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Mon activité physique au quotidien ® « Conscience posturale & maîtrise du geste » marque déposée 4 éme trimestre 2009 Robert Buttet kinésithérapeute biomécanicien des chaînes musculaires Antoine Cibrario consultant formateur santé au travail

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Notions succinctes d’anatomie | 1

Mon activité physique

au

quotidien

®

« Conscience posturale & maîtrise du geste » marque déposée 4éme

trimestre 2009

Robert Buttet kinésithérapeute

biomécanicien des chaînes musculaires

Antoine Cibrario consultant formateur

santé au travail

Pourquoi ce guide ?

Comprendre comment le corps fonctionne (notions succinctes d'anatomie) pour mieux en appréhender les maux (contractions musculaires, raideurs dans la nuque, les épaules ou le dos) et finalement, s’approprier des techniques posturales qui permettent de se libérer des hypertensions musculaires et, par là même, de retrouver l’aisance de ses mouvements.

Notions succinctes d’anatomie | 2

Le saviez-vous ?

Le corps est composé de 223 os Le plus long est le fémur Le plus petit se trouve dans l'oreille (l'étrier). La moitié des os se trouvent dans les

pieds et les mains (27 os environ)

Notions succinctes d’anatomie

Retour sur quelques éléments de l’anatomie permettant de comprendre, entre autre, ce qui entre en jeu dans :

La station debout

Le mouvement

Le système musculo-squelettique

Les os, les articulations, les ligaments, le cartilage, …

Le squelette est composé d'os articulés, supportés et étayés par des ligaments, tendons, muscles, fascias et cartilages.

Les zones de contact entre deux os sont appelées les articulations.

Elles peuvent être fixes, c'est le cas des os du crâne qui restent soudés les uns aux autres, ou plus ou moins mobiles (Ex épaule, hanche, genou)

Dans une articulation mobile, les os sont également reliés les uns aux autres par le biais de ligaments (bandes de tissu souples et résistantes)

L'extrémité des os est formée d’une matière blanche et lisse : le cartilage

Entre les deux surfaces articulaires cartilagineuses, est souvent sécrété un liquide dont le rôle est la lubrification des articulations : Ce liquide est appelé synovie (ou liquide synovial).

De petites poches closes remplies de ce liquide sont fixées aux os à proximité des articulations et empêchent le contact direct, par exemple entre un os et un tendon : ce sont les bourses séreuses. Elles facilitent le glissement des structures et permettent d’amortir les mouvements.

3 | Notions succinctes d’anatomie

LES MUSCLES, LES TENDONS

Sont évoqués ici les muscles squelettiques, c'est-à-dire ceux qui assurent les mouvements des os. Le muscle cardiaque (cœur) et les muscles lisses (du tube digestif par exemple) ne sont pas mentionnés.

Le muscle est formé de fibres capables de se contracter et donc de produire le mouvement

On trouve également à l'intérieur d'un muscle des vaisseaux (artères et veines) et des nerfs. Les artères apportent du sang frais qui contient de l'oxygène. Les veines permettent d'évacuer les déchets produits par les muscles. Les nerfs moteurs (qui font partie du système nerveux central) sont des fils qui transportent le courant électrique pour commander le muscle.

Et le cas précis du rachis ?

La colonne vertébrale, est une structure osseuse constituée de 33 vertèbres qui sont superposées les unes sur les autres. Le rachis (colonne vertébrale) commence à la base du crâne et s'étend jusqu'au bassin. Son rôle est de protéger la moelle épinière qui se trouve à l'intérieur, et de soutenir la tête et le tronc.

Les 33 vertèbres peuvent être regroupées en 5 segments :

le rachis cervical constitué de 7 vertèbres cervicales au niveau du cou ;

12 vertèbres dorsales situées derrière le thorax forment le rachis dorsal appelé également rachis thoracique. Sur ces vertèbres viennent s'articuler les côtes constituant le thorax ;

les 5 vertèbres lombaires forment le rachis lombaire ;

les 5 vertèbres soudées du sacrum constituent le bassin (du moins sa face postérieure) ;

et enfin les 4 vertèbres du coccyx, qui elles aussi sont soudées, constituent le coccyx proprement dit.

Entre chaque vertèbre (quand elles ne sont pas soudées), se trouve un disque.

Les disques intervertébraux remplissent une fonction d'amortisseur et de transmission des pressions à chaque mouvement de la colonne vertébrale et surtout lors d'un effort important. Ces « amortisseurs » assurent leur rôle grâce à leur teneur en eau qui les rend relativement élastiques et compressibles.

Pour que ces vertèbres soit maintenues entre elles d'une façon rigide mais relativement élastique, permettant ainsi les différents mouvements de la colonne vertébrale, il faut des ligaments solides et souples à la fois qui enveloppent en avant et en arrière l'ensemble du rachis.

Le saviez-vous ?

Les muscles squelettiques représentent à peu près la moitié de la masse du corps

A l'extrémité des muscles, se trouvent les tendons (prolongement fibreux blanc).

