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11 Collège Charles De Gaulle, Jeumont (Nord), réhabilitation en vêture (Zolpan-PIZ). Architectes : Architecture Simon, Le Quesnoy. Pourquoi isoler autrement ? Une fois encore, le mur manteau bouscule les idées reçues tère aux façades. Souvent, il s’agit d’exprimer ou de retrou- ver un style traditionnel – de l’immeuble classé à la ferme à colombages, en passant par la résidence de prestige. Parfois aussi, en rythmant la façade, les modénatures donneront un supplément d’élégance à une réalisation très contemporaine. Dans tous les cas, elles ne dégraderont ni la performance thermique, ni la longévité du système. De plus, elles sont relativement simples à mettre en œuvre. Dans les pages qui suivent, nous vous présentons éga- lement un chantier sur lequel le mur manteau fait exac- tement l’inverse : au-delà de la performance thermique, il débarrasse un ‘grand ensemble’, 40 ans après sa construction, de détails de finition devenus très désuets. S’il en était besoin, c’est bien la preuve que le mur man- teau a décidément plus d’une corde à son arc… Dominique Delassus Président du Groupement du Mur Manteau Tribune libre Bertand Ruot, ingénieur d’évalua- tion et de recherche au CSTB Carnet de chantier Une réhabitation lourde joue la sobriété à Épinay Les modénatures Effets de style et de volumes en ITE sous enduit Sommaire Les temps sont loin où le mur manteau faisait figure de solution marginale. Sur le terrain, sa progression est cons- tante. Sur le plan réglementaire, toutes les évolutions récentes le favorisent. En matière d’esthétique, le choix est plus ouvert et plus séduisant que jamais. Pourtant, le mur manteau a encore ses détracteurs, qui lui attribuent une influence réductrice sur le langage architec- tural. À les croire, l’ITE permettrait au mieux « d’empaque- ter le bâtiment » en le banalisant au nom de la performan- ce thermique ! Il n’en est évidemment rien, et c’est facile à démontrer dans la construction neuve : les plus grands architectes, de Foster + Partners à Mario Botta, ont su faire du mur manteau un excellent usage. Mais c’est également vrai en réhabilitation et dans la construction individuelle. Les modénatures en apportent un exemple probant. Parfaitement compatibles avec l’Isolation Thermique par l’Extérieur, elles n’ont pas leur pareil pour donner du carac-

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N° 11

Collège Charles De Gaulle, Jeumont (Nord), réhabilitation en vêture (Zolpan-PIZ). Architectes : Architecture Simon, Le Quesnoy.

Pourquoi isoler autrement ?

Une fois encore, le mur manteau bouscule les idées reçuestère aux façades. Souvent, il s’agit d’exprimer ou de retrou -ver un style traditionnel – de l’immeuble classé à la fermeà colomba ges, en passant par la résidence de prestige.Parfois aussi, en rythmant la façade, les modénaturesdonneront un supplément d’élégance à une réa lisation trèscontemporaine. Dans tous les cas, elles ne dégraderont nila performance thermique, ni la longévité du système. Deplus, elles sont relativement simples à mettre en œuvre.

Dans les pages qui suivent, nous vous présentons éga -lement un chantier sur lequel le mur manteau fait exac - tement l’inverse : au-delà de la performance thermique,il débarrasse un ‘grand ensemble’, 40 ans après saconstruction, de détails de finition deve nus très désuets.S’il en était besoin, c’est bien la preu ve que le mur man-teau a décidément plus d’une corde à son arc…

Dominique DelassusPrésident du Groupement du Mur Manteau

Tribune libre Bertand Ruot,

ingénieur d’évalua-tion et de recherche

au CSTB

Carnetdechantier

Une réhabitation lourde joue la

sobriété à Épinay

Les modénaturesEffets de style et de volumes

en ITE sous enduit

SommaireLes temps sont loin où le mur manteau faisait figure desolution marginale. Sur le terrain, sa progression est cons -tante. Sur le plan réglementaire, tou tes les évo lutions récentes le favorisent. En matière d’esthétique, le choixest plus ouvert et plus séduisant que jamais.

