n°06 sud nouvelle-aquitaine
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Bulletin de Santé du Végétal Nouvelle-Aquitaine Légumes de plein champ et d’industrie – N°06 du 8 Juillet 2021
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N°06
08/07/2021
Animateur filière
Aurore TAILLEUR
FREDON N-A [email protected]
Directeur de publication
Luc SERVANT
Président de la Chambre
Régionale Nouvelle-Aquitaine
Boulevard des Arcades
87060 LIMOGES Cedex 2 [email protected]
Supervision
DRAAF
Service Régional
de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine
22 Rue des Pénitents Blancs
87000 LIMOGES
Supervision site de Bordeaux
Reproduction intégrale de ce
bulletin autorisée.
Reproduction partielle
autorisée avec la mention
« extrait du bulletin de santé
du végétal Nouvelle-Aquitaine
Légumes de plein champ et
d’industrie N°6
du 08/07/21 »
Edition Sud Nouvelle-Aquitaine
Bulletin disponible sur bsv.na.chambagri.fr et sur le site de la DRAAF
draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal
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Ce qu'il faut retenir
Adventices
Les adventices sont une problématique majeure pour l’ensemble des
cultures.
Asperge
Criocères : forte pression dans les aspergeraies. Période à risque élevé.
Mouche mineuse : début du second vol.
Stemphylium : progression des symptômes sur cladodes. Conditions
climatiques très favorables au développement de la maladie.
Fusariose / Phytophthora : présence d’attaques dans les Landes.
Carotte
Pythium : moins de dégâts sur les récoltes en cours de carottes
primeurs.
Maïs doux
Vers gris : surveillez les jeunes semis.
Sésamie : d’après Nona, le début du second vol est prévu en ce
moment, entre le 5 juillet et le 16 juillet, selon les secteurs.
Pyrale / H. armigera / S. exigua : peu de captures pour le moment.
Haricot
Botrytis : présence de quelques symptômes sur les parcelles à maturité.
Helicoverpa armigera : vol très faible, surveillez l’émergence des
chenilles dès à présent.
Tomate
Mildiou : présence de symptômes sur l’ensemble des secteurs. D’après
le modèle, risque avéré pour l’ensemble des secteurs.
Bactériose : risque d’évolution des symptômes avec les conditions
climatiques orageuses.
Helicoverpa armigera : début du second vol annoncé dès ce week-
end. Risque avéré.
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Asperge
Surface renseignée
Cette semaine, 511 ha d’asperges ont été renseignés : 311 ha dans les Landes et 200 ha dans le Blayais.
Les parcelles en végétation sont aux stades « fin floraison » à « épanouissement des cladodes »
(plantations 2020).
La parcelle de référence située à Saugon (Blayais) est au stade « fin floraison ».
Etat sanitaire des cultures
o Criocère
Situation sur le terrain :
Landes : des criocères sont observés sur 231 ha (soit 74 % des parcelles observées) dont 113 ha avec
plus d’un individu visible par mètre linéaire. Les criocères adultes sont présents sur de très nombreuses
parcelles mais avec un niveau de présence très variable selon les parcelles (de 0,2 à 5 adultes visibles par
mètre linéaire). Des larves sont également très présentes sur certaines parcelles avec d’une à plus de 5
larves visibles par mètre linéaire.
De plus, sur le secteur de Mimizan, on note une parcelle de 9 ha avec plus de 25 adultes présents par
mètre linéaire et des dégâts visibles sur la végétation.
Blayais : des adultes, des œufs et quelques rares larves de criocères sont visibles sur 100 ha (soit 50 %
des parcelles surveillées), dont 30 ha avec plus d’un individu visible par mètre linéaire. On note une forte
hausse des populations de criocères adultes et une nette diminution du nombre de larves.
Aucun criocère n’est signalé sur la parcelle de référence.
Seuil indicatif de risque : il existe un seuil à partir duquel il est risqué de laisser les populations se
développer sur les stades juvéniles de l’asperge. Ce seuil est estimé à 3 criocères pour 10 mètres linéaires
de rang (Source Adar Blayais).
Evaluation du risque : le seuil de risque est atteint dans certaines parcelles observées des
Landes et du Blayais. La période à risque est toujours élevée principalement sur les plantations de
l’année.
o Mouche mineuse de l’asperge
Situation sur le terrain :
Landes : quelques mouches mineuses sont visibles sur 50 ha sur moins de 5 % des turions.
