midi-pyrénées info numéro 42

www.midipyrenees.frTourisme Classé Grand Site de Midi-Pyrénées, le village médiéval de Saint-Cirq- Lapopie dans le Lot accueille chaque année des milliers de visiteurs. PAGE 14

ÉNerGie La Région a lancé la préparation d’un Plan Energies à 10 ans. Objectif : isolation des logements et énergies renouvelables. PAGE 3

Dossier La rÉGioN se baT pour L’empLoi Comment aider l’économie de Midi-Pyrénées à se développer pour créer des emplois ? Après plusieurs mois de concertation, la Région dévoile ses propositions. Lire pages 7 à 12

prenez le train

c’est moins cher !lire pages 16 à 17

No 42

infoMAI/JUIN 2011

HaNDiCapInsertion des personnes handicapées dans le monde du travail. La Région crée un prix pour récompenser les initiatives exemplaires. PAGE 5 DÉVeLoppemeNT DurabLeÀ l’occasion des 6es Assises nationales du développement durable un appel à contributions a été lancé sur le site www.andd.fr PAGE 18

aGriCuLTureAvec l’aide à l’« installation progressive » la Région soutient les jeunes agriculteurs PAGE 21

LYCÉesLa fin des travaux de rénovation dans trois établissements de la région. PAGE 20

iL ÉTaiT uNe Fois… Le paTrimoiNe NaTureL De miDi-pYrÉNÉesÀ côté des sites naturels d’excep-tion il existe de nombreuses perles cachées. Partez à leur découverte avec l’arrivée des beaux jours ! PAGES 24 à 27

2 - Midi-Pyrénées Info - Mai/Juin 2011

ActualitésMartin Malvyancien Ministre,Président de la RégionMidi-Pyrénées

Interview

« L’emploi, l’emploi et l’emploi »Pourquoi la Région s’est-elle engagée dans une large révi-sion de ses politiques ?Tout va très vite. Le monde change. La mondialisation, les consé-quences des dérèglements financiers qui ont secoué la planète, le creusement des inégalités et leur exploitation, la reconnaissance des problèmes environnementaux majeurs appellent de tous remises en cause et démarches adaptées à un temps qui est nouveau. Nous at-tendons de l’Europe, de l’État, des politiques différentes. Mais nous ne devons pas nous exclure du mouvement.C’est pour cela que nous avons lancé une révision complète de nos politiques, en matière d’enseignement supérieur et de recherche, de développement économique, de formation professionnelle et de dé-veloppement durable.Nous travaillons à cela pratiquement depuis les dernières élections. Et nous arrivons, au terme d’une longue concertation, au moment des conclusions.

Vous mettez en garde contre un « décrochage » en matière d’enseignement : de quoi s’agit-il ?Notre pays ne consacre que 2,2 % de sa richesse à l’enseignement supérieur et à la recherche. C’est terrible. C’était le double au début de la Ve République.L’Union européenne a fixé à ses membres l’objectif de 3 % pour ne pas être distancés par nos concurrents. L’Asie forme déjà un tiers des étudiants dans le monde. En 2025, elle en formera un sur deux. La Chine forme depuis quelques années plus d’ingénieurs en aéro-nautique que l’Europe. Il nous faut des politiques nationales et euro-péennes plus ambitieuses, pour investir dans l’intelligence, clé essen-tielle de l’emploi.

Où en est Midi-Pyrénées ?Ici, l’objectif européen dit « de Lisbonne », les 3 % du PIB investis dans l’intelligence, est atteint depuis 1995 ! Midi-Pyrénées est la seu-le région française à l’atteindre, hors Île de France. Nous sommes au 8e rang en Europe sur plus de 270 régions pour la part de PIB inves-tie dans la recherche.

La Région peut-elle enrayer la désindustrialisation ?Seule, non, c’est évident. En 10 ans, la part de l’industrie dans la ri-chesse nationale est tombée de 22 % à 16 %. Le mirage d’une éco-nomie de services qui se passerait d’industrie a fait long feu. C’est à la France, à l’Europe, d’élaborer une vraie politique de ré-industria-lisation. Au niveau régional, nous nous en sommes mieux tirés que d’autres. Il y a et il y a eu des accidents graves et des territoires très touchés. Mais globalement Midi-Pyrénées a gardé un vrai tissu in-dustriel. La politique régionale a été active. Je pense entre autre aux 845 contrats de développement que nous avons signés en trois ans avec des entreprises de la région.Nous allons renforcer ces politiques autour de priorités fortes, tel-les que l’innovation, l’émergence d’entreprises plus importantes dans des secteurs stratégiques pour notre région, l’ancrage de l’ac-tivité dans nos territoires, notamment. Notre objectif central, à tra-vers ces dispositifs, c’est l’emploi, l’emploi et l’emploi, tous secteurs confondus.

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n°42- Mai/juin 2011.ISSN 1955-0146 - Dépôt légal. Tirage : 1 300 000 ex.Pour nous écrire ou pour vous abonner gratuitement :Hôtel de Région, Service des publications, 22, boulevard du Maréchal-Juin31 406 Toulouse Cedex 9 - Fax 05 61 33 50 16 - courriel : [email protected] de la publication Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées Directeur du Cabinet Philippe Joachim Directrice de communication Marie-Christine de Zeeuw Responsable du service presse et publica-

tions Thierry Charmasson Responsable des publications Leïla Halhouli Rédaction T. Charmasson, L. Dupau, L. Halhouli, M. Hugues, V. Huet Recherche iconographique Nina Camberoque assistée de Carine Malbosc Couverture Illustration : Anatome, Saint-Cirq Lapopie : D. Viet-CRT Midi-Pyrénées, Airbus : P. Dumas/Eurelios, Portrait : E. Médous Charte graphique et maquette LesZines - Sandrine Arribeux, Céline Colombo Impression : Occitane d’imprimerie.

C’est avec une joie non dissimulée que l’équipe du centre de photo-graphie de Lectoure a inauguré ses nouveaux locaux au sein de la Mai-son Saint-Louis, en février dernier. Des espaces plus volumineux et mieux éclairés abritent désormais les exposi-tions d’un centre qui au fil des années a acquis une renommée européenne dans le milieu de la photographie, no-tamment grâce à ses « Été photographi-que ». La rénovation de cette ancienne

aumônerie en centre d’art a été rendue possible en partie grâce à l’aide finan-cière de la Région. Au-delà de la mise en valeur des œuvres, ce nouveau site offre une meilleure visibilité à ce lieu d’expo-sition et de médiation artistique. « Ain-si rénovée, la Maison Saint-Louis de-vient un formidable outil de diffusion de la culture à Lectoure et dans toute la Région Midi-Pyrénées », a souligné le conseiller régional Bernard Lapeyrade lors de l’inauguration.

4 entreprises récompensées pour leur ouverture sur les marchés internationauxPour la troisième année consécutive la Région a tenu à valoriser et encourager les efforts d’entreprises Midi-Pyrénéen-nes particulièrement engagées dans le domaine de l’exportation. Au cours de la remise des prix qui a eu lieu le 2 mai der-nier, 4 entreprises se sont vu remettre un trophée et une récompense de 10 000 € qui leur permettra de financer un nou-veau projet de développement. Le jury, présidé par Bernard Raynaud, président du comité « International Midi-Pyré-nées » et vice-président de la Région, a décerné un prix pour chacune des

4 catégories : « Primo-exportateurs » à Hémopharm de Montauban (82), « En-treprise artisanale » à Guillaume et Les-gards de Lies (65), « Jeune entreprise innovante » à 2IDEA/Freecold de Tou-louse (31), « Entreprise expérimentée » à Innopsys de Carbonne (31).

Trophées de l’Export

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Nouveaux locauxpour le centre lectourois

Les nouveaux locaux du Centre de Photographie ont été inaugurés le 25 février dernier.

Maurice Guillaume, cogérant de Guillaume et Lesgards.

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Actualités

C’est parti pour l’Astrada ! (32)La salle de spectacle l’Astrada à Marciac ouvrira ses portes fin mai et bénéficiera d’un accompagnement régional pour la programmation de ses événements musicaux.

Rénovation de la halle Brauhauban (65)Le projet s’inscrit dans le plan de revitalisation du centre-ville de Tarbes et prévoit la restructuration de l’ensemble du bâtiment, construit en 1972, et de ses abords afin de redonner une identité à ce lieu de marché emblémati-que. Les déplacements doux seront également mieux pris en compte autour de la Halle composée au rez-de-chaussée d’un marché alimentaire et d’un espace destiné à la vente de produits agricoles. Il comprend également au 2e et 4e niveau, un parc de station-nement de 930 places.

Création d’une crèche (09)Dans le but d’améliorer l’accès des services aux familles, la Région aide à la construction d’une micro-crèche de 9 places à Sainte-Croix Volvestre. L’établissement, qui comprend également un espace extérieur de jeux, pourra accueillir des enfants porteurs de handicap.

Réhabilitation de logements sociaux (32)Dans le cadre du Plan régio-nal pour les « bâtiments éco-nomes en Midi-Pyrénées » le Conseil régional soutient 5 projets de rénovation de logements sociaux à Eauze, Masseube, Lannepax, Saint-Lary et Gimont.

Chez vousavec l’aide de la Région

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La Région Midi-Pyrénées a confirmé son engagement à hauteur de 102 M€, pour un chantier estimé à 6,7 milliards d’euros, aux côtés notamment du Conseil général de Haute-Garonne et du Grand Toulou-se. Au préalable, les collectivi-tés locales de Midi-Pyrénées avaient obtenu une garan-

tie importante : elles ne verse-ront « que » 60 à 70 % de ce qui leur est demandé jusqu’au lancement des travaux entre Bordeaux et Toulouse. Maniè-re de s’assurer que le TGV ira bien jusqu’à Toulouse. « No-tre engagement est lourd et ex-ceptionnel », a souligné Martin Malvy. « Mais, pour l’emploi,

le développement économi-que, le tourisme, nous ne pou-vions pas prendre le risque que Toulouse, 4e ville de France, et Midi-Pyrénées, plus grande ré-gion de France, restent à l’écart du réseau national et européen des lignes à grande vitesse. Ceci n’enlève rien à nos réticences sur la méthode employée ni

sur nos préoccupations quant au respect de l’environnement, de l’habitat et de l’outil de tra-vail ». Avec cette signature, une étape importante vers la concrétisa-tion du Paris-Toulouse à gran-de vitesse à l’horizon 2018-2019 vient d’être franchie.

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Une première étape pour le TGVCette fois-ci, c’est signé ! L’accord portant sur le finan-cement du premier tronçon de la ligne à grande vitesse – entre Tours et Bordeaux – a été conclu début avril dernier entre l’État et plusieurs col-lectivités locales concernées.

Hausse du prix de l’essence et du gaz, épuisement annoncé des énergies fossiles, surconsommations mal maitrisées : les enjeux de l’énergie sont multiples et complexes. C’est en partant de ce constat que, dès 1999, la Région a engagé des politiques volontaires.

Pour franchir une nouvel-le étape, la Région débat-tra, à l’occasion de son As-semblée plénière du 19 mai, d’un Plan Énergies à 10 ans de plus d’1,5 mil-liard d’euros. Sans doute le plan ré-gional le plus am-bitieux de Fran-ce ! Première cible de ce plan : la maî-trise de l’énergie. Car l’énergie qui pollue le moins, c’est celle que l’on ne consomme pas ! Dans ce domaine, le gise-ment d’économies principal est le secteur du logement qui représente 43 % de l’énergie

consommée en Midi-Pyrénées (source ORE-MIP). Et sur 1,2 million de résidences principa-les en Midi-Pyrénées,

les ¾ sont en catégo-rie D ou infé-rieures de « l’éti-quette énergie », donc consom-ment trop. Pour élaborer de nou-velles mesures,

qui seront arrêtées d’ici l’été, la Région consulte actuel-lement les bailleurs sociaux publics et privés, les profes-sionnels de l’habitat et les ac-teurs publics.

« Un million investi par la Région dans ce secteur gé-nérera dans ce plan jusqu’à 7 M€ de travaux », a souli-gné Martin Malvy. « Et ce type de mesures permet-tra également de rédui-re la facture énergétique des ménages les plus sen-sibles à la hausse de l’éner-gie. Sans oublier leur effet sur l’emploi dans le bâti-ment ».Le plan Énergies régional va

par ailleurs amplifier les po-litiques régionales en ma-tière de développement des énergies renouvelables. Il s’appuiera notamment sur le partenariat que Mi-di-Pyrénées a conclu fin 2010 avec la Banque euro-péenne d’investissement, dégageant 700 M€ pour la création d’unités de pro-duction d’énergies renou-velables. 14 projets en ont déjà bénéficié.

Vers le 1er « Plan Énergies » de France

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Les 3/4 des résidences principales de Midi-Pyrénées sont énergivores.

Ce type de me-sures permettra également de

réduire la facture énergétique des

ménages.

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Actualités

Ça chauffe à La Roque (12)Le lycée agricole La Roque sera bientôt raccordé à une chaufferie bois. Ces travaux permettront de réaliser une économie d’environ 7 % sur les coûts de fonction-nement du lycée relatifs au chauffage et à la produc-tion d’eau chaude sanitaire. À prévoir également une diminution des émissions de gaz à effet de serre de l’établissement de 246 tonnes de CO2 par an.

Redynamisation du centre de Graulhet (81)À commencer par le quartier d’En Gach : nouveaux services publics, amélioration des voies de circulation… L’objectif est d’ouvrir le quartier sur le reste de la ville. Dans le cadre du programme de redynamisation du bassin graulhétois, la Région, qui a déjà participé à l’aménage-ment du site de l’Ilote-Escapat-Plaine de Millet, soutiendra également la démolition de l’usine Bapel et la reconversion du site.

