modÉlisme ferroviaire à l'échelle ho. (14) construction de modules d'exposition....

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Révision complète des modules d'expo ! (14) Par Hervé Leclère. © Février 2015 Ayant le sentiment d'avoir commis une importante erreur d'appréciation, j’ai décidé de reprendre cette construction dans son intégralité, et ce pour plusieurs raisons : une trop forte charge de travail 'pour un seul homme', entraînant un trop grand délai de réalisation pour obtenir un trafic intéressant, et, du fait de la taille de l'ouvrage, moins de temps consacré à « fignoler les détails », à commencer par la voie code 100 au lieu du 75. Par ailleurs, je me suis aperçu que le 'chemin de voie' devait avoir un support en bois, non pas pour des raisons de solidité mais plutôt pour avoir une bonne fixation de la voie, cloutée et non collée: un tracé imprécis est voué aux déraillements intempestifs ! Par contre la solution du Styrodur® reste pour moi incontournable, pour des raisons de légèreté déjà évoquées auparavant , (*) et au vu de la facilité du démontage qui a suivi ma décision. Il m’a suffit d’un découpage au cutter autour des cadres des modules, pour les 'déshabiller' sans casse désastreuse. (Ce qui ne veut pas dire se perdre démontages et remontages à n’en plus finir...!) Bref, le tout est revu en dimensions soit 2 modules de 120 x 60cm, (les deux autres restant en réserve pour plus tard), et en exploitation : 2 voies simplement parallèles sur une ligne qui franchit des surplombs, des creux de relief, des rivières, des rues animées par le ‘’Car system’’, tout ce qu’on peut voir par la fenêtre d’une voiture voyageur d'un train roulant vers sa destination. Après avoir démonté tout l’intérieur des cadres, j’ai changé le niveau de base à moins 12 cm, en réutilisant les panneaux de polyester extrudé.

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Refonte des modules d'exposition au 1/87e. (N°14). Causes et explications. Deux modules de 1,20x0,60m au lieu de quatre, circulation simplifiée à 2 voies, reliefs revus et corrigés, thématique urbaine différente, détaillage plus fouillé du fait de la réduction des délais impartis.

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Révision complète des modules d'expo ! (14)Par Hervé Leclère. © Février 2015

Ayant le sentiment d'avoir commis une importante erreur d'appréciation, j’ai décidé de reprendre cette constructiondans son intégralité, et ce pour plusieurs raisons : une trop forte charge de travail 'pour un seul homme', entraînantun trop grand délai de réalisation pour obtenir un trafic intéressant, et, du fait de la taille de l'ouvrage, moins detemps consacré à « fignoler les détails », à commencer par la voie code 100 au lieu du 75.

Par ailleurs, je me suis aperçu que le 'chemin de voie' devait avoir un support en bois, non pas pour des raisons desolidité mais plutôt pour avoir une bonne fixation de la voie, cloutée et non collée: un tracé imprécis est voué auxdéraillements intempestifs !

Par contre la solution du Styrodur® reste pour moi incontournable, pour des raisons de légèreté déjà évoquéesauparavant, (*) et au vu de la facilité du démontage qui a suivi ma décision. Il m’a suffit d’un découpage au cutterautour des cadres des modules, pour les 'déshabiller' sans casse désastreuse. (Ce qui ne veut pas dire se perdredémontages et remontages à n’en plus finir...!)

Bref, le tout est revu en dimensions soit 2 modules de 120 x 60cm, (les deux autres restant en réserve pour plustard), et en exploitation : 2 voies simplement parallèles sur une ligne qui franchit des surplombs, des creux de relief,des rivières, des rues animées par le ‘’Car system’’, tout ce qu’on peut voir par la fenêtre d’une voiture voyageur d'untrain roulant vers sa destination.

Après avoir démonté tout l’intérieur des cadres, j’ai changé le niveau de base à moins 12 cm, en réutilisant lespanneaux de polyester extrudé.