Blayais : on constate le début du deuxième vol des mouches mineuses. Des individus sont visibles sur 40
ha avec présence sur moins de 5 % des turions. Sur la parcelle de référence, les piégeages sont de 0,6
mouches mineuses de l’asperge par piège (piège englué). Le stade actuel des asperges n’est plus à risque
pour ce ravageur.
Evaluation du risque : la période à risque est en cours notamment sur les secteurs sensibles.
o Mouche de l’asperge
Situation sur le terrain :
Landes : des mouches de l’asperge sont toujours visibles sur 100 ha avec présence sur moins de 5 % des
turions.
o Scutigérelles
Situation sur le terrain :
Landes : des attaques de scutigérelles sont signalées sur 10 ha avec moins de 5 % des turions attaqués.
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o Lygus
Situation sur le terrain :
Landes : des adultes sont observés dans les parcelles mais sans dégâts visibles pour le moment.
o Lièvres
Situation sur le terrain :
Landes : des dégâts occasionnés par des lièvres sont signalés sur une parcelle de 3 ha (plantation 2021),
créant des zones hétérogènes dans la parcelle et un affaiblissement des pieds régulièrement attaqués.
o Stemphylium
Situation sur le terrain :
Landes : on note une progression des symptômes de Stemphylium avec notamment l’apparition de la
maladie sur cladodes. En effet, la maladie est présente sur 173,2 ha (soit 55 % des parcelles
surveillées) :
- 130 ha avec présence de symptômes au bas des tiges ;
- 20 ha avec présence sur les tiges principales ;
- 10 ha avec présence sur rameaux secondaires ;
- 6,6 ha avec présence sur cladodes ;
- 6,6 ha avec chute de 5 à 10 % des cladodes (plantations 2020).
Blayais : on note une forte hausse des symptômes et notamment sur cladodes avec 40 ha touchés :
- 5 ha avec présence de symptômes sur rameaux secondaires ;
- 20 ha avec présence sur cladodes,
- 15 ha avec chute de cladodes supérieure à 5 %.
Période de risque : parcelles en végétation et notamment toutes les
parcelles étant au stade « épanouissement des cladodes ».
Evaluation du risque : les conditions climatiques actuelles (pluies orageuses) sont favorables au
développement de la maladie. Surveillez les parcelles en végétation avec symptômes. Risque
important de développement de Stemphylium.
o Rouille
Situation sur le terrain :
Landes : des symptômes de Rouille sont visibles sur 10 ha avec présence sur moins de 5 % de la
végétation.
Dégâts de lièvres en parcelle d’asperge (Crédit Photo : C. LABROUCHE – Copadax)
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o Rhizoctone violet
Situation sur le terrain :
Blayais : un foyer de Rhizoctone violet est toujours observé sur la parcelle de référence. On note des
zones avec disparition des asperges suite aux dégâts de Rhizoctone violet sur environ 7 % de la surface
de la parcelle de référence.
o Fusariose
Situation sur le terrain :
Landes : on note quelques parcelles touchées par des attaques de Fusariose sur 15 ha.
Fusariose sur asperge (Crédit photo : O. LENDANI - Maïsadour)
o Phytophthora megasperma
Situation sur le terrain :
Landes : des symptômes de Phytophthora sont visibles sur 10 ha.
Phytophthora sur asperge (Crédit photo : O. LENDANI - Maïsadour)
o Adventices
Situation sur le terrain :
Le temps pluvieux de ces derniers jours a été très favorable au développement des adventices (graminées
et dicotylédones) sur l’ensemble des secteurs. On retrouve principalement des digitaires, morelles,
daturas, souchets et liserons.
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Carotte
Surface renseignée
Pour la rédaction de ce bulletin, 440 ha de carottes (125 ha de primeur + 315 ha de saison) ont été
renseignés.
Les récoltes de carottes primeurs qui ont débuté en mai se poursuivent, ainsi que les semis de carottes de
saison.
Incidents climatiques
Suite aux épisodes de grêle d’il y a deux semaines, des dégâts sont constatés sur des parcelles de
primeurs proches de la récolte. Les carottes ne sont pas touchées mais le feuillage est très atteint, ce qui
va entraîner des problèmes lors de la récolte avec une récolte par les fanes impossible. Elle devra se faire
par le sol pour les parcelles les plus touchées.
