migros magazin 23 2009 f vs

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AUX FOURNEAUX 60 Louise Kasser ou le goût de la politique La benjamine de la Constituante genevoise défend ses idéaux depuis sa plus tendre enfance. EN MAGASIN 49 Concours: gagnez une grill-party! EN MAGASIN 38 Ces articles qui produisent moins de CO2. ENTRETIEN 28 Une fresque géante de Hans Erni est inaugurée à Genève ce week-end. Une envie gourmande? Publicité www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE N O 23, 2 JUIN 2009 Photos Lukas Peters / François Wavre-Rezo Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland

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Concours: gagnez une grill-party! AUX FOURNEAUX 60 EN MAGASIN 38 EN MAGASIN 49 ENTRETIEN 28 Changements d’adresse: à la poste ou au registre des coopérateurs, tél. 058 565 84 01 E-Mail: [email protected] N O 23, 2 JUIN 2009 www.migrosmagazine.ch, CONSTRUIRE Edition Aar, JAA 3321 Schönbühl-Shoppyland Photos Lukas Peters / François Wavre-Rezo Publicité

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AUX FOURNEAUX 60

Louise Kasser ou legoût de la politique

La benjamine de la Constituante genevoisedéfend ses idéaux depuis sa plus tendre enfance.

EN MAGASIN 49

Concours:gagnezune grill-party!EN MAGASIN 38Ces articles qui produisentmoins de CO2.

ENTRETIEN 28

Une fresque géante de Hans Erni estinaugurée à Genève ce week-end.

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4 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

M-Infoline:tél. 0848 84 0848*ou +41 44 444 72 85(depuis l’étranger)[email protected];www.migros.chM-CUMULUS:tél. 0848 85 0848*ou +41 44 444 88 44(depuis l’étranger)[email protected];www.m-cumulus.chAdresse de la rédaction:C. p. 1751,8031 Zurich,tél. 044 447 37 37,fax 044 447 36 [email protected];www.migrosmagazine.ch* tarif local

Erni le magnifique

Joël Guillet,rédacteur en chef

ÉDITORIAL

Vous l’avez sans doute vu à la télévision, le 21 février dernier,jour de son centième anniversaire. Volubile, frais comme ungardon, débordant d’énergie, fourmillant de projets. HansErni n’est pas seulement un grand artiste. C’est un phéno-mène de la nature. S’échinant encore chaque jour dans sonatelier. Se couchant entre minuit et une heure et demie. Selevant aux aurores…On ose à peine ajouter qu’il est mariéavec Doris depuis… soixante ans!

En cette fin de semaine, le peintre et graveur lucernois défraye-ra une nouvelle fois la chronique. On s’apprête à inaugurerla fresque monumentale qu’il vient de réaliser pour la placedes Nations, à Genève. Depuis six semaines, une armadad’artisans assemble les carreaux qui en agrémenteront lemur d’enceinte. La fête sera à la hauteur de l’événement,avec la participation du secrétaire général des Nations unieset de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey.

Dans l’entretien qu’il a accordé à notre collaborateur Jean-Fran-çois Duval (lire en p. 28), Hans Erni rappelle quelques-unsdes fondements de sa philosophie. J’aime beaucoup son idéede faire fructifier à chaque instant «ce qu’il y a en nous devirtualités fécondes pour la réalisation de l’homme futur».J’affectionne aussi sa manière de soutenir que le paradis està notre portée. Que nous le tenons dans nos mains et qu’ils’agit de ne pas le laisser filer.

Jusqu’au 4 octobre, le Kunstmuseum de Lucerne présente 250travaux de l’artiste, parmi lesquels 35 mètres du fameux«Landibild» (longueur originale: 91 mètres) qui empanachal’Exposition nationale de 1939.

[email protected]

RÉUSSITE 86

Le Locle:Karim Arfa, 16 ans,est le benjaminde la Patrouillesuisse virtuelle.Rencontre avecun championdu manche à balaiélectronique.

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CETTE SEMAINE | 5

RÉCIT 18

Bernhard Merz,conservateurau Muséumd’histoirenaturelle deGenève, a donnéson nom à unequarantained’espèces demouches.Le scientifiqueracontesa passion.

ENTRETIEN 28

A 100 ans, le peintre et graveur lucernois Hans Erni passe encoretoutes ses journées dans son atelier. Confidences.

Photos

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ANIMAUX 76

Régulationdes renards:en tournée avecLuc Jacquemettaz(à g.) et ChristianJaquet, gardes-faune vaudois.

RÉCITSREPORTAGE 12Une journée dans la viede Christophe Mingard, syndicde la commune vaudoise dePréverenges et viticulteur-arboriculteur.

RÉCIT 18A Genève, Bernhard Merz veillesur 4 millions de mouches. Il nous aouvert les portes de son royaume.

RÉCIT 24Depuis douze ans, Aurélie Morelpsychologue, entretient le moraldes policiers lausannois. Portrait.

CHRONIQUEMINUTE PAPILLON 26

ENTRETIENHANS ERNI 28

ACTUALITÉ MIGROSENVIRONNEMENT 32Dans le système logistiquede Migros, la protection de lanature a une place très importante.

POUR LES ENFANTS 35Amusez-vous à coller les deuxcents vignettes d’animaux dansun bel album coloré.

EN MAGASINPRODUITS 38Consommer avecle moins d’impact possiblesur l’environnement?C’est possible à Migros!

GRAND CONCOURS PHOTO 40Gagnez une grill-party!

PRODUITS 54M-Classic ou les grands classi-ques Migros revisités.

AUX FOURNEAUXLA RECETTE DE LOUISE KASSER 60

VOTRE RÉGIONVOTRE COOPÉRATIVE RÉGIONALE 65

VIE PRATIQUEMIEUX VIVRE 71Comment stimuler ses neuro-nes? En profitant de la vie pardi!

GRANDIR 74On est écolos mais pas notre ado.

ANIMAUX 76En tournée avec deux gardes-chasse vaudois.

VOITURELA NOUVELLE FORD KA 82

SERVICESMIGROS FLASH 7

VOUS ET NOUS 9

TEMPS PRÉSENTS 10

PERDUS DE VUE 79

OFFRE AUX LECTEURS 83

MOTS FLÉCHÉS / IMPRESSUM 85

RÉUSSITEKARIM ARFA 86

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MIGROS FLASH | 7Migros Magazine 23, 2 juin 2009

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«Chocolate», la désormais célèbre poule d’unrécent film publicitaire de Migros, n’est pas unepoule mouillée. Elle n’hésite pas à traverser unepartie de la Suisse pour venir pondre son œuf àmême une barquette, dans l’arrière-cour d’unmagasin. Qui dit mieux côté fraîcheur? A vousmaintenant de le déguster. Et pour cela, vousavez l’embarras du choix.

LE PRODUIT FRAISDE LA SEMAINE

Des œufs (plus que) frais

Quand la musiquedéclare la guerreaux déchetsComposez l’hymne pour une Suisse plus propre etremportez la somme de 5000 francs.

La communauté d’intérêts pour unmonde propre (IGSU), dont faitpartieMigros, organise le premier

concours de musique pour luttercontre le littering, soit le fait de jeternégligemment des déchets dans larue. La compétition est ouverte à tousles musiciens, quel que soit leur style(rock, electro, reggae, etc.). Seule

condition: les textes doivent déclarerla guerre aux déchets sauvages.

Un jury composé de spécialistes seréunira pour élire les trois meilleursmorceaux. Chaque auteur recevra lasomme de 5000 francs. Le délai pourl’envoi des titres est fixé au 30 sep-tembre 2009.www.igsu.ch et www.mx3.ch

Chaque voix compteEn tant que coopératrice ou coopérateur Migros, vous avez reçu ces derniers joursune enveloppe contenant une carte vous permettant de participer à la votationgénérale 2009. La question qui vous est posée concerne l’approbation descomptes annuels de votre coopérative, qui ont été publiés dans «MigrosMagazine» (édition du 18mai 2009). Les rapports et les comptes annuelsont été vérifiés par l’administration et le comité de votre société coopérative,qui vous proposent de les accepter.Coopérateurs, faites usage de votre droit de vote!

LE COMPLIMENTDE LA SEMAINE

«Les yogourts Excellencesont tellement bons!»Josiane Galley, deTatroz (FR), appréciepar-dessus tout lesyogourts Excellence.Elle aime leur texturecrémeuse et lafraîcheur du coulis.Ses parfums pré-férés: kiwi, fraise desbois et mandarine.Elle en achète chaquesemaine et se rendexprès aumagasinde Châtel-Saint-Denis pour cela.

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«sJoTapayoEl

Conçu etréalisé par lePour-centculturelMigros, leprojet IntegrART vise à étoffer la diversitéculturelle et à élargir la notion d’art. Pourl’édition de cette année, l’institution a invitéquatre compagnies de danse suisses etétrangères à se produire dans autant defestivals autonomes d’art intégratif deSuisse, dont Inside/outside à Genève (du11 au 14 juin). Particularité des danseurs:certains présentent un handicap.www.integrart.ch et www.danse-habile.ch

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Migros Magazine 23, 2 juin 2009 VOUS ET NOUS | 9

«Quelques éoliennes ne résoudront pas nos problèmes» Raymond Besençon

Ecrivez-nous! Un article de «Migros Magazine» vous fait réagir? Ecrivez-nous en mentionnant clairement vos nom, prénom, adresse et numéro de téléphone:Migros Magazine, Boîte aux lettres, case postale 1751, 8031 Zurich; [email protected]

«MigrosMagazine» n° 21 du 18mai.

«Et la limitationdes naissances?»(…) J’ai lu avec beaucoupd’intérêt votre numéro spécial surle développement durable etremarqué, une fois de plus, quetous les auteurs évitent soigneuse-ment d’aborder le plus graveproblème à l’origine de la dégrada-tion de notre pauvre planète, celuide l’explosion démographique.(…) A la fin de la DeuxièmeGuerre mondiale (…) la terrecomptait environ 2,5 milliardsd’habitants. Aujourd’hui noussommes 6,5 milliards. Lesprévisions de l’ONU pour 2050

sont d’environ 9milliards. (…)On comprend aisément que ce nesont pas quelques éoliennes,panneaux solaires et pompes àchaleur qui résoudront lesproblèmes de déforestation, dedisparition de la biodiversité, debétonnage des campagnes, etc.sur le long terme. Où est lepoliticien qui osera aborderpubliquement des sujets tels quela décroissance et la limitation desnaissances? Raymond Besençon,

Sullens

«MigrosMagazine» n° 21 du 18mai.

«Un grand bravo!»De retour de l’étranger, nousavons constaté un changement

important dans la présentationde votre magazine et toutparticulièrement dans la mise enpage des promotions de vosproduits. Un grand bravo ettoutes nos félicitations à votreéquipe. Marie-Louise Gigon,

par e-mail

«Migros Magazine» n° 21 du18 mai. A propos du courrier surl’article «MadameWWF Valais»

«Des aberrationsailleurs qu’en Valais»Le courrier que vous avez publiéet intitulé: «Que les Valaisans secivilisent» nous a profondément

choqués (…). Mme Sangra duWWF Valais défend son organisa-tion en Valais et pas toujours dela meilleure façon. Mais bon, àchacun son idée et nous larespectons. Mais votre lectrice,que connaît-elle du dossier de«renaturation» du Rhône?Sait-elle que des gens vont perdreleur maison, que des terrescultivables vont être ensevelies etbien d’autres choses encore?

On peut féliciter Mme Sangraquand on connaît le dossier ettoutes les oppositions soulevées.Et des aberrations de construc-tion en montagne, il y en a dansde nombreux cantons suisses etpas seulement en Valais. (…)

M. J. (nom connu de la rédaction)

10 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

TRAIT POUR TRAIT

SUR LE VIF

IMPULSIONS

Stéphane Garelli,professeur à l’Université de Lausanneet à l’IMD.

Chômage et inflation?

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Les natels bientôtbannis des écoles?La France pourrait bientôt interdire l’usage des portables à l’école. Quidde la Suisse? Réponse d’Anne-Catherine Lyon, cheffe du Départementde la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) du canton de Vaud.

L’IMDàLausanne vient de pu-blier son fameux rapport sur lacompétitivité mondiale. LaSuisse y figure en 4e position,juste derrière les Etats-Unis,HongKongetSingapour.Noussommes stablesdansnotreper-formance au sommet, mais laquestion sepose: saurons-nousrésister à la crise?

Pour cela, l’IMD a fait un testde résistance sur les économiesconcernées. LaSuisse adenou-veau un bon résultat: 6e posi-tion– leDanemarkestpremier.Comment la Suisse va-t-elleutilisersesatoutsdans lemondede l’après-crise?La réponse est à la fois simpleet surprenante: le chômage et

La Suisse envisage-t-elle debannir les natels des établis-sements scolaires?Le téléphone portable n’étant pasconsidéré comme un objet dan-gereux par nature, comme uncouteau par exemple, il seraitcontraire à la loi, ainsi qu’à toutenotion de liberté individuelle,d’en interdire l’usage demanièreformelle. La décision appartientdonc aux directions d’établisse-ments.

La France évoque pourtant leseffets néfastes des ondes surla santé...Les départements vaudois encharge de ces questions– sécuritéet environnement, et santé et ac-tion sociale – n’ont émis aucuneposition sur le sujet. Je serais doncbien enpeine de déterminer si cesondes sont réellement nuisibles.

Reste que les natels peuventêtre vecteurs de violence– agressions physiques filmées– ou de pornographie.Là encore, c’est aux directionsd’établissements et aux ensei-gnants de sensibiliser les jeunesà ces abus, ainsi qu’aux risquesencourus sur internet. Parailleurs, le nombre de déborde-ments en Suisse est minime,surtout en proportion de lagrande quantité d’élèves quipossèdent un portable.

Ne faudrait-il pas interdire lesnatels simplement pour éviterles perturbations en classe?L’utilisation pendant les coursest d’ores et déjà interdite. Sicette règle est enfreinte, le télé-phone est confisqué. Cette me-sure me semble suffisante.Propos recueillis par Tania Araman

TEMPSPRÉSENTS | 11

A voir:Séancede rattrapage.

Pour celles et ceux qui, commemoi, se mordent les doigtsd’avoir raté le concert – c’était àMontreux en 2008 – qui a faitconnaître la songwriter alémani-que de ce côté-ci de la Sarine.Sophie Hunger, TSR2,2 juin à 22 h 10.

A lire:Note d’espoir.Entre un enterrement

et une naissance, dans lafroideur du Groenland où l’onécoute fondre les icebergs, unpère et un fils – deux Béarnaisaussi différents que le jour et lanuit - vont se (re)trouver… Unebédé belle et émouvante.«Le chant du pluvier»,de Laprun, Béhé et Surcouf,Delcourt.

A essayer:Pan dans la cible!Près de 150 000 fils de

Tell vont rivaliser d’adresse pourmettre dans le mille. Uneoccasion à saisir peut-être pourvoir si, nous aussi, on peutdevenir de fins guidons.«Tir fédéral en campagne»,les 5, 6 et 7 juin dans tous lesbons stands de tir de Suisse.

A visiter:Œufs à la cote.Descendant d’une

famille active dans l’industriepharmaceutique bâloise, Mauricea réuni, durant sa vie d’érudit, despièces aussi compliquées quejolies: montres, automates etbijoux, dont trois œufs précieuxsignés Pierre-Karl Fabergé.«Chefs-d’œuvre de lacollection Sandoz», Muséed’horlogerie du Locle,jusqu’au 31 octobre.

Pour annoncer un événement:[email protected]

DANS L’OBJECTIF

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> Nos chroniqueurs sont nos hôtes. Leurs opinionsne reflètent par forcément celles de la rédaction.

l’inflation. Il est eneffet étonnantde mentionner deux problèmespotentiels qui, pour le moment,n’en sontpas: le tauxdechômageenSuisseestde3,4%et l’inflation2,3%. Pourtant ces deux phéno-mènes sont de véritables pestespour les économistes: ils durentlongtemps et appauvrissent toutle monde. Que risque-t-il de sepasser?L’augmentation du taux de chô-mage a déjà commencé. En pé-riode de crise, les entreprisesréagissent en réduisant l’emploi.De plus, elles suivent souventunepolitiquede«moutondePa-nurge»–siquelqu’uncommence,tout le monde suit. De ce fait, lechômage dépassera probable-ment les 5%.