Ils servent à relier un os à un muscle squelettique.

12 vertèbres thoraciques (dorsales)

Notions succinctes d’anatomie | 4

Les muscles fonctionnent par « couple » : agoniste – antagoniste

Les muscles peuvent avoir plusieurs fonctions : le flexion, la rotation, l’inclinaison.

Chaque muscle possède généralement un muscle antagoniste, c'est-à-dire qui agit dans le sens opposé.

Le muscle ne travaille jamais seul mais en collaboration, avec ses antagonistes qui travaillent en effet toujours à minima pour réguler la force et la vitesse du mouvement et « doser », équilibrer l'action de l'agoniste.

Muscles courts et muscles longs

Les muscles longs sont souvent ceux du mouvement. Ils entraînent un déplacement important. Les muscles courts, en général profonds (dos, pieds), interviennent plutôt dans la précision des ajustements osseux.

Les fascias

Les fascias sont constitués de tissu aux fibres élastiques formant les enveloppes des différentes structures de l'organisme. La totale continuité de ces membranes dans l'ensemble du corps (de par leurs prolongements, replis et extensions…) fait que, plus que d'enveloppes isolantes, elles servent de maintien et surtout de lien entre les différents systèmes :

pour les muscles entre eux, générant une véritable conduction du tonus et du mouvement, de façon réflexe, et une harmonisation des fonctionnements musculaires en chaînes.

entre les structures osseuses et les viscères, établissant une influence réciproque

Le tissu fascial est susceptible de perdre, plus ou moins partiellement, son élasticité et sa souplesse, voire de se rétracter (par manque de sollicitation en allongement et à cause de tensions musculaires chroniques)

Les muscles sont comme des ficelles qui contrôlent l'amplitude de nos mouvements.

Les muscles agonistes-antagonistes fonctionnent ensemble. Pour que l'un fléchisse, son antagoniste extenseur doit le laisser faire, sinon il n'y a pas de mouvement. Quand la tension augmente chez l’un, elle diminue d’autant chez l’autre (principe des vases communicants)

Ex : flexion du coude = contraction du biceps et relâchement du triceps. Mouvement retour indispensable, extension du coude : tension inverse entre biceps qui se relâche et triceps qui

se contracte d’autant

Vocabulaire

La trame fasciale prend différentes formes selon sa localisation, différents noms selon qu'elle enveloppe :

les organes : plèvre, péricarde, péritoine etc…

les muscles : aponévroses (formant, en se prolongeant, le tendon vers l'insertion)

les articulations : capsules et ligaments

le système nerveux : méninges

5 | Notions succinctes d’anatomie

LES CHAINES MUSCULAIRES

Une chaîne musculaire est un ensemble de muscles reliés entre eux par leurs enveloppes (fascias) mais aussi de par leurs actions. Ces muscles sont solidaires comme les maillons d’une chaîne, c’est-à-dire qu’une action effectuée sur une partie de la chaîne a des répercussions immédiates sur tout l’ensemble, à tel point qu’il faut considérer tous les muscles appartenant à une même chaîne comme un seul muscle.

On distingue 4 chaînes :

de l'arrière du crâne jusqu'aux orteils (dite chaîne postérieure)

à l'intérieur du ventre (Diaphragme et muscles psoas-iliaques) (dite chaîne antéro-intérieure)

de l'épaule jusqu'au bout des doigts (dite chaîne brachiale)

du cou Figure 3 : chaîne postérieure

Figure 4 : chaîne brachiale (muscles fléchisseurs et pronateurs)

Toutes les chaînes musculaires sont reliées au diaphragme : la clef essentielle de la posture et du mouvement…

Figure 1 : chaine antéro-intérieure

Figure 2 : chaîne antérieure du cou

Notions succinctes d’anatomie | 6

LE DIAPHRAGME

De par ses multiples fonctions : respiratoire, circulatoire, digestive, gynécologique et statique, le diaphragme est un muscle important.

Qu'est-ce que le diaphragme ?

Grand muscle plat, situé à l'intérieur de la cage thoracique, il s'étend comme une coupole entre le thorax et l'abdomen

Les organes sont tout à fait solidaires du diaphragme, soit parce qu'ils sont posés dessus (cœur, poumons), soit qu'ils y sont suspendus (estomac, foie, colon transverse).

Par ses contractions rythmiques, le diaphragme créé des pressions et dépressions alternées dans le thorax et l’abdomen permettant la respiration et aussi un véritable massage des organes et viscères à son contact.

Les mouvements du diaphragme vont donc avoir une incidence directe de mobilisation des viscères, avec effet sur leur physiologie.

Par exemple l'action du diaphragme est tout à fait importante dans :

le retour veineux (action de pompe…) : la circulation

le transit intestinal : la digestion

De plus, à chaque contraction du diaphragme, ses attaches sur les lombaires les tirent en avant et en haut, augmentant l’arc lombaire et verrouillant les tensions postérieures.