La météo très pluvieuse des mois de mai et juin, avec des abats d’eau parfois très importants sur certains
secteurs, complique les cultures de carottes : difficultés pour biner, feuillage qui souffre et rendements
avec de faibles calibres.
Etat sanitaire des cultures
o Pythium
Quelques dégâts de Pythium sont encore constatés lors de la récolte des carottes primeurs mais ils sont
moins importants que sur les premières récoltes.
Pythium sur carottes (Crédit photo : J. BARRAGUE - Ombrière)
o Adventices
La pression adventices est la problématique majeure dans les parcelles de carottes.
Les morelles et les digitaires sont très présentes et très difficiles à maîtriser sur les semis de saison.
Jusqu’à 2 et 3 binages ont été réalisés dans certaines parcelles mais ils s’avèrent peu efficaces en raison
des conditions climatiques (pluie qui revient régulièrement).
Méthodes alternatives :
- Binage des inter-rangs.
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Maïs doux
Surface renseignée
Pour la rédaction de ce bulletin, 1 420 ha de maïs doux ont été renseignés.
Trois parcelles de référence, situées à Denguin (64), Saint-Jean-d’Illac (33) et Saint-Sauveur-de-Meilhan
(47) ont également été suivies.
Secteurs
Sables de Landes –
Sud Adour – Sud
Gironde
Vallée du Lot-et-
Garonne
Côteaux du Béarn et
des Gaves
Surface observée 1 288 ha 132 ha -
Stade de la culture « semis » à « floraison »
(BBCH 00 à BBCH 61)
« floraison »
(BBCH 61) -
Incidents climatiques
Les orages successifs accompagnés de fortes pluies ont entraîné des asphyxies racinaires et des retards
dans certaines parcelles, notamment dans le Sud Gironde.
Etat sanitaire des cultures
o Vers gris
Situation sur le terrain :
Sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,25 A. segetum et 0,08 A. ipsilon par
piège et par jour. Cette semaine, 3 Agrotis segetum ont été capturés en cultures légumières dans le
Nord 47 et un Agrotis ipsilon en maïs, dans le Nord 33 – Entre-deux-Mers.
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Période de risque : jeune maïs, 2 feuilles à 8-10 feuilles.
Seuil indicatif de risque : 5 % de pieds attaqués.
Evaluation du risque :
Le maïs doux est sensible dès la levée et lorsque les chenilles sont présentes. Surveillez vos parcelles,
notamment pour les secteurs où le vol est en cours.
o Sésamie
Situation sur le terrain :
Sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,015 papillon par piège et par jour, avec
un seul papillon capturé dans le Sud Adour.
Des dégâts de sésamie sont visibles sur 482 ha avec moins de 5 % de pieds attaqués (secteurs Lubbon /
Bourriot-Bergonce / Saucats / Agen / Marmande).
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Modélisation :
Le tableau ci-après propose les dates de vol selon les secteurs de la zone Aquitaine, d’après le modèle de
prévision Nona.
Selon les données de modélisation au 5 juillet, le début du vol de seconde génération est prévu en ce
moment, entre le 5 juillet et le 16 juillet, selon les secteurs.
Période à risque : maïs doux ayant atteint le stade « 3 – 4 feuilles » (BBCH 13 – 14).
Seuil indicatif de risque : le seuil indicatif de risque à la parcelle est atteint lorsqu’on observe 3 % de
pieds flétris (pieds de pontes).
Evaluation du risque :
Surveillez les semis tardifs qui sont particulièrement attractifs.
La gestion de la sésamie de seconde génération doit être raisonnée en fonction :
- de la pression de première génération : surveillez les zones en production habituellement
touchées et faites attention au risque de ré-infestation ;
- du stade cible : ce sont les jeunes larves. Le maximum de larves baladeuses (L2 et L3) est
présent 15 à 20 jours après le pic d’émergence des adultes (50 % du vol). Selon Nona, le stade
« larves baladeuses » sera atteint à partir du 24 juillet, pour les secteurs les plus précoces. Il est
encore trop tôt pour envisager une gestion du risque vis-à-vis des sésamies de seconde
génération.