L’inflationaugmentera aussi. Ellesera alimentée notamment parun excès d’argent imprimé parles gouvernements et par l’explo-sion du coût des matières pre-mières.Chômage et inflation sont uncouple infernal. Ce sont des pro-blèmes structurels qui prennentdu temps à résoudre mais qui,surtout, frappent l’imaginationdes gens. Nous sommes tousémotionnellement concernéspar une perte d’emploi ou desprix qui montent. Pourtant, laSuisse est mieux équipée qued’autres pour y faire face – et onest déjà passé par là…

Le débutd’un rêveOpération délicate mardidernier à l’Ericsson GlobeArena de Stockholm, unesalle de concerts et d’exposi-tions, lorsqu’un hélicoptère adéposé une maison tradition-nelle suédoise sur le toit del’édifice. Cette installation,conçue par l’artiste MikaelGenberg, est la premièreétape d’un grand projet: celuide déposer une petite maisonrouge sur la lune.

parAlain Portner,journaliste

MES BONSPLANS

12 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

La folle journée ordinaire du syndicLes démissions de municipaux en cours de mandat sont de plus en plus fréquentes. Pas facile de concilier politique de miliprofessionnelles et vie familiale. Vérification sur le terrain, heure par heure, avec Christophe Mingard, viticulteur-arbol’Exécutif de Préverenges (VD).

vers le réfectoire pour le petit-dé-jeuner. Nous sommes au domainede Valmont, propriété du groupeCofigo, dont Christophe Mingardgère les 30 hectares de vignes. Dis-cussion, ensuite, avec la cuisinièresur la composition du repas demidi et l’achat de la viande.

7 h20Inspection de son verger, 6 hecta-res, derrière la belle bâtisse fami-liale, face au lac, que ChristopheMingardhabite depuis sa naissance

6 h 15«C’est un peu grâce à nous, les élusde milice, que la politique gardeles pieds sur terre, le contact avecles réalités quotidiennes.» Acondition de se lever tôt. Ça tombebien, Christophe Mingard, le syn-dic de Préverenges, s’avoue petitdormeur. Ce matin-là, les oreillet-tes de son téléphone mains libresdéjà bien enfoncées, il donne sesconsignes de la journée auxouvriers portugais qui se dirigent

6h15-7h Christophe Mingard (gilet rouge) donne ses consignes auxouvriers puis discute avec la cuisinière du domaine.

Christophe Mingard: «Ce que veulent les gens, ce sont des prestations. Que la neige soit déblayée, les ordures ramassées.»

REPORTAGEPRÉVERENGES (VD) | 13

La folle journée ordinaire du syndicLes démissions de municipaux en cours de mandat sont de plus en plus fréquentes. Pas facile de concilier politique de milice, activitésprofessionnelles et vie familiale. Vérification sur le terrain, heure par heure, avec Christophe Mingard, viticulteur-arboriculteur à la tête de

la politique partisane, il n’aime pastrop. Si Préverenges connaissait lerégime des partis, probable qu’il nese serait pas lancé dans l’aventure:«Perdre les trois quarts de monénergie à combattre les idées desautres, non merci.»

D’ailleurs, les idées, le syndicconsidère qu’il n’a pas été élupour ça: «Ce que veulent les gens,ce sont des prestations. Que laneige soit déblayée, les orduresramassées.» Il comprend les syn-dics de plus en plus nombreux àjeter l’éponge: «Les petites com-munes ne disposent pas toujoursde services administratifs suffi-sants pour anticiper les problè-mes. Le syndic est souvent obligéd’éteindre les incendies. On peutse lasser vite.» A Préverenges,4800 habitants, il se sent épaulé.La Municipalité emploie trentecollaborateurs: «L’important estque l’information circule. Lecontact est direct, on n’en est pasencore à s’envoyer des mails à tra-vers les étages.»

8 h 30Passage éclair à l’Hôtel de Ville. Lesecrétaire communal Etienne Rei-chel, unbriscardqui a fait ses armesà Berne chez Delamuraz, a disposésur le bureau les papiers à signeravec chaque fois une brève explica-tion orale à l’intention du syndic.Dont le stylo bientôt décrète et vole.Tellement vite que, oups, voilà pa-raphée une décision que laMunici-palitén’apas encoreentérinée.MaisEtienneReichel veille au grain, touten affirmant avec conviction que«l’époque des secrétaires munici-paux tout-puissants, c’est fini».Le temps de travail du syndic est

fixé à 800 heures par année, pourlesquelles il touche 28 000 francs.Il expliqueque ses collègues des pe-tites communes ne sont pas aussibien lotis: «Ils ont des tâches toutaussi importantes, mais pour dessalaires demisère.»Ces800heuressont prises essentiellement sur lesloisirs. Il ne reste guère à Christo-phe Mingard, de temps en temps,qu’une «demi-journée de hautemontagne, six heures de montée,trois heures de descente. Cela mepermetdem’isoler unpeu». Pour lereste, le truc semble être de ne pasgaspiller un seul instant: «Les pro-blèmes de la commune, je peux yréfléchir longuement en taillant lavigne.» Et puis sa vie publique, lesyndic la voit comme une «pierreapportée à l’édifice, à ce systèmequine fonctionne pas si mal» maisaussi unenrichissementpersonnel:«La viticulture est un monde trèsspécifique. La politique, avec sescontacts divers, m’offre une lecturedumonde plus large.»

9 h 15Cap sur ses vignes à lui, 7 hecta-res, neuf cépages, en pente doucedevant la maison. Les ouvriers,cette fois Polonais, sont en traind’ébourgeonner le mauvais cépa-ge. Explications, recadrage,puis le syndic s’affaire pour

il y a quarante-quatre ans, et qu’ilpartage aujourd’hui avec ses pa-rents, sa femmeet ses deux enfantsde 11 et 13 ans. Il est question ducalibre des pommes, de déterminerlesquelles seront à éliminer enprio-rité pour assurer la qualité de larécolte.Ouplutôt celles dont il fau-dra «induire la chute naturelle».

7 h 50

7h50 Coup de fil dans la voiture.

8h30 Signaturede documentssous le regard

d’EtienneReichel,

secrétairecommunal.

7h20 L’élu inspecte son vergerde 6 hectares.

Pause-café à l’auberge de l’Etoile.Les tentatives pour cerner le profilpolitique du syndic tournent court.Il se définit comme«libéral-social»et confesse être abonné à deux jour-naux: Le Courrier et La Nation.Sous-entendu: débrouillez-vousavec ça. Entre patriotisme scro-gneugneu et tiers-mondisme gnan-gnan. Il rompt quand même unelance contre la «dictature du bien,qui déresponsabilise les gens aulieu d’essayer de les éduquer, com-me l’interdiction de fumer». Mais

9h40 Préparation de barbues,les plants de vigne.

«L’importantest quel’informationcircule»

14 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

12h15 Discussion avec un ouvrier du domaine.

12h30 Ouverture des vannes pour l’arrosage des vignes.

10h Séance avec les chefs des autres domaines du groupe Cofigo.

lamise en route de l’arrosageautomatique du verger. Re-

tour à Valmont où l’attend un tra-vail de pépiniériste: des barbues(plants de vigne) à préparer.

10 h-13 hSéance avec les chefs de culturesdesdeuxautresdomainesdugroupeCofigo. Puis discussion avec unouvrier et ouverture des vannespour l’arrosage de la vigne.

13 h 15-14 h 15Repas à l’auberge de l’Etoileautour d’un pinot noir Cruchon,l’une des maisons à laquelleChristopheMingard livre son rai-sin. Lui-même ne vinifie pas: «Onpeut pas être bon dans tous lesdomaines. Le mien, c’est la viti-culture. Le vin ne laisse plus deplace à l’amateurisme. D’un pro-duit de consommation courante

15h30Christophe Mingard vérifie une nouvelle fois l’arrosage des vignes avant de se rendre à la Maison de commune.

15h15 Petite pause en compagnie de Valérie, son épouse.

il est devenu aujourd’hui un pro-duit de loisir. Les exigences nesont plus du tout les mêmes.»

14 h 15Un SMS de sa sœur l’invite pour lecafé, à prendre sur sa terrasse, àdeux pas. De l’activité de son frèresyndic, elle dit que «la difficultéc’est de préserver les intérêts de lacommune sans mécontenter per-sonne. Tout un travail de diploma-

tie.» Christophe Mingard expliquecomment il sépare vie privée et viepublique: «Mes copains ont l’intel-ligence de ne jamais me parler dessujetsquiconcernent lacommune.»Avant d’ajouter, hilare, «du moinspas avant le pousse-café».

14 h 30Retour à son domaine où lesouvriers vont commencer à traiterles vignes. Les consignes sont ré-

REPORTAGEPRÉVERENGES (VD) | 15

www.migrosmagazine.ch

Et vous? Accepteriez-vous d’êtresyndic/syndique de votrecommune? Donnez-votre avis.

pétées plusieurs fois. «Une erreuret c’est toute la récolte qui est per-due.» Le ciel inquiète ChristopheMingard. Des nuages s’accumu-lent. Or il faut que la vigne restesèche au moins une demi-heurepour que le traitement agisse. Unevérification des prévisions météosur internet s’impose. Rassuré, lesyndic s’en va maintenant prépa-rer la bouillie pour traiter le ver-ger, tâche qui sera confiée à son

père, 80 ans. Il mélange les pro-duits en suivant scrupuleusementdes instructions manuscrites:«Pour éviter les catastrophes duesau stress, j’écris toujours les dosa-ges la veille ou le matin même, àtête reposée.»

15 hDouche et changement de tenueen prévision d’une séance à laMai-son de commune. Madame faitson apparition. Elle dit qu’elle al’habitude: «Mon père déjà n’étaitpas très présent.»

16 hHôtel deVille. Les demandes parti-culières sont vite expédiées. Desnouveaux arrivants sollicitentl’autorisation d’utiliser un terrainmunicipal pour une verrée. Le syn-dic donne son feu vert. Les requé-rants seront informés le soirmême:«Les gens paient des impôtsmerde,ils ont droit à des services corrects.»Une société demande l’utilisationde la salle communale pour unspectaclemais exige de pouvoir uti-liser son propre éclairagiste, ce quiempiéterait sur les prérogatives duconcierge. Le syndic y va d’un juge-ment de Salomon: «Ils peuventvenir avec leur éclairagiste mais àcondition qu’il soit accompagné duconcierge.»

Vient la discussion de l’ordredu jour, pour la séance hebdoma-daire du Conseil municipal: instal-lation d’un parasol solaire, créa-tion d’un nouvel arrêt de bus, de-

mande de nouveaux locaux pour larentrée scolaire, enquête publiquepour l’abattage d’arbres, quelquesnaturalisations,manifestations du1er Août, demande d’utilisationd’une sono pour une fête «alorsque l’an dernier les voisins se sontplaints», etc. Dernier problème:déjà 160 inscrits à la sortie annuellequ’offre la commune à ses aînés.Faut-il commander un bus supplé-mentaire?: «Onmet les prochainsinscrits sur une liste d’attente eton avisera», décrète le syndic.

17 hContrairement aux prévisions, lapluie fait son apparition, unebruinede la pire espèce: «C’est la «barga-gne», qui ne mouille pas assezpour être bénéfique à la terre, ettrop pour permettre la poursuitedes traitements.» Les coups de té-léphone se succèdent avec leséquipes, sur les différentes parcel-les: il ne pleut pas partout pareil.Petite inspection ensuite sur lesparcelles de Valmont, où les Por-tugais triment toujours à l’ébour-geonnage «On ne trouve plus de

Suisses pour faire ce travail. Ilsn’ont plus le physique, ils fontpeut-être du sport ou du fitness,mais rester sur les pattes dix heu-res d’affilée, ça ils n’en sont pluscapables.»

18 h-22 hFoyer de Beausobre. Une séanceest agendée entre les exécutifs descommunes de l’agglomérationmorgienne. On y parlera gestiondes déchets et collaboration inter-communale.Mais surtout la partie

Christophe Mingard vérifie une nouvelle fois l’arrosage des vignes avant de se rendre à la Maison de commune.

16h Séance de travail avec lesecrétaire communal.

officielle sera suivie d’un apéritifdînatoiremoins anecdotique qu’onpourrait penser: «Si on a un pro-blème particulier à discuter avecun syndic d’une commune voisine,c’est là qu’on va pouvoir le faire.»ChristopheMingard pense être deretour chez lui vers 22 heures. Ildit croire à l’avenir des communesdans les rapports de forces pyrami-daux qui «commencent avecl’OMC, puis l’Europe, la Confédé-ration, les cantons. Chacun essaiede préserver sa tranche de cake.Mais c’est nous qui avons le gui-chet, les gens en face de nous, avecleurs problèmes.»

Laurent NicoletPhotos Bertrand Cottet /Strates

17h15 Nouvelle inspection des vignes.

18h Séance avec les responsablesde communes de l’agglomérationmorgienne.

«On ne trouveplusde Suissespour fairece travail»

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18 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

L’ami desmouchesConservateur au Muséum d’histoirenaturelle de Genève, Bernhard Merz adonné son nom à une quarantained’espèces et se montre capable de vanterles beautés troublantes de cet insectemal-aimé et de sinistre réputation.

Et si, avant d’affûter les tapet-tes, on donnait la parole à ladéfense? A Bernhard Merz

plus précisément, spécialiste desmouches à fruits et capable, acces-soirement, dans un article de Terreet Nature, de vanter aussi la beautéde la mouche à merde.

Des mouches, il en existe150 000 espèces répertoriées, dont7000 rien qu’en Suisse: «Chacuneest aussi différente des autresqu’un gorille peut l’être d’un élé-phant.» Bernhard Merz passebeaucoup de temps sur le terrainarmé de son filet à mouches, aveclequel il fauche la végétation. «Les

insectes n’aiment pas voler, çaconsomme trop d’énergie. Ils ne sedéplacent que quand ils se sententdérangés, pour chercher àmangerou pour se reproduire.» Autre ins-trument indispensable: l’aspira-teur à mouches, qui permet d’ex-traire les insectes du filet en lesaspirant avec la bouche. BernhardMerz peut chasser huit heuresd’affilée. Mais jamais par tempshumide: «Il n’y a pas d’insectes surune végétation mouillée. Ils se ca-chent sous les arbres, sous l’écorce,dans la terre, sous les feuilles.»

En gros, depuis la ponte del’œuf, une mouche ordinaire va

Bernhard Merz veille sur la collection de mouches du Muséum d’histoire naturelle de Genève. Elle compte 20 000 boîtes conte

Pendant ses loisirs aussi, Bernhard Merz passe de longues heuresà étudier… les mouches.

RÉCIT BERNHARDMERZ | 19

vivre au maximum deux mois,dont trois semaines environ à l’étatlarvaire. Les mouches adultes nemangent guère. Elles n’ont qu’unseul objectif: se reproduire. «Unefois lesœufs pondus, la femelle n’aplus de raison d’être. Le mâle, dèsqu’il a accompli son devoir sexuel,ne sait pas quoi faire. Il n’a plus desperme et meurt.»

Des yeux qui la rendentdifficile à attraperLes mouches n’ont qu’une paired’ailes, mais sont dotées de balan-ciers qui leur permettent d’effec-tuer en vol «des mouvements

extrêmement rapides et précis.C’est pourquoi il est si difficile deles attraper.» Une mouche voit à360 degrés, «ses yeux sont par-tout. Peu importe de quel côté onvient pour l’attraper, elle voit detoute façon. Mais elle ne voit quece qui bouge. Si on reste immobile,elle ne se sent pas dérangée.» Unseul mouvement, même infime,sera immédiatement perçu parl’insecte.

