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n°14 Sep-Oct11

Saint-Brieuc Agglomération le magazine d’information

www.blog-saintbrieuc-agglo.frEn savoir +

aggloLes jardinsde Keribet

A Économie sociale p. 6Déplacements p. 12

Taxitub20 ans de trajet

Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - PlérinPloufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-DonanSaint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac

le magazine d’information

L'Agglo fait sa rentrée

Grands chantiers p.17/24

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Michel LesagePrésident de Saint-Brieuc

Agglomération

Edit

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saint-brieuc agglomération 3 place de la résistance - bp 4403 - 22044 Saint-brieuc cedex 2 site internet www.saintbrieuc-agglo.fr directeur de la publication Michel Lesage Responsable de la publication Kevin Storme conception graphique Cibles et Stratégies Enquêtes - rédaction Cibles et Stratégies, Olivier Boyer, Marie-Laure Charles, Kevin Storme Impression imaye graphic diffusion La poste editeur saint-brieuc agglomé-ration credit photos Joël Bellec, Cibles et Stratégies, Saint-Brieuc Agglomération, Fotolia, Vincent Paulic, Rodene Vaillant, Patrick Fours - Imprimé à 62 000 exemplaires sur papier recyclé - ISSN 2105-1844

un beau et grand chantier “ ”

Le rentrée de septembre est toujours un moment

particulier d’effervescence. C’est le temps pour

les parents des achats nécessaires à la nouvelle

année, le cartable à remplir, les tenues à acheter, les

activités sportives et associatives à choisir ou le

départ des plus grands à organiser…

C’est pour tout le monde un retour aux réalités de la vie que la trêve estivale, malheureusement pas toujours synonyme d’évasion vers d’autres régions, a un peu mis de côté.Et cette année, la rentrée est encore marquée par le triste feuilleton sans fi n de la crise du système fi nancier international. De la Grèce à l’Italie, en passant par l’Irlande et le Portugal. Les tenants du libéralisme fi nancier ne promettent le bout du tunnel qu’à coups de mesures d’austérité qui ne touchent à nouveau que les salariés et les plus faibles d’entre nous. Que ce soient les "indignés" qui, encore et encore, se manifestent un peu partout ou que ce soient les mouvements désespérés de jeunes ces dernières semaines en Grande Bretagne, rien n’y fait : seule la logique fi nancière s’impose au bout du compte.A Saint-Brieuc Agglomération, comme dans nombre de collectivités territoriales locales, nous essayons à notre niveau de contrer ces logiques et de construire un développement économique et social harmonieux du territoire, basé sur un service public fort et performant.Cela passe par des investissements importants pour construire le cadre nécessaire à l’épanouissement de l’activité économique, culturelle et sportive. Ils vous sont présentés dans ce magazine et dans son supplément. C’est aussi des choix volontaristes en matière énergétique et environnementale, éducative et culturelle déjà initiés les années passées. Cela suppose d’aller plus loin à présent dans la solidarité sociale. C’est un domaine essentiellement traité au niveau communal - hors les aides départementales ou d’Etat- mais qui se transforme et se complexifi e. Il demande à présent plus d’entraide intercommunale pour une meilleure effi cacité de service public. Chaque échelon doit être respecté mais de nouvelles connexions doivent se construire dans un seul but, parvenir à un territoire solidaire assurant la cohésion sociale et le bien-être de chacun.C’est un beau et grand chantier auquel l’agglomération de Saint-Brieuc s’est attelée. Des propositions seront faites dans les prochains mois.

Et dans l’immédiat, je vous souhaite une bonne rentrée.

En piste le vélo. La journée organisée le 25 juin au Vélodrome a dévoilé tous les charmes de la Petite Reine et les atouts de l’équipement communautaire. Des équi-pements qui seront, pour cette période de rentrée, très sollictés. 7.

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Les soirées Buzz de nuit sont l’occasion de faire de la prévention, mais également de faire participer de jeunes citoyens. Page 10.

Les Rosaires sont en train de devenir une véritable station balnéaire. C’est aussi un symbole de la collaboration entre une commune et l’Agglo et d’un grand chantier qui intéresse tous les habitants. Page 24.

La passerelle du Légué a été posée en juillet pour relier les deux rives du port. Entretien avec Michel Lesage sur ce projet au cœur de la stratégie de développement de l’Agglo. Pages 21 et 22.

Des projets complémentaires pour des déplacements durables.Insérée à ce magazine, la plaquette intitu-lée "Saint-Brieuc & l’Agglo - Les déplace-ments - Horizon 2020" présente l’articulation entre les différents pro-jets de déplacements de l'Agglo et la Ville.Page 20.

pour des déplacements

Insérée à ce magazine,

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entre les différents pro-

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Je réagis

Je débatsL’actualité “à chaud” ! Réagissez, complétez, critiquez… les thèmes abordés.

Réfléchissez aux sujets “de fond” (économie, développement durable…)

Donnez votre avis en toute simplicité.

blog

Les travaux de la station de bus des Champs démarrent cet automne pour une mise en service en septembre 2012. Elle fera alors office de gare urbaine tem-poraire en attendant la création du Pôle d’échanges multimodal (TGV, TER, gare urbaine des TUB, gare interurbaine des TI-BUS, stations vélo et taxis) sur le site de la gare SNCF à l’horizon 2016. Les deux quais seront situés face au centre commercial, de part et d’autre de la rue du 71e RI.

Cette réalisation permettra de rappro-cher la gare urbaine des TUB du centre historique de Saint-Brieuc. Pour fluidifier la circulation entre les rues du 71e RI, Clé-

menceau et Combat des Trente, le tourne-à-gauche du carrefour Libération-Gouédic est supprimé.

Ce chantier s’inscrit dans le cadre du projet Transport Est-Ouest (TEO) de créa-tion d’une ligne de bus à haut niveau de service reliant, par phases successives, Chaptal aux Plaines-Villes. La station TEO des Champs devrait être opérationnelle à l’horizon 2016.

Plus d'infos www.tubinfo.fr

C’est la rentrée. Période où, même si le contexte est délicat, les offres d’em-ploi sont plus nombreuses que de cou-tume. L’occasion, pour les demandeurs d’emploi, de faire un passage à l’EIE et notamment à son centre de ressour-ces multimédia. Informations sur les métiers, recherche d’emploi, de forma-tions, ateliers d’initiation à Internet… Les possibilités sont nombreuses et deux conseillères ressources sont pré-sentes à temps plein afin d’aiguiller les groupes et les particuliers. Des accès Internet gratuits sont disponibles pour accéder aux meilleures offres et infos. Dans les communes, l’EIE organise également des permanences à Plédran, Plérin, Ploufragan et Saint-Brieuc.

En savoir plus 47 rue du Dr Rahuel à Saint-Brieuc

02 96 77 33 00 Ouvert du lundi au vendredi

de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h

Espace initiatives emploi (EIE) Des ressources multimédias pour tous

Petite enfance

Un diagnostic en partenariat avec la CAF

Saint-Brieuc Agglomération et la Caisse d’allocation familiale des Côtes d’Armor viennent de publier une étude diagnostic sur la petite enfance. L’objectif de cette réflexion, qui s’inscrit dans le cadre du projet "cohésion et développement social", est de déterminer les enjeux en matière d’offre d’accueil au niveau des quatorze communes du territoire.

“3 800 enfants de moins de trois ans résident dans l’agglomération briochine (soit un cinquième sur le département),

précise Philippe Troel, chef de ce projet collaboratif. Les axes de travail sont synthétisés par quatre scénarios qui offrent de nouvelles perspectives aux familles et à leurs enfants.” La synthèse des travaux est consultable sur le site de l’Agglomération.

www.saintbrieuc-agglo.fr

TUB Une station plein Champs

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8%des vêtements sont revendus

45%partent en Afrique ou en Asie

15%deviennent des fi bres isolantes

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Stop aux textiles dans la poubelle

Déposer ses textiles dans une benne spécifi que ou auprès d'une association qui les collecte, c’est encourager le cercle vertueux du développement durable : ne pas polluer en recyclant, développer des entreprises et des emplois, redonner confi ance à un public éloigné du monde du travail. Exemple chez Artex, l’atelier de revalorisation du textile de l’association Les Nouelles.

En pleine période de soldes, la dernière vente de la saison d’Artex (Atelier de revalorisation du textile) attire les amateurs de bonnes affaires. Yasmine et Nicolas font leurs emplettes : “Nous venons régulièrement aux ventes et à La boîte à fringues juste à côté et nous y achetons un peu de tout : sacs, vêtements. C’est un peu comme sur le marché. Nous y trouvons des vêtements de marque, mais à des prix accessibles. Cela permet aux petits budgets de se faire plaisir tout en ayant des articles de qualité”.

Vêtements homme, femme, enfant, maroquinerie, chaussures, linge de maison, Artex donne une seconde vie aux vêtements collectés, à des prix défi ant toute concurrence. Les articles vendus ici sont issus des conteneurs mis à disposition dans les communes de l’agglomération, soit 400 tonnes par an. “Je pense qu’il y a une marge de progression importante, signale Jacqueline Evo, responsable d’Artex. Les gens pensent encore que s’ils ne peuvent pas donner leurs vêtements, il faut les mettre à la poubelle. Or, quel que soit l’état du tissu, il peut être revalorisé”. En effet, 8 % des vêtements collectés sont remis en vente à La boîte à fringues ou lors de déstockages.

“Ce qui n’est pas exploité ici part à l’export, au recyclage, pour devenir des chiffons. C’est pourquoi il est important que les habitants prennent l’habitude de venir les déposer dans les bennes ou à l’entrepôt pour que le textile sorte des ordures ménagères. Excepté pour ceux qui sont souillés, moisis ou pourris : ceux-là doivent aller en déchèterie”.

Alimenter la fi lière, c’est pérenniser l’économie d’Artex et lui permettre de poursuivre sa mission socio-professionnelle. Aujourd’hui, 24 salariés sont accompagnés sur différents postes. “L’objectif est de leur permettre d’acquérir et développer des compétences professionnelles pour qu’ils puissent ensuite embrayer sur un projet social ou professionnel et améliorer leur situation”, poursuit la responsable. C’est le cas d’Eric qui effectue la collecte : “Cet emploi m’a permis d’améliorer mes qualités de chauffeur et de me projeter dans une formation pour devenir cariste”.

Artex12, rue Lumière - 22000 Saint-Brieuc

02 96 68 98 03

Dans le cadre du programme de prévention des déchets, Saint-Brieuc Agglomération s’est fi xé pour objec-tif, à l’horizon 2015, de réduire de 7% la quantité de déchets produits chaque année. Soit 25 kg de moins par habitants. La part du textile n’est pas à négliger puisque seulement 40% du gisement est collecté. 750 tonnes de textiles auraient été jetées dans la poubelle marron l’an dernier. De nouvelles bornes de collecte vont être installées à la rentrée sur le terri-toire : dans les communes où il n’y en avait pas et dans les déchèteries. Ces bornes sont vidées par trois structu-res de l’agglomération : Artex (voir ci-contre), Les paralysés de France et le Secours populaire. Il est aussi possible de déposer ses vêtements ou tissus chez Emmaüs ou à la Croix rouge Française.

Localiser le lieu de collectewww.saintbrieuc-agglo.fr

Artex

Deuxième vie pour le textile

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Vendredi, 15h. C’est jour de marché au Jardin de Keribet. Karine, Martine et So-nia s’activent : les premiers clients vont arriver d’ici une heure. Martine s’atèle aux prix. Karine à la mise en place des légumes sur l’étal. Sonia termine les der-niers paniers pré-commandés. Le jardin de Keribet est une association. L’adhé-sion annuelle permet de venir chercher un panier de légumes chaque semaine. Un grand pour quatre ou cinq personnes à 65 € par mois ou un petit pour deux ou trois à 43 €. L’entreprise livre aussi l’Intermarché voisin, la Gambille de Plé-rin et, bientôt, les cantines de l’Agglo. Epinards, melons, concombres, oignons blancs, tomates, courgettes, radis… le choix est large en cette fin juillet. “Les légumes sont cueillis le matin même, ex-plique Martine Kerlaouëzo, responsable du projet. Nous les cultivons selon les exigences du cahier des charges Ecocert, même si notre labellisation officielle en bio n’interviendra que l’an prochain”. Des productrices de fromage, de pain et de cidre complètent l’offre maraîchère.

Un lieu d’échange

Claire est la première à venir chercher son panier : “Je ne connais le Jardin de

Keribet que depuis quelques semaines et ce qui me plaît, c’est de contribuer à dé-velopper une production locale. Cela nous incite à manger des fruits et légumes et que ce soit bio est un point positif. C’est un privilège : c’est à côté, pratique, idéal”. D’autres la rejoignent. Ici, personne n’est pressé. On connaît le nom des clients, on récupère les sachets en papier et les cageots de la semaine d’avant. “C’est un véritable lieu de rencontre et d’échange. A la rentrée nous allons mettre en place des visites pour les écoles”, poursuit la responsable. En parallèle, l’entreprise fait pousser des projets : “nos employés, recrutés sur CV et entretiens, sont ici pour définir et réaliser un projet personnel et professionnel”. Marie-Pierre poursuit sa formation en maraîchage bio, Jean-Fran-çois souhaite diversifier son exploitation agricole, Sonia ajoute une corde à son arc et Karine donne une nouvelle di-rection à sa vie professionnelle. “Nous venons tous d’horizons différents et som-mes complémentaires. On se motive dans nos projets respectifs”, assurent Karine et Sonia.

Le jardin de Keribet

Terre d’avenirs Six mois d’existence et déjà une centaine de paniers préparés chaque semaine. Le jardin de Keribet à Pordic fait pousser des fruits, des légumes et des projets humains. Reportage.

Y ALLER EN TUB

Ligne : C Arrêt : Ville Auvray

Clause d’insertionDéjà 250 bénéficiairesLe futur siège de la Caf aux Plaines-Villes (8000 heures programmées), la 2e tranche d’Equinoxe, l’Hippodrome sont autant de chantiers qui, après Aquaval, verront la mise en œuvre de la clause d’insertion dans la commande publique.

Ce dispositif, opérationnel dans l’Agglo depuis fin 2007, a pour objectif de promou-voir l’emploi de personnes rencontrant des difficultés particulières d’insertion. Fruit d’une volonté politique forte, il répond à l’un des engagements du projet de terri-toire : “Agir pour l’emploi de tous”. Depuis son lancement, la clause a bénéficié à 250 personnes pour 70 000 heures travaillées.

Saint-Brieuc Agglomération, les commu-nes, les bailleurs sociaux (Terre&Baie Ha-bitat, Côtes d’Armor Habitat) contribuent ensemble, avec d’autres donneurs d’ordre, au succès de cet outil d’intérêt général qui mobilise de nombreux acteurs dans les domaines de l’emploi, de l’insertion et de la formation. Quant aux entreprises, elles jouent si bien le jeu qu’elles dépassent sou-vent le volume d‘heures imposé.

En savoir plus www.saintbrieuc-agglo.fr

Contact

Alain Gouezel, facilitateur des clauses d’insertion

02 96 77 33 08

Je réagis

Il y avait déjà la fête de la musique. Il y aura désormais celle de la gastronomie. La pre-mière édition sera organisée le 23 septembre prochain. Cette décision fait suite à celle de l’organisation des Nations-Unies pour l’édu-cation, la science et la culture (UNESCO) d’inscrire à son Patrimoine les repas gastro-nomiques français.

