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2906 Curé-Labelle, Prévost, QC J0R 1T0 450 224-4460 Hôpital Vétérinaire Prévost Un service professionnel dans une ambiance chaleureuse • Toilettage • Cours d'obéissance • Nourriture d’animaux 450 530-2022 www.centreeducatifcanin.com La solution canine des Laurentides Michel Roy C O U RT I E R I M M O B I L I E R 450 563-5559 Évaluation gratuite Club de Karaté Saint-Hippolyte Les cours ont lieu le lundi et le mercredi de 18 h 30 à 20 h au Centre éducatif et communautaire des Hauteurs 30, rue Bourget, Saint-Hippolyte • Concentration • Cardio • Détermination • Souplesse • Contrôle de soi • Auto défense Senseï : Michel Petit Tél. : 450 563-3622 [email protected] Inscrivez-vous. JUILLET 2018 • Volume 36 no 5 PHOTOS GRACIEUSETÉ DE LA MUNICIPALITÉ DE SAINT -HIPPOLYTE Spa du lac Morency OUVERT à TOUS Bienvenue aux nouveaux résidents 450 563-5546 page 4 Patrouille nautique : Une nouvelle approche page 5 Nicolas Vachon D’hier à aujourd’hui page 10

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2906 Curé-Labelle, Prévost, QC J0R 1T0 450 224-4460

HôpitalVétérinairePrévost

Un service professionnel

dans une ambiance chaleureuse

• Toilettage• Cours d'obéissance

• Nourriture d’animaux

450 530-2022www.centreeducatifcanin.com

La solution canine des Laurentides

Michel RoyC O U R T I E R I M M O B I L I E R

450 563-5559Évaluation gratuite

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Les cours ont lieu le lundiet le mercredi de 18h30 à 20h

au Centre éducatif etcommunautaire des Hauteurs30, rue Bourget, Saint-Hippolyte

• Concentration • Cardio• Détermination • Souplesse

• Contrôle de soi • Auto défense

Senseï : Michel Petit Tél. : 450 563-3622 [email protected]

Inscrivez-vous.

JUILLET 2018 • Volume 36 no 5

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Spa du lac MorencyOUVERT à TOUS

Bienvenue aux nouveaux résidents

450 563-5546

page 4

Patrouille nautique :

Une nouvelleapproche

page 5

Nicolas Vachon

D’hier àaujourd’hui

page 10

Le 8 juillet, avait lieu la dernièrecélébration eucharistique du -rant laquelle Bernard Graton etRaymonde Leboeuf consacrè -rent leur amour de la musique.La chorale de notre paroisseaura eu le privilège d’êtredirigée et accompagnée parBernard et Raymonde pendantplus de 20 ans. Ce couple ayantvécu à Saint-Hippolyte pendant17 ans continuait chaquedimanche d’offrir de son temps,et ce, même s’il réside à Laval.

Raymonde et Bernard sont des bénévolesau grand cœur, car il faut sans contredit êtrehabité d’un amour de la musique et des genset aimer partager cette passion. Diriger et accompagner une chorale demande du temps, un savoir et le don de soi. C’est ce que Raymonde et Bernard ont fait pendant toutes

ces années, et malgré les aléas de la vie, ils fu-rent toujours au poste. Chaque dimanche,toute la communauté hippolytoise a pu pro-fiter de leur générosité et de leur connais-sance musicale.

Il y a 20 ans… un matin de NoëlLors de la messe du matin de Noël 1997,

c’est René Gagnon, prêtre à ce moment-là,qui les a recrutés. Dès janvier 1998, ils sont en-trés en fonction et depuis, nous n’aurions puimaginer une célébration sans leur présence.La chorale actuelle compte sept chanteuses etchanteurs réguliers. Les pratiques se fonttrente minutes avant chaque messe, mais der-rière tout cela, il y a une grande préparation.Quand on pense aux différentes fêtes à souli-gner dans une année comme Noël, Pâques etbien d’autres, les partitions sont sélection-nées en fonction de celles-ci.

De la formation et de l’expérienceRaymonde a étudié le piano pendant neuf

ans chez les Sœurs Jésus de Marie de Montréal.Dès l’âge de 13 ans, elle gagne un premier prixprovincial en piano, théorie et solfège. Par lasuite, elle a eu l’honneur de jouer un concertode Mozart, accompagnée par l’Orchestre Sym-phonique de Montréal, dans la salle Le Plateauqui aujourd’hui est devenue l’école le Plateau.La vie continue et après avoir consacré dutemps à sa famille, elle enseignera la musiqueet occupera également un poste dans unebanque pendant plusieurs années. Concer-nant le bénévolat qu’elle a consacré à notre pa-roisse, Raymonde me confie : « Ce fut très en-richissant et important dans ma vie. »

Bernard fut initié à la musique en bas âge,il chante depuis l’âge de sept ans. Suite au décès de son père, il est allé habiter chez unoncle dans la région d’Oka. Il a fait ses étudesclassiques au Petit Séminaire de Sainte-Thérèse(aujourd’hui le collège Lionel-Groulx) et a par-ticipé à la chorale. Bernard m’a d’ailleurs dit àce sujet : « Un prêtre du Séminaire m’a suggéréde ménager ma voix durant l’adolescence,afin qu’elle soit plus riche plus tard. » Pendant41 ans, Bernard a occupé le poste de techno-logue chez Hydro-Québec et, quand la re-traite est arrivée, il a voulu recommencer àchanter. L’occasion s’est présentée un matin deNoël, comme un cadeau.

Il est certain que la musique a une place im-portante pour Raymonde et Bernard, puisquechacune de leurs mères a vécu dans l’universde la musique. Fernand Graton, le frère deBernard, est chef d’orchestre. Avoir chantépendant 11 ans, dans le Chœur de l’OrchestreMétropolitain dirigée par Agnès Grossmann,

fut également une superbe expérience pourRaymonde et Bernard.

Une retraite avec des projetsCe couple qui demeure dans une résidence

pour personnes autonomes continuera defaire ce qu’il aime le plus : la musique ! Que cesoit lors de réunions de familles, de mini-concerts ou une éventuelle collaboration auxcélébrations de leur résidence, ils poursui-vront leur route sans aucun bémol. Raymondeen profitera pour redécouvrir ses classiques telsque Debussy, Mozart et autres. Le 8 juillet,quand la messe sera terminée et que les portesde notre église seront closes, la voix de Bernardet l’orgue de Raymonde résonneront dansnos cœurs ! Bonne route à vous deux !

À noter que le 15 juillet, entrera en fonctionla nouvelle personne responsable de diriger lachorale.

Une dernière chorale pourRaymonde Leboeuf et Bernard Graton

Manon [email protected]

Viecommunautaire

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20 ans de fidèle bénévolat pour Raymonde et Bernard.PHOTO BÉLINDA DUFOUR

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SYLVAIN COSSETTE,ANDRÉE WATTERS

ETSTÉPHANIE BÉDARD

21 H

UNE PROGRAMMATIONPLUS FESTIVE QUE JAMAIS !

LE 11 AOÛT 2018au Centre de plein air Roger-Cabanap p 2060, chemin des Hauteurs

NouveautéPROGRAMME JEUNESSE

ANIMATION SUR LE SITE À COMPTER DE 15 H :Jeux gonflables, maquillage, amuseurs publics,kiosque de barbe à papa et plus encore !

16 H ARTHUR L’AVENTURIERet son tout nouveau spectacle :À la découverte des Rocheuses !

KING MELROSE19 H

MICHEL ROBICHAUD17 H 30

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PARTENAIRES MAJEURS

PARTENAIRES ASSOCIÉS

NICOLAS MARCEAUDéputé de Rousseau

L e S e n t i e r • J U I L L E T 4 • 2 0 1 8

Date de tombée : le 1er du mois Tirage : 5400 copies

Pour toutes les parutions, faitesparvenir vos communiqués etvotre matériel publicitaire pour le1er du mois par courriel ou poste :[email protected]

C.P. 135, Succursale bureau-chefSaint-Hippolyte (QC) J8A 3P5

PRÉSIDENT :Michel Bois 450 563-5151

PETITES ANNONCES :450 563-5151

IMPRESSION : Hebdo-LithoDépôt légal Bibliothèque nationale du Québec, 2e trimestre 1983Le Sentier reçoit l’appui du ministère de laCulture et des Communications du Québec.Ce journal communautaire est une réalisationd’une équipe de touche-à-tout en constanteévolution. Nous n’avons d’autre but qued’améliorer la qualité de vie à Saint-Hippolyte.

Administration, rédaction, correction, choix des textes et photographies du journal Le Sentier sont l’oeuvre de :

Juliette et Noémie Allard,Jocelyne Annereau-Cassagnol, Monique Beauchamp, Michel Bois, Lyne Boulet, José Cassagnol, Diane Couët, Jacques Daxhelet, Gilles Desbiens, Élise Desmarais, Bélinda Dufour, Jean-Pierre Fabien, Michel Hardy, Suzanne Lapointe, Lily Lecavalier, Antoine-Michel LeDoux,Liette Lussier, Arielle Marion, Francine Mayrand, Monique Pariseau, Marie Perreault, Robert Riel, Colette St-Martin, Audrey Tawel-Thibert,Manon Tawel et Carine Tremblay.

Les textes identifiés par le logo de Saint-Hippolyte sont sous l’entière responsabilité de la Municipalité.

To our English citizens, your comments and texts are welcome. Bélinda Dufour

514 290-8949 [email protected]

Jocelyne Annereau Cassagnol450 431-2002

[email protected]

Vos représentantespublicitaires

« Nous avons imaginé et réaliséce nouvel espace pour êtrerassembleur, moderne et vivant à l’image de notrecommunauté.  » C’est en cesmots que le maire BrunoLaroche a inauguré le 21 juin, le nouveau pavillon Roger-Cabana, en présence de plusd’une centaine d’invités.

C’est sous un soleil radieux, mousseux à lamain et accueil chaleureux que près d’unecentaine de personnes a été accueillie à l’ex-térieur pour la traditionnelle coupe du ruban.Le maire Bruno Laroche, ses conseillers et despersonnes engagées dans ce projet ont pro-cédé avec grand bonheur à l’inaugurationofficielle de ce nouveau bâtiment au servicede la communauté. Rhéal Fortin, député fé-déral du comté et ami de la municipalité, par-tenaires du projet, employés municipaux etplusieurs représentants d’organismes locauxétaient aussi présents pour célébrer cet heu-reux évènement.

« Lieu de bien-être et de vitalitécommunautaire », Bruno Laroche

C’est avec un grand sentiment de fierté quele maire Bruno Laroche a souligné le travail

accompli depuis huit ans des membres deson conseil, passé et actuel, et spécialement de Gilles Beauregard, un des premiers vision-naires de cette réalisation, ainsi que de Christiane Côté, ancienne directrice générale.« Il fallait y croire fortement », a-t-il partagé avecémotion. Projet de 2 302 202 M$, son finan-cement a été possible grâce à un montant de1 151 202 M$ provenant de Chantiers Canada-Québec et d’un montant de 1 151 000 M$ dela Municipalité, dont un million est issu dusurplus budgétaire accumulé.

Milieu générateur d’activités et de rencontres

Situé à l’entrée des sentiers du Centre deplein air Roger-Cabana, le nouveau bâtiment offre des commodités pour les usagers dessentiers avec location d’équipement sur placeet salle polyvalente pour de grands rassem-blements. Sa large galerie ouverte avec unpréau en colonnade mène à un hall d’entrée lu-mineux et accueillant. La grande salle pour lesskieurs et les patineurs, au nord du bâtiment,avec ses commodités de rangements et de sa-nitaires, se prolonge à l’extérieur par une toiturequi permettra d’abriter les observateurs de tousles âges et d’y casser la croûte tout en devenantspectateurs des activités.

Un peu plus loin, une grande salle polyva-lente donnant sur le sud et pouvant être divisée en deux, présente de larges ouver-tures ensoleillées qui favorisent une fluiditéintérieur-extérieur lors de grands rassemble-ments et accueillera les citoyens pour lesséances du conseil municipal. Ce nouveaucentre des loisirs et de la vie communautaire,en plus d’héberger des bureaux administratifset de pouvoir accueillir dans une immensesalle, offre également des espaces multifonc-tionnels pour les réunions des organismes locaux, les cours de groupe et les jeunes ducamp de jour, tout l’été.

Bâtiment harmonieux dans un environnement de lumière

Pour l’architecte Mario Allard, chargé duprojet, il était important pour lui et les membres de son équipe que «  ce bâtiments’harmonise à l’environnement naturel où il estsitué et qu’il offre un maximum d’ouverture favorisant une grande luminosité. Nous noussommes préoccupés que les pentes de son toitfassent écho aux dénivellations du site et descollines environnantes. L’horizontalité du re-vêtement et ses bandes fenêtrées font ensorte de bien ancrer le bâtiment au sol ».

Ravissement pour les amoureux de plein air

Pour Louis Croteau, directeur sports etplein air à la municipalité, ce lieu multifonc-tionnel deviendra rapidement un lieu très ap-précié pour les amoureux de plein air. Voisindu Centre de plein air avec ses dix kilomètresde randonnée pédestre, ses sentiers pourcourse à pied et vélo de montagne, son sen-tier Art-Nature, son parcours d’exercice Aî-nergie et ses structures d’hébertisme pour lesjeunes de 4 à 15 ans, ce bâtiment a tous lesatouts pour leur plaire !

Antoine-Michel [email protected]

Viecommunautaire

Au fil des années... Un garage municipal devenu... Le Bivouac... puis Centre de plein air et aujourd’hui, Pavillon Roger-Cabana.

Ancien garage municipaldevenu Le Bivouac

PHOTO ANBER, LE SENTIER 1985

1991 Rénovation du Bivouac.PHOTO LE SENTIER

2015 Devient Centrede plein air Roger-

Cabana.PHOTO LE SENTIER

2018 Nouveau Pavillon Roger-Cabana.PHOTO MUNICIPALITÉ DE SAINT-HIPPOLYTE

Du Bivouac au pavillon Roger-Cabana 2018Nouvel sspace rassembleur au service de la collectivité

L’équipe du CIEC pour l’été 2018.PHOTO MICHEL BOIS

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Texte tapé à la machine
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Ce printemps, la municipalité de Saint-Hippolyte a apporté de grands changements à sapatrouille nautique dans le butde faire respecter davantage la règlementation fédérale etmunicipale sur l’eau et aussipour assurer une plus grandeefficacité en cas de sauvetaged’urgence. L’acquisition d’unemotomarine performante et la formation de nouveauxpatrouilleurs assermentés fontpartie de ces changements.

Certes, la municipalité de Saint-Hippolyte aune patrouille nautique depuis de nombreusesannées. L’été dernier, une firme privée rem-

plissait ce rôle. Les patrouilleurs veillaient sur-tout à l’application des règlements, mais ilsn’étaient pas réellement formés pour des si-tuations de sauvetage, selon Serge Dagenais,directeur intérimaire du Service sécurité incendies. Le rôle de la patrouille nautique adonc été complètement repensé.

