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Missionnaires de la joie !

Carnet de route 2014-2015 Foi et Lumière international

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Sommaire

Introduction, Ghislain du Chéné 3 A vous, membres de l'équipe de coordination, Corinne Chatain 6 Septembre Venez, suivez-moi (Alexander Men) 8 Octobre Venez les bénis de mon Père (Sœur Emmanuelle) 16 Novembre Annoncez le règne de Dieu (Jerzy Popiełuszko) 24 Décembre Un Sauveur vous est né ! (Takashi Nagai) 31 Janvier Qu'ils soient un (Charles Lwanga) 38 Février L'Esprit m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle 44

(Pier Giorgio Frassati) Mars Prenez votre croix et suivez-moi (Marthe Robin) 50 Avril Il est vraiment ressuscité ! (Baudoin de Belgique) 57 Mai Vous serez mes témoins (Lúcie dos Santos) 64 Juin C'est moi, n'ayez plus peur (Cicely Saunders) 71 Juillet Heureux les doux (Óscar Romero) 78 Août Aimez-vous les uns les autres (Martin Luther King) 85

Boîte aux trésors Revivre l'Evangile 92 La prière d'un pauvre 95 Priorités 2013-2018 96 Evaluer l'année pour progresser 99 L'atelier des artistes 101 Marko Ivan Rupnik 108 La petite boutique de Foi et Lumière 109 La prière de Foi et Lumière 112

Couverture : "Les pèlerins d'Emmaüs", Père Marko Ivan Rupnik

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Introduction

L e carnet de route de l’année dernière nous a fait revivre les premiers pas de l’aventure de Foi et Lumière et nous avons été invités à commencer à écrire le tome deux de

ces aventures et à allumer le deuxième étage de la fusée de Foi et Lumière !

Ce "big bang", qui a permis la création de communautés aux quatre coins du monde, il ne faut pas le laisser s’éteindre ! Aussi, cette année pour repartir en "mission", nous allons être accompagnés par des grands témoins de cette joie que nous voulons continuer à annoncer, de ce trésor que nous ne voulons pas garder pour nous... Le principal outil que nous allons avoir à notre disposition, ce sera un filet, le filet que Pierre et André, Jacques et Jean ont laissé sur le rivage pour suivre Jésus, avec un autre type de filet, un filet pour devenir des pêcheurs d’hommes ! Pendant les trois années où ils ont suivi Jésus sur les routes de Galilée, de Samarie et de Judée, les filets se remplissaient bien ; mais après Pâques, après la mort et la résurrection de Jésus, les mêmes apôtres relancent les filets, mais ils ne prennent rien, ils sont découragés de voir les filets vides ! C’est alors qu’un homme sur le rivage leur dit : "Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez". Et les filets se remplirent de 153 gros poissons !

Est-ce que nous continuons à lancer le filet ? Ou bien disons-nous : "Ca ne vaut pas le coup ! Ca ne marchera pas !" ? C’est très décourageant de faire des efforts et de voir que les fruits ne sont pas là... Mais il y a encore beaucoup de familles

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qui attendent Foi et Lumière ! Les apôtres ont pêché 153 gros poissons, et pourquoi ne pourrait-on pas imaginer 153 pays Foi et Lumière ? Il n’y en a aujourd’hui que 80…

Avec l’aide de nos douze grands témoins, il est temps de relancer le filet ; eux ne se sont jamais découragés, alors avec eux, la mission sera fructueuse ! En septembre, avec le Père Alexander Men, nous trouverons les mots pour bien parler de Foi et Lumière à tous, petits et grands, pour les appeler à suivre Jésus. En octobre, avec Sœur Emmanuelle, nous verrons qu’il n’y a pas d’âge pour commencer à être missionnaire et à faire le bien autour de soi. En novembre, avec le Père Jerzy Popiełuszko, nous n’aurons pas peur d’annoncer le règne de Dieu, de proclamer l’Évangile et de panser les cœurs blessés. En décembre, avec Takashi Nagai, nous pourrons transformer des vies avec de toutes petites choses, à changer le monde, un cœur à la fois. En janvier, avec Charles Lwanga, nous ferons l’unité en donnant la main aux plus petits d’entre nous pour leur donner du courage. En février, avec Pier Giorgio Frassati, nous saurons que l’enthousiasme et la fantaisie discrète des jeunes peut avoir un rayonnement incroyable pour apporter la Bonne Nouvelle. En mars, avec Marthe Robin, nous comprendrons que le monde peut être changé sans jamais quitter son petit village ; il faut juste prendre sa croix à la suite de Jésus. En avril, avec le roi Baudouin, nous construirons une société meilleure en accueillant les plus fragiles d’entre nous. En mai avec sœur Lúcia, nous serons les témoins des merveilles de Dieu pour ceux que Dieu a choisis, les simples et les faibles.

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En juin, avec Cicely Saunders, nous prendrons soin des plus fragiles en n’ayant pas peur de mettre tous ensemble notre joie dans le Seigneur. En juillet, avec Monseigneur Oscar Romero, nous écouterons la véritable loi de Dieu, les Béatitudes. En août, avec Martin Luther King, nous partagerons avec tous, sans exclusive et dans la joie, le festin des poissons fraichement grillés sur les bords du lac de Tibériade. Ces douze personnages nous seront de plus en plus familiers

au cours de l’année ; ils sont tous très différents : catholiques, orthodoxe, anglicane, baptiste, leur vie a été plus ou moins longue (de 21 à 99 ans), il y a un roi et une bergère, cinq ont été mariés, six étaient des religieux… mais ils avaient tous en commun un amour pour Jésus qui leur a fait réaliser des choses extraordinaires ! A leur suite, avançons au large et jetons nos filets ! Ne craignons pas !

GHISLAIN DU CHÉNÉ Coordinateur international

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A vous, membres de l'équipe de coordination

V oilà à nouveau une année qui commence ! Une année qui s'annonce riche en aventures… Mais avant tout, je voudrais remercier de tout cœur la belle équipe de Slovénie

avec qui nous avons réalisé ce carnet de route : Rozi Ternik (ancienne responsable nationale), le Père Franc Kejžar (ancien aumônier provincial), Vesna Knuplez (ancienne vice coordinatrice provinciale), Helena Furar (maman), Edo Dolinar (ami) et Ghislain du Chéné pour les méditations de chaque mois. Nous avons formé ensemble une vraie petite communauté de partage, de prière et de fête pendant quelques jours en janvier, sous la neige de Slovénie !

Il est bon que l'équipe de coordination se retrouve en début d'année pour un week-end si c'est possible, afin d'avoir le temps de vivre les trois temps de toute rencontre… et bien sûr d'organiser l'année. Elle pourra commencer par évaluer l'année passée et fixer les priorités de l'année à venir. Elle pourra prévoir le calendrier des réunions et des activités extérieures : la Journée Annonce et Partage, la Fête de la Lumière, un week-end en communauté ou un pèlerinage vers la communauté religieuse avec laquelle nous sommes jumelés, un camp de vacances, une retraite…

Cette année, nous vous proposons chaque mois un extrait de La Joie de l'Evangile, l'exhortation apostolique du Pape François publiée en 2013. François nous invite lui-même à être des missionnaires de la joie : "La joie de l' Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours. Dans cette Exhortation je désire m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie". Il serait bon d'avoir un temps de partage en équipe sur le texte qui vous est proposé.

A la suite des grands témoins qui vous ont été présentés dans l'introduction, nous sommes donc appelés à lancer nos filets ! C'est pourquoi le filet du pêcheur accompagnera chacune de

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1 A moins de 10 € sur le site : www.decor-evasion.fr/divers-marins-23/filet-de-peche-avec-flotteurs-337.html

nos rencontres. On pourra demander à une maman de le réaliser au crochet (voir page 101) ou l'acheter à bas prix1. Chaque mois, nous y accrocherons le symbole de la rencontre et il pourra décorer à chaque rencontre, notre coin prière.

Nous vous proposons, cette année, une nouvelle façon de prier qui se rapproche de la prière d'un pauvre. Nos amis slovènes y sont très attachés. Mais, bien sûr, comme tout ce qui est proposé dans le carnet de route, ce n'est qu'une suggestion.

Devenir un missionnaire de la joie, c'est annoncer la bonne nouvelle de Foi et Lumière ! Il nous faut ouvrir nos cœurs, notre communauté à de nouveaux membres. Inviter, inviter sans cesse… Une belle manière de "jeter nos filets" est, par exemple, de privilégier l'organisation de la Fête de Lumière avec la paroisse pour se rendre visibles ; demander à chaque membre de la communauté d'y venir avec un ami ; organiser la Journée Annonce et Partage dans la paroisse en début d'année pour se faire connaître des paroissiens et les inviter régulièrement…

Il est bon que chacun puisse repartir chez lui avec un petit objet, une carte… fabriqués pendant la rencontre ou préparés à l'avance par l'équipe de coordination. C'est une façon de rester en lien et d'approfondir ce qui a été vécu pendant la journée.

Enfin, vous trouverez toutes les illustrations que vous pourrez télécharger en haute définition sur le site à cette adresse : www.foietlumiere.org/rubriques/haut/album_photo

Belle année de mission et de joie à chacune de vos communautés. Avançons au large !

Corinne Chatain

Secrétaire générale

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Septembre

Venez, suivez-moi L

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La parole du mois

Notre grand témoin Alexander Men

A lexander Vladimirovich Men est né à Moscou le 22 janvier 1935 de parents juifs non croyants. Sa mère, Helen, se

convertit au christianisme et se fit baptiser secrètement dans l’Église orthodoxe en même temps que son fils qui n’avait alors que sept mois.

Dès son enfance, Alexander manifesta un esprit profondément religieux et ressentit très tôt un appel au sacerdoce. Après avoir terminé ses études, il fut ordonné le 1er septembre 1960. Il a servi dans plusieurs paroisses de la banlieue de Moscou et la dernière fut celle de la petite ville de Semkhoz. Une combinaison unique de grande érudition, d’ouverture à la culture moderne, à la science, aux autres traditions chrétiennes et aux autres religions l’a propulsé au premier plan des prédicateurs chrétiens les plus réputés. Il fut extrêmement populaire et il pouvait s’adresser aussi bien à des intellectuels ou des théologiens qu’à ses paroissiens les plus simples ; il était infatigable pour parler de Jésus et utilisait tous les moyens possibles pour que le message du Christ puisse atteindre le plus grand nombre. Il a écrit beaucoup de livres, dont les manuscrits étaient envoyés en Belgique pour y être imprimés, il faisait le catéchisme en marchant autour de l’église en utilisant les peintures extérieures pour illustrer ses propos, il a écrit des pièces de théâtre… Il a organisé des rencontres de familles, de jeunes, des fêtes pour les enfants. Il a ainsi créé une véritable communauté chrétienne et, au sein d’une société athée et hostile à la religion, il a pu montrer, rien que par sa vie, ce qu’est l’Église.

Toujours fidèle à l’Église orthodoxe, le père Alexander Men fut en même temps ouvert au dialogue avec toutes les Églises chrétiennes en établissant de profondes relations d’amitié avec les frères de Taizé, les petites sœurs de Charles de Foucauld, et un certain Jean Vanier !

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A l’aube de la perestroïka, il fut le premier prêtre orthodoxe à franchir les portes d’un lycée d’état pour y donner un cours de religion. Mais il a aussi beaucoup dérangé par la force de son message qui touchait tant de personnes, et à l’aube du 9 septembre 1990, il fut assassiné à coups de hache.

Sa mémoire est toujours très vivante auprès de ceux qui l’ont connu et de ceux qui ont eu accès à ses livres, dont "Jésus, le Maître de Nazareth". À Semkhoz, son bureau-bibliothèque reste ouvert à ceux qui sonnent à la porte de la maison en bois encore occupée par son épouse. Dix ans après sa mort, une église a été construite en son honneur, au milieu des arbres, à quelques mètres du lieu de l'assassinat marqué par une simple croix et entouré de fleurs.

A Foi et Lumière, nous voulons que le message de Jésus touche le plus grand nombre, et avec nos communautés, nous sommes tous des messagers de la joie ! Notre belle manière de rendre vivante la Bonne Nouvelle, c’est de réaliser des mimes d’Évangile où chacun est à la fois acteur et spectateur : acteur en faisant revivre l’un ou l’autre des personnages de l’Évangile, spectateur quand cette démarche communautaire nous rend tous plus proches de Jésus et nous fait plus et mieux rentrer dans le secret de l’amour de Dieu.

"Les personnes ayant un handicap mental, par le rayonnement même de leur pauvreté, peuvent introduire les chrétiens de confessions différentes dans la béatitude de la pauvreté du cœur qui leur permet de retrouver l’Esprit de Dieu." (Charte I. 5)

Le Père Alexander Men aurait certainement été un excellent metteur en scène de mimes dans nos communautés ; mais on peut dire également que nos mimes lui rendent un hommage tout particulier, merci cher Père Alexander !

Zoom sur le thème du mois

Jésus nous appelle à tout laisser, pour partir annoncer la bonne nouvelle tout au long de l’année.

Nous sommes appelés à devenir des missionnaires de la joie.

http://www.croire.com/Themes/Mots-de-la-foi/Mort

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La Joie de l'Evangile

La réalité est supérieure à l'idée (N°233 du texte intégral) Ce critère nous pousse à mettre en pratique la Parole, à réaliser des œuvres de justice et de charité dans lesquelles cette Parole soit féconde. Ne pas mettre en pratique, ne pas intégrer la Parole à la réalité, c’est édifier sur le sable, demeurer dans la pure idée et tomber dans l’intimisme et le gnosticisme qui ne donnent pas de fruit, qui stérilisent son dynamisme.

Accueil et retrouvailles A son arrivée, chacun reçoit une reproduction de la mosaïque du mois sur laquelle est écrit : "Je vous ferai pêcheurs d'hommes". Nous pourrons la rapporter à la maison pour notre coin prière.

Pour partager

Ensemble Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots la vie d'Alexander Men. Jésus a appelé Alexander à tout quitter pour le suivre. Jusqu'au martyre, il a annoncé Jésus à tous et par tous les moyens.

Jésus nous appelle aujourd'hui comme il a appelé Alexander, comme il a appelé ses premiers disciples. Pour mieux écouter, intérioriser cet appel de Jésus à le suivre et à l'annoncer, nous revivons la scène où Jésus appelle Pierre et André.

Revivre l'Evangile Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d'hommes (Mt 4, 18-25)

Personnages : Simon, André, Jacques, Zébédée, Jésus

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Matériel : un tissu bleu, le filet, la barque (une table renversée fera l'affaire) Premier tableau Pendant que le lecteur commence le récit, Jésus marche au bord du lac. Lecteur : Comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux

frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.

Jésus : Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Simon se tourne vers André et lui dit : Laissons ce filet et partons

avec Jésus. André : Oui, partons avec Jésus. Aussitôt, Simon et André se lèvent, et partent avec Jésus.

Deuxième tableau Lecteur : Un peu plus loin, il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère

Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets.

Jésus les appelle : Venez, vous aussi à ma suite ! Lecteur : Jacques et Jean se regardent et se tournent vers leur père. Jacques et Jean : Père, nous partons avec Jésus. Zébédée : Allez, mes enfants et que Dieu vous bénisse ! Tandis qu'ils s'éloignent lentement tous les cinq, en faisant des signes d'au-revoir… Lecteur : Jésus parcourait toute la Galilée ; il enseignait dans les

synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie. On lui amena tous ceux qui souffraient, atteints de maladies et de tourments de toutes sortes : possédés, épileptiques, paralysés. Et il les guérit. De grandes foules le suivirent, venues de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et de l’autre côté du Jourdain.

En petits groupes Sa renommée se répandit dans toute la Syrie… Il a fallu que les disciples parlent de Jésus avec force pour que de partout on accourt vers Jésus. Tous ceux qui souffrent, les plus pauvres, les malades accourent vers lui et il les guérit. Ils deviennent, à leur tour, missionnaires et témoignent de cette Bonne Nouvelle.

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Alexander, comme les disciples, annoncera Jésus jusqu'au martyre. Le disciple est celui qui prend modèle sur Jésus et veut lui ressembler. Jésus m'a appelé à le suivre dans la communauté.

Qu'est-ce que j'aime dans la communauté ? Jésus m'appelle à être son témoin.

Quand on vit une grande joie, on a envie de le dire à tout le monde. Comment je témoigne de ce que je vis dans la communauté ? Auprès de qui ? Est-ce que je peux raconter une fois où j'ai invité quelqu'un à venir "voir" ? Est-ce que j'ai des craintes, des peurs qui m'empêchent de parler de Jésus ? Qui peut m'aider ?

Qu'est-ce qui me manque pour mieux lui ressembler : la patience, la douceur, la force, l'écoute ?...

Sur une petite carte, on écrit : Jésus, fais grandir en moi la patience, ou la douceur, ou… On les dépose toutes dans le coin prière.

Pour prier

Célébration d’engagement

Nous plaçons le filet dans le coin prière. Il y a une croix ou une icône, un grand cierge est allumé. A côté, on déploie la bannière de la communauté.

Après une introduction, le responsable de la communauté ou l’aumônier posera les questions suivantes inspirées de la prière de Foi et Lumière (bien sûr, on peut en choisir d’autres) :

Veux-tu suivre Jésus dans notre communauté et devenir son témoin ?

Tous ceux qui le veulent répondent : Oui Veux-tu t’engager à participer fidèlement aux rencontres de tout ton cœur ?

