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MONTESQUIEU par giuseppina martoriello 1

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Page 1: Montesquieu

MONTESQUIEU

par giuseppina martoriello

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Page 2: Montesquieu

la vie

Consideré le père des Sciences Politiques, Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, dit Montesquieu, est un penseur politique, franc-maçon, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français desLumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, près deBordeaux) et mort le 10 février 1755 (à 66 ans) à Paris.

Montesquieu, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquementlibérales s'appuient. Ses conceptions – notamment en matière de séparation des pouvoirs – ont contribué à définir le principe des démocraties occidentales

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les oeuvres

● Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence

● De l’Esprit des Lois

● Les Lettres Persanes

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l’étude des systèmes politiques

Pour se documenter sur les différents systèmes politiques en vigueur, à la recherche de celui idéal pour la France, il a entrepris de nombreux voyages.

Ses reflexions sur les différentes formes de gouvernements et les principes qui en sont à la base forment l’argument de“De l’Esprit des lois”, un traité de théorie politique en 31 livres publié par Montesquieu à Genève en 1748. Cette œuvre majeure a d'abord été publiée sans nom d'auteur à cause de la censure, et a fait l'objet d'une mise à l'Index en1751.L’oeuvre a une structure complexe qui a pour objet la recherche de la signification et de la justification des lois.

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la notion de “loi”

Montesquieu definit les lois comme “les rapports qui dérivent de la nature des choses” , ce qui établit une relation nécessaire avec l’ensemble du territoire qu’elles régissent.

Il défend ainsi une théorie originale de la loi : au lieu d'en faire un commandement à suivre, il en fait un rapport à observer et à ajuster entre des variables. Parmi ces variables, il distingue des causes culturelles (traditions, religion, etc.) et des causes naturelles (climat, géographie, etc.). Il livre à partir de là une étude sociologique des mœurs politiques.

Les lois sont plus ou moins bonnes selon qu’elles respectent les exigences morales et les principes qui sont à la base de chaque forme de gouvernement.

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la theorie des climats

Du livre XIV à XVIII, Montesquieu professe sa théorie sur lesclimats, qui seraient un facteur d'explication du comportement des peuples. Selon Montesquieu l'intelligence, la force et le courage sont déterminés par les conditions climatiques.

Pour lui les personnes vivant dans des climats chauds sont plus enclines à la paresse, développent moins l'esprit d'entreprise et sont moins honnêtes que les populations des climats froids qui sont plus intelligentes, plus courageuses et plus entreprenantes.

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les peuples du Nord

Il soutient que les peuples vivant dans les pays chauds ont tendance à s'énerver alors que ceux dans les pays du nord sont rigides. Cette théorie inaugure une nouvelle approche du fait politique, plus scientifique que dogmatique, et s'inscrit ainsi comme point de départ des sciences sociales modernes.De l'esprit des lois (1748)

« Les peuples des pays chauds sont timides comme les vieillards le sont ; ceux des pays froids sont courageux comme le sont les jeunes gens. […] nous sentons bien que les peuples du nord, transportés dans les pays du midi, n'y ont pas fait d'aussi belles actions que leurs compatriotes qui, combattant dans leur propre climat, y jouissent de tout leur courage. […] Vous trouverez dans les climats du nord des peuples qui ont peu de vices, assez de vertus, beaucoup de sincérité et de franchise.

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les peuples du Sud

Approchez des pays du midi vous croirez vous éloigner de la morale même ; des passions plus vives multiplient les crimes […] La chaleur du climat peut être si excessive que le corps y sera absolument sans force. Pour lors l'abattement passera à l'esprit même : aucune curiosité, aucune noble entreprise, aucun sentiment généreux ; les inclinations y seront toutes passives ; la paresse y sera le bonheur » (livre XIV, chapitre II).« Il y a des pays où la chaleur énerve le corps et affaiblit si fort le courage, que les hommes ne sont portés à un devoir pénible que par crainte du châtiment : l'esclavage y choque donc moins la raison. » (XV, VII).

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les trois systèmes et leurs

fondaments

La conséquence est que les trois systèmes politiques, le gouvernement républicain, monarchique, despotique sont distribués dans son analyse seon les différentes couches climatiques, le déspotisme au Sud, la monarchie parlamentaire dans les régions à climat temperé et la rèpublique dans le Nord.