De nouveaux patrouilleursToujours selon M. Dagenais, la ville de Saint-

Hippolyte souhaitait que les patrouilleurs nau-tiques soient des résidents permanents de lamunicipalité et qu’ils soient déjà formés commepremiers répondants pour les soins d’urgence.Le choix de faire appel aux pompiers de Saint-Hippolyte pour redonner un souffle nouveau àla patrouille nautique s’est donc imposé rapi-dement : les patrouilleurs sont les pompiers déjàà l’emploi de la municipalité !

Les patrouilleurs-pompiers ont tous reçuune formation obligatoire sur les normes NFPA(normes de référence pour tous les servicesd’incendie au Québec) et aussi sur la régle-mentation fédérale pour la marine marchande.En outre, précise M. Dagenais, ils ont été dûmentassermentés pour avoir le droit d’émettre desconstats pour faire une meilleure application dela réglementation municipale et aussi de la na-vigation nautique.

Ceci dit, « les patrouilleurs ont comme butpremier la prévention pour éviter une tragédie,insiste M.Dagenais. On veut prévenir une situation d’urgence. Le but n’est pas d’empêcher

les activités sportives ou de loisir. Le but, c’estde permettre ces activités d’une façon sécuri-taire et d’assurer un bel environnement pourtous ».

Comme le rappelle M. Dagenais, les situa-tions d’urgence que peut rencontrer la pa-trouille nautique sont nombreuses  : collision entre deux bateaux, embarcation qui chavire ouqui menace de couler, incendie sur le bateau,accident de ski nautique, blessures ou malaiseschez les plaisanciers ou les baigneurs, voiremême une voiture qui se retrouve dans un lacsuite à un accident. Dans tous les cas de situa-tions d’urgence, les citoyens doivent immé-diatement contacter le 911 pour que la pa-trouille nautique soit dépêchée pour intervenir.

Une nouvelle motomarineDans le but d’améliorer la patrouille nau-

tique, la municipalité vient d’acquérir une motomarine nouvellement conçue pour la re-cherche et le sauvetage (modèle SAR pourSearch And Rescue). Saint-Hippolyte a fait preuvede leadership à ce niveau puisque seulementdeux autres municipalités en avaient une au mo-ment de l’achat.

La chaloupe d’aluminium et l’embarcationpneumatique dont disposait la patrouille nepossédaient pas les qualités de cette moto-marine exceptionnelle : puissance, stabilité etmaniabilité. Ainsi, la motomarine peut aussiaisément reculer qu’avancer. Elle a un frein

intégré qui permet un arrêt très rapide. Ellepeut naviguer en eau peu profonde. Son contourpneumatique lui permet d’aborder les bateauxsans faire de dommages. Une planche à l’arrièrepermet de faire des manœuvres de rechercheet de sauvetage. « Cette motomarine n’est pasvendue aux particuliers. Elle est vendue seule-ment aux services d’incendie et de police... C’estvraiment une belle machine avec des capacitésétonnantes! », conclut Serge Dagenais.

Une nouvelle approcheUne autre nouveauté cette année est le

mode de fonctionnement de la patrouille. Il yaura une rotation constante des patrouilleurs,qui seront toujours en équipes de deux, et pa-trouilleront en tout temps : matin, après-midiet soirée. Les plus grands lacs seront visités selon un horaire variable gardé secret, non di-vulgué au public. Si nécessaire, la patrouillepourra aussi intervenir sur des plans d’eau pluspetits. Puisque les embarcations reçoivent uncode-barres lors de leur enregistrement, les in-terventions de la patrouille auprès de chaquebateau pourront être informatisées et archivées.Cela permettra un meilleur suivi tout au long dela saison estivale.

À compter du mois de juillet, une adressecourriel devrait être disponible pour commu-niquer directement avec la patrouille. Pour plusd’informations à ce sujet, contactez la munici-palité ou visitez son site web.

Pour assurer la sécurité sur les lacs de Saint-HippolyteLa patrouille nautique surfe sur une vague de renouveau

Marie [email protected]

Environnement

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2286, ch. des HauteursSaint-Hippolyte HORAIRE

meilleursingrédientsmeilleurespizzas

D•L•M•M :11h à 21h

J•V•S : 11h à 22h

L’ancolie tutoie souvent les fougères. Cesont de grandes amies qui aiment naître etgrandir l’une auprès de l’autre. La fleur aimedonner de sa couleur aux fougères alorsque cette dernière lui offre la fluidité de sonombre. Chacune aime prendre soin l’unede l’autre.

Fleur d’une discrétion, et même d’une ti-midité exceptionnelle, elle n’offre sa beautéque si, très délicatement,on la soulève et la re-tourne des bouts de nosdoigts pour avoir le privi-lège d’admirer sa délica-tesse et sa perfection.L’ancolie ne regarde pas leciel, mais la terre d’où elleest issue. Avec ses cinqpétales, certains l’asso-cient à la main de la vierge Marie. D’autresla relient pourtant à la tristesse ou à la soli-tude. Étrangement, quelques-uns lui accor-dent le pouvoir de guérir de l’avarice. Peut-être parce qu’elle est une fleur indigène,vivace, discrète un peu comme la chambre

secrète de Séraphin, notre avaricieux natio-nal. Relever ses pétales, c’est peut-êtrecomme ouvrir la porte fermée de Séraphin.

Pour moi, sa beauté se fait poésie. Il fauts’y attarder, y contempler une beauté qui nes’offre pas aux « trop rapides ». Admirer sespétales, c’est comme s’attarder aux motspour y découvrir toutes les richesses qu’ils englobent. La poésie demande un effort

d’attention, une ouver-ture d’âme. L’ancolie aussi.Elle se fait aussi de beauxcomplices. Ces cinq épe-rons sont l’endroit où lespapillons et les colibrisvont se nourrir de sonnectar. Elle nous offreaussi une longue florai-son ce qui nous permet

de les admirer et même de s’attendrir pen-dant quelques semaines de leur simplicitépourtant tout en splendeur. Elle est apparueun printemps dans mon jardin sans préaviset se multiplie aussi légèrement que la dou-ceur et la tendresse qu’elle m’inspire.

Monique [email protected]

Il était une fois

L’ancolie

Saint-Hippolyte est l’une des trois municipalités à posséder ce modèle demotomarine appelé Search end Rescue.

PHOTO BÉLINDA DUFOUR

Marie-Ève Turgeon et NathalieLussier, alias Reine Vanille, separtagent la vedette del’exposition Arabesque entredeux mondes présentée dans lasalle multifonctionnelle de labibliothèque jusqu’au 7 août.Ces deux créatrices présententdes visions artistiques qui, bienqu’opposées, cohabitent enparfaite harmonie.

Ce sont deux belles femmes au regard bril-lant qui accueillaient les visiteurs au vernissagede l’exposition le 28 juin. Anne-Marie Braün, di-rectrice culture et bibliothèque, a vu la com-plémentarité de leur travail et a décidé de lesréunir pour une exposition conjointe.

La nature desdessins de Marie-Ève Turgeon

Résidante de la mu-nicipalité depuis plusde douze ans, Marie-Ève tire son inspirationde la prodigalité de lanature hippolytoise.Elle présente des des-sins dans lesquels foi-sonnent les fleurs et les feuillages dans des jeuxde courbes et des effets de symétrie stylisés.

« J’aime autant dessiner que peindre, etj’utilise aussi la couleur », indique Marie-Èvequi, pour cette exposition, a choisi de nous pré-senter des dessins et une toile exclusivementréalisés en noir et blanc. Alors qu’elle a suivi descours de peinture avec Samir Kachami, c’est enautodidacte qu’elle a développé ses habiletés

en dessin. « Pour les portraits ex-posés, j’ai utilisé un crayon à l’en-cre et un pinceau pour l’encre deChine  », précise-t-elle. Le lienconducteur de sa série noir etblanc est l’amour vécu au quoti-dien. Ses personnages, qu’onpourrait croire d’une même fa-mille, sont mis en valeur par unécrin luxuriant de végétation quiles entoure ou les habille.

A-t-elle étéinspirée par despeintres de re-nom, comme ledouanier Rous-seau ? « Non, af-firme-t-elle. Cequi m’influence,c’est la musique.Il y a un albumassocié à cha-cune de mesœuvres. Lorsqueje dessine, jel’écoute à répé-tition pour res-ter dans lamême émotion.Le plus belexemple est le

tableau Il y avait un jardin, inspiré par la chan-son du même nom de George Moustaki. »

Marie-Ève se consacre entièrement à l’artdepuis deux ans : elle fait de l’illustration, desardoises de restaurant, des murales. « Un peuplus de la moitié de ma production est réali-sée sur commande, indique-t-elle. J’ai monstyle et c’est ce que recherchent ceux quim’engagent ». Elle peint aussi sur des porteset des vitrines. Elle a enluminé les portes de labibliothèque et plusieurs vitrines de com-merce sur le chemin des Hauteurs.

Le ludique des peintures polychromées de Reine Vanille

Nathalie Lussier a toujours adoré les odeursde vanille sous toutes ses formes (huile, savon,etc.), ce qui lui a valu le surnom de Reine Vanille dans la jeune trentaine. «  Ce que jepeins est semi-abstrait et semi-figuratif, lu-dique et coloré. Je ne voulais pas être dans lareproduction de ce qu’on peut déjà apprécieren regardant la nature. Je voulais laisser

parler mes tripes, mon imaginaire, ma folie »,déclare-t-elle.

Elle nous présente des personnages-objetshybrides aux allures déformées et déstructu-rées. Elle a commencé à peindre il y a plus devingt ans. Elle a toujours travaillé avec la cou-leur, mais elle peignait au départ, des toiles plusépurées. Maintenant, elle ajoute des détails àses œuvres. Elles deviennent plus animées.Elles ont plus d’histoire à raconter. Ses pein-tures, à base d’acrylique, font appel à destechniques mixtes. On retrouve entre autres,dans la série Les prophéties des collages de gelaux billes de verre. Elle nous présente égale-ment une série d’estampes monochromes etde toiles pastel mettant en scène des vélos.

Reine Vanille souligne l’importance des ti-tres de ses toiles. « Les titres, pour moi, sont unepartie intégrante de mes tableaux. Ils en sontle troisième bras. Mes toiles suscitent souventdes sourires. Et lorsque les gens lisent le titre,ce sourire peut se transformer en rire. C’est ceque je souhaite, rendre l’art moins rébarbatif,le démystifier par la rigolade. » C’est pourquoielle propose des titres comme Au nom du père,du fish et du simple d’esprit. Et, dans la série Weirdoes : Sam Hourra, Happie Tchoume et SirKonflex !

ExplosionL’été foi-

sonne à l’exté-rieur alors queles toiles deM a r i e - È v e Turgeon etReine Vanilleexplosent àl’intérieur dela salle, dé bor-dantes delignes, decourbes et deformes richeset variées.Elles vousconvient àune exposi-tion plein été !

Un bel accrochage, une rencontre réussie!

Lyne [email protected]

Culture

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1000, boul. des Hauteurs, Saint-Hippolyte

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Besoin de pierres pour un muret ou des marches?

Venez voir nos spéciaux du mois.• VIVACES • ARBUSTES

• ARRANGENTS DE POTS FLEURIS

Téléphonez-moi pour obtenir une soumission.Il me fera plaisir de vous rencontrer.

Vous résidez à Saint-Hippolyte? Vous êtes un artiste ou un artisan? Vous œuvrezdans un domaine artistique (arts visuels, littérature, chant, musique ou autre)? Vous participez à un événement ou une activité à venir, que ce soit une exposition,un atelier, un spectacle, une nouvelle publication, une conférence, etc., au Québec

ou ailleurs? Faites-le-nous savoir. [email protected].

BABILLARD CULTURELNOS ARTISTES, ICI ET AILLEURS

Cœur à chanter — François Tessier

Le séminaire À la conquête de sa voix seraoffert à Saint-Hippolyte les 28 et 29 août —http://coeurachanter.com/calendrier.

Jacques CorbeilExposition de Jacques Corbeil et de 16

autres membres du Conseil de la Sculpturedu Québec : Sculptures au jardin Moore, au1455 chemin Pincourt, Mascouche, jusqu’au28 octobre.

Nancy R. LangeTexte poétique de l’auteure intitulé

La femme pont publié dans l’édition  13 du magazine international d’informationet d’éducation culturelle Levure littéraire.On le consulte en ligne : http://levurelitte-raire.com/nancy-r-lange/.

YoukaliVisites des jardins de rêvesLes samedis 14 juillet et 4 août à 10 h et à 14 h

Luc Paquet et Ginette Marcotte possè-dent une grande propriété au bord du lacOgilvy à Saint-Hippolyte. Depuis 2003, ils yont créé de magnifiques jardins théma-tiques habités de sculptures.

Ils ouvrent leurs portes au grand publicdeux fois par année au bénéfice de l’Au-berge Madeleine, une maison d’héberge-ment qui accueille, héberge et soutient desfemmes seules en situation d’itinérance.

Il est essentiel de réserver par courriel [email protected] en indi-quant le nombre de personnes, la date etl’heure de la visite souhaitée ainsi que voscoordonnées, courriel et numéro de télé-phone.

Une fenêtre de la bibliothèque peinte par Marie-Ève Turgeon.

PHOTO LYNE BOULET

La nature de Marie-Ève Turgeon.PHOTO LYNE BOULET

L’imaginaire deReine Vanille.PHOTO LYNE BOULET

Rog r Duez et Filles inc.LES ENTREPRISES D’ÉLECTRICITÉ

EntrepreneurÉlectricien

Résidentiel - CommercialIndustriel -Rénovation

Maintenance

450 438-8364Téléc. : 450 438-1890

438, ch. du lac Bertrand, [email protected]

Résidentiel - CommercialIndustriel -Rénovation

Maintenance

L e S e n t i e r • J U I L L E T 7 • 2 0 1 8

Comme vous le savez presquetous, le fameux camp pourenfants du lac de l’Achigan estouvert en ce bel été 2018.Saviez-vous que le campBruchési a été fondé en 1927 ? Si nous faisons un petit calculmental, le camp a 91 ans !

Sur le site, on compte 375 lits, 26 bâtimentset on peut y accueillir 700 personnes par jour.En avril 2017, la cafétéria du camp a passé auxflammes. Toutefois, on a procédé à la construc-tion d’une cafétéria dans la bâtisse déjà exis-tante surnommée l’Okakimouille. Le camp Bru-chési organise deux types de séjours : un campde jour et des séjours d’une semaine ou plus.

Y vivre le jour ou toute la semaineLes enfants qui demeurent au camp pour un

temps plus long font partie du séjour. Ils dor-ment toute la semaine ou peut-être tout le moissur ce site en bordure du lac. Les enfants ins-crits au camp de jour ne dorment jamais aucamp Bruchési, sauf peut-être le jeudi, pourceux et celles qui sont intéressés. Tous les ma-tins et tous les soirs, il y a un autobus qui assurele transport des jeunes. Les parents ont aussile choix d’aller conduire leurs enfants pourl’aller comme pour le retour.

