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Rapport annuel 2012-2013

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Rapport annuel 2012-2013

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3Table des matières

mOT DU PRÉSIDENT 5

ORGANIGRAmmE 6

HOmmAGE AUX PRÉSIDENTS 6

CONSEIL D’ADmINISTRATION 2012-2013 7

mISSION 8

PROFIL 8

ÉQUIPE DE LA PERmANENCE 8

PROGRAmmE DU CONGRèS ET ASSEmbLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2013 9

RAPPORTS DES COmITÉS

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL 11

COmITÉ PORC 17

COmITÉ AvICOLE 23

COmITÉ RUmINANTS 29

COmITÉ GRAINS 33

COmITÉ NUTRITION-FAbRICATION-QUALITÉ 41

COmITÉ SERvICES-CONSEILS 47

ÉvÉNEmENTS 51

COmITÉ FINANCES 57

ÉTATS FINANCIERS 61

TABLE DES MATIÈRES

Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC)

4790, rue Martineau, bureau 200 Saint-Hyacinthe QC J2R 1V1Téléphone : 450 799-2440 • Télécopieur : [email protected] • www.aqinac.com

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5Mot du président

MOT DU PRÉSIDENT

m. Christian bretonPrésident du conseil

Depuis sa fondation, l’AQINAC oriente ses décisions et ses actions avec l’objectif de contribuer au développement du secteur agricole et agroalimentaire. Le marché compétitif dans lequel nous évoluons aujourd’hui nécessite une plus grande concertation des différents acteurs du secteur. Bien que nos activités se situent en amont de la filière, nous nous devons de nous impliquer à différents niveaux pour qu’à la toute fin, l’ensemble du secteur puisse être efficace et productif, tout en répondant aux attentes des consommateurs.

vISION ET PASSIONNous fêtons cette année le 50e anniversaire de notre association. Pour l’occasion, nous avons sorti de nos archives des boîtes de procès-verbaux, de photos et de journaux Le Meunier. En prenant un peu de recul par rapport à tous les événements et tous les défis qui ont parsemé ce demi-siècle, nous pouvons observer une continuité au niveau de la vision et de la passion qui ont animé les membres depuis 1963. D’ailleurs, on constate que les décisions et actions de l’association ont toujours été orientées autour de cinq grands axes : le partenariat, l’expertise, l’entrepreneuriat, la relève et un côté rassembleur qui a souvent réuni en un même lieu les différents acteurs du secteur. On remarque aussi qu’au fil des ans, un volet sociétal s’est imposé, amenant nos membres à s’impliquer pour diverses causes et enjeux.

Toutes nos réalisations ont été rendues possibles grâce au travail acharné de l’ensemble des membres, qu’ils soient fabricants d’aliments pour animaux, négociants en céréales, ou fournisseurs de produits et services. Non seulement ont-ils fait évoluer l’association au fil des ans, mais ils ont également contribué à l’ensemble du secteur agricole et agroalimentaire, que ce soit par le transfert technologique ou par la recherche et le développement.

UNE mISSION RENOUvELÉEÀ partir des résultats de l’étude menée par Saine Marketing, nous avons préparé un plan stratégique quinquennal basé sur une nouvelle mission : « Être le leader dans la défense et la promotion des secteurs de la nutrition et production animale tout en contribuant au développement d’une industrie agroalimentaire moderne et durable ». Le plan stratégique sera orienté autour de quatre valeurs : l’entrepreneuriat, l’innovation, la rigueur et l’équité.

Deux objectifs à long terme ont été prévus dans le plan. D’abord, nous visons la prospérité et la rentabilité du secteur de la nutrition et de la production animale, ainsi que des céréales. Nous désirons également obtenir la reconnaissance de notre contribution au développement moderne et durable du secteur agricole et agroalimentaire. Sur ce dernier point, il est à mentionner que beaucoup de chemin a déjà été parcouru, comme en témoigne le fait que nous ayons été invités à nous joindre, le 22 mars dernier, à la table des partenaires, qui ont été réunis dans le cadre du projet de nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Nous avons également été invité à la table de concertation et nous avons participé à la première réunion qui a eu lieu le 16 mai.

RECONNAîTRE L’EXCELLENCELa quatrième édition du Prix d’excellence entrepreneuriale AQINAC a été remise par le sous-ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Norman Johnston, à l’entreprise Alfred Couture ltée, le 13 mai dernier lors de notre souper-conférence « homards » annuel. Félicitations à toute l’équipe pour cet honneur!

APPUyER LA RELèvE Les activités de recherche et développement qui précèdent la mise en marché de nouveaux produits, programmes et services nécessitent un savoir et des connaissances de pointe. Pour demeurer compétitif sur la scène nationale et internationale, il est essentiel d’encourager la relève à s’engager dans notre secteur d’activité et de mettre à la disposition des étudiants les meilleures conditions pour assurer leur réussite.

J’ai été heureux d’assumer en 2011 et 2012 le rôle de président d’honneur du Programme de bourses de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (FSAA) de l’Université Laval. La direction de la Faculté a pris une nouvelle approche cette année pour financer le programme de bourses. Nous espérons que vous continuerez à vous impliquer, car votre appui nous a permis d’encourager et d’appuyer de nouveaux étudiants à poursuivre leurs études à la faculté.

RÉUSSIR ENSEmbLE GRâCE AU SOUTIEN DE CHACUNL’implication et l’appui des membres aux dossiers portés par l’AQINAC sont bien sûr essentiels à notre réussite. La consolidation de nos relations et la convergence de nos efforts nous permettront de démontrer notre volonté de voir notre secteur s’épanouir.

J’aimerais donc profiter de l’occasion pour remercier, en mon nom personnel et au nom des membres du conseil d’administration, tous les membres de l’AQINAC pour l’appui dont vous faites preuve par votre adhésion à l’association, par votre présence aux divers événements qu’elle organise, ainsi que par votre engagement à développer l’agriculture et l’agroalimentaire au Québec. J’aimerais également remercier l’équipe de la permanence qui travaille très fort, année après année, pour nous permettre de concrétiser nos projets.

m. Christian bretonPrésident du conseil

BEAUCE / QUÉBECSaint-Lambert-de-Lauzon1 800 463-1140

MONTÉRÉGIE / ESTRIERoxton Falls1 800 375-9811

LANAUDIÈRESaint-Cuthbert1 888 608-1118

Site Internet : www.cipq.com Courriel : [email protected]

Le temps récupérépar l'utilisation de la sonde GÉDIS aRENTABILISÉ NOTREINVESTISSEMENT.

«»

MM. SERGE ETJOCELYN FORTIER Ferme FORSELYN Inc.Saint-Fortunat, Qc.475 truies, Naisseur

Nous avons fait le choix !

rapporte !L’utilisation du GÉDIS constitue le choix des producteurs pour plus de 53 % des doses commandées au CIPQ inc.

GÉDIS

CIPQ inc. est une filiale d’Investissement Québec

Un investissement qui

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 76

CONSEIL D’ADMINISTRATION 2012-2013

À l’occasion de son 50e anniversaire, l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière est fière de rendre hommage à ceux et celles qui ont forgé son histoire et son identité.

Nos remerciements les plus sincères aux gens qui ont tour à tour occupé la présidence du conseil, pour leur travail acharné, leur professionnalisme et leur dévouement.

J. O. LÉvESQUE / 1961-1963 J. O. Lévesque ltée Président fondateur (1963)

ANDRÉ bRETON / 1964-1974 A. Breton cie ltée

bENOîT GIARD / 1974-1977 Giard Benoît inc.

LÉON mERCIER / 1977-1979 L. Mercier & Fils inc.

PAUL GAGNON / 1979-1981 W. Gagnon inc.

JEAN-PAUL PITRE / 1981-1983 Pitre & Durand

mARCEL LESSARD / 1983-1985 P. A. Lessard inc.

JEAN-CLAUDE mONTPETIT / 1985-1988 J. C. Montpetit inc.

LAURENCE COUTURE / 1988-1992 Alfred Couture ltée

mARC LANDRy / 1992-1996 Agri-Marché inc.

LUC mÉNARD / 1996-2000 F. Ménard inc.

RENÉ bELHUmEUR / 2000-2002 Meunerie Labonté Belhumeur inc.

PIERRE DAGENAIS / 2002-2007 Bunge

CHRISTIAN bRETON / 2007- … Aliments Breton Canada inc.

ORGANIGRAMME

HOMMAGE AUX PRÉSIDENTS

CONSEILD’ADmINISTRATIONChristian BretonPrésident

REPRÉSENTANTSÀ L’ANACPatrice BrochuPatrice GuilletMichel Duval

PRÉSIDENT- DIRECTEURGÉNÉRALYvan Lacroix

ComitéFINANCESRené BelhumeurPrésident

ComitéCOmmUNICATIONSET RELATIONS PUbLIQUESPatrice GuilletPrésident

ComitéPORCLuc MénardPrésident

ComitéAvICOLEPatrice GagnonPrésident

ComitéRUmINANTSRené BelhumeurPrésident

ComitéGRAINSMaurice HénaultPrésident

ComitéNUTRITION-FAbRI-CATION-QUALITÉMichel DuvalPrésident

ComitéSERvICES-CONSEILSYvan LacroixPrésident

1. CHRISTIAN bRETONPrésident du conseilAliments Breton Canada inc.

2. JACQUES LECLERC, agr.1er vice-présidentShur-Gain

3. GUyLAINE bROCHU2e vice-présidenteAgri-Marché inc.

4. RENÉ bELHUmEUR, CPA, CmATrésorierMeunerie Labonté-Belhumeur inc.

5. PATRICE GUILLET, agr.SecrétaireBio Agri Mix LP

6. yvAN LACROIXPrésident-directeur généralAQINAC

7. RObERT bRUNETAdministrateurLa Coop fédérée

8. LUC CôTÉ, agr.AdministrateurRBC Banque Royale

9. mARIO CôTÉAdministrateurMeunerie Côté-Paquette inc.

10. RObERT DESNOyERSAdministrateurSanimax

11. mICHEL DUvAL, agr.AdministrateurAkey, une compagnie de Cargill

12. PATRICE GAGNON, agr.AdministrateurComptoir agricole de St-Hyacinthe

13. mAURICE HÉNAULT, agr.AdministrateurAssociation des négociants en céréales du Québec inc.

14. RENÉE HENRIAdministratriceJean-Marc Henri inc.

15. LUC mÉNARDAdministrateurF. Ménard inc.

16. CLAUDE RObITAILLEAdministrateurMeunerie Robitaille inc.

17. yAN TURmINE, agr.AdministrateurBélisle Solution Nutrition

18. SyLvAIN vALLÉEAdministrateurAgribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 98

PROGRAMME DU CONGRÈS ET ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2013MISSION

PROFIL

ÉQUIPE DE LA PERMANENCE

Dans le but de bien représenter ses membres et d’exercer son leadership au niveau des filières agricole et agroalimentaire, l’AQINAC se donne pour mission de :

• Répondre aux exigences des consommateurs et de la société en matière de sécurité alimentaire, d’environ-nement, de qualité, de conditions d’élevage et de retombées économiques

• Contribuer, par son dynamisme, au développement de sa clientèle-producteur, de ses productions, de ses technologies et à l’économie, et ce, avec des principes de cohabitation harmonieux

• Défendre les intérêts de ses membres et promouvoir l’industrie agroalimentaire moderne

• Travailler en synergie et en complémentarité avec les principaux intervenants de la chaîne agroalimentaire.

Créée en 1963 sous le nom d’Association professionnelle des meuniers du Québec, l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière (AQINAC) compte aujourd’hui plus de 230 membres actifs et associés : des fabricants d’aliments pour le bétail et la volaille, des négociants en céréales et des fournisseurs d’intrants, de biens et de services. Ensemble, ils couvrent la grande majorité des producteurs du Québec œuvrant au niveau des productions animales.

Pour assurer un avenir prometteur au secteur, l’AQINAC participe activement au développement d’un esprit de filière ainsi qu’à la valorisation de l’entrepreneuriat. En 2006, elle a mis sur pied Les Rendez-vous AQINAC, des journées de conférences annuelles basées sur le transfert technologique pour les secteurs porcin, avicole et laitier; et en 2010, elle a lancé le Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC. L’AQINAC s’implique également dans de nombreux comités, projets et regroupements multidisciplinaires.

L’AQINAC, une association professionnelle vouée au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois.

En bref, l’AQINAC représente : • Plus de 5 000 employés, dont près de 1 100 conseillers

agricoles;

• Une production annuelle de 4 630 000 tonnes d’équivalents en moulées complètes;

• Plus de 50 % de la production totale de porcs, volailles, dindons et œufs de consommation du Québec par les membres impliqués dans l’élevage;

• Plus de 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires;

• Près des deux tiers du volume de grains produits au Québec transitent par des établissements membres de l’AQINAC.

1. yvAN LACROIX Président-directeur général

2. SyLvIE RICHARD, agr. Gestionnaire de projets (avicole, nutrition- fabrication- qualité, végétal, statuts & règlements)

3. SÉbASTIEN LACROIX Gestionnaire de projets (porcs, ruminants, grains, événements) et coordonnateur des événements

4. CyNTHIA vALLÉE Agente aux communications et soutien à la logistique des événements

5. JOSANIE TREmbLAy Adjointe administrative

6. mARIE-èvE LEPAGE bOUDREAU Technicienne en bureautique

7. CAROL-ANN RUEL Technicienne en comptabilité et soutien à la bureautique

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mERCREDI 12 JUIN 2013

10 h Réunion des membres du conseil d’administration Salon Rose

17 h 30 Cocktail et souper des membres du conseil d’administration Restaurant Le Conti Caffe

JEUDI 13 JUIN 2013

7 h 30 Brunch des golfeurs (joueurs exclusivement) Golf de la Faune

9 h 30 Rassemblement des golfeurs Golf de la Faune

10 h Tournoi de golf (shot gun) Golf de la Faune

18 h Cocktail des présidents Salle Place Verchère

19 h Réception des présidents – Commémoration des bâtisseurs Salle de bal

Allocution du Ministre François Gendron (MAPAQ)

Spectacle « Comme par magie », Luc Langevin

vENDREDI 14 JUIN 2013

7 h 30 Déjeuner continental des délégués (délégués exclusivement) Salle de bal

8 h 30 Assemblée générale annuelle Salle de bal

9 h 45 Activité des conjointes/conjoints Salle Petit-Frontenac

La déco en vedette avec marie-Christine Lavoie

10 h 45 Conférence Salle de bal

À vos côtés, pour une industrie agroalimentaire forte et innovante Stéphane Achard, Premier Vice-président Services aux entreprises Desjardins

12 h Dîner-conférence (tous les congressistes, conjointes et conjoints sont invités) Salle de bal

50 ans d’histoire ça se raconte Pierre Fournier, agr., consultant

14 h 15 Panel – Défis et partenariat

16 h 30 Fin des conférences

18 h 30 Cocktail Salle Place Verchère

19 h 30 Banquet de clôture et soirée dansante d’hier à aujourd’hui Salle de bal Musique par le « Tuxedo pop Orchestra »

marcel Groleau, Président UPA

bruno Letendre, Président FPLQ

David boissonneault, Président FPPQ

Jean-Paul bouchard, Président EVQ

Paulin bouchard, Président FPOCQ

Christian Overbeek, Président FPCCQ

Gyslain Loyer, Président SPOIQ (incobec)

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201310

RAPPORT DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

RAPPORTDU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

• Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition

• BFL Canada risques et assurances inc.

