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bassin de lacq, qu’est-ce-que c’est ?

64 métiers à la loupe

quels métiers dans quelles entreprises ?

GUIDEdes métiers

du Bassin Lacqde

En partenariat avecl’Éducation Nationale

LACQ PLUS � � �

02 Guide des métiers du Bassin de Lacq

ÉDITO P. 4Le mot du Président

LES PARTENAIRES P. 5Ils nous font confiance

PRÉSENTATION DU BASSIN DE LACQ P. 6/9L’âme d’un territoire

FICHES MÉTIERS P. 10/13964 métiers et savoir-faire

OÙ EXERCER MON MÉTIER ? P. 140/145Quel métier dans quelle entreprise ?

RÉPERTOIRE P. 146/147L’annuaire des entreprises adhérentes à Lacq Plus

PRATIQUE P. 148/149Sites web et contacts utiles

BLOC NOTES P. 150/151

Association Lacq Plus - Déc. 2013 03

SOMMAIRE

éditeur : association lacq plusRond point des Chênes BP73 64 150 Mourenx - Tél. 05 59 82 51 13 - www.lacqplus.asso.frconception/réalisation : Valeurs du sudEspace Gaston Fébus - 64 160 Morlaàs - Tél. 05 59 140 140 - www.valeursdusud.com

photos : Olivier Robinet ©OR - Lacq Plus - E. Follet - Chemparc

impression : imprimerie moulia Frères64 Avenue Adrien Planté 64 300 Orthez - Tél. 05 59 69 01 02

Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l’élaboration de ce guide,à tous les adhérents de l’association ainsi qu’aux acteurs sociaux et économiques qui agissent ensemble pour l’avenir du Bassin de Lacq.

ÉDITO � � �

L’association Lacq Plus se mobilisepour la formation et l’emploi !alors que nous venons de clore,

au mois d’octobre, l’ère d’ex-ploitation commerciale du gaz

de Lacq, nous entamons avec déter-mination l’ère de l’énergie, de la chimie et des matériaux. L’anticipa-tion et l’effort conjoints des collectivi-tés et des industriels ont permis depréparer cette étape, de longue date.La transition TOTAL / SOBEGI, les projets LCC30, Toray, Novasep, Cofelyillustrent le dynamisme de cette tran-sition et sont prometteurs d’avenirpour les femmes et les hommes tra-vaillant sur le Bassin de Lacq.

Ces décennies d’activités ont été accompagnées de progrès technolo-giques qui ont nécessité l’acquisitionde compétences nouvelles ou la créa-tion de nouveaux cursus de forma-tion ; le Lycée Albert Camus deMourenx en est un bel exemple. La toute nouvelle Licence Pro Polymères techniques, compositesavancés et sécurité industrielle, en est un autre.

Pour anticiper les besoins en compé-tence nécessaires aux activités dubassin d’emploi de Lacq, notre asso-ciation Lacq Plus a établi une relationde travail avec l’Éducation Nationaledepuis plusieurs années. En 2011,une manifestation fut organisée pourprésenter les activités et les métiersdu bassin aux Principaux, Conseillersd’Orientation et Professeurs du bassind’éducation. Il y fut démontré toutl’intérêt que les jeunes peuvent trou-ver dans les emplois proposés par lesindustries et les entreprises. Diversitédes métiers, variété des tâches, évo-lution dans les organisations, rému-nérations : tous les sujets y furentabordés.

En 2013, poursuivant le travail en-gagé, nous éditons un Guide des Métiers, fruit de cette collaborationentre Lacq Plus et l’Éducation Natio-nale. Mis à disposition des responsa-bles de l’Éducation Nationale, despartenaires institutionnels de LacqPlus et des acteurs territoriaux del’emploi, il a pour vocation de présen-

ter nombre de métiers nécessairesaux activités du bassin d’emploi enmentionnant des témoignagesconcrets et en explicitant les parcoursde formation correspondants et lesrémunérations associées. Ces infor-mations, disponibles au sein des col-lèges et lycées, doivent contribuer àdémontrer la variété et l’intérêt desmétiers du Bassin de Lacq aux jeunesen quête d’orientation. Disponiblesous forme de fascicule, il sera égale-ment mis en ligne sur le site webwww.lacqplus.asso.fr

Fortes de plus de 8 000 emplois,confrontées au renouvellement desgénérations et à l’évolution des tech-nologies, les entreprises du Bassin deLacq ont et auront besoin de person-nel qualifié et motivé.

Contribuer à pérenniser puis dévelop-per l’activité industrielle pour vivre aupays, en préparant les emplois de de-main, c’est ce nous vous proposonsavec ce Guide des métiers. �

Philippe MichielsPrésident de Lacq Plus


lespartenaires

Ils nousfont confiance

Conseil régionalLa situation de l’emploi nécessite plus que jamais d’investir sur les compétences professionnelles dont ont besoin aujourd’hui et aurontbesoin demain les entreprises d’Aquitaine.En réponse, le Conseil Régional propose depuis plusieurs années des dispositifs de formation tout au long de la vie qui concourent au dévelop-pement des compétences indispensables à la compétitivité des entre-prises. Un accompagnement des mutations économiques par la formationqui permet ainsi chaque année en Aquitaine à plus de 10 000 salariés debénéficier d’une action de formation sécurisant leur parcours professionnel.

Dans ce cadre, la Région Aquitaine apporte une attention toute particu-lière aux initiatives de GPEC à l’échelle des territoires afin d’accompagnerle développement et la mutation des activités économiques d’un bassind’emploi en dépassant la dimension intra entreprise. De nombreuses démarches comme celle ici mise en œuvre par l’association Lacq Plus fontainsi l’objet d’un soutien du Conseil Régional d’Aquitaine.

Gageons que ce guide des savoir faire et des métiers exercés sur le Bassinde Lacq, fruit d’un véritable travail partenarial, saura sensibiliser les demandeurs d’emploi et les jeunes en phase d’orientation à la richessedes activités professionnelles proposées par les forces vives du territoireet les conduire à s’engager dans des parcours d’insertion leur permettant

d’occuper les emplois proposés par les entreprises. �

Communautéde communes de Lacq« La communauté de communes de Lacq (CCL)soutient les projets qui répondent aux besoins dubassin industriel en termes d’emploi et de formation.Elle a récemment travaillé avec les industriels, la cité

scolaire et l’université de Pau, à l’ouverture d’une licence professionnellesur Mourenx.Le Guide des Métiers est l’outil de communication qui manquait au terri-toire pour identifier les métiers recherchés par les entreprises du bassinaujourd’hui et offrant de véritables perspectives d’emploi et de dévelop-pement pour l’avenir.C’est tout naturellement que les élus de la CCL ont souhaité témoigner deleur engagement en faveur de l’emploi et du développement économique

du territoire en s’associant à la réalisation de ce projet. » �

Conseil général desPyrénées-AtlantiquesLe département des Pyrénées-Atlantiques bénéficied’un tissu industriel riche et varié, s’appuyant sur 3 piliers majeurs : l’aéronautique, l’agroalimentaire etla chimie. Ces filières connaissent à ce jour des déve-

loppements importants portés par des groupes d’envergure internationaleet relayés par de nombreuses PME. Sensible aux nombreuses interpella-tions de ces acteurs économiques sur le manque de main d’œuvre et dansle cadre de son engagement volontariste en matière de soutien aux activités productives, le Conseil général a initié plusieurs démarches permettant la valorisation des métiers de l’Industrie. Dans la continuitédes efforts engagés, le Guide des Métiers proposé par Lacq Plus s’adresseaussi bien aux étudiants et aux décideurs qu’aux salariés et aux deman-deurs d’emploi. Il met à la disposition de chacun un outil pratique de

connaissance du tissu industriel local et des compétences attendues. �

DIRRECTE« Territoire en mutation, riche de la diversité de sesentreprises et des savoir-faire de ses hommes etfemmes, le Bassin de Lacq représente une formidable

opportunité en terme d’emploi et de développement économique.

En soutenant la parution de ce guide, l’état affirme sa volonté de mettre

l’emploi au cœur de ses priorités ». �

Total Développement RégionalTotal Développement Régional dans le cadre de son soutien à la créationd’emplois sur le bassin de vitalisation de Lacq-Orthez est pleinement dansson rôle en contribuant à la création du Guide des Métiers élaboré parLacq Plus.Le Guide des métiers est un support original élaboré avec la participationdes 95 adhérents qui devrait permettre de faciliter le recrutement des 380 postes potentiels à pourvoir sous 3 ans.Il contribuera à résoudre la problématique recrutement dans certainspostes en anticipant et en permettant de mettre en place des moyens novateurs pour attirer des candidats dans ces métiers pour pallier le nombre de départs prévisibles importants dans les années à venir.Cette contribution s’inscrit dans le cadre des actions structurantes menées

par Total Développement Régional dans le Bassin. �


l’association lacqplus qui regroupeune centaine d’entreprises assume un rôlemajeur au cœurdu bassin de lacq.ce guide a pourambition de mettreen valeur la diversitédes métiers et lesnombreuses oppor-tunités d’emploi.


L’âme d’un territoirele bassin de lacqAu cœur d'une aventure indus-trielle (découverte d'un gise-ment de pétrole en 1949, puisd’un gisement de gaz naturel en1951) et sociale (ville nouvellede Mourenx), est né un bassinéconomique centré essentielle-ment sur l’exploitation du gaz etde ses produits pétrochimiquesdérivés.

Sous l’impulsion du groupe Total,de l’État, des Collectivités terri-toriales et de son remarquabletissu d’entreprises, lamutation du com-plexe industriel a étéengagée depuis déjàplusieurs années,permettant d’anticiper l’épuise-ment de la ressource première,le Gaz.

Aujourd'hui le Bassin de Lacq estdevenu un pôle majeur dans ledomaine de l’énergie, de la chi-mie et des matériaux ; c’est unatout essentiel pour l’avenir dece territoire qui, avec plus de8 000 emplois, est devenu lazone d’activité industrielle de référence en Aquitaine.

La force du Bassin de Lacq résidedans cet esprit de réseau qui ad-ditionne, voire mutualise, lescompétences de quelques puis-sants leaders mondiaux avec

celles de PME et TPEinnovantes.Le Bassin de Lacq estainsi constitué de 7 pôles économiques

(voir infographie ci-contre) parmilesquels ceux dévolus à l’indus-trie chimique ou para-chimique :

• Plateforme de Mont (pôle 1)• Plateforme de Lacq (pôle 2)• Plateforme de Mourenx (pôle 4)• Plateforme de Pardies (pôle 5)

l’associationAssociation loi 1901, Lacq Plusregroupe, depuis 1995, des In-dustriels et des Prestataires deservices du Bassin de Lacq ainsique des acteurs institutionnels(Communauté des Communesde Lacq, Chambre de Commerceet d'Industrie Pau Béarn, GIPChemparc).

Lacq Plus est un lieu d'échangesentre professionnels désireux devaloriser les intérêts du Bassin etde mener à bien tout projet de-mandant des compétences spé-cifiques et pluridisciplinaires.Lacq Plus favorise ainsi des

Des métiersprometteurs

PRÉSENTATION � � �

PÔLE3

PÔLE2

Audéjos

Urdès

SerresSainte-Marie

CasteideCami Viellenave

d’Arthez

LabastideMontréjeau

Noguères

Pardies

Mourenx

Abidos

Arance

Lendresse

Mont

Os-Marsillon

Artix

Lacq

LabastideCézéracq

Cescau

PÔLE1

Gouze

PÔLE7

PÔLE4

PÔLE5

PÔLE6

7pôleséconomiques

94entreprises adhérentesà l’association Lacq Plus

6 500emplois générés au seindes entreprises adhérentesà l’association Lacq Plus

64métiers et savoir-fairerépertoriés à l’intérieurde ce guide pratique


synergies entre les différentsmembres adhérents.La vocation de Lacq Plus est, éga-lement, de contribuer à mieuxfaire connaître cette richesse in-dustrielle qui offre une palettede métiers tout à fait unique, desmétiers parfois méconnus etpourtant très prometteurs pourles jeunes générations.

le Guide des métiersCe guide des métiers a l’origina-lité de ne pas se contenter d’êtreun simple répertoire technique.Il fait témoigner des femmes etdes hommes travaillant sur leBassin de Lacq et leur donne laparole sur la manière dont ils vi-vent avec passion 64 métiers dif-férents : de l’acheteur au grutier,de l’assistante commerciale autechnicien frigoriste, de l’ingé-

nieur de recherche à l’hôtessed’accueil, de l’informaticien auformateur…

On y trouvera aussi des informa-tions sur les études nécessairespour accéder à ces métiers, surles salaires et les évolutions decarrières possibles.

Tout ceci résulte d’une profondeculture industrielle qui vit, quibouge, qui se transforme en per-manence, apportant de multi-ples opportunités d’emploispérennes et résolument tournésvers l’avenir. �

Lacq Plusen détails


positionné au pied des contre-forts pyrénéens, à proximitéde l’océan et de la plusgrande forêt d’Europe, le

Bassin de Lacq offre un superbe cadrede vie. Il y fait bon vivre et travailler,d’autant plus qu’il se situe au bord d’unréseau autoroutier permettant d’accé-der en quelques minutes aux agglomé-rations de Pau et Bayonne, et derejoindre en moins de 2 heures les métropoles bordelaise et toulousaine.Avec les nombreux vols au départ desaéroports béarnais et basque, ce terri-toire a les atouts pour attirer les entre-prises et les talents. �

Un territoireexceptionnel

aujourd’hui, plusieurs projets majeurs de développement assurentle redéploiement industriel du Bassin de Lacq contribuant à donner, sur le plan national, un exemple de réussite unanimementreconnu :

• Lacq Cluster Chimie (lcc30) vient consolider le tissu industriel actuel parla fourniture d’énergie (vapeur) et d'hydrogène sulfuré (H2S) permettant lapoursuite de l’activité thiochimique,• La construction d’une usine de production de matière première de la fibrede carbone (pan) est la première pierre de la « Carbon Valley », ouvrant denouveaux horizons pour développer toute une filière de matériaux compo-sites sur un marché mondial en forte expansion, tiré notamment par la filière aéronautique.À cela, s’ajoutent d’autres éléments industriels notoires tels que les servicesmutualisés (électricité, vapeur, fluides…), l’exploitation de la biomasse, lafabrication de biocarburants, la filière de la chimie fine avec la productionde principes actifs d’avenir, la chimie organique, tandis qu’une filière desnano- technologies est à l’étude.Quant à la recherche, elle est présente autour du Groupement de recherches de Lacq et de l’Université de Pau-Pays de l’Adour.Enfin, des structures comme Chemparc, s’appuyant notamment sur les Industriels présents et sur les organes institutionnels, agissent de manièreefficace pour attirer de nouveaux industriels contribuant de fait au déve-loppement du Bassin de Lacq. �

De solidesperspectives d’avenir


le Bassin de Lacq enregistre la présence de leaders mondiaux situés sur les 4 plateformes industrielles suivantes : • plateforme de mont :

Arkema (matières plastiques) - Rexam (emballages métalliques). • plateforme de lacq : 14 sociétés dont Abengoa (bio-carburants) -

Arkema (thiochimie) - Cofely (énergie) - Sobegi (traitement du gaz) - Toray (fibres de carbone) - Veolia (incinérateur) - GRL (centre de recherches)…• plateforme de mourenx : 10 sociétés : Arysta Lifescience (phytosanitaires) -Arkema (principes actifs) - Cerexagri (phytosanitaires) - Chimex (cosmétiques)- Lubrizol (additifs) - Novasep (principes actifs) - Sanofi (principes actifs) - SBS (principes actifs) - Speichim (purification) - Sobegi (gestion de site) • plateforme de pardies : Yara (produits azotés) - Air Liquide (gaz industriels). �

Des locomotivesmondialement reconnues

les établissements scolaires situés dans la zone d’influence du Bassinde Lacq (8 collèges, 2 lycées d’Enseignement Général et technologique,3 lycées d’Enseignement Professionnel) représentent une populationde près de 6 000 élèves ; l’Université de Pau-Pays de l’Adour vient

d’ouvrir une Licence Pro Polymères techniques, composites avancés et sécuritéindustrielle ; la formation continue est dispensée par des organismes tels le

Greta Béarn et Soule. �

L’atout formation

comme le montre ce guide, le Bassinde Lacq recense une multitude demétiers (parfois méconnus) permet-tant un choix exceptionnel avec des

perspectives d’évolution particulièrement intéressantes. Le territoire est riche d’un puis-sant réseau d’entreprises (Industriels et Prestataires de services) dans des domainestrès variés :

• Conception, coordination et construction ;levage, montage et nettoyage industriel.

• Chaudronnerie, tuyauterie et robinetterieacier et plastique ; mécanique, maintenance.

• Électricité, instrumentation, automation, informatique industrielle.

• Échafaudage, calorifuge, fumisterie, pein-ture industrielle ; logistique ; environne-ment ; contrôles techniques.

• Ressources humaines ; négoce, location dematériel, nettoyage et gardiennage. �

Une belle palettede métiers


Lacq Plusen détails



fiches


les fichestechniques

4métiers

pour Jean-Paul Saubesty, l’objectif quotidienest de garantir la qualité et la performanceéconomique des Achats, de les sécuriser

sur les plans réglementaires, légal, commercial ettechnique. La palette est large puisqu’il estamené à conclure tous types d’achats : achats dedocumentation, de matériel de bureau, de pres-tations intellectuelles (informatique, architecte...)de matériels, de réalisations techniques (main-d’œuvre et de fournitures) « « Clé en main » ouencore achat de contrats de maintenance plu-riannuels.« Les achats chez Sobegi doivent respecter uneprocédure très stricte. Il s’agit aupréalable de définir le besoin etd’en valider la dépense avantqu’elle ne soit engagée. À ce stade,la hiérarchie de l’entreprise intervient en fonctiondes montants pour donner son accord.

Idéalement le besoin doit être défini au traversd’un cahier des charges précis, document sup-port aux consultations simples ou aux appelsd’offres lancés auprès de plusieurs fournisseurs.

À ce stade se trouve la partie la plus enrichissantedu métier : mise en concurrence, comparatifstechniques et commerciaux, ajustements et né-gociations. Quand le choix du fournisseur est fait,vient ensuite la rédaction de la commande ou du

contrat, étape importante dans la formalisationde l’accord trouvé entre SOBEGI et le fournisseur.

Après la livraison, s’il y a un problème de confor-mité, nous intervenons de nouveau.

Il peut donc m’arriver de faire un achat chez lequincaillier du coin pour quelques centainesd’Euros, comme de lancer un appel d’offres national ou international, portant sur plusieursmillions d’euros » ajoute Jean-Paul Saubesty.

Aujourd’hui de nombreuses formations spéci-fiques existent. Jean-Paul Saubesty, lui, a démarré dans les services techniques d’une en-

treprise avec un BTS électrotech-nique en poche, puis à 43 ans, arepris ses études pendant deuxans en alternance pour obtenir le

diplôme Achat ESAP. « En fait, on arrive souventaux Achats dans une deuxième carrière. Il est bond’avoir déjà travaillé dans différents services pouravoir une expérience professionnelle solide,même s’il faut aussi être un peu juriste et com-mercial » et d’ajouter qu’il « faut aussi d’autresqualités : de la rigueur, de la curiosité, de l’intégrité ainsi qu’un souci d’indépendance etd’objectivité ». Si ce métier est administratif, il estaussi très relationnel. « On est amené à rencon-trer beaucoup de gens très différents. C’est par-ticulièrement riche, même si nous devons aussigarder nos distances en tant qu’acheteur ». �

La plaque-tournante des achats

Une procédurestricte

MÉTIERS � � �


Jean-Paul Saubesty

optimiser et sécuriser lesachats de sobegi, c’estl’affaire du départementcommercial auquelappartient Jean-paulsaubesty. une mission deconfiance qui peut aller del’acte d’achat defournitures de bureaujusqu’à l’appel d’offres deplusieurs millions d’euros.il s’agit aussi d’un métiertrès vivant qui permet derencontrer du monde danstous les domaines.

plus d’infos, sur le site web : www.lacqplus.asso.fr

sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes acheteurs :


consultez la liste des entreprises enpages 142, 143, 144 et 145

Quelles études ?

� BTS Commerce International• Lycée Saint-John-Perse à Pau

� BTS Commerce International (diplôme à référentiel commun européen)• Lycée Général et Technologique Marie Curie à Tarbes

� BTS Management des Unités Commerciales• Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée Gaston Fébus à Orthez • Lycée Saint-John-Perse à Pau • Lycée Privé Sainte-Anne à Anglet• Centre Interprofessionnel de Formation des Apprentis de PME à Bayonne

� BTS Technico Commercial• Lycée Saint-Cricq à Pau

� DUT Techniques de Commercialisation• Université Pau et Pays de l'Adour - IUT de Bayonne, Pays Basque - Site de Bayonne • Université Pau et Pays de l'Adour - CFA des métiers Commerciaux etFinanciers d'Aquitaine (DIFCAM) à Ustaritz • Université Toulouse III - IUT de Tarbes

Quel salaire ?

� 1 600 € net à 1 900 € net pour un BAC + 2 / BAC + 3 sans expérience significative� 3 200 € net à 4 500 € net pour un BAC + 5 expérimenté

Évolutions de carrières

� Cela va du poste d’assistant Acheteur, assimilable à un poste desecrétariat au poste de Responsable Achat manageant une équipeAchats, pour les positions extrêmes.La fonction d’Acheteur se décline en fonction du niveau d’étude,de la technicité et de l’expérience et peut donc se situer à despostes de Technicien/Agent de maîtrise ou à des postes de cadres.

ACHETEURles fichestechniques

indépendanceéconomies coûts

esprit d’analyse et de synthèse

Rigueur intégritéobjec vité curiosité

Centres d’intérêts

� Je possède des qualités relationnelles� Je suis polyvalent� Je suis rigoureux et curieux

l es horaires du magasin (7h30 - 18h30) en di-sent long sur la disponibilité de Peruilhé Dompro à l’égard de ses clients.

Deuxième atout de choc, un stock impressionnantqui permet de répondre à la plupart des de-mandes. Enfin et surtout, l’agent de comptoir, pi-lier de cette organisation, à la fois très bonconnaisseur du secteur industriel et gardien d’uneorganisation méticuleuse. « Nous n’avons pasd’autre choix que d’être méthodique dans la miseen place de notre stock. Nos clients industriels ar-rivent souvent au comptoir en situation d’urgence.En période d’arrêt d’usine en particulier, les indus-triels comptent sur nous pour êtredépannés dans l’instant. Noussommes quatre à gérer le stock etje me charge plus principalementde la partie outillage » explique Sébastien Corbel-lini.

Consommables, quincaillerie, chimie, protectionet sécurité, levage, manutention, stockage, fixa-tion, équipement, chaque secteur comporte plé-thore de références. Rien que pour leséquipements de protection individuelle, les EPI

dans le jargon industriel, l’équipe Peruilhé Dompron’entend pas être prise de court. « Nous avons 200paires de lunettes par modèles, on imagine sansmal que la partie gestion de stock - commanden’est pas de tout repos » lance l’agent de comptoir.En coulisse chacun joue sa partition à la note près.

Devant les clients, l’accent plus personnel dechaque agent s’exprime librement. « Nousconnaissons très bien nos clients industriels. J’aipresque noué des relations amicales dans certainscas et un peu d’humour ne fait jamais de mal tantque l’on rend un service impeccable. Quand vousparvenez à avoir le marché sur une grosse com-

mande cela apporte aussibeaucoup de satisfaction »s’enthousiasme Sébastien

Corbellini. Responsable de l’équipe des vendeurs,il fait remonter les informations des fournisseurssur les normes et les évolutions des matériels, enparticulier en matière de sécurité où les mises àjour sont très fréquentes.

L’agent de comptoir, à la fois énergique et métho-dique, est un pivot du service à l’industrie. �

Ange gardien du dépannage

Service immédiat



Sébastien Corbellini

spécialiste de lafourniture industriellepour les particuliers etles professionnels,l’entreprise peruilhédompro est unepartenaireincontournable sur lebassin de lacq.sébastien corbellini,agent de comptoir,assure l’interface entreles fournisseurs et lesclients. malgré desjournées bien remplies,sa bonne humeur resteintacte, entretenue parun sens inné ducontact.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes agents de comptoir :


agor chimie - laboratoire des pyrénées - peruilhé

Quelles études ?

� Bac Pro Commerce• Lycée Professionnel Paul Bert à Bayonne • Lycée Professionnel IV septembre 1870 à Oloron Sainte-Marie • Lycée Professionnel Francis Jammes à Orthez• Lycée Professionnel Honoré Baradat à Pau • Lycée Professionnel Privé Sainte Élisabeth à Igon • Lycée Professionnel Privé Saint Joseph à Ustaritz• CFA de l’Agglomération Côte Basque Adour Saint Joseph à Bayonne • CFA du Lycée Saint Cricq à Pau

� Bac pro Vente

� BTS Technico Commercial

� BTS Management des Unités Commerciales

� BTS Négociation et Relation Client

� DUT Techniques de Commercialisation

Quel salaire ?

� 1 200 € net


� Responsable d'une équipe de vendeurs

� Chef de rayon

� Commercial itinérant


Équipements

disponibilité fournisseurscommandes

clientrela on

Réac�vité conseil stock

AGENT DE COMPTOIR


� Je gère un stock� J’entretiens la relation client� Je suis en contact avec les fournisseurs

Ê tre capable de produire sans exposer les salariés etles personnes aux risques chimiques et industriels,tel est le dessein des entreprises en activité sur le

Bassin de Lacq. Dans cette optique, l’agent de sécurité oc-cupe un rôle clé.

« Nous contrôlons l’accès des visiteurs sur les sites ainsique la conformité documentaire et matérielle des camionsqui entrent dans les usines. L'agent de sécurité fait appli-quer le règlement du site dont il assure la surveillance,mais ne dispose d'aucun pouvoir pour réprimer les infra-ctions. » explique Thierry Lader, coordinateur de site chezSecuritas, après avoir démarré sa carrière entant qu’agent de sécurité il y a 20 ans. Et decorriger immédiatement les idées reçues.« Malgré son uniforme, l’agent de sécuritén’est pas un gendarme ni un pompier. Sonrôle est de prévenir. Il observe, écoute etavertit l’entreprise en cas de problème ! Son rôle est derécupérer un maximum d’informations en cas d’intrusion,d’accident, de fuite, de départ d’incendie… ». L’activité estpermanente. « À la Sobegi, nous contrôlons l’accès d’unequarantaine de personnes quotidiennement (visiteurs etintervenants) et surtout celle d’une soixantaine de camions ! » poursuit-il. Prévention, surveillance des bienset des personnes, accueil et contrôle d’accès… autant d’at-tributions pour protéger le site qui font désormais l’objet

d’une véritable qualification. « Pour être agent de sécurité,chaque salarié doit disposer d’un Certificat de Qualifica-tion Professionnelle. La sécurité, c’est une branche qui estde moins en moins choisie par défaut. Avant, n’importequi pouvait le faire. Le métier a changé. Exit celui qui ouvrela barrière, désormais, le métier requiert un véritable savoir-faire, une attention au moindre détail suspect ». Un CQP que chacun peut passer dans les organismes deformation locaux. « En outre, l’agent de sécurité qui inter-vient sur un site sensible comme celui de la Sobegi devradisposer des formations requises aux risques chimiques

ou spécifiques au site avant d’exercer safonction. Notre entreprise se charge de luidispenser ces pré-requis » explique ceprofessionnel.

Un métier qui évolue avec son temps. « Les

agents de sécurité pourront s’appuyer de

plus en plus sur des équipements high-tech comme des

caméras thermiques afin de détecter immédiatement toute

intrusion humaine sur un site » souligne Thierry Lader.

Rigueur, variété des tâches, même si la mission reste iden-

tique ou goût du travail en équipe sont autant de caractéris-

tiques du métier d’agent de sécurité. Sans oublier le sens du

contact. « Car la mission première reste d’être accueillant »

rappelle-t-il. �

Entre contrôleet prévention

Récupérerun maximumd’informations



dans ou autour deson poste de garde,l'agent de sécuritéassure des missionsde prévention, desurveillance et deprotection desbiens et despersonnes d’uneentreprise. unevoie dans laquelleon peut fairecarrière et quirequiert désormaisune formationspécifique.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peu-vent recruter des agents de sécurité :


consultez la liste des entreprises en pages142, 143, 144 et 145

Quelles études ?

� CAP Agent de sécurité • Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie à Mourenx

� BP Agent technique de prévention et de sécurité• Lycée Professionnel Jean Rostand à Angoulême

� Bac Pro : Sécurité - Prévention • Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie à Mourenx

� MC Sécurité Civile et d'Entreprise • Lycée Professionnel Émile Combes à Bègles

� MC Sécurité - Prévention • Lycée Professionnel Privé Saint-Pierre à Tarbes

� DUT Hygiène Sécurité Environnement • Université Bordeaux 1 - Sciences Technologies - IUT Bordeaux 1 à GradignanQuel salaire ?

� Salaire débutant : 1 125 € net etjusqu’à 2 500 € net pour un directeurd’agence (le salaire varie en fonctiondes primes paniers et habillage)


� Agent de Sécurité confirmé� Directeur d’agence

Thierry Lader


Équipe

Mission sécuritéaccueillant

clientsrigueur

Goût du travail

AGENTDE SÉCURITÉ


� Je suis rigoureux� J’ai le sens du contact humain� Je sais garder mon sang-froid

iso 9001, MASE, Qualimat… dans toute en-treprise, il existe des normes à respecter,pour soi-même, pour ses collègues ou pour

le respect de l’environnement. C’est dans cetteapproche que l’animatrice Santé Sécurité Envi-ronnement intervient. « Mon rôle est d’infor-mer les salariés des risques encourus pour euxou l’environnement et de veiller à la bonne ap-plication de toutes ces règles. C’est un métierqui devient quasiment obligatoire dès que l’en-treprise dépasse les 20/30 salariés, que ce soitdans l’agroalimentaire, les services ou l’indus-trie » avance Laura Passicos. « Le non-respectde ces certifications peut bloquer l’accès à cer-tains marchés ».

Son quotidien, Laura Passicosle partage entre son bureauet le terrain, aux côtés de sescollègues. « Outre le fait que nous devons ré-gulièrement nous documenter sur les évolu-tions réglementaires, notre mission est ensuitede véhiculer l’information et veiller à la bonneapplication des règles de qualité ou de sécurité.C’est un métier centré sur la communication,qui permet en permanence à l’entreprise detendre vers une amélioration continue ».

« Par exemple, un grutier bénéfice d’une for-mation adéquate. Nous organisons des réu-nions pour le sensibiliser sur les sujets qualité

et sécurité. Cette action est appuyée par desdocuments que je réalise sur les règles spéci-fiques au métier. Que ce soit le port des Équi-pements de Protection Individuelle sur leschantiers, les bonnes méthodes de travail ou laprise en compte de la qualité. La démarche estsimilaire dans les ateliers. La qualité, c’est orga-niser une entreprise, avoir une organisation,une méthode de travail. La base c’est le rela-tionnel. La direction instaure des méthodes detravail puis on est chargé de faire comprendreles règles ».

L’une des missions de Laura est aussi de parti-ciper au renouvellement des certifications.

« Les exigences sont de plus enplus élevées. Dans ce cadre,mon BTS assistance gestion mesert beaucoup, que ce soit pour

la rédaction du document ou pour le rendre at-tractif ».

Faire respecter les règles, c’est aussi passerpour un gendarme dans une entreprise. « Laparade c’est de trouver les moyens attractifspar l’affichage, nos supports de communica-tion, nos explications pédagogiques et en s’in-téressant aux salariés et à leur métier. Laconfiance que les salariés nous accordent per-met au final d’améliorer notre système qualitéet l’organisation de l’entreprise ». �

Informer les salariésdes risques encourus

Un métierquasi obligatoire



santé sécuritéenvironnement… troisitems qui font l’objet decommunicationsspécifiques auprès dessalariés. c’est le rôledévolu à laura passicoschez autaa.

ANIMATRICE SANTÉSÉCURITÉ ENVIRONNEMENT

Pragma�smerela�onnellesap�tudes

dynamisme

curiosité


sur le bassin de lacq, ces entreprisespeuvent peuvent recruter des animateurssanté sécurité environnement :


consultez la liste des entreprises en pages 142,143, 144 et 145

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : 1 800 € net


� Responsable Sécurité Environnement� Responsable Qualité� Auditeur� Formateur



� J’ai des aptitudes relationnelles� Je suis curieux� Je suis pragmatique� Je suis dynamique

Laura Passicos

Quelles études ?

� DUT Hygiène Sécurité Environnement• Université Toulouse III-IUT Paul Sabatier à Auch

� Licence Pro Sciences, Technologies, Santé Sécuritédes biens et des personnes, Spécialité Sécurité du travail dans le secteur santé : industrie pharmaceu-tique, bio-industries, structures médicales• Université Toulouse III-Faculté des Sciences Pharmaceutiquesà Toulouse

� Animateur, Qualité, Sécurité, Santé au Travailet Environnement• Institut Catholique de Toulouse-École Supérieure pour laQualité, l'Environnement, la Sécurité et la Santé en entrepriseà Toulouse

� DHET Qualité, sécurité, environnement• Institut National Polytechnique de Toulouse-École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimiques et Technologiquesà Toulouse

� Responsable Qualité Sécurité Environnement• Institut Européen de la Qualité Totale CCI de Rodez

� Mastère spé. Management de la Sécurité et desRisques Industriels• École d'ingénieurs du Centre d'Études SupérieuresIndustrielles de Pau à Assat

� Mastère spé. Environnement et Sécurité Industriels• Institut Polytechnique de Bordeaux-École Nationale Supé-rieure de Chimie, de Biologie et de Physique de Bordeaux àPessac • Institut Polytechnique de Bordeaux-École NationaleSupérieure en Environnement, Géoressources et Ingénierie duDéveloppement durable à Pessac



Chantal Tisiot

l e rayon de soleil. C’est ainsi que lesclients de Gaches Chimie surnommentChantal Tisiot. Il faut dire que son en-

thousiasme n’a d’égal que son professionna-lisme et sa polyvalence. Chantal est en quelquesorte la voix de l’entreprise. Assistante com-merciale, voilà un métier où il faut aimer la po-lyvalence. C’est auprès d’elle que les clientspassent leur commande. « Toutesles commandes de l’entreprisepassent entre les mains de l’assis-tante commerciale » confirme-t-elle. « Dans la foulée, denombreuses tâches en découlent. Je rédige etenvoie les devis, selon les tarifs négociés aupréalable par le commercial :� je contrôle les factures,� je transmets par téléphone, courrier ou e-mail des informations sur les coûts et les délais, � je mets à jour la base de données clients etactualise les tableaux de statistiques de ventes,voire règle les litiges. Mais ce n'est pas tout ! En contact permanent avec l'extérieur, ChantalTisiot répond à l'ensemble des demandes qui

parviennent au service. Elle doit être capablede présenter à un client, au téléphone, l'activitéde la société et les services dont celui-ci peutbénéficier. En un mot, elle sait « vendre » sonentreprise.« Je suis en contact téléphonique avec les clientspour les prises de commandes et lesaiguiller vers les commerciaux pour les renseigne-

ments techniques, ou encore pourfaire les devis en partenariat avecma direction. J’organise les tour-nées de livraison des marchandisesdans le Sud-Ouest, je gère les

stocks pour vérifier la disponibilité des produitset, enfin, je prépare les formalités administratives,comme les bons de commandes, de livraisons oude chargements. C’est un métier complet ».« J’ai peu de contact visuel avec le client, maiscela n’empêche pas de développer des atomescrochus et de créer des liens. En moyenne, jesuis en contact une fois par semaine avecchaque client ! C’est pour cela qu’il faut fairepreuve dans ce métier de qualités relation-nelles et d’écoute ». �

Au plus près des clients,à tout moment

Créer aussidu lien

l’assistantecommerciale est la voixde l’entreprise auprèsdes clients. en contacttéléphoniquepermanent, c’est ellequi enregistre lacommande du clientet déclenche en internela préparation desproduits.