Bernhard Merz chasse mêmele week-end et dispose chez luid’un laboratoire pour les analyses.Il met à profit ses vacances pourtraquer la mouche sur tous les

continents et rentre chaque foisavec une valise pleine de spéci-mens bigarrés. Aucun problèmeaux douanes: il n’existe aucune es-pèce de mouches protégée. Uneséance de chasse de trop pendantles vacances lui a quand mêmecoûté «l’amitié d’une femme».

Une espèce uniqueen EuropeUn peu par hasard, BernhardMerz a découvert à Genève, en2003, une mouche minuscule ja-mais observée ailleurs, de la fa-mille des chloropides dont iln’existe qu’une espèce en Europe,

dotée d’un corps poilu et mat. Orces Genevoises-là avaient un corpsbrillant et sans poils. Malheureu-sement, toutes des femelles. Pourdécrire une nouvelle espèce, ladéontologie veut pourtant que l’ondispose des deux sexes. D’autantplus que «l’appareil génital dumâle, qui lui permet de s’accrocherà la femelle, diffère fondamentale-ment d’une espèce à l’autre» etpermet donc de lever tous les dou-tes. L’an dernier, à Bernex, Bern-hard Merz tombe enfin sur lemâle manquant. La mouche a pudès lors être baptisée: Speccafronsgenavensis.

Une mouche aux mœursdouteusesLa collection du muséum compte20 000 boîtes contenant 4 mil-lions d’insectes épinglés. BernhardMerz les manipule avec gourman-dise,montre des espèces exotiquesde taille monstrueuse, puis, com-me pour se faire pardonner, ensort «de vraiment très jolies, vousallez adorer, la mouche Bichon,qu’on trouve actuellement dansnos champs». Et qui se révèle do-tée d’une curieuse trompe buccalelui servant à pomper le nectar desplantes. Jolie peut-être mais demœurs douteuses. La mouche Bi-chon est un parasite qui pond sesœufs dans les trous sablonneux oùles abeilles sauvages font leur nid.L’asticot de la mouche va mangerla chenille de l’abeille et, une an-née plus tard, «ce n’est pas uneabeille qui sort du trou, mais unemouche».

Un tiers des mouches sont desparasites, surtout de coléoptères etde lépidoptères.Mais des parasitesutiles: «Les femelles de certainspapillons pondent cinquanteœufsqui donnent cinquante chenilles.S’il n’y avait pas de parasites qui lesdévoraient, au bout de quelquesgénérations, la terre en serait cou-verte.»

L’ouverture des boîtes se pour-suit. «Là, une mouche complète-ment hallucinante, regardez, unetête commeun requinmarteau. Etcelle-là, avec des cornes commeun cerf.» Enfin une mouche quelui a apportée un collègue chinoiset dotée d’yeux semblables à ceuxd’un escargot, plantés aubout de cornes protubé-

Bernhard Merz veille sur la collection de mouches du Muséum d’histoire naturelle de Genève. Elle compte 20 000 boîtes contenant 4 millions d’individus.

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20 | RÉCITBERNHARDMERZ Migros Magazine 23, 2 juin 2009

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rantes. Nouvelle boîte etgros effet d’annonce: «Je

vais vous montrer la mouche laplus nuisible du monde.» C’est lamouche méditerranéenne dont lafemelle a la caractéristique de pon-dre dans «tous les fruits pulpeuxronds, agrumes,mangues, papayes,pommes. Si un paysan ne lutte pascontre cette mouche, il peut per-dre 100% de ce qu’il a semé. Lesarbres ne portent plus un seul fruitcomestible.»

Des œufs d’araignée pour senourrirLamouche deGenève n’est pas unemouche à fruits. Elle se nourrit pro-bablement d’œufs d’araignée ou debébés araignées que les adultes por-tent sur le dos quelques jours. Lamouche pond ses œufs sur cetteagrégation de mini-araignées.

Les mouches qu’il attrape,Bernhard Merz les place d’abord

dans un congélateur: «Ça les tuede façon humaine, elles s’endor-ment dans le froid.» L’entomolo-giste, comme tout un chacun, dé-rangé par une mouche, l’écrasera-t-il? «J’essaie plutôt de l’attraper

au vol et de la mettre dehors. Entravaillant vingt ans avec les insec-tes, vous changez forcément d’at-titude vis-à-vis d’eux.»

Si on parle de répulsion natu-relle envers lesmouches, Bernhard

Merz n’est pas franchement d’ac-cord: «Un enfant n’est pas effrayépar lesmouches. Ce sont les adultesqui lui apprennent qu’unemouchec’estmoche, sale, dérangeant.»Onlui objecte les grosses mouchesbleues ou vertes qui se développentsur les cadavres. Il met en avantleur rôle essentiel dans les investi-gations policières pour déterminerassez exactement l’heure de lamort: «Les mouches dotées d’unodorat phénoménal ont déjà ponduleurs œufs dans la minute qui suitle décès.» Enfin si l’on renâcle de-vant la beauté de la mouche àmerde, il précise: «Sur les septmille espècesdemouches enSuisse,il n’y en a qu’une centaine qui vi-vent dans des endroits sales. Laplupart se trouvent dans les prai-ries, les gazons, les forêts.» Acquit-tées au bénéfice du doute?

Laurent NicoletPhotos Magali Girardin / Pixsil

Dans le monde, il existe 150 000 espèces de mouches réperto-riées, dont 7000 en Suisse.

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24 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

Elle entretient le moraldes policiers

Les policiers et les policières dela ville de Lausanne vont plutôtbien. Ça vous étonne? Quoi de

plus normal. Entre un projet de fu-sion raté avec le grand frère canto-nal, plusieurs affaires de dysfonc-tionnements internes révélées etune action sur le terrain de plus enplus difficile, il y aurait de quoi avoirle blues. D’aprèsAurélieMorel, l’uni-forme de la capitalevaudoise se portepourtant avecautant depassion etd’envie qu’il y a unedécennie. Cettetrentenaire, elle,n’arbore ni couvre-chef ni arme à laceinture. Pourtant,c’est à elle que vien-nent se confier lesfonctionnaires pris de doutes oud’angoisse. «Je travaille ici depuis1997. Et j’ai été la première psycho-logue civile d’un corps de policeromand. Leposte existait àGenève,mais il était tenu par un agent quis’était formé.»

Dans son bureau, le gris admi-nistratif et le mobilier standardiséont laissé place àdes fauteuils rougevif et à une vieille bibliothèque enbois ornée de dessins enfantins.«Mon fils vient de commencerl’école. Là, ce sont des poules.» Onévite l’allusion au pendant mascu-lin. La jeune femme défend ses so-lides gaillards, cemilieu àpart,maispeuplé «d’hommes et de femmescomme les autres, issus d’horizonstrès divers». En arrivant, son di-plôme universitaire à peine en po-che, la jeune femme ignore tout desmœurs policières. «Après mes étu-des, un stage dans un hôpital m’apoussée à chercher un autre lieu enprise avec les problèmes de société.J’ai postulé spontanément.»

Rome ne s’est pas faite en unjour. Lapleine intégrationd’Aurélie

Morel non plus. «Le policier restequelqu’un de pragmatique. Il veutdu concret, savoir ce qui va se pas-ser et à qui il a affaire. Le comman-dant aproposéque je participe àdesstages. Histoire de montrer quej’étais prête à me mouiller pourcomprendre leur métier.»

Née à la campagne, où elle estrapidement retour-née vivre, elle neconnaît pas bienLausanne. Elle dé-couvre les côtéssombresde la«gran-de» ville en «mêmetemps que des réali-tés humaines et so-ciales qui m’étaientinconnues. C’étaitpassionnant. Et par-fois assez stressant».Cette présence sur

le terrain a fonctionné comme unesorte de rituel d’initiation «qui a eule mérite d’être mon billet d’entréedans la maison». Et quelle maison.Dans les 500 fonctionnaires culti-vant leur appartenance àunemêmefamille, à une corporation où l’es-prit de corps n’est pas un vain mot.«C’est un univers assez entier. Onen fait partie ou non, il n’y a pas dedemi-mesure.»Cette proximité res-treint son champd’action thérapeu-tique, la psychologue se limitantaux situations concrètes et aux as-pects professionnels. «Ils meconnaissent trop bien comme per-sonne pour que je puisse les suivresur le long terme face à des problè-mes privés. Je propose alors desadresses extérieures.»

Un rôle actif lors durecrutement des agentsEnmarge de cette écoute attentive,l’unité psychologique – qu’elle di-rige à 60% en compagnie de sa col-lègueStéphanieMeylan– joue éga-lement un rôle actif en amont, lorsdu recrutement. «Les motivations

Depuis douze ans, Aurélie Morel est lapsychologue de la police municipale deLausanne. Et pour la jeune femme, foindes critiques, l’uniforme se porte toujoursavec passion.

«C’estun universentier.Il n’y a pasde demi-mesure.»

RÉCIT PSYCHOLOGIE | 25

Elle entretient le moralressemblent au milieu: multiples.Des candidats recherchent de l’ac-tion ou de l’imprévu, d’autres sontattirés par la sécurité qu’offre unfonctionnement très hiérarchiqueou la représentation de certainesvaleurs traditionnelles. Certainsarrivent aussi un peu par hasard.»Mais tous doivent se soumettre àunentretien personnalisé et à un testde personnalité auxquels assisteégalementunpolicier forméenpsy-chologie. Et peu de volées échap-pent à leur lot de recalés. Pas forcé-ment en raison d’une attitude tropcritique, d’ailleurs. «Ces traits decaractère sont plutôt considéréscommeune richesse. L’incapacité àévoluer au sein d’une structure ri-goureuse ou lamauvaise idéeque lapersonne se fait de l’autorité qu’elleaura sur les autres nous inquiètentpar exemple davantage.»

Un réseau mobilisableen cas de coups dursElle s’est par ailleurs attelée à lamiseenplaced’un réseaud’une cinquan-tainedepersonnesmobilisables lorsdes coups durs et autres catastro-phes. Parmi les exemples récents, ledrame dit du Grand-Pont en 2003où un chauffard tue plusieurs pas-sants avant de s’écraser en contre-bas. «Lorsd’un tel événement,notrerôle est multiple, à commencer parl’aide psychologique aux victimes età leurs proches.»Une équipe de dé-briefing soutient les policiers eux-mêmes parfois durement secoués.«Le système fonctionnebien, et no-tre rôle se limite désormais à de lacoordination et à de l’appui», souli-gne Aurélie Morel. Elle-même futlongtempsmobilisable à l’envi, ne seséparant jamais de son pager.«Maintenant, je n’assure plus deréellepermanence,mêmesijeprendsgarde à rester joignable.»

Grâce à son expérience et à l’ap-prentissage des gestes adéquats, lepolicier se protège mieux que le

grand public. Mais il arrive que lasituation soit particulièrement dra-matique, ou «qu’elle le connecteavec une résonance, un vécu per-sonnel qui le toucheront particuliè-rement». De même, l’usage de l’ar-me à feu reste rarement sans consé-quence. «Le facteur expérience mesemble également jouer un rôlecomplexe. D’un côté, elle assure unrôleprotecteur.Mais il seproduit enmême temps une sorte d’effet decumul parfois difficile à gérer.»

Aurélie Morel le confirme: ellene constate pas actuellement de dé-primechronique.La seule recrudes-cence des consultations qu’elle aitconnuedatede l’époqueoù«l’onestpassé d’un mode de carrière auto-matique basée sur l’ancienneté à unsystème plus volontariste». La dé-prime policière appartiendrait-elledonc aux mythologies journalisti-ques? «Les rangs se renouvellent.Une partie grandissante du person-nel appartient à lamêmegénérationque celle qui disjoncte parfois dansla rue. Ils sont outillés pour s’adap-ter, et notamment accepter l’idéeque leur uniforme ne leur donneplus forcément droit au respect. Al’inverse, à l’instar du reste de la so-ciété, lepoliciern’obéit plus aveuglé-ment si l’ordre lui paraît aberrant.»

Malmenés par la presse, moinsouvertement appréciés de la popu-lation, les fonctionnaires de policerestent passionnés par leur métier.«En formation continue commelorsdemesconsultations, je consta-teque lamajorité sait qu’ellene rem-plira jamais tout à fait les attentes,d’ailleurs contradictoires, de la po-pulation.»Plutôtquede laisser s’ins-taller l’insatisfaction de se croireincomprise, la«municipale» intègrel’idée qu’une police «idéale», hu-maineet infaillibleà la fois,demeureun rêve inaccessible. De quoi êtrebien dans ses bottes, non?

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Migros Magazine 23, 2 juin 200926 | CHRONIQUEMINUTEPAPILLON

Jean-François Duval,journaliste

Je trouve curieuxcomme les fils dela comédie et dela tragédie s’en-tremêlent parfois,tant nous pou-

vons vivre à des niveaux de réalité diffé-rents.C’était en 1992, à la frontière de la Somalieet duKenya. Le gouvernementdeSiadBarreétait tombé.Mogadiscio était livrée au cha-os: clans rivaux et «seigneurs de la guerre»bourrés de khat s’affrontaient, montés àbord de pick-ups avec mitrailleuse lourde àl’arrière. On les appelait des Mad Max.Aujourd’hui, pour la population, rien n’achangé, sinon quelques-unes des parties auconflit. Après le retrait de l’armée éthio-pienne début 2009, seuls quelques quartiersde la capitale restent sous le contrôle deCheikh Chariff Cheikh Ahmed, présidentdu gouvernement d’union nationale, enlutte contre les jeunes islamistes shebabs etles miliciens du Hizbul Islam, le parti del’islam. Près de 60 000 civils déplacés de-puis début mai. Et depuis dix-huit ans, lescivils, femmes, enfants fuient, beaucoupvers la frontière kényane...

L’autre soir, allongé sur le lit d’une chambre d’hô-tel zurichoise, je voyais défiler à la TV desimages réveillant des souvenirs laissés loin

derrièremoi: misérables camps de réfugiéssur la terre désertique du nord-est du Ken-ya. Que n’avais-je pas fait, vécu, depuis toutce temps? Par le seul privilège d’être né aubon endroit au bon moment... Alors quebeaucoup de ceux que j’avais rencontrés là-bas y sont encore! Pourrissant et stagnantdans les mêmes camps.

C’était août 1992. A l’aube. Sur le tarmac de l’aé-roport Wilson de Nairobi, je serrais la maind’un Français grisonnant avec lequel, dansquelques minutes, j’allais grimper à bordd’un petit bimoteur qui nous conduirait à lafrontière somalienne. Nous nous sommesmutuellement présentés,mais nos noms sesont perdus dans le vacarme des hélicesqu’on lançait. Je comprends tout de mêmeque, reporter français, il arrive tout juste deMogadiscio, et je lui demande de me résu-mer brièvement la situation là-bas. Il s’exé-cute avec un brio qui me stupéfie. Ensuite,survol du Kenya, coincés juste derrière lepilote.Peu d’heures après, une jeep nous conduitdu camp de réfugiés de Liboi – 50 000 per-sonnes – jusqu’à la désertique zone fron-tière où, à l’abri de deux arbres rabougris,sont affalés des femmes et des enfants arri-vés dans la nuit, espérant qu’on les emmè-nera bientôt au camp de transit. Le chauf-feur est aux aguets, car la zone est fort peu

sûre. Avec une naïve fougue juvénile, j’en-traîne mon nouvel ami – il a bien vingt ansde plus que moi – pour recueillir le témoi-gnage des fugitifs épuisés. Plus tard, de re-tour au camp de «transit», nous travaillonsencore de concert: 50 000 réfugiés dont ils’agit de rendre compte de la situation pournos lecteurs. Pause, nous avalons quelquechose sur le pouce et faisons plus ampleconnaissance. «En fait, je ne suis pas «que»reporter», fait le Français. Je suis aussi lePDG d’Ouest France.» François-Régis Hu-tin! Grand patron de presse!

«Chaque année, m’explique-t-il, je retourne aumoins une fois sur le terrain.»Etmoi quim’ima-ginais «réveiller» la flamme du reportagechez un journaliste en fin de course!... Belleleçon à tous égards: combien de big bossfont-ils pareil effort pour se tenir au courantdes réalités du terrain? A-t-on jamais vu unbanquier partager la vie des clochards? UnCEO redevenir un instant petit employé?Certains se remuent, d’autres pas. D’autresencore semblent condamnés à demeurer àjamais des statues de sel. Les jeunes réfugiésavec lesquels nous avons parlé là-bas – jeme souviens qu’ils avaient confectionné unballon de fortune pour jouer au football –ont aujourd’hui 40 ans! Et les nourrissons?20 ans! Non, décidément, nous ne jouonspas tous la même partie, dans cette vie.

