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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 24 JUILLET 2018 - N°4929 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com TIRMITINE M ORT D UN OUVRIER ÉLECTROCUTÉ SUR UN POTEAU POMME DE TERRE 50 MILLIONS DE QUINTAUX PRODUITS EN 2017 L’Algérien UN GRAND CONSOMMATEUR mondial Page 5. Page 24. La SDC met en place une commission d’enquête JS KABYLIE M OULOUD I BOUD , PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ , FAIT LE POINT «Dumas réalise un grand travail» Page 4. JUSQU’OÙ IRONT LES AUTORITÉS ? BÉJAÏA G UERRE AUX CONSTRUCTIONS ILLICITES Pages 2 et 3. BOUIRA Page 4. Le mouvement associatif interpelle le DSP ISSN 1112-3842 Pub

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Page 1: MILLIONS DE QUINTAUX JUSQU’OÙ IRONT … · Une pratique banalisée ... voire des risques, selon l’ampleur des travaux qui se font sans per- ... magées par les engins des travaux

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 24 JUILLET 2018 - N°4929 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

TIRMITINE MORT D’UN OUVRIER ÉLECTROCUTÉ SUR UN POTEAU

POMME DE TERRE50 MILLIONS DE QUINTAUXPRODUITS EN 2017

L’Algérien UN GRANDCONSOMMATEURmondial

Page 5.

Page 24.

La SDC met en place une commission d’enquête JS KABYLIE MOULOUD IBOUD,PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ, FAIT LE POINT

«Dumas réalise un grand travail»

Page 4.

JUSQU’OÙ IRONT LES AUTORITÉS ?

BÉJAÏA GUERRE AUX CONSTRUCTIONS ILLICITES

Pages 2 et 3.

BOUIRA

Page 4.

Le mouvementassociatif interpelle le DSP

ISS

N 1

112-

3842

Pub

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Joint hier en début d’après-midi, il nous a par lé de plu-sieur s points concer nant le

club en cette pér iode de prépara-tion. L’ex-capitaine de la JSK assu-rera : «L’équipe est en progressioncontinue, son rendement s’amélio-re de match en match. Cela prouvequ’un grand travail est en traind’être effectué sur place par les

joueur s et le staff techniqueconduit par Dumas. On a mis tousles moyens nécessaires pour laréussite du stage et le groupe tra-vaille sans relâche pour assurerune bonne préparation. Le coachnous a affirmé que les joueurs ontune excellente forme physique et

qu’il ne reste que quelquesretouches pour que l’équipe soitprête pour le début de la compéti-tion. Et elle sera encore plus per -formante à l’approche du début duchampionnat».

«Slama est

bon dans l’axe»

Questionné sur l’ar r ière gauche,Samy Slama, qui a évolué dansl’axe de la défense face à l’équipedu Luxembur g, le FC HammBenfica, Iboud a affirmé que lejoueur a convaincu le coach :«Slama a réussi une belle par tie etle coach nous a affirmé qu’il letrouve bon et qu’il sera plus per -formant encore lors des prochainesconfrontations. L’équipe pour r acompter sur lui dans l’axe de ladéfense», nous a assuré Iboud. Ilsemblerait donc que la JSK nerecrutera pas un autre axial et quele staff technique kabyle compterasur les joueurs qu’il a en main.

«Fiston a beaucoup

de qualités»

Inter rogé sur l’attaquant burun-dais, Fiston, qui s’est entraîné avecles Espoirs avant-hier, Iboud dira :«Le coach des Espoirs, Kher roubi,m’a affirmé qu’il a démontré detrès belles choses et qu’il a beau-coup de qualités de jeu. Pour lemoment il est rentré dans son payset reviendr a le 29 juillet. S’ilconvainc le coach Dumas, il signe-ra son contrat avec la JSK. Il estcompétitif vu qu’il a joué son der -nier match en Ir ak mercredipassé».

«L’équipe aura au

moins six sponsors»

Comme annoncé sur ces colonnes,la JSK est en contact avec plu-sieurs sponsors éventuels, en prévi-sion de la saison prochaine.Inter rogé sur cette question, Ibouda dévoilé : «Plusieur s sponsor s

nous ont donné leur accord et jepeux vous dire que le club aura 6ou 7 sponsors au cours de la pro-chaine saison. On enver ra les docu-ments nécessaires pour finaliser».Questionné si le club allait renou-veler son contrat de sponsor ingavec l’opér ateur de téléphonieNedjma, le bras droit de Mellalaffirmera : «Bien sûr que nousallons renouveler le contrat avecNedjma, ce ser a dans quelquesjours. Tout sera conclu avant ledébut de la nouvelle saison spor ti-ve». Concernant les capacités del’équipe de jouer les premiers rôleslors de la nouvelle saison 2018-2019, Iboud se montrera confiant :«L’équipe travaille bien et inchaa-lah il réalisera de belles choses lasaison prochaine. On ne lésinerapas sur les effor ts pour que l’équi-pe joue les premiers rôles et satis-fasse les suppor ters», nous a-t-ilassuré.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 30 Max : 35 Max : 36 Max : 29

Min : 19 Min : 19 Min : 18 Min : 17QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONMARDI 24 JUILLET 2018 N°4929

Le présidentdélégué de la JSK,

Mouloud Iboud,est en contact

permanent avec ladélégation kabyle

qui se trouve enAllemagne oùle club est en

regroupement.

JS KABYLIE Mouloud Iboud, président délégué, fait le point

«DUMAS RÉALISE UN GRAND TRAVAIL»

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DDK/24/07/2018 ANEP N°822 734 DDK/24/07/2018 ANEP N°822 716

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Page 3: MILLIONS DE QUINTAUX JUSQU’OÙ IRONT … · Une pratique banalisée ... voire des risques, selon l’ampleur des travaux qui se font sans per- ... magées par les engins des travaux

Mardi 24 juillet 2018DOSSIER2

BOUIRA Malgré des PV et des arrêtés de démolitions signés

Une pratique banaliséeen expansion

Pour tant, au vu des chiffresfournis par la direction del’ur banisme et de la

construction et de l’habitat deBouira, il apparait que le nombred’infractions constatées sont bienen deçà de la réalité. Et pour cause: les PV sont essentiellementdressés en milieu urbain. Raressont les villages reculés en milieurural à être ciblés par les br igadesde contrôle. De plus, ces br igadesde l’urbanisme interviennent uni-quement lorsque des plaintes oudes écr its sont adressés aux ser -vices de la DUC. Hélas, bien sou-vent, les agents se déplacent et netrouvent personne sur les chan-tier s. Les r iverains refusent dedonner le nom du propr iétaireayant engagé les travaux. De cefait, recenser les contrevenantsrelève d’un vér itable parcours ducombattant avec d’un côté, l’envoide lettres anonymes dénonçantdes infractions et d’autre par t, lerefus des r iverains de donner desinformations sur la personne enta-mant une constr uction. Aucentre-ville de Bouira, on peutremarquer que cer taines de cesconstructions anarchiques enlai-dissent l’aspect urbain et handica-pent sér ieusement la circulation,piétonne notamment. C’est le casd’un espace entre deux immeublessis à l’ex-gare routière de Bouira,occupé par une sor te de remiseappar tenant à un commerçant.Un lieu servant d’entrepôt qui, àl’or igine, devait recevoir des esca-liers pour accéder à la rue supé-r ieure au-dessus des bâtiments.Un exemple parmi tant d’autres.

Des agents habilités à constater les infractions désignéspar arrêté du wali

Au niveau de la Direction del’Urbanisme, de la Constructionet de l’Habitat, plus précisémentau service de l’urbanisme, on nousaffirme que les procédures sontr igoureusement suivies avec laliste des agents habilités à consta-ter les infractions des construc-tions illicites : «Il y a l’ar rêtén°2907 du 16 Juillet 2015 signépar l’ex wali Maskr i ar rêtant laliste des agents habilités à consta-ter les infractions et à recenser lesconstructions illicites. Des infrac-tions qui ont pu être constatéespar nos agents grâce à des écr itsde l’APC ou par des plaintes decitoyens qui dénoncent leurs voi-sins car la construction en ques-

tion engendre des désagréments,voire des r isques, selon l’ampleurdes travaux qui se font sans per -mis de construire ou ne respectantpas le permis de construire. Cesagents se déplacent ensuite sur leter r ain en passant par l’APCconcernée, et éventuellement enétant accompagnés par des agentsde police pour faire une sor tiecommune pour vér ifier si le per -mis de construire existe et si lestravaux se font conformément à cedocument. Les agents de policesont réquisitionnés par le mairecar souvent, les per sonnesconstruisant au noir, réagissent demanière violente. Ensuite cettecommission évalue le degré de laconformité des plans par rappor tau bâti en cours et si l’infractionest constatée, ce n’est qu’aprèsque le PV est dressé. Souvent, lepropr iétaire de la construction nese trouve pas sur place, et person-ne n’est là pour renseigner lesagents, au moins sur le nom exactdu propr iétaire, indique M.Zouggah, chef de ser vice auniveau du service urbanisme de laDUC. Ainsi, les agents se contente-ront d’établir un simple constats’il y a un empiétement sur lachaussée ou autre chose de fla-grant comme une construction quine r épondrait pas aux normesurbanistiques. Pour établir un PVd’infraction, il faut soigneusementvér ifier les documents graphiqueset l’acte de propr iété quand cesderniers existent. Une fois l’in-fraction constatée et le PV dressé,la procédure est immédiatemententamée comme stipulé dansl’ar rêté de juillet 2015. Le PV estensuite envoyé dans un délai nedépassant pas les 72 heures àl’APC concernée, au wali ou selonla gravité de l’infraction, au pro-cureur de la République ter r ito-r ialement compétent.

140 PV dressés en2017 et 41 pour 2018

«Des sor ties qui s’effectuent selonles requêtes des citoyens oud’après les rappor ts émanant de

nos br igades avec nos agents»,indique notre inter locuteur. Ceder nier affir me que les statis-tiques démontrent que le nombred’infractions de constructions illi-cites est en déclin par rappor t auxannées précédentes : «Du premierjanvier 2016 au 31 décembre de lamême année, nous avons recensél’établissement de 279 PV d’in-fr actions. Pour les 12 mois del’année 2017, 140 procès verbauxont été dressés. Pour les premiersmois en cours de l’année 2018,nous avons recensé et dressé 41PV avec constat d’infractions. Ilfaut dire qu’avec la régular isationde la loi 08-15 beaucoup de gensont pu se conformer à la loi, toute-fois avant 2008. Depuis, ceuxayant fait l’objet de PV pourconstructions illicites ne peuventprétendre à être régular isés dansle cadre de cette loi», explique M.Zouggah.

Les infractionsconstatées essentiellement en milieu urbainIl est vrai que la plupar t du temps,les infractions sont constatées enmilieu urbain, car en zone rurale,très peu de PV sont dressés, sur -tout dans les bourgs et les EAC oùper sonne ne dénonce ces exac-tions. Ce responsable nousapprend qu’il existe deux sor tesde PV, un pour constater l’entamede tr avaux sans per mis deconstruire, c'est-à-dire de manièretotalement illicite, et un deuxièmedressé suite à un constat de non-conformité aux prescr iptions dupermis de construire. «Lorsqu’onconstate qu’une habitation est ennon-conformité avec le permis deconstruire, on envoie une copie auP/APC, au wali et à la justice.Selon les cas, soit la bâtisse estdémolie, avec un ar rêté de démoli-tion, soit une amende est exigée àcelui qui n’a pas respecté lesnormes du permis de construireou des plans d’ur banisme.L’ar rêté de démolition est signépar le P/APC et si la décision n’est

pas respectée, un autre ar rêté estsigné par le wali pour détruire ladite constr uction», détaille M.Zouggah.

Des arrêtés de démolition jamais suivis d’acte

L’application de l’ar rêté de démo-lition est toutefois très rare mal-heureusement, pour ne pas direcar rément inexistante. Les procé-dures de constat d’infractions desconstructions illicites, les ar rêtésde démolition sont autant detemps perdu pourrait-on dire, carsur l’ensemble des cas d’infrac-tions avérées à travers le ter r itoirede la wilaya de Bouira, peut êtreune à deux bâtisses ont été démo-lies. On se rappelle en 2015, lorsde l’ar rêté du wali de l’époque,deux constr uctions situées auxabords de la RN05 avaient été lacible de démolition sous haute sur -veillance des gendar mes, mais,après quelques coups de pelleteu-se, les habitations avaient étélaissées debout etaujour d’hui…elles abr itent deslocaux commerciaux. Même casde figure à la pér iphér ie Ouest dela ville de Bouira dans la localitéde Nessis où cer taines bâtissesavaient été par tiellement endom-magées par les engins des travauxpublics réquisitionnés à cet effet,mais depuis, aucune démolitionn’a été faite malgré les constatseffarants établis par les servicesde l’urbanisme de la DUC.

Les APC interpellées

M. Zouggah estime par ailleurs,que les prérogatives du service del’urbanisme sont limitées «Nousagissons selon le décret 06-55 du30 janvier 2006 fixant les condi-tions et les modalités de désigna-tion des agents habilités à recher -cher et constater les infractions àla législation et la réglementationen matière d’aménagement et debâtisse d’ur banisme. Nousveillons également au respect du

décret exécutif n° 09-156 du 02mai 2009 fixant les conditions etles modalités de désignation et defonctionnement des br igades desuivi et d’enquête sur la créationde lotissements de groupes d’habi-tations et de chantier s deconstruction. Toutefois, il est aiséde constater que la DUC n’a pasles moyens matér iels et humainspour quadr iller l’ensemble du ter -r itoire de la wilaya de Bouira avec22 agents et aucun véhicule affectépour ce genre de mission», dit-il.Ainsi, il est très difficile dans cesconditions de veiller au respectdes normes urbanistiques, d’au-tant plus que la coordination entreles APC et le service de l’urbanis-me fait défaut. Nor malement,selon les services de la DUC, cettebr igade mixte doit être présidéepar le P/APC avec les agents habi-lités par la DUC et ceux de l’APCqui doivent collaborer pour éta-blir un planning de sor ties. «Onne doit pas attendre qu’uneinfr action soit commise pourqu’un citoyen vienne se plaindred’un de ses voisins pour cause denon-conformité ou d’absence depermis de construire. Même pourle titulaire d’un per mis deconstr uire, nous devons nousrendre sur les lieux du chantierpour vér ifier si la construction sefait dans le total respect desnormes. Pour cela il faut que laconstruction soit signalée dès l’en-tame des travaux pour éviter uneéventuelle démolition. D’ailleursdans le décret, il est stipulé quechaque chantier doit être signalépar une plaque en mentionnant lenuméro du permis de construire,le nom de son titulaire, l’or iginedes travaux et les délais impar tispour son achèvement. Pour cela,les P/APC peuvent nous saisir àn’impor te quel moment jour etnuit et 7 jours sur 7 pour nousinformer des travaux qui semble-raient illicites. C’est une tâche quinécessite beaucoup de temps et demoyens et nous dépendons essen-tiellement du bon vouloir des APClor squ’elles en expr iment lebesoin, car le meilleur moyen pourlutter contre les constructions illi-cites est de se déplacer régulière-ment sur le ter rain au niveau des45 communes de la wilaya, avecl’installation des br igades et ce,selon un planning bien pr écis,pour veiller à ce que les décretsqui régissent l’urbanisme soientscrupuleusement respectés», esti-me M. Zouggah. Il faut direqu’ensuite, l’application et l’exé-cution des ar rêtés qui découlentdes conséquences des PV établis,demeurent hors du domaine de laDUC. De ce fait, en l’absence desanctions for tes, les contrevenantssont de plus en plus nombreux àagir dans l’illégalité en défigurantl’aspect urbanistique et l’harmo-nie architecturale des villes et descités.

Hafidh Bessaoudi

Les constructionsillicites à travers la

wilaya de Bouirasont légion. Pas unquartier, ni aucune

ville ne sontépargnés par cette

anarchie qui, enplus de défigurer

l’aspect esthétiqueurbain, comprometla vie et la sécurité

des riverains oudes passants.