2 nouveaux contrats d’appui (82)Avec la société SERP (Société d’Etudes et de Recherche de Produits), à Castelsarrasin, pour le lancement d’une « gamme bio » de ses produits cosmétiques. Avec La Ton-nellerie Lovato, implantée à Canals, pour l’acquisition de machines numériques nécessaires à l’augmen-tation de sa production de fûts.


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Dans ce document présenté aux élus régionaux par Gé-rard Onesta et Carole Del-ga, respectivement vice-pré-sidents chargés des Affaires européennes et des Services au public, la Région deman-de expressément à l’Euro-pe d’adopter une définition précise des services publics et de garantir un finance-ment adapté des servives pu-blics. Ce texte s’adresse aussi au gouvernement. Extrait :« Si la Région Midi-Pyrénées est consciente du rôle que joue l’Union Européenne, elle ne souhaite pas en faire

le bouc émissaire de tous les problèmes qui apparaissent. Ainsi, la disparition progres-sive sur certains territoires en Midi-Pyrénées de servi-ces publics régaliens tels que les commissariats, gendar-meries ou tribunaux d’ins-tance, la fermeture d’hôpi-taux, etc. résulte davantage de choix politiques natio-naux, révélant la manière dont les autorités étatiques répondent aux évolutions qui touchent les territoires des régions en particulier, et le territoire national dans son ensemble ».

La Région Midi-Pyré-nées a elle fait le choix de défendre et même de développer les services publics sur son territoi-re. Elle a par exemple créé les Maisons Communes Em-ploi Formation, qui regrou-pent dans un même lieu tous les acteurs locaux de l’inser-tion et de la formation ou installé des points visio-pu-

blics qui permettent de met-tre en contact usagers et ad-ministrations dans des lieux désertés par les services de l’État.

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La section hôtelière du lycée Pardailhan et le service de diabétologie de l’hôpital d’Auch ont uni leurs connaissan-ces et leur motivation pour réaliser un « ate-lier cuisine » avec des personnes diabétiques. L’objectif ? Leur donner des astuces pour allier alimentation diététique et plaisir de la cuisine.

Qui a dit que gastronomie et diabète étaient incompatibles ? Certainement pas les 7 élèves du lycée Pardailhan qui ont relevé un défi de taille : mon-trer à des personnes diabéti-ques et soumises à des régi-mes alimentaires particuliers qu’alimentation ne rime pas forcément avec restriction.Sous la houlette de deux chefs cuisiniers de renom, Daguin père et fils, et accom-pagnés par l’équipe éducati-ve de l’hôpital dirigée par le Docteur Micheline Wagner,

les élèves ont donc travaillé en binôme avec les patients pour les aider à mitonner des recettes qu’ils n’osent pas prépa-rer chez eux. Au menu ce jour-là : blanquette de veau et ti-ramisu.Si les élèves ont eu à cœur de faire partager leur expérience et de guider les patients dans la préparation des plats, cet ate-lier leur a également permis d’enrichir leurs connaissan-ces : « on a découvert une nou-

velle facette de la cuisine diété-tique, de nouveaux modes de cuisson, de nouvelles maniè-res de combiner les produits »,

raconte Fan-ny Forgues, élève en ter-minale pro. Grâce à la complicité des appren-

tis cuisiniers, les patients ont donc redécouvert les joies d’une cuisine à la fois équili-brée et savoureuse. Une expé-rience qui sera amenée à être renouvelée en novembre pro-chain.

La santé dans l’assiette

Services Publics : les défendre ici et à Bruxelles

Gaz de schiste : la mobilisation a payé

Le gaz de schiste est très présent dans le sous-sol de Midi-Pyrénées. Problème : cette énergie fossile est disséminée dans la roche et nécessite, pour la capter, des techniques consomma-trices de grandes quantités d’eau et potentiellement polluantes. C’est pourquoi Martin Malvy a réagi dès que l’existence des permis d’explorer de Nant, Cahors et Foix a été connue : le président de Région a demandé au gouvernement, au nom du principe de pré-caution, l’abrogation de ces permis. Une mobilisation payante puisque le gouver-nement vient d’annoncer l’annulation de tous les permis de forage des sous-sols. Une proposition de loi, interdisant l’exploration et l’exploitation de gaz et d’huile de schiste sur le ter-ritoire national, devrait être examinée par l’Assemblée nationale à la mi-mai.

La vigilance alimentaire, une nécessité pour les

120 000 personnes dia-bétiques que compte

Midi-Pyrénées.

Préserver les services publics : un défi permanent.

La Région Midi-Pyrénées vient d’adopter un « Mémo-randum sur l’avenir du service public en Midi-Pyrénées dans le contexte européen de libéralisation ».

Atelier cuisine au Lycée Pardailhan.

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Actualités

Mobilité euro-péenne (31)Dans le cadre du pro-gramme régional d’aide à la mobilité européenne en faveur de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, 12 apprentis du CFAA Piémont Pyrénées s’apprêtent à effectuer un stage en Catalogne et 20 apprentis du CFA du Commerce et des Services pourront enrichir leur expérience profes-sionnelle en Irlande ou en Belgique.

Soutien à l’agriculture (31)Pour aider agriculteurs et éleveurs à acquérir du matériel agricole, la Région a adopté une enveloppe glo-bale de 42 000 € en faveur de 13 CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) de Haute-Garonne.

2 projets uni-versitaires (31)Le premier concerne l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs en Arts Chimi-ques et Technologiques (ENSIACET), située sur le site de Toulouse-Rangueil et dont les anciens locaux vont être réhabilités en maison de la recherche pour le Pôle de Recherche et d’Enseigne-ment Supérieur (PRES). Le second concerne le Labora-toire National des Champs Magnétiques Intenses de l’Université Paul Sabatier : des travaux de réhabilitation permettront d’améliorer la sécurité du site et de mieux répondre aux besoins du laboratoire qui accroît ses collaborations nationales et internationales.


Toutes ces questions, et bien d’autres, la Région les a posées pendant plusieurs semaines aux acteurs de l’enseignement et de la recherche. La synthèse de leurs réponses a été présen-tée le 5 avril dernier par Nicole Belloubet, 1re vice-présidente de la Région. Elle débouchera sur 10 propositions qui seront soumises aux élus régionaux en juin. Parmi les mesures en

préparation, un « pass mutuelle » pour la couverture santé des étudiants, une caution loge-ment étudiant élar-gie, une cartogra-phie exhaustive des formations pour mieux s’y re-

trouver ou en-core un contrat de recherche labos-entrepri-se. Autre orien-tation : la moi-tié du budget recherche de

la Région, qui a augmenté de

130% de 2004 à 2010, serait concentré sur 3 à 4 théma-tiques prioritaires pour ren-forcer la visibilité des secteurs choisis.Lire la synthèse de la concertation et les 10 pro-positions : www.midipyre-nees.fr/SRESR

Enseignement supérieur et recherche :

10 propositionsComment ouvrir plus largement l’ensei-gnement supérieur ? Comment favoriser la réussite de ceux qui y entrent ? Comment ren-dre l’offre de formation cohérente sur l’en-semble de la région ? Comment multiplier les passerelles entre l’Uni-versité, la recherche et le monde économique ?

Récompenser les entreprises qui jouent le jeu

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Un « salon des Masters et Doc-torats » pourrait voir le jour en 2012, sur le

modèle de Sup Nord-Est

La Région organise chaque année 3 salons dédiés aux for-mations post-baccalauréat : Info Sup à Toulouse, Sup Nord-Est à Rodez (ici en photo) et Sup Pyrénées à Tarbes.

Aujourd’hui, l’emploi constitue l’une des premières sources de discrimination et de frein à l’autonomie des personnes en situation de handicap. Les prix handi-entreprises citoyennes valorisent des actions originales ou des

mesures innovantes développées par des entreprises de Midi-Pyrénées au bénéfice de leurs collaborateurs handicapés. Trois catégories d’entreprises sont concernées : celles de moins de 20 salariés avec 3 lauréats et 5 000 € pour

chacun, celles de 20 à 250 salariés avec 2 lauréats et 4 000 €, celles de plus de 250 salariés avec un seul lauréat. Toutes bénéficieront d’une campagne de communica-tion. Enfin, un prix « coup de cœur du jury » de 2 000 € sera remis à une entreprise toutes catégories confon-dues. La remise des prix aura lieu en présence de la presse régionale à l’occasion de la semaine du handicap.

Depuis 2006 les entre-prises de plus de 20 salariés ont l’obligation de réserver 6 % de leurs postes à des travailleurs handicapés.

Handicap

Pour participerLe dossier doit être transmis au Conseil régional avant le 15 juin prochain, de préférence par voie électronique, ou par courrier : www.handientreprise.midipyrenees.fr Aurélie PASTOR, chargée de mission Handicap, Mission des Solidarités, Région Midi-Pyréné[email protected] et 05 61 39 66 47 [email protected]

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L’histoire de l’immigration en Midi-Pyrénées

Il y a deux ans et demi, l’écrivain toulousain Tristan Garcia avait accompli l’exploit – inédit – de remporter à l’unanimité des membres du jury et au premier tour le prestigieux prix de Flore. Un titre venu récompenser son premier roman, La Meilleure Part des Hommes, sorte de photographie des années quatre-vingt via le prisme du milieu homosexuel parisien, une histoire de passion et de haine aux échos politiques et sociétaux.Cette œuvre unanimement recon-nue, mais qui avait d’abord essuyé le refus de cinq éditeurs différents, a depuis été traduite. Ce qui a don-né l’occasion au Guardian, titre pha-re de la presse anglaise, de publier en février dernier une critique très posi-tive du livre de Tristan Garcia, cho-se extrêmement rare pour un auteur français… Amateur de cinéma et de séries té-lévisées, mais également docteur en philosophie, Tristan Garcia a en-tre-temps publié en France Mémoi-res de la jungle, son second roman, plus expérimental : un récit d’aven-tures narré… par un singe ! Âgé de 30 ans, Tristan Garcia est un auteur à suivre !

Ils étaient une soixantaine venus de toute la France, pourtant ce sont trois midi-pyrénéens qui se sont illustrés lors du 25e concours du Meilleur Sommelier des Terroirs du Sud Ouest en mars dernier.

Trois garçons qui ont en commun la jeunesse et l’amour du vin. Gabriel Curschellas, du haut de ses 17 ans, a remporté le concours dans la catégorie « Cadets ». « C’était assez stressant, surtout que moi je suis apprenti cuisinier et pas sommelier ! », explique cet élève du lycée Hôtelier de Mazamet (81). Boris Schneider, 21 ans et lauréat de la catégorie « Élèves sommeliers », se montrait plus confiant : « J’avais déjà participé à ce concours, j’aime le chal-lenge ». Élève au lycée hôtelier de Toulouse, Boris apprécie tout particulièrement Le Château Lamartine de Cahors. La victoire dans la catégorie « Professionnels » est revenue à Vincent Drubay, un sommelier toulousain aguerri malgré ses 21 ans. « C’était plus un moment de plaisir à partager entre copains qu’une compétition », raconte-t-il. Trois rapports différents au vin mais un même plaisir pour ces jeunes hommes qui ce jour-là ont gagné la reconnais-sance de leurs pairs et… quelques bouteilles de vins de la région.

Trois générations de travailleurs, un siècle d’immigration en Midi-Pyrénées : c’est le travail documentaire exceptionnel et profondément humain que proposent deux photographes, Gilles Favier et Sara Jabbar-Allen, associés à une historienne, Laure Teulières, dans « Travailleurs venus d’ailleurs » tout récemment paru aux éditions du Rouergue. Avec notamment l’aide du Conseil régional Midi-Pyrénées.

Porté par l’association Alter Image, ce li-vre de photographies et de portraits d’im-migrés rencontrés aux quatre coins de la région s’accompagne d’une postface his-torique et d’un DVD présentant une sé-lection d’extraits de témoignages sonores recueillis par les radios associatives régio-nales partenaires du projet et diffusés sur leur réseau. « La reconnaissance des dé-placements humains comme une part constitutive de l’histoire sociale et cultu-relle a des contrecoups directs sur la façon d’envisager le passé d’une société don-née, à quelque échelle que l’on se place. En France, le retour de mémoire au su-jet de l’immigration, fait majeur dans le développement du pays depuis plus d’un siècle, ne s’est pas fait sans débats ni po-

lémiques. Car cela touche aux représen-tations de l’identité nationale aussi bien qu’à celles des identités régionales, voire plus locales encore. Mais un pas a d’évi-dence été franchi depuis longtemps, grâ-ce à des mobilisations militantes et as-sociatives, à de très nombreuses actions (inter) culturelles, et finalement sym-bolisé par l’ouverture d’une institution nationale spécifiquement dédiée à cette question : la Cité Nationale de l’Histoi-re de l’Immigration qui a ouvert ses por-tes à Paris à l’automne dernier. Le travail entrepris en Midi-Pyrénées arrive donc à point nommé, comme une tentative originale pour remettre au jour une part de ces mémoires en cours de reconnaissance.

Tristan Garcia : honoré par la presse anglaise

Une passion sans modération

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L’écrivain toulousain a été salué par la critique en Grande-Bretagne

B. Schneider, V. Drubay et G. Curschellas.

DossierLA RégIoN SE bAt PoUR L’EMPLoI


Une crise qui dure depuis maintenant deux ans, des mutations économiques qui fragilisent certains secteurs d’activité, une concurrence internatio-nale accrue… Le moins que l’on puisse dire, c’est que tous les indicateurs économiques ne sont pas au vert.

