Phot

o éric

Coqu

elin

solidaritéavec les personnesavec les territoiresavec la planète

élections départeMentales des 22 et 29 Mars 2015

ÉCOLOnewsMars 2015 - n° 6

éducationRefondons l’école p.4

agricultureJardinonsla terre p.5

services publicsOuvrons-la p.6

déMocratieParticiponsensemble p.7

Mieux vivre avec l'écologie

de terrain

éditod’Emmanuelle

Cosse p. 2

2 ÉCOLOnews Mars 2015

Mieux vivre avec l'écologie de terrain

Les départementssont des institu-tions anciennes.Héritage de laRévolution fran-

çaise, ils représentaientà l'époque des espaces

de démocratie moder -nes contre la monarchie.Plus de deux siècles plustard, alors que l'Unioneuropéenne s'est cons -truite dans un mondemondialisé, nous devonsapporter un souffle nou-veau à notre démocratielocale. Avec le souci desimplifier le mille-feuilleterritorial qui éloigne leshabitant-es des déci-sions, les écologistes seprésentent aux électionsdépartementales avecdeux objectifs. D'abord,

porter le projet d'unedémocratie locale plusclaire et plus lisible, re-nouvelée et respec-tueuse de la diversité dela population. Ensuite,mettre en œuvre despolitiques de solidaritégrâce à l'écologie de ter-rain. Pour répondre auxproblématiques de chô-mage et de qualité devie qui touchent avanttout les plus modestes,l'écologie fait toutes sespreuves dans le local etla proximité : inventer

Le département,échelon de proxi-mité, donne auxécologistes la o-possibilité de re-

vendiquer les deux fonda-mentaux de son messageuniversel : l'indispensablemutation écologique pourconstruire et préserver lemonde de demain et lanécessaire réduction desinégalités économiques etsociales. Redonner le goûtde l'initiative et de la pa-role, fabriquer du lien socialaujourd'hui délité par unlibéralisme débridé, fairevivre des territoires aban-donnés et prendre en

compte les citoyens ou-bliés : tel est le sens descandidatures écologistespour les élections dépar-tementales des 22 et 29mars 2015.

uUn immense défiDu canton à la planète,2 015 est l'année de tousles possibles, celle du refusde continuer plus long-temps dans la dégradationaveugle de l'environne-ment et de voir la logiquedu “toujours plus” gangre-ner le désir de vivre mieux.De l'agir local au penserglobal, la bataille clima-tique est notre horizon

les écolos dans les départeMents

ça change tout ! Investir le terrain, agir dans les institutions. L'adage de l'écologiepolitique, c’est s'ancrer dans les pratiques du quotidien pour poursuivrel'idéal d'une société plus juste, plus solidaire, plus durable.

commun dont la victoirene peut dépendre desgrandes messes annuellesque sont les conférences-climat. L'écologie au cœurdes territoires, celle quimet en place les circuitscourts, qui promeut l'éco-

de nouvelles façons deproduire en respectantla nature, faciliter les dé-placements en polluantmoins, accéder à un logement abordable,mieux cultiver la terrepour bénéficier d'unealimentation de qualitéquels que soient ses re-venus… faites confianceaux écologistes pour vi-vre mieux dans vos dé-partements.

Emmanuelle CosseSecrétaire nationaled’Europe Écologie Les Verts

nomie sociale et solidaire,celle qui fait rimer éduca-tion avec coopération etnon plus avec compétitionest déjà la plus belle desréponses aux freins pro-ductivistes du passé pours'autoriser à croire en unavenir écologiste plus juste.

uAutre politiqueUn-e élu-e Vert-e présent-edans l'hémicycle d'un Con -seil départemental renvoieaussi l'image d'une autreidée de la politique, trans-parente, vivante et utile,orientée vers l'intérêt gé-néral et respectueuse dela démocratie.

Des solutions concrètespour vivre mieux.

Emmanuelle Cosse.

