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VIE PRATIQUE Les prêts étudiants UNIVERSITÉ Réforme des études de santé p. 6 p. 10 ENQUÊTE Les filières qui mènent à l’emploi p.12 Bimestriel - n° 80 - Janvier / Février 2009 - 0,95 www.lavoixletudiant.fr et de l’automatisme p.8 Les Métiers de la Robotique www.lavoixletudiant.fr © Paramount Pictures Corporation and Dreamworks

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VIE PRATIQUE

Les prêts étudiants

UNIVERSITÉ

Réforme des étudesde santép. 6 p. 10

ENQUÊTE

Les filières qui mènentà l’emploi p.12

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Janv

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0,9

5 €

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et de l’automatisme p.8

Les Métiersde la Robotique

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© Paramount Pictures Corporation and Dreamworks

✔ De nouveauxservices pourbien s’informerLe Ministère de la Santé, de laJeunesse et des Sports a lancédeux nouveaux services sur sonsite www.jeunesse.gouv.fr. Lesite comporte désormais une ru-brique “Ma Communauté”, surlaquelle les jeunes peuvent parti-ciper à des forums thématiques,obtenir des réponses sur touttype de sujet grâce au service ré-ponse du Centre Information etDocumentation Jeunesse, etconsulter une foire aux ques-tions. Dans la rubrique “Près dechez vous”, ils découvrent tousles points d’information au ni-veau local, départemental et ré-gional. Il n’y a plus aucune raisonde ne pas trouver de réponses àses questions !

✔ Des étudiantsvalenciennoisrécompensés

Le dixième Forum Internationaldes Technologies de l’Animation(FITA) d’Angoulême a réuni endécembre dernier 300 profes-sionnels et 200 étudiants passion-nés d’images numériques. Le prix«coup de cœur» du festival FITA aété décerné à trois étudiants enmaster arts plastiques et créationnumérique de l’Université de Va-lenciennes. Ils y ont présenté leur

œuvre collective intitulée«help.e». Réalisée lors d’uneWebJam organisée dans le cadredes e.magiciens 2008, elle per-met de tester sa cyberaddiction.

✔ Imaginer unemascotte pourl’Universitéd’ArtoisLe service santé de l’Universitéd’Artois organise un concoursouvert à tous les étudiants del’établissement. Il s’agit de créerune mascotte qui illustrera lesdocuments élaborés dans le ca-dre des actions menées autourdu programme territorial desanté «Bouger, bien manger, larecette pour mieux réussir». Vosidées sont à envoyer avant le 30janvier à l’Université d’Artois,Service santé, 9 rue du Temple,BP 665, 62030 Arras cedex.Plus d’infos : tél. : 03 21 60 60 29

✔ Des bornesinteractives pourtester votrepotentielentrepreneurial

Vous avez peut-être commencé àles voir apparaître dans votre fac.Depuis septembre dernier, ettout au long de l’année universi-taire 2009, 90 bornes interactivesvont être implantées dans lesuniversités et grandes écoles dela région. Mises en place par la

Maison de l’Entrepreneuriat,elles permettent aux étudiantsde détecter leur potentiel entre-preneurial. Après les vingt àtrente minutes de questions,l’étudiant intéressé par un projetde création ou de reprise d’en-treprise pourra se positionnerpar rapport à un profil type decréateur. Des conseils et infos luipermettront également de l’ai-der à faire mûrir ou concrétiserson projet. Vous pourrez égale-ment découvrir ces bornes sur leSalon de l’Etudiant de Lille, du 15au 17 janvier à Lille Grand Palais.Plus d’infos : www.maison-en-trepreneuriat-npdc.fr

✔ Concours desjournaux scolaireset lycéens

Chaque année, des milliers dejournaux sont créés dans les éta-blissements scolaires. Depuis2007, le prix Alexandre Varenne -concours national des journauxscolaires et lycéens, récompenseles meilleurs de ces journaux, quisont à la fois des espaces d’ex-pression originaux, des outilspour la démocratie et qui partici-pent à l’éducation aux médias.Tous les journaux scolaires et ly-céens peuvent s’inscrire. Dansl’académie de Lille, vous devezfaire parvenir votre journal avantle 20 février. Douze journaux dela région seront sélectionnéspour la sélection nationale. Lescritères de sélection porterontsur les qualités graphiques et ré-dactionnelles, l’identité et la na-

ture du journal. Tous les titresparticipants recevront égale-ment une fiche conseil pour lesaider à faire évoluer le support.Au final, les lauréats se partage-ront de nombreux lots et 15 000€ de dotation. Les membres deséquipes lauréates recevront éga-lement la carte de presse jeune,décernée par l’association Jetsd’Encre.Plus d’infos : tél. : 03 20 12 14 49.www.cnjs-varenne.org

✔ La premièrepromo de l’ITEEMdiplôméeLes 40 premiers diplômés del’Institut Technologique Euro-péen d’Entrepreneuriat et deManagement (ITEEM) ont

achevé leur cursus en fin d’année2008. A cette occasion, une céré-monie de remise des diplômesétait organisée au sein de la cen-trale d’achats Auchan. Créée il ya cinq ans, cette formation aty-pique allie à la fois l’ingénierie, lemanagement et l’entrepreneu-riat. Elle est menée conjointe-ment par l’Ecole Centrale etl’ESC Lille (Ecole Supérieure deCommerce).Plus d’infos :http://iteem.ec-lille.fr

✔ La Nuit ICAMannuléeDepuis plus de 20 ans, la NuitICAM est considérée commel’une des plus grosses soiréesétudiantes de la région. Cetteannée hélas, la 111ème promotion

Édito

Pourquoi la réforme des lycéesfait un tel ravage ?Cela fait des années qu’une réforme du Bac est an-noncée. A force de faire des réformes homéopa-thiques, on sclérose le système alors qu’autour toutbouge. Les TPE sont l’innovation la plus intelligente deces dernières années au lycée. Mis en place sous JackLang, les travaux personnels encadrés permettent desortir du carcan habituel, du cours magistral pour ap-prendre par soi même. Aller à la pêche aux infos, en-quêter, interviewer, échanger, rédiger, illustrer, présen-ter le dossier et s’exprimer devant un jury font de cetravail un apprentissage de la vie étudiante et consti-tue un merveilleux galop d’essai. Et pourtant leurmise en place fut un tollé !Rendre le lycéen plus actif dans ses apprentissages etplus autonome sont des priorités à prendre encompte, là où nous avons accumulé un certain retarden comparaison à de nombreux pays européens ( GB,Suède, Finlande, Allemagne etc), c’est la meilleure fa-çon de vous préparer à étudier à l’université. La réforme va dans ce sens, mais mérite plus d’expli-cations et des aménagements.

La rédaction

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr2

NEWS Réalisé par Marie Chaillou

LA VOIX-L’ETUDIANT(Bimestriel d’information sur les études)

4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune RichmondRédaction : Khadija Abouchan, Marie Chaillou, Mathieu Pype, Audrey Williart, Giulia DeMeulemeester • Maquette : Audrey Liagre, Mathieu Pype • Publicité : Flavie Descamps, NathalieJarzebowski, Sylvie Beauvois, Yannick Awe, Géraldine Bernard • ISSN N° : 1282-0326 • Principauxassociés : La Voix du Nord, L’Etudiant • Imprimerie : Imprimerie Presse Flamande - Hazebrouck •Abonnement : 5,7€ - 37,39 Frs (un an : 6 numéros).

Toute reproduction des images ou textes est interdite sans autorisation préalable.

se voit contrainte d’annuler l’édi-tion 2009, qui devait se déroulerle 24 janvier prochain. En cause :les bâtiments de l’école, où de-vait se dérouler la soirée, ne se-raient pas prévus pour accueillirce type d’événement. Unegrande déception pour les étu-diants lillois, mais aussi pour lesétudiants de l’ICAM, investis de-puis plusieurs mois dans l’organi-sation de cette fête.

✔ La Nuit desMines 2009

La seconde édition de la Nuit desMines se déroulera le 17 janvierprochain à Gayant Expo à Douai.Autour du thème de l’illusion, lesétudiants de l’école d’ingénieursvous feront vivre une nuit de fo-lie, au rythme des sons ensoleil-lés de Magic System, et desrythmes électros des DJ Seromou Antoine Clamaran. Un battlede pom pom girls, mais aussi unshow laser, un défilé de lingerieet pleins d’autres surprises ryth-meront la nuit.Plus d’infos : www.nuitdes-mines.fr. Infoline : 06 03 70 7316. Prix des places : 20 €, enprévente sur ww.fnac.com etww.digitick.com

✔ Sciences PoLille renforce sondispositif pourl’égalité deschances

L’Institut d’Etudes Politiques(IEP) de Lille vient de signer uneconvention avec la prestigieuse

Ecole Nationale d’Administra-tion (ENA), qui forme les hautsfonctionnaires de la République.Le but est d’accompagner dèsl’année prochaine des étudiantsissus de milieux modestes vers lapréparation du concours d’en-trée à l’ENA. L’école cherched’ailleurs à renforcer la diversitéau sein de ses étudiants : «dans lahaute fonction publique, nousavons besoin des meilleurs ta-lents, on ne peut pas se limiter»,insistait Bernard Boucault, direc-teur de l’ENA, à l’occasion de lasignature de la convention. Auprogramme : stages, rencontres,mise en ligne d’informations,coaching... Les étudiants serontaccompagnés pendant quatreans, avant de tenter le fameuxconcours. Le parrain de la pre-mière promo est Alexandre Lal-let, un ancien de Sciences PoLille, sorti major de l’ENA en2004. Avec d’autres opérationscomme le Programme d’EtudesIntégrées, qui aident les lycéensissus de milieux modestes à pré-parer le concours d’entrée enIEP, Sciences Po Lille dispose au-jourd’hui du «dispositif le plus in-tégré de France en terme d’éga-lité des chances», se réjouitPierre Mathiot, son directeur.Plus d’infos :http://iep.univ-lille2.fr

✔ Radio Campusa 40 ansRadio Campus Lille fête cette an-née ses 40 ans de diffusion sur lesondes françaises. Créée en 1969sur le campus de Lille 1, elle fut lapremière radio libre associative deFrance. Aujourd'hui, toujours in-dépendante et engagée, Campuspropose une centaine d'émissionspar semaine : programmationsmusicales variées, programmesthématiques... "C'est un foutumélange, s'amuse Dominique Jo-livet, l'un des deux responsablesdes programmes, notre libertéd'expression nous permet d'avoirun regard différent des médiascommerciaux et de proposer dessujets originaux et divers". Dans lecadre de cet anniversaire, une uni-versité radiophonique sera organi-sée du 1er mars au 15 avril. Ellesera l'occasion de confronter dif-férentes expériences radiopho-niques du monde entier.Infos : www.campuslille.com

✔ HEI s’installe àEuratechnologiesLa grande école d’ingénieurs gé-néralistes HEI (Hautes Etudesd’Ingénieurs) a confirmé l’installa-tion de son pôle informatique surle site d’Euratechnologies. Situé

à Lomme, il s’agit d’un vaste pro-jet de réhabilitation et de déve-loppement économique dédiésaux technologies de l’informationet de la communication. L’écolepropose plusieurs spécialitésdont un important pôle informa-tique qui sera présent physique-ment sur le site aux alentours du15 février. Ce projet constitueune véritable opportunité pourles étudiants et les enseignantschercheurs qui seront ainsi en col-laboration directe avec le secteuréconomique. «Cela permettraaux étudiants de mieux connaîtreles métiers et les perspectivesd’emploi et de se rapprocher deleurs futurs employeurs». L’écolesouhaite de plus développer lesactivités de transferts de l’innova-tion aux entreprises. Euratechno-logies comporte un centre de for-mation auquel HEI apportera desressources (infrastructures, res-sources humaines et matérielles),en particulier en vue de la forma-tion tout au long de la vie. L’écoleenvisage également de dévelop-per des partenariats dans desprojets de recherche.

✔ Mourir sur laroute n’est pasune fatalité

Première cause de mortalité chezles 15-24 ans, les accidents de laroute tuent chaque semaine 23jeunes, et en blessent 600 avecparfois des séquelles à vie. Pourrappeler aux jeunes ces risqueset inviter les automobilistes à semobiliser, la Prévention Routièrelance la campagne «Pour nous,mourir à 20 ans sur la route n’estpas une fatalité». Illustrée parcette affiche choc, elle revient surdes principes simples de sécu-rité : désigner un conducteuravant une soirée, avoir le réflexeéthylotest, respecter le code dela route... La campagne vise aussià recueillir des dons pour l’asso-ciation. Un don de 20 € permetpar exemple de distribuer un testd’alcoolémie à 20 jeunes en sor-tie de boîte de nuit. Plus d’infos : www.prevention-routiere.asso.fr

A ne pas manquer !Janvier✔ Ecoles paramédicales et sociales : clôturedes inscriptions.