Toute correction de la statique nécessite un travail expiratoire qui favorise le relâchement du diaphragme.

Le diaphragme est aussi le carrefour entre l'axe vertébral et les axes horizontaux des ceintures :

ceinture scapulaire (articulation des épaules)

La ceinture scapulaire est le dispositif osseux qui permet de rattacher les membres supérieurs à la colonne vertébrale.

ceinture pelvienne (articulation de la hanche).

La ceinture pelvienne est le dispositif osseux qui permet de relier et d'articuler les membres inférieurs à la colonne vertébrale.

L'action du diaphragme se combine avec les muscles abdominaux, périnéaux et paravertébraux

7 | Notions succinctes d’anatomie

LES SYSTEMES NERVEUX

Le cerveau

Le système nerveux central est constitué :

du cerveau, le siège des activités nerveuses conscientes (interprétation des informations sensorielles, anticipation des mouvements)

du cervelet, le siège de l’équilibre et de la coordination des mouvements

de la moelle épinière, le siège des réflexes

Les nerfs

Le système nerveux périphérique est constitué des nerfs rachidiens issus de la moelle épinière. Les nerfs sont comme les câbles d’un réseau passant dedans, dessous, entre les chaînes des muscles des bras et des jambes. Ils ont pour rôle de transmettre des informations, parvenant de l’extérieur à destination du cerveau et en provenance du cerveau aux différentes parties du corps

A propos des nerfs de la colonne vertébrale

La superposition des vertèbres et des disques constitue un canal dans lequel se trouve la moelle épinière. Ce canal est appelé le canal rachidien. De ce canal partent entre chaque vertèbre, vers la droite et vers la gauche, derrière chaque disque intervertébral, des nerfs sortant de la colonne vertébrale et que l'on appelle plus précisément des racines nerveuses, car elles constituent le départ d'un long nerf dont la destination est un organe, un membre ou une autre partie de l'organisme. Ces racines nerveuses vont non seulement transmettre des informations parvenant de l'extérieur à destination du cerveau (nerfs sensitifs transmettant les sensations extérieures), mais également donner des ordres en provenance du cerveau aux différentes parties du corps (nerfs moteurs).

Notions succinctes d’anatomie | 8

COMMENT TENONS-NOUS DEBOUT ?

Notre squelette et sa musculature se sont adaptés permettant le passage de la quadrupédie à la bipédie par aménagement de l’avant pied, rétroversion du bassin et alternance de l’abdomen par rapport au thorax et du thorax par rapport à la tête.

L'évolution des espèces ou comment le corps s'est adapté pour passer à la position bipède

Le passage de la position quadrupède à bipède entraîne un certain nombre de changements au niveau du squelette :

Plus robuste, plus large et plus bas, le bassin permet de soutenir les viscères et le poids du tronc. Les vertèbres sont plus volumineuses au niveau lombaire (support du poids). Le bassin s'est verticalisé mais pas complètement et a gardé une inclinaison vers l’avant (antéversion) entraînant, de facto, une cambrure spécifique de la colonne vertébrale (4 courbures au lieu de 2)

Les cambrures de la colonne permettent de mieux amortir les chocs et les tensions dus à la marche sur 2 pieds et de répartir au mieux le poids corporel du tronc vers les jambes.

Lordose cervicale (aspect creusé du cou)

Cyphose dorsale (bosse du dos)

Lordose lombaire (creux des reins)

A propos du trou occipital

Le trou occipital est l'orifice par lequel passent les artères vertébrales, les nerfs crâniens, et la moelle épinière entre autre.

Chez les quadrupèdes, le trou occipital est en arrière de la tête, dans le prolongement de la colonne vertébrale.

Alors que, chez le bipède, le trou occipital se retrouve au centre, sous le crâne.

L'homme est le seul animal à posséder une colonne vertébrale formant un angle droit avec la base du crâne.

Vocabulaire :

Lorsque les courbures sont trop accentuées, on parle d'hyperlordose et de cyphose.

9 | Notions succinctes d’anatomie

Résultat de l’évolution de l’espèce, on a

une projection de la masse des viscères abdominaux vers l’avant,

équilibrée par une projection de la masse thoracique vers l’arrière,

elle-même équilibrée par une projection de la masse céphalique vers l’avant.

C’est cette alternance des masses du corps qui garantit l’équilibre du corps debout

Evolution des espèces (suite)

D'autres changements affectent les membres postérieurs.

Augmentation significative d'un muscle en particulier : le fessier. L'homme est en effet le mammifère qui possède un des plus important muscle fessier.

Le pied est très spécialisé pour la marche debout. Sa forme générale permet d'absorber les chocs

dus à la bipédie et de donner une impulsion supplémentaire lors de la marche.

Le petit détail qui fait la différence

Il est nécessaire que ces "caissons" soient pleins (d’organes et de viscères) pour tenir en équilibre, comme un sac à dos qui pour tenir droit doit être rempli

Notions succinctes d’anatomie | 10

Tout comme le squelette, la musculature s'adapte à la verticalisation

La colonne vertébrale possède un groupe de muscles capables de l'ériger et de maintenir un fonctionnement harmonieux des vertèbres et des disques.