ASSISTANTE COMMERCIALEles fichestechniques


sur le bassin de lacq, ces entreprises peu-vent recruter des assistantscommerciaux :

consultez la liste des entreprises en pages 142,143, 144 et 145


� Assistant(e) commercial(e) et achat

� Commercial(e) sédentaire

� Commercial(e)

� Cadre commercial


� J’ai des qualités d’organisation� J’ai un sens du relationnel� Je suis rigoureux

Quelles études ?

� Bac Pro Gestion-administration • Lycée Professionnel Paul Bert à Bayonne • Lycée Professionnel Francis Jammes à Orthez • Lycée Profes-sionnel Honoré Baradat à Pau • Lycée Professionnel Privé Le Guichot à Bayonne • Lycée ProfessionnelPrivé Montpensier à Pau • Lycée Professionnel Hôtelier et Économique Lautréamont à Tarbes

� Bac Techno. STMG Sciences et Technologies du Management et de la Gestion, spé.mercatique (marketing)• Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée Gaston Fébus à Orthez • Lycée Louis Barthou à Pau • Lycée SaintJohn-Perse à Pau • Lycée Privé Largenté à Bayonne • Lycée Privé Saint Dominique à Pau • Lycée SaintThomas d'Aquin à Saint Jean-de-Luz • Lycée Privé Saint Joseph à Ustaritz

� BTS Assistant de Gestion de PME/PMI à référentiel commun Européen • Lycée Louis de Foix à Bayonne • Centre Interprofessionnel de Formation des Apprentis de PME àBayonne • Lycée Privé Saint Dominique à Pau • Lycée Général et Technologique Marie Curie à Tarbes •Lycée Technique Privé Pradeau-La Sède à Tarbes

� BTS Assistant Manager• Lycée Cantau à Anglet • Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée Privé Saint Dominique à Pau • Lycée Général et Technologique Marie Curie à Tarbes

� BTS Commerce international (Diplôme à référentiel commun Européen)• Lycée Saint John-Perse à Pau • Lycée Général et Technologique Marie Curie à Tarbes

� BTS Management des Unités Commerciales • Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée Gaston Fébus à Orthez • Lycée Saint John-Perse à Pau • Lycée Privé Sainte Anne à Anglet • Centre Interprofessionnel de Formationdes Apprentis de PME à Bayonne • Lycée Technique Privé Pradeau-La Sède à Tarbes

� DUT Gestion Administrative et Commerciale • Université Bordeaux 1 - Sciences Technologies-IUT d'Agen

� DUT Techniques de Commercialisation • Université Pau et Pays de l'Adour-IUT de Bayonne, Pays Basque - Site de Bayonne • Université Pau et Pays de l'Adour-IUT de Bayonne, Pays Basque - Site de Bayonne-CFA des métiers commerciaux et financiers d'Aquitaine (DIFCAM) à Ustaritz • Université Toulouse III-IUT de Tarbes

� Licence Pro Droit, Économie, Gestion Commerce, spé. Commercialisation des biens et services industriels • Université Montesquieu Bordeaux IV -Faculté d'économie, gestion et AES à Pessac • Université Toulouse III-IUT de Tarbes

qualités rela�onnelles

des stocksges�on

Polyvalence contrôleprofessionnalisme

écouteorganisa on

Quel salaire ?


l a porte de Christelle Etcheberry est toujoursouverte. Cette femme de dialogue et d’écouteenchaîne les dossiers. Elle consacre une part

importante de son temps à la formation. Dans cecadre-là, les agents savent qu’ils peuvent comptersur une relation directe avec elle. Très au fait des mécanismes de financement, l’assistante ressourceshumaines élabore au cas par cas chaque plan de formation. « Il faut être à l’écoute et disponible.Notre métier est à la croisée de l’administratif et dusocial ».

Christelle Etcheberry a dans sa palette d’activités lagestion des personnes en intérim, en CDD, en contratde professionnalisation et d’apprentissage. À celas'ajoute le suivi des déplacements des élusdu personnel, le suivi des grèves, la participation à la préparation de certainsdocuments à destination du Comité d’En-treprise et la gestion des rythmes de travail. « Je par-ticipe également à la mise en place des électionsprofessionnelles » rajoute Christelle Etcheberry, quide son propre aveu, ne s’ennuie jamais à ce poste.Un poste qui touche des questions parfois sensibles

et qui nécessite de la part de l’assistante ressourceshumaines d’entretenir un sens du contact et de la négociation, de savoir écouter ses interlocuteurs. Il luifaut par ailleurs une discrétion sans faille. En plus dela législation du travail, Christelle Etcheberry doit setenir au courant des dispositions sociales propres àl’entreprise.De bonnes capacités rédactionnelles sont égalementrequises pour celle qui passe beaucoup de temps àrenseigner des documents.L’assistante ressources humaines du Groupement derecherche de Lacq a également à cœur de faire progresser l’intégration des personnes handicapées.Elle gère le budget handicap et le plan de sensibilisa-tion des salariés à ces questions. Ces missions sont

réalisées sous, et en étroite, collaborationavec le responsable des ressources humaines du site.Issue d’une reconversion après une

première expérience dans l’esthétique, Christelle Etcheberry démontre que tout est possible à force de volonté. Elle encourage les jeunes à faire leur placeet affirme qu’un parcours comme celui qu’elle a suiviest tout à fait possible aujourd’hui. �

Sa porte est toujours ouverte



Christelle Etcheberry

la polyvalence caractériseassez bien les fonctionsde christelle etcheberry,assistante ressourceshumaines au sein duGroupement derecherche de lacq.plan de formation,contrats de travail,sensibilisation auhandicap, l’assistanteressources doit êtrecapable de jongler avecles dossiers avec la mêmerigueur et un sens del’organisation hors pair.

devoir dediscrétion


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes assistants en rH :



Quelles études ?

� Diplôme de Chargé de Gestion Administrative et Ressources Humaine• École Privée Supérieure d'Enseignement Commercial - EPSECO à Bayonne

� DUT Gestion des Entreprises et des Administrations option Ressources Hu-maines • Université Toulouse I Capitole - IUT de Rodez • Université Toulouse III - Institut Universi-taire Technologique Paul Sabatier à Toulouse

� BTS Assistant de manager • Lycée Cantau à Anglet • Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée Privé Saint-Dominiqueà Pau


Selon les dispositions du salarié, on peut évoluervers un poste :� en central, comme la formation ou l'administrationou la gestion de personnel/paie. � technique, comme SIRH (technicien en Système d'information de gestion des ressourceshumaines)

ASSISTANTEEN RESSOURCESHUMAINES


Rela�ons

Salariésconfiancepolyvalence

contrats

forma on

écoute discré�on


� Je suis polyvalente� J’ai une bonne connaissance du droit du travail� Je suis à l’écoute des autres

Quel salaire ?

� Entre 1 200 € et 1 540 € net selonl'expérience et l'ancienneté

«n otre métier consiste à faire fonc-tionner des équipements à l’aided’automatismes. Nous sommes à

la fois dans la conception, l’installation et le dépannage » explique David Moquet.

Saisie, réinitialisation, modification du pro-gramme d'automatisation, dans sa boîte à outils,l’automaticien a sous la main un PC portable, unemultitude de logiciels et des câbles. C’est grâce àcette boîte à outils très high tech qu’il va savoirce qu’ont dans les ventres les systèmes automa-tiques qu’il est chargé d’installer ou de contrôler.« À partir d’un cahier des charges,nous réalisons des programmessur mesure pour les industriels dela pharmacie, de la chimie, du pétrole et del’agroalimentaire. Nous rencontrons trois grandstypes de programmations, les automates, les supervisions et les Systèmes numériques decontrôle commande (SNCC) » explique l’automa-ticien.Les automates récupèrent toutes les informa-tions de type température, pression, contact sur

une porte et bien d’autres encore et les répercu-tent sous forme d’action.

La supervision collecte les données d’un auto-mate et va les animer sur écran, de façon à ceque l’opérateur puisse travailler sur son atelier.Les SNCC sont des systèmes de contrôle d'un pro-cédé industriel doté d'une interface homme-ma-chine pour la supervision et d'un réseau decommunication numérique.

« Ces systèmes automatisés sont conçus et déve-loppés par une dizaine de fabricants tels Siemens

ou encore Schneider. L’une descomplexités du métier réside dansle fait qu’il faille trouver le bon

logiciel pour faire fonctionner tel ou tel appareil »souligne David Moquet. Par sa formation person-nelle sur les nouveautés des fabricants et grâce àson expérience, l’automaticien est à même de pré-senter les caractéristiques techniques aux utilisa-teurs ou aux clients et de guider ces derniers dansla prise en main de l'équipement. David Moquet ap-précie tout particulièrement ce rôle de conseil. �

Un PC dans la boîte à outils

Le bon logiciel



David Moquet

à la croisée deschemins entreinformatique etélectricité,l’automaticien installe,contrôle et remplacedes dispositifs pilotéspar des robots. davidmoquet aime larecherche de solutionset les défis techniques.chez actemium, ilexerce son métier dansune variété decontextes industriels.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes automaticiens :



Quelles études ?

� Bac Pro Maintenance des Équipements Industriels • Lycée Professionnel Guynemer à Oloron Sainte-Marie • Lycée Professionnel Molière à Orthez • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau• Lycée professionnel Saint-Joseph à Hasparren • CFAI Adour à Pau • CFA de l'Industrie de l'Adour - ADAIA à Tarbes

� Bac Pro Pilote de Ligne de Production Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau

� DUT Génie Industriel et Maintenance • Université Pau et Pays de l'Adour - IUT de Bayonne, Pays Basque - Site d'Anglet

� DUT Génie Mécanique et Productique • Université Toulouse III - IUT de Tarbes

� DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle • Université Toulouse III - IUT de Tarbes

� BTS Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques • Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée polyvalent Saint-Cricq à Pau

� BTS Maintenance Industrielle • Lycée polyvalent Saint-Cricq à Pau • Lycée professionnel Saint-Joseph à Hasparren • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau • CFAI Adourà Pau • Lycée Général et Technologique Jean Dupuy à Tarbes • CFA de l'Industrie de l'Adour - ADAIA à Tarbes

Quel salaire ?

� Environ 2 000 € net


� Chef de Projets

� Responsable d’Affaires


Automa�sme

dépannage équipementsPC portable

interfaceinstalla on

logiciels robots

AUTOMATICIEN Centres d’intérêts

� Je suis spécialiste des automatismes� Je fais de l’installation et de la maintenance� Je sais programmer

c halumiste, un métier à part qui ne s’im-provise pas et ne s’apprend vraiment quesur le tas. Mais un métier passionnant,

si on écoute Daniel Missana. Sur le site de Ric Environnement, les métaux arrivent des grandesentreprises industrielles de la région, pour être,ensuite, conditionnés et préparés pour le départen aciérie où ils seront fondus et recyclés.

« C’est un métier qui demande de bien connaîtreles métaux. Avoir de la méthode est aussi très im-portant. On n’attaque pas une pièce n’importecomment et n’importe où. Avec le temps vient lecoup d’œil et on sait pour où com-mencer pour travailler vite et en sé-curité ».

Les pièces sont découpées au cha-lumeau pour être mises à la dimen-sion des fours en aciéries ou biensur place pour être pressées ou cisaillées à la de-mande du client. Si un client attend de l’inox, lacargaison doit être vierge d’autres métaux et lechalumiste doit veiller au décorticage et à la misede côté des pièces parasites. « Tous les métaux,ne se coupent pas de la même façon. Il n’y a pasbeaucoup de chalumistes qui coupent l’inox »

fait-il remarquer. Le travail est physique, le chalumiste s’expose à la chaleur et au bruit, maisDaniel Missana apprécie l’autonomie dont il dispose.Très souvent, le chalumiste travaille de pair avecle grutier. Ce binôme doit bien fonctionner pourque la chaîne du recyclage ne se grippe pas.« Mon grutier a appris le métier avec moi. Il ar-rive que le ton monte parfois, mais on s’entendtrès bien. Il peut être en haut sur la cabine et moiau sol, il nous suffit d’un seul coup d’œil pour secomprendre » souligne Daniel Missana.

L’homme des situations ex-trêmes a un tableau de chassebien garni : des ponts, des wa-gons, des chaudières d’usine etune locomotive qui l’a sacré-ment marqué. « Au début, je ne

savais pas comment m’y prendre. Par où com-mencer ? J’ai regardé la loco, j’ai appelé le gru-tier et, ensemble, nous avons commencé à ladépiauter en démarrant par le moteur. Il nousa fallu deux jours et demi pour venir à bout del’énorme machine d’acier » conclut avec émo-tion le chalumiste. �

Lui, c’est le hors gabarit

La locodépiautéeen deux jours



un wagon, un pont, unechaudière

surdimensionnée, lechalumiste intervient sur

les découpes extrêmes.il occupe un rôle clé dansla filière du recyclage desmétaux. daniel missana,

aime cet univers. à chaquefois qu’une pièce est prêteà partir, il pose son regarddessus avec une certaine

émotion. un métierphysique, mais qui conduitle chalumiste en des lieux

proches parfois de lascience-fiction.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes chalumistes :


ric environnement euro-métaux


� Je dois travailler vite� Je connais les métaux� Je peux travailler sur des pièces hors normes

Quelles études ?

� CAP Réalisation en Chaudronnerie Industrielle • CFAI Adour à Pau

Quel salaire ?


Évolutionsde carrières

� Chef d’équipe

CHALUMISTE

Daniel Missana


Pièces de grande taillepolyvalence aciers

Sécurité travail physique

fours

métauxdécor cage

recyclage gru er

l es tuyauteurs, famille à laquelle appartiennentGérard Borello et son équipe sont en quelquesorte les architectes de la future installation

pétrolière ou gazière. C’est eux qui définissent etsoumettent au client le schéma général des tuyaux,l’emplacement des pompes, des ballons, et de tousles équipements relevant du « piping ».« Quand ils s’adressent à nous, nos clients ont sou-vent en tête une idée aux contours assez vagues.Parfois, ce manque de directives est voulu et vise àlaisser le champ libre à nos propositions. Notre rôleest donc de traduire la demande duclient en respectant le cadre budgétaireet en gardant la maîtrise du temps. Carune étude, on sait quand ça commencemais on peut aussi ne pas en voir la fin.C’est ce qu’il faut éviter ». Le rôle deGérard Borello est de manager un groupe afin quechaque problème technique soit réglé par la personne qui en a la capacité, avec les outils adéquats. Il lui revient de mettre la bonne personneau bon endroit et de veiller à ce que chaque colla-borateur sur un projet donne toujours le meilleurde lui-même. « Je dirais que ceux qui réussissentdans ce job sont jusqu’à un certain point, des insa-tisfaits. Pour être sûr d’avoir la bonne solution, ilfaut s’assurer que d’autres solutions ont été

essayées et qu’elles ont été écartées pour lesbonnes raisons. Lorsqu’on remet notre plan auclient, il faut pouvoir argumenter nos décisions ».Un état d’esprit parfaitement en phase avec la nature des projets de l’équipe Sofresid. Chaque projet est une nouveauté, un prototype.Le métier est traversé par des évolutions techniquesimportantes. La 3D au milieu des années 1980 etaujourd’hui la transmission automatique des don-nées entre les services. Auparavant, entre leséquipes du plan et celles de la maquette, les allers

retours se faisaient sur papier et austylo rouge. Désormais cette relationentre services est numérique.« Une autre évolution majeureconcerne la modification de plate-formes déjà existantes. Un client veut

apporter des modifications sur une plateforme,mais les plans qu’il a à sa disposition dans le meilleur des cas ne sont pas à jour. Depuis 2005,nous sommes en pointe sur le relevé laser. Une technologie qui gomme les approximations »explique Gérard Borello.

À la tête d’une équipe de 25 personnes, le respon-sable du bureau d’étude consacre une part signifi-cative de son temps à manager le groupe. �

Se remettre en question

Traduirela demandedu client



Gérard Borello

sofresid, entreprised’engineering spécialiséedans le gaz et le pétroleréalise l’étude complèted’une plateforme en mer. au sein de l’agence paloise,Gérard borello estresponsable du bureaud’études qui planche surtoute la partie tuyauterie,robinetterie etchaudronnerie desplateformes. pour réussirdans un bureau d’études,Gérard borello recommandela maxime, « tous les jourssur le métier remettez votreouvrage ».

Étude en maquette virtuelle de modifica-tions sur une plateforme pétrolière avecutilisation des relevés laser.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes chargés bureau d’études :



Quelles études ?

� Bac +5 (Ingénieur)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart

• EI CESI à Assat

Quel salaire ?

� Entre 3 200 € et 3 850 € net


� Responsable ingénierie(responsabilité technique pluridisciplinaire)� Responsable de projet� Superviseur travaux


Plateforme

solu�ons tuyauteurs3D budgets

projetsdélais

études clients

CHARGÉBUREAU D’ÉTUDES


� J’interprète la demande du client� Je valide et je réfute des solutions� J’aime le travail collaboratif

m ettre la bonne personne à la bonneplace, voilà en quelques mots résu-mée l’obsession de Florian Ballivet,

jeune chargé d’affaires en maintenance au seinde Endel, entreprise industrielle d’envergure in-ternationale. De la bonne préparation du projetdépendra son déroulement dans le temps etdans le budget impartis. Chiffrer l’affaire, définirson organisation, le personnel et les compé-tences nécessaires jusqu’à l’outillage, le chargéd’affaires en maintenance doitêtre en mesure d’aborder chaquenouvelle situation sous tous lesangles. Mais il en est un plus sen-sible que tous les autres : « A mon niveau, levolet humain est presque plus important que l’aspect technique » lance Florian Ballivet.

La relation avec l’équipe chargée de mener à bienchaque affaire requiert de Florian Ballivet qu’ilparle le même langage que ses hommes. Il doitêtre capable d’écoute et d’adaptation. « Il existedes formations en management qui fournissentdes clés intéressantes mais rien ne remplace l’expérience du terrain » souligne le jeune cadre

qui, en deux ans seulement, reconnaît avoir déjàbeaucoup appris. Se frotter au terrain, aller au-devant des personnes et des situations, unmode de conduite qui lui a permis de franchirune à une les étapes depuis son BEP jusqu’à sonniveau d’ingénieur.

« Aux jeunes que les challenges industriels intéressent, je dirais de ne surtout pas hésiter àvenir vers nos métiers et surtout ne pas se bloquer sur un niveau d’études. Quand on est en

BEP on a une image de l’ingénieurqui incite à penser qu’il est impos-sible d’aller plus loin. Il faut dépas-ser cela et ne surtout pas négliger

les stages en entreprise. Même durant un staged’été, il y a toujours des portes qui peuvent s’ouvrir, à condition d’être moteur, d’être curieuxet de montrer que l’on en veut ».Florian Ballivet ne cache pas sa satisfaction au poste qu’il occupe et qui lui offre la possibilitéde rencontres multiples. Toujours confronté à denouveaux procédés ou de nouvelles machines, il enrichit un peu plus son bagage technique à chaque nouvelle affaire. �

Dans une main la techniqueet dans l’autre l’humain

Aller au-devantdes situations



Florian Ballivet

une solide basetechnique permet auchargé d’affaires enmaintenance deproposer à son clientun chiffrage, des délaiset une organisation quiatteindra ses exigences.une fois l’affaire lancée,le suivi des équipes enplace ne quitte jamaisl’esprit de Florianballivet.

De gros contrats porteurs d’avenir


sur le bassin de lacq, ces entreprisespeuvent recruter deschargés de maintenance :



Quelles études ?

� BAC +5 (ingénieur)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart • EI CESI à Assat

� Ce métier est accessible par l’expérience, à partir de Bac+2avec un BTS ou un DUT Maintenance Industrielle. � La formation peut se compléter à Bac+5 avec un diplômed’ingénieur (généraliste ou spécialisation Mécanique, Auto-matisme ou Electronique).� Le CQPM / CQPI Technicien en maintenance industrielle etle Titre Professionnel Technicien Supérieur de MaintenanceIndustrielle permettent d’accéder à ce métier par la forma-tion continue ou la VAE.� Une ou plusieurs habilitations électriques et radio protec-tion- conditionnée(s) par une aptitude médicale à renouvelerpériodiquement est (sont) requis.

Quel salaire ?

� 1 925 € net, suivant le niveaud’étude et le volume client


� Poste de direction

L’agence de Lacq de Cofely Endel est en plein développement et emploie 140 per-sonnes pour assurer des contrats de maintenance mécanique et de tuyauterie pourl’industrie. « Nous intervenons soit en préventif avec des contrôles réguliers sur lessites, soit en curatif pour réparer une casse ou préparer un changement de procédé,par exemple » précise Olivier Duhagon. Ainsi, depuis plusieurs années Cofely Endeltravaille avec la Sobegi à partir de la Gestion de maintenance assistée par ordinateur(GMAO) sur les plateformes de Lacq et de Mourenx. Autre contrat majeur, celui deNovasep, spécialiste de la purification de molécules actives complexes, qui construitla plus grande unité de chromatographie au monde pour l’industrie pharmaceu-tique. « Pour une usine neuve, nous pouvons mobiliser plus de 40 personnes, de l’ouvrierpeu qualifié jusqu’à l’ingénieur. Nous sommes toujours à la recherche de mécani-ciens, même débutants, et de tuyauteurs avec de solides perspectives pour l’avenir »conclut Olivier Duhagon. �


An�cipa�on

Expérience du terraincapacité d’écoute

rela�onnellesqualités

adapta on challenge

CHARGÉ D’AFFAIRESEN MAINTENANCE


� J’aime le contact� J’apprends tous les jours� Je suis passionné de technique

chef de service maintenance, Laurent Fabienest responsable des installations du site deYara (Pardies), un site industriel du Bassin de

Lacq : « mes fonctions couvrent aussi bien la main-tenance des turbines ou des turbocompresseurs del’usine que l’entretien des espaces verts et des bâtiments ! ». Si la maintenance est un terme géné-rique qui recouvre des activités bien différentes suivant le style d’entreprise, chez Yara, le rayon d’action est large et Laurent s’appuie sur une équipede maintenance de 18 personnes et un réseau important de sous-traitants.Pour assurer toutes les tâches dont il ala responsabilité, il doit faire appel àdes fournisseurs et sous-traitants choi-sis pour leurs compétences en fonctiondes besoins. Si, comme chef de service,Laurent passe du temps dans son bu-reau devant son ordinateur, en fonction de la taillede la structure, le chargé de maintenance est sou-vent sur le terrain pour voir les installations dont ilassure la maintenance et les vérifier : « pour êtreefficace dans ce métier, il faut bien connaître lesmachines et les installations dont on a la responsa-bilité car çà ne s’invente pas ! ».

Il faut donc bien les connaître pour bien les répa-rer et faire en sorte qu’elles ne retombent pas enpanne grâce à des actions préventives. La main-tenance industrielle c’est avant tout assurer la fiabilité d’un outil de production. Cela peut toucher à plusieurs métiers : électricité, géniecivil, mécanique, chaudronnerie, instrumenta-tion, informatique industrielle, automatisme,peinture, espaces verts… Une polyvalence qu’ap-précie beaucoup Laurent, y compris la débrouil-lardise dont il faut parfois faire preuve ainsi que

les impondérables qu’on ne peut éviter : « la maintenance, c’est prévoiret planifier mais aussi de temps entemps agir dans l’urgence comme des pompiers ! S’il y a un problèmemajeur, il faut y aller sans regarderl’heure, que ce soit le week-end ou la

nuit, d’où l’importance de la prévention pour évi-ter au maximum les pannes ». Après des annéesd’expériences diverses (bureau d’études, électro-mécanicien, chef d’atelier mécanique,…), Laurentest rentré chez Yara comme responsable méca-nique avant de devenir chef de service mainte-nance au bout de 4 ans. �

Entretien et dépannage deséquipements et machines

Un métiertechniqueet varié



Laurent Fabien

il (ou elle) piloteles activités demaintenance.assurant l'entretienet le dépannage deséquipements et desmachines, il doitégalement organiser lesinterventions en cas dedéfaillance et mettre enplace les actionspréventives pour éviterles pannes. c’est unmétier très polyvalentalternant travail debureau et déplacementssur le terrain.

Yara a su réagir


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes chargés de maintenance :




� J’aime la rigueur� Je suis techniquement compétent� Je m’adapte facilement� J’ai le sens de l’organisation

Quelles études ?

� BAC +5 (ingénieur)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart • EI CESI à Assat

� Ce métier est accessible par l’expérience, à partir de Bac+2avec un BTS ou un DUT Maintenance Industrielle. � La formation peut se compléter à Bac+5 avec un diplômed’ingénieur (généraliste ou spécialisation Mécanique, Auto-matisme ou Electronique).� Le CQPM / CQPI Technicien en maintenance industrielle etle Titre Professionnel Technicien Supérieur de MaintenanceIndustrielle permettent d’accéder à ce métier par la forma-tion continue ou la VAE.� Une ou plusieurs habilitations électriques et radio protec-tion- conditionnée(s) par une aptitude médicale à renouvelerpériodiquement est (sont) requis.

Quel salaire ?

� Salaire milieu de carrière :Entre 3 700 € et 4 700 € net par mois


� Chef de service maintenance� Responsable technique d’une usine� Directeur d’usine

L’usine Yara de Pardies a relevé un défi de taille avec la fermeture de Celanese. En effet, cela mettait un terme brutal au fonctionnement de la plateforme intégréemise en place également avec Air Liquide : Celanese fournissait des utilités (eaubrute, eau déminéralisée, distribution d’électricité…) à Yara pour sa production deproduits chimiques azotés dédiée à des applications industrielles, notamment del’ammoniac. « Cette fermeture rapide, nous a obligé à être extrêmement réactifspour assurer nous-mêmes les utilités qu’ils nous fournissaient, mais aussi pourmodifier profondément nos process » précise Laurent Fabien, ajoutant : « Nepouvant plus produire l’ammoniac sur place, nous avons été obligé de changerl’organisation pour importer l’ammoniac par train, puis pour le dépoter et letransformer à Pardies. Le tout en garantissant une sécurité sans faille ». Un véritabletour de force qui a mobilisé 150 personnes de tous les corps de métier. Grâce àcette réactivité exceptionnelle, la production n’a été arrêtée que 3 semaines etl’unité de Pardies a pu reprendre toute son efficacité, avec un suivi technique précispendant 6 mois. �

CHARGÉ DE MAINTENANCEles fichestechniques

DébrouillardiseCapacité managérialecompétence technique

Rigueur curiosité

Travail diversifié

partir d’une tôle plate pour lui donner uneforme préalablement dessinée, voilà ceque l’on attend du chaudronnier. Pour tra-

vailler vite et bien ce dernier doit être capabled’imaginer sa pièce dans l’espace. « C’est un peuun don, mais avec du travail on y arrive » expliqueJean-Louis Dupouts. Sa pièce en tête, le chau-dronnier doit la coucher sur le papier avant derentrer dans le dur du sujet : le travail de la tôle.Quand il est question de plan et de sa lecture, lechaudronnier doit être selon l’expression mêmede Jean-Louis Dupouts « ami avecPythagore ». Cette partie ne fait pasappel à des formules mathéma-tiques extraordinaires, elle de-mande simplement d’être à l’aise avec quelquesprincipes fondamentaux de calculs. Avec ces der-niers en tête, un bon chaudronnier est capable detracer.

Si les machines ont considérablement soulagé lesefforts du chaudronnier, il en est une qui selonJean-Louis Dupouts ne s’apprivoise pas aussi facilement qu’il y paraît. Contrairement à laplieuse, la rouleuse demande de « sentir la tôle ». Ces tôles qui ne se ressemblent jamais vraiment

et que l’on ne roule pas deux fois de la mêmemanière. « J’ai pour habitude de dire qu’avec lesannées, on arrive à parler la langue de l’acier. Auxcommandes de la rouleuse, il faut être attentif àce que dit l’acier. Même après des années de métier, un bon chaudronnier peut être amené àprendre la masse pour rectifier. « Là encore il fautêtre assez subtil. On travaille une tôle avec l’ondede choc. C’est un métier ! ».

Dans la carrière d’un chaudronnier, la piècemaîtresse se nomme un échangeur, une sorte de

super radiateur industriel. « C’estl’ouvrage que l’on aime le plus dansnos métiers car c’est très complexeet tout le savoir-faire du chaudron-

nier se retrouve dans un projet comme celui-là »s’enthousiasme Jean-Louis Dupouts. Dans l’indus-trie de pointe, le chaudronnier est aussi soumis àdes contrôles rigoureux. Il doit respecter lespoints d’arrêt au-delà desquels il est impossiblede poursuivre l’avancement d’une pièce tantqu’une inspection n’a pas eu lieu.

La chaudronnerie recrute et des hommes de mé-tiers sont prêts à transmettre leur savoir. Profitez-en, c’est passionnant. �

Parler la langue de l’acier

Sentir la tôle



Jean-Louis Dupouts

Jean-louis dupouts voitdans la chaudronneriebien plus qu’uneprofession, un art. lechaudronnier c’estl’homme de la tôle,celui qui découpe, rouleet plie pour concevoirdes pièces parfois trèscomplexes dont estspécialiste la sociétéFives nordon. Jean-louis dupouts défendun métier passionnantqui peut retenir lesjeunes.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes chaudronniers :




� Je suis capable de visualiser en 3D� Je peux lire et dessiner un plan� Je suis organisé et méthodique

Quel salaire ?



� Chef d’équipe� Chef d’atelier

CHAUDRONNIER


contrôlesÉchangeur

plan rouleuseautonomie calculs

dessin

3Dacier

Quelles études ?� CAP Réalisation en Chaudronnerie Industrielle• CFAI Adour à Pau

� Bac Pro Technicien en Chaudronnerie industrielle • LP de Gelos • CFAI Adour à Pau

à partir d’une plaque de plastique et d’unbout de tuyau, Didier Garcia est capablede faire à peu près tout ce que la chau-

dronnerie plastique offre comme solutions au sec-teur industriel. Après avoirdémarré sur la chaudronnerie fer-raille, il s’est orienté vers le plas-tique. « Nos clients viennent nousvoir avec des demandes très spéci-fiques. Pour y répondre nous pouvons compter surnotre savoir-faire, notre expérience et notre imagination » lance Didier Garcia, toujours aussipassionné après des années de métier. Dans sonatelier, aucun travail ne ressemble au précédentou à celui qui va suivre. Pas de place pour la

routine. En préambule de tout, le chaudronnierdoit connaître la grande famille des plastiquespour répondre au mieux aux problèmes qui se posent à lui car chaque matériau a ses particulari-

tés. « Aussi, en fonction des propriétés que je recherche, jechoisis le matériau adapté ». Traçage, découpage, perçage, miseen forme et assemblage de feuilles

et de tubes plastique, le travail à la main s’effectueavec une précision d’artisan.Didier Garcia se verrait bien concourir dans lacompétition désignant le meilleur ouvrier deFrance. « Une des clés de ce métier est d’arriver àse représenter les volumes dans l’espace » tient-il

L’artiste du plastique

Une précisiond’artisan



comme son cousin avecles métaux, le

chaudronnier plastiquefait à peu près tout ce

qu’il veut avec lamatière pour réaliser des

objets de toute taille oudimension et apporter

des solutions sur mesureaux problèmes de ses

clients. didier Garcia esttoujours aussi passionné

par les possibilitésoffertes par la grande

famille des plastiques.


à souligner. Le travail a lieu en atelier ou sur sitedès qu’il s’agit d’élément de grande dimension.« Récemment nous avons conçu un système deprotection en polycarbonate, entièrementétanche s’appliquant sur la balance d’une chi-miste qui est amenée à peser des produits dan-gereux. Sur le GRL c’est un chantier d’envergureque nous avons livré, avec une hotte de grandedimension, construite à partir de 14 panneaux.Un travail au millimètre qui a donné entière satisfaction au client. Ce n’est pas un métier trèsconnu, c’est dommage, car il y a des places àprendre. Je peux vous assurer que s’il y avait 20 chaudronniers de plus dans le coin, les 20 auraient du travail » conclut le chaudronnier. �

Didier Garcia


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes chaudronniers plastique :

aquitaine isol entreprise - citba - endel


� Je connais bien les matériaux� Je peux visualiser en 3D� Je suis prêt à transmettre mon savoir-faire

Quelles études ?

� CAP Composites, plastiques chaudronnés • CFA Cobas - Bassin Formation à La Teste-de-Buch

� Bac pro Plastiques et composites• Lycée Polyvalent de la Mer à Gujan-Mestras • Lycée Polyvalent Val de Garonne à Marmande

� BTS Industries Plastiques Europlastic (diplôme à référentiel commun Européen) • Lycée Polyvalent Val de Garonne à Marmande

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : de 1 300 € à1400 € net




Précision d’ar�sanassemblage

Thermoconducteurs

Traçageen formemiseplas�que sur mesure

CHAUDRONNIERPLASTIQUE

«ici ce que nous vendons nous l’avonsconçu nous même ». Hubert Lapeyre estcommercial au Cefirc, une entreprise qui

développe des solutions de formation et d’accom-pagnement dans les domaines de l’hygiène, de lasanté, de la sécurité, de la sûreté et de l’environ-nement.