“Notre participation à ce grand rendez-vous témoigne de la richesse gastronomique de l’agglo”, affi rme Didier Simon, directeur de l’Offi ce du Tourisme et des Congrès de la baie de Saint-Brieuc. “Nous possédons ici des ressources naturelles exceptionnelles, des producteurs qui savent les travailler, des ar-tisans qui savent les transformer et des chefs qui font des merveilles à partir des produits locaux et de saison”.

“La coquille Saint-Jacques et les moules font partie du paysage de la baie de Saint-Brieuc, qui se distingue aussi par des traditions de maraîchage ancestrales”, poursuit Didier Si-mon. “L’ensemble de ces atouts fait que nous avons été identifi é par le ministère comme l’un des territoires gastronomiques français les plus emblématiques”.

L’agglo, une terre

de gastronomie reconnueLes 23 et 24 septembre, la fête nationale de la gastronomie donnera lieu dans l’agglo à un programme de visites chez les produc-

teurs, les artisans du territoire, les chefs et les restaurateurs.

“Pour l’Agglo, cet évènement constitue la re-connaissance d’un travail sur le long terme et réaffi rme l’existence d’un fort potentiel”, ajoute le directeur de l’offi ce communautaire. “Avec trois chefs étoilés, beaucoup d’autres restaurants très bien référencés, un réseau d’établissements qui marchent bien et engen-drent de bons retours économiques, la baie s’impose comme une destination de choix”.

Tout cela dans un cadre naturel qui fait infi ni-ment plus envie que pitié. Il n’y a pas de bons produits sans un environnement de qualité. Le niveau d’excellence des coquilles saint-jac-ques et des moules de la baie repose en ef-fet, outre la compétence des professionnels, sur un milieu nourricier propre et sain

“La gastronomie est un véritable art culinaire, toujours plus inventif et créatif. Il se renou-velle constamment, révèle les talents et fait naître des passions. La fête nationale de la gastronomie répond à ce besoin de partager un art de vivre”, indique Didier Simon. “Les plaisirs de la table favorisent le bien vivre en-semble, témoignent de la volonté d’aller vers les autres… Ils mettent aussi en lumière de véritables savoir-faire artisanaux”.

“Au rythme des inspirations, des papilles et des produits de région, ce rendez-vous convivial deviendra incontournable pour tous

les passionnés et amoureux de cuisine”, es-time Didier Simon. “En Baie de Saint-Brieuc, les étoiles de la gastronomie ne manquent pas. Les talents et la créativité de nos chefs ont permis au territoire de bénéfi cier d’une ré-putation d’excellence au niveau national”.

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L’agglo est un territoire de beaux produits et de bonnes tables. C’est pourquoi elle a été sélectionnée pour participer à la première édition de la fête de la gastronomie les 23 et 24 septembre. Au menu, des visites gourmandes chez les as de la filière : producteurs, artisans et restaurateurs.

Gastronomie

Portes ouvertes chez les producteurs

L'Agglo est un territoire entre terre et mer. A l'occasion de la fête de la gastronomie, les producteurs vous ouvrent leur porte les 23 et 24 septembre. Venez découvrir les produits de chez nous. Des visites gui-dées sont organisées sur inscription.

D'autres rendez-vous à ne pas manquer

Après Rock&Tock, Bulle à Croquer, la fête de la gastronomie, un autre rendez-vous vous attend : le salon du livre et du gour-met, les 25, 26 et 27 novembre, au Carré Rosengart au port du Légué (10h-19h).

En savoir pluswww.baiedesaintbrieuc.com

www.saintbrieuc-agglo.frwww.fete-gastronomie.fr

Tourisme

Baie à croquer

Pourquoi avoir repris la boulangerie de Tré-muson ?

Nous avions auparavant notre commerce à Plélo. Mon mari étant originaire de Tré-muson, nous avons souhaité reprendre la boulangerie du bourg. Les différentes aides, notamment celles de Saint-Brieuc Agglomération, nous ont donné un sacré coup de pouce.

Comment avez-vous été reçus par la popu-lation ?

Très bien. Il y avait une réelle attente. Les semaines qui se sont écoulées entre la fermeture de l’ancienne boulangerie et les travaux d’ouverture ont été longues pour les habitants. Néanmoins, nous avons aussi de nombreux clients de passage.

Quelle est, selon vous, la place du "petit commerce" dans un village aujourd’hui ?

On se rend compte que ce genre de com-merce est vital pour une petite commune. Les gens ne vont pas toujours au super-marché acheter le pain. Le commerce est aussi un lieu où l’on se rencontre. Les petits commerces font vraiment vivre les bourgs et les villages.


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Qu’est-ce que le Carrefour des déci-deurs ?Sabrina Le Marchand : C’est une soirée pour souhaiter la bienvenue aux cadres et dirigeants d’entreprises, âgés de 18 à 40 ans, qui arrivent en baie de Saint-Brieuc. L’idée, c’est de faire connaître la baie et de leur donner l’opportunité de mettre le pied dans un réseau. L’an dernier, nous avons accueilli une soixantaine de personnes à Hermione. Après avoir visité l’équipement, nous les avons invités à participer à un speed contact qui leur a permis de se pré-senter et de discuter, dans une atmosphè-re conviviale.

Pour quelle raison cette manifestation est-elle portée cette année par l’Aggloméra-tion ?S.L.M. : La Jeune chambre économique réfléchit et met en place des projets ci-toyens, pas forcément économiques, qui sont destinés à être transmis par la suite. Les rues piétonnes sont une initiative JCE, par exemple. Nous avons organisé le carre-

four des décideurs depuis 2004 en parte-nariat avec Saint-Brieuc Agglomération qui prend aujourd’hui le relais pour continuer à faire vivre ces rencontres.

Quel est le lien entre la JCE et la Chambre de commerce et de l’industrie ?S.L.M. : Historiquement aucun. Même si nous sommes en lien car nous faisons visi-ter des entreprises. La JCE de Saint-Brieuc existe depuis 40 ans. Les membres de la JCE ont pour vocation de répondre à des manques. Ce qui nous motive, c’est d’aider les autres. Sur le territoire briochin nous avons créé Griffon’Art, Rêves de gosses et avons en projet une grande kermesse les 17 et 18 septembre à la Ville Oger. Les re-cettes de l’événement seront destinées à Haïti.

Plus d’infos www.jce-saintbrieuc.org


Rencontres de l’Agglo Aides aux petits commerces

Trois questions à… Sandrine et Philippe Le Gall viennent de reprendre la boulangerie de Trémuson. Une acquisition facilitée par les aides obtenues de l’Agglo et qui contri-bue aussi à la vie du bourg.

En France, on compte actuellement environ deux commerces alimentaires pour 1000 habitants. Dans l’Agglo, ce chiffre tombe à 1,5. Face au développement du commerce de périphérie, le commerce de proximité lutte pour survivre.

L’Agglo s’est donné comme objectif “d’im-pulser un maillage commercial équilibré” sur l’ensemble de son territoire et le maintien d’une boulangerie, d’une boucherie, d’une épicerie est un élément incontournable de cette politique.

C’est pourquoi, afin d’enrayer la disparition des derniers commerces des centres-bourgs ou quartiers, Saint-Brieuc Agglomération a créé en 2006 et élargi à ses 14 communes en 2009, une aide financière visant à aider à la création, la reprise ou la modernisation d’un commerce de proximité.

Cette aide, accordée à hauteur de 20% des dé-penses d’investissement éligibles, est plafon-née à 4000 €. Pour les communes de moins de 3 500 habitants, elle peut être complétée par un soutien du Conseil Général dans le cadre du FIDDAC (Fonds d’Intervention Départemen-tal pour le Développement de l’Artisanat et du Commerce).

Au-delà du maillage de l’offre alimentaire sur son territoire, l’Agglo veut ainsi contribuer au maintien de l’animation des centres-bourgs, du lien social qui en découle et assurer l’accessibi-lité des commerces à tous ses concitoyens.

Plus d'infos 02 96 77 20 40

Saint-Brieuc Agglomération organise, le 28 novembre, la 9e édition du Carrefour des décideurs. Une soirée initiée par la Jeune chambre économique (JCE) de Saint-Brieuc. Présentation avec Sabrina Le Marchand, sa présidente.

Carrefour des décideurs

Décideurs et décidésBoulangerie de Trémuson “Il y avait une réelle attente”

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“La plaisance a grand besoin de prendre en compte les enjeux de la consomma-tion d’énergie et de la pollution du milieu marin”, souligne Anne Duncan, patronne de l’entreprise Renergy Marine créée en avril 2010, titulaire de brillantes distinc-tions obtenues outre-Manche, telles que le "Queen’s Award for Enterprise Promo-tion".

L’innovation technologique proposée par Renergy Marine s’articule sur trois niveaux. “Pour ce qui est de la protection de l’envi-ronnement, il n’existe pas en ce moment de produit équivalent capable d’écono-miser jusqu’à 50% de carburant pour les bateaux rapides”, explique-t-elle. “Côté conduite et confort des bateaux de plai-sance, la nouveauté réside dans l’automa-tisation de la conduite (comme une voiture automatique) et en une carène amovible et un système de stabilisation unique qui fournit un confort supplémentaire pour les passagers tout en gagnant en perfor-mance. La troisième invention concerne la vitesse et l’autonomie”.

“Nos produits sont recyclables, ce qui n’est pas le cas de la plupart des bateaux à moteur et systèmes de propulsion actuels. Les applications sont multiples : plaisan-ce, mais aussi marché militaire et fermes éoliennes”, ajoute la PDG.

Un potentiel considérable en matière de plaisance

“J’ai rencontré Jean-Charles Minier, direc-teur de Cap Entreprises, à Portsmouth dans le cadre du programme européen CHAIN”, indique Anne Duncan. “J’ai constaté que ce territoire était très propice pour les en-treprises en création et l’innovation en gé-néral. Le développement de la fi lière nau-tique constituant ici un enjeu important, nous avons décidé de nous installer dans l’Agglo”.

“Le potentiel de la baie est considérable en matière de plaisance. Il l’est aussi pour ce qui est du transport de passagers et de marchandises le long des côtes (cabota-ge, petits ferries…) vers Saint-Malo, voire jusqu’en Normandie. Il y a beaucoup de possibilités”.

“Dans les années à venir, la baie peut se positionner comme un port stratégique”, conclut-elle. “Nous y croyons puisque nous prévoyons de créer 5 emplois cette année, entre 15 et 20 l’année prochaine, de 25 à 30 en 2013”.

www.renergymarine.com

Anne Duncan, lauréate du

concours "Créer" 2011 (prix du

Conseil général et prix Senior),

a choisi Cap Entreprises et

l'Agglo comme port-base pour

développer ses technologies

innovantes au service

de la fi lière nautique.

Afin de favoriser les économies d’énergie et de soutenir le développement des éner-gies renouvelables, celà fait deux ans que Saint-Brieuc Agglomération organise un appel à projets.

Le but : faire émerger des solutions inno-vantes dans le domaine des énergies al-ternatives. Quatre porteurs de projets par an bénéficient d’une étude de faisabilité soutenue par l’Agglo. Les candidats ont jusqu’au 30 septembre 2011 pour présen-ter leur projet.

Dossier de candidature à télécharger

www.saintbrieuc-agglo.fr02 96 77 60 10

9Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur Votre blog www.blog-saintbrieuc-agglo.fr

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Foi dansla baie

Trois questions à… Philippe Le Gall, prési-dent du club des entrepreneurs de la baie de Saint-Brieuc.

Team Baie de Saint-Brieuc

Regarder enfi n vers le large

A quoi sert le Team Baie de Saint-Brieuc ?

Sa création a été officialisée lors du salon nautique de Paris en décembre 2010. Il s’agit du premier club de navigateurs de Bretagne-Nord. La course au large, qui véhi-cule de nombreuses valeurs positives, nous est apparue comme le meilleur moyen de promouvoir la dimension maritime du Pays de Saint-Brieuc. Nos trois skippers – Vincent Biarnès, Laurent Gouezigoux et Etienne Svi-larich - participent à la Solitaire du Figaro. Ils se positionnement comme des marins fidè-les à leur territoire, des ambassadeurs natu-rels et efficaces. C’est d’autant plus impor-tant que jusqu’à présent, la Baie a produit de grands champions (Thiercelin, Coville, Éliès…) sans que cela se sache. En contre-partie, les skippers bénéficient de soutiens financiers et techniques. Leur recherche de sponsors est facilitée par l’effet réseau in-duit par la diversité des partenaires.

Comment fonctionne-t-il ?

Le comité de pilotage est composé du club des entrepreneurs de la baie de Saint-Brieuc, de Saint-Brieuc Agglomération, de la CCI 22, du Conseil général des Côtes-d’Armor, de la Ville de Saint-Brieuc, du Comité Départe-mental de Voile et du centre départemental de voile habitable. Cette année est celle du démarrage. On reste perfectible. Nous al-lons renforcer l’accompagnement sportif des coureurs, sans pour autant prétendre concurrencer les grands pôles d’entraîne-ment. Nos atouts demeureront les mêmes : mise en commun des moyens, travail en réseau...

Quelles sont les retombées escomptées ?

L’un des objectifs est de proposer aux en-treprises un outil de promotion et de com-munication pertinent à un prix attractif. Une épreuve comme la Solitaire du Figaro est tout à fait abordable pour une PME. Elle re-présente un excellent vecteur d’animation des équipes en interne. Chacun y trouve son intérêt : aventure, imaginaire, compé-tition…

En savoir plusclubentrepreneursbaiesaintbrieuc.com

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Comme la petite bête : ils montent, ils mon-tent, ils montent… Régis, Jean-Marie, Mathieu, Kevin, Claude et leur bande de potes de la junior association plédranaise Back’in Clash commencent à être connus sur la scène lo-cale du hip-hop. Ils rentrent tout juste des Mardivertissants de Moncontour, ont fait un passage à Saint-Jacut de la Mer, animent des stages pour les centres de loisirs, sont des fi dèles de City Rap. Ce CV, déjà bien fourni, est couronné de six coupes remportées lors de Battles aux quatre coins des Côtes d’Ar-mor. “Auparavant nous nous proposions aux Battles, maintenant on vient nous chercher”. Ce qui les lie “c’est l’expression artistique, une façon de s’exprimer et un bon moyen de se dépenser”, assurent-ils. “Nous créons nous-mêmes nos chorégraphies. La dernière nous a demandé deux mois de travail à raison de neuf heures par semaine”.

Pour faire vivre leur projet associatif, les jeunes participent aux événements de leur commune et de l’Agglomération en tenant des cafétérias sans alcool. Les bénéfi ces servent à fi nancer leurs projets. Ils offi cient notamment dans le cadre de Buzz de nuit, les soirées étudiantes aux veilles de vacances. “Nous avons adhéré au projet car nous étions sensibles au but : une soirée de fête sans alcool sur le site. Nous ser-vons environ 2000 personnes. C’est intéres-sant pour nous faire connaître et faire grandir notre association”. La junior association, jus-que-là soutenue par le service jeunesse de la mairie de Plédran, deviendra autonome à la rentrée en devenant une association à part entière. Les Back’in Clash poursuivent leur chemin de citoyens bien dans leur ville… et épanouis dans leur art.