Camp de jour diversifiéTrois choix s’offrent aux jeunes lorsqu’ils

s’inscrivent au camp de jour. On peut opter pourle camp traditionnel, le camp qui inclut le wa-kesurf ou bien le camp qui inclut la natation. Lesgroupes sur place sont répartis selon leur âge.Les enfants de 5 et 6 ans forment le J1; les 7 et8 ans, le J2; les 9 et 10 ans, le J3 et les plus vieux,âgés de 11 à 14 ans, sont regroupés dans le J4.Plusieurs autres activités vous attendentcomme le kayak, le catanot, le rabaska, les sentiers d’hébertisme, le tir à l’arc, le trou de

bouette ainsi que d’autres at-traits amusants…

Jeudi spécialChaque jeudi, tous les en-

fants inscrits au camp de jourpeuvent choisir de dormir aucamp, car il y a des tonnes d’ac-tivités excitantes et amusantestelles que le show des momos,qui consiste en un spectacleorganisé par des moniteurs etquelques spectateurs. Il y aaussi des formations d’équipesqui peuvent être séparées dedifférentes façons. L’année der-nière, on avait choisi de sépa-rer les gens du séjour avec lesjeunes du camp de jour. Cetteannée, on mélangera lesjeunes différemment. Les repastels que souper, déjeuner etdîner sont fournis par le campet servis à l’Okakimouille.

Thèmes retenusUn thème spécial et amu-

sant est abordé chaque se-maine. Par exemple, le Moyen-Âge où il y aura alors desactivités qui porteront sur ce thème et il y a fortà parier que les moniteurs se déguiseront enchevaliers...

BaignadesTous les après-midis, il y a une baignade or-

ganisée en trois zones bien distinctes. La zone 1concerne les jeunes qui n’ont pas d’aptitudesparticulières pour la baignade et la natation.Comme l’eau dans cette section arrive en des-sous des genoux, il n’y a aucun danger pour lesenfants qui s’y trouvent. La zone 2 oblige le par-ticipant à passer un petit test afin de pouvoir

évaluer ses compétences en natation. Sinon, lejeune peut y barboter avec une veste de sé-curité. Dans la zone 3, un test de natation estaussi nécessaire. À cet endroit, l’eau est plus pro-fonde et on ne peut toucher le fond. Danscette zone, il y a un radeau et un tremplin.

En terminant, il est toujours temps de s’y ins-crire. Voici les coordonnées du camp Bru-chési : 50, 365e Avenue à Saint-Hippolyte. Vouspouvez aussi joindre le camp au 450 563-3056.

Le camp Bruchési est de retour pour un nouvel été

Lily LecavalierNouvelle collaboratrice

Viecommunautaire

Un groupe de jeunes filles fréquentant le camp Bruchési à l’été 1956.PHOTO COURTOISIE

Présent à chaque instant328, rue De Martigny Ouest (angle De Martigny Ouest et Roland-Godard)Saint-Jérôme (Québec) J7Y 4C9Tél. : 450 504-9771 Courriel : [email protected]

Alimentation ST-ONGE inc.

Yves St-OngePropriétaire

972, chemin des Hauteurs Saint-Hippolyte

450 224-5179

Serge GINGRAS • Danielle GINGRAS • Maxime GINGRASTél. : 450 563-3225 | Téléc. : 450 563-2712

89, chemin du lac de l’AchiganSaint-Hippolyte, J8A 2R7

[email protected]

MINI-EXCAVATIONINSTALLATIONDE FOSSE SEPTIQUE MUR DE SOUTÈNEMENT

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RÉPARATION DE DRAIN FRANÇAIS MUR DE PIERRE

E X C A V AT I O N

e x c a v a t i o n s g i n g r a s . c o m

L e S e n t i e r • J U I L L E T 8 • 2 0 1 8

Ludovick RobergeDimanche 17 juin, mère Marie-Anne (EstherBlondin), fondatrice de la congrégation des Sœursde Sainte-Anne, a fait son entrée d’une façongrandiose à la cathédrale de Saint-Jérôme.

C’est sous l’égide de Mgr Martin Tremblay, curé de la cathédraleSaint-Jérôme, assisté de Linda Rivest, directrice générale et archivistede la Société d’histoire de la Rivière-du-Nord et de son équipe, et desmembres de la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne que ce nouvel espace muséal a été réalisé, en témoignage d’une « femme d’exception ».

Présence éducative de 100 ans à Saint-Jérôme

«  La communauté des Sœurs de Sainte-Anne a été présente pendant plus de 100 ansà Saint-Jérôme et leur contribution dans lacommunauté jérômienne est inestimable, asouligné Linda Rivest, s’adressant à la foulenombreuse venue célébrer cet hommage. Cenouvel espace muséal qui côtoie à l’entréede la cathédrale celui du curé Labelle et dupère Prévost, offre un lieu pour certaines per-sonnes pour se remémorer leurs souvenirsd’enfant comme élève dans les institutionsde cette communauté ou alors pour d’autres,de découvrir l’œuvre d’éducation des Sœurs deSainte-Anne et de leur fondatrice. »

Qui était Esther Blondin?Esther Blondin a vécu de 1809 à 1890 dans

les Laurentides. Sa détermination remarquableà donner la chance à des milliers d’enfants descampagnes de recevoir une éducation. Née

dans une famille pauvre d’agriculteur, Esther était anal-phabète jusqu’à vingt ans. C’est en devenant domes-tique chez les sœurs de la Congrégation de Notre-Damequ’elle a appris à lire et à écrire. Esther, forte de ce nou-veau pouvoir d’aider les autres, décide de poursuive saformation et devient enseignante à son tour, princi-palement dans les milieux les plus défavorisés.

Fondatrice d’une communauté éducativeC’est en 1850 que lentement prend naissance chez

Esther Blondin devenue enseignante, l’idée de regrou-per autour d’elle des compagnes enseignantes afind’instruire les enfants. Lentement, une communauté re-ligieuse se forme. La communauté des sœurs de Sainte-Anne est présente à Saint-Jérôme dès 1864, où elle assume alors l’enseignement au couvent. En 1923, ellespoursuivront leur œuvre en ouvrant une école nor-male. Ces deux institutions étaient alors situées dans lebâtiment initial du Cégep de Saint-Jérôme actuel. Onles retrouve aussi dès 1920 dans les écoles jérômiennesde Labelle, Saint-Joseph, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Louis et autres et aussi à la direction d’école commel’école secondaire Mère-Marie-Anne, devenue la Poly-valente Saint-Jérôme.

Louise Allaire, miraculéePlus qu’une éducatrice, mère Marie-Anne est pour

la Jérômienne Louise Alaire, âgée maintenant de 84 ans,celle qui lui a sauvé la vie, enfant. En effet, issue d’une

famille pauvre de dix enfants, elle souffre d’une rare ma-ladie qui l’affaiblit lentement. Comme elle l’apprendra plustard, un parasite attrapé en mangeant un fruit exotiqueronge ses intestins sans qu’aucune médecine de l’époquene puisse l’en débarrasser. Ni les médecins ni les bons soinsde sa mère n’arrivaient à la guérir. Désespérée elle, et tousles membres de sa famille, se tournent alors vers des

prières et des neuvaines au frère André, au père Prévost ainsi qu’à mèreMarie-Anne.

Louise Alaire est persuadée que c’est de cette dernière qu’elle a ob-tenu la guérison. Pour elle, c’est un miracle et depuis elle croit fortementau pouvoir de guérison de mère Marie-Anne. Cette jeune fille, malgrétous les pronostics défavorables à l’époque, est devenue à son tour en-seignante et a vécu une longue carrière dans les écoles de Saint-Jérôme.Au-delà des recommandations de cesser d’enseigner de son médecinface à son état, elle est devenue directrice adjointe à la Polyvalente et responsable des élèves du bloc A, appelé familièrement encore, lepavillon mère Marie-Anne.

Nouvel espace muséalMère Marie-Anne fait son entrée à la cathédrale

Membres du Comité de l’espace muséal, à gauche Francine Gohier, sœur Monique Prud’homme, sœur Rita Larivée, l’abbé Martin Tremblay,

Linda Rivest, Sophie St-Gelais, Jeanne Asselin et des invités de la communauté des Sœurs de Sainte-Anne.

PHOTO AMBER (ANDRÉ BERNIER)

VERTICALEMENTI. Partie de la charrue – Bienvenu

en cas de canicule.2. A commercial – D’avoir. 3. Chat non châtré – Crête.4. Sans exception – Village isolé.

5. Repos du travailleur.6. Enfoncée au moyen d’un outil

– Peut se faire à blanc. 7. Il parle – Du moyen âge.8. Grogna – Débutant.9. Se traduit par des spasmes

musculaires – Petit ruisseau.

10. Attache – Stérer.11. Perroquet – Période historique

– Note. 12. Préposition – Métro parisien

– Transpirations.

Mots croisés J A C Q U E S D A X E L E [email protected]

H

HORIZONTALEMENT

1. Oncle d’Amérique – On y prie.2. Créée par Frère André

– Atome.3. Buisson ardent.4. Est en action – Saisir. 5. Élevée – Un anglais obèse.6. Problème – Intenter.7. Fait partie du travail de détec-

tive.8. On y verse à boire – Additions

non réglées. 9. Sport de ballon – Pour connaî-

tre la vérité.10. Pin de montagne – Mesure

chinoise – Lève les pattes.11. Abimés ou comblés – Dessine

les sommets d’une montagne. 12. Préposition – Siège de l’émo-

tion.

Solution à la page 13

L’eau, source de…maladies

Qui n’a jamais rêvé d’avoir un chien na-turellement porté à se baigner dans le lacavec toute la petite famille ? Durant la saisonestivale, nombreux sont les chiens qui s’of-frent une petite « saucette » dans les diffé-rents plans d’eau disponibles. Et, à Saint-Hippolyte, nous sommes choyés en termesde plans d’eau! Sans être une restriction,quelques précautions sont à retenir avant etaprès avoir permis à votre animal de se bai-gner.

D’abord, l’évaluation de la qualité del’eau est un critère important. Vos animauxne se soucient pas de la couleur, l’odeur oul’environnement immédiat entourant le pland’eau. C’est à vous de porter un jugement etd’analyser les risques potentiels. Par exem-ple, les eaux stagnantes et marécageusessont souvent source de problèmes. Réservoirde moustiques, elles demeurent des en-droits risqués quant à la transmission par lespiqûres d’insectes de maladies telles que ladirofilariose (ver du cœur) ou par l’inges-tion d’eau contaminée par l’urine des ani-maux sauvages (leptospirose). Les lacs sontgénéralement plus sécuritaires, mais évi-demment ils doivent être exempts d’alguesbleues !

Ensuite, il est important de bien sécherson animal après la baignade. Une peauhumide et moite devient vite vulnérableaux déséquilibres bactériens, fongiques etacido-basiques. Le pelage constitue un écranqui empêche la peau de bien sécher, parti-culièrement dans les endroits renfermés(entre les doigts des pattes, aisselles, ventre,dessous des oreilles, cou et sous la queue).Il est primordial de sortir la serviette et d’as-sécher religieusement ces espaces. Autre-ment, votre chien sera plus enclin à déve-lopper des lésions de peau malodorantes etinfectées qui feront quelquefois tomber sespoils et produiront beaucoup de déman-geaisons. Si vous avez un grand baigneur àla maison et que vous n’avez pas le temps debien sécher votre chien quotidiennement,optez pour la tonte.

D’autre part, il ne faut pas oublier lesoreilles. Le canal auriculaire est en fait leprolongement de la peau. Lorsqu’une quan-tité d’eau s’accumule à l’intérieur de celui-ci,vous vous retrouvez à offrir à des agents in-fectieux un endroit clos, chaud et humidepour se reproduire. L’otite est causée par desbactéries et des champignons normalementprésents sur la peau du chien, mais qui semultiplient démesurément grâce à desconditions environnementales idéales. Unnettoyage hebdomadaire des deux oreillesest fortement recommandé durant la saisonestivale. Il nettoie l’oreille évidemment, maisl’assèche et l’acidifie également. Le lavagedes oreilles est particulier et nécessite unedémonstration. Si vous n’êtes pas à l’aiseavec ce geste, demandez-le à une techni-cienne en santé animale.

Dre Valérie Desjardins, m.v.

Dre Valérie Desjardins

VÉTÉRINAIRE

L e S e n t i e r • J U I L L E T 9 • 2 0 1 8

« Adolescent en 1970, il nous enfallait peu pour être heureux, serappellent Alain Clément etSerge Kalandyk, maintenantquinquagénaires. Vacances d’été,petits boulots et, surtout baladesen moto, voilà ce qui composaitnotre bonheur, à l’époque ! Notreamitié hippolytoise depuis prèsde 40 ans a commencé autourd’une moto et... se poursuitencore avec la moto ! »

« À l’époque, on avait tous les deux 17 ans etun boulot à La Chaumine, raconte Alain. Moi,j’étais plongeur à la cuisine, Serge lui, en plus dedonner parfois un coup de main au service auxtables lors des repas, s’occupait de la location descanots et des pédalos à l’Auberge. J’étais déjàpassionné de moto et je voyageais avec une Kawasaki  100cc. À l’époque, mes amis et lesemployés de l’auberge me surnommaient donc,Kawa. »

Serge, pour sa part, avoue candidement quelui, il ne connaissait rien à la mécanique et auxmotos. Mais, ajoute-t-il en riant, «  une motoquand on est ado, veut dire également liberté.Et moi, c’est ça qui m’attirait. Alors je me suis in-téressé à la moto d’Alain et c’est ainsi que notreamitié s’est développée. »

Mécano et pêche pour AlainChez Alain, l’intérêt pour tout ce qui était mo-

bile et mécanique a commencé jeune. «  En1969, je me souviens d’avoir gagné un trophéeà une course de boîtes à savon organisée lors desfestivités du centenaire de Saint-Hippolyte. Lecircuit partait de l’hôtel Central, coin chemin dulac de l’Achigan jusqu’à l’entrée du Mont-Tyrol.Pour des enfants, c’était vite et long! Puis, je mesouviens aussi qu’à l’été de mes 13 ans, en 1972,je flânais souvent au garage automobile Volks-wagen de Pierre Viau, voisin de la maison fami-liale (le garage était sur l’emplacement actuel dugarage Gingras, chemin du lac de l’Achigan).Lorsque c’était possible, je donnais un coup demain et surtout, j’observais et posais beaucoupde questions. Une chance que monsieur Viauétait patient! Mais, j’oubliais vite le garagelorsqu’il était question de pêche. Car chez lesBoucher-Clément, la pêche était le sport roiparmi tous ! Tousles membres de lafamille Boucher (fa-mille de ma mère)étaient de grandsamateurs depêche. Ils connais-saient les meil-leures fosses àtruite mouchetéesdes ruisseaux avoi-sinants, toutcomme l’emplace-ment des meilleursnids d’achigan, detruite grise ou debarbotte du lacAchigan. »

Les Boucher, un clan serré« Dans les années 1970, mes grands-

parents Boucher ont acheté l’ancien res-taurant Au trois D, devenu sous la cuisinede ma grand-mère, Le Vieux Poêle. Len-tement, autour de ce restaurant, mesoncles et mes tantes se sont construit deschalets. Nous y formions une petite com-munauté serrée. Mon père aussi, avaitacheté un vieux chalet, tout à côté, etl’avait transformé lentement en résidence. Nousl’avons habité en permanence de 1970 à 1973et de ma 4e à ma 7e année, j’ai fréquenté l’écoledu Christ-Roi. Alors, lorsque je n’allais pas à lapêche ou au garage, j’allais me baigner avec mescousines et mes cousins dans la baie des Labelle,en face de leur quincaillerie.