Pourtant, le mur manteau a encore ses détracteurs, qui luiattri buent une influence réductrice sur le langage architec-tural. À les croire, l’ITE permettrait au mieux « d’empa que -ter le bâtiment » en le banalisant au nom de la perfor man-ce thermique ! Il n’en est évidemment rien, et c’est facile à démontrer dans la construction neuve : les plus grandsarchitectes, de Foster+Partners à Mario Botta, ont su fairedu mur manteau un excellent usage. Mais c’est ég ale mentvrai en réhabilitation et dans la construction indivi duelle.Les modénatures en apportent un exemple probant.

Parfaitement compatibles avec l’Isolation Thermique parl’Extérieur, elles n’ont pas leur pareil pour donner du carac -

Par son principe constructif même, l’isolation ther mi - que sous enduit se prête idéalement à la réalisationd’immeubles aux lignes épurées, voire minima lis tes.Dans de nombreux cas, notamment dans le domai -ne des constructions tertiaires neuves et des infra -structu res collectives, cette caractéristique s’accor deparfai te ment au concept architectural. Mais ce n’estpas tou jours vrai, en particulier pour les immeubles

d’habitation, où les goûts restent souvent plus tradi-tionnels. Ou encore lors qu’on veut à la fois préser -ver le cachet d’une façade ancienne et bénéficier detous les avantages du mur manteau sur le plan desperfor mances thermiques et de la protection du bâti.

Dans de telles situations, les modénatures apportentun ensemble de solutions ornementales adaptées àdes styles très divers. C’est d’autant plus vrai queles fabricants proposent, au-delà de leur cataloguestan dard, des réalisations entièrement sur mesure.

j Des matériaux légers et pérennes. Dans la plupartdes cas, il s’agit de mousses thermoplastiques de fai -ble ou de moyenne densité, essentiellement de typePSE et polyuréthane. Ce dernier matériau se prête àla réalisation d’éléments soumis à des sollicitationsmécaniques plus importantes, notamment les appuisde fenêtre. En alternative, il existe un système quimet en œuvre des élé ments en granulat de verreexpansé ; matériau iner te issu du recycla ge, il peutse décou per sur chantier. Au niveau du principe, lalégè reté est essentiel le, car c’est elle qui permettra

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Ci-dessus : une interprétation très contemporaine du prin cipe dela modénature. Des bossa ges traités en bandeaux cour bes ani-ment cette réalisation en ITE sous enduit située en Alsace (Sto).

Ci-dessous : les chaînages et les harpages d’angle sont deux grandsclassiques du genre. L’utilisation de mousses organiques de faibledensité autorise, pour des éléments peu épais de ce type, une fixa-tion par simple collage (NMC).

Les modénatures : quand le mur manteau se met à la 3D

À gau che : mise en œuvre d’un appui de fenêtre isolant en PSErecouvert de résine, une application fonctionnelle du principe dela modénature. (NMC).

À droite : appui de fenêtre en granulat de verre expansé, fixationsans pont thermique sur une ITE en finition briquettes (Sto).

Plutôt sobres ou particu liè re ment ‘travaillées’ comme sur l’exem -ple de gauche, les modénatures recréent avec beaucoup deréa lisme les éléments d’un langage archi tectural traditionnel.

Séance de travaux prati-ques dans le cadre d’un‘Workshop couleurs’, (Sto).

Photo : NMC

(suite en page 3)

de fixer durablement les éléments sur l’ITE. La fixa-tion s’effectue soit par simple collage, soit par che -village. Dans ce deuxième cas, des rupteurs de pontsthermiques intégrés à l’ITE préserveront intégralementl’efficacité thermique du système.

j Une très grande souplesse. Souvent, les solutionsstandard suffiront à personnaliser adéquatement lebâtiment. Mais, en particulier lors qu’il s’agit d’inter-

venir sur des immeublesexistants dans le respectdu patrimoine architec-tural, les modénaturespersonnalisées s’impo -sent. L’uti lisation demachines à commandenumérique permet auxfabricants d’offrir unchoix prati quement illi -mité d’éléments déco-ratifs.

j Une durabilité éprou-vée. Non seulement lesmodénatures n’affec -tent en rien la per for -mance thermique del’envelop pe, mais ellesoffrent également d’ex-cellentes garanties depérennité : elles sont le fruit du savoir-faire approfondi des fabri-

Ci-dessus : bossages et consoles accentuent lestyle très cossu de cette résiden ce neuve située àCourbevoie (Sto).