On remarque en particulier le développement de la masse dorso-lombaire et des muscles de la nuque dont les faisceaux s'élèvent plus haut dans le cou.

La station debout est une position d'équilibre dynamique, qui nécessite des réajustements (oscillations) permanents pour ramener la ligne de gravité dans son polygone d’équilibre.

La ligne de gravité du corps debout, passe en avant de C3 (cervicale N°3), de L3 (lombaire N°3), de S3 (sacrée N°3) et des malléoles (les os saillants des chevilles) et doit se projeter dans le polygone de sustentation pour que le corps soit en verticalité équilibrée.

Le contrôle de la posture est assuré par la contraction adaptative des muscles, lorsque le centre de gravité est sur le point de sortir du polygone de sustentation.

Le rôle proprioceptif des muscles et de leurs tendons est particulièrement important ; ce sont les antagonistes du mouvement qui, mis en tension sont à l'origine des principales informations proprioceptives et des perceptions fines de la mobilité.

Note : La médecine assimile la colonne vertébrale à un mât de navire avec ses haubans représentés par les muscles

Polygone de sustentation

Polygone délimité par la surface des deux pieds

11 | Notions succinctes d’anatomie

Le tonus musculaire est un état de semi contraction vigilante. Le tonus musculaire : qui correspond donc à un état de tension légère d'un muscle résistant à son étirement, est indispensable au mouvement, au maintien de la statique et à l'équilibre de la posture. Le tonus musculaire permet à notre corps d'être disponible à tout moment pour réaliser les mouvements et postures du quotidien.

La souplesse consiste dans la capacité d’augmentation ou de diminution coordonnée des tensions des muscles partenaires moteurs d’un mouvement.

COMMENT NOTRE SQUELETTE BOUGE ?

Le mouvement est possible grâce à l’action des muscles, des os, des tendons et des nerfs

Les muscles en se contractant provoquent le mouvement du squelette.

1. le cerveau donne l’ordre : flexion du bras 2. l’ordre est transmis grâce aux nerfs 3. le biceps (muscle) se contracte : il se gonfle et se raccourcit 4. le biceps tire sur l’os de l’avant-bras qui peut bouger grâce à l’articulation du coude 5. le bras fléchit 6. le triceps (muscle) de relâche : il se dégonfle et s'allonge en régulant le mouvement

Quand la flexion du bras s'arrête, c’est un autre muscle (triceps) qui se contracte. Son antagoniste, le biceps, se relâche d’autant. L’avant-bras se met en mouvement, descend et se place dans le prolongement du bras : c’est une extension du bras.

Le système proprioceptif (suite)

Si la station debout doit beaucoup au tonus musculaire elle est possible aussi grâce à un système de "capteurs" qui perçoivent les mouvements et apprécient les positions relatives des segments de membres (la sensibilité proprioceptive). Une défaillance de "ces capteurs"

(propriocepteurs) entraîne une diminution des stimuli et une altération des réflexes posturaux.

Les propriocepteurs au niveau des cervicales délivrent une information sur les mouvements de la tête par rapport au tronc. La plante des pieds renseigne sur la répartition du poids du corps en fonction des appuis du pied au sol.

D'autres "stimuli" provenant des récepteurs musculo-tendineux du tronc et des membres sont envoyés au cervelet et permettent des ajustements appropriés des muscles posturaux.

Enfin il faut mentionner le rôle de la vision dans le maintien de l'équilibre.

Le travail inexorable du temps | 12

« Le court appelle le court »

Le raccourcissement des chaines musculaires (les haubans) entraine un tassement de la colonne (le mât) et un désalignement si les tensions ne sont pas symétriques.

Le travail inexorable du temps

A force de se contracter, les muscles ont tendance à se rétrécir.

Mais les problèmes arrivent parce que, de par notre activité et notre posture dominante, les tensions ne se font pas de façon symétrique : seuls certains muscles sont excessivement recrutés.

Le travail du temps aboutit peu à peu à un déséquilibre du tonus musculaire : les tensions de contraction qui augmentent dans un muscle au détriment de son antagoniste (qui devient d'autant plus faible).

Le déséquilibre musculaire impacte les articulations

Les tensions qui augmentent dans un muscle au détriment de son antagoniste, obligent les pièces osseuses à fuir, à se désaligner, à dévier de leur axe de fonctionnement normal pour échapper aux contraintes, aux compressions gênantes voire douloureuses.

Lorsqu’une articulation, ainsi prisonnière des tensions musculaires, est constamment maintenue dans la même position, il se produit une raideur des ligaments raccourcis aussi qu'une dégradation des tissus.

Ex : les ligaments d’une articulation s’étirent (l'entorse), se déchirent. A force d’être comprimés l'un sur l'autre les cartilages des articulations se calcifient (l'arthrose)

L'articulation devient inapte aux mouvements et douloureuse.

