mobilité internationale

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MOBILITÉ INTERNATIONALE MOBILITÉ INTERNATIONALE Le Guide des Jeunes Franciliens Le Guide des Jeunes Franciliens Réalisé par 18-30 Insert-Export, la Mission Locale Paris Centre et la Mission Locale Intercommunale de Versailles.

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Mission Locale Paris Centre - Mobilité internationale Le guide des jeunes Franciliens (2004)

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MOBILITÉ

INTERNATIONALE

MOBILITÉ

INTERNATIONALELe Guidedes JeunesFranciliens

Le Guidedes JeunesFranciliens

Réalisé par 18-30 Insert-Export, la Mission Locale Paris Centre

et la Mission Locale Intercommunale de Versailles.

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Édito

Pourquoi un guide sur la mobilité internationale des jeunes en Ile-de-France ?

Ce projet de guide, né en 2002 de l’initiative de la Mission Locale Paris Centre,la Mission Locale Intercommunale de Versailles et l’association 18-30 Insert-Exportest parti du constat suivant : il existe, d’une part, une demande croissante des jeunes d’une expérience à l’étranger et, d’autre part, un grand nombre d’initiati-ves souvent méconnues favorisant la mobilité de ces jeunes en Ile de France.

Il nous semblait donc indispensable de développer une information appropriéesur les opportunités offertes aux jeunes, notamment aux jeunes dits en “difficulté”, de pouvoir bénéficier d’une expérience en Europe et au-delà.

Une période de mobilité “pré-professionnalisante” peut constituer un véritablevecteur d’insertion sur la base des principes suivants :

- La capacité à intégrer un marché du travail aujourd’hui internationalisénécessite l’acquisition de compétences professionnelles mais aussi d’aptitu-des personnelles.

- Le voyage est depuis toujours une source d’apprentissages professionnels,sociaux, politiques et personnels.

- Les changements d’horizon favorisent l’insertion sociale et professionnelle.

Ce guide recense les soutiens disponibles dans la région Ile de France pour lamobilité européenne et internationale.

Il se veut accessible au plus grand nombre. Il a pour objectif de faciliter lesrecherches des jeunes qui souhaitent trouver une solution pour réaliser un projetde séjour à l’étranger et permettre aux associations accueillant les jeunes d’avoir uneconnaissance plus approfondie des programmes existants en Ile de France. Ceguide vise aussi à impulser une dynamique de réseau entre les associations travaillant à l’international.

Il n’est pas un recueil exhaustif des programmes de mobilité, il inventorie enpriorité les programmes encourageant une mobilité peu onéreuse et adaptée à tousles jeunes quel que soit leur niveau. L’information recueillie s’est révélée aussi tribu-taire des participations des associations contactées.

L’association entre les trois structures s’est faite sur le partage d’une mêmevision des enjeux liés à l’accès à la mobilité internationale pour tous les jeunes.

Nous souhaitons que cette mobilité ne soit plus une exception mais véritable-ment un outil généralisé au service des jeunes dans le cadre de leur parcours d’in-sertion.

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18-30 Insert-Export

L’association 18-30 Insert-Export (loi 1901 à but non lucratif) s’est fondée sur le cons-tat suivant : la grande difficulté que pouvait présenter une démarche d’insertion profession-nelle pour des jeunes de 18 à 30 ans par “l’international”.

C’est pourquoi en mars 1995, par la volonté commune de jeunes diplômés de forma-tions internationales, de représentants étudiants et d’acteurs de la vie économique, l’asso-ciation est née avec l’objectif de répondre à ce problème spécifique. L’association comptedésormais 4 antennes implantées en Ile-de-France, en Midi-Pyrénées, en Rhône-Alpes eten Auvergne.

L’accompagnement de jeunes dans leur projet international : Le cœur de l’activité de 18-30 Insert-Export

- Promouvoir l’insertion professionnelle des jeunes âgés de 18 à 30 ans dans ledomaine de l’international : quel que soit leur niveau de qualification ; qu’ils souhai-tent ou non s’expatrier ; quel que soit le domaine visé.

- Faciliter leur mobilité internationale dans un objectif de professionnalisation, par lapromotion et l’accès à des programmes de mobilité tels que les dispositifs euro-péens, stages, chantiers internationaux, volontariat, etc…

Démocratiser l’accès à la mobilité professionnelle internationale

Si 18-30 Insert-Export a su développer, au cours de ses cinq premières années, unvéritable savoir-faire en direction des jeunes diplômés de formation internationale, sonambition depuis toujours, était de permettre à tous, diplômés ou non, d’avoir accès à lamobilité professionnelle internationale.

Pour cela, l’association a développé depuis 3 ans maintenant un programme d’accompagnement et de préparation à la mobilité internationale individualisés, en directionde jeunes dits “en difficulté” grâce au soutien, notamment pour l’Ile-de-France, du ConseilRégional, Fasild ou encore Préfecture et Mairie de Paris. 18-30 Insert-Export travailled’ailleurs déjà avec plusieurs Missions Locales Franciliennes.

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Les Missions Locales

Les Missions Locales ont pour objectif de favoriser l’insertion professionnelle etsociale des jeunes de 16 à 25 ans.

Les jeunes sortis du système scolaire, inscrits ou non à l’ANPE, ont la possibilitéd’être reçus et écoutés par des conseillers dont le rôle est d’assurer l’information, l’orientation et le suivi social et professionnel des jeunes confrontés à des difficultés d’insertion.

Leurs actions prennent diverses formes :

- Bilan des acquis scolaires et professionnels. - Réflexion sur l’orientation professionnelle. - Recherche de formations adaptées aux besoins des jeunes (remise à niveau,

stages professionnels...). - Aide aux techniques de recherche d’emploi (écriture du CV, rédaction de la let-

tre de motivation, simulation d’entretien d’embauche). - Information sur le droit du travail, les différentes mesures pour l’emploi des jeu-

nes. - Contact avec les employeurs.

Les missions locales fournissent également leur appui dans les démarches d’accès à la santé, au logement ou encore à la citoyenneté. Jeunes et conseillers construisent ensemble un parcours personnalisé.

Convaincues de l’importance de la dimension européenne pour l’insertion professionnelle des jeunes, les Missions Locales Intercommunale de Versailles et ParisCentre développent depuis plusieurs années des projets et des actions expérimentalespour sensibiliser les jeunes à cette dimension et à la mobilité internationale.

Elles ont réalisé :

- Dans le cadre du programme “Jeunesse” des échange de jeunes (Irlande,Estonie) et l’accueil de jeunes volontaires (Service Volontaire Européen)

- Dans le cadre des programmes “Leonardo da Vinci” et “Eurodyssée” (cap versl’emploi) et en partenariat avec des centres de formation professionnelle l’en-voi de jeunes en Irlande et en Espagne

- Des réunions d’information sur la mobilité internationale pour les jeunes et lesconseillers de missions locales

- Un forum Européen à Versailles (Mission Locale Intercommunale de Versailles)- Le développement de partenariats avec des associations travaillant sur la mobi-

lité Internationale (Insert-Export, Inter-Echanges)

C’est dans l’optique du développement d’informations et d’actions de dimensioneuropéenne qu’elles ont organisé et participé activement à la réalisation de ce guide demobilité internationale.

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MOBILITÉINTERNATIONALE

Le Guide pour les Jeunes

Franciliens

MOBILITÉINTERNATIONALE

Le Guide pour les Jeunes

Franciliens

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Sommaire Volontariat

Emploi et aide à la recherche

PROGRAMME(ASSOCIATION)

DUREE PAYS PAGES

Service Volontaire Européen (SVE)(Union Européenne)

6 - 12 mois Europe* 14 - 15

SVE Court Terme(Union Européenne)

3 semaines - 6 mois Europe* 16 - 17

Associations qui proposent le Service Volontaire Européen

18 - 19

Volontariat de longue durée ASF(Comité d’ASF)

12 mois Allemagne 20 - 21

Chantiers d’été (Comité d’ASF)

2 semaines Plusieurs destinations** 22 - 23

Chantiers internationaux(Solidarités Jeunesses)

2 - 3 semaines Plusieurs destinations** 24 - 25

Chantiers internationaux(Concordia)

2 - 3 semaines Plusieurs destinations** 26 - 27

Chantiers à l’étranger(REMPART)

2 - 3 semaines Plusieurs destinations** 28 - 29

Chantiers internationaux(Jeunesse et Reconstruction)

2 - 3 semaines Plusieurs destinations** 30 - 31

Chantiers à l’étranger(Etudes et Chantiers IDF - UNAREC)

2 - 3 semaines Plusieurs destinations** 32 - 33

Service Civil International(SCI France)

2 - 7 semaines Plusieurs destinations** 34 - 35

Missions de France(La Guilde Européenne du Raid)

3 - 8 semaines Plusieurs destinations** 36 - 37

Chantiers / Rencontres interculturelles(FUAJ)

1 - 3 semaines Plusieurs destinations** 38 - 39

PROGRAMME(ASSOCIATION)

DUREE PAYS PAGES

Chéquier Emploi Europe(Espace Emploi International)

2 mois minimum Grande Bretagne 42 - 43

Accords d’échanges (Espace Emploi International)

3 - 12 mois Plusieurs destinations** 44 - 45

Club Teli(Travail, Etudes et Loisir International)

Variable Plusieurs destinations** 46 - 47

Volontariat International(CIVI)

6 - 24 mois Plusieurs destinations** 48 - 49

Programme Vacances-Travail (Ambassade du Canada)

1 an maximum Canada 50 - 51

Séjours au pair(OFAJ)

2 - 10 mois Allemagne 52 - 53

Séjours en Grande Bretagne(CEI - Quatre Vents)

4 semaines minimum Grande Bretagne 54 - 55

Séjours educatifs internationaux(Experiment)

Variable Plusieurs destinations** 56 - 57

Mobilité de Jeunes Travailleurs(OFQJ)

6 - 12 mois Canada (Québec) 58 - 59

Accompagnement à la mobilité internationale (18-30 Insert-Export)

Variable Plusieurs destinations** 60 - 61

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Sommaire

Stages

Bourses et aides aux projets

Europe* : Généralement, les 25 pays membres de l’Union Européenne, les pays de l’EspaceEconomique Européen (Islande, Liechtenstein, Norvège), et les pays associés.

Plusieurs destinations** : Concerne les destinations sur plusieurs continents.

PROGRAMME(ASSOCIATION)

DUREE PAYS PAGES

Leonardo da Vinci(Union Européenne)

3 - 52 semaines Europe* 64 - 67

Erasmus(Union Européenne)

3 - 12 mois Europe* 68 - 69

Eurodyssée(APRECA)

3 - 7 mois Europe* 70 - 71

EIRIN (Europ’Horizon et Mission Locale Paris Centre)

6 mois Angleterre et Irlande 72 - 73

Stages en Allemagne(OFAJ)

4 semaines - 1 an Allemagne 74 - 75

Mobil’Asie(BATIK International)

3 - 6 mois Vietnam 76 - 77

Stages Agricoles(SESAME)

2 - 18 mois Plusieurs destinations** 78 - 79

Atout Européen pour l’Emploi (Relais Culture Europe)

13 semainesAutriche, Irlande etEspagne

80 - 81

Formation et Emploi(OFQJ)

1 - 6 mois Canada (Québec) 82 - 83

Stages et échanges(Association France-Québec)

1 - 6 mois Canada (Québec) 84 - 85

Programme International d’Echange de Stages (AIESEC)

8 - 78 semaines Plusieurs destinations** 86 - 87

Séjours à l’étranger(AFS Vivre Sans Frontière)

1 mois - 1 an Plusieurs destinations** 88 - 89

Stages en entreprise(Contacts)

1 semaine minimum Plusieurs destinations** 90 - 91

PROGRAMME(ASSOCIATION)

DUREE PAYS PAGES

Initiatives Jeunes(Union Européenne)

3 - 12 mois Europe* 94 - 95

Capital Avenir(Union Européenne)

1 an maximum Europe* 96 - 97

Defi Jeunes(INJEP)

Variable Plusieurs destinations** 98 - 99

Paris Jeunes Aventures(ABM et la Mairie de Paris)

Variable Plusieurs destinations** 100 - 101

Bourse de Voyage Zellidja(Zellidja)

1 - 4 mois Plusieurs destinations** 102 - 103

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Mode d’emploi

La DURÉE et les PAYS de destination sont indiqués

Toujours en tête, le nom du PROGRAMME avec le nom de l’ASSOCIATION entre parenthèse.

TEMOIGNAGES :Pour se faire une idée plus préci-se du programme, des jeunes quisont déjà partis témoignent deleur séjour, photos à l’appui.

ADRESSE :Les cordonnées de l’associationresponsable du programme. Onnomme aussi le nom de la per-sonne à contacter.

Un texte résume l’histoire et les butsde l’ASSOCIATION, ainsi que les

atouts principaux du PROGRAMME

CONDITIONS D’ACCES :Ce sont les critères nécessaires

pour être éligible au programme.Notamment : âge, coût, niveau,

délais, connaissance de la langue...

PRESTATIONS :Ce sont les conditions de déroule-

ment des différents aspects duséjour. Par exemple, par rapport au

voyage, le logement, l’assurance ou le cours de langue.

PAGE DROITEde chaque programme

PAGE GAUCHEde chaque programme

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Page 14: Mobilité internationale

Le volontariat désigne tout acte individuel non

lucratif et non rémunéré accompli pour le bien-

être du prochain, de la communauté ou de l’en-

semble de la société. Il prend de multiples for-

mes qui vont de l’entraide individuelle à des

actions communes en temps de crises et de conflits.

Le volontariat profite à la fois à l’ensemble de la société et à

la personne qui se porte volontaire. Il représente une impor-

tante contribution tant du point de vue économique que

social. L’action volontaire est au cœur des idéaux européens

de démocratie, de citoyenneté active, de participation et de

prise de responsabilités.

Il permet avec ou sans qualification, avec ou sans connais-

sance de la langue du pays d’accueil, d’effectuer un séjour

de quelques semaines à 12 mois pour y effectuer une activi-

té au profit du développement local (action sociale, environ-

nement, patrimoine, humanitaire…).

Accueillis par des associations ou des collectivités, les volon-

taires sont souvent intégralement pris en charge, depuis la

phase de préparation, départ, jusqu’à la phase d’accueil, au

retour, et peuvent percevoir une indemnité mensuelle.

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Volontariat et chantiers

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Page 16: Mobilité internationale

Yolène est partie en Estonie pendant 8 mois. “Je voulais partirdans un pays dont je ne savais presque rien et qui était sur lepoint d’intégrer l’Europe. C’était ma façon de contribuer à l’élargissement”, explique-t-elle. Son projet s’est déroulé dans

une association qui développait des activités artistiques pourles enfants d’un village où la population est socialement et cultu-

rellement désavantagée. Il consistait à assister les “professeurs” pendant lescours et à mettre en place des activités. Parallèlement, Yolène a organiséd’autres projets (rassemblements de volontaires, newsletter, etc...)malgré lepeu de ressources financières de l’association.Par ailleurs, Yolène a rencontré des difficultés pour s’adapter à des situa-tions nouvelles liées aux différences culturelles d’une part (la corruption,entrer en contact avec les estoniens, les façons d’agir et de penser), et auxdémarches administratives d’autres part. Selon elle, cette expérience lui apermis d’acquérir beaucoup de maturité, de force et d’ouverture d’esprit surd’autres cultures : “Ca a un peu (même beaucoup) ébranlé ma vision deschoses et de la vie, et même si c’est déstabilisant c’est aussi super ! A pré-sent chaque direction que prend mon futur est le résultat d’un choix”. Selonelle, cela l’a aidée d’une manière directe pour intégrer un Magistère deRelations Internationales. Alors qu’à son retour, elle n’avait qu’une envie :repartir ! Mais, déclare-t-elle : “C’est tout à fait dans le prolongement de monSVE, et ça ne fait que repousser un peu mon prochain départ à la découver-te d’une autre contrée ! ”

“Ce fut une expérience extraordinaire et inoubliable”. C’est lafaçon dont Séverine décrit son SVE en Grèce. Une des premiè-res volontaires européennes, elle a passé 8 mois à Thèbes il ya 6 ans. “Ma structure d’accueil, DEKKAE, était une sorte de Maison desJeunes, mais j’étais plus rattachée au service environnement de laMunicipalité”, raconte-t-elle. Comme missions, Séverine a développé desactions écologiques (plantation d’arbres, collecte des olives, constructiond’un établissement bio climatique), ainsi que des animations pour sensibili-ser la population locale. De son séjour, elle souligne la découverte du pays et de la langue, ainsi quela vie en communauté, car elle vivait dans l’auberge municipale avec 11 autres volontaires : “Un beau mélange culturel multilingue et de nombreuxsouvenirs ; j’ai encore des contacts avec certains”, explique Séverine.Elle retourne tous les deux ans en Grèce. “C’est un peu comme un pèlerina-ge, car ce pays, je l’adore”.A son retour, le SVE lui a permis de trouver rapidement un emploi dans l’animation au sein d’une MJC et d’un Point Information Jeunesse.

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Service Volontaire Européen (SVE)(Union Européenne)

Voir carnet d’adresses aux pages 17-18

Page 17: Mobilité internationale

- Le volontaire n’effectue aucune dépense. Le programme prend en char-ge l’hébergement, la nourriture, le transport. Le volontaire bénéficieaussi d’une couverture santé et d’argent de poche (environ 180euros/mois ; cette somme varie selon le niveau de vie du pays).

- Il a la possibilité de suivre une préparation au départ. - Selon les structures d’accueil, le volontaire peut avoir accès à un sou-

tien linguistique.- Le volontaire est suivi par un tuteur au sein de l’organisme d’accueil.- L’accueil et le suivi du volontaire sont assurés par l’agence nationale du

pays d’accueil qui organise des séminaires de formation et des rencon-tres.

Le Service Volontaire Européen (SVE) est une action qui appartient au Programme “Jeunesse” de l’Union

Européenne. Il permet à un jeune de devenir volontaire dans un autre pays européen. Le jeune volontaire déve-

loppera une action bénévole dans une association du domaine de l’environnement, la culture, le social (enfants,

jeunes, chômeurs, personnes âgées...), le sport ou les loisirs.

Il existe deux types de SVE : le SVE long terme (entre 6 et 12 mois) et le SVE court terme (entre 3 semaines

et 6 mois).

Le SVE est entièrement gratuit pour le volontaire. Les frais de transport, d’hébergement, de nourriture, et

d’assurance sont pris en charge. De plus, le volontaire peut bénéficier d’une formation linguistique et reçoit de

l’argent de poche.

L’engagement comme volontaire permet aux jeunes de découvrir autrement la culture du pays d’accueil, de

se préparer à l’insertion dans la vie active et d’apprendre une langue étrangère.

Service Volontaire Européen (SVE)(Union Européenne)

- Le service Volontaire Européen s’adresse à tous les jeunes de 18-25ans, sans condition de formation ou de qualification.

- Il faut être ressortissant d’un des pays éligibles participant au programme : Union Européenne, Norvège et Islande. Pour les autrespays, contacter l’Agence Nationale à l’INJEP.

- Il n’est pas obligatoire de connaître la langue du pays d’accueil ou d’avoir une qualification quelconque.

- Il y a cinq comités de sélection des candidats par an.- Contactez les associations spécialisées dans l’envoi de volontaires,

elles vous préciseront les démarches à effectuer.- Généralement, il faut prévoir un délai minimum de 3 mois avant la date

de départ souhaitée.

PAYS : Tous les pays membres de l’UE, de l’EspaceEconomique Européen, d’Europe centrale et orien-tale et quelques pays tiers de l’Arc Méditerranéen.

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DURÉE : Entre 6 et 12 mois

Page 18: Mobilité internationale

Anaïs est partie à Rotterdam aux Pays-Bas pendant 6 semainesdans le cadre d’un SVE Court Terme grâce à l’association Inter-échanges. Elle décrit ainsi son SVE : “J’appartenais à l’asso-ciation Stritching En Route où mes tâches variaient : aide dans

un manège (équitation) avec des enfants et adultes handicapés,encadrement d’un groupe de norvégiens... ”

Elle parle des raisons qui ont motivé sont départ : “La découverte d’une cul-ture différente, de gens différents. J’attendais de ce séjour qu’il m’aide à mesentir utile, tout en cherchant à définir une éventuelle orientation (scolaire),en bref à être plus ‘au clair’ ”.Anaïs expose les difficultés qu’elle a rencontrées : “Je pense qu’il s’ agit dela barrière de la langue. En effet, malgré les efforts effectués par chacun surplace, il était parfois difficile de communiquer, notamment avec les person-nes souffrant d’un handicap mental”.“Ce séjour m’a apporté une plus grande confiance en moi car ces 6 semai-nes étaient comme une petite aventure, ainsi que de la patience car pour unbon quotidien (surtout quand on ne parle pas la langue), il faut souvent fairedes concessions”, explique Anaïs. “Enfin, ça m’a également permis de mieuxm’organiser et gérer mon temps”. Après son SVE Anaïs a travaillé deux mois à la British Airways à Roissy CDG.“Ce séjour m’a permis de me lancer dans des études de langues en meposant nettement moins de questions”.

Peijie est partie au Royaume Uni pendant 3 semaines, dans le cadre duService Volontaire Européen Court Terme. Elle a participé à un projet envi-ronnemental à Malvern (a l’est de l’Angleterre). Les activités dans son pro-jet consistaient à la conservation de l’environnement : “sur des collines,déraciner les arbres pour garder une vue sur la vallée. Plus bas, en replan-ter d’autres”. Peijie explique que “les défis physiques et surmonter sa peur étaient au quotidien de ceséjour” avec beaucoup d’activités à l’extérieur. Elle a pratiqué la descente en rappel, lagrimpe aux arbres (transformés en exercices militaires), l’escalade, la marche intensive(16 km), le kayak et même le travail artistique sur bois. Ses motivations avant de partir étaient de pratiquer la langue, de rencontrer et de com-parer les gens de différentes nationalités. Elle y a réussi. “Pour beaucoup, la vie en com-munauté est très difficile ; c’est une expérience très enrichissante pour ceux qui n’ontpas vécu dans ce genre d’environnement”, commente Peijie. Avec son séjour enAngleterre, elle cherchait aussi à “fournir un travail personnel qui pourra aider les aut-res”. D’ailleurs, son SVE lui a apporté une progression au niveau de la compréhensionde l’anglais.

16

SVE Court Terme(Union Européenne)

Voir carnet d’adresses aux pages 17-18

Page 19: Mobilité internationale

- Ce sont les mêmes prestations que le SVE long terme (VOIR PAGE 15).

- Il n’y pas de cours de langue pendant le séjour.

Le Service Volontaire Européen (SVE) Court Terme est projet court réservé aux jeunes qui ne peuvent pas

s’engager dans un SVE long terme (voir pages précédentes). Il concerne notamment des jeunes en difficulté

financière ou familiale ou souffrant d’un handicap ; ce projet peuvent être réalisé dans tous les pays participant

au programme et les pays tiers. Les volontariats court termes sont souvent des chantiers pendant l’été.

L’accompagnement des associations d’envoi et d’accueil est plus accentué pour le SVE Court Terme : pré-

paration plus longue, apprentissage linguistique, rendez-vous réguliers, contacts fréquents pendant le séjour et

évaluation après le séjour, tout ceci en partenariat avec les structures de suivi de ces jeunes (ex. Mission locale)

Ces jeunes peuvent par la suite effectuer un SVE longue durée. A leur retour, les jeunes volontaires peu-

vent éventuellement bénéficier d’une aide “Capital Avenir” (voir section “Bourses”) pour réaliser un projet de

développement personnel ou professionnel. Il peuvent aussi rejoindre une association d’anciens volontaires.

SVE Court Terme(Union Européenne)

- Ce sont les mêmes conditions que pour le SVE long terme (VOIR PAGE 15).

- Les délais d’accès sont généralement plus courts.

PAYS : Tous les pays membres de l’UE, de l’EspaceEconomique européen, d’Europe centrale et orien-tale et quelques pays tiers de l’Arc Méditerranéen.

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DURÉE : Entre 3 semaines et 6 mois

Page 20: Mobilité internationale

Associations qui proposent le Service Volontaire Européen

Le CIDJ est un des plus importants organismes d’envoi de

SVE de la Région Ile de France. Il propose régulièrement des

réunions d’information générale sur le Service Volontaire

Européen.

Les jeunes intéressés peuvent avoir accès à la base de

données qui recense les projets d’accueil. Les jeunes peuvent

aussi consulter des offres proposées directement au CIDJ.

C’est le CIDJ qui s’occupera du premier contact entre le

jeune volontaire et l’organisation d’accueil. Le CIDJ assurera

aussi le suivi et la mise en relation.

La plupart des jeunes qui partent avec le CIDJ est autono-

me et n’a besoin que d’un minimum d’encadrement.

Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ)Mathilde CORR et Nicolas VASLIN101, quai Branly75015 ParisTél. : 01.44.49.29.28Fax : 01.40.65.02.61 [email protected]

L’association Inter-échanges rencontre les jeunes intéres-

sés par le Service Volontaire Européen au cours d’un entretien

individuel, afin d’évaluer leurs motivations et de définir leur pro-

jet de mobilité.