À gauche : lors de la rénovation en ITE d’une villa‘néogothique’ proche de Paris, les corniches et lesencadre ments de fenêtres ont été recréés à l’iden -tique en granulats de verre expansé (Sto).

À droite : la combinaison des bandeaux et desconsoles suffit à recréer un style très XIXe (NMC).

Parole au spécialiste : Nicolas Lentz

En charge du département ‘Architecture & Design’ chez NMC, Nicolas Lentz est un vérita-ble expert des modénatures, que ses compé-tences amènent à voya ger dans le monde entier.Quelle est la situation actuelle sur le marché ?Nous constatons, au niveau de notre propreacti vité, un fort engouement pour les orne-ments de façade. Avec l’évolution de la régle mentation, lesmodénatu res deviennent incontournables pour concilier l’anima -tion en volume de la façade et sa performance thermique.Comment expliquez-vous l’intérêt des concepteurs ?En fait, il y a deux types d’architectes : les adeptes des lignes épu - rées et ceux qui demandent des formes, qui veulent rom pre laplanéité de l’ITE. Par ailleurs, nous avons un marché très porteuren rénovation, y compris dans les solutions sur mesure : récem-ment nous avons ainsi recréé intégralement les colombagesd’une ferme alsacienne. Autre exemple : pour un gros chantier àVilleurbanne, nous avons fabriqué des appuis de fenêtre marte lés – une finition tout à fait spécifique de la région lyonnaise.Comment se positionne votre entreprise ?Depuis 63 ans, NMC est spécialisé dans les mousses thermoplas-tiques. Forts de notre savoir-faire, nous travaillons en contact étroitavec les fabricants de systèmes. La notion de système est essen-tielle pour créer les conditions d’une garantie globale et fiable.Dans quelle direction les produits évoluent-ils ?De plus en plus, là aussi dans le cadre d’une démarche intégrée,nous travaillons sur des solutions qui apportent un gain de temps.Nous proposons par exemple un kit prêt à l’emploi pour traiterefficacement les retours en tableau et les appuis de fenêtre.

cants, en particulier au niveau de la stabili -té des matériaux et de traitements de sur -face favorisant l’adhé ren ce des finitions.

Les mo dé na tures appor te nt une plus-valuees thé ti que précieuse et originale – et celapour long temps. Elle viennent ainsi ren -for cer encore la polyva lence, déjà remar-quable, du mur manteau.

Transformer une quasi ruine en logements BBC est unegageure dans laquelle les mo -dé natures ont toute leur place.Sur cet immeuble classé desenvirons de Paris, des élémentssur mesure ont permis de re-créer prati que ment à l’identi -que l’en semble des orne mentsde façade, sans gre ver la per-formance thermique (Sto).

Épinay-sur-Seine : réhabilitation ‘en profondeur’pour une copropriété des années 70 Cet ensemble très important de logements en copropriété – la rénovation a porté sur 7000 m² –offrait un véritable condensé des options constructives et décoratives de l’époque. À la médio crité

des performances thermiques s’ajoutait une esthétique dispa -rate qui avait mal vieilli : l’enveloppe en béton peint, les pan-neaux et allèges en pointe de diamant et les bandes en bétoncannelé nous paraissent entre-temps bien désuets… L’objectifétait donc double : performance thermique et sobriété du rendu.

Pour recréer la planéité requise, les éléments en polystyrèneont été prédécoupés en usine sur la base d’un cale pinagecomplet des façades. Des épaisseurs d’isolant allant jusqu’à240 mm ont permis de s’affranchir des effets de volume en com-pensant les différences de profondeur pour revenir au même nu.Au final, il en résul te une élégance sobre et très contemporaine,que parachève la finition deux tons en enduit mince.En haut à gauche :béton cannelé etpointes de diamant,deux choix ‘déco-ratifs’ aujourd’huitrès datés.Ci-contre : l’isola-tion en PSE a étéprédécoupée pourépouser les canne -lures du béton.