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Au total, 52 baraques de for -tune, chalets ou cabanonsér igés illicitement par des

par ticuliers au bord de cette plageont été démolis par les autor itéslocales, en présence d’un dispositifimpor tant de la gendar mer ienationale pour assurer la sécur ité

et le bon déroulement de l’opéra-tion. Les propr iétaires de cesbaraques ont dit n’avoir pas étéavisés par les autor ités localesavant le lancement de l’opération.L’un d’entre eux se trouvant àl’intér ieur de sa baraque, a faillimême être enseveli sous lesdécombres au moment de ladémolition. Le maire de Toudja,qui a assisté à cette opération«coup de poing», a affirmé agir enapplication des ordres venus deshautes autor ités. Il a annoncéaussi que cette action s’inscr iradans la durée. «Il s’agit d’une opé-ration d’envergure. Nous sommesen train d’appliquer des instruc-tions qui nous sont parvenues.Nous avons assaini la plaged’Oued Dass par la démolition des52 constr uctions illicitesrecensées, entre bidonvilles et cha-lets. Mais, nous comptons allerprogressivement de la plage versles forêts où des maisons en dur,que ce soit en pier re ou en par -paing, ont été ér igées», a-t-ildéclaré. Jusque là, aucune résis-tance n’a été observée de la par tdes propr iétaires des bar aque-

ments démolis. En tout, l’APC deToudja a recensé pas moins de 500constructions illicites sur son ter -r itoire, en attendant la promulga-tion des ar rêtés de démolition etleur exécution. Un chiffre alar -mant qui renseigne sur l’ampleurdu phénomène de dilapidation dufoncier, notamment au niveau dela côte Ouest que des gens sansscrupules prennent pour un noman’s land, en squattant des ter -rains domaniaux et la bande mar i-time sans qu’ils ne soientinquiétés. La prolifér ation desconstructions illicites dénote éga-lement le laisser-aller des respon-sables locaux, lesquels, néan-moins, ont apparemment décidéde sévir enfin contre les squat-teurs.

Quel sort aux

somptueuses villas

des plages Saket,

Boulimat, Tighremt

et Tazeboujt ?

Justement, la question que d’au-cuns se posent dans la wilaya de

Béjaïa est jusqu’où iront les auto-r ités de wilaya dans cette opéra-tion de démolition ?S’attaqueront-ils aux dizaines desomptueuses villas ér igées sansautor isation ni per mis deconstr uire le long du littor alOuest, exactement au niveau desplages Saket, Boulimat, Tighremtet Tazeboujt ? Cette opérationlancée tambours battants, sera-elle élar gie à la côte Est, quiconnait également ce phénomènede constructions illicites et anar -chiques, qui offre un décor desplus hideux à la façade mar itime ?Inter rogé, un élu à l’APW deBéjaïa reste sceptique que l’opéra-tion aille jusqu’au bout.«L’opér ation de démolition aconcerné pour le moment la des-truction de baraques qui servaientde lieux de débauche, de prostitu-tion, ainsi que de vente et deconsommation de drogue et d’al-cool. Je ne crois pas que cette opé-r ation s’étendr a aux villas etconstructions en dur. Et pour tantl’exemple à donner est de s’atta-quer enfin à cette mafia du foncierqui s’est accaparée de vastes lots

de ter r ains», déclare l’élu. Eneffet, ce n’est pas la première foisqu’un wali ou des maires promet-tent de sévir contre les construc-tions illicites par leur démolitionet la poursuite en justice des pro-pr iétaires, mais sans aller jus-qu’au bout. La dernière opérationde démolition menée par l’APC deBéjaïa, il y a un peu plus d’uneannée et demie, confor te lesdoutes de cet élu à l’APW. Sur les400 ar rêtés de démolition établis,l’APC n’avait exécuté qu’unedizaine. Il s’agissait uniquementde clôtures ou de baraquementsconstruits sur des ter rains doma-niaux, ou des baraques de for -tunes ér igées par des squatteursau niveau de la baie des Aiguades.L’autre élément soulevé par unancien élu local, lequel confirmeselon lui son scepticisme quel’opér ation menée contre lesconstructions illicites aillent aubout est «la non publication desrésultats sur les opérations cadas-trales effectuées sur les ter rainssituées le long de la RN 24 et de lacôte Est de la wilaya».

Boualem S.

BÉJAÏA Guerre aux constructions illicites

Mardi 24 juillet 2017 DOSSIER 3

Jusqu’où iront les autorités ? Les autorités de la

wilaya de Béjaïaont déclaré la

guerre auxconstructions

illicites via uneopération de

démolition,entamée à partir

de la plage OuedDass, sur le littoral

Ouest, relevantde la commune

de Toudja.

HAMID DAHMANE, directeur de l’urbanisme de la wilaya de Tizi-Ouzou

«C’est aux maires d’exécuter les actes de démolition»Plusieurs arrêtés de démolition

de constructions illicites,établis à travers la wilaya

de Tizi-Ouzou, restent sansexécution. Dans cet entretien,

le directeur de l’urbanisme,de l’architecture et de la

construction de la wilaya, M. Hamid Dahmane, revient

sur le sujet et donne deplus amples explications.

La Dépêche de Kabylie :Pourriez-vous nous expliquer entermes deréglementation ce queveut dire une construction illicite ?

Hamid Dahmane : Suivant la réglementa-tion, il y a deux types de constructions quine sont pas réglementaires. On les appelledes constructions illicites. La première caté-gor ie concerne les constructions qui n’ontpas de per mis de constr uire. Touteconstruction, édification sans permis deconstruire est considérée illicite et doit, par

conséquent, être démolie. Le deuxième casse r appor te aux constr uctions nonconformes aux normes approuvées dans lepermis de construire. Dans ce cas, le permisde construire y est, mais il n’a pas été res-pecté. On établit, dès lors, un PV d’infrac-tion et on le transmet à la justice.

Et quel est l’état des lieux quiprévaut dans la wilaya de Tizi-Ouzou ?

Pour la wilaya de Tizi-Ouzou, on a constatédes constructions illicites et établi 215 PVd’infr action, dont 201 sans per mis deconstruire et 14 ne cor respondant pas au ditpermis. Chaque PV se r appor te à uneconstruction. Durant le premier semestrede l’année en cours, on a relevé 71 cas, 48sans per mis de constr uire et 23 nonconformes à ce dernier. De 2017 à ce jour,l’on a recensé 249 constructions sans per -mis de construire.

Selon vos données, où sontlocalisées ces constructions etde quel genre de constructions s’agit-il ?

Généralement, ce sont des constructionsindividuelles appar tenant à des par ticu-

liers. On les retrouve généralement auxchefs-lieux de Tizi-Ouzou, Dr aâ BenKhedda, Azazga, Draâ El-Mizan…

Après le constat, quelles sont les mesures prises ?

On a d’abord des contrôles que font les ins-pecteur s de l’ur banisme.Malheureusement, on n’a que trois inspec-teurs au niveau de la wilaya, ce qui restetrès insuffisant. Il y a aussi les br igadesmixtes, composées d’un élément de la sub-division de la police de l’urbanisme et d’unélément de l’APC. Lorsque le constat estfait, l’inspecteur de l’urbanisme établit unPV d’infraction qui est notifié au présidentde l’APC qui doit démolir quand il est ques-tion d’une construction sans permis deconstruire. Le P/APC doit établir un acte dedémolition et l’exécuter dans les huit joursqui viennent. Je demande aux APC de biencontrôler, pour nous éviter ces problèmes.

Combien de constructions sont démolies suite aux PV établis ?

Malheureusement c’est quasiment néant.La responsabilité incombe dans ce cas aux

P/APC. Il y a des P/APC qui établissent desactes de démolition, mais ne les exécutentpas.

Qu’en est-il des casrecensés avant 2008 ?

Les constructions illicites ér igées avant2008 sont régies par la loi 08/15 qui a per -mis de régular iser leurs situations. Il y a euune première prolongation de 3 ans, puisune autre jusqu’au mois d’août 2019, pourque les concernés régular isent leurs situa-tions. Cette loi permet d’avoir un permis deconstruire ou un cer tificat de conformité,que ce soit sur un ter rain communal oudomanial. Pour le moment, on a quelques13 757 dossiers déposés au niveau des APC.Ça concerne environ 20 979 citoyens. 13 210ont été traités déjà traités. Il en reste à peuprès 547en instance. Cer tains ont eu un avisfavorable et auront leurs documents régle-mentaires, d’autres pas. Depuis 2008,quelques 2 647 actes ont été établis et aumoins 6 507 personnes ont été régular isées.

Propos recueillis par Kamela Haddoum.

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TIRMITINE Mort d’un ouvrier électrocuté sur un poteau

L’incident a eu lieu au villa-ge Aït Ar if, près du lieudit«La Casse», dans la com-

mune de Tirmitine. Sitôt aler tée,la Protection civile de Draâ Ben-Khedda est inter venue, peuavant 15h, pour dégager le corpsde la victime et le transférer versla mor gue du CHU NedirMohamed de Tizi-Ouzou. Ce tra-

gique accident du travail a sou-levé une vague d’indignation surles r éseaux sociaux, sur toutconcer nant la sécur ité et lesconditions de travail dans cer -taines entrepr ises, notammentcelles du secteur pr ivé. En effet,d’aucuns s’inter rogent sur les

causes exactes de cet accident quia causé la mor t d’un jeune tren-tenaire, alors que celui-ci inter -venait sur un pylône de bassetension. Y a-t-il ou pas respectdes nor mes de sécur ité danspareilles interventions, sachantle grand r isque que courent les

agents inter venant sur lespylônes électr iques. A-t-on coupél’alimentation électr ique de cetteligne, ou l’entrepr ise n’est-ellepas en mesure de le faire,puisque la gestion des lignes detranspor t de l’énergie électr iquerevient exclusivement à la l’en-trepr ise publique Sonelgaz ?L’employeur a-t-il mis à la dispo-sition du malheureux ouvr ier lesmoyens de sécur ité nécessaires àpareilles interventions ? Autantde questions auxquelles la SDCde Tizi-Ouzou devra répondrevia la commission d’enquêtequ’elle a installée hier matin, a-t-on appr is auprès du chargé decommunication de cette entrepr i-se. La SDC, souligne le chargé dela communication, a, sitôt l’acci-dent signalé, dépêché sur leslieux ses agents du service desécur ité, pour s’enquér ir des cir -constances ayant mené à la mor tde cet ouvr ier sur l’un des sesouvrages électr iques. La SDC apromis, hier, de rendre publicsles résultats de sa commissiond’enquête qui a entamé son tra-vail dès son installation, hiermatin, précise-t-on encore.

M. A. T.

Un homme de 36ans, ouvrier d’une

entreprise privéetravaillant pour lecompte de la SDC

de Tizi-Ouzou, aété mortellement

électrocuté, au début del’après-midi

d’avant-hier, alorsqu’il effectuait des

travaux sur unpylône électrique.

Mardi 24 juillet 2018ACTUALITÉ4

Ath-Leqsar et Ath-Rached

Le mouvement associatif interpelle le DSPDans une requête adressée récemment à la

DSP de Bouira, plusieurs associations descommunes d’Ath-Rached et Ath-Leqsar, auSud-est de la wilaya de Bouira, appellent à larelance des travaux de réalisation de la nou-velle polyclinique d’Ath Rachad. Pour rappel,ce projet avait été touché en 2014 par unemesure de gel, initiée par le ministère de laSanté, alors que le taux d’avancement des tra-vaux avait dépassé les 70% . Ce n’est que deuxannées plus tard, soit en 2017, que le projet enquestion a été débloqué par le même ministè-re, suite à la demande des citoyens de ces deuxcommunes voisines, qui souffrent d’un énor -me manque en matière de pr ise en chargesanitaire. Cependant, au gr and dam despopulations de ces deux localités, les travauxde réalisation n’ont toujours pas été relancés,plus d’une année après l’annonce du débloca-ge du projet. Face à cette situation, le mouve-ment associatif en question est revenu à la

charge pour réclamer, encore une fois, larelance des travaux. Dans leur requête, lesassociations d’Ath-Leqsar et d’Ath-Rachedont tenu à expr imer leur indignation face àcette situation : «Nous comptons une popula-tion qui dépasse les 30 000 personnes, entreles deux communes. Le centre de soins le plusproche, qui peut subvenir aux besoins médi-caux de notre population, se trouve àBechloul, qui souffre aussi du manque demoyens nécessaires pour couvr ir sa proprepopulation. Nous, représentants de la sociétécivile, tenons à expr imer tout d’abord notreindignation au nom de cette population quipaie toujours le pr ix de la marginalisationaccr ue, de la mauvaise gestion et descontraintes bureaucratiques inexplicables»,lit-on dans cette requête adoptée par huitassociations des deux communes, et dont unecopie nous a été adressée hier. Les signatairesinterpellent également les responsables et les

élus de la wilaya, afin de se pencher sur cettesituation qu’ils jugent «catastrophique etintenable» : «Avoir accès aux soins est undroit légitime et indiscutable dans notrepropre pays… Nous demandons la mise ànotre disposition des moyens les plus rudi-mentaires pour lesquels notre région a payétrès cher durant la guer re de libération.Aujourd’hui et une année après la décision duministre de la Santé pour la relance de ce pro-jet, nous sommes stupéfaits de voir que lestravaux de ce projet n’ont même pas étérelancés. Nous nous demandons, légitime-ment, pourquoi cet immobilisme inexpli-cable». Continuant à décr ire la situation dusecteur de la santé dans ces deux communesmontagneuses, les rédacteurs de cette missivese plaignent de moyens humains et matér ielstrès limités ne pouvant couvr ir la demandedes populations de ces municipalités, par ticu-lièrement les habitants des villages éloignés :

«Cette lettre est un cr i de détresse d’unepopulation qui souffre. Il faut qu’on attirevotre attention sur le fait que notre popula-tion a perdu des centaines de braves citoyensen cours de route vers l’hôpital de Bouira,faute de soins nécessaires», ont-ils encoreajouté à l’adresse de la DSP de Bouira. Enfin,les plaignants réclament, toujours auprès dela direction de la santé, une réponse écr ite àleur requête, dans l’objectif d’informer lespopulations des deux communes, qui atten-dent des réponses favorables à cette revendi-cation. Pour rappel, la nouvelle directr ice dela santé, que nous avons inter rogée récem-ment à propos de ce projet, a assuré qu’il sera«très prochainement relancé». La même res-ponsable expliquera ce retard par «une mul-titude de démarches administratives et d’é-tudes techniques, liées à la résiliation ducontrat de l’entrepr ise réalisatr ice».

Oussama Khitouche

La SDC installe une commission d’enquête

Mourir par négligence de l’autredu jourPointPar S. Ait Hamouda

En général, un bonhomme quitouche au courant électrique

est préparé pour se prémunircontre ses effets néfastes.Comment alors se fait-il qu’unagent âgé de plus de trente ansdécède suite à une électrocution.D’abord, quand on travaille surune ligne de haute tension, ou oncoupe l’alimentation à l’endroitque l’on doit traiter, ou onsuspend le courant en général eton y opère. Cela dit, le drame qui

est arrivé, avant-hier, n’ad’explication que dans lesnégligences, mais là-dessus, ilfaudra trouver l’origine de cettetendance débonnaire, qu’elle soitnégligente ou autre. Cette sociétéprivée employant cet homme, qui a été tué par une déchargeélectrique à Tirmitine, dans labanlieue Sud-ouest de Tizi-Ouzou, avant-hier, dimanche, se doit de prémunir ses ouvrierscontre les effets du courantélectrique. Ce n’estmalheureusement pas le cas. Pour

une minable histoired’économiser quelques dépensesde plus, et gagner quelques sousde plus, dans le cas présent audétriment d’une vie humaine…Ce type de négligence se trouve à tous les niveaux, pas seulementdans les entreprises quis’occupent de notre alimentationen électricité. La protection dupersonnel doit être le souci detous les instants de l’employeur.Qu’importe les dangers, quand onest protégé suffisamment, pourfaire face, dès lors que toutes les

dispositions sont prises pour quepareils cas ne se produisent pas. Il est, de toute façon, connu qu’ily a danger de mort, de toucher aufils même tombés à terre, qu’enest-il lorsque c’est un ouvrierqui manipule tous les rouagesalimentés. Il arrive qu’une bévueadvienne par hasard, mais vu lesprotections, vestimentaires ouinstrumentales, il n’y a pas derisques encourus à cet égard, tantil est assisté par des moyens misà sa disposition. Il est à sedemander, quel est la valeur du

travailleur lorsqu’il manqued’appui, d’assistance et d’aidedans l’accomplissement de samission ? Pas grand-choseassurément, surtout quand ilmanque de tout. L’essentiel estdans la prévention de cesaccidents qui pourront à toutmoment, à tous les instants seproduire. Les services d’hygièneet de sécurité existent pour parerà toute éventualité, mais là c’estune tout autre histoire…S. A. H.

