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1 Musée national Marc Chagall - Musée national Fernand Léger Marc Chagall (1884-1985), Sans titre, Cirque, Gouache sur papier, 65,5 x 49,5 cm, Collection particulière, © Adagp, Paris 2011, Chagall ® Crédit photographique François Fernandez Fernand Léger (1881-1955) , Planche lithographique page 22 de l'Album CIRQUE, 1950, Texte et illustrations de Fernand Léger, Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger, © Adagp, Paris 2011 , Crédit photographique : RMN / Gérard Blot Musée national Fernand Léger, Biot 3 décembre 2011 – 5 mars 2012 Vernissage samedi 3 décembre à 11h Musée national Marc Chagall, Nice 19 novembre 2011 - 30 janvier 2012 Vernissage samedi 19 novembre à 11h DOSSIER DE PRESSE

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Musée national Marc Chagall - Musée national Fernand Léger

Marc Chagall (1884-1985), Sans titre, Cirque, Gouache sur papier, 65,5 x 49,5 cm, Collection particulière, © Adagp, Paris 2011, Chagall ® Crédit photographique François Fernandez

Fernand Léger (1881-1955) , Planche lithographique page 22 de l'Album CIRQUE, 1950, Texte et illustrations de Fernand Léger, Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger, © Adagp, Paris 2011 , Crédit photographique : RMN / Gérard Blot

Musée national Fernand Léger , Biot 3 d é c e m b r e 2 0 1 1 – 5 m a r s 2 0 1 2 Ve r n i s s age s am e di 3 dé c e m br e à 11h

Musée national Marc Chagal l , Nice 1 9 n o v e m b r e 2 0 1 1 - 3 0 j a n v i e r 2 0 1 2 Vernissage samedi 19 novembre à 11h

DOSSIER DE PRESSE

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SOMMAIRE Communiqué

p. 3

Informations pratiques

p. 5

Préambule

p. 6

Présentation de l’exposition du musée national Marc Chagall

p. 7

Musée national Marc Chagall, liste des œuvres exposées

p. 9

Musée national Marc Chagall, visuels pour la presse

p. 11

Présentation de l’exposition du musée national Fernand Léger

p. 14

Musée national Fernand Léger, liste des œuvres exposées

p. 16

Musée national Fernand Léger, visuels pour la presse

p. 18

Action culturelle au musée national Fernand Léger

p. 21

Action culturelle au musée national Marc Chagall

P. 26

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COMMUNIQUE

Musée national Marc Chagall - Musée national Fernand Léger

Musée national Marc Chagal l , Nice 1 9 n o v e m b r e 2 0 1 1 - 3 0 j a n v i e r 2 0 1 2 Vernissage samedi 19 novembre à 11h

Musée national Fernand Léger , Biot 3 d é c e m b r e 2 0 1 1 – 5 m a r s 2 0 1 2 Ve r n i s s age s am e di 3 dé c e m br e à 11h

L’exposition Mais quel cirque ! Chagall et Léger au pays des cercles en action organisée par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes est présentée en deux volets au musée national Marc Chagall et au musée national Fernand Léger. Elle met en lumière la fascination des deux artistes pour ce spectacle devenu très populaire depuis la seconde moitié du XIXe siècle et qui constitue un motif récurrent d'inspiration dans leur production. « Mais quel cirque ! » disait Chagall quand Léger proposait « Allez au cirque. Vous quittez vos rectangles, vos fenêtres géométriques et vous allez au pays des cercles en action ». De Degas à Picasso en passant par Toulouse-Lautrec, Renoir, Rouault, Matisse ou Calder, l'univers du cirque a exercé une influence majeure sur l’avant-garde artistique depuis l'Impressionnisme. L'analogie entre la forme ronde de la piste et celle de la terre illustre la métaphore du regard posé par les artistes sur notre monde moderne. Précurseur des loisirs de masse, le cirque devient une attraction pour tous, petits et grands, ouvriers et aristocrates. « Le cirque a été l’événement de mon enfance et voilà qu’il est revenu dans ma peinture », confiait ainsi Fernand Léger à la fin de sa vie. « J’ai imaginé mon cirque dans les heures nocturnes. Il est au milieu de ma chambre. On entend les rires et les cris » écrivait Marc Chagall. Malgré des démarches distinctes, Chagall et Léger ont en commun d'avoir puisé de nombreuses figures dans l’univers du cirque. Dès sa série des Contrastes de formes avant la Grande Guerre, Léger élabore ainsi une écriture plastique apte à traduire le tourbillon de la vie moderne grâce aux effets contrastés des lignes et des couleurs. A la fin de sa vie, il se souvient de l'émotion populaire suscitée par l'arrivée du cirque de son enfance normande à Argentan. Accompagné de ses amis poètes, écrivains, peintres et musiciens tels que

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Blaise Cendrars, Guillaume Apollinaire, Darius Milhaud, Max Jacob ou Robert Delaunay, il fréquente assidûment le cirque Medrano et le trio de clowns Fratellini. De son côté, Marc Chagall est attiré par l'univers du cirque ambulant et des musiciens qui lui rappelle son enfance juive à Vitebsk, en Russie. La magie des couleurs et des sons constitue un support de création poétique. Pour lui, le saltimbanque est une allégorie de l’artiste et il cultive ce thème comme une métaphore de la vie. Autour des livres d'artistes édités par Tériade aux éditions Verve en 1950 pour Léger et en 1967 pour Chagall, l'exposition rassemble une sélection d'études, de gouaches préparatoires, de pages manuscrites ou imprimées. Grâce aux exemplaires originaux du livre Cirque offerts en 1969 par Nadia Léger et Georges Bauquier et en 1995 par Alice Tériade, veuve de l'éditeur, le musée national Fernand Léger présente l'ouvrage intégralement déployé. Cet événement offre l’occasion rare d’admirer un chef-d’oeuvre de la bibliophilie d’art du XXe siècle. Il est accompagné d'un florilège de peintures, de dessins et de céramiques sur le thème du cirque provenant de la collection et de prêts. Au musée national Marc Chagall sont présentées 38 gouaches d’une collection particulière. Peintes par l’artiste en 1955, elles illustrent 10 ans plus tard le recueil de ses textes sur le cirque édité par Tériade. Enfin, des prêts de la collection Alain Frère permettent d'évoquer par des costumes, des photographies et des affiches l'univers fascinant de la piste, source de divertissement pour le public et d'inspiration pour nos artistes. ************************************************ Catalogue en ligne : www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr Textes de Maurice Fréchuret, directeur des Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes, Elisabeth Pacoud-Rème, chargée des collections au musée national Marc Chagall, Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger, Nelly Maillard, chargée des collections au musée national Fernand Léger et Corine Pencenat, maître de conférence à l'université Marc Bloch de Strasbourg.