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trois principes

Chaque système serait fondé, sur un principe qui le tient:

● la république est fondée sur la VERTU, c’est à dire l’amour de la liberté et de l’égalité, ce qui la rend diffcile à réaliser et à conserver;

● le despotisme est fondé su la CRAINTE,soit de la part du peuple, soit de la part du despote; il prend fin quand la crainte s’attenue d’un coté ou de l’autre:si le peuple ne craint plus le tyran, il se révolte et si le déspote ne craint plus le peuple, il cesse d’etre un tyran;

● la monarchie est fondée sur la FIDELITE et l’HONNEUR,c’est à dire le désir de recevoir des distinctions honnorifiques.

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les lettres persanes

Les Lettres persanes est un roman épistolaire de Montesquieurassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse. Leur séjour à l’étranger dure neuf ans.

Le roman fut publié au printemps 1721 à Amsterdam, et Montesquieu, par prudence, n’avoua pas qu’il en était l’auteur. Selon lui, le recueil était anonyme, et il se présentait comme simple traducteur, ce qui lui permettait de critiquer la société française sans risquer la censure.

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une oeuvre à plusieurs niveaux

L’oeuvre s’inscrit dans la tradition des recits de voyage qui permettent à l’auteur de critiquer sa société, dans ce cas la société française, sans risque de conséquences .il s’agit aussi d’un roman à la mode orientale, qui s’était diffusèe après la parution en europe de “Les mille et une nuits”.De l’autre coté il s’agit d’un roman épistolaire, vu qu’il s’agit de lettres échangées entre les divers amis ou adressées aux épouses du harem.C’est une oeuvre politique, parce que les deux Persans donne voix aux critiques de Montesquieu aux institutions politiques et religieuses françaises ou à sa satyre sur le style de vie de ses contemporaines.Finalment on pourrait le définir aussi un roman baroque, pour l’utilisation du récit encassé et de la myse en abyme.

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l’intrigue

En 1711 Usbek, un philosophe persan, quitte Ispahan pour entreprendre, accompagné de son ami Rica un long voyage en Europe jusqu’à Paris. Il laisse derrière lui les cinq épouses de son sérail (Zachi, Zéphis, Fatmé, Zélis, et Roxane) aux soins d’un certain nombre d’eunuques noirs. En tenant, au cours de leur voyage et de leur séjour prolongé à Paris (1712-1720), une correspondance avec des amis rencontrés dans les pays traversés et des mollahs, il dépeint d’un œil faussement naïf – celui qu’une civilisation lointaine pourrait porter sur l’Occident, réduit dès lors lui-même à quelques contrées exotiques – les mœurs, les conditions et la vie de la société française au XVIIIe siècle, la politique en particulier.Lorsque Usbek ordonne au chef de ses eunuques de sévir, son message arrive trop tard et une révolte entraîne la mort de ses épouses, y compris le suicide par vengeance de Roxane, sa favorite et, semble-t-il, de la plupart des eunuques.

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le roman épistolaire

C’est un genre qui devient très populaire en France et en Europe à partir du XVII siècle.le premier exemple est “Les lettres portugaises” de Guilleragues,d'abord publiées anonymement sous le titre Lettres portugaises traduites en français à Paris en 1669comme la traduction de cinq lettres d'une religieuse portugaise à un officier français, sont une œuvre dont la majorité des spécialistes pense qu'il s'agit d'un roman épistolaire dû à Gabriel de Guilleragues. Avant d'être considérées comme une œuvre de fiction attribuée à Guilleragues, les lettres ont été souvent attribuées, jusqu'auXXe siècle, à une religieuse franciscaine du XVIIe siècle du couvent de Beja au Portugal, du nom de Mariana Alcoforado(1640-1723), censée écrire à son amant français.

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D’autres exemples sont Les Lettres de Madame de Sevigné à sa fille, Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.en Angleterre on peut mentionner Clarissa Harlowe de Richardson.Des exemples des siècles suivants seront Le Ultime Lettere di Jacopo Ortis de Foscolo ou Les souffrances du jeune Werther de Goethe.

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Les auteurs choisissent des expédients pour donner une apparence d’authenticité à leurs textes et ils déclarent que ce sont des mémoires ou des corréspondances trouvées par hasard.

Ces échanges de lettres entre deux ou plusieurs correspondants sont un phénomene culturel et mondain; la correspondance devient un fait de société :celui qui écrit doit soigner la forme, l’expression de l’état d’ame car souvent les lettres sont lues en public.

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L’unité et la cohérence de l’oeuvre sont

assurées par la rédaction, l’envoi, l’attente, ce

qui crée de la suspence chez le lecteur.

Le roman par lettre multiplie les voix et les

points de vue des personnages et il met le

lecteur dans une position de force car c’est lui

qui recompose les divers points de vue

présentés par les lettres.

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