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N ° 3147 _____ ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 QUATORZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 14 octobre 2015. PROJET DE LOI ADOPTÉ PAR LE SÉNAT, autorisant l’approbation de l’accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. TRANSMIS PAR M. LE PREMIER MINISTRE À M. LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE (Renvoyé à la commission des affaires étrangères, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.) Le Sénat a adopté, en première lecture, le projet de loi dont la teneur suit : Voir les numéros : Sénat : 794 (2013-2014), 25, 26 et T.A. 10 (2015-2016).

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Page 1: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

N° 3147

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 14 octobre 2015.

PROJET DE LOI ADOPTÉ PAR LE SÉNAT,

autorisant l’approbation de l’accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite , non

déclarée et non réglementée.

TRANSMIS PAR

M. LE PREMIER MINISTRE

À M. LE PRÉSIDENT

DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(Renvoyé à la commission des affaires étrangères, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

Le Sénat a adopté, en première lecture, le projet de loi dont la teneur suit :

Voir les numéros :

Sénat : 794 (2013-2014), 25, 26 et T.A. 10 (2015-2016).

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Article unique

Est autorisée l’approbation de l’accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (ensemble cinq annexes) signé à Rome le 19 novembre 2010, et dont le texte est annexé à la présente loi.

Délibéré en séance publique, à Paris, le 14 octobre 2015.

Le Président,

Signé : Gérard LARCHER

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A C C O R D

relatif aux mesures du ressort

de l’Etat du port visant à prévenir,

contrecarrer et éliminer la pêche illicite,

non déclarée et non réglementée

(ensemble cinq annexes)

signé à Rome le 19 novembre 2010

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A C C O R D

relatif aux mesures du ressort

de l’Etat du port visant à prévenir,

contrecarrer et éliminer la pêche illicite,

non déclarée et non réglementée

(ensemble cinq annexes)

PRÉAMBULE

Les Parties au présent Accord,

Profondément préoccupées par la persistance de la pêche illi-cite, non déclarée et non réglementée ainsi que par ses effetsadverses sur les stocks de poissons, les écosystèmes marins, lesmoyens d’existence des pêcheurs légitimes ainsi que le besoincroissant de sécurité alimentaire sur une base mondiale,

Conscientes du rôle de l’Etat du port dans l’adoption demesures efficaces visant à promouvoir l’exploitation durable etla conservation à long terme des ressources biologiquesmarines,

Reconnaissant que les mesures visant à lutter contre la pêcheillicite, non déclarée et non réglementée devraient être fondéessur la responsabilité principale des Etats du pavillon et recourirà toute la juridiction disponible conformément au droit inter-national, y compris les mesures du ressort de l’Etat du port, lesmesures du ressort de l’Etat côtier, les mesures relatives aumarché et les mesures visant à veiller à ce que les ressortissantsne soutiennent pas, ni ne se livrent à la pêche illicite, nondéclarée et non réglementée,

Reconnaissant que les mesures du ressort de l’Etat du portconstituent un moyen puissant et d’un bon rapport coût-efficacité pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite,non déclarée et non réglementée,

Conscientes de la nécessité d’accroître la coordination auxniveaux régional et interrégional afin de combattre la pêche illi-cite, non déclarée et non réglementée par le biais des mesuresdu ressort de l’Etat du port,

Tenant compte du développement rapide des technologies descommunications, des bases de données, des réseaux et desfichiers mondiaux, comme appui aux mesures du ressort del’Etat du port,

Reconnaissant la nécessité de prêter assistance aux pays endéveloppement pour l’adoption et la mise en œuvre des mesuresdu ressort de l’Etat du port,

Prenant note que la communauté internationale, par le biaisdu système des Nations Unies, y compris l’Assemblée généraledes Nations Unies et le Comité des pêches de l’Organisationdes Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, ci-aprèsdénommée « FAO », a demandé que soit élaboré un instrumentinternational juridiquement contraignant relatif à des normesminimales applicables aux mesures du ressort de l’Etat du port,sur la base du Plan d’action international de la FAO visant àprévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, nondéclarée et non réglementée (2001), ainsi que sur la base du

Dispositif type de la FAO relatif aux mesures du ressort del’Etat du port dans le contexte de la lutte contre la pêche illicite,non déclarée et non réglementée (2005),

Considérant que, dans l’exercice de leur souveraineté sur lesports situés sur leur territoire, les Etats peuvent adopter desmesures plus strictes, conformément au droit international,

Rappelant les dispositions pertinentes de la Convention desNations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, ci-après dénommée la « Convention »,

Rappelant l’Accord aux fins de l’application des dispositionsde la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion desstocks de poissons dont les déplacements s’effectuent tant àl’intérieur qu’au-delà des zones économiques exclusives (stockschevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs du4 décembre 1995, l’Accord de la FAO visant à favoriser le res-pect par les navires de pêche en haute mer des mesures inter-nationales de conservation et de gestion du 24 novembre 1993et le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAOde 1995,

Reconnaissant la nécessité de conclure un accord inter-national dans le cadre de l’Organisation des Nations Unies pourl’alimentation et l’agriculture (FAO), au titre de l’article XIV del’Acte constitutif de la FAO,

Sont convenues de ce qui suit :

PARTIE 1

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 1er

Emploi des termes

Aux fins du présent Accord :a) On entend par « mesures de conservation et de gestion »

les mesures visant à conserver et à gérer les ressourcesbiologiques marines adoptées et appliquées de manièrecompatible avec les règles pertinentes du droit inter-national, y compris celles reflétées dans la Convention ;

b) On entend par « poissons » toutes les espèces de res-sources biologiques marines, transformées ou non ;

c) On entend par « pêche » la recherche, l’attraction, lalocalisation, la capture, la prise ou le prélèvement depoisson ou toute activité dont on peut raisonnablements’attendre à ce qu’elle aboutisse à l’attraction, à la locali-sation, à la capture, à la prise ou au prélèvement depoisson ;

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d) On entend par « activités liées à la pêche » toute opéra-tion de soutien, ou de préparation, aux fins de la pêche,y compris le débarquement, le conditionnement, la trans-formation, le transbordement ou le transport des poissonsqui n’ont pas été précédemment débarqués dans un port,ainsi que l’apport de personnel et la fourniture de carbu-rant, d’engins et d’autres provisions en mer ;

e) L’expression « pêche illicite, non déclarée et non régle-mentée » désigne les activités définies au paragraphe 3du Plan d’action international de la FAO visant à pré-venir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, nondéclarée et non réglementée (2001), ci-après dénommées« pêche INDNR » ;

f) Par « Partie » on entend un Etat ou une organisationd’intégration économique régionale ayant consenti à êtrelié/e par le présent Accord et pour lequel/laquellel’Accord est en vigueur ;

g) Le terme « port » englobe les terminaux au large ainsique les autres installations servant au débarquement, autransbordement, au conditionnement, à la transformation,à l’approvisionnement en carburant ou à l’avitaillement ;

h) Par « organisation d’intégration économique régionale »on entend une organisation d’intégration économiquerégionale à laquelle ses Etats membres ont transféré descompétences sur les questions couvertes par le présentAccord, y compris le pouvoir de prendre des décisionssur ces questions qui engagent ses Etats membres ;

i) Une « organisation régionale de gestion des pêches » estune organisation intergouvernementale ou, selon le cas,un arrangement intergouvernemental habilité à prendredes mesures de conservation et de gestion ; et

j) Par « navire » on entend tout navire, vaisseau dequelque type que ce soit ou bateau utilisé ou équipé pourêtre utilisé, ou prévu pour être utilisé, pour la pêche oupour des activités liées à la pêche.