• Banque Royale du Canada (RBC)

• Boehringer Ingelheim Vetmedica inc.

• Bulletin des agriculteurs (Le)

• Centre d’insémination porcine du Québec inc. (CIPQ)

• Ceresco Nutrition

• Financement agricole Canada

• Law-Marot-Milpro inc.

• Prorec inc.

• Richardson International ltée

• Terre de chez nous (La)

L’AQINAC AImERAIT REmERCIER SINCèREmENT SES PARTENAIRES FINANCIERS POUR LEUR SOUTIEN DANS LA PRODUCTION DE CE RAPPORT ANNUEL :

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Rapport du Président-directeur général 13

RAPPORT DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

M. Yvan LacroixPrésident-directeur général

Une autre année bien remplie vient de s’écouler. Comme par le passé, l’AQINAC a continué de s’impliquer dans divers dossiers, et ce, dans l’objectif de répondre aux besoins de ses membres, mais aussi de l’ensemble du secteur agricole et agroalimen-taire. En parallèle, l’AQINAC a entrepris un processus de réflexion sur son futur plan stratégique quinquennal visant à bien arrimer ses actions et ses ressources.

vISION ET PASSIONEn tant que président-directeur général, j’ai eu à m’impliquer dans l’analyse de l’historique de l’AQINAC que nous avons effectuée dans le cadre du 50e anniversaire de l’association. Au fil des archives que nous avons explorées, un constat s’est imposé : la vision et la passion qui sont chères à nos membres aujourd’hui remontent aussi loin qu’aux fonda-teurs de l’association, dont a fait partie M. J. O. Lévesque. En cette année de célébration, nous avons pensé vous faire revivre ou découvrir les grands moments de l’existence de l’AQINAC de différentes façons à l’occasion du congrès 2013.

PLAN STRATÉGIQUE QUINQUENNALEn 2011, l’AQINAC a confié à la firme Saine Marketing le mandat de réaliser une étude afin d’évaluer la satisfaction de ses membres, ainsi que son image dans la filière. Cette étude a été réalisée en plusieurs étapes. Dans un premier temps, la firme a mené des entrevues en profondeur auprès de dix intervenants majeurs du secteur. Par la suite, une centaine de membres et près de trois cents producteurs (porc, volailles, laitier) ont été sondés par voie téléphonique sur des sujets tels que la notoriété de l’AQINAC, sa mission, ses activités et événements, ses dossiers, son membership, etc.

À partir de ces résultats, un comité ad hoc formé d’adminis-trateurs s’est réuni à plusieurs reprises en présence de Saine Marketing, afin de poursuivre la réflexion. Au cours du processus, les employés ont également été rencontrés en deux occasions. Les recommandations issues de ces discussions ont ensuite été amenées à l’ensemble du conseil d’administration le 27 février, en vue de pouvoir en faire la présentation aux membres dans le cadre de l’assemblée générale annuelle du 14 juin 2013. Un comité de gestion sera mis en place afin de s’assurer de l’exécution du nouveau plan stratégique quinquennal.

Ce processus de réflexion nous aura permis de renouveler la mission de l’AQINAC, d’établir des objectifs à long terme et d’identifier des valeurs incontournables. Les actions du plan porteront sur quatre grands axes :

• Communications internes et externes• Gouvernance du conseil d’administration et des comités• Sources de revenus• Ressources humaines et relève

NOUvELLE POLITIQUE DE SOUvERAINETÉ ALImENTAIREAprès l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement le 4 septembre 2012, la décision a été prise de ne pas recon-duire le mandat de la CAPERN en ce qui concerne la poli-tique agricole et agroalimentaire tant attendue (aujourd’hui identifiée en tant que politique de souveraineté alimen-taire). L’AQINAC, comme d’autres partenaires du secteur, n’a donc pas eu l’opportunité de présenter son mémoire devant les commissaires.

En place et lieu de la CAPERN, le gouvernement a décidé de réunir, le 22 mars 2013, une table des partenaires. Le travail sera ensuite poursuivi par une table de concertation plus restreinte, pour laquelle l’AQINAC a rapidement manifesté son intérêt. Après avoir été formellement invités, nous avons participé à la première réunion du groupe qui a eu lieu le 16 mai dernier.

L’AQINAC a l’intention d’y défendre les axes suivants :

• Modernisation de la loi sur la mise en marché orientée vers le consommateur

• Représentativité équitable de tous les modèles et tailles d’entreprises

• Capacité concurrentielle des entreprises

• Équité et accessibilité des services-conseils

• Pérennité des entreprises par le développement de la main-d’œuvre

SOmmET SUR LA TRANSFORmATION ALImENTAIRELe 23 avril dernier, un sommet sur la transformation alimentaire réunissait les transformateurs, tant en amont qu’en aval de la production. L’AQINAC a fait partie des organisateurs et des participants à cet événement. Parmi les autres participants, mentionnons notamment le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC), le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ), le Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada, La Coop fédérée, etc.

L’objectif principal de ce sommet était de mettre en place un plan d’action pour assurer l’essor d’une industrie de transformation alimentaire québécoise compétitive et rentable. Différents comités, composés exclusivement de

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Rapport du Président-directeur généralAQINAC | Rapport annuel 2012-2013 1514

processus de conciliation, cause en appel au tribunal des professions, renouvellement de l’entente MAPAQ-UPA, approche multidisciplinaire (conseillers en gestion et en production – alimentation)

• 7e édition des Rendez-vous AQINAC et 4e édition du Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC

• Rencontre avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, table des partenaires et table de concertation (nouvelle politique de souveraineté alimentaire), journée d’information sur les programmes Cultivons l’avenir 2

ImPLICATIONS DANS LE SECTEUR Par ses nombreuses interventions, l’AQINAC contribue à la vitalité, à l’essor et à la pérennité de tout le secteur agricole et agroalimentaire d’ici. Étant un acteur clé du secteur, il va de soi que l’AQINAC est de plus en plus sollicitée.

Ainsi, l’AQINAC siège auprès des différentes organisations suivantes :

• Association de nutrition animale du Canada (ANAC) : - conseil d’administration et comité exécutif

• Au cœur des familles agricoles (ACFA) – maison de répit

- comité des ambassadeurs

• Centre d’expertise en gestion agricole (CEGA) : - conseil d’administration

• Centre de développement du porc du Québec inc. (CDPQ inc.) :

- conseil d’administration et comité exécutif

• Congrès mondial des agronomes 2012 : - Club des ambassadeurs

• Éleveurs de volailles du Québec (ÉvQ) : - comité interprofessionnel du poulet sans antibiotique

et comité de liaison de la filière

• Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (ÉQCmA) :

- conseil d’administration, comité exécutif et comités techniques

• Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Université Laval :

- comité du développement de la main d’œuvre et Programme de bourses d’admission 2011 et 2012 (présidence d’honneur)

• Fonds de développement de la transformation alimentaire (FDTA) :

- conseil d’administration

• Groupe de concertation du secteur des grains du Québec :

- conseil d’administration et comité exécutif

• Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (mAPAQ):

- comité d’orientation de la qualité et ses sous-comités, comité ITA-industrie, comité sur la stratégie québécoise du bien-être et de la santé animale

• Table filière porcine du Québec : - comité de travail sur le plan d’urgence en production

porcine

Année après année, l’AQINAC maintient des relations avec de nombreux intervenants du secteur agricole et agroalimentaire, dont :

• Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)

• Financière agricole du Québec (FADQ)

• Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)

• Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ)

• Union des producteurs agricoles (UPA) et ses fédérations spécialisées affiliées, en particulier :

• Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ)

• Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ)

• Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec (FPCCQ)

• Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ)

• Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ)

• Syndicat des éleveurs de poulettes du Québec (SEPQ)

• Syndicat des producteurs d’œufs d’incubation du Québec (INCOBEC).

L’AQINAC fait également partie de la Coalition GO5, visant à défendre la gestion de l’offre, ainsi que de l’Association des associations accréditées, regroupant l’Association des négociants en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.) et l’AQINAC, qui a comme mandat de faire des représentations quant à la mise en marché des grains.

transformateurs, ont été formés pour travailler sur les éléments suivants :

• Financement et fiscalité• Recherche et développement (innovation)• Environnement, santé, sécurité alimentaire• Main-d’œuvre• Commercialisation• Alignement gouvernemental• Mise en marché efficace et ordonnée

PRIX DE L’EXCELLENCE ENTREPRENEURIALE AQINACLa 4e édition du Prix de l’excellence entrepreneuriale AQINAC a été lancée officiellement en janvier 2013. Nous avons pu compter, encore cette année, sur l’appui du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec lors du dévoilement du lauréat. En effet, le sous-ministre Norman Johnston nous a fait l’honneur de venir remettre le prix à l’entreprise Alfred Couture ltée, lors du souper-conférence « homards » du 13 mai dernier.

COmITÉ SUR LA RELèvE ET LE RECRUTEmENT EN AGRICULTURE ET AGROALImENTAIREL’objectif du comité est d’établir un plan d’action pour les cinq prochaines années orienté vers la promotion et la valorisation de la formation dans le secteur agricole et agroalimentaire. Le 27 novembre 2012, le comité a rassemblé les partenaires du secteur dans le cadre d’un forum ayant pour but de présenter un constat sur la situation de la formation et d’élaborer des solutions pour procéder à la mise en place du plan d’action.

Ce plan portera sur quatre axes d’intervention touchant le secteur agricole et agroalimentaire :

• Valorisation du secteur;• Promotion des professions et carrières;• Recrutement et rétention de la main-d’œuvre;• Adéquation de l’offre de formation avec les besoins du

marché.

RAPPEL

Ce comité, formé à l ’automne 2010, est composé de représentants des organisations suivantes : ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, Institut de technologie agricole (ITA), Conseil de transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC), Union des producteurs agricoles (UPA), La Coop fédérée, Mouvement des caisses Desjardins du Québec, Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), Association québécoise des industries de nutri-tion animale et céréalière (AQINAC).

PROGRAmmE DE bOURSES 2012 (FSAA DE L’UNIvERSITÉ LAvAL)En 2011 et en 2012, M. Christian Breton a occupé le rôle de président d’honneur du Programme de bourses de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. Par ce programme, la faculté amasse des fonds qui sont redistribués en bourses aux nouveaux étudiants, dans le but d’encourager le développement de la relève dans notre secteur.

Au cours de l’été dernier, nous avons sollicité votre contri-bution, que ce soit en participant à la 15e Classique de golf du 11 septembre 2012 ou en offrant des dons monétaires. L’appel a été bien entendu! À la fin du tournoi, le doyen M. Jean-Claude Dufour a annoncé que 44 000 $ ont été amassés par les bourses du golf et 27 000 $ par les dons. Nous vous remercions tous d’avoir contribué à ce succès. En 2013, la direction de la Faculté a décidé de procéder différemment en ce qui concerne le financement du programme. L’AQINAC maintiendra sa présence et son appui auprès de la relève, notamment par l’octroi de bourses d’études.

DOSSIERS ET ENJEUX ImPORTANTS EN 2012-2013

• Étude de Saine Marketing et élaboration d’un plan stratégique quinquennal

• Arrimage des programmes fédéraux, ICP et Agri-inves-tissement, avec l’ASRA (dossier en Cour d’appel)

• Union des producteurs agricoles : participation et discours de l’AQINAC lors de la rencontre sur la promotion et la défense de la gestion de l’offre (rencontre GO5, automne 2012)

• Secteur porcin : Règlement sur les exploitations agri-coles (REA), biosécurité, plan de mesures d’urgence, approvisionnement dans le secteur des grains, projet SRRP – Beauce-Québec (comité directeur), indexation du coût de production – ASRA (réf. : coût de l’alimentation), dossier de l’exportation de porc sans ractopamine

• Secteur avicole : ÉQCMA, poulet sans antibiotique, système centralisé de vente des quotas (règlement, loca-tion), calendrier d’abattage, révision quinquennale du plan conjoint

• Secteur des ruminants : collaboration avec la FPLQ, Valacta, suivi sur le dossier de l’iode dans le lait, biosécurité, stratégie de transfert technologique

• Secteur des grains : blé destiné à la consommation humaine, système de transfert d’information, structure de concertation du secteur des grains, bonnes pratiques commerciales, règlements phytosanitaires

• Secteur nutrition-fabrication-qualité : tableau 4, anti-biorésistance, santé et bien-être animal, règlement sur les aliments du bétail et harmonisation de l’inspection, gestion des moulées médicamentées, mycotoxines, éléments traces métalliques, analyse du cycle de vie

• Secteur des services-conseils : surveillance des actes agronomiques, Centre d’expertise en gestion agricole,

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RAPPORT DU COMITÉPORC

AQINAC | Rapport annuel 2012-201316

DONS ET COmmANDITES – JUIN 2012 À AvRIL 2013

• Association des jeunes ruraux du Québec

• Au cœur des familles agricoles : maison de répit en agriculture

• Faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal : bourse annuelle, album des finissants

• Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation, Université Laval : bourse d’admission et bourse d’excellence

• Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ) : golf OLO

• Fondation Tirelire : Salons des vins et des tentations du terroir

• ITA St-Hyacinthe – La Pocatière : 50e anniversaire

• La Coop fédérée : 100e jeunesse rurale

• Moisson Québec

• Procure

• Salon de l’agriculture : Gala Cérès

• Fédération des groupes-conseils agricoles du Québec (FGCAQ)

STRUCTURE ADmINISTRATIvE ET PERmANENCE

Au cours de la dernière année, l’AQINAC et ses membres ont bénéficié des services des personnes suivantes :

• Sylvie Richard, agr., gestionnaire de projets (avicole, nutrition-fabrication-qualité, végétal, statuts et règlements)

• Sébastien Lacroix, gestionnaire de projets (porcs, ruminants, grains) et coordonnateur des événements

• Cynthia Vallée, agente aux communications et soutien à la logistique d’événements

• Josanie Tremblay, adjointe administrative

• Marie-Ève Lepage Boudreau, technicienne en bureautique

• Carol-Ann Ruel, technicienne en comptabilité et soutien à la bureautique

Le sondage mené par Saine Marketing a révélé que les membres de l’AQINAC, de même que les non-membres, reconnaissent le professionnalisme, la compétence et le dynamisme de l’équipe de la permanence qui m’accompagne au quotidien. J’aimerais profiter de l’occasion que m’offre cette tribune pour les remercier tous et toutes pour leur contribution au succès des multiples projets de l’association.