CIDFF

3 Questions à Elodie

Benjamin Leclair, chargé de prévention à l’Association nationale de prévention en addictologie et alcoologie (ANPAA) fait partie du collectif, Les lucioles, présent lors des Buzz de nuit. Il nous explique le sens de leur action.

Qui sont Les lucioles ?Les lucioles regroupent plusieurs acteurs de l’agglomération : la mission locale, Sid’Armor, l’association Beauvallon, les structures jeunesse des villes de l’ag-glomération, l’IREPS (instance régionale d’éducation et de promotion pour la san-té) et l’ANPAA. Notre rôle est avant tout préventif. Dans le cadre de ces soirées, notre apportons des informations géné-rales sur les produits et les risques. Nous abordons avec eux tout ce qui concerne la gestion de la soirée, les risques col-latéraux sur les autres et soi-même, les risques sexuels, d’accidents routiers ou dans la sphère privée.

Le collectif est présent à l’intérieur où à l’extérieur de la fête ?

Les deux. A l’intérieur, nous proposons des animations ludiques comme, par exemple, un parcours avec des lunettes qui simulent les effets de l’ivresse. En dehors, nous allons échanger et discuter avec les groupes de l’après fête. On dis-tribue aussi beaucoup d’eau car l’alcool déshydrate.

Comment expliquez-vous le besoin de consommer des produits psycho-actifs ?Consommer est une soupape dans une société très anxiogène pour les jeunes. Elle est sévère et exigeante par rapport à eux. Or, les jeunes ne boivent ni plus ni moins qu’avant. Leur consommation est plus ponctuelle et plus concentrée. L’ad-diction, au sens pathologique du terme, est très marginale.

Quel retour ou constat faites-vous depuis que Buzz de nuit existe (un an) ? Il y a une évolution, une prise de conscien-ce. Ils connaissent les risques, notam-ment sur le long terme. Comme il n’y a pas d’alcool sur le site de Buzz de nuit, cela permet une pause dans la consom-mation et évite la suralcoolisation. Les fi ns de soirées sont plus faciles à gérer. Aujourd’hui, Les lucioles sont identifi ées et certains viennent nous voir pour parta-ger leurs expériences avec les produits.

Prochain rendez-vous Le 22 octobre au parc

des Promenades, sous un chapiteau.Au programme

les gars du Disquaire,Alban et Gilles, Marvy Da Pimp,

Feadz, le scratcheur fou.

Le Centre d’information sur le droit des femmes et de la famille (CIDFF) informe sur le droit de la famille, du travail, des étrangers, sur le patrimoine et sur les problématiques d’emploi au féminin et les aides à la création d’entreprise. Comme Elodie, ils sont près de 1500 chaque année à bénéfi cier de ce service gratuit, anonyme et confi dentiel.

Pour quelle raison vous êtes-vous adressée au CIDFF ?Suite à un bilan de compétence, on m'a conseillé de m’adresser ici. J’avais connu beaucoup d’agression et de discrimination dans mon travail. J’ai mis du temps à passer le pas. Raconter ses problèmes, se faire aider, ce n’est pas évident. Pendant une semaine, en 2008, j’ai participé à des modules de travail en groupe sur les mé-tiers et les orientations possibles. J’ai découvert que je pouvais faire plein de choses. Puis j’ai eu des entretiens individuels pour construire mon projet professionnel.

Avez-vous eu recours à l’information juridique du CIDFF ?Oui, en parallèle j’ai été accompagnée dans les démar-ches de mon divorce, dans les courriers administratifs, les relations avec mon avocat mais aussi comment rem-plir tous les documents. C’est important de ne pas être seul devant ces diffi cultés. J’ai trouvé ici une écoute et une bienveillance qui m’ont permis de m’exprimer libre-ment, surtout sur ce qui fait mal.

Quel impact ce passage a-t-il eu sur votre vie, votre projet ?Grâce à la sensibilité et à la psychologie de l’équipe, j’ai acquis de l’assurance, j’ai appris à ne pas me sous-estimer. Me retrouver dans un groupe m’a apporté du réconfort, du recul sur ma propre histoire, de l’élan.

www.cidf22.org

Buzz de nuit et prévention

La fête sansprise de tête

Les jeunes Plédranais, étoiles montantes du hip-hop départemental, tiennent aussi la caféteria sans alcool de Buzz de nuit. Rencontre.

Back’in Clash

B-boys dansle moove

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La grande maison de Sid’Armor, près de Ro-bien, ouvrira pour une journée ses portes au grand public et aux professionnels du secteur sanitaire et social. “L’accueil sera chaleureux, comme à l’accoutumée, pré-cise Gaël Moreno. Avec le café et les petits gâteaux”. Pour l’occasion, une exposition photo réalisée par un usager de l’associa-tion sera installée. Le thème est une sur-prise. “D’autres panneaux informeront sur la prévention des risques de consommation de drogues, poursuit-elle, et toute l’équipe de Sid’Armor sera présente pour échanger avec les visiteurs”.

Créé en 2002 à Saint-Brieuc, Sid’Armor a pour missions : la prévention et la lutte contre le VIH et l’hépatite C, l’information en milieu scolaire et professionnel, la dis-tribution de matériel à usage unique et de préservatifs sur des stands de préven-tion ou dans des structures partenaires, le soutien et l’accompagnement des person-nes séropositives. Sid’Armor abrite aussi le centre d’aide et d’accompagnement à

la réduction des risques pour les usagers de drogues (CARUD). Son objectif est de limiter les risques de transmission du VIH et de l’hépatite C via les usages de dro-gues. “Nous souhaitons avant tout créer du lien, reprend-elle. On vient ici de façon vo-lontaire, anonyme et gratuite. Nous incitons les gens à se protéger, à réduire les risques, à prendre soin d’eux et les aidons à raccro-cher les structures de droit commun sans pour autant nous inscrire de suite dans une démarche de soin”. Depuis cette année, Sid’Armor accueille une fois tous les deux mois le Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG). L’équipe a créé un accueil spécifi que pour les femmes, réfl échit à la création d’un accueil dédié à la parenta-lité et souhaite apporter son soutien aux structures qui accueillent ces femmes : les services de maternité et les plannings fa-miliaux.

Contacthttp://sidarmor.free.fr

Sid’Armor

Créer du lien avant tout

Un Lip dub, réalisé par des jeunes du Cer-cle de la Croix Lambert, sera diffusé lors de la soirée pour les deux ans des Champs. Une mise en valeur de la galerie, des commerces et du talent des deux Nora, d’Anna, d’Alexandre et de Lucas.

Des jeunes qui déambulent sur le "Safari disco" de Yelle, une caméra qui les suit… Début juillet dans la galerie des Champs, les clients ont assisté au tournage d’un lip dub orchestré et joué par des jeunes du Cercle de la Croix Lambert. Les deux Nora, Anna, Lucas et Alexandre ont effectué une performance de 3 minutes 53, enchaînant les rôles. Les garçons en surfeur, tigre et paysan, les fi lles habillées fl ashy, en pom-pom girl ou star à paillettes… “J’avais déjà fait un lip dub, explique Nora. J’avais en-vie de recommencer”. Les garçons, eux, sont venus pour essayer : “le côté un peu fête nous a incités. On a passé un bon moment, il y avait une bonne ambiance”. Etape suivante : la fi nalisation du lip dub avec les effets spéciaux, les titres et le gé-nérique. Il reçoivent l’aide de Simon, réa-lisateur indépendant qui les familiarise avec la post-production.

Les rencontres et le cinéma, c’est un peu toute l’histoire du Cercle de la Croix Lam-bert. “Nous visons l’excellence, indique Stéphane L’her, directeur du Cercle. Nous disposons d’un pôle de compétence autour du cinéma et nous mettons en place des projets originaux, innovants avec des dispositifs d’accès équitables pour tous. Grâce à cela, des habitants de toute l’Agglomération viennent dans ce quartier. Cette ouverture aux autres permet des rencontres, de l’échange, le développement de l’esprit critique, la création de liaisons entre le centre et les quartiers périphériques. Ça valorise les potentiels des jeunes”.

Cercle La Croix Lambert

Ça tourne

L’association Sid’Armor, qui accompagne plus de 180 personnes par an, organise le jeudi 13 octobre prochain une journée portes ouvertes afi n de présenter ses missions et activités. Rencontre avec Gaël Moreno, infi rmière et présidente de l’association.

130 000personnes en France sont porteuses du VIH

41 ansest la moyenne d'âge des personnes atteintes du sida

Le service de transport à la demande fonctionne dans l’Agglo depuis 1991.

Naissance

Ce projet, soutenu par l’Agence De l’Envi-ronnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), a été plébiscité par le Groupement des Autorités Responsables des Transports (GART) en octobre 1991. Il a été primé pour ses innovations : organisation du service de transport et conception du système de ré-servation.

Service

Taxitub dessert les 14 communes de l’Agglo du lundi au samedi, de 6h30 à 20h. Des lignes avec des itinéraires et des arrêts prédéfinis. Des horaires complémentaires et articulés avec le réseau TUB.Des services toutes les demi-heures permet-tant une correspondance avec les lignes de

bus à forte fréquence ou vers les centres-villes.

Spécificité

Le service n’est activé que si une réservation a été effectuée par internet ou par téléphone : au plus tôt, 10 jours avant ou au plus tard, 45 minutes avant l’heure de départ prévue. Toute réservation en vue d’un déplacement entre 18h et 20h le soir même et entre 6h30 et 8h30 le lendemain matin doit être enregis-trée au plus tard à 17h15.

Fonctionnement

Contacter le Point TUB, place Duguesclin à Saint-Brieuc : un code adhérent à 8 chiffres, remis gratuitement, permet d’effectuer les réservations sur www.saintbrieuc-agglo.fr

Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr

Sur réservation : www.tubinfo.fr 02 96 62 02 22

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Sylvie Cosquer est employée au Restaurant Inter-Administratif à Ploufragan. L’arrêt Zoopôle, tout proche, représente pour elle un lieu de passage obligé. “Ma vie, c’est Taxitub. J’ai un abonnement à l’année. J’habite au centre-ville de Saint-Brieuc. Le matin, j’ai un taxi à 9h26 et je suis au RIA vers 10h. L’après-midi, je repars à 15h30 et j’arrive chez moi à 16h. Le vendredi soir, je transmets mes réservations par internet pour la semaine suivante. Si je dois annuler un déplacement, c’est facile de prévenir”. Freddy Martin apprécie lui aussi la solution Taxitub. "Taxi Freddy" réalise environ 15 trajets par jour en période scolaire. L’essentiel

de ses courses : des petits trajets pour conduire les clients (principalement scolaires et salariés) vers leur bus ou le point d'arrêt le plus proche. “Le système de réservation permet de s’organi-ser”, souligne Freddy. “En plus, la majorité des usagers sont des clients réguliers. Ce qui favo-rise les échanges et le lien social”.

Taxitub Ma vie,

c’est Taxitub

HILLIONOffre Taxitub : création d’une ligne Taxi-tub "La Ville Hamion", "Le Tertre", "Le Clos Baron", "Le Long Réage" et Saint-René Eglise.

PLÉDRANLigne 70 / Taxitub 2070 : suppression de la desserte des arrêts "Menhir" et "Saint-Maurice" et création d'un arrêt rue des Ecoles.

PLÉRINLigne 100 : déplacement de l’arrêt "Le Frêche" sur la rue de la Côte au Roux.

Offre Taxitub : suppression de l'arrêt "Moulin Neuf" et création de l'arrêt "Jou-guet" à proximité.

PLOUFRAGANCréation d'une navette spécifique "Gare SNCF - Campus des Métiers" : création de l'arrêt "Campus des Métiers", 2 servi-ces allers le matin et 3 retours le soir, pour les apprentis du CFA, création de la ligne Taxitub 616 entre le Campus des Métiers et Ploufragan Mairie en heures creuses.

Changements de noms d’arrêts : L'arrêt Taxitub "Zoopôle" est renommé "Fort Morel", l'arrêt "Cité des Métiers" est re-nommé "Zoopôle", l'arrêt "Campus de l'artisanat" est renommé "Tertre de la Motte".

PORDICLigne C : changement de sens de la bou-cle de la Ville au Bas (arrêts Crignette, Blanqui, Ville au Bas et Clos Collet).

Service S4 : intégration de la desserte des secteurs du Château Croc, de la Ville Papault et de la Fontaine des Croix.

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DJE Concept

Les moulins ont de l’énergie à revendre

Saint-Brieuc Agglomération développe depuis plu-sieurs années une politique volontariste visant à favo-riser les économies d’énergie et soutenir le dévelop-pement des énergies renouvelables. Dans ce cadre, l’Agglo lance, après ceux de 2009 et 2010, un troisième appel à projets "innovation énergie".

Date limite pour l’envoi des dossiers : le 30 septembre 2011.


02 96 77 30 41

Le compostage individuel connaît un succès grandissant. Alors, pourquoi ne pas favori-ser le développement de cette pratique ver-tueuse dans les immeubles collectifs ? L’idée est si peu saugrenue qu’elle s’est concré-tisée sous la forme d’une opération bapti-sée "Colibri". Initiée par le Syndicat mixte d’études, de tri et de traitement des déchets ménagers sur la zone centrale des Côtes d’Armor (Smettral), avec le concours de Cô-tes d’Armor Nature Environnement, elle vise à installer, en pieds d’immeubles, plusieurs points de compostage collectif par an.

Une première plateforme innovante de ce type a été inaugurée cet été dans le quartier des Villes-Moisan à Ploufragan. Il peut sembler étonnant de vouloir produire du compost destiné à enrichir seulement quelques pots de fl eurs ou des jardinets. Mais l’intérêt d’un tel équipement est pourtant réel. Il permet de créer du lien social autour d’un outil partagé. Il va dans le sens des engagements environnemen-taux auxquels sont sensibilisés un nom-bre croissant de citoyens. Il a également un impact positif sur le portefeuille. Des

réfl exions sont en effet en cours dans de nombreuses collectivités, dont Saint-Brieuc Agglomération, sur l’évolution des modali-tés de contribution au coût de la collecte des ordures ménages. Plusieurs systèmes sont à l’étude, parmi lesquels un mode de calcul reposant sur la pesée des pou-belles. Autant les alléger dès maintenant !

Plus d'infos www.smettral.fr

Smettral

Compost au pied de l’immeuble La première plateforme de compostage collectif de l’Agglo a été inaugurée le 24 juin aux Villes-Moisan à Ploufragan.

Énergies renouvelables

Appel à projets, acte 3

Eric Eudes, patron de DJE Concept à Plérin, est l’un des quatre lauréats 2010 de l’appel à projets « innovation énergie » de l’Agglo. Rencontre avec un créateur qui s’est donné les moyens de concrétiser rapidement son idée.

Automaticien de formation, Eric Eudes crée en 2008 l’entreprise de chaudronnerie DJE Concept, installée sur la zone de la Petite Grange à Plérin. Son projet : une station hydroélectrique puisant son énergie dans les cours d’eau bretons. L’idée emporte l’adhésion du jury de l’appel à projets “innovation énergie” 2010 de Saint-Brieuc Agglomération qui retient sa candidature et lui accorde une aide de 7500€ pour la réalisation de son étude de faisabilité.