Et même si Midi-Pyrénées a mieux résisté à ce contexte délicat que d’autres régions de France, certains territoires et certains secteurs d’ac-tivité ont durement souffert. C’est dans ce climat économique insta-ble que la Région votera fin juin son nouveau Schéma de Développement

Économique (SRDE) qui servira de feuille de route pour les années à ve-nir. Dans ce document seront consi-gnées toutes les actions que le Conseil régional mettra en œuvre pour sou-tenir les entreprises de Midi-Pyré-nées et à travers elles, l’emploi.

Pour adapter les politiques qu’elle mène dans les domaines du dévelop-pement économique, de l’enseigne-ment supérieur, de la recherche et de la formation professionnelle, trois secteurs essentiels pour l’emploi en Midi-Pyrénées, la Région s’est lancée depuis plusieurs mois dans une vaste concertation.

Concernant le développement éco-nomique, ce sont au total plus de 1 000 personnes, du chef d’entrepri-se au simple citoyen en passant par les organisations professionnelles et de salariés, qui ont été consultées, à

la fois sur la pertinence des disposi-tifs existant et sur les nouveaux outils à mettre en place. La même démarche avait été entreprise en 2006. Elle avait abou-ti à une nouvelle éta-pe dans l’engagement du Conseil régional auprès des entreprises de Midi-Pyrénées.

Cinq ans plus tard, le rôle de la Région dans le développement éco-nomique régional dépasse celui de simple coordinateur que lui a confé-ré l’État avec les lois de décentralisa-tion de 2004. La Région s’est imposée comme le véritable chef de file du dé-veloppement économique de Midi-Pyrénées. Et souhaite dans les années à venir aller encore plus loin, comme l’a annoncé le président du Conseil

régional Midi-Pyrénées, Martin Mal-vy, lors des Assises régionales du dé-

veloppement économi-que qui se sont tenues à l’hôtel de Région le 6 avril dernier : « Les po-litiques régionales vont être renforcées autour de priorités fortes, telles que l’innovation, l’émergen-ce d’entreprises plus im-portantes dans des sec-teurs stratégiques pour notre région, l’ancrage de l’activité dans nos ter-

ritoires, notamment. Notre objectif central, à travers ces dispositifs, c’est la priorité à l’emploi : toute la Région se mobilise pour l’emploi. »

Plus d’info sur : www.midipyrenees.fr

Les politiques régionales vont être renforcées. Notre objectif

central, à travers ces dispositifs,

c’est la priorité à l’emploi : toute la

Région se mobilise pour l’emploi.

La Région se batpour l’emploi

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Des entreprises de pointe, dont certaines comptent parmi les leaders mondiaux dans leur secteur d’activité… l’économie de Midi-Pyrénées est dotée d’atouts indéniables qui font de la région l’une des plus attractives de France. Tout l’enjeu des politiques économiques régionales consiste à en faire profiter l’ensemble de ses territoires.

Panorama de l’économie de Midi-Pyrénées

Bien classée !1re pour la CroissanceLe dynamisme économique de Midi-Py-

rénées est une réalité : la région se classe première région française en matière de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour la décennie 2000-2010. La Région est même en tête des prévisions de croissance pour 2011, avec 2,3 % contre 1,5 % de moyenne nationale. (étude cabinet Asterès mars 2011)

1re pour la RechercheSelon l’INSEE (avril 2011), la région Midi-

Pyrénées est celle qui consacre la plus grande part de son PIB à la recherche avec 4,2 % de son PIB, devant l’Ile-de-France (2,9 %), et Rhône-Alpes (2,5 %). Elle est huitième au niveau européen. Les dépenses de recherche ont plus que doublé en Midi-Pyrénées entre 2001 et 2007, alors qu’elles n’augmentaient que de 19 % au niveau national.

4e pour les investissements étrangersMidi-Pyrénées figure depuis plusieurs années parmi les Régions de France préférées des investisseurs étrangers. En 2010, selon l’AFII (Agence Française pour les Investissements Internationaux), elle se place en quatrième position. L’an dernier, 43 nou-veaux projets ont permis de créer ou de maintenir 2 137 emplois dans la région.

1re pour le bioMidi-Pyrénées possède

la plus grande surface cultivée en agriculture biologique de France avec 77 385 hectares, devant les Pays de la Loire et Rhône-Alpes C’est la viticulture biologique qui se développe le plus dans la région (+ 64 % entre 2008 et 2009) (chif-fres Agence Bio 2 010).

Les atouts de l’économie régionale

L’enseignement supérieur et la recher-che : avec plus de 24 000 acteurs dans le secteur de la recherche (voir ci-dessous), le deuxième pôle uni-versitaire de France et une vingtaine de grandes éco-les, la région possède au niveau national l’un des plus forts potentiels dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Des filières d’excellence : l’aéronautique, le spatial, la santé, l’agriculture et l’agroalimentaire sont parmi les plus gros employeurs de la région. Trois pôles de compétitivité basés à Toulouse sont dédiés à ces secteurs : Aérospace Valley, Cancer-Bio-santé et Agrimip Innovation. Un quatrième pôle de compétiti-vité consacré à l’Eau vient également d’être recon-nu.

Des filières à fort potentiel : les éco-entre-prises (traitement des déchets, eau, air…), par exem-ple. On en dénombre près de 1 800 dans la région. El-les connaissent un développement constant depuis quelques années.

L’attractivité de Midi-Pyrénées : la région est avec Languedoc-Roussillon celle qui attire le plus de nouveaux habitants, en partie grâce à son dynamisme économique. Ces nouveaux arrivants sont d’ailleurs plutôt jeunes, diplômés et actifs.

une gastronomie et une « image » re-connue : la réputation d’authenticité de la région est un des moteurs de la croissance des entreprises de l’agroalimentaire.

une métropole visible et attractive, Toulouse.

Des emplois non délocalisables : notam-ment dans le secteur de l’économie sociale et solidai-re qui représente plus de 10 % des emplois régio-naux.

Tourisme : 16 millions de visiteurs en Midi-Pyré-nées en 2009, cela représente près de 7 % du PIB de la région et environ 40 000 emplois.

L’emploi en Midi-Pyrénées par secteur d’activité*

*Souce INSEE, chiffres au 31 décembre 2008.

AGRICuLTuRE 4,4%(France métropolitaine 2,6%)

INduSTRIE 12,8%(France 13,9%)

CONSTRuCTION 7,5% (France 6,7%)

TERTIAIRE NON-MARChANd

30,7% (éducation, santé,

action sociale, administration...)(France 29,8%)

TERTIAIRE MARChANd 44,7% (transports, commerce, services aux entreprises, services

aux particuliers, activités immobilières et financières)(France 47%)

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Les élus régionaux ont présenté le 6 avril dernier les nouvelles politiques que la Région compte mettre en place dans les prochains mois.

Aider les entreprises à grossir : 90 % des entreprises

de la région sont de Très Petites En-treprises (TPE). Les faire grossir leur permettrait notamment de conquérir de nouveaux marchés à l’étranger.

Développer l’emploi dans les territoires ru-

raux : 42 % des entreprises de la

région se situent dans l’aire urbai-ne de Toulouse.

Faciliter la reprise, la création et la transmis-

sion d’entreprises : un quart des chefs d’entreprise de la région a plus de 55 ans.

Valoriser la recherche : faciliter le transfert de techno-

logie entre la recherche pure et la mise sur le marché d’un produit innovant.

Développer l’export : Midi-Pyrénées est une des ré-

gions les plus exportatrices de France. Mais elle le doit pour plus de 80 % au secteur aéronautique.

Économie : les objectifs de la Région pour les 5 ans à venir

De gauche à droite, Bernard Plano, président de Midi-Pyrénées Expansion, Nicole Belloubet, vice-présidente de la Région Midi-Pyrénées chargée notamment de l’Enseignement supérieur et de la Recharche, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, Bernard Raynaud, vice-président chargé notamment du développement économique et Catheri-ne Jeandel, présidente de Midi-Pyrénées Innovation.

À l’heure de la mondialisation de l’économie, les entreprises sont-elles encore liées à un territoire ?C’est un paradoxe, mais la réponse est oui. L’un des traits majeurs de l’écono-mie mondiale est qu’elle se développe grâce aux nouvel-les technologies de l’informa-tion et de la communication. On pourrait donc penser que plus ces réseaux se dévelop-pent, et moins le territoire où sont physiquement installées les entreprises, compte. Or on constate précisément le contraire. Le développement économique se fait dans certaines régions, dans certaines zones et pas dans d’autres.

Comment l’expliquez-vous ?C’est notamment dû au rôle de ce que l’on appel-le les clusters ou pôles de compétitivité. Ils rassem-blent sur un même territoire les trois grandes acti-vités de l’économie de la connaissance que sont la production de connaissance avec la recherche, la diffusion de connaissance avec la formation à l’uni-versité, et le transfert de connaissance avec l’innova-tion dans l’entreprise.

Selon vous, quel rôle peut jouer une collectivité locale comme le Conseil régional en matière de développement économique ?Si la Région peut aider les TPE-PME à grossir, alors

c’est une contribution très positive au dévelop-pement des entreprises, de l’industrie et donc de l’économie. Toutes les études montrent en effet que l’amélioration de la productivité, l’in-vestissement dans la recherche et l’exportation sont trois phénomènes qui fonctionnent de concert… et qui sont tous liés à la taille de l’en-treprise et à sa capacité à franchir certains seuils. Or je pense que la Région, c’est le bon niveau

pour aider les PME* à franchir le seuil qui leur permet-tra de devenir des ETI.* L’intégration dans un guichet unique de demandes variées, avec un interlocuteur unique, capable de mobiliser tous les outils disponi-bles pour, dans une relation de face à face avec l’entre-prise, l’aider à grandir et en même temps l’aider à trou-ver des accords avec ses voisins, à trouver des accords avec des instituts de recherche locaux… Je crois que la Région est parfaite dans ce rôle de facilitation, de mé-diation et de mutualisation des moyens.

*TPE (Très petite entreprise) : < 20 salariés . PME (Petite et moyenne entreprise) : de 20 à 249 salariés. ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) : de 250 à 4 999 salariés

ENtREtIEN AVEC ELIE CoHENéconomiste, directeur de recherche au CNRS et professeur à Sciences Po Paris

La Région est parfaite dans ce rôle de facilitation, de médiation et de mutualisation des moyens.

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4 724 emploisAu premier mai 2011, grâce au seul dispositif des contrats d’appui lancé par la Région il y a trois ans, ce sont très exac-tement 4 724 emplois que les entreprises signataires se sont engagées à créer ou à maintenir dans la région.

L’expérience acquise depuis la mi-2007 démontre que ces objec-tifs sont généralement atteints et dépassés. 845 contrats d’appui ont été signés avec autant d’en-treprises pour un montant d’aide de 95 millions d’euros, dont 43 millions de Fonds européens.

Le 6 avril dernier, Elie Cohen assistait en tant que grand témoin aux Assises régio-nales du développement économique qui se sont tenues à l’hôtel de Région.

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Pour l’entreprise, la re-cherche est une source majeure d’innovation, et pour le laboratoi-re de recherche, le fait de vendre un brevet ou une licence lui permet d’investir dans de nou-veaux programmes. Dans le domaine de la recherche, l’action de la Région se porte à tous les niveaux de cet-

te chaîne de l’innovation. Elle aide la recherche « pure » en faisant par exemple venir en Midi-Pyrénées des équipes de chercheurs qui font auto-rité dans leur discipline. Elle incite les entreprises à investir dans le dévelop-pement de nouveaux produits... dans les années à venir, la Région souhaite aller plus loin en créant un véritable partenariat entre des laboratoires pu-blics et une entreprise. Dans le cadre de ces contrats labos-entreprises, la Région prendrait à sa charge une partie importante des frais des labos publics (matériel, sa-laires, fonctionnement) et soutien-drait également l’entreprise au tra-vers d’un contrat d’appui spécifique (voir page 11).

Quelques filières économiques jouent un rôle de locomotive de l’économie régionale. On pense bien sûr à l’aé-ronautique, au spatial, au secteur pharmaceutique, à l’agriculture, etc.

Les nouvelles politiques économiques régionales auront pour but de soutenir ces filières, les plus gros pourvoyeurs d’emploi de la région, notamment grâce à des appels à projets par filière permettant à des idées novatrices de voir le jour. Mais derrière ces locomotives, d’autres sec-teurs d’activité naissants sont promis à un bel avenir, qu’il s’agisse des Technologies de l’Information et de la Com-munication (TIC), des éco-entreprises ou du secteur de l’énergie…Pour les aider à émerger, la Région Midi-Pyré-nées a mis en place tout un panel d’outils financiers et sou-tient des actions collectives (voir ci-dessous).

Cluster TIC : la jouer collectif Même une fois traduit par « grappe d’entreprises », le terme de cluster n’en devient pas forcément plus évident à comprendre. Le princi-pe du cluster est pourtant simple. Il consiste à regrouper des entreprises d’un même domaine d’activité, d’un même lieu ou s’adressant à une même clientèle…bref de trouver un dénominateur commun pour que chacune de ces entreprises profite de la force du groupe. Dans le monde de l’entreprise, le fait de « jouer collectif » ne va pas de soi. Sous l’impulsion de l’agence régionale Midi-Pyrénées Innovation, présidée par Catherine Jeandel, plusieurs clusters viennent d’être créés : dans l’agroalimentaire,

les produits cosmétiques…Le dernier en date (début 2011) est dédié au Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Ses objectifs : accompagner les entreprises sur des marchés internationaux, aider à la création de start-up et aider les PME de la région à grossir. 40 entreprises adhè-rent aujourd’hui à ce cluster baptisé DigitalPlace. Il pourrait y en avoir dans quelques années près de 450, ce qui permettrait à cette filière très développée en Midi-Pyré-nées puisqu’elle regroupe environ 3 600 entreprises de se structurer et de créer de nouveaux emplois.

