n° 6 - novembre-décembre 2005 - 4,50 bimestriel - 27 ... · saint-martin-de-ré l’association...

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l'île de Ré le Journal des Propriétaires de Bimestriel - 27 /an Les Portes-en-Ré Inquiétudes sur la qualité de l'eau Agrandissement du port Saint-Martin-de-Ré L’Association des usagers du port d’Ars-en-Ré souhaite un meilleur dragage et tente de trouver des solutions pour augmenter la capacité du bassin. Sainte-Marie-de-Ré La course d'obstacles du classement Rivedoux-Plage Les plages bientôt concédées à la commune Sainte-Marie-de-Ré Classement : la course d'obstacles La Flotte Feu rouge pour les mobile homes Le Bois-Plage-en-Ré Travaux d'assainissement Saint-Martin-de-Ré La future rénovation La Couarde-sur-Mer Une zone d'activités agricoles Loix La ZAC du Corps de garde Ars-en-Ré Le port en question Saint-Clément Les panneaux solaires autorisés Les Portes-en-Ré La lutte contre le Baccharis Faune De sacrés oiseaux en Charente-Maritime FLORE - Il y a à peine un siècle, les forêts, dans l’île de Ré, n’existaient pas. Seuls quelques arbres isolés, quelques rares bosquets ponctuaient la monotonie du paysage, ouvert sur des étendues de vignes et de marais salants. SAINT-MARTIN Un ouvrage collectif, préfacé par Denis Seznec, retrace l'histoire de la déportation et du bagne, de Saint-Martin- de-Ré à la Guyane N° 6 - Novembre-Décembre 2005 - 4,50

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l'île de Réle

Journal desPropriétairesde

Bimestriel - 27 €/an

Les Portes-en-Ré

Inquiétudes sur la qualité de l'eau

Agrandissement du portSaint-Martin-de-Ré

■ L’Association des usagers du port d’Ars-en-Ré souhaite un meilleur dragage et tente de trouver dessolutions pour augmenter la capacité du bassin.

Sainte-Marie-de-Ré

La course d'obstacles du classement

Rivedoux-Plage

Les plages bientôtconcédées à lacommuneSainte-Marie-de-Ré

Classement :la course d'obstaclesLa Flotte

Feu rouge pour lesmobile homesLe Bois-Plage-en-Ré

Travauxd'assainissementSaint-Martin-de-Ré

La future rénovationLa Couarde-sur-Mer

Une zone d'activitésagricolesLoix

La ZAC du Corpsde gardeArs-en-Ré

Le port en questionSaint-Clément

Les panneauxsolaires autorisésLes Portes-en-Ré

La lutte contrele BaccharisFaune

De sacrés oiseaux enCharente-Maritime

■ FLORE - Il y a à peine un siècle, les forêts, dans l’île de

Ré, n’existaient pas. Seuls quelques arbres isolés, quelques

rares bosquets ponctuaient la monotonie du paysage,ouvert sur des étendues de vignes et de marais salants.

■ SAINT-MARTINUn ouvrage collectif, préfacé par Denis Seznec, retrace

l'histoire de la déportation et du bagne, de Saint-Martin-de-Ré à la Guyane

N° 6 - Novembre-Décembre 2005 - 4,50 €

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 20052

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 3

Ile de Ré

INFOS PRATIQUES

La chambre régionale des comptes duPoitou-Charentes s’est penchée sur lagestion de la communauté de communesde l’île de Ré. Le rapport d’observationsdéfinitives a été soumis aux élus lors dela séance publique de la communauté decommunes le 14 octobre dernier.«C’est à ma demande que la chambreest intervenue, a déclaré Léon Gendreen présentant le rapport. J’ai souhaité,après mon élection à la présidence enjanvier 2003, qu’elle enquête sur lagestion de la CdC et nous livre sonsentiment.»Le rapport, qui couvre les années 2000,2001 et 2003, est consacré en quasi-totalité au budget annexe des orduresménagères. Un budget important, dontles magistrats relèvent qu’il est supé-rieur au budget principal de la CdC. Ilsnotent également «une vive accéléra-tion du rythme des charges de fonction-nement à partir de l’exercice 2000» etdes charges de fonctionnement multi-pliées par 2,6 sur la période 1999-2003,ce qui, estiment-ils, «n’est pas imputa-ble à l’évolution modérée des tonnagescollectés sur la même période. En cinqans, le volume des déchets collectés aconnu une augmentation de moins de3% sur l’île de Ré, soit un niveau infé-rieur de 1% à la croissance moyenne

La gestion des ordures ménagères à la loupeLa chambre régionale des comptes, qui a examiné la gestion des ordures ménagères entre 2000 et 2003,

a relevé des irrégularités dans les marchés et des dérives dans les coûts de traitement.

annuelle constatée au niveau national(4%).»La chambre s’est notamment penchéesur les deux innovations mises en placeen 2000 : la collecte sélective des dé-chets et la pesée embarquée pour lesgros producteurs, commerçants et res-taurateurs, qui consiste à moduler la re-devance en fonction du tonnage collecté.Des mesures qui, avec la suspension del’activité de l’usine de broyage et decompostage fin 2002, sont pour beau-coup dans les hausses de charges.Un certain nombre d’irrégularités sontpointées par les magistrats. Ainsi, lorsde la mise en place de la collecte sélec-tive, le conseil communautaire a concluun marché négocié en invoquant unedisposition du code des marchés pu-blics qui permet cette procédure «lors-que les besoins ne peuvent être satis-faits que par une prestation qui, à causede nécessités techniques, d’investisse-ments préalables, d’installations spé-ciales ou de savoir-faire, ne peut êtreconfiée qu’à un entrepreneur ou un four-nisseur déterminé». Mais, estiment lesmagistrats, le recours à la procédurenégociée a été utilisé, dans ce cas, defaçon abusive. Les contraintes techni-ques de la collecte sélective qui consis-tent à déverser des sacs plastiques jau-nes dans des bennes apparaissent trèsfaibles, le savoir-faire de l’entreprisene pouvant pas davantage être mis enavant. Le recours au marché négocié,concluent les magistrats, «a favorisél’entreprise attributaire en méconnais-sance du principe de libre accès à lacommande publique».En octobre 2002, le préfet de Charente-Maritime imposait l’arrêt de l’usine debroyage de l’île de Ré pour des raisonsd’hygiène et de salubrité publique, cequi a contraint les élus à trouver dansl’urgence une solution pour transférerles ordures ménagères collectées versl’unité d’incinération de La Rochelle.La CdC a alors signé un avenant aumarché de collecte qui est «irrégulier auregard du code des marchés publics» etqui a procuré «un avantage indu de30 000 euros au prestataire».

Les magistrats évoquent encore des évo-lutions du coût au kilomètre du trans-port des ordures du transport difficiles àexpliquer.

Les ratés de la pesée embarquée

La mise en place de la pesée embarquée a,elle aussi, suscité la critique de la chambrerégionale des comptes. «Les objectifs de la

(Suite page 4)

Services de gardeMédecins : faire le 15Pharmaciens : faire le 15 ou le 17

Communauté de communesde l’île de Ré5, rue Blanche17580 Le Bois-Plage-en-RéTél. 05 46 09 00 97Internet : http://www.cc-iledere.fr

PontDirection d’exploitation des pontsAvenue de la Repentie17000 La RochelleTél. 05 46 00 51 10

TransportsRé Bus Tél. 05 46 09 20 15Aéroport de La Rochelle-LaleuTél. 05 46 42 30 26http://www.larochelle.aeroport.fr

Chers lecteurs,

Les mobile homes peuvent-ils être

assimilés à des caravanes ? Oui

répondaient, le 23 juin dernier, les juges

de la cour d'appel de Poitiers où le

camping flottais de la Grainetière était

poursuivi pour infraction aux règles

d'urbanisme en ce sens qu'il avait 86

mobile homes sur son terrain alors que,

selon le règlement du plan local

d'urbanisme de La Flotte, il ne devrait en

avoir que 30. Et le camping était relaxé.

C'était sans compter avec la justice

adminstrative qui, aujourd'hui, affirme le

contraire. Non, répond le tribunal

administratif de Poitiers, les mobile

homes ne sont pas des caravanes.C'est un jugement d'importance (lirepage 8).Dans son arrêté de classement du

camping en trois étoiles, le préfet a, eneffet, repris le règlement du PLU de La

Flotte et a considéré que les mobilehomes n'étaient pas des caravanes. Deux

points fondamentaux que le camping

contestait. Or le tribunal administratif,

ayant donné raison au préfet, c'est

aujourd'hui une épée de Damoclès qui estsuspendue au-dessus de la tête du gérant

du camping : le préfet peut très bien le

déclasser et lui faire perdre ses étoiles aumotif qu'il ne respecte pas l'arrêté de

classement.

Ce jugement ouvre des perspectives

d'action aux communes qui souhaitent

limiter, comme à La Flotte, le nombre demobile homes dans les campings classés.

Il leur suffit d'ajouter une disposition, en

ce sens, dans le règlement de leur PLU,que le préfet reprendra dans ses arrêtés

de classement.

En attendant qu'une juridiction d'appel

confirme ou infirme le jugment de Poitiers

ou que le législateur clarifie la loi.

Claude Fouchier

Editorial

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 20054

Ile de Ré

UN PRIX POUR LE LOGEMENT SOCIAL À LA FLOTTE – Le Conseil d’architecture et d’urbanismeet de l’environnement (CAUE 17) a remis son prix Urbacharme 2005 au «Carré de Bel Ebat»à La Flotte. Le thème du concours cette année était le logement social locatif, et La Flotte l’aemporté dans la catégorie des communes de moins de 10 000 habitants.Cet ensemble de 69 logements sociaux inaugurés le 23 septembre par le ministre del’Agriculture, Dominique Bussereau, est composé de pavillons individuels, du T 2 au T 5, traitésdans un esprit maison de village et implantés dans un secteur planté d’arbres. Le lotissementa été construit par la société d’HLM Atlantic Aménagement, sous la houlette d’un urbanisteet de trois architectes, afin d’éviter le risque du style répétitif d’un maître d’œuvre unique. Lemontant de l’opération s’est élevé à 4,9 millions d’euros, dont 893 000 € à la charge de lacommune.Avec ce programme, La Flotte compte désormais 200 logements sociaux, soit 20% de son parcimmobilier. La Flotte répond ainsi aux exigences que la loi impose aux grandes villes.

pesée embarquée, destinée à asseoir latarification sur le coût du service rendu età assurer une transparence des coûts,n’ont pas été atteints.» Des prestationsonéreuses pour de faibles volumes collec-tés et une redevance spéciale pour les grosproducteurs inférieure au coût réel du ser-vice ont conduit à une augmentation descoûts pour les ménages, qui de ce fait ontfinancé le surcoût de la pesée embarquée .«Les collectes soumises à la pesée embar-quée en 2003 ont représenté 16,9 % de lacollecte globale de déchets (13 224,62tonnes) alors que le financement du ser-vice atteignait 11%.»Au total, un ensemble de dysfonctionne-ments et d’irrégularités qui semblent rele-ver surtout des erreurs de jeunesse d’unecollectivité qui expérimentait de nouvel-les formules de gestion et de financementdu service des déchets.Il est à noter que la chambre régionale descomptes n’a relevé aucune malversation.Paul Neveur, président de la CdC de 1995à 2001, explique que les charges de fonc-tionnement ont augmenté en raison no-tamment de l’évolution de normes et de laconstruction de cinq déchèteries. «La miseen place de la collecte sélective, explique-t-il, s’est avérée coûteuse, mais estécologiquement nécessaire. Partout où cesmesures ont été mises en place, il a fallu detrois à cinq ans pour obtenir un fonction-nement satisfaisant.»Il évoque aussi le surcoût inattendu provo-qué par la tempête de décembre 1999 à lasuite de laquelle il a fallu évacuer desmilliers de souches.Jean Le Mao, président de 2001 à 2003, aévoqué de son côté les 24 000 tonnes decompost qui ne trouvaient plus preneur et

qu’il a fallu également transporter hors del'île.Léon Gendre, qui estime que ses prédéces-seurs ont fait «de mauvais choix qui se sontavérés coûteux pour le contribuable», re-lève cependant que lors du montage desdossiers de marchés, la communauté decommunes, qui n’a pas de services techni-ques, s’est fait assister du service collecti-vités de la direction départementale del’Equipement, et que la commission d’ap-

pel d’offres comprenait, outre des élus,des représentants des services de l’Etat.«Aujourd’hui, conclut-il, la situation estéclaircie. Le budget 2003, le premier dema mandature, a vu une augmentation dutaux de la taxe d'ordures ménagères de63%, pour rattraper le dérapage des coûts.Mais depuis, le mouvement s’est orienté àla baisse, avec un taux qui est passé de17,10 en 2003 à 16,23 en 2004 et à 15,53en 2005.»