Tous ceux qui le veulent répondent : Oui

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Veux-tu être l’ami de chacun dans la communauté ? Tous ceux qui le veulent répondent : Oui

Puis, avec un chant, nous nous approchons l'un après l'autre, du coin prière et nous allumons le petit lumignon que nous remet l'aumônier en disant : Jésus, pour être ton disciple, donne moi davantage de patience, ou de douceur, ou…

Nous pouvons terminer par cette prière, tous ensemble : Tu m’as appelé à faire partie de la communauté Foi et Lumière. avec un cœur pauvre, mais plein de confiance, je m’engage à porter dans ma prière et dans mon cœur chacun de ses membres. Je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’en Foi et Lumière, ils rencontrent une vraie communauté d’amis avec lesquels ils puissent accueillir la lumière de la foi, grandir dans la confiance et l’espérance, rayonner la paix et la joie. Dieu, Notre Père, aide-moi à rester fidèle à ton amour dans la mission que tu me donnes au sein de ma communauté. Que Marie, ta mère, me fortifie par son exemple d’amour et de service. Amen !

La prière d'un pauvre Je demeure dans le filet de ton amour.

Pour fêter

Jeu : le filet du pêcheur

Ce jeu se joue en deux groupes. Le premier groupe sera le filet, le second groupe les poissons. Le groupe du filet décide en secret d'un chiffre (ou d'un mot dans une chanson) qui servira de signal. Lorsque le "filet" est prêt, les joueurs-filet se mettent en ronde et lèvent leurs bras afin que les joueurs-poissons puissent passer dessous et entrer au milieu de la ronde.

Les joueurs-poissons doivent passer et repasser entre les mailles du filet tandis que les joueur- filet comptent (ou chantent). Lorsque le signal (le chiffre choisi ou le mot choisi) est prononcé,

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les joueurs-filet baissent les bras et les poissons qui sont à ce moment là à l'intérieur de la ronde sont prisonniers. Ils viennent alors rejoindre le groupe du filet qui, de nouveau, choisit un mot signal. Le jeu se poursuit jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un seul poisson en liberté. On peut recommencer en intervertissant les rôles.

L'atelier des artistes

Fabriquer une grande enveloppe pour y glisser nos prières de demandes écrites pendant le temps de partage.

Le filet du pêcheur On peut le réaliser soi-même au crochet (point de filet, voir page 101) ou se procurer un filet de pêche décoratif à bas prix (voir page 7). Chaque mois, on y accrochera un symbole de la rencontre. Aujourd'hui, nous y déposerons nos prières de demandes écrites pendant le temps de partage, réunies dans la grande enveloppe sur laquelle on écrit : Jésus, nous voulons être des missionnaires de la joie.

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Octobre

Venez les bénis de mon Père

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La parole du mois

Notre grand témoin Sœur Emmanuelle

M adeleine Cinquin est née à Bruxelles, en Belgique, en 1908 dans une famille aisée. Son père

était français, sa mère belge, mais après une vie de presque cent ans, elle mourut avec une triple nationalité : belge, française et égyptienne !

A l’âge de six ans, elle assista à la noyade accidentelle de son père : elle en fut fortement choquée et elle dit plus tard que, dans son inconscient, sa vocation religieuse date de ce triste jour. Elle prononça ses vœux en 1931 dans la congrégation de Notre-Dame de Sion et choisit le nom de Sœur Emmanuelle.

Sœur Emmanuelle a longtemps enseigné la philosophie en Turquie, en Tunisie et en Egypte. Elle aurait préféré s’occuper des pauvres qu’elle rencontrait dans ces pays, mais à chaque fois, ses demandes furent refusées et elle dut continuer son travail de professeur auprès de jeunes filles de milieux aisés. Elle les trouvait bien superficielles et ce n’est qu’en Egypte qu’elle put commencer à s’occuper des filles pauvres du quartier de Bacos à Alexandrie. C’est là qu’elle s’éprit de ce grand et beau pays qu’est l’Egypte.

Ayant atteint l’âge de la retraite, elle partit s’installer dans un des bidonvilles les plus pauvres du Caire, à Ezbet-Al-Nakhl, au sein de la communauté majoritairement copte des zabbalines, les "chiffonniers du Caire" ; les ruelles étaient étroites et jonchées de tas d’immondices, il y avait des charrettes de bois tirées par des ânes, les camions étaient pleins à craquer d’ordures et des chiffonniers de différents âges portaient de gros sacs sur leur dos. C‘est là qu’elle allait pouvoir réaliser tout ce qu’elle rêvait de faire depuis si longtemps : établir une communauté, lancer des projets de santé (dispensaires), d’éducation (écoles, jardins d’enfants) et de protection sociale pour améliorer les conditions de vie des plus pauvres parmi les plus pauvres. Inlassablement, elle poursuivit son

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action dans d’autres quartiers et elle conçut des abris pour permettre aux familles d’avoir un logement à l’écart des lieux où sont triés les déchets. Son charisme personnel lui permit de récolter des dons et de mobiliser les actions politiques pour les familles auxquelles elle venait en aide.

A l’âge de 85 ans, à la demande de sa congrégation, elle dut quitter l’Egypte. Mais depuis la France, elle a continué à se battre pour que le monde devienne plus solidaire. Jusqu’à ses dernières forces, elle mit toute son énergie à écrire des livres, donner des conférences, participer à des émissions de radio et de télévision pour sensibiliser le public à l’engagement. Son cri “Yalla” est devenu célèbre.

"Nous avons le devoir de chercher à travers les événements les plus terribles, à travers le ciel le plus noir, le coin du ciel un peu bleu. Il y a toujours dans le ciel d'orage une toute petite éclaircie. Donne-toi comme règle de regarder le côté lumineux de tout".

Cette phrase de Sœur Emmanuelle fait écho à un livre de Marie-Hélène Mathieu intitulé "Mieux vaut allumer une lampe que maudire l'obscurité".

Dans nos communautés, quel que soit notre environnement économique, nous partageons toujours la même joie, cette joie dont nous voulons être les messagers ! Sœur Emmanuelle avait toujours le cœur débordant de joie et elle aurait apprécié tout ce qui se dit dans notre Charte, et en particulier : "Les communautés à travers le monde forment une grande famille internationale. Dans chaque province, chaque pays, on porte les fardeaux, les souffrances et les joies des uns et des autres. La solidarité s’exprime par un soutien financier pour la vie de Foi et Lumière, mais aussi par le partage des dons spécifiques et de la sagesse de l’expérience, l’amitié, la fidélité dans la prière. Membres d’une même famille, les communautés ont à cœur de vivre dans l’unité et l’amour." (Charte III. 4).


Nous sommes appelés à annoncer la Bonne Nouvelle à tous, à commencer par les plus petits, avec patience, persévérance et enthousiasme.

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Le tout est supérieur à la partie (N°237) La Bonne Nouvelle est la joie d’un Père qui ne veut pas qu’un de ses petits se perde. Ainsi jaillit la joie du Bon Pasteur qui retrouve la brebis perdue et la réintègre à son troupeau. L’Évangile est le levain qui fait fermenter toute la masse, la ville qui brille en haut de la montagne éclairant tous les peuples. L’Évangile possède un critère de totalité qui lui est inhérent : il ne cesse pas d’être Bonne Nouvelle tant qu’il n’est pas annoncé à tous, tant qu’il ne féconde pas et ne guérit pas toutes les dimensions de l’homme, tant qu’il ne réunit pas tous les hommes à la table du Royaume. Le tout est supérieur à la partie.

Pour approfondir notre réflexion "La culture du rebut", audience générale du pape François, 5 juin 20131.

Accueil et retrouvailles A son arrivée, chacun est accueilli avec un rafraichissement ou un thé... ou…

Pour partager Ensemble

Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Sœur Emmanuelle. Jésus nous appelle, comme Sœur Emmanuelle à être des missionnaires de la joie auprès des plus petits.

1 http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2013/documents/papa-francesco_20130605_udienza-generale.html

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Elle aimait ce mot arabe de "Yalla" qui veut dire un joyeux "en avant" ! A l'image de Sœur Emmanuelle, nous sommes appelés à communiquer cette joie à tous, à soulager leur souffrance, en commençant par les plus petits. Jésus nous dit dans l'Evangile : Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Nous allons revivre ce passage de l'Evangile pour mieux intérioriser la parole de Jésus. Revivre l'Evangile

Venez, les bénis de mon Père (Mt 25,34-40).

Personnages : Jésus, 5 justes, l'étranger, l'homme assoiffé, l'homme à la couverture. Matériel : deux pains, un verre, un bâton de pèlerin, une cape (ou une étoffe).

Premier tableau Jésus est au centre de la pièce, à sa droite, les cinq justes. Jésus appelle les Justes : Venez, les bénis de mon Père, recevez en

héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Les Justes s'approchent et Jésus les embrasse.

Jésus s'adresse au premier juste : Jai eu faim et tu m'as donné à manger. Puis, il l'embrasse.

Le Juste : Quand t'ai-je donné à manger ? L'étranger s'approche. Comme un flash back, Jésus raconte.

Jésus : Un étranger était loin de chez lui, il avait fait une longue route à pieds et n'avait rien à manger. Il a frappé chez toi.

L'étranger : J'ai faim, peux-tu me donner un pain ? Le Juste : Tiens, mon ami, en voilà deux. Deuxième tableau Jésus s'adresse au deuxième juste : J'ai eu soif et tu m'as donné à

boire. Puis, il l'embrasse. Le Juste : Quand t'ai-je donné à boire ?

L'homme assoiffé s'approche. Jésus : Après une longue marche sous un chaud soleil, un homme

assoiffé a frappé chez toi.

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L'homme : J'ai soif, peux-tu me donner à boire ? Le Juste : Entre mon ami, j'ai une belle cruche d'eau fraiche pour toi.

Troisième tableau Jésus s'adresse au troisième Juste : J'étais nu et tu m'as habillé.

Puis, il l'embrasse. Le Juste : Quand t'ai-je habillé ? L'homme enveloppé d'une couverture, s'approche. Jésus : Un homme avait été attaqué sur la route par des brigands qui

lui avaient tout pris, même ses vêtements et il a frappé chez toi. Le Juste : Entre mon ami, j'ai des vêtements pour toi. La même scène peut être répétée pour le malade, l'homme en prison…

Quatrième tableau Jésus s'adresse à tous : En vérité, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

Chant : "Tout petits devant toi"1.

En petits groupes Devant la souffrance, la pauvreté, la guerre… la tentation est de baisser les bras, de croire que nos petits gestes ne serviront à rien et de se résigner dans la tristesse. La prière de Sœur Emmanuelle, c'était : "Seigneur, donne-moi comme règle de regarder le côté lumineux de tout". Quand je vois quelqu'un souffrir, qu'est-ce que je ressens ?

Qu'est-ce que je fais ? Quand ma vie est trop dure, comment puis-je retrouver de la

force ? Puis-je raconter quand un Juste est venu vers moi ? Qu'a-t-il

fait ?

Quand ai-je été, moi aussi, un "juste" une petite lumière ?

1 http://www.deezer.com/album/960097 (inscription gratuite)

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Pour fêter Jeu : La tendresse

Sur une musique de fond, tout le monde se promène tranquillement à travers la salle, on se croise sans vraiment se regarder.

Au signal du meneur de jeu (coup de cymbale, arrêt de la musique…), on se tourne vers la personne la plus proche de nous et on échange un geste de tendresse, on s'embrasse ou on se dit un mot gentil, ou on trace une croix sur son front en disant : Sois béni... Au signal du meneur de jeu, on se remet en marche et on cherche un autre "frère" à qui témoigner son amitié...

L'atelier des artistes Nous pouvons réaliser des bougies pour décorer ou éclairer notre coin prière : une bougie à colorier, ou faite avec une mandarine que l'on pourra rapporter à la maison (voir page 101) .

Pour prier

Nous relisons le texte de Mathieu 25, 34-40, lentement et dans la paix. Nous fermons les yeux et dans le silence de notre cœur, nous écoutons Jésus nous dire : Venez, les bénis de mon Père...

L'animateur de la prière répète : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? Tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? ..." Seigneur, quand t'ai-je vu dans un autre, quand lui suis-je venu en aide ? Seigneur, quand et comment t'ai-je rencontré dans une personne ou dans notre communauté Foi et lumière ? Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

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1 http://phasmecurium96.wix.com/phasme-de-la-branche#!lesprance/c1rn1

Dans le silence du cœur, chacun repense à ces personnes qu'il a rencontrées, les unes après les autres, les événements, les uns après les autres qui ont été une lumière… En laissant Jésus envahir notre âme.

Chant : l'Espérance1

La prière d'un pauvre Je demeure dans la lumière de ton amour.

Le filet du pêcheur On y accroche le dessin d'une bougie sur lequel on écrit la phrase de Sœur Em-manuelle : Seigneur, donne-moi de regarder le côté lumineux de tout.

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Novembre

Annoncez le règne de Dieu

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La parole du mois Notre grand témoin Jerzy Popiełuszko

Jerzy Popiełuszko est né en 1947 dans un petit village de Pologne où ses parents dirigeaient une exploitation agricole. Il entra à 18 ans au Grand Séminaire de Varsovie. Puis il passa deux ans de service militaire dans une unité spéciale pour les séminaristes qui avait pour but de les persuader d’abandonner leur vocation.

Jerzy fut plein de courage pendant toute cette période, mais cela lui valut de nombreuses sanctions, vexations et brimades qui ne firent que renforcer sa vocation.

Le 28 mai 1972, il fut ordonné prêtre des mains du cardinal Stefan Wyszynski. Sur les images distribuées lors de sa première messe, on pouvait lire : "Dieu m'envoie, pour prêcher l'Évangile et panser les plaies des cœurs blessés."

En mai 1980 il fut nommé à la paroisse Saint Stanisław Kostka, dans la banlieue de Varsovie et l’été suivant, le Cardinal Wyszynski lui demanda d’être l’aumônier des aciéries de la capitale. Chaque dimanche, il célébrait la messe pour les membres du syndicat Solidarnosc, qui venait d’être créé. Il avait aussi organisé une sorte de "laboratoire" pour les travailleurs où il dirigeait leur catéchèse : à travers une série de conférences, il les aidait à acquérir des connaissances dans divers domaines (histoire, littérature, doctrine sociale de l'Église, droit, économie, et même les techniques de négociation).

Après le coup d’État de fin 1981, le Père Jerzy Popiełuszko prit la défense du syndicat Solidarnosc, mis brutalement hors-la-loi. Tous les mois, à partir de cette date, il célébra une messe "pour la patrie" dans sa paroisse. Il y prononçait de vibrantes homélies pour la justice sociale et le respect de la liberté de l’homme. Le texte de ses allocutions courageuses était diffusé par cassettes à travers toute la Pologne. Autant dire que le jeune prêtre fut considéré comme un dangereux agitateur.

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Le jeune prêtre fut convoqué très souvent par la milice et placé plusieurs fois en garde à vue. Puis, le vendredi 19 octobre 1984, à 22 heures, trois officiers de police arrêtèrent la voiture du Père Jerzy Popiełuszko, sous prétexte d’un contrôle d’alcooltest. Son corps fut retrouvé plusieurs jours plus tard dans un lac à une centaine de kilomètres au nord de Varsovie. La nouvelle eut un impact impressionnant mais le peuple polonais y fit face sans céder à la colère ou à la violence, se souvenant des paroles que le père Jerzy aimait répéter : "Vaincre le mal par le bien".

Je me souviens avec émotion avoir été dans sa paroisse en juillet 1994 : près de dix ans après son martyre, nombreux étaient ceux qui étaient venus regarder - en pleurant - des vidéos dont celle de sa messe de funérailles qui rassembla des centaines de milliers de Polonais ! Sa tombe à l’extérieur de l’église paroissiale reçut la visite de Saint Jean-Paul II, venu se recueillir là en juin 1987. Depuis, presque rien n’a changé si ce n’est que des lettres ont été ajoutées en 2010 au-dessus de son nom : "błogosławiony", "bienheureux" !

Pour Foi et Lumière, le Bienheureux Jerzy Popiełuszko, qui était de la race des grands témoins de la Vérité, est un modèle pour nous encourager à révéler la beauté et la vocation des personnes ayant un handicap mental dans une époque où on cherche à les éliminer, à les cacher, à les faire taire…

"La Charte de Foi et Lumière est née du désir d'aider la personne handicapée mentale et sa famille à trouver leur place dans l'Eglise et dans la société" (début de la Charte); "Elle [la personne ayant un handicap mental] est appelée à être source de grâce et de paix pour toute la communauté et aussi pour les Eglises et pour toute l’humanité" (Charte II. 1).


Nous fêtons la Toussaint. Nous sommes appelés à annoncer l'Evangile malgré les

difficultés, la persécution. Nous sommes appelés à vaincre le mal par le bien pour

devenir nous-mêmes des saints.

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Le plaisir spirituel d'être un peuple (N°271) Dans notre relation avec le monde, nous sommes invités à rendre compte de notre espérance, mais non pas comme des ennemis qui montrent du doigt et condamnent. "Que ce soit avec douceur et respect", et "en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous". Nous sommes aussi appelés à essayer de vaincre le "mal par le bien" sans nous lasser de "faire le bien" et sans prétendre être supérieurs, mais considérant plutôt "les autres supérieurs à soi". Il est évident que Jésus Christ ne veut pas que nous soyons comme des princes, qui regardent avec dédain, mais que nous soyons des hommes et des femmes du peuple. Ainsi, nous ferons l’expérience de la joie missionnaire de partager la vie avec le peuple fidèle à Dieu en essayant d’allumer le feu au cœur du monde.

Accueil et retrouvailles A son arrivée, chacun reçoit un petit agneau qu'il portera autour du cou pendant toute la rencontre (voir page 102).