Une éclipse totale de la lune, laplus longue du 21ème siècle avec

une durée de 103 minutes, sera visiblevendredi prochain, a indiqué lundi leCentre de recherche en astronomie,astrophysique et géophysique(CRAAG). Le CRAAG note que lescirconstances de cette éclipse enAlgérie "seront particulières puisquela lune se lève juste avant le soleil etqu'à ce moment-là, la lune sera par-tiellement éclipsée déjà", ajoutant que"la lune commencera à entrer dansl'ombre de la terre à 19h24 alors qu'àAlger, elle ne se lèvera qu'à 19h51.Elle n'entrera pleinement dans l'ombrede la terre qu'à 20h30. La phase detotalité durera jusqu'à 22h13, soit 1heure 43 minutes de totalité". La luneprendra alors une couleur rougeâtre etsera rouge sombre autour du maxi-mum de l'éclipse qui aura lieu à21h22, note le CRAAG qui expliqueque le phénomène peut être observé àpartir de n'importe quel endroit avecun horizon Est dégagé. Selon leCRAAG, la prochaine éclipse lunairetotale aura lieu le 21 janvier 2019.Elle sera visible très tôt le matin avantle lever du soleil. Une autre éclipsetotale lunaire aura également lieu le16 juillet 2019 dans presque lesmêmes conditions que celle attenduevendredi (27 juillet) prochain.L'évènement sera couvert par leCRAAG en ouvrant au grand publicun stand au niveau des Sablettes(Alger) de 18 à 23 heures.

Éclipse de la lunevendredi prochainCe sera la pluslongue du 21esiècle

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Mardi 24 juillet 2018 ACTUALITÉ 5

S’expr imant en marge de laJournée nationale consa-crée à la pomme de ter re,

organisée, hier, par le Conseilnational interprofessionnel dela filière, M. Bouazghi, ministrede l’Agr iculture, assurera :«La filière a enregistré, l’annéedernière, un taux de croissance

impor tant, d’une valeurestimée à 243 milliar ds dedinars, soit 8% de la produc-tion nationale du secteur del’agr iculture». Le ministre aattr ibué ce progrès aux mesurestechniques mises en place parson dépar tement, qui ont, expli-quera-t-il, «permis la stabilitédu marché national, en élargis-sant les zones consacrées à laculture des semences de

pommes de ter re». Il préciseraque les super ficies cultivéessont passées de 105 121 hectaresen 2009 à 148 692 hectares en2017. La filière engendreannuellement 60 000 postesd’emplois dans le domaine.Cette rencontre, qui a vu lapar ticipation de différentsacteur s et professionnels dumonde agr icole, visait à renfor -cer le débat entre les organisa-

tions agr icoles et profession-nelles qui ont par ticipé aux der -nières assises tenues en avr ildernier.

Un Algérien consomme 111 kg/an

Par ailleurs, le ministre a révéléque la moyenne de consomma-tion de la pomme de ter re enAlgér ie dépasse de loin laconsommation mondiale. Il ferasavoir que l’Algér ien consom-me une moyenne 111 kilo-grammes par an, tandis que lamoyenne mondiale est estimée à31 kilogrammes. En Afr ique,cette moyenne est très faibleavec 14 kg/an. En Tunisie, cettemoyenne est estimée à 30 kg/an,tandis qu’au Royaume-Uni, laconsommation atteint les 102kg/an. Le ministre a ensuiterappelé les effor ts consentis parl’Algér ie pour augmenter laproduction nationale de pommede ter re et satisfaire ainsi laconsommation nationale.Evoquant l’expor tation de cetubercule, le ministre a indiquéque l’Algér ie a expor té durantl’année 2017 environ 817tonnes de pommes de ter re,notamment ver s les pays duGolfe et ver s l’Espagne. En2016, les expor tations del’Algér ie furent plus impor -tantes, avec 2 600 tonnes à des-tination de 16 pays.

L. O. CH

«La productionnationale de

pomme de terrea atteint les

50 millions dequintaux en 2017,contre 26 millions

de quintaux en2009, avec unrendement de310 quintauxpar hectare»,

a indiqué, hier,le ministre de

l’Agriculture, dudéveloppement

rural et dela pêche,

AbdelkaderBouazghi.

L’Algérien un grandconsommateur mondial

Béjaïa

136 commerçants verbalisés en juillet Comme chaque été, où l’activité com-

merciale s’accroit, la direction du com-merce de Béjaïa mobilise le maximumd’agents-contrôleurs et multiplie ses sor tiesde contrôle sur le ter rain pour sévir contreles pratiques commerciales malveillantes etveiller sur la sécur ité alimentaire desconsommateurs. En effet, le r isque d’in-toxication alimentaire est en hausse durantla pér iode des grandes chaleurs, connueaussi pour la prolifération des commercesinformels. Les inspecteurs de la directiondu commerce renforcent les opérations decontrôle sur les commerces ayant une haus-se d' activité dur ant la saison estivale,

comme les marchés de fruits et légumes, lesboucher ies, les poissonner ies, ventes ambu-lantes, les supérettes et épicer ies sises prèsdes centres de vacances et des plages. Lescentaines d’interventions effectuées par lesbr igades de contrôle de la direction ducommerce, durant ce mois de juillet, se sontsoldées par la rédaction de 136 procès-ver -baux à l’encontre des commerçants contre-venants. 58 PV de poursuites judiciairesont été dressés suite à des infractions tou-chant la qualité des produits mis en vente,et 78 autres concernent des atteintes auxpratiques commerciales saines. Il s’agit,entre autres, de défaut d’étiquetage ou non

affichage des pr ix, non indication de l’or i-gine des viandes exposées dans les comp-toir s, mise en vente de produits impropres àla consommation et défaut de facturation.Dans ce sillage, la direction du commercede Béjaïa a rédigé des PV de cessation d’ac-tivité commerciale contre trois com-merçants pour faute grave. Par ailleurs, lesinspecteurs de la direction du commerceont procédé, depuis le début du mois encours, à la saisie de pas moins de 1 000 kilo-grammes de produits pér imés et impropresà la consommation.

B. S.

TIZI-OUZOU Vijaielectricals Algérie

Signature des statuts de la sociétémixte algéro-indienneLa signature des statuts de la société mixte

algéro-indienne Vijai electricals Algérie(de droit algérien) pour la fabrication de trans-formateurs de grande puissance, permettra lacréation de 358 emplois permanents à Tizi-Ouzou. La signature de ces statuts par lesassociés, à savoir l’entreprise algérienne dedroit public électro-industrie d’Azazga (filialedu groupe Elec El Djazair) d’Azazga quidétient 45% du capital de Vijai electricalsAlgérie, l’entreprise indienne Vijai elecrticalslimited (40% du capital) et la société nationa-le électricité et de gaz (Sonelgaz, 15% ducapital), a eu lieu dimanche au siège de lawilaya de Tizi-Ouzou. La création de cetteSPA fait suite au protocole d’accord signé, endécembre 2017 à Alger, entre l’entreprisepublique spécialisée dans la fabrication, lacommercialisation et la distribution de trans-formateurs et moteur électriques, Electro-industrie et le groupe indien Vijai ElectricalsLimited, en présence des Présidents directeursgénéraux de ces deux entités industrielles, respectivement Djilali Bentaha et DasariJai Ramesh, et du PDG du groupe Elec ElDjazair, Kinane El Djilali, ainsi que du repré-sentant de Sonelgaz. Le capital social de Vijaielectricals Algérie qui sera construite sur unsite de 33 ha propriété d’électro-industrie dansun délai de 22 mois, est fixé à 1400,98 mil-liard de DA. Elle permettra la création de 358emplois permanents, selon sa fiche techniquecommuniquée à la presse. Son taux d’intégra-tion industrielle sera de 45 à 60% sur 5 à 6ans, a-t-on expliqué lors de cette cérémonie de signature des statuts. L'entreprise seradotée d’une capacité de production de 115unités/an avec une puissance totale de 8 300MVA, va permettre à l’Algérie de fabriquerdes transformateurs de différentes puissancesde 40-60-120 et de 300 méga volts ampères(MVA) et tensions de 60/200 et 400 Kilovoltampères (KVA), a indiqué le délégué de Vijaielecrticals limited en Algérie, Mostefai Farid.Sa production de cette nouvelle usine "quisera la première du genre en Afrique" puis-qu'elle va atteindre des puissances qui ne sontpas produites en Afrique du sud, sera destinéeau marché national, notamment la Sonelgazqui importe au prix fort ce type de transfor-mateurs dont le coût du transport représente àlui seul entre 20 et 25% du cout total du pro-duit. Il sera aussi destiné aux marchés afri-cains et moyen oriental a déclaré le déléguéde M. Mostefai qui n’a pas exclu la possibilitéd’exportation des transformateurs qui serontfabriqués en Algérie vers l’Europe. Le prési-dent directeur général d’éléctro-industrie,Djilali Bentaha, intervenant lors de cette céré-monie, a précisé que la nouvelle usine va uti-liser le même circuit d’approvisionnement, dedistribution et d’exportation de Vijai elecrti-cals limited. Il a insisté sur le transfert detechnologie en soulignant à ce titre que le par-tenaire indien a prévu la réalisation d’uncentre de formation à Azazga. Le PDG deVijai elecrticals limited a insisté sur la "gran-de expérience" de son entreprise dans la fabri-cation de transformateurs de grande puissan-ce, et sur la qualité de ceux qui seront fabri-qués en Algérie qui sera la même que celledes produits qui sortent de l’usine indienne.Le wali de Tizi-Ouzou, MohammedBouderbali, a observé que ce projet rappellel’effort engagé au niveau local pour encoura-ger l’investissement aussi bien public queprivé, créateur de richesses et d’emplois. Desemplois qui sont destinés à une catégorie par-ticulière de demandeurs à savoir les universi-taires. Il a rappelé que la wilaya de Tizi-Ouzou est attractive pour les investisseursnotamment pour sa ressource humaine de qua-lité. Quant à la contrainte de disponibilité defoncier industriel, "des efforts sont fournisafin d’exploiter de la manière la plus ration-nelle possible toutes les potentialités de lawilaya", a-t-il ajouté.

Des habitants d’Allaghane s’opposent

POMME DE TERRE 50 millions de quintaux produits en 2017

TAZMALT Projet d’une déchetterie

Le projet d’implantationd’une déchetter ie dans la

localité d’Allaghane bute surune opposition citoyenne.Der nièrement, l’associationsociale Azday, représentant deshabitants de cette r égion, aannoncé, dans une déclarationrendue publique, son «refuscatégor ique» de l’implantationd’une déchetter ie à Allaghaneet «demande dans l’urgence larévision et le réexamen en pro-fondeur de l’étude de l’impact

sur l’environnement pourprocéder à son annulation». Lesmembres de l’associationAzday par lent d’un choix desite «inappropr ié» sur lequel lespouvoirs publics projettent d’é-r iger une unité de traitementdes déchets ménagers et indus-tr iels. «Cette déchetter ie seraadossée au mur du CEMBoudjemaa Makhlouf, ser alimitrophe avec le centre desanté et avoisiner a plusieur shabitations à l’ouest

d’Allaghane», a-t-on souligné.Pour rappel, ce projet devraitêtre r éalisé par l' entrepr isealgéro-espagnole DeltaEnvironnement Consor tium. Ils’agit d’une déchetter ie inter -communale qui récupérera lesdéchets ménager s du couloirallant de l’ex-Maillot, danswilaya de Bouira, jusqu’à à SidiAïch, à Bejaïa. Malgré toutesles assurances données par lesservices concernés et l’ancienneAPC de Tazmalt quant à l’ab-

sence de r isque de pollution, deshabitants d’Allaghane r écla-ment la délocalisation duditprojet. Outre les dizaines d’em-plois qu’elle générera une foisconcr étisée, cette déchetter ieintercommunale contr ibuer aefficacement à ér adiquer lesdécharges sauvages qui pullu-lent sur le long de la vallée de laSoummam.

B. S.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

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La manifestation estplacée sous le thème «LeCNRC à l’ère du numé-

r ique». Ces jour nées por tesouver tes ont été abr itées auniveau de la petite salle de lamaison de la culture MouloudMammer i de Tizi-Ouzou.Dur ant la jour née dedimanche der nier, plusieur scommunications ont été pré-sentées à l’occasion de cet évé-nement. Mme Benali AmarSaliha, infor maticienne auCNRC d’Azazga, première àprendre la parole, a axé sonintervention sur les avantagesdu registre du commerce élec-tronique. «Le centre nationaldu registre du commerce aintégré depuis 2014, au niveaudu registre du commerce, uncode sécur isé qui permettra lasécur isation de ce document,l’authentification et le contrôleen ligne des données. La lectu-re de ce code s’effectue par lelecteur RCE, un module quis’installe sur des pér iphér iquesdotés d’un dispositif de captu-

re d’images Smar tphone,tablette, etc. Il permet de lireet de valider par authentifica-tion les infor mations duregistre du commerce enligne», informera-t-elle. Avantd’ajouter : «Les informationsqui permettent de valider l’au-thenticité du registre du com-merce sont, entre autres, lenuméro du RC, le nom et pré-nom du commer çant/r aisonsociale de la société, la wilayade l’inscr iption et l’état ducommerçant, radié ou actif».L’oratr ice a également évoqué,lor s de son intervention, laChahada, un nouveau service,plus per formant, que le CNRCpropose à tous ses utilisateursleur per mettant d’obtenirdifférentes attestations enligne. La procédure est com-plètement dématér ialisée, de lademande jusqu’au télécharge-ment du document final, grâceau payement par car te CIB.La deuxième inter vention,

por tant sur les facilitations etles allégements des procéduresadministratives par les pou-voirs publics en matière d’ins-cr iption au registre du com-merce, a été présentée par M.Tazboudjet Yacine, cadre dansle même organisme. «Parmi lesfacilitations appor tées par lespouvoir s publics, on note,entre autres, la domiciliationdes pr imo-investisseurs dansleur résidence habituelle jus-qu'à l’achèvement du projet,la r éduction des peines enmatières de cr imes et délits,pour le personnes condamnéeset non réhabilitées postulants àl’immatr iculation au registredu commerce, dans leur casierjudicaire ; et l’élargissementdu justificatif du local dans ledossier d’inscr iption auregistre du commerce (imma-tr iculation ou modification)pour inclure la concessiond’un ter r ain devant abr iterl’activité commerciale ou tout

acte ou décision d’affectationdélivr é par un or ganismepublic. Par ailleurs, les per -sonnes morales ont égalementdes facilitations telles que laréduction du nombre de copiesdu statut et BOAL de la sociétédans le dossier (immatr icula-tion ou modification et radia-tion), suppression du procèsverbal de réunion por tant dis-solution de la société dans ledossier de r adiation d’unesociété», a-t-il avancé. La troi-sième intervenante est MmeAllouche Saliha, fonctionnaireau CNRC d’Azazga. Son inter -vention a por té sur le dépôtobligatoire des comptessociaux : «Le dépôt légal descomptes sociaux revêt uncaractère obligatoire et doit sefaire dans les délais impar tis,confor mément au code ducommerce», dir a MmeAllouche, lors de son interven-tion. Il est à noter que toutesociété qui contrevient aux dis-positions suscitées sera soumi-se aux sanctions définies par laloi 04-08 du 14 août 2004 rela-tive aux conditions d’exercicedes activités commerciales,notamment son ar ticle 35alinéa premier qui dispose :«Le défaut de publicité desmentions légales prévues auxdispositions des ar ticles 11, 12et 14 de la présente loi est punid’une amende de 30 000 à 300000 DA». Sur cette base, et dèsl’expiration du délai légal dedépôt, le CNRC transmet auxser vices compétents duministère du Commercechargés du contrôle les listesdes sociétés n’ayant pasaccompli le dépôt des comptessociaux. Pour cette annéedonc, la date limite pour ledépôt des comptes sociaux estfixée au 31 juillet en cours.