Pour Serge, une enfance dans un restaurant

Pour Serge Kalandyk, ses plus lointains sou-venirs se situent dans le restaurant de ses pa-rents, Au chêne, situé chemin du lac de l’Achiganet de la 378e Avenue. Sa mère, Denise, d’originebretonne et Jean Kalandyk, son père, d’originepolonaise, tous les deux, fraîchement émigrésd’Europe, avaient acheté en 1959, l’ancien res-taurant dépanneur d’été d’Alice Thémens. Serge

avait six mois à son arrivée à Saint-Hippo-lyte. Rapidement, Jean Kalandyk, boucherde métier, est devenu un habile cuisinier etrestaurateur. Après avoir offert dans lespremiers temps des repas rapides accom-pagnés de gargantues ques portions defrites maison dont lui seul avait le secret, ilse mit à cuisiner des repas plus élaborés etvariés dont, un fameux poulet rôti et unsteak, épais et tendre, tous les deux cuitssur charbon de bois et servis sur uneplanche ovale.

Chez Johnny dit le français

Ce ne fut pas long pour que ces platsaient fait la renommée du restaurant et plu-sieurs vacanciers qui passaient leur soiréedans les nombreux hôtels hippolytois, se

donnaient rendez-vous chez Johnny dit le fran-çais pour terminer leur soirée. Serge se rappelleque sa mère servait parfois des repas jusqu’à troisheures dans la nuit. Plusieurs clients prolon-geaient aussi leur nuit à jouer aux machines àsous (slot machine) et aux tables de billard avecpari, malgré que c’était interdit. Lorsque monpère entendait, au loin, les sirènes des policiersprovinciaux se rapprocher, commençait alors unimmense branle-bas et rapidement, tout étaitcamouflé à la vue de ces visiteurs... non appré-ciés.

De drôles d’années scolairesComme le restaurant n’était ouvert que du-

rant l’été, Serge se rappelle d’avoir fréquentél’école primaire de Saint-Hippolyte durant lesmois de mai, juin et de septembre et octobreseulement, mois où la famille s’installait au res-taurant pour l’été. Il quittait ensuite cette écolepour aller poursuivre son année scolaire à l’écolePlateau Saint-Louis de Blainville de novembre àavril de chaque année scolaire. Comme à cetteépoque, la date des baux de location des loge-ments était le 1er mai, les enseignants avaientdonc plus l’habitude de voir partir et arriverdes élèves durant l’année scolaire. Mais Sergeétait bien content de revenir, chaque année àSaint-Hippolyte. Avec ses amis, il allait se baignerà la plage des Beauchamp de la 382e Avenue,faire des balades en voilier ou en ski nautiqueet s’essayer à prendre du poisson dans le lac Achi-gan. 1973, a été la dernière année d’opérationdu restaurant qui est devenu, par la suite, unesorte de chalet pour la famille.

Pour partager votre histoire familiale, compléter et commenter les histoires de vie présentées, communiquez avec [email protected]

Antoine-Michel [email protected]

1977, Alain Clément, Serge Kalandyk et Bernie Coutu ont 17 ans.

PHOTO GRACIEUSETÉ DE LA MÈRE DE BERNIE COUTU

1960,restaurant Au Chêne,

chemin lac del’Achigan, coin

de la 378e

Avenue. Serge, bébé

avec sesparents.

PHOTO SERGE KALANDYK

1969, Alain conduisantune « boîte à savon » lorsd’un concours organisé

au village, lors duCentenaire.

PHOTO ALAIN CLÉMENT

81, ch. du Lac-du-Pin-RougeSaint-Hippolyte (Québec) J8A 3J3

450 563-2790www.aubergelacdupinrouge.com

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Confection de tout genreAltérations

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Brunch le dimancheSur réservation

11h à 14h

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3 août

Soiréekaraoké

PHOTO PIXABAY

Été, Moto et Liberté Partie 1 — Années 1970

Souvenirs d’été d’Alain Clément et de Serge Kalandyk

Les recherches en lien avec les célébrations du 150e de la municipalité de Saint-Hippolyte, en 2019, nous fontredécouvrir des richesses, desréalisations passées, maisencore présentes du patrimoinebâti et immatériel de nosancêtres, sur notre territoire.

Heureusement, plusieurs citoyens hippo-lytois ont à cœur leur conservation et leurmise en valeur. Pour eux, bâtiments, sites culturels, aménagements territoriaux et objetsanciens constituent des manifestations tan-gibles du vécu de leurs ancêtres et des fon-dateurs de notre identité territoriale. Pour unejeune collectivité comme celle de Saint-Hippolyte avec un passé d’à peine 150 ans, cepatrimoine bâti représente un héritage en-core tangible collectif et qu’il est toujours pos-sible de conserver et de transmettre avantqu’il ne disparaisse.

Témoins de nos viesLe parcours de vie de tout un chacun com-

porte de multiples prises de décision, de chan-gements, de réalisations, mais aussi d’acci-dents et de malheurs, rarement prévus. À ces

parcours changeants et inévitables, on asso-cie moments heureux ou malheureux. Desobjets y sont souvent associés  : photogra-phies, lettres et correspondances, mais aussibâtiments et aménagements. Ainsi, lorsqu’onvisite avec une personne, le site ancien d’uneroute, d’une forêt, d’une ferme ou d’un bâti-ment, il n’est pas rare d’assister au partage duvécu de cette personne face à ces lieux ou bâ-timents. Lorsque ces objets n’y sont plus, cessouvenirs, aussi, disparaissent!

Patrimoine matériel et immatérielCette semaine, plusieurs Hippolytois ont as-

sisté à l’inauguration du nouveau pavillon

Roger-Cabana. Parmi la mention du travailremarquable fait par l’administration munici-pale pour cette grandiose réalisation, il a étéquestion du travail et de l’acharnement despremiers visionnaires de ce projet : monsieurBeauregard, madame Côté, le maire Larocheet des conseillers concernés. Pour eux, ce nou-veau bâtiment est donc plus qu’une réalisationmatérielle, c’est aussi une partie de leur parcours de vie ! Ainsi lorsque l’on parle de ré-gates, les personnes font vite le récit de l’or-ganisation, des succès vécus, des problèmessurmontés, des constructions et des formesparticulières de bateaux, de force de moteur,mais aussi du bruit et du dérangement vécus.

Tant d’histoires de vie sont associées à un si p’titbateau et heureusement, il en existe encore unde tangible !

Richesse « éphémère »La richesse de ce patrimoine ne se trouve

pas dans une certaine valeur monétaire des objets ou des photos, mais dans les récits etsouvenirs qu’ils font naître et renaître cheztous. Pour ces objets, le simple fait d’être an-ciens ou rares ne contribue pas seulementune certaine valeur monétaire. Leur véritablevaleur est leur « pouvoir d’évocation et de ré-cit  » par l’identification des personnes, desobjets et surtout des rôles joués par ceux-cidans la famille ou la société. Transmettre les richesses du patrimoine c’est donc de prendrele temps de raconter le passé et, surtout del’écrire avec ses « nuances de vie ».

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 0 • 2 0 1 8

En marche vers le 150e de Saint-HippolyteBâtiments, objets anciens et aménagements, richesses de notre passé

Antoine-Michel [email protected]

Viecommunautaire

Structure ancienne de remonte-pentedu Mont-Tyrol, encore présente auCentre de plein air Roger-Cabana.

PHOTO AM LEDOUX

Les 35 ans du journal sont uneoccasion sympathi que poursonder les archives sportives àla recherche de nos athlètesémérites. Notre curiosité nousa dirigés ce mois-ci vers NicolasVachon, dont la carrière,toujours en croissance, vautvotre attention pour cesquelques lignes.

Nicolas, qui vient tout juste de célébrer son22e anniversaire, est un haltérophile de hautniveau. Celui qui s’entraîne depuis ses huit anssous l’égide de son père, Mario Vachon, a déjàreprésenté cinq fois le Canada à l’étranger enhaltérophilie : aux Jeux du Commonwealth(Australie, 2018, 4e rang), aux Championnatsdu Commonwealth (Australie, 2017, 6e rang),aux Championnats du monde junior (Pologne, 2015, 19e et 20e rangs), aux Jeux duCommonwealth (Écosse, 2014, 13e rang), etaux Championnats panaméricains (Répu-blique dominicaine, 2014, 12e et 13e rangs).

PAA, un but à atteindreÀ l’évidence, le jeune homme progresse

bien dans sa discipline, et il aimerait se dis-tinguer suffisamment dans la prochaine an-née pour faire partie du PAA, le Programmefédéral d’aide aux athlètes, une source de fi-nancement qui permet aux sportifs de hautniveau de se concentrer davantage sur leursport. Il est notable que seuls les sept meilleurscanadiens, hommes et femmes confondus,soient retenus annuellement en haltérophi-lie pour ce programme.

Des compétitions et des médailles

Quatre fois détenteur de la bourse BanqueNationale, et intronisé au panthéon du Lorand’Or à titre d’athlète d’exception, Nicolas acomplété un DEC en Génie mécanique l’andernier et il poursuit ses études en gestion immobilière, à l’Université Laval. Il a été cham-pion canadien junior dans sa discipline pen-dant cinq ans et champion canadien sénior àdeux reprises. Déjà, en 2008, à 12 ans, il récoltait le trophée Mini Louis-Cyr, alors queses premières médailles, duo de bronze, furent

acquises en 2009, aux Jeux du Québec. Ses records aux Jeux du Québec sont d’ailleurs demeurés imbattus pendant quatre annéesconsécutives. Nicolas participait à une épreuvesportive aux trois semaines environ, lors de sacarrière junior. Maintenant sénior, il concourtdans cinq à sept compétitions d’envergure annuellement.

Voyager sportivementEn ce début juillet, Nicolas se trouve à

Nice, en France, pour un camp de perfec-tionnement supervisé par Guy Marineau, président du Club d’haltérophilie de Lachute.Nicolas se rendra à Halifax pour un autrecamp cette année, alors qu’il a accompli uncamp en Louisiane ce printemps. « Voyagerpour le sport, c’est l’une des belles récom-penses du dévouement à l’entraînement », affirme le jeune Hippolytois.

Vers les championnats séniorsAssurément, la progression technique

continuelle de Nicolas le conduit vers lesChampionnats du monde sénior, qui aurontlieu en novembre 2018 au Turkménistan, etqui sont les compétitions les plus impor-tantes avant les olympiques. Sans se mettrede pression, Nicolas garde les olympiques àl’œil, car ils représentent une chance uniquedans une vie, une chance qui s’ajoute à celletoute particulière, selon lui, d’avoir grandi entant qu’athlète de haut niveau et d’être en me-sure d’apprécier régulièrement les fruits de sadiscipline d’entrainement.

Nicolas Vachon, jeune athlète, d’hier à aujourd’hui

Nicolas Vachon en compétition cette année... et à ses débuts en 2009. PHOTOS NICOLAS VACHON

Carine [email protected]

Sports

Bateau servant aux Régates au lac de l’Achigan.

PHOTO DANIEL ROCH

Denis St-Onge et Ludovick Roberge devant la maison ancestrale Boivin, famille maternelle de Denis St-Onge.

PHOTO AM LEDOUX

Pour marquer l’événement,l’assemblée générale annuelledu Sentier, qui s’est tenue le 15juin, a été suivie d’un agréablevins et fromages.

« Votre journal communautaire va bien. »Tel est, en substance, le portrait dressé par leprésident Michel Bois. Le bilan financier, pré-senté par la trésorière Liette Lussier, confirmaitégalement que Le Sentier a réussi à tirer sonépingle du jeu malgré la difficulté constante àvendre de la publicité, l’épine dorsale du fi-nancement du journal. Même si une étuderécente 1 prouve que le journal est lu par 1,68personne par ménage et qu’on le conservejusqu’à douze jours pour le consulter, les com-merçants favorisent la publicité en ligne. Cen’est pas une particularité locale. Tous les mé-dias écrits font face à cette situation et tous peinent à boucler leur budget.

Trois membres du conseil d’administrationdevaient être élus pour un nouveau mandat dedeux ans. Michel Bois et Liette Lussier ont étéreconduits dans leurs postes d’administrateurspar acclamation. Monique Beauchamp, l’unedes fondatrices du journal, se joint à l’équipedu CA. Elle a également été élue par acclama-

tion. Pour souligner de belle façon le 35e, Jean-Pierre Fabien 2, Monique Pariseau 3 et RobertRiel 4 ont lu les textes qu’ils ont publiés ré-cemment pour l’anniversaire du Sentier.

Vins et fromagesLa quarantaine de personnes réunies pour

l’occasion ont porté le toast Sentier ! – plutôt quele traditionnel Santé ! – à la bonne marche età la survie du journal qui doit son existence àtous les artisans-bénévoles qui y ont consacréleurs énergies.

M a r g u e r i t eBlais a fait unecourte allocutionrappelant com-bien l’environne-ment de Saint-Hippolyte, sonhavre de paix, lui apermis de passerau travers d’an-nées difficiles. Elle a même indiqué qu’elle selaisserait peut-être tenter, un jour, d’écrire dans

Le Sentier une chronique au sujet des prochesaidants.

Quant à lui, le maire Bruno Laroche a assuréle journal communautaire de l’appui immua-ble et de la collaboration continue de la mu-nicipalité. « Nous sommes aux côtés du Sentierdepuis sa création, a-t-il déclaré. À certainsmoments, il y a eu des tensions, admet-il, maisil n’a jamais été question de lâcher le journal. »Longue vie au Sentier !

1 http://www.journal-le-sentier.ca, Éditions an-térieures : JUIN 2018, p. 6 —Un million de lec-teurs pour les publica-tions communautairesquébécoises, dont Le Sen-tier.2 http://www.journal-le-sentier.ca, Éditions an-térieures : FÉVRIER 2018,p. 8 — Fondation dujournal communautaireLe Sentier : le début d’unegrande aventure.3 http://www.journal-le-sentier.ca, Éditions an-térieures : MARS 2018, p.12 - Le Sentier : un par-cours de 35 ans.4 http://www.journal-le-sentier.ca, Éditions an-térieures : MAI 2018, p. 12 - 35

Le Sentier souligne son 35e anniversaire

Antoine Michel LeDouxPeut-être le verrez-vous lorsd’un reportage pour le journalLe Sentier ? Ludovick Robergeest l’étudiant choisi, cet été,pour vivre sa première aventurejournalistique avec les membresdu journal. Et, vous constaterezsans doute à ses question -nements, qu’il aime ladécouverte, car tout l’intéresse !

Son grand-père dit de lui qu’il est un p’tit curieux ! Et cela lui convient très bien. Pour Ludovick, ce grand-papa qu’il aime bien ac-compagner à la pêche, reste sa source inépui-sable de récits d’autrefois. « J’aime lorsqu’il meraconte ce qu’il a vécu durant son enfance etmoi, ses histoires me fascinent et je les écoute

avec grand intérêt. Je me rappelle entre autres,celles de ses exploits de grimpeur lorsque versdix ans, il allait grimper avec ses amis sur le toitdes trains stationnés à la gare de Saint-Jérôme,au risque de se casser le cou, comme le lui re-prochait sa mère.»