Article 2

Objectif

Le présent Accord a pour objet de prévenir, contrecarrer etéliminer la pêche INDNR grâce à l’application de mesures duressort de l’Etat du port efficaces et d’assurer, ce faisant, laconservation à long terme et l’exploitation durable des res-sources biologiques marines et des écosystèmes marins.

Article 3

Application

1. Chaque Partie, en sa qualité d’Etat du port, applique leprésent Accord aux navires qui ne sont pas autorisés à battreson pavillon et qui cherchent à entrer dans son ou ses port(s) ouqui se trouvent dans l’un de ses ports, à l’exception :

a) Des navires d’un Etat voisin se livrant à une pêche arti-sanale de subsistance, à condition que l’Etat du port etl’Etat du pavillon coopèrent pour faire en sorte que cesnavires ne se livrent pas à la pêche INDNR ni à desactivités liées à la pêche en soutien à la pêche INDNR ;et

b) Des navires porte-conteneurs qui ne transportent pas depoisson ou, s’ils en transportent, seulement du poissonqui a été débarqué auparavant, à condition qu’il n’existepas de sérieuses raisons permettant de soupçonner queces navires se sont livrés à des activités liées à la pêcheen soutien à la pêche INDNR.

2. En sa qualité d’Etat du port, une Partie peut décider de nepas appliquer le présent Accord aux navires affrétés par ses res-sortissants pour pêcher exclusivement dans des zones placéessous sa juridiction nationale et exerçant leurs activités sous sonautorité. Ces navires sont soumis de la part de l’Etat Partie àdes mesures aussi efficaces que celles qu’il applique aux naviresautorisés à battre son pavillon.

3. Le présent Accord s’applique à la pêche pratiquée dans leszones marines qui est illicite, non déclarée et non réglementée,au sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche.

4. Le présent Accord est appliqué de manière équitable, trans-parente et non discriminatoire, de manière compatible avec ledroit international.

5. Etant donné que le présent Accord a une portée mondialeet qu’il s’applique à tous les ports, les Parties encouragent touteautre entité à appliquer des mesures compatibles avec ses dispo-sitions. Les entités qui ne peuvent pas devenir Partie au présentAccord peuvent exprimer leur engagement à agir de manièrecompatible avec ses dispositions.

Article 4

Relations avec le droit internationalet d’autres instruments internationaux

1. Rien dans le présent Accord ne porte atteinte aux droits, àla juridiction et aux obligations des Parties en vertu du droitinternational. En particulier, rien dans le présent Accord ne doitêtre interprété comme portant atteinte à :

a) La souveraineté des Parties sur leurs eaux intérieures,archipélagiques et territoriales ou leurs droits souverainssur leur plateau continental et dans leurs zones écono-miques exclusives ;

b) L’exercice par les Parties de leur souveraineté sur lesports situés dans leur territoire, conformément au droitinternational, y compris le droit des Etats de refuserl’entrée à ces ports et d’adopter des mesures du ressortde l’Etat du port plus strictes que celles prévues dans leprésent Accord, y compris des mesures en vertu d’unedécision prise par une organisation régionale de gestiondes pêches ;

2. Du simple fait qu’une Partie applique le présent Accord, ilne s’ensuit pas qu’elle reconnaisse une organisation régionale degestion des pêches dont elle n’est pas membre ni qu’elle soitliée par ses mesures ou ses décisions.

3. Rien dans le présent Accord ne peut obliger une Partie àdonner effet aux mesures ou décisions prises par une organisa-tion régionale de gestion des pêches si ces mesures et décisionsn’ont pas été adoptées conformément au droit international.

4. Le présent Accord est interprété et appliqué conformémentau droit international en prenant en compte les règles et normesinternationales en vigueur, y compris celles établies par l’inter-médiaire de l’Organisation maritime internationale ainsi que pard’autres instruments internationaux pertinents.

5. Les Parties doivent remplir de bonne foi les obligationsqu’elles ont assumées en vertu du présent Accord et exercer lesdroits qui leur sont reconnus dans ce dernier d’une manière quine constitue pas un abus de droit.

Article 5

Intégration et coordination au niveau national

Dans toute la mesure possible, chaque Partie :

a) Intègre ou coordonne les mesures du ressort de l’Etat duport liées à la pêche dans le système plus vaste decontrôles exercés par l’Etat du port sur les pêches ;

b) Intègre les mesures du ressort de l’Etat du port dans unensemble d’autres mesures visant à prévenir, contrecarreret éliminer la pêche INDNR et les activités liées à lapêche en soutien à la pêche INDNR en tenant compte,selon qu’il convient, du Plan d’action international de laFAO de 2001 visant à prévenir, contrecarrer et éliminerla pêche INDNR ; et

c) Prend des mesures pour assurer l’échange d’informa-tions entre organismes nationaux compétents et pourcoordonner les activités de ces organismes relatives à lamise en œuvre du présent Accord.

Article 6

Coopération et échange d’informations

1. Pour promouvoir la mise en œuvre effective du présentAccord et compte dûment tenu des exigences de confidentialitéappropriées à respecter, les Parties coopèrent et échangent desinformations avec les Etats appropriés, la FAO, d’autres organi-sations internationales et les organisations régionales de gestiondes pêches, y compris sur les mesures adoptées par ces organi-sations régionales de gestion des pêches en relation avecl’objectif du présent Accord.

2. Dans toute la mesure possible, chaque Partie prend desmesures visant à appuyer les mesures de conservation et de ges-tion adoptées par d’autres Etats et d’autres organisations inter-nationales pertinentes.

Page 9: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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3. Les Parties coopèrent, aux niveaux sous-régional, régionalet mondial, à l’application effective du présent Accord, ycompris, le cas échéant, par l’intermédiaire de la FAO ou d’or-ganisations et d’arrangements régionaux de gestion des pêches.

PARTIE 2

ENTRÉE AU PORT

Article 7

Désignation des ports

1. Chaque Partie désigne et fait connaître les ports danslesquels les navires peuvent demander à entrer en vertu duprésent Accord. Chaque Partie communique une liste des portsconcernés à la FAO, qui en donnera la publicité voulue.