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie du Père Jerzy Popiełuszko. On pourra faire passer sa photo de main en main.

Revivre l'Evangile Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups (Lc 10, 1-11)

L'animateur lira d'abord l'Evangile, puis nous le revivrons tous ensemble.

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Personnages : Jésus, deux disciples, l'aveugle, une maman, le fils. Matériel : une couverture pour symboliser un lit. Premier Tableau Lecteur : Jésus appelle les disciples. Jésus : Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu

des loups. Partez deux par deux avant moi et allez dans toutes les villes où je me rendrai. Guérissez les malades et annoncez le règne de Dieu.

Les disciples partent.

Deuxième Tableau Lecteur : deux disciples marchent et, sur la route, ils rencontrent un

aveugle. L'aveugle : Pitié, j'ai faim et je n'ai pas d'argent. Il ouvre ses mains

pour recevoir l'aumône. Les deux disciples: Nous n'avons pas d'argent, mais ce que nous

avons, nous te le donnons : Seigneur, faites qu'il voit. Ils posent leurs mains sur la tête de l'aveugle et prient en fermant les yeux.

L'aveugle (tout heureux) : Je vois… je vois… Merci ! Les deux disciples : C'est le Seigneur Jésus qui t'a guéri et non pas

nous. L'aveugle saute de joie et proclame : Gloire à Dieu, alléluia !!! Troisième Tableau Lecteur : Sur la route, les deux disciples rencontrent un petit groupe de

personnes. Parmi eux, une maman s'avance. La maman : Mon fils ne peut pas marcher, venez et guérissez-le. Les deux disciples : Où est-il ? Conduis-nous près de lui. Lecteur : Les disciples entrent dans la maison. Un jeune homme est

étendu sur un lit. Ils s'approchent et posent leurs mains sur ses jambes. Les disciples : Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! Lecteur : Le jeune homme se lève lentement, puis il se met à courir et à

louer Dieu. Les deux disciples : Aujourd'hui, c'est le royaume de Dieu qui s'est

approché de vous. Croyez-vous en Jésus, le fils de Dieu ? Tous ensemble : Oui, nous croyons en Jésus et nous voulons le suivre.

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Chant : A toi, Dieu, notre louange1

En petits groupes Comme ces personnages de l'Evangile, le Père Jerzy a suivi Jésus. Il a été envoyé comme un agneau au milieu de loups et a consacré sa vie à annoncer le règne de Dieu et à combattre l'injustice. Qu'est-ce qui est le plus important pour moi ? Dieu,

l'Amour, la justice, le bonheur ? Qu'est-ce qui me donne la force de suivre Jésus et de

l'annoncer sans avoir peur ? une prière ? un chant ? une personne ?

Est-ce que je peux parler d'une personne qui est partie vers le Seigneur et qui était importante dans ma vie ?

Chacun reçoit une étoile sur laquelle on écrit le nom de cette personne. On les déposera dans notre coin prière.

Pour prier Nous pouvons prier pour les défunts dont les noms sont inscrits sur les étoiles sous forme de litanie : Saint Pierre, priez pour nous… Sainte Kathryn, priez pour nous… Jésus, tu nous dis : "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux".

Les communautés Foi et Lumière sont nombreuses, mais les amis manquent ici et là. Les personnes ayant un handicap mental sont dans ce monde comme des agneaux au milieu des loups qui ne portent ni bourse, ni sac, ni sandales. Paix à cette maison, c'est le message que nous apportons à la paroisse, aux paroissiens… Et même si nous sommes reçus parfois avec méfiance, nous sommes les témoins que le règne de Dieu s'est approché de vous. Cher Jésus, voilà c'est notre prière, c'est ainsi que nous voulons te suivre, dans notre communauté Foi et Lumière. Nous t'aimons et tu nous aimes.

1 https://www.youtube.com/watch?v=ByMNS1_rxzw&list=PLcgqKjVrlVd2hMgAqv39FDTUptkicUioO

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La prière d'un pauvre

Je demeure dans la paix de ton amour.

Pour fêter Jeu : Qui a peur du loup ?

A la craie, nous traçons sur le sol deux lignes assez espacées l'une de l'autre pour nous permettre de courir. Derrière une ligne, il y a le loup et derrière l'autre, tout le reste de la communauté. Quand le loup crie :"Qui a peur du loup ?", nous nous mettons à courir d'une ligne à l'autre.

Quand le loup attrape une personne, ils doivent se donner la main et courir ensemble attraper une troisième personne et ainsi de suite, courir à trois, quatre… jusqu'à ce que tout le monde soit attrapé ! L'atelier des artistes

Une mosaïque en papier (voir page 102).

Le filet du pêcheur On peut accrocher toutes les étoiles du temps de partage les unes aux autres en guirlande et la pendre dans le filet.

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Décembre

Un sauveur vous est né !

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La parole du mois Notre grand témoin

Takashi Nagai

T akashi Nagai est né le 3 février 1908 à Matsue (Japon), dans une famille de médecins qui l’éleva selon

les enseignements de Confucius et de la religion Shinto. En 1928, il entra à l'Université de Nagasaki pour y faire des études de médecine, mais à cause d’une maladie de l’oreille qui le rendit partiellement sourd, il s’orienta vers la radiologie.

Pendant toute cette période, il avait commencé un itinéraire spirituel qui le mena au christianisme. Avant de voir mourir sa mère, victime d’une hémorragie cérébrale, il fut bouleversé par son regard intense qui le fit croire en l’existence de l’âme. La fréquentation de la famille Moriyama chez qui il logeait pendant ses études le fit aussi évoluer : cette famille était depuis sept générations parmi les chefs héréditaires d’un groupe de chrétiens clandestins, héritiers de l’évangélisation de Saint François-Xavier. En 1934, il épousa leur fille Midori qui l’avait accompagné dans son cheminement : invitation à une messe de Noël un 24 décembre au soir, envoi d’un colis contenant des gants et un catéchisme alors qu’il effectuait son service militaire en Mandchourie ! Deux mois avant son mariage, il fut baptisé, choisissant le prénom chrétien de Paul. Il devint ensuite membre de la société Saint Vincent de Paul. Takashi rencontra à plusieurs reprises Maximilien Kolbe dans le faubourg de Nagasaki où il avait fondé un monastère. En 1937, la guerre entre le Japon et la Chine fut déclarée et Takashi fut mobilisé comme chirurgien jusqu’en 1940. Puis il reprit ses recherches et ses cours à l'université.

Le 26 avril 1945, un raid aérien sur Nagasaki fit de nombreuses victimes. L’hôpital étant débordé, Takashi passa ses jours et ses nuits au service des blessés, dans son service de radiologie. Dans son domaine de travail et de recherche, les normes de sécurité étaient mal comprises et en juin 1945, il apprit qu'il était atteint d’une leucémie : son espérance de vie n’était que de quelques années.

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Le 9 août 1945, une bombe atomique frappa Nagasaki. À l'instant du bombardement, Takashi travaillait à l'hôpital. Il se joignit au reste du personnel médical survivant pour se consacrer à soigner les victimes. Le 11 août, Takashi retrouva l’emplacement de sa maison et, parmi un amas de cendres, des ossements calcinés, ceux de Midori avec son chapelet tout près d'elle.

Il se réinstalla dans le quartier d'Urakami où était tombée la bombe. Il construisit une petite hutte qu’il appela Nyokodo ("Tu aimeras ton prochain comme toi-même") ; il y demeura avec des membres de sa famille. Cette hutte mesurait à peu près 10 mètres carrés. Plus tard, il se fit aménager une deuxième hutte aux allures d'ermitage où il passa ses dernières années dans la prière et la contemplation.

Le 3 décembre 1949, il fut fait citoyen d'honneur de la ville de Nagasaki où il reçut la visite de l'empereur Hirohito et du cardinal Gilroy, émissaire du pape.

Il mourut en 1951 à l’âge de 43 ans. 20 000 personnes assistèrent à ses obsèques devant la cathédrale. La ville de Nagasaki observa une minute de silence au moment où sonnaient les cloches de tous les édifices religieux.

Je suis très touché par la vie de cet homme et de son rayonnement ! Sa vie a été profondément changée par des toutes petites choses qui lui ont permis d’avoir un rayonnement extraordinaire. Pensons-nous à appeler, à inviter, à aller à la rencontre des autres ? Nous ne pouvons pas savoir quelles seront les conséquences de ces touts petits gestes !

"L'amitié s'approfondit quand on prend le temps d'être ensemble. Entre les rencontres, les membres de la communauté aiment se retrouver par petits groupes ou simplement à deux ou trois : ils disent leur vie, leurs peurs, leurs rêves, leur espérance ... ; ils prient, se rendent service, se détendent, partagent un repas ou d'autres activités qui nourrissent l'amitié : c'est le temps de la 'fidélité' appelé aussi le quatrième temps." (Charte I. 4)

Ces temps où on vit l’amitié sont des temps où on peut faire connaître notre communauté à ceux que nous rencontrons ! Les journées Annonce et Partage sont d’excellentes occasions pour cela : on peut croiser un papa en chantant des chants de Noël, ou faire découvrir Foi et Lumière à une femme de Pologne pendant une vente de Noël au Portugal !

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L'unité prévaut sur le conflit (N°229) La paix est possible parce que le Seigneur a vaincu le monde, avec ses conflits permanents "faisant la paix par le sang de sa croix" (Col 1, 20). Mais si nous allons au fond de ces textes bibliques, nous découvrirons que le premier domaine où nous sommes appelés à conquérir cette pacification dans les différences, c’est notre propre intériorité, notre propre vie toujours menacée par la dispersion dialectique. Avec des cœurs brisés en mille morceaux, il sera difficile de construire une authentique paix sociale.

Accueil et retrouvailles

Lorsque tout le monde est arrivé, nous pouvons commencer la réunion avec un beau chant de Noël, ou apprendre le chant des anges qui nous vient de Slovénie1.


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Takashi Nagai. On pourra faire passer sa photo de main en main.

Revivre l'Evangile

La naissance de Jésus (Luc 2, 1-20)

1 Voir la vidéo sur www.foietlumiere.org/rubriques/haut/video


A la crèche, nous découvrons que c'est Jésus lui-même qui se fait cadeau et qui nous permet de changer le monde un cœur à la fois.

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Personnages : Joseph, Marie, deux bergers, un ange. Matériel : une poupée Jésus, un baluchon, un bâton de pèlerin.

Premier tableau Lecteur : En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste,

ordonnant de recenser toute la terre. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée. Il venait se faire recenser avec Marie, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là…

Marie : Joseph, l'enfant va naître. Où allons-nous aller ? Joseph : Il n'y a pas de place pour nous à l'auberge, installons-nous

dans cette étable. Lecteur : Marie mit son enfant au monde, elle l’emmaillota et le

coucha dans une mangeoire.

Deuxième tableau Lecteur : Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient

dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.

L'ange : Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Vous le trouverez emmailloté et couché dans une mangeoire.

Lecteur : Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime."

Les bergers : Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître.

Lecteur : Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.

Troisième tableau Marie : Entrez, n'ayez pas peur ! Les bergers : Les anges nous sont apparus pour nous dire que Jésus est

le Christ, le Sauveur du monde… Et nous sommes venus l'adorer. Lecteur : Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait

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dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu.

En petits groupes Changer le monde un cœur à la fois, oui avec Jésus, c'est possible. Nous pouvons lire la lettre de Mirna, ancienne vice-coordinatrice internationale de Syrie, ou celle du Père Hans, ancien aumônier du Soudan1 qui nous parlent de paix et de pardon. Est-ce que nous pouvons, chacun, raconter quel est

l'événement, la parole, la petite chose qui nous est arrivée et qui a changé quelque chose dans notre cœur ?

Comment, moi aussi, je peux changer le monde un cœur à la fois ?

Pour prier

Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle…Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.

Joie, joie, joie du tout petit enfant couché dans la mangeoire, Joie d'un Dieu si petit, petit bébé humain.

Joie du Sauveur, joie de l'enfant, joie de la famille, joie de l'en-fance, joie de la vie, joie de l'âme. Réjouissons-nous ensemble, accueillons la joie, célébrons-la dans la communauté. Partageons la joie, la grande joie de la crèche. La prière d'un pauvre Je demeure dans la protection de ton amour.

1 http://www.foietlumiere.org/rubriques/haut/documents-a-telecharger

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Pour fêter

Jeu : l'ange et l'enfant Nous nous mettons deux par deux (ou trois si quelqu'un a des difficultés à marcher). L'un est un ange, l'autre un enfant. L'enfant marche sur un chemin dangereux, l'ange est là pour le protéger. L'enfant devra poser ses pas sur des feuilles

de carton que l'ange place devant lui et non directement sur le sol. L'ange, devant lui, en place d'abord une, l'enfant y pose son pied, puis une deuxième… jusqu'à ce qu'ils aient traversé toute la pièce… Pour les personnes en fauteuil, nous utiliserons deux grandes feuilles. Nous savourons la tendre sollicitude de l'ange…

Les chaussettes à chansons ou à cadeaux Matériel : autant de chaussettes colorées d'enfants que de personnes dans la communauté, une corde et des pinces à linge. Tendre la corde à travers la pièce. Dans chaque chaussette, placer un papier avec un mot ayant un rapport avec Noël : crèche, sapin, étoile, nuit… et on les pend à la corde. Chacun à son tour, va tirer un mot et doit entonner un chant qui comprend ce mot… Nous le reprenons tous en chœur. On peut remplacer les chansons par des petits cadeaux…

Atelier des artistes Nous pouvons fabriquer des anges avec des chutes de laine (voir page 102). Nous en réalisons un grand pour le filet du pêcheur.

Le filet du pêcheur Nous y accrochons le grand ange.

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Janvier

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La parole du mois

Notre grand témoin Charles Lwanga

C harles Lwanga était le responsable des pages à la cour du roi Mwanga II dans le royaume du Buganda (au sud de

l’actuel Ouganda). Il avait 21 ans le 3 juin 1886 quand il fut martyrisé pour sa foi à Namuyongo avec douze de ses compagnons.

Il avait été baptisé à la mission des Pères Blancs quelques mois auparavant (novembre 1885) et avait enseigné le catéchisme en cachette aux pages dont il avait la responsabilité ; il en avait baptisé lui-même cinq.

Ayant refusé d’offrir des sacrifices aux dieux traditionnels et protégé les pages des influences néfastes de la cour du roi, il fut condamné à être brûlé avec vingt-cinq autres chrétiens, dont dix anglicans.

En marchant vers le lieu du supplice, Kizito, le plus jeune de tous (13 ans) demanda à Charles Lwanga : "Donne-moi la main: j’aurai moins peur". Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine.

Ce ne fut pas un événement isolé, les massacres se sont étalés de 1885 à 1887. Quarante-cinq chrétiens furent tués, vingt-deux catholiques et vingt-trois anglicans.

Les missionnaires étaient arrivés en 1877, envoyés par la "Church Missionary Society" de Londres (Anglicans et Protestants) ; ils furent suivis deux ans plus tard par les Pères Blancs. L’ambition des missionnaires n’était pas seulement de diffuser la Bonne Nouvelle de l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre : il y avait aussi certainement quelques manœuvres politiques, fruits des rivalités franco-britanniques, pour gagner l’influence du pouvoir local. L’Esprit Saint a rectifié les choses, puisque ces jeunes gens convertis ont été des modèles de foi et d’unité : tous, qu’ils aient été catholiques ou anglicans, ont confessé la même foi en Jésus-Christ

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et sont allés vers leur martyre avec la même détermination et la même espérance.

Pendant la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, rappelons-nous que, dans les épreuves, dans la souffrance, nous ne pouvons qu’être unis et rassemblés. La Charte de Foi et Lumière est très claire à ce sujet : "Foi et Lumière croit que la personne faible et handicapée peut devenir source d'unité dans la société et dans chaque Église et aussi entre les Églises et entre les nations." (Charte I. 5)

Ce sont les plus petits et les plus faibles, ceux que Dieu a choisis pour confondre les sages et les forts, qui vont nous guider sur ce chemin d’unité, en véritables rassembleurs. Toutes nos communautés doivent être signes d’unité de notre famille humaine : "Dans une société axée sur la rentabilité et le pouvoir, si les personnes ayant un handicap mental ne sont pas efficaces, elles sont cependant prophétiques dans le domaine du cœur et de la tendresse et dans ce qu'il y a d'essentiel dans la personne humaine. Ce sont alors les pauvres qui nous évangélisent." (Charte II. 2)

Dans son homélie de la messe de canonisation des martyrs de l’Ouganda, le pape Paul VI a dit ces mots (qui furent repris presque in extenso dans le message du Pape François pour la rencontre de Leeds !) : "Nous tous, à visage découvert, réfléchissons comme en un miroir la gloire de Dieu. Laissons-nous transformer en l'image du Seigneur, toujours plus glorieuse" (2 Co 3, 18).

J’espère que Foi et Lumière pourra redémarrer dans ce beau pays ; il y a eu jusqu’en 2002 de très belles communautés…


Nous nous retrouvons dans des persécutions et des souffrances... Même si l'on est de traditions chrétiennes différentes, en avançant main dans la main, unis, nous n'aurons plus peur, nous serons plus forts.

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L'unité prévaut sur le conflit (N°230) L’annonce de la paix n’est pas celle d’une paix négociée mais la conviction que l’unité de l’Esprit harmonise toutes les diversités. Elle dépasse tout conflit en une synthèse nouvelle et prometteuse. La diversité est belle quand elle accepte d’entrer constamment dans un processus de réconciliation, jusqu’à sceller une sorte de pacte culturel qui fait émerger une "diversité réconciliée", comme l’enseignent bien les évêques du Congo : "La diversité de nos ethnies est une richesse […] Ce n’est que dans l’unité, la conversion des cœurs et la récon-ciliation que nous pouvons faire avancer notre pays."