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28 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

«Le paradis?Il est ici et j’y suis!»

Hans Erni, à 100 ans, vouspassez encore toutes vosjournées dans votre atelier?Que ferais-je d’autre? Il faut bien sefixer des devoirs à remplir, sinon,c’est fini, non?

Cette belle gouache sur papierdevant vous, quand l’avez-vouscommencée?Cematin.

Hein, ce matin! Sacré travail: elleest déjà presque achevée!Elle représente une jeune femmedont on dirait qu’elle émerge avecenchantement d’un tronc d’arbreabattu, au printemps. Le morceaude tronc, pour être franc avec vous,je dois dire que je viens de l’ajouter:quelque chose ne jouait pas biendans la proportion entre les jambeset le reste du corps (rires). Tout estaffaire de mesure – je tiens cela demon apprentissage de dessinateuren bâtiment puis d’architecte.

Et ces fourmis, là?Je les ai faites il y a cinq jours. Ellestémoignent pour moi du travail dela terre, de tout ce qui sort d’elleaprès une lente et sourde germina-tion. Je crois qu’il faut toujours vi-vre et obéir au rythme des saisons.Commeelles, donc, je travaille toutle temps.

A quoi ressemble votre viequotidienne?Jeme lève pour prendre le petit-dé-jeuner à 7 h. Puis je viens ici, danscet atelier, ou dans l’autre, là-bas,dans la maison voisine. Les deuxsont emplis demes travaux les plus

récents. Après l’expositionGianad-da à Martigny en début d’année, ily amaintenant celle qui se tient auKunstmuseum de Lucerne: douzesalles à remplir. Et je ne dois pasnon plus oublier notre propre mu-sée de la Fondation Erni. Tout cequ’on montre de moi demande àêtre constamment renouvelé. Jecrois beaucoup au renouvelle-ment.

Faites-vous une pause à midi,quandmême?Oui, Doris, ma femme, vient mechercher pour le repas. Nous som-mes mariés depuis soixante ans!Elleavait 16ansquand je l’ai connue– j’en avais dix-huit de plus. Ellefaisait un travail de diplôme surmon œuvre, et c’est ainsi que touta commencé entre elle et moi. Ac-tuellement, elle est très occupéepar cette exposition à Lucerne. Elleorganise toutes les expos et est trèsprise par le Musée Erni. Après lerepas, je lis laNeue Zürcher Zeitunget un quotidien lucernois, puis je

fais une courte sieste. A 14 h, aupire à 15 h, je suis de retour ici, pin-ceau en main.

Et le soir?(Rires) Je suis le dernier couché –entreminuit et 1 h 30. J’ai toujourspeu dormi. Pendant la soirée, je lisou je regarde la télévision. Commeles émissions intéressantes sontdésormais reléguées après minuit,et qu’on peut capter quantité dechaînes, je regarde par exempledes matchs de football – ski, hoc-key sur gazon, j’étais très sportifquand j’étais plus jeune... à 50 ans,j’ai même fondé le hockey-club deLucerne! Sur ma table de chevetm’attend aussi une nouvelle tra-duction de L’Iliade d’Homère, faitepar un ami. J’en relismaints passa-ges – eh oui, puisque c’est une tra-duction nouvelle!– jusqu’à trois ouquatre fois: des chefs-d’œuvrecomme celui-là sont d’une telle in-tensité, d’une telle richesse qu’ilsne peuvent être digérés en uneseule lecture.

A 100 ans, Hans Erni, le plus connu des artistes suisses du XXe siècle,nous a reçu chez lui, à Lucerne. Une rétrospective de son œuvre setient au Kunstmuseum de cette ville et on inaugure, le 6 juin à Genève,la monumentale fresque qu’il a réalisée pour la place des Nations.

Une fresque inaugurée ce week-end à GenèveNé le 21 février 1909, peintre, graveur, illustrateur, sculpteur, Hans Erni estsans conteste l’artiste suisse le plus connu du XXe siècle. A 100 ans passés,il vit dans sa propriété près de Lucerne et gagne chaque été celle deSaint-Paul-de-Vence, en Provence. Deux fois marié, il a deux filles, Simoneet June. Pour son centenaire, une grande rétrospective de sesœuvresvient de s’ouvrir au Kunstmuseum de Lucerne, jusqu’au 4 octobre 2009. Onvisitera également le Musée Hans Erni, près du Musée des transports.L’artiste sera sur la place des Nations à Genève, le 6 juin, pour l’inauguration,en présence deMicheline Calmy-Rey et de Ban Ki-Moon, le secrétaire géné-ral des Nations-Unies, de la fresque monumentale, 60 mètres de cérami-que, qu’il a réalisée pour orner le mur extérieur des Nations Unies.

ENTRETIEN HANS ERNI | 29

Vous aviez 9 ans lorsque laguerre de 1914-1918 a pris fin.Eprouvez-vous un vertige à vousretourner sur tout ce XXe siècleque vous avez connu?Pour moi, Guernica, chef-d’œuvrede Picasso, le résume tout entier:les guerres qui ont marqué ce siè-cle, les soubresauts qui l’ont agité...Cette toile est d’un dynamisme ex-traordinaire. Avec elle, Picassonous a donné l’œuvre la plus mar-quante de ces cent dernières an-nées. Elle exprime toute l’expé-rience humaine de ce temps.

Vos premiers souvenirs du débutdu XXe siècle, quels sont-ils?Ce sont des souvenirs familiaux:mon père, mécanicien sur les ba-teaux du lac desQuatre-Cantons...ma mère très croyante, qui faisaitelle-même les habits de ses huitenfants! Une famille heureusemalgré la dureté des temps. Plusd’une fois, au repas, il n’y avaitqu’un seul saucisson à couper endix tranches égales. Pendant laguerre de 14-18, je me souviensque nous ramassions chaque jourle crottin de cheval, comme en-

grais pour les deux lo-pins de terre où nouscultivions des légumes.Pendant les vacances,nous étions chez desparents paysans, et jepourrais encore voustraire une vache (ilmime la scène). Les di-manches, avec monfrère aîné, nous pas-sions des heures dansla cabine de mécani-cien demon père, dontle hublot était juste àras des flots, nos

oreilles frappées par le bruit ryth-mé desmachines. Je suis persuadéque ce bruit incessant et réguliera influencé certaines de mes œu-vres, que tout ce mouvement s’yretrouve.

A 20 ans, en 1929, vous êtes àBerlin. Sentiez-vous la montéedu nazisme, qui conduirait à laDeuxième guerre mondiale?J’étais allé à Berlin pour suivre lescours de l’Ecole des arts appliqués,et j’ai eu la chance deme retrouverdans une classe où nousn’étions que sept étudiants

«Pendant laguerre de1914-1918, nousramassionschaque jourdu crottin decheval»

Hans Erni chez lui, près de Lucerne. «Pour moi, c’est la nature qui offre la plus belle des politiques. Si on la suit.»

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Migros Magazine 23, 2 juin 2009 ENTRETIENHANS ERNI | 31

avec des moyens pour qua-rante!Notre professeur arri-

vait au cours chaussé de bottes, etc’était déjà très clairement unnazi!Mais ce n’est pas de lui que j’ai ap-pris, c’est d’un autre professeur,remarquable, qui nous a enseignéune palette considérable de techni-ques! Quant à la vie à Berlin... lesnuits dans cette ville étaient alorsfolles! Restaurants, boîtes de nuit...pas pour moi, évidemment, qui nedisposait même pas des dix pfen-nigs pour les repas à la cantine del’atelier...

Dans les années 1930, vous êtesà Paris.C’est là bien sûr que j’ai fait laconnaissance de quantité d’artistesde génie: Picasso, Braque, Kandins-ky, Mondrian, Léger, Miró... A unmoment donné, nous travaillionstous à l’atelier de lithographie deFernandMourlot. J’y côtoyais sou-vent Dali, Miró...

De tous ces artistes, lequel vousa fait le plus impression?Picasso, naturellement! Je l’ai ren-contré pour la première fois à la findes années trente. Chaque matin,toute une petite cour se retrouvaitdans son atelier du rez-de-chaus-sée. Picasso m’a entraîné dans sonatelier privé au premier étage del’immeuble! Et nous avons assezlonguement parlé. Quand je lui aioffert un livre, le premier qui trai-tait de monœuvre (je savais à quelpoint son influence y était présen-te), il s’estmis à le feuilleter. Et– jele vois encore! – il s’est mis à rired’un riremerveilleux. Parce qu’il sereconnaissait évidemment dans ceque je faisais. Ça a été un instanttout à fait encourageant.

Ça a été votre rencontre la plusmarquante avec lui?Non. Je l’ai revu souvent. Et je nepeux oublier notre rencontre lorsdu Congrès mondial des intellec-tuels, en 1948, àWroclaw, en Polo-gne, qui allait donner naissance auMouvement de la Paix. Picasso ex-posait à cette occasion ses premiè-res céramiques. Je décide de lesdécouvrir tôt le matin, pour êtreseul devant sesœuvres. Et il était là!Magnifique! «Comment en êtes-vous venu à vous tourner vers lacéramique», lui ai-je demandé. Et

il m’a répondu: la céramique, c’estla terre, c’est l’eau, c’est le feu, etl’on peut s’en servir pour s’alimen-ter. Il l’a dit beaucoup mieux quemoi, évidemment. Sa vision étaitd’une force tellement élémentaire,tellement belle, et tellement juste,que rien que pour cela, du fond demon âme, je sentais en lui un ami.

Il vous faisait toucher à l’essencede l’art?Oui. Bien des artistes sont capablesde faire des œuvres simplementbelles.Mais le grand artiste va bienau-delà.QuandCézanne peint unepomme, il met en elle toute saconnaissance du réel. La totalitédes connaissances qu’un artisted’une époque donnée est capabled’en prendre. Il n’y aurait aucunsens aujourd’hui à peindre unepomme commeCézanne le faisait.Puisquenotre perception du réel, àtous égards, change, varie constam-ment. L’œuvre d’art véritable, c’estcelle qui révèle et dévoile un mo-ment précis du Temps, ni hier nidemain, mais la minute présente,l’ici et lemaintenant.D’où la néces-sité de se renouveler constam-ment.

Vous avez le sentiment detoujours y réussir?Non, bien sûr. Vous voyez cette cor-beille à papier: elle est pleine à rasbord de choses que je ne retienspas.

Pourquoi la Grèce antique a-t-elletoujours été si présente dansvotreœuvre?Parce que, comme je vous l’ai dit,mes nuits ont toujours été courtes!(rires).Dansma jeunesse, j’avais unami, Konrad Farner, qui travaillaitdansunepetite librairiedeLucerne.Il était fou de la Grèce antique. Ettrois fois par semaine, pendant desannées, il arrivait chezmoi avec deslivres dont il me faisait la lecture àhaute voix jusqu’au petit matin. Il aétémonUniversité!Communiste, ila eu des ennuis. Moi aussi, après-guerre: pacifiste, j’étais considérécommecommuniste, etmonœuvrea longtempsétéboycottéeenSuisse;en 1949 leConseil fédéral a interditd’imprimer lesbilletsdebanquequej’avais dessinés. En même temps,aux Etats-Unis, alors en plein mac-carthysme, j’étais très demandé,comme l’étaient Braque, Picasso...On utilisait nosœuvres jusque dans

la publicité pour l’industrie... C’estd’ailleurs grâce aux Américains quej’ai pu m’offrir cette propriété à Lu-cerne...

Votez-vous toujours?Bien sûr. Mais hors de tout parti etconsigne: tous les partis politiquesfinissent figés dans une idéologie,des directives qui brident la liberté.Et je me défie des grandes théoriespolitiques. Pourmoi, c’est laNaturequi nous offre la plus belle des poli-tiques. Si on la suit.

Pas communiste donc, maismûpar un idéal de Paix, que vouspartagiez avec votre ami le grandphilosophe anglais BertrandRussell...Un homme merveilleux! L’une demesplus belles rencontres! Jene l’aiconnuquedans lesdernières annéesde sa vie. Il était d’une clarté intel-lectuelle absolue, empli d’idées so-ciales et sans aucun esprit partisan.J’ai énormémentapprisde lui. J’ai eula joiede réaliser avec luiunouvragede bibliophilie, quand j’ai illustréson texteTheQueenof Sheba’sNight-mare (Le cauchemar de la reine deSaba): àma demande, il a bien vou-lu le recopier à la main, à l’âge de90 ans...

Songez-vous parfois à lamort?Non. Ma vie reste tout entière ten-due vers un seul but: celui de fairefructifier à chaque instant ce qu’il ya en nous de virtualités fécondespour la réalisationde l’hommefutur.Parce que, bien sûr, le futur del’homme n’est pas garanti...

Et au-delà de lamort, pensez-vous qu’il y ait quelque chose?Je crois surtout en une forme d’im-manence,présentedans laNatureetses rythmes.Regardez ces arbres, là-dehors, qui font 25 mètres de hautet qui sont pourtant beaucoup plusjeunes que moi! Et ces figues quipoussent là-bas dans le jardin... Amonsens, l’hommepourrait réaliserle paradis sur terre, s’il le voulait. Leparadis, je sais que nous l’avons en-tre les mains. Nous le laissons per-pétuellement glisser de nos doigts.Mais moi je sais qu’il est ici le para-dis. J’y suis.

Propos recueillispar Jean-François Duval

Photos Herbert Zimmermann

«Pacifiste, j’étais considérécomme communiste.»

32 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

L’ensemble ressemble un peuà une fourmilière géanteposée au milieu du Plateau

suisse. Ici, des ouvriers s’affairentà déplacer des charges nettementplus volumineuses et plus lourdesqu’eux. Là, on enlève des mar-chandises pour les transporterailleurs. Au premier coup d’œil,le chaos semble dominer en maî-tre! Pourtant ces mouvementscachent une organisation com-plexe couplée à une technologieultrasophistiquée. En effet, l’uni-que centre logistique nationalpour tous les produits – à l’excep-tion des denrées alimentairesfraîches – qui seront vendus dansles magasins Migros ne laisse ja-mais la place à l’improvisation.

Un homme, Hans Kuhn, apour mission de superviser tou-tes les opérations. En tant queresponsable du centre de distri-bution Migros de Neuendorf(MVN), dans le canton de So-leure, il dirige 1300 collabora-teurs et gère un volume de stoc-kage dans lequel pourraientprendre place 4000 villas fami-liales de taille moyenne. Jusqu’à8000 palettes quittent chaquejour le MVN. «Si tout s’arrêtaitici, a calculé Hans Kuhn, la Suisse

coopératives Migros sont raccor-dées au réseau ferroviaire, il estpossible de les approvisionner partrain. De là, les commandes sontacheminées vers les magasins parles camions qui les fournissent enproduits frais, précise Hans Kuhn.C’est là une stratégie à la fois éco-logique et financièrement intéres-sante.»

A Neuendorf, le processus lo-gistique est entièrement surveilléet piloté par un système informa-tique ultramoderne. Quant au per-sonnel qui prépare les comman-des, il est guidé vers la palette qu’ilrecherche par une voix électroni-que féminine. «Ce système est très

Responsable de la surveillance, Stefan Brunner doit anticiper le moindre pro blème pour garantir la bonne marche du centre.

Hans Kuhn, directeurdu Centre de distributionMigros de Neuendorf.

Accroître l’acheminement du fretpar voie ferrée est le but d’un nou-veau concept de distribution lancédébut 2008. «Comme toutes lescentrales d’exploitation des dix

En coulisseaussi, Migrospense àl’environnementPrès de 100 000 produits sont entreposésdans le centre de distribution Migros deNeuendorf (SO) avant d’être acheminés dansplus de cinq cents magasins. Visite au cœurdu système logistique Migros, où la protectionde la nature a bien sûr toute sa place.

connaîtrait des problèmes aubout de trois jours.»