✔ Ecoles d’arts et d’architecture : début desinscriptions.

✔ Salon du Lycéen et de l’Etudiant : les 15, 16et 17 janvier 2009 à Lille Grand Palais. Infos etinvitations : www.lavoixletudiant.fr.

✔ Dossier social étudiant : vous pouvez entamervos demandes de bourses ou de logements auprèsdu CROUS dès le 15 janvier en constituant votredossier social étudiants. Infos : www.crous-lille.fr.

✔ www.admission-postbac.fr : connectez-voussur ce site dès le 20 janvier et jusqu’au 20 mars pourtoute vos inscriptions en première année de licence,DUT, classe prépa, DEUST, BTS, BTSA, premièreannée de médecine ou de pharmacie, diplôme decomptabilité et de gestion, diplôme des métiersd’art, mise à niveau en arts appliqués ou enhôtellerie.

✔ www.grandesecoles-postbac.fr : inscriptionsdès le 15 janvier et jusqu’au 15 avril pour lesgrandes écoles accessibles après le bac.

✔ Portes ouvertes : le 24 janvier dans tous leslycées du Nord ayant des BTS et des classes prépas,le 31 janvier dans les universités, IUT et écoles de lamétropole lilloise.

Février✔ Salon des Métiers : les 5, 6 et 7 février à Lille

Grand Palais.Infos : www.nordpasdecalais.fr/salondesmetiers.

✔ Portes ouvertes : le 7 février dans tous les lycéesdu Pas-de-Calais ayant des BTS ou des classesprépas, le 14 février dans les universités, IUT etécoles de la région hors métropole lilloise..

Mars✔ Job Salon : salon de recrutement spécial

fonctions commerciales et métiers de ladistribution, le 13 mars à Lille Grand Palais. Infos etinvitations : www.lavoixletudiant.fr.

✔ Salon de la poursuite d’études :les 13 et 14 mars à Lille Grand Palais.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr.

✔ Salon de la formation pour adultes :les 13 et 14 mars à Lille Grand Palais.Infos et invitations : www.lavoixletudiant.fr.

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“Introduire les SES pour toutes les filières est

une bonne idée”

TRIBUNE

Refonte de la classe de seconde, disparition des trois filières passant par la création d’une filièrecommune avec options, diminution des heures de cours... Face à l’agitation lycéenne, le ministrede l’éducation, Xavier Darcos, reporte sa réforme pour 2010.

Que pensent les lycéens de laréforme du lycée ?

Gaëtan, 17 ans, enpremière ES au lycéeFénelon, Lille

Réalisé par Audrey Williart et Giulia De Meulemeester

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr4

- Je suis ni pour ni contre la réforme. Je trouve que la division en filières est bien

telle qu’elle est car si on a déjà un projet professionnel, on sait déjà vers quoi

se diriger. Par contre l’introduction des SES (sciences économiques et so-

ciales) dans le tronc commun n’est pas bête. Même en S, il serait intéressant

de savoir ce qu’il se passe en économie et comment fonctionne la société.

- Je pense qu’il faudrait plutôt repenser, dans chaque série, à toutes les ma-

tières utiles et intéressantes pour l’avenir tout en restant large car au lycée on

est encore hésitant sur le projet professionnel.

- Je suis d’accord pour que la réforme passe dans un an mais avec quelques mo-

difications et les SES pour tous.

Victoire, 15 ans, en première S au lycée Notre Dame de la Paix, Lille

Elodie,16 ans, secondegénérale au lycée SaintPaul, Lille

- Je n’ai pas eu l’occasion de faireles manifestations mais je suiscontre la réforme. Je ne vois pasl’intérêt de changer ce qui est déjàfait, et de modifier les programmes.Ça brouille les repères des parentset des grands frères et soeurs quipourraient aider les futurs lycéens.- Ce que je trouve idiot dans la ré-forme c’est de supprimer desheures de cours pour des matièresprincipales comme le français etde rajouter des heures de sport.- Je préfèrerai garder les filièresactuelles car elles sont généraleset conviennent donc à ceux qui nesont pas vraiment fixés sur cequ’ils veulent faire.

- Je me suis mobilisée contre la réforme car je ne suis pas d’accord avec le fait

que le gouvernement fasse une réforme pour supprimer des postes. L’année

divisée en deux semestres est une mauvaise idée. En seconde beaucoup se

plantent, une fois le premier semestre passé et les premiers résultats qui tom-

bent, ce sera impossible pour eux de se réveiller au second semestre. En plus

avec la disparition des filières, les différences sociales seront accentuées. Les

élèves qui viennent de milieux modestes ne vont pas garder les piliers fonda-

mentaux comme les maths.

- Il faudrait plutôt augmenter le nombre de profs. Tous les ans, le gouvernement

supprime des postes et ça casse tout l’équilibre.

- Je ne suis pas du tout satisfaite du report de la réforme, je voudrais son retrait. Nous

continuons donc à nous mobiliser, en organisant des AG.

Flore, 17 ans, en seconde au lycée Faidherbe, Lille

Laetitia,17 ans,en première S au lycéeMontebello, Lille

- Je trouve cette réforme plutôt né-gative. L’idée de la division de l’an-née en deux semestres ne meconvient pas du tout car on va chan-ger de matières entre les deux. Etquand on passera le bac on n’aurapas suivi tout ce qu’il fallait. Ce n’estpas assez fixe, c’est trop libre.- Je pense que les élèves ont plu-tôt besoin de plus de soutien quede liberté dans le choix de leursoptions. Dans tous les cas il ne fautsurtout pas supprimer le redou-blement, même si certains ratentleur année, ils sont toujours inté-ressés et ont le droit à unedeuxième chance.- S’il y a une réforme à faire, il fautqu’elle soit différente de celle pro-posée par le ministre. Reportée ounon, pour moi elle ne doit pas pas-ser sous cette forme.

- J’ai participé à deux manifestations car je ne suis pas d’ac-cord avec la division de l’année en deux semestres, la diminu-tion des spécialités et des heures de cours. Avec le nouveaubac, le niveau sera différent et donc moins adapté aux facs.- On est mal informés, les textes sont flous. Pour moi cette ré-forme est un moyen de ne pas remplacer les postes des en-seignants. Je pense que le lycée fonctionne bien comme ça etqu’il ne faut rien changer.- Je suis bien sûr content du report de la réforme mais j’ai unpeu peur de la version bis ou qu’elle passe en fin d’annéequand les terminales seront coincées par le bac. Les collé-giens, qui sont les plus concernés, ne se mobiliseront pas.

“Pas besoin dechangement”

“Il y a trop dechangement, cen’est pas assez fixe”

“Je suis content dureport de la réformemais j’ai peur de laversion bis”

“La disparition des filières va accentuer les

différences sociales ”

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qui se bougentLes assosVous réalisez un projet humanitaire, culturel, sportif, musical, ect… au sein d’une association étudiante ?Vous souhaitez figurer gratuitement sur cette page ou sur notre site internet ? Envoyez nous un mail pour présenter votre projet : [email protected]

Parce qu’il est important de pouvoir seprojeter dans l’avenir lorsque l’on est àl’hôpital, “Cheer up !” (qui est une fédé-ration de 16 associations réparties danstoute la France) se propose d'accompa-gner des jeunes adultes atteints de can-cers dans la réalisation de projets quileur tiennent à cœur. Le Nord peut seprévaloir de deux antennes locales : lapremière à l’EDHEC de Lille, la seconde àCentrale Lille. Alexandre, président de l’antenneCentrale Lille, nous explique le déroule-ment des actions menées par Cheer up ! :“Il n’est jamais facile de se rendre dansun hôpital” explique-t-il, “c’est pourquoinous sommes formés et accompagnéspar la fédération Cheer up !”.Cette année, les actions des étudiants deCentrale Lille auront lieu à l’hôpital SaintVincent de Paul de Lille. “Nous tra-vaillons en partenariat avec le personnelsoignant” précise Alexandre. “Nous dis-cutons avec les jeunes malades afin defaire émerger leurs envies et leurs cen-tres d’intérêts. Ensuite, nous mettonstout en place pour développer un projetpersonnel. Ce peut être une formationprofessionnelle, l’apprentissage d’un ins-trument de musique, d’une langue, lapréparation d’un voyage… L’importantest de permettre aux jeunes d’avoir desobjectifs.” Pour financer ces différentsprojets, les membres de Cheer up ! orga-niseront la deuxième édition de la Coursecontre le Cancer le 14 mars au campusde Lille 1. Chaque tour de stade parcouruaugmentera la cagnotte de Cheer up !Alors, tous à vos baskets !Pour plus d’infos : [email protected]

Au cours de leur cursus“Agroalimentaire etSanté”, les élèves-ingé-nieurs de l’InstitutPolytechnique LaSalleBeauvais participent auTrophée “Agrocréativ’”.Leur objectif : créer unproduit agroalimen-taire répondant auxbesoins nutritionnels

d’une population. Sur les douze groupes inscrits, c’est une équipe entièrementcomposée de filles qui a décroché la première place avec leur projet “Vitaspir”.Leur but ? Rendre la spiruline accessible aux Burkinabès. “La spiruline est unealgue bleue, riche en vitamine et en protéine, qui est très présente en Afrique”indique Sophie, la chef de produit Vitaspir. “Pourtant, elle n’est consommée quepar une toute petite population sur les bords du lac Tchad”. Pour développer saconsommation, les six filles choisissent le Burkina Faso. C’est en effet dans cepays qu’est située la plus grosse ferme de Spiruline d’Afrique. Vient ensuitel’idée de faire une confiture : “La Spiruline a un goût particulier d’algue qui semasque bien par le sucre” explique Sophie. “L’idée d’une préparation en confi-ture s’est donc imposée”. Après s’être rendues sur place pour y organiser desdégustations, Sophie et son équipe ont décidé de céder la recette (et leursdroits) à une société productrice locale et d’offrir leur récompense (1 000€) à unorphelinat burkinabè.

L’association CDA (Communautéde Développement Artistique)de Lille 3, composée d’une cin-quantaine de membres, a pourobjectif de promouvoir les activi-tés artistiques au sein de l’uni-versité. Essentiellement axée surl’audiovisuel, CDA prépare en cemoment un court-métrage d’unevingtaine de minutes sur le thèmede l’homosexualité en milieu sco-laire. “Nous réalisons ce projet enpartenariat avec les associations

SOS homophobie, Couleurs Gaies et David & Jonathan” explique Jean-Baptiste, élève en 3e année de licence Art et Culture parcours Cinéma et pré-sident de l’association. “Intitulé “Rouge Sang” ce projet sera utilisé par lesassociations de lutte contre l’homophobie au cours de leurs interventions enmilieu scolaire. Il y sera notamment question d’isolement et d’épuisementmoral”. Si Jean-Baptiste a déjà écrit le scénario, le tournage ne commenceraque fin février. La sortie du film est quant à elle prévue pour le 17 mai,Journée Internationale de Lutte Contre l’Homophobie. “Les cours de l’uni-versité sont très théoriques. Ce projet nous permettra de mettre en pratique,de manière utile, ce que nous apprenons durant de notre formation !” seréjouit Jean-Baptiste.Pour plus d’infos : www.associationcda.eu/

ASSOSRéalisé par Mathieu Pype

De la confiture de Spiruline !

Silence ça tourne !

Cheer up !

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SOCIÉTÉ Réalisé par Giulia De Meulemeester

Le nouveau prêt étudiant au cœur du débat Le 8 septembre dernier, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté le nouveau prêt à destination des étudiants.Une mesure qui ne séduit pas particulièrement les principaux concernés et suscite de vives réactions. Sans condition de ressource, ce prêt n’exige pas de cau-tion parentale ou d’un tiers. Si le montant moyen prévu tourne autour de 7 500 euros, l’emprunt peut atteindre jusqu’à 15 000 euros. Comme pour un prêtclassique, tout étudiant entre 18 28 ans et inscrit dans un cursus d’enseignement supérieur est éligible à ce prêt. Cependant une sélection des dossiers est iné-vitable. Mais ce n’est pas vraiment ce qui inquiète les syndicats étudiants. L’UNEF dénonce un dispositif moins efficace que celui qui existait auparavant, à sa-voir les prêts à taux zéro (dits «prêts d’honneur») accordés par le CROUS. Le nouveau prêt y met fin puisque son taux d’emprunt est fixé par les banques en fonc-tion du marché. Cetelem et les Banques Populaires, uniques partenaires du projet pour le moment, annoncent respectivement un taux à 4,5% et à 3,8%. Lesyndicat voit également dans ce prêt, une incitation à l’endettement. Or, l’entrée dans la vie active est souvent difficile pour les jeunes actifs qui enchaînent CDDet périodes d’intérim. Après les syndicats, c’est aux étudiants de l’EDHEC de réagir. Dans une étude publiée le 25 novembre, ils dénoncent «un dispositif contraireà la ligne adoptée par la plupart des grands pays européens » et qui «n’est pas en mesure d’aider les étudiants modestes». Si le nouveau prêt de Valérie Pécressene recueille pas l’enthousiasme de tous, le ministère prévoit toutefois d’en accorder environ 60 000 pour 2009.