Rachid Aissiou

Mardi 24 juillet 2018 KABYLIE 7La

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TIZI-GHENIFFOUED GHIR OULED GACEM

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Le mémorial AliMellah toujourssans statut

Heureusementqu’il y a la source Gerriche

Cap sur la rénovation desécoles primaires

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Le Centrenational duregistre ducommerced’Azazga a

organisé, encollaboration

avec la directiondu commerce de

Tizi-Ouzou et la CCI, des

journées portesouvertes hier et avant-hier.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 03:50 12:51 16:40 20:01 21:37FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 03:46 12:47 16:36 19:54 21:33Bouira 03:59 12:50 16:40 19:58 21:38

AZAZGA Journées portes-ouvertes

Le CNRC à l’èredu numérique

Boghni

La fête nationale de la Police a été célébrée, hier, à lasalle des fêtes de Boghni. Étaient présents, le chef

de daïra, le président de l'APC et les représentants desorganisations locales des moudjahidines et des fils deChahid. Le chef de la sûreté de daïra de Boghni, nou-vellement installé, a tenu à remercier les invités pourleur présence. Le chef de daïra a mis en exergue lessacrifices consentis par le corps de la police dans sesdifférentes missions. Cette fête à laquelle ont pris partles éléments de la sûreté, a été une occasion pour orga-niser une cérémonie de remises des grades. Ainsi, cetteannée, onze éléments relevant du commissariat et de labrigade mobile de la police judiciaire ont été promusaprès avoir accompli de loyaux services. En guise dereconnaissance pour leurs efforts sur le terrain, plusparticulièrement des éléments de la voie publique et dela police judiciaire ont été honorés par des attestationsd'encouragements. Enfin, une collation a été organiséepour l'ensemble des invités dans une ambiance festive.Merzouk Haddadi

La sûreté de daïra célèbrela Fête de la Police

Boumerdès

Une brigade conjointe de la Police et de laGendarmerie nationale a effectué, dernièrement,

des descentes surprises sur les plages de Corso et dufront de mer, au chef-lieu de la wilaya de Boumerdès,a-t-on appris d’une source fiable. L’objectif visé par cesincursions inopinées est la sécurisation des lieux et desestivants, ainsi que la lutte contre toute forme de crimi-nalité. Les forces de sécurité suscitées ont dressé unplan imparable consistant à surveiller de très près lescoins sensibles et les foyers de criminalité susceptiblesde représenter un danger pour les estivants venus desquatre coins du pays. Selon toujours notre source,aucun bilan n’a filtré suite à ces opérations d’envergurede surveillance à travers les plages de la wilaya, qui sepoursuivront jusqu’à la fin de la saison estivale. Enfin,il est à signaler que les estivants ont accueilli avecbeaucoup de satisfaction cette louable initiative des ser-vices de sécurité.Hocine Amrouni

Descentes inopinées de la police et de lagendarmerie sur lesplages

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Mardi 24 juillet 2018BÉJAÏA8

ATH MAOUCHE Lutte contre les incendies

La commission installée !

Cette commission est com-posée du P/APC, de l'unitéde la protection civile de

Seddouk, de la br igade de la gen-

darmer ie d'Ath Maouche, du chefde daïra, de la conservation desforêts de Seddouk, des services del'hydraulique et de la STP d'AthMaouche. La commune d'AthMaouche, nichée dans une zone

montagneuse, est constituée d'uncouver t végétal impor tant com-posé essentiellement d'arbres frui-tiers, avec la prédominance desvergers oléicole et figuicole. Il y aégalement des piner aies, des

chênes et autres maquis qui sontsitués sur tout aux environs deslocalités de Mezita et Idjedaren.Par ailleurs, dans un communiquérendu public der nièrement, lesautor ités communales ont appelé

les propr iétaires ter r iens à éviterde mettre le feu après l'opérationde désherbage et de débroussaille-ment pour éviter tout dépar t d’in-cendie. Sur un autre registre, il està signaler ces projets ayant trait àla réhabilitation de la maison dejeunes du chef-lieu et au revête-ment en béton bitumineux despistes du village Tizikher t. Ainsi,un avis de consultation a été lancérécemment par l'APC en vue deréhabiliter la maison de jeunessituée au chef-lieu communal, àTrouna. Cet établissement com-mence à présenter des signes dedélabrement et de vétusté, car il aplus de dix ans d'existence. Cetespace de loisir s et de culture per -mettra aux jeunes de la localité decombler les heures creuses de lajournée sur tout en ces vacancesscolaires d'été. L'existence d'unebibliothèque, d'une cafétér ia,d’une salle polyvalente pour lesactivités spor tives et d’un cyber -café font que les jeunes de la loca-lité ne s'ennuient guère. L'autreprojet que l'APC a inscr it a traitau revêtement en béton bitumi-neux, sur une distance linéaire de730 mètres, des pistes et ruelles duvillage Tizikher t qui sont dans unétat déliquescent. Syphax Y.

Pour lutter efficacement

contre les incendies et les

feux de forêt, il a été procédé

récemment àl'installation, dansla commune d'Ath

Maouche, dela commission

communale opérationnelle

pour la protectionde l’environnement

et la lutte contreles feux de forêt.

Oued Ghir

Cap sur la rénovation desécoles primairesEn prévision de la prochaine ren-

trée scolaire 2018/2019 et pouraccueillir les écoliers dans de bonnesconditions, l’APC d’Oued Ghir ainscrit une grande opération de res-tauration de ses écoles primaires, aannoncé, dernièrement, l’édile com-munal, Yacine Ramdani. Une enve-loppe financière de neuf millions dedinars est consacrée pour cette opé-ration de réhabilitation, qui toucheraune dizaine d’établissements ducycle primaire. «Les travaux derénovation concernent notammentl’étanchéité, la plomberie, la boise-rie, la peinture et la vitrerie», a souli-gné le P/APC d’Oued Ghir. Parailleurs, le même responsable adéclaré que la prochaine rentrée desclasses, dans la commune d’OuedGhir, sera marquée par la mise enservice de deux cantines scolaires. Ils’agit des réfectoires des écoles pri-maires de Hellil et d’Ibourassène.«Nous attendons l’arrivage, cesjours-ci, des équipements nécessairesofferts par la direction de l’éducationpour la mise en service de ces deuxcantines dès la rentrée scolaire2018/2019», a-t-il affirmé. La canti-ne de l’école d’Ibourassène,construite principalement par lesmoyens de l’APC, peut accueillirjusqu’à 400 élèves, a indiqué lemaire d’Oued Ghir. Cependant, M.Ramdani juge insuffisant le budgetdont a bénéficié sa commune poureffectuer les travaux de rénovation.«Nous avons besoin d’une rallongefinancière pour achever toutes lesréhabilitations inscrites dans le cadrede cette opération visant à améliorerles conditions de scolarité de nosenfants», a-t-il reconnu.B. S.

Chemini

L’APC lance l’opération abattage des chiens errants

Une vaste campagne d'abatta-ge de chiens er rants a été

lancée dans la soirée de jeudi dansla commune de Chemini, a-t-onappr is aupr ès de M.Ouddak,Président de l'APC de cette collec-tivité. Cette opér ation a com-mencé le 19 juillet et se poursuivrajusqu’au 8 du mois prochain, et

ce, conformément à l’ar rêté n°58/2018 du 11 juillet 2018. Par lebiais d’un avis, l’APC de Cheminiinforme la population locale quel’abattage se fer a dur ant desheures bien précises, à savoir deminuit jusqu’à 4 h du matin. Dansces avis à la population placardéssur les murs de la pr incipale ruel-

le de la commune ainsi que l’en-semble des patelins que compte lalocalité, les habitants sont invités àgar der leur s animaux domes-tiques durant cette campagne quia débuté dernièrement sous lahoulette du service vétér inaire del’APC. L’objectif est de parvenir àmettre fin au phénomène de pro-lifération et de présence des chienser rants dans les quar tiers et lesvillages et, par tant, de circonscr i-re les r isques de morsure et dezoonoses susceptibles d’êtreengendrés par ces animaux, fait-on remarquer. D’une manièregénérale, tout chien ou autre ani-mal capturé sur la voie publiqueer rant, sans laisse et sans signepermettant d’identifier son pro-pr iétaire, sera abattu, explique-t-on. Il est vrai que le nombre dechiens er rants ne cesse d’augmen-ter aux quatre coins de la région àtel point qu’ils représentent un

vér itable danger public, sur tout lanuit venue où de vér itables hordessauvages et affamées s’attaquentaux piétons, notamment dans lesquar tiers mal éclairés. Souvent enmeute, ces chiens viennent, on nesait d'où, dans des endroits où lesimmondices s’amoncellent à foi-son, la nuit sur tout. Les aboie-ments se font str idents et intermit-tents, toute la nuit. Les canidés enquestion hantent souvent lesdécharges où sont fréquemmentjetés à ciel ouver t des cadavresd’animaux crevés, comme lesvolailles. En l’absence de four -r ières normalisées, la capture deces canidés er rants pose vér itable-ment problème pour l’ensembledes communes de la région. De cefait, l’organisation de battues estincontour nable pour ér adiquerces bêtes devenues autant de dan-gers pour la population.

Bachir Djaider

Tazmalt

Caravane médicale dans plusieurs localitésEn cinq mois seulement, l'association socio-

sanitaire «Ma santé en valeur», basée àTazmalt, a organisé pas moins de cinq cara-vanes médicales au profit des habitants de plu-sieurs localités. En effet, après le «baptême dufeu» de cette association qui a eu lieu à IghilAli les 30 et 31 mars derniers, l'associationvoyant grand, a continué sur sa même lancéepour enchaîner avec d'autres caravanes quitoucheront l'une après l'autre les communesd'Ath Mellikèche, Tazmalt, Taker boust etenfin Boudjellil. Et cela sans omettre lesjournées de sensibilisation et de dépistage descancers du col de l'utérus et du sein, animéesun peu par tout dans l'ar r ière-pays de la Valléede la Soummam. Pour la dernière caravanemédicale, l'association «Ma santé en valeur»,en collaboration avec l'EPSP de Tazmalt,l’EPH d’Akbou et l’APC de Boudjellil, a orga-

nisé une journée de consultation médicalemultidisciplinaire qui a eu lieu vendredi der -nier à l'école pr imaire Amar i Mohand Tayebsituée au chef-lieu de Boudjellil. Malgré lacanicule et la chaleur tor r ide, les habitants dela localité et ceux des villages environnants onttenu à se déplacer vers le «camp» de la cara-vane pour bénéficier des consultations médi-cales, générales et spécialisées, gratuites. Ainsi,selon le bilan final dont une copie nous a étéremise par le vice-président de l’association,M. Moussa Bellal, quelque 160 personnes ontbénéficié de consultations et d'or ientationsmédicales gratuites au niveau dudit établisse-ment scolaire. «Les consultations spécialiséesont été assurées respectivement en diabétolo-gie par le Dr Takhedmit, en or thopédie par leDr Ouyahia, en cardiologie par le Dr Ahnia, engastro-entérologie par le Dr Alou et en pneu-

mologie par le Dr Haddadou, et cela sansoublier les consultations en médecine généralequi ont été assur ées par le Dr MoullaMehena», indique M. Bellal. Par ailleur s,quelque 400 boîtes de médicaments ont été dis-tr ibuées par la pharmacie «ambulante» del'association au profit des différents malades.Il est à noter que la caravane médicale orga-nisée par cette virevoltante association s'estdéroulée dans de bonnes conditions, estimentles organisateurs. Dans la foulée, cela n'a pasmanqué aussi de susciter la satisfaction desper sonnes auscultées : «L'or ganisation decette caravane médicale est une action à saluervivement ! J 'ai pu bénéficier d'une pr ise encharge et or ientation spécialisée vers un car -diologue, car je souffre de l'hyper tension ar té-r ielle», affirme un septuagénaire rencontré surles lieux. S. Y.

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Mardi 24 juillet 2018 TIZI-OUZOU 9

Tizi-Gheniff

Le mémorial Ali Mellahtoujours sans statut

Si un volontaire s'occupe dela propreté des lieux, lemémor ial, composé d'une

salle de lecture, d'une biblio-thèque et d'un musée, commenceà se dégrader, notamment la stèlesur laquelle sont por tés plus desept cents noms de chahids de ladaïra. «Nous avons, à maintesrepr ises, demandé à ce qu’on luiattr ibue statut. Mais, nousn’avons eu aucune réponse endépit des démarches que nousavons faites», dira un moudjahidde la région. Et d’ajouter : «Nousavons plus de trois mille ouvragesjetés à même le sol. Nous ne pou-vons pas les placer sur des étalsparce que la bibliothèque n'estpas sécur isée. Pour tant, ils peu-

vent rendre d' innombrables ser -vices aux étudiants». Pour lui, sice haut lieu n'a pas de statut, il sedégradera davantage. «Regardezcette stèle. Elle commence à se

dégrader du sommet. Les nomscommencent à s' effr iter avecl’usure du temps. Nous ne savonspas si elle va encore tenir long-temps», regretta-t-il. L’on a pu

constater, lors de la visite guidée,que d'autres espaces sont aussivoués à l'abandon. Pour la famil-le révolutionnaire de la région, ilest temps que les autor ités localesagissent afin que la direction desmoudjahidine ou l'organisationdes moudjahidine consente deseffor ts pour la sauvegarde de cemémor ial. «Nous avons mêmesaisi les hautes autor ités du paysconcernant le patr imoine histo-r ique de notre daïra qui est aban-donné. Cer tains sites sontsquattés alors que d'autres ontcar rément disparu. Que restera-t-il pour les générations futuresalors qu'on par le, à chaque fois,de la sauvegarde du patr imoineet l'écr iture de l'histoire?» sou-tient le même locuteur. Quantaux ayants droit, ils ne comptentpas baisser les bras pour, notam-ment, exiger la reconnaissance dela liste des mar tyrs du car réed'Adila où cinquante sépulturesne por tent pas de noms, 56 ansapr ès l' Indépendance. «Nousavons mis des années pourreconstituer cette liste mais elleest toujours bloquée pour des rai-sons que nous ignorons. Cettefois-ci, nous ne comptons pass'ar rêter au niveau local. Nousallons cer tainement passer à uneaction plus radicale», souligneraun fils de chahid. Les ayants droitenvisageraient de bloquer toutemanifestation à l'occasion de lacélébration des fêtes nationales,soutient-on.

Amar Ouramdane

Inauguré le 26juillet 2000,

par l'ex-ministredes Moudjahidine,

Mohamed Chérif Abbas,

le mémorial baptisédu nom du colonel Ali

Mellah de Tizi-Gheniff

est toujours sans statut.

Ighil Anane, sur le chemin des� nids-de-pouleLe chemin intercommunal reliant Boghni à

Bounouh, en passant par le lieu-dit IghilAnane, est dans un piteux état. La dégrada-tion avancée de la chaussée remonte à plus decinq ans. La par tie de la route relevant de lacommune de Boghni est la plus impraticable,du fait que la chaussée est parsemée de cre-vasses et de nids-de-poule, rendant ainsi lacirculation automobile très labor ieuse pourles conducteurs. Sur plusieurs endroits, laroute a perdu son asphalte. Le peu d'usagerscontraints de passer par ce chemin, s'éten-

dant sur plus de 4 km, ne décolèrent pas.Quant au tronçon qui dépend de la communede Bounouh, le même état des lieux est établi,quoique sur cer taines sections, le constat n’estpas aussi affligeant. Sinon sur plus de 3 km, lacirculation est entravée par les nombreusescrevasses qui se sont formées le long de laroute, qui a besoin d'une grande opération deréhabilitation. Les nombreux chantiers ins-tallés par les promoteurs immobiliers dans lazone d’extension d' Ighil Anane, traversée parce chemin, sont à l'or igine du rétrécissement

de la chaussée, jonchée de divers matér iaux.Cela sans par ler de la dégradation constatéedes caniveaux, causée par les camions de grostonnage. Les transpor teurs qui empruntaientcette route, laquelle constitue une voie d'évi-tement de la ville pour rallier la commune deBounouh, ne cessent de réclamer sa réfection.A noter qu’un projet pour sa remise en état aété bel et bien inscr it, mais son lancementsemble avoir été remis aux calendes grecques.

Merzouk Haddadi.