Le rail toujours plusprivilégiéLe MVN offre un service logisti-que qui commence à la réceptiondu fret sur les quais de charge-ment et se termine, sur ces mê-mes quais, avec le départ des li-vraisons aux points de vente.«Entre 40 à 50% des marchandi-ses nous parviennent par le rail»,explique Hans Kuhn. Et cette ten-dance est à la hausse. Pour créerles compositions des trains, lagare de triage du MVN disposed’ailleurs de plus de 8 kilomètresde voies.

A l’arrivée des palettes, les em-ployés identifient et enregistrentles différents lots. L’entrée deceux-ci dans l’un des grands entre-pôts ainsi que la mise en place despalettes se font ensuite demanièreentièrement automatique.

Les commandes arrivent denuit. Elles sont préparées par ma-gasins et par régions, puis quittentle MVN par train ou par camion.«La part du rail est ici de 40%,contre 20% l’année dernière. Etelle continue, elle aussi, d’aug-menter», se réjouit Hans Kuhn.

ACTUALITÉ MIGROS | 33

difficile à expliquer à un profane»,confirme Stefan Brunner, respon-sable de la surveillance, tout enobservant l’un des huit écrans deson poste de commande. Ici, çaclignote sans cesse. «Effective-ment, il y a toujours quelque choseà faire. Mon travail consiste, dansl’idéal, à éliminer toutes les er-reurs avant que quelqu’un ne lesremarque et qu’elles ne créent desembouteillages dans le systèmed’exploitation.»

Un froid sibérien dansle grand réfrigérateurDepuis 2003, le MVN dispose dupremier entrepôt géant de congé-

Juste à côté, dans un des plus an-ciens entrepôts de congélation,ce sont encore des ouvriers quitransportent les marchandises.

Les travaux nécessaires pourmoderniser et automatiser l’ins-tallation vont toutefois débutercet été. «Nous éviterons ainsiaux employés de travailler dansle froid. Ils seront transférésailleurs au sein du MVN», pré-cise d’emblée Hans Kuhn. Maispour le moment, ils sont encoreici: des silhouettes emmitou-flées, dont seules émergent quel-ques parties du visage, s’activentdans un milieu dont la tempéra-ture viendrait vite à bout de

n’importe quel visiteur peuaguerri. Roland Capelli, lui, nesemble pas trop incommodé.Voilà maintenant cinq ans qu’iltravaille à presque -30° C. «Jetrouve cela très agréable, assure-t-il. Je ne suis jamais malade. En-tre autres parce que la tempéra-ture qui règne ici tue tous lesvirus.»

Une fois dehors, on sent trèsvite la sueur perler – il fait plusde 20° C. «Le changement estextrême, il laisse une impressiondurable», lance Hans Kuhn.Comme tout le MVN.

Beat MatterPhotos Markus Bertschi

Responsable de la surveillance, Stefan Brunner doit anticiper le moindre pro blème pour garantir la bonne marche du centre. «Ici, il fait -28° C, mais je ne suis jamais malade», affirme Roland Capelli.

lation entièrement automatiséde Suisse. Dans cette halle, latempérature ambiante est de-28° C.

Comme mues par des mainsinvisibles, des transpalettes ro-botisées évoluent dans les alléesentre des étagères de 30 mètresde hauteur. «Nous utilisons leursmouvements pour faire circulerl’air, explique Hans Kuhn. Dansles entrepôts frigorifiques tradi-tionnels, nous devrions installerdes évaporateurs. Ici, nous yavons renoncé pour des raisonsécologiques. Ce procédé nouspermet d’économiser environ30% d’énergie.»

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Migros Magazine 23, 2 juin 2009 ACTUALITÉ MIGROS | 35

➔ Domino: joue au domino avec des pièces géantesayant pour thème les animaux de la forêt tropicale.

➔ Ecran tactile: il te permet de planter un arbrevirtuel et de répondre à des questions surles forêts vierges.

➔ Coin tatouages: choisis entre six différentesdécalcomanies aux motifs rigolos et colle-les surle bras, le mollet ou pourquoi pas la joue.

➔ Photo: amuse-toi à poser avec les Lilibiggs sur fond deforêt tropicale. L’illusion sera parfaite.

➔ Bourse d’échange: échange les vignettes que tu as endouble et complète ainsi ta collection.

Q uelle hauteur atteignent lesplus grands arbres de la forêttropicale? Le babouin olive

a-t-il réellement un pelage cou-leurolive?Et la grenouilledeverredoit-elle son nom au fait qu’ellesoit transparente?

L’album Stickermania «Aven-ture dans la forêt tropicale», envente àMigros au prix de 5 francs,répond à ces questions et biend’autres encore. Surtout, le livrepermet de coller deux cents vi-gnettes d’animaux. Les autocol-lants sont disponibles jusqu’au13 juillet 2009 dans les magasinset restaurantsMigros, lesmarchésspécialisés (Micasa, M-Electro-nics, SportXX et Do it + GardenMigros) ainsi que sur LeShop.ch.Par tranche d’achat de 20 francs,un emballage de cinq images seradistribué. De plus, certains arti-cles proposent un bon pour unepochette supplémentaire.

Outre le fait d’apprendre ens’amusant, la Stickermania offreaussi la possibilité de faire ungeste en faveur de l’environne-ment. A chaque album vendu,Migros verse en effet 1 franc à unfonds de soutien duWWF spécia-lisé dans des projets de préserva-tion des espèces de la forêt tropi-cale, que ce soit en Amérique duSud, en Afrique ou en Asie.

Michael West

Infos supplémentaires et jeu en ligne surwww.stickermania.ch

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Les places de jeu de lajungle à Migros

Jusqu’au13 juillet encore,il est possible de

recevoir desvignettesd’animaux

à coller dansle bel album

Stickermania.

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Le livrede la jungleLa Stickermania entre dans sa troisièmesemaine. Pour y participer, procurez-vousl’album «Aventure dans la forêt tropicale»en vente à Migros et amusez-vous à ycoller deux cents vignettes d’animaux.Vous deviendrez un expert en faune, touten faisant un geste pour l’environnement.

Du 28 mai au 4 juillet, les places de jeu de la jungle partironten tournée dans toute la Suisse. Elles feront halte durant troisà quatre jours dans de nombreux magasins Migros. Les dates etlieux sont recensés sur www.stickermania.ch/events

De nombreuses animations t’attendent:

PRIX FIXE ENFANTSPour 1 à 2 enfants de 2 à 14 ans dans la chambre de2 adultes. Miniclub 4 –12 ans (à certaines heures),pataugeoire, aire de jeu.

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LOGEMENTChambres sympathiques avec bain ou douche, WC, TV parsat., balcon ou terrasse.

ACTIVITÉS & BIEN-ÊTREInclus: volley-ball, ping-pong. Contre paiement: 2 courtsde tennis (en dur) avec éclairage, minigolf, pétanque, skinautique, pédalos, planches à voile, salles de remise enforme, sauna, massages. Divers traitements de thalas-so au «Bio Azur Thalasso» au centre de thérapie de l’hôtelvoisin le Royal Azur.

TRANSFERTTransfert en bus de l’aéroport à l’hôtel et retour inclus.À près de 80 km /90 mn de l’aéroport de Monastir.

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DIVERTISSEMENTSProgramme d’animations quotidien durant la journée eten soirée, discothèque.

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INFRASTRUCTURE319 chambres. Bâtiment principal et nombreux bungalowsrépartis dans le parc. Réception, coffre-fort payant, coin In-ternet (payant), salle de TV, salon, boutiques, salon de coif-fure, centre de balnéothérapie, blanchisserie. 3 restaurants,6 bars. Grande piscine entourée de terrasses. Chaises lon-gues, parasols et serviettes de bain, gratuits à la piscine età la plage.

LOGEMENTChambres confortables aménagées dans le style du pays,toutes avec douche, WC, téléphone, climatisation, mini-fri-go (payant) et balcon ou terrasse.

ACTIVITÉS & BIEN-ÊTREInclus: 5 courts de tennis à revêtement synthétique (éclai-rage payant), pétanque, minigolf, aire polyvalente, volleyde plage. Cours d’initiation en groupe à la planche à voile,au tennis et tir à l’arc, gymnastique, aquagym, aérobic,pédalos, canoës. Contre paiement: sports nautiques moto-risés, planche à voile, catamaran, cours de tennis, locationde vélo. Traitement dans le centre de balnéothérapie(massage, bain de vapeur, sauna, diverses cures etc.)

TRANSFERTTransfert en bus de l’aéroport à l’hôtel et retour inclus.À env. 30km/45mn de l’aéroport de Djerba (Houmt Souk).

DIVERTISSEMENTSProgramme de divertissements propre à l’hôtel, activitéssportives et récréatives durant la journée, spectacles (caba-ret, comédies musicales, folklore) en soirée dans l’amphi-théâtre, orchestre.

PRIX FIXE ENFANTSPour 1 à 2 enfants de 2 à 14 ans dans la chambre de2 adultes. Pataugeoire, aire de jeu, miniclub (4–12ans), club ados (12–16 ans), programme d’anima-tion. Club bébés (6 mois–4 ans, payant).

TOUT COMPRISBuffets à tous les repas dans le restaurant principal,collations au snack-bar sur la plage, boissonslocales ouvertes avec ou sans alcool aux bars selonla carte des boissons de 10 h à minuit. Le restaurantà la carte et le bar à tapas ne font pas partie desprestations «Tout compris».

Prix en fr. par pers Occupation Repas 1 semaine 1 semaine 1 semaine

Chambre double 2 adultes TOUT COMPRIS 1245.– 1495.– 1545.–Chambre double 2 adultes/1–2 enfants TOUT COMPRIS 1245.– 1495.– 1545.–PRIX FIXE ENFANTS 1– 2 enfants de 2–14 ans TOUT COMPRIS 595.– 695.– 795.–

Dates de départ pour Djerba 2009 Jour du vol Juillet Août Octobre

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38 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

Nous pouvons tous faire quelque chose pour l’environnement.C’est très simple et cela n’implique aucune privation. Il suffit de

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Nous n’hésitons pas à ajouterdu sucre dans notre café oude la crème fouettée sur nos

tartelettes aux fraises. Ni à dégus-ter des asperges. Des taches surnos vêtements? Pas grave, il y al’essuie-tout ou le lave-linge! Tous

ces petits gestes et ces produitspeuvent pourtant avoir un impactnégatif sur l’environnement. Amoins que nous choisissions uni-quement des articles produisantmoins de dioxyde de carbone(CO2), et ce, de leur fabrication à

leur élimination. Parce que lesconsommateurs ne peuvent pasdresser eux-mêmes le bilan clima-tique d’un article sur l’ensemblede son cycle de vie, Migros a char-gé l’organisation indépendante«climatop» d’analyser un certain

nombre de produits utilisés quoti-diennement. Les champions del’écologie sont facilement identi-fiables grâce au label «approved byclimatop». Plus d’informationssur www.migros.ch/climatop.

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EN MAGASIN | 39

Les champions écologiquesprivilégier les articles arborant le label «approved by climatop»qui produisent moins de CO2 que d’autres produits comparables.

Demi-crèmeLéger, 5 dl,Fr. 3.90Champion car:l’élaboration dela demi-crèmeLéger, pauvre enmatières grasses,nécessite moins delait. Du coup, avec lamême quantité, il estpossible de fabriquerd’autres produits, dubeurre par exemple.

Sucre de canne BioMax Havelaar,600 g, Fr. 2.–Champion car: laculture de la canne àsucre est moins exigeanteque celle de la betteravesucrière. En outre, lesdéchets de canne à sucrepermettent de produire del’énergie.

Migros a chargé l’organisationindépendante «climatop» dedresser le bilan climatique degroupes de produits comparables.Les scientifiques ont calculé les

émissions de CO2 de chacund’entre eux, de l’obtention de lamatière première à leur éliminationet à leur recyclage. Une analysecomplète comme celle-ci constitue

l’unique moyen d’obtenir desinformations fiables. Seuls lesproduits générant au minimum 20%de CO2 de moins que les autresarticles de leur groupe sont élevés

au rang de champions CO2. Lesrésultats des tests sont de pluscontrôlés par un autre organismeindépendant avant l’attribution dulabel «approved by climatop».

Moins de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie du produit

Aspergesd’Europeou du Pérou,Prix du jourChampion car: cesasperges sont transportées parcamion ou par bateau, ce quigénère nettement moins de CO2

que par avion.

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PhotoFo

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Cabas réuréut

– 35%de CO2

Apeine les beaux jours sont-ilsde retour qu’un délicieux fu-met s’échappe des balcons ou

des jardins. La saison du barbecueest ouverte et, avec elle, le retourde l’homme aux fourneaux. Car sicette manière de préparer un bonrepas est des plus conviviales, elleréveille aussi de vieux instincts: etle mâle de se sentir dans l’obliga-tion de griller lui-même les prisesqu’il a chassées, ou plutôt la viandequ’il a achetée.

En Amérique du Nord, lagrillade est devenue depuis long-temps un art de vivre. Au pointqu’aujourd’hui, beaucoup de fêtesde famille sont quasiment impen-sables sans un rituel barbecue.L’histoire veut que la tradition re-monte au temps des colons quipréparaient ainsi du bison lors deleur long périple.

En Europe, ce mode de cuisi-ner est apparu dans les années1950. Et son succès ne s’est jamaisdémenti. Sans doute aussi parceque la cuisson sur une grille nedemande pas d’adjonction de ma-tières grasses. Par ailleurs, sachezque les assaisonnements typiquespour la grillade (moutarde, thym,origan, sauge, romarin et bière)empêcheraient l’absorption debenzopyrène, une substance seformant lors des grillades et jugéenocive pour la santé.

Bon à savoir: vous trouverez àMigros de nombreuses idées degrillades pour un barbecue tou-jours réussi. Ruth Gassmann

Photos Nik HungerStylisme Esther Egli

Un ardent désir de grilladesQui dit grillades, ditdélicieux fumet deviande ou de poissongrillés. Mais passeulement: unbarbecue, c’est aussil’assurance de passerun bon moment, enfamille ou entre amis.

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40 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

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Le parfum du pain ou de la tresse qui sort du four esttout simplement irrésistible. Et quoi de plus beau quede pétrir la pâte, de répéter ces gestes ancestraux…Nous vous avons mis l’eau à la bouche? Alors redécou-vrez les joies de la boulangerie: les nouveaux paquets demélange pour pâte à pain de 500 g conviennent aussi pourles ménages d’une ou deux personnes. Et la réussite est garantie:ajouter un peu d’eau, pétrir, laisser lever, cuire et déguster un pain aux grainesou de campagne, une tresse au beurre, une focaccia ou une baguette twist.Mélanges pour pâte à pain: pain aux graines, 500 g, Fr. 1.95tresse au beurre, 500 g, Fr. 2.60

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52 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

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des 2e et 3e âges. Anne-Pascale Ciri-

za suit à l’heure actuelle la formation

VitalTrainer de l’Ecole-club Business

de Lausanne. Nous lui avons deman-

dé comment elle vivait sa formation.

Vieillir en restant sains et motivés

Les aînés doivent être «encouragés

à faire plus de sport pour rester en

bonne santé», déclare Anne-Pascale

Ciriza. Femme au foyer, elle a décou-

vert la formation un peu par hasard,

mais aussi par intérêt pour son déve-

loppement personnel et parce qu’elle

souhaitait exercer dans ce domaine.

Elle s’est donc inscrite, déterminée à

en savoir plus sur l’anatomie, la santé

et les processus physiques.

Mère et étudiante à la fois

Cette maman d’un enfant de 8 ans

avoue qu’au départ, elle doutait de

pouvoir tout mener de front. Au-

jourd’hui, elle sait que lorsqu’on veut,

on peut. «L’enseignement est conçu

de manière tellement intéressante

que les heures de cours filent sans

qu’on s’en aperçoive. Et puis, c’est

du temps bien investi», ajoute-t-elle

avec enthousiasme. En plus d’enrichir

une carrière et d’ouvrir de nouveaux

horizons professionnels, le diplôme

obtenu élargit également les bases

des connaissances personnelles.