Inter-échanges encadre la recherche du jeune : aide à la

rédaction des CV et lettres, recherche sur la base de données et

mise en relation directe avec des associations européennes.

Cette association organise aussi des réunions d’informa-

tion générale sur le SVE.

Inter-échanges assure un suivi des jeunes en partenariat

avec les Missions Locales notamment dans le cadre du SVE

Court Terme.

Inter-échangesBénédicte FLICHY153, avenue Jean Lolive93000 Pantin cedexTél. : 01.41.83.78.40Fax : [email protected]

Concordia propose l’envoi et l’accueil de volontaires en

France. Cette association travaille au sein de deux réseaux inter-

nationaux : l’Alliance Européenne des Associations de Travail

Volontaire (Europe, Asie et Amérique du nord) et le comité de

coordination de Service Volontaire International.

Concordia accompagne les jeunes dans leur recherche de

projet de SVE, prend contact avec les organisations d’accueil et

assure le suivi de volontaires. Les jeunes sont aidés également

pour rédiger des CV et des lettres de motivation. Concordia a

parfois recourt à ses partenaires des réseaux internationaux de

chantiers. En 2002, Concordia a envoyé 15 jeunes en SVE.

Concordia - Siège NationalGaëlle RUSSIER1, rue de Metz75010 ParisTél. : 01.45.23.00.23Fax : [email protected]

Solidarités Jeunesses est une association nationale de

jeunesse et d’éducation populaire. Cette association organise

des chantiers internationaux, des actions d’insertion, des for-

mations, des actions de solidarité internationale et gère des peti-

tes structures d’accueil et d’animation en milieu rural.

Solidarités Jeunesses travaille avec de nombreuses asso-

ciations partenaires à travers le monde en tant que branche fran-

çaise d’Action Jeunesse pour la Paix. Ces partenariats lui per-

mettent de trouver des projets SVE Long Terme.

Solidarités Jeunesses assure la mise en relation et l’ac-

compagnement des jeunes avec les structures d’accueil.

Solidarités Jeunesses offre les préparations au départ

(connaissance du pays d’accueil, déroulement et conditions du

SVE) quatre fois par an.

Solidarités JeunessesDelphine CEDOLIN et Marie Laure LACROIX10, rue 8 Mai 194575010 Paris Tél. : 01.55.26.88.77Fax : 01.53.26.03.26promovolontariat@solidaritesjeunesses.orgwww.solidaritesjeunesses.org

18

Page 21: Mobilité internationale

La FUAJ est le maillon français d’une chaîne internationa-

le regroupée au sein de l’International Youth Hostel Federation.

Traditionnellement tournées vers l’accueil international des jeu-

nes qui voyagent à travers le monde, les auberges de jeunesse

sont aussi des espaces de vie collective favorisant avant tout les

échanges interculturels.

La Fédération Unie des Auberges de Jeunesse envoie 4

jeunes par an en SVE. La plupart des volontaires part dans des

projets s’effectuant au sein d’auberges de jeunesse à l’étranger.

Fédération Unie des Auberges de Jeunesse (FUAJ)Vianney STROEBEL27, rue de Pajol75018 ParisTél. : 01.44.89.87.16Fax : 01.44.89.87.10 [email protected]

Le SCI France fait partie du Service Civil International, un

mouvement pour la paix et la solidarité avec 34 branches dans

les 5 continents.

Cette association est centrée principalement sur l’organi-

sation de chantiers internationaux.

Les projets SVE se déroulent généralement dans les

bureaux du réseau Service Civil International à l’étranger.

SCI France (Service Civil International)Natacha MUSTIÈRE2-4 rue Camille Flammarion75018 ParisTél. : 01.42.54.62.43Fax : [email protected]

Jeunes pour le Monde a pour vocation de favoriser des

actions socioculturelles dont le but est de rapprocher les jeu-

nesses du monde et plus particulièrement celles de l’Europe à

travers des échanges et des séjours organisés.

Cette petite structure d’envoi prend le temps de faire

connaissance avec tous les participants. Elle aide dans toutes

les démarches, les conventions, les CV et les lettres de

motivation.

Elle propose principalement du SVE Long Terme aux jeu-

nes vraiment motivés qui ont leur confiance. Jeunes pour le

Monde envoie 4 jeunes par an.

Jeunes pour le MondeMaison de l’Emploi et de la Formation10, avenue du Noyer91300 MassyTél. : 01.69.20.25.32Fax : 01.60.11.13.66 [email protected]

L’INJEP est un établissement public du ministère de la

Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche. Il est

concerné par les questions de jeunesse. C’est également un

centre de ressources sur la jeunesse, l’éducation populaire et la

vie associative. Une de ses missions est la promotion de l’enga-

gement, comme le Service Volontaire Européen.

L’INJEP héberge l’agence nationale du Programme

Jeunesse et cordonne donc les dossiers du SVE. Cependant,

elle ne se charge pas directement de l’envoi. Il faudra toujours

s’adresser aux associations d’envoi, qui transmettront la

demande à l’INJEP.

L’INJEP organise aussi des sessions de formation pour les

volontaires français avant le départ, et des séminaires pour les

volontaires étrangers accueillis en France.

Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP)Maryvonne LE BLOAS11, rue Paul Leplat78160 Marly-Le-RoiTél. : 01.39.17.27.70Fax : [email protected]

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Associations qui proposent le Service Volontaire Européen

Page 22: Mobilité internationale

Jan (Allemagne) a passé 18 mois en France. Il a travaillé commevolontaire au MRAP (Mouvement contre le Racisme est pourl’Amitié entre les Peuples) dans le secteur éducation.Il était responsable d’un cyber-journal pour le réseau du MRAP

avec d’autres actions antiracistes dans le monde. Son secteurétait chargé aussi de produire des matériaux pour la “Semaine

d’éducation contre le racisme” et d’autres informations générales. “Toutel’action est dirigée à construire une tolérance qui ne laisse pas apparaîtreune discrimination ou même le racisme”, dit Jan.“Ce travail m’a beaucoup aidé à découvrir le monde associatif et un travailstructuré”, signale Jan. “Le plan interculturel n’est pas négligeable danstoute cette expérience”. Il continue : “j’ai fait des grosses découvertes sur leplan culturel, politique et humain”. Jan détaille sur son séjour : “une toutenouvelle vie s’est ouverte pour moi, et pour la deuxième fois, car j’ai vécuaux Etats-Unis avant”.Il recommande l’expérience d’aller à l’étranger “sans hésitation”. “Je suisfortement convaincu que 1 an ou plus dans un nouveau monde, dans desconditions similaires aux miennes, apporte une qualité et un savoir-vivre quivaut plus que 3 ans d’études”, il argumente. “Le séjour peut effectivementêtre très utile après, pour des études, le travail, la vie”, conclue-t-il.

Catherine a travaillé comme volontaire d’ASF à Buchenwald, l’ancien campde concentration nazi : “Il me paraît fondamental que des jeunes de diffé-rentes nationalités puissent effectuer un service de volontariat en ce lieuhistorique international pour se confronter à une histoire non exclusive-ment allemande, qui regarde en fait tous les hommes”.Outre l’élargissement et l’approfondissement des connaissances historiques,ce type de volontariat contribue activement à la lutte contre les préjugés et ainsi au rap-prochement concret entre les peuples grâce au métissage culturel qui créé des liens ami-caux parfois forts. Selon Catherine, cela permet aux jeunes de “pouvoir s’enrichir inté-rieurement, transmettre leur expérience à leur retour chez eux et s’engager dans la socié-té actuelle pour lutter contre tout type d ‘exclusion. Il permet également de réfléchir auxdifférences entre les cultures, de se poser des questions sur sa propre culture et d’enremettre en cause certains aspects qui, autrement, sont complètements intériorisés etnous semblent immuables”.De plus, “les volontaires d’ASF sont vraiment très bien encadrés. Ils ont toujours la pos-sibilité d’être conseillés, ont des partenaires en cas de problèmes, ce qui est rassurant”,explique Catherine.Le bilan est donc très positif : “j’ai pu vivre ici une expérience unique et enrichissantesur le plan humain qui m’a permis aussi de consolider mes connaissances et en acqué-rir de nouvelles sur place”.Le mémorial a également tiré profit de la présence d’une volontaire étrangère : “Mon acti-vité a été utile pour le service pédagogique : des nouveaux documents ont pu être ren-dus accessibles, de nouvelles pistes sont amorcées”.

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Volontariat de longue durée ASF(Comité d’ASF)

Comité d’ASFSilke HORSTMANN10, rue Trévise75009 ParisTél. : 01.42.46.92.32Fax : [email protected]://www.asf-ev.de/fb

Page 23: Mobilité internationale

- L’OFAJ offre un cours d’Allemand avant le départ.- Une fois la candidature retenue, le volontaire effectue un stage court

(au moins deux semaines) dans le domaine social avant son départ. - Le voyage A/R, le logement, la nourriture, l’argent de poche et l’assu-

rance sont pris en charge par le programme.- Le volontariat commence début septembre de chaque année, et se ter-

mine en août. - Le volontaire effectue un “séminaire de préparation” et des journées

d’orientation à son arrivée en Allemagne. Tous les volontaires qui débu-tent leur service en même temps y participent. Ils sont informés sur l’ac-tualité du pays et sur les questions de vie quotidienne (assurance, loge-ment, titre de séjour…) .

- Avant son départ, le volontaire doit chercher un “Cercle de soutien” : Aumoins 10 personnes qui apportent chacune 10 euros par mois au volon-taire. Cela permet de cofinancer le projet et de faire connaître l’associa-tion.

- Le volontaire est encadré par un tuteur sur place. Il bénéficie aussirégulièrement de séminaires d’accompagnement.

Le Comité d’ASF (Action-Signe de Réconciliation - Services pour la paix) est une association qui a 50 ans

d’expérience d’envoi de volontaires. Elle a été fondée en 1958 par des résistants protestants à la dictature du

national-socialisme. Les fondateurs de l’ASF croyaient qu’il ne pouvait pas y avoir de réconciliation sans expia-

tion, sans reconnaître la responsabilité allemande face aux crimes nazis. Ils firent appel à de jeunes Allemands

pour travailler par le biais de services volontaires dans les pays qui ont été affectés par la Seconde Guerre

Mondiale et le régime national-socialiste.

Plus tard, le Comité d’ASF a développé également l’accueil de volontaires de tous ces pays en Allemagne.

Il propose ainsi un volontariat de longue durée en Allemagne (un an). Les volontaires travaillent, par exemple,

dans des lieux de mémoire et des centres de formation, auprès de personnes du troisième âge, de personnes han-

dicapées, de réfugiés, de sans-abri, de toxicomanes, dans des maisons pour femmes en difficulté et sont égale-

ment actifs auprès de jeunes.

Volontariat de longue durée ASF(Comité d’ASF)

- Vous pouvez participer à ce programme si vous avez entre 18 et 28ans. Les nationalités requises pour partir : Française, Allemande,Anglaise, Hollandaise, Polonaise, Norvégienne, Belge, Américaine,Tchèque, Russe, Biélorusse ou Israélienne.

- Date limite de dépôt des dossiers auprès de l’association : Mi-avril.- Il y a environ 16 places disponibles par an. - Même si pour des projets précis certaines qualifications sont nécessai-

res, on n’exige pas de professionnels mais des volontaires. Une certai-ne expérience de la vie, du travail en commun et de la confrontationavec des problèmes de société et de croyance sont des avantages quipeuvent aider à résoudre des situations dans le projet ou dans le pays.

- Des notions d’allemand ne sont pas obligatoires, mais souhaitables.

PAYS : Allemagne

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DURÉE : 12 mois

Page 24: Mobilité internationale

Boris, volontaire à Minsk (Biélorussie) dans l’hôpital pourenfants atteints de cancer : “Mon travail est ainsi une corderaide permanente entre dévouement affectueux et retenue pru-dente des sentiments, par peur du désespoir, lorsqu’un enfant

tombe gravement malade ou meurt. Espoir, soucis, peur, pitié,sympathie et colère : tout cela m’accompagne chaque jour

lorsque je rentre à la maison, et parfois je deviens soudain très pensif lorsd’une fête ; les enfants me suivent dans mes rêves. Bien que j’aie vécu desmoments effroyables dans le service des cancéreux, le travail est, là-bas, lasource de mon bonheur”.

Marcel, volontaire néerlandais au centre contre le racisme ARIC et à l’asso-ciation Asile dans l’Eglise à Berlin (Allemagne) : “Maintenant, je suis unétranger dans un pays qui a envahi mon pays il y a 60 ans et on peut encoreéprouver des ressentiments. Il serait donc plus simple de dire : lesAllemands n’ont pas changé, ils veulent seulement donner une image d’euxplus modeste, mais ils ont encore le sentiment d’être supérieurs. Mais jeremarque qu’il y a ici beaucoup de personnes sympathiques, ce n’est doncpas si simple. Le petit compartiment de ma tête où je range les Allemands estplein de préjugés contre eux et a besoin d’être réorganisé”.

Deux exemples de chantiers ASF :

Moscou (Russie) : Chantier à l’école Saint George pour enfants handica-pés. Une équipe d’assistants autour d’un médecin encadre un groupe d’en-fants âgés de 7 à 18 ans, handicapés mentaux. Le concept est proche decelui des écoles Waldorf. Beaucoup d’activités de peinture, de danse et demusique sont proposées. Une grand partie de l’école doit être rénovée. Ainsi sont pré-vus un grand réfectoire avec cuisine, des salles de cours et des sanitaires. Il y a aussiun jardin à ranger, déblayer et rénover.

Buchenwald (Allemagne) : Travail de restauration et d’entretien au mémorial deBuchenwald (ancien camp de concentration nazi). Il s’agit aussi, dans ce chantier pourfemmes, de s’intéresser à la vie de femmes et de se confronter à des thèmes comme laviolence ou la complicité des femmes durant le nazisme.

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Chantiers d’été (Comité d’ASF)

Comité d’ASFSilke HORSTMANN10, rue Trévise75009 ParisTél. :01.42.46.92.32Fax :[email protected]://www.asf-ev.de/fb

Page 25: Mobilité internationale

- Les groupes vivent ensemble dans des conditions simples. En règlegénérale, c’est un hébergement rudimentaire. Dans quelques chantiersles participant(e)s dorment sous des tentes. Un sac de couchage et untapis de sol sont presque toujours indispensables.

- Dans la plupart des chantiers les volontaires organisent les repas etfont eux même les courses.

- Une équipe d’animation encadre les jeunes sur place.- Les volontaires bénéficient d’une assurance.

Le Comité d’ASF (Action-Signe de Réconciliation - Services pour la paix) est une association allemande de

volontariat qui a été fondée en 1958 pour promouvoir la réconciliation avec les pays qui ont souffert des exac-

tions du régime national-socialiste. A côté du volontariat longue durée (voir pages précédentes), le Comité d’ASF

développe aussi des chantiers internationaux de 2 semaines.

Trois types de projets sont concernés : “Projets du souvenir, mémoriaux, et cimetières juifs”, “Projets

sociaux” et “Projets de soutien aux rencontres internationales, interculturelles et interconfessionnelles”.

Les chantiers se déroulent en Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, République Tchèque, Israël, Pologne,

Pays-Bas et Ukraine. Les participants proviennent des différents pays, en garantissant un environnement inter-

national. L’idéologie de l’association et sa signification historique apportent un intérêt additionnel aux chantiers.

Chantiers d’été (Comité d’ASF)

- A partir de 18 ans (exceptionnellement à partir de 16 ans).- Une connaissance de la langue n’est pas exigée, mais souhaitable.- Il n’y a pas de date limite, mais les chantiers sont assignés par ordre

d’arrivée. Il faut prévoir l’inscription deux mois avant le départ. - Le jeune doit participer aux frais de séjour (130 euros ; tarif réduit pour

les étudiants, chômeurs et citoyens de l’Europe de l’Est) et aux frais devoyage.

PAYS : Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, RépubliqueTchèque, Israël, Pologne, Pays-Bas et Ukraine

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DURÉE : 2 semaines environ

Page 26: Mobilité internationale

Julie : “Je suis partie à Hammamet en Tunisie afin d’embellir uneécole primaire. Au programme : jardinage, peinture, badigeon-nage à la chaux. L’école est devenue vraiment accueillante etgaie après les travaux ; la fresque a été une des meilleures

réussites ! Grâce au chantier j’ai pu découvrir un pays autrement, c’est plus

authentique. Je me suis rendue utile et j’ai vécu comme les Tunisiens pen-dant 15 jours. Je me suis tout de suite sentie à l’aise, les Tunisiens nous ontété très accueillants”.

Marine : “je suis partie durant trois semaines au Mexique, dontdeux semaines à Guadalajara pour participer à un chantier surla construction d’un centre d’accueil pour les enfants défavori-sés. Le matin nous travaillions 3 à 4 heures mais ne pouvant pas por-ter de lourdes charges, j’ai peint des planches avec de l’huile afin de les assouplir. Puis, l’après-midi, nous arrivions à la ‘casa hogar’ quiaccueille 25 enfants et nous nous occupions d’eux.Je ne retiens de ce voyage que des choses positives. J’y ai vécu desmoments magiques, j’ai fait d’énormes progrès en espagnol. Ce voyage m’apermis de m’ouvrir encore plus aux autres mais également de prendre del’assurance car c’était la première fois que je partais seule à l’étranger”.

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Chantiers internationaux(Solidarités Jeunesses)

Solidarités Jeunesses Île-de-FranceMarie Laure LACROIX10, rue de 8 mai 194575010 ParisTél. : 01.55.26.88.77Fax : 01.53.26.03.26solidaritesjeunesses.idf@wanadoo.frwww.solidaritesjeunesses.org

Page 27: Mobilité internationale

- Le logement est sommaire la plupart du temps. - Le groupe gère un budget donné et les repas sont préparés par les par-

ticipants. - L’inscription comprend une assurance responsabilité civile et accident,

en complément des remboursements de sécurité sociale ou d’assuran-ces personnelles. Une assurance voyage est obligatoire pour certainesdestinations.

- Dans certains cas, Solidarités Jeunesses organise un week-end de pré-paration dans ses centres en France.

- Le programme n’inclut ni les cours de langue, ni les frais inhérents auvoyage.

- Solidarités Jeunesses a engagé un partenariat avec le Conseil Régionald’Île-de-France qui permet d’obtenir des financements spécifiques pourles jeunes issus des territoires “politique de la ville”. Ces crédits permet-tent non seulement la mise en place du dispositif mais aussi de financertout ou partie des frais incombant aux jeunes pour leur participation.

Crée après la première guerre mondiale, Solidarités Jeunesses est une des plus anciennes associations qui

intervient dans le domaine des chantiers internationaux. Elle envoie des jeunes en chantiers et volontariat long

terme à l’étranger. Cette association d’éducation populaire accueille également des volontaires étrangers sur

divers projets en France.

Elle fait partie du mouvement international Action Jeunesse pour la Paix, qui oeuvre pour la compréhen-

sion mutuelle des cultures et une construction concrète de la paix.

Les chantiers habituels sont des séjours à l’étranger qui durent entre 2 et 3 semaines, principalement en

été. Les volontaires travaillent en groupes de 10 à 15 personnes de nationalités différentes, sur un projet dans

des domaines variés : social, restauration de bâtiments, culturel, environnement, etc.

Chantiers internationaux(Solidarités Jeunesses)

- Pour partir à l’étranger il faut généralement avoir plus de 18 ans. - Le programme est ouvert aux personnes de toutes les nationalités. - La date limite de dépôt de candidature et le temps de préparation

varient selon le chantier souhaité. - Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de connaître la langue

du pays d’accueil. - Le coût est de 120 euros, auxquels il faut ajouter 15 euros d’adhésion

à Solidarités Jeunesses et 15 euros pour le “Fond de Solidarité” (pourceux qui partent en chantier dans un pays du sud). De plus, les frais duséminaire de préparation sont de 30 euros. Il est important de préciserque pour certains pays il y a des frais complémentaires à payer à l’as-sociation sur place (entre 100 et 200 euros).

- Pour les jeunes en difficulté, il existe néanmoins la possibilité de finan-cement des frais du chantier par le Conseil Régional d’Île-de-France.

PAYS : Tous les pays

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DURÉE : Entre 2 et 3 semaines

Page 28: Mobilité internationale

A la fin de ses études, Victoire a décidé de prendre une annéesabbatique afin de voyager mais aussi d’aider et de se sentirutile. Elle est donc partie, avec l’association Concordia, auMexique, au Portugal et en Italie participer à des chantiers

internationaux. A 50 kms au nord de Rome et pendant 2 semai-nes, elle a sensibilisé la population à la protection de l’environ-

nement, dans une réserve naturelle autour du lac de Vigo. Elle a donc arpen-té les plages du lac pour parler avec la population, élaboré et mis en placedes affiches dans les zones nettoyées et d’autres travaux environne-mentaux : “Nous ne travaillions que le matin, à cause de la chaleur. Tous lesaprès-midi nous faisions des activités incroyables comme les thermesromaines ! Le soir, nous cuisinions chacun notre tour, donc chaque journous mangions des plats typiques de chaque pays (turc, coréen, allemand,espagnol…)”“Ce n’était pas tant la mission elle-même qui m’intéressait au départ, pour-tant je me suis sentie réellement investie. Je voulais surtout rencontrer desjeunes d’horizons différents, vivre une expérience de vie en communauté etappréhender un pays de cette façon, plutôt qu’en simple touriste car c’est làqu’on rencontre réellement les us et coutumes”. Selon elle, cette expériencelui a apporté une grande ouverture d’esprit, des amis du monde entier etbeaucoup de maturité. Surtout cela lui a permis de s’orienter vers le milieuassociatif et de mettre en avant cette expérience dans sa recherche d’emploi,dès son retour en France.

Sonia est partie, par l’intermédiaire de Concordia, aider à la protection d’uneespèce menacée de tortues marines dans l’état du Michoacan, au Mexique.En effet, depuis plus de 40 ans, des “chasseurs” volent les œufs pour ali-menter le marché de la contrebande. Sonia explique le travail : “Nouspatrouillions toute la nuit sur la plage à la recherche de tortues venues pon-dre. Nous récoltions les oeufs pour les enterrer dans un endroit près de notre‘cabane’ et donc protégés des braconniers. Nous faisions des gardes dans cet enclôspour recueillir les bébés tortues et les relâcher immédiatement dans la mer. Le campe-ment (constitué d’une grande pièce bâtie en feuilles de palmiers et troncs d’arbres) sedresse au milieu d’une plage déserte de 4 kilomètres”. Selon l’aventurière “les difficul-tés étaient liées, d’une part, à la précarité du campement et à la vie en communauté dansde telles conditions (pas d’eau ni d’électricité) et, d’autre part, au côtoiement des bra-conniers”. “C’était souvent des jeunes de notre âge. J’ai donc dû dépasser ma colèrepour essayer de comprendre leur geste lié à la nécessité de survivre ! ”Cela lui a apporté une ouverture d’esprit, une soif d’aller vers les autres, de l’empathie,une richesse et une maturité intellectuelle mais également la définition de son projet pro-fessionnel : “Je m’étais accordée un an de réflexion car je ne me représentais pas monavenir, j’étais perdue dans des études qui ne me correspondaient pas. Prendre le tempsde faire autre chose, donner, recevoir, permettent de vous découvrir. Après cette expé-rience aussi riche, je reprends cette année mes études axées sur les projets culturels”.Enfin, Sonia recommande cette action à tous “car vous donnez beaucoup de vous-mêmemais vous recevez tellement ! ”

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Chantiers internationaux(Concordia)

ConcordiaGaëlle RUSSIER1, rue de Metz75010 ParisTél. : 01.45.23.00.23Fax : [email protected]

Page 29: Mobilité internationale

- Le logement est sommaire la plupart du temps. - Le groupe gère un budget donné et les repas sont préparés par les par-

ticipants.- Concordia propose une souscription à l’assurance voyage “Mondial

Assistance” (coût de 20 euros environ pour une période de 30 jours). - Concordia a engagé un partenariat avec le Conseil Régional Ile de

France qui leur permet d’obtenir des financements spécifiques pour lesjeunes issus des territoires “politique de la ville”. Ces crédits permettentnon seulement la mise en place du dispositif mais aussi de financer toutou partie des frais incombant aux jeunes pour leur participation.

Concordia est née en 1950, suite à la Seconde Guerre Mondiale, d’une volonté de jeunes Anglais, Allemands

et Français de faire renaître les valeurs de tolérance et de paix à travers un chantier international de jeunes volon-

taires.

Aujourd’hui, Concordia a gardé la même sensibilité, en faisant se rencontrer des jeunes de plus de soixan-

te pays différents. Cette association continue d’organiser chaque année des chantiers internationaux.

Par ailleurs, elle est inscrite dans un réseau international qui lui permet de mener à bien l’envoi et l’accueil

de jeunes volontaires.

Chantiers internationaux(Concordia)

- En principe la limite d’âge est fixée à 18 ans. Il existe cependant deschantiers qui n’accueillent que des jeunes de 20 ans minimum, et deschantiers pour les adolescents de 15 à 17 ans.

- Ces chantiers sont ouverts aux personnes de toutes nationalités.- Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de connaître la langue

du pays d’accueil. - Les coûts d’inscription sont de 150 euros (180 euros pour les pays du

sud ; 300 euros pour les chantiers pour les adolescents) auxquels ilfaut ajouter une adhésion d’un montant de 17 euros. Il est parfois pos-sible de bénéficier de tarifs réduits.

