mopti tournée vers son "fleuve" et respectueuse de ses zones humides

MOPTI TOURNÉE VERS SON « FLEUVE » ET RESPECTUEUSE DE SES ZONES HUMIDES

ORIENTATIONS URBAINES ET FONCTIONS PORTUAIRES – QUE FAIRE ?

Eléments de discussions Eléments de discussions A - Développement économique et local

1) Place de Mopti dans la région

2) Processus de densification

3) Le port : fonctionnement de l’infrastructure et activité économique

4) Mopti et son arrière-pays

B - Environnement et paysages urbains

5) Une ville propre – assainissement & santé

6) Un espace public amélioré

7) Image et fonction des quartiers

8) Image fluviale de la ville

9) Habitat et patrimoine

A - Développement économique et local

1) Place de Mopti dans la région

2) Processus de densification

3) Le port : fonctionnement de l’infrastructure et activité économique

4) Mopti et son arrière-pays

1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGION1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGIONCONSTAT

• La Commune de Mopti-Sévaré est un centre de services très important pour toute la région

• Taux d’accroissement de la population régionale le plus faible du pays (3% contre 3,6% pour le Mali – néanmoins 60 000 habitants de plus par an). Par la taille de la population, la place de Mopti recule par rapport aux autres villes

• Une économie principalement agro-sylvo-pastorale -baisse des quantités pêchées de poisson

- port fluvial très important mais concurrence de Kona pour le poisson frais

- importance de la transformation du poisson fumé

• Secteur tertiaire concentré à Mopti-Sévaré (commerces, banques, administration, santé, éducation, tourisme et secteurs associés, …)

• Région = 1ère destination touristique du pays et augmentation du nombre de touristes dans la région ces dernières années - mais restent assez peu de temps à Mopti

A – Développement économique et local B- Environnement et paysages urbains

ELÉMENTS DE DISCUSSION

•Le recul démographique n’est pas forcément un problème tant que la population reste

suffisamment active et jeune;

Ce qui compte est l’évolution du PIB par famille/habitant mais celui-ci est difficile à

évaluer

•La stagnation de certaines filières a des effets socioéconomiques : transformation des

spécialisations de certains groupes ethniques (par exemple : nécessité d’un revenu

d’appoint pour les pêcheurs, etc.)

•Conséquences pour les migrations ? Conséquences des migrations sur la structure

familiale ? Envois d’argent ?

•Taux de croissance population du cercle de Mopti (3.2%) plus important que celui de la

région (3%). Des disparités croissantes entre villes et campagnes ? Evolution des

filières économiques dans les campagnes. Comment est vécue la raréfaction des

ressources halieutiques dans les campagnes ?

•L’exiguïté du terrain disponible à Mopti constitue en soi un problème économique et

environnemental à traiter spatialement.

1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGION1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGIONA – Développement économique et local B- Environnement et paysages urbains

QUE FAIRE ?

-Observatoires :

- de l’évolution démographique et sociale de la population (pyramide des âges, émigration, campagnes par

rapport à la Commune de Mopti, santé, etc.)

- des paramètres économiques (revenu par familles/habitants)

- Mesures conservatoires sur les filières agro-sylvo-pastorales dans la Région – industries de transformation

- Renforcer les spécialisations de Mopti en termes d’activités : activité portuaire, santé, économie touristique

elle-même dépendante de la conservation du patrimoine de la ville et de la qualité de son environnement

urbain (assainissement, …)

- Du fait du manque d’espace constructible à Mopti, il faut trouver des zones d’expansion pour un usage

résidentiel et pour certaines activités : aménagement limité de polders, expansion urbaine dans les zones

constructibles avoisinantes ; il ne faut pas trop éloigner certaines activités urbaines du lieu de résidence de

ceux qui les exercent.

- Le développement économique de la région de Mopti et celui de la commune de Mopti passe par un type

d’aménagement équilibré de la ville et des zones périphériques : quelles activités à déplacer de Mopti à

Sévaré ou ailleurs, ou à conserver/développer à Mopti ? - Existe-t-il d’autres localités en dehors de

Mopti/Sévaré qui peuvent accueillir des activités délocalisées de Mopti, et quelles activités sont-elles

concernées ?

