mutations des sociétés depuis 1850 version 2012 fiche élève

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Thème H1 - Croissance économique, mondialisaon et mutaons des sociétés depuis le milieu du XIX° siècle. Page 1 Mutaons des sociétés : L’exemple de la France. I. La populaon acve, reflet des bouleversements économiques et sociaux : l'exemple de la France depuis les années 1850. La populaon acve se définit comme la populaon en âge de travailler, exerçant une acvité rémunérée, ou à la recherche d’un emploi. Comment l’évoluon de la composion de la populaon acve française reflète-t-elle les évoluons économiques et sociales depuis 1850 ? A. L’évoluon sectorielle de la populaon acve de 1850 à nos jours. 52.2 : L’évoluon de la réparon de la populaon acve : Comment évoluent les trois grands secteurs de l’économie ? 1. La « fin des paysans » ? (Henri Mandras). 58.2 : Pourquoi cee évoluon ? Même texte + 59.4 et 5 : Conséquences posives et négaves ? 58.6 : Quelle soluon ? 2. La fin des ouvriers ? 55.4 : Démontrez qu’il s’agit d’un « travail à la chaîne » ? Extrait de reprise (1968). a. Idenfiez différentes catégories parmi le personnel de cee entreprise. b. Que dit l’ouvrière de ses condions de travail ? c. Quel est le rôle du syndicat, du par communiste ? 3. La terarisaon. 63.2 et 3 : En quoi ces documents renvoient-ils à une situaon qui apparent au passé ? B. D’autres transformaons majeures. 1. L’éducaon. 53.5 : Quelles sont les catégories qui déclinent, celles qui se développement ? Pourquoi ? 2. La féminisaon. 52.1 : L’évoluon de la populaon acve : Quelle est l’évoluon globale ? Quelle est la part de l’emploi féminin dans ce phénomène ? Comment expliquez-vous cee forte croissance ? 3. Le chômage de masse. 53.4 : Un siècle de chômage. a. Décrivez l’aspect général de la courbe ? b. Disnguez différentes pares. c. Comment s’explique la montée du chômage avant 1940 ? d. Pourquoi peut-on parler de chômage de masse aujourd’hui ? (chiffrez à l’aide du document pas rapport à la première période). e. A l’aide de tout ce qui a été dit dans ce chapitre, proposez des éléments d’explicaon à ce phénomène. II. Une étude : l'immigraon et la société française au XXème siècle. Extraits du film : deux siècles d'histoire de l'immigraon en France (hp://www.histoire-immigraon.fr/histoire- de-l-immigraon/le-film ): relevez les informaons pernentes dans un tableau construit sur ce modèle (une double page, plus si votre écriture est pataude). Populaon acve. Secteurs économiques : Primaire, secondaire, teraire. PAC : Polique agricole commune Pluriacvité OST : Organisaon scienfique du travail Travail à la chaîne Fordisme Personnel de maîtrise Toyosme Travail précaire Flexibilité Désindustrialisa on Professions intermédiaires Secteur privé/ public Welfare state Société posndustrielle Scolarisaon de masse Féminisaon Emplois sexués SDF Chômage de masse Seuil de pauvreté : niveau de revenus au- dessous duquel un ménage est considéré comme pauvre. Paupérisaon Origine des migrants, composion (sexe, âge,…) Rôle économique, acvités Contribuons à la société, la vie polique,…) Législaon française, traités européens Atude des français vis-à-vis des immigrés Autres informaons qui vous semblent importantes 1820-1914 1914-1918 1918-1939 1939-1945 1945-1974 1974-2006

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Page 1: Mutations des sociétés depuis 1850 version 2012 fiche élève

Thème H1 - Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés depuis le milieu du XIX° siècle.

Page 1

Mutations des sociétés : L’exemple de la France.