Phot

o Xav

ier Ca

ntat

3Mars 2015 ÉCOLOnews

----------------------------------Pierrette, 65 ans, retraitée,Ille-et-VilaineRoutes « Pff… Les routespeut-être ? En fait, pour êtreprécise, je pense aux ouvriersen orange qui réparent lesroutes. »----------------------------------Sylvain, 47 ans, dans la recherche (d’emploi), VarNuméros « Honnêtement,je ne sais pas quoi répondre. Ledépartement, à part un nu-méro – et d’ailleurs je regrettebeaucoup que les numéros dis-paraissent des plaques d’imma-triculation –, je ne sais pas àquoi ça sert. »----------------------------------Stéphane, 35 ans, informaticien, AinCars « Je n'ai malheureuse-ment pas trouvé d'emploi prèsde chez moi, mais grâce auConseil général, je me rends àmon travail en car pour 35 eurospar mois. C'est moins cher etplus confortable qu'en voitureet en plus, depuis cette année,sur ma ligne, il y a le wifi gra-tuit ! »----------------------------------Alice, 27 ans, commerciale, LoiretFôrets « L’entretien de cer-taines forêts, c’est le départementqui s’en charge, non ? »----------------------------------Mathieu, 32 ans, DrômeLogo « Pour moi, c'est la bi-bliothèque et la rivière. Les deuxseuls endroits où je vois le logode mon département. »----------------------------------

----------------------------------Maëlle, 22 ans, employée dans la restauration rapide, FinistèrePMI et CDAS « Quandmon fils est né, j'étais très jeuneet un peu perdue. Grâce aux ser-vices de la PMI (Protection Ma-ternelle et Infantile) et du CDAS(Centre Départemental d'ActionSociale) qui nous ont accompa-gnés, Malo et moi, on est heureuxet en bonne santé. »----------------------------------Sophie, 38 ans, femmeau foyer, Haute-SaôneRSA « C’est bien le départementqui distribue le RSA, non ? »----------------------------------Jérémy, 24 ans, chargéde mission chez EÉLV, ParisJournal « Une belle occasionde faire un journal… »----------------------------------

----------------------------------Michel, 49 ans, cadredans une petite entreprise, ArdennesConcept « C'est un concept.Mais un concept abstrait et diffi-cilement cernable, un peu commeles romans de Marc Lévy. »----------------------------------Mohammed, 71 ans, peintre, VaucluseRetraite « Je crois que ledépartement gère les maisonsde retraite pour les vieux…comme ma femme et moi (!) »----------------------------------Agnès, 59 ans, restauratrice, ArdennesHandicap « Le départements’occupe des allocations pour lespersonnes handicapées et detoutes sortes d’aides comme l’iso-lation des logements, etc . »----------------------------------

Micro-trottoir

qui sait que la majeure partie du budget du Conseil départementalest consacrée à l’aide sociale ? que le département apporte soutienaux familles en difficultés ? qu’il aide à la lutte contre la précaritéénergétique ? qu’il gère les bibliothèques ? Protège le patrimoine ?

IGN 2012 - Licence ouverte

vite dit

les élections départementales,une nouveauté ?

Oui et non. Elles rempla-cent les élections canto-nales, qui élisaient leConseil général. Les chosessont simplifiées : nous éli-rons des conseillers dé-partementaux, par canton(une division du départe-ment), pour former leConseil départemental.

les électionsdépartementales, comment ça marche ?

Les 22 et 29 mars 2015,nous élirons pour six ansun binôme paritaire, soitdeux candidat-es (unhomme et une femme),dans un scrutin majoritaireà deux tours.

les départements,ça sert à quoi ?

Les départements gèrentaujourd'hui une grandepartie de l'aide sociale(RSA…). Leurs actionsconcernent, entre autrescompétences, la petite en-fance, les seniors et lespersonnes en situation dehandicap.

Ça sERt à quOI un DéPaRtEmEnt ?

4 ÉCOLOnews Mars 2015

handicapsACCESSIBILITÉPour les personnes en situa-tion de handicap, une seuleurgence : l’accès à tout, pourtous, sans discrimination !Les personnes handicapées,trop souvent ignorées, sontdes citoyens à part entière etdoivent être associées, com -me tous les usagers, à l’éla-boration des politiques pu-bliques. Culture, éducation,travail, transports, dépla -cements, sexualité, mater-nité… Aucun tabou ! Les départements ont un rôlemajeur à jouer en plaçantl’accessibilité au cœur detoute action.