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solides

La formation de deux ans est confor-

me aux directives de la Fédération su-

isse pour la formation continue FSEA.

Elle a pour partenaires l’Office fédéral

du sport Macolin pour le Sport des

adultes et la société Ryffel-Running

pour le Nordic Walking et l’Aqua-Fit.

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aura lieu à l’ Ecole club Lausanne:

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60 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

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Louise Kasser, Verte… et si mûreTombée en politique dès son plus jeune âge, elle est, à 23 ans, la benjamine des élusde la Constituante genevoise.

AUX FOURNEAUX LOUISEKASSER | 61

Secrets de cuisine➔ Pour vous cuisiner, c’est…

Faire plaisir tout en me faisant plaisir!

➔ Quel est votre plat favori?

Je raffole des aubergines.

➔ Que ne mangeriez-vous pour rien

au monde?

Aucune idée... je suisassez curieuse par

nature!➔ Qu’avez-vous toujours en réserve?

De tout, pour cuisiner spontanément! Mais

les légumes varient selon les étals du

marché...

➔ Avec qui aimeriez-vous ou auriez-

vous aimé partager un repas?

Avec Lucie Aubrac (réd. résistante fran-

çaise), ou alors AnneFrank...

Louise Kasser, Verte… et si mûre

L’épeautre, les fruits secs etautres légumes proviennenten ligne directe de la coopé-

rative bio à laquelle elle est inscrite.Petite, elle «biberonnait» aux peti-tes graines à forte valeur nutrition-nelle ajoutée et autres crèmes bud-wig maison de sa maman.

Elevée dans une famille d’en-seignants et de libraires, militantsdes droits des femmes, engagésdans la société civile, avec un frèreet une sœur aînés travaillant res-pectivement dans les sciences del’environnement et la promotionculturelle, logique que la petiteLouise Kasser n’ait pas été du genrecontemplatif.

Elle se souvient ainsi des soirées àcoller des enveloppes pour les mul-tiples causes épousées par ses pa-rents, d’un voyage à Pékin où, en-fant, elle a accompagné sa mère àl’occasion de la Conférence mon-diale des femmes. Parmi ses souve-nirsmarquants, il y a aussi la décep-tion noire du 6 décembre 1992après le vote des Suisses sur l’EEE,mêmesi ellen’avait que7ans à l’épo-que. Des parents consternés qui luiexpliquent qu’ailleurs, on n’a pas eulamême envie d’ouverture qu’à Ge-nève.Desparents qui soutiennent àleur tour son engagement….

Récolter des signatures et desappuis, ça la connaît, qu’il s’agissed’arpenter lesmarchésoude rameu-ter son réseau via Facebook. Elledit avoir éprouvé toute petite cettevolonté de s’engager, l’envie de«faire bouger les choses, changer lemonde».

Son élection récente – dixièmesur la liste des Verts lors du scrutinsur la Constituante à Genève? Unedemi-surprise. Le fait de se révélerla benjamine, à 23 ans, de cette vé-nérable assemblée l’a davantageétonnée. Comme le veut la règle,elle a donc été appelée à présiderl’ouverture des travaux et s’est re-trouvée projetée sous les feux desmédias et les critiques des partis.Taxée au lendemainde son électiond’«évanescente»parquelquesvieuxbriscards de l’ultradroite qui n’ontpas hésité à demander sa tête…

Dix ans pile après avoir présidéle Parlement des jeunes de la VilledeGenève, elle se retrouvait au per-choir, bienquedansunepos-ture un brin différente.Mais

Les ingrédients du gâteau aux poireaux et à la cannelle.

62 | AUX FOURNEAUX LOUISEKASSER Migros Magazine 23, 2 juin 2009

derrière la frimousse du lu-tin ébouriffé et les immen-

ses yeux bleus limpides dans les-quels on se perd, cet air de détermi-nation confiante ne trompe pas.Mlle Kasser sait où elle va. Quandelle entre chez les Verts à 17 ans,pour commencer. Après l’expé-rience duParlement des jeunes, oùelle a rencontré Pierre Maudet,qu’elle admire, puis Antonio Hod-gers, qui deviendra son modèle etson mentor.

Un air mûr et réfléchi à la foisqu’on trouve peu chez ceux de sonâge.Unemanière de cohérence quila fait avancer et lui colle à la peau,lui fait trier ses déchets, rouler àvélo, en bus ou avec Mobility, s’ap-provisionner auprès d’une coopéra-tive bio. Tout en aimant le rock deColdplay et le foot. Sourire à demiquand elle s’aperçoit qu’elle branditdes grands mots – ouverture, tolé-rance ou développement durable– et nuancer en racontant combienelle s’attache à appliquer ces valeursau quotidien et les instiller toutautour d’elle.

Lesengagementsconcretsdonc.Faire installer des distributeurs depréservatifs dans les collèges,convaincre de l’utilité de rues pié-tonnes oudedimanches sans voitu-res, de la nécessaire intégration despersonnes handicapées ou fragili-sées…Autant de combats juvénilesqui trouvent aujourd’hui leur pro-longement dans son activité profes-sionnelle: les mandats qu’elle gère(à 60%) dans cesmêmes domaines(intégration, égalité, politique so-ciale) au sein du Conseil suisse desActivités de jeunesse. Et, dans unemoindremesure, dans les études desocioéconomie qu’elle poursuit enparallèle à l’Université de Genève.

Verte et si mûre, MademoiselleKasser. Chez les scouts, puis leséclaireuses, ses totems furent tourà tour Soleil astucieux, puis Indri,du nomd’un petit lémurien deMa-dagascar. Astucieuse, elle l’est assu-rément, et lumineuse à samanière,LouiseKasser.Quant à savoir si elletient du lémurien…

Véronique ZbindenPhotos Thierry Parel

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1 cc de sel125 g de beurre ou de

margarine1,5 dl d’eau

Pour la garniture:1 oignon

3 poireaux1 noisette de beurre

quelques fines tranchesde lard1 œuf

1 ou 2 dl de crème acidulée3 cs de parmesan ou

de gruyère râpésel, poivre, cannelle,évent. un peu de lait

PRÉPARATION1) Préparer à la manière de toutes les pâtes brisées: mélanger les deuxfarines, les noisettes moulues et le sel; sabler en défaisant le beurre,incorporer l’eau puis pétrir brièvement et façonner en une boule lisse.Abaisser et foncer un moule d’environ 30 cm de diamètre. Filmer etlaisser reposer au frais une trentaine de minutes ou davantage.

2) Préchauffer le four à 200° C et préparer pendant ce temps la garni-ture. Emincer finement l’oignon. Laver et tronçonner les poireaux enmorceaux d’un cm environ. Chauffer le beurre dans une poêle et y fairefondre doucement l’oignon, avant d’ajouter le poireau. Faire «tomber» letout, puis retirer du feu. Dans un petit cul-de-poule, battre l’œuf et lacrème acidulée; ajouter le parmesan, assaisonner avec un peu de sel, dupoivre et parfumer avec un peu de cannelle, à volonté. Selon la consis-tance de cette liaison, diluer éventuellement avec un nuage de lait.

3) Garnir l’abaisse de pâte en y rangeant côte à côte les tranches de lard.Recouvrir de poireaux puis verser par-dessus la liaison à l’œuf et à lacrème et répartir uniformément. Cuire une trentaine de minutes à 200° C.

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Migros Magazine 23, 2 juin 2009 VOTRE RÉGION MIGROS VALAIS | 65

Sa robe rouge promet bien desplaisirs de douceur, de riches-se d’arômes, de subtilité. Et

en cette saison, la fraise valaisannetient tous ses engagements.

L’un des principaux produc-teurs de fraises du canton se nom-me FreddyDelaloye. Son exploita-tion se situe à Ardon; il possède enoutre quelques terrains à Chamo-son. A lui seul, il fournit près de lamoitié des fraises du Valais. Enplus de ce fruit, il cultive des fram-boises, des mûres, de la rhubarbe,des raisinets, des cassis, des ceri-ses, des pommes, des poires.

Pour Freddy Delaloye, l’aven-ture agricole commence en 1970avec la création de son exploita-

tion. Il doit sa réussite à deux fac-teurs. D’une part, il voyage pours’inspirer des techniques de culturedéveloppées à l’étranger. D’autrepart, il a su dès le début s’entourerde personnes de confiance avecqui il collabore aujourd’hui encore,comme Benno Huber, techniciende culture.

L’échelonnement desrécoltesTrois variétés de fraises poussentdans les champs de Freddy Dela-loye. Cette multiplication des es-pèces permet des récoltes éche-lonnées dans le temps.

La saison commence avec laCléry, une variété précoce quimû-

rit une semaine en avance sur sesconsœurs. De grand calibre etd’une robustesse bienvenue, elleprésente un goût agréablementsucré et parfumé.

En variété tardive, Freddy De-laloye cultive l’Arosa. Tout aussibonne que la Cléry d’un point devue gustatif, elle est cependantd’une consistance plus ferme.Cetteparticularité offre un avantage: onpeut laisser le fruit plus tardi-vement sur la culture et ainsi sui-vre au plus près la demande dumarché.

Enfin, l’Elsinor assure une lon-gue récolte, du début du mois dejuin au premier gel. Contraire-ment à la Cléry et à l’Arosa, elle est

élevée hors sol. Cemodede culturepermet par exemple de limiter lesinterventions phytosanitaires etde procéder demanière plus ergo-nomique à la cueillette.

Sélectionnéepour le ValaisQuand on lui demande quel climatconvient le mieux à la culture dela fraise, Freddy Delaloye répondspontanément «Celui du Valais!»Cela expliquerait-il que le cantoncompte 10% des surfaces nationa-les et produise 15% du volumetotal? En réalité, la réponse estplus nuancée. L’agriculteur a sé-lectionné des variétés qui seprêtent au sol et au climat

«Les consommateurs sont friands de produits du pays. Il y a une demande, une attente; c’est très positif», Freddy Delaloye.

Rouge saveurA Ardon, Freddy Delaloye cultive des fraises aromatiques etgénéreuses.

Photos

DidierBérard

66 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

du Valais. Toutefois, lesfraisiers n’apprécient les

excès d’aucune sorte, qu’il s’agis-se de sécheresse ou d’humidité.«Jusqu’à présent, les conditionsmétéo de cette année ont été ex-cellentes pour la fraise», confir-me Benno Huber.

90 personnes pour larécolteLa fraise est une culture annuel-le. Chaque année, à fin juillet, onprocède à la mise en terre denouveaux plants dont on récol-tera les fruits une dizaine demois plus tard. La culture horssol semet en place au printempsseulement, pour offrir une pre-mière cueillette deux mois plustard. Dans les deux modes deculture, un goutte-à-goutteabreuve les plantes.

Un film préserve les planta-tions du froid durant l’hiver. Aumois de février, on monte destunnels. Ces installations protè-gent les fruits – ainsi que ceuxqui les récoltent – des intempé-ries et d’un excès de soleil; elleslimitent les interventions phyto-sanitaires; elles permettentd’avancer quelque peu la date derécolte grâce à une légère aug-mentation de la température.Entre les lignes de fraisiers,

Freddy Delaloye a semé du blé.La céréale fait office de rideaunaturel, écologique et économi-que contre les intempéries et levent.

Au printemps, on recouvre lesol de paille afin de garder lesfruits propres. «D’ailleurs, ‘frai-se’ se dit ‘strawberry’ en anglais,ce qui signifie littéralement ‘labaie de la paille’», nous apprendFreddy Delaloye.

Au plein de la saison, on pro-cède deux à trois fois par semaineà la récolte. Un procédémanuel,qui ne peut être automatisé. Onrécolte en moyenne environ10 kilos de fraises à l’heure. Fred-dy Delaloye emploie 90 person-nes pour ce travail.

A consommerrapidementLa fraise exige une grande fraî-cheur. Les fruits cueillis lematinsont livrés l’après-midi à la cen-trale deMartigny etmis en rayondans les plus brefs délais. Leconsommateur peut ainsi lesconserver chez lui pendant troisjours environ.

Freddy Delaloye a intégréAlpfruits, qui est une mise encommun de cinq partenaires va-laisans en vue de commercialiserleur production. Mélanie Zuber

Benno Huber (à droite) et le chef d’exploitation.

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VIE PRATIQUEMIEUXVIVRE | 71Migros Magazine 23, 2 juin 2009

do – promet d’offrir une cure dejouvence à vos neurones, tout envous amusant. Le rêve en som-me. D’ailleurs, on dirait mêmeque ça fonctionne. La plupartdes adultes accusent 80 ans lorsdu premier test. Et au fildes entraînements, l’âge

Stimuler ses neurones…en profitant de la vie!Optimiser ses performances intellectuelles, tout le monde en rêve. Mais que faire pourbooster sa matière grise? Les conseils de François Gaillard, neuropsychologue et professeurhonoraire à l’Université de Lausanne.

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en neurologie japonais, leDr Ryuta Kawashima, l’a biencompris. Son programme d’en-traînement cérébral – conçupour les consoles de jeu Ninten-

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72 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

du cerveau s’approche del’âge réel et peut même

s’abaisser à 30, voire à 20 ans.Ombre au tableau: les spécialis-tes du cerveau relativisent l’effi-cacité du logiciel. Pour eux, lestests utilisés se basent sur desexercices bien connus et necontribuent en aucun cas à ra-jeunir le cerveau.

Comme une souris enferméedans une roueFrançois Gaillard, neuropsycholo-gue et professeur honoraire àl’Université de Lausanne, seméfiede ce programme, comme d’ail-leurs de toutes les méthodes quienferment l’individu à l’instard’une souris dans une roue. Peut-on espérer mieux des recueils decasse-tête et des questionnaires delogique inspirés des tests d’intelli-gence? «Promettre de doper lesperformances des neurones avec

des cahiers de petits exercices estabusif», tonne François Gaillard.Exécuter toujours le même typed’activités n’apporte des résultatsque dans un domaine précis.D’autant qu’en plus d’être limitée,cette action devient rapidementmonotone.

Qu’en est-il des grilles de su-doku et des cases de mots croisés?Se révèlent-elles utiles pour forti-fier son intellect? «Oui, mais demanière annexe», tempère le spé-cialiste. Avec un avantage pour lesmots croisés qu’il compare au jeudu chat et de la souris. Ils poussentà un apprentissage permanent,puisqu’il faut s’adapter à l’auteur, àson humour et à ses définitionsparfois alambiquées.

Alors que faire? Selon FrançoisGaillard, les épreuves de gymnas-tique cérébrale ne sont pas néces-saires. «Mais si une personneéprouve duplaisir à les faire, qu’elle

Mystérieuse mémoireLa mémoire vous intrigue? Lisez«Tout sur la mémoire», l’ouvragedu neurologue français BernardCroisile (Ed. Odile Jacob). Ilrépond aux questions que tout lemonde se pose: pourquoi ne sesouvient-on pas de nos deuxvoire trois premières années?Comment bien apprendre sesleçons? Le médecin offre ausside nombreux conseils, ainsi qu’uncahier d’exercices.

Homme vs chimpanzéPourquoi nos cousins les singesne parlent-ils pas? C’est l’une desquestions auxquelles répondLaurent Cohen, professeur deneurologie à Paris. Il s’interrogeaussi sur l’influence de la taille ducerveau sur l’intelligence ou la

faculté de calcul identique chezles oiseaux et les humains.A lire: Laurent Cohen, «Pourquoi leschimpanzés ne parlent pas et 30autres questions sur le cerveau del’homme», Odile Jacob.

Les vertus du chocolat«Un esprit sain dans un corpssain», dit l’adage. Tant qu’à faire,faisons-nous plaisir. D’aprèsFranck Senninger, le chocolat aentre autres vertus de stimulernotre cerveau, grâce à quel-ques-unes de ses 800 molécu-les. La «nourriture des dieux» nelimite pas ses aspects positifs ànos neurones: elle abaisse latension artérielle, fluidifie lesang, combat les rhumatismeset diminue le stress.Franck Senninger, «Les Bienfaits duchocolat», Jouvence.