REmERCIEmENTSJe tiens également à souligner qu’il m’est toujours aussi agréable de travailler en équipe avec les membres du conseil d’administration et je les remercie pour la confiance qu’ils m’ont accordée depuis le début. Enfin, j’aimerais remercier tous les membres des comités techniques de l’AQINAC et des comités organisateurs des Rendez-vous AQINAC pour l’expertise et la disponibilité qu’ils consacrent à l’association.

Yvan LacroixPrésident-directeur général

RAPPORT DU COMITÉPORC

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 1918 Rapport du comité porc

RAPPORT DU COMITÉ PORC

m. Luc ménardPrésident du comité

Le secteur porcin continue d’être affecté par la pression politique et commerciale. En 2012-2013, parmi l’ensemble des dossiers traités, cinq ont plus particulièrement retenu l’attention :

• Arrimage des programmes fédéraux avec l’ASRA• Fédération des producteurs de porcs du Québec • Règlement sur les exploitations agricoles (REA) : bilan de phosphore, écoconditionnalité• Dossier « ractopamine »• MAPAQ : projet pilote en production porcine• Biosécurité et contrôle du SRRP : (projet PICV Beauce)• Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux

SUIvI DU DOSSIER DE L’ARRImAGE DES PROGRAmmES FÉDÉRAUX AvEC L’ASRA

Rappel et mises à jour

En 2007, le gouvernement fédéral a mis en place des programmes ponctuels, soit :

• Indemnité pour coûts de production (ICP), avec un maximum de ventes nettes admissibles de 450 000 $.

• Agri-investissement de démarrage, avec un maximum de ventes nettes admissibles de 3 000 000 $, un outil de gestion des risques de l’entreprise agricole.

Le 18 juillet 2008, Ferme Vi-Ber inc., par l’entremise de ses procureurs, a déposé une requête à la Cour supérieure du Québec afin de contester la façon d’arrimer les programmes fédéraux « Indemnisation des coûts de production » (ICP) et « Agri-investissement » avec la compensation due en vertu de l’Assurance stabilisation du revenu agricole (ASRA).

En 2008, un Groupe de soutien au recours institué contre La Financière agricole du Québec (FADQ) est formé. Quatre journées d’audiences ont eu lieu en 2011, soit les 25, 26, 27 et 30 mai.

Le 3 février 2012, l’honorable Michèle Monast, juge de la Cour supérieure, émet un jugement qui accueille la cause et condamne la FADQ à payer à Ferme Vi-Ber inc. et aux membres du Groupe de soutien les sommes réclamées, soit d’environ 15M$. De plus, la décision y ajoute les intérêts au taux légal et l’indemnité additionnelle à compter du dépôt de l’action de Ferme Vi-ber inc. le 1er avril 2008.

Un mois plus tard, soit en mars 2012, la FADQ porte ce jugement en appel et dépose son mémoire en juin. De son côté, le Groupe de soutien a déposé le sien à la fin de septembre, et il est présentement en attente des dates d’audiences qui devraient avoir lieu à l’automne 2013.

FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS DE PORCS DU QUÉbEC

À l’automne 2012 et au printemps dernier, la FPPQ est venue rencontrer les administrateurs de l’AQINAC afin d’échanger sur les enjeux de la filière. Le conseil de l’AQINAC a décidé de renouveler le plan stratégique sectoriel afin de valoriser davantage la filière porcine.

De plus, l’AQINAC continue de siéger et de collaborer à différents comités de filière de la FPPQ, tels que : comité coût de production, comité bien-être animal, comité de coordina-tion des formations en biosécurité, plan de mesures d’urgence dans le porc, comité de révision du nouveau règlement sur la traçabilité des porcs, etc.

Mises à jour en bref :

Comité coûts de production :

• Le comité travaille à l’indexation et à l’uniformisation du coût de production, dont les références de prix en alimen-tation, ainsi que certaines prévisions de coût en lien avec de nouvelles normes de bien-être animal.

Plan de mesures d’urgence :

• Le plan s’est doté d’une entité et d’une nomination légale, l’Équipe québécoise en santé porcine (EQSP).

Traçabilité - porc tracé :

• Le 22 janvier 2013, le comité s’est réuni afin de procéder à une deuxième lecture du règlement fédéral sur la traçabilité des porcs.

• La mise en place du nouvel outil de déplacement des porcs sera obligatoire à partir du 1er janvier 2014.

• D’ici la mise en place, la FPPQ procédera à l’identification des sites et des animaux, ainsi qu’à des formations aux producteurs.

L’AQINAC remercie toutes les personnes qui, en son nom, siègent aux divers comités mentionnés précédemment.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 2120 Rapport du comité porc

RèGLEmENT SUR LES EXPLOITATIONS AGRICOLES

À la suite de l’approbation du comité stratégique Porc, un sous-comité de réflexion sur le Règlement sur les exploita-tions agricoles (REA) a été formé en 2011. Ce sous-comité, qui regroupe des employés de membres et des producteurs, a réfléchi sur les modifications apportées au Règlement en date du 5 août 2010 qui imposent de nouvelles mesures dans la caractérisation des effluents d’élevage.

Le sous-comité a réclamé ou réclame encore les points suivants (mise à jour) :

• Report du dépôt du bilan de phosphore des exploitations agricoles et modification au formulaire de rapport :

• L’AQINAC a reçu l’appui de la FPPQ. Ces derniers ont fait parvenir une lettre à la FADQ dans le but de faire ajouter aux avis de non-conformité les coordonnées du propriétaire des animaux.

• Développement d’un nouveau protocole de caractérisation des lisiers par l’entremise des fosses types et appuyé par le bilan alimentaire :

• Le comité est en attente d’une rencontre avec le comité de coordination des effluents d’élevage du CRAAQ pour faire reconnaître le bilan alimentaire comme outil reconnu.

mAPAQ - PROJET PILOTE DANS LE SECTEUR PORC

Dans le cadre de la Stratégie de soutien à l’adaptation des entreprises agricoles, et en raison d’une situation jugée exceptionnelle dans le secteur porcin, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) autorise une intervention spéciale d’agronomes spécialisés en gestion d’élevage porcin à l’emploi d’une entreprise liée à la vente d’intrants agricoles. Dans ce contexte, l’agronome pourra dispenser les services ciblés nécessaires aux entre-prises admissibles à la Stratégie (diagnostic technique, plan d’action et accompagnement et suivi).

Cette mesure s’étalera jusqu’à l’échéance du Programme de bonification de l’aide aux services-conseils, soit le 31 mars 2014, et fera l’objet d’un suivi périodique par un comité multipartite.

COmITÉ bIOSÉCURITÉ ET CONTRôLE DU SRRP

Un comité biosécurité et SRRP, composé d’experts à l’emploi et/ou d’experts consultants au niveau des membres de l’AQINAC, a été formé. Le mandat du comité est d’élaborer les orientations et les actions à prendre, et ce, en harmonie avec les différentes instances de l’industrie porcine et les différents projets au Québec dont le but est d’améliorer la biosécurité et d’obtenir un meilleur contrôle du SRRP en vue d’une éradication régionale ou nationale.

Le 2 novembre 2012, le comité s’est réuni pour discuter de différents dossiers les concernant. Une mise à jour de l’état des formations en biosécurité sur les fermes du Québec a été faite à cette occasion. Nous constatons que l’appui des membres de l’AQINAC à ces formations a grandement contribué à leur succès. Plus de 2000 sites auront été formés durant la période visée.

Toujours lors de cette rencontre, le Dr Christian Klopfenstein, DMV, Ph. D. est venu présenter le nouveau projet PICV Beauce sur le monitorage et le partage des séquences SRRP. Le comité a nommé deux représentants pour siéger sur le comité décideur de ce projet, M. Daniel Richard, biol., et Dre Manon St-Hilaire, DMV. Actuellement, ce projet en est à l’étape de rassembler les acteurs (1000 sites) de la région concernée. À long terme, les partenaires désirent que ce projet soit étendu à l’échelle provinciale.

STRATÉGIE QUÉbÉCOISE DE SANTÉ ET DE bIEN-êTRE DES ANImAUX

L’AQINAC poursuit son implication en tant que partenaire de la stratégie. Nous nous assurons de promouvoir des pratiques innovatrices en matière de santé et de bien-être des animaux par le biais de nos activités de conférences et de formation.

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité porc, du comité biosécurité et SRRP, ainsi que du comité REA pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers.

Au cours de l’année 2012-2013, les personnes suivantes ont participé aux travaux du comité porc ou aux dossiers de la filière porcine :

• M. Luc Ménard, F. Ménard inc., président du comité• M. Christian Blais, agr., Isoporc inc.• M. Christian Breton, Aliments Breton inc.• M. Patrice Brochu, Agri-Marché inc.• M. Robert Brunet, La Coop fédérée• M. Mario Côté, Meunerie Côté-Paquette inc.• Mme Laurence Couture, Alfred Couture ltée• M. Bruno Girard, F. Ménard inc.• M. Jacques Leclerc, agr., Shur-Gain • M. Renald Mercier, agr., Shur-Gain • M. Daniel Richard, biol., (DR Produits vétérinaires inc.), Boehringer Ingelheim Vetmedica • M. Claude Robitaille, Meunerie Robitaille inc.• M. Martial Tanguay, Meunerie Côté-Paquette inc.• M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition• M. Sébastien Lacroix, AQINAC• M. Yvan Lacroix, AQINAC

Comité biosécurité et SRRP:

• M. Daniel Richard, biol., (DR Produits vétérinaires inc.), Boehringer Ingelheim Vetmedica, président du comité

• Mme Brigitte Boucher, DMV, consultante exclusive au réseau Coop

• M. François Cardinal, DMV, Les Consultants Avi-Porc SENC• Mme Marie-Claude Germain, DMV, Shur-Gain• M. Étienne Hardy, agr., La Coop fédérée• Mme Julie Ménard, agr., DMV, F. Ménard inc.• M. Renald Mercier, agr., Shur-Gain• M. Jacques Miclette, DMV, Agri-Marché inc.• M. Jean-Marc Parenteau, Provimi Canada ULC• M. Alain Ricard, DMV, Meunerie Côté-Paquette inc.• M. Sébastien Lacroix, AQINAC• M. Yvan Lacroix, AQINAC

Comité REA (Règlement sur les exploitations agricoles) :

• M. Samir Aoudia, agr., La Coop Comax• Mme Josée Chicoine, agr., La Coop fédérée• Mme Geneviève Demers, agr., Alfred Couture ltée• M. Dany Drouin, Agri-Marché inc.• M. Alex Gilbert, Les Aliments Breton inc.• M. Vincent Nadeau, ing., Les Aliments Breton inc.• Mme Kim Ménard, F. Ménard inc.• M. Stéphane Néron, F. Ménard inc.• M. Sébastien Lacroix, AQINAC• Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC

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RAPPORT DU COMITÉAVICOLE

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 2524 Rapport du comité avicole

RAPPORT DU COMITÉ AVICOLE

m. Patrice Gagnon, agr., m.b.A.,Président du comité

Au cours de la dernière année, le comité et ses membres ont été impliqués dans plusieurs dossiers d’industrie. Ils ont été engagés dans de nombreuses séances de travail et rencontres avec les partenaires de l’industrie.

RèGLEmENT DES ÉLEvEURS DE vOLAILLES DU QUÉbEC - SySTèmES DE vENTE CENTRALISÉE DES QUOTAS DE POULET ET DE DINDON

Depuis plus de trois ans, les Éleveurs de volailles du Québec (ÉVQ) discutaient de mettre en place deux systèmes de vente centralisée des quotas, un pour le dindon et l’autre pour le poulet. À de nombreuses reprises, les partenaires de l’industrie (AQINAC, Les Couvoiriers du Québec inc. – LCQ , La Coop fédérée, Association des abattoirs avicoles du Québec – AAAQ, et Association des acheteurs de volailles du Québec – AAVQ) ont exprimé aux ÉVQ l’importance que leur soient présentés ces projets avant de les officialiser. Leur analyse des impacts potentiels de ces projets de règlement sur la dynamique de la filière est des plus pertinentes, puisqu’elle permettrait aux ÉVQ et aux éleveurs d’avoir une meilleure connaissance avant de prendre les décisions finales.

Le système de vente centralisée des quotas de dindon a été entériné par la Régie des marchés agricoles et agroalimen-taires du Québec (RMAAQ) et est actuellement en fonction. Quant au système pour les quotas de poulet, le comité avicole a été représenté aux sept rencontres de l’industrie qui ont eu lieu au cours de la dernière année, sur un total de 23 depuis le début de ce dossier. Les dernières rencontres ont eu lieu alors que les ÉVQ envisageaient de déposer leur projet de règlement à la RMAAQ, ce qu’ils ont fait le 21 décembre 2012. Rappelons que les objectifs des ÉVQ sont d’améliorer l’accès aux quotas pour tous, de favoriser l’établissement de la relève et de limiter le prix des quotas. Or, le règlement, actuellement entre les mains de la RMAAQ, répondra difficilement à ces objectifs selon les partenaires de l’in-dustrie. Plusieurs éléments méritent d’être approfondis et corrigés, ce qui fera l’objet des discussions des prochaines semaines, peut-être en audience devant la RMAAQ.

PARTS DE mARCHÉ DU POULET À GRILLER ET CROISSANCE DIFFÉRENCIÉE

Le comité avicole considère que la défense des parts de marché du Québec dans le marché canadien est un enjeu des plus importants actuellement. En effet, l’Alberta a déposé son intention de quitter le système canadien de gestion de l’offre du poulet. L’Ontario et l’Alberta demandent d’augmenter leurs parts de marché en faisant valoir l’augmentation de leur population.

Pour défendre les parts de marché du Québec, les ÉVQ font valoir un modèle de croissance différenciée à plusieurs variables (en plus de la croissance de la population par province), et ce, avec le support de toute la filière. Un calen-drier intensif de rencontres entre les différentes provinces aura lieu d’ici la fin de décembre. L’AQINAC et les différents acteurs de la filière se sont rendus à Ottawa à l’automne 2012 pour accompagner les ÉVQ afin d’appuyer leur proposition d’un modèle de croissance différenciée lors d’une rencontre avec les Producteurs de poulets du Canada.

PROJET DE FILIèRE – POULET ET DINDON

La filière « volaille » fait face à plusieurs défis et ses acteurs sont reliés dans plusieurs dossiers. En audience devant la RMAAQ pour la révision quinquennale de la gestion du plan conjoint par les ÉVQ, les partenaires de l’industrie (AQINAC, LCQ, AAAQ et AAVQ) avaient fait valoir la nécessité de travailler en collaboration pour les filières « poulet » et « dindon ». Dans son rapport, la RMAAQ en a fait la recom-mandation aux ÉVQ.

Une demande d’aide financière au MAPAQ a été présentée pour réaliser un portrait et un plan stratégique de ces filières. On peut déjà énumérer quelques dossiers qui en feront partie, comme la croissance différenciée, et l’utilisation des antibiotiques et l’antibiorésistance.