Les prêts étudiantsconnaissent-ils la crise ?La crise a été abordée sous bien des aspects, mais lasituation des étudiants est encore peu évoquée. Pourtantils sont nombreux à devoir emprunter pour financer leursétudes. Le contexte actuel peut-il limiter ou modifier lesconditions d’accès aux prêts pour les étudiants ?

Un contexte mondialAux Etats-Unis, le système duprêt étudiant est quasi-général etpour cause : les études sontchères. Déjà fragilisés, ces prêtssont aujourd’hui largement af-fectés par la crise des marchésdu crédit. Que s’est-il passé ? Auprintemps 2007, deux lois sontsignées par Georges W.Bush : leCollege Cost Reduction Act etl’Access Act. Elles affaiblissent lesprêts étudiants fédéraux en ré-duisant les subventions pu-bliques aux établissements privésqui accordaient alors 80% de cesprêts fédéraux. Des prêts qui pré-sentent notamment des condi-tions, fixées par le gouvernementfédéral, plus favorables que cellesdes prêts privés.

Au même moment, poussés parla crise financière, de nombreuxétablissements émetteurs deprêts privés se sont retirés dusecteur ou ont resserré leursconditions d’emprunt. Les prêtsprivés sont alors devenus pluschers et moins nombreux. Unesituation qui a incité les étudiantsà se tourner davantage vers ledispositif des prêts fédéraux,augmentant les demandes de16% par rapport à 2007. Si 80%des prêts fédéraux étudiantsétaient traditionnellement oc-troyés par des institutions pri-vées contre seulement 20% par leTrésor lui-même, la situationsemble donc s’inverser. Pour ré-pondre à la demande, le gouver-

nement a instauré le programmefédéral Direct Loan qui permetaux étudiants d’emprunter direc-tement au Trésor américain.D’autres mesures ont égalementété annoncées pour faciliter latâche aux étudiants.Si pour l’année universitaire2008-2009, l’ensemble des de-mandes de prêts étudiants a fina-lement pu être satisfait c’est auprix d’importantes réorienta-tions structurelles. La crise fi-nancière confirme donc le rôleprépondérant des prêts étu-diants comme garants de l’ac-cès à l’université pour de nom-breux jeunes, notammentquand les frais d’inscriptionssont élevés.

Quid de la France ?Selon une étude de l’Union Na-tionale des Etudiants de France(UNEF), le coût de la vie estu-diantine a augmenté de 5,9%cette année par rapport aucoût constaté en 2007-2008(logement, frais d’inscriptions,produits de consommation...).Loin des difficultés que connais-sent les accords de prêts étu-diants aux Etats-Unis, lesbanques françaises assurent leurrôle. À Lille, la Société Généraleet la Caisse d’Epargne s’accor-dent sur ce point : «le contexte

de crise ne change rien pour lesétudiants en matière d’accord deprêt», note Bénédicte Crepel, dudépartement Jeunes métropolelilloise à la Société Générale. Lesconditions et les taux restentdonc relativement les mêmes.«En revanche, les prêts sans cau-tion vont disparaître ou être ac-cordés de façon marginale» ex-plique une responsable de laSociété Générale. Les banquescertifient également qu’aucuneformation professionnelle n’estprivilégiée. «Il n’y a pas de dis-

crimination au niveau de l’accorddes prêts, que l’étudiant suive uncursus universitaire ou soit ins-crit dans une grande école», af-firme Sébastien Patin, du dépar-tement politique client de laCaisse d’Epargne. «Cela est plu-tôt spécifique à la situation so-ciale de l’étudiant qu’aux étudesqu’il suit», relève Simon Ente,membre de SUD (Union Syndi-cale Solidaire) à Lille 1, «ce n’estpas étonnant puisque ce sont engénéral les parents qui se portentgarants pour le prêt».

Pour de meilleuresconditions de vieEn dépit de la crise, les banquesne constatent pas de ralentisse-ment des demandes de prêts.Pour Simon Ente, «le problèmeessentiel est de savoir s’il est nor-mal qu’un étudiant empruntepour faire ses études, crise ou pascrise». Selon lui, «les études doi-vent être financées par l’Etat. Orla seule réponse qu’apporte legouvernement au problème fi-nancier des étudiants, [les prêts àtaux zéro gérés par le CROUS],ne suit pas une bonne logique.L’Etat prête l‘argent, mais il feraitmieux de le mettre ailleurs !».Les étudiants attendent doncdes réponses sociales de lapart du gouvernement et non«un droit à l’endettement».L’UNEF n’accepte pas que lesprêts étudiants constituent la

seule réponse à la dégradationdes conditions de vie étudiante.Selon ce syndicat, seulement3% des étudiants ont recours àune demande de prêt. Peud’étudiants souhaitent en effetdébuter leurs études en étantdéjà dans le rouge. Ils réclamentainsi un véritable «plan d’actionsociale» incluant différentes me-sures d’urgence telles que l’ aug-mentation des aides au loge-ment, le dixième mois de boursepour couvrir le mois de septem-bre ou encore le gel des fraisd’inscriptions.Et pourtant, le CROUS ne trou-vent preneur pour bénéficier detous ses prêts à taux zéro.Preuve, s’il en fallait une, que lesétudiants refusent de s’endet-ter pour financer leurs études.

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L’édition 2009 du Salon des Métierset de la formation tout au long de lavie se veut “développement dura-ble” ! Outre les “temps forts” habi-tuels (Place Centrale avec écran

géant, interview des profession-nels depuis leur stand, quizz, etautres bornes informatiques surle schéma régional de formation…)des animations spéciales déve-

loppement durable seront propo-sées. A noter qu’une Web télé surle site de la Région permettra de vi-sionner l’ensemble des reportagesréalisés au cours du salon.

Un salon “développement durable”

Le Salon accueillera cette annéela finale nationale des 40eOlympiades des Métiers. 800jeunes venus de 21 régionss’affronteront dans 48 métiers

au sein même du salon. (Seulel’épreuve “imprimerie” se dé-roulera au Lycée ScientifiqueTechnique et Professionnel Cé-sar Baggio à Lille). Les meil-

leurs candidats seront sélec-tionnés pour participer à la fi-nale mondiale qui se dérouleraen septembre 2009 à Calgary(Canada).

Les Olympiades des Métiers

La 3e édition du Salon des Métiers et de la formation tout au long de la viese déroulera du 5 au 7 février 2009 à Lille Grand Palais. V ous y trouvereztoutes les infos nécessaires sur les études et les métiers. Vous pourrez éga-lement assister à la finale nationale des 40 e Olympiades des métiers !

Infos pratiques• Le Salon des Métiers et de la Formation tout au long de la viese déroule à Lille Grand Palais du 5 au 7 février 2009 de 9hà 18h. L’entrée est gratuite. Plus d’infos sur www.nordpasdecalais.fr/salondesmetiers. • Le Conseil régional Nord-Pas de Calais offre cette année10 000 places de TER pour vous rendre sur le salon en train lesamedi 7 février 2009. Réservation jusqu’au 16 janvier au 0 891 671 059 (0.23€/min).

Organisé par le Conseil régionalNord - Pas de Calais, en parte-nariat avec l'Etat et les acteursde l'emploi et de la formation,le Salon des Métiers et de la for-mation tout au long de la vie apour objectif d’informer legrand public sur les métiers et

les formations qui y conduisent.Que vous soyez collégien, ly-céen, étudiant, jeune diplômé,salarié, à la recherche d’un em-ploi, parent ou simplement cu-rieux, vous rencontrerez desprofessionnels venus partagerleur passion, leur expérience,

leur univers. Des enseignants etformateurs présenteront les par-cours de formations. Desconseillers vous apporterontquant à eux des réponses pluspersonnalisées. Au total, plus de700 exposants seront répartis surhuit pôles métiers (cf. encadré).

Des métiers, des formations, des conseilsGérer, administrer

Produire, construire

Chercher, développer

Créer, communiquer

Soigner, aider, animer

Organiser,entreprendre, Vendreun produit fabriqué,un service

Vous aimez les tâches administratives,êtes organisé, stable et discipliné

Vous préférez l'action à la réflexion,le travail manuel, les activités

concrètes et pratiques

Vous aimez les activités scienti-fiques et intellectuelles, cherchez

des solutions aux problèmes

Vous aimez les domaines artis-tiques, préférez l'expression per-

sonnelle et individuelle

Vous êtes une personne sociable ethumaniste, vous exprimez avec facilité

Vous aimez les prises de parole,êtes sûr de vous

Maintenir, réparer, contrôler

Former, enseigner

8 pôles métiersLe salon est structuré en huit pôles métiers. Selon vos centres d'in-térêts, vos aptitudes et vos envies, vous vous dirigerez vers lespôles qui vous intéresseront.

ÉTUDES Réalisé par Mathieu Pype

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MÉTIERS Réalisé par Marie Chaillou

De R2D2 aux Transformers, vous êtes fasciné par lesrobots ? Alors le thème retenu cette année pour le Salondu Lycéen et de l’Etudiant de Lille vous passionnera. Unvillage y est en effet consacré aux métiers de la robotiqueet de l’automatisme. Au-delà de la science-fiction, cesecteur compte de nombreuses applications, quientretiennent parfois le lien entre sciences et imaginaire.

Après avoir peuplé les dessinsanimés et films de notre en-fance, les robots sont forcémentassociés à l’imaginaire. Au-jourd’hui encore, ils inspirentles créatifs, comme dans le der-nier Pixar Wall-E qui connaît lesuccès auprès d’un large public.Pourtant, ces drôles de ma-chines ne sont plus seulementl’apanage du cinéma ou de ro-mans de science-fiction : huma-noïdes, explorateurs de planètesou animaux-robots sont au-jourd’hui bien réels ! Ils inter-viennent en effet quotidienne-ment dans notre vie : chaînesde production bien sûr, maisaussi blocs opératoires ouchamps de bataille sont deve-

nus leur terrain de jeu. Des ex-périmentations surprenantessont même régulièrement me-nées, avec des robots-musicienspar exemple. La robotique,science très pointue asso-ciant, mécanique, automa-tisme, électronique et infor-matique, a toujours passionnéingénieurs et chercheurs. Le Ja-pon est la terre de prédilec-tion de cette discipline : toutesles grandes entreprises commeToyota ou Honda disposent deleur propre laboratoire spécia-lisé dans ce domaine. Mais laFrance n’a pas à rougir. Depuis2001, le programme Robea fi-nance des projets de rechercheau sein de grands organismes

comme l’INSERM (Institut Na-tional de la Santé et de la Re-cherche Médicale) ou le CNRS(Centre National de la Re-cherche Scientifique). Ce der-nier a même passé un accordavec la très prestigieuse Agencedes sciences et techniques in-dustrielles au Japon. De cetteentente est né le Joint RoboticsLaboratory, un laboratoire derecherche basé à Versailles età Tsukuba au Japon, la capitalemondiale de la robotique. Viequotidienne, santé, explorationspatiale ou jouets... les applica-tions de ces recherches donnentnaissance à des robots capablesd’intervenir dans toutes les acti-vités de la vie humaine.

Permettre à un robot de dirigerun orchestre à cordes, c’est ledrôle de pari que s’est lancéPascal Gautier, ancien violo-niste professionnel et consul-tant en réalité virtuelle. A par-tir de robots industriels, il adéveloppé une machine capa-ble de tenir une baguette etde reproduire les mouve-ments, très souples etfluides, d’un chef d’orchestreà partir d’un programme.«D’un point de vue méthodolo-gique, personne n’avait eu l’idéed’utiliser des robots industriels,il y a une vraie fluidité des mo-teurs même s’il est très difficilede reproduire la souplesse dupoignée humain», explique leconcepteur. L’Urban Orchestra,

c’est le nom de ce groupe mi-hommes mi-robot, s’est déjàproduit plusieurs fois cette an-née, dont le 17 juin dernier à laCité des Sciences à Paris. Unenouvelle performance est pré-vue en avril 2009 à Laval aveccette fois-ci cinq robots, pilotésnotamment par un éclairagiste.Un essai sera même réalisépour tester la musicalité desmachines : l’une d’entre elleseffectuera une petite session depercussion ! L’objectif n’est pasbien sûr de substituer le robotau chef d’orchestre, mais dedémocratiser la musiqueclassique en l’amenant dansles nombreux endroits où ungrand chef ne peut pas régu-lièrement se déplacer.