1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGION1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGIONA – Développement économique et local B- Environnement et paysages urbains

QUE FAIRE ? (suite)

Développer le tourisme:

- Créer une image touristique forte autour du fleuve et du port, renforcer l’image de la « Venise

malienne »

- Instaurer un cadre de vie reposant

- Sensibiliser et éduquer sur le tourisme la population Mopticienne et surtout les enfants, vendeurs

ambulants, pinassiers et chauffeurs de taxis

- Structurer et dynamiser le cadre d’échanges entre les acteurs du tourisme: organiser l’activité des

guides et limiter le harcèlement des touristes

- Faciliter l’organisation des activités des touristes sur place: organiser les transports vers l’extérieur,

mettre en place des repères touristiques dans la ville, mise en place d’une structure d’accueil

touristique visible et de mise à disposition des informations touristiques (syndicat d’initiative),

localiser et permettre aux touristes d’accéder aux lieux de fabrication des produits

artisanaux et les activités traditionnelles, actualiser la carte touristique

- Créer et diversifier les activités touristiques à Mopti et ses environs

- Aménager la berge du quartier Komoguel II en continuité du port pour la rendre plus

attractive

- Etaler la saison touristique

1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGION1. PLACE DE MOPTI DANS LA RÉGION


2. PROCESSUS DE DENSIFICATION2. PROCESSUS DE DENSIFICATION

CONSTAT

•Mopti est une ville historiquement gagnée sur le fleuve et bâtie sur les remblais; cette pratique perdure aujourd’hui – son axe de développement résidentiel est surtout orienté Ouest-Sud-est alors que les rives du Bani Nord-Sud accueillent l’activité commerciale, de transport fluvial et administrative

•Plus récemment, une certaine densification d’occupation « verticale » a aussi eu lieu dans les quartiers commerciaux anciens et résidentiels, ainsi qu’à Sévaré

•Les quartiers urbains originaux (togéré) aujourd’hui les plus densément occupés cesseraient de croître démographiquement (plateau atteint ?)

•Le différentiel de croissance démographique avec la région (3% pour la Région, 3.2 pour la Commune) se réaliserait donc dans des quartiers périphériques : Taikiri, Medina Coura, Sévaré (?)



CONSTAT (suite)

•On ne sait pas, faute de données, si les remblais le long des zones humides ont une croissance démographique, ni comment et où la croissance démographique naturelle des familles résidentes est absorbée

•La forte densité d’occupation du sol autour du port et mixité d’usages est cause d’engorgement et de dangers (transport de carburant en camions citerne stationnant dans le marché aux heures de pointe, …)

•La densification d’occupation du sol pose problème en terme d’hygiène : réseaux inadéquats, espaces de dégagement insuffisants, zones souillées déchets, …

•Les poldérisations passées ont diminué les flux de circulation des eaux ; le Pagué Danawal qui sert d’exutoire aux réseaux d’assainissement défaillants concentre les pollutions en nitrates, germes, et probablement hydrocarbures, …


ELÉMENTS DE DISCUSSION / QUE FAIRE ?

•Faut-il continuer la poldérisation, le peut-on (effets négatifs divers à identifier :

flux d’eau et concentration des polluants, ville trop dense – sensation d’étouffement,

étalement urbain non contrôlé, …), pourquoi (créer des logements ou des activités

et pour qui), où et sur quelle surface ?

•Pour quelles raisons faut-il éviter de détruire les « fronts d’eau » par poldérisation ?

•Quelles activités pourrait-on délocaliser et pour les relocaliser où ?

•Peut-on réduire certains risques ou dysfonctionnements en délocalisant certaines

activités des quartiers les plus denses sans nuire à la base économique du port et

de la ville, et sans mettre en péril ces activités elles-mêmes (effets de filières,

nécessaire proximité du lieu de travail et de résidence pour certaines activités, …) ?