Le catalogue de formation proposé aux industriesà risques est, en effet, élaboré en commun entrele marketing et le commercial.

« La relation commerciale passe par trois canauxhabituels : une démarche active de recherche deprospects à travers des campagnes de mailings, lavisibilité et le référencement de notre offre sur Internet et bien sûr le réseau. Mon rôle est ausside passer du commercial au relationnel. Pour cela,je rends visite à mes clients au moins une fois par

an en prenant soin d’être pourvoyeur de nouvellessolutions. Je dirais que le plus difficile n’est pasd’aller chercher un client, mais d’entretenir unerelation durable avec lui » explique Hubert Lapeyre.

Hubert Lapeyre a débuté sa carrière dans l’assu-rance et s’est heurté à des clients pas toujoursconciliants. Au Cefirc, c’est tout le contraire. Lesentreprises ont un besoin de formation. « C’esttrès gratifiant de se dire que l’on fait monter desgens en compétence. Les entreprises qui formentsont des entreprises qui fonctionnent » commentele commercial.

La variété des contacts et une approche client multiforme contribuent à éloigner la routine. Les

challenges à relever sont très stimulants, mais à lafois source de stress. « Nous avançons avec des ob-jectifs à remplir. Toutefois, le rôle de commercialdans une structure de taille moyenne où vous par-ticipez chaque jour au développement n’a rien àvoir avec le même poste dans une très grosse en-treprise. Je suis beaucoup plus à ma place dans lepremier cas de figure ».

Le challenge du moment pour Hubert Lapeyrec’est celui de l’amiante. « Aujourd’hui c’est ungros chantier pour nous. Nous avons mis enplace une démarche commerciale avec unephase de communication, et nous sommes très actifs sur le référencement Internet. Je me suis fortement investi dans la perspective que nous soyons N° 1 sur ce dossier en Béarn et enAquitaine ». �

La stratégiede la confiance gagnée

Small is beautiful



Hubert Lapeyre

le commercial suit à lafois l’offre produits et le

portefeuille clients.pour Hubert lapeyre, le

plus dur n’est pas defaire entrer un nouveau

client, mais bien de leconserver en

entretenant avec luiune relation durable.

passionné par sonmétier, il se dit épanoui

dans une structure detaille moyenne où ledéveloppement est

l’œuvre de chacun auquotidien.

Formation spécifiquesur le risque amiante


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes commerciaux :




� Je dois anticiper les besoins de nos clients� Je bâtis une stratégie� J’entretiens les relations clients

Quelles études ?

� Bac Pro Vente• Lycée Professionnel Paul Bert à Bayonne • Lycée ProfessionnelHonoré Baradat à Pau • Lycée Saint John-Perse à Pau • Lycée Profes-sionnel Privé Montpensier à Pau • Lycée Professionnel Privé SaintJoseph à Ustaritz

� DUT Techniques de Commercialisation • Université Pau et Pays de l'Adour-IUT de Bayonne, Pays Basque -Site de Bayonne • Université Pau et Pays de l'Adour-CFA des MétiersCommerciaux et Financiers d'Aquitaine (DIFCAM) à Ustaritz

� BTS Management des Unités Commerciales• Lycée Louis de Foix à Bayonne • Lycée Gaston Fébus à Orthez •Lycée Saint John Perse à Pau • Lycée privé Sainte Anne à Anglet •Lycée Professionnel Privé Saint Joseph à Ustaritz • Centre Interprofes-sionnel de Formation des Apprentis de PME à Bayonne

� BTS Négociation et Relation Client • ASFO BSB à Pau

� Diplômes de L’École Supérieure de Commerce de Pau

Quel salaire ?

� Salaire de plus ou moins 1 500 € net pour un débutant vers3 000 € selon l'expérience et les résultats. Ce salaire étantsouvent constitué d'un fixe plus des primes sur les résultats.


� Encadrement d'une équipe de commerciaux� Fonction marketing ou communication� Direction commerciale région ou national

L’amiante a été utilisé dans de nombreux matériaux et produits en raison deses propriétés d’isolation acoustique, thermique, et de résistance à la chaleur.Cependant, ses effets sur la santé ont conduit à un contrôle, à une limitationprogressive puis à une interdiction de son usage, et à des dispositions de pro-tection des personnes exposées. Au 1er janvier 1997, l'usage de l’amiante a étéinterdit en France. Le code du travail édicte des dispositions particulières quidoivent être tenues afin de protéger les travailleurs des risques liés à l'inhala-tion de poussières d'amiante. Le CEFIRC spécialiste de la santé et de la sécuritéau travail a mis en place un ensemble de formation de prévention à l’attentiondes personnes réalisant des opérations de retrait ou de confinement del'amiante. �

COMMERCIALles fichestechniques

Référencement

Forma�on stratégieanalyse prospects

développement

solu�onsclientèle

rela on durable

a ldina Peruilhe travaille avec son mari Éricdans leur entreprise de fournitures indus-trielles à Pardies sur le Bassin de Lacq et

s’occupe de la comptabilité de leur PME : « dansune petite entreprise, c’est un peu difficile de définir exactement les fonctions du comptablecar il est assez polyvalent. Plus l’entreprise est importante et plus les tâches sont cloisonnées ».Visiblement très à l’aise à passer de son bureauau magasin, Aldina apprécie la va-riété de son métier. Elle assure dansl’entreprise la comptabilité géné-rale mais doit aussi occuper unefonction commerciale puisqu’elleest en contact direct avec clients etfournisseurs. En comptabilité géné-rale, son travail consiste à saisir les écriturescomptables de l’entreprise : achats, ventes, rela-tions avec les banques, encaissements clients, règlements fournisseurs, déclaration de TVA, etc.C'est à partir de tous ces mouvements que seraproduite la balance qui servira à bâtir les docu-

ments comptables officiels (bilan, compte de résultat, annexes). Autant dire que pour exercerle métier de comptable il faut « avoir l’esprit carréet aimer l’ordre ! ». Les comptes se font en effetau centime près et « on n’a pas droit à l’erreur ».Le comptable a une fonction primordiale dansl’entreprise car s’il n’est pas bon gestionnaire, ilpeut la mettre en danger. Lui seul connaît ettraite tous les flux financiers et doit alerter s’il

constate des anomalies dans la situation financière, « on peutaussi être consulté pour des place-ments bancaires ou le choix d’unebanque par exemple ». Les PMEsont le plus souvent suivies une oudeux fois l’an par un cabinet comp-

table extérieur « et c’est une grande satisfactionquand tout est équilibré ! ». Mais laissons Aldinacar c’est la période où elle s’occupe de la factu-ration : « on ne fait jamais la même chosepuisque les tâches reviennent chaque mois àune période précise ». �

Les chiffres,un savoir-faire primordial

Il faut avoirl’esprit carré



les tâches attribuéesau comptable varientd’une entreprise àl’autre. d’une manièregénérale, il enregistreles dépenses, lesrecettes et lesinvestissements del'entreprise auquotidien. au centredes préoccupationsfinancières, suivant lataille de l’entreprise, ilpeut être amené àentrer en contact avecdes tiers (fournisseurs,clients, banques etc.)


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes comptables :



Quel salaire ?

� Environ 1 200 € net pour débuter


� Aide comptable� Comptable� Faire une formation pour passer le DSCGpour devenir expert-comptable

COMPTABLE

Aldina Peruilhe


Travail de bureau

diversifiétravail

Rigueur ges oninforma ques

des ou lsMaîtriseCentres d’intérêts

� J’aime le travail précis� Je suis ordonné� Je peux rester dans un bureau� Je m’adapte aux outils informatiques

Quelles études ?

� DUT Gestion des entreprises et des administrations option finance comptabilité• Université Pau et Pays de l'Adour-IUT de Bayonne, Pays Basque - Site de Bayonne • Université Toulouse III-IUT de Tarbes

� BTS Comptabilité et gestion des organisations • Lycée Cantau à Anglet • Lycée Saint John-Perse à Pau • Lycée Privé Largenté à Bayonne • Lycée Général et Technologique Marie Curie à Tarbes

� Diplôme de comptabilité et de gestion• Université Pau et Pays de l'Adour-UFR pluridisciplinaire de Bayonne Anglet Biarritz à Bayonne • Lycée Général et Technologique Marie Curie à Tarbes

� Diplôme supérieur de comptabilité et de gestion• Université Montesquieu Bordeaux IV - Institut d'administration des entreprises à Bordeaux • Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux • Lycée Privé Saint-Josephde Tivoli à Bordeaux

m agalie n’échangerait sa place avec qui-conque. Elle se sent dans sa gruecomme chez elle. Détentrice d’un per-

mis poids lourd, elle conduit le camion sur lequelest installée la grue et se rend ainsi de chantier enchantier. Un métier toujours très bien considéré.« C’est normal, nous sommes ceux que tout le mondeattend. Si l’on fait appel à nous c’est que l’on ne peutpas faire autrement » souligne la jeune femme.

Alors complexe la conduite d’une grue ? « Je diraisqu’il y a d’abord la conduite du camion qui de-mande de la délicatesse. Je dois parfois me rendredans les centres-villes et latâche n’est pas toujourssimple. Ensuite la grue elle-même. Ce n’est pas un Air-bus bien entendu, mais c’est plus compliqué qu’uncamion. La conduite est assistée par ordinateurqu’il faut savoir lire et programmer. Les grues ontbeaucoup évolué, elles sont devenues plus confor-tables avec des manœuvres assistées par caméras.Le pilotage doit se faire en finesse, les charges nedoivent pas se balancer. Je dirais qu’il faut être rapide et précis, bref avoir de la dextérité » explique Magalie Laouillau.

Si les grutiers peuvent travailler seuls, de plus en plusfréquemment ils sont en binôme avec un chef de ma-nœuvres présent au sol. C’est tout particulièrementle cas sur les zones classées Seveso. La transmissiondes commandements se fait par radio ou par geste.

Dans ce ballet à deux, le chef de manœuvres donneles instructions au grutier mais ce dernier a le der-nier mot s’il estime que l’on va trop loin au niveaude la charge et que la grue n’est plus en sécurité.

Ce métier passionnant se renouvelle chaque jour oupresque. Le lundi, on pourra monter un pylône dansune station de ski, le lendemain poser une antenne

relais ou un coffre-fort aucentre d’une ville, lereste de la semaine ins-taller un silo agricole en

pleine campagne. « C’est un métier passion qui peutêtre très attractif auprès des jeunes » encourage Magalie Laouillau.

Un profil plutôt mécanicien est de préférence sou-haité. La conduite d’une grue demande trois se-maines de formation, suivies au sein de l’entrepriseAyala d’un parrainage par un grutier expérimenté.Enfin, mieux vaut aimer bouger pour exercer cemétier. �

Elle s’en charge

Pylône en montagne,coffre-fort en centre ville



Magalie Laouillau

magalie laouillau estconductrice de gruemobile au sein del’entreprise ayalaspécialisée dans lestransports hors gabaritet dans le levage.elle démontre que desfemmes sont tout aussià même que deshommes à piloter cesengins de plusieurstonnes. carcontrairement à ce quel’on pourrait imaginer,la conduite d’une gruemobile demandebeaucoup de finessedans l’exécution descommandes.

La flèche hissée à 40 mètres de haut


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes conducteurs de grue mobile :




� J’exécute mes manœuvres en douceur� Je garde ma concentration� J’apprécie les déplacements

Quelles études ?

� CAP Conducteur d'Engins : Travaux Publicset Carrières • Lycée professionnel Jean Pierre Champo à Mauléon Licharre

Quel salaire ?

� Le salaire est évolutif en fonctiondes compétences et de la formation


� Chargé d’affaires� Dessinateur (plan de levage)� Responsable des plannings

En juin 2012, l’église Saint Jacques de Pau retrouvait ses clochers dont elle avait étéprivée par mesure de sécurité après la tempête de décembre 1999.Les flèches en zinc, conçuesau sol par les Ateliers Séri-gnac en Dordogne, ont étéhissées sous l’œil de nom-breux palois, parmi lesquelsplusieurs personnalités, ve-nues assister à ce spectacleunique dans l’histoire de cetédifice. Chaque flèche de20 tonnes a été hissée à40 mètres de haut par la plusgrande grue de l’entrepriseAyala. Un chantier symbo-lique pour l’entreprise pa-loise. « C’était un chantiertrès particulier parce qued’une part il s’agissait d’unmonument historique et qued’autre part on commençaità toucher aux capacités maxi-males de notre grue. De plusil fallait évoluer dans unquartier assez étroit » sou-ligne Jean-Louis Peyridieu,responsable du service le-vage chez Ayala. Un beau défi qui combinait adresse et précision, deux qualités es-sentielles au conducteur de grue mobile. �

CONDUCTRICEDE GRUE MOBILE


dextérité

permis poids lourdsconduite ordinateur

chargesgrue

Chef de manœuvre

© m

ich

el a

stier

pour définir son métier,alain pouyau donnel’image du chefd’orchestre du chantier.le conducteur detravaux organise et suitl’avancée des chantiersdont il a la charge engérant la technique,l’humain, les finances,la sécurité, la qualité etle planning. un poste àhaute responsabilitéqui exige rigueur,organisation, capacité àdéléguer ainsi qued’excellentes qualitésrelationnelles.

«d ans mon métier, j'apprécie le fait dene jamais réaliser deux fois la mêmechose, chaque ouvrage est unique »

souligne Alain Pouyau, conducteur de travaux chezEiffage Construction. Il est amené à participer à desprojets très divers : logements individuels ou collectifs, complexes sportifs, usines, groupes scolaires… Et ses responsabilitéssont multiples. « Mon rôle estd'organiser, de suivre et de livrerle chantier conformément à uncahier des charges ». Après avoirdéfini les méthodes d'exécution etde contrôle des réalisations, le conducteur, orga-nise et gère au fil des chantiers les moyens de production, humains et matériels (personnels,fournitures, approvisionnement). Il est égalementle garant du planning, de la sécurité, de la qualitédes ouvrages et du budget. Il décide et gère lesaléas qui ne manquent jamais d'arriver sur unchantier. « Il faut savoir définir les priorités, être

méthodique et s'adapter. Il n'y a pas deux journéesidentiques et c'est très enrichissant » poursuitAlain Pouyau. Le conducteur de travaux est le représentant de l'entreprise auprès de tous les acteurs d'un chantier. Il est le référent pour leclient, l'architecte, le bureau de contrôle, les autrescorps d'état, les sous-traitants et les fournisseurs.

Un bon sens du relationnel est donc in-dispensable pour ce manager d'équipe.Dans sa tâche, il est épaulé par le chefde chantier. « Nous travaillons en bi-nôme et nous nous complétons ». Il bé-néficie également des nouvelles

technologies : PC portable, téléphone, logiciels dedessin et de gestion. « Ces outils me sont indispen-sables pour préparer au mieux mes chantiers,même si ceux que j'utilise le plus sont quandmême mes bottes et mon casque ». Réussissentdans ce métier les esprits à la fois créatifs, ingénieuxet rigoureux. Des qualités auxquelles il faut ajouterla capacité à analyser, communiquer et déléguer. �

Le chef d’orchestredu chantier

Méthode,organisationet relationnel



Alain Pouyau


Bâtiment Sud Europe à Pau :Immeuble de bureaux et d’activités.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes conducteurs de travaux :


Quelles études ?

� BTS Aménagement Finition • Bâtiment CFA Limousin à Felletin • Lycée Technique des Métiersdu Bâtiment à Felletin

� BTS Bâtiment • Lycée Cantau à Anglet

� BTS Enveloppe du Bâtiment : façades étanchéité • Lycée Cantau à Anglet

� BTS Études et Économie de la Construction • Lycée Cantau à Anglet

� BTS Travaux Publics • Lycée Cantau à Anglet

� DUT Génie civil • Université Toulouse III - Institut universitaire technologiquePaul Sabatier à Toulouse • Université Bordeaux 1 - SciencesTechnologies - IUT Bordeaux 1 à Gradignan

� École d’Ingénieur du BTP • ISA BTP à Anglet

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : 1 500 € net� Jusqu’à 2 300 € net selon expérienceet diplômes


� Conducteur de travaux principal� Directeur de travaux


Normes diversité du travail

bâ mentBétonenvironnementrigueur

Qualité rela onnellean ciper

équipe temps budget

CONDUCTEUR DE TRAVAUXCentres d’intérêts

� Je veille au bon déroulement du chantier� Je suis garant du budget, des délais, de la sécurité etde la qualité� Je suis méthodique� J’ai un bon sens du relationnel

RÉALISATION EIFFAGE CONSTRUCTION BÉARN

a ngel Fuentes est chez lui dans une grosseou une mini pelle, aux commandes d’unenacelle ou d’un chariot élévateur. Pour ce

conducteur d’engin rompu à toutes les situations,on peut facilement comparer le poste de conduitede ces machines à un jeu vidéo. Il est vrai qu’à y regarder de plus près, dans la cabine de la pelle deplusieurs tonnes, les commandes ressemblent auxjoysticks des video gamers.

Mais la comparaison s’arrête là. Conduire et travail-ler à la pelle sur un bassin industriel demandent uneattention de tous les instants. « C’est un métier oùil faut être précis, mais surtout trèscalme » ponctue le conducteur.Creuser au milieu d’un canevas decâbles et canalisations ne s’impro-vise pas. « Terrasser, faire une tran-chée, ou un remblai sur un siteclassé SEVESO demande beaucoup de concentra-tion. N’importe où ailleurs on pourrait attaquerfranchement, ici, on avance par palier de 10 cm ».Angel Fuentes ne travaille pas seul, il a toujours aveclui un ouvrier posté près du godet chargé de lasurveillance des opérations.

On ne badine pas avec la sécurité. Les engins habilités à pénétrer sur le site sont équipés d’arrêt

d’urgence intérieur et extérieur et d’un coupe batterie. Des contrôles fréquents sont effectués surles machines et le pelliste lui-même surveille sa ma-chine et en réfère à sa hiérarchie en cas d’anomalie.

Pour être autorisé à conduire ces engins AngelFuentes effectue à échéances régulières des formations.

« Un jeune peut apprendre assez vite. Au départ onpeut être impressionné, mais les réflexes viennenttrès vite. On pourrait croire que le métier est répé-titif, alors que c’est tout le contraire » témoigneAngel Fuentes après 34 ans de métier.

Loin d’être isolé dans son engin, leconducteur est en contact avecbeaucoup de monde sur des chantiers différents à chaque fois.Toutefois la fatigue est un élémentà prendre en compte. Elle est géné-

rée par la concentration que requiert le pilotage detels engins et par les vibrations, même si AngelFuentes a constaté des gains de confort considé-rable.

Quand il est aux commandes, notre conducteur ditne pas voir le temps passé. Alors aussi prenantqu’un jeu vidéo le métier de conducteur d’engin ? �

Plusieurs tonnes au bout des doigts

Je ne vois pasle tempspasser



Angel Fuentes

avec ses engins deplusieurs tonnes entreles mains, angelFuentes est capable detravailler avec uneprécision extrême.il faut dire qu’on necreuse pas de la mêmefaçon en rasecampagne ou sur unsite seVeso. unconducteur d’engin doit bien connaître sa machine etl’environnement danslequel il va évoluer.un travail plus subtilqu’il n’y paraît.

Construction des compresseursC18 et C19 à Lussagnet


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes conducteurs d’enginsde chantier :




� Je dois rester calme� Je suis concentré� J’aime piloter

Quelles études ?

� CAP Conducteur d’engins : Travaux publicset carrières• Lycée Professionnel Jean-Pierre Champo àMauléon-Licharre

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : 1 400 € net� Salaire du chef d’équipe : 2 100 € net



La construction des compresseurs C18 et C19 à Lussagnet par TIGF est l’un deschantiers de génie civil parmi les plus importants, en cours dans le Sud-Ouestjusqu’en 2014. L’agence Mas d’Artix y est intervenue pour démolir un bâtimentexistant, réaliser un terrassement important et des tranchées ou massifs enbéton armé. « Pour ce type de chantier, nous avons fait preuve d’un savoir-fairecertain. Nous nous sommes appuyés sur notre solide expérience de ce type detravaux, notre rigueur dans le travail et sur des conducteurs d’engins aguerris,car nous avons parfois travaillé à côté decanalisations avec du gaz en pressionconstante. Pour effectuer les travaux, nos effectifs ont fluctué entre 15 et 43 salariés selon les phases » indique Philippe Billon, responsable de l’agenceMas d’Artix. �


Entre�en matériel

arrêt d’urgenceprécision Pilotage

concentra�on

sécuritéremblai

terrasser forma�on

CONDUCTEUR D'ENGINSDE CHANTIER

depuis 19 ans au volant au sein de l’entre-prise de transport Perguilhem, ChristophePeyroutet sillonne les routes pour achemi-

ner dans toute la France hydrocarbures, gaz, etproduits chimiques. Ces dernières années, le trans-port de matières dangereuses a vu la sécurité serenforcer considérablement. Le conducteur se doitde connaître et d’appliquer les règles de sécuritérelatives à la manipulation et au transport. Désor-mais à l’intérieur des camions, l’informatique embarquée assure la traçabilité desopérations. « On ne rentre pascomme on veut sur un site indus-triel et les contrôles du conducteurcomme de son camion sont trèsstricts. C’est pourquoi, il y a aussipas mal d’attente dans nos métiers » expliqueChristophe Peyroutet. En cas de fortes intempé-ries, le conducteur doit évaluer le risque et c’est àlui que revient la décision de prendre ou non laroute.

Arrivé sur le lieu de livraison, le conducteur pro-cède au déchargement et il doit, selon les cas,effectuer lui-même les branchements. « Nous

sommes l’image de l’entreprise qui passe com-mande. Bien souvent le client n’a qu’un seulcontact physique et c’est avec livreur. Pour les compagnies pétrolières, notre présentation a del’importance, surtout pour les missions de distri-bution chez les particuliers » poursuit le conducteur.

Sens de l’autonomie, rigueur, organisation, sensdes responsabilités sont les prérequis pour s’asseoir derrière le volant d’un camion chargé deplusieurs tonnes de matières dangereuses. À cela

Christophe Peyroutet ajoute : « Ilfaut aussi avoir une bonne hygiènede vie et être en bonne conditionphysique ».

Son métier le conduit à la décou-verte de sites industriels sur lesquels peu de personnes ont le privilège de pouvoir pénétrer. Au volant des camions Perguilhem, le conducteurreconnaît éprouver un sentiment de liberté. Sontravail lui offre aussi de découvrir de nouvelles géographies. Il se remémore avec émotion la première fois qu’il a traversé au volant de son ca-mion les grottes du mas d’Azil en Ariège. �

Entre liberté et responsabilité

Avoirune bonnehygiène de vie



Christophe Peyroutet

le transport dematières dangereusesest devenula spécialité del’entreprise perguilhem.pour assurer cesmissions, elle doitpouvoir compter surdes chauffeursautonomes, rigoureuxet très au fait de laréglementation.comme le rappellechristophe peyroutet,le conducteur est aussila vitrine de l’entreprisequi passe commanded’un transport.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes conducteurs pl et spl :



Quelles études ?

� CAP Conducteur Routier Marchandises • Lycée Professionnel Frédéric Estève à Mont-de-Marsan • CFA du Transport et de la

Logistique à Artigues Près Bordeaux • Institut Supérieur du Transport et de la Logis-

tique Internationale à Toulouse

� Bac Pro Conducteur Transport Routier Marchandises • Lycée Professionnel André Campa à Jurançon

Quel salaire ?

� CCN base 180H + Primes (200 € brut) + frais repas


� Moniteur

� Gestionnaire de parc bouteille

� Contrôleur matériel

� Exploitant transport


réglementa�onRela�ons clients

transport intempériesréglementa�on

intempériesréglementa�on

Distribu�on

Traçabilité rigueur


� Je dois faire preuve de concentration� Je connais la réglementation � Je suis autonome et indépendant

CONDUCTEURPOIDS LOURDSET SUPERPOIDS LOURDS

«dans l’imaginaire des gens, on nousvoit derrière nos bureaux, remplis-sant des tableaux de chiffres, sans

réel contact avec la production. Je pense que leterme contrôleur de gestion est mal approprié. Cemétier, ce n’est pas que ça ». Bernard Voisin aimele contrôle de gestion et il l’exerce avec passion entouchant du doigt la production industrielle.

Selon lui, ce métier ne peut s’exercer sans curiosité,sans l’envie de comprendre le pro-cessus de production dont on estchargé de surveiller les chiffres.

« Ma première mission consiste àcomprendre les coûts de produc-tion. Pour cela, en début d’annéeune recette est définie, et tous les mois je vérifieque cette recette est respectée. Le contrôleur degestion analyse les dérives possibles au niveau desconsommations engagées pour produire des maté-riaux de haute performance. Mieux vaut connaîtrecomment marche l’usine Arkema ».

Bernard Voisin veille à ce que l’enveloppe budgé-taire définie pour faire tourner l’usine soit respec-

tée. Quelles sont les dérives liées à une contraintequ’on ne pouvait pas prévoir ? Quelles sont les dérives liées à des facteurs plus prévisibles ? Desquestions que se pose en permanence le contrôleurde gestion. Véritable interface entre la productionet la direction financière, Bernard Voisin se définitcomme un facilitateur.

« C’est un métier passionnant où l’on participe à laconstruction du budget. On est en prise directe avec

la stratégie de l’usine et son évolu-tion. Le poste est à la charnièreentre plusieurs interlocuteurs ».

En fin d’année quand le budget està l’ordre du jour, Bernard Voisin necompte pas ses heures. Les clôtures

mensuelles, elles aussi, sont assez éprouvantes pourles nerfs. « Dans ce métier, il faut être assez humbleet simple. Nous ne sommes pas là pour imposernotre point de vue. Rigueur, curiosité et ouverture d’esprit sont à mon sens les bonnes qua-lités pour réussir ». Le contrôleur de gestion peutespérer une évolution dans les métiers de la financedans les sièges des groupes ou à l’international. �

Le casque et la calculatrice

Interface entrela productionet le financier



Bernard Voisin

bernard Voisin exerceun métier qui lepassionne et le placeau cœur dufonctionnement d’uneusine. ce jeunecontrôleur de gestionindustriel est unhomme curieux qui neconçoit pas d’analyserles chiffres deproduction sanscomprendre le procédéindustriel. il se définitcomme un facilitateur.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes contrôleurs de gestion :



Quelles études ?

� Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion • Université Montesquieu Bordeaux IV - Institut d'administration des entreprises à Bordeaux • Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux • Lycée Saitn Joseph de Tivoli àBordeaux

� Diplôme de l'École Supérieure de Commerce de Pau • Groupe ESC Pau

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Direction administrative et financière • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne et site de Pau

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management public• Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne et site de Pau

� Master Pro Droit, Économie, Gestion mention Affaires européennes et internationales spé. Management international • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne

� Master Pro Droit, éÉconomie, Gestion mention Management spé. Management et Administration des entreprises • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne et site de Pau • Université Bordeaux 1 -Sciences Technologies - Université Pau et Pays de l'Adour - École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées à Bidart

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Comptabilité, contrôle, audit• Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Pau

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management des organisations et technologies de l'information • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Pau

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management public • Université Pau et Pays de l'Adour-UFR de Droit, Économie et Gestion à Pau

Quel salaire ?

� Minimum = environ 1 800 € net� Médiannne = environ 2 800 € net� Maximum = environ 4 000 € net


� Contrôle de gestion groupe (en siège ouen filiale internationale)� Autres métiers de la finance (Responsable financier,Consolidation, Trésorerie…)


Fonc�onnement de l’usine

Curiosité rece�e

humilité chiffres

produc on

consomma�onsanalyse des

facilitateur bilan

CONTRÔLEUR DE GESTIONCentres d’intérêts

� Je dois comprendre le process de production� Je suis en lien direct avec la stratégie de l’usine� Je suis à la charnière entre la production et le financier

pour faire fonctionner les équipements d’uneusine il faut un système électrique efficace.Le hardware, c’est à dire le câblage, c’est la

partie d’Aurélie Poublan. Pour ses clients elle doitétudier les systèmes les mieux adaptés et conçoitdes boucles. « Une boucle c’est ce qui relie untransmetteur à une automate. Au milieu de celle-ci se trouvent d’autres éléments tels que la boîtede jonction, une armoire répartiteur et quelquesautres. Mon rôle consiste à reporter chaque bouclesur un schéma d’ensemble. Ensuiteon retourne dans le détail pourélaborer des plans de toutes lesboîtes de jonction, des plans detoutes les armoires et ainsi de suite »explique Aurélie Poublan. Un travail qui exige unerigueur extrême et beaucoup de méthode.

Le dessinateur projeteur doit maîtriser les logicielsAutocad et Micro Station pour réaliser ses sché-mas sur ordinateur. Un travail minutieux et qui en-gage sa responsabilité. En effet, à la fin de chaqueaffaire, le bureau d’études rend ses plans avec lamention « tel que construit » une forme de certi-

ficat de conformité. « Les plans que nous sortonsserviront ensuite pour les opérations de mainte-nance c’est pourquoi cette partie doit être particu-lièrement soignée » souligne Aurélie Poublan.

Relevés, chiffrages, réunions d’étude régulière,Aurélie Poublan enrichit chaque jour davantageson expérience au contact des clients et des chan-tiers successifs. Elle veille au respect des procé-dures qu’imposent les diverses certifications del’entreprise. « La phase de conception est cruciale

car les clients n’ont pas toujours une idéeprécise du développement de leur projet.C’est très satisfaisant d’être pourvoyeur desolutions, de creuser avec eux les

différentes possibilités ».

Aurélie Poublan a comme bagage un DUT Génieélectrique et informatique industrielle et une Licence pro Conception et commande des systèmesélectriques embarqués. Une très bonne base selonelle, mais l’expérience spécifique du terrain ap-porte une mine de savoirs car comme souventdans l’industrie, chaque cas est un cas unique. �

Spécialistedes boucles

Méthodeet rigueur



Aurélie Poublan

au sein du bureaud’études d’actémium,aurélie poublan occupele poste de dessinateurprojeteur. elleaccompagne lesindustriels dans laréalisation de leursprojets sur toute la partiecâblage électrique et elle réalise sur ordinateurles plans de la futureinstallation électrique.un métier où elle alterneles visites de terrain et letravail de bureau. rigueuret organisation sontindispensables à ce poste.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes dessinateurs projeteur :




� Je fais des relevés chez le client� Je réalise des schémas de boucle� J’apporte conseil et expertise

Quelles études ?� Bac Pro Étude et Définition de Produits Industriels• Lycée Professionnel Saint-Joseph à Hasparren

� BTS Conception de Produits Industriels • Lycée Professionnel Saint-Joseph à Hasparren

� DUT Génie Mécanique et Productique • Université Toulouse III - Institut Universitaire Technologique Paul Sabatierà Toulouse

Quel salaire ?



� Responsable Bureau d’Étude

DESSINATEURPROJETEUR


Étude conseil

câblageélectricité

schéma

relevédessin

Autocad

e n montant un échafaudage, Olivier Bouicet son équipe sont les premiers à interve-nir sur un chantier. Ils sont aussi les der-

niers pour assurer le démontage, aprèsintervention des différents corps d’état. Ces écha-faudages permettent de réaliser des travaux surdes appareils ou canalisations pouvant transpor-ter de la vapeur ou des produits chimiques. Cesmissions exigent des équipements spéciaux etdes précautions particulières.

« Si nous réalisons de nombreux échafaudagesclassiques, notre motivation estdécuplée par la possibilité de tra-vailler sur de gros chantiers » pré-cise le jeune chef d’équipe. « Jen’étais pas du tout parti dans cettevoie, et c’est par hasard qu’un amim’a parlé de ce métier. Comme j’aimais la hau-teur, je me suis laissé tenter et je ne le regrettepas ».

Effectivement, il n’est pas question d’être sujetau vertige pour travailler dans ce domaine qui exige aussi une grande rigueur pour des ques-tions de sécurité évidentes, que ce soit au niveaudes risques de chute de personnes et de matériel,

ou des dangers liés à l’environnement industriel.Dès la réception du matériel, propriété de l’entreprise ou loué à l’extérieur, il faut beaucoupde vigilance. Le montage nécessite un respecttotal des normes imposées et implique la stricteapplication d’un plan de prévention des risques.

« Il faut également être débrouillard, car il y atoujours des imprévus. Il s’agit alors de trouverrapidement des solutions avec l’aide de sa seuleéquipe. Il faut des idées, être créatif et savoirprendre des initiatives » se réjouit Olivier Bouic.

Autre étape importante et déli-cate, la livraison de l’échafaudageau client. Elle demande précisionet exigence pour vérifier que toutest conforme et convient auclient, sachant que ce dernier ne

sera pas autorisé à apporter la moindre modifi-cation.

La formation de monteur-échafaudeur, avec unequalification de manutentionnaire, est le passageobligé. « Le reste s’apprend sur le terrain avec lacuriosité indispensable pour engranger toutes lesficelles de ce métier dangereux mais très vivantavec, en plus, le plaisir de la hauteur ». �

Le premier et le derniersur le chantier

Pas questiond’être sujetau vertige



Olivier Bouic

le métierd’échafaudeur consisteà monter deséchafaudagesen milieu industriel.s’il ne faut pas avoirpeur de prendre de lahauteur, et parfoisbeaucoup de hauteur,il est important defaire preuve decréativité pour trouverles bonnes solutionsface aux nombreuxobstacles imprévus.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes échafaudeurs :


aquitaine isol entreprise - interisol - Kaefer Wanner - technis


� J’aime travailler en extérieur� Je suis rigoureux� Je suis créatif et je sais prendre des initiatives

Quelles études ?

� CAP Serrurier métallier• BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques à Pau

� CAP Réalisation en Chaudronnerie Industrielle • CFAI de l'Adour à Pau

Quel salaire ?