ÉQUIPE QUÉbÉCOISE DE CONTRôLE DES mALADIES AvICOLES (ÉQCmA)

En tant que membre de l’ÉQCMA, l’AQINAC a participé aux différentes réunions de l’organisme, soit le conseil d’administration, le comité exécutif, le comité consultatif et l’assemblée générale annuelle. L’AQINAC a aussi participé aux différentes rencontres de travail pour appuyer le coor-donnateur dans la préparation des différents mandats et projets de l’ÉQCMA. Les projets bénéficient d’aide financière soit fédérale, soit provinciale, soit des deux paliers.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 2726 Rapport du comité avicole

Les représentants de l’AQINAC ont participé aux réunions de l’ÉQCmA :

EN 2012 EN 2013, À CE JOUR

CE 3

CA 2 1

AGA 1 1

Comité consultatif 1

Comités de projets 1

Gestion de cas de LTI et de mG

Au cours des 12 derniers mois, l’ÉQCMA a été impliquée dans la gestion d’une seule éclosion de laryngotrachéite infectieuse (LTI) déclarée le 4 juillet 2012. Cette éclosion a impliqué deux fermes dans la région de Lanaudière et ayant un lien épidémiologique entre elles. Après deux cycles de vaccination, la biosécurité rehaussée a été levée le 15 novembre 2012. Le comité avicole remercie d’ailleurs les membres de l’AQINAC pour leur respect des consignes de biosécurité rehaussée.

Déclaration obligatoire pour LTI et mG

Au cours de la dernière année, l’ÉQCMA a poursuivi sa collaboration avec les fédérations et syndicats concernés pour rendre obligatoire la déclaration par les producteurs de tout cas suspect ou confirmé d’une maladie à déclaration obligatoire (MADO), de LTI ou de MG. L’AQINAC et les autres partenaires de l’industrie sont favorables à un tel cadre. Cette obligation de déclaration sera aussi accompagnée de mesures de biosécurité à respecter. Ce dossier devrait se concrétiser en 2013.

Étude de faisabilité d’un régime d’indemnisation des pertes en cas de crise

Grâce à l’assistance financière d’Agriculture et Agroali-mentaire Canada (AAC) par l’intermédiaire du Programme canadien d’adaptation agricole géré par le CDAQ, l’ÉQCMA a amorcé au printemps 2012 une étude de faisabilité pour explorer la possibilité de mettre en place un régime d’indemnisation afin de couvrir les pertes encourues lors d’épisodes de maladies infectieuses économiques par les divers intervenants (ex. : producteurs, transporteurs, fabri-cants d’aliments pour animaux, abattoirs). Un tel régime permettrait à l’ÉQCMA d’être mieux pourvu financièrement pour toute intervention en situation de crise sanitaire. Dans les cas de MADO, les fonds pourraient servir à couvrir les frais de biosécurité sur les fermes infectées et les fermes dans la zone de biosécurité rehaussée (ex. : 10 km), de même que les frais de lavage et de désinfection des fermes infectées.

Dans les cas de LTI ou de MG, le même fonds pourrait servir à ordonner l’abattage de tout troupeau où il y a une éclosion et le producteur serait indemnisé pour ses pertes et ses coûts. L’objectif de cette approche serait d’éradiquer

rapidement la maladie et éviter d’avoir à maintenir une biosécurité rehaussée pendant 4 à 5 mois, ce qui engendre des dépenses considérables pour plusieurs intervenants de l’industrie. Une telle stratégie minimiserait les coûts de biosécurité rehaussée sur de longues périodes, mais aussi les risques de propagation de la maladie. Les travaux se poursuivent en 2013.

Formations sur la biosécurité

Au cours de la dernière année, l’ÉQCMA a préparé et offert une formation en biosécurité à l’intention des producteurs avicoles et des employés à la ferme. Le premier volet porte sur la biosécurité en situation courante et le deuxième, sur celle en situation d’urgence. Ce projet a été réalisé avec la collaboration de Dre Manon Racicot avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et Dr Ghislain Hébert, vétérinaire praticien.

Guide pour les élevages de basse-cour

L’ÉQCMA a aussi mené un projet de développement d’un guide d’élevage à l’intention des éleveurs de volailles de basse-cour. Une telle ressource adaptée à cette clientèle était inexistante au Québec. Le travail a été mené sous la coordination d’un comité ad hoc et l’essentiel du travail de recherche et d’écriture a été réalisé par Mme Ghislaine Roch, agronome, et Dre Martine Boulianne, de la Faculté de médecine vétérinaire. Ce matériel éducatif et de référence est accessible sur le site Internet de l’EQCMA depuis le 14 février 2013. Le comité avicole remercie les membres de l’AQINAC qui ont participé à diffuser l’existence du site internet de l’EQCMA et de cet outil auprès de la clientèle cible.

Site internet de l’EQCmA

L’ÉQCMA a développé un site Internet www.eqcma.ca qu’elle a mis en ligne le 14 février dernier. Le site, qui amélio-rera davantage son rayonnement, permettra de rejoindre plus facilement les publics cibles, que ce soit pour la ligne d’urgence, les protocoles et le matériel de formation en biosécurité, de même que pour des informations détaillées sur les maladies ciblées par une intervention de l’ÉQCMA. De plus, le site comprendra un volet extranet qui sera acces-sible (avec accès sécurisé) à tous les membres des équipes d’intervention de son Plan de mesures d’urgence afin que ceux-ci aient accès en tout temps à la documentation la plus récente concernant une intervention contre toute éclosion éventuelle de maladie à déclaration obligatoire.

Projet de géopositionnement

L’ÉQCMA a développé un outil géomatique qui lui sera très utile dans la gestion de futurs cas de maladie. Cet outil combine un logiciel d’information géographique (SIG) et des bases de données afin de produire des cartes permettant de localiser géographiquement les fermes avicoles commerciales du Québec, de même qu’une multitude d’intervenants du secteur, dont les fabricants d’aliments pour animaux. Grâce à cet outil, l’ÉQCMA pourra déterminer plus rapidement et efficacement une zone géographique à risque et identifier les fermes et autres intervenants du secteur avicole dans cette

zone. Ainsi, une biosécurité régionale pourra être mise en œuvre dans tout cas de maladie infectieuse telle que LTI, MG ou une maladie à déclaration obligatoire sur le territoire du Québec.

L’ÉQCMA a fait appel au Groupe de recherche en épidé-miologie des zoonoses et santé publique (GREZOSP) qui a une expertise reconnue dans les SIG. Tout le travail de géopo-sitionnement de chaque ferme et de chaque intervenant, c’est-à-dire la détermination de leur longitude et latitude, a été réalisé en collaboration étroite avec différentes organisations, dont l’AQINAC.

ANTIbIOTIQUES ET ANTIbIORÉSISTANCE

Le comité avicole s’intéresse au Livre blanc piloté par les Producteurs de poulet du Canada (PPC) et les organisa-tions nationales telles que l’ANAC. L’image du produit et la confiance des consommateurs envers la viande de volaille expliquent leur démarche. Une enquête sur l’usage des antibiotiques dans cette filière à travers le Canada a été réalisée, mais les résultats n’ont pas encore été discutés au sein de la filière québécoise. Le comité avicole croit que l’antibiorésistance est un réel enjeu tant d’un point de vue scientifique que médiatique. Par ailleurs, l’organisme fédéral de surveillance de l’antibiorésistance, le PICRA, a publié ses rapports 2010 et 2011, repris en partie par les médias.

Le comité avicole est d’avis que les filières québécoises du « poulet » et du « dindon » devraient réfléchir à l’utilisation préventive des antibiotiques.

PROJET DE PRODUCTION À GRANDE ÉCHELLE DE POULETS SANS ANTIbIOTIQUE

Les scientifiques de la Chaire de recherche avicole de la Faculté de médecine vétérinaire ont complété les analyses des résultats et des échantillons recueillis du projet sur l’élevage de poulets de chair mâles sans antibiotique et sans anticoccidien. Le comité de suivi du projet, sur lequel l’AQINAC est représentée, doit compléter l’évaluation des coûts. Un plan de communication des résultats du projet a été proposé et celui-ci inclut Le Rendez-vous avicole de l’AQINAC.

Le comité de suivi est persuadé que ce projet fournira des connaissances et de l’expertise pertinente à la régie d’élevage, tant conventionnelle que sans antibiotique.

STRATÉGIE QUÉbÉCOISE DE SANTÉ ET DE bIEN-êTRE DES ANImAUX

Le comité avicole a pris connaissance des douze recom-mandations de la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux. Il a reconnu qu’il faut considérer l’adoption de modes d’élevage qui concilient, de manière équitable, les attentes de la population et les exigences de l’industrie bioalimentaire (ex. : utilisation judicieuse des médicaments, antibiorésistance, cages aménagées pour pondeuses, etc.). Le comité a recommandé à l’AQINAC de faire la promotion de la stratégie auprès de ses membres afin qu’ils participent aux actions visées.

PROJET D’œUFS DE CONSOmmATION ENRICHIS EN vITAmINE D

La Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec (FPOCQ) a sollicité l’AQINAC, plus particu-lièrement les conseillers en nutrition en aviculture, pour discuter de la faisabilité d’enrichir les œufs en vitamine D par l’alimentation des poules pondeuses. Deux rencontres ont eu lieu au cours de la dernière année. La FPOCQ envisage de mandater un chercheur de l’Université McGill pour vérifier les hypothèses.

ASSOCIATION ACCRÉDITÉE DES ACHETEURS DE POULETTES ET D’INTRANTS

Au début de l’année 2012, la FPOCQ mettait les bases pour la création d’une association accréditée des acheteurs de poulettes et d’intrants devenue par la suite le Syndicat des éleveurs de poulettes du Québec. L’AQINAC a voulu clari-fier les intentions de ce groupe sur la volonté de créer un regroupement d’achats pour les moulées. La rencontre a eu lieu le 5 novembre et a permis une meilleure compréhension mutuelle. Cette rencontre a, entre autres, permis de conclure que les moulées ne sont pas incluses dans la démarche du nouveau syndicat.

COmITÉ DINDON DES ÉvQ

Le prix du dindon québécois étant fixé selon le prix ontarien, les producteurs de dindon du Québec se sentent démunis en face d’une situation qu’ils ne contrôlent pas. Le comité dindon des ÉVQ a sollicité une rencontre avec des représentants du comité avicole et a demandé une réduction du prix des moulées. Ce fut une occasion pour expliquer le système ontarien et celui du Québec.

Le comité avicole a recommandé au conseil de l’AQINAC de collaborer à une étude qui permettrait de mieux connaître la filière ontarienne et de la comparer avec la filière québécoise (enjeux, menaces, forces, faiblesses). Le but est de mieux se positionner et d’envisager une stratégie pour le secteur dindon, s’il y a lieu. Au moment de rédiger ce rapport, le comité dindon des ÉVQ n’avait pas encore démarré cette étude.

SyNDROmE DE TÉNOSyNOvITE CHEz LE POULET

À la fin du mois de septembre, Olymel et Exceldor ont sollicité une rencontre avec le comité avicole pour exposer un problème détecté à la salle de découpe et qui s’apparente à la ténosynovite. Le comité croit que les facteurs nutri-tionnels ne sont pas directement en cause. Les abattoirs, les médecins vétérinaires, les couvoiriers et les fabricants d’aliments pour animaux sont tous à la recherche des causes du phénomène et de pistes de solution. Comme il est néces-saire d’accumuler plus d’information et d’observations, le Dr Jean-Pierre Vaillancourt, de la Faculté de médecine vétérinaire, a établi un protocole de collecte d’échantillons et d’information en faisant équipe avec les vétérinaires praticiens. Au moment de rédiger ce rapport, le résultat de cet exercice n’était pas encore connu.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201328

LE RENDEz-vOUS AvICOLE AQINAC 2012

La 7e édition du Rendez-vous avicole a été un franc succès le 21 novembre dernier. Le comité avicole est heureux de constater la grande satisfaction des participants envers les sujets traités par des conférenciers de haut niveau. Félicitations à tous les membres du comité organisateur pour ce succès et de sincères remerciements pour leur précieuse implication.

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers.

Au cours de l’année 2012-2013, les personnes suivantes ont été impliquées dans les dossiers relevant du comité avicole :

• M. Patrice Gagnon, agr., M.B.A., Comptoir agricole de St-Hyacinthe, président du comité

• M. Richard Bilodeau, agr., M. Sc., F. Ménard inc.• Mme Guylaine Brochu, Agri-Marché inc.• M. Gérald Grenier, agr., DCL nutrition santé animale• M. Pierre Houde, Shur-Gain• M. Sylvain Lefebvre, T.P., La Coop fédérée• M. Claude Morin, agr., Vétoquinol Canada inc.• M. François Ouellette, agr., Alltech Québec/Maritimes• M. Serge Poulin, ing., agr., Aliments Breton inc.• M. Daniel Venne, DMV, M. Sc., ACPV, Couvoir Scott inc.• M. Yvan Lacroix, AQINAC• Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC

Le comité remercie également ceux et celles qui se sont impliqués dans d’autres dossiers particuliers.

RAPPORT DU COMITÉRUMINANTS

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 3130 Rapport du comité ruminants

RAPPORT DU COMITÉ RUMINANTS

m. René belhumeur, CPA, CmA Président du comité

Les enjeux et défis du comité ruminants sont particulièrement concentrés sur la dynamique de la collaboration avec les différents partenaires, et ce, tant au niveau politique, que technique et économique.

PLAN STRATÉGIQUE DU COmITÉ RUmINANT

Le comité ruminants s’est réuni en vue d’élaborer un plan stratégique et a soulevé des axes d’intervention qui pour-raient y être développés.

valacta

Le 25 février dernier, l’AQINAC a été invité par Valacta à se joindre au Comité d’orientation stratégique sur le transfert technologique en production laitière. À la suite de cette invitation, le comité ruminant a proposé, avec son accord, M. Yan Turmine, agr., à titre de représentant de l’AQINAC.

L’objectif de ce comité est de développer un cadre pour la mise en œuvre d’un réseau national de transfert des connaissances et de technologies, dirigé par les produc-teurs, visant à accélérer l’innovation chez les fermes laitières canadiennes.

Ce comité est constitué d’intervenants du secteur :

• Intervenant à préciser, AMVPQ• Julie Baillargeon, agr., Valacta• Pauline Bilodeau, agr., AAC/CDRBLP Lennoxville• Hélène Brassard, agr., AGRINOVA• Patrice Carle, agr., Centre expertise en gestion agricole• Anne-Marie Christen, Valacta• Élaine Cloutier, agr., Valacta• Pierrette Desrosiers, M. Ps., psychologue du travail• Brigitte Dumont, agr., CRAAQ• Chantal Fleury, agr., FPLQ• Alain Fournier, agr., MAPAQ – Nicolet• Élise Gosselin, agr., Novalait• Nicolas Lavoie, producteur et administrateur, Valacta• Daniel Lefebvre, agr., Valacta• Diane Parent, agr., Université Laval• Hélène Poirier, RCRQLM• Mario Séguin, agr., CIAQ inc.• Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition (AQINAC)

Le comité prévoit se rencontrer deux à trois fois par année. La première rencontre a eu lieu le 5 avril 2013 au bureau du Valacta à Ste-Anne-des-Plaines. Le but était de présenter le projet, ainsi que le rôle et le mandat du comité. De plus, le comité a assisté à une conférence de Mme Pierrette Desrosiers intitulée « Le changement : obstacles, stratégies et nouvelles approches ». Cette conférence a permis de conclure la journée en statuant sur les enjeux liés au transfert technologique dans l’industrie laitière québécoise.