Boghni

Hommage au regretté Ramdani Hamid Le CSA/ AS Imazgharène en collabora-

tion avec l'APC, la maison de jeunes duchef-lieu communal et le foyer pour jeunesd'Ath Ali organise un tournoi de football enhommage au regretté Hamid Ramdanidécédé dans un accident de la circulationqui eut lieu en septembre 2015 alors qu' ilrentrait de Tizi-Gheniff avec d'autres dir i-geants et joueurs, après un match amicaldisputé au lieu-dit El Mer s. Il a été,d'abord, dir igeant au sein du FC Fr ikatavant de rejoindre l'AS Imazgharène. «Cetournoi, nous le dédions à ce cadre spor tif.Il est de notre devoir d'honorer sa mémoireparce qu' il se consacrait énormément à laformation des jeunes dans notre localité»,

nous dira M. Mourad Belaidi, en sa qualitéde président du CSA/ AS Imazgharène. Etde poursuivre: «Le coup d'envoi sera donnéaujourd'hui (lundi) au stade de Fr ikat enprésence des autor ités locales et de nom-breux invités.» Dix-neuf équipes issues desvillages de la commune vont par ticiper à cetournoi qui sera clôturé le 20 août prochainà l'occasion de la célébration du doubleanniversaire (le congrès de la Soummam etl'offensive du nord constantinois). Selon cepr incipal organisateur, ces équipes sontrépar ties en quatre groupes. «Nous auronsdeux matches au quotidien, jusqu' auxquar ts de finale puis aux demi-finales. Enparallèle, nous organiserons un tournoi

pour les vétérans», nous expliquera-t-il. Cesera une occasion aux dir igeants de l'ASImazgharène, pensionnaire de la divisionpré honneur de wilaya, de recruter desjeunes en vue de renforcer l’effectif pour lasaison footballistique 2018/ 2019. A noterque depuis son engagement, l'ASI a occupédes places honorables au sein de son grou-pe. La saison écoulée, l'ASI a raté de justes-se son accession à la division honneur dewilaya. «Au fil des ans, nous commençons àavoir de l'expér ience. En tout cas, si durantces premières années de notre création,nous avons investi dans la formation desjeunes, il est temps peut-être de songer àgravir un échelon et jouer dans une division

supér ieure à la nôtre», dira le président duCSA/ ASI. C'était, d'ailleurs, l'avis de l'en-traîneur Rachid Maâtki qui voudrait revoirà la hausse l'espoir de ces jeunes. Du côtéorganisationnel, nous avons appr is que toutest prêt d'autant plus que ce n'est pas lapremière fois qu'un tel tournoi est organisédans cette commune et de surcroît, mainte-nant, les rencontres auront lieu dans un ter -rain gazonné. Les spectateurs s'attendent,eux aussi, à des confrontations ser rées et dehaut niveau entre les équipes engagées,dont cer taines ont gagné beaucoup d’expé-r ience.

A. O.

Frikat

Yattafen

Le lycée enfin doté de l’ADSL

Le lycée «Tassaft, Akbil Yattafen»,implanté sur le territoire de la com-

mune d’Aïn El Hammam, a été enfinraccordé au réseau de la téléphonie fixe,après une attente qui aurait duré plus de5 ans. En effet, «après maintesdemandes et réclamations exprimées parl’administration du lycée aussi bien àl’intention de l’APC de Yattafen et de ladaïra de Béni Yenni qu’à la direction del’éducation et des services de l’ACTELet d’Algérie Telecom, notre demande afinalement eu un écho», se félicitera unfonctionnaire du lycée. Ainsi, le respon-sable de l’ACTEL de Béni Yenni et unautre venu de Tizi-Ouzou se sontdéplacés dans la région pour le lance-ment des travaux. Au total, ce c’étaient28 lignes téléphoniques qui ont été des-tinées à l’agglomération de Souk ElDjemaâ, distante du chef-lieu deYattafen de près de 800 mètres à vold’oiseau. Bien que les câbles aient étéposés et les opérations de raccordementdu lycée et de certaines habitations deSouk El Djemaâ finalisées, il n’endemeure pas que le téléphone et l’inter-net n’ont pas encore été mis en service,du moins jusqu’à hier. Cela dit, les ser-vices de l’ACTEL assurent que la miseen service de ces commodités ne sauraittarder. A noter que sur les 28 lignes des-tinées à cette agglomération, seules 12opérations de branchement ont été exé-cutées. «Qu’a cela ne tienne, l’essentielc’est qu’il y a eu des raccordements.Certes, il faudra remercier le directeurd’Algérie Télécom de Tizi-Ouzou, qui aenfin répondu à notre doléance, mais ilfaudrait qu’il se penche sur le problèmequ’endurent les abonnés de cette agencepublique au chef-lieu de Yattafen, où ledébit internet laisse sérieusement à dési-rer», dira un résident de Souk El-Had.Et de poursuivre : «Le débit qui arrivechez nous ne reflète pas le nombre demégas que nous payons. Il est tellementfaible qu’internet se coupe souvent. Ladernière fois, c’était pendant l’Aïd, lorsduquel le chef-lieu, Souk El Had, a étéprivé d’internet. C’était pendant 4 joursnous avons payés». M. A. B

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Mardi 24 juillet 2018BOUIRA10

Ouled Gacem

Heureusement qu’il y a la source Gerriche

Parmi les manques signaléspar ces villageois, figurecelui de l’eau potable. A ce

sujet, les villageois disent que celafait plusieurs années qu’ils sontconfrontés hiver comme été à unepénur ie aigue en ce liquide pré-cieux. Pour faire face à ce problè-me, nos inter locuteur s confientqu’ils sont contraints de parcour irplusieurs kilomètres par jour pours’approvisionner en eau au niveaud’une source sise à Ger r iche.«Chaque jour, nous nousdéplaçons sur plusieurs kms pourpuiser de l’eau de source que noustranspor tons à dos d’ânes. En cestemps de chaleur, nous faisonsplusieurs navettes par jour poursatisfaire nos besoins quotidiensen eau», confie un père de famille.Ce der nier ajoute que tout lemonde au village, même lesenfants sont astreints à ce quis’apparente à une cor vée. Unautre villageois indique pour sapar t que cer taines personnes par -courent plus de 20 kms pour

atteindre la source Ger r iche etremplir quelques jer r icans. Lesvillageois soulignent aussi que lepoint d’eau de Guer iche est trèséloigné d’Ouled Gacem. Il se trou-ve à une dizaine de kms du village.Pis encore, les mêmes villageoisfont savoir que le point d’eau enquestion a été aménagé à l’or iginepar les services des forêts pourper mettre aux animaux de sedésaltérer. Devant le manque

d’eau et la cr ise qui sévit auniveau d’Ouled Gacem, les villa-geois ont décidé d y recour ir pourapprovisionner leurs foyers. Nosinter locuteurs expliquent que lesautor ités locales, à leur tête lewali ont été interpellées sur ceproblème de manque d’eau, maisen vain. «Nos appels aux autor itéssont restés lettre mor te. Et nousattendons toujours une pr ise encharge de ce problème de manque

d’eau», confient les mêmes villa-geois. Ces der nier s r appellentaussi que lors d’une visite dans larégion, le P/APW a été mis au cou-rant de la situation et a promis derégler le problème avant l’été.

Seulement, et à ce jour, le problè-me demeure entier. Pire encore,aucune mesure n’a été pr ise poury remédier. «Nous avons eu droit àdes promesses mais sans lende-main», tonnent à l’unanimité lesvillageois de Ouled Gacem quiespèrent une visite des autor itésdans le village pour voir de prèsleur souffrance. En outre, les vil-lageois évoquent un autre problè-me, et pas des moindres, celui descoupures fréquentes du courantélectr ique et l’absence du réseau àplusieur s endroits. «Si cer tainsvillageois font face à des coupuresintempestives du courant d’autresen revanche ne sont pas encoreraccordés. Beaucoup de villageoissont alimentés par des voisins àl’aide de câbles qui s’étendent surune centaine de mètres», signalentcer tains villageois. C’est pour celaque beaucoup souhaitent l’ins-cr iption d’un projet d’extensionde l’électr ification r ur ale auniveau du village.

D. M.

Les villageoisd’Ouled Gacem,

dans la commune deSour El Ghozlane,

vivent depuis plusieurs années

dans des conditionsdifficiles, en raison

de l’absence decommodités des

plus élémentairespour une vie

décente.

M'Chedallah

On incinère toujours les ordures En dépit des for tes chaleurs qui sévissent depuis

quelques jours et le r isque de dépar ts d’incendiesravageurs, dans la daïra de M’chedallah, l’on recour ttoujours à la destruction par le feu des déchets etordures ménagers. C’est le cas au niveau des dépotoir set déchar ges publiques, notamment celles deTiksir idéne aménagée par l'APC d'Aghbalou et celle deSahar idj. Ces deux décharges sont comme deux géantsqui fument sans inter ruption leurs pipes. Bien plusgrave, il ar r ive que le feu déborde sous la poussée deviolentes bour rasques de vent pour s'attaquer au tissuvégétal des environs comme en témoignent les sur facesforestières calcinées autour de ces décharges amé-nagées. Non seulement ces foyers de feux, distants l'unde l'autre d'à peine 1000 mètres à vol d'oiseau, plongenttoute la région dans une étouffante et infernale chaleur,mais ils contr ibuent aussi à la pollution de l'air en lais-sant s'échapper des colonnes de fumée noires, ocres etasphyxiantes. Il est utile de signaler que la composantede ces décharges est constituée à plus de 50% de plas-tique. Une matière qui représente de graves r isques sur

la santé des populations lorsqu’elle brule. L’autre fait,non moins grave, relevé en ce mois de juillet que d’au-cuns qualifient de très chaud, c’est le recours au feu descantonniers chargés du nettoyage et désherbage desaccotements des routes à grande circulation traversantla région à l’image de la RN 15. Ces ouvr iers mettentsystématiquement le feu aux amoncellements dedéchets et autres herbes rassemblées en tas le long deces routes. Jeudi dernier, des scènes similaires ont étéenregistrées au niveau du tronçon de la RN15 entre lecar refour d'Oughazi et la rentrée ouest de la localité deRaffour. Affairés comme ils étaient à en finir avec leurtache, les ouvr iers dépêchés sur les lieux ne mesurentpas le r isque que représente le recours à un tel procédéd' incinération par le feu pour les routiers, et sur toutpour les vergers oléicoles et les sur faces agr icoles bor -dant ce tronçon de route. Il suffirait d'une étincellepour voir n' impor te quel véhicule flamber comme unetorche, ou de vastes sur face transformées en brasier parces temps de grande canicule.

Oulaid Soualah

Ath Rached

Une commune déshéritéeLa commune d'Ath Rached, dont le chef-lieu est situé à 30 kms au sud-est de

Bouira, est considérée comme l'une des communes les plus déshéritées de lawilaya et enregistre de multiples carences pour son développement local.Comptant essentiellement sur les subventions de l'État, la municipalité peine àamorcer l'essor tant escompté. Nonobstant les potentialités qu'elle possède, ellesombre néanmoins dans l'inertie et le marasme économique. Peuplée d’environ 12000 âmes, cette localité possède des atouts non négligeables en agriculture notam-ment, à travers les filières de l'oléiculture, de l'élevage des cheptels (ovins, bovins,caprins et avicoles), des maraîchages et de la céréaliculture. Cette municipalité estconstituée de 16 villages qui enregistrent, à des degrés variables, des insuffisancesflagrantes dans plusieurs volets. Parmi ces villages, l’on peut citer : Hidous, AssifLakhmis, Avoulil, Taghzout, Ighil Nath M'hand, Chréa et bien d'autres.Néanmoins, le village de Chréa se singularise par le fait d’enregistrer une panopliede déficits qui touchent presque tous les volets : l'eau potable, l'aménagementurbain, le gaz de ville, les sports et loisirs, la santé... Les habitants du village tou-chés par la pénurie de l'eau potable, ce précieux liquide, se voient contraintsd’acheter des citernes d'eau payées rubis sur ongle à raison de 1000 DA l’unité. Lapénurie d'eau sur les réseaux de distribution ne cesse de rendre de plus en plusleur quotidien difficile. Sur un autre registre, les jeunes de ce patelin se morfon-dent dans l'oisiveté et le vide, car ils n'ont pas le moindre espace de loisir ou deculture pour les accueillir. Seul un stade existe, aménagé par la seule volonté desjeunes de ce village, il y a des années de cela, mais c’est une aire qui manque detout. Sans clôture, ni vestiaires, ni toute autre commodité, ce terrain vague sert dejoutes footballistiques conviviales, même s’il semblerait au commun des mortelsimpraticable. «Les autorités communales ont pourtant promis de prendre en char-ge ce stade pour l’aménager. Nous attendons qu'elles tiennent cette promesse»,déclare un jeune du village.Y. S.

El Esnam

Les locaux, à l’abandon, de nouveau squattésLes 100 locaux dits «du

Président» de la localité d’El-Esnam, une commune sise à 13kms au sud-est du chef-lieu de lawilaya de Bouira, reste toujoursinexploité. Depuis quelquessemaines, ces locaux sont la ciblede squatteurs qui ont pr is posses-sion des lieux. Ainsi et selon leshabitants du centre-ville de laditecommune, ces gar ages aban-donnés ont été transformés, cesdernières années en repaires dedélinquants qui s’y adonnent à laconsommation de drogue et autres

boissons alcoolisées. Situés à l’en-trée Ouest de la ville d’El Esnam,les locaux réalisés il y a près d’unedécennie ont subi beaucoup dedégradations. Au fil des années,cette dégradation s’est accentuéeau vu et au su de tous, sans quequelqu’un n’ose tirer la sonnetted’alarme pour attirer l’attentiondes pouvoirs publics sur cet étatde fait. Si les intempér ies ont euraison de la toiture, les fenêtres etles por tes de ces locaux ont étésubtilisées. Lors d’une virée quenous avons effectuée sur les lieux,

il nous a été donné de constaterl’état dommageable de ces locauxlaissés à l’abandon et sur toutl’ampleur du gâchis. En effet, leslieux ont été transformés en unedécharge à ciel ouver t où bou-teilles et canettes de bières etautres détr itus jonchent les alen-tours. «Les locaux commerciauxn’avaient pas été attr ibués aumoment oppor tun, ce qui a empê-ché les jeunes chômeurs de lalocalité d’y installer des activitéscommerciales ou ar tisanales.Cer taines activités auraient pu

créer des emplois si les locauxétaient mieux exploités et utilisés àbon escient», regrette un jeuned’El Esnam. Depuis le début dumois en cours, ces locaux sonttr ansformés en refuge par unetrentaine des jeunes d’Ain-Deflaet de Médéa pour la plupar t,venus travailler dans le domaineagr icole, à savoir les pépinières etchamps de patates d’El Esnam. Asignaler que les locaux en questionse trouvent juste à la lisière desfermes agr icoles. «Les ouvr ier sagr icoles font toutes les nuits du

feu pour préparer à manger, maisce procédé s’avère dangereux,sur tout en ces temps de grandeschaleurs, où la moindre étincellepeut faire d’énor mes dégâts»,regrette un habitant. La directionen charge de la gestion de ceséquipements publics est vivementinterpellée pour remédier à cettesituation qui inquiète les r iverainsdu site, lesquels cr aignent depotentiels incendies, dont les dom-mages et les conséquences ne peu-vent être que tragiques.

Aziz C

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Comment avez-vous été amenée à travailler sur cesproblématiques qui lientarchitecture, gestion du territoireet colonisation ?

Samia Henni : C'est à l'or igine lesujet de la thèse de doctorat en his-toire et théor ie de l'architecture quej'ai défendue en 2016 à l' Institutpour l'histoire et la théor ie de l'ar -chitecture, ETH Zur ich, thèser écompensée par la médaille del'ETH. Je voulais d'abord travaillersur l' histoire des politiquesurbaines et rurales des années 50 et60. Ces années coïncidaient évidem-ment avec la révolution algér ienne-guer re d'Algér ie. Cer tains de cesenvironnements bâtis, par exempleles logements construits à Alger parFernand Pouillon, ont déjà été l'ob-jet d'études universitaires, mais cesrecherches restent, à mon avis, sousun angle assez dépolitisé. J 'ai essayéde réintroduire cette dimension enentreprenant une investigationétendue aux archives civiles et mili-taires, publiques et pr ivées, algé-r iennes et françaises (et pas seule-ment aux archives d'architectes),pour pouvoir aborder cette archi-tecture sous des angles différents.Puis, je suis née à Alger, j'y ai gran-di, et une par tie de ma famille vit oua vécu dans cer tains de ces bâti-ments construits à cette époque-là.J 'ai entrepr is, par ordre chronolo-gique, de suivre entre 1954 et 1962,les politiques successives déployéespar les autor ités françaises civiles etmilitaires en Algér ie sous le régimecolonial, plus largement les lois, lecontrôle des populations, les opéra-tions militaires, la planification,l'aménagement et la transformationdu ter r itoire. J ' ai voulu com-prendre l' impact social, humain etpsychologique de ces politiquesdécidées par les gouver neur sfrançais vivant en Algér ie, mais éga-lement par l'administration centra-le en métropole, dont le ministère dela Reconstruction et de l'Habitat, leministère de la Construction ins-tauré après le retour du généralChar les de Gaulle au pouvoir en1958 ; mais aussi par les différentsministres de la Défense et del' Intér ieur, puisque l'Algér ie dépen-dait aussi de ces ministères, vuqu'elle était considérée comme undépar tement français

Qu'avez-vous découvertde ces archives étudiées ?