� Le salaire peut varier de 1 300 € netà 1 600 € net, en fontcion del’expérience et de la formation


� Chef d’équipe� Chef de chantier

Parmi les nombreux chantiers spectaculaires menés par Technis, l’échafaudageinstallé sur une cheminée de 60 mètres de haut à Tartas (Landes) restera gravédans les mémoires del’équipe d’Olivier Bouic.« L’échafaudage lui-même aété posé à 50 mètres de haut,le matériel ayant été monté àl’aide d’une grue. L’installa-tion a dû se faire à partir del’intérieur de la cheminée.Inutile de dire que d’énormesprécautions ont dû êtreprises pour fixer des poutresen aluminium, tout goupilleret mettre un très grand nom-bre de colliers pour consoli-der l’ensemble et apporterune sécurité maximum pen-dant les travaux » insiste Oli-vier Bouic. Bien entendu, etheureusement, la cheminéede l’usine de bois n’était pasen fonctionnement le tempsde ce chantier qui consistait àla rallonger de 7 mètres sup-plémentaires.Là aussi, l’équipe de Technis a dû faire preuve de rigueur, d’adaptation et de créati-vité pour ce montage au sommet. Et pas de souci côté motivation, chacun ayantsavouré ce travail en altitude avec une vue imprenable sur la forêt landaise. �

ÉCHAFAUDEURles fichestechniques

adapta�on

ini�a�ves équilibreRigueur hauteur

sécurité

précision créa�vité Au sommet de la cheminée

d ans ce métier d’électricien industriel, ilest possible de se spécialiser soit dans lamaintenance, soit dans les travaux neufs.

Jean-Bernard Lienard a choisi cette deuxième op-tion avec une fonction d’électricien en instru-mentation au sein du groupe Actemium. « Jepose des cheminements de câbles, des cheminsde dalles, mais aussi des instruments au départet aux arrivées, ou encore des boîtes de jonctionsur lesquelles se greffe toute l’instrumentation(par exemple des transmetteurs de pression, despressostats, etc.), des compteurs en basse et en haute fréquence. Nous avons ainsi mis en service dessystèmes de comptage très completsavec des postes de sectionnement,par exemple chez Transport Infrastructure GazFrance (TIGF), tout au long des conduites de gaz.Des liaisons par voies aériennes (GPRS) ou viaune box permettent de centraliser les informa-tions pour vérifier le bon fonctionnement du ré-seau et, bien entendu, pour détecter lesanomalies ».

« Nous avons beaucoup de déplacements dans toutle Grand Sud-Ouest pour alimenter des usines oumême des villes. Pour bien faire ce métier, il fautêtre particulièrement mobile et réactif, mais aussiavoir une bonne dose d’intuitivité pour trouver dessolutions à tous les petits problèmes qui viennentse greffer lors de ces missions à l’extérieur. Il fautégalement être débrouillard, autonome et avoir dela maîtrise pour pouvoir s’adapter à tous les typesde chantiers » précise Jean-Bernard Lienard qui aréalisé un long parcours professionnel avant d’être

embauché par Actemium à 46 ans.« J’ai travaillé 21 ans dans une sociétédans le Nord comme électricien dansdes usines (scieries, fonderies…). Cen’était pas le même métier, mais j’ai

engrangé de l’expérience, comme en travaillant10 ans dans le dépannage ou comme chef d’ate-lier ». Jean-Bernard Lienard a ensuite suivi desformations supplémentaires sur le Bassin de Lacqpour pouvoir travailler sur des sites dangereux(GSI1, valable 3 ans) et pour pouvoir signer unpermis (GSI2, valable 3 ans). �

L’instrumentationen ligne

Savoirs’adapter



Jean-Bernard Lienard

dans un groupe commeactemium, l’électricienindustriel tient un posteclé d’autant plus pourintervenir sur des sitesavec de fortesexigences de sécurité.Jean-bernard lienardest spécialisé dansl’instrumentation,particulièrement sur lestravaux neufs.il combine expérienceet autonomie pourtrouver les bonnessolutions.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes électriciens :



Quelles études ?

� CAP Préparation et Réalisation d'Ouvrages Électriques • Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • LP de Gelos • LycéeProfessionnel Saint-Joseph à Hasparren • Lycée Professionnel ImmaculéeConception Beau-Frêne à Pau

� Bac Pro Électrotechnique, Énergie, Équipements Communicants • Lycée Professionnel André Campa à Jurançon • Lycée Professionnel Guynemer à Oloron Sainte-Marie • Lycée Professionnel Molière à Orthez• Lycée Professionnel Saint-Joseph à Hasparren • CFAI Adour à Pau• Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau

� Bac Pro Systèmes Électroniques Numériques • Lycée Professionnel Guynemer à Oloron Sainte-Marie • Lycée PolyvalentSaint-Cricq à Pau • Lycée Professionnel Ramiro Arrue à Saint Jean de Luz• Lycée Professionnel Saint-Joseph à Hasparren

� BTS Électrotechnique • Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • Lycée PolyvalentSaint Cricq à Pau

Quel salaire ?



� Chef de Chantier

ÉLECTRICIEN


expérience

mobilité réac�vitédébrouillard maîtriseAutonomie


� Je suis mobile� Je suis réactif� J’aime les défis

elle est formatrice/coordonnatrice engénie chimique au GRETA de Béarnet Soule, une structure de l'éduca-

tion nationale qui organise des formationspour adultes dans la plupart des métiers,du CAP au BTS en passant par un simplemodule de formation. Après un DEA, Danièle a travaillé quelques années dansdes entreprises avant depostuler pour un poste deformateur. Elle est désor-mais contractuelle en CDI.« Je fais un métier riche etdiversifié ! » souligne-t-elle puisque les publics des GRETA sont divers, du salariéau demandeur d'emploi en passant par lestravailleurs indépendants, ou des jeunesdiplômés soucieux d'acquérir une compé-tence supplémentaire. Cours collectifs

mais également individuels, le formateurdoit s’adapter à chaque groupe et ensei-gner en fonction de chaque objectif : « ondonne des cours à des adultes, ce qui esttrès agréable car ils savent pourquoi ils sont là et sont le plus souvent très motivés ».Danièle, dans ses matières qui sont les

maths, la physique et lachimie reçoit aussi biendes stagiaires d’entreprisequi viennent pour évoluerdans celle-ci que des indi-

viduels « tout public » recherchant unemise à niveau en maths ou chimie parexemple. Si, dans les formations d’entre-prise le formateur propose une méthodeet un contenu pédagogique adaptés à lademande de l’entreprise, pour les indivi-

duels, le travail demande pas mal de pré-paration : « il faut bien connaître le niveaude la personne et savoir exactement où onveut l’amener et donc ne pas se tromperdans l’évaluation ».

« J’aime passer d’un groupe à l’autre, d’unematière à l’autre, préparer les ressourcesadaptées. Pour faire ce métier, il faut aimerenseigner et être pédagogue, être patientet savoir se remettre en question ». Coursmagistraux, travaux pratiques, Danièle estsur tous les fronts y compris dans ses relations avec les entreprises qu’elle estamenée à visiter pour suivre les stagiaires :« j’ai le sentiment d’être en prise avecl’économie locale comme par exempleavec Toray où je forme de nouveauxopérateurs ». �

Faire évoluer les personnessur le plan professionnel

En prise avecl’économie locale



Danièle Peynot


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruter des formateurs :




� J’aime le contact� J’aime travailler en équipe� J’aimerais un métier qui ait du sens� J’aime m’investir pour les autres

Quelles études ?

� Master pro Sciences humaines et sociales mention sciences de l'éducation spécialité responsableformation-insertion • Université Bordeaux Segalen-UFR des Sciences de l'Homme à Bordeaux

� Niveau bac + 3 : Licence pro spécialité formateur en milieu professionnel ; formation d'adultes ; mé-tiers de la formation

� Niveau bac + 5 : Master pro spécialisé en ingénierie de la formation, stratégie et ingénierie de laformation d'adultes, concepteur-réalisateur de formation ou consultant, conseiller, responsable deformation

� La formation d'adultes nécessite avant tout une solide expérience professionnelle.Certains diplômes peuvent toutefois compléter l'expérience acquise, tout particulièrement en cequi concerne l'acquisition d'outils pédagogiques. D'autres, notamment de niveau master, sont orientés vers la conception des cursusde formation professionnelle.

Quel salaire ?

� Entre 1 300 € net (débutant) et 2 300 € net selon expérience et diplômes


� Suivant son niveau de responsabilité, le formateur peut animer une équipe, participer au recrutementde nouveaux collaborateurs, mettre sur pied des programmes de formation, choisir les intervenants pourles différentes sessions… Il peut également évoluer vers un poste de responsable des ressources humaines.

FORMATEUR

dans le public ou leprivé, parfois au seinde la direction desressources humainesd’une grandeentreprise, le formateurassure des prestationsde conseil, deformation et/ou deperfectionnementauprès d’adultessalariés ou demandeursd’emploi. il enseigneauprès d'adultes le plussouvent motivés qu'ilfait évoluer et avancersur le planprofessionnel.


compa�bleEnseignement

Emploi du temps souplepédagogie

vie de famille

l es chiffres sont vertigineux. Chaque jour, 30 millions de capsules de cannettes deboisson sortent des presses de Rexam, soit

8 à 10 milliards d’unités par an. Dans cette orga-nisation réglée comme du papier à musique, legestionnaire qualité occupe un rôle clé. En der-nier recours, il peut décider de l’arrêt de l’usineen cas de dérive majeure. Cela est rarissime.Jean-Marc Rémy, gestionnaire qualité, portetoute son attention sur le processus de produc-tion. Parce que la perfection n’est pas de cemonde, une déviance naturelle existe, ne serait-ce qu’en raison des variations detempérature. Objectif pour Jean-Marc Rémy, comprendre pour-quoi un processus peut dériver ety remédier. Ses alliés pour y par-venir : les statistiques. Plus préci-sément, l’analyse SPC ou analysestatistique des procédés. 35 000 à 40 000 don-nées sont prélevées et analysées chaque jour.

« Le point de départ, c’est le cahier des chargesde notre client portant sur les capacités d’un cou-vercle à s’ouvrir. Notre métier consiste à trouverl’équilibre entre notre capacité à produire et le respect des spécifications de notre client.

Une non conformité peut nous conduire à isolerune production. Le gestionnaire est à même dedire si cette production est écartée momentané-ment de manière à faire des tests complémen-taires. Il peut aussi décider de sa destruction »assure Jean-Marc Rémy. Si la majorité des équi-pements de contrôle est automatisée, le gestion-naire qualité pratique aussi des prélèvements surla chaîne de production.

Jean-Marc Rémy travaille en lien étroit avec lesconducteurs des 11 presses de finition de l’usine.

« Nous les incitons à faire eux-mêmes leur propre contrôle ».La responsabilité du gestionnairequalité ne se borne pas à traqueret à corriger les déviances aucœur du processus de produc-tion. En amont et en aval, il est

concerné par ce qui entre et ce qui sort. « Toutest contrôlé, depuis la matière première jusqu’àla qualité de la palette qui est expédiée chez leclient ». Jean-Marc Rémy possède un CAP BEPd’ajusteur, il est entré chez Rexam commecontrôleur avant d’évoluer dans l’entreprise versson poste actuel. Une aventure industrielle à la-quelle il prend part chaque jour. �



il s’entoure destatistiques pourcontrôler et corriger lesdéviances du processusde production. legestionnaire qualitépasse une bonne partiede son temps la têtedans les chiffres etreste en prise directeavec le conducteur demachine. entre lesattentes du client etl’exigence de rentabilitéde l’usine, son rôle estcapital.

De la matièrepremière à lapalette finale

La qualité mesuréeau micron prés


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes peintres industriels :


abengoa bioenergy France - eurelec - inéosuez aquitaine - réagiir France - rexam -Yara pardies


� Je corrige les déviances de la production� J’analyse les statistiques� Je suis toujours à l’écoute du client

Quelles études ?

� Le recrutement se fait suite à un Bac Pro à dominantetechnique (MEI, Outillage, Tournage fraisage, etc…)

Quel salaire ?

� De 2 000 € à 2 500 € net, suivantl’expérience et l’ancienneté


� Technicien qualité

GESTIONNAIREQUALITÉ

Jean-Marc Rémy


Capacité d’analyse

Aventure industrielle

Interpréta�on des sta s ques

Contrôle

Sécurité correc on

l e métier de grutier ne se limite pas au seulfait de conduire ces engins parfois gigan-tesques. Antoine Polonio Ferreira, qui

exerce cette fonction chez Eiffage, mesure à quelpoint il est important d’avoir une solide expé-rience : « ayant travaillé comme maçon-coffreur,je connais le travail à terre et cela me permet demieux savoir comment et où il faut déposer lesmatériaux nécessaires à la construction : plâtre,parpaings, briques, bennes remplies de béton,éléments préfabriqués, armatures pour le bétonarmé, les fers à béton, etc ».

En effet, le travail du grutier com-mence dès le positionnement del’engin au cœur du chantier pourapprovisionner dans les meil-leures conditions les différentes espaces. Il pro-cède au montage de la grue et à sa mise en route.Directement au sol, ou en liaison par talkie-walkie avec l’équipe, il doit ensuite s’assurer queles charges à transporter ne dépassent pas les ca-pacités de la grue, puis qu’elles sont parfaitementarrimées pour être levées. « Nous avons beau-coup de responsabilités pour éviter toute prisede risque, tout en facilitant l’avancement du

chantier » précise Antoine Polonio Ferreira qui adéjà conduit une grue de 70 mètres de haut.

Il faut savoir œuvrer par tous les temps, même sile fonctionnement d’une grue est arrêté systéma-tiquement quand le vent souffle à plus de72 km/h. Un certain nombre de systèmes de sécurité bloquent automatiquement l’engin, parexemple si la charge à soulever dépasse le poidsautorisé, ou encore pour éviter que 2 grues se croisent quand elles fonctionnent à proximité.

Ce qui n’empêche pas que le gru-tier doit savoir prendre rapide-ment des décisions mais aussigérer son stress, notammentquand il doit effectuer des ma-nœuvres sans visibilité, à partir

des informations données par des personnes au sol.

Pour devenir grutier, il faut au minimum suivreune formation de 3 mois et passer un certificatd'aptitude à la conduite en sécurité (Caces). C’estensuite, l’entreprise qui décide de confier cettefonction délicate quand elle juge que la personneest apte à assurer cette responsabilité sur des en-gins de plus en plus complexes. �

Le grutierhautement responsable

Éviter touteprise de risque



Antoine Polonio Ferreira

le rôle du grutier estessentiel pour préparerun chantier dans lesmeilleures conditions etpour faciliter son bondéroulement. ce métiernécessite une grandeprécision et un sens dela responsabilité pourgarantir la sécurité.il évolue souvent seuldans une cabine, à deshauteurs considérables.bien entendu, il ne doitpas être sujet auvertige.

Béterette à Pau :Centre de Reconversion Professionnelle


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuventrecruter des grutiers :


autaa - transport/levage - ayala - constructionmétallique d’aquitaine - eiffage constructionbéarn - mas - ortec si - ric environnement euro-métaux - troisel pyrénées


� J’ai l’esprit de construction� Je suis appliqué� Je sais garder mon calme

Quelles études ?� CAP Conducteur d’Engins : Travaux publicset carrières• Lycée Professionnel Jean Pierre Champo à MauléonLicharre

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : SMIC� Suivant l’expérience : aux alentours de 1 900 € net


� Le grutier peut se spécialiser dans la manœuvre d’engins de plus en plus puissants et mobiles et dansle montage. � Il peut travailler sur des portiques, des ponts-roulantsen usine ou des grues spécialisés sur des sites portuairesou dans des entreprises de transport et de manutentionou remplir des responsabilités de chef d’équipe.

GRUTIERles fichestechniques

Responsabilité

consciencieuxsécurité

calme

précisionécoute

bonne vue


si elle ne s’est jamais vraiment servie deson BTS Comptabilité Gestion, son pas-sage dans différents services d’entre-

prises le plus souvent liées au secteurpétrolier lui a donné une expé-rience du secteur que lui sertquotidiennement : « dans lamesure où je dois recevoir desvisiteurs et les orienter, il est important debien connaître l’objet et les services de l’en-treprise ». Depuis 2008, Caroline est chez Sofresid Engineering (Pau), filiale de SAIPEMSA et société d’ingénierie globale intervenant

dans de nombreux domaines de l’industrieparapétrolière et gazière, mais aussi dans laconstruction navale, la sidérurgie et le bâti-ment. Hôtesse d’accueil, elle tient à ce titre

le standard téléphonique, accueille et oriente les visiteursmais pas que… : « c’est un mé-tier dans lequel on a une

grande marge de manœuvre possible et il estpossible, en fonction des personnalités, de lefaire évoluer ». Et Caroline qui aime « êtreoccupée à 150 % » ne s’en prive pas : elletraite le courrier, tient les plannings

Elle est le point d’ancrage d’unesociété ou d’un organisme

Donner l’imagede la société



premier interlocuteurdes visiteurs, l'hôte(hôtesse) d'accueil

représente l'image deson employeur. que ce

soit dans uneentreprise, un office de

tourisme, une ville ouailleurs, sa prestation

doit être irréprochable.il accueille, renseigne et

oriente les visiteursmais peut aussi gérer

beaucoup d’autreschoses : secrétariat,

organisation, etc.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes hôtesses d’accueil :


eurelec - Fiducial private sécurité - sofresid

d’absence et de présence des collaborateurs en lienavec les Ressources Humaines, ceux des salles deréunion, des voitures de la société et surtout gèreles voyages : « je m’occupe de tous les déplace-ments, réservation des billets d’avion, d’hôtels,ordres de mission, je gère tout ! ». Et comme dansle même temps, les secrétariats ont d’autres tâches,Caroline est vite devenue le point d’ancrage deSofresid, toujours souriante, disponible et 100 %d’énergie positive ! Des qualités importantes dansun métier qui donne, que ce soit au téléphone ouà l’accueil de l’entreprise l’image positive ou néga-tive d’une société : « il faut être réactive, diplomate,toujours prête à rendre service et si on parleplusieurs langues c’est encore mieux ! ». Si le métier peut être stressant quand tout se bouscule,aucune routine dans ce travail de bureau « où onbouge beaucoup » grâce aux nombreux imprévuset autres cas urgents à régler qui jalonnent lesjournées : « je ne vois vraiment pas le temps passer ! ». �


� J’aime bouger� J’aime rendre service� Je suis curieux� J’aime les langues étrangères

Quelles études ?

� Bac pro Gestion-administration• Lycée Professionnel Paul Bert à Bayonne • Lycée Professionnel Francis Jammes à Orthez • Lycée Professionnel Honoré Baradat à Pau • Lycée Professionnel PrivéLe Guichot à Bayonne • Lycée Professionnel Privé Montpensier à Pau

� Bac pro Accueil - relation clients et usagers• Lycée Professionnel Honoré Baradat à Pau

� Si certains professionnels sont de véritables autodidactes, sans qualifica-tion, les employeurs recrutent davantage des personnes possédant un ni-veau de formation au moins égal à un bac + 2... ainsi qu'une bonne culturegénérale pour envisager une évolution. La pratique d'au moins une langueétrangère, dont l'anglais, représente un atout supplémentaire pour les en-treprises qui travaillent avec des clients étrangers.

Quel salaire ?

� De 1 270 € à 1 348 € net,cela dépend de l’expérienceet de la formation

HÔTESSED’ACCUEIL

Caroline Lacourt


débrouillardisedisponibilité

bonnebonnehumeur

présenta on

à la tête de VIP Micro, une jeune entrepriseinformatique installée à Monein et à Tarsacq, Patrick Vasquez aiguillonne chacun

de ses clients vers une solution sur mesure. Main-tenance, dépannage, assistance informatique et ré-seau, fourniture de matériel informatique, serveursd’entreprises, postes de travail, portables, impri-mantes connectées, logiciels de gestion et de messagerie, l’informaticien n’aguère le temps de s’ennuyer.

Sur le Bassin de Lacq, l’informa-ticien et son équipe répondentrégulièrement à des probléma-tiques liées à la sécurité des réseaux informatiques.« De nombreuses entreprises ont pris consciencede l’importance de mettre en place des sauvegardesadaptées aux données confidentielles et techniquesqu’elles produisent et reçoivent.

Nous avons travaillé, avec Chemstart'up, à la miseen place d’un réseau propre à chaque entreprise dela pépinière, et nous avons développé un système

leur permettant de partager des données. Ce schéma très sécurisé et spécifique était un vraidéfi et une expérience très enrichissante sur le planhumain et technique » explique l’informaticien.

À distance ou sur place chez le client, la premièredes qualités que l’on attend de l’informaticien c’estla réactivité. « Il faut savoir conseiller d’après les solutions que nous maîtrisons et sans cesse cher-

cher à actualiser nos connais-sances sur les nouveaux produitset matériels que sortent les fa-bricants. En ce moment, avec ledéveloppement de l’iPhone, nos

clients attendent de nous que nous assurions la co-hésion entre le monde Apple et l’univers Microsoft ».

Aujourd’hui tournée sur la gestion de réseau dansles entreprises, VIP Micro pourrait demain s’intéres-ser à l'informatique industrielle en proposant sonappui technique pour les systèmes de productioninformatisés, les bureaux d'études en passant parla logistique et la gestion des stocks. �

La disponibilité en un clic

Écoute, réactivitéet sur mesure



Patrick Vasquez

combien d’entreprisespourraient se passer del’informatique pourfonctionner ? de la tpeartisanale à l’entreprisede taille industrielle,patrick Vasquez estconseil et pourvoyeurde solutionsinformatiques auprèsdes acteurs industrielsdu bassin de lacq.du sur-mesure pourrépondre aux besoinset spécificités dechacun.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes informaticiens :



Quelles études ?

� BTS Informatique et Réseaux pour l'Industrie et les Services techniques • CFAI Adour à Pau

� BTS Services Informatiques aux organisations option A Solutions d'infrastructure, systèmes et réseaux • Lycée Cantau à Anglet • Lycée Saint John Perse à Pau

� BTS Services Informatiques aux organisations option B Solutions logicielles et applications métiers • Lycée Cantau à Anglet • Lycée Saint John Perse à Pau

� DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle • Université Toulouse III-Institut Universitaire Technologique Paul Sabatier à Toulouse • Université Toulouse III-MissionFormation Continue et Apprentissage de l'Université Paul Sabatier Toulouse III à Toulouse • Université Bordeaux 1 -Sciences Technologies-IUT Bordeaux 1 à Gradignan • Université Toulouse III-IUT de Tarbes

� DUT Informatique• Université Pau et Pays de l'Adour-IUT de Bayonne, Pays Basque - Site d'Anglet

� DUT Réseaux et Télécommunications • Université Toulouse II-IUT de Blagnac • Université Pau et Pays de l'Adour-IUT des Pays de l'Adour - Site de Mont de Marsan

� Licence Sciences, Technologies, Santé mention Informatique • Université Pau et Pays de l'Adour-UFR Sciences et Techniques à Anglet • Université Pau et Pays de l'Adour-UFR Sciences et Techniques à Pau

� Licence Pro Sciences, Technologies, Santé réseaux et Télécommunications spécialité chargé d'affaires en réseaux et Télécommunications • Université Pau et Pays de l'Adour-IUT des Pays de l'Adour - Site de Mont de Marsan

� Licence Pro Sciences, Technologies, Santé systèmes informatiques et logiciels spé. Communication multimédia• Université Pau et Pays de l'Adour-IUT de Bayonne, Pays Basque - Site d'Anglet

� Master Sciences, Technologies, Santé mention Sciences pour l'ingénieur spécialité génie électrique et informatique industrielle • Université Pau et Pays de l'Adour-UFR sciences et techniques à Pau

� Master pro Sciences, Technologies, Santé mention Informatique spé. Systèmes informatiques pour le génie de la logistique industrielle etdes services• Université Pau et Pays de l'Adour-UFR Sciences et Techniques à Anglet

� Master Sciences, Technologies, Santé mention Informatique spé. Technologies de l'Internet• Université Pau et Pays de l'Adour-UFR Sciences et Techniques à Pau

� Diplôme d'ingénieur de l'Ecole internationale des sciences du traitement de l'information • École Internationale des Sciences du Traitement de l'Information à Pau

� Diplôme d'Ingénieur de l'École Nationale d'Ingénieurs de Tarbes • Institut National Polytechnique de Toulouse-École Nationale d'Ingénieurs de Tarbes

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : 1 300 € net,plus en fonction de l’expérience et de l’ancienneté


� Technicien informatique et réseau� Ingénieur informatique et réseau� Directeur service technique informatique

INFORMATICIENles fichestechniques

Sauvegarde

Sur mesureexpérience réac vité

exper se

matérieldéfi

logiciels réseaux


� Je dois être l’écoute des clients� Je dois être très disponible� Je dois être capable de proposerdes solutions sur mesure

s cientifique, passionné et passionnant,Raber Inoubli est ingénieur recherche auGroupement de Recherche de Lacq (GRL),

l’un des 10 centres d’Arkema dans le monde. Legroupe, spécialisé dans les matériaux polymèreset composites, a besoin d’être particulièrementinnovant pour se frotter avec succès aux leadersmondiaux du secteur. D’où l’importance du sitede Lacq qui, avec 165 personnes est un centre derecherche très performant.

Après une thèse en chimie à l’Université de Pauet des Pays de l’Adour et une année aux Etats-Unis, Raber Inoubli a rejoint le GRLoù, en tant qu’ingénieur recherche,il doit manager une équipe de 5 techniciens : « Cela demandebeaucoup d’écoute, de compré-hension, de communication et d’organisation dutravail. Une organisation qui est aussi indispen-sable pour mener à bien en parallèle une dizainede sujets de recherche sur des domaines très dif-férents ». Ce cœur du métier est très exigeantparce qu’en amont, il demande un investisse-ment important pour définir avec les responsa-

bles du groupe les principaux sujets de recherche, puis pour préciser les bonnes expériences à mener et les répartir auprès desbonnes personnes. Ce sont ensuite des rapportsréguliers, en anglais, qu’il faut partager avec lesautres sites en France et dans le monde. Autrevolet du métier, le développement des produitspour répondre aux demandes des clients : « Nousdevons être en contact avec eux pour étudier lesévolutions souhaitées et valider les pistes sur leplan technique. C’est très enrichissant ».

La clé de la réussite dans ce métier est bien lapassion « d’abord, parce qu’il fautsans cesse se remettre en ques-tion et ne jamais se laisser débor-der, sous peine de n’être plusassez réactif et de banaliser la

recherche ; ensuite, parce que c’est un travail quine peut pas s’arrêter à la porte du bureau. Il m’arrive très souvent d’y penser le soir et leweek-end » s’enflamme Raber Inoubli. Sanscompter que, sur le plan technique, il faut setenir au courant tous les jours des avancées de lascience et être en alerte permanente. �

Quand la recherchese vit passionnément

Les avancéesde la science



l’ingénieur recherche a vu son métier évolueren intégrant des tâches

supplémentaires quidemandent davantage

de polyvalence. en plusde mener des travaux

de recherche, il doitsavoir manager une

équipe, participer à ladéfinition des axes

stratégiques, mais aussiêtre au contact des

clients pour étudier lespistes d’amélioration

des produits.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuventrecruter des ingénieurs en recherche :


apesa - arkema Grl - arysta lifescience -laboratoire des pyrénées - toray carbonFiber europe


� J’aime les matières scientifiques� Je suis exigeant� Je suis réactif

Quelles études ?

� En général, recrutement possible à ce poste avec un niveau BAC + 5(ingénieur) mais pour intégrer la société Arkema, il faut un niveau BAC + 8(doctorat)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart • EI CESI à Assat

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : 2 600 € net + 13ème mois


� Rester dans la technique :• Chef de service (équipe de 30à 40 personnes)• Directeur scientifique, personne en chargede la définition des axes de recherche detout le groupe• Business et développement

INGÉNIEURDE RECHERCHE

Raber Inoubli


techniquespolyvalence

Curiosité rigueurorganisa on

passion

pa�ence mo va on

l e parcours de Xavier Touron lui a permisd’arriver avec un bagage intéressant chezBureau Veritas en 1997. Il a débuté comme

technicien soudeur, puis a notamment travaillé 2ans dans l’inspection des ouvrages d’art (ponts,viaducs…) avant de devenir inspecteur industrielsur le site du Bassin de Lacq. « Les missions sontmultiples et se répartissent en 3 grandes catégo-ries. L’inspection d’appareils à pression, souventdans de grosses industries, pour vérifier laconformité aux spécificités des clients et auxtextes en vigueur. Deuxième type de mission, jesuis souvent chargé du contrôle des soudagesque ce soit au niveau de la fabrica-tion des éléments ou que ce soitaprès des réparations.

Enfin, nous intervenons au niveaudu transport de marchandises dangereuses, es-sentiellement sur des véhicules déjà en service.Cela va de la citerne toute simple pour livrer lesparticuliers jusqu’au transport international deproduits chimiques à haut risque. Si notre entre-prise travaille essentiellement sur le transport

routier, elle peut intervenir également sur le fer-roviaire.

Xavier Touron fait partie d’une équipe qui couvretout le Grand Sud-Ouest, de Poitiers à Toulouse : « On travaille beaucoup chez les clients, le plus sou-vent seul, ce qui demande une bonne autonomiepour résoudre toutes les problématiques, même sinous sommes en liaison avec la direction techniquepour les questions les plus pointues ».C’est un métier qui évolue sans cesse au rythmede la technique industrielle et de la réglementa-tion, et qui exige d’être rigoureux, très réactifmais également de se former régulièrement. « Il

faut s’impliquer énormémentpour rester à la pointe. D’autantplus que nous avons des respon-sabilités très importantes vis-à-vis

du client, de notre société et sous couvert des au-torités compétentes. Quand on signe une certifi-cation, on s’engage fortement. Si l’on est motivé,c’est un métier passionnant et très vivant, avecde bonnes possibilités d’évolution » souligne Xavier Touron. �

Quand on signe, on s’engage

Se formerrégulièrement



Xavier Touron

le métier d’inspecteurindustriel est aussiexigeant quepassionnant, si l’on encroit Xavier touron quiexerce cette fonctionchez bureau Veritas. ilfaut savoir passer desappareils à pression, aucontrôle des soudagesou du transport dematières dangereuses,mais aussi s’attaquer àdes certifications trèscomplexes qui peuventdurer plusieurs mois.

Deux ans pour une certificationde haut niveau


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes inspecteurs industriel :


bureau Veritas - Yara pardies


� J’aime bouger� Je veux avoir des responsabilités� Je souhaite évoluer

Quelles études ?

� Consulter le CIO pour de plus amples informationssur cette formation

Quel salaire ?

� Le salaire est calculé en fonction del’expérience et des compétences de lapersonne


� Possibilité, en fonction de la motivation personnelle,de débuter comme technicien et de devenir cadre avecune équipe

Bureau Veritas, leader mondial dans l'évaluation de la conformité et la certifi-cation, a travaillé pendant 2 ans sur un chantier très pointu sur le site destockage de gaz de Transports Infrastructures Gaz France (TIGF) à Lussagnetdans les Landes. Il s’agissait de la réalisation, d’un nouveau réseau d’éventsfroids (sans flammes) et torches, permettant, en cas d’incident, une dépressu-risation automatique d’urgence. « Nous sommes intervenus d’abord au niveaude la conception de ce système très performant de canalisation de purges pourvalider les calculs et les plans. Puis, nous avons procédé aux certifications aufur et à mesure, sur le terrain » souligne Xavier Touron. Quatre personnes ontété mobilisées sur ce chantier majeur qui illustre bien le savoir-faire de BureauVeritas qui rassemble aussi bien des compétences règlementaires que tech-niques (tuyauterie, soudage, montage…) pour être en mesure de délivrer lemarquage CE indispensable pour mettre en service des équipements sous pres-sion. �

INSPECTEUR INDUSTRIELles fichestechniques

responsabilitépolyvalence

réac vité autonomierigueur sécuritéimplica�on

c e jour là, il pleuvait et c’était l’occasionpour Sébastien Papa, ouvrier paysagistehautement qualifié chez Atout Vert (Arga-

gnon), d’expliquer combien son métier est tribu-taire de la météo : « les clients ont parfois du malà comprendre qu’on soit en retard à cause dutemps qu’il fait ! ». C’est précisément parce qu’ils’agit d’un métier d’extérieur que Sébastien, 30ans, l’a choisi après l’avoir découvert chez unoncle. Après un BEP Paysage, ilchoisit l’alternance « pour avoirplus d’expérience ». Le voilàmaintenant ouvrier paysagistehautement qualifié, responsabledes chantiers et de tout ce qui est création pay-sagère sur le secteur Orthez/ Pau. Si un commer-cial est chargé de l’approche des clients et de cequi est devis et tarification, lui, s’occupe de toutce qui est en rapport avec le chantier sur le plande réalisation : mise en œuvre du chantier, achatdes végétaux « à des fournisseurs locaux » maiségalement des matériaux comme graviers, bois,cailloux etc. Mais entre ce que souhaite le client

et le projet final, intervient la compétence de Sébastien qui va donner des conseils en fonctionde la terre, de la qualité des sols : « le projet com-mercial et le devis sont donc susceptibles d’êtremodifiés ».

« La grande satisfaction avec ce métier, c’est d’ar-river sur un terrain où il n’y a rien, avec un planet un projet et de voir en fin de chantier quelquechose de propre, de joli, bien intégré dans le pay-

sage ». Même si les tâches sontles mêmes, chaque chantier estdifférent suivant qu’il s’agit d’unparticulier, d’une entreprise, dubord d’un lac, de terrains en

pente ou plats, d’un golf, d’un terrain de foot,puisque métier d’extérieur, c’est également unmétier où on bouge beaucoup géographique-ment. Il y a finalement pas mal de points com-muns avec l’agriculture « puisqu’on utilise dumatériel agricole et qu’on travaille en fonctiondes saisons : l’été on entretient, l’hiver, quand laterre se repose, on plante et les grosses saisonssont le printemps et l’automne ». �

L’architecte de nos jardins

La créationpaysagère



Sébastien Papa

il réalise les activités demise en œuvre du végétalà toutes les étapes deschantiers qui lui sontconfiés. c’est lui quiapprécie les dimensionsesthétiques etd’intégration dansl’environnement del’aménagement végétalproposé. il participe à lapréparation des chantiers,à l’élaboration du plan, auximplantations ainsi qu’auxtravaux de finition et degestion des déchets.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes jardiniers paysagistes :


atout Vert


� J’aime bouger� J’aime l’environnement et la nature� J’aimerais un métier artistique� Je voudrais travailler dehors

Quelles études ?