La recherche, son dadaLudovick est étudiant en sciences humaines

au collégial. Ce qu’il aime par-dessus tout c’estde découvrir la vie des gens d’autrefois. « Pourécrire un article, dit-il, il faut s’informer et faireparfois des recherches pour comprendre lecontexte de la situation et, en quoi, l’événementpartagé par la personne s’inscrit dans la vie desgens. Je suis jeune et je suis conscient qu’il m’arrive de ne pas tout saisir d’une situation ra-contée. Alors, je ne me gêne pas pour poser desquestions aux journalistes plus chevronnés dujournal. Avec eux, j’apprends beaucoup ! »

L’authenticité des HippolytoisRapidement, dès son embauche, Ludovick

a plongé dans la ronde des rencontres et desentrevues pour l’édition de juillet du Sentier.«  Ce qui m’a tout de suite plu, lance-t-il, estl’authenticité des gens de Saint-Hippolyte. Unévénement se produit, nous rencontrons lesgens et ils nous le racontent dans leurs motset dans leur compréhension. Je réalise qu’il nefaut pas toujours chercher de grandes explica-tions comme on nous enseigne dans les écoles !Il faut écouter et rapporter la nouvelle. Ce quime frappe, aussi, est la préoccupation des Hippolytois d’un certain âge dans la préser-vation d’un esprit communautaire, face aux au-tres et à l’environnement. Je suppose que c’estparce qu’ils ont grandi comme mon grand-père dans une famille nombreuse où le partageet le service étaient importants et cultivés trèsjeune. C’est fascinant tout ce que j’apprends.Ce travail vaut plus que plusieurs cours collé-giaux ! »

L’avenirMême si cette aventure estivale de docu-

mentariste ne fait que commencer, déjà Ludovick entrevoit son avenir dans le domainede la recherche historique. Sa collaborationavec l’historien universitaire et journaliste, Antoine Michel LeDoux, lui fait réaliser son attachement au patrimoine québécois et àl’importance de sa préservation pour les générations futures. Quant aux emplois fu-turs, Ludovick affirme : « Même si les possibi-lités d’emplois ne sont pas nombreuses en recherche ou en histoire, je préfère me formerdans une carrière où, tous les jours j’aurai de nouveaux défis d’apprentissages et de découvertes que d’effectuer un travail plusroutinier. Mais, je suis encore jeune et pour lemoment, je veux vivre pleinement ce premierété de journaliste en herbe ».

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Lyne [email protected]

Viecommunautaire

Les membres du conseil d’administration — De g. à d. :Liette Lussier, Michel Bois, Jean-Pierre Fabien et Michel

Hardy dressent le bilan annuel du Sentier.PHOTO RICHARD FRENETTE

Ludovick Roberge, collaborateur d’été au Sentier.

PHOTO AM LEDOUX

Vins et fromages — Bruno Laroches’apprête à dire quelques mots.

PHOTO RICHARD FRENETTE

Collaborateur d’été au journal Le Sentier

Ludovick Roberge, un p’tit curieux !

Venez rencontrer notre équipe

• Dre France Lafontaine

• Dre Annick Girard

• Dre Maude Pettigrew

780, chemin des Hauteurs, suite 202Saint-Hippolyte, QC, J8A 1H1

450 [email protected]

Exploitez-nousDans plusieurs situations, nous nous devons d’avoir unecertaine retenue dans noséchanges avec autrui afin de nous faire clairementcomprendre. Toutefois, sansnon plus exagérer, nouspourrions employer beaucoupplus souvent l’adverbe.

« Elle cueille son verre délicatement (ah,que l’adverbe est donc la prise de consciencede la langue !) », a écrit Frédéric Dard. L’ad-verbe est tristement peu employé.

Soutenir son utilisationUne phrase, dans sa plus simple expres-

sion, est normalement constituée par unnom, un verbe et un complément. Mais, l’em-ploi de l’adverbe (du latin ad qui veut dire auprès du verbe) rajoute fugitivement uneprogression dans le message que l’on veuttransmettre. Prenons l’exemple suivant : « ilfait… froid ». Pour qualifier cette froidure, l’uti-lisation nommément d’un adverbe permet,entre autres, d’identifier l’intensité, soit haute(extrêmement, terriblement), moyenne (rai-sonnablement, modérément) ou basse (nul-lement, passablement).

Effectivement, l’adverbe donne une cer-taine prestesse et de la précision à l’action ini-tiée par le verbe en temps, lieu et manière. Enoutre, comme habituellement l’adverbe

contient plusieurs syllabes qu’on doit bienprononcer, il permet brièvement de prendreune pause au cours de l’énoncé. L’emploi del’adverbe est-il indubitablement superféta-toire, superflu ou superficiel ? Absolumentpas. Son rôle n’est pas d’ajouter considéra-blement de la confusion. Bien que facultatif,devrions-nous dorénavant utiliser plus cou-ramment l’adverbe, cet incompris ? Tout àfait. Aucun doute que son utilisation devraitêtre accrue puisqu’il fournit imperceptible-ment (ou forcément dépendant de l’enjeu)une surenchère ou un degré.

Sans exagérationIl va de soi que les adverbes (surtout ceux

finissant en – ment du latin mente ou esprit)par leurs rimes et les résonnances rendent leurprésence bougrement flagrante et engen-drent assurément une certaine lourdeur. Il nefaut pas faire appel impunément ou indûment à un adverbe si on cherche à trans-mettre rapidement un message. Paradoxa-lement, son emploi est toutefois agréable etdénote une certaine richesse de langage.Toutes les circonstances ne se prêtent pasd’utiliser abusivement ou outrageusementdes adverbes : cependant, ceux qui les utili-sent parcimonieusement vont vraisembla-blement noter leur impact sur l’audience.« L’absolu n’a guère de sens aujourd’hui queson adverbe », nous a dit Jules Renard. Libé-rez l’adverbe et exprimez vos sentimentssans frilosité.Note  : Tous les mots en bleu sont des ad-verbes.

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Cercle de Fermières Saint-Hippolyte

Nous désirons vous aviserque notre local MireilleVezeau au 19, rue Morin,à Saint-Hippolyte sera ou-vert les lundis de 10 h à15 h et les mercredis soir

de 18 h à 21 h à partir du 5 juillet prochain.Vous êtes toutes invitées à venir nous visi-

ter pour apprendre ou à voir les nouveaux pro-jets en marche sur les cinq métiers à tisser,ainsi que les magnifiques travaux de couture,broderie et tricot. Cela nous fera très plaisir devous recevoir.

La prochaine réunion annuelle pour lesmembres aura lieu le lundi 10 septembre 2018à 15 h 30. Aussi, veuillez noter que notre Expo-Vente annuelle aura lieu le samedi 24 novem-bre. Nous vous souhaitons un bel été et auplaisir de vous voir en septembre prochain.

Louise Bernier, présidente 450 563-1666Ghislaine Forget, aide technique

aux communications

Offert par le Club OptimisteSaint-Hippolyte

Cours de chant gratuits

Le Club OptimisteSaint-Hippolyte est trèsfier d’annoncer la nou-velle programmation descours de chant dont la

prochaine session débutera en septembre2018. Les jeunes auront aussi la chance de par-ticiper au spectacle de fin d’année.

Toujours sous la direction artistique de François Tessier et de Jocelyne Z`Graggen, lescours d’une durée de deux heures auront lieuofficieusement les mercredis au pavillon AiméMaillé et les dates retenues sont 12, 19 et 26 sep-tembre, 3, 10, 17, 24 et 31 octobre et 7 et 14 no-vembre 2018.

Gilles Rousseau invite les participants inté-ressés à s`inscrire le plus tôt possible en com-muniquant avec François Tessier au numéro450 563-3574.

NOUVEAU, NOUVEAU !Hé! les jeunes : la musique vous intéresse?

Gilles Rousseau en collaboration avec Pascal Mailloux, musicien renommé, sont entrain de concocter une programmation de coursde musique, gratuit pour les filles et garçons, quidébutera à l’automne. Ce sera peut-être pourvous, une première occasion unique de « flirter »avec votre instrument de musique préféré.

Si cette offre vous intéresse, écrivez-moi àl’adresse courriel suivante : [email protected] en donnant votre nom, adresse, té-léphone et en mentionnant votre instrumentde prédilection et nous communiquerons avecvous dès que la programmation sera prête.Suivez également la prochaine édition du Journal Le Sentier.

Assemblée résumé de l’AGALe 16 juin dernier, l’Association pour la pro-

tection du lac de l’Achigan (APLA) tenait sonassemblée générale annuelle. Plus d’une cen-taine de personnes  : membres, invités demarque et observateurs étaient présents etparmi eux le maire Bruno Laroche, des conseil-lers municipaux, des représentants de la Sû-reté du Québec, du service de prévention desincendies de Saint-Hippolyte, dont le res-ponsable de la patrouille nautique, et mêmedes candidats aux prochaines élections pro-vinciales.

Les interventions ont rapidement tournéautour de l’établissement de nouvelles zonespour la pratique du wake-surf. En effet, suiteà un sondage effectué par la municipalité,deux zones au milieu du lac ont été désignéespour cette activité nécessitant l’utilisation debateau avec ballasts. Ces zones sont situées àplus de 300 mètres de la rive où la profondeurest supérieure à cinq mètres. L’APLA a égale-ment présenté son projet de station environ-nementale. Un contrat a été octroyé à un in-génieur, résident de notre lac, pour l’installationd’un module qui servira à la prise de plusieursmesures telles l’amplitude des vagues ou latempérature de l’eau à différentes profon-deurs. L’APLA espère que ces nouvelles don-nées serviront à mieux évaluer l’évolution denotre lac et ainsi à mieux cibler nos interven-tions dans le futur.

Notre nouvelle directrice attachée auxcommunications, Catherine Roy, a présenté lamise à jour de notre mission première et du re-censement de la population autour du lac, untravail important. D’autres sujets ont égale-ment retenu l’attention tels la caractérisationdes berges de tout le lac effectuée l’an dernier,le problème du bruit généré par les enceintesacoustiques installées sur les tours de bateau,les plantes exotiques envahissantes qui re-présentent une menace de plus en plus im-portante pour notre environnement, les eauxde ruissellement, probablement le plus granddéfi écologique auquel l’APLA investit des ef-forts, et l’avenir du Camp Bruchési, sujet ré-current s’il en est un. Le nouveau propriétairedu Camp, M. Desroches, était présent pour par-ler de ses projets et partager sa vision futuredu site.

Enfin, l’Assemblée a renouvelé le mandat duconseil d’administration et le travail de sa pré-sidente. Joanne Gauthier a été chaudementsouligné. Le procès-verbal de cette AGA serabientôt disponible sur notre site webhttp://aplaweb.ca. Vous pouvez égalementadhérer à l’association et faire un don via cesite. Aussi, pour être au fait de tout ce qui sepasse sur la santé de notre lac, adoptez notrepage Facebook !

ASSOCIATIONS

Club de l’Âge d’OrCarroll Caza divertit les membres du Club de l’Âge d’Or à la soirée des

vacances tenue le 30 juin dernier à l’Auberge Lac du Pin rouge ».

Au cours des dernières an-nées, le Groupe St-Onge aconnu une forte croissance et adiversifié ses activités notam-ment au niveau du génie civilainsi que de l’excavation com-merciale et institutionnelle. Cesexplorations entrepreneurialesnous ont permis de constaterque notre force se trouve dansles projets en excavation rési-dentielle, qui demeure le sec-teur primaire de nos activités depuis 1962.

C’est suite à de longues réflexions que nousvous annonçons que le Groupe St-Onge ces-sera ses activités au niveau du génie civil et desprojets commerciaux afin de se concentrerdans le domaine de l’excavation résidentielle.Bref, nous tournons une page d’histoire pouren écrire une nouvelle.

Déménagement des bureaux etavenir du site actuel

Ce retour aux sources sera accompagnéd’un déménagement de nos bureaux actuelsvers le nouveau secteur industriel de Saint-Hippolyte sur le chemin de la Chapelle (prèsdes Sables L.G.). Concernant la revitalisationdu site actuel, un nouveau projet résidentiela été présenté à la municipalité de Saint-Hip-polyte visant à le transformer en habitationdestinée aux gens de 50 ans et plus. Plus dedétails sur ce projet devraient être annoncésdans les mois à venir.

Finalement, nous tenons à remercier notrefidèle clientèle, nos employés, nos fournis-seurs ainsi que nos amis et tous nos collabo-rateurs. Nous espérons de tout cœur que ceschangements nous permettront de vous offrirun service qui saura dépasser vos attentes.

Guylaine et Raynald

Retour aux sources pour le Groupe St-Onge

450 624-1119, poste 8550 1 877 842-3303

télécopieur : 450 [email protected]

3044, boulevard Dagenais Ouest, Laval (Québec) H7P 1T6

DEUX MONTAGNES

SYLVIE LABROSSEagente en assurance de dommages

Site actuel de l’entreprise Groupe St-Onge.PHOTO BÉLINDA DUFOUR

Annulation du tournoi de golf annuel de 2018

Chers membres de la communauté chré-tienne de Saint-Hippolyte.

C’est avec regret que nous devons vous an-noncer que notre tournoi de golf annuel n’aurapas lieu cette année, dû au fait que notrecoordonnateur, Gilles Ducharme a quitté sesfonctions à la paroisse depuis janvier dernier.M. Ducharme a été d’une aide précieuse à lafabrique durant les 26 dernières années ; il étaitégalement, entre autres, l’organisateur de no-tre tournoi de golf annuel pour la paroisse.

N’ayant pu trouver quelqu’un avec les qua-lifications requises pour organiser une activitéd’aussi grande envergure et en si peu detemps, vous comprendrez que nous n’avionsd’autres choix que d’annuler cette activitépour cette année. Par le fait même, nousconstatons un sérieux impact à venir dansnos prévisions budgétaires de cette année,car le revenu anticipé était de l’ordre d’en-viron 20 000 $.

Nous nous tournons donc vers vous pourtenter de récupérer cette somme qui nous est in-dispensable pour boucler notre budget. Nouscroyons que nous devons tous coopérer àgarder vivante notre église, qui est une partietrès importante du noyau villageois, car elle estun lieu de rassemblement tant pour des acti-vités spirituelles que laïques.

Par ailleurs, nous aimerions connaîtrevos idées de nouvelles sources de finance-ment pour la paroisse, de même que votredisponibilité.

Merci de votre soutien et de vos encourage-ments !

Baptêmes par l’abbé Fabrice Nsamolo-IteleLe 15 juillet 2018

Phélix, fils de Maxim Bélisle et de Sabrina St-Jean Sauvé

Charlie, fille Maxim Blondin et de Sabrina Therrien

Logan, fils de Maxim Blondin et de Sabrina Therrien

Sarah-Élizabeth, fille de Gabriel Parent et de Carol-Anne Maltais

Félicitations et bienvenue dans notre communauté chrétienne !