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VIE PRATIQUE MIEUXVIVRE | 73

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Quelques procédésmnémotechniquesUne phrase pour retenir lespériodes géologiques de l’èreprimaire: «Cambronne, S’il eût étéDévot n’eût pas Carbonisé SonPère» (Cambrien, Silurien,Dévonien, Carbonifère, Permien).Retenir la troisième ligne dutableau périodique des éléments

chimiques de Mendeleïev?Facile: «Napoléon MangeaAllégrement Six PoissonsSans Claquer d’Argent» (Na:Sodium, Mg: Magnésium,Al: Aluminium, Si: Silicium, P:

Phosphore, Cl: Chlore, Ar: Argon).Connaissez-vous l’ordre desplanètes? «Me Voici Tout Mouillé,Je Suis un Nageur Pressé»(Mercure, Vénus, Terre, Mars,Jupiter, Saturne, Uranus,Neptune, Pluton).Votre mémoire flanche-t-ellelorsqu’il s’agit de citer lesauteurs du XVIIe siècle? «Sur laracine de la bruyère, la corneilleboit l’eau de la fontaine Molière»(Racine, La Bruyère, Corneille,Boileau, La Fontaine, Molière).Des soucis avec les préposi-tions? «Adam par pour Anvers,avec deux cents sous» (à, dans,par, pour, en, vers, avec, de,sans, sous) et les conjonctions decoordination «Mais où est doncOrnicar?» (mais, ou, et, donc, or,ni, car).A lire: Alain Lieury, «Stimuler sesneurones… oui, mais comment?»,Dunod.

continue. Toute activité aide àmaintenir son cerveau en forme.La stimulation langagière desmotscroisés, par exemple, est forcé-ment bonne à prendre. Mais il nefaut pas croire que seule la ré-flexion active les connexions entreles neurones.»

Redevenir généraliste,être ouvertLe grand connaisseur du cerveauconseille au contraire de redeve-nir généraliste. «Dans le mondedu travail, on doit se spécialiser.Mais en dehors, il faut s’ouvrir àtout.»

Pour stimuler ses méninges, leneuropsychologue propose uneméthode facile et pas chère: vivre,tout simplement! «Le cerveaus’enrichit continuellement, cons-tate François Gaillard. Le plus im-portant est de toujours apprendreun petit peu.»

Si l’on bénéficie d’une bonnecondition physique, les voyages –pas les circuits organisés par uneagence,mais ceux que l’on planifiesoi-même – constituent un bonexpédient. Autre possibilité, s’ini-tier à des activités nouvelles, tellesque l’informatique. «Les ingré-dients essentiels: la curiosité etl’adaptation à des problèmes et àdes situations nouvelles.»

Préparer des repas,un très bon exerciceAux yeux de François Gaillard,élaborer des projets et prendredes initiatives s’avèrent indis-pensables. Le thérapeute confieainsi, aux patients qui le consul-tent pour des problèmes de mé-moire, la programmation desrepas. Elle exige de vérifier cequ’il y a dans les armoires, d’allerfaire les courses et d’acheminerles aliments. Moult opérationsqui font bouillonner notre cer-velle. C’est grâce à la confronta-tion au nouveau, à l’inconnu, àl’inattendu que se créent desconnexions interneuronales parun processus chimique.

Des produits chimiques visantà augmenter ses performancescérébrales, d’ailleurs, il en existe.Et ça fonctionne. Mais l’effet n’estpas identique à celui généré parles connexions spontanées. «C’estun arsenal extrêmement passif

qui ne tient pas compte de la mo-tivation et des initiatives queprend l’individu, prévient Fran-çois Gaillard. La satisfaction de ladécouverte se révèle plus forteque la chimie.» Le plaisir en plus.

Laurence CailleIllustrations Christian Lindemann

Pour les psychologues, la curiosité et l’ouverture d’esprit sont desexcellents moyens de stimuler sa matière grise.

74 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

Hubert (16 ans) n’en peut plusdumode de vie écolo que luiimposent ses parents bobos.

Il en a marre, il en a assez de por-ter des vêtements éthiques, d’éco-nomiser l’eau, de se laver avec dusavon de Marseille, de trier lesdéchets et de manger bio. Il aime-rait simplement être comme sespotes et rêve donc de pizzascongelées, d’unscooter tuné, defringues grif-fées…

Papa-mamanne comprennentpas ce revire-ment: ils pen-sent pourtantavoir fait toutjuste! Mais voilàque leur gentilgarçon prend lecontre-pied des conseils qu’ils luidonnent, rejette en bloc et sansconcession valeurs, principes, phi-losophie verte et éducation. Ils sesentent un peu dépassés par cemouvement de contestation qu’ilsn’avaient pas vu venir…et ontmalà leur conscience écologique.«C’est grave docteur?»

Autorité remiseen cause«Grandir, devenir adulte, c’est sedétacher des parents, écrit OdileBrandt dans Votre ado cet extrater-

restre! (Leduc. S Editions). Les ado-lescents sont dans une telle phased’affirmation d’eux-mêmes que çane peut se passer que contre vous,en opposition totale. Vous en pre-nez alors plein la tête sur tous lessujets.» En résumé, Hubert a be-soin pour exister de se confronter,de remettre en cause l’autorité, derevendiquer des goûts différents de

ceux de sa mai-sonnée.

«Dans cettephase délicate, sion tente de lui in-culquer des no-tions environne-mentales, qui sontdéjàperçues com-me rébarbativespar la plupart desgens, ça va le gon-fler. Forcément.»

Florian Haenggeli, chargé de pro-jets auprès du département éduca-tion et environnement du WWF,conseille de marcher sur des œufsdurant cette période de crise. «Ilfaut éviter à tout prix de le juger, delui faire lamorale et de le culpabili-ser. Sinon, c’est l’échec garanti!»

Il s’agit plutôt de rester soi-mê-me, d’être cohérent et demettre enpratique les théories qu’on professecomme paroles d’évangile. C’estd’ailleurs ce que fait Nicolas Hulot–MonsieurUshuaïa– au quotidienavec ses rejetons âgés respective-

On estécolo, pasnotre ado!Arrivés à l’adolescence, nombre de jeunesne veulent plus suivre la ligne verte tracéepar leurs parents. En pleine phased’opposition, ils cherchent à se distancerpour mieux exister. Eclairage.

Pendant la crised’adolescence deson enfant, mieuxvaut parfoismarcher sur desœufs.

«Eviter àtout prix dejuger, sinonc’est l’échecgaranti.»

VIE PRATIQUE GRANDIR | 75

Et si votre adovire intégristeécolo?

ment de 5, 7 et 15 ans. «Avec mespropres enfants, l’éducation écolo-gique passe d’abord par l’exempleque nous nous efforçons de leurdonner, dans un souci de cohé-rence», précisait-il récemmentdans Psychologies Magazine.

Dans cemême article, le repor-ter vert invitait également les adul-tes à éclairer la lanterne des mô-mes, à débattre pour les convaincre,à discuter ouvertement avec eux, àles sensibiliser. «Nous privilégionsle dialogue et les explications:pourquoi il ne faut pas tout jetern’importe comment, pourquoi onne peut pas acheter ce jouet fabri-qué à l’autre bout du monde avecdes matériaux malsains, pourquoiprendre des douches plutôt que desbains…»

Florian Haenggeli va plus loinencore: «Oui, il faut parler avec sonado! Mais aussi se remettre enquestion pour trouver des solutionsensemble.» Attention, composeravec un teenager, s’avérer davan-tage tolérant à sonégard, introduirede nouvelles règles dans la relationne signifie pas pour autant aban-donner son rôle de parents ni lesresponsabilités qui vont avec! Parceque l’enfant, même s’il mesure1m80 et chausse du 45, a toujoursbesoin de repères solides pour seconstruire.

L’empreintede l’éducationOptimiste de nature, sans doute,le spécialiste du WWF estime en-fin qu’il n’y a pas vraiment lieu des’inquiéter de ce type de compor-tement. «En tant que futur papa,je crois énormément que ce qu’onsème dans l’enfance porte sesfruits par la suite, que l’empreintelaissée par notre éducation reste.J’ai l’impression qu’après cettephase d’opposition, cette prised’indépendance, le jeune retom-bera de toute façon dans ce qu’onlui a transmis et reproduira cequ’on lui a appris.»

Suffit donc de garder le capvert, de rester zen et d’être patient,très patient avec Hubert…

Alain PortnerIllustration Pascal Jacquet

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Pratiquement du jour aulendemain, la douce Véra(bientôt 17 ans) s’est muée enune véritable furie verte. Ellecritique le gros 4×4 de sa mère,accusant cette dernière departiciper au réchauffementclimatique et, par conséquent, àla disparition de la banquise etdes ours polaires.Elle hurle sur son petit frère quivient de jeter le couvercle en alude son yaourt dans la poubelle.Elle fait la leçon à son pèreparce qu’il cuisine des légumespas bio qui, en sus, ne sont ni desaison ni de la région. Un poilénervés et un brin déboussolés,ses parents se demandentpourquoi elle a viré intégristeécolo…«La plupart des jeunes adoles-cents aiment la nature et sesentent une âme de militantsécologiques, répondent lajournaliste Christine Schilte et lepédopsychiatre Marcel Rufodans «Votre ado» (Hachette).L’adolescent craint l’avenir. Ilredoute les effets de la maladiede la vache folle, a peur desproduits transgéniques et repro-che assez vite à la génération deses parents de jouer auxapprentis sorciers.»«Le temps de l’adolescence estaussi celui de la volonté des’engager dans la vie, deprendre part, de manière active,à la société, ajoute le Dr AlainBraconnier dans «Le guide del’adolescent» (Odile Jacob).L’engagement de l’adolescentest avant tout une questiond’idéal: c’est-à-dire qu’ilprivilégie la pensée sur laconduite. Ce qui est en jeu, c’estla question de l’identité del’adolescent, et par extension,son groupe d’appartenance,tout à la fois social, culturel, etmême politique.»Autrement dit, Véra se chercheet vous trouve!

76 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

Quand goupilsquatteles villesToujours plus nombreux en zones urbaines,les renards gênent parfois les citadins.Jardins saccagés, poubelles déchiquetées.Tournée matinale avec deux gardes-faunevaudois.

Christian Jaquets’engouffre à platventre dans lacavité située sousle restaurant.

Ils sont arrivés tôt ce matin. Uncas d’urgence. Les gardes-faunevaudois Christian Jaquet et Luc

Jacquemettaz ont donc parquéleurs 4×4 à l’entrée d’un établisse-ment public. Ont continué sur lapointe des pieds. Leur mission?Déloger une dizaine de renardsinstallés là, en pleine ville, à la pis-cine de Renens.

«On en a vu entre dix et douzeun soir. Les renards ne me gênentpas en eux-mêmes. Mais leurs dé-fécations dans la pelouse sontinacceptables.» Pour le gérant deslieux, Peter Eicher, l’affaire estd’autant plus embarrassante queles baigneurs ne vont pas tarder àaffluer dans les bassins. Ce jour-là,d’ailleurs, l’eau est à 23°C, les ton-deuses tournent à plein régime, lesdalles frottées à grands jets. Toutdoit être prêt pour les beaux jours,inutile de dire qu’une famille degoupils ferait plutôt tache sur lesplongeoirs.

Il s’adapte parfaitementaux zones urbainesLe renard en ville n’est pas unenouveauté. On le sait. Qui ne les apas aperçus aux heures sombres,silhouettes rousses et goguenar-des, filer entre deux réverbères,derrière une voiture ou dans unparc? Depuis l’éradication de la

rage, grâce à une vaccinationmas-sive dans les années 80, le renardse porte bien. Même de mieux enmieux. Et s’adapte parfaitementaux zones urbaines qui constituentpour lui de véritables garde-man-

VIE PRATIQUE ANIMAUX | 77

GESTION DU GOUPIL

A ne pas faireN’en déplaise à Saint-Exupéry,il est vivement déconseilléd’apprivoiser un renard.Lequel pourrait devenir trèsvite envahissant. L’erreur laplus fréquente: craquer pourune frimousse rousse et luidonner à manger. Une foishabitué, le renard deviendrade plus en plus familier etrisque fort de s’aventurer survotre balcon, si ce n’est dansvotre salon. Neuf kilos quibondissent sur le canapé,c’est plutôt gênant! De même,il vaut mieux déposer sessacs-poubelles dans descontainers et non en libreaccès sur la chaussée.

Dans les autrescantonsA Genève, seuls les raresindividus atteints de gale oumontrant un comportementagressif sont éliminés. EnValais, les gardes-fauneinterviennent sur appel et leschasseurs sont encouragéspar des primes à tirer lesanimaux nuisibles, dont lerenard. Par contre dans lescantons de Neuchâtel et deFribourg, on applique laméthode douce: aucunerégulation de l’animal en ville,où les services de la fauneprônent la cohabitation. Quantau Jura, il préfère déplacer lesindividus gênants au moyen decages garnies d’appâts.

Zurich s’organiseLa commune de Zurich connaîtla plus forte concentration derenards en ville: soit quelque1400 bêtes pour une superfi-cie de 92 km2. Le bureaud’écologie urbaine, SWILD,mandaté par la Confédération,travaille donc sur un program-me d’observation et derégulation du renard en zonesurbaines. Et tente de mettresur pied un dispositif permet-tant de freiner sa croissance.

ger.Miettes de chips et couverclesde yogourts laissés dans l’herbette,déchets végétaux sur les compostsconviennent à son palais, quand ilne s’attaque pas directement auxsacs-poubelles.

Pour l’heure, Christian Jaquetet son acolyte partent en repéragedes lieux. «On va voir si ça sent lerenard.» Ils se dirigent vers un es-pace clôturé, où le sable est cou-vert d’empreintes caractéristiques.Visiblement les goupils apprécientle terrain de beach-volley! Reste àtrouver le terrier. Assez vite, lesgardes-faune repèrent une cavitésous les escaliers du restaurant. Ilss’engouffrent à plat ventre dans cegoulet terreux, avec torches etgants. Rampent sous les fonda-tions entre toiles d’araignées etcanalisations du bâtiment. Avantd’en ressortir empoussiérés, leshabits déchirés, mais contentsd’avoir trouvé l’entrée des terriers:trois trous creusés jusqu’à quatremètres de profondeur, sans douteune galerie avec des niches pourdormir. «C’est tellement immense,un vrai royaume, un terrain de jeuet une parfaite cachette pour lesrenards!»Mais point de goupils envue. Et impossible d’accéder à leurdortoir.

Une population difficile àévaluerLes deux gardes-faune revien-dront. Soit avec une cage pour lesdéloger, soit avec une carabine.C’est comme ça: dans le canton deVaud, le Service de la faune tentede maîtriser la population de re-nards, difficile à évaluer, soit endéplaçant certains individus, soiten procédant à des tirs de gestion.En 2008, ce sont donc 1589 re-nards qui ont dû être abattus. Pa-radoxe: les tirs ne feraient qu’aug-menter le nombre de renards, quirépondent à la menace par uneaugmentation des portées. «Oui,c’est un cercle vicieux. C’est pourcette raison que nous nous conten-tons de réguler le renard en ville,là où il est vraiment indésirable»,convient Luc Jacquemettaz.

Une chose est sûre: en cemoisde mai, Christian Jaquet ne saitplus où donner de la tête. Les re-nardeaux, fraîchement nés, par-tent en exploration des jar-dins, et pas une journée ne

LucJacquemettaz

(à g.) etChristian Jaquet,

gardes-faune.

Il est fortementdéconseillé

d’apprivoiser lesrenards ou de les

nourrir.

78 | VIE PRATIQUEANIMAUX Migros Magazine 23, 2 juin 2009

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se passe sans que le garde-faune reçoive un coup de

téléphone. «J’ai reçu vingt-quatreappels hier, rien que pour les re-nards.» Des plaintes de citoyensqui s’énervent de voir leurs car-reaux de carottes retournés. Oud’établissements publics, commel’Hôtel Royal Savoy, qui s’indigneque ce rôdeur effraie «les vieillesdames dans son parking». Ou degarderies qui ne peuvent laisser legoupil jouer dans le bac à sable desenfants.