- Les frais de voyage sont à la charge du jeune volontaire. - Il n’y a pas de date de dépôt de candidature. Cependant, les places

des chantiers sont assignées aux premiers inscrits.

PAYS : Tous les pays

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DURÉE : Entre 2 et 3 semaines

Page 30: Mobilité internationale

Pour améliorer son espagnol et rencontrer d’autres euro-péens, Virginie est partie à Brunete, en Espagne, pour unchantier avec Rempart pendant deux semaines. Sa mis-sion consistait à effectuer des travaux de nettoyage afin

de déterrer une source archéologique enfouie (débrous-saillage, déterrement de la source à l’aide d’outils, etc.)

Elle a rencontré des problèmes de langue au départ mais a vite pro-gressé en espagnol. Elle a beaucoup appris sur la culture et les coutu-mes locales. Selon elle, le plus important est d’avoir “rencontré d’autres jeunes ayant une culture différente de la mienne et d’avoir puparler l’anglais avec eux”. Virginie recommande cette expérience “parce que c’est un bon moyende connaître les locaux et l’histoire du pays”.

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Chantiers à l’étranger(REMPART)

REMPARTAdeline LECAL1, rue Guillemites 75004 PARISTél. : 01.42.71.96.55Fax : [email protected]

Page 31: Mobilité internationale

- La plupart du temps, l’hébergement est sommaire : des tentes, deslocaux collectifs, des gîtes…

- Le groupe organise lui-même les tâches de la vie quotidienne : cuisine,courses, ménage…

- Une assurance est comprise dans les frais d’inscription. Si vous êtescitoyen d’un pays de l’Union Européenne, munissez-vous d’un formulai-re E-111. Ce dernier vous permettra de bénéficier de la sécurité socialedans les pays de l’UE.

- Pour les chantiers au Maroc et en Algérie, les jeunes suivent une pré-paration au départ d’un week-end.

REMPART (Réhabilitation et Entretien des Monuments et du Patrimoine ARTistique) est l’union de 170 asso-

ciations de défense du patrimoine. Par des actions de terrain mais aussi par l’édition d’ouvrages, REMPART s’em-

ploie depuis bientôt quarante ans à la protection, à la sauvegarde, à la réhabilitation et à la promotion du patri-

moine bâti et naturel.

Le chantier de REMPART est un lieu d’apprentissage des techniques de restauration, mais également des

valeurs fondamentales comme la solidarité, le respect de l’autre, la responsabilité.

REMPART est membre du Forum Européen des Associations pour le Patrimoine et du Comité de

Coordination du Service Volontaire International (CCSVI). Ce sont ces associations partenaires qui organisent les

chantiers à l’étranger.

Chantiers à l’étranger(REMPART)

- L’âge minimum requis est de 18 ans (17 ans pour le chantiers enBelgique).

- La connaissance de la langue du pays d’accueil ou de l’anglais estsouhaitée.

- Les coûts d’inscription varient entre la gratuité (Macédoine) et 420euros (certains projets en Italie) selon la destination du chantier. Pour laplupart des chantiers, il faut compter en moyenne 150 euros.

- Il est parfois possible d’obtenir des financements de la CAF ou desChèques Vacances pour participer au chantier.

- Les frais de voyage sont à la charge du jeune volontaire. Cependant,REMPART informe sur les moyens de transport pour accéder au chan-tier.

- Pour participer aux chantiers au Maroc, en Algérie, au Vietnam et enMacédoine vous devez obligatoirement avoir une expérience préalablede chantier.

PAYS : Espagne, Italie, Belgique, Allemagne, GrandBretagne, Canada, États-Unis, Maroc, Algérie,Pologne, Suède, Pays-Bas, Royaume-Uni, Irlande,Slovaquie, Hongrie, République Tchèque, Lituanie,Macédoine et Vietnam

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DURÉE : Entre 2 et 3 semaines

Page 32: Mobilité internationale

C. Henry a passé 3 semaines dans un petit village Togolais,dénué de tout confort au sens où nous, Européens, nous pou-vons l’entendre. Le chantier lui a permis de faire tout simple-ment la connaissance d’un monde différent, d’une autre cultu-

re… avec des valeurs différentes, des nouveaux amis…Il garde le souvenir d’une Afrique souriante, haute en couleur,

heureuse de vivre… mais aussi mystérieuse dans ses cultes. “Ces genssavent tout faire de manière admirable, sans jamais se départir d’une cer-taine grâce. Et quelle gentillesse, quelle générosité ; ils voudraient tout don-ner”.Il regrette vraiment de n’avoir pas pu rester une semaine de plus en raisond’un problème d’avion. A son retour il a trouvé la France “bien terne et froi-de”. Il espère vraiment pourvoir repartir cette année, pour une destinationencore inconnue.

Christelle est arrivée à Spitak (Arménie) le 31 juillet sur un chan-tier écologique au sein de l’Université de la ville. L’équipe étaitcomposée de six Français, un Arménien et de deux personnesqui les encadraient. Ces derniers ont été très touchés de l’inté-rêt qu’elle avait témoigné envers leur culture, leur histoire, leurlangue ; elle n’oubliera pas la chaleur avec laquelle ils l’ontaccueillie.Pour elle, “cette expérience a été la plus enrichissante de la vie en collecti-

vité”. Elle est d’origine arménienne et depuis qu’elle est rentrée de là-bas ellevoit l’Arménie “avec un regard différent… Beaucoup d’émotion et l’envie devite, très vite, y remettre un pied”.

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Chantiers internationaux(Jeunesse et Reconstruction)

Jeunesse et Reconstruction8-10 rue de Trévise 75009 ParisTél. : 01.47.70.15.88Fax : [email protected]

Page 33: Mobilité internationale

- Les conditions d’hébergement sont très simples voire précaires : dor-toirs, écoles, salles communales, tentes, familles… Tous les membresdu groupe participent aux tâches collectives pour l’entretien du lieu devie.

- Les frais de nourriture sont pris en charge. Les volontaires s’organisenteux-mêmes pour faire les courses et préparer les repas.

Jeunesse et Reconstruction est une association loi 1901 créée en 1948 dont l’objectif est de favoriser les

échanges interculturels à travers la mise en place de chantiers.

A l’origine axés sur la reconstruction, les chantiers se sont diversifiés au fil des ans : protection de l’envi-

ronnement, archéologie, travaux agricoles, animation avec de jeunes enfants, organisation de festivals de

musique, de fêtes locales, animation et aide au quotidien pour des personnes handicapées…

En parallèle à la diversification de ses activités, Jeunesse et Reconstruction a étendu son réseau de parte-

naires à tous les continents. Ce sont des partenaires locaux (associations, structures publiques) ayant une par-

faite connaissance du terrain qui organisent les chantiers sur place et accueillent des volontaires.

Jeunesse et Reconstruction développe aussi des projets de volontariat long terme, des camps agricoles,

des vendanges et des séjours culturels.

Chantiers internationaux(Jeunesse et Reconstruction)

- Il faut avoir entre 18 et 30 ans (entre 17 et 30 ans pour l’Allemagne). - Il existe aussi des chantiers dits “juniors” réservés au public 15-18 ans. - Sur certains programmes, la connaissance de la langue du pays d’ac-

cueil ou de l’anglais est exigée.- Les coûts varient entre 125 et 370 euros selon la destination du chan-

tier, auxquels s’ajoute une adhésion à l’association de 31 eurosannuels.

- Les frais de voyage sont à la charge du volontaire.- Les volontaires doivent souscrire une assurance assistance rapatrie-

ment et prise en charge médicale pour les pays hors UnionEuropéenne de 18 euros (uniquement si l’on est pas déjà assuré).

- Participer à un chantier ne nécessite généralement aucune compéten-ce particulière.

PAYS : 48 pays de l’Europe occidentale, centrale et orien-tale, l’espace post Soviétique, l’Amérique du nord,l’Amérique Latine, le Maghreb, l’Afrique noire, laPalestine, le sous-continent Indien et l’Asie dusud-est et du nord-est

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DURÉE : Entre 2 et 3 semaines

Page 34: Mobilité internationale

Sophia voulait découvrir l’Amérique Latine sans être identifiéecomme touriste. Pour ce faire, elle est partie faire un chantieren Equateur pendant 4 semaines. “Comme je n’aime pas lesvoyages organisés, j’ai trouvé que le volontariat était un bon

moyen de visiter tout en étant proche de la population”. Elle avait un double projet. D’une part, la reforestation à

Chiriboga : “Nous avons logé au milieu de l’exploitation forestière. Le matinc’était reboisement ; chercher des pousses dans la forêt. Après le repas onallait les replanter ailleurs, là où les arbres manquaient. Et en fin d’après-midi, nous arrosions les plantes proches de l’habitation et nous allions cher-cher du bois pour pouvoir chauffer notre eau de douche”. D’autre part, don-ner des cours d’anglais et faire de l’animation dans une école spécialisée àJipijapa (sur la côte) : “Les premiers jours nous assistions les professeursmais très vite nous avons pris en charge les leçons. J’ai donc ‘appris’ le lan-gage des signes, j’ai essayé d’apprendre le Braille, mais en fin de compte lesenfants avaient juste besoin d’un peu d’attention”.Pour Sophia, la plus grande difficulté c’était la présence de la pauvreté et“voir autant d’enfants travailler dans les rues”.Ce qu’elle a le plus apprécié : le côté pittoresque. “Les bus sont synonymesde convivialité ; la musique y est omniprésente, et il n’est pas rare de voya-ger avec des poules et des coqs”. D’après Sophia, l’accueil est chaleureux.L’expérience du chantier a influencé profondément Sophia dans son projetpersonnel et professionnel. “Cela fait un an maintenant que je suis revenue,et j’espère y retourner très prochainement ; et cette fois-ci pour beaucoupplus longtemps”. Elle est en train de chercher un programme de mobilité ouun emploi qui lui permette de se déplacer en Amérique Latine.

Afin de passer des vacances utiles, de découvrir le Pays deGalles et de pratiquer la langue, Christophe est parti 2 semai-nes rénover un sentier abîmé, reconstruire un mur en pierressèches dans une ferme biologique et effectuer diversesactions environnementales et d’entretien du Parc NationalSnowdonia. Selon lui, “c’est l’occasion de rencontrer des gens dedifférentes nationalités et de mieux se connaître en vivant et travaillantensemble. C’est aussi l’occasion d’entreprendre un projet utile à la commu-nauté et de découvrir un pays en travaillant avec la population locale”. Celalui a donné l’envie de s’engager davantage dans la lutte pour la protectionde l’environnement et lui a permis de s’orienter dans ce domaine après sesétudes.

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Chantiers à l’étranger(Etudes et Chantiers IDF - UNAREC)

Etudes et Chantiers Île-de-France (Association Régionale de UNAREC)Julien HURÉ55, rue Boissonade75014 ParisTél. : 01.43.21.37.17Fax : [email protected]://www.unarec.org

Page 35: Mobilité internationale

- Une journée d’information est assurée avant le départ.- Les repas et le logement (sous tente ou “en dur”) sont pris en charge

en échange du travail bénévole. Chacun participe aux tâches de la viequotidienne : les courses, les repas, la vaisselle ou le ménage.

- La plupart des chantiers sont internationaux et la langue généralementpratiquée est l’anglais (même si l’on ne la maîtrise pas). Cependant, ilexiste des chantiers en français (Maghreb et Afrique francophone) et enespagnol (Espagne et Amérique Latine).

- Le groupe de volontaires dispose d’une équipe d’animation sur place,composée de 2 ou 3 personnes. Les animations proposées ciblent ladécouverte de la région et les rencontres avec la population locale.

Le mouvement Etudes et Chantiers développe depuis 1962, par ses associations régionales, un projet

d’éducation populaire de volontariat en France et à l’étranger et un projet de lutte contre les exclusions.

Etudes et Chantiers est partenaire de l’Alliance Européenne des Associations de Service Volontaire

(ALLIANCE) et du Comité de Coordination du Service Civil Volontaire International (CCSVI).

Le chantier international est né de l’idée que les jeunes pouvaient construire un monde meilleur, plus soli-

daire et où les différences apparaîtraient comme des richesses et non comme des anomalies.

Ainsi, les chantiers internationaux réunissent entre 10 et 15 participants de différents pays autour d’une

production d’intérêt général. Le chantier est un lieu où il faut savoir faire beaucoup avec peu et surtout savoir

vivre ensemble.

Chantiers à l’étranger(Etudes et Chantiers IDF - UNAREC)

- L’âge minimal pour participer est de 14 ans. Il n’y a pas d’autres pré-requis ; ni de nationalité, ni de situation, ni de qualification ou d’expé-rience professionnelle.

- Pour s’assurer une place dans le chantier de son choix, il faut prévoirau moins un mois à l’avance. Néanmoins, la date limite d’inscription (s’ilreste des places) est d’une semaine avant le début du chantier.

- Le volontaire doit payer les frais d’adhésion (16 euros), l’assurance (7euros), les frais de dossier (122 euros), et les frais de voyage.Parfois, il faut aussi contribuer aux frais de séjour (entre 40 et 200euros).

- Dans certains cas, un financement est possible par le Conseil Régionalou dans le cadre du dispositif CAF Bon Vacances.

- Motivation et ouverture d’esprit sont nécessaires.

PAYS : Tous les pays

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DURÉE : Entre 2 et 3 semaines

Page 36: Mobilité internationale

Véronik a réalisé un chantier au Vietnam comme volontaire encompagnie de deux autres jeunes. A ce titre, elles sont alléesun mois durant l’été 2001 partager la vie quotidienne desorphelins qui vivent toute l’année à l’orphelinat de Hoa Mai.

“C’était à nous de créer des activités. Après une journée d’a-daptation nous avons pris nos marques et nous vivions au ryth-

me de l’orphelinat. Le rythme des journées se faisait en fonction de la pluie !Elle dure quelques minutes, le soleil réapparaît ensuite et l’on peut reprend-re le cours normal des activités”. “Nous avons commencé par des ateliers de peinture, et en quelques jours, lasalle devint une véritable galerie de peinture”. Chaque jour, Véronik et lesdeux autres volontaires créaient de nouvelles activités : sculptures en papiermâchées, grandes fresques de peinture, sculpture en terre ou en bambou.“Au fil des jours, les liens avec les orphelins furent de plus en plus forts. Dèsqu’ils nous apercevaient le matin ils couraient vers nous, nous tenaient lamain, jouaient et chantaient ! C’était un vrai bonheur ! ”“Durant notre séjour, souvent notre pensée est allée au SCI, un grand mercià Joëlle CECILE et à toute l’équipe pour nous avoir permis de vivre une expé-rience aussi grande et unique”.Suite au chantier réalisé durant l’été 2001, les volontaires ont absolumentsouhaité continuer les échanges établis en retournant l’été 2002 et permett-rent aux enfants de l’orphelinats “Hoa Mai” de Can Tho de partir pour la pre-mière fois de leur vie une semaine de vacances au bord de la mer.

Vanessa a décidé de partir en Liboli (Côte d’Ivoire). Le travail secomposait de différentes tâches : défrichage des berges,ramassage des herbes, racines, piles, vieux pagnes enfouis…avec l’aide des villageois.Après s’être familiarisée avec la population locale, l’objectif futde sensibiliser la population à l’environnement. Pour ce faire, depetites pièces de théâtre furent organisées avec les enfants du village.Parallèlement un règlement d’hygiène fut mis en place par le chef du village,les aînés, les personnes importantes du village, les organisateurs du chan-tier et un porte-parole des volontaires. Pour Vanessa “les liens qui se sonttissés ont été avant tout fondés sur le respect de l’autre et sur l’envie mutuel-le de découvrir une culture, une façon de vivre différente”. Lors de son séjour elle s’est totalement immergée dans la vie des “locaux”et un réel échange s’est mis en place : “Au cours des discussions, de nom-breuses questions des ivoiriens se bousculaient, telles que ‘ce que pouvaitbien être la neige ou le métro’. Mais des sujets bien plus sérieux ont été abor-dés à la demande des villageois, tels que l’évolution de l’homme, la bible, lareligion, la place de la famille et de la femme… ”Cette expérience lui a permis d’acquérir des connaissances sur le pays et des’adapter à une autre culture.

34

Service Civil International (SCI France)

SCI FranceNatacha MUSTIÈRE, Philippe WANNESSON(Secrétariat National), Cécile GARREAU, JoëlleSORET, Rose MARÉCHAL (Commission AfriqueAsie Amérique Latine)2-4 rue Camille Flammarion75018 ParisTél. : 01.42.54.62.43Fax : [email protected]

Page 37: Mobilité internationale

- L’hébergement et la nourriture sont pris en charge sur place par les par-tenaires.

- Le programme comprend une formation avant le départ uniquementpour les chantiers ayant lieu en Afrique, Asie et Amérique Latine. Ceséminaire intensif de 3 jours environ se compose d’une préparation cul-turelle, de témoignages d’anciens volontaires, de conférences sur lesous-développement et d’exposés sur les relations interculturelles.

- Un animateur ou animatrice encadre et cordonne les activités sur place. - Un chantier du SCI ce sont des liens à créer avec les autres volontaires

(qui sont issus de plusieurs pays) et avec la population locale.

Le Service Civil International (SCI) a été fondé en 1920 par Pierre Cérésole, ingénieur et objecteur de cons-

cience Suisse. Il cherchait à créer une alternative civil et volontaire, face à un service national militaire obligatoi-

re. Il voulait également promouvoir la paix au travers des chantiers internationaux, ouverts à tous et pour tous.

Cérésole s’est inspiré des idées du philosophe américain William James (pragmatisme), du Mahatma

Gandhi, dont il a été l’ami, et du philosophe Emmanuel Mounier (personnalisme).

Aujourd’hui, le SCI compte avec 34 branches internationales, partageant les mêmes objectifs au travers des

chantiers : développement de la solidarité internationale, la justice et la compréhension mutuelle. C’est un moyen

de renforcer la confiance entre les acteurs de différentes origines sociales, culturelles, politiques ou religieuses.

Ainsi, les chantiers internationaux du SCI transmettent cette philosophie. Une dizaine de volontaires venus

de différents pays partagent de deux à quatre semaines de vie collective pour mener un projet commun au béné-

fice du partenaire d’accueil (association, groupement, petite commune...).

Service Civil International (SCI France)

- Pour participer il faut avoir plus de 18 ans ; plus de 20 ans pour leschantiers en Afrique, Asie et Amérique Latine. Quelques chantiers sontouverts au mineurs (avec autorisation parentale).

- Il est préférable de faire les démarches 1 ou 2 mois avant le départ(inscription au chantier, préparation du voyage, vaccinations, séminairede préparation...) pour s’assurer une place dans le chantier choisi.

- Le volontaire doit payer les frais d’adhésion au SCI (15 euros) et lesfrais d’inscription au chantier (90 euros). Les frais de voyage sont à lacharge du volontaire.

- Seulement pour les chantiers en Afrique, Asie et Amérique Latine, ilfaut payer aussi les frais du séminaire de préparation.

- En règle générale, il n’est pas nécessaire de connaître la langue dupays d’accueil.

PAYS : Tous les pays

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DURÉE : De 2 à 7 semaines environ

Page 38: Mobilité internationale

Timothée a effectué une mission d’un mois, auprès d’enfants àDoga (Benin). Il en garde un souvenir ému : “Un voyagecomme celui-ci laisse des traces. Il nous remet totalement enquestion. On en garde parfois des mauvais souvenirs, mais

surtout des bons”. Ce fut, pour lui, une manière de faire uneintrospection et de prendre du recul : “Un mois, c’est trop peu

pour changer les choses, mais, en un mois, on en apprend bien plus sursoi… et au bout d’un mois, les demandes des enfants auront changé, ils nevous demanderont plus un bic ou un ballon, ils vous demanderont simple-ment de rester pour toujours dans l’école”.

Mylène est partie aux Philippines pour travailler avec des enfants handica-pés et des jeunes en prison. Son meilleur souvenir : le sourire et le bonheurdes enfants qui malgré leur handicap social, mental ou physique possè-dent une extraordinaire joie de vivre, et donnent une belle leçon de vie.Malgré des conditions de vie pas toujours idéales, cette expérience l’a bou-leversée : “Nous avons découvert un pays à part et une culture différente :nous avons rencontré des gens formidables pour qui la misère n’est pas une entrave aubonheur… ”

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Missions de France(La Guilde Européenne du Raid)

La Guilde Européenne du RaidSabine DE SOYRES11, rue de Vaugirard 75006 ParisTél. : 01.43.26.97.52 Fax : [email protected]

Page 39: Mobilité internationale

- Les bénévoles prennent en charge leurs coûts pré-mission, soit les vac-cins, visas (entre 23 et 76 euros), assurances (Europe-Assistance etGenerali, environ 30 euros) et le billet d’avion.

- Les frais de participation au programme s’élèvent à 65 euros et l’adhé-sion annuelle de 16 euros à l’association est obligatoire.

- Sur place l’hébergement est pris en charge par le partenaire et, danscertains cas, la nourriture également.

- La guilde peut vous conseiller dans la recherche de bourses de stageou d’aides matérielles.

La Guilde Européenne du Raid est une association loi 1901, créée en 1967. Conçue sur l’idée d’aventure et

de découverte, elle s’est assez rapidement impliquée dans des actions de solidarité à travers le monde.

Ce programme propose aux jeunes de s’engager bénévolement dans des actions concrètes de courte durée

à caractère social, éducatif ou culturel.

Les bénévoles renforcent l’action menée localement, découvrent en profondeur le pays qui les accueille,

resserrent par leur présence les liens entre la France et ces pays, peuvent participer à la mise en place puis au

suivi de la mission tout au long de l’année.

Depuis 1993, les Missions de France ont envoyé pendant l’été plusieurs centaines de jeunes francophones

bénévoles à travers le monde pour des missions dont les objectifs peuvent être de :

- Contribuer à la pratique de la langue française et à la connaissance de la France.

- Renforcer des actions sociales auprès des populations défavorisées.

- Apporter une animation à finalité éducative à des enfants ou des adolescents.

- Participer à des missions culturelles de sauvegarde du patrimoine et de l’environnement.

Missions de France(La Guilde Européenne du Raid)

- Etre âgé de 18 à 30 ans.- Il est conseillé de connaître la langue du pays d’accueil.- L’équipe de jeunes bénévoles est constituée par la Guilde et recrutée

selon des critères précis qui varient suivant le contenu de la mission.

PAYS : Bénin, Cambodge, Cameroun, Chili, Equateur,Géorgie, Inde, Kirghizstan, Laos, Liban, Lituanie,Madagascar, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Pérou,Philippines, Roumanie, Russie, Syrie, Tunisie etVietnam.

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DURÉE : De 3 à 8 semaines, entre juin et septembre

Page 40: Mobilité internationale

D’autre part, toujours dans le même esprit, la FUAJ met en placedes rencontres entre auberges de jeunesses, par exemple, oùdifférents thèmes sont abordés. La rencontre Franco-Allemande s’est déroulée dans les deux pays : à l’auberge de

jeunesse de Mirow (Allemagne) d’abord, puis à l’auberge dejeunesse des Rousses (France) ensuite. L’idée était de découvrir

et de comparer ces deux auberges de jeunesse impliquées chacune à leurmanière dans la protection de l’environnement. Le débat s’est essentielle-ment centré sur l’énergie solaire, le tourisme, l’environnement, et le déve-loppement durable. Durant les moments de temps libre, des visites de larégion, découverte de la culture locale, soirée interculturelle, randonnée,VTT, canoë, etc. sont organisés.

Durant la rencontre Franco-Marocaine en partenariat avec la FédérationRoyale Marocaine des Auberges de Jeunes, la FUAJ propose de découvrir leMaroc en profondeur, guidé par des jeunes locaux. Echanger et voyager auMaroc avec de jeunes marocains est une manière originale de visiter un payset d’appréhender sa culture. Les loisirs : visite de Rabat, Casablanca,Marrakech, caravane à dos de chameaux et nuit dans le désert, ateliers d’é-change, soirée interculturelle...

La FUAJ organise des chantiers dans le monde comme par exemple :

A Prague (République Tchèque), des travaux de jardinage et d’aménage-ment des sentiers du parc naturel de Pruhonice et l’étude de la faune et dela flore.

A Dokpokope (Togo) pour la création d’un champ d’arbres fruitiers, avec la mise en terrede jeunes plants fruitiers (manguiers, etc.). La vente des fruits a servi à construire unesalle de classe.

A Rimel (Tunisie) l’aménagement d’un espace en jardin et d’un sentier jusqu’à la plage,la décoration intérieure de l’Auberge. Dans les moments de loisirs, la FUAJ organise desexcursions, des activités sportives, des baignades, des ateliers d’échange et des ren-contres avec des jeunes locaux.