2. Dans toute la mesure possible, chaque Partie fait en sorteque chaque port qu’elle a désigné et fait connaître, conformé-ment au paragraphe 1 du présent article, dispose de moyens suf-fisants pour mener des inspections en vertu du présent Accord.

Article 8

Demande préalable d’entrée au port

1. Chaque Partie exige, au minimum, avant d’autoriser à unnavire l’entrée dans son port, que lui soit communiquée l’infor-mation requise à l’annexe A.

2. Chaque Partie exige que l’information visée au para-graphe 1 du présent article soit communiquée suffisamment àl’avance pour que l’Etat du port ait le temps de l’examiner.

Article 9

Autorisation ou refus d’entrée dans le port

1. Sur la base de l’information pertinente requise en vertu del’article 8, ainsi que de toute autre information qu’elle peutrequérir afin de déterminer si le navire cherchant à entrer dansson port s’est livré à la pêche INDNR ou à des activités liées àla pêche en soutien à la pêche INDNR, chaque Partie décided’autoriser, ou de refuser, l’entrée dans son port du navire enquestion et communique sa décision au navire ou à son repré-sentant.

2. Dans le cas d’une autorisation d’entrée, le capitaine ou lereprésentant du navire sont tenus de présenter l’autorisationd’entrée au port aux autorités compétentes de la Partie dès sonarrivée au port.

3. Dans le cas d’un refus d’entrée dans le port, chaque Partiecommunique sa décision prise en vertu du paragraphe 1 duprésent article à l’Etat du pavillon du navire et, selon qu’ilconvient et dans la mesure du possible, aux Etats côtiers, auxorganisations régionales de gestion des pêches et aux autresorganisations internationales pertinents.

4. Sans préjudice du paragraphe 1 du présent article, lors-qu’une Partie dispose de preuves suffisantes pour établir que lenavire cherchant à entrer dans ses ports s’est livré à la pêcheINDNR ou à des activités liées à la pêche en soutien à la pêcheINDNR, en particulier si ce navire figure sur une liste denavires s’étant livrés à une telle pêche ou à des activités liées àcette pêche adoptée par une organisation régionale de gestiondes pêches pertinente conformément aux règles et procédures decette organisation et au droit international, la Partie interdit aunavire d’entrer dans ses ports, en tenant dûment compte desparagraphes 2 et 3 de l’article 4.

5. Nonobstant les paragraphes 3 et 4 du présent article, unePartie peut autoriser un navire visé par ces paragraphes à entrerdans ses ports exclusivement afin de l’inspecter et de prendred’autres mesures appropriées conformes au droit internationalqui soient au moins aussi efficaces que l’interdiction d’entrerdans le port pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêcheINDNR et les activités liées à la pêche en soutien à lapêche INDNR.

6. Lorsqu’un navire visé aux paragraphes 4 ou 5 du présentarticle se trouve au port pour quelque raison que ce soit, laPartie interdit au navire en question d’utiliser ses ports pour ledébarquement, le transbordement, le conditionnement et latransformation du poisson ainsi que pour d’autres services por-tuaires, tels que, entre autres, l’approvisionnement en carburant

et l’avitaillement, l’entretien et la mise en cale sèche. Les para-graphes 2 et 3 de l’article 11 s’appliquent dans ces cas, mutatismutandis. L’interdiction d’utiliser les ports à ces fins est priseconformément au droit international.

Article 10

Force majeure ou détresse

Rien dans le présent Accord ne fait obstacle à l’entrée au portdes navires en cas de force majeure ou de détresse, conformé-ment au droit international, ni n’empêche un Etat du port d’au-toriser l’entrée d’un navire dans un port de son ressort exclu-sivement aux fins de prêter assistance à des personnes, à desbateaux ou à des aéronefs en danger ou en détresse.

PARTIE 3

UTILISATION DES PORTS

Article 11

Utilisation des ports

1. Lorsqu’une Partie autorise un navire à entrer dans sesports, elle n’autorise pas ce navire, conformément à ses législa-tion et règlementation et de manière compatible avec le droitinternational, y compris au présent Accord, à utiliser ses portspour le débarquement, le transbordement, le conditionnement etla transformation du poisson qui n’a pas été débarqué anté-rieurement ainsi que pour d’autres services portuaires ycompris, entre autres, l’approvisionnement en carburant et l’avi-taillement, l’entretien ou le passage en cale sèche, si :

a) La Partie constate que le navire ne dispose pas d’uneautorisation valide et applicable de se livrer à la pêcheou à des activités liées à la pêche exigée par son Etat depavillon ;

b) La Partie constate que le navire ne dispose pas d’uneautorisation valide et applicable de se livrer à la pêcheou à des activités liées à la pêche exigée par un Etatcôtier en ce qui concerne les zones relevant de la juridic-tion nationale de cet Etat ;

c) La Partie reçoit des indications manifestes que lepoisson se trouvant à bord a été pris en contraventiondes exigences applicables d’un Etat côtier en ce quiconcerne les zones relevant de la juridiction nationale decet Etat ;

d) L’Etat du pavillon ne confirme pas dans un délai rai-sonnable, à la demande de l’Etat du port, que le poissonse trouvant à bord a été pris dans le respect des exi-gences applicables d’une organisation régionale de ges-tion des pêches compétente, en tenant dûment comptedes paragraphes 2 et 3 de l’article 4 ; ou

e) La Partie a des motifs raisonnables de penser que lenavire s’est livré, de quelque autre manière, à la pêcheINDNR ou à des activités liées à la pêche en soutien àla pêche INDNR, y compris en soutien d’un navire viséau paragraphe 4 de l’article 9, à moins que le navire nepuisse établir :i) Qu’il agissait de manière compatible avec les mesuresde conservation et de gestion pertinentes ; ouii) Dans le cas d’apport de personnel, de carburant,d’engins et d’autres approvisionnements en mer, que lenavire approvisionné n’était pas au moment de l’approvi-sionnement un navire visé au paragraphe 4 de l’article 9.

2. Nonobstant le paragraphe 1 du présent article, une Partien’interdit pas à un navire visé audit paragraphe d’utiliser lesservices de ses ports lorsqu’ils sont :

a) Indispensables à la sécurité ou à la santé de l’équipageou à la sécurité du navire, à condition que le besoin deces services soit dûment prouvé ; ou,

b) Selon qu’il convient, pour la mise au rebut du navire.3. Lorsqu’une Partie interdit l’utilisation de ses ports confor-

mément au présent article, elle notifie cette mesure dans lesmeilleurs délais à l’Etat du pavillon et, selon le cas, aux Etatscôtiers, organisations régionales de gestion des pêches compé-tentes et autres organisations internationales appropriés.

4. Une Partie ne lève son interdiction d’utiliser son port priseà l’égard d’un navire en vertu du paragraphe 1 du présentarticle que s’il existe des preuves suffisantes attestant que lesmotifs de l’interdiction sont inadéquats ou erronés ou qu’ils nes’appliquent plus.