•Les remblais traditionnels présentent-ils des risques pour la construction (stabilité)

ou sanitaires (composition)



3. LE PORT : FONCTIONNEMENT DE 3. LE PORT : FONCTIONNEMENT DE L’INFRASTRUCTURE ET ACTIVITÉ ÉCONOMIQUEL’INFRASTRUCTURE ET ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

CONSTAT

•Le port de Mopti fait la richesse de la ville : port de pêche, lieu de passage et d’approvisionnement en produits de gros et de détail pour toute la Région, centre de services administratifs (avec Sévaré) et bancaire, …, de services de santé, …

•La concentration de multiples activités dans un espace restreint est source de conflits d’usages (absence de fluidité et dangerosité des transports, assainissement difficile, occupation des quais, espace limité pour les activités industrielles et le chargement/déchargement, nettoyage des véhicules sur les berges, destruction des plantations, …)



CONSTAT (suite)

•La multiplicité d’activités en fait aussi son « charme » mais cela peut générer des dangers et des conflits.

•Les activités les plus génératrices de revenus sont -l’ensemble de la filière pêche dont transformation (fumage) -La vente / commerce (emplois induits de manutention, vente de carburant, de matériel de pêche, réparation de pirogue et de moteur, etc.)

•Les activités liés au transport et associées (réparations diverses) sont également très importantes

•Il y une forte dépendance entre ces activités qui se partagent le même territoire



•Activités à fortes valeurs ajoutée mais aussi d’autres activités génératrices de « petits emplois » au rôle social et économique.

Quelles activités doivent être prioritairement conservées sur le port de Mopti et pourquoi ?

•Quelles activités doivent et peuvent être délocalisées ailleurs et où ? Sur quels critères et dans quel ordre de priorité ou d’urgence ?

•Quelles spécialisations futures pour le port de Mopti ? Le rôle futur du tourisme? Où développer un port de tourisme ? La concurrence de Konna : perspectives

•Quelles structures gèrent le port et comment fonctionnent-elles ensemble ? Y-a-t-il lieu d’améliorer la gouvernance du port ?



QUE FAIRE ?

•Délocaliser certaines activités commerciales : lesquelles, comment et où ? Renforcer les marché sous-régionaux et accélérer la spécialisation du marché de Mopti (quels effets induits ? Comment éviter certains effets négatifs ?)

•Délocaliser certaines activités de transit et stationnements pour les poids-lourds à Sévaré (quels effets induits ?)

•Interdire le stationnement de poids-lourds, surtout ceux présentant des dangers (citernes à hydrocarbures), et leur fréquentation du marché à certaines heures : comment ?



QUE FAIRE ? (suite)•Extension du port de pêche actuel : quels activités ont besoin d’une extension (transformation, chargement/déchargement, construction navale, stationnement des bateaux, …)

•Où créer physiquement une extension du port ? Possibilités et lien avec le développement urbain de la ville dans son ensemble

•Assainir le Port : comment (sensibilisation des habitants) et avec quel moyen ?

•Améliorer la gouvernance du port et la perception des taxes pour augmenter les ressources

•Quel scenario d’ensemble (séquençage d’actions) ?



4. MOPTI ET SON ARRIÈRE-PAYS 4. MOPTI ET SON ARRIÈRE-PAYS

CONSTAT

•L’interaction entre la commune de Mopti et les villages voisins est très grande : flux de

personnes et de produits

•Certains villages limitrophes de la Commune de Mopti sont en fait des faubourgs de la

Commune

•La relation de Mopti (quartiers de la Commune de Mopti sauf Sévaré) avec Sévaré est

principalement celle d’un pôle économique avec un pôle administratif


•Faut-il continuer à délocaliser des administrations de Mopti à Sévaré ? Lesquelles ?

Pourquoi ?

•Quelles sont les autres activités qui pourraient éventuellement se développer à Sévaré

(hormis l’administration et des équipements de transport pour dégager le Port de Mopti)

•Y-a-t-il moyen de renforcer la spécialisation des marchés de Mopti et leur interaction avec

les autres marchés de la région ? Pour quels types de produit et comment?


QUE FAIRE ?