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Chantiers / Rencontres interculturelles(FUAJ)

Fédération Unie des Auberges de Jeunesse (FUAJ)Vianney STROEBEL27, rue de Pajol75018 ParisTél. : 01.44.89.87.16Fax : 01.44.89.87.10 [email protected]

Page 41: Mobilité internationale

- Les volontaires sont encadrés par une équipe d’animation sur place.- L’hébergement et la nourriture sont pris en charge. - Comme il est d’usage dans les auberges de jeunesse, l’hébergement

se fait en chambres collectives. - Tous les membres du groupe participent aux tâches quotidiennes d’en-

tretien et de cuisine.- Les volontaires bénéficient d’une assurance individuelle.- Pour les rencontres interculturelles, la langue utilisée est généralement

l’anglais.

La Fédération Unie des Auberges de Jeunesse (FUAJ) est le maillon français d’une chaîne internationale

regroupée au sein de l’International Youth Hostel Federation. Traditionnellement tournées vers l’accueil des

jeunes voyageurs, les auberges de jeunesse proposent aussi des activités internationales comme les chantiers

et les rencontres interculturelles.

Dans les chantiers, des jeunes volontaires venus du monde entier sont rassemblés pendant 2 à 3 semai-

nes, pour contribuer ensemble à la réalisation d’un projet utile.

Dans le cas des rencontres interculturelles, les jeunes se retrouvent autour d’un thème (la paix, le déve-

loppement durable, la solidarité…) pour échanger et partager leurs idées. Parfois les rencontres sont centrées

sur la découverte et la comparaison des cultures mutuelles (par exemple, la France et le Maroc). Une rencontre

interculturelle, ce sont aussi des activités sportives, culturelles et de découverte de la région.

Chantiers / Rencontres interculturelles(FUAJ)

- L’âge requis pour participer est entre 18 et 30 ans. - Il faut posséder la carte d’adhésion internationale FUAJ (entre 10 et 15

euros par an). - Le coût d’inscription au chantier (ou à la rencontre) varie entre 140 et

350 euros, selon la destination.- Le frais de voyage sont à la charge du volontaire.

PAYS : Rencontres : Allemagne et Maroc Chantiers : Belgique, République Tchèque, Togo etTunisie

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DURÉE : Entre 1 et 2 semaines pour les rencontres

et entre 2 et 3 semaines pour les chantiers

Page 42: Mobilité internationale

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Trouver un emploi à l’étranger suppose de

connaître les bonnes adresses : Organismes

spécialisés, Internet, annonces ou candidatu-

res spontanées, tout est possible !

Les programmes recensés dans cette rubrique offrent la pos-

sibilité d’aller travailler à l’étranger. Ils proposent aux partici-

pants un accompagnement dans leur recherche d’emploi en

France ou à l’étranger (cours de langue et prise en charge du

logement sur place pendant une durée déterminée).

Ils procurent parfois des offres d’emploi (souvent très diffici-

les à trouver si l’on n’est pas sur place), ou soutiennent les

démarches d’expatriation.

Il existe des programmes pour effectuer des “petits boulots”

(pour l’été, par exemple), d’autres pour démarrer ou se forger

une expérience professionnelle dans le secteur public ou

privé.

Emploi et aide à la recherche

Page 43: Mobilité internationale

41

Page 44: Mobilité internationale

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Chéquier Emploi Europe (Espace Emploi International)

Espace Emploi International

48, boulevard de la Bastille75012 ParisTél. : 01.53.02.25.50Fax : [email protected]://www.emploi-international.org Minitel : 3614 emploi international

Page 45: Mobilité internationale

- Le premier mois, centré sur la formation, se déroule en France. Lejeune bénéficie alors d’un séminaire de techniques de recherche d’em-ploi, d’un suivi et d’un cours intensif d’anglais pour les niveaux les plusfaibles.

- Ensuite, le jeune se déplace en Grande Bretagne. Le voyage aller-retour est pris en charge par le programme.

- Pendant le deuxième mois, avec le soutien d’un tuteur local, il commen-ce sa recherche d’emploi au “Job club”. Simultanément, il continue debénéficier d’un cours d’anglais. Le troisième mois, le jeune effectue unstage de pré-embauche.

- Les cours d’anglais sont financés par le dispositif “Chéquiers langues”du Conseil Régional. Le jeune reçoit 60 heures de cours avant de partir(si besoin) et 120 heures en Grande Bretagne (cours orientés sur l’aideà la recherche).

- Les deux premiers mois en Grande Bretagne, les jeunes sont logés enfamilles en demi-pension.

- Une assurance est comprise.

L’Espace Emploi International est la fusion de l’Office Migratoire Internationale (OMI) et de l’ANPE. Cetteantenne spécifique de l’ANPE dispense des conseils et l’accompagnement au départ, tout en informant sur lesconditions de vie et de travail dans le pays d’accueil. Les jeunes y trouveront également des offres d’emploi etdes stages de formation professionnelle.

Le programme Chéquier Emploi Europe a pour objectif d’accompagner la recherche des demandeurs d’em-ploi qui ont pour projet d’accéder à un emploi en Grande Bretagne.

Les jeunes bénéficient d’un mois de formation en France. Ensuite, ils partent deux mois en GrandeBretagne, pendant lesquels ils reçoivent des cours d’anglais et un accompagnement dans leur recherche d’em-ploi. Ce programme leur permettra généralement de décrocher un emploi de longue durée en Grande Bretagne.

Chéquier Emploi Europe (Espace Emploi International)

- Il faut avoir entre 18 et 35 ans et être ressortissant de l’EspaceEconomique Européen.

- Ce programme s’adresse aux demandeurs d’emploi d’Île-de-France,avec une qualification du CAP au BAC+5.

- La seule participation financière demandée au stagiaire est de 500euros, dans le cadre de la formation linguistique (avec le dispositif“Chéquier langues”).

- Chaque année, la sélection des candidats s’effectue à des dates préci-ses, généralement en début d’année.

PAYS : Grande Bretagne

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DURÉE : 2 mois minimum

Page 46: Mobilité internationale

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Accords d'échanges(Espace Emploi International)

Espace Emploi International

48, boulevard de la Bastille75012 ParisTél. : 01.53.02.25.50Fax : [email protected]://www.emploi-international.org Minitel : 3614 emploi international

Page 47: Mobilité internationale

- Le jeune professionnel est considéré comme salarié de l’entreprised’accueil. Il perçoit un salaire correspondant à celui pratiqué dans laprofession, en tenant compte de sa qualification et de son expérience.

- Pour l’assurance, la situation des jeunes professionnels dépend de laréglementation du pays d’accueil signataire de l’accord. Ce dernier serale plus souvent lié à la France par un accord international de SécuritéSociale et le jeune professionnel bénéficiera des dispositions prévuespar cet accord.

L’Espace Emploi International est la fusion de l’Office Migratoire Internationale (OMI) et de l’ANPE. Cetteantenne spécifique de l’ANPE offre des conseils et l’accompagnement au départ. Les locaux disposent d’infor-mations sur les conditions de vie et de travail dans les différents pays d’accueil. Des offres d’emploi et des stagesde formation professionnelle sont également consultables sur place.

La France a signé avec plusieurs pays des accords bilatéraux permettant à des jeunes professionnelsd’exercer pour une période limitée leur profession dans d’autres pays. Ils peuvent ainsi acquérir une expérienceinternationale valorisante et enrichissante sur les plans professionnel et linguistique.

Accords d’échanges(Espace Emploi International)

- Il faut avoir entre 18 et 35 ans pour participer au programme.- Un délai moyen d’instruction du dossier entre 1 et 8 semaines est

nécessaire selon le pays.- Le candidat doit posséder un certain niveau de connaissance de la lan-

gue du pays d’accueil. De plus, les candidats doivent être de jeunesprofessionnels, pouvant justifier que l’emploi temporaire qu’ils vontexercer dans l’autre pays correspond à leur formation et à leur expé-rience.

- Le voyage et le logement sont à la charge du stagiaire (sauf conventionavec l’employeur).

- Le jeune professionnel doit obligatoirement rejoindre son pays d’origineà l’expiration de son contrat de travail.

PAYS : Etats Unis, Argentine, Canada, Hongrie, Maroc,Pologne, Sénégal, Suisse et Nouvelle Zélande

45

DURÉE : De 3 à 12 mois (avec une possibilité

de prorogation jusqu’à 18 mois)

Page 48: Mobilité internationale

Mathilde est partie 6 mois en Angleterre : “Je suis res-

tée 4 mois et demi comme fille au pair dans le fin-fond

du pays, puis suite à des circonstances inattendues

je me suis retrouvée 3 semaines à Londres pour faire

du baby-sitting”.

Enthousiasmée, Mathilde a continué seule son périple,

ce qui lui a permis notamment d’améliorer son anglais. Pour finir,

elle est partie sur la côte et conclue : “Je ne pensais pas que dans

ce pays ils connaissaient la chaleur ! On en apprend tous les

jours ! ”

Marie a répondu a une annonce du journal Teli, pour tra-

vailler comme serveuse dans un hôtel à Bifrost (ouest de

l’Islande). Partie de juin à août, elle travaillait au sein

d’une équipe de toutes nationalités (islandais, finnois,

danois,...) : “Tout s’est très bien passé pour l’organisation

de mon voyage. L’Islande est un pays magnifique”.

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Club Teli (Travail, Etudes et Loisir Internationaux)

Club Teli

Dominique GIRERD7, rue Blaise Pascal74600 SEYNOD Tél. : 04.50.52.26.58 Fax : 04.50.52.10.16 [email protected]

Page 49: Mobilité internationale

- Les membres reçoivent 5 “newsletters” et 5 lettres d’Emploi et la possi-bilité de s’abonner à une Lettre Electronique envoyée tous les 15 jourspar e-mail.

- L’association propose dans ses publications des aides, des conseils,des offres d’emploi, des stages, des jobs d’été, des places au pair, desinformations pratiques, des “combines”, des expériences vécues (témoi-gnages)...

- Les adhérents disposent également d’une job-line et d’une banque dedonnées consultable à tout moment.

- Les jeunes bénéficient aussi d’un contact privilégié pour échanger desidées avec les autres membres de l’association.

- Le Club Teli n’a pas de bureau à Paris. Le contact avec ses adhérentsse fait par courrier, par e-mail ou par téléphone.

Le Club Teli est une association créée en 1992 entièrement dédiée à la mobilité internationale. Elle propose un ensemble de services pratiques et utiles pour partir et réaliser un projet à l’étranger dans les meilleu-res conditions possibles.

Le Club Teli n’organise ni ne vend aucun placement à l’étranger. A travers une publication mensuelle (saufen été), l’association apporte ses conseils, ses petites annonces, son expérience pour accompagner ses adhérents dans leur démarche d’expatriation. Le contact avec le Club Teli se fait à distance : par courrier, par e-mail ou par téléphone.

Club Teli (Travail, Etudes et Loisir Internationaux)

- Il n’y a pas de critères particuliers de sélection pour adhérer au ClubTeli.

- Pour rejoindre l’association il suffit de remplir le bulletin d’adhésion.- L’adhésion coûte 36 euros pour les résidents français.

PAYS : Tous les pays.

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DURÉE : Variable.

Page 50: Mobilité internationale

Laurent, scientifique chercheur, raconte son volontariat aux

USA : “J’ai effectué mon service national en tant que coopérant

scientifique chercheur dans un laboratoire de recherche en

biologie aux Etats-Unis ; c’est là que j’ai pris connaissance du

Volontariat International. La coopération m’a tenu lieu de stage

post-doctoral à l’étranger, et je voulais poursuivre l’expérience.

Le Volontariat International m’a permis d’avoir les avantages du coopérant,

notamment en termes de couverture sociale, mais avec beaucoup plus de

souplesse. Les démarches que j’ai effectuées pour obtenir ma mission ont

été relativement simples, puisque je suis simplement rentré en contact avec

le laboratoire d’accueil aux Etats Unis. La mission qui m’a été confiée était

dans la thématique de mon laboratoire d’accueil en France ; mes principales

responsabilités ont été de décider d’une démarche expérimentale de recher-

che, la mettre en œuvre, analyser les résultats produits, et rédiger les articles

pour publication. Je n’ai eu aucune surprise à mon arrivée aux Etats Unis.

Les responsabilités qui m’ont été confiées correspondaient exactement à ce

qui avait été prévu avant mon départ. J’ai eu la chance d’avoir un directeur

de laboratoire qui m’a pris en charge avant même mon arrivée, qui m’a épau-

lé et qui m’a permis de trouver un logement. L’objectif de mon départ était

une manière de faire mes preuves, de vivre une expérience riche sur le plan

personnel, mais aussi d’acquérir une expérience dans un laboratoire de

renommée internationale ; pari réussi”.

Anne Cécile. Contrôleuse de gestion, décrit son volontariat International :

“Avertie de l’existence du Volontariat International par mon ami, je me suis

immédiatement rendue au CIVI à Paris pour m’informer sur les démarches

administratives à effectuer. Sur place, j’ai rempli un dossier en ligne et

répondu à plusieurs offres, dont celle de Canal Horizon. Je suis à Dakar

depuis le mois de juillet au sein d’une entreprise de cinquante personnes. Je

suis chargée de mettre en place une cellule de contrôle de gestion (reporting mensuel à

la maison mère, mise en place de procédures pour faciliter le fonctionnement de certains

services, participation à l’élaboration des budgets, gestion de la trésorerie)”.

“Je travaille en étroite collaboration avec le Directeur administratif et financier avec tou-

tefois beaucoup d’autonomie et certaines responsabilités. Ce Volontariat m’apporte une

expérience professionnelle assez exceptionnelle à mon âge. En France, mon statut de

jeune diplômée ne m’aurait pas permis d’obtenir ces responsabilités. Je suis donc très

satisfaite d’avoir saisi cette opportunité. Evoluer professionnellement et personnelle-

ment dans un environnement complètement nouveau et culturellement à l’opposé de la

France, est très enrichissant. J’ai eu l’occasion d’effectuer une partie de ma scolarité à

l’étranger mais l’investissement est différent. Le Volontariat International est une ouver-

ture au monde, personnel et professionnel”.

48

Volontariat International(CIVI)

Centre d’information sur le

Volontariat International (CIVI)

30-34, rue La Pérouse75116 ParisTél. : 08.10.10.18.28Fax : [email protected]

Page 51: Mobilité internationale

- Les frais de voyage et de transport sont pris en charge.- L’ambassade ou consulat de France s’occupe du soutien sur place.- Le Volontariat International constitue fréquemment une formule de pré-embauche

pour les entreprises.- Le Volontaire International doit trouver son logement. Celui-ci est parfois pris en

charge par l’entreprise.- Le jeune perçoit une indemnité entre 1100 et 3100 euros net par mois selon le

pays et la mission. La rémunération est exonérée des charges sociales et de l’im-pôt sur le revenu. Cependant, le Volontaire International n’aura pas le droit auxaides aux demandeurs d’emploi à son retour.

- Le jeune bénéficie du statut de droit public.- Le jeune dispose d’une couverture sociale. Il a 2,5 jours de congés par mois.- La période du volontariat est prise en compte pour la retraite. - Le jeune obtient un certificat d’accomplissement en fin de mission.- Il y a environ 1 000 postes (qui dépendent du Ministère des Affaires Étrangères)

chaque année dans les chancelleries, établissements culturels, Alliances françai-ses, ambassades et Instituts de recherche à l’étranger.

- Environ 3 000 jeunes partent chaque année dont 200 sont affectés au sein desservices économiques des ambassades ou des chambres de commerce françai-ses à l’étranger (relevant de la Direction des Relations ÉconomiquesExtérieures).

Le Centre d’Information sur le Volontariat International (CIVI) placé sous la tutelle conjointe du Ministèredes affaires étrangères et du Secrétariat d’état au commerce extérieur a été mis en place pour promouvoir leVolontariat International. Le CIVI est la structure unique d’entrée pour les candidats au volontariat international.

Le Volontariat International est un statut (loi 14 mars 2000) qui offre aux jeunes la possibilité de travailler àl’étranger au sein d’entreprises françaises, d’ambassades et de services de l’État français pour renforcer le déve-loppement économique, scientifique et culturel de la France.

Le séjour peut être effectué dans le secteur public ou privé, avec le VIA (Volontariat International enAdministration) ou avec le VIE (Volontariat International en Entreprise). Le VIA et le VIE sont ouverts à tous lesniveaux, même si en général les postes proposés requièrent un niveau élevé de qualification, expérience et maî-trise de la langue.

Volontariat International(CIVI)

- Il faut avoir entre 18 et 28 ans et être Français ou ressortissants de l’UnionEuropéenne et de l’Espace Economique Européen.

- Il n’y a pas de conditions de qualification, mais un niveau plus élevé (à partir d’unBAC+2) donne de meilleures opportunités : 80% des candidats sélectionnés ontun niveau BAC+5.

- Il est préférable de posséder un bon niveau de la langue du pays d’accueil.- L’expérience n’est pas exigée, mais elle est souhaitée. - Le temps de préparation du séjour est assez variable, cependant il faut prévoir

plusieurs mois pour trouver un projet. Une fois l’entreprise trouvée, deux moissont nécessaires pour compléter les démarches.

- Après s’être inscrit sur le site du CIVI, le candidat consulte les offres (entrepriseset ministères) et répond. La recherche d’un Volontaire International s’apparente àune recherche d’emploi. Les candidats doivent aussi démarcher les entreprisesfrançaises (à l’exclusion des administrations françaises) ayant une activité à l’in-ternational (candidatures spontanées).

- Les profils techniques et commerciaux sont les plus demandés. Mais les besoinssont très divers : enseignants, médecins, juristes, cuisiniers, graphistes, média-thécaires, comptables, architectes, webmasters…

PAYS : Tous les pays (exceptés la France et les DOM-TOM)

49

DURÉE : Mission entre 6 et 24 mois renouvelable

une fois dans la limite de 2 ans

Page 52: Mobilité internationale

Julie et Stéphanie sont parties au mois d’octobre au Québec

dans le cadre du programme Vacances-Travail : “On voulait

acquérir une expérience à l’international, une envie aussi de

rencontrer des gens différents, de voir autre chose, tout en

ayant un CV plus rempli au retour. A notre arrivée, on a joué les

touristes : visites de la ville, prise de contact avec les petites habi-

tudes d’ici”.

Julie et Stéphanie se sont rendues à l’Agence Montréalaise pour l’Emploi

afin de se créer un numéro d’assuré social nécessaire pour travailler. On

obtient celui-ci dans un délai de 2 à 3 semaines. Selon elles, la difficulté rési-

de dans la prise de contact avec les québécois : “C’est difficile de faire son

trou, on va dans des associations pour connaître des gens d’ici. Comme

pour toute arrivée dans un pays étranger c’est pas évident même si on parle

la langue, pour l’instant nous sommes arrivées depuis peu et contentes d’ê-

tre là ! ”

50

Programme Vacances - Travail(Ambassade du Canada)

Ambassade du Canada

35 rue Montaigne75008 ParisTél. : 01.44.43.29.16Fax : [email protected]://www.csfe.orghttp://www.dfait-maeci.gc.ca/paris/

canadafrance/ententes-f.asp

Page 53: Mobilité internationale

- L’ambassade ne dispose pas de liste d’emplois ou d’hébergement auCanada.

- En matière d’allocations chômage et d’assistance sociale, le régimeapplicable est celui de l’état d’accueil.

- Le permis Vacances Travail est gratuit, mais il faut prendre en comptedifférents coûts. Les montants à payer pour les demandes les plus fré-quentes sont : visa de résident temporaire, 50 euros ; permis de travail,95 euros ou permis d’études, 80 euros ; résidence permanente ; titre devoyage, 30 euros ; certification d’un document d’immigration, 20 euros ;permis de séjour temporaire, 130 euros et autorisation de revenir auCanada, 260 euros.

- En plus les frais de traitement de dossiers ne sont pas remboursables,quelle que soit la décision rendue pour la demande. Les droits d’établis-sement seront remboursés si la demande de résidence permanente estrefusée ou retirée.

Le Canada et la France ont signé le 6 février 2001 un accord visant à faciliter et à augmenter les échangesde jeunes entre la France et le Canada. Ce programme offre la possibilité à 1400 jeunes (700 Français et 700Canadiens) d’explorer de nouveaux horizons culturels.

Le Ministre canadien des Affaires Etrangères, Bill Graham, et le Ministre français délégué à la Coopérationet à la Francophonie auprès du Ministre des Affaires Etrangères, Pierre-André Wiltzer, ont signé à Paris le 3 octo-bre 2003 un accord relatif aux échanges de jeunes.

Cet accord qui simplifiera les procédures administratives permettra aux deux pays de favoriser la mobilitédes jeunes de toutes les catégories socioprofessionnelles, notamment des étudiants, des stagiaires, des jeunestravailleurs et des jeunes professionnels.

Le programme Vacances-travail permet à de jeunes ressortissants des deux États de passer des vacancestout en ayant la possibilité d’occuper un emploi salarié afin de compléter les moyens financiers dont ils disposent.

L’objectif étant de stimuler les expériences internationales et l’acquisition de connaissances et de compé-tences chez les jeunes afin qu’ils puissent plus facilement s’insérer dans la société de l’information et une éco-nomie mondialisée.

Programme Vacances - Travail(Ambassade du Canada)

- Le programme est destiné à des personnes âgées de 18 à 30 ans, denationalité française et résidant en France au moment du dépôt de lademande.

- Les personnes doivent être titulaires d’un passeport français en coursde validité et en possession d’un billet de retour ou de ressources suffi-santes pour acheter un tel titre de transport.

- Une expérience professionnelle n’est pas nécessaire. Cependant, ilfaut être libre de tout engagement scolaire et professionnel pour uneannée.

- Il faut justifier d’un minimum de ressources financières pour subvenir àses besoins (750 euros par mois) pour les 3 premiers mois du séjour.

- Il faut disposer d’une assurance responsabilité civile, maladie, hospitali-sation et invalidité valable pour la durée d’un an au Canada. Il est forte-ment conseillé d’attendre l’acceptation du dossier par l’ambassadeavant de souscrire aux assurances.

- Normalement le délai de traitement de la demande de permis dans lecadre du programme Vacances-Travail est de 3 à 8 semaines à partirde la réception du dossier complet (hors délais d’assurances).

PAYS : Canada

51

DURÉE : 1 an maximum

Page 54: Mobilité internationale

52

Séjours au pair(OFAJ)

Office Franco-Allemand

pour la Jeunesse (OFAJ)

51, rue de l’Amiral-Mouchez75013 ParisTél. : 01.40.78.18.18Fax : 01.40.78.18.88www.ofaj.org

Page 55: Mobilité internationale

- L’OFAJ ne se charge ni du placement, ni du logement, n’intervient nidans les contrats d’assurances, ni dans le contrat de travail. Le comitéde jumelage ou la municipalité sont souvent sollicités pour la recherchede stage et de logement. Les stages s’effectuent généralement auprèsde la municipalité, de l’Office du tourisme ou d’une entreprise de la villeallemande où vous séjournez.

- Le boursier obtient un forfait de 300 euros destiné à couvrir une partiedes frais généraux engagés pour le projet et les jobs sont généralementrémunérés pour l’employeur.

- L’OFAJ accorde pour le voyage une subvention forfaitaire qui s’élève àenviron 80 % du prix du billet de chemin de fer.

- Les stages durent 4 semaines et peuvent être effectués à toute périodede l’année, selon votre disponibilité et celle de l’employeur.

L’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est une organisation internationale au service de lacoopération franco-allemande créée en 1963 par le Traité de l’Elysée. “L’Office a pour objet de resserrer les liensqui unissent les jeunes des deux pays, de renforcer leur compréhension mutuelle et, à cet effet, de provoquer, d’encourager et, le cas échéant, de réaliser des rencontres et des échanges de jeunes”.

Il s’adresse aux jeunes où qu’ils soient et quels que soient leurs centres d’intérêt : école, université, emploi,formation, culture, sport, loisirs, etc. Cet organisme est un véritable forum où foisonne une multitude de projetsaussi bien dans le domaine de la langue, de la médiation culturelle que dans le domaine scientifique ou bien enco-re des cultures-jeunes.

Au pair est un programme interculturel d’échange qui permet aux jeunes de séjourner à l’étranger. Les per-sonnes au pair aident les parents à s’occuper des enfants et elles participent aux tâches ménagères courantes.

Séjours au pair(OFAJ)

- Les jeunes intéressés doivent être âgés de 18 ans au moins et de 30ans au plus.

- De bonnes connaissances de la langue allemande sont indispensablespour un placement ; elles facilitent l’intégration dans la famille d’accueilet surtout le contact avec les enfants.

- Les frais d’inscription (environ 45 euros) et de placement sont deman-dés par l’association. Chaque organisme peut fixer ses propres condi-tions (raccourcir la durée du séjour, abaisser l’âge maximum en généralà 24 ou 25 ans).

- Les organismes de placement indiquent les formalités administratives àaccomplir (permis de séjour, assurances sociales, etc.).

PAYS : Allemagne

53

DURÉE : 2 mois d’été, 6 mois ou une année scolaire

Page 56: Mobilité internationale

Fréderic exprime sa satisfaction concernant son stage effectué

en Angleterre : “Un grand merci au C.E.I. qui a su me trouver

très rapidement un stage qui correspondait à mes attentes et

à mon orientation professionnelle.

Mon stage fut très intéressant et réalisé dans une ambiance

très agréable.