� CAPA Travaux Paysagers • CFA Agricole des Pyrénées-Atlantiques à Hasparren • Lycée Technologique PrivéNay-Baudreix à Nay • Lycée Professionnel Agricole et Horticole Adriana à Tarbes

� BP Aménagements Paysagers• CFA Agricole des Pyrénées-Atlantiques à Hasparren

� Bac Pro Aménagements Paysagers• Lycée Professionnel Agricole à Orthez • Lycée Privé Armand David à Hasparren• Lycée Professionnel Agricole et Horticole Adriana à Tarbes

� BTSA Aménagements paysagers• LEGTA de Pau-Montardon à Montardon • Lycée Privé Armand David à Hasparren• Lycée Professionnel Agricole et Horticole Adriana à Tarbes

Quel salaire ?

� 1 270 € net


� On peut continuer sur un BTS et ensuite faire une écoled’architecte du paysage


Débrouillardise

Travail diversifiésécurité

physiquerésistance

compétence technique

JARDINIERPAYSAGISTE

d otée d’un Bac + 5 en chimie, Nelly Cambet effectue deux grands typesd’analyses. Les premières sur les pro-

duits à recycler que Speichim Processing reçoitde ses clients pour distillation. Les deuxièmes,lorsque ces produits une fois distillés sont prêtsà être récupérés par les clients. Elleeffectue des mesures et des analysesde conformité sur la qualité chimiquedes produits qui lui sont confiés, àl'aide de matériel de laboratoire, enfonction d'un protocole de contrôleet des règles d'hygiène, sécurité, environne-ment.Acetone, toluène, méthanol, figurent parmi latrentaine de produits que la laborantine analyse

régulièrement. Des produits qui changent tousles jours et qui subissent chacun entre 4 et 6 analyses.

« On commence par analyser les produits brutscar s’ils comportent trop d’impuretés la distilla-

tion est impossible » souligneNelly Cambet. Une extrême rigueur est demandée à la labo-rantine.Elle reçoit les échantillons afinde procéder aux mesures et ana-

lyses. Elle note les résultats et les fait suivre à laproduction. Divers outils et techniques sont utilisés, de l’étuve et bain-marie jusqu’à la chro-matographie, une méthode de séparation des

Le verdict du labo

Dernièreanalyse avantla citerne



au sein de speichimprocessing, sociétéspécialisée dans ladistillation de produitschimiques, nellycambet occupe le postede laborantine. un rôleclé car c’est elle qui endernier ressort valide laconformité des produitschimiques sortis del’usine. uneresponsabilité de taillecar ce feu vert semesure parfois audixième demilligramme près.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes laborantins :



espèces présentes dans un échantillon enphase homogène liquide ou gazeuse.

À l’issue de la distillation, l’équipe de produc-tion effectue une analyse, mais le feu vert ultime pour un chargement par le client estdonné par l’analyse qu’effectue en bout dechaîne Nelly Cambet. « On fait une dernièreanalyse juste avant que le produit n’entre dansla citerne. À ce moment-là, il faut aller vite carle conducteur attend ces derniers résultatspour pouvoir emporter sa cargaison ».

Nelly Cambet s'occupe également de l'entretienet de la maintenance de premier niveau des équi-pements du laboratoire. Chaque semaine elleprocède à l’étalonnage des appareils.

Elle dit avoir beaucoup appris et notammentdans la relation qui la lie de fait avec l’équipede production. Le métier donne des possibili-tés d’évolution vers les postes de responsablede laboratoire ou responsable qualité. �


� Je suis très rigoureuse� Je respecte le protocole d’analyse� Je suis en lien direct avec la production

Quelles études ?

� Bac Pro Bio-Industries de Transformation• CFA Agricole des Pyrénées-Atlantiques à Hasparren

� Bac Pro Procédés de la Chimie de l’Eau et des Papiers Cartons• Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie à Mourenx

� Bac Techno STL Sciences et Technologies de Laboratoire spécialitéSciences Physiques et Chimiques en Laboratoire• Lycée André Malraux à Biarritz • Lycée Albert Camus à Mourenx • Lycée Privé

Saint Dominique à Pau

� BTS Chismiste• Lycée Albert Camus à Mourenx

Quel salaire ?

� Salaire débutant : 1 300 € net


� Responsable de laboratoire

Nelly Cambet


Chromatographie

Chimie étuverigueur

résultatsacétone

analyse solvants

LABORANTINE

l es yeux sont toujours fixés sur le planning.C’est la matrice sur laquelle le logisticien pla-nifie les voyages des chauffeurs. Chez Samat,

ils sont 50 conducteurs dont il faut organiser lasemaine en cherchant à éviter autant que faire sepeut les kilomètres à vide.

« Nous sommes spécialisés dans le transport de ma-tières dangereuses ce qui signifie que nos chauffeursdoivent avoir des habilitations pour transporter telou tel produit. Ce n’est pas tout. Les citernes sontcontrôlées de près. Elles sont nettoyées entre deuxtransports de produits différents » explique NicolasMartet. C’est avec ces impondérables que le logisti-cien doit organiser les voyages deschauffeurs en gardant toujours à l’es-prit le facteur imprévu. « J’essaie deme projeter le plus loin possible dansle planning sachant qu’il faut prati-quer des ajustements presque quotidiennement. Onpeut se plier en quatre pour répondre à la demandedu client. Même à la dernière minute il faut parfoisse remettre sur le planning et chercher la solution ».Un client appelle la veille pour commander un trans-port le lendemain. Le contre-la-montre commence.Comment faire rentrer un voyage avec un découchéet 7 heures de volant dans un planning déjà très

serré ? C’est au logisticien de trouver la solution laplus appropriée pour satisfaire le client.

Après un BTS Gestion des entreprises, NicolasMartet a obtenu un Master Logistique et transport,une formation certes rigoureuse, mais qui de sonpropre aveu, reste assez éloignée de la réalité du ter-rain. Dans son cas, une bonne connaissance descontraintes légales et des contraintes liées aux pro-duits est indispensable. La satisfaction de nos clientsest par vocation l’essence même de nos activités deproduction de services. C’est pourquoi la sécurité estnotre priorité.

« Ce n’est pas un métier facile, maisc’est extrêmement prenant. Il fautgérer les montées d’adrénaline,garder son sang froid. Quelqu’un quiserait trop tendu risque à tout moment de se mettre en porte à

faux, que ce soit avec les conducteurs ou bien avecles clients » tient à souligner Nicolas Martet. Le logisticien se doit par conséquent d’entretenir unerelation de confiance avec ses chauffeurs. Ces derniers sont à même de faire remonter des infor-mations indispensables qui pourront être réclaméesplus tard par le commanditaire du transport. �

Garder la tête froide

Un métierextrêmementprenant



Nicolas Martet

la logistique destransports offre debelles opportunitésprofessionnelles àcondition toutefoisd’avoir le caractèresuffisamment forgé.à tout juste 24 ans,nicolas martet estlogisticien au seinde l’entreprise samat,spécialisée dans letransport de matièresdangereuses. dans cemétier, où réactivité etsang froid sont vosmeilleurs alliés, outreles compétencestechniques, un bonrelationnel estindispensable.

Samat et l’expertise rail-route


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes logisticiens :



Centres d’intérêts� Je gère un planning transport

� Je trouve des solutions dans l’urgence

� Je sais garder mon calme

Quelles études ?� Bac Pro Logistique• Lycée Professionnel Ramiro Arrue à Saint Jean-de-Luz

� BTS Transport et Prestation Logistique• Lycée Fernad Daguin à Mérignac

� DUT Gestion Logistique et Transport• Université Montesquieu Bordeaux IV

Quel salaire ?

� 1 700 € net


� Responsable d'exploitation

Spécialiste du transport et de la logistique de produits sensibles et matièresdangereuses, l’entreprise Samat, basée à Lacq, est équipée d’un engin spécifi-quement adapté à la manutention de citernes et autres caisses maritimes. « Cevéhicule nous permet d’offrir à nos clients une large palette de solutions, degarantir davantage de réactivité et de sécurité. Notre agence dispose de cetéquipement depuis un an. Il est particulièrement adapté à la manipulation deconteneurs citernes pour le transport rail-route. La combinaison du trafic rail-route offre de solides avantages, dont la flexibilité et des tarifs économiqueslorsque les volumes sont importants et sur de longues distances. En outre, cemode transport contribue à la réduction des émissions de CO2 » souligne Isa-belle Ducros, responsable d’exploitation de l’agence Samat de Lacq. �

LOGISTICIENles fichestechniques

Transport confiance

planning solu ons

adaptabilité

Habilita onimprévu

coordina�on

«J’en suis la preuve. Celui qui veut de-venir maçon trouvera un emploi,que ce soit dans une grande entre-

prise ou chez un artisan. C’est un métier extrême-ment porteur, à condition d’être motivé ». DanielPeyrou, maçon chez Eiffage, en est convaincu, lemétier qu’il a choisi ne manque pas de qualités.Et il ne manque pas d’encourager des jeunes àprendre le même chemin. « Si le métier demandeune bonne condition physique, il se caractérisesurtout par sa diversité. » indique-t-il.

De la qualité de son travail dépend la bonnemarche du chantier. Parce que ce métier ne se ré-sume pas à de l’empilage de par-paings. « Il faut savoir lire un plan,connaître les règles de l’art et les dif-férentes techniques de la construction,réaliser les fondations, effectuer descoffrages bois ou métalliques, mettre en place leferraillage, couler le béton ou réaliser des fini-tions. Au quotidien le maçon, ouvrier qualifié, tra-vaille au sein d’une équipe composée de 3 à 6personnes sous la direction d’un chef d’équipe etd’un chef de chantier. « Chacun à son poste, nousnous complétons pour faire avancer le chantier »explique-t-il.

Domaine parmi les plus porteurs du BTP, le métierest accessible avec un CAP. Et il offre des opportuni-tés réelles. « Avec du respect, de l’écoute et une vo-lonté d’apprentissage quotidienne, les perspectivesd’évolution existent » souligne Daniel Peyrou. Del’envie d’aller de l’avant mais aussi de la technique.« Selon les constructions, nous manipulons dubéton, des liants, des moellons, de la pierre, de labrique ou des ensembles préfabriqués comme despoutres ou prédalles. En conséquence, nous utili-sons des outils à main (truelle, fil à plomb…) ou deséquipements mécaniques comme les matériels élec-troportatifs ou pneumatiques ».Travailler en hauteur ou à genoux, soulever des

charges, travailler à l’extérieur… le tra-vail nécessite une bonne conditionphysique, de la rigueur et un respectabsolu des règles de sécurité. « C’est

un métier où l’on a toujours la fierté de construirequelque chose. Quand je passe devant un bâti-ment industriel, une salle de sport ou des loge-ments, j’ai toujours un sentiment de fierté. Sur lebassin, je suis intervenu dans l’usine Toray, au trin-quet de Lacq ou dans de nombreuses usines pourréaliser des massifs qui doivent ensuite supporterdes machines de plusieurs tonnes ». �

Construire surdes bases solides

Un métiertechnique



Daniel Peyrou

le maçon fait partie despremiers corps demétiers à intervenir surun chantier. s’ilnécessite une bonnecondition physique, ilse caractérise par unegrande diversitéd’interventions. unmétier où le travaild’équipe est important,qui offre de réellespossibilités d’évolutionde carrière, pour peuque la motivation soitau rendez-vous.

Quelles études ?� CAP Maçon• Lycée Polyvalent Cantau à Anglet • BTP CFAdes Pyrénées-Atlantiques à Pau

� BP Maçon• CFA de la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment à Anglet

� Bac Pro Technicien du Bâtiment : organisation et réalisation degros œuvre• Lycée Polyvalent Cantau à Anglet • LP de Gelos


� J’ai une bonne condition physique� J’aime le travail manuel� Je suis méthodique

Bâtiment Chem Start Up à Lacq : Plateforme dédiée aux jeunes entreprisesde la filière chimie.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes maçons :


deumier tp - eiffage construction béarn -eiffage travaux publics sud-ouest - ennesandré sa - interisol - mas - rey betbeder

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : SMIC� Suivant l’expérience : jusqu’à 1 900 € net


� Chef de chantier.� Conducteur de travaux

MAÇONles fichestechniques


Condi�on physique

Mé�er porteurchan!er coffrages

diversité

plan travail d’équipe

travail de terrain

l e magasin installé sur le site de Lacq compte3 500 références et montera prochaine-ment à 7 000. Vannes, joints, roulements,

pompes, moteurs sont quelques-unes des multi-ples pièces de maintenance que le magasinier asous sa responsabilité. Qu’attend-on du magasi-nier ? « Une extrême rigueur » répond immédia-tement Éric Piai. « Il faut suivre une méthode ets’y tenir car dans un magasin ouplusieurs personnes peuvent êtreamenées à manipuler les produits,il suffit que quelqu’un s’y prennedifféremment une fois pour qu’une pièce soit in-trouvable. Néanmoins on ne demande pas aumagasinier de connaître la fonctionnalité detoutes les références qu’il voit passer. Il faut avoirune bonne vision d’ensemble » explique Éric Piai.

Le magasinier doit cependant maîtriser parfaite-ment l'outil bureautique et le logiciel de gestiondes stocks informatisés.

Au moment où les produits arrivent pour êtrestockés, Éric Piai compare le bon de livraison etla quantité physique effectivement livrée. Sansperdre de temps, il renseigne dans le logiciel degestion de stocks informatisé cette nouvelle en-

trée. Il veille à ce que la marchandise ne se dégrade pas durant tout le temps de stockage.Il doit pouvoir répondre à toutes les questionsconcernant les mouvements de stocks, et ainsipermettre de déclencher un approvisionnement.Il organise le rangement de l'entrepôt, il contrôlele stockage et le déstockage. Ce n’est qu’à cesconditions qu’il peut répondre sans délai et avec

précision à la demande d’un client.Si le magasin ne dispose pas de laréférence voulue par le client, lemagasinier doit pouvoir l’aiguiller

vers autre chose.

Une bonne condition physique n’est pas de tropdans ce métier où les va-et-vient sont perma-nents entre le comptoir et les rayonnages. Pourexercer, le magasinier doit avoir suivi une forma-tion Caces pour la conduite des chariots et na-celles. « Le métier est cependant ouvert à tous,hommes ou femmes. Nous avons des personnesd’horizons très divers qui travaillent au magasindont une magasinière qui était fleuriste avantde se reconvertir. Le métier est très prenant. Onse laisse vite piquer par le virus » conclut ÉricPiai. �

Les rayonnages de l’industrie

Gestioninformatisée



Éric Piai

le magasin sobegi metà disposition de toutesses entreprises despièces détachées pourla maintenance de leurséquipements.la gestion du magasinconstitue une missiontrès prenante, nourriede nombreux échangesquotidiens. espritlogique et sens del’organisation sontindispensables. éric piainous ouvre les portesde son magasin.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes magasiniers :



Quelles études ?

� CAP Agent d’entreposage et de messagerie • Lycée polyvalent Harouin Tazieff à Saint Paul-Les-Dax

� BAC Pro Logistique• Lycée Professionnel Ramiro Arrue à Saint Jean-de-Luz

Quel salaire ?



� Responsable magasin

MAGASINIER


marchandises

ges on logiciel rigueur comptoirLivraison

stocks


� Je suis très organisé� J’aime le contact� Je fais preuve de souplesse

q u’il soit au volant de son chariot élévateur ouaffairé au reconditionnement de produits chimiques, Daniel Tauzin occupe un poste clef

dans l'organisation de la logistique. « Mon métier està mi-chemin entre le service commercial de notre société et les clients » indique-t-il.

Ici, l’environnement est composé de produits chi-miques. Eau oxygénée, hypochlorite de sodium, acidenitrique ou sulfurique, autant de produits qui sont ensuite utilisés par de nombreux industriels du Bassin de Lacq. « Nousveillons à la sécurité pour manipulerces produits chimiques dangereux.Nous ne devons jamais être encontact direct avec le produit. Dans ce métier la sensibilisation et la formation à la sécurité sont essen-tielles » ajoute Daniel Tauzin.

Côté missions, la tâche du magasinier-cariste est large.« A l’aide d’un chariot élévateur, nous chargeons et dé-chargeons les camions qui nous approvisionnent ouceux qui partent chez nos clients. C’est la société quim’a permis d’obtenir le permis spécifique au pilotagede cet engin. C’est une étape obligatoire ». A chaquefois, Daniel Tauzin contrôle ainsi le bon état des marchandises qui entrent et sortent de son entreprise.

L’étape suivante, c’est la préparation des commandes.« Le point de départ est le bon de commande quim’est transmis par le service commercial. Nous devonsdisposer sur une palette les produits commandés.Pour cela, nous avons deux points d’approvisionne-ment : le magasin, sorte de grand hangar où sont disposés des produits déjà prêts à la livraison, et leparc. Dans ce dernier, tous nos produits chimiques setrouvent dans d’immenses cuves. Selon les besoins

des clients, nous reconditionnons les liquides en futs ou en bidons ». Respectdes règles d’hygiène, de sécurité, d’en-vironnement et de délais sont autant detâches qui lui incombent.« J'ai intégré Gaches Chimie, au départ

comme chauffeur livreur. J'ai choisi ce métier carj'aime travailler à l'extérieur. Je suis aujourd’hui chefde parc et responsable de l’équipe de trois personnesqui m’entoure. Je gère mon travail en toute autono-mie, même si j'ai des directives. Les compétences quim'aident dans mon quotidien à exercer au mieux cetravail sont mon dynamisme, ma capacité à travailleren autonomie, mon sens de l'organisation et de l'ordre». Un métier où Daniel Tauzin s’épanouit, après avoirété pendant les années le roi des podiums, animantles fêtes de villages avec sa disco mobile ou encoredans les discothèques qu’il a tenu. �

Tous les produitssous contrôle

Sécurité etorganisation



à mi-chemin entrele service commercialde son entreprise et leclient, le magasinier-cariste manipule lamarchandise, prépareles commandes etassure la cargaisondu camion avec sonchariot-élévateur.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes magasiniers caristes :




� Je suis dynamique� Je sais être autonome� Je suis organisé

Quelles études ?

� CAP Agent d’Entreposage et de messagerie• Lycée polyvalent Harouin Tazieff à Saint Paul-Les-Dax

� Bac Pro Transports• Lycée Professionnel Ramiro Arrue à Saint Jean-de-Luz

� Bac Pro Logistique• Lycée Professionnel Ramiro Arrue à Saint Jean-de-Luz

Quel salaire ?



� Chef de parc� Responsable opérationnel� Directeur opérationnel

MAGASINIERCARISTE

Daniel Tauzin


autonomiesécuritéPilotage dynamisme

travail extérieursens de l’organisa on

poste clef

l es machines dont ont la charge les mécaniciensde Méca-Centrifugation sont toutes basées surle principe de la séparation solides / liquides ou

liquides / liquides par accélération de particules. Pouravoir un ordre d’idée, ces machines d’un poids de 1 tonne à 20 tonnes, tournent à une vitesse de 1000à 4200 tr/mn.

Aux manettes, une équipe de techniciens qui assurentla dépose, l’identification des problèmes à traiter, enamont de la maintenance de ces matériels.

En provenance de tout l’hexagone ou de l’étranger, lesdécanteurs centrifuges sont décortiqués par les méca-niciens qui procèdent à un diagnosticcomplet avec contrôle géométrique etanalyse des problèmes constatés. L’en-treprise doit également apporter toutson savoir-faire face à un problème ma-jeur sur ce type de matériels, à savoirl’abrasion.

Chaque intervention nécessite une expertise et letechnicien de maintenance doit faire appel à diffé-rentes connaissances, dont la première est le fonction-nement du décanteur dans son application propre.

La poursuite de ce diagnostic doit faire appel à un trèslarge éventail d’autres connaissances comme : la métrologie, la lecture et l’étude de plans, la techniquedes roulements et d’étanchéité, le traitement des

problèmes d’usure, l’usinage, l’équilibrage dynamiquedes pièces tournantes etc…

Comme toute machine tournante, tous les sous-ensembles ou ensembles doivent être équilibrés. L’en-treprise est dotée de plusieurs bancs d’équilibrage de3 kg à 15 tonnes pour sa propre activité, mais propose également ses services à tous les clients potentielspour l’équilibrage de tous types de rotors tournants,tels que rotors turbines, moteurs, ventilateurs etc…

Le panel de connaissances nécessaires à l’activitéfait que le technicien doit avoir une expérience mi-nimum de 3 à 5 ans dans l’entreprise, pour avoir

une bonne maîtrise du métier dans saglobalité et pour pouvoir gérer seulune intervention.

Au sein de cette PME, tous les techni-ciens ont un niveau de formation

niveau BTS ou équivalent. Les connaissances spéci-fiques à l’activité sont acquises au fur et à mesurede l’ancienneté dans l’entreprise.

Si l’activité se porte bien, le recrutement n’est paschose aisée. Le métier est pourtant passionnant etpermet de pousser les portes d’univers industrielstrès diversifiés. Chaque intervention de mainte-nance sur une machine donnée et une applicationspécifique renforce quotidiennement le savoir-fairedes techniciens. �

Mécanicien expert

3 à 5 ansd’expérience



Jéhan Larché

l’entrepriseméca-centrifugations’est spécialisée dansla maintenance dedécanteurscentrifugeuses utilisésdans tous lesdomaines comme lesstations d’épuration,la chimie, lesindustries minières etpétrolières, ainsi quel’agro-alimentaire.elle donne toutes seslettres de noblesse aumétier demécanicien.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes mécaniciens :


consultez la liste des entreprises en pages 142, 143, 144 et 145

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : environ SMIC


� Technicien Supérieur� Chef d’atelier

MÉCANICIENles fichestechniques

Quelles études ?

� CAP Conducteur d’Installation et de Production• Lycée Polyvalent Saint Cricq à Pau • CFA de l’Industrie de l’Adour à Tarbes

� Bac Pro Maintenance des Équipements Industriels• Lycée Professionnel Molière à Orthez • Lycée Professionnel Guynemer à Oloron Sainte-Marie• Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau• Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparren • CFAI Adour à Pau

� Bac Pro Technicien d’usinage• Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • Lycée Professionnel André Campa à Jurançon• Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparen • Lycée Professionnel Immaculée ConceptionBeau-Frêne à Pau • CFAI Adour à Pau

� Bac Pro Technicien Modeleur• Lycée Professionnel Jean Dupuyà Tarbes

� Bac Pro Technicien Outilleur• Lycée Professionnel Guynemerà Oloron Sainte-Marie

� Bac Pro Étude et Finitionde Produits Industriels• Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparren

� Bac Pro Pilote de Ligne de Production• Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau

� BTS Industrialisation des Produits Mécaniques• Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • CFAI Adour à Pau

� BTS Maintenance Industrielle• Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparen • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêneà Pau • CFAI Adour à Pau

� BTS Conception de Produits Industriels• Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparen

� DUT Génie industriel et Maintenance• Université Pau et Pays de l’Adour - IUT de Bayonne à Anglet


� Je réalise un diagnostic� Je sais étudier un plan� Je suis polyvalent

Centrifugeuses industrielles

Usinage rotors

turbineconseil

équilibrage usure

d e la grosse cavalerie à la mécanique trèsfine le mécanicien en machine tournantedoit être prêt à toucher à tout. Son univers

est fait de pompes, de compresseurs et de l’ensem-ble des machines qui ne sont pas liées à de l’instru-mentation ou à de la régulation.

« Comme tout le monde dans ce métier, j’ai com-mencé par nettoyer des pièces puis, petit à petit,j’ai démonté puis remonté des machines. C’est unebonne expérience car sur un bassin industrielcomme ici à Lacq, vous êtes certains de vous retrou-ver devant une multitude de situations » rappelleLaurent Cangrand. Le mécanicien machine tournante passe ses journées avec des clés en main.Minutie et organisation sont les rè-gles auxquelles il ne déroge pas.Avant de pénétrer dans les entraillesd’une machine, il échange avec leclient pour connaître les principalesfonctionnalités et les risques éventuels. Il doit aussisavoir lire un plan et progresser pas à pas dans ledémontage.

« On peut être amené à changer une roue sur undécanteur, à refaire un compresseur, à travailler surun surpresseur et être alors contraint à des cotestrès précises. Je travaille, aussi bien au centimètre,qu’au millimètre voire au centième près » noteLaurent Cangrand.

Tel un chirurgien qui va réparer un organe abîmé, le mécanicien machine tournante s’emploie doncà ouvrir son patient fait de métal pour remplacerles parties défectueuses.

Parfois la tension est digne d’un épisode d’Urgence.« Un planning calme à 8 heures du matin peut s’em-baller très vite et les interventions tombent parfoisd’une minute à l’autre. Notre force c’est notre réactivité » poursuit Laurent Cangrand.

Comment devient-on mécanicien machine tour-nante ? « Nous recherchons des profils issus de lamécanique industrielle et de la maintenance, maisnous avons aussi des personnes formées en premier

lieu sur des machines agricoles.C’est mon cas. J’ai obtenu un Bactechnique agricole avant de rentrerplus tard dans l’industrie. Dans laformation de mécanique agricole,

le cœur c’est la mécanique bien sûr, mais on toucheaussi à tout ce qui gravite autour, la soudure, un peude métallerie et cette polyvalence est très utile.Quand vous êtes devant une machine et que vouscassez quelque chose, savoir faire un point de soudure permet de se tirer d’affaire et de continuerson travail » fait remarquer le mécanicien.

Et l’emploi ? « On embauche tous les ans » conclutLaurent Cangrand. �

Opération à moteur ouvert

Être un peutouche à tout



Laurent Cangrand

il n’a pas de blouseblanche mais bleue,mais comme lechirurgien, lemécanicien machinetournante répare lesfaiblesses de ces enginsd’acier avec méthode etminutie. dans cemétier, pouvoircompter sur des savoir-faire annexes comme lasoudure et la métallerieest un plus.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes mécaniciens machinetournante :


air liquide - cegelec pau sas - endel -Yara pardies


� J’aime les défis techniques� J’aime toucher à tout� J’ai le sens du travail bien fait

Quelles études ?

� MC Maintenance des Moteurs Diesel etde leur équipement• CFM Chambre des Métiers et de l’Artisanatde la Région Aquitaine - Section du Lotet Garonne à Agen

� Bac Pro Travaux Publics• Lycée Professionnel Des Métiers Léonard deVinci à Blanquefort

� Bac Pro Maintenance des Matériels - Option TP et Manutention• Lycée Professionnel Jean-Pierre Champo à Mauléon-Licharre

� Bac Pro Maintenance des ÉquipementsIndustriels

� Bac Pro Maintenance des MatérielsAgricoles

� Bac Pro Maintenance des VéhiculesAutomobiles

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : SMIC


� Chef d’équipe� Chef de chantier ou d’atelier� Conducteur de travaux


Compresseurs

Pe te soudurepolyvalence réglages

pompes

minu eorganisa on

réac vité clé

MÉCANICIENMACHINE TOURNANTE

Atelier Mécanique Cegelec à Os-Marsillon

s i pendant longtemps le métier de menui-sier rimait avec le travail du bois à l'établi,les temps ont changé. Avec l’apparition de

nouveaux matériaux, le menuisier métalliqueparticipe pleinement à l’agencement intérieur delocaux commerciaux ou administratifs. Son rôle ?Installer des cloisons modulaires de séparation,des plafonds suspendus, des planchers tech-niques… « Nous utilisons l'aluminium et ses dérivés, le PVC, le plastique, les matériaux com-posites, le plexiglas… Ces ouvrages combinenttoujours performances techniques d’isolation et esthétique » explique Nicolas Madoire, qui occupe cette fonctionchez Aquitaine Isol Entreprise.

Force est de constater qu’à l’issuede son intervention, l’universchange. « Après notre passage, les locaux sonttransformés. C’est l’aspect qui me donne la plusgrande satisfaction dans ce métier. Partir d’un espace nu pour, quelques jours après, visualiseret voir que l’on a bâti quelque chose. Mon objec-tif ? Rendre un ouvrage bien fini et propre » précise-t-il.

Point de départ de son travail, une structure métallique positionnée dans le respect d’un plan

pré-établi par un bureau d’études ou un archi-tecte. Équipé de cisailles, mètre, cutter, laser, visseuse automatique ou autre scie circulaire, ettoujours habillé de ses équipements de protec-tion individuelle, Nicolas Madoire installera ensuite des panneaux ou autres vitrages, selonles attentes du client. Son champ d’activité se déroule toujours dans des locaux abrités.

Un métier où le soin du détail et de l’esthétiqueest primordial. « Lorsque j’installe une cloisonmêlant aluminium et verre, je travaille au milli-mètre près. Je dois faire preuve d’une grande

précision car sinon le verrecassera. Certes, c’est un métier différent de celuid’un menuisier qui ne travaille que le bois mais

je trouve le contenu très intéressant et varié. En plus c’est un travail propre, peu salissant, ex-cepté les moments où nous devons placer de lalaine de verre à l’arrière des cloisons » indique-t-il.

Des chantiers divers et variés, à l’image de celui quioccupait Nicolas à l’automne 2013 où, du haut deson échafaudage, il a posé 1 600 m2 de panneauxbois acoustiques en plafond du nouveau complexeaquatique de Pau. �

Les locaux prennent forme

Soin du détailet de l’esthétique



Nicolas Madoire

il place des cloisons debureaux, installe desplafonds suspendusdans des locauxadministratifs oucommerciaux voiredans des lieux insolitescomme des piscines.dextérité manuelle,technicité, sens desvolumes et del’esthétique sont desqualités importantespour l’exercice de cemétier.

Le spécialiste de la cloisonmodulaire


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes menuisiers métallique :


aquitaine isol entreprise - menuiseriecampagne


� J’aime les travaux manuels� J’ai l’esprit d’équipe� J’ai le sens du travail bien fait

Quelles études ?

� CAP Menuisier installateur• CFA du Bâtiment et des TP des Landes à Morcenx

� CAP Menuisier Fabriquant de menuiserie Mobilieret Agencement• Lycée polyvalent Cantau à Anglet • BTP CFA des Pyrénées-Atlantiquesà Pau

� BP Menuisier• CFA de la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment

à Anglet

� Bac Pro Ouvrage du Bâtiment : Aluminium, Verre et Matériaux de synthèse• LP de Gelos

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : de 1 300 € à 1400 € net



Les cloisons modulaires… voilà en quelque sorte les bureaux de l’avenir. « Nousutilisons ces structures dans le cadre de la création de bureaux. Les profession-nels affectés à ce type d’opération partent d’une pièce nue. Ils créent des bu-reaux, avec pose de la structure métallique, du vitrage, de l’isolation acoustique,etc. L’avantage est que l’on peut facilement faire évoluer les bureaux en fonctiondes besoins, contrairement à des cloisons construites en plaques de plâtre »indique Jean-Michel Lahittete, responsable d’Aquitaine Isol Entreprise, seuleentreprise du Bassin de Lacq à proposer ce type de prestation. �


Technicité

Dextérité manuellesens des volumes

agencement intérieur

matériauxnouveaux

esthé que locaux

MENUISIER MÉTALLIQUE

c’ est un métier dérivé du bâtiment. Ils’agit de monter des cloisons et desplafonds, mais aussi de poser des

vitrages ou encore des plinthes. « Nous partonsd’une chape de béton nue pour livrer un bâtiment entièrement fini. Nous pouvons aussiconstruire un simple caisson, une partie de bâtiment » résume Arnaud Caubet. « Notre premier travail est de réceptionner le sol en véri-fiant notamment que les structures métalliquesindispensables sont bien en place.Nous assemblons ensuite tous leséléments, c’est comme un puzzlegéant. Il nous faut intégrer tous leséléments avec le plombier, l’électri-cien et les autres corps de métiers pour poser nospanneaux, en incluant les vitres, les portes ettoutes les autres pièces du puzzle. Nous assuronsla livraison des travaux, puis un suivi pendant unan jusqu’à la réception définitive par le client ».

Les chantiers sont très variés sur la région : chezdes industriels (Toray, Lindt, Candia, Fromageriedes Chaumes…), pour des maisons de retraitesou des centres commerciaux. « Suivant les cas,

on nous fournit les plans où nous les préparonsnous-mêmes. Nous conseillons le client sur laqualité des panneaux à utiliser et nous recher-chons les meilleurs fournisseurs suivant les spécificités de la construction » ajoute ArnaudCaubet. Les faux plafonds, les cloisons amovibles,les vitrages, les portes… tous les composants évoluent et il est indispensable de se tenir aucourant en permanence. « Aucun chantier n’estidentique, ce qui rend cette fonction particuliè-

rement intéressante et très variée.J’ai découvert ce métier un peu parhasard en revenant de l’Armée en1996, avec un CAP comptable en poche. J’ai commencé comme

ouvrier, puis j’ai appris sur le terrain. J’ai pu ainsifaire mes preuves et prendre progressivementdes responsabilités en travaillant sur des chan-tiers de plus en plus importants et complexes ».Arnaud Caubet souligne aussi que le métier a l’avantage de s’exercer le plus souvent à l’abri,mais également de permettre de rayonner surtout le Grand Sud-Ouest, de Bordeaux à Toulouseen passant par Agen. �

Comme un puzzlegrandeur nature

Des chantiers très variés



Arnaud Caubet

ancien comptable,arnaud caubet estdevenu monteur enpanneaux isothermeschez technis. un métierqu’il a appris sur le taset dont il parle avecenthousiasme : « ilpermet d’accomplir unegrande variété detâches et de types dechantiers. c’est aussiune grande satisfactionde pouvoir monter uneconstruction de a à Zet de la livrertotalement finie.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes monteurs en panneauxisothermes :


technis

Quelles études ?� CAP Platrier Plaquiste• Lycée Polyvalent Cantau à Anglet • Lycée Professionnel Jean Garnier à à Morcenx • BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques à Pau

� MC PLAQUISTE• Lycée Polyvalent Cantau à Anglet

� BP Platrerie et Plaque• Lycée Professionnel Jean Garnier à à Morcenx

� Bac Pro Aménagement et Finition du Bâtiment• Lycée Polyvalent Cantau à Anglet • Lycée Professionnel Jean Garnier à à Morcenx

Quel salaire ?

� Le salaire peut varier de 1 300 € net à 1 600 € netselon l’expérience et la formation.




Autonome

Logiqueprécision mécano

varié

coordina�on

MONTEUR ENPANNEAUX ISOTHERMES


� Je réceptionne et vérifie le gros oœuvre� J’assure un suivi jusqu’à la livraison définitive� J’ai appris sur le terrain

dans ce métier où l’on nettoie à grandeseaux des sites industriels, la sécurité est lapremière des règles adoptées. La mise en

sécurité du site et son balisage sont des étapes quel’on ne peut pas prendre à la légère.