Les politiques françaises de trans-formation du ter r itoire et de l'amé-nagement du ter r itoire, les poli-tiques rurales, urbaines et de loge-ment ont été une par tie très impor-

tante de la guer re contre-révolu-tionnaire (ce qu'on appelle aujour -d'hui la contre-insur rection). Maisces politiques et ces programmesn' étaient pas officiellementannoncés sous cet angle. J 'ai essayéde démontrer qu' il existe une inter -section entre les politiques colo-niales, les opérations militaires, lesintérêts économiques et l'environ-nement détruit et construit ; ce quej' ai appelé l' architecture contre-révolutionnaire ou de contre-révo-lution. Le mot « architecture » nesignifie pas seulement des bâti-ments, mais traduit aussi des struc-tures, des infr astr uctures, desstratégies et des pratiques bien pla-nifiées, voire une vér itable façon depenser et de faire. Les destructionset constr uctions fr ançaises enAlgér ie ont pu servir à mener uneguer re contre les combattants indé-pendantistes algér iens et autres.L'exposition « Discreet Violence »aborde un chapitre seulement deces politiques qui visaient à empê-cher la « propagation » de la révo-lution algér ienne (ou de « contami-nation » pour faire référence à unterme technique utilisé par l'arméefrançaise) et à dominer la popula-tion.

Pourquoi ce terme de «Discreet»(discrète) ? En quoi cetteviolence architecturale n'a-t-ellepas été claire et frontale ?

Pour cer tains chapitres du livreArchitecture of Counter revolution,j'ai eu à sélectionner des photogra-phies qui avaient été pr ises par leser vice cinématogr aphique desarmées (appelé aujourd'hui Établis-sement de communication et deproduction audiovisuelle de ladéfense et qui produit toujour sencore les images de guer res oùl'armée française est active). C'étaitdonc une forme de propagande quiser vait l' ar mée. Ces imagescachaient la violence menée contreles populations algér iennes. J ' aitrouvé des images de soldatsfrançais qui « évacuent » des popu-lations des zones interdites, « armés» seulement de bâtons, et non pasd'armes. En faisant ce travail desélection d' images d' archives, jen' ai pas voulu reproduire cettemême propagande. J 'ai pensé mon-trer ces images et ces films de façonà ce que l'on comprenne que, mêmesi cette violence était cachée, cesdéplacements de population étaientde la pure violence. Ces imagesétaient faites, précisément, pour nepas la montrer. À chacun de la voiret de la comprendre à tr aver sd'autres médiums, par exemple les

ar ticles de journaux qui la dénon-cent à la suite d'un scandale média-tique de 1959 ou des archivespr ivées qui documentent le tourna-ge de films produits par l'arméefrançaise. Cette exposition itinéran-te a commencé en avr il 2017 et avoyagé à Ber lin, à Rotterdam, àJohannesburg. J 'ai pu observer àchaque fois que le public était inter -pellé par cette violence « discrète ».Même si on n'y voit pas des armes,l'exposition oblige le visiteur à déce-ler par lui-même cette violence.

Comment ces politiquesde gestion de l'espace publicont-elles été «violentes» ?

L'exposition « Discreet Violence »déconstruit la création des zonesinter dites et la constr uction descamps de regroupement parl'armée française en Algér ie durantla Révolution algér ienne. C'étaitune stratégie militaire qui a servi àisoler la population des combattantsalgér iens, à contrôler la populationet à empêcher l'aide matér ielle, psy-chologique et financière des popula-tions aux combattants. Le but étaitdonc militaire : contrôler et isolerles populations ; en d'autres termes: « diviser pour régner ». Cette vio-lence a déraciné des centaines demillier s, sinon des millionsd'Algér iens. Elle a déstabilisé letissu socio-économique et psycholo-gique de régions entières. Ces popu-lations ont dû quitter du jour aulendemain leur s villages, leur ster res, leur s communautés etfamilles. Elles ont été concentréesdans des camps contrôlés par desmilitaires. Cer tains camps n'étaientpar fois habités que par des per -sonnes âgées, des femmes et desenfants. Les concepts mêmes defamille, de solidar ité, de protection,de sûreté dispar aissaient totale-ment.

À combien estime-t-onles populations déplacées pendant cette guerre ?

Les chiffres sont contestés. Cer tainshistor iens et sociologues par lent de2 millions, d'autres de 3 millions.Jusqu'à un tiers de la populationalgér ienne aurait été déplacé, pourcer tains chercheurs, entre camps deregroupements et bidonvilles. En1959, l'armée française par lait, elle,de 1 million de personnes déplacées.Mais même cette institution a finipar se perdre dans les chiffres ; j'airetrouvé des archives dans les-quelles l'armée française précise nepas savoir le nombre de personnesdéplacées depuis le début de lar évolution algér ienne. Cela étaittrès chaotique. Les conditions decréation de ces camps étaient aussianarchiques au début. Des tentesqui sor taient de ter re d'un jour àl' autre par fois, d' autres campsconstruits en dur. Ces camps ontconnu la misère et la famine, avecdes populations obligées de se nour-r ir de r acines. D'autres campsétaient créés pas loin des ter res oùcer taines personnes avaient la per -mission d'aller cultiver de quoi senourr ir. Cer tains camps recevaientdes aides extér ieures, de la Croix-Rouge notamment. Ces populationsne pouvaient pas circuler librementà l'extér ieur des camps sans laissez-passer. Il y avait tellement de campsqu'on ne peut pas généraliser, cer -tains histor iens par lent de 3 740camps. Après le premier coup d'É-

tat à Alger en mai 1958, le retour dugénéral de Gaulle au pouvoir et lescandale médiatique sur les condi-tions choquantes des camps deregroupement provoqué par le rap-por t rédigé par Michel Rocard en1959, le gouvernement français alancé une politique de transforma-tion de cer tains camps permanentsen villages. De Gaulle avaitdemandé à son délégué général dugouvernement français en Algér ie,Paul Delouvr ier, de mettre en placeper sonnellement ce progr amme,que l' on a appelé «Les MilleVillages». Je montre dans le livreque les camps continuaient à êtreconstruits même après le scandale.

Y a-t-il eu des régions spécifiques touchées par cesdéplacements forcés depopulations ou était-ce généraliséà tout le territoire algérien ?

Il y a eu d'abord des zones spéci-fiques, ce qui a été appelé le « cœurde la révolution », les Aurès, dansl'est de l'Algér ie. Ces régions ontser vi aussi à tester un cer tainnombre de pratiques, opérationsmilitaires, qui sont devenues par lasuite des théor ies militaires généra-lisées par l'armée française, maiségalement par d'autres pays. (...)

Ce «laboratoire» français degestion des populationsa-t-il

servi en métropole, dans d'autrescolonies françaises, pour d'autrespays ? Y a-t-il une école françai-se spécifique ?

Cette politique de contr ôle despopulations n' a pas commencédurant cette guer re en Algér ie sousle régime colonial, et elle n'a pascessé avec cette guer re. On constateque les autor ités colonialesfrançaises ont toujours essayé decontrôler les populations coloniséestout au long de l' instauration de sonempire : Bugeaud en Algér ie,Gallieni à Madagascar, Lyautey auMaroc, et bien d'autres. Ils ont per -fectionné cette école colonialefr ançaise, de l'Afr ique àl' Indochine. Des techniques ainsique des savoirs militaires de gestionet de contrôle des populations et desimages ont été per fectionnés enAlgér ie avec la guer re contre-révo-lutionnaire. Des militaires françaisont par la suite théor isé cette « écolefr ançaise », tels que RogerTr inquier avec son livre La Guerremoderne ou David Galula (théor i-cien de la contre-insur rection), quia fini par être recruté par un centrede recherche à l' univer sité deHarvard et qui a écr it deux livres enanglais sur ses expér iences de guer -re en Algér ie. Ces pratiques et cesthéor ies ont voyagé évidemmentpendant et après cette guer re. (...)

Comment ce dispositif s'est-iltransposé en métropole où desAlgériens vivaient aussi etétaient soupçonnés de soutenirle FLN ?

J 'étudie le rôle des sections admi-nistr atives spécialisées, les SAS,dans la construction des camps deregroupement et celui des sectionsadministratives urbaines, les SAU,dans la résorption des bidonvillesqui ont proliféré durant cette guer -re. Je m' intéresse aussi au rôle jouédans cette guer re par Maur icePapon qui a été significatif. Ce der -nier a eu le rôle que l'on connaîtdurant la Seconde Guerre mondia-le. Par la suite, il a servi au Maroc et

en Algér ie à deux repr ises, d'abordà la préfecture de Constantine en1949 et ensuite en tant qu' inspec-teur général de l'administration enmission extr aor dinaire (civile etmilitaire) de 1956 à 1958. Il contrô-lera à ce titre tout l'est de l'Algér ie.(...)

Ces techniques ont-elles étéappliquées lors de la manifesta-tion du 17 octobre 1961 à Paris ?

Les forces de l'ordre sous l'autor itéde Maur ice Papon ont en effetappliqué des techniques très sem-blables à celles utilisées alors enAlgér ie sous le régime colonial. Cesmanifestants, qui étaient pour tantpacifiques, furent jetés dans laSeine. On peut faire remonter cettefaçon violente de r épr imer desmanifestants à ce qui s'est passé àSétif, Guelma et Kher rata le 8 mai1945, le jour où on célébr a enEurope la fin de la Seconde Guerremondiale.

Peut-on observer aujourd'huides faits, des politiques, tanten France qu'en Algérie, quis'inscrivent dans la continuitéde ce passé ?

Je ne veux pas généraliser. C'est unpar adigme cer tes qui renvoie àd'autres régimes, d'autres institu-tions et d'autres sociétés. Mais jepeux observer que l'application del'état d'urgence en France montrela survenance de « fantômes », de «mémoires » qu'on n'ar r ive pas ànommer, ou qu'on ne veut pas nom-mer. Ces pr atiques colonialesfr ançaises dépassent la seuleAlgér ie, et elles ont pu concernerd'autres r épressions, oppressions,suppressions, subjugation et domi-nations. Ce qui me dérange, c'estqu'on évite de nommer les choses, etmon tr avail est de retr acer ceréseau de pratiques transversales etde les nommer. J 'essaie de décoderce que Roland Bar thes a appelé une« écr iture cosmétique » durant cettemême guer re, pour « démaquiller »le langage officiel français sur lesaffaires coloniales.

Pourrait-on imaginer que la cartedes déplacements de populationspuisse coïncider avec la carte desmassacres qui ont eu lieu durantla décennie noire, puisque vousparliez de mémoire et de«fantômes» ?

Je répondrai à votre question parune anecdote qui fait sens. J 'avaisdonné une conférence à l'universitéde Harvard où j'expliquais com-ment l'armée française avait crééun programme spécifiquement pourles femmes algér iennes qu'on avaitappelé «Actions sur le milieu fémi-nin» ou sur «les femmes musul-manes», et on avait fait appel à desfemmes françaises (y compr is lesépouses des généraux Raoul Salanet Jacques Massu) pour «franciser »les femmes algér iennes et les inciterà abandonner la révolution et à reti-rer leur voile au cours de «cérémo-nies» de dévoilement public orga-nisé. Les combattants algér iens etFrantz Fanon les avaient dénoncéesd' ailleur s. Un inter locuteur m'ademandé si cela ne rappelait pas laguer re civile où l'enjeu du voile aaussi été central. Votre hypothèsesuppose donc de vér ifier cela à tra-vers un travail d'histor ien, même sila guer re civile n'est pas encorecicatr isée dans la vie et la mémoiredes Algér iennes et des Algér iens.

Mardi 24 juillet 2018 CULTURE 11

SAMIA HENNI, architecte et chercheuse sur l’architecture contre-révolutionnaire

Avec sonexposition«Discreet

Violence», SamiaHenni, architecte et

chercheuse, dévoileses découvertessur l'architecture

contre-révolutionnaire

durant la guerrefrançaise en

Algérie.

«Ce que j’ai découvert…»

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Fatima, avant de descendrede la voiture, dit à Sadek:- Je vais sor tir ma voiture

du parking et vous me suivrez.- Nous allons loin ?- À Ain Naadja. C’est là-bas quej’habite, depuis quelque temps.J ’ai acheté un appar tement enpas-de-por te, et je suis en trainde cour ir pour avoir l’acte depropr iété.- Ah !- Je vous rendrai votre argent etnous discuterons sér ieusementde la possibilité de vous trouverun emploi. C’est moi qui vousferai un entretien d’embauche.-D’accord, Fatima.Sadek croyait rêver. Non seule-ment il avait, là, la possibilité dese mar ier avec une très bellefille qui lui ferait oublier cellequi lui avait été refusée, mais ilallait en même temps, selontoute vraisemblance, trouver unemploi plus en phase avec son

statut d’univer sitaire. Et lacer ise sur le gâteau, il allaithabiter avec elle dans sonappar tement. Bon, il est vraique la question n’avait pasencore été abordée, mais elle leserait tôt ou tard. Maintenant,il devrait tout faire pour quecette belle Fatima le voiecomme le pr ince charmant dontelle avait toujours espéré l’ap-par ition.Moins d’une heure plus tard,Sadek s’était retrouvé en tête-à-tête avec la belle jeune fille.Celle-ci lui restitua le montantde l’addition et il la remercia.Puis il lui demanda :-J e peux vous faire uneremarque, Fatima ?- Oui, bien sûr.- C’est une remarque qui r isquede vous froisser.- Je sais, sinon vous n’aur iezpas demandé la permission deme la faire.

- C’est juste.- Alors, je vous écoute, froissez-moi !- Vous faites entrer chez vous uninconnu, vous lui rendez sescinq millions de centimes etcelui-ci pour r ait se dire, entoute légitimité, que vous avezchez vous un coffre contenantdes centaines de millions, et ilpour r ait être tenté de vousdévaliser.Fatima sour it.- La tête du mouton est connue,dit le dicton chez nous. Nousavons beaucoup par lé dans lavoiture entre Hydr a etTafourah. Et il m’a suffi de cinqminutes pour vous juger etsavoir que j’ai affaire à unhomme honnête.- Oh ! Vous savez, les plusgrands escrocs sont des gensaffables. Des gens qui inspirentconfiance. C’est d’ailleur s laraison pour laquelle leurs coups

sont imparables.- Non, non, Sadek. Vous n’êtespas un escroc. Vous avez uncœur en or. Cet appar tement, jel’ai depuis trois ans et à par tmon père et ma mère, personnen’y a mis les pieds.- Oh ! C’est trop d’honneur.- Bon. Si nous par lions un peude vos qualifications, Sadek. Oùêtes-vous ar r ivé dans lesétudes?- J ’ai eu mon bac lettres et j’aisuivi des études d’archéologie.- Archéologie ?- Oui.- Mais qu’est-ce qui vous a pr isde suivre des études d’archéolo-gie ?-C’est comme ça ! J ’ai suivi ceque me dictait ma passion.

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous(35ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Mardi 24 juillet 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (168ème partie)

Le conseiller du roi pr it l’outre, caressa ses poils, les sen-tit et les examina méticuleusement, puis il leva les yeux

vers le roi et lui dit :-Il n’y a pas le moindre doute : il s’agit bel et bien de la peaud’un lionceau.

Le roi expr ima son mécontentement par le biais d’un gro-gnement.-Et son contenu ?-Je vais vér ifier, ô mon roi.Au bout de quelques instants, le conseiller leva de nouveaula tête.-Il n’y a pas l’ombre d’un doute, ô mon roi bien-aimé. Cetteoutre contient du lait de lionne.- Mais comment peux-tu en être cer tain ? Tu as déjà vu dulait de lionne ?-Non, mais j’ai longuement par lé avec des chasseurs quiavaient eu en leur possession du lait de lionnes qu’ilsavaient tuées.-Non. Moi, il me faut une preuve. Le bucheron, lui, avaitune preuve de la réussite de son épreuve : nous avons tousvu le lion qui avait ramené les quarante troncs d’arbres. Letailleur aussi avait une preuve, la bague de jouvence que toiet les autres conseillers avez authentifiée même si elle aperdu son pouvoir. Cette outre, on voit bien qu’elle est faiteavec la peau d’un animal que nous ne rencontrons pas sou-vent. Quoiqu’elle ressemble beaucoup à celle d’un gros chatroux.

Et le meunier de s’écr ier :- Non, ce n’est pas la peau d’un chat ! C’est la peau d’unlionceau. Et à cause de cette peau, je dois vivre dans la peurde la vengeance de sa mère. Per sonne n’accorda de l’intérêt aux propos du jeunehomme, qui avaient pour tant une grande impor tance.Le roi dit à son conseiller :

-Tant qu’on ne m’a pas appor té des preuves que cette peauest celle d’un lionceau et que le lait qu’elle contient est celuid’une lionne, non seulement je prendrai ce jeune hommepour un menteur mais en plus, il subira un châtiment exem-plaire.- Oh ! Non, ô mon roi. La population n’appréciera pas etelle dira que cela confirme ce qui se dit à ton sujet.- Qu’est-ce qu’il se dit à mon sujet ?-Oh ! Ce sont des mensonges, comme d’habitude. Mais il nefaut pas appor ter de l’eau au moulin de ces mensonges.Le meunier s’écr ia soudain :-Je sais ! Je sais comment prouver que la peau de cette outreappar tient à un lionceau et le lait qui s’y trouve à une lion-ne !