(Suite de la page 3)

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 5

A LA MALINE

Sandrine KiberlainLa comédienne selance dans la chanson,avec des textes mis enmusique par lesSouchon père et fils.Vendredi 11 novembre

à 21h

■ La direction départementale de l’Equipement a ouvert à la mi-octobre un chantier deréfection de la route départementale 201 E1, qui relie Sainte-Marie à La Flotte. «Il s’agit deremettre en état les bordures de la chaussée qui s’affaissent, précise Stéphane Guérin,conducteur de travaux à la DDE. Par ailleurs, le revêtement est déformé par les racines depins qui poussent le long de la route.» La «route du Paradis» sera totalement fermée à lacirculation pendant toute la durée des travaux, qui devraient s’échelonner sur au moins deuxmois, pour s’achever fin décembre ou début janvier.

Vendanges 2005 : un bon millésimeCommencées le 5 septembre, les vendan-ges se sont achevées à la mi-octobre. «Nousétions en avance d’une semaine sur l’andernier, note Bernard Adam, directeur dela coopérative vinicole du Bois-Plage, quiregroupe la quasi-totalité des 90 viticul-teurs de l’île. Le climat sec et ensoleillé del’été a permis au raisin de faire le plein desoleil et nous aurons un produit de qualité.La concentration en alcool et en arômesera plus importante que les années pré-

cédentes. En termes de quantité, les volu-mes seront nettement inférieurs à ceux de2004, de l’ordre de 15 à 20%, mais globa-lement, c’est une année qui correspond àce qu’on recherche.»Pour déguster le millésime 2005 de l’îlede Ré, il faudra attendre la mise en bou-teille qui se fera en mars prochain, saufpour le rouge «Gouverneur» et le blanc«Brise de mer» qui vieillissent en fûts dechêne.

Il n'y avait pas encore la machine à vendanger... (Photo de la collection Gérard Nicolleau)

CHANSON

L’VIV. L'âme slave avec ce groupe de cinq musi-

ciens et quatre danseurs qui propose des roman-

ces, des chansons et des danses tziganes, cosa-

ques, serbes et moldaves.

Vendredi 18 novembre à 21h

JAZZ

Géraldo Espindola. Guitariste et chanteur, venu duMato Grosso Do Sul, au sud-ouest du Brésil.

Vendredi 2 décembre à 21h

Sénégal acoustic. Des mélodies et des rythmesvenus de Dakar, arrangés façon jazz.

Vendredi 25 novembre à 21h

SOIRÉE BRÉSIL

DaphnéUne voix et des chansons composées comme destableaux dans des orchestrations luxuriantes où semêlent pop, electro et salsa.Vendredi 9 décembre à 21h

CABARETSoirée slave pour le douzième anniversaire de LaMaline.

HUMOURStéphane Rousseautente de trouver le bon-heur à travers sketches,monologues et chan-

sons.Vendredi 16 décembre

à 21h

Salle de spectacles de La MalineLe Mail, La Couarde-sur-MerTél. 05 46 29 93 53 - www.ardc-lamaline.net

LoisirsIle de Ré

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 20056

Rivedoux-Plage

En obtenant la concession des plages, la commune pourra maîtriser le développement des activités.

MAIRIE 05 46 09 39 39Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de13h30 à 16h30h. Le samedi de 10h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 09 45 66Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 13h à17h.Dimanche et jours fériés de 9h à 12hPOSTE 05 46 09 80 82Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h30à 17h. Le samedi de 9h à 12hMARCHÉMardi, mercredi, jeudi et samedi de 8h à 13hGENDARMERIE 05 46 09 21 17POMPIERS 18BIBLIOTHÈQUELundi et mardi de 16h30 à 18h, mercredi de14h à 16h, vendredi de 11h à 12h, samedi de10h à 12hORDURES MÉNAGÈRESMardi et vendredi. Sortir les poubelles laveille.Tri (sacs jaunes) le jeudi. A sortir laveilleDÉCHÈTERIE DESAINTE-MARIE-DE-RÉTous les jours sauf les dimanches et joursfériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30

LES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Les plages bientôt concédées à la communeLa commune est en cours de discussionavec la direction départementale de l’Equi-pement pour obtenir la concession desplages. «Notre objectif est d’avoir la maî-trise des activités que nous souhaitonsvoir se développer sur nos plages, expli-que Patrice Raffarin. Actuellement, les ac-tivités qui sont sur le domaine public ma-ritime, comme la location de jet-skis, ver-sent une redevance à la DDE. Et si unenouvelle activité, comme un club de plage,veut s’installer ici, c’est la DDE qui dé-cide, nous n’avons pas voix au chapitre.Ainsi, nous avons eu une demande d’im-plantation d’une école de planche à voilesur la plage nord, et nous n’avons pas étéen mesure de donner une réponse. Leposte de secours et l’école de voile sont surdes terrains qui nous appartiennent mais,pour la cale de mise à l’eau des bateaux,il faut passer par la DDE.»La commune négocie une convention quisera assortie d’un cahier des charges très

précis. «Le cahier des charges sera mêmedraconien, précise l’élu, il ne sera pasquestion de faire n’importe quoi, et detoute façon nous ne pourrons pas avoirplus de 30% des plages en concession.»La convention de concession devrait êtresignée au premier trimestre 2006, afin quele nouveau système puisse être opération-nel pour la saison. «Il y aura un budgetannexe plages et la redevance que nousverserons à l’Etat sera assise sur les recet-tes. Cela va nous permettre de mieux géreren y incluant, par exemple, le nettoyagedes plages ou les dépenses comme la calede l’école de voile Les excédents de recet-tes seront affectés au développement de laplage.»Parmi les nouvelles activités envisagées,Patrice Raffarin cite l’implantation d'uneécole de kite-surf, et pense aussi à installerun plongeoir. «La concession de la plagenous permettra aussi de développer l’en-semble des activités de façon harmonieuse,

et de conforter celles qui existent. Ainsil’école de voile a actuellement des condi-tions d’accueil minables, nous pourronsenfin leur offrir un local avec des doucheset des sanitaires accessibles, et nous pour-rons relooker l’installation du loueur dejet-skis.»

■ Pour la saison 2006, la plage de Rivedouxsera accessible aux handicapés. Un pointd’accessibilité aux personnes à mobilitéréduite, équipé d’un plan incliné, de fau-teuils adaptés à la mer et de douches, seraédifié. L’opération représente un coût de20 000 €, dont 50% financés par la régionPoitou-Charentes.

Bientôt une école de planche à voile sur la plage nord ?

Le conseil municipal est à nouveau au com-plet après l’élection le 23 octobre de sixnouveaux conseillers. Cette élection par-tielle faisait suite à la démission, fin septem-bre, du maire, André Prandi, victime d'en-nuis de santé. Au printemps dernier, deuxadjoints, James Henry et Gérard Laroche,avaient déjà démissionné, alors qu’une autreélue, Joëlle Ganne, avait quitté le conseilmunicipal dès 2003. Après la démissiond’André Prandi, deux autres conseillers, GuyPietri et Yves Chapon, lui-même ancien mairede la commune pendant deux mandats,

abandonnaient également leur siège, ce quiavait porté à six le nombre de sièges vacants.Une seule liste de six personnes se présentait.La seule inconnue du scrutin était donc desavoir si les candidats franchiraient la barredes 416 voix, soit le quart des électeurs ins-crits, indispensable pour être élus au premiertour. Malgré une très faible participation,38,27% des inscrits, les six candidats, DamienBlanc, Gilbert Caduc, Alain Lachaumette,Freddy Melle, Julie Foulquier et Nicolas Pignol,ont recueilli de 455 à 519 voix soit entre78,72% et 89,79 % des votants. Comme la loi

le permet dans une commune de moins de3500 habitants, les électeurs avaient la pos-sibilité de rayer ou d’ajouter des noms surleur bulletin de vote. Un certain nombre denon-candidats et d’élus démissionnaires,dont André Prandi lui-même, ont ainsi ob-tenu des suffrages. Plus surprenant, deuxvoix se sont portées sur Lionel Jospin !L'élection du nouveau maire devait avoirlieu le 2 novembre au moment où notrejournal était à l'impression. A moins d'uneénorme surprise, il devait s'agir du premieradjoint, Patrice Raffarin.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 7

MAIRIE 05 46 30 21 24Du lundi au vendredi de 9h à 11h et de 14hà 16hGENDARMERIE 05 46 09 21 17POMPIERS 05 46 30 26 27OFFICE DE TOURISME05 46 30 22 92Lundi à vendredi 9h30-12h et 15h-18h. Fer-meture à 17h30 le samediBIBLIOTHÈQUE 05 46 30 18 68Le mardi de 11h à 12h et de 16h à 18h30, lemercredi de 10h à 12h et de 16h à 18h30, levendredi de 16h à 18h30, le samedi de 10hà 12h et de 15h30 à 17h30MARCHÉ Tous les matinsLA POSTE 05 46 30 24 53Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14hà 16h30. Samedi de 9h à 12hORDURES MÉNAGÈRESMardi et vendredi. Tri (sacs jaunes) le jeudiDÉCHÈTERIETous les jours sauf les dimanches et joursfériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30

Classement : la course d’obstaclesSainte-Marie-de-Ré

La demande de classement de la communeen station touristique, qui semblait bienpartie après son approbation par les ins-tances locales (voir JdP n° 3), semble enpasse de s’enliser dans les méandres del’administration parisienne. «En février,

est fournie depuis le continent par le syn-dicat des eaux de Charente-Maritime. Onme demandait de démontrer que le sys-tème qu’il utilise assure la conformité del’eau aux normes en vigueur. Ce sont desinformations qui ne sont pas de ma compé-

Cela fait plus de trois ans que la commune a demandé son classement en station touristique.Mais l'administration de l'Etat ne fait rien pour faire avancer le dossier.

Deux chantiers vont démarrer à la mi-novembre dans le bourg. D’une part, laréfection de la voirie et des trottoirs de larue Mathurin-Villeneuve sur une centainede mètres près de l’église. Les réseaux ontdéjà été traités, et la chaussée sera traitéeen enrobé avec des caniveaux en pavéscalcaires. Les travaux, qui devraient en-traîner des difficultés de circulation dansle quartier de l’église termineront à la mi-janvier.Un autre chantier plus important va s’ouvrirà la même époque rue de l’Abbaye et ruede la Terre rouge, sur une longueur de 6 à

700 mètres de chaussée. «C’est on chan-tier en deux phases, souligne le maire.Dans un premier temps, jusqu’à la fin del’année le réseau pluvial sera refait, puisau premier trimestre ce sera la réfectionde la voirie proprement dite. Nous tablonspour un achèvement des travaux à la findu mois de mars.» La réfection des voiess’accompagnera de la mise en place dedispositifs de ralentissement de la vitessedes véhicules, dont l’aspect définitif estencore à l’étude. Ces travaux ne sont passubventionnés et sont entièrement à lacharge de la commune

LES CHANTIERS DE L’HIVER

la préfecture a transmisle dossier à Paris, et nousavons reçu une demandede renseignements com-plémentaires émanant dusecrétariat d’Etat auTourisme, explique lemaire Jacques Boucard.Nous y avons répondu.Ensuite nous avons reçuune nouvelle demande,pour un complément dedossier plus important.Notre dossier de de-mande de classement re-monte à 2001, et un cer-tain nombre de points de-vaient être remis à jour.»Puis, récemment, un troi-sième document estadressé à la mairie deSainte-Marie après avoirtransité par la préfecturede La Rochelle. Cette fois, il s’agit defournir des informations sur la qualité del’eau distribuée dans la commune, unedemande qui a laissé Jacques Boucardquelque peu perplexe. «J’ai dû relire troisfois la lettre avant de commencer à com-prendre de quoi il s’agissait. L’eau de lacommune, comme pour l’ensemble de l’île,

tence, et j’ai transmis le courrier au syndi-cat qui prépare un dossier.»Le maire de Sainte-Marie commence à sedemander si cette course d’obstacles vaprendre fin. «Nous en sommes aujourd’huià la troisième demande de pièces complé-mentaires, alors qu’au niveau local, quece soit la préfecture ou le Département,

tout allait bien. Et à chaque fois, à Paris,c’est une personne différente qui traitenotre dossier, au point qu’aujourd’hui jene sais même plus à qui je dois m’adresser.Que les critères soient stricts, je suis d’ac-cord, mais une fois qu’on y a répondu,

d’autres critères nous sontsoumis. On a l’impressionque les règles du jeu chan-gent sans cesse, jusqu’àce qu’on ne soit plus enmesure de répondre à cequ’on nous demande.»Pour une communecomme Sainte-Marie, leclassement en station tou-ristique est un plus en ter-mes d’image, mais c’estaussi une bonne affairepour les finances. Le labelde station touristique ap-porte en effet avec lui laperception par la com-mune de la totalité de lataxe additionnelle auxdroits de mutation, ce quireprésente une enveloppeannuelle de l’ordre de700 000 €, alors qu’à

l’heure actuelle elle n’en touche qu’unepartie, moins du dixième, via un fondsdépartemental de péréquation.