•Voir les questions de délocalisation du port de Mopti vers la périphérie posées au sujet de l’avenir du Port

•Autres types de délocalisation à préconiser : avantages et possibles inconvénients

•Créer des circuits touristiques de batellerie partant du Port de Mopti avec création d’étapes dans des villages : l’offre touristique actuelle peut-elle être améliorée par l’action publique?

4. MOPTI ET SON ARRIÈRE-PAYS 4. MOPTI ET SON ARRIÈRE-PAYS


B - Environnement et paysages urbains

5) Une ville propre – assainissement & santé

6) Un espace public amélioré

7) Image et fonction des quartiers

8) Image fluviale de la ville

9) Habitat et patrimoine

5. UNE VILLE PROPRE – ASSAINISSEMENT & SANTÉ5. UNE VILLE PROPRE – ASSAINISSEMENT & SANTÉCONSTAT

•Les hydro-systèmes du site de Mopti ont été modifiés par l’urbanisation et la création de digue

•Le Pagué Danawal sert d’exutoire aux eaux usées des quartiers limitrophes ; ses eaux sont très

polluées : chargées en nitrates, hydrocarbures , …

•Des effluents (déchets liquides) ne sont pas traités (station de pompage défaillante, effets chasse d’eau

insuffisant, …) et se répandent dans l’environnement (par gravité rejoignent les bas-fonds et/ou s’infiltrent

dans le sol et peuvent contaminer les eaux souterraines)

•Des déchets domestiques (fécaux) sont répandus dans les champs avoisinants ou même dans des

espaces publics urbains ; cela crée néanmoins des emplois (vidangeurs)

•Un volume important de déchets solides est rejeté dans le fleuve ou sur les berges

•La pratique du remblaiement « résout » en partie la question de l’évacuation des déchets solides, mais

est responsable de certains problèmes non résolus (hygiène & composition des remblais, stabilité des

sols, accès aux fronts d’eau, conditions de vie sur les remblais, …)

•Le système public d’assainissement, différent selon les quartiers (ports, zones résidentielles, …), est

souvent insuffisant


CONSTAT (suite)

•Les moyens financiers et humains mis à disposition des services publics d’assainissement sont

très limités ; le port semble mobiliser une grande partie des services disponibles

•Les causes de ses insuffisances sont nombreuses : manque de moyen, aspects culturels

(pratiques de traitement des déchets inadaptées en milieu urbain densément peuplé),

sensibilisation et participation de la population dans doute insuffisantes, …

•Il y a un besoin de rationalisation de l’espace public afin d’éviter les conflits d’usages qui

aggravent la situation environnementale (localisation de certaines activités génératrices de

déchets sur les quais par exemple, …)

•Dans certains secteurs de la ville (Pont Carré, etc.) des champs de décrue occupent des

zones très polluées (effets phytosanitaires ?)

•Des produits sont consommés qui sont prélevés dans les mares urbaines (questions

phytosanitaires)

•La ville est exposée à certaines périodes à une concentration importance de particules solides

en suspension dans l’air, ce qui peut avoir des effets sur la santé des populations

5. UNE VILLE PROPRE – ASSAINISSEMENT & SANTÉ5. UNE VILLE PROPRE – ASSAINISSEMENT & SANTÉ



•Appréhender les effets sanitaires de l’environnement de Mopti :

1.Maladies hydriques diverses

2.Paludisme

3.Aspects phytosanitaires (cultures, productions du Pagué Danawal et autres zones

humides)

4.Effets des poussières (appareil respiratoire, ORL, autres, …)

•Comment sensibiliser les populations afin qu’elles ne jettent plus des déchets et participent à

des actions menées par les autorités publiques ?

• Marquer la limite des zones humides

•Hygiène des produits alimentaires

•Comment renforcer les moyens financiers et humains des services publics en matière

d’assainissement ?



QUE FAIRE ?

•Evacuer les déchets solides au niveau communal : compostage, installation de lieux de collecte, curage de la cale aux poissons et entretien des berges, etc.