Le nettoyeur industriel ne travaille jamais seul,mais au moins en binôme, ceci afin de donnerl’alerte en cas d’incident. Katian Menvielle et PierreToulouse ont entre les mains des outils de net-toyage pouvant atteindre 1 000 bars de pression.

« On ne démarre jamais sous hautepression. On commence douce-ment, puis on monte graduelle-ment » explique Katian Menvielle.Entre les mains, les deux hommes peuvent avoirun combiné hydrocureur, des pompes aspirantes,un pistolet ou bien encore des furets. Nettoyer parfuretage, c’est envoyer un long flexible dans uneligne. Au bout de ce flexible, une tête envoie del’eau sous pression et les déchets sont ramenéslors du retour du flexible » poursuit le jeune professionnel. C’est au nettoyeur de gérer conve-nablement son matériel. C’est tout simplement

capital. En effet, il ne peut y avoir la moindre ano-malie sur un tuyau qui envoie de l’eau sous trèshaute pression. De même que lorsque les eaux delavage sont récupérées, on ne peut imaginer qu’ily ait une fuite. Les effluents collectés font l’objetd’un suivi auquel Katian Menvielle et Pierre Toulouse prennent part.

Des formations ont lieu à Aix-en-Provence pour lepompage, la haute pression et la très haute pression. Personne ne peut nier que le métier est

physique, surtout lorsqu’il faitchaud : « On travaille avec tout unarsenal de protections qui va desbottes hautes pressions, en pas-sant par les gants étanches, la

combinaison, le tablier et une visière » soulignePierre Toulouse, qui après 30 ans de métier, dittrouver ses missions toujours aussi prenantes.

« Il faut le dire aux jeunes, ce n’est pas lassant. Si on est dans une bonne équipe et qu’en plus onpeut faire des déplacements, alors c’est un métierqui vaut la peine » souligne Katian Menvielle. Il estvrai que la profession embauche. �

Ils font place nette

Un métier quivaut la peine



Katian Menvielle & Pierre Toulouse

le nettoyage industrieloccupe un rôleimportant sur les sitesde production. lemétier est physique etdemande de manipulerdes outils où circule del’eau sous hautepression. la sécuritédes autres intervenantsest toujours présenteà l’esprit de Katianmenvielle et pierretoulouse au seind’ortec si. alors quele premier débute dansle métier, le secondtransmet les gestesavec la même passionqu’à ses débuts.

La réactivité :la clé de la satisfaction client


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes nettoyeurs industriels :


ortec si


� Je dois mettre en sécurité le lieu de travail� Je suis responsable de l’entretien matériel� Je peux effectuer des missions lointaines

Quelles études ?

� CAP Maintenance et Hygiène des locaux• Établissement Régional d'Enseignement AdaptéNicolas Brémontier à Saint Pierre-du-Mont

Quel salaire ?

� 1 300 € à 1 700 € net


� Chef d’équipage� Chauffeur

Les différentes interventions de nettoyage THP se réalisent à la fois dans le cadred’arrêts réglementaires programmés par nos clients, ou lors de cas d’urgence(échangeur bouché, pollution ou contamination accidentelle…).

Dans ce dernier cas, c’est le professionnalisme des équipes de nettoyage quiest primordial tant en matière de sécurité qu’en qualité de nettoyage.

La satisfaction du client qui peut redémarrer son installation dans les plus brefs

délais à la suite de notre intervention est notre principal objectif. �

NETTOYEUR INDUSTRIELles fichestechniques

Tenue de protec on

Entre en matériel1 000 bars de pression

ne oyage haute pression

physiquemé er

clientsa sfac on

sécurité furetage

Qualité

philippe Gateau est opérateur de produc-tion. « Notre entreprise Speichim Proces-sing du Groupe Séché Environnement

distille des solvants. À l’échelle industrielle, nousdonnons une seconde vie à des produits souillés.Pour imager, nous prenons du White Spirit qui aservi à nettoyer des pin-ceaux et nous obtenons,au bout du processus dedistillation, du WhiteSpirit vierge de toute im-pureté ! C’est une prestation que nous assuronspour des entités du Bassin de Lacq ».Son rôle ? Conduire une chaîne de production.Un métier varié, qui demande d’être conscien-cieux et méticuleux. « J’effectue des manœuvressuivant les consignes du chef de poste. Je doisvérifier les installations, effectuer le branche-ment des flexibles, lancer et surveiller le dérou-lement du procédé de fabrication, contrôler lerespect des températures, des débits, des pres-

sions. J’examine aussi la qualité des produits en effectuant des prélèvements d’échantillons eten utilisant un chromatographe, comme dans certaines séries TV ! Il m’arrive aussi d’assurerl’entretien du matériel en détectant les anoma-lies ou en remplaçant les pièces en cas de panne

simple. Le respect desrègles de sécurité estimportant chez nous,même si nous nesommes jamais en

contact direct avec les produits inflammables quitransitent dans les tuyaux et cuves de notreusine ».Son univers de travail ressemble fort à un cockpitd’avion. La salle de contrôle, bardée d’ordina-teurs et d’écrans offre une vue imprenable sur lesystème de production, fait de cuves et detuyaux. « Les différents régulateurs, par exem-ple, qui surveillent les pressions ou les niveauxdes cuves, sont regroupés ici ». Afin d’intervenir

manuellement, en cas de problème, PhilippeGateau et ses coéquipiers se trouvent au cœurde l’unité de production.Parce qu’être opérateur de production rimeaussi avec travail d’équipe. « Ici, nous sommes 5 équipes présentes 8h, avec un roulement de 6 jours travaillés pour 4 jours de repos. Nousfonctionnons toujours à trois, avec un chef deposte et deux opérateurs. L’esprit d’équipe estdonc important ». Un métier que Philippe Gateau et ses collègues s’attachent régulière-ment à faire découvrir. « Nous recevons aumoins trois jeunes chaque année, dans le cadrede leur passage de diplôme ».

Titulaire d’un bac pro maintenance, PhilippeGateau était au préalable électromécaniciendans une laiterie. Suite à une formation de quatre mois au Greta d’Artix, il a pu réorienter sacarrière professionnelle et accéder à ce poste. �



il contribue au bonfonctionnement d’une

installation deproduction. lancer

le programme defabrication, contrôler

le bon déroulement desopérations et surveiller

le résultat final… sonunivers se partage

entre l’outil deproduction et une salle

de contrôle desupervision.

Au cœur du process

Du suivi de la fabricationà la petite maintenance


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruter des opérateurs de production :


consultez la liste des entreprises en pages 142, 143,144 et 145

Quelles études ?

� Bac Pro Conduite Industrielle des Procédés et Transformation• Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie à Mourenx


� Remplaçant Chef opérateur� Chef de poste

OPÉRATEURDE PRODUCTION

Philippe Gateau


d’équipeEspritappliqué polyvalent

Mé er variérespect des

régles de sécurité


� Je suis consciencieux et méticuleux� J’aime la mécanique� J’ai l’esprit d’équipe

Quel salaire ?


c’est à la descente d’un hélicoptère que Jérôme Dubusse nous accorde une inter-view. Un endroit étonnant pour un

désamianteur vous direz-vous ! « J’assure le désamiantage d’installations de barrage EDF surla chaîne pyrénéenne » confie-t-il. Rien d’anormalau final, quand on sait que son quotidien est à100 % sur les chantiers, jamais dans les locaux del’entreprise Lassarat, son employeur.

L’amiante. Voilà un produit qui a été apposé surde nombreux matériaux voici un demi-siècle pourses caractéristiques de résistance au feu. Au fil dutemps, ce produit s’est avérénocif. L’amiante est désormaisinterdite en France depuis la findes années 90. « L’enjeu est dedébarrasser les installations de ce traitement, enréalisant une opération de sablage. C’est un vraimétier d’avenir. Il y a du travail pour au moins 30 ans pour espérer désamianter 90 % du parcfrançais ! » confie Jérôme Dubusse.

Bien conscient que son métier peut soulever desinquiétudes, il s’empresse de rassurer ses interlo-cuteurs. « Tout opérateur de désamiantage doitfaire valider ses acquis avant d’intervenir en zoneamiantée. Nous sommes toujours équipés d’unetenue spécifique et d’un masque qui nous assure

une respiration en air sain. Les conditions de sécurité sont draconiennes. Il n’y a donc aucun dan-ger pour nous ». Des règles qui sont communiquéesau cours d’une semaine de formation pour toutepersonne qui veut évoluer dans ce métier.

« Une grande partie de notre travail consiste à sécuriser les lieux, installer un échafaudage, un sasd’entrée et de sortie pour s’assurer que l’environne-ment ne sera pas altéré par les poussièresd’amiante ». Une fois le dispositif en place, JérômeDubusse et ses coéquipiers procèdent au sablagedes installations. Une technique qui consiste à projeter à très haute pression de fines particules de

scories (résidus de hauts four-neaux) qui auront la caractéris-tique de décaper la pièce, de luirendre son aspect d’origine et

ainsi d’enlever l’amiante. « Tous les déchets sont ensuite mis dans des sacs spécifiques et dirigés versdes centres de traitement adaptés ».

Un métier physique, où les conditions de rémuné-ration peuvent être un levier encourageant. « Surune journée de 8 heures, nous passerons réelle-ment 4 à 5 heures à sabler l’installation. Le resteest consacré à la préparation des protections et àl’enlèvement des déchets ». Un savoir-faire quiprécède toujours l’intervention d’un peintre industriel. �

Risque mesurépour un métier d’avenir



Jérôme Dubusse

pour enlever l’amiantequi se trouve dans desinstallationsindustrielles, ledésamianteur s’appuiesur la technique dusablage. un métier quirequiert desdéplacementsquotidiens sur leschantiers et qui faitappel à de grandesqualités de sérieux, oùle respect de règles desécurité strictesconstitue la base.

Sécurité maximale

Lassarat au sommet du barragede Grangent


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes opérateurs désamiantage :


Kaefer Wanner - philippe lassarat sa -troisel pyrénées


� J’aime le travail minutieux� Je sais respecter des règle strictes� J’aime le travail physique

Quelles études ?

� CAP du Secteur Industrielpuis stage de Formation Continue• Exemple d’organisme de formation : AFPA de Bègles (33)

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : SMIC + primes


� Chef d’équipe� Conducteur de travaux

Au cœur de la Loire, à quelques encablures de Saint-Étienne s’étend l’immenselac de Grangent. Une retenue d’eau longue de 28 km et un barrage qui présenteune hauteur de 55 m. « Nous sommes intervenus sur cet ouvrage pour dés-amianter les 4 vannes qui étaient toutes recouvertes d’une peinture amiantée.Ce type de travail est l’une des spécialités de notre établissement. Aujourd’hui,nous intervenons pour enlever ces peintures en raison de la nocivité del’amiante. Ces vannes, aux dimensions gigantesques de 15 m x 15 m, ont faitl’objet d’une mise en confinement et de l’installation d’échafaudages avantd’être désamiantées » explique le directeur de Lassarat. �

OPÉRATEUR DÉSAMIANTAGE


Physique

déplacements extérieurTechnique protec on

risques

minu euxrémunéra on

sécurité environnement

p laquiste. Voilà un nouveau métier qui n’existaitpas il y a quelques années. « Avant, les cloisonsétaient faites en briques, avec un enduit en plâ-

tre. Cette forme traditionnelle a laissé sa place au fildu temps aux ouvrages en plaques de plâtre. Mon mé-tier consiste à installer ces plaques et favoriser ainsil’isolation phonique ou thermique. C’est ce que l’onappelle communément un ouvrage de second œuvre »indique Damien Cassou, qui occupe cette fonction chezAquitaine Isol Entreprise.

L’histoire de Damien Cassou ressemble un peu à celled’Obélix, toute proportion gardée ! « Le métier de pla-quiste, j’y suis tombé dedans par hasard en donnant,un coup de main à un artisan. Aupara-vant, j’étais commercial. Avec le métierde plaquiste, j’ai trouvé un domainesain, avec horaires de travail fixes, desrapports humains peu ambigus. En finde journée, j’ai toujours le plaisir de medire que j’ai bâti quelque chose. Il y a toujours un avantet un après. Avant, c’est toujours un bâtiment gri-sâtre où l’on voit les parpaings. Après, c’est un uni-vers tout blanc, avec des cloisons qui séparent lespièces ou qui longent les murs intérieurs. Avec leplaquiste, le chantier prend une autre allure. « J’aitoujours la sensation d’avoir réalisé quelque chose,car quand j’arrive, le bâtiment est à nu. Avec les

plaques de plâtre, les perspectives sont différentes,le sentiment de création est agréable ».

Au quotidien, le métier de plaquiste tourne autourde quatre étapes. « Je commence par tracer l’em-placement des cloisons, avant de poser le bâti quise compose de supports métalliques. Je fixe cettestructure à l’aide de vis. Intervient ensuite l’étapede pose des plaques et de l’isolation avant la par-tie finale où je réalise un enduit entre les plaquespour obtenir une finition parfaite. Ce métier faitappel à plusieurs caractéristiques : de la logiquepour mettre en place le bâti, un minimum decondition physique car il faut manipuler des ossa-

tures métalliques et des plaquesde plâtre, et enfin un sens du tra-vail bien fait et en équipe. Pla-quiste, c’est un métier varié, unmétier qui n’est pas rengaine ». Unmétier où il faut savoir évoluer avec

son temps également. « L’application de la normeRT2012 nous demande beaucoup plus de travailpuisque, désormais, à l’issue de mon travail, le bâ-timent doit être étanche à l’air ». Un savoir-faire queDamien apporte sur les chantiers où son entreprisel’envoie, que ce soient des maisons individuelles,des sites industriels classés Seveso ou des com-merces. �

Toujours un avant et un après

Le chantierprend uneautre allure



Damien Cassou

le plaquiste estspécialisé dansl’installation de cloisonsen plaques de plâtre.de la logique pourinstaller les bâtis, de lacondition physiquepour manipuler lesmatériaux et enfin unsens du travail bien faitsont autant de qualitésqui président àce métier.

« Compenser les mauvaisessurprises »


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes plaquistes :


aquitaine isol entreprise


� J’aime le travail minutieux� Je veux travailler de mes mains� J’ai le sens de l’esthétique

Quelles études ?� CAP Platrier Plaquiste• Lycée Cantau à Anglet• BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques à Pau

Quel salaire ?

� Salaire du débutant : de 1 300 € à1400 € net



Faire du neuf avec du vieux, voilà l’un des savoir-faire dans lesquels l’entrepriseAquitaine Isol Entreprise excelle. « L’illustration ci-contre montre la rénovationd’une maison dans les vignes de Jurançon. C’est une prestation que nous assu-rons autant pour les professionnels que pour les particuliers, notamment enrénovation de demeures anciennes. Le plaquiste est obligé de s’adapter au ma-tériau ancien qui se trouve dessous et donc de trouver des astuces pour com-penser les mauvaises surprises. L’enjeu est que le rendu final soit irréprochable,comme sur la vue ci-dessous » indique Jean-Michel Lahittete, responsable del’entreprise. �

PLAQUISTEles fichestechniques

Plaque de plâtre

Sens du travail bien faitcondi on physique

bâ s

matériauxchan ers

Logique cloisons

Jérôme Dubusse est un artiste. Après être passées entre ses mains, de grandes piècesrouillées ressortent de son atelier, parées de

belles couleurs et recouvertes d’une peinture qui les protégera des intempéries. Son métier ?Peintre industriel.

Bâtiments et équipements des sites pétrochi-miques du Bassin de Lacq, structure d’une plate-forme pétrolière en haute-mer, aile d’avion oumoteur de voiture, poteaux d’un bâtiment métal-lique… le monde qui nous entoure est empli depièces qui ont besoin d’être protégées contre lacorrosion par une peinture spéciale. « Le plaisirque je trouve dans ce métier ? Quand j’arrive, lapièce est brute, contaminée par la rouille. Aprèsune opération de sablage et l’appli-cation d’une nouvelle couche depeinture, j’ai la satisfaction de lais-ser derrière moi une pièce aux cou-leurs vives, une pièce qui vit. Mais ilfaut faire attention aux idées reçues.L’opération de peinture ne concernequ’une petite partie de mon travail. La majoritédes opérations concerne la préparation du sup-port » indique ce salarié de l’entreprise Lassarat.

Son métier consiste à traiter des aciers contre lacorrosion. Après avoir sablé la pièce, une opéra-tion qui permet d’enlever les impuretés, JérômeDubusse fait parler ses compétences. « Je préparemes produits, mon matériel et je les applique sur

la pièce pour la traiter contre la corrosion ».

À le voir évoluer au sein de l’atelier, nul doute qu’ilprend plaisir dans son métier. « Ce qui me plaît,c’est que le travail est diversifié tous les jours, onne travaille jamais sur la même pièce, on appliquedes peintures, couleurs et épaisseurs diffé-rentes ».

Partir en déplacement à l’étranger sur une plate-forme pétrolière ou sur un bateau mais aussi rester dans un atelier pour ceux qui le souhaitent,le métier de peintre industriel offre une large palette de perspectives. « Aujourd’hui pour qu’unjeune soit motivé, il faut qu’il y ait un travail fixe,qu’il y ait du travail, une rémunération qui suit…tous ces éléments, on les retrouve dans le métier

de la peinture industrielle. Le tra-vail est diversifié et il y a desplaces à prendre car c’est un sec-teur qui embauche… je pensequ’il faut y aller ! ». Assurément,il s’y connaît Jérôme puisqu’il a

lui-même été embauché suite à une formation.

A noter qu’ancien peintre carrossier, Jérôme Dubusse ne fait pas mystère qu’il a choisi cettevoie pour des raisons salariales attractives. « Pource métier, il faut être méticuleux, soigneux, pro-pre, courageux car ce n’est pas facile tous les jourset être motivé. En tout cas, le travail ne manquepas » résume-t-il. �

Les pièces reprennent vie

Un secteurqui embauche



Jérôme Dubusse

le peintre industrielévolue en permanencesur les chantiers desclients. d’un barragehydroélectrique enhaute montagne à uneinstallation industriellefaite de métal, sonsavoir-faire le conduit àdonner une secondevie à des piècessouvent rouillées. Êtreméticuleux et vaillantsont deux qualitésappréciées.

Des peinturesconçues pour durer




loca 64 - perguilhem - philippe lassarat sa -snpc


� J’aime le travail minutieux� Je fais preuve de dextérité� Je suis vaillant

Quelles études ?� CAP Peinture en carrosserie• Lycée Professionnel André Campa à Jurançon• CFA de la Chambre de Métiers et de l’Artisanatdes Pyrénées-Atlantiques à Bayonne

Quel salaire ?



� Chef d’équipe� Conducteur de travaux

Situé dans le département du Lot-et-Garonne, le pont de Saint Léger disposed’une belle architecture métallique. Construit en 1935, il permet de traverserla Garonne. Prise vingt ans après le sablage de l’ouvrage et la peinture appli-quée par l’entreprise Lassarat, la photographie ci-dessous est éloquente. Le pont est comme neuf ! « Nos systèmes de peinture ont une durabilitéimportante. Cet ouvrage avait nécessité trois mois de travail » souligne leresponsable de l’entreprise. �

PEINTRE INDUSTRIEL


esthé�queCompétences

Travail diversifiétechniques atelier

peinture

minu eux

«nous installons et vérifions des ins-truments de mesure dans toustypes d’industries. Un exemple

tout simple : chez un agriculteur du secteur nousavons installé des systèmes automatisés sur sessilos. Des opérations qui lui prenaient trois heuresauparavant, s’effectuent désormais en un instant »explique Patrick Darrieux. Le régleur travaille chezle client à l’installation des instru-ments de mesure et dans l’atelier deCegelec pour les opérations decontrôle et d’entretien de cesmêmes instruments. Autrefois ma-nuelle l’instrumentation est au-jourd’hui entièrement automatisée.

Dans l’atelier de métrologie, le régleur s’appliqueà vérifier les instruments de contrôle. Multimè-tres, générateurs, manomètres, ces derniers sonttestés sur banc d’essai. Sur le Bassin de Lacq,notre niveau d‘équipements nous place parmi lesleaders. Notre banc de contrôle des débits d’eauest un instrument unique, entièrement conçu

chez nous. Il peut avoir des applications multiplesdans l’industrie mais également en agricultureavec les appareils d’irrigation. Une panne sur un instrument de contrôle peutmettre en péril la production, c’est pourquoi lesrégleurs doivent être aussi rigoureux que réactifs.

« Le métier est passionnant. On ne se retrouvejamais deux fois devant le mêmecas de figure. Chez Cegelec, nousavons formé beaucoup de jeunes.Ils arrivent avec une formationthéorique de haut niveau et sontnotamment très bons sur la

programmation et très au fait des applicationsnumériques mais deux ans de formation sur leterrain sont nécessaires pour faire un bon régleur» précise celui qui a démarré comme régleur pourterminer sa carrière au poste de chargé d’affaires.

Actuellement Patrick Darrieux forme au métier unjeune venu de la mécanique auto. « Il se régale »s’enthousiasme-t-il. �

Ils battent la mesure

Deux anspour un bonrégleur



Patrick Darrieux

températures, niveaux,débits, le régleur estl’homme du contrôledans les usines.spécialiste desinstruments de mesure,patrick darrieux estexpert de ce métier quia suivi les évolutions,passant de latechnologiepneumatique àl’électronique.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes régleurs agents techniques :


actemium lacq - cegelec pau sas - eiffage énergie sud-ouest - inéo suez aquitaine - rexam

Quelles études ?� Bac Pro Pilote de Ligne de Production• LP Gaston Crampe à Aire-sur-l'Adour • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau • CFAI Aquitaine site de Dax à Seyresse

� Bac Pro Technicien d'Usinage• Lycée Professionnel André Campa à Jurançon • Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne• Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau • Lycée Professionnel Saint Josephà Hasparren • CFAI de l’Adour à Pau

� Bac Pro Technicien Outilleur• Lycée Professionnel Guynemer à Oloron Sainte-Marie

� BTS Industrialisation des Produits Mécaniques• Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • CFAI de l’Adour à Pau

� BTS Contrôle industriel et Régulation Automatique

� Poursuite d’études possibles :• Licence Pro automatique et Informatique Industriellespécialité Conduite et Supervision des Systèmes Automatisés • Licence Pro Production Industriellespécialité Techniques d'Usinage Avancées et Ingénierie des Équipements Associés


� Chef d’atelier� Conducteur de travaux

RÉGLEUR AGENTTECHNIQUE


températureappareil

appareil contrôlerigueur pression

Métrologie

précisionniveau

Quel salaire ?

� Salaire en fonction de la qualificationet des grilles salaires du BTP Aquitaine


� Je travaille sur banc d’essai� Je suis rigoureux et précis � Je suis autonome

a ctémium est le réseau Industrie de VinciÉnergies, qui accompagne les clients indus-triels dans leur processus de modernisation

et d'optimisation de leurs sites de production.Nathalie Mascarin a rejoint l’univers de l’industrieaprès s’être formée durant cinq ans dans un cabinetcomptable bordelais. Une première expériencequ’elle juge très profitable aujourd’hui.

Au poste qu’elle occupe, la jeune femme collaborequotidiennement avec la direction de l'entrepriseet doit s’assurer que la stratégie mise en place estbien appliquée. Elle établit le plan definancement annuel d'après les bi-lans, les budgets prévisionnels et lesanalyses comptables. « Nous suivonsun tableau de bord et notre rôle estaussi d’alerter le dirigeant si nousnous éloignons des indicateurs fixés » souligne Nathalie Mascarin.

Dans un contexte industriel, le RAF doit aussi pren-dre en compte la gestion de certains paramètrespropres. Sécurité, heures supplémentaires, intérim,astreintes, respect des procédures internes et externes, Nathalie Mascarin est chaque jour enprise directe avec la réalité du terrain.

« La dimension sociale occupe également une placetrès importante. Je viens de suivre une formationsur les questions de gestion des personnes et desconflits. J’ai notamment pris la pleine mesure del’importance de l’entretien annuel individuel ».

Tout n’est donc pas qu’une affaire de chiffres pourla RAF. La communication joue un rôle clé dans lescompétences dont il faut disposer à ce poste.

« Bien structurer son service est un autre prérequispour pouvoir ensuite déléguer dans de bonnesconditions » poursuit Nathalie Mascarin. L’évolution

naturelle vers un poste de Direc-teur administratif et financier exigeen effet une bonne maîtrise duvolet management.

Le poste requiert donc de larigueur, de la rapidité dans la prise de décisionsmais également une bonne capacité d’analyse desrelations humaines. Actuellement Nathalie Masca-rin a en charge une « pépinière », terme qui au seindu groupe désigne un jeune apprenant le métier parla voix de l’apprentissage. Preuve que l’alternanceécole - entreprise sied aussi aux métiers de l’enca-drement. �

La parole et les chiffres

Tout n’est pasqu’une affairede chiffres



Nathalie Mascarin

le poste deresponsableadministratif etfinancier (raF) est lafonction transverse pardéfinition. bras droit duchef d’entreprise,nathalie mascarin est àla croisée de tout ce quioccupe la vie del’entreprise. elle a encharge quatre piliersque sont lacomptabilité, lafiscalité, le socialressource humaine et lemanagement.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes responsables administratifset financiers :




� J’aide le dirigeant dans l’application de la stratégie� Je dois être à l’écoute� Je suis à même de déléguer

Quelles études ?� Diplôme de l’École Supérieure de Commerce de Pau• Groupe ESC de Pau

� Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion• Université Montesquieu Bordeaux IV à Bordeaux • Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux • Lycée Privée Saint Joseph de Tivoli à Bordeaux

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Direction Administrative et Financière • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne et de Pau

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management public • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne et de Pau

� Master Pro Droit, Économie, Gestion mention Affaires Européennes et Internationales spé. Management International • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne

� Master pro Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management et Administration des entreprises• Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de Bayonne et de Pau • Université Bordeaux 1 -Sciences Technologies - Université Pau et Pays de l'Adour - École supérieure des Technologies Industrielles Avancées à Bidart

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Comptabilité, Contrôle, Audit • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de PAU

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management des Organisations et Technologies de l'Information • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de PAU

� Master Droit, Économie, Gestion mention Management spé. Management Public • Université Pau et Pays de l'Adour - Institut d'administration des entreprises des Pays de l'Adour - Site de PAU

� Master Droit, Économie, Gestion mention Économie Appliquée spé. Économie Internationale, Europe et Développement • Université Pau et Pays de l'Adour - UFR de Droit, Économie et Gestion à Pau

Quel salaire ?



� Directeur Administratif et Financier

RESPONSABLEADMINISTRATIF ET FINANCIER


Ges�on

Entre�en individuelrela�ons humaines

Tableau de bord

bilanchiffres

analyses comptables

c hargée d’affaires au sein d’une entreprisede peinture industrielle d’envergure natio-nale, Marie-Hélène Lopes s’emploie à ré-

pondre au mieux aux demandes de ses clients.Réalisation d’études, métrage, et rédaction dedevis, on pourrait l’imaginer toute affairée à sonbureau mais Marie-Hélène Lopes est tout aussi àl’aise sur le terrain. C’est pourquoi, elle n’écono-mise pas les allers et venues entre le bureau etl’atelier. « Ce n’est pas parce que j’ai rentré uneaffaire que les choses s’arrêtent pour moi. Jegarde toujours un œil sur le chantieret son évolution, et pour cela je resteen contact permanent avec leconducteur de travaux ». Deux caté-gories de clients se partagent sonportefeuille : ceux ayant des spécifications trèsprécises qui exigent un suivi à la lettre des procé-dures de traitement des surfaces, notammentdans les secteurs pétrolier et de l’hydroélectri-cité ; et ceux pour qui la chargée d’affaires est unpourvoyeur de solutions. Un solide bagage tech-nique et une très bonne connaissance desnormes et contraintes diverses lui permettentd’élaborer une feuille de route sur mesure répon-

dant à un besoin précis. Le métier comporte au-tant de challenges que de motifs de satisfaction. « Sur certaines affaires, il faut parfois batailler,mais quand on a convaincu le client et que l’on apu lui apporter une solution technique inno-vante, c’est très satisfaisant ».

Passionnée par son métier et son entreprise,Marie-Hélène Lopes a à cœur d’évoluer sur laconnaissance des solutions industrielles propresà son secteur d’activité. « Il y a trois ans, j’ai sou-

haité passer un diplôme d’inspec-teur en anti corrosion. Grâce à cettequalification, je peux réaliser descontrôles et arriver devant monclient avec plus d’assurance. Ma

parole n’a que plus de poids lorsque j’avance unesolution ».

Son bagage technique lui permet aujourd’huid’élargir son portefeuille client et de ce fait decompléter les références de l’agence. C’estnotamment le cas avec le béton, surface sur la-quelle l’agence n’est pas positionnée par tradi-tion. Cela pourrait changer avec le travail deMarie-Hélène Lopes. �

Un pied dans le bureau,l’autre dans l’atelier

Madamel’inspecteur



Marie-Hélène Lopes

devenue une experteen traitement dessurfaces, marie-Hélènelopes occupe un rôlecharnière entre lesdemandes desindustriels et l’atelier.ses clients attendentd’elle une expertise etdes solutions surmesure. pour yrépondre, elle se doitde posséder un solidebagage technique ainsiqu’une connaissancedes normes etcontraintes diverses.

Dans les eaux de l’Angola






� J’aime rechercher des solutions� J’aime la relation avec la production� Je veux faire évoluer mon entreprise

Quelles études ?

� Écoles de Commerce• ESC à Pau

� Master Chargé d’Études Économiques et de Marché• UFR Droit - UPPA à Pau

� BAC +5 (Ingénieur)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart • EI CESIà Assat

Quel salaire ?



� Directeur de bureaux d’études� Directeur d’agence

Du Bassin de Lacq aux plateformes pétrolières de l’Angola, il n’y a qu’un pas quela peinture industrielle permet de franchir… à l’image de l’immense bouée off-shore de 5 m x 24 m, présentée ci-dessous. Cet équipement, placé en immer-sion dans les eaux de l’Angola, a des origines béarnaises ! Et pour cause. Conçuedans les locaux d’Eiffel Industrie à Artix et peinte directement chez le fabricantpar l’équipe Lassarat, la bouée a ensuite pris la direction de l’Afrique. Un disposequi dispose d’un revêtement spécifique pour résister aux agressions de l’eausalée en haute mer. �

RESPONSABLE D’AFFAIRES


Peinture

Solu�ons techniquesexper�se innova�on

des surfacestraitement

rela ons clients

qualité, Hygiène, Sécurité, Environne-ment… autant de thèmes qui ont le venten poupe actuellement dans le monde

de l’entreprise. Si chaque société met en placeses propres règles ou applique des normes di-verses selon son cœur de métier, il est désormaisindispensable d’avoir au sein de l’équipe une per-sonne qui supervise la bonne application detoutes ces politiques.

C’est le rôle du responsable QHSE (Qualité, Hy-giène, Sécurité, Environnement).Une sorte de médecin généraliste,qui maîtrise de nombreux do-maines, en contact le matin avec lelaboratoire et les opérateurs deproduction quand l’après-midi onpourra le croiser au service commercial ! « C’estun métier transverse, en relation quotidienneavec l’ensemble des services, excepté les fi-nances. Mon rôle est de veiller à ce que le clientsoit satisfait » confirme Sylvie Août qui occupecette fonction chez Speichim processing groupeSéché Environnement, à Mourenx. « Le respon-sable qualité fait partie de l’encadrement et est

rattaché directement au directeur afin de conserverde l’autonomie par rapport aux autres services ».

Vous l’aurez compris, ses journées sont bien rem-plies. « Je dois m’assurer que nous appliquons lesbonnes procédures, prouver au client que le tra-vail est fait dans le respect du produit, imagineret mettre en place des actions correctives lorsquedes problèmes sont rencontrés… ». Des tâchesqui seront d’autant plus allégées si le responsablequalité sait faire preuve d’une bonne dose de

communication pour expliquerles intérêts de respecter les pro-cédures. « Le responsable qualitédoit donc être un très bon com-muniquant, à la fois humble etcurieux. Je dois être à l’écoute de

tous les services. Mon rôle est d’inscrire la qua-lité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement dansla stratégie globale de l’entreprise en étant àl’écoute des parties intéressées, tout en m’ap-puyant sur une méthodologie basée sur desnormes telles que l’Iso 9001 ». Responsable qua-lité, un métier clé, dont dépend en partie l’imagede l’entreprise. �

Un métier de conviction !

En contactavec tous lesservices



Sylvie Août

c’est le garant de laqualité des produits quiseront livrés au client.il coordonne le systèmede management de laqualité, crée et met àjour la documentationdu système, suit lesactions. le but estl’amélioration continuepour une meilleuresatisfaction clients.Facultés decommunication,rigueur et bonnecapacité d’analyse lecaractérisent.

Speichim processing, acteurdu développement durable


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes responsables qualité :




� Je suis rigoureuse� Je suis autonome

Quelles études ?� Licence Pro du Domaine + Diplôme d’Ingénieur

� Master suivant les niveaux requis

� Licence Pro Gestion de la Production Industriellespé. Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement• IUT Bordeaux 1 à Gradignan

Quel salaire ?



� Responsable multi-sites

Donner une seconde vie aux solvants, telle est la mission de Speichim proces-sing. Un métier qui s’inscrit pleinement dans l’esprit développement durable.« Avant, tous ces solvants étaient incinérés. Notre métier est nouveau et existedepuis 20 à 30 ans. Il permet de redonner à un solvant souillé les spécificitésdu neuf. Nous réalisons cette distillation à façon de solvants principalementpour les industries pharmaceutique et cosmétologique, 85 % de nos clients sonten France, le reste en Espagne » explique Gilles Lepeytre, directeur du site mourenxois.Speichim processing, fer de lance du développement durable, c’est aussi uneénorme sensibilité à la sécurité. « On ne touche jamais au produit. Noussommes actuellement dans notre 15ème année sans accident de travail avecarrêt ! ». Désireuse de bien faire connaître ses métiers, l’entreprise, forte de 25 personnes sur le site de la Sobegi à Mourenx, accueille régulièrement desstagiaires ou des écoles, collèges ou ingénieurs. �

RESPONSABLE QUALITÉles fichestechniques

Coordina�on

Suivi des ac onsrigueur capacité d’analyse

communica�on

qualitégarant

améliora on con�nue

à partir de l’air aspiré puis distillé, Air Liquide produit de l’oxygène gazeux etliquide, de l’azote gazeux et liquide et de

l’argon liquide. Ces produits servent ensuite àd’autres industriels, tels que les principaux acteursmondiaux de la chimie.