Les enfants qui arri-vent au collège sansmaîtriser parfaite-ment les fonda-mentaux de la lan -

gue française se trouventperdus pour le reste des ap-prentissages. Il faut les sou-tenir par des dispositifsadaptés. Pour tous les élè -ves, le collège doit devenirun espace d'épanouisse-ment, d'émancipation et deconstruction collective.

uVivre ensembleEn privilégiant des établis-sements à taille humaine(400/500 élèves), en pesantpour une carte scolaire quifavorise la mixité sociale,les départements peuventcontribuer à transformercette école qui concentre

autant d'attentes. Le dé-vouement des enseignantsn'est pas en cause, maisl'école peine à tenir les pro-messes de la République:liberté, égalité, fraternité.

Dans un monde compétitifet individualiste, la scola-rité doit pouvoir construiredes citoyens protégés decette concurrence sociale.Par des processus d'ap-

E t si on changeait notreregard sur l'autre, voirenotre vision du travail ?

C'est l'idée même du revenud'existence. Permettre à toutcitoyen de recevoir un revenu

revenu d’existence

soyons audacieux

éducation

refondons l’écolePour de nombreux acteurs du monde pédagogique, le collège doit con centrer des efforts particuliers. C'est le moment de la scolarité durantlequel les inégalités se creusent pour devenir souvent irrémédiables.

solidarités

de base, universel, incondi-tionnel, cumulable avec d'au-tres revenus, c'est refuser l'ex-clusion et améliorer le senti-ment d'appartenance à unemême société, à une mêmedignité humaine. Avec les écologistes, les dé-partements peuvent devenir« pilotes » dans la mise enplace du revenu d'existence.Une expérimentation réussiesur un territoire en entraînerad'autres, et mettra à la dispo-sition de chacun un montantsuffisant pour vivre décem-ment. Halte aux inégalités età la pauvreté, oui à la révolu-tion fraternelle !

prentissage coopératif, parl'implication de tous (bud-get participatif…) dans lavie de la cité, l'école de de-main peut relever les défisd'un monde en mutation.

La solidarité, c'est l'expression concrète

de notre capacité à inventer ensemble une société durable. Pour que chacun puisse vivre de façon autonome ;aidé quand le besoin se fait sentir et toujours respecté.

Cécile Duflot, députée, ancienne ministre du Logement et de l'égalité des territoires

L’éducation à la citoyenneté, l’apprentissage du vivre-ensemble, de la médiation et de la non-violence font partie des missions du service public de l’éducation.

«»

Objectif : la dignitépour toutes et pour tous.

5Mars 2015 ÉCOLOnews

La revendicationmontante d’unealimentation sainenécessite de chan-ger de modèle

d'agriculture. Serions-nouscondamnés à toujours plusde pesticides, à des eauxpolluées, à des sols imper-méabilisés, tout cela auprofit de quelques-uns ?Non, car contrairement auxidées reçues, on peut nour-rir tout le monde, à prixraisonnable, en respectantla planète et les ressourcesnaturelles. À l'échelle denos départements, on peut

exiger que les choses bou-gent. Une production re-localisée, des agriculteursaidés dans l'acquisition deterres, les ressources eneau respectées, l'encoura-gement du maraîchagebio, la plantation de haies :repenser nos territoirespour une agriculture pay-sanne, écologique et pro-ductrice, c'est possible.

uDu courageAvec un peu de courage po-litique, le chemin du champà l'assiette peut se faire pluscourt et plus joyeux.

précarité énergétique

echauffons-nous

P lus de 11 millions de per-sonnes en France souf-frent du froid à leur do-

micile. Près de 4 millions dé-pensent plus de 10 % de leursrevenus pour se chauffer. Cesdifficultés, longtemps invisi-bles, portent aujourd'hui unnom: la précarité énergétique.Ce n’est pourtant pas une fa-talité. Il est possible de rendreles bâtiments plus écologiques

et les chauffages performants.Contre les “passoires énergé-tiques”, des solutions concrè -tes : accompagnement des lo-cataires, soutiens financiers enfaveur de la rénovation ther-mique pour les propriétairesmodestes (et sous conditionde loyers modérés pour lesbailleurs). Ce qui est bon pourla planète, l'est aussi pour lebudget des plus fragiles.

agriculture

Jardinons la terreEn ville comme à la campagne, le besoin de vivre mieux passe par une alimentation saine, d'origine garantie, si possible issue de circuits courts.

transition écologique

Les écologistes défendent une agriculture sans produits chimiques de synthèse ni OGm, un sol fertile et vivant !