•Résoudre la question des effluents dans les quartiers résidentiels (effet chasse d’eau)

•Mettre en place un système efficace de collecte des eaux usées autour du Pagué Danawal ; développer des plantes hygrophyles dans le Pagué ; restreindre le rejet de polluants hydrocarbures dans le Pagué



QUE FAIRE ? (suite)

•Résoudre certains points noirs comme le Pont Carré

•Augmenter les ressources financières des pouvoirs publics notamment pour assainir durablement (comment, définir les besoins)

•Changer l’attitude des populations vis-à-vis du rejet des déchets

•Observatoire de la qualité environnementale des eaux de surface et souterraines et de la qualité phytosanitaire des cultures et des produits de la pêche ou de l’aquaculture (Pagué et mares)

•Planter des arbres dans la ville (effet oasis) et protéger les zones humides : trame verte / trame bleue



6. UN ESPACE PUBLIC AMÉLIORÉ6. UN ESPACE PUBLIC AMÉLIORÉCONSTAT

•De nombreuses traversées (rues) Est-Ouest ont été obstruées ces dernières décennies

•L’accès aux « fronts d’eau » s’est partout fortement dégradé

•Il est difficile de circuler dans la ville d’un quartier à un autre

•De nombreuses places ou placettes ont été supprimées pour être occupées par des stationnements

divers ou des structures

•Il y a une tradition de plantations urbaines qui pourraient être continuée ; certaines d’entre elles

pourraient être restaurées et d’autres créées ; il faudrait trouver un système pour assurer leur protection

et entretien

•La circulation est intense et presque saturée aux abords du marché du port ; il faudrait déplacer

certains stationnements et réglementer la circulation ainsi peut-être que créer des déviations (en

particulier pour contourner les abords de la Mosquée : goulée d’étranglement dans un espace

remarquable)

•La continuité des fronts d’eau est dégradée et durablement menacée

•La présence de déchets sur l’espace public est un problème grave

•La ville manque de « respirations » (espaces ouverts accueillants)



•Est-il nécessaire de créer un port de tourisme dédié ?

•Proposition d’aménagement (voir schéma urbain proposé)

•Contrôler la circulation – notamment l’accès au marché du Port par certains véhicules – est-il

faisable ?

QUE FAIRE ?

•Déplacer certains stationnements (à Sévaré, etc.)

•Désencombrer des rues (comment)

•Prendre en compte les déplacements des véhicules mais aussi créer des traversées pour les

piétons

•Mettre en place des itinéraires touristiques reliant les lieux d’intérêt (balisage, dépliants, …)

•(Re)créer des plantations et zones vertes urbaines

6. UN ESPACE PUBLIC AMÉLIORÉ6. UN ESPACE PUBLIC AMÉLIORÉ


QUE FAIRE ? (suite)

•En parallèle, créer des zones d’expansion urbaine à l’Est (voir schéma d’aménagement) en créant une zone tampon verte d’une largeur suffisante accueillant une traversée (promenade-avenue) Nord-Ouest – Sud-Est perpendiculaire au Pagué Danawal et certains équipements publics ; les nouveaux développements urbains se feraient à l’Est de cette zone tampon ; les accès motorisées (deux roues) aux quartiers résidentiels se feraient en longeant le Pagué Danawal par le Nord et en les contournant par l’Est

•Conserver les fronts d’eau à l’Ouest : zones humides, promenades & usages récréatifs ou touristiques, à l’exception de la nécessaire zone d’expansion (mais limitée en surface) pour les équipements portuaires et liés au marché du Port



Réalisation : Daniel Roussel



CONSTAT

•Les quartiers de Mopti ont des caractéristiques socioéconomiques et physiques

très claires : quartier administratif, Port et espaces commerciaux, quartier de la

Mosquée, quartiers résidentiels plus excentrés, quartiers à caractère partiellement

rural (Taikiri)


•Quels sont les politiques publiques et outils d’aménagement existants qui

permettent de conserver les fonctions (résidentielles, commerciales, …) existantes

des quartiers de Mopti ?

QUE FAIRE ?

•Conserver autant que possible les fonctions existantes dans les quartiers au

travers des politiques publiques (zonage ?)