I. La population active, reflet des bouleversements économiques et sociaux : l'exemple de la France depuis

les années 1850. La population active se définit comme la population en âge de travailler, exerçant une activité rémunérée, ou à la recherche d’un emploi. Comment l’évolution de la composition de la population active française reflète-t-elle les évolutions économiques et sociales depuis 1850 ?

A. L’évolution sectorielle de la population active de 1850 à nos jours. 52.2 : L’évolution de la répartition de la population active : Comment évoluent les trois grands secteurs de

l’économie ?

1. La « fin des paysans » ? (Henri Mandras). 58.2 : Pourquoi cette évolution ? Même texte + 59.4 et 5 : Conséquences positives et négatives ? 58.6 : Quelle solution ?

2. La fin des ouvriers ? 55.4 : Démontrez qu’il s’agit d’un « travail à la chaîne » ? Extrait de reprise (1968).

a. Identifiez différentes catégories parmi le personnel de cette entreprise. b. Que dit l’ouvrière de ses conditions de travail ? c. Quel est le rôle du syndicat, du parti communiste ?

3. La tertiarisation. 63.2 et 3 : En quoi ces documents renvoient-ils à une situation qui appartient au passé ?

B. D’autres transformations majeures.

1. L’éducation. 53.5 : Quelles sont les catégories qui déclinent, celles qui se développement ? Pourquoi ?

2. La féminisation. 52.1 : L’évolution de la population active : Quelle est l’évolution globale ? Quelle est la part de l’emploi féminin

dans ce phénomène ? Comment expliquez-vous cette forte croissance ?

3. Le chômage de masse. 53.4 : Un siècle de chômage.

a. Décrivez l’aspect général de la courbe ? b. Distinguez différentes parties. c. Comment s’explique la montée du chômage avant 1940 ? d. Pourquoi peut-on parler de chômage de masse aujourd’hui ? (chiffrez à l’aide du document pas rapport à la

première période). e. A l’aide de tout ce qui a été dit dans ce chapitre, proposez des éléments d’explication à ce phénomène.

II. Une étude : l'immigration et la société française au XXème siècle.

Extraits du film : deux siècles d'histoire de l'immigration en France (http://www.histoire-immigration.fr/histoire-de-l-immigration/le-film ): relevez les informations pertinentes dans un tableau construit sur ce modèle (une double page, plus si votre écriture est pataude).

Population active. Secteurs économiques : Primaire, secondaire, tertiaire. PAC : Politique agricole commune Pluriactivité OST : Organisation scientifique du travail Travail à la chaîne Fordisme Personnel de maîtrise Toyotisme Travail précaire Flexibilité Désindustrialisation Professions intermédiaires Secteur privé/ public Welfare state Société postindustrielle Scolarisation de masse Féminisation Emplois sexués SDF Chômage de masse Seuil de pauvreté : niveau de revenus au-dessous duquel un ménage est considéré comme pauvre. Paupérisation

Origine des migrants, composition (sexe, âge,…)

Rôle économique, activités

Contributions à la société, la vie politique,…)

Législation française, traités européens

Attitude des français vis-à-vis des immigrés

Autres informations qui vous semblent importantes

1820-1914 1914-1918 1918-1939 1939-1945 1945-1974 1974-2006

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Thème H1 - Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés depuis le milieu du XIX° siècle.

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1820-1914 : révolutions politiques et révolution industrielle alimentent les

migrations de masse. Au XIX° siècle, la France accueille de nombreux migrants, souvent temporaires, venus de pays voisins pour travailler dans

l’agriculture, les mines, l’industrie récente, mais également de Nombreux réfugiés politiques, par exemple Allemands, puis

Polonais attirés par l’image de la France comme terre de libertés. C’est également le cas après 1881, pour les Juifs persécutés

dans l’empire des tsars.

La Révolution industrielle provoque une immigration frontalière avec l’arrivée d’Italiens, de Suisses, d’Allemands et de Belges

(les plus nombreux en 1866). Après 1870, l'immigration augmente encore en raison de la faible natalité française et de l'exode

rural qui crée des pénuries de main-d'œuvre dans certaines régions rurales.