Le classement touristique donnerait à la commune des ressources supplémentaires non négligea-

bles qui lui permettraient, par exemple, d'accélérer l'enfouissement des réseaux...

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 20058

MAIRIE05 46 09 60 13Lundi et jeudi 10h-12h. Mardi10h-12h et 13h30-17h. Mer-credi et vendredi 10h-12h et13h30-15hOFFICE DE TOURISME05 46 09 60 38Du lundi au samedi de 9h à 13het de15h à 18h30BIBLIOTHÈQUELundi de 16h à 18h. Mercredi etsamedi de 10h à 12h et de 16hà 18hGENDARMERIE05 46 09 21 17POMPIERS 05 46 09 50 34POSTE 05 46 09 62 16Lundi au vendredi 9h-12h et14h-16h30. Samedi de 9h à12hPORT 05 46 09 76 66MARCHÉ COUVERTTous les joursORDURES MÉNAGÈRESMardi et vendrediMercredi : déchets recyclables(sacs jaunes)DÉCHÈTERIE DES HAUTESTURPINESLundi de 8h à 12h etde 14h à18h. Du mardi au vendredi de8h à 12h et de 14h à 17h30

La Flotte

PERMIS ANNULÉ :

PRÉCISION DE LÉON

GENDRE

Le maire de La Flotte tient àapporter une précision suiteà l’article du JdP n° 5 quirendait compte de l’annula-tion d’un permis de construirepar le tribunal administratifde Poitiers. Les magistratspoitevins avaient estimé quele permis délivré pour latransformation d’un chai enmaison d’habitation était il-légal parce qu’il ne respec-tait pas des dispositions duplan d’occupation des sols(POS) de la commune et durèglement de la ZPPAU (zonede protection du patrimoinearchitectural et urbain).«C’est bien le maire de lacommune qui signe les per-mis de construire, préciseLéon Gendre, mais tous lespermis de construire sont ins-truits par les services de l’Etat.Et dans cette affaire, le per-mis avait aussi été soumis àl’architecte des Bâtiments deFrance.»

Les mobile homes de la Grainetière satisfont-ils aux conditions de mobilité du code de l'urbanisme ?

Pour la justice administrative, les mobile homes ne peuvent être assimilés àdes caravanes. La cour d’appel de Poitiers, en juin, avait jugé en sens inverse.

Feu rouge pour les mobile homes

Les mobile homes ne sont pas des caravanes.C’est en substance ce qui ressort du jugementrendu le 20 octobre dernier par le tribunal admi-nistratif de Poitiers dans une affaire qui opposaitle camping flottais de la Grainetière au préfet deCharente-Maritime.La SARL La Grainetière demandait au tribunald’annuler l'arrêté de classement en catégorietrois étoiles de son camping, ce qui peut semblersurprenant dans la mesure où l'on sait quel prixl'hôtellerie de plein air attache à ses étoiles.La Grainetière contestait, en fait, les restrictionscontenues dans l'arrêté de classement du préfet.Celui-ci reprend, en effet, le règlement du planlocal d'urbanisme de La Flotte en précisant que«le nombre de résidences mobiles de loisirs estlimité à 20% de sa capacité totale d’accueil soit30 emplacements, en application des disposi-tions du plan local d’urbanisme».La Grainetière soutenait que le préfet n'avait pasà reprendre dans son arrêté de classement cerèglement du PLU de La Flotte. Le tribunal luia donné tort. Or on sait que le camping compte86 mobile homes, ce qui le place en contradic-tion avec l'arrêté de classement.Mais La Grainetière soulevait, dans le mêmetemps, un second moyen. Le préfet commettait,selon la Sarl, une erreur d'appréciation, en préci-sant que les résidences de loisirs visées étaient desmobile homes. Il n'aurait pas tenu compte, selon le

camping, de l'article R 443-2 du code de l'urba-nisme selon lequel «il s'agirait de caravanes».Le tribunal administratif a alors rappelé cetarticle du code de l’urbanisme : «est considéréecomme caravane le véhicule ou l’élément devéhicule qui conserve en permanence des moyensde mobilité lui permettant de se déplacer par lui-même ou d’être déplacé par simple traction», etles juges ont énoncé que « la requérante n’établitpas ni ne soutient sérieusement que les résidencesmobiles susceptibles d’être implantées dans lecamping satisfont à cette condition de mobilité»,et qu’ainsi «les dispositions de l’arrêté contestéont pu sans illégalité opérer une distinction entreces installations et les caravanes».Ce jugement est en contradiction avec celui de lacour d'appel de Poitierst qui, le 23 juin dernier,donnait raison à la SARL La Grainetière quiétait poursuivie pour infraction aux règles del’urbanisme précisément en raison de la pré-sence de 86 mobile homes sur son terrain au lieudes 30 autorisés. Les juges avaient, en effet,considéré que la loi ne faisait pas de distinctionentre mobile homes et caravanes (voir JdPn° 4). Notons que les juges administratifs dePoitiers ne pouvaient pas méconnaître le juge-ment de leurs collègues de la justice pénale decette même ville et qu'ils n'ont pas hésité, malgrécela, à les contredire.(Voir édito page 3)

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 9

Le Bois-Plage-en-Ré

MAIRIE05 46 09 23 11Du lundi au jeudi de 8h30 à12h, vendredi de 9h à 15h30,samedi de 10h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 09 23 26Du lundi au samedi de 9h à 12het de 14h à 17h.LA POSTE05 46 09 35 51Du lundi au vendredi de 9h à12h et de 13h30 à 16h30. Sa-medi de 9h à12hGENDARMERIE05 46 09 21 17POMPIERS05 46 09 12 39BIBLIOTHÈQUE05 46 00 37 65Mardi et jeudi de 10h à 11h30,mercredi de 16 h à 18h30, sa-medi de 14h30 à 18h30MARCHÉ Tous les matinsORDURES MÉNAGÈRESLundi et jeudi.TRI (sacs jaunes) MercrediDÉCHÈTERIE DU MORINAND05 46 09 14 04Tous les jours sauf les diman-ches et jours fériés de 9h à 12het de 14h à 17h30

HUIT MOIS DE TRAVAUX POUR LE CLOS BIRET – La seconde phase des travaux du parking souterrain duClos Biret a débuté le 12 septembre. Le chantier devrait s’achever en avril. La moitié des quelque 120places de stationnement en sous-sol devraient être louée à l’année, «si nous trouvons des candidats, lanceLéon Gendre. Pour l’instant nous avons une vingtaine de demandes de riverains.» Le sous-sol ne seraouvert au public que du 1er avril au 30 septembre. Hors saison, seuls les abonnés y auront accès grâce àun système d’ouverture automatique.

PRÉEMPTIONS :LA COMMUNEL’EMPORTE

Les décisions de préemptionprises par la commune surplusieurs ventes d’immeublesont porté leur fruit.Les acheteurs initiaux n'ontpas donné suite à leurs inten-tions, et ce sont finalementdes entrepreneurs qui de-vraient en faire l’acquisition.Commentaire de Léon Gen-dre : «C’est beaucoup mieuxsi en agissant ainsi nous pou-vons aider des artisans às’installer.»

La Flotte

DES LOGEMENTS SOCIAUX DANS L'ANCIENNE COLONIE PÉCHINEY – La société départementale d’HLMHabitat 17 débute ce mois-ci la construction de dix logements sociaux sur le site de l’ancienne colonie devacances du Soleil, rue de la Sablouze, qui appartenait à l’entreprise Pechiney. Il s’agira de logementscollectifs, un immeuble ancien sera réhabilité pour accueillir quatre appartements de type T2, un secondimmeuble neuf sera construit pour abriter deux T4 et 4 T3. Les bâtiments, implantés en bordure de rue,ne dépasseront pas un étage, et un parking et des espaces verts seront aménagés en retrait. «Nous avonsmis le terrain à la disposition de la société d’HLM, explique le maire, et nous participerons à la commissiond’attribution des logements. L’objectif est d’accueillir en priorité des habitants du Bois et des Rétais.» Lestravaux devraient durer un an, et la livraison des logements est prévue pour l’automne prochain.

Travaux d’assainissementLa reprise du système d’assainissement le long de la départementale 201

devrait entraîner des perturbations importantes de la circulation.

La traversée du Bois-Plage risque d’être déli-cate en novembre. Des travaux qui n’étaient pasprévus au programme quadriennal de voirie dela commune vont débuter. Il s’agit d’une reprised’une partie du réseau d’assainissement qui suit

la départementale 201 dans la traversée de lacommune. «Deux tranches sont prévues, expli-que le maire Jean Le Mao. D’abord entre lemagasin Shopi et le carrefour des Brémaudières,

(Suite page 10)

GÂTE-BOURSE

Le syndicat départemental deschemins va refaire courant no-vembre le chemin de Gâte-Bourse. Les 600 mètres dechaussée seront achevés pourNoël.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200510

(Suite de la page 9)

ROUTES DÉPARTEMENTALESDÉCLASSÉES

Une enquête publique va être lancée envue du déclassement de deux routes dépar-tementales qui traversent la commune, laRD 201E2 rue de Bel Air et rue de Gros-Jonc et la RD 201E3 route du Petit Ser-gent. En compensation du déclassementde ces deux voies, le département de Cha-rente-Maritime devrait accorder à la com-mune une soulte d’un montant de 53 000 €par kilomètre, ce qui représentera 33 920 €pour les 640 m des rues de Bel-Air et deGros-Jonc et 33 390 € pour les 630 mètresde la route du Petit-Sergent.L’intégration de ces deux routes dans lavoirie communale a été votée par les élusqui, dans la foulée, ont décidé de faireréaliser une étude sur la réfection com-plète de la route du Petit-Sergent. Un chan-tier qui s’annonce coûteux, dans la mesureoù seront pris en compte le réseau des eauxpluviales aussi bien que la chaussée et lapiste cyclable.

puis du carrefour jusqu’aux Ardilliers. Leréseau est ancien, il date d’une vingtained’années, et les émanations d’hydrogènesulfuré "mangent" le béton des conduites,un phénomène qui se produit d’autant plusrapidement que notre réseau estsurdimensionné pour tenir compte de lafréquentation estivale, mais qu’en hiver ilne fonctionne plus à plein régime, et queles effluents stagnent davantage.»Les boîtes de raccordement seront refaitesainsi que les canalisations, et des points dedistribution de chlorure ferrique destiné àtraiter les effluents seront installés. «Cesont des travaux qui étaient envisagésdepuis 2004, mais le syndicat des eaux,qui les réalise, nous a avertis au derniermoment de l’imminence du chantier.»Les travaux sont prévus pour durer quatresemaines, et la perturbation de la circula-tion s’annonce importante : la rue, quiconstitue l’axe de circulation principal dela commune, sera barrée dans toute salargeur. Des déviations seront mises enplace.