Page 10: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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5. Lorsqu’une Partie lève l’interdiction mentionnée au para-graphe 4 du présent article, elle le notifie dans les meilleursdélais à ceux qui avaient été informés de l’interdiction en vertudu paragraphe 3 du présent article.

PARTIE 4

INSPECTIONS ET ACTIONS DE SUIVI

Article 12

Niveaux et priorités en matière d’inspection

1. Chaque Partie inspecte dans ses ports le nombre denavires nécessaire afin d’atteindre un niveau annuel d’inspec-tions suffisant pour parvenir à l’objectif du présent Accord.

2. Les Parties s’efforcent de s’accorder sur les niveaux mini-maux pour l’inspection des navires, par l’intermédiaire, selon lecas, des organisations régionales de gestion des pêches, de laFAO ou de quelque autre manière.

3. En déterminant quels sont les navires à inspecter, unePartie accorde la priorité :

a) Aux navires qui n’ont pas été autorisés à entrer dans unport ou à utiliser un port, conformément au présentAccord ;

b) Aux demandes d’autres Parties, Etats ou organisationsrégionales de gestion des pêches pertinents souhaitantl’inspection de certains navires, en particulier lorsque cesdemandes sont étayées par des indications de pêcheINDNR ou d’activités liées à la pêche en soutien à lapêche INDNR par les navires en question ; et

c) Aux autres navires pour lesquels il existe de sérieusesraisons de soupçonner qu’ils se sont livrés à la pêcheINDNR ou à des activités liées à la pêche en soutien àla pêche INDNR.

Article 13

Conduite des inspections

1. Chaque Partie fait en sorte que ses inspecteurs s’acquittentdes fonctions énoncées à l’annexe B en tant que norme mini-male.

2. Chaque Partie, en effectuant les inspections dans sesports :

a) Veille à ce que les inspections soient réalisées par desinspecteurs dûment qualifiés et habilités à ces fins,compte tenu en particulier des dispositions del’article 17 ;

b) Veille à ce que, avant une inspection, les inspecteurssoient tenus de présenter au capitaine du navire unepièce adéquate attestant de leur qualité d’inspecteur ;

c) Veille à ce que les inspecteurs puissent examiner toutesles zones pertinentes du navire, le poisson se trouvant àbord, les filets et tout autre engin de pêche et équipe-ment, ainsi que tout document ou fichier conservé à bordpermettant de vérifier que les mesures de conservation etde gestion sont respectées ;

d) Exige que le capitaine du navire fournisse aux inspec-teurs toute l’assistance et toute l’information nécessaireset leur montre, selon que de besoin, le matériel et lesdocuments pertinents ou des copies, certifiées conformes,de ces derniers ;

e) En cas d’arrangements appropriés avec l’Etat dupavillon d’un navire, invite cet Etat à participer à l’ins-pection ;

f) Fait tous les efforts possibles afin d’éviter de retarderindûment le navire, de limiter le plus possible les inter-férences et les inconvénients, y compris toute présenceinutile d’inspecteurs à bord, et d’éviter toute action denature à compromettre la qualité du poisson se trouvantà bord ;

g) Fait tous les efforts possibles afin de faciliter lacommunication avec le capitaine ou les principauxmembres d’équipage du navire, y compris afin que l’ins-pecteur soit accompagné, selon qu’il convient et lorsquecela est nécessaire, par un interprète ;

h) Veille à ce que les inspections soient menées demanière correcte, transparente et non discriminatoire etne constituent un harcèlement pour aucun navire que cesoit ; et

i) N’interfère pas avec la faculté du capitaine à communi-quer avec les autorités de l’Etat du pavillon, conformé-ment au droit international.

Article 14

Résultats des inspections

Chaque Partie joint, au minimum, l’information requise àl’annexe C au rapport écrit sur les résultats de chaque inspec-tion.

Article 15

Transmission des résultats de l’inspection

Chaque Partie transmet les résultats de chaque inspection àl’Etat du pavillon du navire inspecté et, selon le cas :

a) Aux Parties et Etats appropriés, y compris :i) les Etats pour lesquels l’inspection a permis deconstater que le navire s’était livré à la pêche INDNR ouà des activités liées à la pêche en soutien à la pêcheINDNR dans les eaux relevant de leur juridiction natio-nale ; et àii) l’Etat dont le capitaine du navire est ressortissant.

b) Aux organisations régionales de gestion des pêchesappropriées ;

c) À la FAO et autres organisations internationales appro-priées.

Article 16

Echange électronique d’information

1. Pour faciliter la mise en œuvre du présent Accord, chaquePartie, lorsque cela est possible, établit un système de communi-cation permettant l’échange électronique direct d’information,en tenant dûment compte des exigences appropriées en matièrede confidentialité.

2. Dans toute la mesure possible, et en tenant dûment comptedes exigences appropriées en matière de confidentialité, les Par-ties devraient coopérer pour mettre en place, conjointement avecd’autres initiatives multilatérales et intergouvernementalesappropriées, un mécanisme d’échange de l’information, coor-donné de préférence par la FAO, et faciliter l’échange d’infor-mation avec les bases de données existantes pertinentes pour leprésent Accord.

3. Chaque Partie désigne une autorité faisant fonction depoint de contact pour l’échange d’information au titre duprésent Accord. Chaque Partie notifie la désignation en questionà la FAO.

4. Chaque Partie gère l’information à transmettre au moyende tout mécanisme établi au titre du paragraphe 1 du présentarticle, en accord avec l’annexe D.

5. La FAO demande aux organisations régionales de gestiondes pêches appropriées de fournir des informations relatives auxmesures ou aux décisions qu’elles ont adoptées et mises enœuvre au titre du présent Accord, afin que ces données soientintroduites, dans toute la mesure possible et compte dûmenttenu des exigences pertinentes en matière de confidentialité,dans le mécanisme d’échange de l’information visé au para-graphe 2 du présent article.

Article 17

Formation des inspecteurs

Chaque Partie veille à ce que ses inspecteurs soient correcte-ment formés en prenant en compte les lignes directrices pour laformation des inspecteurs qui figurent à l’annexe E. Les Partiess’efforcent de coopérer à cet égard.

Article 18

Mesures prises par l’Etat du portà la suite d’une inspection

1. Lorsque à l’issue d’une inspection, il y a de sérieuses rai-sons de penser qu’un navire s’est livré à la pêche INDNR ou àdes activités liées à la pêche en soutien à la pêche INDNR, laPartie qui procède à l’inspection :

Page 11: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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. .

a) Informe dans les meilleurs délais de ses conclusionsl’Etat du pavillon du navire et, selon le cas, les Etatscôtiers, organisations régionales de gestion des pêchescompétentes et autres organisations internationalesappropriées, ainsi que l’Etat dont le capitaine du navireest ressortissant ;

b) Refuse au navire en question l’utilisation de son portpour le débarquement, le transbordement, le conditionne-ment et la transformation du poisson qui n’a pas étédébarqué antérieurement, ainsi que pour les autres ser-vices portuaires y compris, entre autres, l’approvisionne-ment en carburant, l’avitaillement, l’entretien et la miseen cale sèche, si ces mesures n’ont pas été déjà prises àl’égard de ce navire, de manière compatible avec leprésent Accord, y compris l’article 4.