Je n’aurais jamais pensé qu’un stage pouvait se réaliser aussi bien et qu’il

me serait difficile de rentrer en France ! ”

Alexandre a effectué son stage à Londres et raconte :

“J’ai pris contact avec le C.E.I. pour m’aider dans mes démarches dans le

but de venir apprendre l’anglais à Londres. Je suis satisfait du programme

job qui m’a été proposé, à savoir un mois de logement en famille d’accueil,

deux semaines de cours et des entretiens d’embauche dans des entrepri-

ses. J’espère que le C.E.I. rendra encore beaucoup de services à des person-

nes motivées pour améliorer leurs connaissances linguistiques et même professionnel-

les”.

54

Séjours en Grande Bretagne(CEI - Quatre vents)

C.E.I. - Centre d’Echanges Internationaux

4 rue des Ciseaux 75006 ParisTél. : 0810.67.63.70 (prix d’un appel local)Fax : +44 20 7960 [email protected]

Adresse bureaux Londres :

164-168 Westminster Bridge RoadLondres SE1 7RW (Grande-Bretagne)Tél. : +44 20 7960 2600

Page 57: Mobilité internationale

- Le CEI propose plusieurs programmes en Grande-bretagne.- L’inscription au programme implique une prise en charge variable de

l’hébergement (familles, résidences, bungalows, mobile homes, auber-ges de jeunesse, employeurs et hôtels) et des cours de langue.

- De plus, le jeune bénéficie de cartes de transport, d’un encadrementpar un tuteur et d’une assurance.

- Les jeunes perçoivent un salaire de l’employeur.- Sur certains programmes, une formation initiale obligatoire de six jours

est dispensée.

Créé en 1953, Le Centre d’Echanges Internationaux - Club des Quatre Vents est un organisme associatifagréé par le Ministère du Tourisme et reconnu par les Ministères des Affaires Étrangères, de la Jeunesse et desSports et de l’Éducation Nationale.

C.E.I.-Club des 4 Vents a pour vocation de promouvoir les échanges linguistiques et culturels. Il est mem-bre de la Chambre de Commerce Française de Grande-Bretagne et appartient aux fédérations suivantes :l’OFFICE (Office National de Garantie des Séjours et Stages Linguistiques), le FIYTO (Foreign International YouthTourist Organisation), et le GWEA (Global Work Experience Association), créé sous la tutelle de la FIYTO, pour lerespect de normes de qualité en matière de stages professionnels.

Situé à deux pas de la gare de Waterloo, gare d’arrivée de l’Eurostar, cet organisme est composé d’uneéquipe franco-britannique.

Il propose des stages en entreprise, des jobs avec un salaire garanti, différents types d’hébergement - familles d’accueil, résidences, auberges de jeunesse et hôtels - selon le budget et la durée du séjour, des coursd’anglais dans des écoles situées au cœur de la capitale Britannique et un service groupe pour un séjour de dixpersonnes ou plus.

Séjours en Grande Bretagne(CEI - Quatre vents)

- L’âge requis est de 18 ans minimum. Il faut être ressortissant del’Union européenne, avec une qualification CAP, BEP, BTS, IUT,Universités, Classes préparatoires, Ecoles de commerce etc.

- Les coûts, les temps de préparation (recherche de l’employeur) et lesniveaux de langue demandés sont variables selon les services. Le CEIpropose plusieurs programmes à Londres et à Portsmouth pour desemplois en Hôtellerie/restauration, et deux programmes dans descamps de vacances pour travailler dans l’animation ou dans les métiersde service.

- Chaque programme demande un engagement qui évolue entre 4semaines et plusieurs mois.

- Les coûts s’échelonnent entre 650 et 1950 euros selon le service.- Une expérience professionnelle n’est pas exigée notamment dans les

métiers de l’hôtellerie et des services.

PAYS : Grande-Bretagne

55

DURÉE : Selon le programme (4 semaines minimum)

Page 58: Mobilité internationale

Julie Anne a effectué un séjour au pair pendant un an aux USA

en mars 2002. Elle n’a pas eu besoin de l’aide du coordinateur

sur place en dehors d’une information concernant les cours.

Elle a aussi pu suivre des cours d’architecture. Elle a profité

des activités organisées dans le cadre du programme (visite de

musées, goûters…).

Julie Anne décrit son expérience : “j’ai appris beaucoup cette année, mon

anglais s’est considérablement amélioré. Je sais maintenant à quel point les

enfants, c’est du temps plein”.

“J’ai appris à rester détachée, plus détachée des problèmes des autres

(parce que je servais parfois de psy aux parents et là ça allait trop loin). Ca

peut paraître négatif. J’ai beaucoup appris cette année encore, et je suis ravie

d’avoir vécu cette expérience”.

Remy est parti 13 mois au pair aux USA avec Experiment entre janvier 2002

et fevrier 2003. Il parle de cette période ainsi : “J’ai passé une année

extraordinaire et j’ai apprécié l’organisation du programme. La coordina-

tion a été excellente”.

Dans le cadre du programme, Rémy a pris des cours d’anglais pendant plus

de 5 mois.

Rémy fait part de son expérience de la façon suivante : “maintenant, je parle bien anglais.

J’ai gagné en maturité et j’ai plus confiance en moi”. Rémy est prêt à repartir avec

Experiment notamment en Australie ou en Espagne, au pair ou pour un emploi.

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Séjours éducatifs internationaux(Experiment)

Experiment

Gilbert GUILLEMOTO89, rue de Turbigo75003 ParisTél. : 01.44.54.58.00Fax : [email protected] www.experiment-france.org

Page 59: Mobilité internationale

- L’association trouve la famille d’accueil, le job ou le stage.- Le coût pour l’inscription est de 250 euros. Des frais supplémentaires

peuvent être demandés en fonction du projet choisi.- Les assurances sont en option et ne sont donc pas comprises dans le

prix des programmes. Experiment propose une assurance (frais médi-caux et rapatriement) : 20 euros pour des programmes en Europe dontle prix est inférieur à 1525 euros. 27 euros pour les programmes dansles autres pays du monde et dont le prix est inférieur à 1525 euros.

- L’association garde contact avec le jeune sur place par e-mail. Il ne s’a-git pas d’une obligation pour le jeune mais cela constitue un soutien etune sécurité pour lui.

- Pour la plupart des programmes, un petit cours de langue est proposéavant de commencer le travail.

- Le coût des programmes est assez cher, mais on a l’assurance que leprojet, l’entreprise ou la famille d’accueil sont sérieux.

Experiment est une association internationale à but non-lucratif qui s’occupe de séjours éducatifs interna-tionaux. Il peut s’agir de séjours linguistiques, de jobs et petits boulots, de stages en entreprises, de séjours aupair ou de périodes de bénévolat.

L’association a été fondée en 1932 aux Etats-Unis et a ouvert une antenne en France en 1934. Les différen-tes branches de l’association implantées à l’étranger ont des contacts avec des entreprises, des écoles de lan-gues et différentes associations sur place.

Pour partir il faut payer une adhésion à l’association et aussi le coût du séjour. Arrivé sur place elle aide àtrouver un job ou un stage.

Séjours éducatifs internationaux(Experiment)

- Pour la plupart des programmes, l’âge minimum requis est de 18 ans.- Il est nécessaire d’avoir la nationalité française.- On peut poser sa candidature toute l’année. Trouver un stage prend

environ 8 semaines ; un séjour linguistique, environ 3 semaines.- Le niveau de connaissances de la langue du pays dépend du program-

me choisi.- Les programmes proposés par Experiment s’adressent plutôt aux jeu-

nes qui peuvent travailler un peu avant de partir pour gagner l’argentnécessaire, ou qui ont déjà les moyens de financer le programme.

PAYS : La plupart de pays dans le monde

57

DURÉE : Selon la formule de départ choisie

Page 60: Mobilité internationale

58

Mobilité des Jeunes Travailleurs (OFQJ)

Office Franco-Québécois

pour la Jeunesse (OFQJ)

11, passage de l’Aqueduc93200 Saint DenisTél. : 01.49.33.28.50Fax : [email protected]

Page 61: Mobilité internationale

- Le dépôt des projets doit se faire 8 semaines minimum avant le départ(dans la mesure des places disponibles).

- Une contribution de 100 euros est demandée, payable lors du dépôt dudossier.

- Le logement, l’assurance et le voyage sont à la charge du stagiaire.- L’indemnité mensuelle varie selon l’employeur.- Un permis de travail temporaire non renouvelable est délivré.

Créé en 1968 par les gouvernements de France et du Québec, l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse(OFQJ) est un organisme bigouvernemental et bipolaire avec une section en France et une au Québec. Que cesoit pour un stage professionnel, une participation à un colloque, à un festival, à une université d’été, ou encoreune mission exploratoire, l’OFQJ met au service de chacun plus de 35 ans d’expertise et de savoir-faire de ges-tion de projet à l’international.

Le programme “Mobilité des jeunes travailleurs” de l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse permet àdes jeunes ayant trouvé un emploi à durée déterminée à temps plein au Québec d’obtenir un permis de travailtemporaire. Le point fort de ce programme est qu’il permet aux jeunes Français d’obtenir une autorisation tem-poraire de travail sans qu’ils soient assujettis à la réglementation qui limite l’accès à l’emploi des travailleursétrangers temporaires.

Mobilité des Jeunes Travailleurs (OFQJ)

- Le programme s’adresse aux personnes de 18 à 35 ans et de nationali-té française.

- Un délai de 2 mois minimum avant le départ est nécessaire pour prépa-rer le séjour.

- Aucune qualification n’est exigée. - Le travail obtenu au Québec et le parcours professionnel en France

doivent être en adéquation.- Le contrat de travail doit concerner un emploi à temps plein et proposer

un rémunération fixe égale ou supérieure au salaire minimum envigueur au Québec.

- Les contrats obtenus en hôtellerie, restauration et boulangerie ne sontpas prioritaires.

- Ne pas faire de démarches d’immigration en parallèle.

PAYS : Canada (Québec)

59

DURÉE : De 6 à 12 mois (non renouvelable)

Page 62: Mobilité internationale

Frédéric a effectué un stage professionnel de 3 mois en

Espagne pour valider son cursus. “Je devais faire un stage à

l’étranger mais je ne savais pas du tout comment m’y prendre

pour trouver les informations sur les entreprises, les condi-

tions d’hébergement et le budget nécessaire. Avec l’associa-

tion Insert Export, j’ai travaillé sur toute la préparation avant le

départ et la recherche de stage. J’étais loin de me douter qu’il fallait une telle

organisation pour réussir cette expérience ! Plusieurs mois de préparation

n’étaient pas un luxe, au contraire, car les démarches sont nombreuses et

l’investissement en temps est nécessaire”.

“J’ai travaillé mon CV en espagnol, j’ai pu faire des candidatures spontanées

car l’association m’a expliqué comment récolter de l’information sur les

entreprises. J’avais aussi avant de partir déjà tous les contacts nécessaires

sur place pour les questions d’hébergement et je connaissais aussi mon sta-

tut concernant la sécurité sociale par exemple”.

“Je suis content car toutes les démarches que j’ai appris à faire me serviront

toujours pour la suite de mes recherches”.

Frédéric a décidé de continuer sa formation et s’est spécialisé encore plus

dans l’international.

Nawale est partie en volontariat pendant 6 mois en Irlande dans

un centre d’accueil pour adultes handicapés où avec d’autres

volontaires elle participait à la réalisation de tâches d’accom-

pagnement à la vie quotidienne. “Les tous premiers jours c’é-

tait vraiment difficile. Je me demandais ce que je faisais là, en

quoi je pouvais être utile puisque en plus je ne comprenais pas la

langue. Et puis, je me suis dit que c’était mon choix et que je devais assu-

mer, alors ça a roulé”.

“Tous savaient dans le centre que je ne parlais pas anglais mais ça n’a posé

aucun problème, la direction comme les résidents du centre ont tous été très

gentils et jusqu’à ce que je me débrouille mieux avec l’anglais, nous com-

muniquions par des signes par exemple. C’est fou tout ce qu’on se peut se

dire sans parler la même langue ! ”

“18-30 Insert Export m’a énormément soutenue dans la démarche de prépa-

ration. Je suis arrivée à l’association sans trop savoir ce qu’on pouvait faire

à l’international. Alors on a travaillé sur les programmes, la préparation au

départ, sur ce que je cherchais dans le volontariat aussi. Je ne connaissais

pas du tout cette démarche et je ne regrette pas car j’ai découvert ce que cela

peut apporter d’être au service des autres”.

Maintenant, Nawale par sa connaissance de l’anglais peut désormais tra-

vailler dans l’accueil.

60

Accompagnement à la mobilité internationale(18-30 Insert-Export)

18-30 Insert Export

Géraldine AGOSTINI, Victoire EVRARD 26bis, rue Château Landon75010 Paris Tél. : 01.40.36.38.38Fax : [email protected]

L’équipe de 18-30 Insert-Export.

Page 63: Mobilité internationale

- Suivi par entretiens individualisés.- Aide à la définition du projet de mobilité.- Recherche d’informations.- Accès à des fiches d’informations sur les destinations et les

programmes existants.- Aide à la réalisation de CV en Anglais, espagnol et travail sur des

candidatures étrangères.- Préparation au départ (questions administratives, préparation intercultu-

relle, etc…).

L’association 18-30 Insert Export existe désormais sur Paris depuis 1995. A l’origine, l’association s’est fon-dée sur le constat des difficultés que pouvait rencontrer un jeune diplômé ou jeune professionnel qui souhaitaits’insérer professionnellement dans l’international au sens large du terme. L’association a alors développé desoutils dans le but d’accompagner ces jeunes chercheurs pour qu’ils appréhendent mieux les réalités d’unerecherche à l’international. La philosophie de l’association n’a par ailleurs jamais été de placer les personnes quis’y inscrivaient mais véritablement de leur donner les clés de compréhension pour se saisir de l’international. Aufur et à mesure des années des publics toujours plus variés et divers se sont rapprochés de l’association maisavec comme caractéristiques d’être toujours issus de l’enseignement supérieur.

En 2000, une réflexion s’est posée à l’association , la mobilité internationale est elle vraiment accessible àtous ? En se penchant sur la question, elle a constaté qu’il existait une catégorie de jeunes qui avait du mal àaccéder à l’information relative aux possibilités de mobilité internationale. Cette catégorie correspond générale-ment à des jeunes personnes qui rencontre à un moment donné des difficultés dans leur parcours d’insertion.L’association a alors mis en place un programme spécifique d’aide à la mobilité par un accompagnement plussoutenu pour ce public, partant du principe qu’une expérience à l’étranger peut constituer un outil dans leur par-cours.

Accompagnement à la mobilité internationale(18-30 Insert-Export)

- Vous pouvez être accompagné et suivi si vous avez entre 18 et 25 anspour des personnes orientées par des Conseillers de Mission Locale ,entre 25 et 30 ans pour des personnes orientées par d’autres structu-res relais.

- Il n’ y a pas de condition de nationalité particulière si ce n’est de résiderlégalement sur le territoire français.

- Le suivi peut commencer à n’importe quel moment de l’année et il estgratuit.

PAYS : Tous

61

DURÉE : Variable selon le projet

Page 64: Mobilité internationale

62

Un stage est une période pendant laquelle un

individu exerce une activité temporaire dans

une entreprise dans le cadre de sa formation. Il

y a différents programmes et associations qui

proposent des stages en île de France pour

partir à l’étranger. L’objectif est de faciliter une expérience

professionnelle pour les jeunes, l’apprentissage d’une autre

langue et la découverte d’un autre pays et de sa culture.

Les stages ne sont généralement pas rémunérés. Ils

couvrent les frais d’hébergement, de nourriture, et parfois les

transports locaux, ou ils compensent le supplément du coût

de la vie. Les voyages sont le plus souvent à la charge du

jeune. Les stagiaires reçoivent parfois de l’argent de poche.

Les domaines sont très variés (restauration et hôtellerie,

enseignement, agriculture, économie) et les destinations

sont très diverses, dans le monde entier.

Stages

Page 65: Mobilité internationale

63

Page 66: Mobilité internationale

Hélène a réalisé un stage de 3 mois comme assistante de projet

dans le centre culturel “Casa de la Memoria de Al-Andalus” à

Séville en Espagne.

Jeune professionnelle du spectacle, elle souhaitait évoluer

vers la gestion et l’administration des structures culturelles.

Son amour de l’Espagne et les contacts dans le milieu du specta-

cle qu’elle y avait développés l’on naturellement conduite à choisir ce pays

comme lieu de stage.

Elle s’est donc occupée du marketing et de la communication de la Casa de

la Memoria de Al-Andalus afin d’élever le niveau de fréquentation du centre.

Elle a ainsi proposé une réorganisation de l’espace, développé les critiques

des spectacles et créé une base de données.

Ce stage lui a permis d’approfondir ses connaissances linguistiques et cul-

turelles et de découvrir la réalité économique de l’Espagne. L’expérience

professionnelle acquise a été “un pas de plus dans la réalisation de son pro-

jet professionnel”. Hélène souligne aussi que “partir en stage à l’étranger

permet de faire l’expérience de la vie”.

De retour en France, elle a repris ses études et valorise cette expérience

dans sa recherche d’emploi. A long terme, elle envisage de travailler en

Espagne ou en France dans le secteur du spectacle et de la culture.

64

Leonardo da Vinci(Union Européenne)

Agence Française Leonardo /

Agence Nationale Socrates-Leonardo

Sandrine DICKEL / Arantxa MASSENET25, Quai des Chartrons33080 Bordeaux Cedex Tél. : 05.56.00.94.00 Fax : 05.56.00.94.80www.socrates-leonardo.frcontact@socrates-leonardo.fr

Voir aussi carnet d’adresses aux pages 66-67.

Page 67: Mobilité internationale

- Les coûts varient selon l’action (de la gratuité totale à un investissementpersonnel variant selon le projet).

- Les stages comprennent généralement des cours de langue précédantle départ et pendant le séjour (ceux-ci peuvent être payants).

- La bourse couvre l’hébergement, l’assurance et le voyage aller-retour.

Leonardo da Vinci est un programme communautaire de formation professionnelle. Il comporte trois objec-tifs centraux constituant la clé de voûte du programme : faciliter l’insertion professionnelle, améliorer la qualitédes formations et leur accès et développer la contribution de la formation à l’innovation.

Ces objectifs sont mis en oeuvre au moyen de cinq types de mesures transnationales : la mobilité (forma-tion ou stage à l’étranger), les projets pilotes (visant à développer l’innovation et la qualité), la promotion descompétences linguistiques, les réseaux transnationaux (visant à faciliter l’échange d’expériences et de bonnespratiques) et le développement d’outils de référence.

La mobilité est un axe majeur du programme et concerne les personnes en formation professionnelle initia-le, les étudiants, les jeunes travailleurs et diplômés récents, les échanges de formateurs et les visites d’étudepour responsables de la formation professionnelle.

Créée en août 2000, l’Agence française Socrates-Leonardo da Vinci est chargée d’assurer la promotion etla mise en œuvre décentralisée du programme.

L’agence Française est un groupement d’intérêt public (GIP) placé sous la double tutelle du ministère de laJeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche, et du ministère des Affaires sociales, du Travail et de laSolidarité.

Les organismes porteurs de projet Léonardo Da Vinci sont des organismes et sociétés, publics et privés,oeuvrant dans le secteur de la formation, ou concernés par ces questions, et regroupés au sein d’un partenariatinternational : établissements de formation professionnelle à tous les niveaux, entreprises (dont PME et secteurartisanal), associations sans but lucratif, centres de recherche, collectivités territoriales.

Leonardo da Vinci(Union Européenne)

- Les stages Leonardo s’adressent aux personnes de moins de 36 ansdomiciliées dans un des pays de l’Union européenne.

- Le niveau de qualification exigé varie selon l’action mise en place parla structure porteuse du projet (17 structures en Ile de France en 2003).

- Il est souvent préférable de connaître la langue du pays d’accueil. - Chaque structure développant une action de mobilité (voir liste aux

pages 66-67) a ses critères de sélection.

PAYS : Les 25 pays membres de l’Union Européenne, lespays de l’Espace Economique Européen (Islande,Liechtenstein, Norvège) et les pays associés

65

DURÉE : De 3 à 52 semaines.

- De 3 semaines à 9 mois pour les personnes en formation initiale.

- De 3 à 12 mois pour les étudiants.- De 2 à 12 mois pour les jeunes

travailleurs et diplômés récents.

Page 68: Mobilité internationale

Porteurs des projets Leonardo en Région Ile-de-France

Assemblée Permanente des

Chambres de Métiers (APCM)

12, avenue Marceau 75008 Paris Tél. : 01.44.43.10.00 Fax : 01.47.20.34.48 www.apcm.com

Association pour la Formation

et l’Enseignement Continu

6, rue de la Pierre Levée 75011 ParisTél. : 01.53.36.88.44 / 01.43.38.48.04Fax : 01.43.38.23.96 / [email protected]

Comite Central de Coordination

de l’Apprentissage du Bâtiment

et des Travaux Publics

19, rue du Père Corentin75680 Paris Cedex 14Tél. : 01.40.64.26.00 Fax. : 01.40.64.26.01 [email protected]

Espace Emploi International

48, boulevard de la Bastille75012 ParisTél. : 01.53.02.25.50Fax : [email protected]://www.emploi-international.org Minitel : 3614 emploi international

66

Association de

Télé-Assistance Equinoxe

159, rue de Charenton 75012 Paris Tél. : 01.44.73.87.77 Fax : 01.43.43.06.94http://ibalago.free.fr/[email protected]

Chambre Régionale de Commerce

et d’Industrie Paris-Ile de France

21, avenue de Paris 78021 Versailles CedexTél. : 01.30.84.78.78www.iledefrance.cci.fr

Comite National d’Accueil et d’Action

pour les Réunionnais en Mobilité

39, rue Gauthey 75017 ParisTél. : 01.44.85.98.28Fax : 01.42.63.23.30

Association Régionale pour le

Développement de la vie

Associative en Ile-de-France

12, rue Martin Bernard 75013 ParisTél. : 01.45.65.23.33Fax : [email protected] www.ardeva.org

Page 69: Mobilité internationale

Porteurs des projets Leonardo en Région Ile-de-France

67

Fédération Française des Centres

de Gestion et d’Economie de

l’Artisanat (CEGAT)

53, rue Ampère75017 ParisTél. : 01.47.64.00.22www.ffcgea.fr

Institut National de Formation et

de Recherche sur l’Education

Permanente (INFREP)

21, rue St Fargeau. BP 31375989 Paris Cedex 20Tél. : 01.43.58.98.95Fax : [email protected]

La Voix de l’Enfant

76, rue du Faubourg Saint-Denis75010 ParisTél. : 01.40.22.04.22Fax : [email protected]

NACEL-IDF

92, rue de la Tombe Issoire 75014 ParisTél. : 01.43.20.45.45 Fax : [email protected]

FOEVEN

67, rue Vergniaud 75013 ParisTél. : 01.45.88.62.77 Fax : [email protected] www.foeven.asso.fr

Inter-échanges

153, avenue Jean Lolive93000 Pantin cedexTél. : 01.41.83.78.40Fax : [email protected]

Lycée Jean Lurçat

48, avenue des Gobelins 121, rue de Patay 75013 Paris Tél. : 01.44.08.70.20 Fax : 01.43.36.00.23 www.lankhor.net/jl/

SESAM

7 rue d’Argout 75002 Paris Tél. : 01.40.28.18.68 Fax : 01.40.28.18.75sesam@sesam-association.orgwww.sesam-association.org

Page 70: Mobilité internationale

Mathieu est parti pendant 10 mois à Bilbao (Espagne) dans le

cadre du programme d’échange Erasmus. Mathieu, qui ne

manque pas d’humour, nous décrit son séjour : “très concrè-

tement, sortir, faire la fête, rencontrer des gens de tous les

pays, se balader dans la région et le pays, c’était épuisant. Ah

oui, et puis étudier de temps en temps…. Avec de nouvelles

méthodes, de nouveaux travaux, de nouvelles notes”.

“Sinon, pas de difficulté majeure, les gens sont tranquilles, il n’y a pas de

‘choc culturel’ et il est facile de suivre les cours en espagnol si on a déjà un

niveau correct. De toute façon, tout le monde y arrive au bout de quelques

semaines”.

“Il est néanmoins réellement difficile de résister à la tentation de rester dans

sa bulle Erasmus pour profiter plutôt des ‘locaux’ qu’on ne peut voir que là-

bas ! ” Le séjour lui a apporté : “un regard un peu plus critique sur nos peti-

tes habitudes françaises, un goût des discussions et des échanges avec les

étrangers”.

Mathieu recommande cette expérience à des gens ouverts et curieux qui ont

envie de tenter l’expérience de vivre dans un univers un peu différent pour

changer d’air et dominer une langue étrangère.

Yves est parti une année universitaire à Worcester en Angleterre

dans le cadre d’Erasmus afin d’effectuer sa licence d’anglais.

La plupart des démarches pour son séjour ont été effectuées

par les universités d’Avignon et de Worcester (inscription,

recherche de logement…). Yves n’a pas rencontré de réelles dif-

ficultés, il était déjà familiarisé à la langue et la culture anglo-

saxonne. Ce séjour lui a permis d’approfondir ses connaissances du

Royaume-Uni et de la langue anglaise. Il lui a aussi apporté “des amis pour

la vie, un diplôme de tourisme (Royaume-Uni), la pratique du rugby à XV et

plus d’assurance”.