Le Bois-Plage-en-Ré

«Comment imaginer aujourd’hui queSaint-Martin-de-Ré, ce village aux pier-res si blanches, avec son adorable petitport en colimaçon, a été, pendant plusd’un siècle, la porte pour l’enfer ?»En préfaçant Partir au bagne, ouvrageréalisé sur l’initiative de l’Association desamis du musée Ernest Cognacq, DenisSeznec revient sur l’histoire de son grand-père Guillaume Seznec, condamné auxtravaux forcés à perpétuité en 1924 etgracié en 1946 par le général de Gaulle,«un des très rares bagnards à être revenusvivants», précise-t-il. Denis Seznec attendaujourd’hui que la justice se prononce surla demande de révision du procès deGuillaume Seznec. «Après le vote favora-ble de la commission de révision, le 11

Ullmo, ou encore Papillon, et pour la plu-part anonymes, ils sont près de 50 000bagnards à avoir fait ce voyage le plussouvent sans retour de Saint-Martin-de-Ré jusqu’à Cayenne.Tous les aspects du voyage et du séjour aubagne sont détaillés dans neuf chapitres,Les condamnés au bagne, Le grand voyage,ou Survivre au bagne, qui sont autant defenêtres ouvertes sur le fonctionnement dece que Guillaume Seznec appelle «une despires monstruosités qu’une civilisation aitenfantées». Partir au bagne est le prolon-gement des deux expositions – Sur laroute du Bagne et Images et paroles dubagne – organisées en 1998 et 2002 parl’Association des amis du musée. Il réunitles textes de présentation des expostions

Partir au bagneUn ouvrage collectif, préfacé par Denis Seznec, retrace l'histoire

de la déportation et du bagne, de Saint-Martin-de-Ré à la Guyane.

Partir au bagne,ouvrage collectifsous la direction

de David Canard,

Geste Editions,136 pages,30 €

■ La cérémonie de jumelage entre Le Bois-Plage et la ville italienne de Lazzate s’estdéroulée le 24 septembre, en présenced’une délégation italienne conduite par lesénateur-maire de Lazzate, CesarinoMonti. Lazzate est une ville de 6 944habitants à 25 km au nord de Milan, où avécu l’inventeur de la pile électrique,Alessandro Volta.

avril dernier, il faut maintenant que les 43hauts magistrats de la Chambre crimi-nelle votent pour annuler la condamna-tion de mon grand-père et "décharger lamémoire du mort". Si ce vote est positif, cesera la fin d’une bataille de 82 ans qui aoccupé la vie de trois générations d’unefamille.»Dans cet ouvrage, on retrouve toute l’his-toire de la «transportation» en Guyane,instituée par l’empereur Napoléon III en1854 et supprimée en 1938 par le présidentAlbert Lebrun. Transportés, déportés po-litiques, relégués, célébrités comme lecapitaine Dreyfus, l’anarchiste Dieudonné,le traître de la Belle Epoque Benjamin

ainsi que les documents pour beaucoupinédits qui y étaient présentés. «C’est untrès beau livre, dit Denis Seznec, sobre etpas accrocheur. Nous sommes loin de Pa-pillon. Les auteurs m’ont demandé unepréface, j’ai accepté par amitié, et j’aiconfié quelques documents. C’est vrai queje suis un peu devenu un spécialiste dubagne, je suis allé treize fois en Guyane.»Partir au Bagne, qui se termine logique-ment avec La fin du bagne, comporte aussiune série d’annexes consacrées à la cita-delle de Saint-Martin, à la maison centraled’aujourd’hui, et deux pages d’illustra-tions saisissantes sur ce qui resteaujourd’hui des bagnes de Guyane.

Saint-Martin-de-Ré

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 11

Saint-Martin-de-Ré

«La cale de carénage n’est plus utiliséedepuis que la loi interdit le nettoyage et lecarénage des coques en dehors des zoneséquipées de dispositifs de récupérationdes effluents, explique Hervé Epaud, l’ad-

Le port va s’agrandirLe creusement de l’ancienne cale de carénage permettra d’aménager une quinzaine

d'anneaux supplémentaires.

du port, en pierres de taille et pavés. Enfin,la mise en place de pontons flottants et decatways permettra de loger une quinzainede bateaux jusqu’à 6,50 m de longueur.«Nous aimerions pouvoir faire les travaux

places dans le port, cet aménagement nesera qu’une goutte d’eau dans la mer.«Nous avons 380 demandes d’anneauxpour 220 places, avec deux à quatre pla-ces qui se libèrent chaque année.»

joint au maire chargédu port. Aujourd’hui,elle ne sert plus qu’àl’échouage des ba-teaux pour des con-trôles techniques.»C’est le terre-plein engravier à côté de lacale d’échouage pro-prement dite qui vaêtre mis en eau, pourdevenir un bassin de30 mètres sur 20 mè-tres. «Cet endroitétait en eau jus-qu’aux années 20. Onl’appelait la cale destorpilleurs car, àl’époque, un torpil-leur venait réguliè-rement s’amarrer àce quai qui lui étaitréservé. Comme ilfallait de toute façonreprendre le pare-ment du quai qui était dégradé, nous al-lons en profiter pour recreuser le bassin.»Pour rendre l’espace utilisable pour lesnavires, il va falloir couler des palplanchesde béton à moins quatre mètres, puis creu-ser le bassin de façon à avoir au minimumun mètre de fond, pour terminer par laconstruction de 50 mètres de quai quidevront être réalisés à l’identique du reste

au printemps pour que ce soit achevé à lasaison, précise l’élu. Le dossier est devantle conseil général, et ne devrait pas poserde problème majeur. Nous avons mêmel’accord oral de l’architecte des Bâti-ments de France. Le budget de l’opérationest de l’ordre de 400 000 euros, dont 30%subventionnables par le département.»Il reste que par rapport aux demandes de

Un autre chantier,moins important, vadémarrer ce mois-cisur le port. Les pare-ments du quai deBernonville, surl’îlot, vont être reprisainsi que l’arrière duquai et les échelles.Une opération de62 000 euros, sub-ventionnée à 30% parle département.«C’est le quai desVisiteurs, nous yavons une dizaine debateaux l’hiver et 50en saison. Ils station-nent à couple, ce quin’est pas idéal. Nousavons le projet d’yinstaller des catwayset des pontons pourréorganiser le sta-tionnement, mais la

décision n’est pas encore prise.»Une autre solution pour trouver de l’es-pace aux bateaux devrait être trouvée àmoyen terme. Le port de la Citadelle, dontl’acquisition par la commune auprès duministère de la Justice est en cours, pour-rait à nouveau accueillir des bateaux. «Maisle travail à effectuer sur ce site est consi-

(Suite page 12)

Au premier plan, l'ancienne cale des torpilleurs sera recreusée.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200512

Saint-Martin-de-Ré

MAIRIE 05 46 09 38 90Du lundi au jeudi, de 10h à 12h et de 14h à17h, le vendredi de 10h à 12h et de 14h à16h, le samedi de 10h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 09 20 06Du lundi au samedi de 10h à 13h et de 14hà 18h. Dimanche de 10h à 13hLA POSTE 05 46 09 38 20Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 12het de 13h30 à 16h30, le samedi de 9h à 12hMARCHÉ COUVERTTous les matins sauf lundiGENDARMERIE 05 46 09 21 17POMPIERS 05 46 09 43 25BIBLIOTHÈQUE 05 46 35 21 81Lundi, jeudi et vendredi, de 16h à 18h. Mer-credi de 10h à 12h et de 16h à 18h. Samedide 10h à 12hORDURES MÉNAGÈRESLundi et jeudiTRI (Sacs jaunes) mardiDÉCHÈTERIE DU MORINAND05 46 09 14 04Tous les jours sauf les dimanches et joursfériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30PORT DE PLAISANCE05 46 09 26 69CAPITAINERIEDu lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14hà 18h

Le grand chantier de l’année prochaine àSaint-Martin sera la rénovation de la placede la République et, en suivant, celle de larue du Bailly d’Aulan qui descend de lamairie jusqu’à l’église. «C’est un chantierqui se fera en plusieurs temps, préciseRoger Cathala, adjoint au maire en chargedes travaux, avec une première phase cons-tituée par la place de la République et lachaussée qui l’entoure.»Pour l’instant, le projet est en discussionentre la mairie et l’architecte des Bâti-ments de France, qui est nécessairementtrès attentif à ce secteur sauvegardé.Côté mairie, on aimerait bien pouvoir pous-ser les feux. «Si c’était possible, nouscommencerions les travaux aujourd’hui,sourit Roger Cathala, mais plus raisonna-blement, on peut espérer lancer le chan-tier au deuxième semestre 2006.»

dérable, tempère Hervé Epaud. Il nousfaudra d’abord obtenir une autorisationd’occupation temporaire du domaine ma-ritime. Puis il faudra restaurer l’ensembledu port, qui n’est plus entretenu depuisune dizaine d’années et qui est très dé-gradé. La facture sera considérable, del’ordre de 600 000 à 700 000 €, quipeuvent être, il est vrai, subventionnés àhauteur de 50 à 60 %.»Tout cela ne pourra guère se faire avant2007, après quoi le bassin, qui est envaséet ensablé, devra être creusé d’au moins1,50 mètre pour être en mesure d’accueillirau mouillage une trentaine de bateaux depetite taille, dériveurs ou pêche prome-nade. «Nous avons déjà des demandes»,sourit Hervé Epaud.

Les chaussées pavées qui sont très dégra-dées seront refaites à l’identique, en utili-sant les pavés d’origine, ainsi que les trot-toirs qui sont également en très mauvaisétat. Les réseaux seront eux aussi refaitspour l’occasion. L’opération pourrait s’éta-ler sur plusieurs années, compte tenu dufait que les travaux s’interrompront durantla période estivale. «Ce sera un chantiertrès coûteux, concède l’adjoint, mais on nepeut pas le chiffrer pour l’instant. L’addi-tion finale dépendra en fait des exigencesde l’architecte des Bâtiments de France,mais nous devrions bénéficier d’un bonniveau de subventions.»La mairie compte aussi sur la dynamiquede la candidature de la commune au patri-moine mondial de l’Unesco au titre dessites majeurs de Vauban pour faire avan-cer les choses et mobiliser les subventions.

(Suite de la page 11)

La future rénovationLe grand chantier de l'année prochaine concernera la rénovation

de la place de la République et de la rue du Bailly d'Aulan.

Les chaussées pavées seront refaites à l'identique.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 13

MAIRIE 05 46 29 82 89Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de13h30 à 17h, le samedi de 10h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 29 82 93Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14hà 18hLA POSTE 05 46 29 84 35Du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17h,samedi 9h-12hGENDARMERIE05 46 09 21 17POMPIERS 05 46 29 89 57BIBLIOTHÈQUE Mardi de 15h30 à 18h,jeudi de 14h à 15h30 et samedi de 11h à 12hLA MALINE05 46 29 93 53MARCHÉ Mercredi, jeudi, samedi, dimancheet jour fériésORDURES MÉNAGÈRESMercredi et samediTRI (sacs jaunes) lundiDÉCHÈTERIE 05 46 09 14 04Tous les jours sauf les dimanches et joursfériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30

La Couarde-sur-Mer

Les travaux de réaménagement du cen-tre village ont démarré le 17 octobredernier par des travaux préliminairesde réfection des raccordements des ré-seaux d'eau autour de l’église. «Noussavions qu’ils étaient en mauvais état,dit Patrick Rayton, et nous avons pro-fité de l’occasion pour demander ausyndicat départemental des eaux de lesrefaire.»A partir du 10 novembre, ce sera au tourde l’entreprise de travaux publics Sacerde démarrer le chantier proprement dit

Des logements sociaux vont être aména-gés sur un terrain communal de 3 300 m2 enbordure de la RD 735, à la hauteur durestaurant le Jardin du Pélican. «Ce seraun aménagement de type village, précisePatrick Rayton. La commune met le ter-rain à la disposition de la société départe-mentale HLM Habitat 17 qui y construira6 à 8 pavillons individuels avec jardin.»Le permis de construire sera déposé endébut d’année, pour une réalisation pré-vue courant 2007. Une partie du terrainsera aménagée en parking public d’unecapacité de 25 à 30 emplacements.