Larves de sésamies dans tiges de maïs + pieds de pontes
(Crédit photo : A. TAILLEUR – FREDON NA)
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o Pyrale
Situation sur le terrain :
Sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0 papillon par piège et par jour, avec
aucun papillon capturé depuis le 28 juin.
Pas de dégât signalé.
Evaluation du risque :
Surveillez le taux de chrysalidation à l’échelle de vos parcelles, pour cela réalisez vous-même le
comptage suivant :
- sur 100 plants, recherchez les chenilles et les chrysalides dans la partie supérieure des pieds et
calculez le taux de chrysalidation :
Chenilles chrysalidées * 100 / Total (chenilles + chrysalides)
Ce comptage vous permettra de déterminer la période optimale pour la mise en place des
trichogrammes dans vos parcelles (conseillée lorsque 30 % des chenilles sont chrysalidées).
o Helicoverpa armigera
Situation sur le terrain :
Sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,05 Helicoverpa armigera par piège et
par jour. Cette semaine, 4 papillons ont été capturés dont un en maïs dans les Gaves.
Pas de dégât signalé.
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o Spodoptera exigua
Situation sur le terrain :
Sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,08 Spodoptera exigua par piège et par
jour, avec 2 captures enregistrées en maïs dans les Sables.
o Autres bio-agresseurs :
Sangliers : des dégâts de sangliers sont signalés sur 470 ha dans le Sud Gironde / Haute-Lande
(secteurs Bourriot-Bergonce / Saucats) avec moins de 5 % de plantes détruites.
Limaces : on note une forte présence de limaces dans certaines parcelles du Lot-et-Garonne.
Pucerons : quelques feuilles en forme de trident, symptômes de piqûres du puceron Metopolophium
dirhodum, sont visibles dans les parcelles de référence de Saint-Jean-d’Illac et de Saint-Sauveur-de-
Meilhan. Des auxiliaires (coccinelles, syrphes) sont également visibles dans ces parcelles, permettant ainsi
de réguler les populations de pucerons.
Cicadelles : des cicadelles sont présentes dans les 3 parcelles de référence suivies cette semaine, avec
quelques piqûres sur feuilles visibles.
Charbon commun : des symptômes de charbon commun sont observés sur 20 ha en Lot-et-Garonne
(secteur Marmande), avec moins de 5 % de plantes atteintes.
o Adventices
Sur le secteur Sables des Landes / Sud Gironde, on note une pression adventices élevée avec la présence
de morelles, chénopodes, daturas, souchets, panics et digitaires.
Haricot
Surface renseignée
Cette semaine, 5 277 ha ont été renseignés ainsi que 4 parcelles de référence situées à Bourideys,
Sabres, Saint-Jean-d’Illac et Saint-Sauveur-de-Meilhan.
Les cultures vont du stade « boutons floraux » (BBCH 51) à « maturité - récolte » (BBCH 89).
Les récoltes ont démarré sur des parcelles sinistrées (grêle / vent de sable / cultures médiocres) avec des
rendements faibles à moyens et se poursuivent sur des parcelles plus jolies avec de meilleurs potentiels.
Etat sanitaire des cultures
o Mouche des semis
Situation sur le terrain :
On note toujours la présence diffuse de mouches des semis sur tous les secteurs.
Période de risque : les haricots sont sensibles du semis jusqu’au stade « 2 feuilles trifoliées », c’est-à-
dire durant les 3 à 4 semaines qui suivent le semis.
Evaluation du risque :
La période à risque touche à sa fin (on sort du stade sensible).
o Helicoverpa armigera
Données de modélisation et analyse de risque au 7 juillet 2021 :
La modélisation est réalisée à partir d’un modèle « noctuelles » développé par la DRAAF/SRAL PACA et
appartenant à CIRAME-SONITO et de données météo issues d’une station météo située à Labouheyre
(Sables). Voir paragraphe tomate pour les données des secteurs situés en Lot-et-Garonne.
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Prévision du modèle Noctuelles au 7 juillet 2021 – Vol de 2ème génération
Secteurs Début G2 Début développement
larvaire
Début développement
nymphal
Sables 15/07 20/07 06/08
La modélisation commence à partir de la première capture d’Helicoverpa armigera enregistrée dans les
secteurs concernés, indiquant ainsi le début de la première génération. Cette première génération permet
la prévision de la seconde génération.