Le déséquilibre musculaire impacte la colonne vertébrale (déséquilibre de la statique)

Le déséquilibre du tonus entraîne aussi le déséquilibre de la statique (c'est-à-dire la manière dont on se tient) : pieds plats, genoux en X, ou en parenthèses, creux accentué des reins (hyperlordose), bosse (cyphose) ….

Si on permet à des structures musculaires de rapprocher leurs extrémités dans une attitude installée (ex : flexion du coude maintenue longtemps), ces structures, par économie adaptative, vont se raccourcir, perdre de leur élasticité et leur capacité d’allongement.

Certes, on peut intervenir par la volonté pour corriger sa statique mais seulement pendant qu'on y pense. Dès que l'on pense à autre chose les automatismes reviennent et naturellement le déséquilibre s'aggrave car c'est la loi du moindre effort et du bien-être immédiat qui l'emporte.

Ainsi les lordoses augmentent par facilité (confort) de l’alternance des masses du corps : le ventre plus en avant, le dos plus en arrière, la tête plus en avant.

L’alternance facile des masses du corps provoque un tassement confortable de notre statique mais un inconfort de la fonction dynamique des mouvements.

13 | Le travail inexorable du temps

Le déséquilibre musculaire entraine une dépense d'énergie supplémentaire

Comme nous voulons malgré tout faire les mouvements requis par notre activité quotidienne, nous forçons contre nos freins, ce qui entraîne :

un travail excessif des muscles et leur usure à terme,

un recrutement des muscles et articulations voisines suppléantes (notamment vertébrales), dépense d’énergie supplémentaire, compensations qui, si elles deviennent permanentes, dérèglent à leur tour les mécaniques articulaires et musculaires voisines.

Compensation et réflexe antalgique

Le corps, subissant le raccourcissement musculaire, va devoir se déformer pour éviter les mouvements douloureux, créant des compensations d’évitements, des déformations échappatoires.

Comme ces déformations s’installent progressivement, les douleurs qu’elles provoquent arrivent elles aussi progressivement.

Lors d’une blessure par exemple, le corps va adopter une posture antalgique et/ou développer des attitudes afin d’atténuer, à tout prix et le plus vite possible, la douleur. Il ne se soucie pas vraiment des conséquences à moyen et à long terme.

Exemple : une entorse mal ou pas soignée va entraîner des compensations pour éviter la douleur à la cheville.

Les articulations se sont désaxées pour soulager la cheville répartissant différemment les appuis du pied au sol. Le corps triche avec les axes articulaires du genou, de la hanche provoquant un déséquilibre du bassin : la douleur évitée au niveau de la cheville sera reportée dans les « reins » ou le dos.

Autre exemple : un désordre vertébral douloureux peut être occulté par des déformations compensatrices, des tricheries articulaires en chaîne jusqu’à provoquer un désaxage du pied qui lui-même sera cause de douleurs fonctionnelles.

La plupart d’entre nous ont conscience de ces phénomènes de compensation.

Les compensations donnent au départ une sensation de confort car c’est pour éviter la douleur qu’elles ont été mises en place. En effet, l’homme, comme tous les animaux, est ainsi fait : il fuit la douleur à tout prix pour se préserver ! Automatiquement il cherche le confort immédiat. Un mieux-être dans l'instant présent sans se soucier du futur.

Le problème survient quand les compensations se transforment en attitudes qui figent le corps durablement, épuisant ses capacités d’adaptation.

Ainsi, sauf cas de traumatisme direct, la cause de la douleur est rarement à chercher à l'endroit où celle-ci se manifeste. Elle est presque toujours le résultat, in fine, d’une série d’adaptations en chaîne que le corps a organisée pour tenter d’échapper à une lésion initiale, provoquant ainsi des déformations d’évitement, aboutissant à un dysfonctionnement responsable de la douleur ressentie.

Le travail inexorable du temps | 14

Notion de globalité

Le squelette osseux-neuro-musculo-fascial contient, porte, protège un contenu.

Ce contenu, ce sont les organes, les viscères, les vaisseaux, les nerfs.

Notre usine de vie : le neurologique, le circulatoire, le digestif, le cardio-pulmonaire, l’excréteur.

Le déséquilibre tonique musculaire entraîne une diminution ou arrêt des mouvements et donc une diminution de la vie (l’appareil locomoteur est notre appareil d’expression, de relation), diminution de la circulation du sang, de la lymphe, du liquide céphalo-rachidien, des viscères (transit intestinal) provoquant des stases des liquides, la sclérose des tissus et des douleurs….

Il y a une intimité anatomique forte, et donc une interaction de fonctionnement entre le contenu organo viscéral (circulation, digestion, respiration, cœur) et le contenant ostéo musculaire.

Les maux

Lombalgies et sciatique

LOMBALGIES

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/lombalgie-ou-lumbago-2840.html

Douleur de la région constituée par les cinq vertèbres lombaires, correspondant au rachis lombaire.