2. Nonobstant le paragraphe 1 du présent article, une Partiene refuse pas à un navire visé par ce paragraphe l’utilisation desservices du port qui sont indispensables à la santé ou à lasécurité de l’équipage ou à la sécurité du navire.

3. Rien dans le présent Accord n’empêche une Partie deprendre des mesures qui soient conformes au droit international,outre celles spécifiées aux paragraphes 1 et 2 du présent article,y compris les mesures que l’Etat du pavillon du navire aexpressément demandées ou auxquelles il a consenti.

Article 19

Informations concernant les recoursdans l’Etat du port

1. Chaque Partie tient à la disposition du public et fournit aupropriétaire, à l’exploitant, au capitaine ou au représentant d’unnavire, sur demande écrite, toute information relative aux éven-tuelles voies de recours prévues par ses lois et règlements natio-naux à l’égard des mesures de l’Etat du port prises par laditePartie en vertu des articles 9, 11, 13 ou 18 du présent Accord, ycompris l’information relative aux services publics et aux insti-tutions judiciaires existant à cet effet, ainsi que l’informationsur tout droit de réparation prévu par ses lois et règlementsnationaux, en cas de perte ou dommage subis du fait de toutacte de la Partie dont l’illégalité est alléguée.

2. La Partie informe l’Etat du pavillon, le propriétaire, l’ex-ploitant, le capitaine ou le représentant, selon le cas, de l’issuede tout recours de ce genre. Lorsque d’autres Parties, Etats ouorganisations internationales ont été informés de la décisionprise précédemment en vertu des articles 9, 11, 13 et 18 duprésent Accord, la Partie les informe de toute modification de sadécision.

PARTIE 5

RÔLE DE L’ÉTAT DU PAVILLON

Article 20

Rôle de l’Etat du pavillon

1. Chaque Partie demande aux navires autorisés à battre sonpavillon de coopérer avec l’Etat du port aux inspections effec-tuées en vertu du présent Accord.

2. Lorsqu’une Partie a de sérieuses raisons de penser qu’unnavire autorisé à battre son pavillon s’est livré à la pêcheINDNR ou à des activités liées à la pêche en soutien à la pêcheINDNR et qu’il cherche à entrer dans le port d’un autre Etat, ouqu’il s’y trouve, elle demande, le cas échéant, à cet Etat d’ins-pecter le navire ou de prendre toute autre mesure compatibleavec le présent Accord.

3. Chaque Partie encourage les navires autorisés à battre sonpavillon à débarquer, transborder, conditionner et transformer lepoisson et à utiliser les autres services portuaires, dans les portsdes Etats qui agissent conformément au présent Accord, oud’une manière qui lui soit compatible. Les Parties sont encoura-gées à élaborer, y compris par l’intermédiaire d’organisationsrégionales de gestion des pêches et de la FAO, des procéduresjustes, transparentes et non discriminatoires pour identifier toutEtat qui pourrait ne pas se comporter conformément au présentAccord ou d’une manière qui lui soit compatible.

4. Lorsqu’à la suite d’une inspection effectuée par l’Etat duport, une Partie qui est un Etat du pavillon reçoit un rapportd’inspection indiquant qu’il existe de sérieuses raisons de penser

qu’un navire autorisé à battre son pavillon s’est livré à la pêcheINDNR ou à des activités liées à la pêche en soutien à la pêcheINDNR, elle mène une enquête immédiate et complète sur laquestion et si elle dispose d’indications suffisantes, elle prendsans attendre les mesures coercitives prévues par ses lois etrèglements.

5. Chaque Partie, en sa qualité d’Etat du pavillon, fait rap-port aux autres Parties, aux Etats du port appropriés et, le caséchéant, aux autres Etats et organisations régionales de gestiondes pêches appropriés, ainsi qu’à la FAO, sur les mesuresqu’elle a prises à l’égard des navires autorisés à battre sonpavillon pour lesquels il a été établi, du fait des mesures du res-sort de l’Etat du port prises en vertu du présent Accord, qu’ilsse sont livrés à la pêche INDNR ou à des activités liées à lapêche en soutien à la pêche INDNR.

6. Chaque Partie veille à ce que les mesures appliquées auxnavires autorisés à battre son pavillon soient au moins aussiefficaces que les mesures appliquées aux navires visés au para-graphe 1 de l’article 3 pour prévenir, contrecarrer et éliminer lapêche INDNR et les activités liées à la pêche en soutien à lapêche INDNR.

PARTIE 6

BESOINS DES ÉTATS EN DÉVELOPPEMENT

Article 21

Besoins des Etats en développement

1. Les Parties reconnaissent pleinement les besoins parti-culiers des Parties qui sont des Etats en développement pour cequi est de l’application de mesures du ressort de l’Etat du portcompatibles avec le présent Accord. A cet effet, elles leur four-nissent une assistance, soit directement, soit par l’intermédiairede la FAO, d’autres institutions spécialisées des Nations Uniesou d’autres organisations ou organes internationaux appropriés,y compris les organisations régionales de gestion des pêches,afin, notamment :

a) De renforcer leur faculté, en particulier celle des moinsavancés d’entre eux et celle des petits Etats insulaires endéveloppement, d’établir un cadre juridique et de déve-lopper leur capacité en vue de l’application de mesuresdu ressort de l’Etat du port efficaces ;

b) De faciliter leur participation au sein de toute organisa-tion internationale qui encourage l’élaboration et l’appli-cation efficaces des mesures du ressort de l’Etat duport ;

c) De faciliter l’assistance technique destinée à renforcerl’élaboration et l’application des mesures du ressort del’Etat du port par ces Etats, en coordination avec lesmécanismes internationaux appropriés.

2. Les Parties tiennent dûment compte des besoins parti-culiers des Parties qui sont des Etats du port en développement,en particulier ceux des moins avancés d’entre eux et des petitsEtats insulaires en développement, afin d’éviter qu’une chargeexcessive résultant de la mise en œuvre du présent Accord nesoit transférée, directement ou indirectement, vers eux. Lorsqu’ilest avéré qu’il y a eu transfert d’une charge excessive, les Par-ties coopèrent pour faciliter aux Parties concernées qui sont desEtats en développement l’exécution d’obligations spécifiquesdans le cadre du présent Accord.

3. Les Parties évaluent, directement ou par l’intermédiaire dela FAO, les besoins particuliers des Parties qui sont des Etats endéveloppement concernant la mise en œuvre du présent Accord.