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INFORMATIONS PRATIQUES Commissariat Maurice Fréchuret, Directeur des Musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes Elisabeth Pacoud-Rème, Chargée des collections au musée national Marc Chagall Diana Gay, Conservatrice au musée national Fernand Léger Nelly Maillard, Chargée des collections au musée national Fernand Léger Nouveau site : www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr Contacts Presse : Hélène FINCKER, T. 06 60 98 49 88, [email protected] Public : Françoise BORELLO, T. 06 70 74 38 71, [email protected]

MUSEE NATIONAL MARC CHAGALL Avenue Docteur Ménard, 06000 Nice T + 33(0) 4 93 53 87 20 F + 33(0) 4 93 53 87 39 Accès handicapés Accès Aéroport de Nice Côte d’Azur, Gare SNCF, bus n° 15 et 22, arrêt Musée Chagall Horaires d’ouverture Ouvert tous les jours de 10h à 17h sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier Tarifs pendant l’exposition Plein tarif : 8,50 € - Tarif réduit : 6,50 € Gratuité pour les moins de 26 ans (U.E) et pour tous le 1er dimanche du mois Achat de billets en nombre et à l’avance Musée & Compagnie, [email protected] T + 33(0)1 40 13 49 13 Billet jumelé entre le musée Léger et le musée Chagall, valable 30 jours à compter de la date d’émission du billet. Réservations visites libres F + 33 (0)4 93 81 13 11 [email protected] Réservations visites commentées T + 33 (0)4 93 53 87 35 F + 33 (0)4 93 53 87 39 [email protected] Audioguides Adultes en français, anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois, Visioguides en LSF et audioguides enfants en français et en anglais Librairie-boutique Affiches, cartes postales, beaux-livres, catalogues, reproductions d’objets d’art, bijoux, produits Rmn T + 33(0) 4 93 53 75 71 [email protected]

Buvette Boissons, restauration rapide T + 33 (0) 4 93 53 87 32 MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER Chemin du Val de Pome, 06410 Biot T +33 (0)4 92 91 50 30 F + 33 (0)4 92 91 50 31 Accès Gare SNCF de Biot puis liaison envibus n°10, arrêt musée Léger. Par l’autoroute sortie Villeneuve-Loubet RN7, puis direction Antibes à 2km, prendre la direction Biot Horaires d’ouverture Ouvert tous les jours de 10h à 17h sauf le mardi, le 25 décembre et le 1er janvier Tarifs pendant l’exposition Plein tarif 6,50 € - Tarif réduit 5 € Gratuité pour les moins de 26 ans (U.E) et le 1er dimanche du mois Achat de billets en nombre et à l’avance Musée & Compagnie, [email protected] T +33 (0)1 40 13 49 13. Billet jumelé entre le musée Léger et le musée Chagall, valable 30 jours à compter de la date d’émission du billet. Audioguides Adultes en français, anglais, allemand, italien, russe, japonais, chinois, Visioguides en LSF et audioguides enfants en français et en anglais Visites avec conférencier et ateliers –Librairie - boutique, affiches, cartes postales, catalogues, reproductions d’objets d’art, produits Rmn. T +33 (0)4 92 91 50 20 - F +33 (0)4 92 91 50 31 [email protected]

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Préambule Le cirque, source d'inspiration pour l'art moderne Pour la plupart d'entre nous, le cirque évoque les foires médiévales, ses bateleurs, ses dresseurs d'animaux et autres manifestations festives historiques. Celui qui inspire Léger et Chagall relève toutefois d'une histoire récente qui remonte à la seconde moitié du XVIIIe siècle et triomphe à partir de la fin du siècle suivant. S'inspirant de la tradition militaire de l'art équestre qui définit son architecture circulaire, le premier cirque moderne est d'influence anglo-saxonne et a été imaginé par Philip Astley, ancien sergent-major au 15e régiment des chevaux légers. Cette nouvelle forme de spectacle est apparue à Londres en 1768. Dans la capitale française, elle y fut édifiée en 1792 par le même Astley avant d'être reprise par Antonio Franconie et ses descendants. Le point de vue frontal qui caractérise le théâtre disparaît au profit d'une vision circulaire et multifocale où deux typologies d'acteurs exercent sur la piste : les numéros traditionnels et ceux spécifiquement conçus pour le chapiteau. L'innovation technologique au XIXe siècle permet à l'architecture métallique de créer un grand espace vide dans lequel évoluent des numéros acrobatiques et parfois à haut risque. Le spectateur est désormais placé au centre de l'action et perçoit ainsi de près les corps en mouvement. Avant la Première Guerre mondiale, l'avant-garde se réunit régulièrement autour de la piste des cirques permanents de Paris dont le Cirque d'Hiver et Medrano. Ce dernier, que Léger appelle le « pays des cercles en action », est installé à Pigalle depuis 1875. Sédentaire, ledit spectacle est spécialisé dans les numéros hippiques, la tradition clownesque et les ménageries exotiques. Dans la continuité de leurs aînés Seurat ou Toulouse-Lautrec, des peintres tels que Picasso, Rouault, Léger et Chagall, des écrivains et poètes tels qu'Apollinaire et Max Jacob sont à leur tour fascinés par le monde forain, le renouvellement du regard induit par l'absence d'unicité de point de vue et de hiérarchie entre son, lumière, espace, mouvement. « Etre un peintre et devant ce spectacle, se sentir impuissant à résoudre cela sur la toile » écrit Léger. Avec l'avènement de la civilisation industrielle, des loisirs et de la reproduction mécanique (photographie, cinéma), certains artistes tentent de traduire les enjeux d'une mutation du regard et du rapport au corps. Pour d’autres, dont Chagall, le cirque est affaire d’abandon de la gravitation, souligné par l’envolée des corps, et de représentation d’un autre monde où la réalité est transfigurée volontairement.

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PRESENTATION DE L’EXPOSITION

Musée national Marc Chagall

19 novembre 2011 - 30 janvier 2012

Le premier travail sur le cirque proprement dit est produit par Chagall à la demande de Vollard en 1926-1927, au moment où il réalise Les Fables de La Fontaine, également pour le grand marchand. Une série de gouaches, regroupées sous l’appellation « Cirque Vollard » atteste de ce projet qui finalement ne sera pas mené à terme. Chagall cependant en tire, entre 1927 et 1935, plusieurs tableaux sur ce thème. Vollard avait en effet avant-guerre une loge au Cirque d’Hiver, qu’il mettait à la disposition des artistes qui travaillaient pour lui, dont Chagall bien sûr, mais aussi Léger et Picasso. Le spectacle du cirque chez Chagall réveille les souvenirs de jeunesse autour des saltimbanques, musiciens et violonistes qui accompagnaient les événements rituels et familiaux des Juifs de Vitebsk, sa ville natale. Des liens existent évidemment entre le hassidisme et les pratiques du cirque : les prières passent aussi par le corps, exprimées dans la danse, la musique et même les acrobaties. Déjà cette atmosphère où se mêle le sacré au profane était sensible sur le décor du Théâtre juif de Moscou, en 1920, dans le détail des trois acrobates du grand panneau central et dans le panneau de La Danse.

En 1955, assistant au tournage d’un film sur le cirque, toujours au Cirque d’hiver, l’artiste retourne à ce thème qu’il affectionne particulièrement et retrouve son atmosphère vibrante de lumière, le défi aux lois de la pesanteur et les couleurs rutilantes dans une série de trente-huit gouaches. En 1967, Tériade fait réaliser, à partir de ces gouaches, le livre Cirque : les lithographies, en noir et blanc et en couleur, reprennent les gouaches de 1955 et illustrent des textes écrits par l’artiste lui-même. A la différence d’autres séries de gouaches préparatoires de Chagall (celles créées pour Les Fables de La Fontaine, par exemple, dispersées avant même la parution du livre), les trente-huit œuvres de Cirque sont réunies dans la même collection. Elles sont peu connues du public car rarement présentées. Elles forment pourtant un ensemble riche d’un véritable répertoire des formes et des mises en scène utilisées par l’artiste sur le sujet. Les gouaches évoquent tour à tour une nuit profonde d’un bleu zébré de la lumière des projecteurs ou l’éclairage jaune, éclatant, souligné de rouge, de vert et de bleu. Une partie