Quand les robotsnous mènent à la baguette

ROBOTIQUE &AUTOMATISME :des métiers surprenants !

© Jean-Charles Druais

Un robot, quezako?

Bras articulés sur des chaînes de production, automates, enginsd’exploration spatiale.. Tous font partie de la grande famille desrobots. Pourtant ils sont tous différents et mènent avec succèsdes missions variées. Leur point commun ? La définition de Ber-bard Espiau, directeur de l’INRIA (Institut National de Rechercheen Informatique et Automatique) Rhônes-Alpes est complète :«un robot est une machine agissant physiquement dans un envi-ronnement en vue d’atteindre un objectif qui lui a été assigné.Cette machine est polyvalente et capable de s’adapter à cer-taines variations de ses conditions de fonctionnement. Un robotest doté de fonctions de perception, de décision et d’action. Ilpossède des capacités de mouvement propres et peut entrer eninteraction avec des objets de son environnement. Il a en outre lafaculté de coopérer à divers degrés avec l’homme».

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Seriez-vous prêt à vous faire opé-rer... par les doigts d’acier d’unrobot ? Cette idée n’a rien de sau-grenue puisque la première ex-périence de ce type a été tentéeen 2001 : une patiente s’estfaite opérer à Strasbourg parun médecin qui se trouvait auxEtats-Unis ! Depuis, la tech-nique s’est développée dans denombreux hôpitaux à travers lemonde, notamment pour desopérations de la prostate. Le chi-rurgien, qui dispose d’une vidéodu bloc opératoire, manipule à

distance les bras du robot quiopèrent le patient avec uneprécision au dixième de milli-mètre près. Ces bras sont équi-pés de nombreux instrumentschirurgicaux. Les avantages sontnombreux : on peut imaginer destéléopérations à travers le mondepar des équipes de chirurgiensd’élite. Ces machines favorisentégalement les conditionsd’exercice : les chirurgiens sontcalmement assis pour travailler,et non debout de longues heurescourbés sur le corps du patient.

A la pointedu bistouri

Visuel : Robot Da Vinci. © 2009 Intuitive Surgical, Inc.

Si les robots relèvent souventde l’expérimental, il arrivequ’ils soient produits engrandes séries. C’est notam-ment le cas de certains jouets,destinés aux enfants maisaussi aux adultes. Au Japonpar exemple, la société Bandaia lancé Purimo Pueru, unepoupée à destination desfemmes et des seniors. Elle est

capable de parler, chanter,mais aussi d’évoluer selonl’éducation prodiguée par sonparent adoptif. Un vrai substi-tut affectif pour les japonaisesen mal d’enfant ou de mari. Ceproduit connaît un réel succès,ce qui n’est pas le cas de toutles jouets-robots. Si les Japo-nais ouvrent volontiers lesportes de leurs appartements à

ces compagnons robotisés, peude pays sont prêts à en faire au-tant. En témoigne l’échec deSony, qui a lancé en 1999 lepremier robot domestique :Aibo, un petit chien bardé detechnologies. Malgré la curio-sité suscitée par ce produit, lesventes n’étaient pas au rendez-vous et la production a été ar-rêtée en 2006.

A chaque âgeson robot

© Sony

Des guerres sans pertes hu-maines, c’est le rêve de tout sol-dat. Si cette image est encorebien loin de la réalité, elle pour-rait tendre à le devenir. Selonl’Université de Washington àSaint-Louis, 30% des forces ar-mées pourraient être consti-tuées de robots d’ici 2020. Onconnaît déjà les drones, ces pe-tits avions autonomes capablede décoller ou d’atterrir seuls,utilisés pour surveiller parexemple des zones de conflit.Ces recherches pour des ro-bots de reconnaissance peu-vent également servir dans le

domaine spatial, à l’image desrobots américains Spirit, Op-portunity et Phoenix, utiliséspour l’exploration de la planèteMars. A une autre échelle, desmicro-robots, pas plus gros quedes insectes, sont développéspour des applications très va-riées : médecine, exploration,espionnage... Mais quand onsoulève la question de la dé-fense et de l’armement, une au-tre se pose aussitôt : peut-onlaisser des machines décider entoute autonomie d’actionnerune arme ou de prendre une dé-cision sur une zone de guerre ?

La réponse est non, bien en-tendu. Aussi les recherchesmenées dans ce domaine tour-nent plutôt autour de ma-chines pouvant être télécom-mandées à distance, demanière très précise. L’objectifpeut par exemple être de ré-duire l’exposition des soldatssur le front. Dans certaines ex-périences menées, les soldatspourraient même utiliser lawiimotte, la télécommande dela console wii de Nintendo,pour piloter les robots... àcondition de ne pas mélangerle virtuel et le réel.

Les soldats de demain

© CNRS photothèque / Carlson Leif

C’est le vieux rêve de l’huma-nité : jouer les dieux et repro-duire une forme de vie. Lemythe est en passe de se réali-ser avec la fabrication d’huma-noïdes. Il s’agit d’un robot quipar son aspect physique rap-pelle le corps humain : mem-bres articulés, visage, expres-sions, yeux... Mais ceshumanoïdes ne relèvent passeulement des films de science-fiction. Le groupe japonaisHitachi vient par exemple deprésenter Emiew 2, un proto-

type de robot destiné à assis-ter les salariés dans les bu-reaux. Grâce à des facultés decommunication, de déplace-ment, de reconnaissance vo-cale, ce type de robot pourraitprochainement être utilisédans les entreprises nipponnespour réaliser des visites d’en-treprise ou des rondes de nuit.D’autres prototypes sont àl’essai pour assister par exem-ple les personnes âgées. Unvéritable enjeu de société au Ja-pon, où le nombre de décès ex-

cède celui des naissances. LeCNRS travaille même sur l’unde ces humanoïdes, dans le ca-dre d’un laboratoire conjointavec un organisme japonais.HRP-2, c’est son petit nom, estune merveille de technologie.Le but de ces recherches estde créer des humanoïdes au-tonomes, capables de se dé-placer et d’assister les hu-mains dans différentestâches. HRP-2 peut ainsi semouvoir sur des terrains va-riés, se relever seul...

L’ère des humanoïdes

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La loi sur la réforme de la première année des études desanté a été votée le 16 décembre dernier. Désormais, lesétudes de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femmedébuteront par une année commune.

Eviter le «gâchis» Entre les manifs lycéennes et lesfêtes de fin d’année, la nouvellen’a pas fait grand bruit. Pour-tant, la proposition de loi votéele 16 décembre dernier à l’As-semblée Nationale va boulever-ser la rentrée 2009. Dès septem-bre prochain, elle instaure eneffet une première annéed’étude commune aux étu-diants de médecine, pharmacie,dentaire et sage-femme. ValériePécresse, la ministre de l’Ensei-gnement Supérieur, avait àcœur de faire passer ce texte.L’objectif est d’en finir avec le

gâchis de la première année demédecine actuelle. Enmoyenne seuls 20% des étu-diants passent la barre du nu-merus clausus, qui fixe lenombre de places ouvertes endeuxième année. Le but de laréforme est donc d’élargir lesdébouchés de tous les recalés,et de leur proposer une alterna-tive, au sein des facs de sciencesnotamment. La réforme devraitégalement permettre aux étu-diants de préparer plusieursconcours et non un seulcomme c’était encore le cas

cette année. «Beaucoup d’étu-diants vont en sage-femme oudentaire parce qu’ils ne sont pasreçus en médecine. Avec la ré-forme, on s’inscrira auxconcours en début d’année, çaévitera les choix par dépit», ex-plique Bastien Hocquet, prési-dent de La Corpo, l’associationdes étudiants de médecine deLille 2. Enfin cette réforme poseles première pierres de la li-cence santé, qui permettra à lafilière d’être calées sur leschéma européen du LMD (li-cence-master-doctorat).

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ÉTUDES Réalisé par Marie Chaillou

Filières médicales :une première annéecommune dès la rentrée 2009

Des réserves du côtédes facsSi l’objectif est louable, la mé-thode ne fait pas l’unanimité.Les doyens des facs de médecinesont les premiers à grincer desdents : «le gâchis, c’est d’ac-cueillir tout le monde en pre-mière année, estime Jean-PaulFrancke, doyen de la fac de mé-decine de Lille 2, parler de sé-lection est politiquement incor-recte, pourtant les notes du bacsont prédictives et en disent longsur la réussite en médecine : unbachelier qui a eu le mention trèsbien a 90% de chances de passeren seconde année, elles ne sontque de 10% pour les mentionspassables. Les doyens auraientpréféré l’obligation de faire lapremière année en un an ». Et oncomprend l’inquiétude des uni-

versitaires. On sait que les am-phis des facs de médecine sontpleins à craquer d’étudiants depremière année. Cette nouvelleannée commune risque decréer un appel d’air, attirant envrac des étudiants intéressés parles cursus médicaux, mais aussiplus largement des profilsscientifiques, qui n’auront rien àperdre à se lancer dans un cur-sus d’où ils pourront sortir faci-lement et avec des équivalencesen cas d’échec. Pourtant cetteréforme ne changera en rien letaux d’accès en deuxième an-née de médecine ou pharma-cie : les meilleurs étudiants se-ront toujours les seuls à yaccéder tandis que les autresn’auront pas plus de chances de

passer la barre du numerus clau-sus. La réforme devrait mêmeinstaurer dès 2010 une sélectionà l’issue du premier semestre, lenombre d’étudiants admissiblesne dépassant pas trois fois le nu-merus clausus. Les recalés au-ront la possibilité de rejoindreun autre cursus scientifique, etce dès la fin du premier semes-tre. «Le but de la réforme étaitaussi d’élargir les passerelles,pas seulement en sciences.Quand on voit qu’un étudiantd’école de commerce va pouvoirpostuler en médecine, on se de-mande pourquoi un étudiant demédecine n’aurait pas le droit dereprendre un cursus en droit oudans un autre secteur», s’inter-roge Bastien Hocquet.

La réforme enmarcheMalgré ces réticences, les facs demédecine de la région propose-ront dès la rentrée 2009 cettepremière année commune auxétudes médicales. «Notre objec-tif est d’appliquer la loi, se ré-sout Jean-Paul Francke, il yaura un bureau de la scolaritécommun entre les facs pour lalicence de santé. Les cours de-vraient être répartis dans les facs

de médecine, pharmacie et den-taire. Nous sommes en train deréfléchir à un système de rota-tion des étudiants ». La réformeétant attendue depuis plusieursmois, les universités avaient an-ticipé le chantier. Certains dis-positifs prévus par la loi de-vraient cependant êtreprogressivement mis en place, àpartir de la rentrée 2010.

Un programme axésur les sciencesAu cœur des préoccupations, lecontenu de cette année fait aussidébat. Le premier semestresera composé d’un tronc com-mun scientifique, auquel vien-dront se greffer des spécialitésau second de semestre. Ce pro-gramme est loin de faire l’unani-mité : «le Ministère est revenu enarrière en imposant des sciencesdures, comme la physique, aupremier semestre, s’inquièteJean-Paul Francke, ce n’est pasle souhait des doyens qui veulentmédicaliser et professionnaliserla filière». Côté étudiant, ons’inquiète plutôt du sort des fu-turs doublants, qui repiquerontl’année prochaine un pro-gramme dont ils ne connaissentpas encore le contenu. Même siles doyens affirment que desmodalités transitoires serontmises en place, les étudiantss’inquiètent : «nous aurionsaimé avoir le contenu du pro-gramme pour que les futurs dou-blants puissent le préparer, re-grette Bastien Hocquet, nousavons déposé des modalités de

transition auprès de l’Associa-tion nationale des étudiants enmédecine afin de prendre encompte le cas des doublants etdes triplants». Enfin l’échéancefixée pour la mise en place decette réforme, dès la rentrée pro-chaine, inquiète également. «Ilfaut voir aussi comment vonts’organiser les examens tout enconservant l’égalité des chances.On utilise déjà les salles des facsde médecine, pharma, et lessalles de sport rien que pour l’or-ganisation des exams de méde-cine. Il va falloir louer le GrandPalais l’année prochaine !», iro-nise Bastien Hocquet. Enfin iln’y a pas que du côté des filièresmédicales que la réforme faitdes mécontents. Deux tiers desInstituts de formation en masso-kinésithérapie sélectionnaientjusqu’à présent leurs étudiantsen première année de médecine.Or cette grande licence santéne prend pas en compte la fi-lière kiné : la filière paramédi-cale attend elle aussi une ré-ponse du ministère.