En 1881, les immigrés représentent un million de personnes, c'est-à-dire 3%% de la population. En 1900, les Italiens

deviennent le groupe le plus nombreux, occupant les postes les plus durs et les plus maux payés.

Des chaines migratoires se mettent en place. Les employeurs cherchent à organiser le recrutement : kabyles vers les mines du

nord, ouvriers agricoles polonais. L’immigration frontalière ne suffit plus.

La loi de 1889 fixe pour l’avenir le code de la nationalité. Elle impose la nationalité française aux étrangers nés en France,

(pour ceux dont les parents sont nés en France), et à leur majorité (pour ceux dont les parents sont nés à l’étranger). Tous les

hommes nés en France doivent accomplir leur service militaire.

Pendant la dépression économique, qui marque la fin du siècle, les violences xénophobes se multiplient, contre les Belges

dans le nord, les Italiens dans le sud (lynchage d’Aigues-Mortes en 1893).

Des mesures de contrôle des étrangers sont adoptées : Un décret de 1888 impose leur enregistrement en mairie pour pouvoir

travailler. En 1893, l’immatriculation devient nécessaire pour obtenir la carte à 46 sous, ancêtre de la carte de travail.

Au début du XX° (« Belle époque »), le plein emploi facilite leur insertion dans la société française.

1914-1918 : Étrangers et coloniaux dans la Grande guerre. Des immigrés s’engagent dans l’armée française dès le début du conflit. Français et Anglais font appel aux forces coloniales. Ce

qu'en France, on appelle « la force noire ». 172 000 Algériens sont présents, ainsi que 160 000 tirailleurs sénégalais, des

Malgaches, des Marocains, des Indochinois en moins grand nombre. Le recrutement d’abord volontaire devient forcé et entraine

des soulèvements.

L’immigration du travail est organisée : La carte de travail devient obligatoire : 400 000 travailleurs sont ainsi recrutés auxquels

s'ajoutent de nombreux réfugiés belges. Les 2/3 de ces travailleurs s’emploient dans l’industrie, 1/3 dans l’agriculture. La main-

d'œuvre est également fournie par l'Empire colonial et même la Chine. Ces travailleurs sont maintenus à l'écart de la population,

ce qui favorise la diffusion de nouveaux stéréotypes racistes.

1919-1939 : Travailleurs et réfugiés arrivent en masse, mais la crise des années

trente fait d’eux des indésirables. Pour compenser, les pertes du conflit (1.3 million de morts) et aider à la reconstruction, on fait appel à la main-d'œuvre

étrangère, qui reste nécessaire pendant la période de prospérité des années 20.

Le nombre d’étrangers double en 10 ans : près de 3 millions de personnes en 1931, 7% de la population. La France devient une

destination majeure des migrations devant les États-Unis.

Des conventions d’immigration sont signées avec la Pologne, l’Italie, La Tchécoslovaquie. Ces conventions constituent un progrès

car elles garantissent l’égalité des salaires et des droits sociaux, elles rendent obligatoire le contrat de travail.

Page 3: Mutations des sociétés depuis 1850 version 2012 fiche élève

Thème H1 - Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés depuis le milieu du XIX° siècle.

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La loi de 1927 favorise l’acquisition de la nationalité française. Un délai de trois ans suffit désormais pour pouvoir la demander

contre 10 auparavant. La femme qui épouse un étranger conserve sa nationalité française. Le recrutement de nombreux

migrants est laissé à l’initiative privée.

L’origine des immigrants se diversifie. À côté des Italiens en Lorraine, les Polonais dans le Nord, les Russes blancs en région

parisienne, les Arméniens dans la vallée du Rhône, Espagnols dans le sud-ouest. Se développent aussi les migrations coloniales

(Algérie Surtout). Paris attire de nombreux artistes et réfugiés politiques.