4. Les Parties coopèrent à l’établissement de mécanismes definancement appropriés visant à aider les Etats en développe-ment pour la mise en œuvre du présent Accord. Ces méca-nismes sont précisément affectés, entre autres :

a) A l’élaboration de mesures nationales et internationalesdu ressort de l’Etat du port ;

b) Au développement et au renforcement des capacités, ycompris en matière de suivi, de contrôle et de surveil-lance et aux fins de la formation aux niveaux national etrégional des administrateurs des ports, inspecteurs, per-sonnel de police et personnel juridique ;

c) Aux activités de suivi, de contrôle, de surveillance et devérification pertinentes aux mesures du ressort de l’Etatdu port, y compris l’accès aux technologies et aux maté-riels ; et

Page 12: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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. .

d) A l’aide aux Parties qui sont des Etats en développe-ment pour ce qui concerne les coûts des procédures derèglement des différends qui résultent des actionsqu’elles ont prises en vertu du présent Accord.

5. La coopération avec et entre les Parties qui sont des Etatsen développement aux fins énoncées dans le présent article peutinclure la fourniture d’une assistance technique et financière pardes voies bilatérales, multilatérales et régionales, y compris lacoopération Sud-Sud.

6. Les Parties établissent un groupe de travail ad hoc chargéde présenter des rapports et de faire des recommandations d’unemanière périodique aux Parties sur l’établissement de méca-nismes de financement, y compris celui d’un système relatif auxcontributions, à l’identification et à la mobilisation de fonds,l’élaboration de critères et de procédures visant à orienter lamise en œuvre, et l’avancement de la mise en œuvre, des méca-nismes de financement. Outre les considérations énoncées dansle présent article, le groupe de travail ad hoc prend en considé-ration, entre autres :

a) L’évaluation des besoins des Parties qui sont des Etatsen développement, en particulier des moins avancésd’entre eux et des petits Etats insulaires en développe-ment ;

b) La disponibilité des fonds et leur décaissement en tempsopportun ;

c) La transparence des processus de prise de décision et degestion concernant la levée et l’attribution des fonds ;

d) L’obligation de reddition des comptes par les Partiesbénéficiaires qui sont des Etats en développement en cequi concerne l’utilisation convenue des fonds.

Les Parties tiennent compte des rapports et des recommanda-tions du groupe de travail ad hoc et prennent les mesures appro-priées.

PARTIE 7

RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS

Article 22

Règlement pacifique des différends

1. Toute Partie peut demander des consultations avec touteautre Partie ou Parties sur tout différend relatif à l’interprétationou à l’application des dispositions du présent Accord, afin d’ar-river aussi rapidement que possible à une solution mutuellementsatisfaisante.

2. Dans le cas où le différend n’est pas réglé dans un délairaisonnable au moyen de ces consultations, les Parties en ques-tion se consultent entre elles aussitôt que possible de manièreque le différend puisse être réglé par négociation, enquête,médiation, conciliation, arbitrage, règlement judiciaire ou autresmoyens pacifiques de leur choix.

3. Toute différend de cette nature non ainsi réglé est, avec leconsentement de toutes les Parties au différend, renvoyé pourrèglement à la Cour internationale de justice, au Tribunal inter-national du droit de la mer ou soumis à arbitrage. S’il n’est paspossible de parvenir à un accord concernant le renvoi à la Courinternationale de justice ou au Tribunal international du droit dela mer ou à l’arbitrage, les Parties continuent à se consulter et àcoopérer en vue de régler le différend conformément aux règlesdu droit international relatives à la conservation des ressourcesbiologiques marines.

PARTIE 8

TIERS À L’ACCORD

Article 23

Tiers à l’Accord

1. Les Parties encouragent les tiers à devenir Parties auprésent Accord et/ou à adopter des lois et règlements et à mettreen œuvre des mesures compatibles avec ses dispositions.

2. Les Parties prennent des mesures justes, non discrimina-toires et transparentes, compatibles avec le présent Accord etautre droit international applicable, en vue de dissuader les par-ties tierces de se livrer à des activités qui compromettent lamise en œuvre effective du présent Accord.

PARTIE 9

SUIVI, EXAMEN ET ÉVALUATION

Article 24

Suivi, examen et évaluation

1. Les Parties, dans le cadre de la FAO et de ses organescompétents, assurent un suivi et un examen systématiques etréguliers de la mise en œuvre du présent Accord ainsi quel’évaluation des progrès réalisés pour atteindre l’objectif fixé.

2. Quatre ans après l’entrée en vigueur du présent Accord, laFAO convoque une réunion des Parties afin d’examiner etd’évaluer l’efficacité de cet Accord pour atteindre son objectif.Les Parties décident de convoquer de nouvelles réunions decette nature selon que de besoin.

PARTIE 10

DISPOSITIONS FINALES

Article 25

Signature

Le présent Accord est ouvert à la signature, à la FAO, detous les Etats et organisations régionales d’intégration écono-mique à compter du 22 novembre 2009 et jusqu’au21 novembre 2010.

Article 26

Ratification, acceptation ou approbation

1. Le présent Accord est soumis à la ratification, à l’accepta-tion ou à l’approbation des signataires.

2. Les instruments de ratification, d’acceptation ou d’appro-bation sont remis au Dépositaire.

Article 27

Adhésion

1. Après la période pendant laquelle il est ouvert à la signa-ture, le présent Accord reste ouvert à l’adhésion de tout Etat ouorganisation régionale d’intégration économique.

2. Les instruments d’adhésion sont remis au Dépositaire.

Article 28

Participation des organisationsrégionales d’intégration économique

1. Dans les cas où une organisation d’intégration économiquerégionale qui est une organisation internationale au sens del’article 1er de l’annexe IX de la Convention n’a pas compétencepour toutes les questions relevant du présent Accord,l’annexe IX à la Convention s’applique mutatis mutandis à laparticipation de cette organisation au présent Accord, à l’excep-tion des dispositions suivantes de cette annexe :

a) Article 2, première phrase ; etb) Article 3, paragraphe 1.

2. Dans les cas où une organisation d’intégration économiquerégionale qui est une organisation internationale au sens del’article 1er de l’annexe IX de la Convention a compétence pourtoutes les questions relevant du présent Accord, les dispositionsci-après s’appliquent à la participation de cette organisation auprésent Accord :

a) Au moment de la signature ou de l’adhésion, cette orga-nisation fait une déclaration stipulant ;i) qu’elle a compétence pour toutes les questions rele-vant du présent Accord ;ii) que, pour cette raison, ses Etats membres ne devien-dront pas des Etats Parties, sauf en ce qui concerne leursterritoires pour lesquels l’organisation internationalen’est pas compétente ; etiii) qu’elle accepte les droits et obligations des Etats envertu du présent Accord ;

Page 13: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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. .

b) la participation d’une telle organisation ne confère à sesEtats membres aucun droit en vertu du présent Accord ;

c) en cas de conflit entre les obligations qui incombent àune telle organisation en vertu du présent Accord et sesobligations en vertu de l’Accord instituant cette organi-sation ou de tout acte connexe, les obligations découlantdu présent Accord l’emportent.