BASE NAUTIQUE : LE PERMISSE FAIT ATTENDRE

La commune attend toujours le permis deconstruire pour l’extension de la base nau-tique du Goisil. «Ça commence à devenirennuyeux, estime Patrick Rayton. Nousavons déposé le dossier de demande depermis en décembre 2004, cela fera bien-tôt un an. A l’époque, nous pensions pou-voir commencer les travaux en octobrepour une entrée en service de la nouvellebase en juin prochain. Pourtant, la com-mission des sites a donné un avis favora-ble, mais comme c’est un site classé, il fautencore la signature du ministre de l’Envi-ronnement. Aujourd’hui, nous espéronsavoir le permis fin novembre, ce qui nouspermettrait de faire au moins le gros œuvreavant la saison.»

Une zone d’activités agricoles

Les élus de La Couarde ont adopté le prin-cipe de l'aménagement d’une zone d’acti-vité agricole à la sortie du bourg. «L’idée debase, explique Patrick Rayton, adjoint aumaire, c’était d’utiliser un hangar existantde 250 mètres carrés pour dépanner unagriculteur et trois sauniers afin qu’ils yentreposent leur matériel. Puis d’aména-ger l’ensemble du terrain de 2 400 mètrescarrés où se trouve le hangar pour en faireune véritable zone d’activités.»Le hangar d’origine sera à terme affecté àquatre sauniers de la commune, et un se-cond bâtiment de 450 m2 sera construit àl’intention des agriculteurs. Le tout sera

complété par une aire de nettoyage desmatériels équipée d’une fosse étanche quipermettra de récupérer les eaux usées envue de leur retraitement.Le montant de l’investissement sera del’ordre de 250 000 €, pour une réalisationprogrammée fin 2007. «Le CAUE 17 (Con-seil d’architecture d’urbanisme et d’envi-ronnement) a élaboré différents projetsd’aménagement, précise l’adjoint, maisquoi qu’il en soit, ces bâtiments resterontpropriété de la commune et seront louésexclusivement pour un usage profession-nel. Il ne sera pas question de les utiliserpour l’habitation.»

Quatre sauniers de la commune et les agriculteurs devraientbénéficier de l'aménagement de la zone à la sortie du bourg.

LOGEMENTS SOCIAUX

COMMENCEMENT DES TRAVAUX AU CENTRE-BOURG

rue Pasteur, en commençant par la ré-novation du réseau pluvial. Les travauxdevraient durer cinq mois.«Nous sommes conscients que les com-merçants sont très sensibles sur ce dos-sier, note l’adjoint, et qu’ils ont modé-rément apprécié que le chantier soitentamé à la période des vacances deToussaint, ce qui est une gêne pour leuractivité. Mais en commençant les tra-vaux plus tôt, nous prenons le maxi-mum de garanties pour finir à la dateprévue, entre le 15 et le 25 mars.»

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200514

Loix

MAIRIE05 46 29 01 06Du lundi au vendredi de 10h à12h et de 14h à 16h30, le sa-medi de 10h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 29 07 91Lundi à vendredi de 9h à 12h30et de 13h30 à 17hLA POSTE05 46 29 02 52Lundi et jeudi 9h30-12h30,mardi et mercredi 9h30-12h30et 14h30-16h, vendredi 9h30-12h30 et 14h30-16h30, samedi9h30-12hGENDARMERIE05 46 09 21 17POMPIERS 18BIBLIOTHÈQUEMardi et samedi 10h30 à 12h,mercredi 17h à 18hMARCHÉTous les matinsORDURES MÉNAGÈRESLundi et jeudiTRI (sacs jaunes) MardiDéchèterie de loixTous les jours sauf les diman-ches et jours fériés de 9h à 12het de 14h à 17h30

Le chantier de viabilisation de la zone artisanaledu Corps de garde a été lancé fin octobre. «Ils’agit des travaux préparatoires à la réalisationde la zone elle-même, explique le maire, LionelQuillet. Nous allons commencer par l’enfouis-sent des réseaux basse tension rue des Alouetteset sur une partie de la route du Grouin, autourde la ZAC, et faire passer une ligne à moyennetension au-dessus de la zone et du camping. Lechantier de la zone artisanale permet des écono-mies d’échelle et profite ainsi au site qui l’en-toure en permettant d’accélérer l’enfouisse-ment des réseaux. Grâce à la ZAC, qui donne uncoup de fouet aux chantiers, l’enfouissement desréseaux dans le centre de la commune seraachevé avant la fin du mandat.»Parallèlement, les opérations d’enfouissementdéjà programmées reprennent à l’ouest de lacommune, rue de la Vette, à la suite de la rue del’Oiselière achevée au printemps dernier.Le chantier de viabilisation, qui devrait êtreachevé début 2006, représente la première tran-che, ferme, de l’aménagement de la ZAC, laseconde tranche, conditionnelle, portant sur lesfinitions de voirie et l’aménagement d’espacesverts.L’enveloppe globale des travaux s’élève à218 000 € dont 170 000 € pour la premièretranche, qui bénéficie de subventions à hauteur

La ZAC du Corps de garde

FERME AQUACOLE :FERMETURE EN FIN

D'ANNÉE ?

de 56 000 €. A quoi il faut ajouter l’acquisitiondes 9 241 m2 du terrain et du bâtiment qui s’ytrouve pour un total de 441 920 €. Le bâtiment,une ancienne menuiserie de 1 100 m2, qui sertactuellement à entreposer des caravanes, seraréhabilité et partagé entre les activités artisana-les et les ateliers municipaux.Cinq lots sont prévus pour accueillir des entre-prises artisanales. «Nous avons déjà plus dedemandes que de places disponibles, précise lemaire, et nous aurons bouclé l’attribution deslots fin novembre. Plusieurs critères seront prisen compte : les entreprises devront d’abordavoir leur siège social à Loix. Nous étudieronsensuite la viabilité économique des projets, l’in-térêt que l’activité peut présenter pour le vil-lage, ainsi que les créations d’emplois envisa-gées.» Le prix de vente des terrains viabilisésaux artisans a été fixé à 73 € le m2. «C’est un prixqui peut sembler faible par rapport aux prix desterrains sur l’île, mais qui est élevé pour unartisan, tout en restant accessible.»Et Lionel Quillet prévient : «En tout état decause, nous ne vendrons ces terrains qu’à desgens qui viennent ici pour y travailler, pas pourfaire un placement. Le cahier des charges quiaccompagnera la vente sera très strict, et leslogements seront totalement interdits sur laZAC. Pas même un lit de camp !»

Le règlement de la zone artisanale, réservée aux entreprises ayant leur siègesocial à Loix, sera draconien.

L'ancienne menuiserie, située à 100 mètres de la mer, qui abrite actuellement des caravanes, accueillera des ateliersmunicipaux et des entreprises artisanales.

La Société aquacole de l’île deRé pourrait fermer ses portes àla fin de l’année. Le préfet deCharente-Maritime, BernardTomasini, qui s’exprimait le10 octobre dernier lors de lasession du Conseil général deCharente-Maritime, a indiquéaux élus du département quel’arrêté préfectoral qui auto-rise l’exploitation de l’élevagede turbots expire le 31 décem-bre. «Si des mesures ne sontpas enfin prises pour la sauve-garde de l’eau des nappes sou-terraines, a précisé le repré-sentant de l’Etat, je me verraidans l’obligation de fermerl’entreprise et d’augmenter leniveau du chômage dans ledépartement de dix person-nes.» Le principe du déména-gement de l’entreprise sur lazone d’activités de Chef deBaie à La Rochelle est pour-tant acquis, mais il bute sur laquestion de son financement(voir JdP n° 5).

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 15

L’Aupar, l’Association des usagers du port d’Ars-en-Ré, souhaite un meilleur dragage et tente de trouverdes solutions pour augmenter la capacité du bassin.

Ars-en-Ré

Maison de Lionel Jospin : jugementen appel le 10 novembre

La cour d’appel de Poitiers se prononcerale 10 novembre dans l’affaire qui opposeGisèle Néron, la secrétaire générale de laLigue européenne de défense des victi-mes de notaires, à l’ancien Premier minis-tre Lionel Jospin.Gisèle Néron, qui avait accusé LionelJospin d’avoir acheté sa maison d’Ars-en-Ré à un prix plus de deux fois inférieur àcelui du marché, affirmant au passage quele notaire rétais qui avait rédigé l’acte devente de la maison avait commis des irré-gularités, avait été condamnée à un moisde prison avec sursis pour dénonciationcalomnieuse le 13 janvier dernier par letribunal correctionnel de La Rochelle,condamnation dont elle avait aussitôt in-terjeté appel (voir JdP n° 1 et 2).Devant les magistrats de Poitiers, le 15septembre dernier, l’avocat de GisèleNéron, maître Jean-Claude Dervaux, a

défendu la «bonne foi» de sa cliente qui, a-t-il précisé, «a consacré sa vie à moraliserla profession notariale». Lionel Jospin, apoursuivi l’avocat, s’est «contenté de traî-ner Gisèle Néron en justice sans pourautant désigner un expert immobilier quiaurait pu évaluer sa maison. Il n’est pasallé jusqu’au bout, et c’est pour cetteraison qu’il subsiste des doutes dans cetteaffaire.»La maison, payée 1,97 MF par LionelJospin, avait été évaluée à la hauteur de1,67 MF par les services des Domaines.Il est à noter que, contrairement à ce qu'af-firme l'avocat de Mme Néron, l’ancien Pre-mier ministre n’a jamais porté cette affairedevant la justice. C’est à la suite d’uneplainte du notaire rétais et de son organisa-tion professionnelle que Gisèle Néron avaitété poursuivie devant le tribunal correc-tionnel de La Rochelle.

MAIRIE05 46 29 40 21Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14hà 16hSamedi de 10h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 29 46 09Du lundi au vendredi 10h-13h et 14h30-19h.Samedi de 10h à 13h et de 14h 30 à 18h 30BIBLIOTHEQUEMercredi de 10h à 12h, samedi de 16h à 18hLA POSTE05 46 29 40 84De 9h à 12h30 et de 14h à 16h30. Samedi de9h à 12h, dernière levée 15h15GENDARMERIE05 46 09 21 17MARCHÉMardi, vendredi, samediORDURES MÉNAGÈRESMercredi et samediTRI LundiDÉCHÈTERIETous les jours sauf les dimanches et joursfériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30PORT DE PLAISANCE05 46 29 25 10CAPITAINERIEDu lundi au vendredi 9h-12h30 et 14h-17h30

Les 160 adhérents de l’Association desusagers du port d’Ars-en-Ré (Aupar) sont«en effervescence», selon l’expression duprésident de l’association, Jean Picard.«Notre objectif, précise ce dernier, c’estd’avoir un port accueillant, bien équipé etqui fonctionne. Nous travaillons avec lesélus pour faire avancer les choses, noussuivons l’avancement des travaux et lagestion du port. Le port lui-même, maisaussi son accès par le Fier d’Ars.»