Il a également été proposé de former un comité restreint au sein duquel l’AQINAC va siéger afin de continuer le projet.

Fédération des producteurs de lait du Québec – Dossier « iode »

Après une deuxième année de mise en place du programme d’analyse de la teneur en iode sur les fermes du Québec. L’AQINAC, en tant que partenaire participant, a reçu les résultats de monitorage.

Santé Canada a établi le seuil recommandé à moins de 500 microgrammes par litre. Les résultats des analyses sont transmis par la Fédération aux entreprises concernées. Pour les fermes ayant un résultat au-dessus du seuil, un test de suivi est effectué afin de déterminer l’efficacité des mesures mises en place. Si le résultat est toujours hors-norme, la lettre envoyée inclut les coordonnées d’une ressource pouvant les aider à identifier la source de la teneur élevée en iode.

Après la troisième année du programme, les partenaires se réuniront pour procéder à un bilan afin d’étudier les résultats des actions posées dans ce dossier.

Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux

L’AQINAC poursuit son implication en tant que partenaire de la stratégie. Nous nous assurons de promouvoir des pratiques innovatrices en matière de santé et de bien-être des animaux par le biais de nos activités de conférences et de formation.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201332

Respect des règlements imposés par les offices

L’AQINAC veut s’assurer qu’à l’avenir, tous les règlements en provenance de l’ACIA et de Santé Canada soient respectés au niveau de l’ensemble du secteur de l’alimentation animale.

Approche multidisciplinaire

L’AQINAC croit en l’importance de promouvoir la complé-mentarité des rôles entre les services-conseils en production (alimentation animale) et en gestion.

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité ruminants pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles aux différents dossiers. Le comité ruminant est constitué des personnes suivantes :

• M. René Belhumeur, CPA, CMA, Meunerie Labonté-Belhumeur inc., président du comité

• M. Paul Baillargeon, DMV, M. Sc., Pfizer santé animale• M. Sylvain Boyer, T.P., La Coop fédérée• M. Maurice Champagne, agr., ADM Alliance Nutrition• M. Jean-Philippe Faucher, agr., Lactech• M. Martin Léonard, agr., Ph. D.,

Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition• M. Richard Lizotte, T.P., Shur-Gain• M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition• M. Sébastien Lacroix, AQINAC • M. Yvan Lacroix, AQINAC

RAPPORT DU COMITÉGRAINS

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 3534 Rapport du comité grains

RAPPORT DU COMITÉ GRAINS

m. maurice Hénault, agr., Président du comité

Au cours de la dernière année, six dossiers ont retenu l’attention des membres du comité, c’est-à-dire :

• Le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales

• Le Groupe de concertation du secteur des grains au Québec (GCSGQ)• L’étude de la position concurrentielle du Québec en matière d’approvisionnement

en grains.• Les bonnes pratiques commerciales• La gestion des risques• L’ériochloé velue

RèGLEmENT SUR LA TRANSmISSION DES RENSEIGNEmENTS DES PRODUCTEURS DE CULTURES COmmERCIALES

Le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales est aussi connu sous le vocable SRDI (Service de Recueil et de Diffusion de l’Information).

Dans un premier temps, reprenons ce que nous écrivions l’année dernière à cet égard.

On se rappellera que la Fédération voulait signer une convention avec les associations accréditées (AQINAC, ANCQ inc., La Coop fédérée) afin qu’elles expédient à la Fédération des informa-tions nominatives commercialement sensibles (positions sur les marchés, etc.), ce à quoi les associations étaient forte-ment opposées. Après avoir tenu des audiences publi- ques, la Régie a rendu la décision 9369 en date du 27 avril 2010.

Sans vouloir reprendre l’argumentaire de la RMAAQ à propos de cette décision, souvenons-nous que :

• La transmission de certains renseignements ne fait partie de la définition du terme « mise en marché » prévu par la loi.

• Certains renseignements visés par le SRDI sur les transactions non complétées sont de nature des secrets de commerce. Ces informations sont protégées par le Code civil et la Charte des droits et libertés de la personne

La Fédération est revenue à la charge en demandant aux producteurs de cultures commerciales de lui expédier les informations suivantes :

1. Le nom et l’adresse du producteur;

2. Le nom et l’adresse de l’acheteur;

3. Le numéro de contrat de vente, s’il y a lieu;

4. La date de l’entente entre les parties;

5. Le type de grain, la quantité attendue et la qualité ou la classe attendue du grain vendu;

6. Le lieu de la prise de possession du grain par l’acheteur;

7. La période ou la date de livraison du grain vendu;

8. Le classement et le poids reconnus lors de la livraison du grain vendu;

9. Le prix de vente ou la méthode qui permet de le déterminer, les modalités de paiement et la devise retenue;

10. Toute prime ou escompte applicable sur le prix de vente selon la qualité ou le classement du grain ou tous autres frais convenus à l’avance entre les parties.

Le 11 janvier 2011, la Régie, par sa décision 9565, approuvait le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales. Le 30 juin de la même année, l’AQINAC et l’ANCQ inc. demandaient par écrit : « à la Régie de réviser et révoquer cette décision et de tenir une séance publique pour recevoir les observations des personnes intéressées sur la demande d’approbation du Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales du Québec. »

Au soutien de leur demande de révision-révocation, les demanderesses invoquent un fait nouveau qui, s’il avait été connu en temps utile, aurait pu justifier une décision différente. Évidemment, la Fédération contestait notre requête puisqu’elle considérait que l’AQINAC et l’ANCQ inc. n’étaient pas des personnes intéressées du fait que le Règlement visait les producteurs, donc que la requête était irrecevable.

Le 19 juillet 2011, la Régie rendait la décision 9688 dans laquelle elle :

• REJETTE la requête en irrecevabilité de la Fédération;

• DÉCLARE QUE l’Association des négociants en céréales du Québec inc. et l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière ont un intérêt suffisant

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 3736 Rapport du comité grains

pour présenter une demande de révision à l’encontre de la Décision 9565 par laquelle la Régie a approuvé le Règlement sur la transmission des renseignements des producteurs de cultures commerciales du Québec.

Pour différents motifs (Règlement imprécis, illégal) le 15 décembre 2011, les deux associations ont déposé une nouvelle demande à la Régie, soit celle de l’abrogation (annulation) pure et simple de la décision du mois de janvier.

Les 11, 18 et 19 avril 2012, la Régie a entendu les demandes en irrecevabilité des demandes de révision de la décision 9565 et demandes d’abrogation du Règlement sur la trans-mission des renseignements des producteurs de cultures commerciales du Québec.

Les audiences avaient été suspendues jusqu’au 29 mai 2012, afin d’entendre une demande relative à la qualification du témoignage de M. Stéphane D’Amato, agr., à titre d’expert. En juillet 2012, la Régie reconnaissait le statut d’expert à M. Stéphane D’Amato pour le compte de messieurs Brouillard et Daneau, producteurs de cultures commerciales.

Les 9 et 10 avril derniers, les audiences publiques devant la Régie se sont poursuivies. Ce sont surtout les témoignages des experts qui ont alimenté les discussions au cours de ces deux journées, soit M. D’Amato pour le compte des producteurs Brouillard et Daneau, et M. Gilbert Lavoie pour le compte de la Fédération.

Les audiences publiques se poursuivront du 3 au 5 juillet prochains. Les points de vue et arguments des associations accréditées y seront exposés. De plus, nous espérons que les plaidoiries des procureurs au dossier seront dévoilées afin de connaitre l’opinion de la Régie sur ce règlement.

GROUPE DE CONCERTATION DU SECTEUR DES GRAINS DU QUÉbEC (GCSGQ)

À PROPOS DU GCSGQ

mission :

Concerter les acteurs pour faire face aux enjeux du secteur des grains notamment l’amélioration de la rentabilité, de la productivité et de la compétitivité, la satisfaction des besoins actuels et futurs (en qualité et quantité) des clientèles (marchés de l’alimentation animale et humaine, marchés industriels).

mandats :

• Identifier les besoins pour la croissance et le développe-ment de l’industrie.

• Identifier et mettre en place les priorités d’actions dans les domaines de la recherche, du transfert de connais-sances, du développement des marchés, etc.

Un diagnostic de l’industrie des grains au Québec a été réalisé par le Groupe AGÉCO. Les enjeux de cette industrie ont été définis comme suit :

• Accroître les revenus tirés du marché.• Structure et compétitivité des entreprises.• Environnement.• Recherche et développement, et transfert des

connaissances.• Favoriser l’approche filière.

Tel que défini dans le Plan stratégique de l’industrie des grains au Québec 2012-2016, « les membres du GCSGQ ont pour préoccupation première d’approvisionner les marchés (animal, industriel et humain) en qualité et en quantité.

Pour y arriver, les membres du GCSGQ ont convenu d’orienter ce plan autour de 7 axes stratégiques et ont identifié pour chacun des actions à entreprendre.

Axe 1 : Gouvernance du Groupe de concertation• Adoption d’un plan d’action annuel• Suivi annuel des actions réalisées et du respect des cibles

d’échéanciers• Participation active des membres du Groupe aux actions

et à leur financement

Axe 2 : Qualité• Connaissances et diffusion des exigences de qualité des

différents utilisateurs• Formations et activités de sensibilisation réalisées en lien

avec la qualité• Création et diffusion d’outils d’accompagnement sur la

qualité

Axe 3 : Consolidation et développement des marchés• Réalisation des profils et études de marché pour les

différents créneaux identifiés• Actions de concertation impliquant le secteur de la

recherche• Développement du service-conseil et des outils

d’accompagnement pour les producteurs• Actions de concertation impliquant les utilisateurs• Actions visant l’amélioration de l’efficacité et le déve-

loppement des chaînes de valeur

Axe 4 : Rendement, productivité et rentabilité• Diagnostic sur la problématique des rendements et la

qualité des sols• Actions visant l’amélioration de la disponibilité et de

la diffusion de l’information sur les bonnes pratiques (outils, accompagnement) et l’augmentation du niveau d’adoption par les producteurs

• Adaptation du secteur de la recherche et mise en place d’outils de suivi de long terme

Axe 5 : Risques de marché• Actions de sensibilisation destinées aux producteurs et

autres intervenants• Nombre de producteurs et d’intervenants ayant suivi une

formation sur la gestion des risques• Création et diffusion d’un guide de bonnes pratiques

commerciales

Axe 6 : Services de formation et vulgarisation• Nombre de mesures mises de l’avant visant l’amélioration

de la formation• Actions de concertation avec les intervenants impliqués

dans la formation et le service-conseil

Axe 7 : Environnement et acceptabilité sociale• Actions visant la connaissance et la prise en compte des

attentes sociétales• Actions visant la diffusion d’information sur la production

de grains auprès du public

Tout dernièrement, le GCSGQ donnait son aval au Groupe AGÉCO afin de dresser un portrait et un plan d’action du système d’approvisionnement en grains du Québec. Ce travail, parrainé par la Fédération des producteurs de cultures commerciales du Québec, a pour objectifs de :

• Dresser un portrait complet des infrastructures liées à l’entreposage, la manipulation et la mise en condition des grains et du transport des grains;

• Dresser un portrait du rôle et de la contribution des différents agents économiques dans la logistique d’approvisionnement auprès des différentes filières;

• Identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces propres aux différentes facettes du système d’approvisionnement telles que décrites précédemment aux points 1 et 2;

• Élaborer un plan d’action avec le GCSGQ à partir des éléments de diagnostic qui ont la capacité de renforcer et de bien positionner le secteur.

D’autres travaux concernant l’industrie des grains seront entrepris sous la supervision du Groupe de concertation.

ÉTUDE DE LA POSITION CONCURRENTIELLE DU QUÉbEC EN mATIèRE D’APPROvISIONNEmENT EN GRAINS

La Fédération des producteurs de porcs du Québec (FPPQ) a donné le mandat au Groupe AGÉCO d’établir la position concurrentielle du Québec en matière de coûts d’approvisionnement en grains et les facteurs qui l’influencent.

Les objectifs spécifiques de cette étude ont été formulés comme suit :

• Établir une comparaison objective et évolutive des coûts d’approvisionnement en grains au Québec et chez les

principaux concurrents d’Amérique du Nord.

• Identifier et analyser les facteurs qui expliquent les écarts de prix des grains entre le Québec et ses principaux concurrents et leur évolution dans le temps.

• Dresser un portrait des circuits d’approvisionnement en grains (provenance et intermédiaires).

• Dresser des constats sur la compétitivité du coût d’approvisionnement en grains au Québec.

Notons au passage que les régions retenues sont l’Iowa, la Caroline du Nord, le Minnesota, l’Ontario et le Manitoba.

Nous sommes d’avis que cette étude dresse un portrait assez juste de la situation. Certains constats et pistes de solution devraient conduire à une réflexion plus approfondie au niveau des filières du porc et des grains.

Toutefois, cette étude est la propriété de la Fédération des producteurs de porcs du Québec, et la décision d’en publier les résultats est la leur. Des membres de l’AQINAC et de l’ANCQ inc. ont apporté leur contribution en vertu de leur expertise tant dans le domaine de la production porcine que des grains.

bONNES PRATIQUES COmmERCIALES

Voici ce que nous écrivions à cet égard l’année dernière :

Le 1er février 1997, la filière du secteur des grains publiait un Guide des bonnes pratiques commerciales des grains produits au Québec, ainsi que les Règles et Dispositions règlementaires applicables aux bonnes pratiques commerciales des grains produits au Québec.

Lors de rencontres et de correspondances avec les dirigeants de la FPCCQ, ces derniers ont demandé aux associations accréditées une rencontre afin de mettre le Guide à jour. Cette rencontre, qui a eu lieu le 3 février 2012, regroupait l’AQINAC, l’ANCQ inc., La Coop fédérée, ainsi que la FPCCQ.

Sans vouloir rapporter l’ensemble du contenu de ce Guide, citons-en les recommandations :

• La facturation lors d’une transaction commerciale devrait être la responsabilité du vendeur. Les documents relatifs à une vente (contrat, récépissé de livraison, facture) devraient être utilisés dans toute transaction.

• Toute dispute commerciale relative à une transaction pour-rait être soumise à l’arbitrage, tel que prévu par les Règles et Dispositions règlementaires applicables aux bonnes pratiques commerciales des grains produits au Québec.

• Les contrats de vente devraient, dans le cas d’une livraison différée (plus de 10 jours), être confirmés par écrit et signés par les deux parties.