Le niveau initial a été revu et le tracé des voies, simplifié au possible, se résume à 2 voies droites parallèles, sansaucun arrêt, pas de gare et peut-être des feux rouges dans chaque sens. De nombreux bâtiments, construits àl’avance, trouveront leur place le long de la route ou de la voie.

La route est prévue pour accueillir un Car system Faller® : l’installation du fil d’acier est très facile du fait de la matièredu sol.

Les ouvrages d’art ont été fabriqués à l’avance, pour la plupart en carton plume gravé, technique souvent décritedans ce blog. Y figurera un pont à 2 arches, entièrement en carton plume noir de 5mm, déshabillé sur une face,permettant la gravure par emporte-pièce maison, ou la gravure au couteau de cuisine. La coloration abondante enGesso® blanc teinté à l’acrylique, donne les nuances finales de la pierre ou du béton.

L’autre pont passant la rivière est traité de la même façon. On remarque la planche de bois du plan de voies qui laissela place au carton plume. Le futur ballast sera composé d’une semelle de liège, pour compenser le bruit.

L’urbanisme de la route est imposé au départ, en même temps que la voie. La rivière est elle aussi imposée, et bienqu’elle ne soit pas trop large, elle est franchie par des ponts en béton confectionnés en simple carton et implantésdans les berges, à hauteurs respectives des routes en question.

Ces ponts sont équipés de fils d’acier pour le Car system Faller® , il ne faut pas l’oublier ; nous ne les verrons plus lorsque le revêtement en bitume sera fait. Les rambardes plastique proviennent du commerce.

Étude de volume pour la suite du remplissage. L’idée reste encore à confirmer, mais s’oriente vers un village traversé par une ligne de moyenne importance.

Je me suis attaqué à la réfection de la toiture d’un vieux bâtiment construit il y a des années : des tuiles neuves, un petit coup de pinceau ça et là, tout pour me convaincre de l’implanter sur ce nouveau module....

...Surtout que le virage de la rue s’y prête ! :

Je lui adjoins une petite devanture de garage ainsi que des affiches publicitaires. Le garage sera en cessationd’activité. Il s’agit également d’une vieille maquette que j’ai rajeunie pour l'occasion.

La pub' provient d’une feuille de journal, donc très fine, collée sur un mur de carton ; les briques sont gravées aucutter et à la règle avec une retouche sommaire sur les lettres pour affirmer le tout. La gravure a été faite sur le mur àplat.

Puis je me suis lancé dans la construction d’une usine, typique de mon imagination, de surcroît sur un terrain enpente, longée par la route qui monte avec du carton plume de 3 mm blanc cette fois, déshabillé d’une face pourgraver partiellement des briques rouges. J’ai commencé par les huisseries, méthode habituelle façon A.Pras.

Après avoir gravé les briques comme je les ai prévues, un lavis gris de Gesso®, interprétera les joints de ciment, les parties vierges figureront le ravalement ciment brut. Le but étant de ne plus voir de blanc, il serait si aisé de disposer de carton plume gris... !

Le lavis est volontairement non uniforme, il suffit de regarder certains murs réels :

Les briques sont peintes à leur tour une par une, fastidieux au début mais tellement plaisant au résultat. Toujours à l’acrylique avec une palette de multiple rouge, brun, ocre….

Une maquette qu’on ne verra nulle part ailleurs : le survol de mon atelier momentanément posé sur la table de la salleà manger. Si ça brille encore c’est que ce n’est pas encore sec. La palette improvisée des couleurs utilisées, un flacond’eau distillée pour faciliter l’imprégnation de la matière, les cutters pour affirmer certaines retouches au fur et mesurede la coloration.

Première mis en place sur le module en question, sachant que la pente peut encore être réglée puisque chaque élément des murs n’est maintenu que de façon précaire. Les petites maisons d’usine seront disposées le long de la rue, les ouvriers n’auront qu’à la traverser !

Nous verrons la suite au prochain numéro !

(*) RETROUVEZ LES ÉPISODES PRÉCÉDENTS SUR LE BLOG CORAIL76 :

http://corail76expos.blogspot.fr/2014/11/construction-de-modules-ho-13-quais-et.html