Créer des passerelles entrerecherche et entreprises

Renforcer les grandes filières et aider celles qui émergent

Le disque dur de demainDepuis plusieurs mois, le Laboratoire de Physique et Chimie de Nano-Ob-jets (http://lpcno.insa-toulouse.fr/) travaille sur un procédé révolution-naire permettant de concevoir un disque dur (celui de votre futur PC par exemple) plus résistant, moins coûteux à fabriquer, et d’une capacité de stockage… de 100 à 500 fois su-périeure à ce qui existe actuellement, pour une taille et un usage compa-rables ! On imagine les innombrables applications : dans l’informatique, le multimédia, mais aussi dans le médical…Pour assurer ce passage du concept scientifique aux développements industriels, la Région prend en charge le salaire d’un ingénieur de valori-sation, le temps que celui-ci mette au point un produit ou procédé de fabrication en série. L’objectif est que le labo puisse ainsi, grâce à la vente de son brevet, réinvestir et trouver de nouvelles pistes d’innovation et qu’une entreprise mette un nouveau produit sur le marché.

De la phase de recherche à la commercialisation d’un nou-veau produit, le passage peut se révéler délicat. Il y a parfois un fossé difficile à combler entre les chercheurs et l’entre-prise alors que chacun a pourtant à y gagner.

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Laboratoire de physique et chimie de nano-objets de Toulouse

un A380 en cours de construction dans les ateliers d’Airbus.



L’aide de la Région n’est pas un droit. En plus du respect des rè-glements sociaux financiers ou environnementaux, la Région souhaite inciter les entreprises à instaurer des pratiques plus vertueuses. Pour prétendre à une subvention régionale, les entreprises de la région doivent non seulement présenter un projet de développement viable, mais également remplir des critères environnementaux, financiers ou sociaux, au premier rang desquels la création de nouveaux emplois ou le maintien de ceux existants dans l’en-treprise pendant plusieurs années. En cas de délocalisation par exemple, l’entreprise est tenue de rembourser l’aide qu’elle a perçue.

Sur le plan de l’éthique financière, la Région veille à la bonne et juste uti-lisation de la subvention versée. Sur le plan environnemental, en plus du respect des normes réglementaires,

les entreprises qui reçoi-vent une aide de plus de 100 000 euros de fonds européens sont tenues de présenter un bilan carbone et, si celui-ci est défavorable, de proposer des mesures compensa-

toires. Dans les prochaines années, la Région se montrera plus exigeante, notam-ment dans le domaine environne-mental en mettant en place une vé-ritable éco-conditionnalité des aides qui se traduira par l’examen du fonc-tionnement de l’entreprise au travers d’une grille de critères précis : traite-

ment des déchets, réduction des rejets dans l’air et dans l’eau, consomma-tion d’énergie… ou encore la mise en place d’un système de management environnemental.D’autres critères en cours d’examen permettraient par ailleurs de jau-ger l’engagement social de l’entre-prise, un dossier porté notamment par Denis Parise, conseiller régional

et vice-président de la commission grands groupes et services aux entre-prises du Conseil régional. Il pourrait s’agir d’accorder des aides bonifiées à une entreprise qui a par exemple mis en place un comité d’entreprise alors qu’elle n’y était pas tenue ou un sys-tème d’intéressement des salariés aux bénéfices de l’entreprise…

Ce dispositif qui a fait ses preuves, puisque 845 contrats d’appui ont été signés pour plus de 95 millions d’euros d’aides publiques, devrait être reconduit. Autour de cette mesure phare, de nouvelles idées ont germé. Par exemple le prêt accélérateur de crois-sance. Cette aide serait ac-cordée sous forme de prêt à taux 0 à une entreprise qui présen-terait un projet avec un fort poten-tiel de croissance et de création d’em-

plois. Enfin, la Région a imaginé un disposi-

tif spécialement conçu pour aider les PME à grossir. La Région a l’intention d’animer

conjointement avec l’État, un réseau d’entreprises à fort potentiel de crois-sance et de soutenir par un accompa-

gnement sur-mesure des projets qui pourraient leur permettre de devenir des Entreprises de Taille Intermédiai-re* et de les rendre plus compétitives au niveau international.

* entre 250 et 4999 salariés.

Bernard Raynaud,vice-président du Conseil régional chargé notamment du Développement écono-mique, de l’Innovation et de l’Emploi, et président d’Inter-national Midi-Pyrénées

« Midi-Pyrénées est une des régions les plus exportatrices de France. Mais c’est en grande partie dû au secteur aéronautique qui représente plus de 80% de nos exportations. Vient ensuite loin derrière le secteur agroalimentaire, pour un peu plus de 2% seulement. Or, c’est notamment en conquérant des marchés à l’étran-ger que les entreprises de la région pourront assurer leur développement futur et créer des emplois. Dans le précédent SRDE, nous avions mis en place plusieurs dispositifs pour inciter les PME régionales à exporter. Nous allons les renforcer et en créer d’autres. Nous réfléchissons par exemple à la mise en place d’une plate-forme internet spécialement dédiée à

l’international, une sorte de base de données comportant des études de marchés étrangers, des informations sur les dispositions légales en fonction des pays… L’autre piste, c’est d’assurer le rayonnement de la région à l’interna-tional. Il s’agit de créer un club des exportateurs, en partenariat avec les conseillers du commerce extérieur de la France notamment et de mobiliser des ambassadeurs de Midi Pyrénées qui feraient profiter de leur expérience les entreprises qui souhaitent s’ouvrir à l’export. »

Il a dit…

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La Région accompagne les entreprises

Aides aux projets : la Région encore plus exigeante

Dans leur mouture précédente les politiques économiques régionales avaient déjà marqué un changement dans les rela-tions entre le Conseil régional et les entreprises, avec notamment la création des contrats d’appui qui consistaient non seulement à aider financièrement un projet porté par une entreprise, mais proposaient un véritable accom-pagnement sur trois ans de son développement.

Inciter les entreprises à instaurer des pratiques plus vertueuses…

845 contrats d’appui signés

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Atelier de production de fromages Rocamadour (AOC).



L’une des initiatives lancées dans le cadre des précédentes politiques éco-nomiques régionales consistait à sou-tenir la création de Zones d’Intérêt Régional, des parcs d’activités haut de gamme, répar-tis sur tout le terri-toire de la région. À ce jour, 21 ont déjà vu le jour et une di-zaine est en cours de création. Pour prétendre à ce la-bel et bénéficier de la promotion de la Région (site internet, présence sur des salons professionnels…), ces sites doivent répondre à de nombreuses

exigences, comme l’explique Bernard Plano, conseiller régional et président de Midi-Pyrénées Expansion, l’agen-ce de développement économique régionale : « ces zones, dotées d’une

stratégie de déve-loppement à long terme, proposent des équipements respectueux de l’environnement

ainsi que des services et équipements de haut niveau, adaptés aux différents stades de développement de l’en-treprise : pépinière pour soutenir la création d’activités nouvelles, hôtels

d’entreprises pour les pérenniser. Tout cela dans un cadre agréa-ble, qui permet aux en-

treprises d’enrichir leur image tout en restant proches des grands pôles éco-nomiques de la région et des princi-pales infrastructures de communica-tion. » Les Zones d’activités d’Intérêt Régional accueillent aujourd’hui 550 entreprises pour 9 500 emplois.

Plus d’infos sur : www.zir.midipyrenees.fr

*pépinière d’entreprise : dispositif permettant à plusieurs sociétés de partager le coût de fonctions de base comme un secrétariat par exemple.

Zones d’activités d’Intérêt Régional : dynamiser les territoiresSoutenir le développement économique de la région, c’est également permettre aux territoires situés hors de l’aire de la métropole toulousaine d’attirer des entreprises.

Les Zones d’Intérêt Régio-nal accueillent aujourd’hui

550 entreprises pour 9 500 emplois.

Innover… partout

Les bonnes idées ne se trouvent pas qu’à Toulouse. Pour que celles qui ont vu le jour dans les territoires puissent s’y développer, la Région souhaite encou-rager la mise en place de structures de transfert de proximité. Concrètement, il s’agit de favoriser les relations entre des établissements d’enseignement supérieur situés hors de Toulouse, les Instituts Universitaires et Technologiques par exemple, et des entreprises locales innovantes. Mais l’innovation n’est pas forcément que technologique. En se regroupant, plu-sieurs entreprises basées sur un même territoire peuvent également trouver de nouvelles idées qui profiteront à chacune d’entre elles. C’est le but de la création de clusters territoriaux. Cela pourrait par exemple consister pour les entreprises qui rejoindraient ce cluster à mettre en commun leurs moyens logistiques pour faire des éco-nomies sur le coût de transport de leurs marchandises.

Le secteur de l’économie dite «résidentielle» (Artisanat, commerce, services à la personne) constitue un relai de croissance et de création d’emploi sur les territoires ruraux . La Région met en oeuvre plusieurs dispositifs pour sou-tenir ce secteur avec par exemple la Création d’un Fonds de Garantie dédié. L’autre menace qui pèse sur les entreprises de la région, et tout particulièrement sur celles qui sont situées hors de Toulouse, est le vieillis-sement des chefs d’entre-prise. Un quart d’entre eux est aujourd’hui âgé de plus de 55 ans. Pour faciliter la transmission, la reprise et la création d’entreprises, la Région a d’ores et déjà mis en place un plan dénommé “Entreprendre Midi-Pyré-nées”. En deux ans et demi d’existence, il a déjà per-mis d’accompagner plus de

10 000 projets dont 69 % de créations d’entrepri-ses, 20 % de reprises et 11 % de transmissions. Un fonds spécialement dédié à la reprise d’entrepri-se par ses salariés pourrait également voir le jour prochainement.

Artisanat, commerces, services : soutenir l’emploi rural

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Préparer la transmission de son entreprise, trouver un commerce à reprendre : www.entreprendre.midipyrenees.fr

des zones attractives pour les

entreprises sont réparties sur tout le territoire régional.


Vivre al païs

Connaissez-vous Saint-Cirq Lapopie ? Installé sur un promontoire de près de cent mètres sur-plombant le Lot, étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, ce petit village médiéval s’épanouit dans une nature préservée, au cœur du Parc naturel régional des Causses du Quercy. Pré-sentant une architecture traditionnelle de pierres blanches, fenêtres à croisées et toits de tuiles plates à forte pente, le site séduit d’emblée le visiteur par son charme et son harmonie. Ici, le Moyen-Âge a des faux airs de paradis perdu. La promenade est ponctuée de passages pittores-

ques menant à des jardins cachés où poussent roses trémières et églantiers. Chaque place est une invi-tation à la contemplation. Lovées sous des arca-des hors d’âge, des échoppes conservent le souve-nir des métiers d’antan : peaussiers, chaudronniers, tourneurs… En contrebas du village, moulins, bar-rages, ports, écluses et chemin de halage évoquent les périodes de gloire de l’activité batelière.Si depuis l’eau du Lot a coulé, la poésie de l’endroit est restée, attirant tour à tour peintres et écrivains parmi lesquels André Breton, Henri Martin ou Pierre Daura. Mais à dire vrai, les premiers artistes

locaux devancèrent les mouvements impres-sionnistes et surréalistes de près de 25 mil-lénaires ! Pour s’en convaincre, il suffit de se rendre à quelques lieux du rocher de Lapo-pie, dans la grotte du Pech-Merle. Découvertes en 1922 par deux adolescents, les galeries préhistoriques de Pech-Merle s’éten-dent sur plus de deux kilomètres. Si l’inté-rêt géologique du site est grand, le visiteur est surtout frappé par la beauté conjuguée des vastes salles et des œuvres préhistoriques, nombreuses, bien conservées, représentati-ves de toutes les techniques et sujets de l’art

pariétal : homme blessé, aurochs, bouquetins, bi-sons, mammouths et chevaux composent un mu-séum des plus émouvants.Le Grand Site de Saint-Cirq Lapopie – Pech-Mer-le agit ainsi comme une machine à remonter le temps… Si bien qu’on est presque surpris de retrou-ver le soir venu son automobile… et plus encore, à une heure et quart de là, la rocade toulousaine…

Les Grands Sites à l’écran !

Depuis le 6 avril, un nouveau clip publicitaire présentant les 24 Grands Sites de Midi-Pyré-nées est diffusé aux heures de grande écoute sur les principales chaînes de télévision.Créé en 2009, le label Grand Site de Midi-Pyrénées a pour objectif de mieux faire connaître le patrimoine touristique de notre région, aussi bien à l’échelle nationale et internationale qu’auprès des Midi-Py-rénéens. La mise en synergie des différents grands sites vise aussi à proposer au visiteur des parcours plus nombreux et plus riches. Enfin, la labellisation des grands sites engage contractuellement les territoires concernés à des actions de mise en valeur sur le terrain : structures et services d’accueil, mais aussi sauvegarde et valorisation de notre patrimoine ancien.

le voyage dans le temps !

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Saint-Cirq Lapopie–peCH-MerLeDécouvrez dans chaque numéro de Midi-Pyrénées Info, l’un des 24 Grands sites touristiques de la région.

À ce jour, la collection Grands Sites est constituée de 24 Grands Sites répartis sur le territoire régional et sur l’ensemble des départements : collection Ariège : « 14.000 ans d’Histoire », Pic du Midi, Gavarnie, Cauterets-Pont d’Espagne, Lourdes, Marciac, Auch, Flaran/Baïse/Armagnac, Moissac, Vallée de la Dordogne/St.Céré, Rocamadour, Figeac, Cahors, St.Cirq Lapopie, Conques, Villefranche de Rouergue/Najac, Viaduc de Millau, Cordes, Albi, Sorèze/Revel/St-Ferréol : « Aux sources du canal du Midi », Toulouse, Canal des deux mers, Bagnères de Luchon, St-Bertrand de Comminges.