Une démarche parfoisincomprise«On ne veut pas éradiquer le re-nard. D’autant qu’il est utile encampagne où il mange les mulots.Encore une fois, on ne tire pas degaieté de cœur, mais c’est notremétier d’intervenir. On essaie tou-jours d’expliquer aux gens notredémarche. Mais parfois, on se faitméchamment insulter et même

Les maladies du renardOn pense tout de suite à la rage, le museau baveux et les dents saillantes.Mais cette maladie a été éradiquée en Suisse, puisque le dernier casremonte à1988 à Genève et à 1995 à Zurich.Par ailleurs, la gale, cette maladie de la peau causée par un acarien, a faitson retour à la fin des années 90. Après une épidémie à Genève et dansl’Oberland bernois, la gale a passé à une phase endémique, soit quelquescas isolés, mais présents dans un nombre croissant de régions. Mortellepour le renard, elle est transmissible au chien, mais pas à l’homme.Enfin, l’echinococcose, ce ver parasite dont le renard peut être porteursain, est une maladie à laquelle il faut être attentif. Comme ce ténia esttransmissible aux chiens et aux chats, par des rongeurs contaminés, ilconvient de vermifuger les animaux domestiques plusieurs fois par année.Plus grave, cette maladie est transmissible à l’homme. Comment? Encaressant un chien porteur de l’ecchinococcose ou en ingérant desaliments souillés par des crottes de renard - et non par l’urine. Dans unjardin traversé par des renardeaux, il faut être vigilant, les jeunes étant plussouvent porteurs que les adultes. Il convient donc de toujours laverabondamment les légumes et petits fruits du potager avant de les consom-mer. La congélation ne tue pas le parasite, le vinaigre non plus, enrevanche la cuisson est efficace. «La maladie, chez l’homme, peutentraîner une grave déficience du foie. Mais son développement nesurvient que dans un cas sur 2 millions», précise Claude Fischer, biologisteà la Haute Ecole du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève.

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De nombreux animaux vivent enville: amusez-vous à les trouveravec notre quiz en ligne

traiter d’assassin.» Amoureux dela nature, Christian Jaquet se ré-jouit des autres pans de son mé-tier. Comme le sauvetage des ca-netons, éclos sur des balcons d’ha-bitations, ou le déplacement desnids de cygnes, entre autres. Etquand son emploi du temps le per-met, il file observer les chamois,«ces équilibristes, ces bêtes furti-ves des cimes qui montent sur lesnévés et redescendent en lugeantcomme des gamins». La plus belledes consolations!

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Je rechercheMichel Gay-Croisier.Nous nous sommes connus auGoethe Institut à Göttingen (Alle-magne) en automne-hiver 1982.Tu habitaisMonthey etmoi Ollon.Il me serait agréable d’avoir de tesnouvelles et de te revoir.Isabelle GremionChemin du Carroz 71020 Renens

Quime donnerait des nouvelles deBetty Robin, coiffeuse à l’étage àla rue Hans-Geiler à Fribourg,dans les années 1950-1965?Marie-Thérèse MaurouxBoulevard de Pérolles 531700 Fribourg026 424 77 56

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Migros Magazine 23, 2 juin 200982 | VIE PRATIQUEAUTO

Q uand deux constructeursconstruisent une voiture en-semble, ils réalisent des éco-

nomies d’échelle au niveau du dé-veloppement et de la production.Pour les stratèges en marketing, lepositionnement de chaquemodèlepar rapport à la concurrence de-vient plus difficile.

A cet égard, lamission des desi-gners Ford s’annonçait ardue. Carla fausse jumelle de la Ka est la Fiat500.Mais Ford a relevé ce défi avecbravoure. Seules les proportions dela Ka trahissent la parenté avec laCinquecento. LaKa revendique sonindépendance de style avec uneface avant encadrée par de finsblocs optiques et un arrière puis-sant.

La haute ligne de pavillon de laKa a permis de surélever la positionde conduite, donc d’obtenir unebonne visibilité. La position assezredressée exige par ailleurs moinsd’espace horizontal pour les jambesque si les occupants étaient assisplus bas, sans pour autant sacrifierle confort. Néanmoins, les deuxplaces arrière sont tout au plus ac-ceptables.

Ford a limité son choix de mo-torisations à un petit moteur à es-sence de 69 ch et à un diesel de75 ch. Pour la ville, qui devraitconstituer le territoire privilégiédes futurs acheteurs de Ka, le mo-

Une citadine tout en éléganceTechniquement, la nouvelle Ford Ka partage la plupart de ses éléments avec la Fiat 500.Si elle n’est pas aussi chic que l’Italienne, elle est toutefois nettement moins chère.

FICHE TECHNIQUE

Ford Ka «Titanium»Moteur/transmission:moteur 4 cylindres essence, 1242 cm3, 69 ch,boîte 5 vitesses manuelle, traction avant.Performances: 0-100 km/h en 12,8 s, pointe 159 km/h.Dimensions: L x l x h = 3,62 x 1,66 x 1,51 m, coffre 224 - 747 l,poids 940 kg.Consommation: 6,6 l/100 km (essai), 5,1 l/100 km (usine).Etiquette énergie A, émission de CO2 (usine) 119 g/km.Prix: à partir 16 800 francs, prix de base (Ford Ka «Ambiente»,essence, 69 ch) 14 500 francs.

Des coopérations fructueusesQuand ils subissent la pression des coûts, les constructeurs se résignent àcoopérer avec d’autres marques pour réaliser des économies d’échelle.Les exemples ne manquent pas dans le domaine des moteurs, où l’on a vuFord s’associer avec PSA (Peugeot Citroën) pour développer une nouvellefamille de diesels, ou BMW coopérer avec le même PSA dans la construc-tion de petits moteurs à essence équipés d’un turbo. Mais certains accordsvisent aussi à la construction de véhicules complets. On en a des exemplesavec Fiat (Sedici) et Suzuki (SX4), Opel (Agila) et Suzuki (Splash), Subaru(Justy) ou Daihatsu (Sirion). Le succès de ces alliances est inégal selon lesmarques. Mitsubishi, par exemple, a vendu l’an dernier 300 exemplaires deplus de son SUV compact Outlander que Peugeot n’a écoulé de 4007 etCitroën de C-Crosser. Pourtant, il s’agit de véhicules quasiment identiques.

teur à essence constitue sans aucundoute le meilleur choix. D’autantplus que, la différence de prix entreles deux motorisations étant de2900 francs, il faudrait être un grosrouleur pour avoir une chance del’amortir un jour. Cela étant, il fautéviter d’avoir le pied trop lourd avecla version essence. Car dès que lasollicitation de l’accélérateur et lesrégimes augmentent, la consom-mation dépasse nettement les5,1 l/100 km du cycle officiel.

Le second domaine dans lequellaKa se démarque résolument de la

Fiat 500, c’est le prix. A motorisa-tion égale, mais avecmoins d’équi-pements, la version de base «Am-biente» coûte 3500 francs demoinsque sonhomologue italienne.Maisil faut ajouter alors le prix de l’auto-radio, qui n’est de série que dans laversion haut de gamme «Tita-nium». Et renoncer aussi à l’ESP,ou alors payer 700 francs supplé-mentaires pour l’obtenir en option.Mais cela, c’est le cas chez Fordcomme chez Fiat.

Andreas FaustPhotos Oliver Lang

La Ka revendiqueson indépendancede style faceà sa jumelle,la Cinquecento.

Migros Magazine 23, 2 juin 2009 COUP DE CHANCE CONCERT | 83

Evénement incontournable dudébut de l’été, le NRJ MusicTour revient à Genève, avec

une affiche prestigieuse! Grandsnoms de la chanson et artistes pro-metteurs vous feront passer unesoirée inoubliable. NRJ Léman atoujoursmisé sur la proximité et vaà la rencontre de ses auditeurs enleur offrant deux heures d’un showinédit réunissant toutes leurs starspréférées dumoment.

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MOTS FLÉCHÉS | 85Migros Magazine 23, 2 juin 2009

IMPRESSUMMIGROS MagazineConstruirecase postale 1751,8031 ZurichHebdomadaire du capitalà but socialwww.migrosmagazine.ch

Tirage contrôlé:511 161 exemplaires(REMP octobre 2008)Lecteurs: 580 000(REMP, MACH Basic 2009-1)

Direction des publications:Monica GlisentiDirection de Limmatdruck SA:Jean-Pierre PfisterDirecteur des médias Migros:Lorenz Bruegger

Responsable de projets:Ursula KäserRédaction:[email protected]éléphone: 044 447 37 37Fax: 044 447 36 02

Rédacteur en chef:Joël GuilletRédacteur en chef adjoint:Steve GaspozChef d’édition:Alain KouoDépartement Magazine:Tania Araman, Patricia Brambilla,Laurence Caille, Jean-FrançoisDuval, Mélanie Haab,Virginie Jobé, Pierre Léderrey,Laurent Nicolet,Alain Portner

Département Actualités Migros:Gaston Haas (responsable),Pierre Wuthrich (resp.coordination), Florianne Munier,Christoph Petermann, DanielSägesser, Cinzia Venafro,Michael WestDépartement Shopping & Food:Jacqueline Jane Bartels(responsable), Eveline Schmid(adj.), Heidi Bacchilega, AnnaBürgin, Ruth Gassmann, DoraHorvath, Martin Jenni, FatimaNezirevic, Anna-Katharina RisMise en pages:Daniel Eggspühler (responsable),Werner Gämperli (adj.)Layout: Diana Casartelli, MarlyseFlückiger, Nicole Gut, BrunoHildbrand, Gabriela Masciadri,

Tatiana VergaraPhotolithographie: René Feller,Martin Frank, Reto MainettiPrépresse: Peter Bleichenbacher,Marcel Gerber,Felicitas HeringService photo:Tobias Gysi (responsable), RegulaBrodbeck (resp. pour la Suisseromande), Anton J. Erni,Franziska Ming, Susanne Oberli,Olivier Paky, Ester UnterfingerCorrection:Paul-André LoyeInternet:Anne-Marie PythonSecrétariat:Jana Correnti (responsable), ImeldaCatovic,Sylvia Steiner

Département des éditions:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Bernt Maulaz (chef dudépartement), Simone SanerAbonnements:[email protected] Frick (responsable),Téléphone: 044 447 36 36Fax: 044 447 36 24Annonces:[email protected]éléphone: 044 447 37 50Fax: 044 447 37 47Reto Feurer (chef du département),Nicole Costa, Verena De Franco,Silvia Frick, Alexandra Gatto, YvesGolaz, Adrian Holzer, Janine Meyer,Marceline Moella, Janina

Prosperati, Hans Reusser, PatrickRohner (chef projet média), ElianeRosenast, Kurt Schmid, SoniaSiciliano, Jasmine Steinmann,Marc Suter, Nicole ThalmannMarketing:[email protected]éléphone: 044 447 37 70Fax: 044 447 37 34Jrene Shirazi(cheffe du département)Éditeur:Fédération des coopérativesMigros

IMPRIMERIECentre d’impression Edipresse,1030 Bussigny

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86 | Migros Magazine 23, 2 juin 2009

Lorsqu’il a rejointles «Tigres»,Karim Arfa a reçuune authentiquecombinaison de pilote.

RÉUSSITEKARIMARFA | 87

Le «cockpit» de Karim Arfan’a rien de romantique! Unetable recouverte d’une toile

cirée, au milieu d’un vestibulesombre, sur laquelle trônent unPC, une manette des gaz et unmanche à balai. C’est là, dansl’appartement de ses grands-pa-rents qui habitent dans le mêmeimmeuble que lui, que cet ado-lescent loclois se glisse, le soirvenu, dans la peau de Fahrenheit(un pseudo emprunté au person-nage joué par Clovis Cornillacdans le film Les chevaliers du cielde Gérard Pirès), le plus jeunepilote de la Patrouille suisse vir-tuelle.

Avec ses cinq équipiers, destrentenaires pour la plupart, cegrand gaillard d’à peine 16 ansjoue les Tanguy sur ordi, effectuede décoiffantes acrobaties auxcommandes de son F5-Tiger depacotille. Chaque année, entreles entraînements hebdomadai-res et les démonstrations, il addi-tionne quelque 500 heures de«vol». «On doit consacrer dutemps à cette passion, parcequ’on perd vite la main autre-ment.» C’est aussi le prix à payerpour faire partie de l’une desmeilleures formations au monde.«On figure dans le top ten.» Sou-rires.

Une fascinationpour les avionsD’aussi loin qu’il se souvienne, cegarçon a toujours été attiré parl’aviation. «Petit, je levais la têtepour regarder passer les avions.Plus tard, j’ai commencé à aller àdes meetings en famille.» Cesmerveilleux fous volants dans

leurs drôles de machines le fasci-nent et très vite il essaie de les imi-ter via des logiciels de simulation.Jusqu’au jour où il découvre l’exis-tence de la Patrouille suisse vir-tuelle. C’était lors d’une présenta-tion publique. «J’ai pu voir ce quec’était, discuter avec des pilotes etça m’a donné envie de me lancerdans l’aventure, de m’engager.»

Karim, qui n’a alors que11 printemps, entre à l’école in-terne de ce team. Deux années deformation sur internet, à raisond’un cours de deux heures et de-mie par semaine. «Il faut êtretrès motivé!» Coaché par un ins-tructeur, il multiplie les exerci-ces pour apprendre à manier sontaxi à la perfection et à voltigercomme une oie en formation decombat. A 13 ans, fin prêt, il re-joint officiellement les «Tigres»et reçoit, en guise de cadeau debienvenue, une authentique

combinaison de pilote de Mirageofferte par Clin d’Ailes, le muséede l’aviation militaire de Payerne.Combinaison qu’il ne revêt qu’auxgrandes occasions, tel ce meetingqui se déroulera les 13 et 14 juinprochains sur la base aérienne deTours, en France.

Ça ne rigole paspendant les volsSinon, jeans et t-shirt suffisentpour effectuer en groupe chan-delles, loopings, tonneaux etautres vrilles. «L’ambiance estplutôt décontractée. On se marrebien avant les vols.» Pendant, enrevanche, il n’y a pas vraiment deplace pour la rigolade. Tout lemonde se concentre sur sonjob. «On dépend des autres, c’estun vrai travail d’équipe.» Lamoindre erreur se paie cash.«Quand on se crashe, on s’excuseet puis on repart.» Heureuse-

ment, l’aviateur virtuel possèdeplusieurs vies…

Après chaque «sortie», cesfaucheurs de marguerites vision-nent leurs exploits et y vont deleurs commentaires. «On débriefepour corriger nos erreurs, nousaméliorer.» Ces perfectionnistescalquent leurs évolutions sur cel-les de leurs modèles de chair et demétal. «Du décollage à l’atterris-sage, on fait exactement le mêmeprogramme que la vraie Patrouillesuisse.» Du copier-coller avec leslimites du simulateur. «Mais çareste quand même très réel.»Fahrenheit nous montre une vi-déo. On s’y croirait. Ne manqueque l’odeur du kérosène!

De la réalité virtuelleau monde réelEvidemment, cet adolescent aime-rait bien à terme manœuvrer unvéritable zinc. «Dès que j’aurai unsalaire, c’est-à-dire à partir de larentrée, je commenceraimon bre-vet de pilote privé sur vol à mo-teur.» Son rêve? «Travailler com-memécanicien dans un aéroport.»Devenir simple rampant, vrai-ment? «Il y a bien Joker, un anciende notre team, qui suit actuelle-ment une formation pour être pi-lote de chasse…» Très vite, il ba-laie cette idée de son esprit. «Non,non, je termine déjà mon appren-tissage et après on verra!» Gardiende but au FC Le Locle et bassiste àses heures perdues, Karim a la têtedans les étoiles et les pieds biensur terre.

Alain PortnerPhotos Xavier Voirol / Strates

Sur la Toile: www.patrouille-suisse.net

Comme un avionsans ailesAs du manche à balai, prince des acrobaties, champion du vol en formation,le jeune Loclois Karim Arfa (16 ans) – Fahrenheit pour ses équipiers - est le benjaminde la Patrouille suisse virtuelle.

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