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Ci-dessus : deux photos qui donnenttoute la mesure du résultat obtenu.Débarassées de leur surcharge orne-mentale, les façades y ont gagné unesobriété du meilleur aloi.

Architecte : Gilles Jacquemot, cabinetArchitecture Urbanisme FiumaniJacquemot, Aubervilliers.

Photos : Zolpan

Responsable de la publicationPierrick Frouin, Groupement du Mur Manteau

Conception, rédactionet mise en forme graphiquewww.hope-communications.com

L’intégralité des contenus du présentdocument est non con trac tuelle : ceux-ci ne sau raient enga ger ni le Grou pe -ment, ni les membres ou tiers qui lesont mis en forme ou à disposition.

www.mur-manteau.fr [email protected]

©Groupement du Mur Manteau 4/2013

Actualité réglementaire du Mur ManteauDe nombreux changements sont en cours ou imminents. Ceuxqui suivent sont particulièrement significatifs. Vous trouvereztous les détails, dont certains en accès libre, en consultant lese-Cahiers du CSTB (e-cahiers.cstb.fr).j Sécurité incendie : la révision de l’Instruction Technique 249(IT 249) est en cours de finalisation. Elle inclura des exigencesaccrues, et notamment la pose de bandes filantes incombusti -bles sur les immeubles supérieurs à R+2 mettant en œuvre desisolants organiques de type PSE.

j Zones sismiques : dans le domaine parasismique, on dis-tingue désormais trois catégories d’ETICS. Leur poids au m2

régit leurs contraintes respectives de mise en œuvre.j Résistance au vent : les règles relatives aux ETICS chevillésont été mises à jour récemment. Les sollicitations en dépres sionsont désormais calculées de façon moins contraignante.j Intégration des fenêtres : un premier cahier de recomman -dations, paru en mai 2012 (Cahier du CSTB 3709) décrit lestrois options standard de positionnement de la fenêtre. Uneactualisation, prévue en 2013, intégrera en supplément lathématique des volets roulants.

Ingénieur d’évaluation et de recherche ausein de la Direction ‘Isolation et Revête-ments’ du CSTB, Bertrand Ruot est à la foisacteur et observateur dans le contexte del’Isolation Thermique par l’Extérieur.

Récemment, vous vous êtes beaucoup penché sur les ETICS*. Pourquoi ?Une caractéristique fondamentale les distingue des autres procédés :la notion de système. Aujourd’hui, pour éva luer les performances et ladurabilité d’un ETICS, la seule analyse des composants individuels nepermet pas de juger. Il faut analyser l’ensemble.Quelles sont les implications pratiques de ce constat ?Notre vocation n’est pas d’intervenir au niveau de la formation des entre-prises, mais il est clair que la pose de tels systèmes fait intervenir des com-pétences et des gestes qui n’ont rien d’inné. La reconnaissance du sup- port, le res pect des indications relatives à l’isolant, l’attention portée à lacohésion du système et à l’adhé rence des composants sont déterminants.Un système performant et fia ble en soi ne le sera effectivement que s’ilest bien posé. Dans le cas contraire, on risque diverses pathologies.Quelles évolutions observez-vous en matière d’ETICS ?Je n’anticipe pas d’évolutions décisives à court terme sur le plan desperformances thermiques : par rapport à la RT 2012, et même à la RT2020, on dispose d’ores et déjà de solutions adéquates, par exempleavec l’utilisation de PSE graphité ou ‘dalmatien’ en épaisseur 30 cm.En revanche, on sent très bien une demande d’ordre architectural, quis’oriente vers des associations inédites de composants – avec notam-ment des finitions terre cuite ou carrelage. Le CSTB est sollicité pouraccompagner de telles évolutions. Par ailleurs, il y a un intérêt croissantpour la mise en œuvre de solutions existantes sur des supports nontraditionnels, par exemple des murs mas sifs en bois contrecollé. Comment voyez-vous la tendance au niveau du marché ?L’entrée en vigueur du BBC dans le neuf favorise logiquement les ETICS : onlimite fortement les ponts thermiques linéiques, et on n’a pas les contraintesde surépaisseur qui peuvent brider l’ITE dans l’existant. Le coût reste un peusupé rieur à l’ITI, mais il faut raisonner dans la durée. Le promoteur doit seposer la question de la pertinence non seulement à l’instant T, mais égale-ment à l’horizon T+n. À partir de deux niveaux, la présence des planchersintermédiaires devient un très bon argument en faveur des ETICS.