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d’entre elles, au contraire, joue uniquement sur les valeurs du blanc et du noir avec quelques délicates touches de bleu. Les compositions présentent souvent le sujet principal décalé au bord du dessin ou s’organisent par la répartition des masses colorées tout autour d’un centre vide. Quelques-unes, particulièrement dynamiques, rappellent que Chagall fut, dans sa jeunesse à Saint-Petersbourg, au contact du futurisme en vogue dans l’avant-garde russe. Les personnages s’envolent au-dessus de la piste, véritables images du rêve, alliant fantaisie et fantastique, qui mettent en scène êtres hybrides, hommes et animaux sens dessus dessous, visages doubles aux yeux multiples. Le décor lui aussi bascule dans l’irréel et la maison natale s’invite parfois sur la piste. La lune apparaît sur nombre d’entre elles, astre de la nuit qui contribue à donner au spectacle du cirque sa dimension mystérieuse et nostalgique. Les textes de Chagall dans le livre de Tériade reflètent cette atmosphère, accumulant les images verbales où s’entrechoquent les allusions à l’amour, les souvenirs de jeunesse autant que le cirque lui-même. Dans cette série comme dans toutes les œuvres sur le cirque, Chagall cultive ce thème à l'image d'une métaphore de la vie et représente les gradins autour de la piste comme celle du monde. Il l’affirme en ces termes dans le livre de Tériade : « Un regard, des regards. Chacun facettant à sa manière, le monde qui l’entoure, ce cirque que l’on appelle « Vie ».

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Oeuvres de Marc Chagall Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 47,9 x 62,2 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 75,2 x 56,2 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 65,2 x 49,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 73,5 x 58,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 77,4 x 57,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,9 x 52 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouaches sur papier 67 x 51,4 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 80 x 58,4 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 71,2 x 56,9 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 78,5 x 55,7 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 78,7 x 56,8 cm Collection particulière

Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 58,5 x 45 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,8 x 51,4 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 62,5x 48,1 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 65 x 50 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 69,9 x 51,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 63 x 49 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 49,7 x 65 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 67,1 x 51 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 67,6 x 51,2 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,5 x 51,4 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 80 x 58,4 cm Collection particulière

LISTE DES ŒUVRES EXPOSEES

MUSEE NATIONAL MARC CHAGALL

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Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 61,8 x 48 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,6 x 51 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,7 x 51,3 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 65,8 x 43,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 49 x 67,7 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 67 x 51,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,9 x 51,7 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 65 x 49,5 cm Collection particulière

Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 63 x 45,4 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 65,8 x 48,2 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 65,5 x 49,5 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,5 x 51 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 66,3 x 51 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 68 x 52,6 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 64,5 x 49,6 cm Collection particulière Sans titre, pour Le Cirque, 1955 Gouache sur papier 58,1 x 44,8 cm Collection particulière

Le Cirque, 1922-1944 Huile sur toile 37,3 x 57,7 cm Dation, 1988 Musée national d’art moderne - Centre de Création Industrielle, Centre Georges Pompidou, en dépôt au musée national Marc Chagall Grande esquisse pour Le Cirque, 1957 Huile sur toile 102 x 67 cm Collection particulière Ecuyère blanche avec clown, 1965 Huile sur toile Au cirque, 1968 -1971 Huile sur toile

104 x 85 cm Collection particulière Cirque, Couverture, texte et illustrations de Marc Chagall Tériade Editeur, 1967, Paris, In-2 (430 x 330 mm), sur vélin d’Arches, en portefeuille, sous étui. Imprimerie nationale pour le texte, Mourlot pour les lithographies : 23 lithographies en couleur, 15 en noir et blanc. 250 exemplaires, numérotés de 1 à 250 + 20 hors commerce, numérotés de I à XX +24 suites sur vélin d’Arches des 23 lithographies en couleurs, signées et justifiées sur les 24 exemplaires. Collection particulière

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VISUELS PRESSE

MAIS QUEL CIRQUE ! CHAGALL AU PAYS DES CERCLES EN ACTION

MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL, NICE

Marc Chagall (1884-1985)

Sans titre, Cirque Gouache sur papier

65,2 x 49,5 cm Collection particulière

© Adagp, Paris 2011, Chagall ® Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985)

Sans titre, Cirque Gouache sur papier

73,3 x 58,5 cm Collection particulière

© Adagp, Paris 2011, Chagall ® Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985)

Sans titre, Cirque 77,4 x 57,5 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 71,2 x 56,9 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

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Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 78,7 x 56,8 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 78,7 x 56,8 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 80 x 58,4 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 65,5 x 49,5 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 66,3 x 51 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

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Marc Chagall (1884-1985) Sans titre, Cirque

Gouache sur papier 68 x 52,6 cm

Collection particulière © Adagp, Paris 2011, Chagall ®

Crédit photographique François Fernandez

« Tout ou partie des œuvres figurant dans ce dossier de presse sont protégées par le droit d’auteur. Les œuvres de l’ADAGP (www.adagp.fr) peuvent être publiées aux conditions suivantes : - Pour les publications de presse ayant conclu une convention avec l’ADAGP : se référer aux stipulations de celle-ci - Pour les autres publications de presse : · exonération des deux premières reproductions illustrant un article consacré à un événement d’actualité et d’un format maximum d’ 1/4 de page; · au-delà de ce nombre ou de ce format les reproductions seront soumises à des droits de reproduction / représentation; · toute reproduction en couverture ou à la une devra faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès du Service Presse de l’ADAGP; · le copyright à mentionner auprès de toute reproduction sera : nom de l’auteur, titre et date de l’œuvre suivie de © Adagp, Paris 2011, et ce, quelle que soit la provenance de l’image ou le lieu de conservation de l’œuvre. » · pour l'oeuvre de Marc Chagall, mention obligatoire du copyright de © Adagp, Paris 2011 suivi de la mention Chagall ® ;

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PRESENTATION DE L’EXPOSITION

Musée national Fernand Léger

3 décembre 2011 - 5 mars 2012

Allez au cirque. Rien n’est aussi rond que le cirque. C’est une énorme cuvette dans laquelle se développent des formes circulaires. Ça n’arrête pas, tout s’enchaîne. La piste domine, commande, absorbe. Le public est le décor mobile, il bouge avec l’action sur la piste. Les figures s’élèvent, s’abaissent, crient, rient. Le cheval tourne, l’acrobate bouge, l’ours passe dans son cerceau et le jongleur lance ses anneaux dans l’espace […]. Allez au cirque. Vous quittez vos rectangles, vos fenêtres géométriques et vous allez au pays des cercles en action. Fernand Léger, Cirque, éditions Verve, 1950 Léger et Tériade Cirque est le chef-d'oeuvre gravé de Léger, entièrement réalisé par l'artiste en 1950 à la demande de Tériade, l'un des plus grands éditeurs d'art du XXe siècle. Après Divertissement de Rouault en 1943 et Jazz de Matisse en 1947 et avant Cirque de Chagall en 1967, il s'agit du troisième livre sur ce thème commandé par les éditions Verve à des plasticiens. Il fait suite à plusieurs ouvrages illustrés par Léger mais dont le texte était écrit par un autre (Cendrars, Malraux, Eluard ...). Entièrement réalisé par l'artiste, le livre est constitué de 113 pages tirées par Mourlot frères, célèbres lithographes parisiens. L'ouvrage compte une couverture illustrée en couleur sur une face et en noir sur l'autre, un frontispice en couleur, quatre illustrations en couleur sur double page, 26 illustrations en couleur à pleine page, une illustration en couleur dans le texte, deux illustrations en noir sur double page, 21 illustrations en noir en pleine page et 26 pages ornées de dessins. Le texte a été écrit à la plume. Les gouaches aux vives couleurs et les dessins puissants en noir et blanc font revivre avec spontanéité les souvenirs d'enfance à Argentan et du cirque Medrano à Paris. Léger écrit le texte après avoir achevé les illustrations. Reprenant la méthode de son ami Cendrars, il utilise des phrases prélevées dans ses écrits antérieurs et les réassemble par collage dans une logique proche du montage cinématograhique. Dans certaines illustrations, ces contrastes sont accentués par la dissociation entre la ligne et la couleur. Ce nouveau procédé