Un dragage insuffisant

Et c’est justement l’accès au port qui agitel’Aupar. Le récent dragage du Fier d’Ars,estiment-ils, a été insuffisant, ce qui rendparfois le passage des bateaux aléatoire.«Le Fier à la sortie du chenal a été insuf-fisamment dragué sur une longueur de150 mètres, et il manque un à deux mètresde fond. C’est bien que nos bateaux flot-tent dans le port, mais il faut qu’on puissesortir. En été, chaque jour, on retrouve unou deux bateaux plantés sur le sable. Toutle monde est gêné et cela nuit à la réputa-tion du port, que certains plaisancierspréfèrent désormais éviter.» Le dossier

Le port en question

du complément de dragage devrait êtreexaminé par la communauté de commu-nes d’ici la fin de l’année. Dans le meilleurdes cas, l’opération sera lancée avant la

saison, mais cela pourrait aussi attendre lafin 2006, le problème étant de trouver uncréneau d’utilisation de la drague départe-

(Suite page 16)

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200516

MAIRIE05 46 29 42 02Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30à 17h. Le samedi de 9h à 12hOFFICE DE TOURISME05 46 29 24 19Du mardi au samedi 10h-12h et 15h-18hLA POSTE05 46 29 25 42Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 15hà 16h30. Samedi de 9h à 12hGENDARMERIE05 46 09 21 17BIBLIOTHÈQUELe mercredi de 10h30 à 12h, le vendredi de17h30 à 19h, le samedi de 10h à 12hPHARE DES BALEINES05 46 29 18 23Ouvert tous les jours de 10h30 à 17h30MARCHÉ Mardi et vendrediORDURES MÉNAGÈRESLundi et jeudiTRI (sacs jaunes) : mardiDéchèterie d'arsTous les jours sauf les dimanches et joursfériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30

Saint-Clément-des-Baleines

L’installation de panneaux solaires surles toitures sera désormais autorisée surle territoire de la commune. «Jusqu’àprésent, les panneaux solaires n’étaientautorisés que s’ils étaient implantés ausol, ce qui n’est pas la disposition opti-male pour leur bon fonctionnement, notele maire, Katia Puaud Noyer, et parailleurs toutes les habitations ne dispo-sent pas forcément d’un espace au solsuffisant ou adapté pour les installer.»L’assouplissement de la règle vient ducommissaire enquêteur qui, lors de larécente enquête publique sur la modifi-cation du plan d’occupation des sols, aémis des réserves dans ses conclusionssur cette obligation d’installer les pan-neaux au sol. Lors de sa réunion du 19septembre dernier, le conseil munici-pal, après avoir pris l’avis de l’archi-tecte des Bâtiments de France, l’a suivi.Désormais, le règlement du POS deSaint-Clément, dans ses articles consa-crés à l’aspect extérieur des bâtiments,après avoir énoncé que «les construc-

Les panneaux solairesautorisés sur les toitures

tions doivent présenter une simplicitéde volume, une unité d’aspect et dematériaux compatibles avec le respectdu caractère de l’architecture et dupaysage urbain de l’île de Ré», stipuleque «les panneaux solaires sont à posi-tionner avec soin afin de ne pas altérerla qualité du bâti traditionnel de l’îlede Ré. Seront privilégiées les implanta-tions au sol. Des installations en toitu-res pourront être autorisées sur les ver-sants opposés à la voie publique et nonvisibles de celle-ci.» Saint-Clément-des-Baleines est ainsi la seule com-mune de l’île où les panneaux solairessont autorisés, même de façon restric-tive, sur les toitures. «Nous répondonsainsi aux demandes d’habitants re-layées par le CAUE 17, le Conseil d’ar-chitecture, d’urbanisme et d’environ-nement de Charente-Maritime, pour-suit le maire. En rendant l’installationde panneaux solaires plus facile, nousallons aussi dans le sens d’une politi-que de maîtrise de l’énergie.»

mentale, qui est très demandée. Pour ré-soudre cette difficulté, l’Aupar estimeque la drague départementale est de toutefaçon mal adaptée aux petits ports commeceux de l’île de Ré et souhaite que lacommunauté de commune se dote de sonpropre outil de dragage. «Une drague deplus petites dimensions serait utile pourpouvoir draguer plus fréquemment lesports rétais. Nous en avons parlé à LéonGendre qui nous a dit : "Donnez-moi unprix !" Nous allons lancer une étude sur lesujet.»

Le manque de places au port

Le second dossier qui préoccupe l’Aupar,c’est le manque de places à quai. Ars estle port le plus important de l’île, avec 514anneaux, mais le nombre de demandesd’emplacements s’élève à 450, selon leschiffres de l’Observatoire de la mer et dunautisme, créé par l’Urcan, l’Union rétaisedes clubs et associations nautiques.L’Aupar a présenté cet été un projet d’ex-tension du port de 200 anneaux (voir JdPn° 5). Ce projet, bien accueilli par lesélus, n’est pas réalisable avant cinq à dixans.En revanche, l’idée d'aménager un port àsec sur le terre-plein du Port nature pour-rait être mise en œuvre d’ici un à deuxans. Il s’agit de proposer aux usagersayant une place à l’année et n’utilisantpas leur bateau pendant une période d’aumoins 15 jours un stockage à terre, sansfrais supplémentaires de manutention,moyennant une remise à l’usager sur lecoût de sa location annuelle. «Nous avonsun volant d’une cinquantaine de bateauxqui ne sortent pas en été, ce qui augmen-terait d’autant la capacité du bassin. Ilfaudrait faire l’acquisition d’une grue,mais cette dépense pourrait être facile-ment équilibrée par les recettes supplé-mentaires du port.» Pour valider son pro-jet, l’Aupar va lancer une enquête auprèsdes usagers.

(Suite de la page 15)

Saint-Clément est la première commune de l'île où les panneauxsolaires seront autorisés sur les toitures...à condition qu'ils ne soient pas visibles.

Ars-en-Ré

LES NOUVEAUXHORAIRES

DE LA POSTE

L’agence postale communale est entrée enservice le 1er novembre, aux termes de laconvention conclue entre la commune etLa Poste.Pour les usagers, l’amplitude d’ouverturedu bureau est réduite. Au lieu d’une ouver-ture six jours par semaine, l’agence pos-tale ne sera plus ouverte au public que cinqmatinées, de 9h à 12h du lundi au ven-dredi.C’est désormais la commune qui rému-nère l’agent pendant ses 15 heures deprésence à Saint Clément, La Poste ver-sant une indemnité mensuelle de 900 euros.A terme, l’agence postale quittera sonlocal actuel près de la mairie pour rejoin-dre la future zone de commerces et deservices.

■ Le chantier de redynamisation du centrebourg a débuté le 17 octobre par une phasepréliminaire de révision de l’assainisse-ment. En novembre, les travaux de voiriecommencent par la place de l’Eglise et larue Gambetta, et se poursuivront en direc-tion de la sortie du bourg jusqu’à la rue desOrmeaux. Des déviations fléchées serontmises en place au fur et à mesure del’avancement du chantier pour faciliterl’accès aux commerces. Cinq à six mois detravaux sont prévus jusqu’en avril 2006.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 17

La mairie a réalisé courant septembre unevaste opération d’éradication du Baccharis.«Nous avions écrit aux propriétaires desterrains et des campings où des Baccharisavaient été repérés pour leur demanderl’autorisation de faire l’arrachage dansleur propriété aux frais de la commune,explique le maire adjoint Michel Fruchard.L’opération, effectuée avant la floraisonde la plante, a duré dix jours et nous estrevenue à 3 000 euros.»Les équipes de l’association la Verdinièreont arraché les plants les plus petits, lesplus gros étant coupés et leurs racinestraitées. Cette opération laisse pourtant ungoût d’inachevé chez les élus. «La moitiédes propriétaires ne nous ont pas répondu,regrette l’adjoint, et nous n’avons donc

La luttecontre leBaccharis

Les élus regrettent le manqued’intérêt des propriétaires lorsd’une campagne d’éradication

en septembre.

Les Portes-en-Ré

MAIRIE05 46 29 50 56Lundi au vendredi 10h30 à 12h et 14h à

16h30.

OFFICE DU TOURISME05 46 29 52 71Du mardi au vendredi 9h30-12h15 et 14h30-

18h

LA POSTE 05 46 29 50 92Lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h

à 15h30 Le samedi de 9h30 à 12h

MARCHÉMercredi et vendredi

POMPIERS05 46 29 58 16GENDARMERIE05 46 09 21 17BIBLIOTHÈQUELundi et samedi de 11h à 12h30. Mercredi et

vendredi de 17h à 19h

ORDURES MÉNAGÈRESMercredi et samedi.

TRI (sacs jaunes) : lundi

DÉCHÈTERIE DU PAS THOMAS05 46 37 45 91Tous les jours sauf les dimanches et jours

fériés de 9h à 12h et de 14h à 17h30

Les travaux de réfection de la toiture del’église se sont achevés fin octobre, aprèsune pause due à la nécessité de soumettreles charpentes à un traitement antiparasi-taire. «Finalement, les dégradations sesont révélées moins importantes que cequ’on avait pu craindre, se réjouit KatiaPuaud-Noyer, mais nous avons quandmême soumis l’ensemble des charpentes àun traitement préventif histoire de ne pasêtre obligés d’y revenir.»Sur une enveloppe de travaux initiale de100 000 euros, la présence de parasites etleur traitement ont entraîné un surcoût de

Le projet de marché médiéval (voir JdPn° 2) suit son cours. L’architecte flottaisHubert Bonnin a réalisé des esquisses quitiennent compte des demandes des com-merçants. «Nous attendons maintenantl’avis de l’architecte des Bâtiments deFrance, M. Boissière, sur l’avant-projet»,explique Katia Puaud-Noyer.La demande de permis de construire, quiintégrera les prescriptions de Jacques Bois-sière, devrait pouvoir être déposée d’ici lafin de l’année.«Les travaux ne pourront sans doute pass’engager avant l’automne 2006, regrettele maire. Nous aurions aimé aller plus

Saint-Clément-des-Baleines

Fin des travaux de l'égliseLa présence de parasites a entraîné un surcoût.

Après la toiture et la corniche, il restera à rénover l'intérieur.

17 000 euros. « Nous avions pensé à cetteéventualité dès le départ, mais il étaitdifficile de budgéter à l’avance les som-mes nécessaires, commente le maire. Tantque la toiture n’était pas découverte, ilétait impossible de savoir si les bois étaientinfestés, et dans quelle mesure.»Après la toiture et la corniche, il restera àrénover l’intérieur de l’église, mais cestravaux ne sont pas programmés pour l’ins-tant.En début d’année, un dispositif de chauf-fage a été installé, de quoi «réchauffer lesfidèles de la messe de minuit...»

MARCHÉ MÉDIÉVAL : PAS AVANT L'AUTOMNE 2006

vite, mais l’instruction des dossiers depermis de construire prend en moyennehuit mois.»Le chantier du marché, qui représenteraune dépense de l’ordre de 100 000 euros,en partie couverte par des subventions,s’étendra sur une durée de 4 à 5 mois.Dans la perspective de cette réalisation,une procédure d’intégration du clos muni-cipal au domaine public va être engagée.«Cet espace, situé derrière la mairie, ap-partient actuellement au domaine privé dela commune et son ouverture au publicainsi que le projet de transfert du marchérendent son déclassement nécessaire.»

(Suite page 18)

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200518

Inquiétudes sur l'eau

L’état des nappes d’eau souterraine sus-cite des inquiétudes chez les responsablescommunaux. «Tout a commencé en juin,explique Michel Fruchard. La pelouse dugolf a commencé à jaunir. Or elle estarrosée par de l’eau provenant de la sta-tion d’épuration.» La commune a doncdemandé à la Saur, qui gère les installa-tions, de procéder à des analyses, lesquel-les ont mis en évidence un taux de salinitédes eaux, à la sortie de la station, plusimportant que la normale.Des contrôles ont été effectués sur le ré-seau d’assainissement, et des infiltrationsont été constatées au niveau des postes derelèvement des eaux pluviales proches dela mer, à la Patache et près du marché. Des

Les Portes-en-Ré

travaux d’étanchéité ont été lancés mais leproblème n’est pas forcément résolu pourautant. «On se demande si les choses nesont pas en fait beaucoup plus graves,explique Michel Fruchard, et si la nappephréatique qui a baissé considérablementdu fait des sécheresses à répétition n’estpas remplacée progressivement par del’eau de mer, auquel cas la totalité duréseau baignerait dans l’eau saumâtre.»De plus en plus d’eau de mer, et de moinsen moins d’eau douce dans une nappephréatique à environ deux mètres de pro-fondeur, cela risque d’entraîner à terme,estime l’élu, une «désertification de l’en-vironnement». Et le phénomène éventueld’infiltration d’eau de mer dans la nappe

est encore aggravé du fait que les eauxissues de la station d’épuration, à part cequi est utilisé pour le golf, sont directe-ment rejetées à la mer. Les eaux pluvialesqui sont recueillies par le réseau d’assai-nissement finissent aussi à la mer, et seulela partie qui est absorbée directement parle sol va recharger les nappes, qui bénéfi-cient donc d’apports de plus en plus limi-tés. «Dici le printemps, conclut MichelFruchard, nous allons procéder à des ana-lyses détaillées avec la Saur, en utilisantnotamment des caméras pour inspecterles réseaux. S’il s’agit d’infiltrations ponc-tuelles, nous trouverons une solution. Sic’est général, nous aurons un vrai pro-blème.»