Le village de Saint-Cirq Lapopie

entre les causses quercynoises et

la rivière Lot.

Une authenticité conservée


Vivre al païs

Cirque contemporain, danse, conte, théâtre… avec l’arrivée des beaux jours, il n’y a pas que la nature qui reprend des couleurs ! Pour 2011, Le Pays Bourian et le Parc naturel régional des Caus-ses du Quercy se sont associés pour vous proposer plus d’une cinquantaine de rendez-vous artistiques. Intitulée « Itinérai-re bis » cette première saison culturelle commune se prolon-gera jusqu’en décembre. Elle a pour particularité d’être itiné-rante, l’objectif étant de diffuser des spectacles aux quatre coins de ces deux territoires y compris – et peut-être surtout – dans les communes dépourvues de pro-grammations régulières. Bistrots,

salles des fêtes et même lieux pri-vés accueilleront ainsi le temps d’une représentation artistes et publics. Cette action a bénéficié du soutien de la Région dans le cadre de son dis-positif « Projet culturel de terri-toire ».

Pour en savoir plus, le programme dé-taillé d’Itinéraire Bis est consultable sur www.paysbou-rian.fr ou sur www.parc-causses-du-quercy.org, rire, émotion et poésie vous attendent…

Envie de spectacles ? Prenez « l’itinéraire bis » !

Se tracta d’un diplòma graduat qu’atribuís a cada candidat un escalon, segon un barèma co-mun per cada país de l’Union Europèa, barèma qu’utilizan tanben los DCL de las lengas autras. Concrètament, l’examèn se de-bana pendent 2h30 e consistís en una mesa en situacion professio-

nala: balhan al candidat una pia-la de documents en occitan qu’a de sintetizar e presentar a l’oral. Se’n seguís una fasa d’escambis, puèi la redaccion d’una nòta. En mai l’interès de « s’ensajar », lo DCL occitan permet d’afichar son nivèl de lenga dins un CV. Un argument màger al moment ont l’accion culturala occitana se

professionaliza. L’an passat, fo-guèron creats 172 emplecs que requesisson de competéncias lingüisticas en occitan, que mai dels dos tèrces necessitavan una practica correnta, segon l’agé-ncia d’emplec occitana (www.emplec.com).

La session primièra del DCL occitan se passarà lo

dissabte 21 de mai de 2011 dins las acadèmias de Bordèu, Montpelhièr e Tolosa. Ala-vetz… Prèst ?

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Parlatz occitan ? Un pauc ? Fòrça ? A la passion ? Per vos ajudar d’avalorar lo vòstre nivèl de practica, existís d’ara enlà un Diplòma de Competéncia en Lenga (DCL) occitana que l’Estat reconeis.

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Le patrimoine près de chez-soiNul besoin de faire des milliers de kilomètres pour admirer des trésors architecturaux.

Le printemps revenu, c’est l’oc-casion idéale pour découvrir par exemple, en Comminges, le château de Saint Elix, ses jardins et ses dépendances classés monuments historiques. Dessiné au XVIe siècle par l’architecte Laurent Clary – à qui on doit également le donjon du Capitole à Toulouse – le château de Saint-Elix est une réalisation marquante de l’époque de la Renais-sance en Haute-Garonne. Edifié pour le Capitoul Pierre Potier de la Terrasse, ce château a connu une longue liste de propriétaires, au nombre desquels figure le marquis de Montespan dont la notoriété tient davantage au choix de Louis XIV de faire de la marquise sa maîtresse. Renseignements au 05 61 87 12 59.

L’État reconnait désormais un diplôme de langue occitane

L’association Musicausse et Campagne’art anime l’un des 50 rendez-vous artistiques de « Itinéraires bis »

Cuba fait son show à ToulouseDes artistes de tous horizons se réuniront le 3 juin prochain à la base de loisirs de Sesquières à Toulouse, le temps d’une soirée dédiée à la musique cubaine contemporaine. Sont attendus sur scène des artistes cubains tels que Raul Paz, chef de file de cette mani-festation intitulée « Havanization » - en référence au mouvement culturel né à La Havane au début des années 2000 - mais également des chanteurs français avec entre autres Yannick Noah, Florent Pagny et le toulousain Yvan Cujious.

Au programme : des concerts mais aussi des expos de peinture, projections de films et un flash mob géant !


DécodageTransports régionaux

C’est ce constat qui a poussé la Région à investir pour sauver les trains régionaux, qui étaient à l’abandon lorsque l’Etat les a transférés aux Régions en 2002. Dans la dernière décennie, en Midi-Pyrénées le nombre de trains circulant chaque jour est passé de 150 à 356 et la Région a créé 1 474 arrêts quoti-diens supplémentaires. Alors qu’une partie du réseau était menacée de fermeture pour vé-tusté, Martin Malvy et Charles Marziani, vi-ce-président de la Région en charge des transports, ont enga-gé avec la SNCF, Réseau Ferré de France et l’Etat, le « Plan Rail Midi-Pyrénées 2007-2013 ». Au total 820 M€ sont consacrés de-puis 2008 à ce chantier, le plus important de France dédié aux

TER, et qui permet de réno-ver progressivement 500 km de voies. Les trains sont aussi plus confortables puisque 72 auto-rails neufs ont été achetés par la Région, auxquels s’ajouteront à partir de 2013 les 25 « Régio-lis » nouvelle génération qu’el-le vient de commander. De

quoi remplacer les michelines lé-guées par l’Etat en 2002. Plus de trains, plus confortables, sur un réseau rénové

et développé : une étape impor-tante a été franchie. La Région a déjà fait préférer le train à un nombre croissant de Midi-Pyré-néens : de 2000 à 2010, le nom-bre de voyages a doublé, passant de 5 millions par an à plus de 11 millions.

Mais la Région a conscien-ce qu’il reste beaucoup à faire. Le Plan d’amélioration de la qualité de service, que la Ré-gion a demandé à la SNCF de mettre en œuvre, notamment pour réduire les retards et an-nulations, est indispensable pour contribuer à la progres-sion de l’usage du train en Mi-di-Pyrénées. Il faut également mieux combiner le train et la voiture : la Région aide les collectivités à créer ou agran-dir les parkings des principa-les gares. Autre piste d’amé-lioration : simplifier les tarifs pour les rendre plus attractifs. C’est le chantier qui s’ouvre, au printemps et à la rentrée. On a jamais fini de travailler à vous faire préférer le train…

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Le TER, ça pollue moins et ça coûte moins cher ! Deux raisons de vous faire préférer le train, pour tous les trajets – et ils sont finalement très nombreux – pour lesquels l’alternative existe.

plus de trains, plus confor-

tables, sur un réseau rénové et développé

Transports : on va vous faire préférer le train !

Le TER se révèle toujours plus compétitif que la voiture. Pour découvrir le tableau ci-des-sous dans son intégralité, rendez-vous sur le site Internet de la Région : www.midipyrenees.fr/Train-voiture-Combien-ca-coute

* Base Ministère des Finances (février 2010)

Le TER ? Jusqu’à 10 fois moins cher que la voiture !

Toulouse Muret

coût mensuel

Toulouse Montauban

coût mensuel

En voituretout compris(essence, péages, assurance, usure*)

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En voiture(essence,péages)

156 e 307 e

En TER(abonnement mensuel de travail)

45 e 91 e


DécodageTransports régionaux

« Consciente des atten-tes des usagers du TER, la Région a fortement investi dans le réseau régional : nouvelles des-sertes, trains caden-cés, intermodalité avec la carte Pastel, les par-kings-relais, le service vé-los… Mais au-delà de la sa-tisfaction des utilisateurs actuels, nous pensions qu’il était de notre devoir de per-mettre à tous les Midi-Py-rénéens, quels que soient leurs besoins de déplace-ment, de bénéficier du ré-seau ferré et routier régio-nal. Voila pourquoi nous mettons en place une nou-

velle grille tarifaire à la fois plus souple, plus lisible, plus avantageuse, mais aus-si plus riche. Ainsi, les of-fres loisirs, mais aussi les réductions étendues aux accompagnants des déten-teurs d’une carte ou d’un abonnement, nous permet-tront de diversifier aussi bien l’usage du train que le profil des voyageurs ! »

Il a dit… Charles Marziani, vice-président du Conseil régional chargé des Transports.

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Un ticket train + loisirsAvec le TER, tout doit être fait pour faciliter la vie du voyageur. C’est à partir de cette idée que la Région tra-vaille à mettre au point des « plus » séduisants pour les abonnés com-me pour ceux qui ne pensent pas forcément au train. C’est ainsi que tout détenteur d’un abonnement ou d’une carte peut faire profiter ses ac-compagnants (jusqu’à quatre person-nes) d’une réduction de 50 % durant les vacances scolaires, les week-ends et les jours fériés. L’occasion de bel-

les sorties entre amis ou en famille ! Dans cette même idée, la Région est actuellement en cours de discussion avec plusieurs acteurs régionaux de la culture, du tourisme et du loisir, afin de proposer aux Midi-Pyrénéens des offres packagées individuelles. Sur le modèle du forfait Ski-Rail, ces offres combineront un billet de train aller-retour et un ticket d’entrée à un mu-sée, un site, un spectacle, un festival... De quoi rompre avec le train-train quotidien !

Avec une carte d’abonnement pour 4 personnes, le TER offre une nouvelle

voie d’accès aux loisirs en famille

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A l’heure où les prix des carburants grimpent vers des sommets, la Ré-gion a décidé de revoir de fond en comble la grille tarifaire des TER et autocars régionaux de Midi-Py-rénées. Grâce à des billets moins chers, de nouveaux avantages et une meilleure lisibilité des tarifs, cette mini-révolution va permettre à tous les publics de bénéficier d’un mode de déplace-ment pratique, antistress, et plus que jamais écono-mique…Pour accompagner l’évolution des habi-tudes de déplacements des Midi-Pyrénéens, la Région a lancé avec son opérateur, la SNCF, une réflexion sur l’ensemble de la tarification des déplacements en TER. Une refonte et un assouplis-sement dont les grandes lignes ont été validées par l’assemblée plé-nière du Conseil régional, et dont la mise en place s’échelonnera du

mois de juin au mois de sep-tembre 2011.Pour l’ensemble des trajets, le TER va passer d’une logique de statut à une logique de besoin. C’est à dire, pour faire simple, qu’on ne demandera plus au voyageur s’il est salarié, sénior, apprenti ou étudiant, mais

s’il voyage tous les jours, régulièrement ou occasionnelle-ment. Et que les of-fres tarifaires varie-ront en fonction de l’usage qu’il fait du train régional. ça,

c’est pour la rentrée de sep-tembre car c’est à ce moment que la plupart des voyageurs réguliers prennent leur abon-nement. Midi-Pyrénées info vous en reparlera donc dans un pro-chain numéro.En revanche, c’est dès le mois de juin que la chasse aux tarifs malins est

ouverte ! Les statistiques montrent en effet qu’à certains horaires des trains circulent systématiquement avec suffisamment de places assises disponibles pour que l’augmentation

du nombre de voyageurs ne pénalise pas leur confort. A ces horaires - une centaine des 356 TER que compte l’offre ferroviaire régionale - la Région proposera donc dès juin des offres promotionnelles accessibles à tous, sans carte ni abon-nement. A la clé, des réductions allant jusqu’à… 60 % ! Concrètement, la ta-rification de ces billets promotion-nels se fera sur la base de tranches : 2,50 euros par tranche de 40 km. Des billets Toulouse-Rodez seront par exemple mis à la vente à 10 euros, des billets Toulouse-Cahors à 7,50 euros. L’ensemble des baisses de tarifs oc-casionnées par la nouvelle grille tari-faire des TER et autocars régionaux - un investissement de 1,3 M€ - sera intégralement financé par la Région. Mais elles devraient être compen-sées, puis rentabilisées, par la haus-se de la fréquentation générale. La SNCF table en effet un surcroît an-nuel de 900.000 déplacements sur le réseau régional à horizon 2014.

la vente de billets promotionnels devrait attirer

une nouvelle clientèle vers le TER

La chasse aux tarifs malins est ouverte

a la clé, des réduc-tions allant jusqu’à…

60 % !

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Textes, documents vidéos ou audios peu-vent être postés dès maintenant sur le site de la manifestation. Dans la perspective du sommet Rio+20 en 2012, la Région Midi-Pyrénées et l’Association des Ré-gions de France souhaitent promouvoir l’implication et l’expérience des collecti-vités, des entreprises et des associations européennes. L’objectif : recenser le plus largement possible les expériences locales françaises et européennes. L’enjeu : pas-ser de la théorie à la pratique, des opé-rations-pilotes à la généralisation. Ex-perts, acteurs de terrain, élus et citoyens de tous horizons se succéderont pen-dant 2 jours pour diffuser les actions de terrain réussies, transférables et produi-re le mémorandum qui sera remis lors du sommet Rio+20.La preuve par l’exemple : l’appel à 1 000 contributions est déjà lancé sur www.andd.fr !

Pour témoigner de 1 000 actions concrètes en faveur du déve-loppement durable, les assises sont précédées d’un appel à contributions sur internet et d’espaces forum.