La concrétisation ne tarde pas. Depuis décembre 2010, une première station est opérationnelle dans un moulin de Ploumagoar. Preuve est faite du bon fonctionnement.

EDF achète cette énergie verte. “On tourne à 9 kWh sur un seul site pour l’instant. L’innovation réside dans le fait que même si le débit de l’eau est faible et que la turbine tourne lentement, de l’électricité est produite. Alors qu’avec les systèmes précédents, il fallait un débit minimum pour cela”, explique Eric Eudes. Dès cet automne, le chef d’entreprise plérinais va engager la phase de commercialisation. Il évalue le marché à un tiers des 9000 moulins bretons. Ses clients potentiels ? Particuliers pour l’essentiel, mais aussi entreprises et collectivités. L’investissement ? Entre 40 000 et 80 000 € selon l’installation, pour un service assuré 24h sur 24, 7 jours sur 7, tout au long de l’année excepté quelques jours de maintenance. Ça mérite réflexion.

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“On était déjà tous convaincus de l’enjeu de la réduction des déchets. Nous avons obtenu de bons résultats sans fournir un effort phénoménal. Alors, pour ceux qui ne font rien, la marge de progression est hallu-cinante.” C’est l’une des conclusions qu’a tiré François, d’Yffiniac, de son expérience de foyer témoin. “Je me suis impliqué tota-lement. Je me suis même permis, en faisant les courses, de laisser des emballages bien en évidence dans un rayon. Trop, c’est trop. Il faut faire comprendre à nos enfants pour-quoi on n’achète pas tel ou tel produit !”. Rodène vante de son côté les mérites du lombricompostage. “Les vers ne se sont ja-

mais échappés dans ma cuisine”, sourit-elle. “Il faut communiquer sur des gestes simples qui permettent de gagner du temps et de l’argent”, souligne Marylène, de Plérin. “Nos enfants font désormais attention à ce qu’ils mettent dans la poubelle de leur chambre”. Cet engouement partagé n’exclut pas des débats internes aux foyers. “J’adore éplu-cher les pubs”, confie Marylène. Son mari, Gildas, est lui un fervent partisan de Stop Pub. “On a trouvé une solution”, conclut ma-dame. “Il va me les chercher directement à la grande surface”.

Riz, pâtes, couscous et quinoa bio, des pommes de terre issues de l’agriculture raisonnée locale et, de temps en temps, des pommes et des yaourts. “A Hillion, nous sommes volontaires mais pas suf-fisamment avancés à notre goût”, explique Alain Lafrogne, adjoint au maire chargé des finances et au développement durable. Pourtant avec Pordic et Langueux, elle fait partie des communes dont les restaurants scolaires effectuent 10 à 15 % de leurs achats en produits biologiques. L’élu avoue avoir un atout indéniable : “notre responsable de la cuisine est très motivé, il prend beaucoup d’initiatives et a même proposé un repas végétarien, en accord avec les parents”.

“Les cantines de l’Agglomération représentent 6347 repas par jour”, explique Agathe Perrin, chargée de mission Restauration collective bio à la Maison du

Bio qui accompagne l’Agglomération et les commu-nes dans leur démarche d’introduction des aliments biologiques dans les cantines. “Nous préconisons d’introduire des produits régulièrement dans les re-pas pour éviter l’impact négatif sur les filières d’ap-provisionnement”. Une étude menée en 2010 a per-mis d’identifier la demande des cantines et le type de producteurs bio sur le territoire en capacité à les fournir. A la rentrée, les cantines regrouperont leurs commandes en produits bio. “Grouper la demande structure l’offre car les volumes sont négociés chez les agriculteurs”, poursuit-elle. Les producteurs sont ainsi en capacité d’adapter leur production et de la développer pour pouvoir proposer plus de produits les années suivantes. Une nécessité car le Grenelle de l’environnement imposera 20% de produits bio dans les cantines en 2020.

Foyers témoins

Vivre mieux avec moins de déchets

Cantines bio Moi j’préfère manger à la cantine…

Une trentaine de familles ont participé à l’opération "foyers témoins" lancé par l’Agglo dans le cadre du Programme local de prévention des déchets. Retours d’expériences.

Les communes de l’Agglomération ont décidé de mutualiser leurs efforts pour introduire des aliments bio dans les menus des enfants. Une action bénéfique pour les cantines et pour les producteurs locaux.

Vous avez un vieux système de chauffage électrique, gaz ou fioul ? Saint-Brieuc Agglo-mération vous aide à le remplacer par un équi-pement propre et performant pour réaliser des économies d’énergie. La subvention s’élève à 500 € ou 1000€ selon les équipements. Elle peut être attribuée aux propriétaires occupants d’une résidence principale (sous condition de ressources) et aux propriétaires bailleurs (dans la limite d’un équipement par an).

Le dossier de demande est à retirer et à retour-ner à l’Agence Locale de l’Energie du Pays de Saint-Brieuc, 14 bis rue de Gouédic - 22000 Saint-Brieuc (02 96 52 15 70)

Plus d'infos www.ale-saint-brieuc.org

Énergies renouvelables Subvention chaleur

L’opération montre qu’en moyenne 43% des déchets de la poubelle marron peut être com-posté, ce qui représente 32 kg de déchets par personne et par an.

Stop Pub : une boîte aux lettres reçoit en moyenne 44 kg de publicité par an.

Les foyers témoins ont augmenté de 17% le nombre de produits achetés en vrac ou à la coupe. A l’inverse, le nombre de produits su-remballés a diminué de 46%.

Des gestes alternatifs ont été testés comme la préparation de yaourts, pain, glaces… mais aussi des produits d’entretien.

Télécharger le Stop Pub sur www.saintbrieuc-agglo.fr.

Des résultats positifs

44 kgde pub par an dans la boîte aux lettres.

46 kgd'emballages ménagers sont triés annuellement par chaque français.

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Comment sont nés Les gourmets de Saint-Ilan ?

Je suis un ancien chef d’entreprise qui a fi ni sa carrière dans un lycée. A la retraite depuis deux ans, je souhaitais monter un projet qui bénéfi cie à des jeunes. J’habite près de Saint-Ilan, c’est comme ça que j’ai eu l’idée avec d’autres Langueusiens, de contribuer à les aider dans leurs projets pédagogiques tout en apportant de la convivialité autour de la gastronomie.

Quels sont vos projets ?

Nous avons un programme d’une di-zaine d’années qui consiste à revisiter la gastronomie et les produits des régions françaises. Nous avons commencé par la Bretagne et les Pays de la Loire, l’an pro-chain nous découvrirons l’Aquitaine. Nous aurons des itinéraires gourmands, des ateliers culinaires et œnologiques. Un peu comme "Un dîner presque parfait". Notre chef accompagne à l’élaboration des plats

et l’atelier est ponctué par une dégusta-tion. Bien évidemment, nous travaillons la production maraîchère de Saint-Ilan et nous bénéfi cions de la cuisine.

Comment intégrez-vous les étudiants à vos projets ?

Nous allons travailler avec la nouvelle promotion de la formation en commercia-lisation alimentaire. C’est pourquoi nous veillons à ce que nos activités soient en adéquation avec les objectifs de l’école en lien avec leur encadrement. Ils béné-fi cieront de cours et d’interventions spé-cifi ques. Nous pourrons aussi participer à leurs stages pratiques en mettant à leur disposition nos carnets d’adresses.

Que souhaitez-vous leur transmettre ?

Nous souhaitons leur faire découvrir, conserver et préserver les traditions ali-mentaires et culinaires. Pour qu’ils puis-sent à leur tour les transmettre.

Les gourmets de Saint-Ilan

Bien dans leurs assiettes La jeune association de Langueux monte des projets dont les bénéfi ces sont destinés aux étudiants de l’école de Saint-Ilan. Jean-Yves Gimonet, son président, nous fait découvrir son programme tout en saveurs.

La Cité du Goût et des Saveurs a fi xé les dates de ses cinq conférences de rentrée consacrées à l’alimentation des scolaires. Elles auront lieu le lundi de 18h à 20h aux dates suivantes : 19 et 26 septembre ; 3, 10 et 17 octobre. Le slogan est déjà trouvé. Il est sympathique et ori-ginal : “Mes parents, ma cantine et moi”. Les communes qui accueilleront l’opéra-tion sont déjà connues. Il s’agit de Saint-Brieuc, Plérin, Hillion, Pordic et Plédran. En revanche, l’ordre de passage n’est pas encore déterminé. Comme à l’accoutu-mée, les conférences seront coanimées par Thierry Fegar, chef de cuisine et ani-mateur à la Cité du Goût et des Saveurs, et par une diététicienne de l’association brestoise Défi Santé Nutrition.


www.artisans-22.com www.defi santenutrition.fr

Cité du Goût et des Saveurs

Mes parents, ma cantine et moi

Jean-Yves Gimonet, président des Gourmets de Saint-Ilan

d'emballages ménagers sont triés annuellement par chaque français.

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Guide de l’étudiant

Déjà dans les bacs Un an après la prise de compétence Enseignement supérieur par l’Agglo et, à l’aube de la rentrée universitaire, Saint-Brieuc Agglomération et le SGPU lancent un "Guide de l’étudiant" qui balaye non seulement les offres de formation, mais également toutes les infos pratiques pour permettre aux étudiants de profiter un maximum du territoire.

L’été est propice à l’éveil des papilles. La cité du goût et des saveurs vous propose sa recette du moment, en résonnance avec les actions menées par l’Agglo en matière de nutrition et le terroir de la Baie.

100 diplômes, 26 établissements supé-rieurs, 4000 étudiants. Peu à peu, l’Ag-glomération de Saint-Brieuc est en train de devenir un important pôle d'enseignement supérieur en Bretagne. La prise de compétence Enseignement supérieur s'est déjà traduite par des mesures concrètes, notamment la mise en place d'un portail Inter-net référençant toutes les formations disponibles sur le territoire.

A l'occasion de la ren-trée 2011 et de l'arrivée de nouvelles formations (voir articles ci-contre), un guide de l'étudiant a été édité par le SGPU (Syndicat de gestion du pôle universitaire) et Saint-Brieuc Aggloméra-tion. “Ce guide participe à donner les pre-miers repères de la vie d'un étudiant, ex-plique Robert Pédron, président du SGPU

et vice-président de Saint-Brieuc Agglo-mération en charge de l'Enseignement su-périeur, il est pratique, aussi bien pour les

études, les projets que pour la vie de tous les jours”.

Orientation, insertion profes-sionnelle, recherche de jobs, études à l'étranger, handicap, mais aussi infos sur la restau-ration, le logement, la santé, les transports et tout ce qui se fait en matière de culture, de sports et de loisirs sur l'Agglo... Tout est fait pour que ces 38 pages permettent à chaque étudiant de saisir d'emblée l'ensemble des in-fos qui lui seront utiles dans son cursus, mais également pour vivre le mieux possible le temps qu'il passera sur le territoire de l'agglomération.

Plus d’infoswww.saint-brieuc-sup.com


Nouvelle licence Lait IUT

Nouveaux diplômes

Parmi les nouvelles offres de formation dans l’Agglo, une licence pro Produits laitiers. Une formation qui s’inscrit pleine-ment dans l’économie régionale, puisque le secteur laitier dans l’Ouest représente la moitié de la production nationale.

Avec 50% de la production nationale de lait, 16 000 producteurs et 20 000 salariés le Grand Ouest s’affi che comme la première région productrice de France. Un constat qui a poussé l’IUT de Saint-Brieuc, en collaboration avec le campus la Lande du Breil de Rennes, le lycée de l’alimentaire ENILIA de Surgères (Charente maritime) à créer une licence professionnelle Produits laitiers, en alternance. “On remarque une véritable pénurie de main d’œuvre qualifi ée, assure Eric Château, responsable de la formation. Le panorama laitier de l’Ouest a complètement changé avec la production de masse et cette mutation requiert des personnels de plus en plus qualifi és, notamment en management de proximité”.

Cette licence, unique dans l’Ouest, verra donc les étudiants se partager entre le campus de la Lande du Breil pour le côté "technologie gestion" et le lycée de Surgères pour “amener des bases scientifiques aux étudiants d’un point de vue physico-chimique”. Quant à l’IUT, qui pilote le projet, il posera les bases plus générales. Le stage est au centre de la licence, puisqu’il doit durer 35 semaines, en complément d’un projet tuteuré de 140 heures.

Le partenariat avec les acteurs éco-nomiques est aussi au cœur des préoccupations, comme le souligne Florence Jouanneau, responsable recrutement du groupe Lactalis : “nous manquons clairement de managers. Cette licence comblera les manques”.

La rentrée 2011 voit arriver de nouveaux diplômes sur l’Agglo. Outre la licence Métiers du lait (voir article ci-contre), s’ajoutent désormais aux forma-tions existantes :

Une licence professionnelle Technico commer-cial en éco construction et recyclage des maté-riaux (TECOR)

Un DU Groupama qui remplace le DU Banque

Une nouvelle formation CCI Negoventis, respon-

sable développement commercial (bac+3), avec option banque et assurance, en contrat de profes-sionnalisation

Un nouveau DUCA, Diplôme universitaire de création d’activité, mention économie sociale et solidaire (voir Saint-Brieuc Agglo juillet août)

Plus d’infoswww.saint-brieuc-sup.com

Je réagis

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Déplacements urbains, ligne à

grande vitesse, port du Légué,

les Rosaires, Grand Brézillet…

En quelques années Saint-Brieuc

Agglomération va changer de

visage. Un visage résolument

innovant, durable

et citoyen.

L'Agglofait sa rentrée

Grands chantiers

> Je débats

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18 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffi niac

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Ailleurs et ici, Japon et Agglo… Deux territoires, deux cultures, deux façons de vivre et ressentir les choses de la vie. Leur belle rencontre débouche sur un rendez-vous étonnant, vivifi ant, fructueux qui fait fi des frontières, des limites et des a priori. Il est fi xé du 10 au 18 septembre à Equinoxe.

Découvrir le Japon...

L’exposition est pensée comme une balade à Kyoto, ville capitale aux 2000 temples, riche en histoire et patrimoine culturel. Des jardins traditionnels aux mangas futuristes, l’itinéraire se révèle surprenant, vif, joyeux. Quiétude, raffi nement, sérénité… l’espace de 1 500m2 dévoile par petites touches un quotidien dépaysant : échoppes d’artisans, poupées, kimonos… sans ignorer l’histoire du Japon, les codes d’honneur des samouraïs, l’ère des shoguns, les geishas, l’art vestimentaire, la cérémonie du thé et les bonzaïs. Sans négliger non plus les temps modernes et leurs "mangas-lolitas", les architectures visionnaires des grandes métropoles et les projections dans un avenir intergalactique.

…et s’informer sur les grands projets de l’Agglo

A l’occasion du déroulement de la foire expo, Saint-Brieuc Agglomération offre pour sa part des opportunités d’informations et d’échanges citoyens concernant les grands projets qui façonnent et dessinent le territoire : Grand Brézillet, Légué, Rosaires, grands équipements sportifs et culturels... Au programme : fi lms courts, plateaux médias, débats thématiques… Plusieurs tables rondes seront ouvertes au public. Tout au long de la semaine, élus et techniciens s’attacheront à répondre précisément et complètement aux questions des habitants de l’Agglo sur la réalisation des grands chantiers décidés dans l’intérêt général.