FunéraillesQue l’espérance de la Résurrection apaise

la douleur des familles touchées par ce deuil.Léo Chartrand, 93 ans, décédé le 2 février

2018, funérailles le 28 juillet prochain,Nos plus sincères condoléances

aux familles et aux amis.

Retraite de Raymonde et BernardLe 8 juillet, lors de la fête du Jubilé

d’Amour, Raymonde Leboeuf et BernardGraton, organiste et chantre respectivement,ont pris leur retraite bien méritée après plu-sieurs années d’avoir agrémenté toutes noscélébrations.

Nous apprécions tout le travail accompli,qui consistait à préparer une célébration eu-charistique, tel que : choisir, préparer, prati-quer et copier les partitions de chaque se-maine pour le prêtre célébrant, ainsi quepour chaque membre de la chorale.

Nous avons souligné leur départ de façon àleur exprimer toute notre gratitude pour cesnombreuses années de dévouement envers la pa-roisse.

Commémoration des fidèles défunts dans le cimetière

Dimanche, le 12 août 2018 à 10 h 30Nous soulignerons la commémoration

des défunts de la paroisse et plus particuliè-rement les défunts dont la messe des funé-railles a eu lieu en l’église Saint-Hippolyte aucours des 12 derniers mois.

En cas de mauvais temps, la célébrationaura lieu à l’intérieur.

Que les âmes des fidèles défunts reposent enpaix par la miséricorde de Dieu

Solution de la page 8

Nouvelles heures de bureauLundi au mercredi : 9 h à 15 h 30Jeudi : 9 h à 13 hVendredi : fermé

Il est toujours préférable de prendre rendez-vous par téléphone.En cas d’urgence, laissez-nous un message sur le répondeur et on vous appellera.

Accueil à la maison paroissiale : Carole Cloutier, secrétaire administrative ou Rita Bone.2259 chemin des HauteursSaint-Hippolyte J8A 3B8Tél. : 450 563-2729 Téléc. : 450 563-4083Courriel : [email protected]

TIRAGE Juin 2018

1er prix : 2e prix : 1000 $ Billet # 100 $ Billet #

Vincent Filiatrault Pauline GirouxSaint-Hippolyte Saint-Jérôme

#016 #225

FÉLICITATIONS ! Mon Église, j’y tiens !

Nouvelles de la paroisse

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 3 • 2 0 1 8

Après 78 jours demobilisation, lesmembres duregroupementcitoyen Pour uneécole secondaireà Prévost se sont présentéspour une troisième foisconsécutive à une séance duconseil des commissaires dela commission scolaire de laRivière-du-Nord qui s’esttenue le mardi 19 juin 2018.À cette occasion, une pétitionde plus de 6 100 signaturesfut déposée, ainsi qu’unmémoire présentant uneanalyse sociodémo graphiquede nos communautés, lesbesoins et les bienfaits d’une école secondaire deproximité à Prévost.

Lors de cette séance, les porte-parolesde notre organisme et des citoyens desmunicipalités de Prévost et Saint-Hippolyteont de nouveau pris la parole. « Nous noussommes exprimés avec cœur sur les va-leurs que porte notre projet et les raisonspragmatiques de notre démarche », de direJocelyn Vaillant, président et porte-parolede l’organisme. « Nous avons demandé auxcommissaires de jouer pleinement leur rôled’élus, d’être sensibles aux demandes de lapopulation, d’avoir une vision innovatricede l’école publique et de contribuer au dé-veloppement de nos communautés. »

Une résolution écriteÀ notre grande surprise, tout juste avant

l’adoption d’une résolution demandant laconstruction d’une nouvelle école secon-

daire sur le terri-toire de la commis-sion scolaire, unhuis clos est de-mandé. Après 45minutes de délibé-ration et à notre re-tour dans la salle du

conseil, une résolution écrite séance te-nante est présentée et recommande uneétude de faisabilité pour une école secon-daire à Prévost devant être déposée avantjuin 2019.

La résolution fait référence à la fortemobilisation citoyenne dans nos munici-palités, à nos représentations répétées enfaveur d’un projet d’école de proximité età la nécessité d’examiner de nouvelles fa-çons de faire et des partenariats innovantspour la construction d’école. Sur ce dernieraspect, nous avons réitéré l’idée d’un par-tenariat public-ville telle que proposée par la municipalité de Prévost pour laconstruction et la gestion d’équipementscommunautaires pouvant aussi servir à lapopulation, le soir, les week-ends et l’été.

Être un véritable partenaireComme le mentionne monsieur Vaillant,

« nous sommes heureux de cette ouverturede la part des commissaires et demandons,tel que nous l’avons toujours fait, d’être unvéritable partenaire dans l’étude de faisa-bilité et dans la proposition de modèlesd’implantations d’une nouvelle école. Cedéveloppement représente pour notre re-groupement une étape importante, maiscomme le mentionne M. Vaillant, « il resteplusieurs autres étapes à franchir avant unepremière pelletée de terre. Nous devonspoursuivre la mobilisation, être vigilants etcontinuer de défendre notre vision d’uneécole de proximité, inclusive et enracinéedans la communauté. Nous sommes dé-terminés à mener à terme notre projetd’école secondaire à Prévost ».

Coordonnées : Pour une école secondaireà Prévost Jocelyn Vaillant http://www.ecolesecondaireprevost.org OU [email protected]

Une première manche est gagnée pour une école secondaire à Prévost

Poésie Académie présente les amis du Pierrot

Jadis peindre à la lumière du jourDes aquarelles qui nous ressemblentTaire nos différencesFaire parler nos silences

Aujourd’hui, peut-être ne pas avoir comprisToute vérité ou ordre d`évidenceTaire qui l`on estEt meubler le temps de nos absences

Joindre à son journal intimeTout ce qui nous est à toute fin utileCe qui dans l`ensemble nous ressembleCe qui fait notre différence

Voir le monde à partir de qui l`on estFait de nos succès comme de nos mésaventures

Refaire ses classes en fin de parcoursComme un élève n`ayant terminé ses cours

Bien malgré moi et ce j`y croisIl m`est difficile de suivre tes pasSans trop savoir où l`on en est

Quand on ne sait trop où l`on s`en vaA la lueur d`un chandelierJ`ai pris la plume et l`encrierMe suis mis à écrire quelques mots oubliésQui firent jadis de nous deux écoliers

Le PierrotTOUS DROITS RÉSERVÉS

La plume et l’encrier

Nous vous présentons ici des textes poétiques issus de nos réputés micros ouverts, et ce, pour votre plus grand plaisir. Toutes nos lectures sont également radiodiffusées

en différé sur les ondes de Radio InfoCité.com sous l’onglet Poésie Académie.Nos prochains micros ouverts auront lieu le 1er samedi en septembre et novembre 2018, de 18 h 30 à21 h au Café Carrousel de Saint-Jérôme. Pour inscription ou information: [email protected]

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 4 • 2 0 1 8

100, ch. du lac de l’Achigan, Saint-Hippolyte • 450 563-1575 • Cell. : 514 603-9371 • [email protected] • www.prestigemarinemecanique.ca

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«  Pour votre aide inestimableau mieux-être de vosconcitoyens/concitoyennes no -tamment dans le domaine de lasanté et de l’éducation ainsi quepour vos nombreuses années demécénat. » Ainsi se lit la noteécrite du député Marc Bourcierqui a offert une médaille del’Assemblée nationale àl’Hippolytois Sylvain Allaire.

C’est le 28 mai, lors d’une cérémonie publique au théâtre Gilles-Vigneault, que Sylvain Allaire a été honoré par le député deSaint-Jérôme. « Monsieur Allaire, ce sont desgens tels que vous qui nous permettent d’avoirconfiance en l’avenir et je me fais une réellefierté de vous remettre la médaille de l’As-semblée nationale », a affirmé Marc Bourcier.

Surprise« Je l’ai appris un peu plus tôt en mai, ra-

conte Sylvain Allaire. On m’a appelé dans monbureau pour me demander de descendre à la réception. Marc Bourcier était là et il m’a annoncé qu’une remise de médailles aurait lieuun peu plus tard à la fin du mois.» «  Ce fut un moment très touchant, commente Marc Bourcier. Et j’ai pu constater à quel point Sylvain Allaire était apprécié de ses employés. »«  Je ne m’y attendais vraiment pas. Ce futtoute une surprise », mentionne Sylvain Allaire.

Médaille de l’Assemblée nationale«  Il s’agit d’une prérogative des députés.

Chacun peut offrir un certain nombre de mé-dailles au cours de son mandat, explique MarcBourcier. Il y avait très longtemps que desmédailles avaient été remises à Saint-Jérôme.J’ai souhaité rendre cet hommage à des gensexceptionnels de la région qui se sont dé-marqués par leur engagement dans les

domaines sportif, culturel, communautaireculturel et des affaires. J’ai établi une courteliste de sept noms. Sylvain Allaire en faisait par-tie. C’est une personne connue et très appré-ciée dans le milieu. Il a le cœur sur la main. C’estun honneur important, explique le député deSaint-Jérôme. Le médaillé reçoit le titre d’Ho-norable et son nom sera inscrit pour toujoursà l’Assemblée nationale. »

ÉlanPour Sylvain Allaire, cette médaille repré-

sente un incitatif à continuer à s’investir dansle mécénat. Mais avait-il vraiment besoin decette marque publique de reconnaissancepour poursuivre sur sa lancée ? « Il n’y a pas eu

de campagne de financement de la FondationAllaire en 2017-2018. Mais j’ai participé à la cam-pagne de Fondation Autisme Laurentides 1 etj’épaule Roger Fugère, le responsable de lacampagne de la Fondation Pallia-Vie, pourrécolter des fonds afin de subvenir aux besoinsde l’organisme. On prend un temps d’arrêtpour l’été, mais la sollicitation va reprendre àl’automne », conclut celui qui ne semble pasêtre prêt à refréner son élan.

1 http://www.journal-le-sentier.ca, Éditionsantérieures : OCTOBRE 2017, p.31 - Une ré-colte de 305 000 $ - Nicolas St-Vincent et Sylvain Allaire à fond de train pour l’au-tisme

Sylvain Allaire, nouveau médaillé

Lyne [email protected]

Viecommunautaire

Sylvain Allaire reçoit la médaille de l’Assemblée nationale des mains

du député Marc Bourcier.PHOTO COURTOISIE

Antoine Michel LeDouxC’est sans doute avec lesentiment d’un désir réaliséque les étudiants de ladernière session de l’école dechant Le cœur à chanter, ontrévélé au grand jour, à plus decent personnes présentes dansla salle Auguste-Norbert Morinde Sainte-Adèle, le 30 juin,« leur voix unique ».

Ces adultes et ces enfants de tout âge etde différents milieux voulaient offrir géné-reusement, comme l’ont souligné leurs en-seignants et accompagnateurs JocelyneZ’Graggen et François Tessier, « ce qu’il y a deplus précieux en eux : leur sensibilité, leur ri-chesse intérieure, leur tendresse, leurs émo-tions les plus intimes et tout ça, à travers leurvoix. »

L’émotion sentie, avant toutLors de ce concert, au-delà des mélodies

et des interprétations lyriques, les chanteurspartageaient généreusement leurs ressentisdans l’interprétation de leurs deux pièceschoisies par eux et travaillées pour ce concert.Ainsi on a assisté à l’interprétation de piècesclassiques dont l’une, celle d’une jeune chanteuse, où les paroles en italien étaient

accompagnées de gestes gracieux pour en illustrer la portée du message des mots. Pourd’autres interprètes, ce fut un choix de chan-sons nostalgiques ou romantiques connueset aimées, afin de revivre en eux et de faire vi-vre à l’auditoire, un scénario aimé qui par l’in-terprétation faite portait l’émotion recher-chée.

Pour certains, emportés par le message re-vendicateur des paroles de leurs chansons, ils l’interprétaient avec une telle force etconviction que s’effaçait la mélodie pour n’en

percevoir que l’atmosphère. Chose certaine,chacun avait à cœur de partager à l’auditoirebienveillant, l’émotion des pièces présentées.En cela, ils vivaient l’un des bienfaits qui sontpromus par cette école : « donner le jour à devéritables interprètes qui nous touchent etnous font vibrer de tout leur être. »

Chanter au-delà de « l’image »Les interprétations musicales des artistes

de cette soirée reflétaient l’esprit que pour-suivent, les fondateurs de l’école, la musiques’adresse avant tout au cœur ! Pour JocelyneZ’Graggen et François Tessier, fondateurs del’école Le Cœur à chanter, « la musique est flui-dité, sensation, émotions, vagues vibrantes et,si nous l’explorons, elle nous guide vers uneharmonie de soi. Nous pouvons tous chanter,

avancent-ils dans leur plus récente publica-tion, il suffit de découvrir sa vraie voix, cellequi résonne autant dans notre cœur quedans nos oreilles. »

Partir à la conquête de sa voixAu-delà des cours offerts dans leur école

de Saint-Hippolyte, fondée en 1999, vouspouvez consulter leur plus récente publication,Partez à la conquête de votre voix, parue auxÉditions Jouvence en 2018. Les auteurs y pro-posent réflexions et conseils ainsi qu’exer-cices pratiques qui visent cet objectif. De plus,en bonus, un disque compact (CD) est offertpour vous accompagner. Pour en connaîtredavantage, on peut consulter les informa-tions sur leur site : www.coeurachanter.com.

Concert d’été, école Le cœur à chanter. PHOTO COURTOISIE

Concert d’été, école Le cœur à chanter

Rendre possible son rêve !

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 5 • 2 0 1 8

Le Service de l’environnement vous informe

En présence d’algues bleu-vert, agissez avec prudence !

Nous désirons vous rappeler les consignes à respecter si vousobservez une fleur d’eau d’algues bleu-vert sur votre lac :

• Ne buvez pas cette eau;• Ne touchez pas les écumes;• Ne vous baignez pas dans cette eau;• Éloignez les enfants et les animaux de compagnie du secteur affecté.

Dans les secteurs non affectés, vous pouvez vous baigner et pratiquer vos activités aquatiques ou nautiques normalement, à moinsd’avis contraire.

Pour signaler un plan d’eau affecté, composez le 450 433-2220 ou en dehors des heures d’ouverture, le 1 866-694-5454.

Pour plus de renseignements sur les algues bleu-vert :http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2013/13-290-01F.pdfwww.sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/algues-bleu-vert/http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/flrivlac/algues.htm

Navigation : Attention à la pollution !La saison estivale est enfin arrivée et quoi de plusplaisant pour en profiter pleinement que de naviguersur un de nos magnifiques plans d’eau. Il importe toutefois de se rappeler que naviguer sur l’eau demeureun privilège que nous pourrions perdre si la qualité del’eau de nos lacs se dégrade.Saviez-vous qu’un seul gallon d’essence dans l’eau contamine l’équivalent d’une piscine olympique ?

Des déversements d’huile ou d’essence sont parfoisconstatés trop tard et la source de contamination nepeut alors être identifiée. La Municipalité fait appel à lacollaboration des plaisanciers afin de s’assurer que leurmoteur est en bonne condition et de ce fait, le moinsnuisible possible pour l’environnement.