•Politique d’infrastructures pour renforcer ces fonctions (équiper, désengorger, …)

7. IMAGE ET FONCTION DES QUARTIERS7. IMAGE ET FONCTION DES QUARTIERS


8. IMAGE FLUVIALE DE LA VILLE8. IMAGE FLUVIALE DE LA VILLECONSTAT

•Ce qui fait l’image fluviale de la ville :

•Les berges, l’infrastructure portuaire, les digues

•les rues ouvertes sur le fleuve, les terrasses en gradin, les promenades en front d’eau,

l’activité et les métiers : batellerie, chantier naval, …

•La ville dans son environnement rural

•Les vues et dégagements

• Mopti « Venise malienne » est un image légitime (une ville gagnée de l’eau) mais qui peut-être remise en

cause

• La fierté de la population et une partie de ses ressources économiques (activités portuaire, tourisme, …)

dépendent de la conservation de cette image et de ce sur quoi elle repose

•Les villages périurbains le long du fleuve

ELÉMENTS DE DISCUSSION / QUE FAIRE ?

Comment protéger et embellir les différents types de berges?

Comment assurer que des déchets ne soient plus jetés par la population sur les 300m de quais rénovés

par le Projet Niger-Loire ? Comment y protéger les plantations et le mobilier urbain ?


9. PATRIMOINE CULTUREL DONT BÂTI 9. PATRIMOINE CULTUREL DONT BÂTI


Habitat dans la vieille ville a des avantages (climat, sociabilité, proximité) et des contraintes (densités, insalubrité, manque de place)

Les éléments du patrimoine sont liés au fleuve et au site de Mopti Historique : vieille ville avec une construction particulière, architecture

traditionnelle en banco Mode de vie adapté à l’environnement Les paysages fluviaux , les zones humides (pagués) sont du patrimoine La connaissance et la valorisation du patrimoine permet de garder la mémoire

de la ville et d’en faire sa fierté

Constat

9. PATRIMOINE CULTUREL DONT BÂTI 9. PATRIMOINE CULTUREL DONT BÂTI A – Développement économique et local B- Environnement et paysages urbains

Le patrimoine a une dimension économique à travers le tourisme

Les réglementations existent pour que les collectivités protègent certaines zones

(quartiers, paysages, périmètre de protection)

Patrimoine bâti en danger par méconnaissance et manque d’entretien

Menace également liée à la modernisation (style, hauteur, couleur) et à la

surdensification

Ruptures du paysage et de l’accessibilité

Zones d’extension prévues

Nuisances de la circulation dans les quartiers historiques

CONSTAT



• Quelle transformation, évolution de la fonction des quartiers ?

• Quelle organisation des échanges entre les quartiers ?

• Quelle place, évolution pour la vieille ville ?

• Quel avenir pour les pagués, mares ?

• Avantages comparatifs des constructions modernes et traditionnelles (coûts, confort climatique, esthétique, etc.)

• Comment parler du patrimoine avec les habitants ?

ELÉMENTS DE DISCUSSIONS



• Poursuite de l’inventaire pour préciser les informations par quartier

• Approfondissement sur un quartier test

• Sensibilisation sur l’habitat par quartier

• Accompagnement des habitants pour la conservation de leur patrimoine

• Définition de zones à protéger

• Connaissance des textes réglementaires

• Réglementation sur style, matériaux, hauteur et couleur dans ces zones (insérer dans PUS)

• Faire respecter la réglementation (délivrance permis de construire ou non)

• Organiser des circuits touristiques pour la découverte du patrimoine

• Délimitation de zones commerciales et interdiction de la publicité à certains endroits

QUE FAIRE DANS LA VIEILLE VILLE ?



• Assurer l’accessibilité et le lien avec lieux d’emplois

• Attention aux zones humides• Viabilisation des nouveaux lotissements avec

nécessaire espace public et espaces verts• Ceinture verte ?• Prise en compte du patrimoine et de la culture

dans le prochain PUS • Sauvegarde des paysages urbains et naturels

QUE FAIRE DANS LES ZONES D’EXTENSIONS ?

Un exemple de plan directeur intégrant le paysage et les possibles extensions

Source Fond de carte: PUS, DRUH,

Réalisation: Daniel Roussel

mopti tournée vers son "fleuve" et respectueuse de ses zones humides

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