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rappelle le récent séjour américain de l'artiste durant lequel il fut marqué par la violence intermittente des lumières nocturnes de Broadway. Le ton n'est jamais doctoral mais reflète, au contraire, avec simplicité et clairvoyance les sensations ressenties par l'artiste lors de ses pérégrinations à travers la campagne et autour de la piste. La pensée de l'artiste tournoie ainsi de l'extérieur vers l'intérieur du chapiteau, reliant les souvenirs de jeunesse à son expérience du monde contemporain. Léger et le cirque : une métaphore du monde moderne Passés les rideaux rouges, vous entrez sur la piste. Fernand Léger invite à voyager « au pays des cercles en action » où les costumes éclatant de mille feux sous les projecteurs, la dynamique des numéros qui se succèdent dans un tintamarre de sons sans lien narratif, la piste sphérique traversée par les corps souples des acrobates enchantent le peintre qui y décèle une image emblématique du grand spectacle de la vie moderne. Chez Léger, les personnages du cirque voyagent d’un tableau à l’autre au même titre que les motifs de cordes, de barres, d’haltères, d’échelles ou de ballons qui parsèment sa production depuis Le cirque Medrano (1918, Musée national d'art moderne) jusqu'aux grands tableaux des dernières années tels Les Constructeurs ou Les Loisirs. En tournant les pages de Cirque, le lecteur prend conscience d'une relation nouvelle qui s'établit entre l'Homme et la nature à travers la modification tant des paysages que de notre rapport au corps. Par le dialogue entre le texte et l'image qu'il permet, le livre constitue ainsi pour l'artiste un outil adéquat afin de générer des sensations fortes, aptes à bouleverser le lecteur tout en modifiant son regard sur le monde et sa capacité à agir. En cela, les recherches de Léger sur l'univers des saltimbanques font de Cirque un testament artistique, magnifiquement accompagné par la dernière série des Parades peintes avant le décès brutal de l’artiste en 1955. Dans l'exposition, la mise en vue intégrale des pages de l'album permet d'explorer ce thème fondateur chez Léger. En complément, une sélection d'œuvres et de documents issus de la collection du musée et de prêts (Musée national d’art moderne, galerie Leiris, collection Alain Frère ...) évoque la permanence du thème du cirque chez l'artiste depuis 1918. Enfin un espace documentaire contextualise l'importance de ce sujet dans l'imaginaire des artistes modernes et la relation d'amitié entre Tériade et Léger qui aboutit à la commande du livre.

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Le Cirque (Le cirque Medrano), 1918 Huile sur toile 58 x 94,5 cm Legs de la Baronne Eva Gourgaud en 1965 Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Centre de Création Industrielle, Paris. Adam et Eve, étude, 1934 Huile sur toile 114 x 161,5 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Fragment des musiciens, 1935 Crayon et encre de chine sur papier 32,5 x 50,5 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Etude, Acrobates et musiciens, vers 1930 Mine de plomb sur papier 47,7 x 63 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Les acrobates en gris, 1942-1944 Huile sur toile 183 x 147 cm Achat en 1981 Centre Pompidou, Musée national d'art Moderne, Centre de Création Industrielle, Paris. Le jongleur et les acrobates, 1943 Huile sur toile 11,7 x 127,3 cm Saisie de l'administration des douanes en 1982 Centre Pompidou, Musée national d'art Moderne, Centre de Création Industrielle, Paris. Sans titre (étude pour le Cirque), vers 1949 Encre et gouache sur papier 42,5 x 64,4 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier,1969. Musée national Fernand Léger. Sans titre (étude pour le Cirque), vers 1949 Gouache sur papier 49 x 39,5 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Sans titre (étude pour le Cirque), vers 1949 Encre sur papier 41,5 x 63,7 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger.

Le Cirque, 1949 Encre et gouache sur papier 50 x 32 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier Musée national Fernand Léger. Sans titre (La danseuse au chien, étude), 1952 Gouache sur papier 41,5 x 51 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Sans titre (L'écuyère, le jongleur, l'acrobate), 1953 Encre sur papier calque 35,7 x 49,5 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Cirque Manuscrits de Fernand Léger pour l'édition de l'album Cirque Achat en 1972 Musée national Fernand Léger. Cirque Manuscrits de Fernand Léger pour l'édition de l'album Cirque Achat en 1972 Musée national Fernand Léger. Essais de plumes de Fernand Léger, vers 1949 études de la mise en page du texte de l'album Cirque Achat en 1972 Musée national Fernand Léger. Les 113 pages lithographiées de l'Album sont exposées. Pour la lecture recto et verso du texte, les planches lithographiées de l'Album provenant de la donation Nadia Léger et Georges Bauquier en 1969 complètent les pages de l'exemplaire donné par Alice Tériade en 1995 au Musée national Fernand Léger. Cirque Album, lithographies originales In-folio 42 x 33 cm Couverture, texte et illustrations de Fernand Léger. Edité par Tériade en 1950, éditions Verve, Paris Tirage 300 exemplaires sur vélin d'Arches (numérotés de 1 à 280 et 20 exemplaires sur même papier numérotés de I à XX). 113 pages, texte manuscrit imprimé de Fernand Léger, 63 illustrations non titrées dont 34 planches en couleurs et 29 planches en noir et blanc.

LISTE DES ŒUVRES EXPOSEES

MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER

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Achevé d'imprimer sur les presses Mourlot Frères le 5 octobre 1950 avec la collaboration de Tériade et de Marguerite Lang Tirage n° 268 Donation d'Alice Tériade en 1995 Musée national Fernand Léger. La Grande Parade sur fond rouge, 1953 Huile sur toile 114,5 x 156,2 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Tête de cheval sur fond jaune,1953 Bas-relief en terre blanche émaillée, céramistes Roland et Claude Brice 47,7 x 39,8 x 5,9 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Les Acrobates, vers 1954 Bas-relief en terre blanche émaillée céramistes Roland et Claude Brice 44,8 x 31,3 x 6,5 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger. Dans la scénographie de l'exposition, de nombreux éléments de documentation aimablement prêtés par le collectionneur Alain Frère évoquent l'époque où Fernand Léger fréquentait assidûment le cirque Medrano et les célèbres clowns Paul, Albert et François Fratellini.