Si vous êtes témoin d’un accident environnemental telun déversement, nous vous invitons à contacter le 911sans tarder afin que celui-ci soit circonscrit rapidementpermettant ainsi d’éviter des dommages qui pourraients’avérer irréversibles.

Ensemble, travaillons à préserver nos richesses naturellespour les générations à venir !

En juillet, on arrache l'herbe à poux!

L’herbe à poux est une mauvaise herbe très répandue. Cette plante annuelle estprésente de mai à septembre et disparait à la fin de l’automne. Son apparencevarie d’un mois à l’autre, tel que démontré à la figure suivante :

Au Québec, une personne sur six est affectée par les allergies provoquéespar le pollen de l’herbe à poux, ce qui équivaut à plus d’un million de québécois qui développent des symptômes en respirant le pollen transporté parle vent. Les effets sur la santé sont nombreux et parfois sévères et provoquent notamment le rhume des foins, la conjonctivite, la sinusite ou l’asthme.

Il est donc important d’arracher ou de tondre les plants d’herbe à poux avant

que le pollen ne soit libéré, soit avant la fin de juillet. De cette façon, la santé respiratoire des personnes allergiques sera grandement améliorée pendant toutela saison estivale. Source: http://sante.gouv.qc.ca/conseils-et-prevention/reconnaitre-et-limiter-la-presence-de-l-herbe-a-poux/

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 6 • 2 0 1 8

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du 20 juin au 11 août 2018 

La pièceIl y a 20 ans, Évelyne s’est fait laisser par

Jean-Pierre, son mari, un flamboyant hommed’affaires sans scrupules. Se retrouvant seuleet dépourvue, Évelyne prend sa vie en main,retrousse ses manches et fonde une maisond’édition qui, aujourd’hui, a le vent dans lesvoiles, et qui lui assure une situation finan-cière très confortable.

Un jour, Jean-Pierre réapparaît dans le bu-reau d’Évelyne. C’est maintenant un homme

ruiné, presque sans-abri. Il vient lui demander pardon… et un emploi. Évelyne acceptede l’aider à deux conditions : personne ne doit savoir qui il est vraiment, et il sera... LECONCIERGE. Une douce vengeance se  profile. Évelyne en profite pour traiter Jean-Pierre comme un moins que rien et lui faire subir toutes sortes d’humiliations.

Théâtre Gilles-Vigneault118, rue de la Gare

Saint-JéromeJ7Z 0J1

Gilles [email protected]

Mots à hic

Qui parmi vous, amies lectrices, amislecteurs, n’avez pas entendu que la languefrançaise était menacée au Québec si onn’y prenait garde ? Toutefois, les mani-festations d’inquiétude ont plutôt ten-dance à s’atténuer et à s’espacer dans letemps. Quelques voix s’élèvent occa-sionnellement nous invitant et nous in-citant à la vigilance. Mais elles ne trouventpas beaucoup d’écho ni ne soulèventd’enthousiasme chez les gouvernants oudans la population. Dans un contexte demondialisation croissante et de prolifé-ration, voire d’envahissement des mé-dias sociaux, la lutte est difficile, parfoisinégale. D’autre part, le continent nord-américain, dominé par plus de trois centsmillions d’anglophones, crée bien sou-vent une mer houleuse pour le frêle es-quif québécois.

Avec ses 65 millions d’habitants, onpourrait s’attendre à ce que la France soità l’avant-poste de la défense de la languefrançaise. Elle a plutôt une attitude ti-mide, pour ne pas dire timorée, face à l’in-cursion de l’anglais dans la vie quoti-dienne, dans le domaine commercial,dans l’espace audiovisuel.

Nous avons pu, ma conjointe et moi,prendre la mesure de cette réalité, alorsque nous parcourions à pied le chemin deVézelay sur un peu plus de neuf cents ki-lomètres, un des itinéraires de Compos-telle en France. Au hasard de la route, nosyeux et nos oreilles ont été maintes foisagacés par le recours à l’anglais, dans lesraisons sociales des commerces, serviceset entreprises, ou encore dans les conver-sations échangées autour de nous.

Souvent, nous avons vu des hyper-marchés qui offraient le service des com-mandes à l’auto, qu’ils préfèrent appelerle Drive. Un salon de coiffure n’hésite pasà se désigner comme l’Hair du temps, uneassociation un peu abâtardie des deuxlangues. Dans le domaine des affaires, onfait référence à des start-ups quand il estquestion d’entreprises naissantes. Et dans

les réunions de management, on lanceson pitch proposant la meilleure stratégiepour affronter les nouveaux challenges dujour. Et l’on s’efforce de customiser son pro-duit ou son service. On trouve des free-lances, plutôt que des pigistes ou entre-preneurs individuels.

Dans le secteur informatique, les Fran-çais s’accrochent aux mails, parfois écritméls, plutôt que courriels. Et l’on rebooteles ordis. Un programme d’études supé-rieures à Bordeaux ne craint pas de s’affi-cher digital, au lieu de numérique. Côtésports et activités de plein air, on s’adonneau footing (la marche), au running (lacourse). Au soccer, appelé football, lefoot pour les amateurs, on parle de cor-ner pour un lancer de coin, de penaltypour un lancer de punition. On joue aubowling et non aux quilles, après avoir stationné son véhicule au parking avoi-sinant. Et l’on ramasse ses vêtements nettoyés au pressing ou même au dry-cleaning.

Dans le domaine télévisuel, une chaîned’information s’appelle sans sourcillerCNews, où l’on nous présente tôt le ma-tin les Morning News. Dans une émissionquestionnaire populaire, l’un des prix deconsolation offerts aux participants est unensemble de valises, avec son vanity caseassorti, plutôt que mallette ou valisette detoilette.

En conclusion, si l’on souhaite ar-demment au Québec promouvoir et dé-fendre la langue française, il faudra avanttout compter sur nos propres efforts,toute contribution extérieure restant aumieux aléatoire.

Communiquez avec moi par [email protected] ou surle site Facebook du journal Le Sentierpour nous faire part de vos commen-taires, ou de suggestions de sujets/thèmes à traiter. https://www.face-b o o k . c o m / J o u r n a l - L e - S e n t i e r -240326016318686/

Langue alanguie, langue en péril?

Lancement de la chansonL’amour à l’unisson

Le 11 juin 2018, J.B. Jo dévoilaitun extrait radio intitulé L’amour à l’unisson. La chansonsera diffusée sur différentesplateformes et elle seraaccompagnée d’un vidéoclip.Chaque téléchargement decette pièce musicale permettraà la Société de l’Autisme des Laurentides de recevoir50 cents.

L’amour à l’unisson est le résultat d’un pro-jet collectif initié par Suzie Malette, auteure et enseignante d’un groupe d’enfants autistes (TSA) de l’école Notre-Dame de Saint-Eustache. Inspiré par le projet scolaire

des élèves portant sur labeauté des différences, letexte est né d’une chaînede paix, de tolérance etd’amitié qui a voyagé, à cejour, à travers 75 pays. J.B. Jo trouvait importantd’inclure les jeunes dansce projet. C’est pourquoi ilsont participé au proces-sus d’enregistrement etqu’ils ont immortalisé leurvoix en étant le cœur de lachanson.

Tout au long du pro-cessus, l’avis de ces jeunesfut sollicité afin d’obtenir lemagnifique résultat que

vous entendrez. Ils ont également pris part àla création du vidéoclip avec la collaborationde centaines d’amis de leur école et de leursintervenants, guidés par des gens débordantsde générosité.

Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin

En somme, à travers ce projet, tout lemonde a mis la main à la pâte sans rémuné-ration pour la beauté des différences, et ce, afinde démontrer à cette jeunesse qu’il est possi-ble de réaliser de grandes choses en s’unissantà travers des valeurs fondamentales commel’entraide, la générosité et le respect. L’amourà l’unisson exprime que nous sommes tous desenfants de la terre marchant dans ses sillonsmalgré les différences de chacun. Seul on vaplus vite, mais ensemble on va plus loin.

Johanne Boudreau, directrice artistique,auteure compositrice-interprète

J.B. Jo s’associe à la Société de l’autisme des Laurentides.PHOTO COURTOISIE

Diane Couët, que vous connaissez commel’illustratrice de cette chronique depuis 1996, arécemment observé une hermine de très près,sur son terrain.

L’hermine, Mustela erminea, fait partie de la famille des Mustélidés qui comprend les belettes, la mouffette, le vison, laloutre et le pékan, tous bien présents dans la région.

Femelles plus petites que les mâlesL’hermine possède une immense aire de répartition géo-

graphique. Elle est partout au Québec depuis le sud jusque dansla toundra arctique. Ce mustélidé semble affectionner les forêtsmixtes ou résineuses des forêts boréales. L’habitat chez Dianes’apparente à une berge broussailleuse à proximité d’une rivièrequi serpente. L’animal observé chez elle était sans doute unefemelle, car cette dernière est vraiment plus petite que le mâle.Ce mammifère carnivore est très svelte et bas sur pattes. Grossomodo, il atteint environ 30 cm, et ce, queue comprise.

Presque toute blanche en hiverVoici la description qu’en fait A.W.F. Banfield dans son

manuel intitulé Les Mammifères du Canada : « La petite face

tendue est aussi mince que le cou long et souple. La queueténue et velue mesure à peu près le tiers de la longueurhors tout. » Son agilité et sa petitesse lui permettent des’introduire dans les terriers d’autres mammifèrestels que tamias, souris ou campagnols. Cette belette devient toute blanche à la mue automnale sauf pour une touffe depoils noirs au bout de la queue.

Redoutable prédateurEn été, selon Banfield, «  le

dos, les parties externes desmembres et les flancs sontd’une riche teinte chocolat quifait contraste avec le blanccrème du ventre, des lèvres etde la face interne des pattes ».L’hermine est un prédateur re-doutable qui circule surtout lanuit. Environ 75  % de son ali-mentation résulte en la capturede souris, de musaraignes et decampagnols, petits mammifères prolifiques et parfois en-vahissants. Merveilleusement adaptée pour chasser ses

proies, l’hermine les saisit à lahauteur des épaules et lesmord sans pitié. Lorsque laproie est un Lapin à queueblanche ou un Lièvre d’Amé-rique, la partie sera moins fa-cile, mais notre mustélidé enressortira gagnant.

Populations qui suivent des cyclesMême si l’accouplement a lieu en été, la femelle connaît une

nidation différée jusqu’au mois de mars qui suivra. Les petits nais-sent donc en avril. À part l’hermine, la Belette à longue queue etla Belette pygmée sont aussi présentes au Québec. Les cycles depopulations des belettes suivent les fluctuations des popula-tions des petits mammifères dont ils dépendent pour leur survie.Les belettes sont à leur tour victimes de prédateurs plus groscomme le coyote, le Renard roux, les oiseaux de proie, le pékanainsi que le chat domestique.

Le chasseur hardi qu’est l’hermine

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 7 • 2 0 1 8

Une équipe à votre écoute!

Mon équipe et moi sommes à votre service. N’hésitez pas à faire appel à nous pour vous accompagner

dans vos démarches auprès des services fédéraux :

• Allocation canadienne pour enfants

• Assurance-emploi

• Pension de la sécurité de la vieillesse / Supplément de revenu garanti

• Immigration, réfugiés et citoyenneté du Canada

• Agence du revenu du Canada

RHÉAL FORTINDéputé de Rivière-du-NordBureau de circonscription161, rue de la GareBureau 305Saint-Jérôme (Québec)J7Z 2B9Téléphone : 450 [email protected]

Suivez-moi sur Facebook et Twitter

Jean-Pierre [email protected]

aune et lorehippolytoises

Afin d’assurer l’évolution de laqualité chimique et biologiquede certains de nos lacs, laMunicipalité de Saint-Hippolyte a confié à RichardCarignan et à son équipe le soinde reprendre une étudeexhaustive qui avait été faite ily a déjà 10 ans. En tout, 14 lacshippolytois seront étudiésscrupuleusement cet été, demai à septembre.

L’équipe choisie par le Dr Carignan estconstituée de deux étudiantes universitairesque j’ai eu la chance d’interviewer aprèsqu’elles eurent terminé l’étude d’un des lacs,le 26 juin. Joëlle Guitard et Kristel Bégin de-meurent pour la saison estivale à la Station debiologie de l’Université de Montréal qui a pi-gnon sur rue à Saint-Hippolyte. J’ai pu consta-ter que ces jeunes sont bien minutieuses etcentrées sur la tâche. Cela ne les empêche pasd’avoir bien du plaisir à se promener sur noslacs laurentiens afin de recueillir des donnéescombien importantes !

Biologie et Géographie au programme

Joëlle Guitard est détentrice d’un bacca-lauréat en Biologie de l’Université du Québecà Trois-Rivières. Sa collègue Kristel Bégin ter-minera sous peu un baccalauréat en Géogra-phie à l’Université de Montréal. Plusieurséchantillons sont récoltés sur place et d’autresdonnées sont aussi recueillies afin d’obtenir unportrait complet de l’évolution de nos lacs àtravers le temps. À partir des résultats colligés,une sorte de bilan de santé du lac étudié seradonc disponible. S’il le faut, des mesures pré-ventives et correctives pourront être mises enplan ultérieurement afin de rétablir l’équilibresi fragile de tout écosystème lacustre.

Préserver ce qui existeAux dires de Kristel, «  on tra-

vaille dans ce domaine pour ai-der à préserver ce qui existe. Leschangements qui sont visiblessont souvent rapides ». Pour Joëlle,«  Saint-Hippolyte et les Lauren-tides en général, sont des endroitsque je ne connaissais pas. On re-marque qu’il y a plusieurs lacs pourplusieurs types de personnes. Ilest aussi agréable d’observer lesanimaux tout autour lorsque noussommes au milieu du lac à prendrenos relevés  ». En effet, un Plon-geon huart semblait intrigué de

voir ces deux personnes demeurer si long-temps au milieu du lac.

Résultats encourageants?Avec les changements qui peuvent être

perçus en lien avec les bassins versants, le pro-gramme de vidange des fosses septiques, la vérification des bandes riveraines, nous sou-haitons que des résultats encourageants quiconcernent nos lacs puissent être observéslorsque viendra la parution du rapport, en dé-cembre 2018. Merci à Joëlle Guitard et à Kristel Bégin de m’avoir accordé cette entrevue!

Joëlle Guitard conduit le canot (à gauche) etKristel Bégin est à l’avant (à droite).

PHOTO JEAN-PIERRE FABIEN

Comment bien suivre l’évolution de nos lacsJean-Pierre Fabien

Juin est un mois effervescent. Les élèves de l’école des Hauteurssont à leur dernier sprint,examens de fin d’année, activitésspéciales et la tête déjà auxvacances. Un événement spécial,le gala Méritas, a eu lieu à la mi-juin, parrainé par le ClubOptimiste pour la deuxièmeannée consécutive.

Cet événement se prépare dès le début desclasses car c’est un long processus. La directionet le personnel enseignant misent sur une va-leur qu’ils veulent travailler et encourager durantl’année avec les élèves. Suite à des observa-tions faites en classe tout au long des mois,certains élèves se démarquent des autres parleurs attitudes et sont choisis comme élèves mé-ritants de l’année. Cette année, la valeur retenueest le respect.