Article 29

Entrée en vigueur

1. Le présent Accord entre en vigueur trente jours après ladate du dépôt auprès du Dépositaire du vingt-cinquième instru-ment de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésionconformément à l’article 26 ou 27.

2. Pour chaque signataire qui ratifie, accepte ou approuve leprésent Accord après son entrée en vigueur, l’Accord entre envigueur trente jours après la date du dépôt de l’instrument deratification, d’acceptation ou d’approbation.

3. Pour chaque Etat ou organisation d’intégration écono-mique régionale qui adhère à l’Accord après son entrée envigueur, l’Accord entre en vigueur trente jours après la date dudépôt de l’instrument d’adhésion.

4. Aux fins du présent article, tout instrument déposé par uneorganisation d’intégration économique régionale n’est pas consi-déré comme venant s’ajouter à ceux déposés par ses Etatsmembres.

Article 30

Réserves et exceptions

Le présent Accord n’admet ni réserves ni exceptions.

Article 31

Déclarations

L’article 30 n’interdit pas à un Etat ou à une organisationd’intégration économique régionale, au moment où ledit Etat ouladite organisation signe, ratifie, accepte ou approuve le présentAccord, ou adhère à celui-ci, de faire des déclarations, quelsqu’en soient le libellé ou la dénomination, notamment en vued’harmoniser ses lois et règlements avec le présent Accord, àcondition que ces déclarations ne visent pas à exclure ou àmodifier l’effet juridique des dispositions du présent Accorddans leur application à cet Etat ou à cette organisation d’inté-gration économique régionale.

Article 32

Application provisoire

1. Le présent Accord est appliqué à titre provisoire par toutEtat ou organisation d’intégration économique régionale quiconsent à son application provisoire en adressant au Dépositaireune notification écrite à cet effet. Cette application provisoireprend effet à compter de la date de réception de la notification.

2. L’application provisoire par un Etat ou une organisationd’intégration économique régionale prend fin à compter del’entrée en vigueur du présent Accord pour cet Etat ou cetteorganisation d’intégration économique régionale ou de la notifi-cation par cet Etat ou cette organisation d’intégration écono-mique régionale, adressée au Dépositaire par écrit, de son inten-tion de mettre fin à l’application provisoire.

Article 33

Amendements

1. Toute Partie peut proposer des amendements au présentAccord à l’issue d’une période de deux ans suivant la date deson entrée en vigueur.

2. Toute proposition d’amendement au présent Accord seracommuniquée par écrit au Dépositaire, en même temps qu’unedemande de convocation d’une réunion des Parties afin d’exa-miner cette proposition. Le Dépositaire transmet cette communi-cation à toutes les Parties, ainsi que toutes les réponses à lademande reçues de celles-ci. Sauf objection de la moitié au

moins des Parties dans les six mois suivant la transmission de lacommunication, le Dépositaire convoque une réunion des Par-ties afin d’examiner la proposition d’amendement.

3. Sous réserve de l’article 34, tout amendement au présentAccord est adopté uniquement par consensus des Parties pré-sentes à la réunion à laquelle son adoption est proposée.

4. Sous réserve de l’article 34, tout amendement adopté parla réunion des Parties entre en vigueur pour les Parties qui l’ontratifié, accepté ou approuvé le quatre-vingt-dixième jour aprèsle dépôt des instruments de ratification, d’acceptation ou d’ap-probation par les deux tiers des Parties à cet Accord, sur la basedu nombre de Parties à la date de l’adoption dudit amendement.Par la suite, l’amendement entre en vigueur pour toute autrePartie le quatre-vingt-dixième jour après que la Partie en ques-tion a déposé ses instruments de ratification, d’acceptation oud’approbation de l’amendement.

5. Aux fins du présent article, tout instrument déposé par uneorganisation d’intégration économique régionale ne sera pasconsidéré comme venant s’ajouter aux instruments déposés parses Etats membres.

Article 34

Annexes

1. Les annexes au présent Accord font partie intégrante decelui-ci et toute référence au présent Accord renvoie égalementà ses annexes.

2. Un amendement à une annexe du présent Accord peut êtreadopté par deux tiers des Parties au présent Accord présentes àla réunion lors de laquelle la proposition d’amendement àl’annexe est examinée. Tout doit être fait, cependant, pourobtenir un accord par voie de consensus sur toute propositiond’amendement à une annexe. Tout amendement à une annexe estincorporé au présent Accord et entre en vigueur pour les Partiesqui ont exprimé leur acceptation à compter de la date à laquellele Dépositaire reçoit notification de l’acceptation d’un tiers desParties à cet Accord, sur la base du nombre de Parties à la datede l’adoption dudit amendement. L’amendement entre envigueur pour chaque Partie restante dès réception de son accep-tation par le Dépositaire.

Article 35

Retrait

Toute Partie peut se retirer à tout moment du présent Accord,à l’expiration d’un délai d’un an à compter de la date à laquellele présent Accord est entré en vigueur en ce qui concerne laditePartie, en notifiant ce retrait par écrit au Dépositaire. Le retraitdevient effectif un an après que le Dépositaire a reçu la notifi-cation de retrait.

Article 36

Le Dépositaire

Le Directeur général de la FAO est le Dépositaire du présentAccord. Le Dépositaire :

a) Envoie des copies certifiées conformes du présentAccord à chaque signataire et Partie ;

b) Fait enregistrer le présent Accord, dès son entrée envigueur, auprès du Secrétariat de l’Organisation desNations Unies, conformément à l’article 102 de laCharte des Nations Unies ;

c) Informe dans les meilleurs délais chacun des signataireset Parties au présent Accord :i) du dépôt de signatures, d’instruments de ratification,d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion déposésconformément aux articles 25, 26 et 27 ;ii) de la date d’entrée en vigueur du présent Accordconformément à l’article 29 ;iii) des propositions d’amendements au présent Accord,de leur adoption et de leur entrée en vigueur conformé-ment à l’article 33 ;iv) des propositions d’amendements aux annexes, deleur adoption et de leur entrée en vigueur conformémentà l’article 34 ; etv) des retraits du présent Accord conformément àl’article 35.

Page 14: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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. .

Article 37

Textes authentiques

Les textes du présent Accord en anglais, arabe, chinois, espa-gnol, français et russe font également foi.

EN FOI DE QUOI, les Plénipotentiaires soussignés, dûmentautorisés à cet effet par leurs Gouvernements respectifs, ontsigné le présent Accord.

FAIT à Rome, le 22 novembre 2009.