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Fernand Léger (1881-1955)

Couverture de l'Album CIRQUE, 1950 Texte et illustrations de Fernand Léger. Édité

par Tériade en 1950, éditions Verve, Paris Donation d'Alice Tériade en 1995

Musée national Fernand Léger. © Adagp, Paris 2011 - Crédit

photographique : RMN / Gérard Blot

Fernand Léger (1881-1955)

Page de titre de l'Album CIRQUE, 1950 Texte et illustrations de Fernand Léger. Édité

par Tériade en 1950, éditions Verve, Paris Donation d'Alice Tériade en 1995

Musée national Fernand Léger. © Adagp, Paris 2011 - Crédit photographique : RMN /

Gérard Blot

Fernand Léger (1881-1955) Planche lithographique page 22 de l'Album CIRQUE, 1950. Texte et illustrations de Fernand Léger. Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national

Fernand Léger. © Adagp, Paris 2011 Crédit photographique : RMN / Gérard Blot

Fernand Léger (1881-1955) Planche lithographique pages 52 et 53

de l'Album CIRQUE, 1950 Texte et illustrations de Fernand Léger. Édité

par Tériade en 1950, éditions Verve, Paris Donation Nadia Léger et Georges Bauquier,

1969, Musée national Fernand Léger. © Adagp Paris 2011 - Crédit photographique :

RMN / Gérard Blot

LISTE DES ŒUVRES EXPOSEES

MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER

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Fernand Léger (1881-1955) Planche lithographique pages 84 et 85

de l'Album CIRQUE, 1950 Texte et illustrations de Fernand Léger. Édité

par Tériade en 1950, éditions Verve, Paris Donation Nadia Léger et Georges Bauquier,

1969. Musée national Fernand Léger. © Adagp, Paris 2011. Crédit photographique :

RMN / Gérard Blot

Fernand Léger (1881-1955) Planche lithographique page 111

de l'Album CIRQUE, 1950 Texte et illustrations de Fernand Léger. Édité

par Tériade en 1950, éditions Verve, Paris Donation Nadia Léger et Georges Bauquier,

1969. Musée national Fernand Léger. © Adagp, Paris 2011. Crédit photographique :

RMN / Gérard Blot

Fernand Léger (1881-1955) Sans titre, (La danseuse au chien,

le chien sur la boule), 1952 Gouache sur papier, 41,5 x 51 cm

Donation Nadia Léger et Georges Bauquier, 1969. Musée national Fernand Léger, Biot

© Adagp, Paris 2011. Crédit photographique : RMN / Gérard Blot

Fernand Léger (1881-1955)

Le Cirque (Le cirque Medrano), 1918 Huile sur toile, 58 x 94,5 cm

Legs de la Baronne Eva Gourgaud en 1965, Centre Pompidou, Musée national d'art

moderne, Centre de Création Industrielle, Paris. © Adagp, Paris 2011

Crédit photographique : RMN/ Jacques Faujour

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Fernand Léger (1881-1955) Les acrobates en gris, 1942-1944

Huile sur toile, 183 x 147 cm Achat en 1981. Centre Pompidou, Musée

national d'art Moderne, Centre de Création Industrielle, Paris. © Adagp, Paris 2011 - Crédit photographique : RMN/ Jacques

Faujour

Fernand Léger (1881-1955) La Grande Parade sur fond rouge, 1953

Huile sur toile. 114,5 x 156,2 cm Donation Nadia Léger et Georges Bauquier,

1969. Musée national Fernand Léger © Adagp, Paris 2011. Crédit photographique :

RMN/ Gérard Blot

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ACTION CULTURELLE AU MUSEE NATIONAL FERNAND LEGER

L’ECLAT AU MUSEE Cinéma : projections animées En partenariat avec le musée, L’ECLAT, Lieu d’expériences pour le cinéma, les lettres, arts et technologies, (programme cinéma à l’année à Nice – www.villa-arson.org), propose des projections de films choisis pour leur relation esthétique ou thématique avec les expositions temporaires. Du plus populaire au plus expérimental, ces films traversent tous les champs du genre cinématographique, animation, fiction, documentaire. Chaque séance est précédée d’une présentation resituant les films dans le contexte de l’exposition. La peinture autrement Dimanche 6 novembre à 15h « Le cinéma différent » Closed Vision, soixante minutes de la vie intérieure d'un homme Marc’O / France / 1954 / 1h10 « Un homme se promène. Il pense, voit, imagine, rêve, marche, contemple, muse, entend, sent, ressent. Il a une caméra dans la tête. C’est tout... ». Entièrement tourné à Cannes, le film s’inscrit dans un courant qui attaque la conformité, travaille la césure, se propose de penser le cinéma autrement… Le cirque - Au pays des cercles en action Dimanche 4 décembre à 15h Le cirque Charles Chaplin / USA / 1928 / 1h12 Pris pour un pickpocket, Charlot se réfugie dans un cirque et déboule sur la piste en plein spectacle. Son arrivée fait rire le public et le directeur l'engage aussitôt comme clown…« Le petit bonhomme qui a réussi à ne plus être un petit bonhomme, mais une espèce d’objet vivant, sec, mobile, blanc et noir, c’était nouveau. » écrivait Fernand Léger avec pour projet un film où un Charlot cubiste serait confronté à la Joconde… Dimanche 5 février à 15h En prenant pour axe le motif du « cercle en action », ce programme de courts métrages propose des films qui expérimentent les formes animées à travers des techniques diverses. Kiriki, acrobates japonais de Segundo de Chomon / France / 1907 / 3 min Kreise d’Oskar Fischinger /1933 / 2 min Kaléidoscope de Len Lye / Nouvelle Zélande / 1935 / 4 min Le cirque Joyeux de Jiri Trnka / Tchécoslovaquie / 1951 / 12 min Circle II de Doris Chase / USA / 1974 / 8 min Le cirque de Jean Rabaté / France / 1986 / 6 min Le cirque conférence de Marc Caro / France / 1989 / 4 min Cosmic Alchemy de Larry Jordan / 2010 / 16 mm / coul / son / 23' 23 Dimanche 4 mars à 15h Yoyo Pierre Etaix / France / 1964 / 1h20 Avec Claudine Auger, Pierre Etaix, Philippe Dionnet Ruiné par la crise de 1929, un millionnaire retrouve son amour de jeunesse, une écuyère, et son jeune fils Yoyo… Ils partent sur les routes présenter un spectacle de cirque itinérant... « C’est du meilleur Max Linder, du meilleur Charlot, en même temps qu’une œuvre d’une originalité profonde, d’une rigueur, d’une drôlerie, d’une tendresse exceptionnelles…» André Lafargue, Le Parisien, 1965

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Exils Samedi 23 juin à 22h – en plein air Reminiscences of a journey to Lithuania Jonas Mekas / 1971-1972 / 16 mm / coul / son / 1h22 / vostf « Le plus grand film à ce jour du poète et cinéaste Jonas Mekas, ce film hautement personnel datant de 1971 relate son premier voyage à Semeniskiai, la Lituanie, le village où il a grandi, après une absence de 25 ans… » Jonathan Rosenbaum Dimanche 2 septembre à 15h Trois courts métrages travaillés par la question de la mémoire, de sa transmission, de la violence de l’arrachement au pays natal. Les Complices de Nora Martirosyan / 2009 / France / 0h39 Un voyage au Portugal de Pierre Primetens / 2000 / France / 0h13 Border de Laura Waddington / 2004 / France-UK / 0h27 Dimanche 7 octobre à 15h Tempo di viaggio Andreï Tarkovski et Tonino Guerra / Italie / 1983 / 1h12 / vostf En repérage pour le film Nostalghia, l'écrivain et scénariste Tonino Guerra conduit Andreï Tarkovski parmi les beautés traditionnelles de l'Italie. (…) Ce voyage est l'occasion pour les deux hommes d'entamer une réflexion sur le rôle de l'artiste… Après le tournage de Nostalghia, Tarkovski ne retournera pas en Russie, ce film est aussi le premier temps de l’exil de Tarkovski. Une nuit au musée Samedi 12 mai à 21h – en plein air sur l’esplanade du musée L’île au trésor Raoul Ruiz / France, Grande-Bretagne, Etats-Unis /1986 / 1h55 / Votsf Avec Melvil Poupaud, Anna Karina, Jean-Pierre Léaud, Martin Landau, Sheila… Imaginons un monde où tout est jeu. où tout n'est que risque, compétition, simulation et hasard. Imaginons que dans un tel monde, les livres pour enfants soient devenus textes sacrés. « Toute histoire est immortelle disent tous les films de Raoul Ruiz. D'où bien des délices, puis trop de délices, puis de la terreur » Serge Daney

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INITIATION A L'ART

CONFERENCES Cycle Chefs-d’œuvre de l’art moderne et contemporain – volet 1 (1900-1950). Après avoir abordé les mouvements de l’art au XXe siècle, ce nouveau cycle de rendez-vous monographiques propose de (re)découvrir les grandes œuvres qui ont marqué l’histoire de l’art de 1900 à 1950.