Participez aux 6es Assises nationales du développement durable sur www.andd.fr

Son nom, la cistude d’Europe, ne vous dit sûrement pas grand-chose et vu le caractère craintif de l’animal, il est peu probable que vous en ayez déjà observé. Cette petite tortue d’eau douce est pourtant largement présente dans le Gers et dans une moindre mesure dans les Hautes-Pyrénées. Mais pour combien de temps encore ?Cette espèce protégée depuis 1979 est en effet menacée de disparition principalement en raison de l’assè-chement des mares et des étangs qui constituent son habitat naturel. Pour mieux connaître cette espèce et tenter de la sauver, le Centre Perma-nent d’Initiatives pour l’Environne-

ment du Gers (CPIE) s’est lancé dans un vaste programme de préservation étalé sur quatre ans (2008-2011), avec le soutien financier de la Région Mi-di-Pyrénées et de l’Europe (FEDER). L’étude de la répartition des popula-

tions est en cours sur l’ensemble du département du Gers et des Hautes-Pyrénées, en partenariat avec l’as-sociation Nature Midi-Pyrénées. D’ici la fin de l’année, ce program-me aboutira à la création d’une base

de données complète sur la présence de la cistude en Midi-Pyrénées et à la rédaction de recommandations pour la sauvegarde de cette espèce.Plus d’infos sur www.cpie32.org

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Sauvons la cistude !

Le saviez-vous ?


La cistude - surnommée «tortue boueuse» - vit dans les étangs et les marais.

Il existe en Midi-Pyrénées un centre d’information sur la construction de bâtiments durables.Le Cercad (centre de ressour-ces de la construction et de l’aménagement durables) a pour vocation de faire évoluer les pratiques des profession-nels qui conçoivent, aménagent et bâtissent, en prenant en compte les enjeux énergéti-ques, environnementaux et sanitaires. Il accompagne les professionnels du bâtiment de Midi-Pyrénées, valorise les opérations et les initiati-ves exemplaires, diffuse les savoir-faire par l’évocation de témoignages et d’expériences, la mise en place d’une veille technique et réglementaire ou encore la rédaction de fiches techniques. www.cercad.fr

Développement


2015 est une échéance que tous les producteurs de lait ont en tête. C’est cette année que les quotas de production de lait décidés au niveau européen seront suppri-més. Pour Midi-Pyrénées qui compte sur son territoire près de 3 400 exploitations, l’enjeu est de taille. « Il faut s’y préparer dès maintenant », ex-plique Vincent La-barthe, vice-pré-sident du Conseil régional chargé de l’Agriculture. « Le plan de relance de la vocation laitière de Midi-Py-

rénées que nous venons d’adop-ter doit permet-tre d’accroître la production lai-tière régionale en aidant les éleveurs à agrandir la taille de leur cheptel. »

La filière laitière midi-pyrénéenne

produit aujourd’hui 20 % de moins que ce que les quotas lui permet-tent. L’objectif du plan de relance est de booster la production des pe-tites comme des grandes exploita-tions pour qu’à l’horizon 2015, la production laitière régionale puisse rivaliser avec celles d’autres bassins français ou européens. Pour cela, la

Région prendra en charge les inté-rêts des emprunts contractés par les agriculteurs qui achèteront de nouvelles vaches.Une enveloppe de deux millions d’euros a été attribuée à ce dispositif.

Plus d’info sur www.midipyrenees.fr

Relancer la filière lait régionale

Fini la rouille sur les pontons et la peinture écaillée , les propriétaires de bateaux ou péniches, qu’ils aient une vocation d’habitation ou économi-que (restaurants, bateaux-croisières, bateaux-spectacles…), peuvent dé-sormais recevoir un financement de la Région pour effectuer des travaux de rénovation. Objectif ? Offrir aux promeneurs et touristes un agréable cadre de balade. Pour bénéficier d’une aide les inté-ressés doivent entre autres s’enga-ger à résider plusieurs années en Mi-di-Pyrénées ou encore à préserver les éléments spécifiques à la péniche.

À l’heure actuelle, 18 propriétaires ont pu donner un coup de jeune à leur embarcation et participer ainsi, au fil de l’eau, à l’embellissement du Canal des Deux Mers. Un embellisse-ment qui passe également par la mise en place d’un dispositif de la lutte contre le déversement des eaux usées avec notamment la construction de stations de traitement. Pour un canal beau…et propre !Pour plus d’informations sur les conditions d’obtention des aides, rendez-vous sur :

www.midipyrenees.fr, rubrique « Que fait la Région ? »

Un budget de 2 millions d’euros a été débloqué pour aider les éleveurs de vaches laitières de la région à accroître la taille de leur cheptel dans la perspective de la fin des quotas laitiers européens.

Péniches : un patrimoine à sauvegarder

L’objectif du plan de relance est de boos-ter la production des petites comme des grandes exploitations

La Région vient de lancer un nouveau dispositif destiné à la restauration et à la valorisation des bateaux et péniches qui circulent sur les 433 km de voies navigables que compte le Canal des Deux Mers.

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Les péniches du Canal des Deux Mers participent à la magie du site.

En Midi-Pyrénées, 3 400 exploitations laitières pourront bénéficier du plan de relance régional et agrandir leur cheptel.

Développement


Réhabilitation, restruc-turation, extension des bâtiments… Quelque soit l’ampleur des travaux, trois lycées de Midi-Py-rénées offrent désormais de meilleures conditions de travail aux élèves et à leurs enseignants.

Dans le cadre de son programme plu-riannuel de travaux couvrant la pé-riode 2006-2012, le Conseil régional poursuit ses efforts de modernisation d’établissements du secondaire. • Au lycée Joseph Saverne, situé à l’Isle Jourdain dans le Gers, les travaux ont été menés dans le respect des nor-mes de construction les plus exigen-tes dans le domaine environemental. Parallèlement à la construction d’un

tout nouveau bâtiment de 2 106m² et à l’agrandissement du foyer des élèves, d’importants aménagements respec-tueux de l’environnement, tels que la mise en place d’un système de récupé-ration des eaux de pluie, ont été réa-lisés. • A Figeac, les futurs apprentis du CAP Maintenance des Cellules Aé-ronefs ne seront pas à l’étroit dans les bâtiments réhabilités pour les ac-cueillir au sein du lycée Champollion, parmi lesquels les grands ateliers pé-

dagogiques.• Tout comme dans les lycées gersois et lotois, les travaux menés dans le Lycée Jean Dupuy à Tarbes n’ont pas bou-leversé le fonctionnement de l’établis-sement, alors même que la totalité de l’édifice, soit 9600m², a été rénovée ! Les salles de classe, les cuisines, le ré-fectoire… Rien n’a été laissé de côté. Pour les élèves de ces trois lycées, la pé-riode des révisions va pouvoir débuter dans les meilleures conditions !

Travaux dans les lycées : 3 gros chantiers achevés

Difficile pour les personnes aveu-gles ou malvoyantes d’accéder aux sites touristiques de Midi-Pyré-nées. Consciente de cette réalité, l’associa-tion Braille et Culture a lancé en 2009 le pro-jet « Massif central au bout des doigts » dont l’objectif est de créer un réseau de sites pa-trimoniaux adaptés aux déficients visuels et ainsi favoriser l’accès de ces

personnes à la culture et aux loisirs. Deux sites ont déjà été aménagés en Midi-Pyrénées : grâce à des audio-

guide, à des carnets de dessins en relief et gros caractères ainsi qu’à un personnel formé à l’accueil du public handicapé visuel, les personnes malvoyan-tes peuvent désormais

découvrir le trésor de Conques et vi-siter les caves de Roquefort.

D’autres lieux touristiques tels que l’Abbaye école de Sorèze dans le Tarn ou Saint-Antonin-Noble-Val dans le Tarn-et-Garonne devraient être adaptés prochainement avec le soutien financier de la Région.

Aménagements de sites touristiques pour les malvoyants

Les 9 600 m2 du lycée Jean Dupuy à Tarbes (65) ont été entièrement rénovés.

Le président de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, et Nicole Belloubet (à droite), vice-présidente chargée de l’Education, en visite dans les nouveaux locaux du lycée Joseph Saverne, à l’Isle-Jourdain, le 7 avril dernier.

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les personnes mal-voyantes peuvent

désormais découvrir le trésor de Conques

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Conques est l’un des sites touris-tiques de Midi-Pyrénées adaptés aux malvoyants.

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Trois ans après l’achat d’une fer-me située à Sariac Magnoac, Ingrid Eismann ne regrette pas son choix. En 2008, cette jeune femme de 33 ans quitte son emploi de salariée à la Confédération paysanne du Gers pour réaliser un projet qui lui trottait dans la tête depuis longtemps : deve-nir éleveuse caprin en transformation fromagère. Mais pour démarrer, l’ar-gent lui fait défaut. « Avec seulement 10 000€e en poche et de gros inves-tissements indispensables, je n’aurais

pas pu y arriver toute seule », affirme-t-elle. Ingrid fait alors une deman-de d’aide à l’« installation progres-sive », un dispositif régional destiné aux agriculteurs de moins de 40 ans et titulaires d’un diplôme agricole. Au total, la jeune agricultrice a reçu 10 000€e pour investir dans des bâ-timents et du matériel agricole. « J’ai pu acheter mes 15 premières chevret-tes, financer la fromagerie et com-mencer la construction de la berge-rie », explique-t-elle.

Aujourd’hui à la tête d’un cheptel de 20 chèvres, la jeune éleveuse produit environ 7000 fromages par an qu’elle vend sur les mar-chés alentours et ne compte pas en rester là : « Je fais un travail que j’aime tout en offrant un bon cadre de vie à mon fils. Je vais même essayer d’agrandir mon exploitation ». Confiante en l’avenir Ingrid Eismann envi-sage avec enthousiasme de pour- suivre son installation agricole.

Un retour à la terre aidé et réussi

À Voir sur La TV reGioN Quand une petite entreprise du spatial devient grande…

Quand un industriel s’ouvre à l’exportation…

Quand une entreprise privée collabore avec un laboratoire public…

Quand l’économie se développe en milieu rural…

Quand une société devient coopérative pour défendre ses valeurs…

Quand des sites touristiques s’ouvrent aux personnes en situation de handicap…

Rendez-vous sur : tvregion.midipyrenees.fr

Retrouvez actuellement sur le site internet www.midipyrenees.fr notre série de vidéos consacrées aux différentes actions de soutien à l’économie en Midi-Pyrénées.

Nouveauté de la campagne 2010-2011, un quatrième thè-me d’action intitulé « Ouver-ture sur le monde » est venu s’ajouter aux trois précédents, à savoir « Agenda 21 et bonnes pratiques pour le 21e siècle », « Culture » et « Dynamisation de la vie à l’internat ».« Ce dispositif permet de soute-nir la créativité des élèves mais également de construire leur esprit critique et leur compré-hension du monde », déclare Nicole Belloubet, vice-prési-dente chargée notamment de l’éducation. L’importante mo-bilisation des élèves montre que le défi a cette année encore été relevé avec audace et ima-gination.

Projets d’avenir :

les jeunes toujours mobilisésPour la 11e année consécutive le disposi-tif Projets d’avenir est un succès : 225 pro-jets impulsés par des lycéens et apprentis ont été soutenus par la Région pour récompen-ser leur engagement et leur esprit d’initiative.

Ingrid Eismann, éleveuse de chèvres et productrice de fromage dans les Hautes-Pyrénées.

Face à la baisse du nombre d’installations agricoles et consciente des difficultés rencontrées par les jeunes agriculteurs, la Région a mis en place en 2007 une aide à l’ « installation progressive ». Ingrid Eismann, propriétaire d’un élevage de chèvres dans les Hautes- Pyrénées, a bénéficié de ce dispositif.

Groupe SoCIALISTe eT rÉpuBLICAIN

ensemble continuons de bâtir notre région !Malgré les résultats de la Gauche aux dernières élections cantonales, nous sommes préoccupés par l’abstention massive et par le vote pour l’extrême droite.Ces choix traduisent en cette période de crise économique et sociale, une montée dangereuse du scepticisme vis-à-vis de la politique. Nos concitoyens ont l’impression d’influer de moins en moins sur les décisions prises.La démocratie paraît malade ; il faut donc davantage de démocratie. Comme le disait Pierre Mendès-France : « la démocratie n’est efficace que si elle exis-te partout ».Démocratie participative, consultation citoyenne… la majorité régionale a toujours pris en compte l’avis des Midi-Pyrénéens, c’est là une garantie de ré-pondre vraiment à leurs aspirations.

Notre choix : la concertationSchéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche (SRESR), schéma régional du développement économique (SRDE), contrat de Plan ré-gional de développement de la formation (CPRDF), agenda 21 régional… Ces politiques ont pour point commun une large phase de concertation.Professeurs, étudiants, associations, syndicats, PRES Université Toulouse, plus de 900 participants, 9 rencontres territoriales… tous ont été invités par la Ré-gion à se prononcer sur le SRESR.Ce schéma fixe les enjeux et les perspectives de l’action régionale dans l’en-seignement supérieur et la Recherche (190 millions d’euros sur 7 ans). Avec le SRESR, nous agissons pour les sites universitaires de Toulouse mais éga-lement hors agglomération toulousaine, nous poursuivons la démocratisa-tion de l’accès et de la réussite dans l’enseignement supérieur, l’équité territo-riale, l’égalité des chances, le meilleur débouché sur l’emploi et la promotion de l’innovation.En 2006, à l’issue d’une vaste concertation des acteurs économiques, le SRDE a été créé. Avec ce schéma, la Région est devenue le vrai partenaire des entre-prises. 900 « contrats d’appui au développement et à l’emploi » ont été signés pour un montant de plus de 95 millions d’euros.En appliquant cette méthode d’écoute, nous allons revisiter notre palette d’outils financiers pour accroître encore la performance économique de no-tre territoire avec un but : l’emploi.Le CPRDF est en phase de concertation. Des rencontres avec les acteurs de la formation, les partenaires sociaux, des concertations dans les 8 départements, des assises régionales sont prévues.