une famille en situation de précarité énergétique se prive de chauffage ou s’endette fortement…

déchetscocottesQuand on rencontre des écolos,on leur parle poubelles… etc’est bien normal : ils sont lesseuls à mener une réflexionglobale sur la gestion des dé-chets, qui est un enjeu demode de vie et de choix deconsommation. Ne souriezpas : outre le tri à la source, lecompostage, les consignes, lacréation de ressourcerie, lesécolos soutiennent… l'im-plantation de poulaillers (in-dividuels ou collectifs) dansles départements. La gestiond’un poulailler partagé permetune baisse de 35 % de collected’ordures ménagères ! Une fa-çon naturelle et économiquede réduire les déchets qui pré-sente un avantage de taille :les œufs frais ! Les poules sonten outre des animaux de com-pagnie très affectueux avecleurs grandes dents…

santésécurité aliMentaire...Circuits internationauxde la viande, productionsindustrielles, rendementsmaximums... La déme-sure de l'industrie agroa-limentaire est au cœurdes scandales alimen-taires depuis des années.Mais une autre alimen-tation est possible. Avecdes circuits courts, enstructurant une offre lo-cale, en s'appuyant surla restauration collective,le bio, de proximité etde saison, les départe-ments peuvent nous per-mettre de manger avecplaisir, à bon prix et entoute sécurité.

seniors

égalité...Sauf accident de parcours,on deviendra tous vieux.Mais pas forcément desvieux cons (!) Quoi qu’ilen soit, on veut tous de-venir des vieux libres !Alors outre les services deproximité, la premièrechose que souhaitent lesplus âgés, si besoin, estl’adaptation de leurs équi-pements et logementsafin de leur permettre derester chez eux aussi long-temps qu’ils le désirent.D’autres seniors (mal lo-gés), plutôt que de finirà l’hospice, préféreraientavoir les moyens d’alleren MdR (!) (Maison de Re-traite)… En matière degrand âge, les écolos dé-fendent une politique co-hérente fondée sur l’épa-nouissement, l’autonomieet la lutte contre la pau-vreté. C’est aux départe-ments d’agir.

6 ÉCOLOnews Mars 2015

égalité des territoires

Se déplacer est une néces-sité : aller travailler, faireses courses, participer à

la vie associative et culturelle,rendre… Se déplacer ensem-ble, c’est encore mieux : pourl’environnement, mais aussi

pour le lien social. A nousd’inventer des moyens detransports alternatifs inno-vants (taxis collectifs, co-voi-turage…) qui correspondentaux besoins locaux en termesde fréquence et de service.

transports

circulons,y’a tout à voir

Le s s y m b o l e s e tsymp tômes du cli-vage entre les gran -des métropoles etles territoires ru-

raux ne cessent de s'éten-dre. Cet écart grandissant,souvent synonyme de sé-grégation sociale et terri-toriale, entraîne un impactconséquent en terme dequantité et de qualité desservices publics. Le constat

est sans appel : hôpitaux,écoles, postes disparais-sent les uns après les au-tres, engendrent une dé-sertification de nos cam pa-gnes et la naissance de territoires oubliés de la République.

uSentiment d’abandonCes inégalités fabriquentla frustration et le senti-ment d'abandon d'unepart non-négligeable denos concitoyens - qui nesont pas sans consé-quences politiques - en fa-vorisant le repli sur soi etla perte de confiance àl'égard de nos institutions. Privilégier la coopération,lutter contre la désertifica-

tion médicale à travers desincitations fiscales, reloca-liser l'économie à partir decircuits courts intenses enemplois, amé liorer les of-fres de transports en com-mun, mettre en place unepolitique volontariste du

logement et de l'habitat enmilieu rural : les pistes pri-vilégiées par les écologistespour les élections départe-mentales ont l'avantage deréconcilier lien social, res-pect de l'environnement etégalité des territoires.

La fermeture d’établissements scolaires, hospitaliers, administratifs ou postaux impacte les campagnes, qui se vident. Pour les écologistes,inverser cette tendance est une nécessité. question de volonté?

Résolvons le problème

du gaspillage et de l’efficacité énergétique avec des énergies renouvelables. En agissant concrètement contre le gaspillage énergétique, on agit pour la planète et on créé des emplois.

José Bové, eurodéputé

«

»

services puclics

ouvrons-la !

Le plan d’austérité sur les dépenses publiques menacegravement toutes les collectivités locales.

Les transports sont la deuxième source de consommation énergétique en France.