Le responsable de production pilote les activitésavec en ligne d’horizon, la recherche de solutionspour améliorer la performance du site. Il organise,planifie et suit la production pouratteindre les objectifs définis. Renaud Debroucker connaît surle bout des doigts le procédécryogénique depuis ses débutssur le plus grand site industrield’Air Liquide à Dunkerque. Il s’emploie à améliorerla productivité du process et à garantir la mise enconformité.

« Je m’appuie sur des indicateurs de consomma-tion spécifique brute. Si j’observe une dérive jepratique des correctifs sur les réglages process »explique le responsable de production.

L’autre aspect du métier sur lequel Renaud Debroucker porte toute son attention, c’est la sécu-rité. L’arrêt et le redémarrage d’une unité sont des moments délicats qui s’anticipent en plaçant lesbonnes personnes, au bon endroit, au bon moment.« Lorsqu’on arrête nos installations, il faut que toutsoit purgé et inerte de manière à ce que nous puis-sions les confier à nos sous-traitants ».

« Nos unités fonctionnent en automatique sansinterruption, ce qui signifie que nous avons du per-

sonnel d’astreinte en cas d’inci-dent. C’est pourquoi l’implicationde chacun est primordiale. C’est lecas chez nous. La polyvalence estune autre clé de la réussite. Mon

rôle est de mettre en place et d’animer cetteéquipe. Il m’arrive, si je suis de permanence, d’in-tervenir avec les gars » fait remarquer Renaud Debroucker. Il confie aimer cette proximité avec leprocessus de production et avec ceux qui en sontles acteurs. Le responsable de production est aussien lien direct avec un certain nombre de clients cequi nourrit encore un peu plus sa satisfaction. �

Les hommes du cryogénique

Uneconnaissancefine du process



Renaud Debroucker

avec un bts en poche,renaud debroucker agravi les échelons pourparvenir au poste deresponsable deproduction des unitésair liquide sur le bassinde lacq. Finconnaisseur du processindustriel, il est garantde la maîtrise descoûts, de la sécurité etde la satisfaction client.il ne rechigne pas àmettre la main à lapatte aux côtés de seséquipes.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes responsables de production :




� Je dois m’assurer de la performance du site� Je dois garantir la sécurité des équipes� Je peux participer à la production

Quelles études ?

� BAC +5 (Ingénieur)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart• EI CESI à Assat

Quel salaire ?

� Le salaire de ce métier peut varieren fonction des entrepriseset du niveau de qualification


� Responsable de site


Industriels

Équipe processinstalla�on contrôle

sécurité permanence

astreinte produc on

RESPONSABLEPROCESS Opération dégivrage réussie

Les entreprises de pointe comme Air Liquide, leader mondial des fournituresde gaz pour l’industrie, sont soumises à des contraintes de maintenance extrê-mement rigoureuses pour garantir le bon fonctionnement et la sécurité. « Desplans pluriannuels sur 10 ans sont établis, fixant les équipements et les instal-lations à réviser ou inspecter et la fréquence à laquelle doivent se faire les opé-rations de maintenance » précise Véronique Teetaert, responsable des sitesd’Air Liquide à Pardies, Lacq et Tarnos. « Ainsi, le dégivrage de la colonne dedistillation cryogénique est réalisée tous les 3 ans : c’est une règle interne augroupe qui va au-delà des obligations réglementaires, pour la vingtaine de sitesfrançais du groupe producteurs des gaz de l’air. C’est un vrai défi, car nous de-vons arrêter la colonne pendant 12 jours, tout en continuant à fournir nosclients. Ce que nous avons pu faire par exemple cette année grâce à une bonnecoordination avec Sobegi sur le pipe azote. Une trentaine d’entreprises travail-lent sur cette opération complexe, et nous devons également gérer et coordon-ner la mise en place de permis de travail spécifiques dans cette période. Biensûr, avec un objectif de zéro accident ». �

ingénieur procédé formé à l’ENSGTI à Pau, Stéphane Mollard a participé aux équipesprojets lors de la construction des nouvelles

unités avant d’être transféré sur la partie produc-tion. 16 ans sur le site de Toray à Abidos lui ontpermis d’acquérir une connaissance très fine duprocess industriel de fabrication de la fibre decarbone. Un bagage nécessaire qui donne dupoids à sa parole lorsqu’il doit échanger avec lespersonnes sur les lignes.« On attend de moi que je veille sur trois facteursclé : la sécurité, la qualité et la productivité. Jefais en sorte que l’ensemble des per-sonnes travaillent ici en toute sécurité.La fibre de carbone ne demande pasdes équipements très complexes, parcontre les réglages sont assez fins etdemandent un véritable savoir-faire. Jegarde toujours la maîtrise du produitpar divers biais dont des réunions hebdoma-daires où l’on examine la qualité de la fibre. Enfin,je suis garant d’un équilibre entre la qualité re-cherchée et les coûts de production. Nos résul-tats sont comparés avec les autres usines dugroupe ». Coûts et délais de fabrication sont donc

en permanence sur les écrans de contrôle du res-ponsable production.Stéphane Mollard doit faire montre d’une bonnerésistance au stress afin de pouvoir gérer lesimprévus, les aléas humains, les pannes, et lesdérives du process de production.L’aspect humain représente 75 % du travail duresponsable de production. Recrutement en col-laboration avec les RH, suivi des compétences,formation, évolution interne, Stéphane Mollardn’a qu’un seul objectif, que chaque poste ait enface de lui les bonnes compétences. « Cela de-

mande un bon relationnel. Il faut biensûr savoir de quoi on parle. Donner laparole est très important car ce sontles personnes sur la ligne qui sont leplus à même de nous faire remonterdes informations sur la qualité de lafibre. La contrainte sur un site comme

celui-ci vient du fait que les équipes sont postéeset par conséquent j’ai très peu de contacts directsavec les personnes qui travaillent la nuit et leweek-end. Or dans tous les cas, je dois m’assurerque le message passe bien et qu’il passe à toutle monde ». �

La technique et l’humain

Le bonmessageà tous



le responsableproduction doit menerde front l’humain et latechnique. au sein detoray carbon Fiberseurope, stéphanemollard a en charge5 lignes de productionet 200 personnes. untrès bon bagagetechnique estnécessaire à ce posteainsi qu’un bon sensdu relationnel. sécurité,qualité et rentabilitésont les trois piliers quele responsablede production doittoujours avoir soussa surveillance.


sur le bassin de lacq, ces entreprisespeuvent recruterdes responsables production :




� Je place la bonne personne au bon endroit � Je suis garant de la qualité du produit � Je veille à la sécurité

Quelles études ?

� Bac +5 (Ingénieur)• ENSGTI à Pau • ENI à Tarbes • ESTIA (UPPA) à Bidart • EI CESI à Assat

Quel salaire ?

� Le salaire est calculé en fonction del’expérience et des compétences de la personne.


� Les évolutions de carrières sont possibles etdépendent des opportunités dans l’entreprise,ou dans le groupe.

RESPONSABLEPRODUCTION

Stéphane Mollard


Ligne qualité

travail posté

parole reconversionSurface coût

defibre Carbone

«d e l’entrée à la sortie d’un collabo-rateur, en passant par la forma-tion, le développement des

compétences ou la rémunération... la paletted’intervention est large » souligne celle qui occupe cette fonction dans une structure de plusde 200 salariés. « Paie, formation, recrutement,gestion des carrières, juridique autant de sujets qu’un tel métierenglobe ».

Le recrutement, voilà l’un des as-pects les plus connus du métier deResponsable Ressources Humaines. « Recruterne consiste pas simplement à sélectionner uncandidat pour savoir s’il convient ou non à tel outel poste. L’essentiel est de s’entretenir avec leservice concerné, pour comprendre leurs besoinset définir le profil recherché. C’est avant tout un

travail d’anticipation. Il faut aussi intégrer les attentes du candidat car la priorité est d’avoir dessalariés qui restent fidèles à l’entreprise ».

Si sa fonction l’amène à travailler en collaborationétroite avec la direction de l’entreprise, StéphanieMarcadet confie être aussi en soutien des

salariés. « Il faut aimer le contactavec les salariés, tout en étant rigou-reux dans le cadre du métier et lesaccompagner tout au long de leurcarrière, via notamment le plan deformation » précise-t-elle.

Quant au cursus à suivre pour décrocher un telposte, Stéphanie Marcadet conseille aux jeunesde s’orienter vers une Maîtrise de Droit avant desuivre une formation spécifique RH sur un cursusBac+5. �

Aux côtés du salarié,tout au long de sa carrière

Recruter,mais passeulement



Stéphanie Marcadet

rrH. trois lettres quicachent une fonctionparticulière dans une entreprise.« le responsableressources Humainesa en charge toutes lesquestions sociales ausein de l’entreprise »illustre stéphaniemarcadet, qui occupecette fonction chez lestransports autaa.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes responsables ressources Humaines :




� Je m’intéresse au Droit et aux questions sociales� J’aime le contact humain

Quelles études ?

� Master Pro Droit, Économie, Gestion - Mention Management - Spé. Management des Ressources Humaines• Université Montesquieu Bordeaux IV à Bordeaux

� Master Pro Sciences Humaines et Sociales - Mention Psychologie - Spé. Psychologie du travail et de la vie sociale• Université Bordeaux Segalen à Bordeaux

Quel salaire ?

� Salaire moyen d’un ResponsableRessources Humaines : 2 700 € net


� Directeur des Ressources Humaines� Responsable d’un pôle RH dans unegrande structure


An�cipa�on

Fonc�on par�culièrerigueur suivi de carrière

recrutement

humaincontact

ques�ons sociales

RESPONSABLERESSOURCES HUMAINES

c arole Lagares s’emploie à mettre en œuvrela politique QHSE de CITBA mais veut à toutprix éviter d’endosser la panoplie du

gendarme. Son but est de créer les conditions d’unbien être au travail en veillant au respect desnormes. Pour déployer cette politique, elle s’appuie sur les référents sécurité que sont leschefs d’équipes, les chefs d’ateliers et les chargésd’affaires.

Carole Lagares se déplace sur un maximum dechantiers et veille à suivre les phases de travail àrisques. Les visites s’accompagnent toujours d’une« causerie ». Durant cet échange avec les acteursdu chantier, la discussion s’engage autour d’unthème, alimentée de chiffreset de données précises sur lerisque. « Imaginons que noussoyons sur un chantier où unegrosse opération de levage est en cours. Une réu-nion a lieu un quart d’heure avant, durant laquellele point est fait sur le rôle de chacun pendant cetteopération, de manière à ce que si les choses sepassaient mal chacun puisse agir en connaissancede cause. « Ma présence sur les chantiers est unpoint positif pour tous en premier lieu pour le chefde chantier qui peut se concentrer sur sa tâchel’esprit libre ». Dialogue, concertation, échange, àchaque échelon de l’entreprise, Carole Lagares doit

percevoir ce qui dans la parole des agents de production peut faire penser à un risque. La respon-sable QHSE traque le « presque accident » et veilleà le corriger.

« On aura gagner la partie lorsque l’opérateurviendra de lui même proposer une remontée d’information. On doit éviter au maximum les remarques du type - j’ai toujours fait comme ça - »souligne-t-elle.

Récemment, la jeune femme s’est attaquée audossier des vibrations qu’engendre l’usage de certaines machines. « Mon rôle est d’essayerde trouver des équipements qui réduisent ces nui-

sances. Les échanges avecd’autres responsables QHSEdans les groupes de travailinterentreprises ont permis

de partager des solutions. Suite à cela, nous avonsfait l’acquisition de deux visseuses à contrôle de couples qui ne produisent pas de vibrations »témoigne Caroles Lagares.

Un important travail de veille est donc accomplipar la responsable QHSE pour se tenir à jour desnormes et autres règlements. Documentation per-sonnelle et partage d’expériences sont les deuxprincipaux canaux d’information. �

La méthode douce

Le « presqu’accident »



Carole Lagares

carole lagares estresponsable qHseau sein de citba,entreprise coopérativespécialisée enchaudronnerie ettuyauterie dans lessecteurs pétrolier etgazier. elle a pourmission de mettre enplace et d’animer ladémarche qualitéHygiène sécuritéenvironnementde l’entreprise. saméthode, instaurerde la confiance pourpermettre d’identifierles risques etrechercher dessolutions dansla concertation.

Un événement historique


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes responsables sse :



Quelles études ?

� Écoles d’Ingénieurs des Pyrénées-Atlantiques• École d’Ingénieurs du Centre d’Études Supérieures Industriellesde Pau à Assat • Université Bordeaux I - Sciences Technologies -UPPA - Écoles Supérieure des Technologies Industrielles Avancéesà Bidart • École Internationale des Sciences du Traitement del’Information à Pau • UPPA - Écoles Nationale Supérieureen Génie des Technologies Industrielles à Pau

Quel salaire ?

� 1 900 € net


� Directeur de site

� Directeur général

Nous sommes mobilisés autour d’un événement historique pour le Bassin de Lacq. Je veux parler bien sûr de l’arrêt de la production de Total. Pour nous,c’est un chantier HSE de première importance car c’est aussi une véritable four-milière humaine et la sensibilisation de chacun est primordiale. Pour ce chantiersymbolique, tout le monde s’est mis en ordre de bataille. Nous sommes4 responsables HSE en place pour veiller à ce que tout se déroule bien. �


RESPONSABLE SANTÉSÉCURITÉ ENVIRONNEMENT

Sécurité

Échanges d’expérienceveille causerie

condi ons de travail

risqueschan er


� J’applique la politique de l’entreprise dans la concertation� Je me rends sur chantier� Je dialogue et j’écoute

l e robinetier passe une bonne partie de sontemps dans l’atelier pour assurer l’entretien etla maintenance des robinets industriels et au-

tres vannes. Son univers est constitué de robinetsmanuels, de robinets électriques ou pneumatiqueset de vannes de toutes sortes et de toutes tailles.Sur ce dernier point, l’ouverture du compas estlarge. Cela va de la vanne sur conduite forcée d’unbarrage en montagne, à la petite vanne de labora-toire. « C’est un métier où il faut être extrêmementpolyvalent. Il faut à la fois de la force et de lafinesse » souligne Francis Balasque.

Dans l’atelier de Cegelec à Mont, lesrobinetiers que l’on désigne égale-ment sous le nom de vanniers, assu-rent la maintenance corrective etpréventive des équipements, des ins-tallations, des matériels de robinetterie et desvannes automatiques.

Ce traqueur de fuite doit démonter la vanne ou lerobinet avec précision. Il s’emploie ensuite à analy-ser la source du problème. Il provient souvent dusiège, du clapet, de la portée de joints qui seront inspectés avec minutie.

Un bon robinetier doit connaître trois domaines : lamécanique, l’usinage et l’électricité. Il n’a pas besoin

d’être un spécialiste de chaque discipline mais doitavoir des notions qui dans l’atelier vont lui permettrede réparer une pièce défectueuse » explique FrancisBalasque. En effet, si la plupart des pièces derechange proviennent des fournisseurs, il n’est pasrare que le robinetier ait à se servir du tour et de lafraiseuse pour usiner des éléments sur mesure.

Après avoir assuré la maintenance d’une vanne, lerobinetier effectue des contrôles d’étanchéité surbancs d’essai. « Parfois dans le cas de vannes trèshaute pression ces essais se font dans des cuvesremplie d’eau pour éviter une explosion à l’air libre

à 200 bars de pression » appuieFrancis Balasque.

Dans ce métier où il faut êtrecapable de se servir d’une pe-tite clé de 8 comme d’une

masse, la vaillance est aussi un facteur déterminant.Plusieurs années de pratique conduisent le robine-tier vers le métier régleur (lire en pages 102 et 103).

Au sein du groupe Vinci Énergies auquel appartientCegelec, il existe un Club « Vannes Soupapes Robi-nets » qui regroupe l’ensemble des experts natio-naux. Ces rencontres sont des moments d’échangede retours d’expériences, de bonnes pratiques envue de faire progresser le métier. �

Traqueur de fuite

De la clé de 8jusqu’à la masse



Francis Balasque

sachant expertiser unevanne ou un robinetindustriel, le robinetierdoit être capabled’usiner des piècesà remplacer sur unéquipementendommagé. le métierdemande de la minutieet du physique, ilpermetà une personnepersévérante etsoucieuse de bien faire,d’atteindre un hautniveau deperfectionnementtechnique. témoignageavec Francis balasque,robinetier chez cegelec.


sur le bassin de lacq, ces entreprisespeuvent recruter des robinetiers :


abengoa bioenergy France - air liquidecegelec pau sas - Farmer - Game - inéo suezaquitaine - scmira - Yara pardies

Quelles études ?� Bac Pro Maintenance des Équipements Industriels

� Bac Pro Maintenance des Véhicules Automobiles

� BTS Contrôle Industriel et Régulation Automatique• Lycée Saint Cricq à Pau

Quel salaire ?

� Salaire en fonction de la qualification et des grillessalaires du BTP Aquitaine


� Chef d’atelier� Conducteur de travaux


Étanchéité

joint mécaniquebanc d’essai

contrôlevannes

Maintenancerobinet

ROBINETIER INSTRUMENTISTE


� J’ai des notions de mécanique, d’usinage et d’électricité � J’interviens sur des équipements de toutes tailles� Je contrôle sur banc d’essai

«d ans ce métier, on ne peut que progresser » s’enthousiasme PaulDuguine, sableur grenailleur au sein

d’une entreprise de peinture industrielle reconnuepour son savoir-faire en France et à l’étranger.

Électrotechnicien de formation, Paul Duguine achangé de cap pour s’intéresser au secteur du trai-tement de surface. Il intervient principalement enamont du moindre jet de peinture pour soigneuse-ment préparer la pièce. Pour cela, il utilise deux pro-cédés distincts : le sablage et le grenaillage. Dans lepremier cas de figure, le sableur projette des résidusde hauts fourneaux (scories) sur lasurface à traiter. Dans le cas du grenaillage, ce sont des microbillesd’acier qui sont envoyées sous hautepression. « C’est un travail beaucoupplus délicat qu’il n’y paraît. Une foisque le client a défini le niveau de fi-nition qu’il souhaite, c’est à nous detraduire sa demande en recherchant le degré de rugosité attendu ». Dans son métier, Paul Duguinea le sentiment qu’il ne peut que progresser en s’in-téressant de près à la connaissance des particulari-tés de chaque procédé. Pour les phases qui suiventle traitement des surfaces, le jeune sableur grenail-

leur se frotte petit à petit à la préparation des pein-tures. « Les dosages ne s’improvisent pas, et certains de mes collègues qui ont de l’expériencearrivent à faire leurs compositions très rapidement,presque les yeux fermés. J’aimerais arriver assez viteà ce niveau de professionnalisme ».

Compte tenu des volumes et de l’encombrement decertaines pièces, le jeune sableur grenailleurconcède que la force physique est un atout de taillepour exercer ce métier. « Si la force joue un rôle, notamment quand vous avez entre les mains unelance avec 8 bars de pression, on peut aussi, en ap-

prenant les bons gestes, économi-ser certains efforts ». Bien quejeune recrue dans son entreprise,Paul Duguine a déjà à son actif unchantier marquant. « C’était àBayonne, où nous avons appliquéune peinture étanche sur les silosde la nouvelle station de traite-

ment des eaux. Un chantier de grande ampleurpour lequel le client a montré sa pleine satisfaction.C’était très gratifiant ». Une satisfaction qui granditavec l’envergure des projets industriels, notammentdans le secteur pétrolier où les pièces une fois trai-tées sont livrées aux quatre coins du monde. �

Au petit soin des surfaces

Une lance àhuit bars depression



Paul Duguine

à l’occasion d’unchangement de capprofessionnel, paulduguine s’est redirigévers le traitement desurface, et s’épanouitaujourd’hui dans lemétier de sableurgrenailleur. un métieroù il dit apprendrechaque jour, avec lasatisfaction de voir lespièces traitées partiraux quatre coins dumonde.

Du portail au décanteur




perguilhem - philippe lassarat sa - snpc


� J’aime la précision� Je peux progresser� J’aime le travail bien fait

Quelles études ?

� CAP Peinture en carrosserie• CFA de la Chambre de métiers et de l'artisanatPyrénées-Atlantiques à Bayonne

Quel salaire ?



� Chef d’équipe� Chef d’atelier� Conducteur de travaux

Du portail d’un particulier de Mourenx aux immenses décanteurs d’eau qui se retrouvent enAfrique, la palette d’interventions de l’entreprise Lassarat est large ! La photographie ci-contremontre des ballons de traitement d’eaux, immenses décanteurs, qui mesurent 3 m x 20 m.Le grenailleur est intervenu sur ces pièces, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, avant que la peinturesoit ensuite appliquée et que les ballons prennent la direction du Congo. �

SABLEUR GRENAILLEUR les fichestechniques

Lance haute pression

verre pilésecteur pétrolier

reconversion

Surface abraison

évolu onfini on Force

r igueur et organisation sont deux qualitésindispensables au métier de secrétaireadministrative. À cela, Nathalie Bergez

ajoute qu’il faut se prendre au jeu et manifester del’intérêt pour le secteur dans lequel on exerce. Dansson cas, c’est la tuyauterie industrielle. « Aupara-vant j’étais dans la plomberie, les tuyaux ont changéde taille ! » déclare tout sourire la secrétaire admi-nistrative de Fives Nordon, entreprise métallurgiquedu Bassin de Lacq.

« J’ai,de moi-même, voulucomprendre le métier deFives Nordon pour être capa-ble ensuite de visualiser leschoses. En lien direct avec lechargé d’affaires, je m’occupe de la saisie des commandes fournisseurs et des commandes soustraitants. Avec parfois des annexes un peu com-plexes. Or, quand on doit passer une commandepour des brides de raccord, il faut être en mesurede les répertorier comptablement et donc de savoirà quelle famille de produits elles appartiennent.J’entre dans mon logiciel de gestion le budget telque prévu sur le devis, pour que les différentescharges s‘y imputent au fur et à mesure que l’onpasse nos commandes fournisseurs ».

Si la secrétaire administrative peut faire preuve depolyvalence, c’est encore mieux.

En effet bien souvent, à l’instar de Nathalie Bergez,elle a plus d’une corde à son arc. Les appels télé-phoniques, les saisies de toutes sortes, s’ajoutentaux missions déjà bien définies.

« J’ai également en charge le pointage des horairesdes salariés pour que soit éditée la fiche de paye.Chaque fin de semaine, les chefs d’atelier me renvoient les pointages de leur personnel pour

les heures et les lieux dechantier. Ces derniers déter-minent l’indemnité de déplacement. C’est un travail

qui demande d’être très vigilant, car une erreurpeut impacter directement le salaire de mescollègues. Il faut également bien connaître lesaccords d’entreprise ».

Pour Nathalie Bergez travailler dans un milieupresque exclusivement masculin ne pose pas deproblème, au contraire. « Je trouve qu’il y a dansl’industrie un respect entre nous tous qu’il n’y apeut-être pas toujours dans d’autres milieux ».Elle encourage les femmes à se tourner vers l’industrie. �

La rigueur et le sourire

Un lien direct avecles chargés d’affaires



Nathalie Bergez

secrétaireadministrative, nathaliebergez met, en quelquesorte, de l’huile dansles rouages del’entreprise. interfaceentre le chargéd’affaires et lesfournisseurs, elle veilleà ce que le processusde commande nes’enraye pas.lasemaine est rythméepar des missionsdiverses qui, toutes,requièrent une bonneadaptabilité et desolides qualitésrelationnelles.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes secrétaires administratives :



Quelles études ?

� Bac Pro Gestion Administrative• Lycée Professionnel Paul Bert à Bayonne • Lycée Professionnel Francis Jammes à Orthez • Lycée Professionnel Honoré Baradat à Pau • Lycée ProfessionnelPrivé Le Guichot à Bayonne • Lycée Professionnel Privé Montpensier à Pau

� BTS Assistant de Manager• Lycée Cantau à Anglet • Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • Lycée Privé Saint Dominique à Pau • ASFO BSB à Pau

� BTS Assistant de Gestion PME PMI à Référentiel Commun européen• Lycée Professionnel Louis de Foix à Bayonne • Lycée Privé Saint Dominique à Pau • Centre Interprofessionnel de Formation des Apprentis de PME à Bayonne• École Privée Supérieure d’Enseignement Commercial à Bayonne • ASFO BSB à Pau

Quel salaire ?



� Responsable administrative


Polyvalence

Chargé d’affairespointage commande

famille de produits

répertorierdevis

classement contacts

SECRÉTAIREADMINISTRATIVE Centres d’intérêts

� J’enregistre les commandes� Je dois faire preuve de rigueur� Je connais la production

q uelle surprise pour toute personne quivient rencontrer un serrurier en milieuindustriel ! Ici, aucune clé ou serrure de

porte sur l’établi... ce professionnel-là disposed’un savoir-faire aux antipodes de son homo-nyme.Chez Cegelec, Henri Larbère qui occupe cettefonction, découpe des pièces métalliques, qu’ilplie, meule, ajuste et soude, avant de se rendresur le chantier pour procéderau montage définitif des élé-ments. «Nous fabriquons parexemple des nacelles pour ac-céder à un endroit précis del’usine, des échelles avec arceaux de protection.Le sur-mesure est la règle. Demande de protec-tion, mise en conformité de machine, accès diffi-cile, portes, passerelles, nous nous adaptons enpermanence à la demande. Il est très rare que lesclients aient un plan quand ils viennent nous voir.Nous partons d’un croquis que nous dessinonsnous-même, puis nous lançons la production ».Le serrurier doit être un touche-à-tout capablede travailler vite, bien, et beau. Le sur mesuren’ôte pas la nécessité de se plier aux normes et

règles de sécurité, comme la hauteur d’un garde-corps par exemple mais l’habitude aidant ceschoses-là sont parfaitement intégrées par leshommes de Cegelec.

Un métier qui regroupe plusieurs savoir-faire.Avec le dessin des plans, la soudure est ledeuxième point délicat. Tig, semi auto, arc, leserrurier doit maîtriser plusieurs procédés de

soudure. Afin de ne pas êtrepris de court, il doit être aussibon sur de l’acier que sur del’inox. Travaillant sans avoir recours à un bureau d’études,

les serruriers doivent parfois soumettre leurs tra-vaux à la validation par un organisme de contrôle.Le métier demande une bonne dose de créativitéqui permet au serrurier de traduire rapidementla demande des clients. «On attend de nous dessolutions qui facilitent la vie ». Une bonne condi-tion physique est également requise pour monteret installer sur site les ouvrages réalisés dans les ateliers. Bref de la tête, des mains habiles etdes jambes, pour un métier aussi complet que passionnant. �

Touche à tout de génie

Des solutions quifacilitent la vie



Patrick Tradère

en milieu industriel, leserrurier conçoit desstructures métalliquesde type passerelles ouautres plateformesd’accès. ce métier, quipermet de toucher àtout, est un vraibonheur pour Henrilarbère qui n’aime riende mieux que lesmoutons à cinq pattes.pour ce menuisiercharpentier deformation, l’industriene donne jamaismatière à s’ennuyer.

Réalisation au sein de l’atelier de serrurerieCegelec à Os-Marsillon.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes serruriers :




� Chef d’atelier et Chef de chantier

SERRURIERles fichestechniques

Quelles études ?

� CAP Serrurier Métallier• BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques à Pau

� BP Serrurerie Métallerie• CFA du BTP de la Gironde à Blanquefort

� BAC Pro Ouvrages du Bâtiment : Métallerie• Lycée Cantau à Anglet

Passerelle

Plans solu�onsaccès montage

-mesuresur

escalier soudure


� Je sais dessiner� Je visualise en 3D� Je sais travailler les métaux

Quel salaire ?

� Salaire en fonction de la qualificationet des grilles salaires du BTP Aquitaine

«mon oncle avait une chaudronne-rie en bas de la maison familiale.Cela a certainement compté

dans le choix de ce métier » lance Henri Livoti.

Le soudeur est l’homme de la conclusion. Avantlui, les chaudronniers et les tuyauteurs se sont ap-pliqués à préparer les ouvrages qu’il devra souder.Sa responsabilité est telle qu’il peut refuser desouder des pièces qu’il juge mal préparées. Etpour cause, les soudures sont soumises à descontrôles draconiens.

« Dans ce métier, vous n’avez pas le doit à l’erreur,en particulier sur des sites comme celui de Lacqoù les tuyaux servent à acheminer ouà évacuer des matières dangereuses.C’est pourquoi, les soudures sontcontrôlées par ressuage ou par radio-graphie. « Il faut avoir le moins de ré-paration possible, car c’est le genre de chose quivous suit et qui rejaillit sur la réputation de l’en-treprise ».

Le soudeur sait lire un plan et déterminer quelprocédé il va mettre en place pour souder. Protégépar un masque, une cagoule et des gants, il réalise

ses soudures dans des positions parfois inconfor-tables.

L’arc électrique déclenche un éclair bleuté d’uneforte intensité que seul un verre filtrant permetd’atténuer. « Prendre un coup d’arc, ça arrive tou-jours dans une carrière. Il faut vite soigner ça, sion ne veut pas que ça dégénère »

Quelles que soient les circonstances, de sa précisiondépendent la qualité et la sécurité de l’ouvrage final.

Les procédés de soudure sont divers : à la flamme,à l'arc électrique ou semi-automatique, à l'élec-trode enrobée, au chalumeau oxyacétylénique, auplasma, fil fourré…

Le soudeur doit aussi anticiper lesdéformations causées par l’élévationde la température du matériau, encalant bien ses pièces et en travail-

lant le plus rapidement possible.

« C’est un métier qui comporte une part de stressimportante, mais qui apporte aussi beaucoup surle plan humain. Les déplacements notammentm’ont offert des moments forts avec mes col-lègues ». �

L’art de conclure

Contrôle parradiographie



Henri Livoti

sa mission : assemblerpar fusion des piècesde métal. ce savoir-faire, un des plusemblématiques del’industrie, requiert unetrès grande précision etun professionnalismede haut niveau. avecles évolutions del’industrie le métier estdevenu de plus en plustechnologique. Henrilivoti se passionnepour ce métier.

Prestige et défis


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes soudeurs :




� Je dois rendre un travail impeccable� Je suis contrôlé de près� Je travaille en binôme avec le tuyauteur

Quelles études ?

� CAP Réalisation en Chaudronnerie Industrielle• CFAI Adour à Pau • CFA de l’Industrie de l’Adour à Tarbes

� Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle• LP de Gelos • CFAI Adour à Pau • Lycée Professionnel Jean Dupuyà Tarbes • CFA de l’Industrie de l’Adour à Tarbes

Quel salaire ?

� Le salaire d’un soudeur peut varier entre 1 800 € et2 000 € net (cela dépend de ses qualifications et de laqualité de son travail. À cela viennent s’ajouter différentesprimes, en fonction des spécificités demandées, plus deséléments variables de paye comme les paniers repas ou letransport).


� Chef d’équipe soudure� Formateur

Sites architecturaux de renommée internationale, ouvrages d’art spectaculaires,la société Eiffage signe en France et dans le monde des réalisations à haute portée technique et symbolique. De la Pyramide du Louvre au Grand Stade de Lille, en passant par le Viaduc deMillau ou la future Fondation Louis Vuitton, Eiffage met en œuvre des savoir-faire et des compétences humaines au service de tous. Le Viaduc de Millau estl’aboutissement d’une formidable histoire. Au plus fort du chantier, 600 com-pagnons ont travaillé sur le viaduc afin de franchir une brèche de 2 460 mètres.L’ouvrage a battu plusieurs records, la pile N° 2 est encore à ce jour la plus hautedu monde, mais on retiendra la rapidité d’exécution, puisqu’il a été achevé troisans seulement après la pose de la première pierre.En 2014, ouvrira à Paris la Fondation Louis Vuitton pour la création. Haut lieupour l’art et la culture, l’édifice, imaginé par l’architecte Frank Gehry, au milieudu Bois de Boulogne est réalisé par Eiffage. �

SOUDEURles fichestechniques

Précision

Bonne visiontuyauteur déforma on

protec on

électriquearc

contrôle radiographique

«m on intervention consiste à recou-vrir une tuyauterie plastique d’unrevêtement mêlant fibre de verre

et résine polyester. À l’issue de cette application, latuyauterie devient ultra-résistante. Après une séquence de ponçage pour enlever les impuretés,elle est ensuite installée en milieu industriel pour letransfert de liquides et autres acides. En fait, c’estcomme si l’on posait un plâtre sur une jambe »résume Laurent Esteban. Des pièces fabriquées sur-mesure et dont les dimensions vont de quelquesdizaines de centimètres à plusieurs mètres ! « Nousavons rarement deux pièces identiques à réaliser »précise-t-il.

Des tuyaux que chacun peut obser-ver le long des cuves et dans les ate-liers de nombreuses entreprises duBassin de Lacq. Ces tuyauteries trèsspécifiques sont utilisées dans la pétrochimie, l’in-dustrie pharmaceutique, la papeterie ou encorepour le traitement de l’eau.

En pratique, le point de départ du travail de LaurentEsteban est un plan coté transmis par le bureaud’études. « J’ai sur ce document les dimensions destuyauteries à concevoir et les liquides qui transite-ront dans ces canalisations. Mon rôle est de prépa-

rer la résine et de choisir la fibre de verre à apposersur la tuyauterie plastique. Selon les étapes, nousdevons nous protéger contre les odeurs dégagéespar les produits à l’aide d’un masque ».

« Être méthodique et patient », telles sont les deuxqualités que Laurent Esteban conseille. « Il fautcompter environ une heure et demi de travail entrela pose du revêtement et le temps de séchage lié àla réaction chimique. Lorsque la pièce est sèche, ilfaut procéder ensuite à une opération de ponçageavant d’aller assurer le montage des pièces surchantier, dans les entreprises. Dans cette dernièremission, ce sont souvent des chaudronniers

plastiques, chargés de faire les sou-dures, qui font équipe avec nous etnous accompagnent sur le terrain ».Des interventions qui nécessitent unegrande rigueur.

Stratifieur, un métier qui ouvre des horizons divers.« Ce sont par exemple des stratifieurs qui réalisentdes planches de surf, les coques de certains bateauxou certaines pièces dans l’aéronautique ! » expliqueLaurent Esteban. « Pour ma part, je passe la moitiéde mon temps dans l’atelier et l’autre moitié cheznos clients. Je ne suis jamais trois mois d’affilée dansl’atelier. C’est l’un des avantages de ce métier ». �

« Comme un plâtresur une jambe »



Laurent Esteban

stratifieur. ils sontune dizaine à exercerce métier sur le bassinde lacq. avec sonintervention, lestuyauteries plastiquesgagnent en résistance.un métier qui separtage entre atelieret installations chezles clients.