Accueil et retrouvailles Les membres de l'équipe de coordination accueillent chacun et le prend par la main pour l'accompagner à sa place.

Pour partager

Ensemble Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Charles Lwanga. On pourra faire passer son portrait de main en main.

Revivre l'Evangile Qu'ils soient un comme nous sommes un (Jn 17, 20-26)

Personnages : Jésus et Pierre

Lecteur : Jésus est assis avec ses disciples, et il leur parle... Jésus : Mon Père, je te prie pour que tous soient un, comme toi, Père, tu

es en moi, et moi en toi.

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Pierre : Qu'est-ce que ça veut dire être un ? Jésus : Que vous vous aimiez les uns les autres. Pierre : Bien sûr que nous nous aimons les uns les autres.

Pierre se lève et va embrasser chacun des disciples. Jésus : Mon Père, je te prie aussi pour tous ceux qui croiront en moi à

cause de leur parole. Pierre : De qui parles-tu ? Jésus : De tous ceux à qui vous ferez connaître que Dieu m'a envoyé et

qu'il les a aimés comme il m'a aimé. Pierre s'adresse aux autres disciples : Prions de tout notre cœur, que

nous soyons toujours un, comme Jésus et son Père sont un et que nous l'annoncions au monde.

En petits groupes Nous sommes un quand nous nous aimons les uns les autres. Nous sommes un quand nous proclamons notre foi en Jésus même si nous sommes de confessions chrétiennes différentes, comme Charles et ses amis. Qu'est-ce que je fais quand j'ai peur ? A qui je demande de me donner la main ? Pourquoi ? Est-ce que quelques fois j'ai peur ou honte de proclamer ma

foi ? Pourquoi ? Dans une famille, dans une communauté, nous sommes

tous différents. Qu'est-ce qui fait notre unité ? Qu'est-ce qui peut l'approfondir ?

Pour prier

Jésus prie. Jésus prie son Père pour moi, pour nous, pour que nous soyons un. Dans le silence du cœur, j'écoute la prière de Jésus, sa conversation avec son Père. Son grand désir que tous soient un devient aussi mon grand désir.

Avec Jésus, j'espère et je prie le Père que tous soient un. Je me souviens de beaucoup de personnes, des amis de Foi et

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Lumière et d'ailleurs... et je prie avec Jésus que tous soient un afin que nous restions amis, que nous nous aimions les uns les autres. Je pense aux personnes appartenant à différentes confessions et je prie avec Jésus que tous soient un en Dieu. Nous terminons avec la prière commune à tous les chrétiens, le Notre Père, en nous donnant la main.

La prière d'un pauvre Je demeure avec mes frères, unis dans ton amour.

Pour fêter

Jeu : Nous ne formons qu'un Nous formons des paires. Pour ne faire qu'un, nous avons la main droite attachée à la main gauche de notre ami et la jambe droite attachée à sa jambe gauche. Dans nos mains liées, nous tenons un verre d'eau.

Nous devons l'apporter aussi vite que possible et avec beaucoup de précaution à l'autre bout de la pièce sans le renverser.

L'atelier des artistes Des mains-cœurs où chacun pourra écrire son prénom et que

l'on pourra relier les unes aux autres (voir page 103). ou Le bracelet de l'amitié

Un petit bracelet brésilien très facile à réaliser que l'on pourra s'échanger et porter jusqu'à la réunion prochaine en signe de notre désir d'unité (voir page 103).

Le filet du pêcheur

Nous y accrochons une "main cœur".

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Février

L'Esprit m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle

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La parole du mois

Notre grand témoin Pier Giorgio Frassati

P ier Giorgio Frassati est né à Turin, en 1901, au tout début du XXème siècle, dans une famille aisée : son père avait

fondé le prestigieux journal "La Stampa" et sa mère était artiste peintre.

Davantage porté à la fantaisie qu’aux études, il a souvent échoué dans ses examens, et son père a été très déçu de ne pas trouver en son fils le digne successeur qu’il espérait pour son journal ! Cela lui a valu d’être envoyé à douze ans dans une école privée tenue par les jésuites. Heureuse décision, car ce fut pour lui le démarrage d’une vie spirituelle intense et de nombreuses activités caritatives : apostolat de la prière en 1914, conférences Saint Vincent de Paul après la guerre pour prendre soin des soldats démunis après la fin des combats, puis le Tiers Ordre Dominicain. Pendant sept ans, il va venir en aide à de nombreuses personnes pauvres auxquelles il va prodiguer beaucoup de sa générosité intrépide et surtout communiquer sa joie de vivre !

Cette joie et sa fantaisie naturelle, il la partage avec beaucoup d’amis remuants et chahuteurs avec qui il fonde "la Compagnie des types louches" ! Avec eux, ils partent souvent en excursion en montagne : "vers le haut" était une de ses devises.

En 1925, à tout juste vingt quatre ans, il éprouve une vive douleur dans les muscles du dos. Le diagnostic fatal tombe : poliomyélite aiguë de nature infectieuse. Quelques jours plus tard, il meurt en disant : "Faites que je meure en paix, en votre sainte compagnie". Ses funérailles furent un moment exceptionnel, car les rues de Turin furent remplies d’une multitude de personnes étrangères à sa famille : ses nombreux amis, mais aussi tous les pauvres de Turin qu’il avait aidés pendant les dernières années de sa vie avaient tenu à lui rendre un très bel hommage qui a profondément marqué toute la ville…

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Pier Giorgio a été béatifié par Jean-Paul II en 1990 ; il est un modèle pour tous les jeunes du monde (il a été l’un des patrons des JMJ de Sydney en 2008) par son rayonnement et sa joie, un vrai messager de la joie ! Foi et Lumière n’existait pas à cette époque, mais il aurait certainement fait des merveilles dans les communautés de Turin : sa joie communicative, son enthousiasme sans limites, sa foi solide et enracinée dans la prière, l’Eucharistie et la Vierge Marie, lui auraient permis d’être un excellent coordinateur ! Toutes les personnes ayant un handicap mental auraient été fières d’être amies avec lui !

Notre Charte précise que les communautés Foi et Lumière sont des lieux de fête et de célébration : "Les rencontres sont marquées par des moments d'allégresse où l'on chante, où l'on danse, où l'on partage le même repas. De temps à autre, une journée de fête s'ouvre à des invités qui sont touchés de découvrir les capacités de la personne ayant un handicap mental à créer cette ambiance de joie." Et elle ajoute une précision importante : "Mais en communauté, on ne peut oublier ceux qui sont en marge de la fête et sont enfermés dans leur tristesse et dans leurs peurs. Ceux-là aussi ont leur place au cœur de Foi et Lumière ; ils doivent y recevoir une attention particulière pour que, progressivement, ils connaissent la joie et la paix que Jésus est venu nous apporter, même si les difficultés et les souffrances subsistent." (Charte I. 2) Je vois dans ce texte une grande proximité avec l’apostolat qu’a eu Pier Giorgio Frassati, il l’a d’ailleurs dit lui-même : "La tristesse doit être bannie des cœurs animés par la foi. La douleur n’est pas la tristesse, qui est la pire des affections. Tant que la foi m’en donnera la force, je serai toujours heureux."

Je souhaite que les jeunes de nos communautés n’aient pas peur de prendre pour modèle ce missionnaire de la joie que fut Pier Giorgio Frassati ; n’ayons pas peur d’appeler sans relâche les jeunes, je suis sûr que parmi eux il y en a pour qui Foi et Lumière peut révéler une vocation de missionnaire de la joie !


C'est la Fête de la Lumière. Invitons des jeunes à venir faire la fête, à nous communiquer leur joie et invitons-les à rester.

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Autres défis ecclésiaux (N°106) Même s’il n’est pas toujours facile d’approcher les jeunes, des progrès ont été réalisés dans deux domaines : la conscience que toute la communauté les évangélise et les éduque, et l’urgence qu’ils soient davantage des protagonistes. Il faut reconnaître que, dans le contexte actuel de crise de l’engagement et des liens communautaires, nombreux sont les jeunes qui offrent leur aide solidaire face aux maux du monde et entreprennent différentes formes de militance et de volontariat. Certains participent à la vie de l’Église, donnent vie à des groupes de service et à diverses initiatives missionnaires dans leurs diocèses ou en d’autres lieux. Qu’il est beau que des jeunes soient "pèlerins de la foi", heureux de porter Jésus dans chaque rue, sur chaque place, dans chaque coin de la terre !

La fête de la Lumière Nous demanderons à chaque membre de la communauté de venir avec un jeune ami. La fête de la Lumière est le moment de se faire connaître à l’extérieur. Nous choisirons de participer à la messe paroissiale et d'en animer un temps afin de nous faire mieux connaître.


L'aumônier bénit chacun à son arrivée en traçant sur son front un signe de croix avec un peu d'huile en disant : Sois consacré par l'onction.

Pour partager

Ensemble Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Pier Giorgio Frassati. On pourra faire passer sa photo de main en main.

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Revivre l'Evangile Jésus enseigne dans le Temple (Luc 4, 16-21)

Personnages : Jésus, le serviteur, un homme, le peuple. Matériel : Livre.

Lecteur : Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé. Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.

Jésus ouvre le livre et lit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés.

Lecteur : Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Un homme s'adresse à Jésus : Peux-tu nous expliquer ces paroles ? Jésus : Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez

d’entendre. Lecteur : Jésus veut dire qu'il est le fils de Dieu. Celui qui a été envoyé

pour porter la bonne nouvelle aux pauvres... Annoncer à tous la joie de l'Amour.

En petits groupes Jésus est venu annoncer à tous la joie de l'Amour. C'est ce qu'à voulu faire aussi Pier Giorgio qui disait : Tant que la foi m'en donnera la force, je serai toujours heureux. Qu'est-ce qui m'apporte la joie et me rend heureux dans ma

communauté ? Qu'est-ce que j'aime à Foi et Lumière ? Est-ce que je peux raconter un moment où je me suis senti

vraiment heureux ? Qu'est-ce que je peux faire quand je vois des personnes qui

restent sur le côté de la fête, qui sont tristes ?

Pour prier

Jésus a porté une Bonne Nouvelle aux pauvres, la joie de l'amour, comme l'a annoncé le prophète Isaïe. Ça s'est passé un peu comme ça, à Lourdes, quand Foi et Lumière est né. Que notre prière soit joie sincère, amour et espérance.

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Que notre prière rayonne de la joie des personnes ayant un handicap mental. Qu'elle rayonne de la présence des parents lors de nos rencontres. Qu'elle soit témoignage auprès de nouveaux jeunes amis. Qu'elle soit action de grâce pour nos aumôniers. Qu'elle apporte à chacun la joie de l'Amour !

La prière d'un pauvre Je demeure dans la chaleur de ton amour.

Pour fêter

Jeu : avec des ballons Nous gonflons des petits ballons colorés. Chacun a un ballon attaché à la cheville. Nous dansons sur une musique entrainante. Le but du jeu est de danser le plus longtemps possible sans que notre ballon éclate.

Ou nous nous mettons en petits groupes, chaque groupe a un ballon. Nous envoyons le ballon et nous essayons qu'il ne touche jamais le sol... Avec des ballons tout légers, ce n'est pas si facile. Une fois que nous sommes habitués, nous pouvons corser les choses avec deux et même trois ballons.

L'atelier des artistes Sur un soleil (voir page 104), nous écrivons le nom de ceux qui sont venus pour la première fois aujourd'hui. Chacun peut repartir avec le nom d’un nouveau afin de prier pour lui jusqu’à la prochaine rencontre, et prier aussi pour qu'il revienne…


Nous y accrochons le soleil des noms.

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Prenez votre croix et suivez-moi

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Marthe Robin

M arthe Robin est née le 13 mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (France), la dernière d’une famille

de six enfants. Elle suivit les cours de l’école jusqu’à l’âge de treize ans. Souvent malade, elle ne put passer l’examen de certificat d’études primaires.

Elle passait son temps à aider à la ferme familiale et à participer à la vie du village. Sa personnalité était décrite comme celle d’une jeune fille joyeuse, ouverte et serviable. A seize ans, Marthe fut atteinte d’une maladie foudroyante. Pendant dix ans, de nombreux espoirs de guérison suivis de rechutes se succédèrent. Puis, à partir de 1927, elle resta totalement immobilisée, sans aucun espoir d’amélioration.

L’année suivante, à l’âge de vingt six ans, sa vie bascula. Elle comprit que ses souffrances, vécues avec Dieu et offertes, pouvaient être fécondes. Désormais, sa vie spirituelle se déroula non pas à côté de la maladie mais dans la maladie. La vie mystique de Marthe devint si grande qu'elle fut associée aux souffrances du Christ dans sa Passion et les revécut dans sa propre chair chaque semaine. Elle puisait dans la prière, dans la communion eucharistique et dans une intense union à Dieu une force inexplicable et un rayonnement qui frappaient tous ceux qui l'approchaient. Elle était profondément humaine et accueillante avec chacun.

Le 10 février 1936, une rencontre décisive eut lieu entre Marthe et le Père Finet : c’est lui qui, à la demande de Marthe, fonda le premier Foyer de Charité. Aujourd'hui présentes dans plus de quarante pays, ces communautés proposent de faire l'expérience d'une retraite spirituelle et d'une renaissance intérieure. Jusqu'à sa mort, le 6 février 1981, Marthe Robin reçut plus de cent mille personnes dans sa petite chambre de la ferme familiale,

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plongée dans l'obscurité pour protéger ses yeux du moindre rayon de lumière. Marthe soutenait chacun par sa foi, son accueil, son offrande, sa compassion.

Les pieds sur terre, pourvue de bon sens, d’humour et d’intelligence des choses, Marthe savait poser les bonnes questions. Au long des années, elle a travaillé sans relâche pour le renouveau de l'Église encourageant le jaillissement de communautés nouvelles et de nombreuses vocations.

La maison de Marthe Robin n'a pas changé. Sa chambre demeure un lieu de recueillement, de paix, dans lequel on peut venir prier. Merci Marthe ! pour avoir soutenu les débuts de Foi et Lumière comme le rappelle Marie-Hélène Mathieu dans son livre : "Le 21 mars [1968], j’ai eu la joie de pouvoir m’entretenir avec elle. Je lui ai alors parlé du projet Foi et lumière. Son adhésion a été totale : 'Il faut avancer. Je vais prier avec vous...' Elle savait le poids que portent les parents d’enfants handicapés. Elle était elle-même la marraine d’un petit Canadien, Georges-Michel, né trisomique et rappelé à Dieu quand il avait trois ans. Elle le voyait, ainsi que les autres enfants comme lui, rejetés, et pourtant si proches du cœur de Jésus. Je rencontrais Marthe chaque année. Comment ne pas penser que nous lui devons largement la profusion de grâces dont nous avons bénéficié à Lourdes en 1971 ainsi que le rayonnement du mouvement dans le monde entier, loin de ce que nous pouvions imaginer."

Merci Marthe ! pour avoir permis que Jean Vanier puisse prêcher des retraites dans des Foyers de Charité pendant lesquelles beaucoup de cœurs ont été touchés !

La dimension internationale des Foyers de Charité est très importante et les communautés Foi et Lumière ne sont jamais très éloignées de l’un de ces lieux de ressourcement et de prière. La prière de Marthe continue de nous prodiguer des grâces et je suis certain qu’il y a des choses à faire avec les Foyers pour nous encourager, nous accompagner ou nous soutenir mutuellement. "Une âme peut être ignorante en beaucoup de choses et être capable d’aimer

Dieu splendidement."

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Nous pouvons proposer à ceux qui le souhaitent de se retrouver avant la rencontre de Pâques pour un temps de prière ensemble, par exemple pour un Chemin de Croix, la vénération de la croix. Ou nous pourrions aller prier avec la communauté religieuse avec laquelle nous sommes jumelés...


A son arrivée, chacun reçoit une simple petite croix de bois qu'il portera autour du cou pendant toute la rencontre.


Avec Marthe, nous découvrons que même si l’horizon est sombre, nous pouvons porter du fruit.

Marthe nous appelle à un renouveau spirituel, à la conversion, à la fécondité.


L'accompagnement personnel des processus de croissance (N°171)

Plus que jamais, nous avons besoin d’hommes et de femmes qui, à partir de leur expérience d’accompagnement, connaissent la manière de procéder, où ressortent la prudence, la capacité de compréhension, l’art d’attendre, la docilité à l’Esprit, pour protéger tous ensemble les brebis qui se confient à nous, des loups qui tentent de disperser le troupeau. Nous avons besoin de nous exercer à l’art de l’écoute, qui est plus que le fait d’entendre. L’écoute nous aide à découvrir le geste et la parole opportune qui nous secouent de la tranquille condition de spectateurs. C’est seulement à partir de cette écoute respectueuse et capable de compatir qu’on peut trouver les chemins pour une croissance authentique, qu’on peut réveiller le désir de l’idéal chrétien, l’impatience de répondre pleinement à l’amour de Dieu et la soif de développer le meilleur de ce que Dieu a semé dans sa propre vie.

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Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Marthe Robin. On pourra faire passer sa photo de main en main.

Revivre l'Evangile Jésus meurt sur la croix (Luc 23, 35-46)

Personnages : Jésus, les deux larrons, les chefs, les soldats.

Premier tableau Lecteur : Jésus est crucifié entre les deux larrons. Le peuple restait là à

observer. Les chefs se moquent de Jésus : Il en a sauvé d’autres, qu’il se sauve

lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! Les soldats : Descends de la croix et nous croirons que tu es le fils de

Dieu ! Lecteur : la foule insulte Jésus… Jésus regarde vers le ciel : Père, pardonne-leur parce qu'ils ne savent

pas ce qu'ils font !