Le jeudi de 19h à 20h dans l’auditorium du musée national Fernand Léger Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

Pablo Picasso, Les Demoiselles d'Avignon, 1907 Jeudi 3 novembre 2011. 19h Maurice Fréchuret Les Demoiselles d'Avignon, que Picasso réalise en 1907, à Paris, au Bateau-Lavoir, sonne véritablement le début d'un bouleversement qui va affecter toute l'histoire de l'art de notre époque. Introït incontestable du Cubisme et, bien vite, de très nombreuses interrogations artistiques fondamentales, cette grande toile, de par sa radicalité, compte parmi les œuvres les plus importantes du XXème siècle . Wassily Kandinsky, Improvisation 26 (en ramant), 1912, Städtische Galerie Im Lenbachhaus, Munich Jeudi 8 décembre 2011. 19h Elisabeth Pacoud-Rème Cette œuvre ressort du mouvement expressionniste Der Blaue Reiter. Kandinsky y amorce l’abandon de la figuration au profit d’une abstraction dont il est l’un des inventeurs. La couleur, en tâches ou en traits, devient une réalité autonome, indépendante de toute description visuelle, seule apte à traduire la « nécessité intérieure » de l’artiste, comme il le dit dans son ouvrage contemporain, Du spirituel dans l’art. Marcel Duchamp, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même ou Le Grand verre, 1915-1923 Jeudi 19 janvier 2012. 19h Elisabeth Pacoud-Rème Cette œuvre complexe, conservée au Philadelphia Museum of Art, réunit, au croisement de multiples références, l’aléatoire, le regroupement d’éléments mécaniques, l’humour et même la prise en compte du passage du temps dans un contexte à connotations érotiques. Elle est devenue l’œuvre-clé de la modernité aux yeux de nombreux critiques.

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Piet Mondrian, Composition 2, 1922 Jeudi 9 février 2012. 19h Maurice Fréchuret L’œuvre intitulée Composition 2, 1922 de Piet Mondrian, conservée dans les collections du Solomon R. Guggenheim à New York, est le reflet exemplaire d'une pensée plastique sous laquelle l'artiste hollandais a peu à peu placé toute son œuvre. L'orthogonalité des formes, le choix des seules couleurs primaires est l'aboutissement d'une réflexion sur l'art qui excède largement le champ de l'esthétique pure pour aboutir à une véritable et nouvelle vision du monde. Henri Matisse, La Danse Barnes, 1930-33 Jeudi 15 mars 2012. 19h Diana Gay A la fois monumentale et minimale, la Danse a été commandée par le docteur et collectionneur Albert C. Barnes pour la décoration murale de la salle principale de sa fondation à Merion (Pennsylvanie). Elle témoigne de la capacité de Matisse d'aller au-delà du tableau de chevalet et d'intégrer la dimension architecturale dans un espace contraignant qui l'obligea, en l'espèce, à réaliser plusieurs versions. Source d'innovations techniques, ce projet exceptionnel était déjà le thème de sa première grande commande décorative pour le domicile russe de S. Chtchoukine en 1909-1910. Fernand Léger, La Joconde aux clefs, 1930 Jeudi 12 avril 2012. 19h Diana Gay Appartenant à la collection du musée national Fernand Léger, La Joconde aux clés résulte d'une longue recherche de l'artiste qui clôt la série des objets dans l'espace. Dans une veine proche des recherches surréalistes, les contrastes de sens, de couleurs et de formes mettent à mal le caractère iconique de la célèbre Mona Lisa de Léonard de Vinci et matérialisent le credo de l'artiste : créer un art de son temps, accessible à tous et participant à armes égales avec le dynamisme de l'esthétique moderne.

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ACTIVITES PEDAGOGIQUES

Pour les groupes scolaires

Primaire : visites-ateliers Après la découverte de quelques œuvres, les élèves participent à un atelier permettant de découvrir les thèmes (la machine, la couleur, les objets, la figure humaine, le cinéma) et les techniques de Fernand Léger. Durée : 2h Tarif : 80 euros Collège-lycée : visites et visites-ateliers

-Visites commentées de la collection permanente et des expositions temporaires. Visites commentées de la collection permanentes sur les thèmes suivants

les différents courants artistiques du XXe siècle à partir des oeuvres de F. Léger les contrastes de formes et de couleurs chez F. Léger le monde ouvrier au XXe siècle la naissance de la société des loisirs la modernité

Durée : 1h,tarif : 44 euros Durée : 1h30,tarif : 65 euros Durée : 2h, tarif : 80 euros Ateliers sur demande ---------------------------------------------------------------------

Atelier pour les enfants et les familles Vacances scolaires Toussaint 2011, 24 octobre 2011 -2 novembre 2011 Série d’ateliers sur l'art contemporain, en relation avec l’exposition "La peinture autrement". Après la découverte de quelques oeuvres qui les amèneront à se questionner sur les nouvelles formes de peinture, les enfants (4-18 ans) et leurs parents participeront à un atelier, où ils expérimenteront ces nouveaux gestes, matériaux, formes... Tous les jours sauf le mardi et le week-end, 10h-12h ou 14h-16h Noël 2011, 17 décembre 2011 – 2 janvier 2012 Ateliers réalisés sur le thème du Cirque. Programmation en cours d’élaboration. Période scolaire Les ateliers du mercredi après-midi période scolaire initiation à l’œuvre de Fernand Léger à travers une pratique plastique Cycle 1 (28 septembre-19 octobre) : la couleur Cycle 2 (9 novembre-30 novembre) : le mouvement Durée : 2h Tarif : 8 euros par enfant Tarif : 10 euros par adulte Réservation obligatoire +33(0) 4 92 91 50 20

Plus de détails sur le site du musée :

www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/f.leger/activites-pedagogiques/enfants-et-famille/