La période à risque, vis-à-vis d’Helicoverpa armigera en haricot, débute lors des vols tardifs de la
première génération (mois de juin) et lorsque la deuxième génération arrive.
D’après le modèle, le début de la seconde génération est prévu à partir du 15 juillet, pour le secteur des
Sables. La période de risque « Helicoverpa armigera » est donc prévue dès la semaine
prochaine.
Situation sur le terrain :
Sur le réseau de pièges à phéromones du BSV, nous sommes à 0,05 papillon par piège et par jour
(cf. courbe partie maïs doux). Les captures d’Helicoverpa armigera ont nettement diminué cette semaine
avec seulement 3 captures enregistrées en culture de haricot, principalement dans les Sables.
Evaluation du risque :
Les vols d’Helicoverpa armigera sont très faibles depuis 10 jours. Vous devez surveiller les
parcelles afin d’observer s’il y a des émergences de chenilles (prévues par la modélisation) cette
semaine ainsi que la semaine prochaine.
o Autres ravageurs
On note la présence de doryphores, liée aux repousses de pommes de terre, dans certaines parcelles.
On constate également la présence de dégâts ponctuels de chenilles défoliatrices.
o Maladies foliaires
Situation sur le terrain :
On observe la présence d’une pression faible de Botrytis sur les parcelles en récolte ou proches de la
récolte (sur tige et parfois sur gousses), sans réelle incidence.
o Adventices
Des adventices sont toujours très présentes dans les cultures de haricot.
On note une forte pression datura tout au long du cycle du haricot. On
retrouve également des morelles, chénopodes et amarantes qui sont
difficiles à maîtriser compte tenu des conditions climatiques très
changeantes. Du désherbage manuel sera nécessaire sur plusieurs
parcelles.
Adventices en parcelle de haricot
(Crédit photo : A. TAILLEUR - FREDON NA)
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Tomate d’industrie
Surface renseignée
Pour la rédaction de ce bulletin, 625 ha ont été renseignés ainsi qu’une parcelle de référence située à
Saint-Sauveur-de-Meilhan (47).
Les cultures vont du stade « 3 à 7 feuilles » (BBCH 13 à 17) à « fruits verts » (BBCH 71).
Etat sanitaire des cultures
o Mildiou
Données de modélisation et analyse de risque au 7 juillet 2021 :
La modélisation est réalisée à partir d’un modèle mildiou développé par la DRAAF/SRAL PACA et
appartenant à CIRAME-SONITO et de données météo issues de 5 stations météo :
- Hourtin (Médoc)
- Duras (zone de Duras)
- Beaupuy (Vallée de Garonne)
- Béquin (Agenais)
- Sainte-Livrade-sur-Lot (Vallée du Lot)
Les données issues du modèle permettent de présenter un indice de risque pour la micro-région
concernée. En revanche, le modèle ne prend pas en compte les différentes opérations (irrigations,
traitements, etc.) que vous avez réalisées dans vos parcelles. En conséquence, tenez-en compte dans le
raisonnement de la gestion du risque mildiou dans vos parcelles.
Analyse du risque Mildiou au 7 juillet 2021
Secteurs Génération en cours Risque
Médoc 8 Oui
Zone de Duras 9 Oui
Vallée de Garonne 10 Oui
Agenais 8 Oui
Vallée du Lot 9 Oui
La période à risque vis-à-vis du mildiou de la tomate, s’effectue en tenant compte du nombre de
générations effectuées. Ainsi, la période à risque débute lorsque la troisième génération est terminée.
D’après le modèle,
le Médoc et l’Agenais sont en 8ème génération ;
la zone de Duras et la Vallée du Lot sont en 9ème génération ;
la Vallée de Garonne est en 10ème génération.
Le risque « mildiou » est donc avéré pour l’ensemble des secteurs.
Situation sur le terrain :
Le mildiou a fait son apparition sur l’ensemble des secteurs et même sur des variétés tolérantes. La
maladie est présente sur 97 ha (soit 15 % de la surface renseignée) : 43 ha avec seulement quelques
taches isolées et 54 ha avec des premiers foyers constatés.
Evaluation du risque :
Les conditions climatiques orageuses de ces derniers jours sont très favorables à l’apparition et au
développement de la maladie. Risque élevé.
o Bactériose
Situation sur le terrain :
Des symptômes de Bactériose sont signalés sur 112 ha (soit 18 % de la surface renseignée) : 46 ha avec
seulement quelques taches isolées et 66 ha avec des premiers foyers observés.
