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MI MIL'KIL – 500 km non-stop Lignac (Indre) / Lodève (Hérault) 18 au 24 juin 2017 Une trentaine de coureurs et leurs équipages ont pris le départ à Lignac (Indre) le 18 Juin 2017, à 7h pour parcourir les 500 km qui les séparaient de Lodève (Hérault) : la Mi Mil'Kil. Rémi DUBOQ participait pour la première fois à ce type de course : 500 km en non-stop avec un accompagnateur, Gilles, pour la logistique. C'est sous les couleurs d'Hutchinson qu'il a pris le départ avec 30 autres coureurs dont 5 femmes. Les 500 kilomètres ont été parcourus en moins de 100 heures pour les 5 premiers ; 100% des féminines à l’arrivée ; 100% des coureurs SOLO aussi (sans accompagnateur) ; seulement 3 abandons. Le tout dans la fournaise, malgré les flashs radio annonçant dès le jour du départ 16 départements en vigilance orange canicule (51 le lendemain) et appelant à éviter tout exercice physique au soleil... Cause toujours, tu m'intéresses ; on n'arrête pas les mordus d'ultramarathon ! Rémi finit 5 ème en 99 :18 :00h soit 4jours 03heures 18mn.

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MI MIL'KIL – 500 km non-stop

Lignac (Indre) / Lodève (Hérault) 18 au 24 juin 2017

Une trentaine de coureurs et leurs équipages ont pris le départ à Lignac (Indre) le 18 Juin

2017, à 7h pour parcourir les 500 km qui les séparaient de Lodève (Hérault) : la Mi Mil'Kil.

Rémi DUBOQ participait pour la première fois à ce

type de course : 500 km en non-stop avec un

accompagnateur, Gilles, pour la logistique. C'est

sous les couleurs d'Hutchinson qu'il a pris le départ

avec 30 autres coureurs dont 5 femmes.

Les 500 kilomètres ont été parcourus en moins de 100 heures pour les 5 premiers ; 100%

des féminines à l’arrivée ; 100% des coureurs SOLO aussi (sans accompagnateur) ;

seulement 3 abandons. Le tout dans la fournaise, malgré les flashs radio annonçant dès le

jour du départ 16 départements en vigilance orange canicule (51 le lendemain) et appelant

à éviter tout exercice physique au soleil... Cause toujours, tu m'intéresses ; on n'arrête pas

les mordus d'ultramarathon !

Rémi finit 5ème

en 99 :18 :00h soit 4jours 03heures 18mn.

Les paysages traversés … splendide ! Le Limousin, pays de l’arbre et de l’eau, aussi vert que vallonné à profusion. Passage au bord du Lac de

Vassivière sur les parcours d’entraînement de la légende Raymond Poulidor. Plateau de Millevaches

(altitude 900 m, peu habité) puis le nord du Cantal et la vallée de la Dordogne. Salers, village médiéval

magnifique. Le sud du Cantal, gros dénivelé, quatre cols successifs entre 907 et 1231 mètres au col de Legal

– qui est à la Transe Gaule (Manche-Méditerranée, en étapes, 1190 km) ce que le Tourmalet est au Tour de

France. Aurillac avec ses panoramas à 360° sur le

parc des Volcans. Vallée du Lot très bucolique.

Passage au pied de Conques village-étape, de

toute beauté, sur le Chemin de St-Jacques-de-

Compostelle. Parc Régional des Grands Causses,

vue prolongée sur le majestueux Viaduc de Millau

pendant près de 10 km. Roquefort-sur-Soulzon, capitale du roquefort et dernières bosses sporadiques avant

de quitter l’Aveyron, les coureurs entrent en Hérault pour terminer leur périple par une longue descente de

11 km au son des cigales jusqu’à Lodève où le bar et la piscine du camping Les Vals les attendent.

Le parcours

Les coureurs se préparent, se rapprochent tranquillement de la ligne de départ. Que

peuvent-ils bien se dire !!!

Le départ est donné. Ils prennent la route sourires aux lèvres sans penser à ce qui les

attend.

Et Rémi s'envole comme à son habitude ….

Petite halte pour Rémi il fait déjà chaud mais

heureusement Gilles est là pour s'occuper de

tout afin que Rémi ne s'occupe que de sa

course.

Malgré la chaleur, le moral et le sourire ne lâchent pas Rémi qui avale les kilomètres

Rémi

Avec le gagnant de la course … … rejoint par son accompagnateur qui le ravitaille en

marchant !

200 km … une étape passée ! Rémi retrouve de l’énergie

Il explique sa stratégie de course : "Après le top départ, j’ai demandé à Gilles (qui s’est

proposé de me suivre dans l’aventure et seulement

rencontré la veille de la course !) de m’attendre à

15 km plus loin pour notre premier ravitaillement.

Le règlement de la course obligeant de toute façon à ce

que les premiers ravitaillements ne se fassent qu’à 8 km

du départ. Les équipages n’ont eu le droit de partir que

15 minutes après le départ des coureurs.

Le rôle de l’accompagnateur est de fournir au coureur,

eau et nourriture pendant la course ; de préparer les

temps de repos, sommeil.

C’est le coureur qui décide de ses pauses et le délai ou la distance entre chacune d’elles.

En fonction de ma progression, je demandais à Gilles de m’attendre à x km et lui disais quel type de

ravitaillement me faisait envie.

Autrement dit, l’accompagnateur est aux ordres du coureur !!

Gilles a déployé tous les moyens possibles pour me faciliter l’épreuve : douche chez l’habitant ou en

camping, eau fraiche aux fontaines, allez faire les courses si je voulais quelque chose de particulier

(parce que par moment plus rien ne fait envie), soutien moral (indispensable dans les moments

difficiles causés par la fatigue, la chaleur, les douleurs), ...

Mon objectif était d’arriver au bout et … le plus

rapidement possible ! Pour se faire, ma stratégie

était de me ravitailler tous les 5 km le jour.

Du fait de la chaleur, qui est montée à 40 C : entre

13h et 15h, je prenais un petit repas (sandwich)

suivi d’une sieste pour éviter les coups de chaud.

Vers 21h30, arrêt pour la traditionnelle assiette de pâtes

accompagnée de sauce tomate et de ce que Gilles avait

trouvé de bon en traversant les villages.

Ensuite, ‘grosse nuit’ de 2 h / 2h30.

Pendant la nuit les ravitaillements étaient espacés entre 7

et 10 km car la fraicheur aidait à tenir plus longtemps.

Au bout du 2ème

jour, l’alternance course / marche est imposée par le corps qui souffre et la fatigue

qui devient omniprésente.

Cette gestion de course m’a permis de faire 165 km le premier jour ; et ensuite, une moyenne de

110 km / jour.

Le rôle de Gilles a été très important. Il s’est occupé de moi alors que lui-même faisait la course.

Différemment car en voiture, mais comme il a suivi mon rythme il a lui-même été éprouvé par la

course. Et il a su rester fort et présent quand j’ai montré des signes de faiblesse et que le moral me

poussait dangereusement vers "c’est mort, je n’y arriverais pas !""

Mais à l’arrivée, le duo est ravi d’avoir réussi cette épreuve difficile, 500 km non-stop !

Rémi et Gilles, finishers de la Mi Mil'Kil

Prochaines participations de l’AS :

Dimanche 9 juillet: Trail de Mignerette 20, 10 & 1km

(enfants), courses 100% nature.

Samedi 19 Août 2017: Trail des Maquisards à Lorris

6-15-23 km 100% en forêt.

Remise des récompenses