Quant à l’Agenda 21 régional, la construction de ce programme d’actions en faveur du développement durable découle d’une consultation d’un groupe de 120 citoyens le plus représentatif de la diversité de la population, selon des cri-tères de sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, répartition géographique… Pour le second volet, ces citoyens seront mobilisés pour travailler sur nos nou-velles actions dans ce domaine.

Plus de 1,5 milliard pour mieux maîtriser l’énergieSuite au drame du Japon, la Région demande qu’un débat public national soit organisé sur l’énergie, que les Régions y soient associées avec les acteurs asso-ciatifs, socioprofessionnels, économiques, scientifiques et publics. Ce débat devra aborder les questions que la société se pose pour assurer à notre pays des ressources énergétiques sûres et respectueuses de l’environnement.Nous préparons ici un Plan Énergies à 10 ans s’inscrivant dans la continuité du Plan Climat régional. Ce Plan de plus de 1,5 milliard d’euros visera la réduc-tion des consommations d’énergie dans le secteur du logement, des bâtiments publics, des transports, et devra permettre de réduire la facture énergétique des foyers les plus touchés par la hausse des produits pétroliers et gaziers.Il permettra d’accélérer le développement des énergies renouvelables, notam-ment en s’appuyant sur les 700 millions de prêts bonifiés disponibles grâce à l’accord négocié en 2010 par Martin Malvy avec la Banque européenne d’in-vestissement.Nos décisions émanent toutes d’une phase d’écoute et d’échanges… plus qu’une méthode c’est un choix politique démocratique assumé, c’est une des conditions d’une confiance retrouvée dans l’action publique. n

Thierry Suaud, Président du groupe Socialiste et Républicain.www.groupe-psr-midipyrenees.fr

Groupe europe ÉCoLoGIe

pour un grand plan régional de maîtrise de l’énergieLes écologistes militent depuis longtemps pour la transition énergétique. L’ac-tualité tragique nous rappelle l’urgence de mener à bien ce combat, le devoir d’aller d’un modèle basé aujourd’hui à 80 % sur les énergies fossiles vers un nouveau modèle énergétique dans lequel les énergies renouvelables et les éco-nomies d’énergie doivent être au premier plan. Les enjeux énergétiques et cli-matiques doivent être au centre des préoccupations de tous y compris dans l’élaboration de nos politiques régionales. La meilleure économie d’énergie étant celle que l’on ne consomme pas, Europe Écologie les Verts, en plus de

Les textes qui sont publiés dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité des groupes politiques signataires.Ils ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité du Conseil régional Midi-Pyrénées.

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Conseil régionalExpression des groupes politiques

promouvoir les énergies renouvelables et la sortie du nucléaire appelle la Ré-gion Midi-Pyrénées à se doter d’un grand plan régional de maîtrise de l’éner-gie accompagné de moyens à la hauteur de l’enjeu et de choix budgétaires cou-rageux. Le secteur du bâtiment, est l’un des plus consommateurs d’énergie en Europe, c’est vers celui-ci que nous souhaitons orienter ce plan. Nous propo-sons qu’une évaluation des besoins soit engagée rapidement afin de mesurer la pertinence et les retombées économiques, écologiques et sociales des priorités que nous défendons : l’aide à la rénovation énergétique du parc social et privé, la création d’un office régional de l’énergie, la formation aux métiers verts en direction du secteur du bâtiment, le soutien aux filières innovantes (filières lo-cales d’éco-matériaux par exemple) ou encore l’aide à l’élaboration des docu-ments d’urbanisme (PLU et SCOT) pour les zones rurales avec l’application de critères exigeants au niveau énergétique. n

Guillaume Cros, pour le Groupe EELVwww.ee-crmip.org - rmp.europe-ecologie.org - 0561335159

Facebook : Élus Europe Écologie Midi-Pyrénées

Groupe DeS rADICAuX De GAuCHe

L’innovation pour l’emploi durableSi Midi-Pyrénées enregistre une reprise générale de l’activité, la traduction en terme d’emploi n’est hélas pas automatique.L’emploi, sa préservation et sa création, est la finalité principale de nombreu-ses politiques régionales.Cette préoccupation a présidé à la révision des schémas de développement économique (SRDE), de la formation professionnelle et l’élaboration d’un schéma de l’enseignement supérieur et de la recherche.Ces 3 schémas, établis dans une large concertation locale, se complètent pour une meilleure efficacité de l’action régionale au bénéfice des Midi-Pyrénéens.Pour ce SRDE 2011-2016, 3 grandes orientations sont à retenir : la perfor-mance des entreprises, l’attractivité des territoires, le renforcement des par-tenariats entre les acteurs du développement économique, de la recherche et de l’innovation.L’innovation, c’est la grande nouveauté de ce SRDE. Essentielle quand on mise sur la compétitivité pour conforter l’emploi d’aujourd’hui et de demain, elle fait désormais partie de tous les dispositifs opérationnels.Pour les élus Radicaux de Gauche, leur présidente Sylvia Pinel et Bernard Ray-naud, artisan de sa révision, ce SRDE devrait assurer le rayonnement d’un dé-veloppement économique durable en Midi-Pyrénées. n

Mail : [email protected]

Groupe FroNT De GAuCHe : pCF-pG-Gu

L’élection des deux Conseillers généraux à Saint-Martory et Bordères-sur-l’Echez s’ajoutent aux cinq communistes siégeant dans les assemblées départementales.Ces nouveaux élus avec notre groupe Front de Gauche sont autant de points d’appuis pour résister à la politique antisociale, liberticide de l’UMP. Face à la Réforme des Politiques Publiques qui attente à la vie démocratique asphyxiant les Collectivités locales et les services de proximité, nous avons les moyens de construire une riposte unie des départements et régions dirigés par la gauche pour faire reculer le gouvernement.Les élus FDG s’engagent pour la démocratie, la justice sociale, fiscale, l’emploi, les services publics : du maintien des hôpitaux de proximité à celui des postes

d’enseignants, de l’interdiction d’exploitation du Gaz de Schiste à la consul-tation des populations sur des projets d’ampleur comme la TCP, ils seront les élus relayant vos exigences dans les instances délibératives. n

Groupe Front de gauche Mail : [email protected] Tél. 05 61 33 54 13

Groupe oSoNS MIDI-pYrÉNÉeS

La majorité de gauche déraille !Le 28/02/2011, le Conseil Régional a approuvé le financement du tronçon Tours-Bordeaux de la Ligne Ferroviaire à Grande Vitesse (TGV) ainsi que le protocole sur la réalisation de la branche Bordeaux-Toulouse.Ce vote, qui ouvre la perspective de placer Toulouse à 3 h de Paris à l’horizon 2020, est une nécessité vitale pour notre région et son dynamisme.En terme de développement durable, le rail constitue une alternative incon-tournable au transport aérien et à la route.Toute entrave à ce projet de LGV constitue un acte irresponsable de la part des élus en charge de la région et de l’avenir de ses habitants. C’est pourtant ce scénario inimaginable qui a failli se produire lorsque les partenaires du Prési-dent MALVY - Europe Écologie les Verts, Front de Gauche et Parti Radical de Gauche - ont décidé pour des motifs obscurs de ne pas voter cette délibération faisant voler en éclat la majorité régionale et compromettant le projet le plus important des dix prochaines années pour Midi-Pyrénées.Le Président MALVY étant placé en position minoritaire, c’est uniquement grâce au soutien des élus de l’Opposition qu’il a pu obtenir la majorité néces-saire. Soucieux de l’intérêt général et sans esprit partisan, notre groupe a ap-porté ce soutien convaincu de la nécessité de cette ligne pour conforter l’em-ploi, l’économie et l’avenir de notre Région. n

UMP et Partis associéswww.osonsmidipyrenees.fr

Groupe rÉpuBLICAINS & TerrIToIreS

Midi-pyrénées doit étoffer son bureau de représentation à BruxellesLa politique de cohésion a accompagné toutes les étapes de la construction européenne et financé de très nombreux projets en Midi-Pyrénées. Sur la pé-riode 2007-2013, près d’1,5 milliard d’euros de crédits européens auront bé-néficié à nos territoires.À l’heure où l’on débat de la programmation de la future politique de cohé-sion, il est urgent pour Midi-Pyrénées d’augmenter les moyens de son bureau de représentation à Bruxelles et de le doter d’une feuille de route plus ambi-tieuse. Composé de 3-4 permanents seulement, quand les provinces espagno-les ou les lands allemands disposent d’agences fortes de plusieurs dizaines de lobbyistes, Midi-Pyrénées Europe n’est pas à la hauteur des enjeux.Notre Région a pris du retard en matière de lobbying à l’échelon communau-taire Il faut y remédier. C’est à ce prix que Midi-Pyrénées comptera dans le concert des régions européennes et que Toulouse sera une métropole euro-péenne écoutée. n

Marie DEQUEVice-présidente du groupe Républicains & Territoires


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Entre plaines et coteaux, de pics acérés en causses pelés…la beauté généreuse de notre région s’offre à tous les regards et invite au voyage. La diversité des paysages, de la faune et de la flore, constitue un patri-moine naturel unique et fragile qui pousse à l’admiration et mérite d’être protégé. Les beaux jours sont là et à cette occasion nous vous proposons de décou-vrir ou redécouvrir les grandes et petites merveilles qui nous entourent.

naturel

Le patrimoine de

Midi-Pyrénées

Le Peyro Clabado, ou «Pierre clouée», dans le massif du Sidobre (81) : ce bloc de granit de près de 800 tonnes tient en équilibre sur un petit coin de roche !

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Mais par où commencer ? Bien sûr il y a le cirque de Gavarnie, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et Grand Site de la Région Midi-Pyrénées. Mais comment ne pas citer également les Gorges du Tarn, les Grands Causses, le pla-teau de l’Aubrac… autant de sites exceptionnels connus de tous les Midi-Pyrénéens. Toutefois, à côté de ces géants du patrimoine naturel régional il existe des perles cachées, des lieux certes moins célèbres mais qui ont eux aussi leur part de magie.

Alors commençons cette balade en Haute-Garon-ne où sous l’imposante protection des montagnes, la surface limpide du Lac d’Oô reflète les sommets qui l’entourent. Une cascade impressionnante de 275 mètres de haut vient se jeter dans cette éten-due d’eau de 42 hectares et de 67 mètres de pro-fondeur. À proximité du lac, les plus attentifs pourront peut-être observer l’Aster des Pyrénées, une grande fleur bleu lilas que l’on ne rencontre nulle part ailleurs ! À une centaine de kilomètres de là à vol d’oiseau, un autre trésor pyrénéen est à découvrir. Le cirque de Cagateille en Ariège, sou-vent dans l’ombre de son grand frère Gavarnie, ne manque pourtant pas de caractère avec son vaste amphithéâtre rocheux d’origine glaciaire : deuxiè-me cirque classé des Pyrénées, les promeneurs y accèdent par une petite route de montagne à par-tir de la vallée d’Ustou.

Midi-Pyrénées, un véritable écrin naturel

Remontons à présent vers le nord, au pied du Massif Central où la région du Sidobre dans le Tarn nous offre un tout autre spectacle : des blocs de granit gigantesques s’élèvent au cœur

des forêts, fruits d’un long processus d’érosion. Dans ce décor enchanteur des rochers aux for-mes étranges et évocatrices in-quiètent et fascinent : le Roc de l’oie y côtoie le Fauteuil du Dia-ble et le Chapeau du curé. Quant au Peyro Clabado, ce bloc de 780 tonnes tient en équilibre sur un coin de roche, comme par mi-racle !Ce sont également des rochers qui donnent toute leur particularité aux Raspes aveyronnaises. Entre le sud du Lévézou et la li-mite nord du pays Saint-Affricain, le schiste rou-ge contraste avec le bleu de la rivière Tarn qui serpente entre ces défilés abrupts creusés par le passage du temps et de l’eau.Entre prairies, champs et peupliers, la nature se fait plus verdoyante dans la Vallée du Célé où les eaux vives de cet affluent du Lot offrent un fabuleux ter-rain de jeu aux amateurs de canoë-kayak.En redescendant vers le sud, vous succom-berez aux charmes tout en retenue de la Lomagne. Cette région vallonnée, à che-val sur le Tarn-et-Ga-ronne et le Gers, offre une palette de couleurs éclatantes où le jaune vif des champs de colza en fleurs au printemps lais-se en été la place au jau-ne orangé des tourne-sols.Une fois dans le Gers, les cimes des Pyrénées em-plissent à nouveau la li-gne d’horizon. Signe de

mauvais temps lorsqu’on les aperçoit depuis les coteaux gersois, on ne peut s’empêcher d’être ad-

miratif devant la majesté de ces montagnes. Et puisque les Py-rénées ne sont plus si loin, il est toujours temps de découvrir le massif granitique du Néouviel-le et ses monts escarpés dessinés par le Pic du même nom ainsi que par le Pic Ramougn, le Pic des Trois Conseillers et le Turon

de Néouvielle, culminant tous à plus de 3 000 mè-tres d’altitude. La dureté des lignes du massif est adoucie par les nombreux ruisseaux et grands lacs dont on ne saurait déterminer la couleur tant elle oscille entre le bleu du ciel et le vert sombre des fo-rêts environnantes.

La région des grands parcs

La faune du massif du Néouvielle, si-tué au cœur du Parc National des Py-


…le patrimoine naturel de Midi-Pyrénées

À côté des géants du patrimoine naturel régional il existe des perles cachées qui ont aussi leur part de magie.

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En chiffres 1 Parc National 4 Parcs naturels régionaux (+ 1 en projet) 3 Réserves naturelles régionales 115 sites Natura 2 000 (chiffres DREAL)1 455 ZNIEFF (Zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique) (chiffres DREAL)

20 000 ! C’est le nombre de kilomètres de rivières qui sillonnent notre région. Pour les préserver, la Région Midi-Pyrénées accompagne les collectivités locales qui mettent en place des plans de gestion des rivières et des bassins versants, notamment à travers la signature de contrats de rivière : de la préservation à la restauration des zones humides et des berges en passant par la lutte contre les inondations, ces contrats sont des programmes d’action menés sur 5 ans. 8 contrats ont été signés à l’heure actuelle.