Evaluation du risque :
Les conditions climatiques orageuses de ces derniers jours sont très favorables au développement
de la maladie. Risque d’évolution des symptômes.
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o Pourriture des fruits
Situation sur le terrain :
Des symptômes de pourriture des fruits sont observés sur 30 ha avec 1 à 10 fruits touchés par plante.
Ces pourritures sont principalement dues à des attaques de Sclérotinia et / ou de Botrytis.
o Helicoverpa armigera
Données de modélisation et analyse de risque au 7 juillet 2021 :
La modélisation est réalisée à partir d’un modèle « noctuelles » développé par la DRAAF/SRAL PACA et
appartenant à CIRAME-SONITO et de données météo issues de 5 stations météo :
- Hourtin (Médoc)
- Duras (zone de Duras)
- Beaupuy (Vallée de Garonne)
- Béquin (Agenais)
- Sainte-Livrade-sur-Lot (Vallée du Lot)
Prévision du modèle Noctuelles au 7 juillet 2021 – Vol de 2ème génération
Secteurs Début G2 Début développement
larvaire
Début développement
nymphal
Médoc 27/07 02/08 22/08
Zone de Duras 15/07 20/07 05/08
Vallée de Garonne 11/07 16/07 01/08
Agenais 11/07 16/07 01/08
Vallée du Lot 11/07 16/07 01/08
La modélisation commence à partir de la première capture d’Helicoverpa armigera enregistrée dans les
secteurs concernés, indiquant ainsi le début de la première génération. Cette première génération permet
la prévision de la seconde génération.
La période à risque, vis-à-vis d’Helicoverpa armigera en tomate, débute lorsque la deuxième génération
arrive. En effet, c’est la deuxième génération qui va engendrer le maximum de dégâts sur les parcelles de
tomates d’industrie les plus avancées.
D’après le modèle, le début de la seconde génération est prévu entre le 11 et le 27 juillet, selon les
secteurs. La période de risque « Helicoverpa armigera » débute dès ce week-end.
Situation sur le terrain :
Des attaques d’Helicoverpa armigera sur fruits sont observées sur 50 ha avec présence de perforations
sur moins d’un fruit par plante.
o Pucerons
Situation sur le terrain :
On note une forte infestation de pucerons sur 23 ha avec moins de 10 % de plantes avec une colonie. Les
tomates plantées sur les parcelles concernées sont une variété plus sensible en termes d’infestation de
pucerons.
o Doryphores
Situation sur le terrain :
On note 8 ha avec présence de doryphores avec moins d’un individu visible pour 10 mètres linéaires de
rang.
o Adventices
Les adventices sont de retour dans les parcelles de tomates conduites en conventionnel. On note
principalement la présence de sorgho d’Alep, chiendent, panic, xanthium, morelle, chénopode, et datura.
Bulletin de Santé du Végétal Nouvelle-Aquitaine Légumes de plein champ et d’industrie – N°06 du 8 Juillet 2021
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Les xanthiums et les ambroisies sont toujours présentes dans certaines parcelles. Cependant, on note une
très bonne gestion de l’enherbement sur les parcelles conduites en bio.
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Nouvelle-Aquitaine Légumes de plein champ et d’industrie sont les suivantes :
Adar Blayais, Altus, Aquitaine Légumes Surgelés, AGPM Maïs doux, Arvalis Institut du Végétal, Conserve France, Copadax, Coop Garonne, FDGDON 64, Fredon Nouvelle-Aquitaine, GRCeta, Groupe Larrère, Invenio,
Légum'Land, Lur Berri, Maïsadour, Ombrière, Planète Végétal, Saga Végétal, Seretram, Soléal, Sonito, Sud Légumes, Unilet, Uniproledi, Vicampo
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles réalisées sur un réseau de parcelles. S'il donne une tendance de la situation
sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transposée telle quelle à chacune des parcelles. La Chambre Régionale d'Agriculture
Nouvelle-Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs
cultures. Celle-ci se décide sur la base des observations que chacun réalise sur ses parcelles et s'appuie le cas échéant sur les
préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
" Action du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et
financier de l'Office français de la Biodiversité ".