Quand la douleur est située au niveau du rachis dorsal, on parle de dorsalgie. En dessous du rachis lombaire, les douleurs sont dites fessières ou sacrées.

Les lombalgies sont, pour la plupart, dues à des lésions du rachis, comme l’arthrose ou la hernie discale.

L'arthrose vertébrale entraîne des douleurs souvent aggravées par la fatigue et évoluant par poussées entrecoupées de rémissions plus ou moins longues. Généralement, à l'examen médical, la colonne vertébrale apparaît en hyperlordose c'est-à-dire que la courbure lombaire est accentuée, comme si le ventre était propulsé en avant.

La hernie discale

Elle survient généralement comme une sensation de blessure dans le dos, secondaire à un effort. La douleur est souvent très violente et empêche de faire le moindre mouvement.

L’étirement des ligaments iliolombaires victimes de la

dissociation de la colonne vertébrale et notamment lombaire qui tente de se pencher en avant alors que les os iliaques du bassin et des hanches résistent à se pencher en avant et restent en arrière par raideur musculaire des ischio-jambiers et pelvi-trochantériens.

15 | Le travail inexorable du temps

Les lombalgies ne sont pas toutes dues à des lésions du rachis. Certaines sont consécutives à des maladies touchant les viscères situés en avant du rachis lombaire. Les lombalgies d'origine viscérale peuvent toucher le rein, l'appareil génital, l'aorte, l'appareil urinaire ou les méninges entourant la moelle épinière.

SCIATIQUE

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/sciatique-generalites-et-traitement-4173.html

Ensemble de symptômes douloureux dûs à une irritation du nerf sciatique au niveau de son émergence de la colonne vertébrale (5e vertèbre lombaire).

La sciatique est souvent due à une compression (hernie discale) de la racine nerveuse sortant entre la quatrième vertèbre lombaire (L4) et la cinquième vertèbre lombaire (L5), ainsi que celle issue de la colonne vertébrale entre la cinquième vertèbre lombaire et la première vertèbre sacrée (S1).

La sciatique se traduit par une névralgie1 au niveau de la face latérale de la jambe à l'extérieur de celle-ci. Cette douleur dessine une bande délimitant une zone douloureuse de deux à trois centimètres de large, s'étalant de l'arrière du bassin en passant par le côté de la fesse et allant jusqu'au bord gauche du pied. Ces symptômes touchent rarement les deux jambes à la fois.

La sciatalgie : compression du nerf (lors de son passage dans la fesse) par le muscle pyramidal enraidi (muscle qui va du sacrum à la hanche)

Syndrome du canal carpien

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/canal-carpien-syndrome-du-895.html

Il s'agit d'une maladie du tissu nerveux qui correspond à une compression d'un nerf du bras (le nerf médian) au niveau du canal carpien situé dans le poignet et délimité par les os du carpe. Cette affection est susceptible d'entraîner une paralysie des doigts. Le syndrome du canal carpien touche essentiellement la femme pendant la grossesse et à la ménopause.

À l'intérieur du canal carpien, le nerf médian côtoie les tendons qui permettent de plier les doigts : les fléchisseurs digitaux.

Le syndrome du canal carpien s'explique par l'augmentation de volume des membranes synoviales. Ceci entraîne une compression à cause du rétrécissement de l'espace libre à l'intérieur du canal. Ce rétrécissement est dû à la rétraction –raccourcissement des muscles pronateurs et fléchisseurs hypertoniques du poignet et des doigts

1 Une névralgie est une douleur spontanée ou provoquée (par une lésion ou une irritation), localisée sur le trajet d'un

nerf

Le travail inexorable du temps | 16

Arthrose du genou

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/arthrose-589.html

L'arthrose est la plus fréquente des maladies articulaires.

Elle fait suite à une compression permanente et déséquilibrée d’un condyle du fémur avec le ménisque et le plateau tibial correspondant. Le plus souvent, c’est l’hypertonie des muscles ischio-jambiers qui en sont responsables.

L'arthrose se traduit par la destruction du cartilage et la production de tissu osseux supplémentaire sous forme de becs de perroquet.

D'autres altérations peuvent intervenir : épaississement de la capsule articulaire et de la membrane synoviale à l'origine d'une synovite (inflammation) participant elles aussi à la diminution de la mobilité articulaire.

L'âge est le facteur de risque le plus en faveur de la survenue d'arthrose. C'est la raison pour laquelle l'arthrose se manifeste essentiellement après 60 ans. Bien que l'arthrose ne soit pas strictement la conséquence du vieillissement, sa fréquence va en augmentant quand le cartilage perd ses qualités d'origine, c'est-à-dire souplesse, élasticité et glissement. À cela vient se rajouter une perte de qualité du liquide synovial qui, normalement, favorise le glissement des surfaces articulaires.

Consécutivement apparaît chez le malade une diminution du volume et de la force musculaire des muscles situés autour de l'articulation. L'ensemble de ces symptômes est à l'origine de ce que l'on appelle l'impotence fonctionnelle, c'est-à-dire la difficulté à effectuer un mouvement

L'arthrose est à l'origine de douleurs au mouvement (calmées par le repos).