Deuxième tableau Le larron de gauche se tourne vers Jésus : N’es-tu pas le Christ ?

Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! Le larron de droite : Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un

condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. Se tournant vers Jésus : Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.

Jésus : Aujourd’hui même, avec moi, tu seras dans le Paradis. Lecteur : C’était déjà environ la sixième heure (midi) ; l’obscurité se fit

sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Lecteur : Jésus poussa un grand cri. Jésus : Père, entre tes mains je remets mon esprit. Lecteur : Après avoir dit cela, il expira.

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Nous pouvons terminer par un chant méditatif, comme "Mon Père, je m'abandonne à toi"1.

En petits groupes Marthe savait que ses souffrances, vécues avec Dieu et offertes, pouvaient être fécondes. Sans quitter sa petite chambre, elle a redonné vie à tant de personnes par la création des Foyers, son écoute et ses précieux conseils. Qu'est-ce qui me fait souffrir ? Qu'est-ce qui me redonne vie ? Le bon larron sait reconnaître ses fautes et Jésus lui pardonne

tout de suite. Et moi, comment puis-je reconnaître mes fautes et demander pardon ?

Qu'est-ce que je voudrais dire à Jésus aujourd'hui ?

Pour fêter

Le feu de l'amour Si c'est possible, nous pourrions faire un petit feu dehors et nous asseoir tout autour. Nous pouvons demander à un membre de la communauté ou quelqu'un de l'extérieur de venir donner un témoignage sur sa rencontre avec Jésus, avec Foi et Lumière… Puis chanter doucement autour du feu.

Un bol de riz Nous pouvons transformer notre repas en bol de riz et contribuer ainsi à la solidarité internationale.

L'atelier des artistes Le feu de l'amour de Dieu Réaliser des mini feux de camp à la manière scoute ou à l'indienne (voir page 104). Ils pourront décorer notre coin prière.

1 https://www.youtube.com/watch?v=tLKLVr6Me2o

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Pour prier Dans notre coin prière, nous installons une grande croix. Contre elle, nous posons un grand panneau et deux corbeilles. Dans celle de gauche, nous plaçons de gros ronds noirs ; dans celle de droite de grands ronds jaunes. Une bougie est allumée. Nous nous asseyons en arc de cercle.

L'aumônier ou l'animateur de la prière introduit la célébration en expliquant que nos péchés sont comme ces ronds noirs. Par exemple, si je me mets en colère, si je dis des paroles blessantes, c'est comme ce rond noir qui apporte les ténèbres. Quelqu'un colle le rond noir sur le panneau. Quand je triche ou quand je mens, c'est comme ce rond noir. Quelqu'un colle le rond noir... Par contre, quand nous regrettons le mal que nous avons fait, quand nous demandons pardon, quand nous avons le désir de réparer, quand nous voulons guérir les blessures, c'est la lumière qui se répand ! L'aumônier ou l'animateur énumère dans le même ordre le contraire de chaque faute pendant qu'une personne colle un rond jaune sur le rond noir et reçoit une petite bougie qu'il va allumer au cierge et qu'il dépose près de la croix. Nous pouvons ensuite proposer une célébration du pardon ou une démarche de réconciliation. Nous pouvons conclure avec cette prière : Jésus, pardonne-nous le mal que nous avons fait. Nous voulons chasser les noirceurs de notre cœur et y allumer une lumière. Nous voudrions devenir des petites flammes qui brillent dans le monde. Et avec la grande lumière de ton cœur, nous voulons apporter beauté et chaleur à tous ceux qui nous entourent.

La prière d'un pauvre Je demeure dans la puissance de ton amour.

Le filet du pêcheur Nous y accrochons le feu de l'amour de Dieu (voir page 104).

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Avril

Il est vraiment ressuscité !

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La parole du mois

Notre grand témoin Baudouin de Belgique

B audouin de Belgique est né le 7 septembre 1930, le deuxième des trois enfants de Léopold III et d’Astrid de

Suède. Son enfance fut marquée par la mort accidentelle de sa mère alors qu’il n’avait que cinq ans. Cet accident a causé une grande émotion car elle avait beaucoup marqué le pays pendant les dix huit mois où elle fut reine des Belges.

en particulier, dans un contexte de grave crise économique, elle lança une campagne de collecte de fonds, le fameux "Appel de la Reine". Par une lettre publiée dans la presse, la reine fit appel à "l’esprit de solidarité toujours si vivant dans notre pays" au bénéfice des enfants, adultes et vieillards "qui souffrent le plus cruellement de la misère".

À la suite de l'abdication de son père, Baudouin devint le cinquième roi des Belges, le 17 juillet 1951, à presque vingt et un ans. En 1960, Baudouin épousa doña Fabiola de Mora y Aragón qui devint ainsi la "reine Fabiola", mais ils ne purent malheureusement pas avoir d’enfant.

Le roi Baudouin était connu pour être un homme profondément croyant. En 1990, il refusa, par un très grand souci de conscience personnelle, de signer la loi qui proposait la dépénalisation conditionnelle de l'avortement. Il écrivit au premier ministre : "Ce projet de loi soulève en moi un grave problème de conscience. (...) Vous comprendrez donc pourquoi je ne veux pas être associé à cette loi. En signant ce projet de loi et en marquant (…) mon accord avec ce projet, j’estime que j’assumerais inévitablement une certaine coresponsabilité. Cela, je ne puis le faire pour les motifs exprimés ci-dessus". Le Conseil des ministres constata que le roi était "dans l'impossibilité de régner" ce qui permit aux ministres réunis en conseil de signer la loi. Deux jours plus tard, le roi fut rétabli dans ses fonctions. L’attitude du roi eut pour conséquence une forte augmentation de sa popularité à tel point qu’il fut proclamé "homme de l’année" par les médias.

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Le roi Baudouin mourut en Espagne le 31 juillet 1993. Ses funérailles, retransmises à la télévision, réunirent de grandes foules pour un dernier hommage à la hauteur du grand roi qu’il fut. La cérémonie était pleine d’espérance comme l’avait souhaité la reine Fabiola qui s’était habillée en blanc. L’homélie du cardinal Godfried Daneels souligna que le roi avait été un berger pour son peuple. Il y eut plusieurs interventions à la fin de la célébration, dont celle d’une jeune femme des Philippines qui avait réussi à sortir de l’enfer de la prostitution et que le roi avait soutenue personnellement.

Dès 1976, une Fondation Roi-Baudouin fut créée pour contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la population. Aujourd’hui cette Fondation distribue des fonds avec cette mission "d’agir ensemble pour une société meilleure".

Cette société meilleure, nous essayons nous aussi de la construire par la création de liens d’amitié avec les plus fragiles d’entre nous. Le roi Baudouin a peut-être lu notre Charte et j’imagine qu’il retrouvait ses valeurs dans ces lignes : "Pour créer une relation authentique et libératrice avec les personnes ayant un handicap mental, il faut que nos 'cœurs de pierre soient changés en cœurs de chair'. Jésus et son Esprit Saint les transforment pour nous permettre d'accueillir le pauvre et le rejeté, de le reconnaître dans toute sa réalité humaine et spirituelle profonde. Cette transformation d'amour nous amène à reconnaître le visage de Jésus en nous et en l'autre." (Charte II. 2)

"A ton gré, mon JESUS, laisse tomber le voile, Montre-moi ta beauté, serre-moi dans tes bras, Ou du ciel obscurci dérobe chaque étoile : Moi, je ne compte pas." (Prière du roi Baudouin)


Nous célébrons Jésus ressuscité. Nous célébrons la vie. La vie est précieuse. Toute vie qui commence est le début

d’une histoire sacrée.

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Avoir soin de la fragilité (N°213) Parmi ces faibles, dont l’Église veut prendre soin avec prédilection, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd’hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l’on veut, en leur retirant la vie et en promouvant des législations qui font que personne ne peut l’empêcher. (…) Cette défense de la vie à naître suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Elle est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. (…) La seule raison est suffisante pour reconnaître la valeur inviolable de toute vie humaine, mais si nous la regardons aussi à partir de la foi, "toute violation de la dignité personnelle de l’être humain crie vengeance en présence de Dieu et devient une offense au Créateur de l’homme".


A son arrivée, chacun reçoit une fleur blanche à épingler à la boutonnière. L'équipe en aura préparée une plus grande pour le filet du pêcheur (voir page 105).


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie du roi Baudoin de Belgique. On pourra faire passer sa photo de main en main.

Revivre l'Evangile Réjouissons-nous ensemble ! (Lc 14, 16-24 )

Personnages : Jésus, le serviteur, le maître, les invités, et ceux qui sont venus… Matériel : le couvert est mis sur une grande table... On peut aussi représenter un champ, un bœuf...

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Premier tableau Jésus : Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de

monde. Il dit au serviteur : Le maître : Va prévenir mes invités que le dîner est prêt. Le serviteur : Tout de suite, maître. Le serviteur s'adressant au premier invité : Venez, tout est prêt. L'invité : J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie,

excuse-moi. Le serviteur est triste. Il va trouver le deuxième invité : Venez,

tout est prêt, que nous nous réjouissions ensemble. L'invité : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en

prie, excuse-moi. Le serviteur encore plus triste va trouver le troisième invité :

Venez, tout est prêt. Il y aura des musiciens et des danses. L'invité tenant sa femme par la main : Je viens de me marier, et c’est

pourquoi je ne peux pas venir. Jésus : Le serviteur rentre seul et triste chez son maître.

Deuxième tableau Le serviteur : Mon maître et Seigneur, personne n'a voulu venir ! Le maître, furieux, fait des grands gestes et crie : Dépêche-toi

d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; invite les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux... Et amène-les ici.

Lecteur : le serviteur est reparti et il a invité beaucoup de monde. Le serviteur va chercher chaque membre de la communauté à

tour de rôle en lui disant : Mon maître t'invite au dîner. Chacun personne invitée répond : Merci, avec joie ! Le serviteur le conduit à sa place à table. Jésus : Le serviteur a mis tout le monde à table. Le serviteur : Maître, j'ai fait tout ce que tu m'as dit et tes invités

t'attendent. Le maître : Tu as bien fait ! Mangeons, buvons et réjouissons-nous

ensemble.

Nous pouvons terminer par un joyeux Alléluia !

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En petits groupes Aujourd'hui, nous célébrons la résurrection de Jésus, nous célébrons la vie nouvelle ! Jésus veut changer notre cœur de pierre en cœur de chair. Jésus veut nous donner la joie, il veut que nous nous réjouissions avec lui et ensemble. Moi aussi, souvent, je suis comme les invités au festin.

Qu'est-ce que je peux avoir d'important à faire qui m'empêche de répondre à l'invitation de Jésus ?

Qu'est-ce qui m'empêche d'être joyeux, d'être heureux ? Ou alors suis-je comme les pauvres, les estropiés... que Jésus

appelle et qui répondent tout de suite oui ? Quand ? Comment ?

Pour prier

Oui Seigneur, nous venons avec une grande joie à ton banquet ! Merci, Maître, de nous avoir invités : Heureux celui qui prendra son repas dans le Royaume de Dieu.

Merci pour ce grand dîner, merci pour la Pâques et la résurrection, Merci pour la fête de la joie et de l'espérance. Merci pour la vie nouvelle. Merci pour les rencontres et les pèlerinages. Merci pour les tables de fête...

Nous pouvons terminer avec le chant : "Qu'exulte tout l'univers"1 La prière d'un pauvre Je demeure dans le royaume de ton amour.

1 https://www.youtube.com/watch?

v=e5OQsLn5z3c&list=PLcgqKjVrlVd2hMgAqv39FDTUptkicUioO

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Pour fêter

L'atelier des artistes Nous pouvons fabriquer des couronnes pour le temps de fête (voir page 105).

Organisons un banquet de fête, chacun au-ra apporté quelque chose de bon à partager. Décorons la salle. Soyons heureux ! Chan-tons, dansons…

Jeu : le festin Matériel : un gâteau, une serviette, un bonnet, des gants, une fourchette et un couteau, un dé. On place un gâteau au milieu de la table. A tour de rôle, les joueurs jettent le dé. Celui qui fait un 6 doit mettre le bonnet et les gants, déplier la serviette et commencer à manger le gâteau avec la fourchette et le couteau. Entretemps, les autres conti-nuent à jeter le dé jusqu'à ce qu'un joueur fasse un 6. Alors, ce-lui qui est en train de manger doit enlever rapidement les acces-soires et les donner à l'autre joueur. Et ainsi de suite... Celui qui mangera le dernier morceau sera le roi de la fête !

Le filet du pécheur Nous y accrochons une grande fleur blanche.

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Mai

Vous serez mes témoins

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La parole du mois

Notre grand témoin Lúcia dos Santos

L úcia dos Santos est née en 1907 dans un village proche de Fátima, la dernière de sept enfants. Son père,

travailleur et généreux, fut le premier à apprendre à sa fille à faire son signe de croix.

Sa mère enseigna le catéchisme à ses enfants et aux enfants du voisin au moment de la sieste pendant l'été, et autour du feu après le souper pendant l'hiver. Tous les enfants aimaient beaucoup Lúcia, qui avait le don de raconter de belles histoires.

Lúcia fit sa première communion à l’âge de six ans, bien qu’à l’époque, l’âge minimum requis était de dix ans. Le curé de la paroisse avait d’abord refusé, mais un Jésuite missionnaire, venu de Lisbonne pour aider le curé, l’interrogea et conclut que "cette enfant sait le catéchisme mieux que beaucoup d'autres qui communieront demain". Sa première communion l'a profondément bouleversée : "J'avais perdu le goût et l'attrait pour les choses du monde, et je ne me sentais bien à la maison que dans des endroits solitaires où, toute seule, je pouvais me rappeler les délices de ma première communion".

Entre mai et octobre 1917, le 13 de chaque mois (sauf en août, où ce fut le 19), Lúcia et ses cousins Jacinta et Francisco virent la Vierge Marie. La première fois, alors qu’ils gardaient les brebis et les chèvres, une dame toute vêtue de blanc leur apparut dans un petit chêne vert et s'adressa à Lúcia pour les inviter à venir le mois suivant, à cette même heure. Elle ajouta ensuite : "Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre". Désormais, les enfants, chaque jour, prièrent Marie par le chapelet et cherchèrent à faire des petits actes d’amour. Au cours de l’apparition du mois de juillet, Marie leur confia trois secrets qui ne furent révélés que bien plus tard, en 1941 pour les deux premiers et en l'an 2000 pour le troisième.

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La dernière apparition eut lieu le 13 octobre : il pleuvait à torrent, et une foule d'environ 50 000 personnes récitait le chapelet. À midi, Marie leur annonça la fin prochaine de la guerre et demanda la conversion des pécheurs. Alors qu’elle s'élevait vers le ciel, la pluie s'arrêta et le soleil revint dans un ciel bleu. Les personnes présentes purent voir pendant dix minutes le soleil se mettre à tourner sur lui même.

Francesco, puis Jacinta, moururent assez vite, en 1919 et en 1920 ; ils furent béatifiés par le pape Jean-Paul II le 13 mai 2000.

Lúcia devint religieuse, d’abord en Espagne, puis au Portugal, au Carmel de Sainte Thérèse de Coimbra, où elle résida jusqu’à sa mort en 2005. Elle retourna quatre fois à Fátima, toujours un 13 mai. En 1982, il s’agissait d’accompagner Jean-Paul II, venu rendre grâce un an après l’attentat subi sur la place Saint Pierre le 13 mai 1981. Il avait vu un signe dans cette date et avait déclaré : "Une main a tiré la balle, une autre l’a déviée". Cette balle fut sertie dans la couronne de Notre-Dame de Fátima. Cet attentat fut l’élément qui déclencha la révélation du troisième secret qui annonçait ce terrible événement.

Fátima est devenu un grand lieu de pèlerinage et de nombreuses communautés Foi et Lumière sont venues s’y recueillir et rendre grâce à Marie. Les pèlerinages font partie de l’identité de notre mouvement : tout a démarré en 1971 à l’occasion d’un très improbable pèlerinage qui était comme un défi, et depuis, nous aimons tout particulièrement partir en pèlerinage. Nous y retrouvons nos origines, que ce soit à Lourdes, Fátima, Aparecida, Częstochowa, Walsingham… Partout où une étincelle a embrasé les cœurs, partout où une communauté a vu le jour, il est bon de se le rappeler pour repartir et redonner du fruit !

"Les activités des communautés, outre les rencontres régulières, sont diverses. Elles naissent selon les besoins, la créativité des uns et des autres et l'inspiration de Dieu. Parmi les initiatives, se situent les camps de vacances, les retraites, les pèlerinages, etc." (Charte III. 2)

Une des priorités votée à Leeds nous invite à "inventer dans chaque province des rencontres, fêtes, pèlerinages qui permettent de se ressourcer, donnent de l’élan et créent de nouveaux contacts".

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Nous célébrons la Pentecôte. Jésus veut faire de nous ses témoins. Avec Marie, nous contemplons le mystère de Dieu.


L'étoile de la nouvelle évangélisation (N°288) Chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. (…) Marie sait reconnaître les empreintes de l’Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles. Elle contemple le mystère de Dieu dans le monde, dans l’histoire et dans la vie quotidienne de chacun de nous et de tous. (…) Cette dynamique de justice et de tendresse, de contemplation et de marche vers les autres, est ce qui fait d’elle un modèle ecclésial pour l’évangélisation.