A N N E X E A

INFORMATIONS À FOURNIR AU PRÉALABLE PAR LES NAVIRES DE PÊCHE DEMANDANT L’AUTORISATION D’ENTRER DANS UN PORT

A N N E X E B

PROCÉDURES D’INSPECTION DE L’ÉTAT DU PORT

L’inspecteur du port :

a) Vérifie, dans toute la mesure possible, que les docu-ments d’identification du navire à bord et les informa-tions relatives au propriétaire du navire sont authen-tiques, complets et en ordre, y compris en prenantcontact, selon que de besoin, avec l’Etat du pavillon ouen consultant les registres internationaux des navires depêche ;

b) Vérifie que le pavillon et les marques d’identificationdu navire (par exemple nom, numéro d’immatriculationexterne, numéro d’identification de l’Organisation mari-time internationale [OMI], indicateur internationald’appel radio et autres marques, ainsi que ses principalesdimensions), correspondent bien aux informations por-tées sur les documents ;

c) S’assure, dans toute la mesure possible, que la ou lesautorisations de pêche ou d’activités liées à la pêche sontauthentiques, complètes, correctes et conformes auxinformations fournies en vertu de l’annexe A ;

d) Examine tous les autres documents et registres perti-nents se trouvant à bord, y compris, dans la mesure dupossible, ceux en format électronique et les données dusystème de surveillance des navires (SSN/VMS) prove-nant de l’Etat du pavillon ou des organisations régio-nales de gestion des pêches (ORGP). La documentationpertinente peut inclure les livres de bord, les registres depêche, de transbordement et de commerce, les listesd’équipage, les plans d’arrimage, les plans et descrip-tions des cales, ainsi que les documents requis au titrede la Convention sur le commerce international desespèces de faune et de flore sauvages menacées d’ex-tinction (CITES) ;

Page 15: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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. .

e) Examine, dans toute la mesure possible, tous les enginsde pêche à bord, y compris ceux entreposés à l’abri desregards et les dispositifs connexes, et vérifie dans toutela mesure possible qu’ils sont conformes aux conditionsprécisées dans les autorisations. Le matériel de pêchedoit aussi, dans toute la mesure possible, être vérifiépour s’assurer que ses caractéristiques, telles que dimen-sions des mailles et fils, dispositifs et pièces annexes,dimensions et configuration des filets, casiers, dragues,hameçons (taille et nombre), sont conformes à la régle-mentation applicable et que les marques d’identificationcorrespondent à celles autorisées pour le navire ins-pecté ;

f) Détermine, dans toute la mesure possible, si le poisson àbord a bien été pêché dans les conditions prévues parl’autorisation correspondante :

g) Examine le poisson, y compris par sondage, pour endéterminer la quantité et la composition. Ce faisant,l’inspecteur peut ouvrir les conteneurs dans lesquels lepoisson a été conditionné et déplacer le poisson ou les

conteneurs pour s’assurer de l’intégrité des cales. Cettevérification peut porter sur les types de produits et ladétermination du poids nominal des captures ;

h) Détermine s’il existe des indications manifestes poursoupçonner le navire de être livré à la pêche INDNR ouà des activités liées à la pêche en soutien de la pêcheINDNR ;

i) Communique au capitaine du navire le rapport d’inspec-tion et ses conclusions, mentionnant, entre autres, leséventuelles mesures qui pourraient être prises, le rapportdevant être signé par l’inspecteur et par le capitaine. Lasignature du capitaine du navire a pour seul but d’ac-cuser réception d’un exemplaire du rapport d’inspection.Le capitaine du navire doit pouvoir ajouter ses observa-tions ou objections éventuelles au rapport, et, s’il y alieu, prendre contact avec les autorités compétentes del’Etat du pavillon, en particulier s’il se heurte à d’impor-tantes difficultés de compréhension du contenu du rap-port. Un exemplaire du rapport est remis au capitaine, et

j) Prévoit, si nécessaire et possible, la traduction de ladocumentation pertinente.

A N N E X E C

RÉSULTATS DE L’INSPECTION

Page 16: N° 3147 ASSEMBLÉE NATIONALEau sens de l’article 1 e) du présent Accord, ainsi qu’aux acti-vités liées à la pêche en soutien d’une telle pêche. 4. Le présent Accord est

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. .

A N N E X E D

SYSTÈMES D’INFORMATION SUR LES MESURESDU RESSORT DE L’ÉTAT DU PORT

Aux fins de la mise en œuvre du présent Accord, chaquePartie s’engage à :

a) S’efforcer de mettre en place un système de communi-cation informatisé conformément à l’article 16 ;

b) Etablir, dans toute la mesure possible, des sites webpour diffuser la liste des ports visés à l’article 7 ainsique les mesures prises conformément aux dispositionspertinentes du présent Accord ;

c) Identifier, dans toute la mesure possible, chaque rapportd’inspection par un numéro de référence uniquecommençant par le code alpha-3 de l’Etat du port etl’identifiant de l’autorité émettrice ;

d) Utiliser, dans toute la mesure possible, les codes inter-nationaux détaillés ci-dessous dans les annexes A et C etassurer la conversion de tout autre code dans le systèmeinternational.

Pays/territoires : code pays ISO-3166 alpha-3

Espèces de poisson : code alpha-3 ASFIS (aussi appelé codealpha-3 FAO)

Navires de pêche : code ISSCFV (aussi appelé code alphaFAO)

Engins de pêche : code ISSCFG (aussi appelé code alphaFAO)

A N N E X E ELIGNES DIRECTRICES POUR LA FORMATION DES INSPECTEURS

Les programmes de formation des inspecteurs de l’Etat duport devraient aborder au minimum les aspects suivants :

1. Ethique ;2. Questions d’hygiène, de sécurité sanitaire et de sûreté ;3. Lois et règlements nationaux applicables, domaines de

compétence et mesures de gestion et de conservation des ORGPpertinentes, et droit international applicable ;

4. Collecte, évaluation et conservation des éléments depreuve ;

5. Procédures générales d’inspection telles que techniques derédaction de rapports et d’entretien ;

6. Analyse des sources d’information, telles que livres debord, documents électroniques et histoire du navire (nom, his-toire des propriétaires et Etat du pavillon), nécessaires pourvalider les informations fournies par le capitaine du navire ;

7. Arraisonnement et inspection du navire, y compris inspec-tion des cales et détermination de leur capacité ;

8. Vérification et validation des informations relatives aupoisson débarqué, transbordé, transformé ainsi qu’au poissonconservé à bord, y compris l’application des facteurs de conver-sion pour les différentes espèces et les différents produits de lapêche ;

9. Identification des espèces de poisson, mesure de la lon-gueur des prises et autres paramètres biologiques ;

10. Identification des navires et engins de pêche et tech-niques d’inspection et de mesure des engins ;

11. Equipement et utilisation des SSN/VMS et d’autres sys-tèmes de surveillance électronique ; et

12. Mesures à prendre à l’issue d’une inspection.

TCA 2011-40. − Imprimerie de la direction de l’information légale et administrative

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