Découverte du Japon, explication des grands projets de l’Agglo… les deux démarches sont en réalité complémentaires. Il est toujours bénéfi que de connaître et comprendre son environnement, qu’il soit proche ou lointain…

*Du samedi 10 au dimanche 18 septembre, de 10h à 18h30.


"Le Japon, des Samouraïs aux Mangas", c’est le

thème de l’exposition* organisée à Equinoxe du 10

au 18 septembre dans le cadre de la foire exposition

des Côtes d’Armor 2011. Cette fenêtre ouverte sur un

univers différent et passionnant symbolise l’esprit

d’ouverture qui anime les grands projets initiés par

l’Agglo.

Foire expo

Balade à Kyoto… et nouveau regard sur l’Agglo

60 000 visiteurs

350 exposants

50 000 m2 de surface

Foire expo

Balade à Kyoto… et nouveau regard sur l’Agglo

FE_japon_40x60_11_vec.eps 24/03/11

17:21:12

Y ALLER EN TUB

Ligne : 10Arrêt : Equinoxe

Brest

Rennes

Rouen

Nantes

Bordeaux

St-Brieuc

Paris

1h

2h

3h

La France à grande vitesseTemps de parcours en TGV depuis Paris 2017

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Quel enjeureprésente pour l’agglo l’arrivée de BGV à l’horizon 2017 ?Le projet BGV, c’est, à l’horizon 2017, un gain de 45 minutes sur le trajet Pa-ris-Saint-Brieuc en TGV. Des

principales agglo-mérations bretonnes à l’ouest de Rennes, la nôtre est celle qui peut tirer le plus grand bénéfi ce de l’effet BGV. En termes d’accessibi-lité (temps de trajet et fréquence des trains), Saint-Brieuc se situera alors au deuxième rang des gares bretonnes après Rennes.

Quels sont les effets prévisibles pour l’économie locale ?Les études montrent que l’effet sera a priori plus important sur les territoires tertiaires ou touristiques. A l’inverse, une partie du tissu

économique breton semble peu concerné par l’effet BGV, notamment le secteur industriel, marché essentiellement régional.

Avez-vous identifi é l’erreur à ne pas commettre ?Ce serait de considérer que BGV pourra ga-rantir à elle seule une impulsion économi-que. Elle ne produira des effets positifs pour l’agglo que si son arrivée est préparée, anti-cipée, accompagnée. Il faut continuer à infor-mer et mobiliser l’ensemble des acteurs. Je ne suis pas certain que le monde économique soit si informé que cela. 2017, c’est demain. Les entreprises ont intérêt à se positionner dès maintenant.

Si tel est le cas, quelles seront les clés du succès ?L’impact de BGV est conditionné par la mise en œuvre d’une chaîne de déplacements in-termodale (bus, taxis, vélos…) capable de consolider et garantir les gains de temps at-tendus. C’est la raison d’être du futur pôle d’échanges multimodal (PEM). La gare et son

environnement doivent constituer un vérita-ble pôle d’activités et de vie. Autres impé-ratifs : des horaires adaptés permettant des journées de travail complètes à Paris comme en Bretagne, une gamme de tarifs claire et concurrentielle, des solutions de stationne-ment de longue durée à coût raisonnable...

Dans ce projet qui concerne tout le Grand Ouest, en quoi résident les atouts de l’agglo ?Ils sont considérables : territoire à taille hu-maine, environnement de qualité, grands équipements, volonté forte de se positionner sur des marchés particulièrement sensibles à l’effet BGV (tourisme d’affaires, courts sé-jours…). Sans oublier les Bretons de Paris. A 2h10 de la capitale, il sera plus facile pour eux de venir retrouver leurs racines dans l’agglo, voire d’y implanter leur entreprise.

Plus d'infos www.cad22.com

Pour Laurent Queffurus, directeur de

Côtes d’Armor Développement, le projet BGV

(Paris - Saint-Brieuc en 2h10 à l’horizon 2017)

est "nécessaire mais pas suffi sant". Seule une

mobilisation intense et rapide de l’ensemble des

acteurs du territoire permettra de saisir cette

formidable opportunité.

Bretagne à Grande Vitesse (BGV)

« Anticipons »

Transport

A quoi sert la rocade dedéplacements ?

La rocade de déplacements facilitera le contournement de l’agglomération briochine par le sud. Cette voie rapide de 16 km, entre Le Perray (Yffi niac) et le Sépulcre (Plérin), permettra à la fois de désengorger la RN12 et de mieux irriguer plusieurs secteurs stratégiques : Centre ville de Saint-Brieuc, Châtelets, Zoopôle, futur quartier des Plai-nes-Villes... Sa création s’articule également avec l’arrivée de Bretagne Grande Vitesse, la réalisation du Pôle d’échange multimodal (PEM) de la gare SNCF et celle de la ligne de bus TEO (Transport Est-Ouest).

Le chantier, évalué à 160 millions d’euros, sera fi nancé à 70% par le Conseil général des Côtes d’Armor et à 30% par Saint-Brieuc Agglomération. La partie Est, de Trégueux à Saint-Brieuc, devrait être ouverte à la circulation d’ici quatre ou cinq ans. La première tranche reliera l’échangeur du Sabot, à Ploufragan, à celui de la Crarée, à Trégueux.

45 minutesgagnées entre Paris et Saint-Brieuc

2h10de Saint-Brieuc à Paris

11allers-retours par jour(soit 2 supplémentaires)

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s Quelle est votre stratégie ?

Les projets en cours - Bretagne Grande Vi-tesse (BGV), Pôle d’Echanges Multimodal (PEM), ligne de bus Transport Est-Ouest (TEO), rocades, Plan de déplacements du centre-ville – vont redessiner le visage de l’Agglo d’ici à 2020. Il est impératif d’an-ticiper l’arrivée de BGV (Paris-Saint-Brieuc en 2h10 à l’horizon 2017). Notre objectif consiste à relier les pôles générateurs de trafics, actuels et futurs : centre-ville, gare SNCF, campus Mazier, Grand Brézillet, Lé-gué, Plaines-Villes… L’ensemble des ha-bitants de l’Agglo bénéficieront ainsi de meilleures conditions d’accès au futur Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) du quartier de la gare, mais aussi aux zones d’activités économiques, établissements de formation, services publics, grands équipements spor-tifs et culturels communautaires... C’est un plus en matière d’équité sociale. Notre poli-tique de déplacements s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement du-rable du Projet de Territoire.

Comment fonctionne le partenariat Ville/Agglo ?

Même si l’on passe forcément un peu de temps à accorder ses violons, on est toujours plus forts à deux. L’efficacité de

l’équipe commune Ville de Saint-Brieuc – et la Communauté d'Agglomération de Saint-Brieuc animée par Claude Ribieras* dans le cadre de la charte de mobilité au centre de l’agglomération, démontre qu’il existe une véritable volonté politique et technique de travailler ensemble. Nous portons ensem-ble des projets très lourds qui parviennent à maturité au même moment. Malgré cela, la planification est respectée.

Comment se déroule la concertation pour TEO ?

Il s’agit d’une démarche fondée sur la com-préhension mutuelle. Elle permet d’élargir le périmètre de la réflexion, d’apporter des enrichissements. En revanche, elle n’a pas vocation à dénaturer des projets qui ont du sens et répondent à des objectifs d’intérêt général.

*Claude Ribieras, directeur général adjoint de Saint-Brieuc Agglomération, est mis à disposition au service de la Ville de Saint-Brieuc 30% de son temps dans le cadre de TEO, du Pôle d’Echanges Multimodal et des grands projets liés aux déplacements.


www.saint-brieuc.fr

Dominique Le Meur, vice-président chargé des transports,

rappelle les grandes lignes de la politique de l’Agglo en matière

de déplacements. L’articulation des projets est présentée dans

une plaquette insérée à ce magazine.

Déplacements horizon 2020

Le nouveau visage de l'Agglo

Enquête déplacements

tous concernés

ObjectifConnaître la mobilité et l’utilisation des dif-férents modes de transport. La précédente enquête remontait à 2004. Il était donc né-cessaire d’actualiser les données, surtout compte tenu des évolutions récentes : réor-ganisation du réseau des TUB, projet TEO, schéma cyclable…

Echantillon représentatifL’agglomération a été découpée en sec-teurs à l’intérieur desquels des logements ont été tirés au sort sur la base du fichier des abonnés au téléphone fixe. Un ou deux occupants de ces logements seront interro-gés.

MéthodeL’enquête sera réalisée par téléphone. Si vous êtes tirés au sort, un courrier vous sera adressé. L’agence prendra contact avec vous dans les trois semaines suivant la réception, en semaine entre 17h30 et 20h30 et samedi entre 10h et 15h. En cas d’impos-sibilité de répondre, un rendez-vous télé-phonique peut être proposé.

ContenuTous les déplacements effectués la veille de l’entretien téléphonique sont recensés. Les caractéristiques (motif, origine, desti-nation, heures de départ et d’arrivée) sont recueillies précisément.

EnjeuQuel que soit votre âge, que vous viviez seul ou en couple, avec ou sans enfant, que vous soyez travailleur, étudiant, retraité ou actuellement au chômage, vous vous déplacez dans l’agglomération. Chacun(e) d’entre vous peut trouver son intérêt à par-ticiper à cette enquête.

GarantiesLa loi vous protège et assure la confiden-tialité des réponses. La personne qui vous interroge est soumise au secret profession-nel. Les réponses sont analysées de ma-nière totalement anonyme.

L’Agglo a confié à l’agence Alyce Sofreco la réalisation, du 19 septembre au 2 décembre, d’une enquête télépho-nique sur les déplacements. Les 4000 habitants tirés au sort ont un rôle im-portant à jouer dans l’avenir du réseau de transport communautaire.


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Quels sont les enjeux ?

La renaissance du Légué constitue un enjeu très fort pour Saint-Brieuc Agglomération et, plus largement, pour l’ensemble du département des Côtes-d’Armor. Elle aura un effet d’entraînement dans de nombreux domaines : économie, aménagement urbain, tourisme, culture, développement durable… Il est important d’être mobilisé afi n de répondre à ces défi s et assurer une dynamique de développement associant les acteurs concernés : collectivités (Conseil général, Agglo, villes de Plérin et Saint-Brieuc…), Chambre de Commerce et d’Industrie, entreprises, associations… C’est pourquoi l’Agglo a décidé de s’impliquer fortement et d’agir de multiples manières. Nous avons ainsi consacré plus de 2 millions d’euros aux acquisitions foncières et immobilières, fi nancé les études globales d’aménagement, permis la réalisation de la passerelle reliant les deux rives, soutenu de nombreuses manifestations…

Quels sont vos projets ?

Désormais, il s’agit d’aller plus loin. L’Agglo va bâtir sur le quai Armez, entre le Carré Rosengart et le pont de pierre, un espace de travail et de vie qui se caractérisera par une large complémentarité d’activités : nautisme (chantier naval, commerces, boxes à bateaux…), tertiaire (bureaux, pôle architecte, espace exposition…),

logements, services (hôtel, bar à thème…). Plus de 7300 m2 de bâtiments seront démolis, plus de 8200 m2 réhabilités et près de 2800 m2 construits. La démolition des bâtiments est programmée pour le 1er semestre 2012, le démarrage des travaux d’aménagements début 2013, l’opération devant s’achever courant 2015.

De plus, nous travaillons avec le Conseil général et la CCI afi n d’examiner la possibilité de réaliser un quatrième quai au port de commerce qui permettra de renforcer encore le développement de cette activité qui connaît déjà de bons résultats.

A quoi ressemblera ce quartier rajeuni ?

Nous concevons un projet urbain novateur qui respectera les traces du passé. Nos priorités sont d’aérer le secteur, privilégier la mixité des fonctions et des occupations humaines, reconnecter cet îlot à son environnement. Il faudra pour cela assainir l’espace, créer des voies de circulation intérieures. La requalifi cation du Légué s’apparente à une opération de rénovation d’entrée de ville. Le port deviendra une nouvelle porte ouverte sur l’Agglo et le Département. Les habitants auront l’opportunité de voir le Légué d’un autre œil, de l’apprécier à sa juste mesure.

suite de l'article page 22

Fort et fi er de son passé,

ce quartier emblématique

reprend son envol. Déve-

loppement économique,

plaisance, tourisme, cultu-

re, requalifi cation urbaine…

le président de l’Agglo,

Michel Lesage, analyse les

ressorts d’une dynamique

retrouvée.

Légué

Des racines et des voilesLe port du légué


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sConservera-t-il sa mémoire ?

Oui, nous voulons respecter et transmettre l’histoire de ce site exceptionnel. Peu d’entre nous savent qu’en 1756, les falaises faisaient offi ce de jardins et que le lit du Légué avait été détourné du fait de la création d’un polder. Certains ont pu oublier que le Légué accueillait Chaffoteaux qui y a fabriqué des chaudières jusqu’en 1969, année de son transfert aux Châtelets. Depuis, cette entreprise emblématique a malheureusement dû interrompre son activité, victime d’un système fi nancier l’ayant emporté sur l’économie de production locale.

Culture et tourisme vont de pair. Quels sont les atouts du Légué ?

Les touristes sont généralement sensibles aux identités culturelles. L’édifi cation de la Maison des Cultures de Bretagne à l’emplacement de la Maison de l’Ôctroi d’ici à la fi n 2013 permettra aux 25 associations du Pays de Saint-Brieuc adhérant à l’association Telenn de développer des synergies et d’organiser spectacles et animations au sein d’un lieu fédérateur. Par

ailleurs, je suis heureux que le Légué ait vu cette année la renaissance de la coupe Florio* et j’en félicite chaleureusement ses organisateurs.

Certaines critiques visent la passerelle. Qu’en pensez-vous ?

Dans une logique de développement et de dynamisme, il était nécessaire de relier mieux et davantage les deux rives, et donc les deux villes de Plérin et Saint-Brieuc. Tout est conçu pour que les plaisanciers ne perdent en rien leur liberté de manœuvre. Lorsque le fonctionnement de ce nouvel équipement sera connu et maîtrisé, je ne doute pas que ces critiques s’éteindront d’elles-mêmes. La dynamisation du port, à laquelle contribue la passerelle, sera bénéfi que pour tout le monde. Le projet d’extension du port de plaisance permettra, je l'espère, à terme d’accueillir plus de 400 bateaux supplémentaires grâce au regroupement de l’activité commerce dans l’avant-port. Ce chantier considérable montre à quel point les plaisanciers sont considérés comme des partenaires essentiels du développement du port du Légué.

suite

Des racines et des voiles

Quelle est la priorité ?C’est l’urbanité. L’objectif est de bâtir un véritable quartier de vie, lui apporter une identité claire, le ren-dre attractif aussi bien pour les visiteurs que pour les habitants. Dans l’inconscient collectif, ce quartier souffre d’un a priori négatif. En réalité, il recèle un po-tentiel considérable, notamment du fait de la présence d’équipements emblématiques de l’Agglo. Cet espace ne pouvait plus être considéré comme un simple lieu de stationnement et de transit. Il est porteur d’une vérita-ble dynamique pour l’Agglomération.