A son arrivée, chacun est accueilli par ces mots : L'Esprit Saint viendra sur toi et tu seras mon témoin partout dans le monde !


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Lúcia do Santos. On pourra faire passer sa photo de main en main.

Revivre l'Evangile De l’ascension à la Pentecôte (Ac 1, 9-14)

Personnages : Jésus, deux anges, Pierre, Jacques, Marie, les disciples.

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Matériel : Des chaises placées en cercle.

Premier tableau Lecteur : Jésus ressuscité apparait à ses disciples. Jésus : Vous allez recevoir une force de Dieu. Pierre : Comment cela va-t-il se passer ? Jésus : L'Esprit Saint viendra sur vous et vous serez mes témoins par-

tout dans le monde. Lecteur : Après avoir dit ses mots, il s'éleva dans le ciel et disparut. Les

apôtres restent longtemps à regarder le ciel. Soudain, ils voient deux hom-mes en vêtements blancs.

Les anges : Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel.

Deuxième tableau Lecteur : Alors, ils quittèrent le Mont des Oliviers pour retourner à

Jérusalem. Pierre : Allons rendre visite à Marie. Lecteur : Marie et les disciples étaient réunis dans la chambre haute où

ils se tenaient habituellement pour prier. Marie tend la main à chacun : Marie : Bonjour Pierre, bonjour Jacques… Entrez et joignez-vous à

nous pour prier. Pierre : Oui, rendons grâce à Dieu. Prions Notre Père, qu'il nous envoie

la force de l'Esprit ! Tous, nous chantons : "Jésus, toi qui a promis"1.

En petits groupes Quand ai-je reçu l'Esprit Saint ? Quand sommes-nous les témoins de Jésus ? (Quand nous par-

tons en pèlerinage ? Quand nous participons ou animons les liturgies paroissiales ?)

Jésus nous a donné Marie pour mère. Son seul souhait est de nous conduire à son Fils. Quelle place Marie occupe-t-elle dans ma vie ?

1 https://www.youtube.com/watch?v=IUVqcyFMjFU&list=PLVn-30q4qqd4CJTPwS1vjdGp7czMc6xhU

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Pour fêter Aujourd'hui, nous pourrions fêter les mamans d'une manière toute spéciale en leur offrant une fleur ou des gâteaux spécialement faits pour elles, ou simplement en leur chantant une chanson. Montrons-leur toute notre joie et notre reconnaissance !

Une vidéo

Si nous avons une connexion internet, nous pouvons regarder une très jolie vidéo qui raconte tout ce qui s'est passé entre l'Ascension et la Pentecôte1.

L'atelier des artistes Réaliser une fresque de la Pentecôte pour décorer notre coin prière (voir page 105). Nous découpons une grande langue de feu pour le filet du pêcheur.

Pour prier Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. (Ac 1, 9 - 14)

Soyons assidus à la prière. Persévérons, avançons pas à pas, jour après jour. Avançons dans la foi, avançons dans la lumière avec Marie, mère de Jésus.

Depuis Lourdes 1971 jusqu'à aujourd'hui, nous avançons. Avançons quand tout va bien et avançons quand tout va mal. Persévérons dans l'amour. Persévérons dans la prière. Avec Marie, Mère de Jésus : Je vous salue, Marie ...

La prière d'un pauvre Je demeure dans la prière de l'amour.

1 https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Evh4jyZriow

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Nous y accrochons une grande langue de feu.

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Juin

C'est moi, n'ayez plus peur "J

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Cicely Saunders

C icely Saunders est née en Angleterre en 1918 ; ses parents ne s’entendaient pas bien et sa mère était distante et

très froide. Cela l’a amenée à beaucoup prendre sur elle pour se forger un caractère fort, et à plus s’intéresser aux problèmes des autres qu’à s’apitoyer sur elle-même.

A cause de la guerre, elle interrompit ses études pour commencer une formation d’infirmière à l’hôpital Saint Thomas de Londres où elle obtint son diplôme en 1944. Elle aimait beaucoup prendre soin des malades, mais de violents maux de dos l’obligèrent à changer de voie et elle devint assistante sociale avant de revenir à l’hôpital Saint Thomas. C’est à ce moment qu’elle a découvert la Bible et elle a rejoint des groupes de prière, après une jeunesse marquée par l’agnosticisme.

En 1948, elle rencontra un réfugié juif polonais qui s'était échappé du ghetto de Varsovie : il était en train de mourir d’un cancer et lui légua toute sa fortune, £500, qu’elle utilisa comme la première pierre d’un centre de soins palliatifs, Saint Christopher, qui allait voir le jour près de vingt ans plus tard.

Pendant toutes ces années, elle a travaillé sur le contrôle de la douleur au sein de l’hôpital Saint Joseph, tenu par les Sœurs de la Charité. A trente neuf ans, elle devint médecin, toujours avec cette volonté de soulager la douleur qu’elle considérait comme devant englober toutes ses nombreuses dimensions : physiques, sociales, psychologiques et spirituelles. Elle avait pour objectif de soulager ses patients de leurs douleurs multiformes, et également de prendre soin de leur famille et de leurs amis.

Le projet fut vraiment lancé en 1961, le Psaume 36 (v 3-5) fut un déclic : "Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ; mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur. Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-lui confiance, et lui, il agira". A cette

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époque, déjà, l’euthanasie était considérée comme le seul type de réponses à ceux qui étaient atteints de cancer, et il lui fallut aussi se battre sur beaucoup de terrains difficiles : collectes de fonds, résistance du monde médical… et en 1967, le centre Saint Christopher ouvrit ses portes. C’est dans ce centre que Thérèse Vanier a travaillé avec Cicely !

En 1980, Cicely se maria avec un autre Polonais, artiste peintre, Marian Bohusz-Szyszko. Elle avait été tellement touchée par ses peintures qu’elle acheta un tableau représentant Jésus calmant la tempête ; puis elle lui écrivit, il lui répondit, couvrit les murs de Saint Christophe de ses peintures et ils se marièrent. Elle avait soixante et un ans et lui, soixante dix neuf !

Sa réputation devint immense, elle influença dans de nombreux pays l’émergence de centres de soins palliatifs : elle fut nommée docteur honoris causa en médecine par l’Archevêque de Canterbury et elle reçut de la Reine Elisabeth II le titre de Dame Commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique.

Dame Cicely Saunders est morte d’un cancer dans le centre qu’elle avait créé en 2005. A cette époque, il y avait déjà 220 centres de soins palliatifs dans le Royaume Uni et plus de 8 000 dans le monde.

Dame Cicely croyait fortement en ces paroles d’un théologien qu’elle appréciait beaucoup : "Jésus crucifié est la seule image exacte de Dieu que le monde ait jamais vue, et les mains qui nous maintiennent en vie sont percées de clous inimaginables". Et son mot d’ordre personnel a certainement été : "Je suis aimée, donc je suis".

Il y a de nombreux points dans la vie de Cicely qui peuvent nous toucher : l’accompagnement de personnes dont la vie est considérée par beaucoup comme indigne ; le souci de prendre en compte les personnes avec leurs proches, parents et amis : "Ainsi, on cherche 'à être avec', en portant les fardeaux les uns des autres, à s'encourager, à se soutenir mutuellement et à répondre aux besoins de chacun. Par l'amitié faite de tendresse et de fidélité, on devient l'un pour l'autre signe de l'amour de Dieu ." (Charte I. 1)

"Au cœur de ces communautés, se trouvent des personnes ayant un handicap mental plus ou moins grave, enfants, adolescents ou adultes. Elles sont entourées de membres de leur famille et d'amis, particulièrement de jeunes." (Charte I.)

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Nous avons peiné, nous étions dans la tempête. Jésus vient nous dire "Je suis là n’ayez pas peur".

Jésus vient nous donner sa paix.


Le temps est supérieur à l'espace (N°223) Ce principe permet de travailler à long terme, sans être obsédé par les résultats immédiats. Il aide à supporter avec patience les situations difficiles et adverses, ou les changements de plan qu’impose le dynamisme de la réalité. Il est une invitation à assumer la tension entre plénitude et limite, en accordant la priorité au temps. (…) Le temps ordonne les espaces, les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne en constante croissance, sans chemin de retour. Il s’agit de privilégier les actions qui génèrent les dynamismes nouveaux dans la société et impliquent d’autres personnes et groupes qui les développeront, jusqu’à ce qu’ils fructifient en évènements historiques importants. Sans inquiétude, mais avec des convictions claires et de la ténacité.

Accueil et retrouvailles A son arrivée, chacun reçoit une petite carte avec la mosaïque du mois sur laquelle est écrit : C'est moi, n'ayez plus peur !


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Cicely Saunders. On pourra faire passer sa photo de main en main.

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Revivre l'Evangile Jésus marche sur les eaux (Jn 6, 16-21)

Personnages : Jésus, Pierre, Jacques, Jean, Judas. Matériel : un tissu bleu, une barque (une table renversée…)

Premier tableau Lecteur : Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’au lac. Pierre : Mes amis, allons sur l'autre rive. Jacques : Montons dans cette barque et partons. Lecteur : Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre

rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples.

Deuxième tableau Lecteur : Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples

avaient ramé sur une distance d'environ cinq mille mètres. Ils avaient de plus en plus peur. Lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque, ils furent saisis de peur.

Jacques : Au secours, qu'allons-nous faire ? Nous allons mourir ! Jean : J'ai peur. Judas : Je vous avais prévenus qu'une tempête s'annonçait, nous aurions

du attendre ! Pierre montre du doigt une personne qui s'avance lentement, marchant sur les eaux... Jacques : C'est un fantôme… Jésus s'approche mais les disciples ne distinguent pas encore

son visage : C’est moi. N’ayez plus peur. Pierre : Comment savoir si c'est vrai, si c'est vraiment toi, Jésus ? Jésus : Gardez la foi et la confiance. Pierre reconnaissant Jésus : Monte dans la barque et sauve-nous. Lecteur : Jésus monte dans la barque mais aussitôt, elle touche la terre

à l'endroit où il se rendaient...

En petits groupes

Quand Jésus n’est pas là, nous sommes dans les ténèbres, la tempête. Jésus veut nous apporter la lumière pour que l'on arrive au but, pour que notre petite barque touche terre.

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Est-ce que je peux raconter un moment où j'étais dans la tempête ?

Comment puis-je faire pour demander de l'aide ? Comment ai-je laissé Jésus venir à moi pour me redonner la

paix ?

Pour fêter

Jeu : la pluie Jésus et ses apôtres ont souvent du être pris par des orages et de la pluie. Que ressent-on quand on est sous la pluie ? Nous formons des petits cercles d'une dizaine de personnes.

Au centre, se place un premier joueur. Il ferme les yeux. Les dix personnes qui l'entourent se mettent à lui tapoter doucement la tête, les épaules et le dos du bout des doigts comme des gouttes de pluie. On est dans le silence pour bien ressentir la pluie tomber… Puis ralentir doucement jusqu'à ce que la pluie cesse. Chacun à son tour pourra faire cette petite expérience !

L'atelier des artistes Réaliser une croix "Jésus m'aime" ou un cœur mosaïque (voir page 106).

Pour prier

Je ferme les yeux et dans le silence du cœur je répète lentement les paroles de Jésus : C’est moi. N’ayez plus peur. Je répète ces mots en silence, jusqu'à ce que je ne les prononce plus mais les écoute : C'est moi, n'ayez plus peur…

C'est Jésus qui me dit : N'aie pas peur… n'aie pas peur… n'aie pas peur !

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Chant : "Mets ta joie dans le Seigneur"1 La prière d'un pauvre Je demeure dans le cœur de ton amour.


Nous y accrochons une des croix ou un des cœurs fait pendant l'atelier des artistes.

1 https://www.youtube.com/watch?v=4MMStbbSODc

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Óscar Romero

Ó scar Romero est né en 1917 au Sal-vador. En 1937, il entra au séminaire national de San Salvador, puis

poursuivit ses études à Rome, où il fut ordonné prêtre en 1942. Il commença une préparation pour un doctorat en théologie mais, en 1943, à cause de la situation en Italie, il dut rentrer dans son pays.

Il fut le rédacteur en chef d’un journal conservateur, dans le cadre d'un magistère plutôt traditionaliste de l'Église catholique. En 1977, il fut nommé par Paul VI archevêque de San Salvador : sa nomination fut bien accueillie par le pouvoir, mais le clergé, plus progressiste, redoutait son opposition aux engagements vis-à-vis des plus pauvres. Quelques semaines plus tard, l'assassinat d'un prêtre de son diocèse (et ami personnel), le jésuite Rutilio Grande par un escadron de la mort a profondément bouleversé le nouvel archevêque qui déclara que "la mort de Grande l'avait converti". Il a dit plus tard : "Quand je vis Rutilio, étendu mort, j'ai pensé que s'ils l'avaient tué pour ce qu'il avait réalisé, alors moi aussi j'avais à avancer sur le même chemin".

Dès lors, il ne craignit jamais de dénoncer ouvertement l'injustice sociale, les assassinats et les actes de torture. En 1979, quand une junte prit le pouvoir, il dénonça l'aide militaire apportée au nouveau régime par les Etats-Unis. La raison d'être de l'Église était pour lui de se solidariser avec les plus pauvres.

À l'occasion d’une visite en Europe, il rencontra le Pape Jean-Paul II auquel il fit part de ses préoccupations concernant la situation de son pays : "En moins de trois ans, plus de cinquante prêtres ont été attaqués, menacés ou calomniés. Six d’entre eux, qui ont été assassinés, mériteraient d'être considérés comme martyrs. [...] Ici aussi, se trouve la même clé d'explication de la persécution de l'Église : les pauvres". Il fut alors très vite considéré comme un dangereux agitateur aux yeux du pouvoir en place.

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Le 23 mars 1980, à l'occasion d'un sermon, Monseigneur Óscar Romero lança un appel aux soldats : "Un soldat n'est pas obligé d'obéir à un ordre qui va contre la loi de Dieu. Une loi immorale, personne ne doit la respecter. Il est temps de revenir à votre conscience et de lui obéir plutôt qu'à l'ordre du péché. Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu'au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l'ordonne, au nom de Dieu : arrêtez la répression !"

Le lendemain, alors que Monseigneur Óscar Romero prononçait une homélie pendant la célébration de la messe, un coup de fusil l’atteignit en pleine poitrine et il mourut quelques minutes plus tard. Tandis que la messe de ses funérailles commençait, une bombe éclata et des coups de feu provoquèrent un début de panique parmi la foule. Une cinquantaine de personnes moururent piétinées, tandis qu'on relevait une dizaine de corps tués par balle.

Monseigneur Óscar Romero est aussi honoré par d'autres Églises chrétiennes notamment l'Église d'Angleterre : il se trouve être l'un des dix martyrs du XXème siècle à figurer parmi les statues situées au-dessus de la grande porte Ouest de Westminster Abbey à Londres.

A Foi et Lumière, notre conviction est que "toute personne ayant un handicap est une personne à part entière et qu'elle en a tous les droits. [...] Foi et Lumière croit que toute personne, même la plus démunie, est appelée à vivre profondément de la vie de Jésus, à recevoir toutes les richesses spirituelles de son Eglise, sacrements, tradition liturgique..." (Charte II. 1). Ces personnes les plus faibles sont encore trop souvent des victimes de la volonté de toute-puissance des puissants de notre monde. Nous pouvons confier à Óscar Romero, comme à Marie, cette prière de l’Évangile de la Vie :

"Nous te confions la cause de la vie : regarde […] le nombre immense des enfants que l'on empêche de naître, des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes et des femmes victimes d'une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués par l'indifférence ou par une pitié fallacieuse. Fais que ceux qui croient en ton Fils sachent annoncer aux hommes de notre temps avec fermeté et avec amour l'Evangile de la vie."

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Nous tombons dans des luttes. Mais en nous mettant au service des plus petits, nous devenons bienheureux avec les pauvres de cœur.


La place privilégiée des pauvres dans le peuple de Dieu (N°199) Le véritable amour est toujours contemplatif, il nous permet de servir l’autre non par nécessité ni par vanité, mais parce qu’il est beau, au-delà de ses apparences : "C’est parce qu’on aime quelqu’un qu’on lui fait des cadeaux". Le pauvre, quand il est aimé, "est estimé d’un grand prix", et ceci différencie l’authentique option pour les pauvres d’une quelconque idéologie, d’une quelconque intention d’utiliser les pauvres au service d’intérêts personnels ou politiques.

Accueil et retrouvailles Chacun à son arrivée reçoit une petite carte sur laquelle une Béatitude est écrite.


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Mgr Óscar Romero. On pourra faire passer sa photo de main en main.

Revivre l'Evangile Les Béatitudes (Mt 5, 1-12)

Avant de revivre quelques scènes sur les Béatitudes, on relira lentement le texte d'Evangile en entier.

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Nous vous proposons ici deux scènes mais vous pouvez en imaginer d'autres…

Personnages : Jésus, un disciple, Tom, le capitaine, François, Jeanne, le passant. Matériel : ballon, sac de bille (ou tout autre jouet)

Premier tableau Lecteur : Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses

disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Jésus : Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. Un disciple : Comment être miséricordieux ? Jésus : Je vais te raconter une histoire. Celui qui est miséricordieux est

celui qui pardonne à celui qui lui a fait du mal et qui prie pour lui. Des jeunes jouent au football… L'un d'eux, Tom, n'est pas très habile. Malgré tous ses efforts, il perd toujours le ballon et fait perdre son équipe. Le capitaine va l'invectiver. Le capitaine : Tom, tu es trop nul, tu es trop maladroit… je ne veux

plus de toi dans l'équipe ! Tom a beaucoup de peine et il s'en va en baissant la tête. Tom : Mon Dieu, aide-moi à pardonner au capitaine... Je te prie de tout

mon cœur pour lui. Bénis-le Seigneur !