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oranoù il participait à un Salon

professionnel. À Chlef, l’undes pneus de sa voiture

éclate et il n’a pas de rouede secours. Alors qu’il sedemandait ce qu’il y avait

lieu de faire pour poursuivresa route vers Alger où il

habite, quelqu’und’inattendu se propose de

l’aider : une jeune et trèsbelle automobiliste. Celle-ci

lui offre un pneu avec unejante neuve et lui apprend

que son père vend despneus et des pièces

détachées automobiles.Elle lui offre une

roue neuve complèteet en contrepartie, elle compte sur lui

pour lui communiquerrégulièrement l’état de son

usure pour les besoinsd’une étude qu’elle mènesur les produits que son

père commercialise. Par lasuite, Djamel découvre queDjamila est une voisine de

sa sœur et que c’est sonbeau-frère qui lui tient sa

comptabilité. Comme il estloin d’être ignorant dans le

domaine des affaires,et à la faveur d’autresrencontre, Djamila lui

demande de l’aiderà gérer ses affaires

en contrepartied’un très gros salaire.

Résumé

aUn roi avait une fille qu’il avait décidé de garderchez lui indéfiniment. Celle-ci lui ayant dit que

son comportement risquait de le mener en Enfer,décide de la marier mais uniquement à celui quiaura fait preuve d’intelligence et de savoir-faire

en accomplissant l’épreuve à laquelle il aura étésoumis. Deux jeunes gens se sont présentés au

palais royal : un jeune tailleur et un jeunebucheron. Chacun a eu droit à une épreuve que

seuls des magiciens peuvent surmonter. Maiscontre toute attente, ils les ont acceptées.

Résumé

(Un conte de l’ouest algér ien) Le vieillard aux trois oreilles

Coin cuisine

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Mardi 24 juillet 2018 SPORT 21

Özil quitte la Mannschaft RETRAITE Évoquant le racisme des Allemands à son égard

"C' est avec un cœurlourd et après beau-coup de réflexion que,

à cause des événements récents, jene jouerai plus pour l'Allemagnede matches internationaux aussilongtemps que je ressens du racis-me et du manque de respect à monégard" , écr it le joueur d'or igineturque sur son compte Twitter.Cr itiqué pour une photo pr iseavec le pr ésident turc TayyipErdogan avant le Mondial russe, ila assuré que son geste n'avait" aucune intention politique" ." Comme beaucoup de gens, mesr acines ancestr ales recouvrentplus qu'un seul pays. J 'ai cer tesgrandi en Allemagne, mais monhistoire familiale a ses racines soli-dement basées en Turquie. J 'aideux cœurs, un allemand et unturc" , a détaillé avant-hier après-midi le milieu de ter rain d'Arsenalsur Twitter. Özil sor t de son silen-ce après avoir été au centre de lapolémique, après la publication dece fameux cliché sur lequel lui etson compatr iote Ilkay Gündoganposent aux côtés du chef de l'Etatturc, alors en pleine campagneélectorale pour sa réélection, fina-lement obtenue le 24 juin.

"Bouc émissaire"

Les relations entre l'Allemagne etla Turquie ont connu de for tes tur -bulences depuis le coup d'Etatmanqué contre M. Erdogan enjuillet 2016. L'Allemagne s'étaitnotamment inquiétée depuis des" purges" pratiquées dans l'arméeet l'administration à la suite de ceputsch. Depuis début 2018, Ber linet Ankara travaillent à normaliserleur s relations après ces for testensions. Plus gr ande diaspor aturque au monde, la communautéd'Allemagne compte 3 millions depersonnes, dont 1,4 million d'élec-teurs pouvant voter en Turquie." Il ne s'agissait pas de politiqueou d'élections, mais de respecter laplus haute fonction du pays de mafamille" , a souligné le joueur

d'Ar senal. Le cliché pr is avecEr dogan avait valu aux deuxjoueurs de lourdes cr itiques, sur -tout après l'élimination précocedes champions du monde 2014 dèsla phase de groupes en Russie.Cer tains obser vateur s les ontaccusés de manquer de loyautéenvers l'Allemagne, le manager dela Mannschaft Oliver Bier hoffallant même jusqu' à affir mer" qu' il aurait fallu envisager de sepasser d'Özil" pour le Mondial.Pour Özil, c'est sur tout l'absencede soutien de la Fédération (DFB)qui l'a poussé à s'en aller : " Lorsde ces deux derniers mois, ce quim'a le plus peiné est le mauvaistraitement que m'a infligé la DFBet son pr ésident Richar d

Gr indel" . " Alors que j'ai essayéd'expliquer à Gr indel mon hér ita-ge, mes ancêtres et, par consé-quent, lui faire comprendre lesraisons qui m'avaient amené àprendre cette photo, il était plusintéressé par le fait de par ler deses propres positions politiques etde r abaisser mon opinion" , aencore écr it Özil, qui a inscr it 23buts en 92 sélections. " Je ne servi-r ai plus de bouc émissaire (àGr indel) pour son incompétenceet son incapacité à faire cor recte-ment son tr avail" , a ajouté lejoueur de 29 ans.

"Propagande de droite"

" Aux yeux de Gr indel et de sessoutiens, je suis Allemand quandnous gagnons, mais je suis unimmigrant quand nous perdons" ,a-t-il affirmé. Si le champion dumonde allemand, sacré en 2014 auBrésil après une 3e place en 2010,accepte de recevoir des cr itiquessur sa per formance spor tive, ilrefuse d'être attaqué sur ses or i-gines ethniques. " Si un journal ouun consultant considère que jesuis fautif pendant un match, ça jepeux l'accepter. Mais ce que jen' accepte pas, c' est que desmédias allemands aient continuel-lement cr itiqué mon double hér i-tage et une simple photo pourexpliquer la mauvaise Coupe dumonde d'une équipe entière" , a-t-il déploré, dénonçant une " propa-gande de droite" . Pour le joueur,des limites qui le touchent person-nellement ont été franchies, " lesjournaux essayant de monter lanation allemande contre moi" .Selon Mesut Özil, lui et sa familleont reçu des menaces après lapublication de la photo avec leprédisent turc. Özil a égalementraillé un sponsor, sans le nommer,qui, dit-il, l'a retiré des vidéos pro-motionnelles pour la Coupe duMonde apr ès l' appar ition desphotos avec Erdogan. " Pour eux,il n'était plus bon d'être vu avecmoi et (ils) ont appelé la situation'gestion de cr ise' " .

Mesut Özil aannoncé,

avant-hier, qu'ilquittait la sélection

d'Allemagne enmettant en avant le" racisme" dans lescritiques dont il est

victime aprèsl'élimination de la

Mannschaft dès lepremier tour du

Mondial-2018 defootball.

Paris Saint-Germain

Thomas Tuchel a affiché ses envies, l'entraî-neur par isien attend un latéral de chaque

côté ainsi qu'un milieu de ter rain. Et même s' iln'en a pas par lé, l'Allemand réclame aussi l'ar -r ivée d'un défenseur central qui lui permettraitde var ier ses schémas tactiques et de passer en3-5-2. Visiblement, le PSG a repéré les bons pro-fils pendant la Coupe du monde 2018. En effet,le média Le Par isien affirme que le technicienapprécie la polyvalence de son compatr ioteAntonio Rüdiger (25 ans, Chelsea), capable dejouer en charnière centrale ou à droite, et celledu Belge Jan Ver tonghen (31 ans). Le défenseurcentral lié à Tottenham jusqu'en 2019 a l'avan-tage de pouvoir jouer à gauche, tout comme lePor tugais Raphaël Guer reiro (24 ans), queTuchel a eu sous ses or dres au Bor ussiaDor tmund. Quant à la succession de ThiagoMotta, Par is suit un autre Diable Rouge, àsavoir Axel Witsel (29 ans, Tianjin Quanjian),solide devant la défense et suffisamment douétechniquement pour monter un cran plus haut.Enfin, selon la même source, le directeur spor tif

Antero Henr ique a été aperçu en train de discu-ter avec le milieu Renato Sanches (20 ans,Bayern Munich), auteur d'un joli coup franccontre le PSG samedi.

Le salaire de Buffon révéléRecruté cet été par le Par is Saint-Germain, legardien Gianluigi Buffon (40 ans) n'a r ien coûtéen indemnités de transfer t au club de la capita-le. Restait à connaître le salaire du Transalpin.Celui-ci a été révélé par le journal L'Equipeavant-hier. D'apr ès le quotidien spor tif, letransfuge de la Juventus Tur in perçoit 410 000€ nets de charges et d' impôts par mois au PSG,soit un salaire confor table de 4,92 M€ annuels.A cette somme, il faut ajouter d'éventuellespr imes individuelles et collectives, susceptiblesde grossir le total. Buffon touchera donc un peuplus qu'à la Juve, où il émargeait à 4,5 M€ paran. Avec ses émoluments, le dernier rempar t seplace " dans la première moitié du classementdes salaires du vestiaire par isien" , selon la

même source.

Di Maria dénonce un mensongeA nouveau présenté comme un possible par tantcet été, Angel Di Mar ia (30 ans, 45 matchs et 21buts toutes compétitions pour la saison 2017-2018) n'a pas encore fait ses valises au Par isSaint-Germain. En réponse à des rumeurs surles réseaux sociaux indiquant qu' il a annoncéson dépar t à ses coéquipiers, l'ailier argentin atenu à effectuer une mise au point avant-hier ." Ar rêtez de mentir " , a écr it El Fideo surSnapchat pour démentir la rumeur en question,histoire d'entretenir un peu plus le flou sur sonavenir… Récemment, le nom du Sud-Amér icaina circulé du côté de Naples, mais c'était avantque le président des Par tenopei, Aurelio DeLaurentiis, annonce qu' il ne veut pas recruterde " vieux». Pour rappel, le PSG réclame aumoins 40 millions d'euros pour l'ancien joueurde Manchester United, actuellement envacances.

Premier match au Japon pourAndrés Iniesta (34 ans) et

première défaite. Entré en jeu àla 59e minute, le milieu du VisselKobe n’a pas pu empêcher lerevers à domicile de son équipeavant-hier contre Shonan (0-3)." Ça fait mal. Personne n'aimeperdre. Sur le plan individuel,c'est un bon jour pour moi parceque j'ai fait mes débuts, mais jesuis touché par la défaite" , aréagi l’ancien joueur du FCBarcelone, probablementimpatient de disputer une par tieen intégralité.

Japon

Plusieurs Mondialistes ciblés !

Iniesta battupour ses débuts

Déçu de son temps de jeu auReal Madr id, Mateo

Kovacic (24 ans, 21 appar itionsen Liga pour la saison 2017-2018) a annoncé qu’il souhaitaitpar tir. Près d’un mois plus tard,le milieu de ter rain n’a paschangé d’avis. L’internationalcroate, finaliste de la Coupe dumonde dimanche dernier, aconfirmé sa volonté à son nouvelentraîneur Julen Lopetegui quin’a r ien pu faire pour leconvaincre, raconte Marca. Ilfaut dire que la route vers le onzede dépar t est bar rée par LukaModr ic, Toni Kroos et Casemiro.Du coup, le club madr ilènecommencerait à envisager sondépar t, mais pas à moins de 50M€. Une bonne nouvelle pourManchester City, la JuventusTur in ou encore le BayernMunich, tous intéressés parl’ancien joueur de l’Inter Milan.

Real Madrid

Kovacicsouhaite partir

En quête d'un renfor t au postede défenseur central,

Manchester United a ciblé GaryCahill (Chelsea) et le joueur deLeicester, Har ry Maguire (25ans, 38 matchs et 2 buts enPremier League pour la saison2017-2018). Auteur d'une Coupedu monde très réussie, l'Anglaisa définitivement tapé dans l'œildu manager de MU, JoséMour inho, et les Red Devilsseraient prêts à casser leurtirelire pour le natif de Sheffield.Avant-hier, le Daily Mailaffirmait que les Mancuniensseraient disposés à mettre 73millions d'euros sur la table pourle Br itannique ! A ce tar if, lesFoxes ne devraient pas résisterbien longtemps et Maguirepourrait ainsi devenir ledeuxième défenseur le plus cherde l'histoire après Virgil vanDijk, recruté pour 84 M€ parLiverpool l'hiver dernier. Avantde passer à l'attaque, MU devratoutefois faire de la place encharnière centrale en vendantMarcos Rojo, Er ic Bailly ouChr is Smalling.

Manchester United

Une folie pour Maguire ?

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Karaté-do

La JS Semaoun, un vivier de champions

Le spor t à Semaoun ce n’est pas que lefoot, représenté par le club qui évolue

en Pr é-honneur de Béjaïa, le NRBSemaoun. Mais aussi d’autres disciplines,d’autres clubs... À l’image de la Jeunessespor tive Semaoun (JSS), un club de karaté-do qui a été lancé un cer tain 10 octobre2000, auteur de r ésultats encourageantsenregistrés à plusieurs niveaux. Les capées

du duo Redouani Nassim et Terki Yaminaont, en effet, récolté une bonne moissondurant l’année spor tive 2018. Lors de lacompétition qui a eu lieu à Alger du 18 au 19mars passé, pas moins de trois médailles ontété décrochées par les karatékas de la JSSemaoun. Il s’agit, r espectivement, deBouhamdani Amal «Kumité» qui a décro-ché la médaille d’or et déclaré championned’Algér ie, de Bouhamdani Rachida qui,elle, s’est contentée du bronze, aussi en«Kumité». S’agissant de la compétition quis’est déroulée à la Coupole d’Alger le 25juin dernier, Bouchakel Amazigh est sor tivice-champion, avec une médaille de bronzeen «Kumité». Au championnat d’Oran du13 juillet, l’équipe junior dudit club a pus’adjuger la médaille de bronze. Les juniorssont donc ar r ivés troisième der r ière le GSP(Alger ) qui a raflé la médaille d’or et le clubNesma (Annaba) qui a pr is l’argent. Lamédaille de la JSS a été décrochée grâce auxeffor ts de Lainseur Rachida, BouhamdaniAmal et Bouhamdani Rachida. Concernantle tournoi international de karaté qui s’est

déroulé dans la capitale tunisienne, Tunis,les 25 et 26 mars passés, le club est revenuavec 13 médailles. L’on citera, entre autres,Si Bouhamdani Amal, médaillée d’or dansles -54 kg «Kumité» ; Redouani Nassim en«Kata» ; Ait Abbas Said dans les -84 kg«Kumité» ; Belhadi Katia (+68 kg) dans lamême spécialité ; Lainseur Rachida (+59kg) ; Redouani Nassim (-84 kg) ;Hamitouche Yanis (-68 kg) ; BouckakelAmazigh (-70kg) ; Djennadi Ines (-50 kg) ;et Benhama Tassadit (-40 kg). L’équipeKumité junior a aussi décroché troismédailles de bronze. «Nous avons obtenu debons résultats même si l’on reçoit des sub-ventions dér isoires par rappor t aux besoinsréels du club. Lorsqu’on s’était rendus àOran, nous avons dépensé 13 millions decentimes, alors que la subvention de l’APCde Semaoun n’a pas dépassé les 5 millions.La volonté de nos jeunes a payé. Mais pouravoir d’autres r ésultats consistants, lesmoyens financiers, entre autres, devraientsuivre», dira le DTS Benmamer Abdeslam.