Des élèves surprisLe gymnase laisse place à la fête. La prési-

dente du Club Optimiste Régine Sénéchal, le se-crétaire Claude Normand ainsi qu’une des mem-bres du club Lysane Provost se sont affairés àinstaller la salle pour recevoir les jeunes. Le tapis rouge est déroulé prêt à accueillir les récipiendaires. L’atmosphère est fébrile. Des

parents, à l’insu de leur enfant, attendent pa-tiemment le début de la cérémonie.

Pendant ce temps au secrétariat, on appelleles honorés de chaque classe. C’est une sur-prise pour la plupart d’entre eux. Ils se retrouventtous près du gymnase avec la directriceMme Gaudreau. Celle-ci leur explique la raisonde son appel. Ils sont les nominés du Gala Mé-ritas ! On voit dans leur regard l’étonnement, lajoie et l’excitation. On les dirige vers un local enattendant que tout soit prêt.

Tapis rougeCette année, les élèves de l’école sont invités

à assister à la remise des plaques. Une à une, lesclasses s’installent autour du tapis rouge. L’at-mosphère est joyeuse. Madame Gaudreau estmaître de cérémonie. Elle appelle chaque en-seignante à venir avec les deux élèves de leurclasse pour recevoir leur plaque des mains desmembres du Club Optimiste. Tout au long de leurmarche sur le tapis rouge, les jeunes ont droit àdes applaudissements et des bravos de leurspairs. Une belle marque de reconnaissance deleur part et de respect face aux élus.

Dîner récompenseMais la fête ne se termine pas là. Le lende-

main, un dîner est servi aux récipiendaires. Unetable bien mise les attend. Un à un les élèves s’ins-tallent et un repas de poulet est servi avec un jussuivi de gâteau. L’histoire ne dit pas qui étaientles plus heureux : les parents fiers de leur pro-géniture? Les jeunes avec leur plaque honori-fique? Les membres du Club Optimiste? Diffi-cile à dire. Chose certaine, tout le monde sesouviendra de cet après-midi de fête organiséeafin de souligner les efforts et la persévérancede chacun.

L’implication des bénévoles du Club Opti-miste auprès des jeunes est remarquable. Depuis plus de 40 ans, ils contribuent à offrir auxenfants de Saint-Hippolyte, des activités quileur permettent de s’épanouir, d’être reconnusdans leurs talents, leurs valeurs, de vivre des expériences peu ordinaires.

À l’école des Hauteurs, le respect est à l’honneur

Monique Beauchamp

Viecommunautaire

Manon Tawel

Le 8 juin, Yves P. Pelletier nousprésentait : Moi ? Dans la sérieHumour, le Théâtre Gilles-Vigneault était l’hôte descolorés personnages de Yves P.qui à l’âge de 57 ans, nousprésente son premier one manshow.

D’entrée de jeu, ilmentionne que celaprend du courage dela part du public pourvenir assister à un premier spectacle solo.Avec ce spectacle,nous découvrons unpeu qui se cache der-rière tous ces visages,tous plus surprenantsles uns que les autres.

Osons un plongeondans la folie de ses per-sonnages. Que ce soitl’hilarant M. Caron, l’extraterrestre Stromgol,le lecteur de nouvelles pour les sourds (inspirédu personnage de l’abbé Leboeuf durant lesannées 80) ou encore l’impayable CherzeSiachon, ou encore le bum Capharnaüm etson fameux « vive – ensambe » (lire vivre en-semble), Yves P. sait toujours nous divertir.Avec des sketchs, et à travers ces person-nages sortis tout droit de son imaginaire, ilnous entraîne dans leur douce folie, maisaussi dans la sienne. Dès les premières mi-nutes du spectacle, il entreprend d’aller ren-contrer des spectateurs près de la scène,afin d’établir un échange. Ce scénariste, co-médien et réalisateur à ses heures de cer-taines comédies romantiques, est doté d’unegrande polyvalence.

Quand Yves P. nous demande« Qui suis-je? »

Avec un décor d’objets hétéroclites telsque des costumes, des perruques ou des sou-venirs de voyages, nous découvrons plutôt« Quoi » il est… Yves P. nous explique qu’il estsensible, que c’est un gars avec des émotionstrès intenses et qu’il est peureux. Que nonseulement il est doté de tous les sens, maisen plus il a le sens de l’humour. Tout petit, ilaimait le sport, mais le sport ne s’adaptait

pas à lui. Sa passion c’est voya-ger, il aime beaucoup lesvoyages de groupe et selonlui, la plus belle place à visiter,c’est Saint-Jérôme. Il poursuiten incorporant certains au-tres personnages et en ajou-tant des pièces de vêtementsqui le transformeront un peu.On ne peut nier que l’enche-vêtrement des mots c’est saforce, particulièrement avecson personnage de CherzeSiachon dont la gymnastiquedu langage est assez surpre-nante.

Excentrique, insolite et comiquetout à la fois

Avec ce premier one-man-show, Yves P.nous a démontré que l’être singulier qu’il est,utilise ses habiletés caricaturales afin defaire ressortir le comique en lui. Quand pourclore le spectacle, son hilarant lecteur denouvelles nous fait la lecture des nouvellespour les sourds, on n’y entend que des fousrires de la part des spectateurs. Le person-nage en lui-même est coloré, parfois dé-routant, mais pas du tout ennuyant. Avec cespectacle Moi ? Yves P. sait comment se ren-dre jusqu’à nous. Le public charmé a pu lerencontrer à la fin de sa prestation pour uneséance de photos. Pour infos  : www.thea-tregillesvigneault.com

L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 8 • 2 0 1 8

PHOTO COURTOISIE

THÉÂTRE GILLES-VIGNEAULT

Avec Yves P. Pelletier, c’est… Moi?

Suzanne Labrecque, M.A.Ps.Psychologue

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adolescent(e)s et adultesDéficit de l’attention :

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Familles recomposées

Gestion du stress, anxiété, dépression

Les regards des jeunes nominés du Gala Méritas sont empreints d’étonnement, de joie et d’excitation.

PHOTO BÉLINDA DUFOUR

Des retraités se regroupent pour former le Regroupementdes retraité(e)s pour Paul dans Prévost

C’est plus d’une trentaine de retraité(e)s des municipalités de Prévost, Sainte-Sophie, Saint-Hippolyte, Piedmont et Saint-Sauveur qui se sont regroupés

mercredi, 13 juin, à l’Auberge lac du Pin rouge de Saint-Hippolyte, pour former le « Regroupement des retraité(e)s pour Paul dans Prévost ». PHOTO COURTOISIE

15 J.F.KENNEDY, BUREAU 1 Saint-Jérôme, J7Y 4B4 450 530-7722passioncuisines.com • [email protected]

UN PROJET ABORDABLE

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L e S e n t i e r • J U I L L E T 1 9 • 2 0 1 8

Il s’appelle Victor Manuel Nuñez.Il est résident saisonnier deSaint-Hippolyte. Le reste del’année, il vit au Chili. Il y a troisans, il a lancé le projet Vicuña,capitale mondiale de l’astronomie.

Retour en arrière : Victor est arrivé au Qué-bec en 1987. Il y a fait son petit bonhomme dechemin en devenant entrepreneur en rénova-tions domiciliaires dans la région de Montréal.Tout un changement pour lui qui, avant d’arri-ver ici, travaillait dans le domaine bancaire.C’est un homme d’action qui n’a pas eu peur des’investir à fond et de mettre lui-même la mainà la pâte. Près de trente ans plus tard, il a bienréussi.

Une éclipse solaire totale l’an prochain

En 2016, des événements familiaux l’amènentà retourner au Chili et à y résider une bonne par-tie de l’année. Depuis lors, il gère l’Hostal Michelà Vicuña dans le nord du pays. À peine installélà-bas, Il fait un constat : comment se fait-il quele ciel si pur de ce coin de pays ne soit pasmieux mis en valeur? Aussitôt, il agit : devenuprésident de la Chambre de commerce et de tou-risme de Vicuña, il lance l’idée de développer lesecteur astrotouristique. La Chambre de com-merce et la municipalité s’investissent dans leprojet dont le fer de lance est l’éclipse solairetotale qui aura lieu à Vicuña le 2 juillet 2019. Cetévénement attirera plus de 100 000 personneset des centaines de journalistes dans cette mu-nicipalité qui ne compte que 12 000 habitants.

Vicuña, capitale mondiale de l’astronomie

« Nous avons tout ce qu’il faut pour préten-dre au titre de Vicuña, capitale mondiale de l’astronomie, indique Victor. Dans la vallée de l’Elqui, dont Vicuña est la capitale, il y a cinq observatoires scientifiques dans lesquels se re-trouvent cinq des vingt télescopes les plus puis-sants au monde! » C’est le climat sec qui fait decet endroit une zone reconnue par le mondescientifique comme ayant l’un des ciels les pluspropres de la planète. D’autres télescopes sonten construction au Chili, et, d’ici 15 à 20 ans, 70pour cent de tous les télescopes du monde se-ront situés dans le pays.

Au début du projet, il y avait quatre obser-vatoires astronomiques touristiques dans la ré-gion. Il y en a maintenant quatorze, dont troisqui permettent l’observation astronomique etsolaire. De plus, le seul radiotélescope touristiquedu Chili se trouve à Vicuña. «  Depuis janvier2017, un décret municipal a promulgué Vicuñacapitale mondiale de l’astronomie. Mais il faut évi-demment une reconnaissance internationalepour que ce statut acquière une réelle signifi-cation, explique Victor. Et c’est là le but du pro-jet  : faire en sorte que les visiteurs qui vien-dront pour l’éclipse deviennent desambassadeurs de Vicuña, qu’ils la décriventcomme LE lieu privilégié pour observer lesétoiles. Nous avons à offrir une fraction de l’im-mensité cosmique perceptible avec un téles-cope. Mais il y a surtout la magie de découvrir,en levant la tête, un ciel éclaboussé d’étoiles. Onpeut voir à l’œil nu les Pléiades, apercevoir lesNuages de Magellan et tant d’autres  », s’en-thousiasme-t-il.

« Le projet, tient-il à préciser, en est un dedéveloppement régional durable. La seule

économie locale est une agriculture qui semeurt. Aucun espoir pour la jeunesse. Avec ceprojet, nous espérons rehausser le niveau d’édu-cation, créer à terme des emplois mieux rému-nérés dans le domaine touristique. Nous tra-vaillons à mettre en place des cours d’astronomiedans les écoles locales pour éveiller la curiositéet l’intérêt des enfants avec l’espoir que d’ici 15-20 ans, les meilleurs astronomes chiliens, voiremondiaux, soient de notre région. »

Un doux rêveur?Victor me démontre, exemples à l’appui,

que le projet n’a rien d’utopique. «  En routepour 2019  » est plus qu’un slogan. Dans les troisdernières années, de nombreuses activités as-tronomiques ont eu lieu. La municipalité travailleà en faire la promotion. On en a beaucoup parlédans le pays. Le 2 juillet, à un an pile de l’événement, des dizaines de personnes ontparcouru la vallée pour identifier les meilleurs

endroits où on pourra observer l’éclipse l’anprochain.

La Chambre de commerce et la municipalitépeuvent se féliciter du retentissement du pro-jet et du développement qu’il a déjà généré dansla municipalité de Vicuña. Après quelques moispassés à Saint-Hippolyte au Québec, Victor vientde retourner là-bas pour collaborer au sprint dela dernière année avant l’Événement É... commeéclipse.

Détection des plantes aquatiques exotiques envahissantes

Une éclipse pour promouvoir les étoiles!

Lyne [email protected]

Chroniquede voyage

Jean-Pierre FabienUne formation a été donnéepour les résidents riverains surles plantes aquatiques,notamment sur celles quimenacent l’environnement denos lacs et que nous avonsbaptisées les PAEE (plantesaquatiques exotiques enva -hissantes). Cette formations’est donné à plusieurs reprisesdans la région des Laurentidesqui compte, à elle seule, 30 000lacs ! Celle qui a retenu monattention se déroulait à l’Hôtelde ville de Sainte-Marguerite-du-lac-Masson, le 29 juin.

Mélissa Valiquette, employée du Conseil ré-gional en Environnement des Laurentides(CRE Laurentides) était sur place pour animeret répondre aux questions des participants. Pasmoins de 60 personnes s’étaient déplacéespour cette rencontre. Lorsque celles-ci se sontprésentées au tout début, il était intéressantde noter que les lacs font partie du sentimentd’appartenance des citoyens. Ainsi, les lacsMasson, Louisa, Beaulac, Laurel, Clair, de l’Al-chimiste, Millette, à l’Ours, en Cœur, des Îles,Cornu et bien d’autres étaient fièrement re-présentés.

Les plantes aquatiques indigènesVoici quelques données transmises durant

cette journée. Premièrement, il est utile decomprendre que les plantes aquatiques re-trouvées naturellement autour d’un lac nesont pas néfastes en soi. Au contraire, ellescontrecarrent l’érosion, répandent de l’ombre,offrent de la nourriture et un abri pour les

animaux, filtrent leséléments nutritifs, re-jettent de l’oxygènedans l’air et ainsi desuite. Elles sont pré-sentes dans la zonelittorale des lacs, là oùl’eau ne dépasse pasquatre mètres de profondeur. Elles sedéclinent en trois ca-tégories  : les plantesémergentes (que-nouille, sagittaire,pontédérie), dont lesfeuilles, les fleurs et une partie de la tige sontsituées hors de l’eau; les plantes flottantes(nénuphar, nymphée, brasénie) dont lesfeuilles et les fleurs reposent sur l’eau tandisque la tige se trouve sous l’eau; les plantessubmergées (potamot, myriophylle) pourlesquelles la quasi-totalité de la plante se si-tue sous l’eau.

Les plantes aquatiques exotiquesenvahissantes

Les plantes aquatiques exotiques enva-hissantes, comme le Myriophylle à épi, peuventse définir comme des plantes ayant été intro-duites hors de leur aire de répartition géo-graphique naturelle et dont l’établissement etla propagation constituent une menace pourl’environnement, pour l’économie ou la société.

Des comitéssoucieux de leurenvironnement

Les citoyens deslacs qui le désirentpourront constituerdes équipes de détec-tion et de suivi desPAEE. Les personnes-ressources du CRE Lau-rentides assisteront lescomités des différentslacs pour s’assurer de labonne compréhensionde la démarche. Les

personnes pourront par la suite identifier lesplantes aquatiques, qu’elles soient indigènesou exotiques. Des relevés seront colligés et remis au ministère du Développement dura-ble, de l’Environnement et de la Lutte auxchangements climatiques (MDDELCC). Parmiles outils mis à la disposition des comités delacs pour l’identification de ces plantes setrouvent : des fiches d’identification, des clésd’identification et un herbier très bien consti-tué.

Importants porte-étendardsCette journée fort bien préparée a permis

d’outiller les citoyens présents afin que ceux-ci deviennent des porte-étendards depremier ordre dans la connaissance et la compréhension de leur habitat lacustre.

Myriophylle à épi.PHOTO ISABELLE SIMARD (MDDELCC)

La première Fête des étoiles en 2016 :Victor, entouré desparticipants.PHOTO PABLO CORTÉS RIVERA

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