Deuxième tableau Lecteur : Jésus continue à enseigner… Jésus : Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Un disciple : Comment être artisan de paix ? Jésus : Je vais te raconter une histoire. Jeanne et François jouent dans la

rue. Tout à coup, ça dérape. Un passant voit la scène… François : Donne-moi ce sac de billes. Jeanne : Non, il est à moi. François lui arrache le sac des mains : Maintenant, il est à moi ! Jeanne se met à pleurer : Rends-le moi, il est à moi. Le passant : François, rends ce sac de bille à Jeanne et demande-lui

pardon. Tu sais très bien que ces billes ne sont pas à toi. François : Pardon, Jeanne, tiens voilà ton sac de billes. Jeanne : Ca va, merci François. Jésus : Et ils se sont embrassés.

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Dernier tableau Jésus : Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si

l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux !

En petits groupes Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, le Royaume des cieux est à eux. Cette Béatitude est bien celle qu'à vécu Mgr Óscar Romero et jusqu'à la mort. Nous pouvons dire chacun à tour de rôle, la Béatitude qui nous a été donnée au début de la réunion. Que veut dire cette Béatitude pour moi ? Est-ce que je vis de cette Béatitude ? Comment ? Quelle est la Béatitude que je devrais approfondir dans ma

vie pour être pleinement heureux avec Jésus ?

Pour fêter Jeux

Qui suis-je ? Un joueur a les yeux bandés. Il doit reconnaître la personne en face de lui, simplement en touchant son visage, ses épaules. Ce dernier ne doit surtout pas parler pour ne pas être reconnu...

Qu'est-ce que je fais ? Un joueur reçoit une petite carte sur laquelle est écrite une corvée à mimer. Par exemple, faire la vaisselle, la lessive, abattre un arbre, changer un pneu de voiture... Celui qui trouve doit mimer une corvée à son tour.

L'atelier des artistes La montagne des Béatitudes qui pourra décorer notre coin prière (voir page 106).

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Pour prier

Nous pouvons relire les Béatitudes de Jésus plusieurs fois jusqu'à sentir dans la profondeur de notre cœur, la douceur et la promesse du mot "béatitude".

Pour qui Jésus prononce-t-il ces Béatitudes ? Sur qui tombe la douceur des Béatitudes ?

Est-ce que ce ne sont pas les mots de son cœur ? Par ces paroles, Jésus bénit Foi et Lumière et chacun de ses membres.

La prière d'un pauvre Je demeure sous le regard de ton amour.

Le filet du pêcheur Nous y accrochons la montagne des Béatitudes.

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Martin Luther King Jr

M artin Luther King est né à Atlanta (USA), le 15 janvier 1929. Son père, Martin Luther King Senior,

était pasteur baptiste. Le jeune homme fit de brillantes études.

Il pensait devenir médecin ou avocat, malgré le souhait de son père qui le voyait devenir pasteur à son tour. Mais il finit par embrasser cette voie et fut ordonné dans le temple de son père à Atlanta en 1947. Il continua à mener en parallèle des études jusqu’à obtenir un doctorat en théologie à Boston en 1955.

En 1953, il épousa Coretta Scott et, l’année suivante, ils s'installèrent à Montgomery (Alabama), où Martin Luther King devint pasteur.

Le 1er décembre 1955, une couturière noire, Madame Rosa Parks, refusa de céder sa place assise dans l'autobus à un Blanc, comme les lois de l'Alabama le lui enjoignaient. La police l’interpella et elle se serait retrouvée en prison si un témoin n’avait pas payé sa caution. Martin Luther King, avec son ami le pasteur Ralph Abernathy organisèrent alors le boycott des autobus. L'action dura plus d’un an ! Les autorités firent souvent pression sur lui pour qu'il mette fin au boycott. Mais, au bord de la faillite, la compagnie d'autobus fut finalement obligée d'accepter la fin des mesures discriminatoires. Mais la victoire ne s'arrêtait pas là : dès novembre 1956, la Cour Suprême des Etats-Unis déclara inconstitutionnelles les lois imposant la ségrégation dans les transports ! Le 21 décembre, les Noirs purent ainsi prendre les autobus dans les mêmes conditions que les Blancs, sous la protection d'une loi anti-ségrégation.

Ce furent les débuts d’une vie de combat, toujours dans la non-violence, pour faire reconnaître les droits de la minorité afro-américaine. Martin Luther King prononça le fameux discours :

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"I have a dream"1 le 28 août 1963, devant le Lincoln Memorial, à Washington, DC : il est considéré comme l'un des plus grands et des plus marquants du XXème siècle. De nombreux progrès en matière de lois sont venus confirmer le bien-fondé de cette lutte, mais pourtant, au même moment, des émeutes noires éclatèrent un peu partout dans les grandes villes américaines du Nord... Les jeunes des ghettos avaient dépassé la frontière du désespoir. Considérant n’avoir ni passé ni avenir, ils se jetaient dès lors dans la violence la plus aveugle. Le 10 décembre 1964, pourtant, King recevait le Prix Nobel de la Paix à Oslo. Et le 4 avril 1968, Martin Luther King mourut assassiné à Memphis dans le Tennessee.

Martin Luther King faisait souvent référence à la notion de "communauté bien-aimée". Voici ce qu’en dit Jean Vanier2 : "Lorsque tu viens dans la communauté, il y a un lien entre nous. Parce que quelque chose est né entre nous. Il y a une communion, et cette communion est un signe. La communion est un signe de ce qui pourrait exister, un signe de royaume d’amour. Martin Luther King a vécu cela avec ceux qu’il appelait 'son peuple'. Il tendait la main à tous, mais il doit y avoir un centre, et ce centre est la communauté bien-aimée. Dans quelle mesure cette notion nous parle-t-elle ? Ce qui est intéressant, c’est que notre communauté est fondée sur l’expérience et non pas sur la connaissance. Quand je dis que nous sommes guéris par les personnes ayant un handicap, les gens ne peuvent pas comprendre. Il faut en faire l’expérience. Le début de l’Evangile de St Jean dit : 'Nous avons trouvé le Messie'. La chrétienté est le point de rencontre avec la personne. C’est la foi en une personne, en ta personne et en ma personne. C’est le secret. Toi et moi. Pas moi et un idéal de changer le monde. Changer le monde, un cœur à la fois. Ce cœur révèle qui je suis, il révèle qui tu es. Quand ils sont révélés ensemble, on peut parler de communauté bien-aimée. Et cette communauté s’agrandit en cercles concentriques."

"Tout le monde peut être important, car tout le monde peut servir à quelque chose."

1 Texte du discours : http://felina.pagesperso-orange.fr/doc/decl/luther_king.htm 2 A l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération de l’Arche à Atlanta en juin

2012.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ao%C3%BBt_1963

http://fr.wikipedia.org/wiki/Washington_(district_de_Columbia)

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L'année se termine par un grand banquet avec nos nouveaux amis pour goûter les fruits de toute l’année.

Nos communautés sont plus ouvertes, on a ouvert des portes, jeté des ponts.


Défi des cultures urbaines (N°74) La ville produit une sorte d’ambivalence permanente, parce que, tandis qu’elle offre à ses citadins d’infinies possibilités, de nombreuses difficultés apparaissent pour le plein développement de la vie de beaucoup. Ces contradictions provoquent des souffrances déchirantes. Dans de nombreuses parties du monde, les villes sont des scènes de protestation de masse où des milliers d’habitants réclament liberté, participation, justice et différentes revendications qui, si elles ne sont pas convenablement interprétées, ne peuvent être réduites au silence par la force.

Accueil et retrouvailles A son arrivée, chacun reçoit la liste des membres de la communauté avec les adresses et les numéros de téléphone de chacun. On pourra ainsi plus facilement garder des liens pendant les vacances.


Après le "point météo", le responsable ou l'animateur lit ou résume avec ses mots, la vie de Martin Luther King. On pourra faire passer sa photo de main en main.

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Revivre l'Evangile Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis (Jean 15, 12-17)

Personnages : Jésus, Pierre, le maître, le pèlerin Matériel : une table et des chaises

Premier tableau Lecteur : Jésus est assis avec ses disciples. Il les enseigne… Jésus : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Pierre : Dis-nous comment nous pouvons nous aimer les uns les autres. Jésus : Un pèlerin marchait de Galilée vers Jérusalem. A la nuit

tombée, il s'arrête et frappe à la porte d'une maison. Le maître ouvre la porte : Bonsoir mon ami. Que puis-je faire pour

vous ? Le pèlerin : Je suis un pèlerin et je vais à Jérusalem. Pouvez-vous me

donner à diner et me loger pour la nuit ? Le maître : Entrez, ma femme va vous préparer quelque chose à

manger. Vous pourrez aussi vous laver et dormir dans un bon lit ! Le pèlerin : Merci, maître, vous êtes très bon. Que le Seigneur vous

bénisse, vous et toute votre famille. Jésus : Pierre, tu as bien vu et entendu cette histoire ? Pour vous aimer

les uns les autres, vous devez être et agir comme ce maître.

Deuxième tableau Jésus : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Pierre : Oui, Jésus, nous voulons faire la volonté de Dieu. Jésus : Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis

et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. Soyez mes témoins.

Pierre : Oui, nous serons tes témoins, des missionnaires de la joie partout dans le monde.

En petits groupes

Jésus veut que nous nous aimions les uns les autres. Jésus nous a choisis pour que nous portions du fruit et que nous soyons ses témoins. A quoi voyons-nous que nous nous aimons les uns les autres ?

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Qu'est-ce que j'ai aimé le plus cette année au cours des ren-contres de la communauté ?

Qu'est-ce que j'aurais voulu faire de plus ou de mieux ? Qu'est-ce que je propose pour l'année prochaine ?

Pour fêter

L'atelier des artistes Les guirlandes de l'amitié pourront décorer le coin prière et la table du repas ou du goû-ter (voir page 106).

Jeux les brindilles

Matériel : petites brindilles ou allumettes, cordelette.

On se met en petits groupes pour bien voir. Chacun reçoit une brindille ou une allumette. On essaie de la casser et c'est très facile... Ensuite, l'animateur va lier un maximum d'autres brindilles ou allu-mettes ensemble, en une botte bien serrée. On la fait passer de main en main, on essaie de la briser, mais c'est impossible. N'est-ce pas comme une communauté ? Ensemble, nous sommes plus forts !

Ou Qui suis-je ? On peut imprimer le jeu de quizz sur les grands témoins qui nous ont accompagnés tout au long de l'année et essayer de placer la bon-ne personne à la bonne place (télécharger sur le site www.foietlumiere.org/rubriques/haut/documents-a-telecharger).

Pour prier Jésus, tu nous aimes, fais que nous nous ai-mions aussi les uns les autres. Tu as donné ta vie pour nous, fais que nous aussi soyons pleins de bonté les uns envers les autres. Tu nous as appelés tes amis, fais que nous soyons tes amis en vérité.

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Tu nous as choisis pour que nous portions le fruit, quels fruits avons-nous portés ? Tu nous as dit : Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Père, fais que nous nous aimions les uns les autres, comme nous l'a demandé ton Fils.

La prière d'un pauvre Je demeure dans le bras de ton amour.

Le filet du pêcheur Nous y accrochons une des guirlandes de l'amitié.

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Boîte aux trésors

Revivre l'Evangile

E n revivant l'Evangile, nous voulons rendre présents les paroles et les gestes de Jésus

tels qu'il nous les a transmis. II nous les a confiés pour en nourrir toute notre vie. C'est un temps de prière, un temps sacré ou passe la Bonne Nouvelle.

"Revivre l'Evangile" à Foi et Lumière comporte deux aspects :

Pendant la rencontre, c'est vivre avec tout notre être, nos paroles, ce que Jésus a vécu et enseigné.

Après la rencontre, nous allons essayer de vivre ce message d'amour, d'humilité de Jésus. Souvent nous trouvons difficile de bien vivre ce moment. On n'a

pas toujours le temps de bien le préparer ; les personnes ne savent pas exactement qui elles représentent, ce qu'elles doivent faire ou dire. II y a des éclats de rire, on s'amuse. Mais, a travers toutes les imperfections, quelque chose d'essentiel est transmis, la présence de Jésus vivant.

Voici quelques suggestions pour nous aider a vraiment "revivre l'Evangile".

La préparation 1. Pendant la réunion de l'équipe de coordination

Après avoir lu ensemble la méditation du mois, on lit le passage d'Evangile suggéré en référence. Nous pourrons en choisir un autre qui nous semble plus adapté à la communauté. L'important est d'en n'avoir qu'un seul pour s'y plonger sans se disperser. On prend quelques instants pour méditer ce texte, réfléchir sur l'essentiel et comment le retransmettre dans sa simplicité et sa profondeur.

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Puis, on peut confier à deux membres de l'équipe la mission de voir comment concrètement revivre dans la rencontre le passage de l'Evangile et prévoir l'animation.

2. La préparation concrète avant la rencontre Qui coordonnera ? Qui sera le lecteur ? (quelqu'un qui annonce l'Evangile avec

simplicité et conviction). Parfois, il n'y aura pas de lecture durant ce mime évangélique. Les participants utiliseront leurs propres paroles.

A quel moment lira-t-on la Parole elle-même ? Avant le déroulement de l'action ou pendant ?

Qui seront les personnages principaux ? On veillera à ce que soient présents des personnes ayant un handicap, mais aussi des parents et des amis. C'est un service qui est demandé, non une occasion de se mettre en valeur ou de faire plaisir à tel ou tel.

Qui participera ? Autant que possible tout le monde d'une manière ou d'une autre.

Il est bon de prévoir quelques objets, des signes très simples (une aube pour Jésus, des bougies, une belle Bible pour la lecture…).

3. Pendant la rencontre Le petit groupe chargé d'organiser ce temps, veillera à faire

tomber l'excitation, en soulignant l'importance de ce qui va se vivre. Nous avons la responsabilité de revivre les paroles, les gestes de Jésus pour qu'ils deviennent de plus en plus nos paroles, nos gestes, que nous agissions comme lui, avec son cœur à lui.

On répètera le déroulement. On terminera par quelques instants de prière pour demander à Jésus son Esprit et son cœur pour que ce soit lui qui agisse, qui parle en nous, qui passe a travers nous.

Le climat Le calme et le silence vont naitre d'un chant très simple et

répété, de la paix de l'animateur, de l'éclairage, d'un certain ordre

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dans la salle, de la bonne disposition des chaises, de l'installation de la table où seront déposées dans le recueillement une bougie, une icône, des fleurs, la Bible… Le déroulement

Après quelques mots d'introduction, le lecteur annonce l'Evangile avant que se déroule l'action ou en même temps. S'il l'annonce en même temps, il suivra de très près chaque mouvement des personnes. En cas d'erreurs, le lecteur rectifiera très simplement et très naturellement. L'action pourra être ponctuée d'acclamations par exemple "Hosanna !" ou d'un refrain très simple. Parfois, les participants utiliseront leurs propres mots.

Si le groupe est très timide, ou réticent, cinq ou six personnes peuvent "revivre l'Evangile", puis inviter toute la communauté à reprendre ensemble la même scène.

Le plus souvent, les personnes qui revivent l'Evangile n'ont pas à parler ou n'ont que quelques mots très simples à dire, mais ils essaient d'être attentifs aux paroles qu'ils entendent pour qu'il y ait l'harmonie entre le texte, les gestes, les mouvements. Le climat à créer est celui de l'amour, de la paix, du respect et surtout de la prière. Pour terminer

La scène de l'Evangile se termine habituellement par un chant communautaire correspondant au passage vécu : action de grâce, joie, intériorité…

Le plus souvent, ce temps sera suivi de celui du partage où chacun pourra exprimer ce qui l'a le plus touché, le plus aidé et comment il voudrait essayer de le vivre davantage chaque jour. On peut aussi refaire un geste qui nous a particulièrement marqué.

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La prière d’un pauvre

N ous pouvons la vivre ensemble au moment de la prière communautaire

durant la rencontre, ou lorsque nous nous retrouvons à quelques-uns entre deux rencontres, ou chacun chez soi à la maison, et aussi bien sûr en équipe de coordination...

"La prière d’un pauvre" nous a été donnée par le Père Joseph Larsen, ancien aumônier international. C’est une prière du corps qui dit : Je suis là puisque je t’aime. Je suis là puisque tu es précieux pour moi. Je mets de côté toute autre chose, pour toi, tu es plus important que tout. Notre présence devient un signe, une parole, un mot sans mots. C’est la manière des amis pour montrer leur amitié : Je suis heureux d’être avec toi.

Ce n’est pas facile de persévérer dans une situation sans utilité concrète, sans résultat dont on peut être fier. Ce n’est qu’un "être avec". Mais à Foi et Lumière, nous savons que c’est un signe d’amour, une école d’amour. Peu à peu le cœur change. Nous ne sommes plus centrés sur nous-mêmes mais sur le Bien-aimé.

On s’assied sur une chaise dans une position équilibrée qui permet de rester sans bouger, sans perdre sa concentration. Nous posons nos mains ouvertes sur nos genoux et nous fermons les yeux, ce qui crée un espace intérieur où rien ne peut entrer. Le dos est bien droit. Nous respirons lentement et calmement. Ce qui peut nous aider, c’est un mot d’amour que nous répétons intérieurement, par exemple : Je suis là pour toi, Jésus, ou simplement : Jésus. Nous demeurons là dans la confiance, dans le silence du cœur, durant dix minutes au moins, laissant Jésus nous aimer et nous transformer.