*External Thermal Insulation Composite Systems – la désignation internationale de l’ITE sous enduit

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Sur le plan des principes de pose, ce type de bar -dage ne se distingue pas de ses homologues plusconventionnels. Il est fixé soit sur une ossature enbois, soit sur une structure mixte alumi nium-acierinoxydable. Cette dernière est spécifiquementconçue pour minimiser les ponts thermiques.

L’originalité du procédé : des panneaux bruts en gra - nulat de verre expansé mis à dimension et jointoyésdirec tement sur chantier. Ils se prêtent à des fini -tions diverses – de puis l’enduit (sans aucune limi ta -tion de teintes) jus qu’au parement en cérami que.

Cette polyvalence permet entre autres de pana cherles finitions sur un seul et même support. Ici, lechoix s’est porté sur l’alliance entre enduit mince etparement en terre cuite imitant la brique apparente.

Intéressant en termes de finitions, ce petit collec-tif social situé en Seine-Saint-Denis sort égale-ment des sentiers battus au niveau du bâtimentproprement dit. Il s’agit en effet d’une construc-tion MOB en R+3. L’ossature bois du bardage estrapportée sur des parois en bois massif.

La parfaite planéité des surfaces en enduit, grâceaux possibilités de réglage fin de l’ossature, est unavantage supplémentaire. Le rendu du revête-ment terre cuite posé en rez-de-chaussée estparticulièrement réaliste. Photos : Sto.

Coup de projecteur : le bardage ventilé sans joints

Tribune libre,avec Bertrand Ruot

Systèmes complets d’Isolation Thermique par l’Extérieur

Allios Jefcotherm Systèmes sous enduits www.jefcosylco.com

Astral Systèmes sous enduits www.astral-batiment.com

Caparol Systèmes sous enduits www.capatect.fr

Parex Group Systèmes sous enduits www.parexlanko.com

PRB Systèmes sous enduits www.prb.fr

Seigneurie Systèmes sous enduits www.seigneurie.com

Sto Systèmes sous enduits

Façades ventilées www.sto.fr

Tollens Systèmes sous enduits www.tollens-professionnels.com

VPI Systèmes sous enduits www.vpi.vicat.fr

Weber St-Gobain Systèmes sous enduits www.weber.fr

Zolpan Systèmes sous enduits, vêtures www.zolpan.fr

Accessoires et produits complémentaires

Ejot Systèmes de fixation www.ejot.fr

Hilti Systèmes de fixation www.hilti.fr

NMC Modénatures, éléments décoratifs www.nmc-france.fr

Protektor Accessoires de pose/de finition www.protektor.com

Schöck Rupteurs de ponts thermiques www.schoeck.fr

SFS Intec Systèmes de fixation www.sfsintec.biz

Spit Systèmes de fixation www.spit.fr

Matériaux isolants

Isobox Isolants polystyrène www.isobox.fr

Isover St-Gobain Isolants laine minérale www.isover.fr

Knauf Isolants www.knauf.fr

Knauf Insulation Isolants www.knaufinsulation.fr

Placo Saint-Gobain Isolants www.placo.fr

Rockwool Isolants laine de roche www.rockwool.fr

Membres institutionnels et permanents

ADEME Membre institutionnel www.ademe.fr

CSTB Membre institutionnel www.cstb.fr

TBC Société de conseil et d’études www.tbcinnovation.fr

European Association for External thermal insulation composite systemsEx

ssociation for opean Aururopean A Eernal thermal insulatEx

ssociation for tion cernal thermal insula

ssociation for ste sye systositomption c ems

Le Groupement du Mur Manteau est membre de l’EAE, l’Association Européenne des ETICS (External Thermal Insulation Composite Systems)6

www.mur-manteau.fr