Avec la crise, montée de la xénophobie. On expulse massivement les derniers arrivés (polonais et portugais) dès 1932, une loi

contingente l’emploi des étrangers dans l’industrie.

Les réfugiés allemands, juifs, Espagnols affluent. Le Parlement adopte des lois de préférence nationale qui interdisent

certaines professions libérales aux étrangers. Les rapatriements collectifs sont suspendus sensiblement pendant la période du

front populaire et le nombre d'expulsions diminue, mais ils reprennent avec le gouvernement Daladier (décrets lois de 1938). En

1939, les réfugies espagnols sont internés dans des camps dans le sud de la France.

1939-1945 : résistants et victimes au temps de la barbarie nazie. De nouveau, on fait appel aux soldats (120 000) issus de l'Empire et aux volontaires étrangers. Avec la défaite, les réfugiés

seront livrés aux autorités allemandes. Les troupes coloniales seront internées sur le sol français par les Allemands qui

commettent certains massacres pendant la campagne militaire de mai-juin 1940.

Le régime de Vichy engage des procédures de dénaturalisation contre les étrangers récemment naturalisés et les Juifs venus

d’Europe de l’est. On constitue des groupements forcés de travailleurs étrangers qui seront utilisés par l’occupant.

Les Juifs étrangers d'abord internés (décret d'octobre 1940) sont victimes de rafles à partir de mai 1941. En 1942, avec la mise

en œuvre de la solution finale (rafle du veld ‘hiv du 16 et 17 juillet 1942) la répression s'étend aux Juifs français.

Des étrangers s’engagent dans la résistance : polonais, italiens qui combattent pour la France mais aussi pour la liberté de leur

pays. De même pour les républicains espagnols qui espèrent la chute du franquisme en cas de victoire alliée. Les communistes

étrangers sont également nombreux (l’affiche rouge).

Les étrangers participent largement à la libération du territoire : La deuxième DB qui libère paris est en partie composée

d’Espagnols. Les troupes coloniales jouent un grand rôle en Italie, dans le débarquement de Provence.

1945-1974 : une nouvelle vague de migrants pendant les trente glorieuses. L'État veut prendre le contrôle de la politique migratoire (ordonnances de 1945, création de l'office national de l'immigration)

accords avec des pays fournisseurs de main-d'œuvre :

- Italie (1946),

- puis au début des années 60 l’Espagne, le Portugal, la Yougoslavie, la Turquie, le Maroc et la Tunisie.

L'État perd en réalité rapidement la maîtrise des entrées car les règles de 1945 ne s'appliquent pas aux pays de l'union

française (l'Empire), et de nombreux migrants entrent sans contrat de travail et sont ensuite régularisés. L’O.N.I. (office national

d’immigration) ne contrôle que 18% des entrées en 1968.

Une forte immigration européenne persiste : Les Espagnols deviennent majoritaires en 1968. Le nombre de Portugais augmente

considérablement de 1960 à 1975, leur nombre passe de 50 000 à 750 000. De même, forte immigration yougoslave.

L’immigration extra-européenne se développe : Dès 1947 les Algériens circulent librement entre la France et l'Algérie. En 1954,

ils sont déjà 200 000. En 1962 360 000, en 1975 700 000. En 1962, exode des Pieds noirs et des Harkis. Tunisiens et marocains

sont également nombreux, ainsi que les travailleurs et étudiants venus d’Afrique noire.

Page 4: Mutations des sociétés depuis 1850 version 2012 fiche élève

Thème H1 - Croissance économique, mondialisation et mutations des sociétés depuis le milieu du XIX° siècle.

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La convention de Genève de 1951 est généreusement appliquée : les 4/5 des demandeurs obtiennent le statut de réfugiés

politiques (Amérique latine, europe de l’est).