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Aussi appelé développeur, l’analyste programmeur conçoit ou amélioredes programmes informatiques. Concrètement, il rédige des lignes decode en langage informatique (Java, C++, PHP...). Sous la direction d’unchef de projet, il participe à l’analyse des besoins du client. Une fois l’ap-plication terminée, il la teste, rédige les notices techniques, forme les fu-turs utilisateurs et assure la maintenance de son produit. L’analyste pro-grammeur peut travailler dans une entreprise spécialisée en informatique(SSII), chez un éditeur de logiciel ou au sein du service informatique d’unegrande entreprise. Il peut également travailler chez le client, pour des mis-sions plus ou moins longues. L’informatique étant présent partout, sesprogrammes peuvent être à destination de secteurs d’activités aussi va-riés que les finances, l’agriculture, la santé, l’automobile ou le tourisme.

Au niveau bac+2, le BTS informatique de gestion proposé par plusd’une vingtaine de lycées dans la région prépare au métier d’analysteprogrammeur, tout comme le DUT informatique dispensé dans les IUTde la région. Pour les étudiants qui souhaitent obtenir un bac+5, un troi-sième cycle en université (par exemple un master sciences et techno-logies avec une mention en informatique) ou une école d’ingénieurs eninformatique (type Télécom Lille 1, ENSIAME, ITII...) permettent d’ac-céder plus rapidement à des postes d’encadrement.

Un analyste programmeur débutantgagne environ 2 000 euros bruts parmois. L’expérience aidant, il peut es-pérer gagner 2 800 euros bruts parmois. A terme, il peut convoiter unposte à responsabilité et devenirchef, voire directeur de projet (5 000euros brut par mois en fin de car-rière).

L’analyste programmeur possède de très bonnes connaissances eninformatiques et maîtrise parfaitement plusieurs langages informa-tiques. Il fait preuve de rapidité, de rigueur et de réactivité dans l’exé-cution de son travail. L’organisation et l’adaptation sont égalementessentielles. L’analyste programmeur se rend régulièrement chez lesclients, pour effectuer de la maintenance ou pour former du person-nel. Il doit donc savoir communiquer, être pédagogue et synthétique.Enfin, le monde de l’informatique étant en perpétuel mouvement, il setient à jour des dernières évolutions technologiques.

LA FONCTION

LES CONSEILSLA FORMATION

ANALYSTE PROGRAMMEUR

Le chef de projet informatique travaille au sein d’une entreprise spé-cialisée en informatique. Il peut également travailler dans l’industrie,les télécommunications ou même la grande distribution. Son rôle estde gérer des projets informatiques. Il définit les besoins du client et lestraduit en solutions informatiques. Il calcule les coûts et les délais pré-visionnels et met en place le cahier des charges. Si le dossier le né-cessite, il fait appel à des sous-traitants ou à des fournisseurs et né-gocie les prix. Une fois le projet lancé, il pilote une équipe, s’assure durespect du planning et du budget. Il veille également à ce que le ré-sultat soit conforme aux attentes du client. Tout au long du projet, ilsera l’intermédiaire entre son équipe, la direction et le client. Lorsquesa mission est terminée, il participe à sa mise en place et peut êtreamené à former les utilisateurs.

Cette fonction est accessible aux diplômés de niveau bac+2 à bac+5.Trois à cinq années d’expériences sont indispensables. De nombreuxdéveloppeurs ou analystes programmeurs deviennent chef de projet in-formatique par promotion interne. Le BTS Informatique de Gestion et leDUT Informatique sont à conseiller à ceux qui souhaitent opter pour desétudes courtes. Pour les plus motivés, un master (recherche ou profes-sionnel) sciences et technologies, mention informatique, à l’université,ou un diplôme d’ingénieurs en informatique permet d’accéder plus ra-

pidement à ce poste à res-ponsabilités.

Elle varie en fonction de l’ex-périence et des projets. Unchef de projet informatiquepeut prétendre gagner entre2 500 et 3 800 euros bruts parmois. Un directeur de projets (gère plusieurs projets) peut gagner plusde 5 000 euros bruts par mois.

De solides compétences techniques et managériales sont néces-saires pour piloter des projets informatiques. Les réunions et lescomptes-rendus étant très fréquents, un sens relationnel et des ca-pacités rédactionnelles sont appréciés. A l’approche des dates bu-toirs, les horaires peuvent être très chargés et la pression relativementforte. Le chef de projet informatique est souvent amené à se rendrechez ses clients, que ce soit pour faire le point sur l’avancement duprojet, pour participer à sa mise en place ou pour former les utilisa-teurs. Les déplacements sont donc fréquents.

LA FONCTION

LES CONSEILSLA FORMATION

CHEF DE PROJET INFORMATIQUE

MÉTIER

Métiers de l’informatique

LA RÉMUNÉRATION

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Réalisé par Mathieu Pype

LA RÉMUNÉRATION

Qui a dit que l’université et lesentreprises se tournaient le dos ?Loin des clichés, les facs de la ré-gion mettent en place depuis plu-sieurs années des filières qui ontsu séduire les entreprises. Lapreuve ? Les taux d’insertionprofessionnelle des jeunes di-plômés qui sortent de ces cur-sus culminent entre 80% et100% ! Un vrai rempart anti-chômage qui décomplexe les uni-versitaires les plus endurcis. Etcontrairement aux idées reçues,les facs de sciences ou de gestionne sont pas les seules à tirer leurépingle du jeu : du droit à l’in-formatique en passant par ladocumentation, l’audiovisuel,le commerce, l’humanitaire oule marketing, de nombreux do-maines sont concernés. Nousavons donc décidé de recenserces formations dont les diplôméss’insèrent si bien sur le marché dutravail. Premier constat : ces fi-lières qui mènent à l’emploisont souvent longues. C’estprincipalement au niveau desmasters professionnels (bac+5)que l’on retrouve ces cursus. Cesformations développent égale-ment une forte coloration pro-fessionnelle : intervenants issusdu monde de l’entreprise, stages,projets... font partie intégrante de

la formation. On trouve égale-ment dans ces filières anti-chô-mage des doctorats (niveaubac+8) qui ouvrent des opportu-nités aux jeunes chercheurs. Sil’on retrouve des niveauxd’études aussi élevés, c’est parceque ces filières ont un double ob-jectif : elles cherchent bien sûr àplacer leurs étudiants rapide-ment sur le marché du travail,en répondant aux besoins des en-treprises. Mais loin de succomberaux sirènes du «tout profession-nel», ces cursus développent desbases disciplinaires fortes, enrelation par exemple avec deslaboratoires de recherche, pourpermettre à leurs étudiantsd’évoluer, de s’adapter auxchangements de leur métier etaux enjeux à venir des entre-prises, et ce même en temps decrise par exemple... Enfin, cescursus ont souvent su se démar-quer des autres formations de lamême filière. En ciblant une spé-cialité ou une double-compé-tence, elles font la différence parrapport à d’autres cursus ouécoles. Résultat : leurs diplômésn’ont pas, ou très peu, deconcurrence une fois sur lemarché du travail.Dans leur organisation, ces fi-lières utilisent des outils long-

temps réservés aux grandesécoles : toutes entretiennentprécieusement un réseau d’an-ciens, intègrent des profession-nels dans leurs intervenants etorganisent régulièrement desrencontres avec le monde del’entreprise. Certains institutsrevendiquent même un mode defonctionnement à l’opposé de lafac et de ses clichés sur les am-phis bondés d’étudiants ano-nymes. Instituts ou non, ces fi-lières restent universitaires,accessibles à tous, tant au niveaudes frais de scolarité que de l’ins-cription, avec toutefois une sé-lection à l’entrée de certains ins-tituts ou à partir du master.Enfin, ces cursus reposent surdes hommes, des femmes et deséquipes, qui ont compris depuisbien longtemps qu’un enseigne-ment professionnel était la clé dela réussite de leurs étudiants.Dans des disciplines parfois trèsréfractaires au monde de l’entre-prise, ils ont su développer descompétences clés dans desniches, pour former des diplô-més aujourd’hui très convoitésdans leur spécialité. Secteur parsecteur, nous vous détaillonschacune de ces cursus et les se-crets de leur succès sur le marchéde l’emploi.

Un job en ligne de mire

Avec la loi LRU, l’insertion professionnelle est unenouvelle mission des universités. Pourtant ces dernièresn’ont pas attendu la loi pour former des diplômésopérationnels sur le marché du travail, capables dedécrocher un poste en moins de deux mois. Avec 80% à100% de taux d’insertion, voici les filières dont lesentreprises s’arrachent les diplômés !

ENQUÊTE Réalisée par Marie Chaillou

Le droit

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UNIVERSITÉS :les filières qui mènentà L’EMPLOI

UNIVERSITÉS :les filières qui mènentà L’EMPLOI

• Les masters en droitde La Catho

Retrouvez dans le numéro de mars le second volêtde notre enquête sur les filières “sciences ettechnologies” et “santé”.

On entend souvent dire que ledroit mène à tout. C’est vrai, àcondition de savoir choisir unespécialité avec laquelle l’accor-der : comptabilité, ressourceshumaines, commerce... C’estcette double compétence quevise le parcours droit comptableet financier de l’Université Ca-tholique de Lille : «Dans le do-maine du droit des affaires, lesjuristes ont besoin d’avoir unecompétence financière, souventacquise en école de commerceou dans un troisième cycle. Icion développe vraiment cettedouble compétence sur quatreannées depuis la licence 2jusqu’au master», expliqueGuillaume Timmerman, secré-taire général de la faculté librede droit et responsable du mas-ter. Une vraie double compé-tence, qui s’appuie égalementsur des apprentissages profes-sionnels. Des Teams Buildings(travaux de groupes) sont orga-nisés pour permettre à chacunde construire un vrai projet pro-fessionnel. En plus de trois à sixmois de stage en master, les étu-diants sont amenés à travaillerpour les entreprises, dans le ca-dre des problématiques déve-loppées dans leur mémoire, ougrâce à des dispositifs comme«Droit en action». «Un direc-teur juridique vient exposer uncas réel aux étudiants qui ontdix jours pour y répondre etprésenter leurs solutions avecprofessionnalisme au sein de

l’entreprise», explique Guil-laume Timmerman. Des misesen situation qui portent leursfruits puisque 90% des diplô-més décrochent leur premieremploi moins de deux moisaprès l’obtention de leur di-plôme. Même réussite pour lemaster droit et gestion des res-sources humaines, dont 90%des diplômés sont en CDD ouCDI deux mois après leur sortiedes cours. «Avec les évolutionsdes lois, le droit social intéressebeaucoup les entreprises. Il y aune complémentarité entre lesecteur juridique et celui desressources humaines», expliqueElodie Letombe, maître deconférence et responsable de ladeuxième année du master.Dans leur approche du mondeprofessionnel, les étudiants sontaccompagnés par le dispositif«Cœur de cible», qui les coached’abord dans leur recherche destage puis dans leur recherched’emploi. «Le but est d’appren-dre à faire une recherche intel-ligente en ciblant les bons sec-teurs et les bonnesentreprises», souligne ElodieLetombe.

90 %des diplômés enposte 2 mois aprèsle master

Le campus lillois de la Catho.

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Si certains n’ont rien à craindrede la crise actuelle, ce sont bienles diplômés du master mathé-matiques, informatique appli-quées aux sciences humaines etsociales (MIASHS). Le contextemondial défavorable à une par-tie des entreprises leur seraitmême profitable. En effet, ce

cursus forme des professionnelsde la statistique, bardés de com-pétences quantitatives, informa-tiques et mathématiques, quitravaillent pour la plupart dansla gestion du risque. «Le risque,c’est ce que les entreprises cher-chent le plus à maîtriser, sur-tout en temps de crise», ex-

plique Laurence Broze, respon-sable du master. Dès leur forma-tion, à l’occasion des stages, lesétudiants tentent de coller auplus près des besoins des profes-sionnels. Ils effectuent en effetdurant leur stage longue duréeune mission d’aide au dévelop-pement de l’entreprise, avec

l’aide d’un tuteur issu d’un labo-ratoire de recherche. «Nousnous appuyons aussi sur unlarge réseau d’anciens, insisteLaurence Broze, c’est peut-êtrelà où les universités ont parfoispêché alors que c’est très im-portant pour la formation et sesdiplômés».