Les points clés ?L’ex marché de gros constitue l’un des éléments cen-traux du projet. La nouvelle halle accueillera des acti-vités sportives (boxe, escrime, musculation…), cultu-relles et d’animation. Il était également nécessaire de

la mettre en cohérence avec le fonctionnement du palais des congrès et d’expositions de la baie de Saint-Brieuc en prenant en compte les be-soins en termes de services et commerces (loisirs, res-taurants, bars à thèmes…). Le projet prévoit aussi la

création d’un hôtel haut de gamme répondant aux am-bitions de l’Agglo sur le marché du tourisme d’affaires. Une vaste esplanade reliera Hermione à Steredenn. Conçue comme un théâtre, elle fera offi ce de socle fédé-rateur entre les composantes du site et donnera corps à une authentique entrée de ville. D’une zone de transit, on passera à un lieu d’échanges et de convivialité. L’en-semble des acteurs animant le Grand Brézillet pourront s’exprimer au sein d’un forum. Cette structure s’inspire de l’Agora de la Grèce antique, cœur de l’espace social et urbain dans la Cité.

Une époque où les voitures n’existaient pas !Il sera en effet nécessaire de reconsidérer leur place pour libérer de l’espace. La question du stationnement et de la circulation automobiles constituaient l’un des

points centraux de notre réfl exion. Lors des très grandes manifestations, nous proposons de créer des solutions de stationnement alternatives à l’extérieur du site avec mise en œuvre d’une offre de transports en commun à fréquence renforcée afi n de récupérer des espaces à vi-vre sur le site et garantir un usage optimal de l’esplana-de et du forum. Cette option est parfaitement cohérente avec les grands projets de l’Agglo en matière de trans-ports : anticipation et accompagnement de l’arrivée de Bretagne Grande Vitesse à l’horizon 2017 (Saint-Brieuc à 2h10 de Paris en TGV), création d’un Pôle d’Echanges Multimodal (PEM) dans le quartier de la gare, améliora-tion de la liaison Brézillet-centre ville, réalisation de la rocade de déplacements contournant Saint-Brieuc par le sud...

Conclusion ?Il s’agit d’un projet à long terme qui nécessite un mode de gouvernance adapté, une vision prospective. L’en-semble des acteurs concernés (Agglo, Ville, monde éco-nomique…) sont parvenus à construire cette synergie. C’était une condition indispensable à la réussite.

Grand Brézillet

Un potentiel XXL Equinoxe, Aquabaie, Steredenn, Maison départementale des sports… l’entrée sud de l’agglo, déjà riche en ressources, va passer la vitesse supérieure. Bruno Coadic, gérant du cabinet Saga Cité, apporte son regard d’urbaniste sur l’ambitieux projet de requalifi cation du quartier.

CFlorio_40x60.pdf 27/07/11 14:24:48

*Dans le cadre de ce grand rassemblement de véhicules

anciens, une "montée historique" du Carré Rosengart au Parc des

Promenades s'est déroulée le dimanche 28 août.

Acté, enfi n ! Personne n’en doutait plus vrai-ment, mais c’est bien à Mazier sur l’actuel terrain d’honneur de l’AS Ginglin-Cesson, que s’installera l’IFSI, probablement à la rentrée 2014. La décision a été offi cialisée le 30 juin.

Le Conseil régional sera maître d’œuvre du pro-jet immobilier de 10 millions d’euros. “Nous prenons en charge la création du bâtiment”, explique Béatrice Le Marre, présidente de la commission solidarités à la Région. “Le chan-tier débutera dès septembre 2011”.

“Un pôle universitaire de proximité permet de garantir l’accueil d’étudiants qui n’auraient pas les moyens fi nanciers d’aller sur des grands si-tes”, rappelle Bernard Pouliquen, vice-président du Conseil régional (enseignement supérieur et recherche). “Tout est bien qui fi nit bien. Ce pro-jet est rationnel et cohérent”, affi rme le direc-teur du centre hospitalier, Jean-Yves Briant.

Vice-président de l’Agglo (formation, innova-tion, recherche) et président du Syndicat de

Gestion du Pôle Universitaire (SGPU), Robert Pédron met l’accent sur la “dynamique col-lective”. Tout comme Bruno Joncour, maire de Saint-Brieuc, qui souligne la “volonté de par-venir ensemble à un projet partagé, répondant aux logiques de proximité et de qualité”.

“L’Agglo ayant pris la compétence enseigne-ment supérieur, recherche et innovation, cette décision aura un impact positif pour l’ensemble de notre territoire”, conclut le président Michel Lesage. “Le chantier Transport Est Ouest(TEO) qui démarre constitue par ailleurs un atout très fort pour le développement du campus, de même que les grands équipements culturels et sportifs dont nous avons la responsabilité”.

IFSI du CH de Saint-Brieuc 02 96 01 70 28

La rentrée 2014 de l’Institut de Formation en Soins Infi rmiers,

actuellement installé au centre hospitalier Yves Le Foll, s’effectuera

au campus Mazier. Ce choix à maturation lente, offi cialisé fi n juin,

est jugé "rationnel et cohérent" par l’ensemble des partenaires.

IFSI

bienvenue au campus

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23

Mazier

un potentiel de 3000 étudiants

Le cabinet AT Osborne missionné pour réaliser le schéma directeur d’organisa-tion et d’aménagement du pôle universi-taire de Saint-Brieuc, a remis fi n mai au Syndicat de Gestion du Pôle Universitaire (SGPU) son troisième et dernier rapport. Dans la continuité des précédentes étu-des (diagnostic et analyse de l’existant, défi nition du schéma directeur), ce docu-ment, consacré aux “modalités opération-nelles”, propose un plan d’actions.

Le campus Mazier accueille aujourd’hui 1500 étudiants. L’arrivée de l’Institut de Formation en Soins Infi rmiers (IFSI), pré-vue pour la rentrée 2014, portera ce total à 1800. La venue de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM), à l’ho-rizon 2015-2016, devrait lui permettre de franchir la barre des 2000.

Et ce ne sera sans doute pas fi ni. “Nous évaluons le potentiel du campus à 3000 étudiants”, indique Jean-Philippe Sieu-rin, consultant chez AT Osborne. Cette croissance accélérée implique des choix hiérarchisés. “L’objectif est ambitieux : doubler à terme la capacité actuelle. Il faut avancer rapidement sur certains dos-siers” Parmi ceux-ci, le regroupement des centres de documentation (Learning Cen-ter, 4200 m2 sur 3 niveaux) et l’implanta-tion sur le site du restaurant universitaire. Cette dynamique implique aussi une re-défi nition des fl ux de circulation et des zones de stationnement. Le besoin est important : 400 places de parking à très court terme, entre 600 et 700 ensuite. “Nous avons opté pour l’humanisation”, souligne le consultant. L’entrée principale donnant sur la place de la Cité, dont le réa-ménagement est lié au projet de bus est-ouest TEO, serait essentiellement dédiée aux piétons. Une entrée secondaire, au rond-point de la rue Henri-Wallon, serait destinée aux véhicules. Cheminements et aménagements paysagers fi gurent en bonne place. Campus et IUT, situés de part et d’autre de la rue Henri-Wallon, se rapprocheront grâce à la création d’une coulée verte.

Plus d'infos www.sgpu-stb22.com

www.saint-brieuc-sup.com

Le schéma directeur étant bouclé, les décideurs disposent désormais d’un plan d’actions et de priorités hiérar-chisées. Prochainement renforcé par l’arrivée de l’IFSI, le pôle universitaire de l’Agglo poursuit sa montée en puis-sance.

97% des étudiants de l’IFSI sont Costarmoricains.

10 millions d’euros pour la construction du futur bâtiment de l’IFSI



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C’est un projet sur quinze ans. Les Rosai-res s’apprêtent à devenir LA station bal-néaire de l’agglomération briochine. “On constate qu’aujourd’hui, les gens viennent se baigner aux Rosaires et repartent. On ne vient pas y déjeuner ni y passer la soirée, l’offre marchande est insuffisante. Or, il y a un vrai potentiel”, explique Valérie Troël du cabinet d’études Saga-Cité. A la de-mande de la ville de Plérin et de l’Agglo-mération qui souhaitent “développer un tourisme porteur de qualité de vie, d’équi-libre et de développement économique”, le cabinet a procédé à une étude. “Un travail de concertation entre la ville de Plé-rin, l’agglomération de Saint-Brieuc et les riverains, les usagers, les acteurs écono-miques du secteur. De nombreux ateliers pour faire naître un projet qui tient compte des préoccupations des usagers, de leur quotidien et des ambitions d’une station balnéaire moderne”.

Reconquête urbaine et paysagère

Le dessin va s’affiner au cours du temps. “La réflexion continue”, assure-t-elle. Même si l’on ne sait pas jusqu’où et comment, l’esplanade actuelle va être étendue pour favoriser les piétons. “Fondamentalement, il s’agit de limiter l’impact de l’automobile, d’utiliser les spécificités du site pour qu’el-les soient porteuses d’avenir et d’attracti-vité”. Des orientations sont d’ores et déjà définies : réorganiser les déplacements et les stationnements, protéger, valoriser et enseigner les patrimoines, développer et renforcer l’offre commerciale et hôtelière, intervenir sur l’entrée de ville. “Trois pô-les sont concernés par cette reconquête urbaine et paysagère : le cœur des Rosai-res, Clairefontaine et Tournemine. Tout en conservant la spécificité de chacun de ces quartiers”.

Sa grande plage de sable blond à deux encablures du

centre ville fait des Rosaires une destination plage prisée

des habitants de l’agglomération. Un potentiel qui va faire

d’elle une station balnéaire du 21e siècle à part entière. La

dynamique est enclenchée.

Témoignage

André :“J’avais émis des propositions sur le blog de l’agglo et je me félicite que certaines aient déjà été mises en œu-vre, comme la création d’une réelle aire de jeux pour enfants, la mise en place de palmiers, de sacs pour les dé-jections canines. Concernant le projet, la circulation, l’omniprésence des voi-tures semble vouloir être endiguée. La réflexion est orientée vers un tourisme business. On parle de la construction d'un hôtel "haut de gamme" à l'em-placement de la grande propriété ("le manoir") voisine de la chapelle. Ne vaudrait-il pas mieux au contraire s’orienter vers le tourisme social et culturel ? Une dimension qui permet-trait de "sauver" et surtout d’animer Les Rosaires lorsque le temps est maussade”.

Les Rosaires

Embellie programmée

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Nora et Anthony, à peine un an, sont assis devant une motte d’argile dans laquelle ils enfoncent leurs petits doigts. Les plus grands, eux, sont debout en cercle autour d’un tapis : “On lance la terre et ça fait des petites boules”, explique Nora-Rose. Dans la grande salle du multi-accueil de Plou-fragan, les enfants ont l’air de bien s’amu-ser. Ils sont, en fait, en pleine création ar-tistique sous l’œil complice et bienveillant de la plasticienne Isabelle Blanchard. Ils apportent leur contribution à l’œuvre col-légiale qui commémorera les anniversai-res de l’Ehpad, de la crèche familiale, de l’école de musique et de l’espace Victor Hugo : dix, vingt et trente ans. “Les plus petits découvrent de nouvelles sensations liées à cette texture qu’ils ne connaissent pas. Pour les plus grands, c’est un exercice de motricité et de sensations : on lance les morceaux de terre avec force pour la défor-mer”, explique Isabelle. Effectivement, la petite troupe malaxe, piétine… et s’en met partout, “c’est rigolo”.

Le travail des enfants viendra nourrir la base du cercle. “Les personnes âgées de l’Ehpad viendront le compléter, ajouter des mots, de la couleur ou d’autres éléments”. Les écoles de musique et d’arts plastiques ont aussi apporté leur contribution car le grand cercle d’un mètre cinquante sera composé de symboles représentant la danse, la musique, le livre, les arts plasti-ques. “La notion d’entraide et de joie sera donnée par des personnages longilignes inclus dans la sculpture. C’est pourquoi il était intéressant qu’un maximum d’habi-tants y participent”, précise l’artiste. Pour Isabelle, l’assistante maternelle présente ce matin “C’est sympathique de participer à une création commune. Une fi erté pour les enfants mais aussi pour les parents !”.

Pour fêter les anniversaires de quatre structures municipales,

la Ville de Ploufragan a commandé une sculpture. Une œuvre

collégiale réalisée par les habitants et une plasticienne.

Ce matin, l’atelier est destiné aux tout-petits.

Ploufragan

Visite du centre de tri

Saint-Brieuc

De baladeen ballades.

Le Smettral organise des animations sur le tri au parc d’activités des Châtelets à Ploufragan. Après une présentation générale (pourquoi trier, comment trier chez soi, les structures gérant les déchets, l’histoire du centre de tri), une visite commentée de 2h30 est organisée pour tous les publics. Du 1er au 15 septembre, gratuit.

infos et inscription 02 96 76 60 44

La 8e édition de Ballades avec Brassens aura lieu à Saint-Brieuc, comment est née cette manifestation ?Ce sont des amis Rennais qui ont organisé la première Ballade en 2004 et nous avons eu envie de nous joindre à l’événement. Il a donc été décidé que la manifestation aurait lieu en alternance à Rennes et à Saint-Brieuc. Ici, depuis 1996, nous avons régulièrement rendu hommage à Brassens avec Saint-Brieuc Animation et Les coquins d’accord, en partenariat avec le service culturel de la ville de Saint-Brieuc et La Passerelle. Nous avons inauguré un Passage Georges Brassens, un Banc public place au Lin, organisé des concerts, des expositions et plusieurs radio-crochets.

Quelle est la programmation de cette année ?Le trio "Mauvaise réputation" lancera l’événement le samedi soir avec une nouvelle interprétation des chansons de Georges. Le lendemain, quatre scènes seront installées dans le centre ville historique de Saint-Brieuc sur lesquelles se succèderont environ 70 groupes. Ils présenteront 164 chansons différentes de Brassens.

Comment recrutez-vous ces groupes ?Il n’y a pas de recrutement, tout le monde peut venir. Ce sont principalement des passionnés qui viennent de Bretagne, du Loiret, de la Manche… Nous avons une chorale avec 25 personnes sur scène, une association de handicapés mais aussi le duo d’un homme de 80 ans et son petit-fi ls qui vient à chaque fois…

Combien de personnes assistent aux Ballades avec Brassens ? 5000 personnes profi tent de ce spectacle gratuit et déambulent le dimanche entre les différentes scènes. C’est plutôt un public familial. Et, forcément des amoureux de Brassens !

Une soirée et une journée consacrées au poète et chanteur Georges Brassens les samedi 10 et dimanche 11 septembre 2011 à Saint-Brieuc. Une huitième édi-tion portée par un incontournable de la scène musicale briochine, Réné Lorre.

Ploufragan

P’art-âges

Y ALLER EN TUB

Ligne : ToutesArrêt : Gare urbaine

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Ur skol Diwan nevez en Tolpad-kêrioù ?Ur skol Diwan nevez a c’hallfe bezañ digoret e Plerin e 2012. Un dro da ledanaat ar c’hinnig deskadurezh divyezhek galleg brezhoneg en Tolpad-kêrioù.