La Fédération voudrait que l’on conventionne les Règles de bonnes pratiques commerciales, ce à quoi se sont opposées les associations accréditées.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 3938 Rapport du comité grains

Toutefois, dans le même ordre d’idée, rappelons ici l’objectif 5.2 de l’axe 5 du Plan stratégique de l’industrie des grains au Québec 2012-2016, qui est de favoriser les pratiques de contractualisation. Les actions proposées pour atteindre cet objectif sont les suivantes :

• Élaborer et diffuser un guide de bonnes pratiques commerciales destiné aux acteurs du marché des grains (définir les termes minimaux des contrats)

• S’assurer de l’existence de mécanisme de respect des contrats

Nous sommes donc d’avis que ce Guide des bonnes pratiques commerciales doit se discuter à l’intérieur et dans le cadre des travaux du Groupe de concertation. D’ailleurs, une lettre en ce sens a été envoyée en novembre 2012 au coordonnateur du secteur des grandes cultures du MAPAQ et membre du Groupe de concertation, M. Djiby Sall.

GESTION DES RISQUES

Revenons encore une fois au Plan stratégique de l’industrie des grains du Québec, et plus particulièrement à l’axe 5, lequel se lit ainsi :

« Axe 5 – MINIMISER les risques du marché en utilisant l’ensemble des outils disponibles dont l’objectif 5.1 est de sensibiliser les intervenants sur les risques et les outils disponibles pour les gérer. »

Pour ce faire, une des actions proposées est la suivante :« Promouvoir l’utilisation par les producteurs, les fabricants d’aliments pour animaux, les négociants et les autres inter-médiaires des outils publics (paiements anticipés) et privés à leur disposition pour mieux gérer leurs risques. »

Nous sommes toujours d’avis que ce dossier doit être encadré par le Groupe de concertation du secteur des grains. C’était aussi l’objet de cette même lettre envoyée en novembre dernier au MAPAQ, dans laquelle nous deman-dions la formation d’un comité de travail à cet égard et formé de représentants des organisations suivantes :

• Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec

• Financière agricole du Québec• Fédération des producteurs de cultures commerciales du

Québec• Fédération des producteurs de porcs du Québec• La Coop fédérée• AQINAC• ANCQ inc.

Avant de clore ce sujet, rappelons qu’en vertu du programme « Cultivons l’avenir 2 », Agriculture et Agroalimentaire du Canada est disposé à réinvestir 12 millions de dollars par année dans le développement d’initiatives privées de gestion des risques de l’entreprise pour la période 2013-2017.

ÉRIOCHLOÉ vELUE (E. v.)

Sous l’autorité de la Loi sur la protection des végétaux, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a la responsabilité de protéger les ressources végétales du Canada, y compris les milieux naturels ainsi que les secteurs agricole et forestier.

Pour l’ACIA : « l’ériochloé velue (Eriochloa villosa (Thunb.) Kunth) est une plante envahissante qui peut faire concur-rence aux cultures, notamment le maïs et le soya. Elle réduit également le rendement des cultures. L’ériochloé velue est maintenant bien répandue dans le Midwest des États-Unis, où elle pose une menace économique pour les cultivateurs de maïs et de soya. Cette graminée annuelle est plus difficile à éradiquer que d’autres. Des traitements herbicides ciblés peuvent s’avérer nécessaires pour empêcher sa propagation ». Certains spécialistes avancent que l’ériochloé velue peut réduire le rendement dans le soya jusqu’à 30%.

À titre informatif, voici l’historique de 2000 à 2012 réalisé par l’ACIA dans ce dossier :

• 2000 : Découverte de la première infestation (St-Hyacinthe)

• 2002 : Évaluation des risques phytosanitaires

• 2005 : Ajout de l’ériochloé velue (ÉV) à l’Arrêté sur les graines de mauvaises herbes (en vertu de la Loi sur les semences) à titre de mauvaise herbe interdite

• 2008 : Rédaction du document de gestion du risque (DGR-08-02) et consultation

• 2009 : Publication de la décision de réglementer l’ÉV en vertu de la Loi sur la protection des végétaux.

• 2010 : Avis à l’OMC sur l’intention du Canada de réglementer l’ÉV, tant à l’importation qu’au domestique

• 2011 : Mise en place des exigences phytosanitaires en territoire canadien

• 2012 : • Mai : Avis à l’OMC sur les exigences à l’importation pour

l’ÉV et le trogoderme des grains • Juin : Modification des exigences domestiques • Août : Début des enquêtes de dépistage de l’ÉV • Septembre : Décision de suspendre l’application des

exigences afin de permettre une enquête intensive de l’ÉV

Selon l’ACIA, le portrait au Québec était le suivant en 2012 :

• 7 MRC touchées• 32 producteurs affectés• Superficie infestée approximative : 546 Ha

L’ACIA peut et veut agir, car la Loi sur la protection des végé-taux vise à empêcher l’importation, l’exportation et la prop-agation au Canada. Deux groupes de travail sont à l’œuvre dans ce dossier :

• Au Canada, l’ANAC est le maitre d’œuvre en ce qui a trait aux exigences phytosanitaires pour les grains en provenance des États-Unis;

• Au Québec, un comité de travail réfléchit à une réglemen-tation visant à empêcher sa dispersion.

Nouvelles exigences phytosanitaires d’importation du grain (ACIA)

L’ACIA travaille présentement à un nouveau cadre règle-mentaire pour les phytoravageurs envahissants (comme l’ériochloé velue). L’AQINAC suit ce dossier de près, car ces nouvelles normes auront des impacts administratifs et économiques certains sur ses membres, à tout le moins ceux qui importent du grain en provenance des États-Unis.

L’engagement de l’ACIA consiste à prévenir ou à limiter l’introduction et la propagation de ravageurs envahissants.

• Les coûts associés à l’introduction des EEE (espèces exotiques envahissantes) dans le passé sont estimés à 7,5 milliards de dollars par année.

• Les plantes envahissantes représentent 11 % des pertes de production en Amérique du Nord, soit 2 milliards $ par année.

Pourquoi les réglementer :

• Protéger l’avantage des grains canadiens sur le marché.

• Se garantir des accès aux marchés étrangers.

En somme, l’ACIA, avec les recommandations de l’industrie, a tenté de développer de nouvelles normes qui tenteront de limiter les impacts négatifs sur l’industrie, en recherchant l’équilibre entre les pratiques de l’industrie et le risque lié à la biosécurité.

Le 19 mars dernier à Ottawa, l’ACIA a présenté une proposi-tion de nouvelles exigences lors du Symposium sur les grains et la biosécurité. L’approche proposée va comme suit :

• Reconnaissance des risques régionaux et de la structure des échanges commerciaux

• Réglementation des importations en provenance des États-Unis en fonction des catégories établies et de l’utilisation finale prévue

• Faible risque : Utilisation finale nécessitant différentes mesures d’atténuation du risque phytosanitaire (ex : concassage, broyage et autres processus de dévitalisation.) Nous parlons ici des meuneries qui utilisent le processus de cubage.

• Risque élevé : utilisation finale ne faisant appel à aucune mesure d’atténuation (ex. : la consommation directe de grains par les animaux d’élevage).

• Options pour les importateurs • Certificat phytosanitaire • Permis d’importation de l’ACIA

Bref, ceci se transpose dans la réalité par l’obligation d’obtenir un permis d’importation à ceux qui sont classés à faible risque (ex. : meunerie) et ceux qui sont à risque élevé devront, en plus du permis d’importation, détenir un certificat phytosanitaire pour tous lots importés.

Les négociants en céréales devront dans leur cas se prémunir d’un certificat d’importation et prévoir des ententes de conformité avec l’utilisateur final (ex : le meunier) afin de prouver le faible risque de la transaction.

Prochaines étapes :

• L’industrie avait jusqu’à la fin avril 2013 pour émettre ses commentaires.

• Une deuxième ébauche sera envoyée au courant du mois de juin 2013 avec une période de 45 jours pour les commentaires.

• Août 2013 : L’ACIA examinera les commentaires et révisera les directives s’il y a lieu.

• Octobre 2013 : L’ACIA publiera les exigences finales et en informera l’OMC.

• Avril 2014 : L’ACIA appliquera les nouvelles exigences (six mois après avoir avisé l’OMC).

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité Grains pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux nécessaires aux différents dossiers. Au cours de l’année 2012-2013, les personnes suivantes ont participé aux travaux de ce comité :

• Maurice Hénault, agr., président du comité• Michel Bégin, Grains Lac Supérieur ltée• Simon Baillargeon, agr., La Coop fédérée• André Labrecque, Richardson International Ltée• Richard Benoît, Célubec, division La Coop Comax• Michel Dion, Élévateurs Ste-Brigide• Yvan Lacroix, AQINAC• Sébastien Lacroix, AQINAC

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201340

RAPPORT DU COMITÉNUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201342 Rapport du comité nutrition-fabrication-qualité

RAPPORT DU COMITÉ NUTRITION-FABRICATION-QUALITÉ

m. michel Duval, agr., Président du comité

Les enjeux et les règles qui touchent la nutrition animale, la fabrication des moulées et la qualité sont intimement liés. Certains dossiers relèvent du fédéral alors que d’autres relèvent du provincial. Ainsi, le comité nutrition-fabrication-qualité (NFQ) suit de près de nombreux sujets qui, pour certains, sont aussi traités sur le plan national par l’Association de nutrition animale du Canada (ANAC). Certains des membres du comité ont représenté l’AQINAC sur des comités multipartites ou se sont impliqués dans des projets particuliers relevant du comité.

À L’ÉCHELLE NATIONALE

mODERNISATION DU RèGLEmENT SUR LES ALImENTS DU bÉTAIL

Depuis plusieurs années, l’ANAC travaille pour que le Règlement sur les aliments du bétail soit modernisé. Le dossier évolue lentement mais sûrement avec pour objectif une mise en application en 2014. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a confirmé son intention que la nouvelle réglementation soit axée sur les risques liés aux ingrédients utilisés dans la production d’aliments pour animaux, ainsi qu’au milieu de fabrication et la salubrité plutôt que sur le contenu nutritionnel des aliments pour animaux. Les discussions se font sous trois grands thèmes :

1. Approbation des ingrédients; 2. Étiquetage; 3. Identification et contrôle des risques.

Quelques points doivent encore être éclaircis. Certains produits ayant un effet physiologique pourraient être considérés comme des médicaments et nécessiter un enregistrement. La définition de « médicament » sera d’ailleurs précisée au cours des prochains mois. Dans le cadre de cette modernisa-tion, on peut également s’attendre à l’abolition du tableau IV.

Au Canada, les produits consommés par les animaux d’élevage sont réglementés en grande partie comme des médicaments vétérinaires ou des aliments du bétail. Santé Canada et l’ACIA procèdent actuellement à une consulta-tion sur un document d’orientation sur la classification des médicaments vétérinaires et des aliments du bétail. Ce document vise à présenter les lignes directrices et les critères en matière de classification afin de préciser les différences entre les médicaments et les aliments du bétail, le tout afin d’en venir à déterminer le cadre réglementaire approprié pour un produit destiné aux espèces d’élevage.

Les objectifs sont les suivants :

• améliorer la transparence du processus de classification, améliorer la cohérence des décisions des organismes de réglementation, et rendre ces dernières plus prévisibles pour les intervenants;

• dissiper la confusion de l’industrie et fournir une meil-leure orientation aux fabricants de tels produits quant à l’organisme réglementaire approprié, aux présentations et aux processus d’approbation d’un produit.

Cette consultation, qui a débuté le 6 février 2013, se termi-nait le 6 juin dernier. Pour plus d’information, vous pouvez le consulter sur le site de Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/consultation/vet/consultations/consult_classification-fra.php).

ÉRIOCHLOÉ vELUE

Après avoir été identifiée dans quelques champs du Québec, l’ériochloé velue pourrait avoir un impact sur les opérations des fabricants d’aliments pour animaux. En effet, cette mauvaise herbe à déclaration obligatoire fait l’objet de discus-sions entre l’ACIA et l’industrie sur les conditions de gestion des grains au Canada. Le comité grains de l’AQINAC et de l’ANCQ, en collaboration avec l’ANAC, suit de près de dossier.

RACTOPAmINE ET LA RUSSIE

À la fin de l’année 2012, les autorités russes ont imposé aux pays qui vendent de la viande de porc sur leur marché de garantir que les porcs n’avaient pas consommé de racto-pamine (Paylean™). C’est l’ACIA qui a la responsabilité de certifier que les produits de porcs canadiens exportés dans les pays de l’Union européenne proviennent d’animaux qui n’ont jamais été traités avec des substances anabolisantes, comme c’est le cas de la ractopamine.

Depuis le début de l’année 2013, l’industrie porcine québécoise et canadienne (AQINAC/ANAC, abattoirs, FPPQ, Canada Porc International – CPI, Conseil Canadien du Porc – CCP) ont tenté de s’entendre sur un protocole avec l’ACIA afin de permettre l’exportation de porcs sans ractopamine vers la Russie, et ce, sans avoir trop d’impacts économiques, opéra-tionnels et administratifs sur les différentes entreprises agricoles et agroalimentaires de la filière. Selon les données, la Russie représente au moins 25% des exportations de porcs du Québec, constituant un marché non négligeable pour le développement du secteur porcin québécois.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201344

Alors que tous visaient une mise en vigueur du protocole en juin 2013, la Russie a fermé ses frontières à la viande de porcs canadiens ayant consommé de la ractopamine. Jusqu’au 8 avril, les cargaisons de viande y étaient autorisées à condition de subir un test négatif de dépistage. La Russie insiste maintenant sur le fait que les pays exportateurs aient un programme en place à l’échelle de la chaîne de valeur afin d’assurer que les porcs destinés à leur marché n’ont jamais été exposés à la ractopamine, et que la viande exportée vers la Russie ne contienne pas de résidus.

L’ANAC a collaboré avec le Conseil des viandes du Canada (CVC), le Conseil canadien du porc, Canada Porc Interna-tional, Elanco et l’ACIA dans l’élaboration d’un programme acceptable pour l’industrie et qui réponde aux exigences de la Russie. Le « Programme canadien de certification du porc exempt de ractopamine » a maintenant été complété et est mis en oeuvre à l’échelle de la chaîne de valeur du porc, y compris les fabricants d’aliments pour animaux, les producteurs, les transporteurs, les abattoirs, les usines de découpage et les entrepôts.

Dans le cas des fabricants d’aliments pour animaux dont les clients (producteurs de porcs) ont demandé des aliments qui répondent aux exigences de ce programme, les prochaines étapes sont les suivantes :

1. Identifier si l’installation est de type A ou de type B (en vertu du programme) :

a. Type A : fabricants d’aliments pour animaux qui produisent des aliments ne contenant pas de ractopamine;

b. Type b : fabricants d’aliments pour animaux qui produisent des aliments pour animaux contenant de la ractopamine et des aliments pour animaux ne contenant pas de ractopamine.