• Le master MIASHS de Lille 3

75 %ont une proposition

d’emploi avant la

fin de leur cursus

Le master information-docu-mentation, information scienti-fique et technique (IDIST) deLille 3 forme des professionnelspour les bibliothèques, centresde documentation, archives...Mais ne comparez pas les diplô-més de la filière à des rats de bi-bliothèque. «Il y a énormémentde besoins de profils capables degérer un fond documentaire tra-ditionnel mais aussi des outilsnumériques : concevoir desbases de données, un site web,un catalogue informatisé...Cette double compétence est re-cherchée», explique Marie Des-prés-Lonnet, directrice de l’UFRIDIST. On retrouve égalementdes anciens de l’IDIST dans descabinets d’audit, dans la gestion

des systèmes d’information ouencore dans la webanimation. Cesecteur, souvent méconnu, offrede nombreux débouchés, ce quiexplique le succès de ses diplô-més : «de nombreuses entre-prises hésitent à confier ces mis-sions uniquement à uninformaticien. Ce sont despostes liés à des problématiquesorganisationnelles, humaines,sociales... Les profils scienceshumaines sont donc très appré-ciés. Tous nos étudiants trouventd’ailleurs un emploi après leurstage de master, certains ontmême plusieurs propositions»,se réjouit Marie Després-Lonnet.Les étudiants ne sont d’ailleurspas assez nombreux pour répon-dre aux offres de contrats de pro-

fessionnalisation proposées parles entreprises séduites par leurprofil. Mais le succès de ce di-plôme réside également dans laconstruction d’un projet profes-sionnel : dès la licence, desconférences métiers sont organi-sées. Chaque étudiant postulanten master 2 doit également pré-senter un dossier de plusieurspages exposant son projet. Diffé-rents projets sont également inté-grés au cursus pour développerles comportements profession-nels : organisation d’une journéedédiée aux professionnels ou tra-vail de groupe sur un projet «Filrouge».

• Le master information-documentation de Lille 3

100 %d’embauches aprèsle stagede master

Les sciences humaines

Le campus de Lille 3 à Villeneuve d’Ascq

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ENQUÊTE Réalisée par Marie Chaillou

Des formations en affaires inter-nationales, il en existe beau-coup. Mais celles qui ont la spé-cificité d’être trilingue sont plusrares. C’est le cas du master tri-lingue affaires internationales deLa Catho. «Nous nous démar-quons avec trois langues obli-gatoires : l’anglais, l’allemandou l’espagnol, puis une troi-sième langue rare comme lechinois, le russe ou l’arabe. Cesont trois marchés en fort déve-loppement», explique NataliaSulikashivli, directrice du dé-

partement de masters affairesinternationales trilingue. Pours’insérer au mieux dans l’entre-prise, au sein de services im-port/export, achat, logistique oumarketing, les étudiants bénéfi-cient en fin de cursus d’un stagelong de six mois. «C’est untremplin, insiste Natalia Suli-kashivli, ces stages longue du-rée permettent de faire sespreuves et de découvrir le mé-tier ». L’entreprise Accor, qui re-crute des stagiaires spécialisésen tourisme international d’af-

faires et de luxe, a déjà annoncéson intention d’embaucherquelques diplômés à l’issue dustage. Eric Vaulot, directeur del’entreprise nordiste Newmat, arecruté une ancienne de la for-mation et propose régulière-ment des stages aux étudiants :«70% de notre business se fait àl’export, nous sommes sur unmarché de niche de produits in-novants. Nous travaillons doncavec des profils trilingues. Lesétudiants du master sont viteopérationnels», explique-t-il.

L’international• Le master affaires internationales

trilingue de La Catho

Chine, Vietnam, Japon, Thaï-lande, Laos Cambodge... Le ter-rain de jeu des diplômés du mas-ter Asie pacifique de Lille 3 estlarge. Cette formation spécialisée,dispensée au sein de l’UFRlangues étrangères appliquées, aété reconnue comme l’une desmeilleures dans son domaine parune enquête menée par Matignonen 1999. Elle forme des profilspolyvalents, capables d’intervenirdans des contextes variés : coopé-ration internationale, développe-ment, management d’entreprise...«Nous plaçons nos diplômés sur

une zone où les marchés sontparmi les plus dynamiques aumonde, explique Huu Khoa Le,responsable du master, ils ontdes carrières internationales ausein de grandes entreprises oud’ONG. Un certain nombre s’ins-talle en Asie pour créer leur pro-pre entreprise, surtout dans ledomaine des nouvelles technolo-gies et de l’Internet». Pour se spé-cialiser, les étudiants passent plusde neuf mois en stage à l’étranger,dans deux ou trois pays différents.Un système qui ne pourrait mar-cher sans un réseau d’anciens hy-

per actif : non seulement ces der-niers proposent des stages ou desemplois aux étudiants, mais enplus ils les accueillent, les héber-gent ou les aident à effecteur lesdémarches nécessaires à leur ins-tallation dans le pays. Les anciensont même créé un site Internet surlequel fourmillent conseils et of-fres d’emploi. Cette année, les res-ponsables de la filière testent unenouvelle forme de stage, durantlaquelle la journée de travail se di-vise en trois missions, au seind’une université, d’une ONG etd’une entreprise.

• Le master Asie Pacifiquede Lille 3

Devenez TECHNICO-COMMERCIALen 1 an ou en 2 ans

Devenez TECHNICO-COMMERCIALen 1 an ou en 2 ans

• Stages en entreprise et en pays anglophone• Accompagnement par des professionnels• BTS et formation post BTS

Statut Etudiant ou Formation ContinueFinancement Conseil Régional ou Contrat de Professionnalisation

59146 PECQUENCOURTTél. 03 27 86 42 54 • www.anchin.org

Un métier,

Un emploiInstitut D’ANCHIN

Un cadre pour réussir

Quand une formation est mon-tée en partenariat avec des pro-fessionnels du secteur, il y a defortes chances pour qu’elle ré-ponde au mieux à leurs besoins.C’est le cas de l’Institut du Ma-nagement et de la Distributionde Lille2. «L’IMD a été co-crééil y a 25 ans par des entreprisesde la distribution qui ne trou-vent pas forcèment des profilsadaptés aux métiers du mana-gement et de la distribution »,explique la directrice IsabelleColin-Lachaud. Dans les mursde l’institut, se croisent donctous les jours étudiants, profes-sionnels, chargés de ressources

humaines, universitaires... Lesentreprises du secteur suiventles étudiants de leur entrée dansla formation jusqu’à leur remisede diplôme. Elles font en effetpartie des jury de sélection endébut de cursus et accueillenten bout de chaîne les étudiantschez elles pour la cérémonie deremise de diplôme. A l’occasiondes «Rendez-vous de la distri-bution», chacune des douze en-treprises partenaires reçoit éga-lement chaque promotiond’étudiants : ils sont accueillisau siège, visitent le magasin,sont reçus par le directeur géné-ral de l’enseigne... Les profes-sionnels participent également àdes conférences métier, qui ontpour objectif d’illustrer le plusconcrètement une fonction, ses

missions... A cette découvertedes métiers et du secteurs’ajoute un principe d’alter-nance, qui permet de se formerdirectement sur le terrain. Apartir du master, les étudiantspeuvent signer pour un contratde professionnalisation. S’ils nele souhaitent pas, ils suivronttout de même une partie de leurformation en alternance par lebiais de stages. En un mot, le se-cret de réussite de l’IMD, c’estun alliage fort entre université etentreprise. «Nous répétons tou-jours à nos étudiants d’avoirleur carte de visite sur eux, in-siste Isabelle Colin-Lachaud,chaque jour il y a des profes-sionnels dans nos murs, prêts àdiscuter, regarder un CV ou unelettre de motivation».

Commerce, gestion, finance

• Les masters de l’Institutdu Management et de laDistribution de Lille 2100 %

des diplômés

en poste

L’expertise-comptable n’a pastoujours eu une image très sexyauprès des étudiants. Résultat :aujourd’hui, le secteur est enforte tension et les cabinets pei-nent à recruter. Une aubainepour les diplômés du mastercomptabilité contrôle audit del’Institut Supérieur d’Expertiseet d’Audit (ISEA), dont la majo-rité des étudiants sont embau-chés avant même la fin de leurformation. Pour les préparer aumonde du travail, les responsa-bles de la formation misent surles stages et l’alternance : «ce quifera la différence sur le marchéde l’emploi, ce n’est pas la com-pétence technique. Si vous êtesdiplômé, c’est que vous avezcette compétence, explique Em-manuel Pic, directeur de l’ISEA,ce qui fait la différence, c’est lecomportement, être capable des’intégrer, avoir une compré-hension des contraintes et la ca-pacité à être la bonne personnepour l’entreprise». Pour former

des étudiants à la tête bien faite,un accompagnement à laconstruction du projet profes-sionnel est proposé dès la licence: «cela permet de confirmer uneorientation, d’être capable d’ex-pliquer à l’embauche les raisonsde son choix. C’est un travailsur soi qui conduit à mieux sa-voir ce que l’on veut faire et àmieux connaître les entreprises.Cela peut aller jusqu’à du coa-ching individuel pour ceux quiont quelques difficultés», insisteEmmanuel Pic. Les stages sontégalement un moment clé de laformation : «ils correspondentsouvent à une période depréembauche. Cela nous per-met de valider que le travailplaît au jeune, et que le jeunenous convient aussi. Le choixd’un stage est donc à meneravec soin, que ce soit pour l’en-treprise ou le jeune», insisteDelphine Sellier, responsableressources humaines chezKPMG.

• Les masters de l’InstitutSupérieur d’Expertise etd’Audit de la Catho

MéthodologieLes chiffres que nous vous fournissons nous ont été communi-qués par les universités elles-mêmes, qui nous ont fait parvenirla liste des filières qui connaissent les meilleurs taux d’insertionprofessionnelle. Il s’agit donc d’informations déclaratives, quenous avons cherché à valider en les complétant par l’avis d’en-treprises. L’enquête ne se veut pas exhaustive et ne peut dé-tailler toutes les filières.

Lille 2, l’université droit et santé de la métropole.

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Vous offrent :5 places (2 pers.) pour Lille Karting

LA VOIX-L’ETUDIANTET CONTACT

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La Voix-l’Etudiant - Agathe Robert - Opération contact 4, Square Dutilleul 59000 Lille

Si vous pensez que les débou-chés dans le sport se limitent auprofessorat ou au sport profes-sionnel, lisez bien ce qui suit.Lille 2 développe en effet de-puis plusieurs années un mas-ter entièrement axé sur la com-munication et l’événementieldans le sport. «Cette partie sedéveloppe pas mal depuis plu-sieurs années, explique YannCarlin, chargé de professionna-lisation et responsable du mas-ter sport, événementiel, com-munication. Il y a de plus enplus de grands événementssportifs et donc de plus en plusde diplômés à trouver». Pourcréer ce lien entre les étudiantset les besoins des entreprises, lafaculté des sciences et tech-

niques des activités sportives amis en place un site Internetsur lequel les entreprises peu-vent venir faire leur marché,consulter le CV des étudiants etpublier leurs offres de stages oud’emploi. Une expérience quisert de modèle à l’universitépuisque ce site va prochaine-ment être élargi à toutes lescomposantes de Lille 2. D’au-tres dispositifs complètent lepartie professionnelle de la for-mation : stages de fin d’étudesd’en moyenne huit mois, sémi-naires métier chaque mercredi,réunions professionnelles tousles ans pour faire un état deslieux du secteur... Les respon-sables de la formation tissentégalement des liens privilégiés

avec certaines entreprises :«nous avons signé un partena-riat avec Décathlon, qui a ungros programme de recrute-ment en ce moment, constateYann Carlin, l’entreprise pré-sente ses métiers à nos étu-diants, dépose des offres destage sur notre site, proposedes contrats de professionnali-sation...»

• Le master sport, événementiel,communication de Lille 2 75 %

des diplômés enposte un an aprèsle master

Le sport

«Avant d’intégrer le master sport,événementiel, communication,j’avais déjà un bon bagage avecune maîtrise en marketing etcommunication. J’avais une vo-lonté de travailler dans la com’tout en alliant cela à ma passionpour le sport. J’ai donc penséqu’une spécialité dans ce do-maine pouvait être une bonne va-leur ajoutée sur mon CV, et faire la

différence. Pour être recruté dans le milieu du sport, il faut prou-ver son intérêt de manière concrète. J’avais une vraie ambitiond’intégrer le LOSC. J’ai donc fait une candidature spontanée enmaster pour un stage longue durée de huit mois. Mon doublesavoir-faire en com’ et sport a été convaincant. J’ai enchaînésur un CDD d’un an puis j’ai signé un CDI. Depuis deux ans etdemi, je suis responsable communication au LOSC, je travailleavec une équipe de neuf personnes. Pour évoluer dans ce mi-lieu, il ne faut pas seulement une bonne connaissance du sportmais aussi une spécialité dans son métier, que ce soit dans lecommerce, la finance, ou la communication.»