Yves a obtenu sa licence et a repris ses études de retour en france.

II envisage maintenant de préparer le CAPES d’anglais pour devenir profes-

seur. Yves recommande une telle expérience “à tout étudiant et individu qui

désire en connaître un peu plus sur ses congénères européens, ainsi qu’un

peu plus sur soi”.

68

Erasmus(Union Européenne)

S’adresser à son université d’origine.

Ou à l’Agence Socrates-Leonardo

25, quai des Chartrons 33000 BordeauxTél.: 05.56.00.94.00 [email protected] www.socrates-leonardo.fr

Page 71: Mobilité internationale

- Les frais d’inscription de l’université étrangère sont pris en charge.- La bourse Erasmus n’est pas très élevée (80 euros par mois environ), car elle vise

à couvrir une partie des frais supplémentaires liés aux études à l’étranger, tels queles frais de voyage, le coût de la formation linguistique ou le coût plus élevé de lavie dans le pays d’accueil. L’étudiant peut conserver les bourses ou prêts natio-naux qu’il reçoit habituellement.

- Les conditions de séjour changent selon le centre d’envoi et le centre d’accueil,mais normalement l’étudiant peut bénéficier d’une préparation linguistique, d’unsoutien pour trouver un logement et d’activités culturelles et de loisirs organiséespour les étudiants étrangers.

- L’université d’accueil propose souvent un cours de langue gratuit, des excursionsculturelles et d’autres activités visant à favoriser l’intégration et adaptation de l’étu-diant Erasmus.

- La période Erasmus fait partie intégrante du programme d’études suivi dans l’uni-versité et doit être pleinement reconnue. Pour faciliter la reconnaissance acadé-mique, la majorité des universités européennes ont adopté l’ECTS (EuropeanCredit Transfer System) ou système européen de transfert d’unités de cours capi-talisables. L’ECTS permet de mesurer la charge de travail de l’étudiant requisepour accomplir des unités de cours (par exemple, une année d’études complèteéquivaut généralement à 60 unités).

- La procédure d’examen est celle en vigueur dans l’établissement d’accueil. Il peuts’agir d’examens oraux et/ou écrits. La langue des examens sera celle de l’univer-sité d’accueil, sauf s’il existe de bonnes raisons de déroger à cette règle.

L’action ERASMUS fait partie du programme communautaire SOCRATES (2000-2006). Elle cofinance desactions de coopération entre établissements d’enseignement supérieur ainsi que la mobilité des étudiants enEurope. Elle met l’accent sur la dimension européenne de l’enseignement supérieur, sur la mobilité, la transpa-rence et la reconnaissance académique des études.

Le programme Erasmus permet donc aux étudiants universitaires de partir dans une autre université euro-péenne. Avec ce programme, les étudiants continuent leur plan d’études au sein d’une université étrangère, pen-dant une durée variant de 3 et 12 mois. L’étudiant Erasmus reste rattaché à son université d’origine, ce qui garan-tit l’intégration et la validation de ses études à l’étranger à son retour.

Les étudiants intéressés doivent prendre contact avec le service de relations internationales ou le bureauSocrates de leur établissement d’enseignement supérieur. Ces services donnent des informations sur tous leséchanges auxquels participe cet établissement, c’est-à-dire quelles universités, quelles facultés, dans quelspays, etc. Généralement, le site Internet de chaque université offre aussi des informations sur ses différents par-tenaires.

Erasmus(Union Européenne)

- Avoir complété avec succès la première année d’études universitaires.- Être citoyen de l’un des pays participants (ou reconnu officiellement comme réfu-

gié, apatride ou résident permanent de ce pays).- Chaque université d’accueil dispose d’un certain nombre de places et de bour-

ses. Ces places sont octroyées aux étudiants à l’issue d’une procédure de sélec-tion organisée par l’université d’envoi. Les critères sont variables, mais générale-ment les universités valorisent les notes et le niveau de langue.

- Chaque université fixe la date limite. - Ouvert à tous les types d’établissements d’enseignement supérieur, toutes les

disciplines universitaires et tous les niveaux de l’enseignement supérieur, y com-pris le doctorat.

PAYS : Les 25 pays de l’UE, les 3 pays de l’EspaceEconomique Européen et les pays associés

69

DURÉE : Entre 3 et 12 mois

Page 72: Mobilité internationale

François a réalisé son stage à la maison d’édition ACV, qui tra-

vaille principalement avec des institutions ou des entreprises

publiques et privées. Les travaux multimédia étaient comman-

dés par les clients déjà existants, grâce aux travaux d’édition.

François a été bien accueilli par le personnel et encadré par un

infographiste.

Pendant ces trois mois, il a exécuté plusieurs démonstrations pour clients

éventuels, effectué des mises à jour sur le site déjà existant de ACV. Il a réali-

sé l’aide en ligne d’un site Internet voué au calcul de la gestion de risques

pour les entreprises. Il a aussi participé à la retouche photographique, à l’é-

laboration du livre de présentation de la marque Donuts.

Il ne peut que remercier toute l’équipe parisienne qui lui a permis de partir,

l’équipe espagnole qui l’a accueilli, et la Maison d’édition ACV pour cette for-

midable opportunité. Pour lui, la Catalogne est une région très appréciable,

et Badalone une ville inoubliable. Il y a noué de véritables amitiés avec des

catalans.

Il n’oubliera pas ces trois mois passés qui lui auront permis de vivre une

expérience très enrichissante tant au niveau professionnel que personnel.

“Je ne peux qu’encourager d’autres personnes à faire de même et souhaite

aux futurs stagiaires un agréable séjour”.

Sylvie a réalisé son stage dans un atelier de bijoutier à

Bruxelles, Belgique. Dès son premier jour chez Holemans, elle

a immédiatement dessiné. D’abord très anxieuse (elle était

dans un autre pays et n’avait dessiné pour aucune maison de

joaillerie auparavant), elle s’est vite sentie à l’aise. Elle était

considérée au sein de l’équipe de créatifs comme une employée et

non comme stagiaire. Elle devait effectuer quelques dessins pour des

clients, photographier et classer dans l’ordinateur tous les bijoux du stock.

Il fut très difficile au départ de faire les dessins pour les clients.

Heureusement, les artisans étaient toujours prêts à répondre à ses ques-

tions. “Grâce à eux, j’ai appris plus que jamais à créer et dessiner des bijoux

fabricables.”

Pendant son stage, en janvier 2003, elle a fait des recherches d’emploi à

Paris. Elle a eu trois propositions. Finalement, elle a commencé son travail

dans un atelier parisien de joaillerie. Elle travaille pour la place Vendôme,

c’est-à-dire Chanel, Van Cleef, Boucheron... Pour elle “un rêve s’est réalisé,

grâce à Eurodyssée et Holemans, alors que le marché du travail de la joaille-

rie est vraiment en crise : sans ce stage, les choses se seraient sûrement

passées autrement”.

70

Eurodyssée(APRECA)

APRECA

Faïza ZAOUI et Valérie TSCHANN2 place d’Aligre 75012 ParisTél. : 01.43.44.50.10Fax : [email protected]

Page 73: Mobilité internationale

- Avant le départ, le correspondant de la région d’envoi s’occupe d’orga-niser le séjour du stagiaire, notamment en recherchant une entreprised’accueil.

- A l’arrivée, le jeune est reçu par le correspondant de la région d’accueil.Son tuteur sur place prend en charge la recherche de son héberge-ment, la mise en place des cours linguistiques, le suivi en entreprise etl’organisation d’activités culturelles.

- Les jeunes perçoivent une bourse mensuelle qui leur permet de couvrirles frais d’hébergement, de transport et de nourriture.

- Le versement de la bourse s’effectuant à la fin du premier mois, les jeu-nes devront se munir d’une somme d’argent suffisante afin de couvrirles premiers frais.

* Dans le cadre d’Eurodyssée, APRECA a développé un partenariat avecla Mission Locale Intercommunale de Versailles et Crysalis Formationpour monter l’action spécifique “Cap vers l’Europe”. Avec cette action,les jeunes issus des Missions Locales d’Île-de-France bénéficient d’uneformation de préparation au départ de 3 semaines (langues et connais-sance du pays).

L’APRECA (Action pour la Promotion Conseil et Assistance) est un organisme de formation continue crééen 1990. Fort de ses expériences s’appuyant sur un vaste réseau de partenaires en Europe, l’APRECA a déve-loppé son savoir-faire au service des différents acteurs européens (Régions, ANPE…), se positionnant en tant que“plateforme logistique” en matière de programmes d’échanges européens.

Eurodyssée est un programme de mobilité entre plusieurs régions d’Europe. Les jeunes des régions mem-bres ont la possibilité d’effectuer un stage d’une durée de 3 à 7 mois dans une entreprise d’une autre régiond’Europe.

Avec le stage Eurodyssée, les jeunes bénéficient d’une bourse de stage ou d’une rémunération couvrantles frais de séjour. L’organisation assure la recherche d’une entreprise d’accueil ainsi que le suivi du stage.

Eurodyssée(APRECA)

- Il faut avoir entre 18 et 30 ans. - Ce programme s’adresse aux demandeurs d’emploi domiciliés en

Île-de-France.- Eurodyssée est ouvert aux jeunes sans qualification particulière ou

ayant validé une formation de niveau Bac+2 maximum. - Une connaissance minimale de la langue de la région d’accueil est

souhaitable.- Les frais de transport sont à la charge du jeune.

PAYS : Espagne, Allemagne, Belgique, Portugal, Italie,Norvège, Suisse, Roumanie et Hongrie

71

DURÉE : De 3 à 7 mois

Page 74: Mobilité internationale

La jeune M. est partie en Irlande en juillet 2001 avec un groupe

de 7 autres jeunes de missions locales après une préparation

linguistique et culturelle.

Elle a intégré un stage dans une sandwicherie (coffee shop

“La crème des crèmes”).

Elle a commencé par effectuer des tâches ne nécessitant pas un

bon niveau d’anglais. Elle s’est retrouvée, seule, 4 mois plus tard pour assu-

rer le fonctionnement du coffee shop : ouverture du magasin, caisse, ventes,

préparation des sandwiches et fermeture. Le cinquième moir, elle a formé un

stagiaire Français pour la seconder.

De retour en France après le programme, elle est repartie à Dublin 2 mois

plus tard et a travaillé dans un call-center pendant un an. Elle vit encore

aujourd’hui à Dublin.

Géraldine est partie en Irlande pendant 6 mois avec le centre de formation

Europ’Horizon et la Mission Locale Paris Centre dans le cadre du program-

me EIRIN. Elle a travaillé dans un magasin à Dublin. Elle était motivée par

“Voyager, apprendre la langue, avoir une autre expérience dans le domai-

ne de la vente et faire des rencontres”.

La première difficulté rencontrée fut la langue : “j’avais du mal à m’exprimer

au départ”. Au début, elle s’est occupée du ménage, de la caisse pour évoluer ensuite

dans la démonstration de produits et la vente.

Cette expérience lui a apporté une ouverture d’esprit, un autre mode de vie, etc.

Elle la recommande “pour la culture, rencontrer d’autres étrangers, car ça rend les jeu-

nes plus matures et plus indépendants”, et pour une autre expérience professionnelle.

“Ensuite, j’ai repris mon travail, et j’ai pris des cours particuliers d’anglais”.

Elle est partie aussi à Barcelone (Espagne) pour travailler dans le magasin Zara avec le

programme Eurodyssée. Maintenant, elle construit un parcours dans le tourisme.

72

EIRIN(Europ’Horizon/Mission Locale Paris Centre)

Europ’Horizon. Christelle TESSIER26, rue du Sergent Bauchat. 75012 ParisTél. : 01.40.01.07.07 Fax : [email protected]

Mission Locale Paris Centre. Hervé CLEMENT155, rue de Charonne. 75011 ParisTél. : 01.44.93.89.83 Fax : [email protected]

Page 75: Mobilité internationale

- Le jeune bénéficie d’une préparation et de cours de langue avant son départ.

- Parallèlement, Europ’Horizon lui trouve son stage dans le pays d’accueil.

- A son arrivée en Angleterre (Nottingham) ou en Irlande (Dublin) et pen-dant deux semaines, le jeune suit des cours de langue avant sa périodede stage.

- Il effectuera un stage de 6 mois dans une entreprise d’accueil en rela-tion avec son projet et son niveau de langue.

- Un tuteur assure le lien avec l’entreprise et la famille d’accueil, etgarantit le suivi du jeune au cours de son séjour.

- Le jeune valide ses acquis par un certificat de stage et des certificationsde niveau d’anglais (ELSA de la chambre de commerce et d’industriede Londres).

- Pendant les trois premiers mois de stage, le jeune bénéficie d’unedemi-journée de cours d’anglais.

- Le jeune n’a aucun frais, l’entreprise d’accueil lui verse une indemnisa-tion de 40 euros par semaine.

- A son retour, la Mission Locale assure un accompagnement de troismois.

Le projet de mobilité EIRIN est la réunion de compétences professionnelles issues des secteurs de la for-mation et de l’insertion. Il vise à favoriser l’insertion de jeunes en difficulté de la région Île-de-France à travers laréalisation d’un stage de 6 mois dans une entreprise irlandaise ou anglaise.

Europ’Horizon est un centre de formation spécialisé depuis 10 ans dans la formation linguistique et pro-fessionnelle des adultes en France, en Irlande et en Angleterre. Il s’est associé à la Mission Locale Paris Centredont l’objectif est l’insertion professionnelle et sociale des jeunes de 16 à 25 ans.

Le projet EIRIN s’adresse en priorité à des jeunes de faible niveau de qualification. Il se déroule en troisphases : une phase préparatoire (cours d’anglais) en France et dans le pays d’accueil, une phase de stage enentreprise dans le pays d’accueil et une dernière phase en France

Ce stage de six mois est financé par Leonardo da Vinci, la Mairie de Paris et le Conseil Régional IDF.

EIRIN(Europ’Horizon/Mission Locale Paris Centre)

- Etre âgé de 18 à 25 ans.- Etre suivi en Mission Locale Francilienne.- Être de niveau BAC maximum.- Aucune qualification ni aucun niveau de langue ne sont demandés.

PAYS : Angleterre et Irlande

73

DURÉE : 6 mois

Page 76: Mobilité internationale

Baptiste, 22 ans, a réalisé un stage en Allemagne au cours de la

première année de son BTS technico commercial.

“Avec l’aide de mon école, j’ai trouvé un stage en production

horticole près de Essen”.

Baptiste explique que cela a été très facile à organiser : “Tout

cela s’est fait très simplement. J’avais de toute façon la ferme

intention de partir, quoi qu’il arrive, et je l’ai fait en toute insouciance, sans

me poser de questions”.

Baptiste nous dit pourquoi il a choisi l’Allemagne : “j’ai pas mal d’amis de fac

à Essen et j’avais envie de me rapprocher d’eux. J’avais aussi pour ambition

de parfaire mon allemand ! Ce sont donc en fait des motivations très per-

sonnelles qui m’ont incité à partir dans ce pays”.

Ensuite, Baptiste nous décrit les apports de cette expérience : “ce fut une

expérience très enrichissante, qui m’a donné envie de travailler plus tard

dans un cadre franco-allemand. Mais je pense que c’est surtout sur le plan

personnel que ce stage a été pour moi le plus profitable. L’ambiance de tra-

vail était excellente, nos week-ends très festifs et je me suis fait beaucoup

d’amis allemands ! ”

Virginie, 20 ans, étudiante dans une école pour devenir éducatrice devait

effectuer plusieurs stages pour valider ses années d’études. Elle a donc

décidé de partir à l’étranger : “J’ai eu la chance de pouvoir effectuer un

stage de 3 mois dans une crèche en Allemagne”.

Les formateurs se sont occupés de tout, ils ont eux-mêmes contacté l’OFAJ

et “pour ma part je n’ai eu, pour ainsi dire, rien à faire ! ”, explique-t-elle.

“Au départ, ne maîtrisant pas parfaitement l’allemand, je souhaitais absolument qu’une

personne de la crèche parle français et puis finalement, comme c’était trop compliqué, je

me suis dit que c’était déjà une chance d’avoir trouvé un stage dans une crèche alle-

mande ! ”

“J’ai choisi ce pays parce que j’ai eu très tôt un coup de cœur pour l’allemand. C’était ma

première langue au lycée et je trouve que c’est une langue exceptionnelle ! Pourtant, je

ne suis pas particulièrement forte en allemand et la langue reste encore pour moi une

barrière. Mais je compte bien, une fois mon diplôme en poche, retourner en Allemagne

en prenant cette fois des cours de langue à l’université”.

Ce stage a permis à Virginie de comparer les principes d’éducation entre la France et

l’Allemagne : “Ce qui m’a frappée, c’est que les enfants ont plus de libertés et sont plus

autonomes. On peut dire qu’ils sont plus ‘mis en danger’ qu’en France. Un tel mode édu-

catif a à la fois des avantages et des inconvénients. Quoi qu’il en soit, ce stage m’a per-

mis de constater concrètement que l’on n’éduque pas un enfant allemand de la même

manière qu’un enfant français. On trouve du bon et du moins bon dans chaque pays ! ”

74

Stages en Allemagne(OFAJ)

Office Franco-Allemand

pour la Jeunesse (OFAJ)

51, rue de l’Amiral-Mouchez75013 ParisTél. : 01.40.78.18.18Fax : 01.40.78.18.88www.ofaj.org

Page 77: Mobilité internationale

- En général, l’OFAJ prend en charge le cours de langue et les frais devoyage du stagiaire.

- Se renseigner auprès de l’OFAJ pour connaître les conditions et ledéroulement de chaque programme de stages.

L’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est une organisation internationale au service de lacoopération franco-allemande créée en 1963 par le Traité de l’Elysée. L’OFAJ a pour objectif de transmettre descompétences clé pour l’Europe, permettre un apprentissage interculturel et transférer à d’autres pays l’expérien-ce franco-allemande de réconciliation par les échanges de jeunes.

L’OFAJ propose des stages dans des domaines très variés, en lien avec des structures qui travaillent dansdes secteurs spécifiques avec l’Allemagne (commerce, agriculture, journalisme, traduction, artisanat…). En géné-ral, l’OFAJ prend en charge les cours de langue et les frais de voyage du stagiaire.

Le programme de l’OFAJ “Job d’été - Job dans la ville jumelée” soutient des stages professionnels no-tamment dans le cadre du jumelage. Le stage de travail s’effectuera auprès de la municipalité, de l’office de tou-risme ou d’une entreprise de la ville allemande d’accueil. Dans le cadre de ce programme spécifique, l’OFAJ peutaccorder une bourse de stage notamment dans le cadre de stages non rémunérés.

Stages en Allemagne(OFAJ)

- Les stages s’adressent, généralement, aux jeunes entre 17 et 30 ans.- L’OFAJ propose une solution de stage adaptée à la situation de chaque

jeune (étudiant, demandeur d’emploi, en formation professionnelle,apprenti…).

- Selon le type de stage, les conditions d’accès peuvent être très diffé-rentes (ex. niveau de langue requis).

- Les programmes de stage proposés par l’OFAJ sont : bourses pourstages pratiques en Allemagne (étudiants universitaires, formation pro-fessionnelle et technique) ; stages pratiques en entreprise (groupes ouindividus) ; stages pour futurs artisans ; stages agricoles (Sesame) ;échanges en formation professionnelle ; stages pour jeunes agricul-teurs ; stages pour Compagnons du Devoir ; formation d’élève officierde marine en Allemagne ; stages pour jeunes professionnels du livre ;stages pour jeunes professionnels de musées ; programme pour jeunestraducteurs littéraires ; stages pour jeunes journalistes.

PAYS : Allemagne

75

DURÉE : Entre 4 semaines et 1 an

(selon le type de stage)

Page 78: Mobilité internationale

Florian BONDON est parti à Hanoï (Vietnam) dans le cadre du

programme Mobil’asie. Après une formation en anglais et une

initiation au vietnamien organisées en Ile-de-France, il a atter-

ri à Hanoï et fut accueilli avec le groupe par le chef de projet.

Cette dernière les a pris en charge pour l’hébergement et la

mise en relation avec les employeurs.

“Après quelques jours de découvertes très encourageantes, nous prenons

du service chacun chez nos employeurs respectifs”. Florian se retrouve au

prestigieux Sofitel Metropole.

“Je commence par la cuisine vietnamienne où je passe 1 mois et demi, j’y

découvre et apprend une multitude de choses. Une période plus qu’enrichis-

sante sur tous points”.

“Ensuite, direction boucherie poissonnerie, puis la pâtisserie, atelier décora-

tion. J’ai appris à confectionner des animaux à base de légumes, sculpter la

glace et comment mettre un buffet en valeur. Puis pour finir le restaurant gas-

tronomique français”.

La vie quotidienne : “A partir du moment où nous avons commencé à tra-

vailler une certaine routine s’est installée. Les week-end étaient placés sous

le signe de la détente et de la fête”.

“Mon meilleure souvenir sera le professeur de Kung Fu qui du début à la fin

n’a eu aucun préjugé, ni fait de différence à notre égard”. “Durant ces 5 mois

d’entraînement, 6 heures par semaine, nous avons passé avec lui de nom-

breuses journées , invitations à manger chez lui, dîner dans les pagodes…”

“En ce qui concerne le peuple vietnamien : un sens de l’hospitalité inné, très

vite ils vous invitent à boire un verre afin de faire connaissance”.

“Le peuple Vietnamien restera toujours gravé dans mon cœur”.

Jean-Philippe LEBOUVIER, pâtissier de 22 ans, avait un CAP-

BEP de cuisine et un CAP pâtissier passé en candidat libre. Au

chômage depuis 8 mois, il avait par ailleurs depuis longtemps

envie de s’expatrier en Asie, plus particulièrement en Chine.

Cependant, il manquait à la fois des ressources financières, des

compétences professionnelles exigées et du réseau professionnel

nécessaire pour mener à bien ce projet. C’est dans cette optique et pour avoir

une première expérience de l’adaptation des saveurs de la pâtisserie au goût

d’une autre culture qu’il s’est positionné pour le programme Mobil’Asie.

Après une formation en anglais et une initiation au vietnamien organisées en

Ile-de-France dans le cadre du chéquier langues, il a démarré son stage à

Hanoi en octobre 2002 à Maison Vanille, petite pâtisserie française.

“J’avais le choix entre une petite structure et un grand hôtel. J’ai préféré la

petite structure, le travail est vraiment plus difficile mais on apprend tout.

Mes 6 mois furent très éprouvant professionnellement, mais amicalement et

au niveau de la vie se fut magnifique. Des chose qui restent à jamais gravé

(voir l’auberge espagnole)”. A l’issue de ses 6 mois de stage, il revenu en

France pour repartir ensuite au Vietnam afin d’être responsable pâtisserie car

son chef Français est parti travailler en Chine.

76

Mobil’Asie (BATIK International)

BATIK International

Isabelle DEVAUX-JARREL, Catherine DI MARIA1, rue Charles Garnier93400 Saint OuenTél. : 01.40.10.97.79Fax : [email protected]

Page 79: Mobilité internationale

- Mobil’Asie se charge de trouver un stage indemnisé dans une entrepri-se à Hanoi, capitale du Vietnam. Les stages sont cherchés en fonctiondu projet professionnel des jeunes.

- Le jeune bénéficie d’une préparation au départ d’une durée de deuxmois et demi. Elle se compose d’une formation linguistique (150 heuresd’anglais et 30 heures de vietnamien) et d’une formation interculturelle(25 heures) : sensibilisation et connaissance du Vietnam et de ses spé-cificités culturelles.

- Mobil’Asie prend en charge également le billet d’avion aller-retour etune assurance rapatriement. L’organisation assure aussi l’accompagne-ment des jeunes dans leurs démarches administratives et les aide àtrouver un logement.

- Le suivi est assuré pendant le séjour par la Chambre de Commerce etd’Industrie française.

- Une attestation du séjour professionnel effectué au Vietnam est délivréeau retour.

Créée en 1999, l’association BATIK International vise à développer des projets internationaux dans lesdomaines de l’emploi, de la formation professionnelle et de la création d’activité sur la base d’échanges entretrois pôles géographiques : l’Europe, l’Asie Orientale et les pays de la Méditerranée.

Batik International a développé un programme de mobilité professionnelle au Vietnam, Mobil’Asie, pour desjeunes titulaires de diplômes de formation professionnelle correspondant à des premières qualifications manuel-les (métiers de bouche, bâtiment, métiers d’art, hôtellerie restauration…)

Ce programme permet à 15 jeunes demandeurs d’emploi Franciliens de réaliser un stage en entreprise de3 à 6 mois à Hanoi afin de compléter, valoriser leur formation et favoriser leur insertion professionnelle.

Mobil’Asie est une bonne opportunité pour se familiariser avec une zone économique d’avenir, l’Asie, quireprésente la moitié de la population de la planète et le quart de la production mondiale.

Mobil’Asie (BATIK International)

- Il faut avoir entre 20 et 28 ans, être français ou ressortissant del’Union européenne et résider en Île-de-France.

- Le programme s’adresse aux jeunes inscrits à l’ANPE, titulaires d’unequalification ou de niveau CAP, BEP, Bac Pro ou équivalent et ayantune expérience professionnelle.