Périarthrite de l'épaule

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/-paule-6723.html

La périarthrite de l'épaule se caractérise par la survenue de douleurs de l'épaule dues à une lésion de tissu fibreux et des tendons qui font le tour de l'articulation.

Est en cause, le déséquilibre des tensions musculaires : les rotateurs internes et suspenseurs d’épaules trop forts au détriment des muscles rotateurs externes entraînant un désaxage des axes osseux et une fragilisation de l’articulation.

On peut noter d’autres causes (séquelles de luxation, séquelles de fracture, traumatisme à répétition de l'épaule, syndrome de la coiffe des rotateurs, tendinite etc.).

Les douleurs relativement modérées surviennent au cours des mouvements de l'épaule.

Arthrose, arthrite ?

Contrairement à l'arthrose, l'arthrite, due à une inflammation de la synoviale est responsable de douleurs, même au repos, nocturnes et surtout matinales, ainsi que de raideurs, voire d'une perte importante de la mobilité.

17 | Le travail inexorable du temps

Le syndrome de la coiffe des rotateurs (épaule)

http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/coiffe-des-rotateurs-de-l-epaule-1138.html

La coiffe des rotateurs est une capsule recouvrant l'articulation de l'épaule, constituée de fibres tendineuses issues des quatre muscles de l'épaule :

Sus-épineux

Sous épineux

Sus-scapulaire

Petit rond

Le syndrome de la coiffe des rotateurs, appelé également syndrome des sus-épineux, se caractérise par une douleur de l’épaule qui est ressentie lorsque l’on effectue un mouvement d’abduction du bras (le bras s’écarte du corps).

La tendinite de la coiffe des rotateurs s'observe essentiellement dans les sports nécessitant une mobilisation du bras de manière répétitive c'est-à-dire au-dessus de la tête. C'est le cas de la nage et du tennis entre autres. Au début, cette pathologie se caractérise par l'apparition de douleurs quand le sujet porte le bras au-dessus de la tête et pousse un objet vers l'avant.

Un individu atteint par cette pathologie, constate le plus souvent une diminution de la force au cours de ce mouvement. L'examen du patient met en évidence, quelquefois, une atrophie (diminution de volume) du deltoïde. Le deltoïde est un muscle de forme triangulaire appartenant à l’épaule et s'insérant en haut sur la clavicule et l’omoplate, en bas sur l’humérus. Ce muscle permet le mouvement d’abduction du bras.

En résumé | 18

Ce qu'il faut retenir :

Les muscles fonctionnent par couple (agoniste/antagoniste). Quand l'un se contracte, l'autre se relâche pour laisser le 1er agir.

L'hypertonicité de certains muscles qui se fait au détriment de leur antagoniste, entraîne une perte de mobilité, une gêne, puis une douleur à la fonction.

Le muscle en tension permanente durcit et, à terme, se raccourcit.

Les muscles maintenus dans une même position assez longtemps, s’y adaptent et perdent de leur élasticité et de leur capacité d'étirement.

Le raccourcissement des muscles, provoque une déviation, un désaxage des os dans leur jonction articulaire, entraînant une compression, un tassement de surfaces articulaires ne permettant pas les bonnes conditions du mouvement. Tout ceci se traduit par des déformations et des douleurs. Pour éviter la douleur, le corps triche, il compense. Les compensations peuvent se faire en chaîne et "déplacer"

le problème loin de sa source

19 | Les techniques de conscience posturale

Les techniques de conscience posturales

Reprenons notre image du navire

Si le mât n'est pas d'équerre ou que des tensions déséquilibrent le navire, une solution qui consisterait à retendre les haubans (développer les muscles) aboutit à écraser l'individu sous des haubans trop courts (en particulier les muscles du dos).

Ce qu'il faut au contraire, c'est un repositionnement des chaînes musculaires dans la position la plus étirée possible, libératrice des blocages de tension

L’étirement redonne au muscle une longueur préalable, lui permettant le raccourcissement adapté au mouvement suivant.

L'étirement des chaînes musculaires permet au muscle de retrouver sa longueur et sa tonicité originelle.

L’étirement des chaînes musculaires permet de débusquer les muscles hypertoniques responsables des blocages et de leur redonner leur longueur et leur tonicité optimale.

Ainsi, le relâchement des tensions musculaires excessives désamorce les causes mécaniques des douleurs fonctionnelles.

Ce travail s'effectue par une posture active qui met en œuvre la loi « agoniste-antagoniste » et qui permet de prendre conscience des différentes parties du corps.

Ce travail correcteur se fait par des postures corporelles.

On appelle posture la mise en jeu de l’ensemble des muscles volontaires du corps par un protocole de formes conscientisées. Ces formes concernent les différentes parties du corps et impliquent, par leur maîtrise, un transfert des excès toniques des muscles rigides vers le déficit tonique de leurs antagonistes trop faibles. Ce transfert est normalisant, libérateur et permettra à nouveau la fluidité des mouvements.