Gant ur skol zivyezhek enni hepken, tolpad-kêrioù Sant-Brieg n’eo ket ren-ket gwall vat evit a sell an niver a sko-lioù Diwan zo enni. Souezhusat tra pa ouzer ez eo an Tolpad-kêrioù ul lec’h kengej etre ar Vro-C’halloù hag ar Vro vrezhonek.

E Plerin emeur e sell da grouiñ ur skol-vamm diyvezhek. Nevez zo e oa en em vodet an Ti-kêr ha Diwan Breizh evit divizout war an dra-se. “Ar skolioù ke-vredigezhel Diwan zo laik, digoust ha digor d’an holl, pe e vefed brezhonege-rien pe ne vefed ket, he deus displeget Sonia Zaoumi, karget a gefridi-diorren e Diwan. Gant an deskadurezh-se e c’hall pep pugel deskiñ ar yezh en un doare naturel ha komz brezhoneg en e aez adalek ar skol-vamm”. Er framm republikan e chom ar c’helennerezh-se, evel-just, evel m’eo bet resisaet gant Sonia Zaoumi : “En holl skolioù Diwan e vez heuliet programm an Des-kadurezh-Stad”.

En distro-skol 2012 e c’hallfe bezañ digoret un eil skol Diwan e Tolpad-kêrioù Sant-Brieg.

Pour les familles

Outre le spectacle La Nuit des Feux (voir page suivante) organisée à la Briqueterie à Langueux, l’équipement communautaire accueille toujours l’expo Cabanes et la très ludique hutte à suda-tion, spécialement installée pour l’occasion. A Saint-Brieuc, en cette période de rentrée, les jeunes seront dans l’ambiance pour visiter les richesses patrimoniales du lycée Renan. Les enfants eux, voyageront à bord du bateau- mu-sée Juno Bravo, au cœur des jouets populaires français.

Pour les dévots

Les journées du patrimoine, c’est aussi la fête des églises. Témoin de l’histoire locale, chaque église a de quoi séduire les visiteurs, croyants ou non. A Yffi niac, la chapelle Saint-Laurent des sept saints et sa fontaine, sont un havre de paix. A Pordic les chapelles du Vaudic et de la Croix Guingard seront ouvertes et la vitrine d’art sacré de l’église Saint-Pierre sera visitable. A Saint-Brieuc, l’Offi ce de tourisme organise des visites guidées de la cathédrale et des vieux quartiers. La chapelle Notre Dame de la Fon-taine est également présentée par les Amis de la chapelle, tandis que l’orgue de l’église Saint-Michel sera visitable à la tribune. Même si elle n’est plus un lieu religieux, la Villa Carmélie, cité de la danse, abrite toujours une chapelle, un cloître et un jardin.

Pour les nostalgiques

Direction le musée de Saint-Brieuc ! L’occasion de redécouvrir les collections qui retracent les arts et traditions populaires. Les archives mu-nicipales ouvrent également leurs portes pour une plongée dans l’Histoire. Dans la même veine, à la Bibliothèque, vous découvrirez les coulisses de cette institution vieille de 200 ans. Pour parachever cette balade littéraire, la mai-son de l’écrivain Louis Guilloux sera ouverte aux visiteurs. Côté théâtre, la visite de la salle, de la scène et du foyer du Petit théâtre à l'italienne, datant de 1884, devrait intéresser les amateurs de spectacle vivant. A Ploufragan, c’est un voyage bien plus lointain dans l’espace temps qui vous emmène aux allées couvertes, vieilles de 3000 ans. Tout comme au Camp de Péran de Plédran, témoignage de l’époque viking en France.

Pour ceux qui aiment les ponts

Tancarville, Millau, Avignon… Les vacances sont loin, mais l’Agglo n’est pas en reste en la ma-tière. Elle recèle quelques chefs d’œuvre. L’as-sociation Harel de la Noë à Hillion organise des visites guidées gratuites sur le site du viaduc des Ponts Neufs. A l’autre bout de l’Agglo, du coté de Pordic, des visites du Pont de Percé sont programmées. A Saint-Brieuc, l'association AMENO organise une visite commentée sur les pas de Harel de la Noé.

Plus d’infos08 25 00 22 22

Quant on commence à en parler, les jours sont moins longs, le ciel est plus gris, et le travail nous tombe dessus comme les factures. Elles sonnent comme le glas de l’été. Et pourquoi, ne seraient-elles pas la dernière résonnance de vos vacances ? Proposition de parcours pour tous dans l’Agglo.

Journées du patrimoine

Pour tous les goûts

DIWAN

Version française disponible sur www.blog-saintbrieuc-agglo.fr

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LITTERATURE17 octobreLundi de Rosengart, H. DohollauThéâtre Folle PenséeSaint-Brieuc - 02 96 33 62 41

LOISIRS1er et 2 octobreFoire Bio Equinoxe Saint-Brieuc - 02 96 01 53 53

LOISIRS15 septembre50e soirée Trad’MaritimeBar les MouettesPlérin - 02 96 33 17 69

SPECTACLE7 septembre Lancement saison culturelleHorizonPlédran - 02 06 64 30 30

Sortie nature

La Baie by night La nuit tous les chats sont gris. Et surtout, les oiseaux sont moins dérangés par les prédateurs. C’est la raison pour laquelle la Maison de la Baie organise le 9 septembre une traversée de la Baie en "Nocturne", entre 21h et 23h30. “C’est aussi une période où le coeffi cient de marée est fort et donc la mer se retire plus loin”, explique Bruno Chrétien, animateur à l’équipement communautaire.

Outre l’observation des oiseaux, c’est aussi l’occasion de découvrir la baie sous un angle totalement différent, dans une ambiance aussi romantique que surréaliste.

Plus d’infosLe 9 septembre de 21h à 23h30. Départ

de la Maison de la Baie02 96 32 27 98

L’eau. L’air. La terre. Le Feu. Le tout dans un cinquième élément : la Briqueterie. A la croisée des arts de la céramique et du métal, l’équipement communautaire organise les 17 et 18 septembre, sa Nuit des feux, à l’occasion des Journées du patrimoine. Grâce à des fours, des cabanes et par l’édifi cation d’une hutte à sudation, les quatre éléments s’incarneront dans le musée qui raconte l’histoire des hommes qui ont fait vivre la Baie de Saint-Brieuc.

Le parc, mis en lumière, accueillera aussi des artistes de rue autour de spectacles de feu avec la compagnie Sonjéveillés, impromptus artistiques et la compagnie Charivari.

Lunanthropie sous les fl ammes

“Une ode à l’amour pour trois personnages exaltés et un brin déconnectés”. Le spectacle Les Lunanthropes proposé par la compagnie Sonjévéyés avec Charivari s’annonce déjà comme le temps fort de cette Nuit des Feux. Dans ce ballet mêlant danse, acrobaties, jongleries de feu et comédies sans paroles, trois comédiens invitent les visiteurs dans un univers burlesque et poétique. Le sujet, mainte fois répété – “deux hommes qui se disputent les faveurs d’une jolie poupée” – se dévoile sous la forme d’une romance en quatre actes, sous un angle complètement décalé. Qui fera le bonheur des petits et des grands.

Samedi

14h : ouverture du musée au public. Construction des fours papier, four africain, four globe et d’une hutte à sudation. Démonstration de forge et de sculpture du métal.

14h30-17h : mini atelier Terre

14h : atelier « Construction d’un four Papier »

15h : visite guidée de l’exposition « Cabanes » et des fours

18h-20h : petites formes autour des arts de la rue

19h-21h et 22h : séances d’expérimentation de la hutte à sudation.

20h : allumage des fours en compagnie des artistes

20h30 : démonstration de tournage et de soudure du métal, et de cuisson Raku. Atelier d’émaillage avec cuisson des pièces et de travail du métal à la forge.

21h30 : spectacle de feu les Lunanthropes (35 mn)

Dimanche

14h-18h : ouverture du musée

15h : visite guidée de l’exposition « Cabanes » et des fours.

15h30 : défournement des pièces et vente.

Modélisme

Petits bateaux qui vont sous l’eauAquabaie, “premier parc aqualudique de Bretagne”, est aussi la Mecque des ama-teurs de modélisme sous-marin et ça fait cinq ans que ça dure.

Cinq ans que les Mini Navigateurs de Plé-dran investissent l’équipement communau-taire pour réunir des passionnés “venus de tout le Grand Ouest”, selon Philippe Bihan, le président de l’asso plédranaise. “C’est le plus grand rassemblement de sous-marin du Grand Ouest, précise-t-il, mais les participants viennent des quatre coins de la France : Centre, Ile de France, PACA, Aquitaine…”. Une trentaine de modélistes est attendue. “Cette année, l’accent est mis pour exposer au mieux les modèles

– sous-marin ou pas - afi n que le public apprécie la technique embarquée”, ajoute Philippe Bihan. Entre l’expo et l’exploration des abysses d’Aquabaie, les amateurs de modélisme seront à la fête.

SubnauticaLes 15 et 16 octobre à Aquabaie

Entrée gratuite. Samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 12h et de 14hà 18h

Je réagisJournées du patrimoine

La Briqueterie brille de mille feux

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Hermione

Passerelle vers Pékin Hermione accueille le 22 octobre une représentation de l’Opéra de Pékin par l’Académie nationale de Tianjin. Présenté par la Passerelle et par Saint-Brieuc Agglomération, ce spectacle dé-montre aussi la complémentarité entre les équipements com-munautaires et les salles de spectacle de l’Agglo.

CONGRES7 et 8 octobreCarrefour des collectivitésEquinoxe Saint-Brieuc - 02 96 01 53 53

EXPOSITIONJusqu’au 25 septembreAlliances MarinesMaison de la BaieHillion - 02 96 32 27 98

MUSIQUE10 septembreFestival Ouf ! (avec Louis Berti-gnac)Grève des courses, Saint-Brieuc

SPORT25 septembreRandonnée [email protected]

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Patinoire

La glace fait sa rentréeAprès deux mois de fermeture annuelle, la Patinoire rouvre ses portes. A cette occa-sion, des animations à la pelle.

Le mardi 6 septembre, pour fêter l’événement, une semi nocturne est organisée jusqu'à 20h, avec un spectacle original : deux sculpteurs de ballons avec une charrette à bras musicale et à bulles font apparaitre des animaux, des fleurs, des personnages de toutes formes et de toutes les couleurs… Une présentation des activités est également prévue, ainsi qu’une démonstration des clubs de hockey, de patinage artistique et de ringuette.

Le mercredi 7 septembre, la patinoire sera ouverte aux clubs ainsi qu’au public, tandis que le 18 septembre se déroulera une bowling party de 15h à 17h.

Le 9 octobre, de 10h30 à 11h30 aura lieu une breakfast party avec chocolats chauds, cafés et croissants. Tout ça sur la glace… pour repartir de bon patin ! Le jeudi 20 octobre, une fluo party entre 20h30 et 23h permettra aux plus timides de briser la glace avec leurs voisin(e)s grâce à des bâtons lumineux offerts à l’entrée.

Enfin, le 30 octobre, évidemment, l’incontournable Halloween Party verra les monstres les plus effrayants de l’Agglo déferler sur la glace. Un stand de maquillage, des distributions de bonbons et un concours de dessins sont prévus.

L’opéra de l’empire du Milieu est, en Chine, aussi populaire qu’il est méconnu en occident. En accueillant les 35 artistes de la troupe de l’Académie nationale de Tianjin à Hermione, après la nuit de la magie, la musique "végétale" et les danses bretonnes, Saint-Brieuc Agglomération s’ouvre cette fois sur d’autres cultures, en partenariat avec la Passerelle.

“En mettant à disposition Hermione, qui comprend davantage de places que la Passerelle, Saint-Brieuc Agglomération témoigne de la complémentarité entre les équipements communautaires et les salles de l’Agglo”, explique Armelle Bothorel, vice-présidente chargée de la culture à l’Agglo.

Composé d’extraits de pièce avec mimes, chants, musiques, acrobaties et arts martiaux, le programme passe en revue l’ensemble des savoir-faire asiatiques en matière artistique.

Portée par des acteurs, accompagnée de musiciens et de chanteurs, chaque séquence raconte une histoire. Celle d'un haut fonctionnaire dénoncé en public, celle d'une nonne qui traverse un lac pour retrouver son amoureux, celle d'un général qui perd la guerre et met fin à ses jours. Tantôt graves, tantôt légers, ces récits anciens donnent aux spectateurs l'occasion d'admirer le travail d'interprètes qui maîtrisent aussi bien la déclamation que le chant, le geste ou le combat. Et derrière les masques peints et les riches costumes se cachent des athlètes qui sont de véritables artistes.

L’opéra de Pékin, une féerie Samedi 22 octobre, 20h30, Hermione

Tarif : 10€ (jeunes et demandeurs d’emploi) - 15€ (abonné la Passerelle) - 21€


>EXPOSITIONJusqu’au 1er octobreL’enfance de l’ArtLe CapPlérin - 02 96 79 86 00

MUSIQUE5 octobreAbba ManiaHermione Saint-Brieuc - 02 96 01 53 53

PHOTOGRAPHIEDu 1er au 17 septembreMoisson d’imagesBibliothèqueYffi niac

SPORT16 octobreCourse de galopHippodromeYffi nac - 02 96 72 77 51

En préambule à Cité Rap, la Contremarche organise un événement associant musique, numérique et patrimoine, dans trois villes des Côtes d’Armor (Moncontour, Plédéliac et Saint-Brieuc). A Saint-Brieuc, les spectacles se dérouleront à la chapelle Lamennais et au parc de Rohannec’h. “Il s’agit de détourner de manière originale deux lieux du patrimoine briochin et de faire se rencontrer architecture, musique électronique et art numérique”, explique Patrice Hénaff, de la Contremarche.

Ainsi, la Chapelle party vise à mettre en exergue “la contradiction entre la vocation originelle du lieu et l’organisation d’une soirée électro”. On y retrouvera le 10 septembre Cabos San Lucas, le

Disquaire DJ Set (le groupe du fameux Disquaire de la rue du Général Leclerc), Mitch Silver (Sexy Sushi) et Sonic Crew. Le lendemain, les musiciens du Disquaire remettent le couvert à l’occasion d’un pique-nique au parc de Rohannec’h, avec Sword.

Chapelle Party le 10 septembre de 20h à 2h, cha-pelle Lamennais. Entrée 10 €

Pic-Nic et sieste électronique le 11 septembre à 12h12 parc de Rohannec’h.

Entrée librewww.lacontremarche.org

Banc public

Musique, numérique et patrimoine

Cultures urbaines

Si t’es rap t’es Cité RapBretagne, terre de rock ? Que Nenni. Avec Cité Rap, l’Agglo accueille l’un des plus importants festivals de culture urbaine de la région.

Nous sommes en 2011 après Jésus-Christ. Toute la contrée de Bretagne est envahie par des jeunes armés d’une guitare, d’une basse et de baguettes de batterie. Toute, non. Quelques irréductibles tentent de faire percer les scratch, les fl ow et les rimes au pays du rock et des binious. C’est le cas de l’association la Contremarche, qui organise chaque année son festival rap dans l’Agglo : Cité Rap. “Rap, OK, mais pas seulement, on travaille sur l’ensemble des cultures urbaines”, précise Mathieu Lefort, programmateur du “premier festival rap de Bretagne”. Ainsi, l’un des temps forts de cette treizième édition sera l’expo de Seth, célèbre "graffeur reporter", qui parraine le festival.