Aurélien Delespierre, 29 ans,responsable communication

On entend souvent parler de ré-duction des effectifs dans lafonction publique. Pourtant,avec la vague de départs en re-traite des générations du papy-boom, les besoins vont êtrenombreux, notamment pour lescadres. Mais pour intégrer cesecteur et y décrocher un poste,le concours est souvent un pas-

sage obligé. Le gage d’une inser-tion professionnelle rapide, c’estdonc une bonne préparation auconcours. Après un master ad-ministration publique à l’Institutde Préparation à l’Administrationgénérale (IPAG) en moyenne uncandidat sur trois réussit leconcours de l’Institut Régionald’Administration (IRA), contre

un sur sept au niveau national.«C’est une formation pluridis-ciplinaire, et il faut maîtriserdes disciplines variées pourréussir les concours, expliqueXavier Moreau, directeur del’IPAG, nous enseignons égale-ment la méthodologie desépreuves : la note de synthèse,le grand oral...».

La fonction publique• L’Institut de Préparation à l’Administration

Générale de Valenciennes

Des historiens intégrés dans lemonde professionnel, ça existe.Pour preuve : on trouve des di-plômés de ce master dans les of-fices de tourisme, les syndicatsd’initiative, les directions cultu-relles des conseils généraux... Etla professionnalisation ne date

pas d’hier : conduite de projet,comptabilité, informatiquessont au programme depuis plu-sieurs années. «Avec le master,nous avons privilégié les ensei-gnements professionnels, en es-pérant que les étudiants aientacquis les enseignements uni-

versitaires à la sortie de la li-cence, explique Sophie Leter-rier, responsable des mastersd’histoire, l’objectif est de privi-légier la définition et la réussitedu projet professionnel. L’uni-versité doit continuer à dispen-ser ce type d’enseignement».

L’histoire• Le master construction et dynamiques des

espaces, des sociétés et des économies del’Université d’Artois

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SOCIÉTÉ Réalisé par Khadija Abouchan

2009 : annéeMondiale del’AstronomieIl y a 400 ans, Galilée effectuait ses premières observationsavec une lunette astronomique de son invention. Sescontemporains découvraient alors, pour la première fois lesmontagnes lunaires, les taches solaires, les phases deVénus et les satellites de Jupiter.

Un peu d’histoire...Considéré comme le père de l’as-tronomie depuis 1409, Galilée n’apu réaliser ses découvertes quegrâce aux anciens. En effet, lesGrecs, notamment Aristarque,Eratosthène, Aristote, Hip-parque et Ptolémée, élaborèrenten leur temps (90 - 168) une théo-rie géocentrique sur le système so-laire. Quant aux arabes, 1 000ans avant l’Occident, ils avaientdéjà mis au point un systèmemathématique, révélant que leSoleil était soumis à un mouve-ment de précession (comme ungyroscope, une toupie) toutcomme les étoiles fixes et les pla-nètes. Les astronomes arabes sa-vaient mesurer la valeur d’uneannée sidérale. Ils pouvaient

ainsi estimer le temps mis par leSoleil pour effectuer un tourcomplet. La précision des calculsde Thabit ibn Qurrah, un mathé-maticien et astronome du IXe siè-cle est étonnante. Ce scientifiquedécouvre qu’une année sidéralecorrespond à 365 jours 6 heures13 minutes et 53 secondes soitseulement trois minutes d’écartavec les chiffres actuels (365 jours6 heures 9 minutes et 9 secondes).Mais rendons à «César ce quiest à César», car ce sont ses tra-vaux scientifiques, dont le perfec-tionnement de la lunette astrono-mique, qui ont permis àl’astronome italien de découvrir lanature de la Voie lactée et lesétoiles de la constellation d’Orion.

Le 7 janvier 1610, Galilée ferad’ailleurs une découverte es-sentielle. Après quelques nuitsd’observation, il remarque l’exis-tence de petites étoiles à côté deJupiter. Au nombre de quatre, cesétoiles, qu’il nomme «Médicées»,sont en réalité les satellites deJupiter. Ils seront rebaptisés Cal-listo, Europe, Ganymède et Io parSimon Marius (1573 - 1624), quien revendiquera la paternité. Ga-lilée publiera la même année àFlorence ce résultat de ses pre-mières observations stellairesdans son court traité d’astrono-mie «Le Messager des étoiles»(Sidereus Nuncius).... Galiléeentrait ainsi dans l’histoire del’humanité...

Année Mondiale del’Astronomie (AMA09)Nous sommes en fin d’année2007, sous l’impulsion du gou-vernement italien et del’Union astronomique internatio-nale (UAI), l’Organisation desNations Unies pour l’éducation,la science et la culture (UNESCO)décide de déclarer 2009, AnnéeMondiale de l’Astronomie(AMA09). Le japonais KoïchiroMatsuura, directeur général del’UNESCO soulignait lors d’uneallocution que : «l’AMA09 seraavant tout une célébration glo-

bale de l’astronomie et de sescontributions à la société et à laculture. Son objectif est de sti-muler l’intérêt du public, parti-culièrement parmi les jeunes,pour l’astronomie et la sciencesous le thème central l’Univers».Cet événement placé sous le signedes astres prendra place dansplus de cent vingt pays. Au pro-gramme : Grandes conférences,observations, expositions fixes ouitinérantes, rencontres avec desastronomes, ateliers... sont pré-

vus un peu partout dans lemonde et notamment en France.Les observatoires, laboratoires,universités, établissements derecherche, musées scienti-fiques, planétariums, centres deculture scientifique et techniqueet bien évidemment clubs d’as-tronomie seront ainsi mobiliséstout au long de l’année. Plus de300 projets ont été labelliséspar l’UNESCO en France.

Infos. www.astronomy2009.fr

La tête dansles étoilesLes fans de la première heure,n’ont pas attendu que l’astrono-mie soit à l’honneur pour la célé-brer. Depuis 1991, L’Associa-tion Française d’Astronomie etl’association Planète Scienceorganisent chaque année (enaoût) «la Nuit des étoiles». Leprincipe, des bénévoles des clubsd’astronomie et de différentesstructures se mobilisent pourfaire découvrir l’astronomie auxpetits comme aux grands, au tra-vers d’observations dans les téles-copes, d’expositions, de séancesde planétarium, de conférences,de jeux.... Acteur incontourna-ble dans la région le Club As-tronomique de la RégionLilloise (CARL) a reçu le LabelAMA09 de l’Unesco. Depuis lafin des années 70, date de sa créa-tion, le CARL s’est donné pourmission, de faire connaître auplus grand nombre et notam-ment aux plus jeunes l’astrono-mie. Dans le cadre de l’AMA09, le

club propose un projet astrono-mique en deux volets. Le pre-mier concerne la réalisation demallettes destinées à faire dé-couvrir l’astronomie dans lesécoles, les collèges et lycées, lescentres de loisirs du Nord-Pas deCalais. Ces mallettes prêtées gra-tuitement, seront constituéesd’instruments astronomiques an-ciens et modernes, d’expériencesà réaliser. Elles offriront aux inter-venants un outil pédagogique at-tractif et original pour aborderl’astronomie à travers différentesdisciplines : Histoire, Mathéma-tiques, Physique. Le second vo-let repose sur l’organisation detrois grands rendez-vous desensibilisation et de vulgarisa-tion astronomique répartis dansla région Nord-Pas de Calais. Cesanimations gratuites à destinationdu Grand public présenterontdes expositions, des conférenceset des observations.Infos : www.astro-carl.com

L’Union astronomique internationale (UAI) L’UAI est une association internationale non gouvernementale dont l’objectif est de coordonner lestravaux des astronomes à travers le monde. L’UAI est seule habilitée à donner leur nom aux objetscélestes. Les langues officielles y sont l’anglais et le français. Sa permanence est située à l’Institutd’astrophysique de Paris. L’Union astronomique organise de fréquentes rencontres scientifiques ettient une assemblée plénière tous les trois ans, elle publie également un bulletin annuel.Plus d’infos : www.iau.org

Le saviez-vous ?• L’astronomie est considérée comme la plus ancienne des

sciences. L’archéologie révèle en effet que certaines civilisa-tions disparues de l’âge du bronze, et peut-être du néoli-thique, avaient déjà des connaissances en astronomie.

• Si l’astronomie s’est pratiquée pendant plusieurs siècles pa-rallèlement à l’astrologie, le siècle des lumières et la redé-couverte de la pensée grecque a vu naître la distinction en-tre la raison et la foi, si bien que l’astrologie n’est pluspratiquée par les astronomes.

• A la fin de sa vie, Galilée était aveugle.

A lire :

• 250 réponses aux questions des curieux d’astronomie,Pierre-Yves Bely, Jean-René Roy, Carol Christian, EditionsGerfaut Eds Du, 2008,

• Guide de l’astronomie débutant, Vincent Jean VictorEditions, Eyrolles, 2007

Galilée ouGalileo Galilei

• Naissance :15 février 1564 Pise

• Décès :8 janvier 1642

Nationalité : Italienne

Activité(s) :Astronomie,mathématiques physique

Enseignements :Université de Pise,Université de Padoue

Célèbre pour :Astronomie,Cinématique,Dynamique,Heliocentrisme,Lunette astronomique

@En novembre dernier une hystérie collective gagnaitdes millions de fans. L’objet de leur affection... la sor-tie de la 2ème extension du jeu en ligne le plus célè-bre de tous les temps...World of Warcraft. Symboled’un phénomène de société, le net gaming connaît unengouement sans précédent.

Carnet de NETwww.dofus.comLancé en 2004 par une société roubaisienne AnkamaGames, Dofus compte aujourd’hui plus de 10 millions defans. On peut y apprendre un métier, et on peut défier despersonnages.

www.battle.netSite dans lequel vous pourrez jouer aux jeux de la compa-gnie Blizzard ( Diablo I et II, Stracraft, Warcarft, etc.).

www.funcom.comSite spécialisé dans les jeux de cartes, de tables et de stra-tégies. Il offre des classements, des profils et un outil vouspermettant de trouver des joueurs.

www.gameranger.comSupporte plus de 27 jeux pour MAC. Vous pourrez discuterdes jeux, trouver des partenaires et organiser des tournois.

www.gamespy3d.comLe partagiciel GameSpy permet de vous brancher à desserveurs et de jouer en réseau à plus de 15 jeux dont Half-Life, Quake, Diablo, etc...

www.goa.comSupporte plus de 50 jeux dans diverses catégories (action,simulation, stratégie, etc.). Des jeux classiques et de tablesont également offerts.

www.zone.comUn indispensable pour les jeux en réseau. Tous les jeux de Mi-crosoft sont supportés ainsi que la majorité des grands jeux.Plusieurs jeux de tables et de cartes sont aussi offerts.

www.kali.netKali offre plus de 350 serveurs dans plus de 40 pays. Il sup-porte la presque totalité des jeux en réseau. Il offre aussi deschroniques d’actualité et une boutique.

www.gamespyarcade.comgamespyarcade est un excellent site qui supporte plu-sieurs jeux. Il contient des milliers de membres et une mul-titude de services.

www.won.netJeux classiques, de cartes et variés. Le site offre des chro-niques et même la possibilité d’héberger votre page per-sonnelle.

Le boom duNetgaming

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INTERNETRéalisé par Khadija Abouchan

Le principedu netgamingConnu également sous le sobriquet de«online gaming», «le jeu en réseau» per-met à plusieurs personnes de participerensemble et simultanément à une mêmepartie. Cette fonctionnalité peut se réali-ser sur différentes plateformes : un ordi-nateur connecté à internet, une consolede salon (Playstation 3, Nintendo Wii...)ou une console portative (PSP, NintendoDS...). Au niveau des intéractions entreles joueurs dans un jeu vidéo multi-joueurs, deux grands modes de fonc-tionnement existent : la coopération etla compétition. La coopération commeson nom l’indique, implique que lesjoueurs travaillent de concert pour at-teindre une mission. En revanche, pourle mode «compétition», les joueurs s’af-frontent seul à seul ou par équipes.

Une technologie enévolutionGrâce à l’avancée des technologies dansle domaine des réseaux informatiques, lesjeux vidéo multi-joueurs ont largementévolué. Cette évolution se traduit par lapossibilité d’ajouter des fonctionnalitésaux jeux en fonction du type de réseauutilisé. En réseau local, les joueurs seconnectent généralement à un serveurqui est parfois lancé par un des partici-pants. Le jeu communique alors avec leserveur pour connaitre l’avancement de lapartie et transmettre les actions du joueur.Le réseau peut être local ou distant, parmodem ou sur Internet. Les premiers jeuxen réseau sur micro-ordinateurs utilisaientun «cable null modem» pour relier les ma-chines entre elles. Il était parfois possiblede jouer à plus de deux en branchant plu-sieurs cables par ordinateur. Les jeux PCont ensuite beaucoup utilisé le protocoleIPX/SPX puis l’arrivée d’Internet a imposél’utilisation de TCP/IP.Les ordinateurs ne sont pas les seuls àproposer de tels réseaux, les consoles de

jeu ont elles aussi intégré des moyenspour mettre en place des réseaux locauxà l’aide de câblage spécifiques (i.Link) ouplus récemment avec des technologiesde réseaux sans fil comme le Wi-Fi. Lesjeux en ligne, en revanche, se jouent ex-clusivement sur Internet. Ils ne sont pastoujours multi-joueurs, mais certains per-mettent jusqu’à deux mille joueurs de seretrouver simultanément dans desmondes virtuels. Les constructeurs deconsoles se sont adaptés, et les consolesde la septième génération facilitent laconnexion à internet et fournissent desservices dédiés favorisant le jeu en ligne.