- Les métiers manuels sont favorisés : bâtiment, artisanat d’art, bijoute-rie, céramique, ébénisterie, modélisme…

- Il faut posséder de bonnes notions d’anglais.- Une disponibilité de 6 à 9 mois est exigée.- En 2001, 400 jeunes environ ont postulé pour 15 sélectionnés lors

d’entretiens individuels.

PAYS : Vietnam

77

DURÉE : De 3 à 6 mois

Page 80: Mobilité internationale

78

Stages agricoles(SESAME)

SESAME

Daniel PEZZIN9, square Gabriel Fauré75017 ParisTél. : 01.40.54.07.08Fax : [email protected]

Page 81: Mobilité internationale

- Une formation avant le départ est mise en place et consiste en réunionsde préparation, stage de préparation linguistique de 5 à 10 jours etstage préparatoire à l’installation.

- La rémunération est variable selon le projet (voir le guide pratiqueSESAME).

- Le programme comprend aussi une formation linguistique complémen-taire, un suivi sur place par un tuteur, et une assurance de 20 à 60euros, avec le formulaire E-111.

- Les entreprises s’occupent de la recherche du logement. - SESAME délivre une attestation de stage qui valide la confrontation à

une expérience professionnelle à l’étranger.- Ce programme est ouvert à tous les types de productions agricoles :

culture de céréales, élevages bovins viande, bovins lait, ovins, horticul-ture, viticulture-œnologie...

SESAME (Service des Echanges et des Stages Agricoles dans le MondE) est une association loi 1901 crééeen 1990. Les organisations professionnelles et le Ministère de l’Agriculture ont choisi de fédérer les énergies etles moyens pour mieux contribuer à l´ouverture et à la formation des jeunes du secteur agricole.

SESAME est en relation avec un réseau de 70 partenaires étrangers afin d’assurer les meilleures garantiesquant aux conditions d’accueil, de placement et de suivi des stagiaires.

SESAME est agréé par le Ministère de l´agriculture et est déclaré organisme de formation auprès de la pré-fecture de l´Ile de France. Il est également agréé par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et participe àl´accueil de stagiaires étrangers.

SESAME oriente vers des stages dans le secteur de la production agricole avec des durées allant de deuxà dix-huit mois en intégrant notamment le stage de pré-installation des futurs agriculteurs français. Environ 700stagiaires partent tous les ans.

Les formateurs de SESAME orientent les candidats en fonction de leurs compétences et de leurs motiva-tions. Ces programmes d´accueil sont proposés par pays de manière sommaire et rapide. Leur contenu et lestarifs peuvent varier à tout moment.

Stages agricoles(SESAME)

- L’âge limite est de 18 à 30 ans. Il faut être de nationalité française.- Le niveau de formation souhaité est Bac/BTA/BTAS, en formation agri-

cole.- Une expérience d’au moins 6 mois est exigée, effectuée dans le cadre

de stages ou d’emplois salariés.- De plus il faut avoir des connaissances de la langue utilisée pendant le

stage et être demandeur d’emploi, inscrit depuis au moins 6 mois. - Un délai de 3 mois minimum est indispensable pour déposer le dossier.- Les frais de dossier SESAME sont de 140 euros (stages profession-

nels) ou 50 euros (stages de découverte), plus des frais pour le parte-naire.

PAYS : 40 destinations sur tous les continents

79

DURÉE : 2 mois à 18 mois

Page 82: Mobilité internationale

Céline et Sclarmonde, deux exemples de stagiaires :

Céline a réalisé un stage dans l’association “Marató” qui pro-

duit des spectacles de cirque, dont le Marathon du Cirque, fes-

tival de danse… Après le stage, elle a pris de nombreux

contacts et est donc revenue plusieurs fois avec différents

contrats.

Sclarmonde est restée un an dans une galerie d’art contemporain.

Embauchée par “Bazart”, elle s’occupe maintenant de la vente d’oeuvres de

petits artistes et fait des tournées.

Marie a effectué un stage de 3 mois à Barcelone (Espagne) dans l’Entreprise

“Ikonos” qui réunissait architectes, techniciens et professionnels du multi-

média (interactive, films…). Dans le cadre de ce projet du musée du cho-

colat à Barcelone, elle était chargée de monter le dossier iconographique

du musée. Elle a donc participé à des réunions avec des historiens et les

propriétaires des objets.

Elle a travaillé en partenariat avec la Chambre de Chocolatiers, le Musée de Barcelone,

et d’autre musées européens.

“J’étais autonome”, explique-t-elle. Elle n’a pas rencontré de problème de langue : “Il n’y

a pas besoin d’être bilingue pour partir” et “on avait des cours de catalan ; c’est pas un

obstacle”.

80

Atout Européen pour l’Emploi (Relais Culture Europe)

Relais Culture Europe

Marie SALOMÉ-DAUGERON, Coralie LUCAS17, rue Montorgueil75001 ParisTél. : 01.53.40.95.10Fax : 01.53.40.95.19aepe@relais-culture-europe.orgwww.relais-culture-europe.org

Page 83: Mobilité internationale

- Le programme prend en charge le coût des transports locaux, le perdiem (le repas du midi étant pris en charge par l’entreprise d’accueil), levoyage A / R et l’hébergement en demi-pension.

- Une préparation interculturelle est fournie avant le départ : initiation auxmécanismes de coopération culturelle en Europe et panorama de la vieculturelle du pays d’accueil.

- Une formation linguistique se déroule dans le cadre du dispositif“Chéquiers langues”, dans la mesure des places disponibles. Entre 60et 180 heures de cours, avec un coût moyen de 1,8 euros/heure, à lacharge du stagiaire.

- Le stage n’est pas indemnisé, mais le jeune peut continuer à recevoirl’ASSEDIC (les bénéficiaires du RMI doivent s’informer).

- Les stagiaires bénéficient d’une assurance rapatriement, d’une protec-tion sociale pour les personnes non indemnisées par les ASSEDIC, parl’intermédiaire du Conseil Régional et du CNASEA. Les allocatairesASSEDIC bénéficient de la protection sociale ainsi que d’une couvertu-re en cas d’accident du travail.

Le Relais Culture Europe est une association Loi 1901 créée sur l’initiative du Ministère de la Culture. Ilexerce les fonctions de Point Contact Culture ; il est l’antenne française du programme “Culture 2000”, actiongénérale de l’Union Européenne pour soutenir des projets transnationaux dans les secteurs patrimoniaux, cultu-rels et artistiques.

Parallèlement, le Relais Culture Europe propose des stages professionnels en Autriche, en Irlande et enEspagne dans le secteur de la gestion de projets culturels (galeriste d’art, documentaliste aux musées, promo-tion d’artistes, exploitation de fouilles archéologiques, diffusion de théâtre…).

L’action est menée par l’ANPE internationale et financée par le programme Leonardo da Vinci et le ConseilRégional. Elle est destinée à des jeunes professionnels de la culture.

Le programme inclut une préparation interculturelle sur le pays d’accueil, une formation linguistique et unstage professionnel de 13 semaines (dont la première est consacrée à des rendez-vous avec des professionnelsreprésentatifs de la vie culturelle locale).

Atout Européen pour l’Emploi (Relais Culture Europe)

- Avoir moins de 35 ans, être résident en Ile-de-France et demandeurd’emploi.

- Attester d’une formation de type “gestion de projet culturel” ou avoirune expérience significative dans l’organisation d’un secteur culturelspécifique.

- Attester d’un niveau de langue permettant une activité professionnelle.- Avoir un projet professionnel et être déterminé à entrer dans le marché

du travail, y compris dans le pays du terrain de stage.- Se renseigner pour les dates limites de dépôt de dossier.- La sélection des candidats a lieu 7 semaines environ avant le départ.- Il y a un total de 15 bourses.

PAYS : Autriche, Irlande et Espagne

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DURÉE : 13 semaines

Page 84: Mobilité internationale

82

Formation et emploi (OFQJ)

Office Franco-Québécois

pour la Jeunesse (OFQJ)

11, passage de l’Aqueduc93200 Saint DenisTél. : 01.49.33.28.50Fax : [email protected]

Page 85: Mobilité internationale

- Avant le départ, le participant bénéficie d’une documentation sur leQuébec et du guide de l’OFQJ.

- Il obtient un permis de travail temporaire. - Le stagiaire bénéficie d’un billet d’avion aller-retour Paris-Montréal, du

transfert de l’aéroport à l’hôtel, d’une première nuit d’hébergement àMontréal et d’activités de découverte et de sensibilisation au Québec.

- Le participant peut percevoir une indemnité mensuelle pouvant aller jus-qu’à 610 euros (pour un maximum de 3 mois)

- Il dispose d’une assurance rapatriement, hospitalisation, responsabilitécivile et d’une assurance accidents du travail.

- Un suivi sur place, en cas de problème pendant le stage, et une évalua-tion après le retour sont assurés.

Créé en 1968 par les gouvernements de France et du Québec, l’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse(OFQJ) poursuit sa mission initiale : contribuer au rapprochement des jeunesses française et québécoise. Lesprogrammes se concentrent sur le développement et le perfectionnement professionnels, dans les domaines éco-nomique, artistique et social, tout en favorisant les découvertes interculturelles et le maillage des réseaux.

Le programme “Formation et emploi” de l’OFQJ vise spécifiquement l’amélioration de l’employabilité desdemandeurs d’emploi âgés de 18 à 35 ans. Ce programme permet aux jeunes français de réaliser un stage pro-fessionnel au Québec, pendant une durée de 1 à 6 mois. “Formation et emploi” est réservé aux demandeurs d’em-ploi en recherche active ou en situation précaire (RMI, CDD, Emploi Jeune…).

Formation et emploi (OFQJ)

- Il faut avoir entre 18 et 35 ans, être de nationalité française et deman-deur d’emploi ou en situation précaire (CDD, RMI, Emploi Jeune) aumoment du dépôt de projet.

- Préparer le séjour au moins 3 mois avant le départ est nécessaire. - Les dates limites de dépôt de projets sont différentes selon que le

stage est proposé par l’OFQJ (date indiquée sur l’offre) ou trouvé par leparticipant.

- Les dates limites sont alors : 10 janvier 2004 (départs en avril, mai etjuin 2004), 15 avril 2004 (départ en juillet, août et septembre 2004), 15juin 2004 (départ en octobre, novembre et décembre 2004).

- Une contribution de 350 euros est demandée. L’OFQJ pourra adapter,à la baisse, la contribution financière demandée selon la situation dustagiaire.

PAYS : Canada (Québec)

83

DURÉE : De 1 à 6 mois

Page 86: Mobilité internationale

84

Stages et échanges(Association France-Québec)

France-Québec

24, rue de Modigliani 75015 ParisTél. : 01.45.54.35.37Fax : [email protected] (contact à privilégier)

[email protected]

Page 87: Mobilité internationale

- Les stages peuvent être rémunérés.- Il y a une garantie d’assurance assistance souscrite par France-Québec

auprès de AXA.- Les frais de dossier dans le cadre des échanges inter-municipalités

comprennent : l’organisation des échanges avec Québec-France, lesdémarches pour l’obtention du permis de travail, une réunion à Paris laveille du départ, une nuit à Paris avec petit déjeuner, le transport enautobus à l’aéroport, une nuit à Montréal le jour de votre arrivée et unerencontre avec un représentant de l’Association Québec-France et uneassurance rapatriement.

- Le logement est habituellement en foyer et toujours à la charge du stagiaire.

France-Québec est une association nationale regroupant des associations régionales. Elle coordonne nonseulement l’ensemble des actions et des activités qui intéressent les adhérents et les régions, mais elle assureégalement la liaison avec tous les partenaires de la coopération franco-québécoise.

Créée en 1968, ouverte à tous sans distinction, France-Québec regroupe une soixantaine d’associationsrégionales et approche les 6000 adhérents “tombés en amour” avec le Québec.

France-Québec et sa jumelle Québec-France coordonnent ensemble plusieurs programmes d’échangesdont emplois inter-municipalités (mairie, musée, bibliothèque, centre de plein air...), stages professionnels.

Stages et échanges(Association France-Québec)

- Le programme s’adresse aux personnes de 15 à 30 ans, lycéens ouétudiants, de nationalité française ou disposant d’une carte de séjourde 10 ans et détentrices d’un passeport valide pour la durée du séjour.

- Il faut être membre (ou le devenir) d’une association régionale deFrance-Québec.

- Il faut parfois disposer d’une promesse d’embauche ou de stage d’unemployeur au Québec.

- Les coûts sont de 100 à 120 euros pour les frais administratifs, frais dedossier et d’assurance inclus et d’environ 600 euros pour les frais devoyage.

- Un temps de préparation de 2 mois avant la date de départ prévue estnécessaire pour faire les démarches.

- Pour les emplois en animation : être détenteur du BAFA ou, à défaut,justifier d’une expérience de deux mois minimum avec des enfants(fournir les pièces justificatives).

- Il ne faut pas avoir fait de demande de permis de travail temporaire auCanada au cours des deux dernières années.

PAYS : Canada (Québec)

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DURÉE : Echanges inter-municipalités, de 6 à 8 semaines

Stages professionnels, 6 mois

Page 88: Mobilité internationale

Sophie, Vice-Presidente 2001/02 d’AIESEC France, nous racon-

te ce que sont l’AIESEC et les motivations qui l’animent :

“Avant de devenir membre de l’AIESEC, j’étais attirée par son

côté international. Puis, les valeurs de l’AIESEC sont deve-

nues les miennes. J’y adhère complètement. Désormais, je suis

plus ouverte, plus à l’écoute, heureuse d’aider des jeunes à

découvrir d’autres façons de penser, d’apprendre et de partager chaque jour,

prête à entrer dans le monde professionnel avec ce que l’AIESEC m’a appor-

té (professionnalisme, diversité, responsabilité, curiosité, partage…) encore

plus curieuse des différences culturelles. Je ne peux plus voyager sans cher-

cher à comprendre les us et coutumes du pays etc…Je suis convaincue que

l’AIESEC est capable de changer la vie des jeunes qui y participent, leur

vision et leur cœur”.

Témoignage de Marianna, stagiaire française : “J’ai moi-même eu la chance,

l’extrême privilège, de partir à l’autre bout du monde, par le biais de

l’AIESEC dans un pays défiant nos rêves les plus profonds : l’Inde. Cette

année 2000 restera gravée à jamais dans ma mémoire, comme le plus beau

moment de ma vie. Une expérience qui a changé radicalement ma vision des

choses, m’a rendu forte, plus tolérante, plus ‘respectable’. Mère Térésa pro-

clamait haut et fort, je cite ‘en Europe c’est le verbe avoir, en Inde c’est le verbe être’.

Cette phrase symbolique résume ici ma pensée. A ne manquer sous aucun prétexte ! ”

86

Programme International d’Echange de Stages

(AIESEC)

AIESEC

14, rue Rouen 75019 PARISTel. : 01.40.36.22.33Fax : [email protected] / www.fr.aiesec.org

Page 89: Mobilité internationale

- Des séminaires de préparation ont lieu avant le départ. - Les coûts de participation au programme (350 euros) comprennent les

frais de dossier (25 euros), l’entretien (25 euros), et l’inscription dans labase de donnés (300 euros).

- Les cours de langue sont pris en charge mais pas les frais de transport.- Le jeune recherche son logement avec l’aide d’un tuteur.- Les stages AIESEC sont toujours rémunérés. Le montant de cette

rémunération est fixé indépendamment par chaque pays, selon sonniveau de vie. Cependant, il permet au stagiaire de financer son loge-ment et sa nourriture.

AIESEC est une association gérée par des étudiants qui, dans le cadre d’un Programme Internationald’Echange de Stages, donne l’opportunité à des étudiants français de partir en stage à l’étranger et à des étu-diants étrangers de faire un stage en France. Aujourd’hui, 85 pays constituent le réseau AIESEC et réalisent plusde 6000 stages chaque année.

Le programme est destiné à des étudiants ou à des jeunes diplômés en Sciences Economiques etCommerciales et Ingénierie Informatique.

AIESEC offre tout au long de l’année des stages dans les domaines du Marketing, Commerce Extérieur,Comptabilité, Ressources Humaines, Economie, Finance, Informatique et Télécommunications au cours de toutel’année. Les stages AIESEC sont toujours rémunérés.

Programme International d’Echange de Stages

(AIESEC)

- Ce programme est destiné à des étudiants ou à des jeunes diplômésen Sciences Economiques et Commerciales et Ingénierie Informatique.(Bac + 3) de nationalité française,

- Une expérience professionnelle n’est pas nécessaire, mais il fautconnaître la langue du pays d’accueil.

PAYS : 87 pays

87

DURÉE : De 8 semaines à 78 semaines

au cours de toute l’année

Page 90: Mobilité internationale

Témoignage de Charles envoyé par courrier à AFS pendant son séjour d’un

an en Indonésie :

“Je tiens tout d’abord à remercier AFS pour tous les week-ends de prépa-

ration et petites fêtes. Car c’est maintenant que j’y suis que je m’en rends

vraiment compte (bien que, je n’en doutais nullement, je vis ce que vous

racontiez).

Ici, c’est dur, le choc culturel, le problème de communication et, surtout, le mal du pays,

mais ça vaut le coup ! La population est extraordinaire, d’une gentillesse jamais vue. Ils

nous accueillent partout à bras ouverts (visites chez les sous-ministres, maire, dîner

avec l’ambassadeur, etc.). De plus les Indonésiens sont plein d’humour et toujours sou-

riants. C’est un peuple très beau, ce qui est un atout supplémentaire. Et les gens sont

très compréhensifs par rapport à l’expérience que nous vivons. Car ils connaissent bien

AFS ; rien que dans ma petite ville (environ 200 000 habitants), environ 30 personnes

sont parties avec AFS ou ont un lien avec AFS.

Sinon la nourriture est extra et les paysages magnifiques. L’indonésien est en prime très

facile à apprendre mais j’ai du mal à pratiquer car tous les étudiants me parlent anglais.

Les seuls points noirs sont l’école (car on travaille beaucoup mais on s’amuse et c’est

plus relax qu’en France) et les règles AFS qui ici sont plutôt strictes, mais on s’y fait.

J’espère visiter le pays, si j’en ai la possibilité”.

Magali, stagiaire en Afrique du Sud : “Mon séjour AFS à Port Elizabeth en

1998 me paraît parfois bien loin, et pourtant je vis chaque minute les

extraordinaires conséquences de mon premier séjour en Afrique du Sud.

Car il faut bien le dire, ce séjour a changé ma vie et je me demande parfois

quelle forme aurait pris ma destinée, si je n’avais pas participé au ‘Walk

Program’.

Sur le plan linguistique, depuis mon séjour AFS, je parle anglais couramment, et je vou-

drais apprendre une langue africaine sous peu, je pense que ce sera le Sotho. Ce sera

un grand avantage au niveau de l’association d’aide aux enfants que je souhaite

créer. Mon séjour AFS à Port Elizabeth avec une organisation de défense des

droits de l’homme fut vraiment une introduction très forte en émotions aux

défis et difficultés du développement.

Sur le plan professionnel, je travaille depuis un an dans une ONG sud-africaine à

Johannesburg. Notre mission est de créer un meilleur environnement pour le dévelop-

pement des petites entreprises. Je suis chargée de recherches au sein de la structure et

ma principale fonction est d’influencer les sphères politiques et économiques afin que

de nouvelles portes soient ouvertes pour les PME-PMI. Trouver un emploi n’a pas été évi-

dent avec le problème du permis de travail... Mais avec persévérance, tout arrive”.

88

Séjours à l’étranger(AFS Vivre Sans Frontière)

AFS Vivre sans Frontière

Caroline BARJON 46, rue du Commandant Jean Duhail 94120 Fontenay-sous-BoisTél. : 01.45.14.03.10Fax : [email protected] www.afs-fr.org

Page 91: Mobilité internationale

- Avant le départ, le candidat participe à un week-end d’évaluation et àun week-end de préparation en région.

- Les frais incluent la préparation avant le départ, le billet d’avion, l’héber-gement et les repas, les assurances annulation, responsabilité civile etrapatriement, et la prise en charge des frais médicaux dans le paysd’accueil.

- Chaque participant a, dans sa région d’accueil, une “personne contact”qui le suit tout au long de l’expérience.

- AFS est disponible 24h/24 via un numéro de téléphone d’urgence.

Créée en 1947, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, par des étudiants des grandes universitésaméricaines, AFS (American Field Service) est une organisation internationale, non gouvernementale, à but nonlucratif, qui propose de favoriser l’apprentissage des relations interculturelles. Elle forme un réseau de 50 paysqui réalisent entre eux des échanges individuels de collégiens, lycéens et jeunes adultes pour des durées variantde 1 mois à 1 an.

AFS Vivre Sans Frontière est la branche française d’AFS Intercultural Programs. Elle fédère 27 associationsréparties dans toute la France, qui organisent les activités d’AFS au niveau local.

Partout en France, AFS est animée par des bénévoles qui assurent le recrutement des participants, organi-sent des week-ends pour les étrangers accueillis, encadrent des groupes lors des orientations, participent à lapromotion d’AFS au niveau local, etc.

Séjours à l’étranger(AFS Vivre Sans Frontière)

- Séjours 15-18 ans : être collégien ou lycéen.- Séjours + de 18 ans : séjours de 6 mois consistant en du volontariat

dans un pays en développement. Il faut avoir envie de s’initier au déve-loppement et avoir une connaissance minimum de l’anglais ou del’espagnol en fonction de la destination choisie.

- Aucune qualification professionnelle n’est requise.- Lors de l’inscription, il faut payer 76 euros, comprennant les frais d’ad-

hésion annuelle à l’association (30 euros) et les frais d’inscription, dedossier et d’évaluation (46 euros).

- A cela il faut ajouter les frais de participation au séjour qui varient de1900 à 6100 euros en fonction du programme choisi.

PAYS : Réseau de 50 pays

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DURÉE : Séjours de un mois à une année scolaire

Page 92: Mobilité internationale

Lauriane a réalisé un stage de huit semaines en Espagne. Elle raconte :

“J’étudie le commerce international et ma mission était donc de rechercher

une entreprise pratiquant soit le marketing soit la logistique au niveau

international... Ce stage était obligatoire afin de passer en deuxième

année”.

Elle expose les difficultés qu’elle a rencontré : “tout d’abord trouver une entre-

prise et ensuite une fois dans le pays pouvoir s’exprimer correctement, mais en général

les gens comprennent ce que l’on dit. En ce qui me concerne les espagnols vivant dans

le même appartement et les personnes de mon entreprise m’ont aidé considérablement

du point de vue de la langue. Contrairement à ce que l’on peut penser, on s’adapte assez

vite aux heures de repas”.

Dans l’entreprise elle a effectué le suivi de dossiers export de leurs marchandises, les

traductions en français et en anglais concernant un projet d’implantation de nouvelles

filiales dans le monde.

Lauriane explique ses motivations : “Même si je maîtrisais l’espagnol en cours je voulais

l’améliorer et découvrir surtout ce pays, roi de la fête et je n’en suis pas déçue”.

“Ce séjour m’a apporté de la matière pour passer mon examen et surtout l’amélioration

de ma langue et de nouveaux amis avec qui j’ai gardé contact par internet”.

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Stages en entreprise(Contacts)

Contacts

27, rue de Lisbonne 75008 ParisTél. : 01.45.63.35.53Fax : [email protected]

Page 93: Mobilité internationale

- Le prix comprend les cours de langue, et un numéro de téléphone d’uncorrespondant à l’étranger que Contacts transmet à chaque candidat audépart.

- Le bureau de Paris apporte son aide si nécessaire.- Des cours de langue peuvent être organisés avant le début du stage.- Le logement se déroule habituellement en famille ou résidence.- Les stages en hôtel et les séjours au pair sont rémunérés. - Le formulaire E-111 n’est pas obligatoire pour la Grande Bretagne car

les soins médicaux y sont gratuits (National Health Service).

- Si la plupart des tarifs sont adaptés à des jeunes pouvant financer unséjour relativement onéreux, cette formule peut se révéler intéressantepour des stages de longue durée en Australie (2120 euros pour unstage de 9 mois).

Contacts est une association loi 1901 qui propose un large éventail de stages et de séjours linguistiquesen Europe, Amérique du Nord et Océanie.

Ces stages ont été spécialement conçus pour un public de jeunes adultes, étudiants ou professionnels,soucieux d’améliorer leurs compétences linguistiques.

Les formules de stage ont été choisies et organisées essentiellement en fonction des motivations, desbesoins et des projets de carrière (stage en entreprise, stage en hôtel, au pair, perfectionnement linguistique).

Les séjours peuvent être effectués chez le professeur (famille d’accueil dont un des membres est ensei-gnant et assure des cours) ou en immersion en famille d’accueil.

Les formules peuvent se révéler intéressantes pour des stages longues durées en Australie.

Stages en entreprise(Contacts)

- Avoir plus de 18 ans et être ressortissant de l’Union européenne. - Il faut compter 2 ou 4 mois de préparation selon la destination.- Il est préférable de connaître la langue du pays d’accueil.- Pour les stages en entreprise la qualification minimale est le BAC.- L’adhésion coûte 61 euros, 35 euros de frais de dossier pour les cours

de langues et séjours chez le professeur, plus le tarif de la formulechoisie (ex. 1515 Euros pour un stage de 4 semaines en Allemagne,1870 Euros pour un stage de 6 mois aux USA).