7Mars 2015 ÉCOLOnews

Pour les écolos, la dé-mocratie participa-tive, c'est d'abordun droit de regardsur les actions de

proximité menées par lesélus locaux, mais c'est sur-tout le droit de s'impliqueret d'être entendu en de-hors des élections.

uCommentfaire existerla démocratie?• Avec le droit d’interpel-lation des citoyens, parexemple. Si une pétitionest signée par 5 % d’habi-tants issus de plus de 10 %des communes du dépar-tement, la demande seraabordée en séance pu-blique du Conseil dépar-temental.

• En organisant des réfé-rendums d’initiative localesi la proposition est signéepar 15 % d’habitants issusde plus de 20 % des com-munes du département ! • En participant à desconseils de citoyens etd'usagers des services duConseil départemental quiaccompagneront et aide-

ront les élus tout au longde leur mandat• En s'informant, car lesélus écologistes s’engagentà présenter chaque annéeun bilan de mandat. L'idée c'est de construireensemble des solutions ef-ficaces afin d'améliorer no-tre vie quotidienne. Alorscap ou pas cap ?

pouvoir...L'honnêteté est-elle unevertu que l'on gagne àposséder ? L’intégritéest-elle payante en po-litique ? Beau sujet dedissertation… Quoi qu’il en soit, ça suf-fit la gabegie, les sub-ventions intéresséesélectoralement, le sau-poudrage de prestations“bonne conscience”…Ça suffit les petits arran-gements entre “amis”du département ! Suffitles conflits d’intérêts,les abus de biens sociauxqui font perdre chaquejour un peu plus ses let-tres de noblesse à l’en-semble du monde poli-tique. Alors que la représen-tation politique arriveau paroxysme d’unecrise de confiance gé-nérant l’entrée massivede la droite extrêmedans les assemblées po-litiques, tou-tes les can-didat-es d’Europe éco-logie Les Verts aux élec-tions départementaless’engagent à une pra-tique démocratiqueexemplaire, éthique ettransparente au sein duConseil départemental ;cela passe notammentpar le non-cumul desmandats occupés simul-tanément et/ou dans letemps ; l’instauration deconseils des usagers desservices du départe-ment ; le référendumd’initiative locale ; etbien sûr une gestionplus démocratique etefficace des politiquessociales ! Chiche ?

démocratie

déMocratie participative

participons enseMbleéthique

paradis fiscaux

Jouons franc-Jeu

V otre département enlutte contre les paradisfiscaux ? C'est possible !

à l'exemple de la Région Île-de-France depuis 2010, lescollectivités peuvent deman-der des comptes à leursbanques. Et si la puissance

publique montrait ainsil'exemple en exigeant latransparence de ses parte-naires financiers ? Exclusiondes paradis fiscaux, luttecontre le blanchiment, in-vestissements responsa-bles… Chiche ?

La démocratie participative locale, c’est quoi ? Voici généralement notre première réaction face à ce terme un tantinet compliqué. Explications.

L’exercice du pouvoir fondé sur la participation des citoyens à la prise de décision est une vraie lutte.

ÉCOLOnewsL’OURS

Rédaction : 6 bis rue Chaudron, 75010 ParisTél. : 01 53 19 53 19 • [eelv.fr]Direction de publication

Emmanuelle CosseDirection de rédaction

David CormandMarine Tondelier

Rédaction en chef / mise en pageGéraldine Boÿer

Suivi de fabricationToufik Zarrougui

Ont participé à ce numéroClaire Desmares, Magali Deval

(pour la Fédération des élu-es vert-es et écologistes - FEvE), Maïté Gérard,

Jérémy Magne, Jonathan Sorel, éric Thebault et Mathilde Théry

Photos / dessins© Xavier Cantat, Shutter

Imprimé sur papier recyclé

La fraude fiscale et le blanchiment de l’argentsont clairement connectés.

2015, année de l’écologie… Des élections départementales des 22 et 29 mars à la 21e Conférence internationale sur le climat (COP 21),qui se tiendra à Paris en décembre, en passant par les élections régionales, l'année 2015 en France sera placée sous le signe de l'écologie. mais les réussites écologiques ne se feront pas sans lesinitiatives et les soutiens des citoyens, des militants associatifs et desagitateurs d'idées de la société civile. C'est ainsi que les écologistespourront peser sur les décisions publiques. 2015 se fera avec vous !

les écologistes dans les départeMents

Ça change tout !