Outre des expos, on aura aussi droit à des soirées danse, du BMX, du skate, du street golf… Et même à des débats avec une soirée "Mon slam, ma campagne" le 22 octobre à l’Espace Victor Hugo de Ploufragan.

Coté musique – quand même ! – on suivra attentivement la fi nale du tremplin régional Buzz Booster qui départagera quatre groupes issus des quatre départements bretons "offi ciels". Une fi nale en préambule de la Canaille, de Kenyon et de la célèbre Fouine. Qui a dit que le rap n’avait pas droit de cité en Bretagne ?

Cité Rap, du 22 au 29 octobre.

Plus d’infos : www.citerap.fr

Quel est l’objectif de la Biennale ?

Que les artistes aient la possibilité de montrer leur tra-vail et permettre au public d’avoir un aperçu sur la créa-tion plastique actuelle. Depuis 2003, plus de 300 artis-tes y ont participé. Il s’agit aussi de montrer la diversité de cette création, au-delà de ce qui est habituellement mis en avant en Bretagne et ailleurs.

On sent presque un coté "militant" dans votre démar-che…

La première biennale, fut la continuation d'une lutte pour les droits des artistes et notamment en ce qui concerne les droits de présentation publique. Le collectif est né, en 1995, de ce constat sur les diffi cultés que rencontraient les artistes à exposer dans des conditions profession-nelles respectueuses.

Pour cette édition, où le public pourra-t-il voir les œu-vres ?

63 artistes exposeront aux quatre coins de l’Agglo : le musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc, le Cap à Plé-rin, le Point Virgule à Langueux, l’Espace Victor Hugo à Ploufragan, la Briqueterie et la chapelle Lamenais.

Plus d’infoswww.leregarddesautres.org

Biennale d’arts contemporains

Trois questions à...Du 15 octobre au 27 novembre, sur plusieurs sites de l’Agglomération se déroule la 5e Biennale d’art contemporain des Cotes d’Armor : Le regard des autres. Trois questions à Jean-Claude Charbonel, président du Collectif des artistes plasticiens des Cotes d’Armor, organisateur de l’événement.

Groupe de la majorité

Algues vertes : une agglo solidaire, un état faible


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Avant l’été, nous avions éprouvé un certain soulagement avec l’approbation du plan de lutte contre les algues vertes pour la Baie de Saint Brieuc et toute la Bretagne, en émet-tant des réserves sur le montant de l’enga-gement financier de l’Etat, jugé insuffisant pour lutter efficacement contre ce fléau.

La signature de ce plan marque cependant un grand tournant pour toute la Bretagne car cela résulte d’un compromis entre les dif-férents partenaires : agriculture, associations environnementales, collectivités, Etat. Nous pouvons dire qu’à l’issue de cet important travail depuis 2 ans, l’origine des algues ver-tes ne portait plus à contestation.Les scien-tifiques sont formels, seul l’excès d’azote agricole contribue à la prolifération des al-gues. Si des améliorations sont à apporter sur les réseaux d’assainissement, c’est pour améliorer les résultats bactériologiques en matière de qualité des eaux de baignade et de pêche, autre problème important et éga-lement urgent.

MAIS, il a fallu une petite phrase du Prési-dent de la République à Crozon*pour semer à nouveau le doute et remettre en cause tout le travail réalisé ! Ce discours, plutôt d’un candidat que d’un Président responsa-ble, fait fi des conclusions du Comité Scien-tifique (pourtant désigné par le Gouverne-ment), du rapport d’expertise de l’ANSES

(agence nationale de sécurité sanitaire), de l’avis de l’INRA,d’IFREMER, etc… Tout porte à croire que ces rapports n’ont pas été trans-mis à la Présidence !

MALHEUREUSEMENT, l’hécatombe des san-gliers cet été n’a fait que confirmer qu’il y a urgence à mettre en œuvre le plan adopté, et même si certains doutent encore de l’ori-gine de la mort de ces animaux, les algues sont bien là, et les détecteurs d’H2S (gaz mortel à forte densité) se déclenchent dans les vases pleines d’algues décomposées. Beaucoup d’argent est dépensé pour ramas-ser ces algues et éviter ainsi le danger (nous atteindrons sans doute sur l’agglomération, 350 000 € dont environ 250 000 € en char-ge résiduellle.

LA MINISTRE DE L’ ECOLOGIE semble avoir pris conscience de l’urgence à traiter ce fléau, souhaitons qu’elle sache convaincre le Président Sarkozy d’abonder le financement alloué au plan de lutte afin d’aider les agri-culteurs soucieux de notre environnement à tous, à réduire l’élevage intensif au profit d’une agriculture durable, ils ont su répon-dre dans les années 60-70 à la demande de l’Etat pour développer l’agriculture bretonne. Ils sauront, si l’Etat les aide, protéger notre environnement et contribuer à l’équilibre agriculture - tourisme - santé.

A l'heure où sont écrites ces lignes, nous ne connaissons pas encore les décisions gouver-nementales concernant la “réduction des défi-cits”.Nul besoin malheureusement d'être grand clerc pour deviner l'orientation que prendront ces mesures : un nouveau tour de vis dans la politique d'austérité. A nouveau, les retraites, la protection sociale, le pouvoir d'achat de la population, les investissements (Education, Santé...) mais également ceux des collectivités locales au service des populations vont être mis à contribution pour répondre au diktat des “marchés”. Sur l'autel du désendettement, de la “règle d'or”, de nouvelles privatisations de ser-vices publics sont probablement envisagées.Mais rappelons-nous.

2007, les racines de la précédente crise se trou-vaient déjà dans la baisse du pouvoir d'achat et l’insolvabilité. Les Etats, nos impôts étaient venus à la rescousse de la finance, de ceux-là même qui, aujourd'hui, reprochent aux mêmes Etats leur situation budgétaire.Nouveau tour de vis ? Autant dire nouveau pas dans la même spirale... crise, austérité, difficul-tés, spéculations, crise... N'est-il pas temps de changer radicalement les logiques ? De substituer aux seules logiques fi-nancières, de rentabilité, des logiques fondées sur des politiques au service des populations, sur la création de richesses par le développe-ment social, par les réponses aux aspirations populaires ?

La politique doit prendre le pas sur la finance

Yvette DORE, Maire d’Hillion Conseiller communautaire En charge des algues vertes

N'est-il pas temps de changer radicalement

les logiques ?

l’hécatombe des sangliers cet été n’a fait

que confirmer qu’il y a urgence à mettre en

œuvre le plan

Jean-Guy LE BÈREPour le groupe des élus communistes

La prolifération des algues vertes démontre que les politiques de reconquête de la qualité des eaux, menées jusqu’alors, n’ont pas été les bonnes. Plus grave, les politiques affi chées aujourd’hui par les autorités dites compétentes ne s’attaquent pas franchement aux causes. La décomposition des algues vertes produit un gaz toxique, dont la dangerosité est avérée. Face aux algues vertes, les maires, responsables de la sécurité sur leur territoire, n’ont que 2 solutions : fermer les plages, ou ramasser les algues. L’im-pact sur le tourisme est évident et le préjudice d’image pour la Bretagne est bien réel !Les causes sont connues : les excès d’azote, liés majoritairement à l’agriculture intensive et à la concentration des productions. Pour régler du-rablement le problème des algues vertes, il faut réduire de façon drastique les taux de nitrates. Pourtant, ce n’est pas la voie qui est choisie. La CLE (Commission locale de l’eau) de la baie de Saint-Brieuc a adopté en juin, un programme de lutte contre les algues vertes. S’il ya des avancées réelles en matière d’évolution des pratiques agri-coles, les mesures et fi nancements envisagés ne

sont pas en adéquation avec la problématique et les objectifs visés. On ne touche qu’à la marge au système agroalimentaire. Système qui, ces trente dernières années, a supprimé les trois quart des fermes bretonnes et qui rémunère mal ses pre-miers acteurs que sont les paysans.Les collectivités locales bretonnes doivent exiger de l’Etat une mobilisation budgétaire à la hauteur des enjeux. Etat qui a été reconnu responsable de la prolifération des algues vertes du fait du non respect de la législation européenne, par la cour administrative de Nantes en décembre 2009.La Bretagne et ses paysans ont tout à gagner à anticiper une véritable transition agricole, car sans une agriculture durable, les algues continueront de polluer nos plages et le feuilleton médiatique de se reproduire.


Le 16 décembre 2010, le Conseil d'agglomé-ration décidait de "défi nir la compétence dedéveloppement culturel d'intérêt communau-taire" ; par cette délibération, il ne s'agissaitpas de transférer la compétence culturelle, ce qui n'était pas le souhait exprimé au niveaucommunal.

En effet, une large majorité d'élus munici-paux considère à juste titre que c'est autour de son projet culturel qu'une commune forge et structure son identité, et qu'elle renforce sa vitalité grâce à une vie associative dense et dynamique.

En revanche, la défi nition d'une compétence intercommunale liée à un certain nombred'actions ciblées de développement culturel est une nécessité au nom de la solidarité en-tre communes et pour favoriser la démocrati-sation de la culture ; l'objectif est bien en ef-fet de permettre l'accès à tous à l'éducation artistique, la lecture publique, les spectaclesvivants, les arts visuels et à l'ensemble des pratiques et disciplines qui assurent la diver-sité d'une politique de développement dans ce domaine.

Cette perspective peut donc être envisagée, y compris pour l'accompagnement des grandsévénements culturels, pour peu que l'on dé-fi nisse au préalable ce qui relève de l'intérêtcommunautaire, à l'appui d'une réfl exion

collective approfondie.Cette question illustre bien le débat plus lar-ge sur l'intercommunalité, entre ce qui doitrester de l'initiative des communes et ce qui peut être mutualisé ou transféré à un niveau plus pertinent.

Ce débat s'inscrit dans l'idée que chacune ou que chacun se fait de la coopération inter-communale, entre la notion de "supra-com-munalité" et la conviction de conserver à lacollectivité de base que constitue la commu-ne son rôle irremplaçable de proximité.

A cet égard, la culture relève bien de cette dernière dimension, tant il est vrai qu'elle est à la fois l'élément de référence d'une identité locale, et le vecteur qui suscite le sentimentd'appartenance à la cité.

Ainsi pourrait-on - provisoirement - conclure, en parodiant Edouard Herriot, que la culture, c'est ce qui reste quand on a tout transféré !

Groupe de la minorité

Brigitte BLEVIN Vice-présidente de l'Agglomération

Maire-adjointe à la culture de Saint-Brieuc

Algues vertes : allons-nous continuer à subir ?

L'intercommunalité et l'action culturelle : quelle légitimité ?

le préjudice d’image pour la Bretagne est bien réel

Robert PÉDRON Pour le groupe des élus UDB - Les Verts Divers Gauche

c'est autour de son projet culturel qu'une commune

forge et structure son identité, et qu'elle ren-force sa vitalité grâce à

une vie associative dense et dynamique.


Ils

font

l'ag

glo


Le concepteur-réalisateur des Bistrots de l’Histoire et son équi-pe font surgir à chaque nouveau rendez-vous des pans entiers de la mémoire collective du Pays de Saint-Brieuc. Une démarche participative et émulsive qui rencontre un incroyable succès.

Bistrots de l’Histoire, le nom dit tout. Dans un lieu ouvert, convivial, un échange se noue : passionné, sincère, fructueux. La population débat volontiers avec les spé-cialistes (historiens, sociologues, ethno-logues…). Les artistes apportent leur grain de sel. Ce moment rare est numérisé afi n d’être encore mieux partagé.

Deux des 32 Bistrots de l’Histoire réalisés depuis dix ans ont eu lieu au Légué, port d’attache de l’association des Bistrots de Vie du Pays Briochin. Le premier, en juin 2001, a rassemblé 250 participants. Pour le second, en janvier 2010, il a fallu refu-ser 200 personnes. “Quand je suis arrivé à Saint-Brieuc dans les années 80, le quartier du Légué était à la dérive. On percevait une espèce de dédain de la part des "gens d’en haut". Quand Chaffoteaux a quitté le site, ce fut l’effondrement total”, se souvient Pierre Fenard. “Le succès remporté par le vieux gréément "Le Grand Léjon" aux fêtes mari-times de Brest 1992 a suscité une incroyable explosion de joie. C’était une première re-vanche. Puis le Carré Rosengart a redonné

un élan. Depuis quelques années, la tendan-ce s’est inversée. L’Agglo a fourni des efforts considérables en ce sens”.

Partage et solidarité

“Le territoire de Saint-Brieuc est méconnu et mal connu” constate Pierre Fenard qui, jeune étudiant en histoire-géographie à Rennes, l’a découvert au printemps 1972 lors de la grève du Joint Français. “Il y a ici une culture forte et une identité faible. Les souffrances se sont accumulées : ouvriers sous-payés, femmes contraintes à l’exil à Paris”, souligne-t-il… Ce qui va engendrer une mauvaise conscience d’habiter là. Pa-rallèlement, s’est construite une culture soli-de, fondée sur le partage et la solidarité. En témoignent une forte combativité syndicale et politique, ainsi qu’une vitalité remarqua-ble du tissu associatif.

Combatif, Pierre Fenard l’est aussi. En 1990, fonctionnaire à la Ville de Saint-Brieuc, il publie “La Panne, 1981-89, regards sur une ville culturelle”. Un brûlot qui lui vaut aujourd’hui encore quelques inimitiés. Jour-naliste au "Télégramme", pour lequel il a rédigé pendant dix ans feuilletons et ré-cits, et à "Armor Magazine", il collaborait jusqu’à peu au "Cri de l’Ormeau". Autant de prédispositions à l’écoute et au recueil. “La raison d’être des Bistrots de l’Histoire, c’est de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais prise. Je pensais que cette aventure allait durer quelques mois. Dix ans après, je suis toujours dedans. Nous avons été débor-dés par le succès”. Qui s’en plaindra ?

Pierre Fenard

Mémoires en liberté

Les écoutilles : rendez-vous en 2013

L’association des Bistrots de Vie du Pays Briochin, créée en 2003, intervient dans les 64 communes du Pays Briochin. Mais pas seulement. Un Bistrot de l’Histoire sera organisé à Quiberon à la mi-septembre. Des contacts ont par ailleurs été noués avec le Trégor et le Pays de Guingamp. L’international n’est pas en reste. L’association continue de collecter la mémoire des migrants. Un Bistrot de l’Histoire sera prochainement consacré aux relations Bretagne-Balkans.

Autre rendez-vous à ne pas manquer : le 9 décembre au bar La Chope à Trégueux. Il y sera question, en cette année dédiée à l’engagement citoyen, de la vie associative et du bénévolat.

De son côté le festival "Les écoutilles" prend une période sabbatique. La seconde édition est prévue en 2013, sans doute avec le concours de grandes structures culturelles de l’agglomération.

Plus d’infos : www.bistrotsdelhistoire.com

www.lesecoutilles.com

n° 11 en savoir + .fr ww w. Économie sociale a p. 6 agglo · n°14 sep-oct11 saint-brieuc...

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