Les techniques de conscience posturale | 20

Posture active visant à entretenir l'élasticité et la tonicité musculaire

Par un rééquilibrage des tensions.

Cette posture permet :

de prendre conscience des zones de tension et de ses perceptions musculaires,

de réaligner les axes osseux par un repositionnement global des muscles,

de rééquilibrer : transférer les excès toniques de certains muscles pour combler les déficits toniques de leur partenaire antagoniste. Assouplir le muscle en tension excessive par la stimulation du muscle qui n’est pas assez tonique

d'équilibrer les tensions.

Il est nécessaire de maintenir cette posture pendant un temps assez long, pour permettre les transferts de tonicité. Par ailleurs, le temps expiratoire est privilégié pour libérer les tensions et particulièrement permettre le relâchement du diaphragme.

Cette posture est par nature active, car elle nécessite un ajustement permanent pour être maintenue et donc une conscience de son corps et une volonté de se corriger.

Il faut considérer cette posture comme un exercice d'entretien, une certaine hygiène de vie.

La répétition permet au corps de mémoriser le nouvel ordre postural et donc de programmer le cerveau

pour qu'il intime l'ordre aux muscles de se placer dans une position la plus étirée possible.

La volonté consciente impose. L’automatisme s’adapte en résistant mais la répétition dans le temps installe définitivement la correction. La posture gagne en aisance et facilité.

Appui des talons

Abaissement des épaules

(Mains vers le sol)

Genoux en rotation externe

Rétroversion du bassin

Nuque vers mur et plafond

Soupir

Abaissement des côtes

Le dos plaqué contre le mur référentiel

Appui des gros orteils l’un contre l’autre et au sol

21 | Les techniques de conscience posturale

L’extensibilité des tissus (fascia, muscles) doit être entretenue sous peine de se perdre de nouveau : la posture est une bonne habitude à prendre et à garder.

LE ROLE CENTRAL DE LA RESPIRATION DANS LE RELACHEMENT DES TENSIONS

La respiration sera le 1er levier d'action à notre portée pour détendre les muscles de l'abdomen.

Un cycle respiratoire comprend une phase d'expiration (vidage "passif" des poumons), pendant laquelle presque tous les muscles thoraciques sont relâchés, et une phase d'inspiration active (remplissage "actif" des poumons), pendant laquelle le diaphragme se contracte et descend. Il entraîne alors la base des poumons vers le bas, contracte les viscères abdominaux, élève et écarte les côtes.

UNE POSTURE COMPLETE QUI DEBUSQUE LES TRICHERIES

Cette posture concerne le corps dans sa totalité et vise à corriger tous les déséquilibres d'une façon simultanée, en agissant profondément sur un ensemble de chaînes musculaires plutôt que sur un groupe musculaire isolé.

Elle permet de lutter contre les attitudes adaptatives et les compensations installées au niveau du corps.

Elle traque et désamorce les mécanismes de frein et de compression permanente qui sont les vraies causes mécaniques de nos symptômes.

Les techniques de conscience posturale | 22

Tables des matières

Le système musculo-squelettique ________________________________________________ 2

Les muscles, les tendons ___________________________________________________________ 3

Les chaînes musculaires ____________________________________________________________ 5

Le diaphragme ____________________________________________________________________ 6

Les systèmes nerveux ______________________________________________________________ 7

Comment tenons nous debout ? ______________________________________________________ 8

Comment notre squelette bouge ? ___________________________________________________ 11

Le déséquilibre musculaire impacte les articulations _______________________________ 12

Le déséquilibre musculaire impacte la colonne vertébrale (déséquilibre de la statique)__ 12

Le déséquilibre musculaire entraine une dépense d'énergie supplémentaire ___________ 13

Compensation et réflexe antalgique _____________________________________________ 13

Notion d'intégralité ____________________________________________________________ 14

Lombalgies et sciatique _______________________________________________________ 14

Lombalgies ______________________________________________________________________ 14

Sciatique ________________________________________________________________________ 15

Syndrome du canal carpien ____________________________________________________ 15

Arthrose du genou ____________________________________________________________ 16

Périarthrite de l'épaule_________________________________________________________ 16

Le syndrome de la coiffe des rotateurs (épaule) ___________________________________ 17

Posture active visant à entretenir l'élasticité et la tonicité musculaire _________________ 20

Le rôle central de la respiration dans le relâchement des tensions _________________________ 21

Une posture complète qui débusque les tricheries ______________________________________ 21

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Les techniques de conscience posturale | 24

Ce qu'il faut retenir :

Une action posturale conscientisée, répétée, organisée :

Re-équilibre durablement notre tonicité musculaire,

Re-donne la liberté articulaire,

Re-permet cette aisance de mouvement tant espérée.

Conclusion :

Par une démarche posturale pensée, voulue comme une bonne habitude corporelle, on peut durablement infléchir le devenir de son corps.