- Le voyage est à la charge du participant.- Souscrire obligatoirement une assurance responsabilité civile complé-

tée d’une assurance maladie et hospitalisation pour les USA.

PAYS : Royaume-Uni, Irlande, Allemagne, Autriche, Italie,Espagne, Etats-Unis, Canada et Australie

91

DURÉE : A partir d’une semaine

Page 94: Mobilité internationale

92

Une bourse (ou une aide aux projets) est une

somme d’argent accordée pour des études, un

travail, ou un montage de projets pour tout type

d’activité à but lucratif ou pas. Il y a peu de pro-

grammes et d’associations en Ile-de-France

qui proposent des bourses.

Les projets peuvent se réaliser en France ou dans le monde

entier, favorisant ainsi la mobilité. Les projets financés peu-

vent être très variés : culture, loisirs, développement local…

Cependant, il est préférable que le projet ait une utilité socia-

le. Les montants accordés vont de 600 à 10000 euros. Les

conditions d’accès (l’âge, le nombre de participants…) sont

diverses.Bourses et aides aux projets

Page 95: Mobilité internationale

93

Page 96: Mobilité internationale

L’Association Personimages, reconnue d’utilité publique, s’est

consacrée, depuis 1977, à l’épanouissement par la création

artistique des personnes handicapées. Dans le cadre du

Programme d’Echanges de Jeunes de la Commission

Européenne, Personimages a accueilli à Paris du 7 au 15 juillet

2002 des jeunes handicapés mentaux venant de pays émergents

d’Europe de l’Est (Albanie, Estonie, Lettonie et Lituanie) pour les faire parti-

ciper à un programme alternant des activités artistiques en commun et des

visites culturelles et touristiques de la capitale.

Chaque pays représenté ayant sa propre langue, l’anglais a été le plus utili-

sé par les animateurs. Chacun s’est efforcé de faire connaître quelques mots

de sa langue maternelle à ses nouveaux amis.

Les visites culturelles et touristiques qui complétaient un emploi du temps

déjà bien chargé ont ouvert d’autres horizons sur le paysage, les monu-

ments, le passé, voire, pour certains, l’histoire de notre pays.

Il fallait amener les participants à vivre et travailler ensemble à la création

d’un spectacle avec des personnes différentes d’eux-mêmes, non par le han-

dicap, mais par la langue et le mode de vie. Ont été utilisées pour cela les

techniques de la peinture, de la danse, et du théâtre. Toutes les matinées

étaient consacrées au travail en atelier. Une représentation fut donnée en fin

de semaine dans les jardins de la Cité des Sciences, et recueillit un franc

succès.

Après leurs expériences respectives de l’Europe dans le cadre

du programme “Jeunesse pour l’Europe”, Alaêddine et son

amie Jeanne créent dans leur quartier l’association “Promo

Jeunes - Promo Sport” pour permettre aux copains de Cenon,

commune de la communauté urbaine de Bordeaux, “d’aller voir

et vivre l’Europe” comme eux.

L’expérience de Jeanne de son Service Volontaire Européen en Italie persua-

de d’un échange avec l’Italie. Le groupe trouve un partenaire avec l’ALC de

Policoro dans la région du Basilicata. La demande de subvention pour l’é-

change est obtenue !

Et voilà 15 jeunes et 3 animateurs des quartiers de Cenon et de ses environs

qui ont découvert l’Italie du Sud du 30 août au 7 septembre.

Au programme de cette semaine : pratique du sport nautique, organisation

d’un match de foot franco-italien (histoire de revivre une certaine rencon-tre),

découverte de la région, de sa culture et de l’environnement sans oublier la

dégustation de pâtes et pizzas. Mais les jeunes girondins retiendront surtout

“l’ospitalita” notamment des habitants du village magnifique de Tursi.

Et comme le souligne et l’espère de tout coeur, Alaêddine El Ouafi “voyager

c’est sortir de son quotidien, rencontrer des jeunes qui ont les mêmes diffi-

cultés que vous, découvrir une région qui vous plait, c’est peut-être un trem-

plin, pour se responsabiliser et acquérir une démarche de citoyenneté même

se motiver pour trouver un boulot”.

94

Initiatives Jeunes(Union Européenne)

Institut National de la Jeunesse

et de l’Education Populaire (INJEP)

11, rue Paul Leplat78160 Marly-le-RoiTel. : 01.39.17.27.27Fax : 01.39.17.27.90www.injep.fr

Page 97: Mobilité internationale

- Le dossier doit être retiré auprès de l’Agence nationale ou du cor-respondant du programme européen Jeunesse de la DirectionRégionale et Départementale jeunesse et Sports.

- Le programme octroie un montant maximal de 10 000 euros.

L’action 3 du programme européen Jeunesse soutient les projets de jeunes collectifs (Initiatives de grou-

pes) ou individuels (Capital Avenir - pour les anciens participants du service volontaire européen).

Initiatives Jeunes s’adresse à un groupe de jeunes (au minimum 4) qui ont un projet commun. Le projet doit

aborder un thème pouvant intéresser d’autres jeunes européens. Il peut se dérouler en France, dans l’UE ou dans

les pays candidats à l’adhésion (Bulgarie, Hongrie, Estonie...). C’est avant tout un projet local qui doit avoir un

impact dans le quartier, la ville, ou la région des porteurs du projet.

Des associations et des structures d’information du département ou de la région peuvent apporter leur aide

dans le montage du projet (rédaction, recherche de partenaires, budget…).

Initiatives Jeunes(Union Européenne)

- Pour participer au programme il faut avoir entre 15 et 25 ans, êtremembre de l’Union européenne, des pays de l’Espace EconomiqueEuropéen, ou des pays associés.

- Les thèmes du projet doivent intéresser d’autres jeunes européens etêtre centrés sur les domaines de l’art et de la culture, de la santé, dusocial, de l’environnement, de l’éducation et de l’information, ou dusport…

- Le projet doit aussi avoir un impact au niveau local (quartier, villerégion...).

- Il doit conduire à une production d’une réalisation (ex. : pièce de théât-re, site Internet, exposition...).

- Les dates de dépôt de dossier sont les 1er février, 1er avril, 1er juin, 1er

septembre et 1er novembre.- Il est conseillé de chercher d’autres sources de financement : mairies,

conseils général et régional, commerces, entreprises, Fondation deFrance, Défi Jeunes …

PAYS : France, pays de l’UE, pays de l’EspaceEconomique Européen et pays candidats associés

95

DURÉE : Entre 3 mois et 1 an

(préparation, réalisation et évaluation)

Page 98: Mobilité internationale

Ramsès, un volontaire espagnol, a effectué son SVE à Toulon.

Ensuite, il a décidé de rester pour faire son projet dans le cadre

d’un “Capital Avenir”. Son association d’accueil était

Fédération des oeuvres Laïques du Var. Le projet de Ramsès

était de devenir un animateur international. “Je désirais avoir

un brevet d’animateur pour travailler auprès des enfants”,

expose-t-il. Il a donc passé le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions

d’Animateur).

Il a d’abord effectué une première étape de formation théorique et générale.

“La principale difficulté que j’ai trouvée était la langue”, raconte Ramsès.

Ensuite, il a fait un stage pratique de 2 mois dans un Centre de Loisirs Sans

Hébergement à Ste Maxime. “J’ai travaillé avec un groupe d’enfants de 6-7

ans”, explique-t-il. “J’en ai profité pour leur apprendre quelques mots en

espagnol, ainsi que des jeux, des chansons et des traditions de mon pays”,

rajoute Ramsès. Les animateurs étaient issus de différentes nationalités et le

thème à travailler était l’Europe.

Le BAFA a permis ensuite à Ramsès de décrocher plusieurs emplois. Il

recommande cette expérience aux jeunes intéressés par les enfants et le

monde associatif.

Triinu a réalisé un projet dans le cadre d’un capital avenir pour

continuer à monter des projets européens en faveur des jeunes

en insertion.

Elle souhaitait créer une association permettant aux jeunes de

tout milieu de réaliser leurs projets et le montage des actions

européennes.

Ainsi, elle a rencontré des jeunes en insertion pour parler de son expérience

SVE, accueilli un groupe de jeunes d’Irlande et engagé des partenariats avec

des partenaires locaux et internationaux pour créer un réseau européen.

Les démarches administratives (titre de séjour) ont parfois rendu difficile la

réalisation de ce projet.

Cette expérience a permis à Triinu d’approfondir ses connaissances de la

société française, ses connaissance linguistiques, culturelles, sociales et de

faire de nouvelles rencontres. Triinu recommande cette expérience si le pro-

jet est bien défini et s’il existe plusieurs partenaires. Capital avenir est un

moyen de monter un projet précis.

Actuellement, Triinu travaille toujours en France pour les jeunes afin de les

aider à partir à l’étranger.

96

Capital Avenir (Union Européenne)

Institut National de la Jeunesse

et de l’Education Populaire (INJEP)

Evelyne GODARD11, rue Paul Leplat78160 Marly-le-RoiTél. : 01.39.17.27.70Fax : 01.39.17.27.57www.injep.fr

Page 99: Mobilité internationale

- Le montant de l’aide financière est de 5000 euros maximum.- Il est possible de prolonger l’assurance de SVE après le volontariat

pour encore six mois. Dans ce cas, il faut payer pour les mois supplé-mentaires.

Capital Avenir est une aide/bourse proposée au jeune volontaire européen, au retour de leur SVE, pour réali-

ser un projet de développement personnel ou professionnel. Les jeunes peuvent ainsi valoriser l’expérience

acquise dans le cadre de leur Service Volontaire Européen.

Créée en 1998, cette mesure a permis à un grand nombre de jeunes français de bénéficier d’un soutien

financier pour créer une association ou une entreprise, suivre une formation, monter une exposition ou un ate-

lier vidéo…

Le projet peut se dérouler en France ou dans l’un des pays participant au programme.

Capital Avenir (Union Européenne)

- On peut poser sa candidature dans un délai de 2 ans après la fin deson projet SVE. Il y a cinq dates de dépôts de projet possibles : 1er

février, 1er avril, 1er juillet, 1er septembre, 1er novembre.- Le projet doit présenter un lien avec le SVE mais ne peut en aucun cas

être la continuation de celui-ci.- Les critères d’éligibilité des projets sont : lancement d’une activité pro-

fessionnelle ; réalisation de projets ponctuels d’animation ; accomplis-sement d’un projet de développement.

- Les études universitaires ne sont pas éligibles. - Chaque pays est susceptible d’interpréter les critères de façon différen-

te.- Il est conseillé de chercher des sources de financement complémentai-

res.

PAYS : Les 25 pays membres de l’UE, les pays del’Espace Economique Européen (Islande,Liechtenstein, Norvège) et les pays associés

97

DURÉE : 1 an maximum

Page 100: Mobilité internationale

98

Défi Jeunes(INJEP)

INJEP - Défi Jeunes

11, rue Paul Leplat78160 Marly-Le-RoiTél. : 01.30.08.83.83Fax : 01.39.16.92.25www.defijeunes.fr

Page 101: Mobilité internationale

- Montant de l’aide : jusqu’à 1 600 euros pour les 15-17 ans et de 1 600 à 8 500 euros pour les 18-28 ans.

- Les candidats sont aidés dans leurs recherches de co-financement parle correspondant Défi Jeunes. Ce dernier apporte un soutien méthodo-logique et un accompagnement personnalisé.

- Défi jeunes a constitué des réseaux de partenaires techniques locaux,(associations, chambres de commerce et d’industrie, chambres desmétiers, entreprises, ...) pour mieux accompagner les jeunes dans lemontage de leur projet.

- Les dépenses liées au conseil, à l’expertise, au diagnostic ou à la for-mation et nécessaires au montage du projet peuvent être financées pardes chèques conseil-formation et logistique, attribués par les correspon-dants Défi Jeunes.

Ce dispositif encourage les projets individuels ou collectifs, quel que soit le nombre de participants. Défi

Jeunes est animé par un réseau de correspondants de proximité. Ils sont présents dans chaque Direction

Départementale et chaque Direction Régionale Jeunesse et Sports.

Pour s’inscrire et déposer un dossier il faut contacter le correspondant Défi Jeunes de son département ou

territoire.

Défi Jeunes(INJEP)

- Avoir entre 15 et 28 ans.- Les candidats doivent rechercher des financements représentant au

moins 30 % du prix sollicité. - Modalités d’inscription : 3 jurys par an. - Nombre de personnes concernées : 400 bourses par an pour les 18/28

ans et 800 pour les 15/17 ans.- Sont exclus du dispositif : les voyages touristiques ; le financement des

études, des stages, des formations ; la participation à des compétitionssportives ou à des raids ; la reprise d’entreprises ; les professions libé-rales réglementées.

PAYS : Ouvert à tous les pays

99

DURÉE : Selon le projet

Page 102: Mobilité internationale

18 septembre 2002 : destination l’arctique ! Habitant dans des

familles inuit, j’ai travaillé successivement dans le centre d’ac-

cueil d’urgence pour femmes puis dans un centre de formation

pour adultes. J’ai établi progressivement des relations avec

des femmes de tout âge et de situations diverses. Ces liens

m’ont permis de vivre la culture inuit, de la ressentir et de mieux

l’appréhender. Ma démarche s’est inscrite dans la simplicité d’une rencont-

re, de l’humain à l’humain. C’est au quotidien que la rencontre a eu lieu, dou-

cement, sous forme d’éclats de vie, d’instants de partage inoubliables, d’i-

nattendus émouvants. J’ai redécouvert l’essentiel, l’humain.

1er mars 2003 : retrouvailles françaises ! Mon regard s’est modifié. Depuis

mon retour, faire connaître ce peuple est plus fort qu’un désir. C’est une

nécessité tant j’ai (re)découvert le partage. Ce fut le partage par le regard,

dans et pour l’instant présent, celui qui se vit au-delà des cultures de chacun,

dans toute une gamme d’émotions semées et récoltées. Cela, j’ai souhaité en

témoigner afin de faire perdurer la magie de cette rencontre et d’inciter à

oser, sous toutes ses formes, la rencontre.

Femmes Inuit, histoire d’une rencontre :

En 1999, mon chemin a croisé celui de nos cousins québécois.

Etant alors en formation d’éducatrice, je partais faire un stage

dans le domaine social pour quatre mois. Contre toute attente,

je découvrais le peuple inuit. Je me jurais alors de repartir sur le

sol québécois, mais cette fois, dans la région la plus septentrionale, le

Nunavik, où vivent 14 communautés inuit. Une fois ma formation finie, je

décidais, en septembre 2001, de me donner un an pour réaliser ce projet.

De fil en aiguille, je commençais l’apprentissage de la langue à l’université

de l’I.N.A.L.C.O. à Paris. Parallèlement, je parvins à trouver les coordonnées

d’une structure accueillant des mères en difficulté, située, qui plus est, dans

la communauté où je rêvais de partir. Salluit est nichée au creux d’un fjord

glaciaire, comptant environ 1000 habitants. La directrice accepta ma candi-

dature de bénévole et trouva une famille susceptible de m’héberger.

Des partenaires dont la mairie de Paris, l’office franco-québécois de la jeu-

nesse, le département des landes et la mairie de Mont de Marsan, crurent en

mon projet et en financèrent une partie.

100

Paris Jeunes Aventures(ABM et la Mairie de Paris)

Aventure du Bout du Monde (ABM)

Xavier MERCKS, Aurélie TAUPIN11, rue de Coulmiers (RDC)75014 ParisTél. : 01.45.45.29.29Fax : [email protected]://www.abm.fr/pratique/bourse75.html http://portailj.paris.fr/

Page 103: Mobilité internationale

- ABM s’occupe d’aider à préparer et monter le dossier de candidature.- Environ 80 bourses sont octroyées (10% des dossiers).- La bourse est de 760 euros à 7600 euros.- L’aide financière ne peut dépasser 75% du budget prévisionnel de l’ex-

pédition.- Elle est versée en deux fois au candidat. Les deux tiers de l’aide sont

versés avant le départ sur justificatif (billets d’avion ou de train, factu-res...) et le dernier tiers au retour, après avis sur le rapport de voyage.

- Les frais d’assurance sont à la charge des jeunes.

La Mairie de Paris attribue chaque année des aides financières destinées à favoriser la réalisation de pro-

jets d’expédition en France ou à l’étranger conçus par des jeunes, avec ou sans l’aide d’un tiers. L’association

Aventure du Bout du Monde (ABM) s’occupe d’aider à préparer et monter le dossier.

Les candidats doivent être âgés de 16 à 28 ans et habiter, étudier ou travailler à Paris. Les projets doivent

avoir un objectif sportif, culturel, scientifique, humanitaire ou documentaire. Ils peuvent se dérouler sur tous les

continents.

L’expédition doit débuter dans l’année de dépôt du dossier de candidature et sa réalisation doit être ache-

vée dans les deux ans à compter de la date limite du dépôt du dossier.

Paris Jeunes Aventures(ABM et la Mairie de Paris)

- Avoir entre 16 et 28 ans.- Il faut habiter, étudier ou travailler à Paris. Pour les projets portés par

plusieurs personnes, au minimum les trois-quarts des membres de l’é-quipe doivent respecter les conditions d’admission.

- Aucune qualification, expérience ou connaissance de la langue ne sontrequises.

- La date limite pour déposer les candidatures est le 15 mars. Il estrecommandé de préparer le projet 6 mois à l’avance.

- Le lauréat doit remettre à son retour un compte-rendu d’expédition.- Il faudra également faire trois prestations pour les structures municipa-

les (expositions, présentations...) après le retour.

PAYS : Tous les pays

101

DURÉE : La moyenne de séjour est de 3 semaines

Page 104: Mobilité internationale

Delphine a réalisé son projet, “Les peuples andins, entre passé

et présent”, au Pérou et à l’Equateur, du mois d’août à sep-

tembre 2002. Elle ne se sentait pas un touriste, elle a simple-

ment voyagé, “abandonné mon quotidien pour rencontrer les

peuples andins et vivre comme eux”.

Elle a connu Chunchilan, Huacabamba et ses chamans, puis la

Cordillère Blanche, et après deux tours en hélicoptère, Chiquian… Elle est

fascinée par la beauté des lieux, et par les spectres d’une civilisation perdue

qui plane encore sur la nature et les esprits.

En Equateur et au Pérou, pays pauvres, elle a découvert ce que pouvait être

aussi voyager : à savoir tenter d’approcher intellectuellement, spirituelle-

ment, humainement les peuples à qui l’on rend visite en leur restituant par là

même un peu de leur âme compromise par les difficultés de la vie.

Aujourd’hui elle est heureuse : “J’ai vu, ressenti et vécu, tout simplement. Je

réalise mes rêves d’enfance, dont je ne suis pas encore sortie et que je ferai

tout pour conserver”.

Stéphanie est partie en Syrie pour réaliser son projet appelé “Echos de

Syrie”. Stéphanie affirme que “la Syrie est un très bon pays, de Damas - sa

capitale - à Alep en passant par le désert”.

Elle a trouvé ce qu’elle cherchait : “Là, le tourbillon continu m’a emportée,

de recherches en recherches, vers l’essence musicale arabe qui reste enco-

re si difficile à s’approprier, à plus forte raison par une non-initiée, à l’oreille

occidentale”.

Pour elle le plus important a été la rencontre humaine avec des Bédouins, peuple semi-

nomade du désert, “les meilleurs poètes arabes sans aucun doute, aux chants anciens

primitifs du désert et regard renversant”.

102

Bourses de voyage Zellidja(Zellidja)

Association des Lauréats Zellidja

Marie DESRUES, Laurence LARGUIER5, bis cité Popincourt75011 ParisTél. : 01.40.21.75.32Fax : [email protected]

Page 105: Mobilité internationale

- La bourse s’élève de 600 à 1000 euros pour le premier voyage et jus-qu’à 1500 euros pour le deuxième voyage.

- L’assurance est à la charge du voyageur.

Depuis plus de 50 ans, l’association Zellidja accorde chaque année des bourses de voyage pour des jeu-

nes qui souhaitent organiser un voyage en solitaire.

Ces jeunes boursiers, peuvent pendant plus d’un mois, réaliser un projet d’étude portant sur le sujet et le

pays de leur choix. A leur retour, les voyageurs remettent un journal de route, un livre de compte, ainsi que leur

rapport d’étude. Si leur rapport et leur voyage ont été jugés satisfaisants, ils peuvent alors présenter un projet

d’étude de deuxième voyage, basé sur les mêmes principes. A leur retour, et après lecture du rapport, le jury peut

alors leur décerner le titre de Lauréat, et leur permettre alors de participer à la vie de l’association.

Les bourses de voyage Zellidja permettent aux jeunes, entre 16 et 20 ans, d’obtenir une aide financière

allant jusqu’à 1000 euros.

Bourses de voyage Zellidja(Zellidja)

- Pour bénéficier de la bourse, il faut avoir entre 16 et 20 ans.- Il faut partir seul(e) pour une durée minimale d’un mois.- La date limite de dépôt des projets est le 15 mars de l’année en cours.- Une documentation sérieuse, un budget qui tient debout et une forte

motivation sont de bons atouts pour être sélectionné pour un entretien.- En avril, un jury REGIONAL étudie les projets en fonction des motiva-

tions du candidat et des qualités du dossier. En mai, les candidats pré-sélectionnés sont invités à défendre leur projet devant un jury composéde Lauréats Zellidja dans leur région, en apportant des précisions, fruitsde leurs recherches. En juin, les bourses sont octroyées.

- Approximativement 60 bourses sont octroyées (environ 200 deman-deurs).

- A son retour (mi-janvier) il faut présenter un projet d’étude complet.

PAYS : Tous les pays

103

DURÉE : Entre 1 mois et 4 mois

Page 106: Mobilité internationale

Ce guide résulte de la collaboration de trois structures :18-30 Insert-Export, la Mission Locale Paris Centre et laMission Locale Intercommunale de Versailles.

Pendant la période 2002-2003, elles ont accueilli troisjeunes dans le cadre du Service Volontaire Européen.Ils ont travaillé en équipe pour rechercher les informa-tions, visiter les associations, chercher des témoignageset finalement mettre en page le guide que vous avezentre vos mains.

Nous remercions les associations recensées dans ceguide pour leur écoute et leur collaboration.

Nous remercions l’Association Régionale des MissionsLocales qui a apporté son soutien financier indispensa-ble à la réalisation de ce guide.

Crédits photos :

Les photos accompagnant les témoignages ont été gentiment fournies par les différentes associations et par les auteurs. Les photos utilisées sur la couverture sont propriété de la NASA. La plupart des images utilisées comme fonds et logos appartiennent à la “Médiathèque Commission Européenne”. Le reste des images ont été créées par l’équipe de réalisation du guide.

Crédits et

remerciements

Les trois Volontaires Européens impliqués dans la réalisation dece guide (de gauche à droite) : Susana CASTAÑO, Margrette SLETTEBØ et Rodrigo ORDÓÑEZ.

Ce guide résulte de la collaboration de trois structures :18-30 Insert-Export, la Mission Locale Paris Centre et laMission Locale Intercommunale de Versailles.

Pendant la période 2002-2003, elles ont accueilli troisjeunes dans le cadre du Service Volontaire Européen.Ils ont travaillé en équipe pour rechercher les informa-tions, visiter les associations, chercher des témoignageset finalement mettre en page le guide que vous avezentre vos mains.

Nous remercions les associations recensées dans ceguide pour leur écoute et leur collaboration.

Nous remercions l’Association Régionale des MissionsLocales qui a apporté son soutien financier indispensa-ble à la réalisation de ce guide.

Crédits photos :

Les photos accompagnant les témoignages ont été gentiment fournies par les différentes associations et par les auteurs. Les photos utilisées sur la couverture sont propriété de la NASA. La plupart des images utilisées comme fonds et logos appartiennent à la “Médiathèque Commission Européenne”. Le reste des images ont été créées par l’équipe de réalisation du guide.

Crédits et

remerciements

Page 107: Mobilité internationale

Mission Locale Intercommunale de Versailles

33, rue du Parc de Clagny. 78000 Versailles Tél. : 01.30.83.27.60Fax : 01.39.02.23.68

MOBILITÉ INTERNATIONALELe Guide pour les Jeunes Franciliens

MOBILITÉ INTERNATIONALELe Guide pour les Jeunes Franciliens

Association Régionale des Missions Locales et PAIO

c/o CARIF16, avenue Jean Moulin. 75014 Paris

Mission Locale Paris Centre

155, rue de Charonne. 75011 ParisTél. : 01.44.93.89.83Fax : 01.44.93.89.98

18-30 Insert-Export

26 bis, rue Château Landon. 75010 Paris Tél. : 01.40.36.38.38Fax : 01.40.36.38.40

Pour toute information supplémentaire sur le guide, contactez Hervé Clément

Mission Locale Paris Centre155, rue de Charonne. 75011 Paris

Tél. : 01.44.93.89.83

Page 108: Mobilité internationale

Imprimé par

3/7 rue Albert Marquet

75020 PARIS

Tél. : 01.49.23.70.60

Fax : 01.49.23.70.65

E-mail : [email protected]

Page 109: Mobilité internationale