La répartition des emplois occupés par ces immigrés a beaucoup évolué depuis le XIX° siècle : 6% des migrants seulement

trouvent à s’employer dans l’agriculture. Les 2/3 vont dans les mines, l'industrie (sidérurgie, automobile), les travaux publics. Ils

restent peu qualifiés (manœuvres ou OS). 12% travaillent dans les services (nettoyage, service domestique, confection,

commerce, restauration). La plupart sont salariés. Un faible nombre est cependant à la tète de petites entreprises commerciales

et artisanales.

La crise du logement les touche plus sévèrement et pus longtemps que les Français. Ils sont logés par des « marchands de

sommeil », dans des foyers, des hôtels meublés, des taudis urbains, et des bidonvilles (70 000 personnes en 1965, surtout en

région parisienne). L'État engage une politique sociale dans le domaine du logement : La Sonacotra est chargée de construire des

foyers. La résorption des bidonvilles prendra 10 ans et se termine au milieu des années 70. À cette date, la plupart sont relogés

dans des cités d’urgence ou des HLM.

Au début des années 70, les tensions se développent. Les crimes racistes se multiplient. En 1972, la première loi contre le

racisme est adoptée à l’unanimité. Des mouvements revendicatifs s’ébauchent (grèves de la faim, grèves ouvrières).

1974- aujourd’hui : les enfants de l’immigration, la France de la diversité. La crise entraine la suspension des entrées des travailleurs étrangers permanents dès 1974. La xénophobie se développe. Des

politiques d’aide au retour sont mise en place : elles rencontrent peu de succès. Le regroupement familial est à nouveau

autorisé, en 1976, et connaît lui un grand succès : une immigration familiale se substitue à une immigration de travailleurs.

Le nombre des réfugiés augmente au milieu des années 70 : Les boat peoples originaires du Vietnam, du Cambodge et du Laos,

au nombre de 150 000 s'installent dans certains quartiers transformés en chinatowns.

Le nombre de migrants se réclamant du statut de réfugié politique explose : 18 500 demandes en 1976 47 000 en 2005. Le statut

de réfugié est de plus en plus difficile à obtenir : le nombre de sans-papiers augmente considérablement.

Dans les années 80 s’impose l’idée que les immigrés vont rester. En 1981, avec l'arrivée de la gauche au pouvoir, le droit de libre

association leur est reconnu et l'on régularise 150 000 étrangers. En 1983 la carte de séjour de 10 ans devient accessible dès la

troisième année de résidence.

Les quartiers où vivent les immigrés et leurs familles sont plus durement frappés par la crise, le chômage, la dégradation de

l'habitat. La ségrégation sociale et raciale augmente. Certains n'hésitent plus à parler de ghettoïsation.

En 1981, premières émeutes dans des banlieues françaises. En 1983 la marche des beurs réclame une plus grande justice.

L’antiracisme devient une valeur pour de nombreux jeunes. La contribution de migrants ou de leurs descendants à la culture, à la

vie sportive du pays, devient plus visible (coupe du monde de 1998)

Cependant, le Front National se développe (son candidat est présent au second tour des présidentielles en 2002), les tensions

se multiplient sur la place de l'islam, la colonisation, l’Islamisation réelle ou supposée de certains quartiers. Le modèle français

d’intégration républicaine semble ne plus fonctionner : On peut ainsi parler d’immigrés de la deuxième, troisième génération !

En 2005, de graves émeutes frappent pendant plusieurs jours de nombreux quartiers sensibles.

L'Europe qui reconnaît la libre circulation et le libre établissement des citoyens des pays membres. renforce les contrôles à ses

frontières vis-à-vis des « extracommunautaires » : Accords Schengen (1985) accords d’Amsterdam (1997).

Cependant, certains signes d'intégration se manifestent également : Développement d'une « Beurgeoisie » (mais qui fuit les

quartiers sensibles), importance des mariages mixtes (beaucoup plus fréquents que dans d'autres sociétés européennes),

meilleures qualifications et promotion des enfants à travers l'école, mais forte disparité selon les communautés.