R. M.

JS Boukhalfa

USM Draâ Ben Khedda

Le coach KamelArab reconduitLa direction de la JS Boukhalfa, à sa

tête le président MohamedBouchakour, a décidé de renouveler saconfiance au coach Kamel Arab, en pré-vision de la nouvelle saison spor tive.Arab, qui a réussi du bon travail lors dela deuxième moitié du championnat de ladivision honneur Tizi-Ouzou, en ratantde peu l'accession en Régionale 2, que luia chipée le FC Tadmaït, poursuivra samission à la tête de la bar re technique,avec l'objectif de faire accéder lesBanlieusards en division supér ieure, lasaison prochaine. Par ailleurs, la repr isedes entraînements aura lieu le 14 août.C'est là la décision pr ise par la directiondu club en concer tation avec le coachKamel Arab. L'homme for t de la JSBoukhalfa, Mohamed Bouchakour, s'estdéjà mis à la recherche des oiseaux rares,pour renforcer son équipe en prévision dela nouvelle saison. Ceci sachant que plu-sieurs joueurs de l'USMDBK, de l'OSMoulediouane, du CRB Tizi-Ouzou et duKC Taguemount Azzouz ont été déjàrecrutés par le club. Du renfor t de qualitépour la JS Boukhalfa qui ne veut pasrater sa saison, elle qui ne jure que parl'accession en Régionale 2.Massi Boufatis

Une reprise et des absences ! La repr ise des entraînements de l’USM

Draâ Ben Khedda, intervenue samedidernier au stade Kaci Ali de Draâ BenKhedda, a été marquée par l'absence deplusieurs joueurs, notamment les cadresde l'équipe, maintenus dans l'effectifpour la saison prochaine. Ainsi, il n’yavait que quatorze joueurs sur la pelousece jour-là. Même avant-hier dimanche, iln'y avait pas beaucoup de joueurs à l'en-traînement. Ce qui n'a pas été du goût etdu coach en chef et des responsables duclub. Der r ière ce «boycott», les impayésdes joueurs qui datent de l’année derniè-re et l’avance de la nouvelle saison quin’a toujours pas été versée, susur re-t-on. M. B.

BASKET-BALLChampionnat arabe(U18)

L'Algérie en demi-finaleLa sélection algér ienne de basket-ball

(U18) s'est qualifiée pour les demi-finales du championnat arabe de la caté-gor ie, organisé du 15 au 24 juillet auCaire (Egypte), au terme de la dernièrejournée du 1er tour disputée samedidernier. Le Cinq algér ien, battu samedipar son homologue égyptien sur le scorede 48-96, affrontera en demi-finale lasélection du Bahreïn qui a terminéinvaincue le 1er tour. C'est la 4e défaitedes hommes de Mohamed Yahia dans cetournoi, après celles concédées devant laTunisie (56-58), le Bahreïn (42-89) et lesEmirats arabes unis (51-69), contre deuxvictoires devant le Soudan (65-27) et laJordanie (85-82 après deux prolonga-tions). L'autre demi-finale opposeral'Egypte à la Tunisie. Le Bahreïn a ter -miné le 1er tour à la première place (12 pts), devant l'Egypte (11 pts), laTunisie (10 pts) et l'Algér ie (8 pts). LeSoudan (8 pts), la Jordanie (7 pts) et lesEmirats (7 pts) sont éliminés. La finaleest programmée pour le mardi 24 juillet.

L' ancien sélectionneurnational le Bosnien VahidHalilhodzic (2011-2014)

qui figurait en tête de la shor t-list établie par la FAF a fini pardécliner la proposition du prési-dent de l' instance fédér ale,Kheireddine Zetchi, qui s' estretrouvé contraint de se tournervers une autre piste, celle duFrançais Hervé Renard, actuel-lement aux commandes de l'é-quipe marocaine. Apr ès plu-sieur s jour s de spéculations,l'ancien entraîneur de l'USMAlger (2011) a fini par démentirles informations qui l'avaientenvoyé en Algér ie. Mardi der -nier, le champion d'Afr iqueavec la Zambie (2012) et la Côted'Ivoire (2015) a tenu à éclaircirla situation. «Cer taines per -sonnes évoquent mon avenirdans les médias afin de semer letrouble dans l’espr it desMarocains (même) s’il est enco-re un peu trop tôt pour savoir dequoi il sera fait. Une chose estcer taine : par respect pour le

Maroc et tous les Marocains, jene par tirai en aucun cas pourune autre nation afr icaine quel-le qu’elle soit. Ceux qui l'affir -ment se trompent», a-t-ilaffirmé sur son compte officielTwitter. Le refus de Renard desuccéder à Madjer est venuconfirmer que r ien n'a encoreété fait, alors que KheireddineZetchi a affirmé que le nouveausélectionneur sera connu d' ici lafin du mois de juillet. «Nousdevons trouver le profil quenous recherchons, c'est-à-direquelqu’un avec un vécu enAfr ique. Il y a un Mondial quise déroule actuellement enRussie, je pense que l’idéal estd’attendre la fin du premiertour pour dresser une shor t-listde techniciens susceptibles deprendre en char ge l' équipenationale», avait indiqué Zetchià la presse, peu après la fin destravaux de la dernière réuniondu Bureau fédéral tenue le 24juin dernier.

Ce ne sera ni

Halilhodzic,

ni Renard

Alors que la Coupe du monde2018 a pr is fin le 15 juillet der -nier, la FAF peine toujours àtrouver un nouveau sélection-neur, sur tout que deux des troisnoms cités initialement parZetchi ont décliné la proposi-tion. Il ne reste que le nom duPor tugais Car los Queiroz, dontle contrat avec la fédération ira-nienne a pr is fin à l' issue duMondial 2018. Selon la pressespécialisée, l' ancien sélection-neur de l'Afr ique du Sud et duPor tugal, âgé de 65 ans, resteune piste envisageable, à moinsqu'un autre technicien ne vien-ne faire son appar ition pourconstituer " la surpr ise du chef" .Toutefois, le patron de la FAF aindiqué jeudi der nier qu’iln’avait jamais contacté le tech-nicien por tugais Car los

Queiroz. «J e n’ai jamaiscontacté Queiroz. J ’ignore quil’a contacté au nom de la FAF»,a-t-il précisé aux journalistesdans la ville d’Ain Defla, enmarge de la réception de la FAFd’un centre de formation. Avantd’enchaîner : «Nous sommes encontact avec deux technicienseuropéens, et nous allons tran-cher dans les jours à venir. Cesera un entraîneur qui maîtr isela langue fr ançaise». Unemanière de dire que le succes-seur de Madjer ne ser a pasforcément un Français. Le suc-cesseur de Madjer, limogé aubout de huit mois seulement,aura à préparer la prochainesor tie officielle de l' équipenationale prévue en septembreà Banjul face à la Gambie, dansle cadre de la 2e journée (Gr. D)des qualifications de la Couped'Afr ique des nations (CAN-2019) dont la phase finale auralieu au Cameroun.

R. S.

Mardi 24 juillet 2018SPORT22

ÉQUIPE NATIONALE Un mois après le départ de Madjer

Les Verts toujours sans sélectionneur

Les Verts sonttoujours sans

sélectionneur, unmois après le

départ de RabahMadjer, et la

fédérationalgérienne (FAF)va entamer une

véritable coursecontre la montre

pour désigner unnouveau coach.

Page 15: MILLIONS DE QUINTAUX JUSQU’OÙ IRONT … · Une pratique banalisée ... voire des risques, selon l’ampleur des travaux qui se font sans per- ... magées par les engins des travaux

Une per formance qui per -met à l’Algér ie de remon-ter à la deuxième place du

classement général de la compéti-tion avec 20 médailles en vermeil.Cette 5e journée des JAJ 2018 aété marquée par la consécrationde la sélection nationale de gym-nastique qui a rempor té quatrenouvelles médailles (2 or et 2argent), grâce aux équipes fémini-ne et masculine de Tumbling quiont créé la surpr ise en décrochantla première place du podium desépreuves par équipes. En escr ime,les Algér iens avec une moisson de8 médailles (2 or, 6 bronze), ontdominé les épreuves de la 1erejournée, disputées dimanche auCentre féminin de Ben Aknoun(Alger ). Les médailles d'or algé-r iennes ont été rempor tées parLéa Racha Malek (épée) et SoniaZeboudj (fleuret), alors que lesmédailles de bronze ont étél'œuvre de Nizar Dekkar etBelsem Bounaceur en sabre mas-culin, Nihal Guemmar et Mer iemMebar ki en fleuret féminin,Yousr a Zeboudj et MerouaGueham en épée féminine. A lapiscine du complexe olympiqueMohamed-Boudiaf, les nageur salgér iens se sont également distin-gués en décrochant 4 médailles (2or, 1 argent, 1 bronze). AbdellahArdjoune sur 100m dos et MoncefBelamane qui battu le record desJAJ du 100m brasse avec un chro-no de (1:03.77) ont survolé les

finales de leurs spécialités respec-tives. Apr ès cinq jour nées decompétition, l'Algér ie a occupeprovisoirement la 2e place du clas-sement générale avec une moisson71 médailles (20 or, 21 argent, 30bronze).

Les basketteurs au pied du podium Les sélections algér iennes(gar çons/filles) de basket-ball(3x3) ont ter miné au pied dupodium des Jeux Afr icains de laJeunesse (JAJ-2018) qui se dérou-lent du 18 au 28 juillet courant àAlger, après leurs défaites respec-tives contre le Niger ia (17-16) etl'Egypte (20-8), en matchs de clas-sement pour la troisième place,disputés dimanche au ComplexeAhmed Gher moul (Alger ). LeMali, grand favor i du tournoi, arempor té l'or aussi bien chez les

garçons que chez les filles, aprèsavoir dominé respectivementl'Egypte (13-9) et le Niger ia (21-5),lors des finales qui ont été dis-putées dans la foulée des matchsde classement. Des deux sélectionsalgér iennes, c'est celle des garçonsqui a nour r i le plus de regret aprèsavoir terminé à cette frustrante 4eplace, car elle semblait en mesurede faire beaucoup mieux. En effet,en demi-finale contre l'Egypte, lesAlgér iens semblaient bien par tispour se qualifier, avant de se faireégaliser à quelques encablures ducoup de sifflet final (14-14). Il fal-lait alors recour ir aux prolonga-tions pour dépar tager les deuxéquipes et c' est finalementl'Egypte qui a réussi à l'empor ter(16-14), tout comme le Mali, quiavait surclassé le Niger ia (17-15)dans l' autre demi-finale. Avantcette 3e édition des Jeux Afr icainsde la Jeunesse, l'Algér ie ne dispo-

sait pas d'une sélection de basket(3x3), ni en garçons, ni en filles.Elle les a formées spécialementpour cet évènement continental,qui était leur toute premièrecompétition internationale.

Les volleyeurs ratent la finale

De leur côté, les volleyeuses algé-r iennes ont été éliminées en demi-finale du tournoi des Jeux afr i-cains de la jeunesse (JAJ-2018), ens' inclinant face à leur s homo-logues égyptiennes sur le score de3 sets à 0 (11-25, 22-25, 19-25),dimanche à la salle omnispor tsd'Aïn-Taya (Alger ). L'Egypteaffrontera en finale le Camerounqui a battu la RD Congo 3 à 0 (25-02, 25-18, 25-14). L'Algér ie joue-ra, de son côté, le match de classe-ment pour la médaille de bronzeface à la RD Congo. Pour sa par t,la sélection algér ienne de volley-ball a été éliminée du tournoi mas-culin des Jeux afr icains de la jeu-nesse (JAJ-2018), en s' inclinantface à son homologue nigér ianesur le score de 3 sets à 0 (18-25, 24-26, 14-25), en demi-finale disputéedimanche à salle communale deRouiba (Alger ). Les Nigér iansaffronteront en finale du tournoi,prévue ce mardi à la salle omni-spor ts d'Aïn-Taya, les Egyptiensqui ont dominé les Tunisiens sur lescore de 3 sets à 0 (25-21, 25-20,25-22), De son côté, l'Algér ie joue-ra le match de classement pour lamédaille de bronze face à laTunisie. Le tournoi masculin devolley-ball des J AJ -2018 aregroupé six pays : l'Algér ie, laTunisie, l'Egypte, le Niger ia, leCameroun et la Gambie.

Mission accomplie

en haltérophilie

L'haltérophilie algér ienne,engagée avec six athlètes (3garçons et 3 filles), a réussi untotal de 18 podiums lors des troisjours de compétition consacrés àla discipline, en présence de plusde 50 athlètes de 15 pays, dans lecadre des 3es Jeux afr icains de lajeunesse (JAJ-2018) à Alger. Unemoisson qualifiée de " bonne per -formance" par la Direction tech-nique nationale (DTN) et lesentraîneurs nationaux qui avaientpronostiqué " plusieur s"médailles, notamment en argentet en bronze, en raison d'une pré-sence " qualitative" d'haltéro-philes de pays afr icains, sur toutceux qualifiés aux J euxOlympiques de la jeunesse (JOJ-2018), prévus à Buenos Aires enArgentine du 6 au 18 octobre. Lessix athlètes algér iens ont réussiune récolte de 3 or, 9 argent et 6bronze, offrant au pays une 3eposition au classement final, loinde l'Egypte (17 or, 1 argent) et duNiger ia (12 or, 5 argent et 1 bron-ze), mais devant tous les autrespays, dont Maur ice (3 or et 4argent) et la Tunisie (1 or, 2 argentet 2 bronze). La palme d'or estrevenue à Far id Saadi (17 ans) quia offer t à l'Algér ie 3 or chez les+85 kg, avec des charges réaliséespour la première fois : 130 kg àl'ar raché et 160 kg à l'épaulé-jeté,totalisant 290 kg. AhmedChekhchoukh a rempor té l'argentà l'épaulé-jeté (137 kg) et au total(243 kg) ainsi que le bronze à l'ar -r aché (106 kg), alor s queMohamed Roumaïli a eu l'argentde l' épaulé-jeté (104 kg) et lebronze de l'ar raché (81 kg) et dutotal (185 kg). Les trois filles sélec-tionnées pour le rendez-vousd'Alger n'ont pas démér ité aussi,obtenant un total de neufmédailles, entre argent et bronze.Sabr i Nour El-Houda (48 kg) a eul'argent à l'ar raché (53 kg), à l'é-paulé-jeté (70 kg) et au total (123kg), de même que Hind Teurki(+63 kg) avec trois argent à l'ar ra-ché (60 kg), à l'épaulé-jeté (75 kg)et au total (135 kg). De son côté,Nihad Belounis (63 kg) a pr is troisbronze : ar raché (57 kg), épaulé-jeté (72 kg) et total (129 kg). Il està r appeler que les J AJ -2018d'Alger étaient une étape de pré-par ation supplémentaire auxhaltérophiles de pays commel'Algér ie, l'Egypte, la Libye, laTunisie et le Niger ia qui ont ar ra-ché chacun une place en filles et engarçons aux Jeux Olympiques dela jeunesse en Argentine.

L'Algérie a récoltésix nouvelles

médailles d'or,avant-hier, lors des

épreuves de la 5ejournée des Jeux

africains dela jeunesse

(JAJ-2018), qui sedéroulent à Alger

(18-28 juillet).

Mardi 24 juillet 2018 SPORT 23

JAJ-2018 Avec 20 médailles en vermeil

L’Algérie remonte à la 2ème place

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Suite à la mise à l’écart d’une de ses athlètes des JAJ-2018

Les dirigeants du Club omnisports Bouzeguène(COSB) ont tenu, à travers une déclaration, à dénon-

cer ce qu’ils qualifient d’une «mise à l’écart abusive»par la Fédération algérienne de karaté-do (FAKT) del’une de leurs athlètes dans les épreuves du karaté-dodes Jeux africains de la jeunesse qui se déroulent actuel-lement à Alger. Selon les responsables du COSB, un testde sélection national a été organisé les 18 et 19 mars2018 à El Hammamet (Alger), dans le cadre des JAJ-2018 pour les meilleurs karatékas de chaque wilaya, lorsduquel deux athlètes filles du club de Bouzeguène ontété retenues en EN U18. L’une d’elle, qui n’a pas réussià conserver son classement, a été éliminée, chose que lesresponsables de son club trouvent tout à fait normal, etl’autre, à savoir Sonia Belabbas, a confirmé sa bonneperformance en améliorant même son classement indivi-duel (2e place), selon les termes de la déclaration trans-mise hier à la rédaction. «Cependant, l’entraineur de lasélection n’a pas tardé à se lancer dans une suite d’argu-ments qu’il avance au fur et à mesure pour la déclasser

et finir par l’écarter complètement avec la complicité duprésident de la Fédération, (…) celui-ci nous rassurait,en parallèle, de son maintien dans l’équipe alors qu’il nenous faisait que perdre du temps pour éviter toutedémarche ou réclamation au moment opportun», expli-quent les dirigeants du COSB par le biais de la mêmedéclaration, non sans s’adresser au président de la FAKTà travers une série de questions. «Comment éliminer uneathlète qui a toujours confirmé sa performance et gardercelle qu’elle a éliminée ? (…) Pourquoi réduire le quotade participation à trois et ne pas garder les quatre à l’ins-tar des garçons, à moins que nuire devient l’une despriorités ? (…)» s’insurgent les rédacteurs de la déclara-tion. Et de préciser : «Le COSB, par son comportementirréprochable vis-à-vis de la Fédération et sa contribu-tion notable au relèvement du niveau de la discipline,mérite en retour, un minimum de respect et de considé-ration». R. S.

Le COS Bouzeguène charge la FAKT