2. Mettre en œuvre des procédures nécessaires pour s’assurer de répondre aux exigences du programme.

3. Tenir un audit interne devant être documenté, au cours du premier mois suivant la mise en oeuvre du programme à l’aide d’une liste d’audit. Veiller à ce que tous les cas de non-conformité identifiés durant l’audit interne soient corrigés.

4. Tenue d’un audit externe par un tiers dans les 365 jours. Pour les détenteurs de la certification ProQualité, l’ANAC a fait les arrangements nécessaires pour que lecabinet SGS effectue l’audit externe dans le cadre du programme en parallèle au prochain audit ProQualité.

UTILISATION D’ANTIbIOTIQUES DANS L’INDUSTRIE AvICOLE CANADIENNE

Sous le leadership des Producteurs de poulet du Canada, l’industrie canadienne du poulet a commandé une enquête sur l’utilisation et la résistance aux antibiotiques dans la chaîne d’approvisionnement du poulet. Les organisations nationales de la filière poulet, dont l’ANAC, ont suivi les préparatifs de l’enquête et reçu le rapport qui planifie une stratégie de réduction des antibiotiques et d’utilisation

responsable répondant aux besoins de santé et de bien-être de la volaille, sans ajouter de risque pour la santé humaine. Le comité nutrition-fabrication-qualité s’intéresse aux travaux de ce comité ainsi qu’à ses recommandations, tout comme le comité avicole de l’AQINAC. Après réception du rapport, la filière avicole québécoise devrait discuter des actions possibles au cours de la prochaine année.

ENCÉPHALOPATHIE SPONGIFORmE bOvINE (ESb)

Au cours des 12 derniers mois, aucun nouveau cas d’ESB n’a été dépisté au Canada. L’ACIA a procédé à 27 371 tests de dépistage de l’ESB sur des bovins abattus au Canada en 2012.

À L’ÉCHELLE PROvINCIALE

STRATÉGIE QUÉbÉCOISE DE SANTÉ ET DE bIEN-êTRE DES ANImAUX, « UN mONDE, UNE SANTÉ »

Depuis ses débuts au printemps 2011, l’AQINAC est parte-naire de la Stratégie québécoise de santé et de bien-être des animaux, qui compte maintenant plus de 60 organisations.

Le comité de pilotage, sur lequel siège l’AQINAC, travaille à mettre en oeuvre les 12 recommandations de la Stratégie. En plus du comité N-F-Q, les comités porc, avicole et ruminants de l’AQINAC sont interpellés par ces recommandations.

Au cours de la dernière année, deux éléments ont plus particulièrement évolués. D’abord, un sondage, qui a mesuré la perception et les attentes des citoyens quant à la santé et au bien-être des animaux, a été utilisé par le comité de pilotage pour développer une campagne de sensibilisation sur l’usage judicieux des médicaments chez les animaux.

Le deuxième élément est un projet de monitorage de l’usage des antibiotiques, auquel le comité N-F-Q collabore en ce qui a trait aux animaux d’élevage. D’abord, le comité N-F-Q effectuera un projet pilote avec quelques fabricants d’aliments pour animaux afin de s’assurer de la faisabilité de la collecte de données. Puis, le comité fera appel aux membres de l’AQINAC pour obtenir des données. Le but est de documenter et chiffrer les quantités d’antibiotiques offertes pour chacune des espèces (porc, volaille et ruminants).

Un sous-comité « communication », auquel participent plusieurs partenaires dont l’AQINAC, est également actif par rapport au dossier de l’usage des antibiotiques. Au cours de la dernière année, ce comité a élaboré un plan de communication afin de préparer des stratégies et des outils pour sensibiliser divers publics à l’importance de faire un usage judicieux des antibiotiques prescrits aux animaux d’élevage et de compagnie. La campagne de communication sera déployée au niveau de la province dès l’automne 2013.

Pour plus de détails sur la Stratégie, consultez le www.mapaq.gouv.qc.ca/UNEsante.

Recommandations de la Stratégie

1. Participation des organisations partenaires à la promotion de la Stratégie

2. Sensibilisation et communication concernant la santé et le bien-être des animaux

3. Signalement des situations pouvant menacer la santé et le bien-être des animaux

4. Actions en matière de santé animale, de bien-être des animaux et de santé publique

5. Antibiorésistance et utilisation judicieuse des médicaments

6. Dépistage des situations graves de mauvais traitements envers les animaux

7. Mieux-être des acteurs des organisations partenaires

8. Échange de renseignements

9. Adoption et diffusion des codes de bonnes pratiques recommandées

10. Partage de positions exprimées à l’échelle canadienne

11. Planification de mesures d’urgence

12. Incitations à la mise en oeuvre d’actions

RèGLEmENT SUR L’ASSAINISSEmENT DE L’ATmOSPHèRE

Lors de la période de consultation du projet de règlement sur l’assainissement de l’atmosphère, de novembre 2005 à janvier 2006, l’AQINAC avait participé en déposant un mémoire. Le comité, alors assisté par PGA Experts, avait noté des problématiques majeures pour les fabricants d’aliments pour animaux. Puis, plus rien.

Le règlement est en vigueur depuis le 30 juin 2011 et est sous la responsabilité du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec (MDDEFP). Ce règlement introduit de nouvelles normes d’émissions de particules et de nouvelles normes de qualité de l’atmosphère qui seront effectives en juin 2013. Les fabricants d’aliments pour animaux et les centres de grains font partie des nombreux secteurs d’activités concernés par ce règlement.

Le comité N-F-Q envisage d’organiser des séances d’information pour les membres de l’AQINAC afin que tous puissent connaître les nouvelles exigences et faire les modifications nécessaires, s’il y a lieu.

PROJETS

LIGNES DIRECTRICES POUR LA RÉALISATION D’ANALySES DU CyCLE DE vIE DANS L’ALImENTATION ANImALE

Au cours de l’année, le comité nutrition-fabrication-qualité a reçu les lignes directrices pour la réalisation d’analyses de cycle de vie (ACV) dans l’alimentation animale de la part de Quantis et du Groupe AGÉCO. Il s’agit d’un guide pour les membres de l’AQINAC et leurs consultants qui seront

intéressés à évaluer les performances environnementales et socio-économiques de leur entreprise. Le comité étudie la possibilité de faire un projet pilote avec quelques membres intéressés, ce qui permettrait de se familiariser avec l’outil et d’en évaluer les opportunités pour l’ensemble des membres.

À quoi ça sert les ACv ?

L’approche « cycle de vie » permet de fournir de l’information pour toutes les étapes de la vie d’un produit et évaluer les bilans écologiques et socio-économiques complets d’un produit, d’un procédé et même d’une organisation. De telles lignes directrices visent à réduire les coûts unitaires des projets d’ACV, à en augmenter l’accessibilité, à obtenir des résultats plus appliqués pour les entreprises, à uniformiser et standardiser les procédés pour assurer la qualité et la cohérence entre les études, ainsi qu’à faciliter la comparaison et la communication à l’intérieur du même secteur.

Merci aux membres du sous-comité qui suit de près le dossier :

• M. Guy Bélanger, ing., Aliments Breton inc.• M. Michel Brosseau, agr., M. Sc., La Coop fédérée• M. Alain Lafortune, agr., Shur-Gain• M. Guertin Lévesque, Agri-Marché inc.• M. Mario Rivard, agr., La Coop Comax• M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution Nutrition• Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité nutrition- fabrication-qualité pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essentielles à l’avancement des différents dossiers.

Au cours de l’année 2012-2013, les personnes suivantes ont été impliquées dans les dossiers relevant de ce comité :

• M. Michel Duval, agr., Akey, une compagnie de Cargill, président du comité

• Mme Marie-Claude Aumont, agr., La Coop fédérée• M. Guy Bélanger, ing., Aliments Breton inc.• M. Richard Bilodeau, agr., M. Sc., F. Ménard inc.• M. Jean-Noël Côté, agr., Bio Agri Mix LP• M. Alain Lafortune, agr., Shur-Gain• M. Guertin Lévesque, Agri-Marché inc.• M. Jean-Richard Mongeau, agr., Agri-Marketing corp.• M. Daniel Richard, biol., (DR Produits vétérinaires inc.),

Boehringer Ingelheim Vetmedica• M. Yvan Lacroix, AQINAC• Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC

Rapport du comité nutrition-fabrication-qualité 45

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201346

RAPPORT DU COMITÉSERVICES-CONSEILS

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 4948 Rapport du comité services-conseils

RAPPORT DU COMITÉ SERVICES-CONSEILS

M. Yvan LacroixPrésident du comité

L’AQINAC demeure très impliquée dans les dossiers concernant les services-conseils, puisqu’elle est convaincue que le secteur agricole sera plus compétitif avec une offre de services-conseils structurée et efficace. Malgré le discours constamment tenu par rapport aux services-conseils liés et non-liés, et malgré le renouvellement de l’entente mAPAQ-UPA au début de l’année 2013, le savoir-faire des membres de l’AQINAC mérite d’être reconnu pour sa qualité et son orientation vers le succès des entreprises agricoles. Nous continuons de penser qu’il est préférable de laisser au producteur le choix du service-conseil, peu importe la provenance par rapport au bien livrable subventionné

CENTRE D’EXPERTISE EN GESTION AGRICOLE

Des études entreprises au cours de l’année par le CEGA démontrent l’importance d’une approche multidisciplinaire en matière de services-conseils afin d’aider les producteurs à s’améliorer sur le plan de la gestion. En effet, les données recueillies ont permis d’identifier un lien de confiance solide entre ces derniers et leurs conseillers en production, dont les conseillers en alimentation animale font partie. Pour cette raison, il serait essentiel de s’assurer à l’avenir que tous les conseillers en production, tant du secteur privé que public, travaillent de concert pour promouvoir les services-conseils en gestion auprès de leur clientèle.

Rappel :

Le Centre d’expertise en gestion agricole (CEGA) est un organisme à but non lucratif administré par un conseil de 15 administrateurs dont un siège est attribué à l’AQINAC. Il offre un service de 2e ligne et des outils aux conseillers agricoles de toute provenance. Il agit en complémentarité avec les centres d’expertise sectoriels, comme le CDPQ, le CEPOQ, l’IQHDO et Valacta, et en complicité avec les différentes organisations sur le terrain, comme les CREA, les clubs, les coopératives et les entreprises privées. Son financement provient principalement du MAPAQ, avec 2,2 millions $ sur quatre ans.

Le CEGA vise à :

• Développer les compétences en gestion et en management des conseillers

• Exercer une vigie sur l’évolution du secteur, de l’environnement d’affaires et des facteurs de risques (rentabilité/viabilité)

• Mettre au point et favoriser une application plus stan-dardisée des méthodes de travail et d’outils

ORDRE DES AGRONOmES DU QUÉbEC

Après plusieurs séances de conciliation, l’Ordre des agro-nomes du Québec (OAQ) et l’Ordre des technologues professionnels du Québec (OTPQ) ont signé un accord de principe portant sur les actes réservés aux agronomes,

ainsi que les actes pouvant être délégués aux technologues et sous quelles conditions.

Il revient à l’Office des professions du Québec de proposer une modification à la loi sur les professions au législateur, proposition que l’Assemblée nationale étudiera en 2013. L’Office proposera également un cadre pour que les ordres puissent formuler leur règlement d’autorisation. L’OAQ est en attente de l’adoption de la modification de la loi avant de formuler son projet de règlement d’autorisation pour lequel il consultera ses membres et ses partenaires en début d’année 2013.

Par ailleurs, l’OAQ veut revoir l’article 24 de la Loi sur les agronomes, article qui précise le champ d’intervention des agronomes et les actes qui leur sont réservés. Cette modification fait aussi l’objet d’une consultation auprès des membres et des partenaires. Le comité « Services-conseils » a eu l’occasion de participer à ces deux consultations.

CAUSE EN APPEL AU TRIbUNAL DES PROFESSIONS

En 2008, le syndic de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) a déposé une plainte disciplinaire comportant trois chefs à l’encontre de M. Germain Pelletier, agr. Cette plainte portait sur un article publié dans Le Producteur plus au printemps 2004 et rédigé par M. Pelletier alors qu’il était directeur général de l’Association des fabricants d’engrais du Québec (aujourd’hui connue sous le nom d’Association professionnelle en nutrition des cultures – APNC). Le Conseil de discipline de l’Ordre a rendu un verdict de culpabilité le 4 juillet 2011 et a fait connaître la sanction le 1er février 2012.

Les membres du conseil d’administration avaient accepté les recommandations du comité services-conseils d’aller en appel de la décision au Tribunal des professions avec l’APNC et de partager les frais liés au dossier :

• Porter le jugement en appel devant le Tribunal des professions aux côtés de l’APNC et partager les frais liés au dossier.

• Défendre l’agronome, peu importe son lien d’emploi (lié/non-lié) – faire clarifier les concepts de conflits d’intérêt, d’indépendance professionnelle, etc.

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201350

• Faire clarifier le jugement qui sera utilisé comme juris-prudence dans d’autres cas éventuels (ex. : liberté d’expression versus obligations déontologiques, conséquences prévisibles dans la société, etc.)

• Éviter que les agronomes du privé aient peur de faire des interventions publiques parce qu’ils sont associés à l’industrie, même s’ils ont l’expertise

• Discuter avec l’OAQ pour :

• Connaître sa position sur le jugement, son interpréta-tion et ses impacts potentiels

• Faire confirmer que les agronomes sont tous des profes-sionnels, peu importe leur affiliation d’emploi

• Échanger sur sa vision en regard des plaintes et des poursuites contre des agronomes

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité Services-conseils pour leur disponibilité et leur expertise, toutes deux essen-tielles aux différents dossiers.

Au cours de l’année 2012-2013, les personnes suivantes ont participé aux travaux de ce comité :

• M. Yvan Lacroix, AQINAC, président du comité• M. Michel Brosseau, agr., M. Sc., La Coop fédérée• M. Michel Duval, agr., Akey, une compagnie de Cargill• M. Patrice Guillet, agr., Bio Agri Mix LP• M. Jacques Leclerc, agr., Shur-Gain• M. Martin Léonard, agr., Ph. D.,

Agribrands Purina Canada inc. / Cargill Animal Nutrition• M. Yan Turmine, agr., Bélisle Solution nutrition• M. Sébastien Lacroix, AQINAC• Mme Sylvie Richard, agr., AQINAC

RAPPORT DES ÉVÉNEMENTS

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 5352 Rapport des événements

RAPPORT DES ÉVÉNEMENTS

M. Sébastien LacroixGestionnaire de projets et coordonnateur des événements

Comme l’a démontré l’étude de perception menée par la firme Saine Marketing en 2011, les événements de l’AQINAC ont su se positionner, au fil des ans, comme des incontournables dans le secteur agricole et agroalimentaire. Véritables lieux de rencontre entre les différents intervenants de la filière, ils se démarquent par la qualité et la pertinence des conférences qui y sont présentées, en plus d’être appréciés et reconnus dans le secteur. Encore cette année, les participants furent nombreux à assister aux événements de l’AQINAC.