Entre atelieret extérieur

Les tuyaux de l’industrie chimique


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes stratifieurs :


aquitaine isol entreprise - endel - philippe lassarat sa


� Je suis appliqué� Je suis robuste� Je suis méthodique et patient

Quelles études ?

� CAP Composites Plastiques Chaudronnes• CFA Cobas - Basson Formation à La Teste de Buch

� Bac Pro Technicien Modeleur• Lycée Professionnel Jean Dupuy à Tarbes

Quel salaire ?




La tuyauterie plastique stratifiée est parmi celles que l’on retrouve souvent dansles usines chimiques du Bassin de Lacq. « La stratification est une action quiconsiste à entourer un tuyau plastique avec de la fibre de verre imprégnée derésine. Cela permet de renforcer mécaniquement la tuyauterie, d’augmenterla durée de vie du tuyau et d’offrir davantage de sécurité au personnel » explique Jean-Michel Lahittete, responsable d’Aquitaine Isol Entreprise. « Lestuyauteries plastiques sont utilisées en substitution des tuyaux en acier qui nerésistent pas aux attaques chimiques. Et si jamais un tuyau se perce, il n’y aurapas de giclée, il y aura juste un suintement. La photographie ci-contre montreà quoi ressemblent ces tuyaux à l’issue de l’action du stratifieur ». �

STRATIFIEURles fichestechniques

Travail diversifié

sur-mesuretravail

Méthode atelierpa ence

terraininterven ons

c haque industrie génère des rejets dansl’atmosphère de natures très différentes etl’entreprise doit s’assurer qu’ils restent en-

dessous des limites définies par arrêté préfectoral.« Cet arrêté fixe pour chaque site le nombre de me-sures à effectuer et les paramètres à contrôler :poussières, métaux lourds, dioxydes, acides, SO2,ammoniac, gaz, etc. À partir de là, l’industriel lanceun appel d’offres. La première étape est donc d’ana-lyser le cahier des charges et, souvent, d’effectuerune prévisite du site pour rédigerune proposition technique solide. Ilnous faut ensuite développer une ar-gumentation commerciale pour em-porter le marché » précise FranckBertran. « Technicien en mesures en-vironnementales est donc un métier très complet.Et les mesures demandent beaucoup de rigueurpour garantir la fiabilité indispensable ». En effet, laresponsabilité est lourde : un dépassement desnormes peut conduire au blocage d’une unité deproduction, voire même d’un site.

Les Laboratoires des Pyrénées et des Landes sontéquipés d’un camion avec un analyseur automa-

tique, doté d’une gaine qui le relie au point de prélèvement. Les mesures peuvent aussi être réali-sées manuellement. « Nous devons alors amener lematériel là où se font les rejets. Ainsi, il nous arrivede devoir monter, à la corde, 100 à 200 kg d’appa-reils en haut d’une cheminée de 40 m de haut »ajoute Franck Bertran. Cela peut être très physiqueet il faut savoir travailler par tous les temps. « Parallèlement à la maîtrise des techniques,nous devons avoir un sens commercial, car nous

sommes le premier interlocuteurde l’industriel.Nous portons l’image de notre entreprise et nous devons égale-ment être capables d’expliquer auclient les résultats des contrôles

pour trouver les meilleures solutions ». Le métiers’apprend essentiellement sur le terrain. Il n’y apas de formation de base spécifique, mais letechnicien est amené à suivre des sessions pourse mettre à niveau, notamment sur les plansréglementaires et de la sécurité. « J’ai commencéen 2005 et c’est une mission passionnante sanscesse en évolution » se réjouit Franck Bertran. �

Interlocuteur privilégiéde l’industriel

Trouverles meilleuressolutions



Franck Bertran

mesurer les rejetsatmosphériquesindustriels pour vérifierle respect des normesenvironnementales,c’est le métier deFranck bertran deslaboratoires despyrénées et des landes.à la sortie d’unechaudière ou ausommet d’unecheminée de 40 mètresde haut, il doit travailleravec une fiabilitémaximum par tous lestemps.


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes techniciens environnement :


air liquide - apesa - laboratoires des pyrénées -sobegi environnement - Yara pardies


� J’explique, aux clients, les résultats� Je porte l’image de l’entreprise� Je dois pouvoir travailler par tous les temps

Quel salaire ?

� Entre 1 350 € et 1 600 € net (pour toutle personnel du service)


Prise de responsabilités diverses dans le service avec l'expérience :� Gestion Commerciale et Financière (devis, visites techniques, réponses àdes appels d’offres…)� Gestion Technique (passage des audits, faire évoluer le matériel, mise enplace de procédures, formation des nouveaux..).En terme d'évolution de carrières aux Laboratoires :prise de responsabilité dans le service et ou poste de chef de service (avecun turn over des cadres ou bien des promotions internes).

TECHNICIENENVIRONNEMENT


Réglementa�on

techniquecompletadapta�on

physiquerigueur

sens commercial

Quelles études ?

� Il n'y a pas de formation spécifique, mais il fautavoir des bases et des connaissances techniques etscientifiques.Un BTS ou DUT scientifique est requis.

Julien Daubas réalise chez Johnson Industries lamise en place, la mise en service et la mainte-nance d'installations frigorifiques générant du

froid industriel. Électricité, fluides, automatismes,il est en prise avec des technologies variées quiévoluent continuellement. Installations et dépan-nages rythment les semaines bien remplies. Étan-chéité et charge de fluide frigorigène, contrôles depression, de température, recyclage des fluides, lemétier de technicien frigoriste re-quiert une grande polyvalence. « Letravail de terrain est très enrichis-sant. La formation universitairedonne un bon bagage théorique,mais la réalité est assez éloignée de ce que l’on ap-prend. Il faut pouvoir se débrouiller seul, travaillervite et apporter des solutions ».

Julien Daubas doit être en mesure d’analyser et de corriger les dérives d’une installation. En cas depanne, il commence par étudier le plan d'installa-tion, afin de localiser le dysfonctionnement et dé-cider des opérations de remise en état par appointde fluide, ajustement des cycles, réparation,échange standard… Dans les usines du Bassin de

Lacq, chaque cas est unique et demande une ap-proche spécifique.

L’expérience des sorties sur le terrain alimente lebagage de Julien Daubas. Le technicien frigoristeutilise de nombreux appareils sophistiqués de surveillance et de mesure. Il doit fréquemment seformer à de nouvelles technologies. « Nous béné-ficions chaque année de plusieurs temps de forma-

tion au sein de Johnson Industries »poursuit-il.Fluides, électricité, gaz… les sys-tèmes frigorifiques sont complexeset peuvent parfois être dangereux.

Les installations ou les dépannages sont réalisésavec soin et méthode pour éviter les incidents.C’est pourquoi certaines qualités sont essentiellescomme la précision, la concentration et la capacitéà travailler en autonomie.

« Dans ce métier, j’enrichis tous les jours mon expérience et les situations sont tellement diversi-fiées que même les plus anciens apprennent en-core ». Pas de place pour la routine mais des placesà prendre car la profession recrute. �

L’homme du froid

Techniqueet polyvalence



Julien Daubas

Julien daubas est unspécialiste du froid.à la croisée deplusieurs compétences,le métier de technicienfrigoriste requiert desolides aptitudestechniques et une miseà jour permanentedes connaissances. le jeune technicienapprécie la diversitéd’une profession où l’onne s’ennuie jamais.

Johnson Controls Industries,spécialiste des groupes frigorifiques


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes techniciens frigoristes :


inéo suez aquitaine - Johnson controls in-dustries

Quelles études ?� BP Monteur en Installations de Génie Climatique• BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques à Pau

� Bac Pro Technicien de Maintenance des SystèmesÉnergétiques et Climatiques • Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparren • LycéeProfessionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau• Lycée Professionnel Jean Garnier à Morcenx

� Bac Pro Technicien du Froid et du Conditionnementde l'air • Lycée Cantau à Anglet

� Bac Pro Technicien en Installation des SystèmesÉnergétiques et Climatiques • Lycée Cantau à Anglet • LP de Gelos • CFA des Compagnonsdu Devoir du Tour de France à Gelos

� BTS Fluides, Énergies, Environnements option CGénie Frigorifique• Lycée Cantau à Anglet

� BTS Fluides, Énergies, Environnements option DMaintenance et Gestion des Systèmes Fluidiqueset Énergétiques • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau

Quel salaire ?

� Salaire débutant : 1 800 € net (primes comprises).Ce salaire évolue en fonction de l’ancienneté et descompétences.


� Chargé d'affaire � Coordinateur� Technico-commercial� Manager

L’entreprise Johnson Controls Industries conçoit et commercialise des groupesfrigorifiques. L’illustration ci-dessous représente l’un d’entre eux, fabriqué dansune unité industrielle de Carquefou/Nantes et installé sur la Plateforme Sobegià Mourenx. Ces équipements remplacent de vieux groupes frigorifiques dontle fluide frigorigène est rendu interdit par la réglementation Française et euro-péenne. �

TECHNICIEN FRIGORISTE les fichestechniques

dépannagesCondenseurs

contrôle réglagesinstalla�ons thermiques

Gazcontrôle des niveauxCentres d’intérêts

� Je dois travailler en autonomie � Je dois analyser rapidement � Je suis très polyvalent

e n plus des 600 appareils répartis sur le siteindustriel de Lacq, Xavier Daguerrecontrôle l’ensemble du parc des EPI (Équi-

pement de Protection Individuelle) en locationchez Acmadis et dont s’équipent les sous-trai-tants qui entrent sur la plateforme pour toute in-tervention.

« Le matériel que nous louons est soumis à desnormes très strictes. Prenons un appareil respi-ratoire isolant (ARI) dont s’équipent les pompierspour aller au feu. Il est constituéd’une bouteille sur le dos avecdossard, d’une soupape et d’unmasque. Sur cet appareil, il y ades pièces à changer tous lesdeux, quatre et six ans. Je dois être capable dedire quelles interventions ont eu lieu sur cet appareil et quand. Toute opération fait l’objetd’un procès verbal » explique Xavier Daguerre.

Dans le local technique, les bancs d’essais per-mettent de tester les appareils. Sur un matérielde détection du H2S, par exemple, les capteursvont être mis à l’épreuve pour vérifier qu’ils

remplissent toujours leur rôle correctement. Ici,toutes les pièces ont des périodicités de rempla-cement. Les réparations et remplacements relè-vent de la micromécanique. « Une fois qu’il nousrevient, tout matériel loué est scrupuleusementvérifié avant d’être remisé dans le magasin ».

Xavier Daguerre à l’œil sut tout ce qui rentre.

Il s’entretient régulièrement avec les fabricants

pour connaître les dernières avancées en matière

de sécurité. Il doit pouvoir répondre à tous types

de demandes. « Nous avons

aussi des entreprises étrangères

qui interviennent et qui peuvent

avoir des besoins spécifiques. Je

dois pouvoir apporter une solu-

tion dans un délai très court. Dernièrement, nous

avons fourni pour un technicien sourd un équi-

pement spécial doté d’un dispositif visuel et non

pas sonore comme c’est le cas d’habitude. C’est

un boulot très prenant, on rencontre beaucoup

de monde au magasin et une fois dans l’atelier on

effectue un travail de précision ». Une mission

dont l’objectif final est de sauver des vies. �

L’enjeu,c’est la vie des autres

De lamicromécanique



Xavier Daguerre

Xavier daguerre esttechnicien matériel desécurité et, à ce titre,il contrôle et entretientl’ensemble deséquipements desécurité dont sontéquipés les hommeset femmes quiinterviennent sur laplateforme de lacq.une mission délicate,car la protectionindividuelle joue unrôle capital en cas deproblèmes.

Défi sécurité, pour une immenseplateforme flottante


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes techniciens matériel de sécurité :


acmadis

Quelles études ?

� Bac Pro Maintenance des Équipements Industriels • Lycée Professionnel Guynemer à Oloron Sainte Marie• Lycée Professionnel Molière à Orthez • Lycée ProfessionnelImmaculée Conception Beau-Frêne à Pau • CFAI de l'Adourà Pau

Quel salaire ?

� 1 600 € net


� Responsable technique pour les différentssites Acmadis

La société Acmadis est spécialisée dans la fourniture et la maintenance des matérielsde sécurité, particulièrement dans le secteur industriel. Parmi ses chantiers phares,elle équipe la gigantesque plateforme de forage en eau profonde construite pourle projet CLOV de Total en Angola, qui démarrera au 2ème trimestre 2014.Ce FPSO (Floating Production Storage and Offloading unit) a été construit en Coréedu Sud par Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME), puis livré dans leGolfe de Guinée, après 75 jours de voyage en mer. « Nous devons fournir plus de240 matériels de sécurité différents, cela va des masques et des lunettes de pro-tection jusqu’aux bateaux de survie » souligne Jean-Louis Lartigau. « Vu l’ampleurdu projet, nous avons loué des bâtiments sur le Bassin de Lacq pour vérifier tousles matériels en provenance des fournisseurs, puis les étiqueter et les conditionnerpour les expédier en Corée du Sud et en Angola ». On peut imaginer l’importancedu chantier quand on sait que cette plateforme offshore de 118 000 tonnes mesure305 mètres de long, quasiment la hauteur de la Tour Eiffel, et qu’elle concentre àson bord les activités liées à l’exploitation d’huile, comme le traitement, le stockageet l’exportation de la production. �


Micromécanique

Appareil respiratoire isolantinterven�on normes

urgences risques

sécurité protec on

TECHNICIEN MATÉRIELDE SÉCURITÉ


� Je travaille sur de la micromécanique� J’effectue des tests sur banc d’essai� Je me tiens à jour des normes sécurité

comme souvent dans l’industrie, un seul mé-tier cache plusieurs savoir-faire et NicolasMateos, monteur en isolation a plus d’une

corde à son arc. L’isolation de canalisations et decapacités de stockage à partir de laine de roche etd’un habillage en alu ou inox forme son quotidien.Pour cela, il doit être parfaitement à l’aise avec laprise de cotes, le traçage, la découpe et le mon-tage. Un métier qui ne s’apprend pas en 24 heures.« Chaque étape demande un à deux ans pour êtresûr de ce que l’on fait. Notre métier re-lève de la branche chaudronnerie, maissi la chaudronnerie classique bénéficied’une formation, la chaudronnerie fineque nous pratiquons ici s’apprend en-core sur le tas. Notre métier a uneimage parfois négative aux yeux desjeunes en raison de la manipulation de la laine deverre. C’est dommage car les matériaux ontconsidérablement évolué. Aujourd’hui sur denombreux chantiers, la laine de roche tend àsupplanter la laine de verre » explique le monteuren isolation.

Dans l’atelier, la découpe et le façonnage de la finetôle d’acier ou d’inox relève presque du travaild’artiste. Avec le temps, la connaissance des maté-riaux s’enrichit et permet à Nicolas Mateos de s’exé-cuter avec minutie et efficacité. « Ce qui me plaîtdans ce métier c’est l’aspect touche à tout. En l’es-pace de deux mois on peut couvrir toutes les facettesdu métier, du relevé de cotes jusqu’au montage. Ilnous arrive même d’aider nos collègues échafau-deurs. Au-delà du coup de main, l’une des clés pour

progresser rapidement, c’est d’avoircette capacité à anticiper la fabricationet à visualiser en 3D l’objet que l’onveut réaliser. Il n’y a pas beaucoup deplace pour la routine » poursuit Nico-las Mateos. Pour lui, un jeune quiaime le dessin industriel et l’exécution

sur le terrain pourra s’accomplir dans ce métier. Unmétier où la main-d’œuvre qualifiée fait défaut. Der-nièrement, des jeunes deLyon et de Rouen sontvenus épauler les monteurs béarnais. Pour NicolasMateos une évolution naturelle serait pour lui de serapprocher de la gestion de chantier. �

La tôle n’a pasde secret pour lui

Passer dudessin à laréalisation



Nicolas Mateos

le monteur en isolationconçoit et monte deshabillages acier ou inoxdoublés d’isolantdestinés à protéger deséléments entiers d’unprocess industriel.nicolas matéos est unartiste de la tôle qui ala capacité de visualiseren 3d la pièce qu’ilva réaliser.la chaudronnerie finedont il a l’art s’apprendencore de nos jours surle tas.

Toutes les formes possibleset imaginables


sur le bassin de lacq, ces entreprises peuvent recruterdes monteurs en panneauxisothermes :


aquitaine isol entreprise - interisol - KaeferWanner - technis

Quelles études ?

� CAP Réalisation en Chaudronnerie Industrielle• CFAI de l'Adour à Pau

Quel salaire ?




Si quatre entreprises exercent ce savoir-faire en Béarn, Aquitaine Isol Entreprise fait référence dans ce secteur d’activité. « Les réalisations

des tôliers calorifugeurs équipent de nombreuses unités industriellesdu Bassin de Lacq. Le métier de tôlier calorifugeur fait appel à des

compétences doubles. Ce professionnel appose tout d’abord uncalorifuge, un revêtement isolant, de type laine de verre ou deroche. Ensuite, cet isolant est protégé par une tôle. La difficultéest de bien épouser l’isolant avec la tôle. C’est là qu’intervient lesavoir-faire du tôlier. Il travaille la tôle, la forme, la déforme, la

découpe, la modèle. La photo des robots en est une bonne illus-tration car il faut savoir donner à la tôle toutes les formes possibles

et imaginables » explique Jean-Michel Lahittete, le responsable. �


Chaudronnerie fine

Travail d’équipepa�enceminu e

acierTracés

pliage3D inox

TOLIER CALORIFUGEUR


� Je ne m’ennuie jamais� J’aime réfléchir à un nouveau projet� Je couvre toutes les facettes du métier

si chaque chantier est différent, le point dedépart est toujours le même. Le tuyauteurporte son attention sur les plans isomé-

triques, à savoir les plans en 3D de l’ensemble detuyauterie. A partir de cette matrice, José Sanz vadébiter les longueurs de tubes nécessaires et préparer ces derniers à chaque foisqu’un accessoire de type coudes,tés, brides, robinetterie devra êtreposé. Prise de côte, traçage, calcul,préfabrication, contrôle des pièces,pose de lignes de tuyauterie, rem-placement de tuyauteries défectueuses, le métierdonne dans la variété.

« Le tuyauteur se doit de savoir calculer et possé-der des notions de trigonométrie. La calculatriceet le marteau ne sont jamais très éloignés » soulignenon sans humour José Sanz chez Fives Nordon.

Un travail méticuleux, précis et soigné est indis-pensable car immédiatement après débutent lesopérations d’assemblage par soudure des diffé-rents éléments. Or le soudeur endosse la respon-

sabilité du travail final. Il peut par conséquentrefuser d’assembler des pièces mal préparées.

Tronçonneuse, scie, découpeuse, meuleuse,casse joint, écarteur, clamps, colliers, sontquelques-uns des outils couramment employéspar le tuyauteur au cours de ses missions.

Les tubes sont blanchis, préparés,chanfreinés et des découpes surmesure ont lieu à chaque foisqu’un robinet ou autre vient sepositionner.

Le métier de tuyauteur demande une certaine ha-bileté, le sens du concret, de la rigueur et du soin.Le tuyauteur fait partie d’une équipe. De laqualité de son travail dépendra la bonne pour-suite du chantier. Il doit avoir l’esprit d’initiative,être débrouillard car tout au long de sa carrière il sera amené à développer des astuces pourparvenir à ses fins.

Pour José Sanz, un professionnel sérieux et intéressépar le métier et son environnement pourra facile-ment gravir les échelons vers des fonctions demaîtrise des chantiers ou de chargé d’affaires. �

Les tuyaux sont aux petits soins

La calculatriceet le marteau



José Sanz

indispensable allié dusoudeur, le tuyauteurprépare les tubes etaccessoires qui serontassemblés. un métiertrès technique quidemande de savoir lireet interpréter un planavant de se lancer dansla production. José sanzaime ce métier quiselon lui peut offrir debelles perspectivesjusqu’à des fonctionsde chargé d’affaires.


Sur le Bassin de Lacq, ces entreprises peuvent recruterdes tuyauteurs :



Quelles études ?� CAP Réalisation en Chaudronnerie Industrielle• BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques à Pau

� Bac Pro Technicien de Maintenance des SystèmesÉnergétiques et Climatiques • Lycée Professionnel Saint Joseph à Hasparren • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau• Lycée Professionnel Jean Garnier à Morcenx

� Bac Pro Technicien du Froid et du Conditionnementde l'air • Lycée Cantau à Anglet

� Bac Pro Technicien en Installation des Systèmes Énergétiques et Climatiques • Lycée Cantau à Anglet • LP de Gelos • CFA des Compagnonsdu Devoir du Tour de France à Gelos

� BTS Fluides, Énergies, Environnements option C Génie Frigorifique• Lycée Cantau à Anglet

� BTS Fluides, Énergies, Environnements option D Maintenance et Gestion des Systèmes Fluidiqueset Énergétiques • Lycée Professionnel Immaculée Conception Beau-Frêne à Pau

Quel salaire ?



� Chef d’équipe� Chef de chantier� Chargé d’affaires

TUYAUTEUR


accessoiresDébrouillard

habileté chanfreinprécision découpe

MeuleusetubesCentres d’intérêts

� Je forme un duo avec le soudeur� Je prépare le travail avant l’assemblage final� Je sais lire un plan

entreprises

OÙ EXERCER MON MÉTIER ? � � �


9

Lacq PlusAssociation Lacq Plus - Déc. 2013 141

liste desahérents

4


liste desahérents

ANNUAIRE � � �

3c metal3210 route du Larvath64 150 SAUVELADE05 59 67 64 67

abenGoa bioernerGY FranceRocade Sud d'ArancePlateforme InduslacqPorte d'AbidosPôle Économique 2 - 20164 300 ARANCE05 59 14 09 90

acmadisZA de la Geule64 370ARTHEZ DE BÉARN05 59 60 80 06

actaVision119 av. Jean Monnet64 170 ARTIX05 59 83 24 55

actemium opteorRoute de Provence64 150 PARDIES05 59 40 00 80

adecco1090 avenue de la République64 170 ARTIX05 59 60 27 11

aGor cHimie460 avenue Gaston Phoebus 64 170ARTIX05 59 53 97 33

air liquide France industrieBOK 2Route des Usines64 150 PARDIES05 59 60 43 90

apaVe sud europe sasZI Induspal - BP 20264 142 BILLÈRE Cedex05 59 32 41 06

a.p.e.s.a.Hélioparc2 avenue Pierre Angot64 053 PAU CEDEX 905 59 30 46 26

aquitaine isol entreprise1 chemin de la GarePôle N° 264 170 LACQ05 59 60 11 44

arKema - G.r.l.Route de Bayonne - BP 3464 170 LACQ05 59 92 66 00

arKema - usine de montPôle 1122 route des Pyrénées Mont64 301 ORTHEZ05 59 65 52 98

arKema ets de lacq mourenXÉtablissement de LacqBP 13 - 64 170 LACQ05 59 14 44 00

arobase intérimAgence d'ArtixRN 117 - 64 170 ARTIX05 59 53 96 96

arYsta liFe scienceRoute d’Artix - BP 8064 150 NOGUERES05 59 60 92 92

ateliers llorcaPôle 4 - Campagne de bas64 150 MOURENX05 59 60 18 73

atout Vert289 RD 81764 300 ARGAGNON05 59 67 68 69

autaa & FilsZAC Marcel Dassault539 avenue de Pau64 170 ARTIX05 59 83 24 90

aYala sa82 av. Didier DauratBP 80 564 - 64 010 PAU Cedex05 59 32 15 58

b.p.s.Pôle 2 - 40 RN 117BP 37 - 64 170 LACQ05 59 60 09 98

bureau VeritasRue Raoul Vergez64 150 ABIDOS05 59 14 20 35

cacHau & FilsZI Marcel Dassault II64 170 ARTIX05 59 77 11 70

ceFircLe Paloumé - 6 av. Jeanne d'Albret64 150 MOURENX05 59 71 70 15

ceGelec sud-ouestBP 9029 - 21 rue Salengro64 050 PAU Cedex 905 59 14 50 00

cHambre de métier de commerce et d’industriepau béarnBP 128 - 21 rue L. Barthou64 000 PAU05 59 82 51 11

cHemparcPôle 2 - RD 817 64 170 LACQ05 59 05 30 50

cHimeXUsine de MourenxPlateforme Sobegi64 150 MOURENX05 59 92 75 50

citbaZI Geüle - Pôle n° 164 370 ARTHEZ DE BÉARN05 59 67 76 11

communautédes communes de lacqRond Point Des Chênes64 150 MOURENX - 05 59 60 03 46

constructionmétalliques d'aquitaineRoute de Pau - 64 360 ABOS05 59 60 05 86

crit interim26 bis avenue Charles Moureu64 150 MOURENX - 05 59 12 68 90

deumier tpLot Deus Poueys - BP 1464 170 LABASTIDE CEZERACQ05 59 60 33 12

eiFFaGe construction béarnBoulevard de l'Aviation64 000 PAU05 59 30 37 01

eiFFaGe énerGie sud ouest pauAvenue Léon Blum - BP 9047Parc d'activité Pau Pyrénées64 050 PAU Cedex 905 59 30 31 31

eiFFaGe traVauX publicssud ouest234 rue Pierre BeregovoyZI des Soarns - 64 300 ORTHEZ05 59 69 08 45

eiFFel industrieBP 25 - Pôle 3205 avenue de l'Aulouze64 170 ARTIX - 05 59 83 28 28

endelBP 7 - Route d'Arthez64 170 LACQ05 59 60 03 32

ennes andre sa121 route des PyrénéesPôle n° 164 300 MONT05 59 65 70 88

ernat127 rue MousquesZI Naude64 300 ORTHEZ05 59 69 93 00

eurelecParc d'Activité Eurolacq64 170 ARTIX05 59 53 99 90

euro neGocePôle 2 - N° 212BP 27 - 64 170 LACQ05 59 60 08 82

Farmer industrie serVice8 allée de Samadet - 64 600 ANGLET05 59 31 96 95

Fiducial priVate securitY31 Boulevard Tourasse64 000 PAU05 59 30 88 38

FiVes nordon7 route d'Abidos64 170 LACQ05 59 60 90 60

GacHes cHimie2 chemin de la scierie64 150 OS MARSILLON05 59 71 52 72

Game pYrénéesRoute d'Artix64 150 MOURENX CEDEX05 59 60 18 14


94 ENTREPRISES ADHÉRENTES


liste desahérents

Greta béarn et soule3 bis avenue Nitot - BP 150564 015 PAU CEDEX - 05 59 84 15 07

Groupe meacroute du Bourg - 64 150 NOGUERES05 59 60 59 74

HorusParc d'Activités Eurolacq64 170 ARTIX05 59 53 99 92

ineo sueZ aquitainePôle 2 - N°4 Chemin de Pampou64 170 LACQ - 05 59 60 90 40

interisolBP 47 - Route de Mourenx64 150 ABIDOS - 05 59 71 60 00

JoHnson controls industriesParc d'Activités Eurolacq64 170 ARTIX05 59 53 98 70

KaeFer WannerRte de Pau - 64 150 MOURENX05 59 60 45 99

laboratoires des pYrénéesRue des Écoles - 64 150 LAGOR05 59 60 23 85

lbc bayonneZI Route de la Barre - 40 220 TARNOS05 59 64 48 00

loca 643 route de Pau - 64 170 MOURENX05 59 60 11 77

manpoWer947 avenue de la République64 170 ARTIX - 05 59 53 97 10

mas100 rue du Poumet64 170 ARTIX05 59 60 49 69

meca centriFuGationZA Abos TarsacqPôle n°564 360 ABOS05 59 60 06 06

menuiserie campaGne9 rue La Cassière64 150 ABIDOS05 59 71 60 29

m.i.m.4 chemin de la scierieRte d'Artix - 64 150 OS MARSILLON05 59 60 09 57

mti aquitaine5 Chemin Pampou - 64 170 LACQ05 59 60 11 59

noVasepavenue du lacBP 30 - 64 150MOURENX05 59 60 79 00

ortec services industriePôle 4 - Zone Industrielle64 150 MOURENX05 59 60 13 15

perGuilHem saPôle 2 - BP 256 RD 81764 170 LACQ05 59 71 56 50

peruilHe domproRoute des UsinesPôle 5 - BP 1064 150 PARDIES05 59 60 14 40

pHilippe lassarat saPôle n° 4 - 1 rue de la scierie64 150 OS MARSILLON05 59 60 18 99

proman26 Avenue du Gal de Gaulle64 000 PAU05 59 62 08 69

réaGirChemin de la Gare - 64 170 LACQ05 59 05 20 94

reXam65 route du vieux Mont64 300 MONT05 59 38 77 77

reY-betbeder tpRoute d'Arthez de Béarn - BP 964 170 LACQ05 59 60 30 95

ric enVironnementeurometauXZI de Mont - 102 route des Pyrénées64 300 MONT05 59 67 66 71

samat ouest lacqRoute d’AbidosPlateforme IndusLacq64 170 LACQ05 59 60 99 99

scmira2 rue Saint Jacques64 300 MONT05 59 67 66 87

sebl - VeoliaCentre Kennedy -Rue Neil ArmstrongBP 1565 311 LA LOUBERE Cedex05 62 56 36 09

secomat inGénierieindustrielle4 rue Paul BertParc d'Activités Pau-Pyrénées64 000 PAU05 59 02 55 55

securitas37 route de Tarbes64 320 IDRON05 59 40 04 40

sHis9 rue Maransin65 000 TARBES05 62 34 51 27

s.i.t.cZone IndustrielleBP 1364 150 MOURENX05 59 60 07 70

snpc4 route de Lacq64 170 LACQ05 59 09 19 00

sobeGalBP 6 - 64 170 LACQ05 59 60 11 33

sobeGiPôle 4 - RD 281Avenue du Lac64 150 MOURENX05 59 92 79 80

sas sobeGi enVironnementPôle 4 - RD 282Avenue du Lac64 150 MOURENX05 59 92 79 80

soFresid enGineerinGCité Multimédia - Bâtiment F16 rue Mikaël Faraday64 054 PAU CEDEX 905 59 30 06 40

speicHim processinGPôle 4Avenue du Lac - RD281Plateforme Sobegi64 150 MOURENX05 59 92 79 74

start people151 rue du Poumet64 170 ARTIX05 59 53 97 08

sticsQuartier Loupien64 360 MONEIN05 59 21 40 01

tecHnis saPôle 4Chemin de Campagne de Bas64 150 MOURENX05 59 60 41 73

toraY carbon Fibers europeRoute de Lagor64 150 ABIDOS05 59 60 71 00

total sa - brancHe epBP 4764 170 LACQ05 59 67 37 00

troisel pYrénées sasBP 12Route d'Arthez-de-Béarn64 170 LACQ05 59 60 36 66

Vip microEuroLacq EntreprisesZA de Loupien64 360 MONEIN05 59 82 58 82

Yara FranceUsine de PardiesPôle 5 - BP 2164 150 PARDIES05 59 60 20 44


PRATIQUE � � �

� ONISEPwww.onisep.fr/decouvrir-les-metiers

� PÔLE EMPLOIwww.pole-emploi.fr/candidatwebtv.pole-emploi.fr

� CHAMBRE DES MÉTIERSET DE L’ARTISANATwww.artisanat.fr

� LES MÉTIERS DES INDUSTRIESTECHNOLOGIQUESwww.les-industries-technologiques.fr/metiers

� SITE DES ENTREPRENEURSwww.jesuisentrepreneur.fr

� SITE DES MÉTIERS DE LA CHIMIEwww.lesmetiersdelachimie.com

� TOUS LES MÉTIERS ET LES FORMATIONS www.lesmetiers.net

� SITE DE LA CITÉ DES MÉTIERSwww.citedesmetiers.fr

� INFORMATION ET ORIENTATIONSUR LES FORMATIONSET LES MÉTIERSwww.orientation-pour-tous.fr

� CENTRE D’INFORMATIONET D’ORIENTATION DE PAUwww.cio-pau.cg64.fr

LES SITES WEB UTILES


liens & infospratiques

Le salaire net correspondau salaire brut moins lescotisations salariales(Retraite, URSSAF,Prévoyance, Mutuelle, etc… soit 24 % du montant).

exemple :• salaire brut : 1 500 €• salaire net : 1 140 €(1 500 € - 24% de 1 500 €)

LA RÉMUNÉRATION

� UNION DES INDUSTRIES ET MÉTIERSDE LA MÉTALLURGIE ADOURrue des Frêres d’orbignybp 7502 - 64 075 pautél : 05 59 84 41 [email protected]

� CHAMBRE DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT11 rue solférino - 64 000 pautél. 05 59 83 83 62www.cm64.com

� CHAMBRE DE COMMERCEET D’INDUSTRIE PAU BÉARN21 rue louis barthou - 64 000 pautél. 05 59 82 51 11www.pau.cci.fr

� UNION DES INDUSTRIES CHIMIQUESrue robert caumont - 33 300 bordeauxtél. 05 56 29 00 07www.uic.fr

� FÉDÉRATION DU BÂTIMENTET TRAVAUX PUBLICS2 allée catherine de bourbon - 64 000 pautél : 05 59 84 85 00www.d64.ffbatiment.fr

� FÉDÉRATION DES TRANSPORTS ROUTIERS14 avenue de chavaillesbâtiment J - 33 520 brugestél : 05 56 52 05 20www.fntr.fr/aquitaine

� LES CENTRES D’INFORMATIONET D’ORIENTATION• baYonne : 26 chemin d'arancette

[email protected] - [email protected]• oloron sainte marie : 9 rue révol

[email protected]• pau : 2 avenue de l'université - centre mercure

[email protected]• ortHeZ : maison Gascoin - [email protected]

LES CONTACS UTILES

BLOC NOTES � � �


association lacq plusRond point des Chênes - BP73

64 150 Mourenx - Tél. : 05 59 82 51 13

Co

nce

pti

on

, réd

acti

on

et

réal

isati

on

Val

eurs

du

su

d-

Mo

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Tél.

05 5

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0 14

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Imp

ress

ion

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pri

mer

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ou

lia F

rère

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Ort

hez

lacqplus.asso.fr

mise en page 1webetab.ac-bordeaux.fr/.../13018-lacqplus-guidemetiers.pdf · « la communauté de...

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