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ACTION CULTURELLE AU MUSEE NATIONAL MARC CHAGALL

Esthétique et histoire de l'art

Programme des conférences d’esthétique et d’histoire de l’art 2011-2012 Lundi 14 Novembre 2011 Jean-Marc Levy-Leblond L'art et la science, rendez-vous manqués et brèves rencontres « Si la science veut se (re)faire culture, ce n’est pas en récupérant ou en arraisonnant la création artistique qu’elle y parviendra ; et si les arts veulent être en prise avec un monde dominé par la technoscience, ce ne sera pas en la plagiant ou en s’y inféodant. Le risque est permanent de voir la science et l’art tomber dans la servilité et l’histrionisme mutuel. Ainsi, la perspective d’une réunification œcuménique, des grandes retrouvailles de l’art et de la science, me paraît relever d’une nostalgie naïve plus que d’un projet informé, fut-il utopique. La pluralité des œuvres, la divergence des pratiques, sont à louer et à préserver. Les rapports entre arts et sciences relèvent non de la (con)fusion ou d’une “nouvelle alliance”, mais de la rencontre, voire de la confrontation. » Physicien (théoricien), épistémologue (expérimentateur) et “critique de science”. Professeur émérite de l’université de Nice, Jean-Marc Levy-Leblond a enseigné dans les départements de physique, de philosophie et de communication. Directeur des collections scientifiques des éditions du Seuil, et de la revue Alliage (culture, science, technique). Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques spécialisés et d’ouvrages de recherche (principalement sur la théorie quantique et la théorie de la relativité), ainsi que de plusieurs essais sur les rapports entre science et société, en particulier du point de vue de la culture : L’esprit de sel (science, culture, politique), Seuil, 1984 ; Mettre la science en culture, ANAIS, 1986 ; La pierre de touche (la science à l’épreuve…), Gallimard, 1996 ; Aux contraires (l’exercice de la pensée et la pratique de la science), Gallimard, 1996 ; Impasciences, Seuil, 2003 ; La science en mal de culture, Futuribles, 2004 ; La vitesse de l’ombre (Aux limites de la science), Seuil, 2006 ; De la matière, Seuil, 2006 ; La science (n’)e(s)t (pas) l’art, Hermann, 2010. Lundi 12 Décembre 2011 Choghakate Kazarian, Lucio Fontana : entre avant-garde et arrière-garde, une carrière au défi de la modernité Lucio Fontana : entre avant-garde et arrière-garde, une carrière au défi de la modernité. Si son geste radical qui consiste à trouer (Buchi) ou à fendre (Tagli) la toile a été rapidement évalué comme un moment fondateur de la modernité au même titre que ses environnements (Ambienti spaziali), la majeure partie de sa carrière, précédant l'emblématique Manifiesto Blanco de 1946, celui de sculpteur en bronze ou terre cuite, formé à l'atelier paternel et répondant aux commandes, reste encore aujourd'hui problématique de même qu'une partie de son œuvre postérieure. Divers aspects de son œuvre contrecarrent le schéma idéal de la modernité, entre continuité d'une tradition héritée du XIXe siècle et profonde rupture avec celle-ci. Diplômée de l'Ecole du Louvre, de la Sorbonne (philosophie) et de l'Institut National du Patrimoine, Choghakate Kazarian est actuellement conservateur au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Son mémoire de fin d'étude portant sur l’œuvre de Marcel Duchamp 50cc air de Paris a été publié dans la revue Retour d'y voir (Musée d'art moderne et contemporain de Genève).

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Lundi 30 janvier 2012 Joseph Mouton Métaphore et réalisation chez F. Kafka Le déclin de la métaphore est un thème rebattu de la modernité, non seulement dans l'esthétique littéraire, mais dans l'esthétique générale. En essayant de voir ce que signifie ce déclin pour Kafka, on méditera sur ce qu'il advient aux puissances de la représentation dans l'âge moderne et aujourd'hui même. Joseph Mouton enseigne l’esthétique à la Villa Arson (Nice). Il a écrit des ouvrages de philosophie (Sois Artiste et Misère de Dieu chez Aubier-Flammarion), de poésie (Le Projet Sombr’ Héros chez VOIX éditions, L’Entraînement chez le Mot et le Reste, Delenda Ouest et Hannibal tragique suivi de Hannibal domestique aux Petits Matins). Lundi 13 février 2012 Jacinto Lageira Représentations contemporaines de l'Histoire : entre véridique et vraisemblable. Depuis une trentaine d'années, les pratiques artistiques portant sur les diverses représentations des événements et des faits historiques tendent à rejoindre les problématiques rencontrées par les historiens. Les artistes ont volontairement brouillé les pistes qui permettent de discerner le véridique, le faux, le possible, le vraisemblable et ce qui est attesté, renforçant ainsi l'idée d'une « poétique de l'Histoire » que l'on peut résumer dans la formule de Paul Veyne : « L'Histoire est un roman, mais un roman vrai. » Il s'agira d'expliciter l'entrelacement de la poétique de l'art et de la poétique de l'Histoire, et de voir quelles sont les conséquences d'une éventuelle non discernabilité entre réalité et fiction. Jacinto Lageira est professeur d’esthétique à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; critique d'art. Il a notamment publié L’image du monde dans le corps du texte (I, II), Bruxelles, La Lettre volée, 2003 ; L’esthétique traversée - Psychanalyse, sémiotique et phénoménologie à l’œuvre, La Lettre volée, 2007 ; La déréalisation du monde. Fiction et réalité en conflit, Paris, éditions Jacqueline Chambon, 2010 ; Cristallisations. Monographie sur Jean-Marc Bustamante, Arles, Actes Sud, 2011. Il a collaboré récemment aux catalogues James Coleman, Lisboa, Museu do Chiado / Museu Nacional de Arte Contemporânea, 2006 ; Julião Sarmento, Fundacíon Marcelo Botín, Santader (Espagne), 2006 ; Angela Detanico/Rafael Lain, Pavillon Brésilien de la Biennale de Venise, 2007 ; Claire Savoie, Musée de Rimouski, Québec, 2007. Jordi Colomer, Galerie Nationale du Jeu de Paume, 2008 ; Claire Chevrier, Musée de Nantes, 2009 ; Joseph Kosuth, Ni apparence ni illusion, Musée du Louvre, 2010 ; Mais que a vida, Lisbonne, Centre Calouste Gulbenkian, 2010 ; Edgar Martins, La ligne volage, Paris, Centre Calouste Gulbenkian, 2010. Il a également édité : Michael Snow, Des écrits, 1958-2005 (en collaboration avec Jean-Michel Bouhours), Paris, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 2005 ; et une anthologie, Du mot à l'image & du son au mot (1897-2005), Marseille, éd. Le mot et le reste, 2006. Lundi 12 mars 2012 Roger Pouivet Les œuvres d’art existent-elles ? À la question de savoir si les œuvres d’art existent, la réponse semble évidemment positive, surtout lorsqu’elle est posée dans un musée, avec des œuvres d’art autour de nous. N’est-ce pas l’une de ces questions oiseuses dont les philosophes raffolent, et qui devrait plutôt les couvrir de ridicule ? Cependant, s’il n’y avait personne pour regarder un tableau comme une œuvre d’art, le serait-il encore ? Ne serait-ce pas plutôt un morceau de toile et de la peinture dessus. Est-ce alors notre regard qui fait de quelque chose une œuvre d’art ? Ce qui ferait dépendre l’existence des œuvres d’art de ce que nous pensons et voulons. Cette existence dépendrait aussi de tout un contexte qu’on appelle « le monde de l’art », sans lequel leur existence semble impossible. C’est la plaisanterie bien connue du visiteur d’un musée d’art contemporain qui accroche son vêtement sur ce qu’il croit être un porte-manteau… et qui est l’une des œuvres exposées. Plaisanterie béotienne par excellence, mais qui permet de saisir le problème. Les œuvres seraient alors des projections de nos esprits ; elles existent par l’attention que nous leur portons. Pourtant, la thèse qui sera défendue est différente. Même si leur existence dépend de la nôtre, les œuvres d’art sont réelles ; elles appartiennent à l’ameublement du monde. Cette thèse a une conséquence : les œuvres d’art ont une nature qui leur est propre et qui en