ACTIvITÉS RÉSERvÉES AUX mEmbRES

CONGRèS ET ASSEmbLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

Du 13 au 15 juin 2012, un peu plus de 290 personnes se sont rassemblées au Fairmont Le Manoir Richelieu pour assister au 49e congrès et assemblée générale annuelle de l’AQINAC.

Plusieurs activités étaient au programme :

Jeudi 14 juin

• Tournoi de golf • Réception du président, agrémentée d’une prestation de

l’humoriste Dominic Paquet

vendredi 15 juin

• Assemblée générale annuelle (membres)

• Activité des conjointes et des conjoints : Atelier mode avec Caroline Néron

• Dîner-conférence avec l’invitée d’honneur, Caroline Néron, sous le thème « Le parcours d’une femme d’affaires »

• Programme de conférences :

• « Création de valeur durable dans le domaine de l’équarissage », par M. Tony Galasso, Sanimax

• « Politiques agricoles sous pression », par M. Vincent Cloutier, agr., M. Sc., La Coop fédérée

• « Alimentation et tendances démographiques, ici et ailleurs dans le monde – Les défis sociopolitiques des tendances démographiques », par M. Christian Bourque, Ph. D. science politique, Léger Marketing

• Banquet de clôture et soirée dansante avec les 5th Avenue

TOURNOI DE GOLF ANNUEL

Le 5 septembre 2012, près de 215 personnes ont participé au tournoi de golf annuel de l’AQINAC qui s’est tenu au Club de golf La Madeleine. Comme chaque année, c’est à la fin de cette journée que fut lancée la 7e édition des Rendez-vous AQINAC, ainsi que les programmes des Rendez-vous porcin et Rendez-vous avicole 2012. Pour l’occasion, des boîtes de Smarties aux couleurs des Rendez-vous AQINAC ont été distribuées dans les voiturettes des golfeurs.

SOUPER-CONFÉRENCE « HUîTRES »

Plus de 220 personnes ont participé au souper-conférence « huîtres » qui a eu lieu le 5 novembre 2012 au Club de golf de Saint-Hyacinthe. Les participants ont assisté aux trois conférences suivantes :

• « Secteur volaille : La croissance différentielle au Canada… enjeux et position du Québec », par M. Pierre Fréchette, Éleveurs de volailles du Québec

• « L’avenir appartient aux super conseillers en production », par M. Patrice Carle, agr., Centre d’expertise en gestion agricole

• « Recensement agricole 2012 : la classe moyenne en voie de disparition? », par M. Daniel-Mercier Gouin, Groupe AGÉCO

SOUPER-CONFÉRENCE « HOmARDS »

C’est le 13 mai dernier qu’a eu lieu le souper-conférence « homards » annuel, également au Club de golf de Saint-Hyacinthe. Plus de 250 personnes ont assisté aux conférences suivantes :

• « Cadres des exigences phytosanitaires d’importation des grains », par Mme Jacqueline Van Acker, Spécialiste, programme grains et oléagineux, Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)

• « Défis – accès aux marchés d’exportation », par M. Jacques Pomerleau, président, Canada Porc International

• « Les tendances, qu’ossa donne? », par M. Marc-André Fafard, planificateur stratégique, LG 2

Par la suite, le sous ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, M. Norman Johnston, a livré aux participants une brève allocution, avant de procéder à la remise du Prix de l’excellence entrepreneur-iale AQINAC. Félicitations au lauréat 2013, soit l’entreprise Alfred Couture ltée!

AQINAC | Rapport annuel 2012-201352

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AQINAC | Rapport annuel 2012-2013 5554 Rapport des événements

ACTIvITÉS PUbLIQUES

LES RENDEz-vOUS AQINAC

La 7e édition des Rendez-vous AQINAC, qui s’est déroulée au Best Western Plus Hôtel Universel à Drummondville, a attiré un peu plus de 1 500 participants. Ce fut encore une fois un succès, tant au niveau du contenu des conférences, de la prestation des conférenciers que du taux de participation.

Voici un aperçu de cette édition :

Le Rendez-vous porcin – 20 novembre 2012

La plus récente édition du Rendez vous porcin a attiré 510 personnes. Il s’agit de la 3e meilleure année en termes de participation, après 2009 (552 participants), et 2006 (532 participants). Les sujets des conférences étaient variés : reprendre son avenir en main après la crise; truies en groupe (systèmes de logement et témoignage d’un producteur); hernies ombilicales; formulation des aliments (le coût ou la qualité ?); ventilation et filtration d’air; exigences sociétales envers l’industrie, ici et ailleurs.

Comité organisateur :

• Mario Perron, agr., Shur-Gain, président du comité• François Audy, agr., MBA, Banque Nationale du Canada• Jean Béliveau, agr., FPPQ• Claude Bérubé, agr., Génétiporc inc.• Germain Camiré, agr., Les Viandes DuBreton• Simon Cloutier, DMV, M. Sc., Les Consultants Avi-Porc• Pascal Élie, ADM Alliance Nutrition• Yvan Fréchette, FPPQ• Marie-Claude Germain, DMV, Shur-Gain• Emmanuelle Lewis, agr., Agri-Marché inc.• Sylvain Pagé, agr., M. Sc., La Coop fédérée• Francis Pouliot, ing., MBA, CDPQ inc.• Sébastien Lacroix, AQINAC• Cynthia Vallée, AQINAC

Le Rendez-vous avicole – 21 novembre 2012

Cette année, le Rendez-vous avicole a vu son record de d’assistance fracassé, avec la participation de 602 personnes à l’événement, qui offrait pour la 1re fois la traduction dans les deux langues officielles. Les conférences en plénière ont porté sur les différents types d’éclairage, l’antibiorésistance, le bien-être animal et les transferts d’entreprises agricoles. Les quatre ateliers de l’après-midi étaient de retour avec des sujets tels que les programmes de lumière dans le poulet de chair, la stimulation de la demande des consommateurs pour le dindon, ainsi que les concepts de nutrition pour les poules reproductrices modernes. Cette année, un volet « exposition » a été ajouté à l’atelier des œufs de consommation, tout de suite après une conférence portant sur l’utilisation de cages aménagées en Europe.

Comité organisateur :

• Martine Bourgeois, agr., Shur-Gain, présidente du comité• Claude Barnabé, FPOCQ• Diane Brodeur, DMV, Couvoir Boire et frères inc.• Sébastien Charest, dta, F. Ménard inc.• Éric Dion, agr., Montérégie – Centre-du-Québec La Coop• François Duguay, T.P., Couvoir Boire et frères inc.• Marie-Lou Gaucher, DMV, M. Sc.,

Faculté de médecine vétérinaire• René Gagnon, agr., Mouvement des Caisses Desjardins• Stéphane Grondines, agr., Agri-Marché inc.• Maryse Labbé, La Coop Comax• Martine Laporte, Incobec• Joseph Nahas, agr., M. Sc., Merck Santé animale• François Ouellette, agr., Alltech Québec/Maritimes• Silke Schantz, dta, Exceldor• Normand Teasdale, ÉVQ• Sylvie Richard, agr., AQINAC• Sébastien Lacroix, AQINAC• Cynthia Vallée, AQINAC

Le Rendez-vous laitier – 26 mars 2013

408 personnes ont participé à la 7e édition du Rendez-vous laitier. Plusieurs thèmes ont été abordés lors de cette journée, dont les moteurs économiques du secteur laitier; les crises aux États-Unis (expérience et vision d’un producteur impliqué); les émissions de méthane par les vaches (comprendre pour mieux agir); les technologies (celles qui s’en viennent, et utilisations concrètes à la ferme); ainsi que la productivité du secteur au Québec.

Comité organisateur :

• Jean-Pierre Picard, Shur-Gain, président du comité• David Arseneau, agr., La Coop fédérée• Michel Bruneau, agr., Pfizer Santé animale• Jean-Philippe Faucher, agr., Lactech• Charles Gauvin, agr., Financement agricole Canada• Nathalie Gentesse, agr., M. Sc., Bélisle Solution nutrition• Martin Grégoire, DCL Nutrition + Santé Animale• Guy Lapointe, Ferme Delapointe• Martin Léonard, agr., Ph. D., Agribrands Purina Canada /

Cargill Animal Nutrition• Pierre Nadeau, CILQ• Jean-Philippe Thibault, dta, JEFO• Sébastien Lacroix, AQINAC• Cynthia Vallée, AQINAC

REmERCIEmENTS

L’AQINAC aimerait remercier sincèrement tous les membres des comités organisateurs des Rendez-vous porcin, avicole et laitier. Leur dévouement, leur expertise et leur passion contribuent directement au succès que connaissent ces événements année après année.

Merci également à tous les membres de l’AQINAC pour leur appui des plus précieux (participation et partenariats financiers).

Finalement, nous tenons à remercier la Fédération des producteurs de porcs du Québec, la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec, les Éleveurs de volailles du Québec, le Syndicat des producteurs d’œufs d’incubation du Québec et la Fédération des producteurs de lait du Québec pour le soutien offert à l’un ou l’autre des Rendez-vous AQINAC, par le biais d’échange de visibilité ou de promotion. Nous remercions également tous les partenaires financiers des événe-ments, dont le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.

SymPOSIUm SUR LES myCOTOXINES

Le 11 décembre 2012, l’AQINAC a tenu un deuxième événe-ment sur les mycotoxines, sous le thème « Mieux gérer le risque, du semis à la trémie ». Cet événement pancanadien a été organisé en partenariat avec l’Association de nutrition animale du Canada (ANAC) et financé par la Grappe porcine canadienne de recherche et de développement dans le cadre du Programme de stimulation de l’agro-innovation cana-dienne - Initiative de grappes agro-scientifiques d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Plusieurs commanditaires ont également appuyé l’événement.

Plus de 270 personnes ont assisté à ce symposium scienti-fique qui a réuni des conférenciers du Québec, du Canada et de la France pour faire le point sur les dernières avancées en recherche dans le domaine, tant du côté végétal que du côté animal. L’événement s’adressait particulièrement aux agronomes, médecins vétérinaires, chercheurs, conseillers et gestionnaires interpellés par la problématique et les pistes de solution reliées aux mycotoxines. La programmation et les conférences ont été très appréciées des participants.

Les présentations du Symposium (diapos et vidéos) ainsi que les archives de la journée de 2009 sont accessibles (www.symposium-mycotoxines.ca).

Comité organisateur :

• Anita Brûlé-Babel, P. Ag., Ph. D., Université du Manitoba• Younès Chorfi, DV, Ph. D., FMV, Université de Montréal• Mélissa Dumont, agr., ANAC• Emmanuelle Lewis, agr., M. Sc., Agri-Marché inc.• Alexandre Mailloux, agr., La Coop fédérée• Gilles Quesnel, agr., MAAARO• Sylvie Richard, agr., AQINAC

• Ghislaine Roch, agr., M. Sc., consultante en nutrition pour CDPQ inc.

• Tom Scott, Ph. D., Université de Saskatchewan• Gilles Tremblay, agr., M. Sc., CEROM• Michel Vignola, agr., M. Sc., Nutreco Canada Agresearch• Salah Zoghlami, agr., M. Sc., FPCCQ,

Coordination :

• Anne-Marie Christen, M. Sc., consultante pour l’AQINAC• Sébastien Lacroix, AQINAC

LES RENDEz-vOUS AQINAC SERONT bIENTôT DE RETOUR POUR UNE 8e éDITIoN !

Lieu : Best Western Plus Hôtel Universel, Drummondville

ÉGALEmENT À NE PAS mANQUER :

11 février 2014Best Western, Drummondville

• 19 novembre 2013

• 20 novembre 2013

• 25 mars 2014

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201356

RAPPORT DU COMITÉFINANCES

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59AQINAC | Rapport annuel 2012-201358 Rapport du comité finances

RAPPORT DU COMITÉ FINANCES

m. René belhumeur, CPA, CmAPrésident du comité & trésorier

Les interventions de l’AQINAC, que ce soit en participant à divers comités ou en s’impliquant dans différents dossiers, lui ont permis de forger la notoriété qu’on lui connaît aujourd’hui. Ces interventions, de même que les services offerts à d’autres associations, ont des impacts sur les opérations et l’administration de l’AQINAC.

L’AQINAC a des ententes de services avec les associations suivantes :

• Les Couvoiriers du Québec inc.

• Association professionnelle en nutrition des cultures (APNC)

• Association des négociants en céréales du Québec inc. (ANCQ inc.)

Les revenus provenant des cotisations annuelles des membres, des activités (congrès, tournoi de golf, soupers-conférences, Les Rendez-vous AQINAC, etc.), ainsi que des honoraires administratifs facturés aux trois associations mentionnées précédemment, servent à couvrir les dépenses de représentations, d’opérations et d’administration de l’AQINAC. Les états financiers 2012 de l’AQINAC ont été examinés par la firme comptable Ernst & Young.

L’association utilise la méthode du report aux fins de la comptabilisation des apports. Cette méthode implique que les apports affectés sont constatés à titre de revenus dans l’exercice au cours duquel les dépenses connexes sont engagées. Les apports non affectés sont constatés à titre de revenus lorsqu’ils sont reçus ou à recevoir, si le montant à recevoir peut faire l’objet d’une estimation raisonnable et que sa réception est raisonnablement assurée.

En 2009, le conseil d’administration a décidé d’affecter des sommes d’argent d’origine interne, qui sont destinées à des projets spécifiques, et ce, tant au niveau politique, légal, technique, qu’économique. Ces sommes sont représentées dans le bilan au poste « Actifs nets affectés à la défense » du bilan et/ou dans l’état des revenus et dépenses.

Il est à noter que les salaires des employés ne sont pas inclus dans les dépenses des activités, comme pour Les Rendez-vous AQINAC.

REmERCIEmENTS

L’AQINAC remercie les membres du comité Finances pour leur disponibilité et leur expertise. Au cours de l’année 2012-2013, les personnes suivantes étaient membres de ce comité :

• M. René Belhumeur, CPA, CMA, Meunerie Labonté-Belhumeur inc.

• M. Luc Côté, agr., RBC Banque Royale• M. Patrice Guillet, agr., Bio Agri Mix• M. Jacques Leclerc, agr., Shur-Gain• M. Yvan Lacroix, AQINAC

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201360

BILANDES ÉTATS FINANCIERS

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63États financiers

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65AQINAC | Rapport annuel 2012-201364 États financiers

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67AQINAC | Rapport annuel 2012-201366 États financiers

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69AQINAC | Rapport annuel 2012-201368 États financiers

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71AQINAC | Rapport annuel 2012-201370 États financiers

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73AQINAC | Rapport annuel 2012-201372 États financiers

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75AQINAC | Rapport annuel 2012-201374 États financiers

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77AQINAC | Rapport annuel 2012-201376 États financiers

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79AQINAC | Rapport annuel 2012-201378 États financiers

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AQINAC | Rapport annuel 2012-201380

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*Source : Enquête Ipsos, décembre 2012.

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