L'eau de la station d'épuration présente un taux de salinité anormal.Les élus se demandent si l'eau de mer n'infiltre pas la nappe phréatique.

pas pu passer sur leurs terrains s’ils étaientclôturés. C’est dommage, et nous allonsaborder le sujet dans la prochaine lettredu maire, pour leur "faire honte" de ne pasavoir participé à ce geste civique.»La lutte contre la prolifération du Baccharishalimifolia est un travail de longue ha-leine.Cet arbuste, originaire d’Amérique du Nordet introduit en France comme plante orne-mentale, est devenu au fil des années uneplante envahissante. Doté d’une capacitéde reproduction remarquable, avec jus-

(Suite de la page 17)

Baccharis soit classé en peste végétale,poursuit Michel Fruchard, mais ce type dedécision dépend d’un classement natio-nal, et le lobby des grainetiers s’y oppose.Et tant que la plante n’est pas classée, lepréfet ne peut pas prendre d’arrêté quinous autoriserait à pénétrer dans les pro-priétés ou à mettre en demeure les pro-priétaires de procéder à l’éradication àleurs frais. Mais l’an prochain, nous re-commencerons, et nous finirons par envenir à bout. Il commence à y avoir uneprise de conscience.»

qu’à un million de graines par pied fe-melle, il colonise les marais et les friches,supplante la végétation autochtone et metainsi en péril la biodiversité des sites. Ilpeut former des fourrés inextricables quideviennent des obstacles aux activités tra-ditionnelles.De plus, il est résistant au feu et au sel, etrepousse quand il est coupé. Il faut doncarracher les jeunes plants avec leurs raci-nes et procéder au dessouchage des arbus-tes plus importants.«Nous avons saisi le préfet pour que le

Une plante ornementale au charme certain mais quiest devenue un fléau.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 19

De la couverture boisée originelle aux jeu-nes forêts d’aujourd’hui, le paysage de l’îlede Ré a connu au fil des siècles d’importan-tes variations, témoignant de l’évolution dela vie et de l’économie insulaires.Les terres qui ont formé l’île correspon-daient, il y a 20 000 ans – à l’apogée de ladernière glaciation, où le niveau de la mer

Une jeune forêt, une longue histoireIl y a à peine un siècle, les

forêts, dans l’île de Ré,n’existaient pas. Seuls quelques

arbres isolés, quelques raresbosquets ponctuaient la

monotonie du paysage, ouvertsur des étendues de vignes et de

marais salants.

était inférieur de 120 mètres à celuid’aujourd’hui – aux parties hautes d’unpromontoire calcaire qui se dressait au con-fluent de la Charente et de la Sèvre, àenviron deux cents kilomètres de la mer. Ala fin de la dernière transgression marine (IIe

siècle avant notre ère), ne sont restés émer-gés de cette crête rocheuse que trois îlots,qui progressivement se sont réunis par ac-cumulation des sédiments. Ces terres, oc-cupées par des populations sédentaires àpartir du Ve millénaire avant J.-C., étaientalors largement couvertes par la forêt natu-relle primitive. En attestent notamment desfragments d’ossements de sangliers, blai-reaux et autres animaux des bois, décou-verts abandonnés près d’un foyer datant dupremier âge du fer (vers le VIIe siècle avantJ.-C.) à la pointe du Lizay aux Portes. Cette

forêt semble avoir perduré sous l’occupa-tion romaine, et au cours de tout le premiermillénaire, où les îlots sont restés quasi-ment dépeuplés. Peu après l’an mil, cesterres sont léguées par Guillaume le Grand,comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, àquelques seigneurs laïques et ecclésiasti-ques qui entreprennent de les mettre envaleur en y faisant venir des travailleurs.Pour inciter les populations à s’installer, ilsleur concèdent des parcelles à déboiser, ou,plus tard, distribuent des primes pour cha-que surface rendue cultivable. On sait qu’auXIIe siècle, l’île de Ré était encore très boi-sée, car les bêtes sauvages y pullulaient etravageaient les cultures. On a par exempleretrouvé un andouiller de cerf ou de daimdans les fondations d’une maison datant du

Chêne vert, bois Henri IV, La Couarde. (Photos Thierry Girard)

(Suite page 20)

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200520

carte de l’époque montre une île presqueuniformément couverte d’un manteau devignes. L’écrivain Eugène Fromentin enfait en 1862 la description suivante : «Quel-ques ormeaux le long des routes, quelquesbouquets de verdure entre les murs dejardins, partout ailleurs pas un arbre, lanudité du désert dans un pays jadis trèsboisé… » Conséquence de l’extrême déboi-sement : les insulaires manquent de bois deconstruction et de chauffage, et sont con-traints de l’importer à grands frais.Les premiers projets de replantation voientle jour à l’orée du XIXe siècle. En 1796, lamunicipalité d’Ars propose ainsi «d’enga-ger les habitants à faire autour de l’île desplantations de pins. Ces arbres jetteraientde la variété dans un pays uniforme, sup-pléeraient au défaut de bois, et serviraientdans bien des endroits de rempart à lamer». L’administration commence à ense-mencer en pins maritimes et en oyats desdunes situées dans le Bois Henri IV, entre leGillieux et Les Portes, et au Placineau duFier (le futur bois de Trousse-Chemise).Quelques propriétaires suivent l’exempleet ensemencent en résineux leurs surfacesdunaires. Lentement, la forêt regagne duterrain. Mais jusqu’à la Seconde Guerremondiale, l’extrême morcellement parcel-laire empêche la mise en œuvre d’actionsde reboisement à grande échelle.

Flore

Chêne vert, bois Henri IV, La Couarde.

Pins d'Alep, dune des Grenettes, Sainte-Marie-de-Ré.

Moyen Age au Bois-Plage. De plus, lesplus anciens noms de terroirs de l’île évo-quent des lieux boisés, comme la Fourestde Ré au centre de l’îlot principal, la Fourestdu Seigneur sur La Flotte et Sainte-Marie,le Breuil Chasteliers (bois du châtelier)auprès duquel sera implantée l’abbaye No-tre-Dame de Ré… D’autres noms nousrenseignent sur les essences dominantes :les Pibles (peupliers), les Chaignes (chê-nes), les Abaupins (aubépines), les Sauzes(saules), les Houmeaux (ormeaux)…Mais assez rapidement, les bois cèdent laplace aux cultures vivrières et aux vignes.Seules sont préservées de l’essartage quel-ques grandes forêts domaniales, propriétésdu seigneur – la Fourest de Ré – ou duclergé – les Grands Bois de l’abbaye. Audébut du XVe siècle, les surfaces boisées ontdéjà considérablement diminué. A titre decomparaison, elles représentent moins quela superficie actuelle en bois, friches etzones urbanisées. Après la guerre de CentAns, on rebâtit, on agrandit les villages, eton défriche de plus belle. La vigne estpartout. La forêt se morcelle, disparaît. Nesubsistent plus que quelques îlots arborésdont la mémoire est conservée dans desnoms de lieux-dits, tels le Bois (devenuvillage), le Bois Henri IV près de La Couarde,le Bois de la Raye dans les fiefs de l’abbaye,

la Foyette (les petites feuilles, saules etpeupliers) aux Portes… A la fin du XVIIe

siècle, la surface totale boisée sur l’île re-présente à peine plus d’un hectare ! Une

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 21

Flore

En même temps que l’île de Ré est passéede l’ère du vin et du sel à celle des primeurset surtout du tourisme, le paysage s’esttransformé radicalement. Le territoire, en-tièrement dénudé pendant des siècles,s’orne aujourd’hui d’un manteau de ver-dure. La forêt a repris ses droits. «Lacouverture forestière atteint 1 000 hecta-res, dont 400 hectares en forêts publiques,réparties entreTrousse-Che-mise, le Lizay,la Combe àl’Eau et le BoisHenri IV, expli-que PhilippePouvesle, res-ponsable del’Office natio-nal des forêtssur l’île. Si l’onexcepte quel-ques peuple-ments plus an-ciens – le BoisHenri IV, quireprésente cer-tainement laplus anciennezone forestière,la Filate et unepartie deTrousse-Che-mise –, l’en-semble de cesforêts ont étésemées ouplantées, sur d’anciennes dunes cultivées,depuis seulement une cinquantaine d’an-nées.»Il a fallu attendre la fin de la SecondeGuerre mondiale pour que l’expropriationde tout le trait de côte sur l’ensemble duterritoire, entreprise par l’Etat depuis 1850,devienne partout effective, l’administra-tion s’étant heurtée jusque-là à la forteopposition de nombreux propriétaires. Lagestion des surfaces ainsi libérées a étéconfiée à l’ONF, qui a commencé à ense-mencer de larges zones, notamment à laCombe à l’Eau et au Lizay. L’objectifétant, à l’époque, de créer des forêts deproduction – production de bois destinéessentiellement à la pâte à papier –, on aplanté des résineux, et en premier lieu dupin maritime. Assez vite, on s’est renducompte que le sol et le climat de l’île

La forêt aujourd’huiconvenaient mal à cette essence, qui pré-sentait des carences, et avait tendance àdépérir. Dans les années 80-90, on a testéd’autres espèces de conifères – pin d’Alep,pin Laricio, cèdre de l’Atlas… – et d’ar-bres à feuilles caduques (chêne, acacia,érable…). Cependant, le pin maritime re-présente encore actuellement 80 % de lapopulation forestière.

«Nous sommes sortis de la logique de forêtde production, précise Philippe Pouvesle.La forêt d’aujourd’hui remplit essentielle-ment deux fonctions. C’est une forêt de"protection", protection contre la mer, quipermet de stabiliser les sols d’arrière-duneet de freiner le vent. C’est aussi une forêtd’agrément, par laquelle le public transitevers la plage. Au départ, il a fallu planter là

ARBRES REMARQUABLESIl existe deux types de classements en "arbres remarquables". Un classement selon descritères scientifiques : un arbre est distingué pour sa qualité technologique exceptionnelle,et il est intéressant de lui assurer une descendance. Un classement grand public : l’arbrese remarque pour sa forme, sa taille, ses singularités. «Aucun arbre n’est actuellementclassé dans les forêts domaniales de l’île, mais plusieurs mériteraient de l’être, notam-ment quelques très vieux chênes verts dans le Bois Henri IV et en forêt du Lizay, quelquespins d’Alep, dont un aux Grenettes, ou encore le figuier qui pousse dans la dune derrièrela Conche des Baleines, près de la "maison du garde", et qui doit bien avoir quelquescentaines d’années .»

où il n’y avait rien. Mais aujourd’hui, notreobjectif, c’est que la forêt se développe parrégénération naturelle. Or les zones boi-sées subissent, particulièrement en été, unpiétinement important, qui entraîne sou-vent la mort des jeunes plants. C’est pour-quoi nous avons entrepris d’engrillagercertaines zones pour créer des enclos derégénération. Déjà, quelques petits enclosont été installés le long de la piste cyclableen bordure de la forêt du Lizay, et celafonctionne très bien.» L’expérience montreque, parmi les essences présentes, le chênevert (pour les feuillus) et le pin d’Alep (pour

les conifères)sont celles quise multiplient leplus facilement,et sont lesmieux adaptéesau terrain. « Lechêne vert, quiappartient aupassé de la fo-rêt dans l’île –c’est la seule es-sence qui n’apas été impor-tée – représenteaussi son ave-nir. Espèce trèscolonisatrice,elle aura ten-dance à enva-hir la forêt etmême à empié-ter sur la dune.Quant au pind’Alep, son es-pérance de vieest de 400 ans,contrairement

au pin maritime qui dépérit dès 40 ans etmeurt à 60. Or le document d’objectifs deNatura 2000 stipule de se limiter, dans lesplantations futures, à deux essences : lechêne vert et le pin maritime. Si notreobjectif est de créer des forêts durables, ilserait intéressant, dans le cas de l’île de Ré,de pouvoir être autorisés à introduire 15 à20 % de pins d’Alep.»