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font les œuvres qu’elles sont. Dès lors, il ne suffit certainement pas d’affirmer que quelque chose est une œuvre d’art pour qu’elle le devienne. Roger Pouivet est professeur de philosophie à l’Université de Nancy et Directeur du Laboratoire d’Histoire des Sciences et de Philosophie-Archives Poincaré (CNRS). Il a publié notamment, dans le domaine de la philosophie de l’art, Esthétique et Logique (Mardaga, 1996), Questions d’esthétique (PUF, 2000), Le réalisme esthétique (PUF, 2006), Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? (Vrin, 2007), Philosophie du rock (PUF, 2010), L’Ontologie de l’œuvre d’art (J. Chambon, 2000 ; Vrin, 2e éd. revue 2010). Il a aussi écrit plusieurs ouvrages dans le domaine de la philosophie de la religion, dont Qu’est-ce que croire ? (Vrin, 2006). Lundi 2 Avril 2012 Nathalie Heinich L’art contemporain comme paradigme Le paradigme de l’art contemporain : structure d’une révolution artistique Dans Pour en finir avec la querelle de l'art contemporain (1999), j'affirmais que l'art contemporain n'est pas seulement une période de l'histoire de l'art, mais un "genre" artistique à part entière, distinct tant du "genre" moderne que du "genre" classique. Je propose aujourd'hui d'aller un peu plus loin : il s'agit même d'un véritable "paradigme" artistique, c'est-à-dire un modèle structurant mais non perçu comme tel, ainsi que le définissait l'historien des sciences Thomas Kuhn à propos de la "structure des révolutions scientifiques". Pour s'en convaincre, il suffit de scruter, sans préjugés normatifs, non seulement les oeuvres elles-mêmes, mais aussi les modalités de leur reconnaissance, les problèmes de conservation, d'exposition, de circulation ou de restauration, l'économie, le droit, la pédagogie, ou encore la psychologie. Autrement dit, il suffit de faire de la sociologie. Nathalie HEINICH est sociologue, directeur de recherches au CNRS. Outre de nombreux articles dans des revues scientifiques ou culturelles, elle a publié des ouvrages portant sur le statut d'artiste et la notion d'auteur (entre autres La Gloire de Van Gogh, Minuit, 1991 ; Du peintre à l’artiste, Minuit, 1993; Etre écrivain, La Découverte, 2000 ; L’Elite artiste, Gallimard, 2005) ; sur l'art contemporain (entre autres Le Triple jeu de l’art contemporain, Minuit, 1998) ; sur la question de l'identité (entre autres États de femme, Gallimard, 1996 ; L’Épreuve de la grandeur, La Découverte, 1999 ; Mères-filles, une relation à trois, Albin Michel, 2002, avec Caroline Eliacheff ; Les Ambivalences de l’émancipation féminine, Albin Michel, 2003) ; sur l'histoire de la sociologie (entre autres La Sociologie de Norbert Elias, La Découverte-Repères, 1997 ; Ce que l'art fait à la sociologie, Minuit, 1998 ; La Sociologie de l'art, La Découverte-Repères, 2001 ; La Sociologie à l’épreuve de l’art. Entretiens avec Julien Ténédos, Aux lieux d’être, 2006 [vol. 1], 2007 [vol. 2] ; Pourquoi Bourdieu, Gallimard, 2007 ; Le Bêtisier du sociologue, Klincksieck, 2009) ; sur les valeurs (La Fabrique du patrimoine, éd. Maison des Sciences de l’Homme, 2009 ; De la visibilité. Excellence et singularité en régime médiatique, Gallimard, 2012). Ses livres et ses articles ont été traduits en quinze langues.

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Initiation à l'art Une heure, une lundi par mois A travers ce rendez-vous régulier, le musée national Marc Chagall souhaite offrir à ses visiteurs un aperçu des grands courants de l’art moderne. Ces conférences accessibles à tous permettent de se familiariser avec les grands noms du XXe siècle et d’analyser les œuvres majeures de chaque mouvement. Prolongeant le programme de l’année précédente, ce troisième cycle s’intéresse à l’art des années 60 et 70 et à sa profusion de tendances. Ce cycle d’initiation est assuré par : Maurice Fréchuret, directeur des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes, Diana Gay, conservatrice au musée national Fernand Léger Le Nouveau Réalisme 17 octobre 2011, 19h Maurice Fréchuret Fondé en mai 1960 par des artistes revendiquant leur « singularité collective » (Klein, Arman, Raysse, Spoerri, Tinguely, etc.), le Nouveau Réalisme propose une « archéologie du monde moderne, industriel et urbain ». La Figuration narrative 21 novembre 2011, 19h Diana Gay EN France, à partir de la photographie, du cinéma, de la publicité ou de la BD, les artistes de la figuration narrative détournent la signification première de ces représentations pour en révéler des sens inattendus et montrer leurs implications politiques. L’Arte povera 9 janvier 2012, 19h Maurice Fréchuret Dans l’Italie de la fin des années soixante, en défi à l'industrie culturelle, l’Arte povera privilégie le geste créateur sur l’objet fini et l’usage de matériaux « pauvres », le plus souvent naturels (sable, terre, bois, goudron…). Le minimalisme et l’art conceptuel 6 février 2012, 19h Diana Gay En réaction à la subjectivité de l’expressionnisme abstrait et à la figuration du pop art, l'art minimal propose par sa sobriété radicale une expérience artistique débarrassée de tout effet illusionniste, fondée sur l’ouverture de l’œuvre à son contexte. BMPT, Supports/Surfaces 26 mars 2012, 19h Maurice Fréchuret Prenant pour sujet de la peinture la peinture elle-même, les artistes du groupe BMPT (Buren, Mosset, Parmentier, Toroni) et de Supports-Surfaces s’attachent à démystifier l’œuvre d’art par la mise en évidence de ses données matérielles. Le Land Art 16 avril 2012, 19h Diana Gay Dans les années soixante, les artistes du Land Art investissent directement la Nature au lieu de la représenter : les œuvres intégrées au paysage désertent les galeries et perdent leur valeur marchande pour proposer une expérience totale. Le Body Art 7 mai 2012, 19h Maurice Fréchuret Abordant le corps comme médium et support de l’art, le Body Art ou Art corporel transgresse les disciplines traditionnelles pour questionner le rapport à l’intime, à la douleur, à la violence sociale ou politique. Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Visites commentées (français, anglais, italien) Collection permanente et expositions temporaires Visite approfondie du Message Biblique avec livrets pédagogiques Visites avec projection autour de différents thèmes : la couleur, le cirque, les Fables de La Fontaine, l’autoportrait et l’autobiographie Parcours culturel de la colline de Cimiez Parcours commun au musée archéologique de Nice, musée national Marc Chagall et musée Matisse autour de la thématique de l'objet. Peindre le Livre au XXe siècle Parcours intégrant la visite de l'Eglise Sainte Alexandra afin de confronter l'icône traditionnelle au tableau moderne. Lecture et interprétation de l'image Projet proposant à l'élève de développer une interprétation personnelle de l’œuvre de Chagall. Durée : 1h : 44 euros Durée : 1h30 : 65 euros Durée : 2h : 80 euros Séances "dessin et couleur" Séances autour du dessin et de la couleur (exclusivement de 9h à 10h30) Activités plastiques dans les salles du musée suivies d'une découverte des oeuvres de la collection Durée : 1h30 : 65 euros

Plus de détails sur le site du musée :

www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/activites-pedagogiques

Programmation musicale

Le musée national Marc Chagall propose aussi une programmation musicale organisée en collaboration avec l’Opéra de Nice, l’Ensemble Apostrophe et le Conservatoire National à Rayonnement Régional - Pierre Cochereau.

Tous les détails sur le site du musée :

www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/saison-culturelle/