Au début nous aurons beaucoup de distractions. La paix n’arrivera qu’après quelque temps, peut-être seulement vers la fin. Nous ne nous inquiétons pas, c’est notre pauvreté. Paisiblement, retournons à notre petit mot d’amour. La prière d’un pauvre va nous changer. Elle va porter beaucoup de fruits, des fruits d’une qualité étonnante, de qualité Foi et Lumière.

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Priorités 2013-2018

Ces priorités ont été adoptées au cours de l'assemblée générale de Foi et Lumière international qui s'est tenue à Leeds en juillet 2013.

D epuis 1971, l’environnement de Foi et Lumière à profondément changé. Dans

certains pays occidentaux, un grand nombre de communautés sont vieillissantes. Certaines sont appelées à disparaître. On observe peu de créations de nouvelles communautés et une difficulté à attirer de jeunes familles et de jeunes amis.

Dans d’autres pays, on sent davantage le poids des distances qui rendent difficiles la communication et le soutien aux communautés. La création de certaines provinces a fait apparaître des obstacles liés aux différences de langues et de cultures.

Pour mieux répondre aux réalités changeantes de nos sociétés, le temps est venu d’envisager un renouvellement du mode opératoire des communautés et une plus grande ouverture. Cette évolution doit se faire en s’appuyant sur une réflexion sur l’identité et la mission de Foi et Lumière. D’où la nécessité d’engager les communautés dans un processus visant à dégager en quelques lignes les principes fondamentaux du mouvement.

La période 2008-2013 a surtout été consacrée à la mise en place et à la consolidation des provinces. Il faut désormais mettre l’accent sur le soutien aux communautés, leur accompagnement, leur désir de se renouveler et de croître.

La disparition des régions comme niveau d’autorité dans la Constitution ne doit pas diminuer ce soutien. Il est nécessaire de développer une culture de l’accompagnement et du soutien, notamment grâce à des formations. Chacune des communautés devrait être accompagnée et visitée au minimum une fois par an. La Constitution votée en 2008 est progressivement intégrée par l’ensemble de Foi et Lumière.

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On observe à l’usage différentes interprétations du texte en ce qui concerne les lignes d'autorité et de responsabilités au niveau international, ce qui entraîne une faiblesse du leadership. On observe aussi une inadéquation de certaines provinces aux conditions géographiques, culturelles et économiques qu’elles recouvrent.

Des ajustements doivent être déjà envisagés et une réflexion entamée sur des corrections à apporter à la Constitution en 2018.

Les pèlerinages organisés par les provinces à l’occasion des 40 ans de Foi et Lumière ont fortifié l’esprit de Foi et Lumière. Il est vital de créer des occasions de fêtes, des temps de rencontre et de ressourcement qui donnent de l’élan.

Renouvellement Mettre en place un processus permettant aux communautés de

réaffirmer à partir de leur vécu les quelques principes qui font l’identité et la mission de Foi et Lumière.

En s’appuyant sur l’identité et la mission de Foi et Lumière, permettre aux communautés de revoir leur mode opératoire en l’adaptant aux attentes des personnes ayant un handicap, des familles et des jeunes d’aujourd’hui.

Trouver des stratégies pour attirer des jeunes familles et des jeunes amis, et créer de nouvelles communautés. S’efforcer de les inviter et trouver des moyens de les impliquer.

Développer le sens d’appartenance des communautés à l’ensemble du mouvement et leur responsabilité d’y participer et de contribuer aux finances.

Ouverture Créer ou consolider des liens avec d’autres associations qui

travaillent dans le champ du handicap et avec des mouvements de jeunes.

Développer notre coopération avec l’Arche. Favoriser le dialogue œcuménique et revoir dans nos documents

ce qui pourrait être un obstacle à l’accueil d’autres confessions. Encourager des initiatives inspirées de Foi et Lumière dans des

milieux non chrétiens.

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Soutien des communautés Renforcer le rythme et la qualité de l’accompagnement des

communautés par les vice-coordinateurs provinciaux et veiller à ce que ce rôle d’accompagnement soit bien perçu lors de leur nomination.

Continuer à développer des formations sur le rôle des coordinateurs et des équipes de coordination des communautés et sur le soutien qu'ils peuvent attendre de l'équipe provinciale. S’efforcer de les faire au niveau des cercles de proximité des communautés.

Encourager les relations entre communautés proches géographiquement et éventuellement les réunir en cercles de proximité.

Leadership Pour être plus et mieux au service du mouvement et de sa

mission, préciser le mode de fonctionnement du conseil d’administration et de l’équipe de coordination internationale pour que le leadership soit renforcé et plus clair.

Adapter le fonctionnement de provinces dans certaines parties du monde pour tenir compte d’obstacles culturels ou économiques.

Nommer une Équipe de projet Constitution qui revoie l’ensemble du texte pour l’adapter aux besoins, le simplifier et préciser les lignes d’autorité.

Evénements porteurs Inventer dans chaque province des rencontres, fêtes, pèlerinages

qui permettent de se ressourcer, donnent de l’élan et créent de nouveaux contacts.

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Evaluer l'année pour progresser

E n début ou en fin d’année, ensemble ou en équipe de coordi-nation, prenons du temps pour faire une évaluation de la vie

de la communauté. Le petit livret "Journée pour un renouveau dans la communauté" peut nous aider1. Voici quelques pistes qui en sont extraites. Chacun répond à ces questions : Qu’est-ce que j’ai le plus aimé cette année dans la communauté ? Qu’est-ce que j’ai trouvé moins bon ? Comment vivons-nous le temps de prière ? Comment vivons-nous le temps de fête ? Comment apprenons-nous à nous connaître et comment parta-

geons-nous notre foi lorsque nous nous rencontrons ? Comment approfondissons-nous notre amitié entre les ren-

contres ? Avons-nous environ le même nombre de personnes ayant un

handicap mental, de parents et d’amis ? Notre communauté a-t-elle un aumônier ?

Avons-nous une équipe de coordination qui prépare et évalue nos rencontres ?

Quelle importance attachons-nous à l’utilisation du Carnet de route ?

Comment rendre plus créative notre équipe de coordination ?

1 Disponible au secrétariat international

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Comment prions-nous pour l’unité des chrétiens, comment contribuons-nous à cette unité ? Essayons-nous de rencontrer des personnes de confessions différentes ?

Comment faisons-nous l’expérience de notre appartenance à la famille internationale de Foi et Lumière ? Comment cette appar-tenance s’exprime-t-elle ?

Comment décririons-nous l’atmosphère de notre communauté ? Comment notre communauté s’intègre-t-elle dans une paroisse ? Quelle est la fréquence des rencontres de notre communauté ? Notre communauté est-elle ouverte à de nouveaux membres ? Combien sommes-nous ? Si nous sommes plus de quarante, envisageons-nous de donner

naissance à une nouvelle communauté ? Prions-nous pour cela ?

Si nous choisissons de faire cette évaluation en communauté, nous formons des petits groupes. Les animateurs noteront ce que chacun a dit. Les évaluations seront reprises en réunion de l’équipe de coordination en vue de préparer l’année a venir. Certaines communautés prennent un week-end ou une journée à l’extérieur, souvent dans la communauté religieuse avec laquelle elles sont jumelées, pour avoir tout le temps de réfléchir ensemble dans la détente et l’amitié.

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L'atelier des artistes Le filet du pêcheur

Il peut être facilement réalisé au crochet : Monter une chaînette de la largeur que vous voulez donner à

votre filet. 1er rang : faire 7 mailles chaînette,

piquer dans la 5ème maille du rang de montage, faire 7 mailles chaînette, piquer dans la 5ème maille du rang de montage, et répéter jusqu'à la fin du rang.

2ème rang : *faire 7 mailles chaînette, piquer dans la 4ème maille du 1er rang (maille centrale des 7 mailles du 1er rang)*, répéter de * à* jusqu'à la fin du rang.

Répéter ce 2ème rang jusqu'à ce que vous ayez atteint la taille voulue...

Pour terminer, crocheter 5 mailles (au lieu de 7), piquer dans la 4ème maille, et ceci jusqu'à la fin…

Des bougies à colorier ou à peindre

Des bougies mandarine Matériel : une mandarine, un couteau, un peu d'huile et une boite d'allumettes Fendre la peau de la mandarine en deux. Détacher la partie haute de la peau. Enlever délicatement les quartiers de mandarine en prenant

bien soin de ne pas casser la tige blanche du milieu car elle va servir de mèche.

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Poser la mandarine sur une soucoupe. Verser un peu d’huile sur la tige et au fond de la

mandarine et allumer !

Un agneau

Reproduire l'image sur une cartelette, découper, trouer dans le haut et passer une cordelette.

Une mosaïque en papier Matériel : cartons, papier de couleur (ou photos de revues), ciseaux, colle.

Coller la reproduction du dessin sur un carton.

Découper des petits carrés d'un cm environ et les trier par couleur.

Encoller une première partie du dessin et coller les carrés en commençant par les bords, remplir…

Un ange

Matériel : laine ou coton, carton, ciseaux. Cet ange est aussi facile à réaliser qu'un pompon. Découper un carton de 15 cm de hauteur et 5

cm de largeur. Tourner la laine environ cent fois autour du

carton et retirer le carton. Former la tête en serrant un brin de laine à environ 2,5 cm du haut.

Former les bras. Serrer à 1 cm pour les mains. Couper pour ajuster le bas de la robe. On peut brosser la laine

pour lui donner un air plus vaporeux. On peut faire une tresse pour la couronne et encore des ailes

en papier doré plié en accordéon, ajouter sur la robe des fils dorés, des étoiles…

Passer un fil en haut de la tête pour l'accrocher. L'ange est prêt à chanter la gloire de Dieu !

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Les "mains cœurs" Matériel : de simples feuilles de papier, crayon, ciseaux. Plier la feuille en deux. Tracer le contour de votre main, le pouce et l'index contre la

pliure. Découper le contour sauf les bouts du pouce et de l'index. Déplier, le cœur apparaît !

Le bracelet de l'amitié Matériel : fils de coton ou de laine de trois couleurs, scotch, ciseaux. Couper trois fils de 70 cm de longueur environ, un de chaque

couleur. Nouer les fils ensemble à 2 cm du haut. Fixer les fils sur la table avec un morceau de scotch. Passer le fil violet par-dessus les fils vert et orange. Repassez

par-dessous et remonter par-dessus. Tirer pour faire le nœud. Répéter une dizaine de fois. Continuer les mêmes nœuds mais avec le fil vert puis avec le

fil orange.

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Le soleil des noms Matériel : carton, papier, ciseaux, colle, crayon Reproduire le soleil sur un carton et découper et coller autant de rayons qu'il y a de membres dans la communauté et d'invités à la fête de la Lumière afin d'y inscrire les prénoms de chacun. Au centre, on peut coller la barque de Foi et Lumière ou écrire le nom de notre communauté.

Le feu de l'amour de Dieu

A la façon scout Matériel : vieux CD ou tout autre support rond un peu solide, colle, poignée de terre ou de sable, cailloux, petites branches mortes, papier de soie ou papier crépon. Coller les cailloux tout autour du CD. Au

centre, saupoudrer de terre ou de sable. Bien caler les buchettes.

Déchirer le papier en forme de flammes (jaunes, oranges et rouges) et les fixer entre les buches à l'aide d'un cure dent.

Ou à l'indienne Matériel : pour le tipi, trois petites branches, cordelette, mouchoir blanc. Pour le feu, cailloux, buchettes, coton teint en orange, colle. Fixer les 3 buchettes en triangle et

accrocher le mouchoir pour former le tipi. A côté, placer les cailloux et les bûches,

coller le coton par-dessus.

Et... pour le filet du pêcheur, reproduire l'image du feu sur un papier épais.

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Des couronnes Matériel : Papier épais de couleur, ciseaux, colle.

Reproduire le gabarit deux fois pour un enfant, trois fois pour un adulte.

Coller les languettes l'une sur l'autre. Découper et coller les étoiles sur la couronne. Fermer la couronne en l'ajustant à la tête.

La fleur de Pâques Matériel : 3 feuilles de papier toilette, fil de fer, épingle à nourrice. Superposer les trois feuilles et les plier en

accordéon. Fixer le milieu avec un petit fil de fer.

Ecarter très délicatement les pétales. Fixer

avec une petite épingle à nourrice.

La fresque de la pentecôte

Matériel : grand panneau, autant de silhouettes qu'il y a de membres de la communauté, colle, peinture ou feutres. Reproduire la silhouette dans différentes tailles, les colorer et

les coller en bas du panneau. Coller une langue de feu au-dessus de chaque silhouette et

ajouter le soleil et l'oiseau.

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Une croix "Jésus m'aime"

Matériel : carton, papiers de couleurs, ciseaux, colle. Imprimer le gabarit sur une feuille A4. Découper des carrés de couleur de 4 cm et des cœurs. Coller.

Un cœur mosaïque Matériel : carton, confettis géants, ou petits ronds ou carrés découpés dans des papiers de couleurs, colle. Découper un grand cœur et coller les

confettis en les faisant se chevaucher.

La montagne des Béatitudes

Matériel : papiers de couleurs, ciseaux, colle. Reproduire l'image de Galilée ou le dessin de Jésus et écrire

tout autour sur des papiers de couleurs les phrases des Béatitudes, "Les cœurs purs", "les artisans de paix"…

Les guirlandes de l'amitié Matériel : papiers de couleur format A4, ciseaux crantés ou non, agrafeuse.

La guirlande chaîne Couper des bandes de 3 cm dans le

sens de la largeur de la feuille. Agrafer.

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Passer une deuxième bande à l'intérieur du rond et agrafer…

La guirlande cœurs Couper des bandes de 2 cm dans la

largeur. Plier la languette en deux et bien marquer le pli.

Replier les deux extrémités vers l'intérieur et agrafer extérieur sur extérieur…

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Marko Ivan Rupnik

Nous remercions très chaleureusement le Père Marko Ivan Rupnik de nous avoir autorisés à reproduire dans ce carnet de route quelques unes de ses œuvres.

M arko Ivan Rupnik est né en Slovénie, à Zadlog, en 1954. Il est entré dans

la Compagnie de Jésus en 1973.

Après ses études en philosophie, il a étudié à l'Académie des Beaux-Arts à Rome puis la théologie à la Grégorienne. Ordonné prêtre en 1985, il obtiendra en 2001 un doctorat sur la signification théologique et missionnaire de l'art. Il travaille depuis à Rome au centre d'études et de recherches Ezio Aletti dont il est le directeur.

Artiste, il a terminé en 1999, avec l'atelier d'art du Centre Aletti, la rénovation des mosaïques de la chapelle Redemptoris Mater que le pape Jean-Paul II lui avait confiée. Ses mosaïques allient avec succès tradition et modernité, redonnant à l'art moderne ses lettres de noblesse au service de la liturgie.

Toutes les œuvres du Père Rupnik sur le site : www.centroaletti.com/ita/opere/italia/111.htm

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La petite boutique de Foi et Lumière

Plus jamais seuls, l’aventure de Foi et Lumière 6 € Marie-Hélène Mathieu (Format poche)

Pour bâtir la communauté Charte et la Constitution Gratuit Carnet de route annuel 2 € Cahier du responsable 3 € Notre premier carnet de route 5,50 € Identité et mission de Foi et Lumière 2,50 € Porter ensemble la responsabilité 3 € Règles financières à Foi et Lumière Gratuit Quelques recettes faciles pour la recherche de fonds 1 € Pour approfondir notre vie ensemble Journée pour un renouveau dans la communauté Gratuit Spiritualité de Foi et Lumière 3 € Lettres à mes frères et sœurs, Père Joseph Larsen 2 € Les Mystères de Foi et Lumière, Ghislain du Chéné 0,50 € Pour préparer et vivre une retraite 3 € Les retraites à Foi et Lumière 3 € L’œcuménisme dans Foi et Lumière 3 € Fioretti, Père Joseph Larsen 2 € Mieux se connaître, se faire connaître Messages des Eglises à Foi et Lumière 3 € Dépliant Gratuit Affiche petit et grand format 0,08 € "Hisse et Ho !", la lettre internationale de Foi et Lumière Gratuit (via internet)

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Notes

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Foi et Lumière international 3, rue du Laos 75015 Paris, France T + 33 1 53 69 44 30

[email protected] - www.foietlumiere.org

Notes

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Seigneur, tu es venu sur notre terre, pour nous révéler ton Père, notre Père,

et pour nous apprendre à nous aimer les uns les autres. Envoie-nous l’Esprit-Saint que tu nous as promis.

Qu’il fasse de nous, dans ce monde de guerre et de division, des instruments de paix et d’unité. Jésus, tu nous as appelés à te suivre

dans une communauté Foi et Lumière. Nous voulons te dire "oui".

Nous voulons vivre une alliance d’amour dans cette famille que tu nous as donnée,

pour partager nos souffrances et nos difficultés, nos joies et notre espérance.

Apprends-nous à accueillir nos blessures, notre faiblesse pour qu’en elles se déploie ta puissance.

Apprends-nous à découvrir ton visage et ta présence en tous nos frères et sœurs, spécialement les plus faibles. Apprends-nous à te suivre sur les chemins de l’Evangile. Jésus, viens demeurer en nous et en nos communautés

comme tu as d’abord demeuré en Marie.

Elle fut la première à t’accueillir en elle. Aide-nous à être toujours debout, avec elle,

au pied de la croix, proches des crucifiés de notre monde. Aide-nous à vivre de ta Résurrection.

Amen !

La prière de Foi et Lumière

missionnaires de la joie - foietlumiere.org · suivre jésus, avec un autre type de filet, un filet...

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