Figuier, dune de Lizay.

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200522

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 23

Faune

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Mesurant 75 cm de haut, le plumage blancavec quelques plumes noires à l’extrémitédes ailes et au bas du dos, une tête et un counus de la couleur de la peau, noire, toutcomme les pattes, et surtout un long becnoir recourbé caractérisent l’ibis sacré.Cet oiseau appartient à la famille des cigo-gnes et non des hérons comme l’aigrettegarzette. Il se nourrit essentiellement delarves d’insectes, de mollusques, de crus-tacés, de petits poissons, parfois de gre-nouilles, et peut aussi fréquenter les dé-charges à l’instar des cigognes.Cet oiseau originaire d’Afrique fut abon-dant en Egypte, d’où il a disparuaujourd’hui, et très vénéré comme entémoignent sa présence dans les hiéro-glyphes et les très nombreuses momiesd’ibis retrouvées dans des nécropoles.Arrivé vers la fin des années 70 au parczoologique de Branféré, dans le Morbi-han, il y vivait en totale liberté. Progres-sivement, il s’est mis à prospecter la ré-gion : golfe du Morbihan, Brière, estuairede la Loire, lac de Grand-Lieu… où il atrouvé la nourriture et les condi-tions nécessaires à sa repro-duction (400 couples ni-cheurs en 2004). Iln’en fallait pasplus pourque no-

De sacrés oiseauxen Charente-Maritime

Depuis une dizaine d’années, de grands oiseaux noirs et blancs à la stature imposante et à la silhouette trapuefréquentent les marais et les vasières de la Charente-Maritime. Cette espèce nouvelle pour le département l’est

aussi pour notre pays, mais elle n’est pas arrivée au cours d’une migration ou à la suite d’une extensionnaturelle de son aire de nidification. Il s’agit d’oiseaux issus d’un parc zoologique dans le Morbihan.

tre oiseau commence son expansion surla façade atlantique où on peut l’observerde la Bretagne à la Gironde.En Charente-Maritime on peut observeraisément l’ibis sacré à partir du mois dejuillet et surtout durant l’hivernage, dansles marais au sud de Rochefort, près deMoëze-Brouage, mais aussi dans l’île deRé. De 10 individus en juillet, les ibissacrés sont aujourd’hui 25 à arpenter lesvasières au nord de l’île à la recherche deleur nourriture. On peut surtout les voirau phare des Baleines, sur la côte de Loix,mais aussi à marée haute près de la stationd’épuration de La Couarde. Ils sont plusrares dans les marais à l’intérieur de l’île.

Yann Hermieu

Si vous observez des ibis sacrés en Charente-Maritime, notez leur nombre et signalez-le à la

LPOMaison du Fier17880 Les Portes-en-Ré

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200524

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RE6

De M. Robert Cuq, propriétaire à Loix-en-Ré, président d’honneur des Amisde l’île de Ré.«Je me permettrai les remarques suivan-tes :1) Mon prénom est Robert. Henri Cuq,c’est le ministre des Relations avec le Par-lement...2) J’ai toujours entretenu avec les élus lesmeilleures relations. Mais bien sûr quandils défendent un projet qui nous paraît uneatteinte au paysage ou au patrimoine il estde notre devoir de le faire savoir. Ou alorsl’association trahit sa propre mission...3) S’il vous plaît, évitez, vous surtout, l’ex-pression "résident secondaire". S’il y a desrésidences secondaires, au sens fiscal duterme, il n’y a pas de résidents "secondai-res"... Même des élus ont renoncé à cetteexpression inexacte et malencontreuse...»

Ile de Ré d’hier et d’aujourd’huiJustement sous-titré «Une promenade pho-tographique à travers le temps», le petitlivre de notre confrère Yann Werdefroynous propose une visite de l’île de Ré,commune par commune, de Rivedoux auxPortes. En mettant en regard des cartespostales anciennes et des photos réaliséesaujourd’hui, au même endroit et chaquefois que cela est possible avec le mêmeangle de prise de vue, il nous fait toucherdu doigt les évolutions de l’île sur plusd’un siècle. Les nostalgiques et les curieuxretrouveront l’abbaye de Sablanceaux avecson fronton peint en noir pour servir d’ameraux navigateurs, le petit train de l’île et sesgares de La Flotte, du Bois-Plage et sur lesquais du port de Saint-Martin ou, plusinattendu, le chalet Macabiou, construitsur la dune de La Couarde, qui accueillitMistinguett dans les années trente. Plusprès de nous, le club Mickey qui a vu

passer les générations du baby-boom surla plage des Gollandières. Et puis il y aaussi l’intemporel, ce qui ne change pas ousi peu, qu'il s'agisse du moulin duMorinand, du kiosque de La Couarde, del’église de Loix, du phare des Baleines ouencore du puits de la Tourette aux Portes.Ile de Ré d’hier et d’aujourd’hui

de Yann Werdefroy

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 25

Ile de Ré / Services

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ISSN 1772-8096

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Dépôt légal : 4e trimestre 2005

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200526

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Heures et hauteurs des pleines et basses mers

Pleines mers Basses mersDate

Coef.Matinh mn

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Pleines mers Basses mersDate

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1 D2 L3 M4 M5 J6 V7 S8 D9 L

10 M11 M12 J13 V14 S15 D16 L17 M18 M19 J20 V21 S22 D23 L24 M25 M26 J27 V28 S29 D30 L31 M

17 4618 3319 2220 1521 1722 3523 5712 1813 3014 3015 1715 5516 2716 5717 2717 5718 2718 5619 2619 5820 3821 4123 3612 0613 2714 3015 2416 1216 5717 4018 20

11 30

0 391 282 193 134 105 126 197 278 319 26

10 1410 5611 34

0 170 521 262 022 393 214 095 096 207 348 409 37

10 2911 18

23 4812 1813 0613 5414 4515 3916 3717 4018 4819 5320 5221 4222 2623 0523 4112 0912 4313 1713 5114 2515 0315 4616 3817 4519 0020 0921 0822 0022 4823 3612 02

6 387 197 598 409 36

11 530 511 582 503 304 024 284 535 185 436 086 347 027 338 098 55

11 300 321 422 403 304 154 57

18 5919 3620 1020 4323 16

13 2014 2515 1415 5116 2016 4517 1017 3518 0018 2518 5019 1919 5220 3322 11

13 1214 1915 1316 0016 4217 21

10598856953403739485868768184848277706150403334466483

100111

0 261 121 592 483 414 395 477 058 209 19

10 0510 4311 1711 48

0 270 581 302 042 423 274 245 417 108 249 22

10 1411 01

12 5013 3614 2315 1116 0317 0318 1419 3320 4121 3322 1522 5123 2423 5512 1912 4913 1913 5014 2315 0315 5116 5618 2319 4820 5221 4522 3323 19

5 196 076 567 488 439 45

10 59

1 092 072 543 324 044 355 055 366 066 367 067 368 118 53

10 00

0 571 592 523 424 285 135 56

919393888071605350505461677376777774706356484137384557728698

105

10710292776146

364253637279838483807466564536

39547492

106

JANVIER FÉVRIER

1 M2 J3 V4 S5 D6 L7 M8 M9 J

10 V11 S12 D13 L14 M15 M16 J17 V18 S19 D20 L21 M22 M23 J24 V25 S26 D27 L28 M

92949185766656

495258647075777776726760524438

4050647993

102107

Pleines mers Basses mersDate

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1 M2 M3 J4 V5 S6 D7 L8 M9 M

10 J11 V12 S13 D14 L15 M16 M17 J18 V19 S20 D21 L22 M23 M24 J25 V26 S27 D28 L29 M30 M

16 0516 3417 0517 3918 1719 0320 2122 2623 4812 0913 1314 0814 5515 3516 0816 3917 0917 4118 1518 5319 4020 5822 4623 5712 1213 0813 5314 3215 0815 44

10 0710 4211 1811 550 150 561 432 363 425 016 197 258 219 129 58

10 4211 23

0 170 561 372 203 104 095 166 227 198 078 519 33

22 2723 0123 36

12 3613 2014 0915 0716 1817 3918 5319 5420 4521 3222 1622 5723 3612 0412 4413 2514 0714 5315 4716 5218 0319 0319 5220 3521 1521 55

3 584 365 176 036 568 019 15

10 2811 390 311 302 203 013 344 054 365 095 446 196 577 378 219 17

10 3211 520 401 322 193 043 484 33

16 2016 5817 4018 2619 2320 3822 0223 19

12 4613 4714 3815 2015 5516 2817 0117 3518 1018 4619 2420 0821 0422 2123 37

12 5913 5514 4515 3116 1617 01

858787837668615655576267737678787571655952464038

425060718088

10 1510 5711 41

0 481 382 323 334 395 476 537 548 499 39

10 2511 0711 47

0 361 141 542 353 214 125 096 127 138 109 039 53

10 42

22 3423 1523 5912 2613 1414 0515 0116 0317 1018 1819 2220 1921 0921 5522 3723 1723 5612 2613 0413 4214 2215 0415 5116 4517 4718 5119 4820 3921 2822 1423 01

3 514 194 505 246 016 447 439 26

10 56

0 591 542 413 193 514 204 485 175 496 247 057 569 23

11 02

0 511 352 132 483 23

838890888374625145475264768591929083756554443531343746566776

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596570757878777368625649423838404655657584

NOVEMBRE DÉCEMBRE

1 J2 V3 S4 D5 L6 M7 M8 J9 V

10 S11 D12 L13 M14 M15 J16 V17 S18 D19 L20 M21 M22 J23 V24 S25 D26 L27 M28 M29 J30 V31 S

869089867868574745

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4251627179

HORAIRES DES MARÉESLa Rochelle

Page 27: N° 6 - Novembre-Décembre 2005 - 4,50 Bimestriel - 27 ... · Saint-Martin-de-Ré L’Association des usagers du port d’Ars-en-Ré souhaite un meilleur dragage et tente de trouver

Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 2005 27

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Le Journal des Propriétaires de l'île de Ré - N° 6 - Nov/Déc 200528

ST-CLEMENT303 000 €Secteur de l’église, mai-son ancienne compre-nant séjour, 2 chs + stu-dio indépendant et ga-rage.

STE-MARIE 238 735 €Proche de la mer et ducentre village, accès ra-pide vers le pont. Terrainde 450 m² avec permisde construire.

LA FLOTTE 929 250 €Face à la mer, maison ré-cente sur grand et beauterrain d’env. 1460 m².Séjour, 3 chs, 2 SdB.Garage.

LA COUARDE829 500 €A 100 m d’une très belleplage sur beau jardind’environ 1200 m².Agréable maison récentede P.P comprenant 4 chs.Très bonnes prestations.

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Vendu en 48 heuresVendu en 1 mois 1/2

Vendu en 2 moisVendu en 2 mois

LE BOIS LES PORTES LOIX STE-MARIE

LES PORTES 656 250 €Secteur des Vieilles-Vi-gnes, propriété composéede 2 maisons : 2 séjours/cuisines, 5 chs, SdB, SdE.Garage et jardin.

ST-CLEMENT 735 000 €Proche de la plage, envi-ronnement agréable etcalme. Maison avec beauterrain de 2100 m². Sé-jour, 4 chs. Garage et pis-cine. Très beau potentield’agrandissement.

ARS 576 450 €Proximité centre. Espaceet luminosité pour cettemaison de P.P sur terrainde 674 m². Gd séjour, 4chs, SdB, SdE. Garage.

STE-MARIEPrix : nous consulterAu cœur de la Noue,grande propriété à res-taurer avec maison prin-cipale et nombreusesdépendances. Cour etjardin. Parcelle de 700 m²en zone UA.

RIVEDOUX 402 000 €Environnement trèscalme, tout proche de laplage, maison en parfaitétat comprenant : séjouravec cheminée, cuisine,4 chs, 2 sde.

LA COUARDE735 000 €Maison de village, empla-cement exceptionnel. 210m² hab. Séjour/cuisine de65 m², 5 chs + ch avecSdE en annexe. Couraborée plein sud.

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