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La cascade de Autoire dans le Lot. L’oxyde de fer donne sa couleur si particulière à la

terre de la région du Rougier de Camarès en Aveyron.

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rénées, est particulièrement remarquable avec la présence du grand tétras, de la marmotte, de l’isard… Des animaux dont la rareté nous rap-pelle que la richesse de la biodiversité de la région n’a d’égal que sa fragilité. Pour protéger les pay-sages mais également les espèces animales et vé-gétales menacées, la Région s’est dotée d’un cer-tain nombre d’outils.Avec ses 4 Parcs naturels régionaux (PNR), dont le premier a vu le jour en 1973 dans le Haut-Languedoc, Midi-Pyrénées s’est imposée com-me la première région de France pour l’étendue de ses espaces protégés : 1 million d’hectares, soit

22 % de la superficie de l’espace régional répar-tis sur les PNR des Grands Causses, des Causses du Quercy, du Haut-Languedoc et des Pyrénées Ariégeoises.Sur chacun de ces territoires, protection des patrimoines natu-rel et culturel, aménagement du territoire et développement du-rable sont les grands axes qui gui-dent les actions des gestionnaires de ces sites. Dans les Causses du Quercy une attention toute parti-culière est apportée aux phospha-tières, véritables grottes à ciel ouvert, qui consti-tuent un patrimoine géologique exceptionnel. En matière de développement durable, le PNR du Haut-Languedoc a récemment aménagé une voie verte sur 80 km, des prairies de la vallée du Thoré jusqu’aux abords du Caroux, permettant de découvrir la nature…en vélo !Un cinquième parc naturel régional, le PNR de l’Aubrac, devrait voir le jour prochainement. La Région Midi-Pyrénées est à la tête de ce projet mené en collaboration avec les Régions du Lan-guedoc-Roussillon et de l’Auvergne. Ce parc s’étendra sur 2 813 km² répartis sur plus d’une centaine de communes.

Au chevet de la biodiversité

Un nouvel outil de protection, plus spécifique-ment dédié à la préservation de la bio-diversité, est récemment venu ren-forcer l’action des parcs. Depuis 2002, les Régions ont en effet comme nouvelle compéten-ce obligatoire de créer des Réserves naturelles régio-nales (RNR) et de requa-lifier les anciennes Réser-ves naturelles volontaires

(RNV) jusqu’alors sous la responsabilité de l’État. En février dernier, la Région Midi-Pyrénées a ain-si labellisé trois sites, dans le Lot, l’Aveyron et les

Hautes-Pyrénées, sur lesquels s’appliquera désormais une ré-glementation spécifique.Pour certains cette labellisation est l’aboutissement de longs ef-forts. Jean-Louis et Suzette Ra-fin, tous deux retraités en Avey-ron, se sont fortement investis pour que la RNR du Fel voie le jour. « Nous avons observé

sur notre terrain la présence d’un petit lézard. En cherchant nous avons découvert qu’il s’agis-sait du lézard ocellé, une espèce en danger. Nous nous sommes donc mobilisés avec nos voisins pour que nos parcelles soient classées en réser-ve naturelle », explique Jean-Louis. Et c’est cho-se faite depuis début 2011.Chaque RNR a ainsi ses propres enjeux de pré-servation. Le Marais de Bonnefont dans le Lot se distingue par ses 20 hectares de zones humides et sa roselière (une étendue de roseaux), la plus vaste du département. C’est un phénomène rare pour un espace situé en bord de Causses.Contrairement aux deux autres réserves, la RNR d’Aulon (65) est une ancienne réserve naturel-le volontaire. Située au pied du massif de l’Arbi-zon, elle s’étend sur 1 237 hectares de moyenne et

haute montagne. De nombreuses espèces, ty-piques des Pyrénées, sont présentes

sur ce site et nécessitent une at-tention particulière, à l’ima-

ge du Gypaète Barbu ou du Desman des Pyrénées.

Midi-Pyrénées possède sur son territoire la 3e forêt de France en superficie.

La randonnée de l’année !Rendez-vous incontournable de l’Année des Pyrénées 2011, la Grande Randonnée aura lieu du 25 juin au 9 juillet prochains. Pendant 15 jours, tous les amoureux de la marche et de la nature sont invités à prendre part à l’un des 4 parcours de randonnée organisés dans le massif. Point d’orgue de cet événement, la Grande Fête des Pyrénées organisée le 9 juillet au Val d’Azun, lieu de convergence des différents itinéraires.Pour participer, pendant toute la durée de la manifestation, une semaine ou un jour, inscrivez-vous sur le site www.pyrineo.eu, rubrique La Grande Randonnée.

Avec ses 4 Parcs naturels régionaux (PNR), Midi-Pyrénées est la première région de France pour l’étendue de ses espaces protégés.

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Le pin d’Alep au cœur du Parc Naturel Régional des Grands Causses(12).

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desman des Pyrénées. dessin de Jeane Montano-Meunier, extrait de Inven taire de la faune de France, Nathan-MNhN, Paris, 1992

Une nature à valoriserAu-delà de la protection des espèces, des activi-tés humaines respectueuses de l’environnement et participant au développement économique local sont de plus en plus valorisées. L’attribu-tion du label « Parc naturel régional » par exem-ple permet de promouvoir des services, savoir-faire et produits du terroir comme… la cerise de la vallée du Tarn qui porte le label du PNR des Grands Causses. Dans cette région on cultive la cerise depuis deux cents ans dans le respect des traditions ! Les surfaces cultivées sont à taille hu-maine, la cueillette se fait toujours à la main et certains producteurs utilisent encore l’« escaras » (échelle composée d’un seul montant) pour at-teindre les plus hautes branches.Les producteurs qui bénéficient de la marque « Parc régional naturel » s’engagent à dévelop-per leur activité tout en préservant les milieux qui les entourent.

L’empreinte de l’hommeDans une région où l’agriculture et le pastora-lisme ont façonné les paysages, le patrimoine ar-chitectural ne fait souvent plus qu’un avec le pa-trimoine naturel. C’est même parfois le « petit bâti » qui participe à l’identité de Midi-Pyrénées, à l’image des caselles que l’on retrouve sur le causse quercynois du Lot et en Aveyron. Ces pe-tites cabanes en pierre sèche avaient autrefois de nombreuses fonctions : poulailler, écurie, pigeonnier, range-outils…elles pouvaient également servir d’habitation aux ouvriers agricoles ! Certains aménagements avaient une utilité bien définie. Les mares artificielles sur le causse du Larzarc, appelées lavognes, servent aujourd’hui encore de points d’eau aux troupeaux de brebis. Leur en-tretien est un enjeu majeur pour la préservation de la biodiversité car de nombreux animaux sauvages et insectes vivent et se reproduisent à proximité ou dans ces mares.Partout en Midi-Pyrénées des lavoirs, calvaires et autres petites murets jalon-nent les paysages. Ainsi la nature, qu’el-le soit sauvage ou sculptée par l’hom-

me, nous invite à la contemplation et à la balade.Pour vous accompagner dans votre découverte de la région, le guide « Midi-Pyrénées » aux Édi-tions Gallimard vous propose de nombreuses informations culturelles et pratiques.Plus de renseignements sur le site Internet du Comité régional de tourisme : www.tourisme-midi-pyrenees.com

…le patrimoine naturel de Midi-Pyrénées

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Du 28 mai au 5 juin se tiendra la 6e édition des Journées Nature. Initié par la Région, cet événement est relayé sur tout le territoire de Midi-Pyrénées par les offices de tourisme, les parcs régionaux et les collectivités (dépar-tements, pays, communes…), auxquels se joignent de nombreuses associations.De randonnées pédagogiques en ateliers jardinage durable, une multitude d’animations et d’activités vont mettre en avant la très grande richesse de notre patrimoine naturel régional, ainsi que les moyens de préserver la biodiversité.Pour savoir ce qui se passe près de chez vous, ou près des coins de nature qui vous intéres-sent, rendez-vous sur le site : www.midipyrenees.fr, rubrique Journées Nature !

6e édition des Journées Nature


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Souvent d’origine naturelle, les lavognes ont été empierrées pour mieux retenir l’eau et facili-ter la circulation des brebis.

L’étang du Picot, au cœur du Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises.


rencontre

Jo Masure et le festival « Alors Chan-te ! » de Montauban, c’est un peu comme un vieux couple bien ma-rié : quelques certitudes, un œil sur la météo et l’envie d’avancer toujours. Et pour parfaire le tout de cette his-toire qui dure depuis près de trente ans entre l’homme et son festival de chansons francophones, il y a aussi le hasard de la rencontre. « J’avais à peine vingt ans lorsque ma femme et moi sommes arrivés dans la région de Montauban. Nous étions tous les deux passionnés de chanson fran-çaise. Le hasard a voulu que le cou-rant passe bien entre nous et le direc-teur de l’époque du centre culturel de Montauban. Avec lui et des copains rencontrés dans un club de foot, nous avons eu envie de proposer aux gens du coin de découvrir d’autres artistes que les têtes d’affiche du moment et puis à l’époque il n’y avait pas autant d’offre culturelle qu’aujourd’hui ». Dès 1983, Jo Masure entraîne ain-si sa bande d’amis dans l’organisa-tion de spectacles mais il faudra vé-ritablement attendre 1986 pour que la première édition du festival « Alors

Chante ! », aujourd’hui de-venu un évène-ment culturel régional majeur, voit le jour. « Le nom du festival vient d’une chanson de Juliette Gréco qui participait à la première édition. Nous ne trouvions pas de nom. J’étais au bord de l’épui-sement. J’ai sorti tous les 33 tours de Gréco et puis j’ai trouvé ce titre ».Dans quelques jours, « Alors Chan-te ! » soufflera ses vingt six bougies. « Quand j’y pense, ça paraît fou. Je n’imaginais pas lorsque nous nous sommes lancés dans cette aventure que nous ferions tout ce chemin. Je ne connaissais personne dans le mi-lieu artistique. J’étais juste un jeune orthophoniste féru de musique ». L’édition 2011 qui se déroulera du 30 mai au 5 juin devrait accueillir com-me chaque année des dizaines de milliers de personnes parmi lesquel-les beaucoup de fidèles. « Des gens de la région mais pas seulement, nous avons des habitués qui viennent de loin, parfois de l’étranger ».

Un public séduit par l’esprit d’ouver-ture du festival qui en près de trois décennies a su évoluer tout en gar-dant son âme. « Le principe, c’est quelques têtes d’affiches pour faire venir du monde et assurer la trésorerie, des animations et désormais deux concerts gratuits et puis beaucoup de jeunes talents à découvrir tout au long de la semaine que dure notre événement ». Des artistes méconnus aux univers variés. « Ce qui compte pour nous, c’est la qualité des textes, l’émotion des mots et peu importe finalement l’emballage musical, du coup l’éventail artistique est large ». La particularité de ce festival vient aussi de la part belle faite au public dans la reconnaissance des nouveaux talents. « Les festivaliers participent

aux côtés de professionnels au choix des lauréats de notre sé-lection « Découvertes », un vé-ritable tremplin qui a donné un coup de pouce aux carrières de gens comme Renan Luce, Jean-ne Cherhal ou Bénabar ».Aujourd’hui à 64 ans et alors qu’il s’occupe à temps plein de-puis quelques années du festi-val - « pas seul, l’association qui porte le festival compte trois autres salariés en plus de moi et il y a chaque année deux cents bénévoles mobilisés sans les-

quels le festival n’existerait pas » - Jo Masure a l’élégance du modeste qui ne reconnaitra jamais très franche-ment avoir participé au renouvelle-

ment et à la diffusion de la chanson franco-phone. Ses souvenirs nourrissent sa flamme, de Léo Ferré à Mous-taki accompagné en 1991 d’un surprenant orchestre symphoni-que venu de Leningrad (aujourd’hui Saint-Pe-

tersbourg), de Miossec à Juliette, les artistes d’ « Alors Chante ! » l’ont payé cash durant toutes ces années, de l’émotion brute pas échangeable. « Je ne mourrai pas riche mais moins con que prévu ».

Plus d’infos sur l’édition 2011 du Festival : www.alorschante.com

1 guide, 190 festivals à découvrir Pour trouver votre chemin dans la foisonnante programmation des festivals en Midi-Pyrénées, la Région met à votre disposition à partir du 15 juin prochain son Guide des Festivals. Danse, cinéma, arts plastiques, littérature… Vous trouverez à coup sûr votre bonheur au détour des différentes rubriques détaillant les 190 évènements programmés pour les 12 mois à venir. Disponible gratuitement dans de nombreux points de distribution (Offices de tourisme, hôtels,

campings, cinémas…) et à l’accueil de l’Hôtel de Région à Toulouse, ce guide sera le compa-gnon idéal pour vos pérégrinations festives et culturelles dans les 8 départements de la région ! A noter que le Guide des festivals est également consultable sur le site de la Région Midi-Pyrénées (recherche par thème, date ou départements). Pour les plus curieux, des interviews et portraits d’artistes sont disponibles sur le blog culture de la Région.

Plus d’informations sur : festivals.midipyrenees.fr et blogculture.midipyrenees.fr.

Le nom du festival vient d’une chanson de Juliette Gréco qui participait à la première édition

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Rencontre avec le directeur de l’un des premiers grands festivals de la saison. Le festival

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Jo Masure, directeur artistique du festival « Alors chante! »

midi-pyrénées info numéro 42

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