Le phénomène Worldof WarcraftLe jeu développé par la société BlizzardEntertainment pour Vivendi Games a faitson apparition en novembre 2004 auxEtats-Unis et en février de l’année suivanteen Europe. Il compte plus de 11 millionsd’abonnés. Le montant de l’abonnementvarie de 11 à 15 euros par mois. Le succèsdu jeu repose sur son concept original :vous faire choisir un personnage parmihuit races (divisées en deux factions enne-mies, l’Alliance et la Horde), et le faire évo-luer dans un univers médiéval fantas-tique... Azeroth. Les joueurs pour l’Alliance peuvent pren-dre la forme d’un Humain, un Nain, unGnome ou un Elfe de la Nuit, côté Hordevous avez le choix entre un Orc, un Troll,un Tauren (un minotaure) ou un Mort-vi-vant. Avec la première extension du jeu enjanvier 2007, nommée «The Burning Cru-sade», chacune des factions est désormaisdotée d’une nouvelle race : les Elfes deSang pour la Horde et les Draeneï pourl’Alliance. En plus du choix de la race deson personnage et de son apparence, lapersonnalisation comprend le choix d’uneclasse parmi le Guerrier, Mage, Voleur,Prêtre, Chasseur, Druide, Démoniste, Pa-ladin et Chaman. A noter que l’on retrouvequelques héros de la saga des Warcraft,tels que Arthas, Archimonde, Thrall ou en-core Illidan.

SeyfuIssu de la Seine-Saint-Denis, comme les NTM dont il aassuré les premières parties en 2008, Sefyu fait carrièredans le milieu du Hip Hop français au début des années 90après avoir tenté une carrière de footballeur (il a fréquentéle centre de formation de Arsenal). Celui qui affirme dansses chansons «Mon public roule en Porsche Non Non lafamille, Mon public est une caillera Si si la famille», peutremercier la famille . Puisque son album «Suis-je le gardiende mon frère ?» (Because Music), sorti le 12 mai 2008, estdevenu disque d’or en seulement 6 semaines.

Vendredi 13 février à la Condition Publique de Roubaix.www.laconditionpublique.com

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Birdy Nam NamRéputés pour offrir d’impressionnantes performances scéniques,comme en témoigne l’album live sorti en 2006, les Birdy NamNam ne vous sont pas inconnus. En effet, le groupe compte qua-tre célébres scratcheurs : Crazy B (ancien membre d’AllianceEthink), Dj Pone (issu des Svinkels), Little Mike et Dj Need.Influencé par le hip hop, l’électro, le jazz et le rock, le quatuorvient de sortir un second opus «Manual for Successful Rioting»(Jive-Epic).

Vendredi 6 Février à l’Aéronef de Lille.www.aeronef-spectacles.com

BHARATI Étourdissant kaléidoscope de la culture indienne,Bharati a demandé cinq années de préparation pourconstruire un spectacle qui réunit ses multiplesexpressions artistiques que sont la danse, lamusique, les contes et légendes et les traditions ves-timentaires. Ce spectacle musical pas comme lesautres est une immersion extraordinaire au cœur descultures d’un des pays les plus fascinants et mysté-rieux de la planète.

18 et 19 février au Zénith de Lille. www.bharatitheshow.com

où sortir dans la région...

AGENDA

AyoNée d’un père nigérian etd’une mère rom, Ayo a tou-jours baigné dans un universmusical métissé. En témoigne,sa musique, mélange desons soul, jazzy, reggae, pop etdu folklore africain… une in-vitation aux voyages !Les 2 et 3 février au théâtreSébastopol de Lille

Francis CabrelVéritable institution de lachanson Française le “père Ca-brel” a beaucoup vieilli maisses chansons n’ont pas prisune seule ride ! À découvrirson dernier opus «des roses etdes orties» (Columbia)Mercredi 4 févrierau Nouveau Siècle

Thomas NgijolFormé au Jamel Comedy Club,Thomas a fait ses armes sur leplateau du Grand journal deCanal Plus. Plutôt doué enStand Up, Thomas aime joueravec les mots et la musique.Ses spectacles commencentsouvent par quelques notes demusique, où il esquisse un pasde danse façon Bill Cosby,avant de se mettre à la parole.Vendredi 13 févrierau Splendid de Lille.

Swing GadjetLe groupe fête ses 15 ans descène et la sortie d’«Exode»leur nouveau 4 titres à L’Aéro.Pour souffler leurs bougies, ilsseront accompagnés sur scènede : Marcel et son orchestre, larue Ketanou, les Barbarins…Samedi 14 févrierà l’Aéronef de Lille

The Christians«Acoustique Tour» Groupe pop-soul phare de lafin des années 80 – début 90,the Christians s’est fait connaî-tre grâce au tube «Words».Originaire de Liverpool, legroupe fait son grand retoursur scène et en acoustique !Samedi 28 FévrierAu Splendid de Lille.

LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS

Arthur“iShow”

Plus connu pour être l’animateurvedette de TF1 qu’un comiqueconfirmé, Arthur est de retouravec un nouveau spectacle. Aprèsle succès de son premier One ManShow «Arthur en Vrai», le nou-veau comique a voulu un «show»plus cynique, et incisif que le pré-cédent. Il analyse sans concessionles nouvelles technologies,Internet, les téléphones portableset tout ce qui dans les moindresdétails influence notre vie de tousles jours.

Mercredi 21 janvier au théâtreSébastopol.www.francebillet.com

SPECTACLE

CONCERT

SPECTACLE

où sortir dans la région...CONCERT

Wanted : choisis ton destinGenre : Action, distributeur : Universal Pictures Video Réalisé par Timur Bekmambetov avec James McAvoy, Angelina Jolie, Morgan Freeman Archétype du loser, Wesley Gibson soigne ses angoisses à coup de tranquillisants et de régimemacrobiotique. Tyrannisé par son patron, raillé par ses collègues de bureau et trompé par sapetite amie, il fait la rencontre de Fox. Cette sublime femme est en réalité une tueuse d’élite, affi-liée à une secte ultrasecrète : la Fraternité, dont les membres se sont érigés en instruments duDestin. Leur devise séculaire : «Un homme de tué, mille hommes de sauvés». Aussi esthétiqueque violent ce film donne un nouveau souffle au film d’action traditionnel de quoi se demandersi Timur Bekmambetov ne serait pas le John Woo Russe ?

LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS

Nip/Tuck - saison 5Genre : Comédie, éditeur : Warner home VidéoUne série de Ryan Murphy, avec Julian McMahon, Dylan Walsh, Joely Richardson, John Hensley Sean et Christian sont de retour pour de nouvelles aventures schizophréniques. Dans cette cinquième saison, nosdeux chirurgiens-plasticiens préférés quittent Miami pour s’installer dans la cité des anges. Seulement, à Los An-geles, la ville des stars, la concurrence est rude ! Ils sont pourtant sollicités pour être consultant sur la série Cœurs& Scalpels. Pendant ce temps, Julia entame une nouvelle relation amoureuse avec une femme...

BecketGenre : Drame, distributeur : Koba Films VidéoRéalisé par Simon Langton et Julian Amyes, avec Colin Firth, Jennifer Ehle, Timothy Dalton et Zelah ClarkeXIIè siècle. Le roi d’Angleterre Henry II veut régner en maître absolu sur son royaume et sur l’Eglise. Ainsi, il envi-sage de mettre fin aux privilèges du clergé. Pour servir ses desseins, il nomme Archevêque de Canterbury le dé-voué Thomas Becket. Mais ce compagnon de plaisirs agréables va se révéler sous un autre jour pour le roi... Un casting de légende et une pluie de récompenses pour l’un des plus beaux films historiques.

Au delà de l’illusionGenre : Drame, distributeur : CTV InternationalDe Gillian Armstrong avec Catherine Zeta Jones, Guy Pearce et Saoirse Ronan1926. Harry Houdini est le plus grand prestidigitateur au monde, attirant un public intrigué par ses tours de ma-gie. Mais l’homme derrière la légende est une âme torturée d’avoir raté les derniers mots de sa mère mourante.Il est prêt à offrir une récompense de 10 000$ à quiconque pourra le mettre en contact avec l’esprit de sa mère.Quand une mystérieuse femme, Mary McGarvie, prétend avoir ce pouvoir. Malgré quelques longueurs, ce filmsur le prestidigitateur le plus célèbre de tous les temps est plutôt réussi, grâce à un casting irréprochable.

La visite de la fanfareGenre : Comédie, distributeur : AventiDe Eran Kolirin, avec Ronit Elkabetz, Sasson Gabai, Saleh BakriEn 1993, peu après la signature des accords d’Oslo, Ali Salem, un dramaturge égyptien va vivre une drôle demésaventure. Il la décrira dans un livre intitulé «Voyage en Israël». Alors qu’il partait en direction de Tel-Aviven voiture, il arriva par erreur, dans la ville de Netanya, située à une trentaine de kilomètres au nord.Condamné à passer la nuit sur place, il y fera des rencontres inoubliables. C’est de ce récit qu’est née la libretransposition cinématographique de «La visite de la fanfare».

Issu des quartiers sud de Lille, Pépite, l’autre moitié des «Malfai-teurs» tente une incursion solo. «Délit de survie» son album auto-produit remonte aux origines du rap. L’époque, où ce courant musicalreprésentait la conscience d’une population délaissée par la société.

Luciole est une jeune bretonne qui manie le verbe comme un escrimeurl’épée. Influencée par ses rencontres avec Camille, Saul Williams ouGrand Corps Malade, son premier opus «Ombres» (Mercury) nousplonge dans un univers où les mots sont comme des bonbons acidulés...piquants et doux à la fois !

Avis aux fans des Luke, le groupe Pop-Rock vient de sortir un digipack«Où en est la nuit» (Jive-Epic). Il comprend un CD de 15 titres enregis-

trés en juillet 2008, un DVD de 90 minutes de concert capté en avril der-nier et en bonus, un documentaire sur le quotidien pendant la tournée !

Après quelques collaborations musicales fructueuses avec Disiz, Diam’s,Sinik... Kennedy, jeune prodige du rap français, nous livre enfin sonopus «Cicatrice» signé chez une major (Barclay). «Le code de la rue»premier extrait de ce CD est à l’image du reste de l’album... du lourd !

Une semaine après sa sortie, «le Code de L’horreur» (Hostile re-cords) de Rohff s’est vendu à plus de 55 000 exemplaire, du jamaisvu dans l’histoire du rap français ! Un joli pied de nez à ses détrac-teurs qui avaient parié sur la fin de sa carrière depuis ses démêlésavec la justice.

à écouter...

à lire...à voir...

Retrace l’épopée, dans une Eu-rope Centrale post-communiste,depuis Sofia jusqu’à Prague etmême au-delà, de bohémiensdébauchés, de réfugiés poli-tiques, d’un arbitre de football,d’un agent de police déboussoléet d’un astronaute à la poursuited’un tableau volé. Intrigue déli-rante, personnages fantasques,

Tom McCarthy nous embarque dans un univers à laKusturica. «Les cosmonautes au paradis», TomMcCarthy, Editions Hachette Littératures, 22€

A GAGNER

Belles et sexy, Emmy, Leigh etAdriana sont les meilleurs amisdu monde. Branchées, ellesconnaissent les meilleurs spotsde Manhattan. Pourtant, lorsd’une soirée un peu trop arro-sée, elles font un pacte qui vabouleverser leur vie. L’auteur duDiable s’habille en Prada àgrandit. Désormais son person-

nage ressemble aux héroïnes de Sex & the City !«Sexe, diamants et plus si affinités ...», Lau-ren WEISBERGER, Editions Fleuve Noir, 20€

Hachette-littératures et

LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 10 ex.Envoyez vos coordonnées sur papier libre à :

LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille

Plus que jamais d’actualité la di-versité au sein de la classe poli-tique s’impose comme un impé-ratif démocratique. A traverscette enquête réalisée auprèsdes élus et des militants poli-tiques issus de l’immigration etdes DOM-TOM, les auteurs dé-noncent une opération de diver-

sion, une forme de colorisation superficielle de la viepolitique française. «Discriminer pour mieux ré-gner», Vincent Geisser, El Yamine Soum, Edi-tions de L’Atelier, 18,5€

A GAGNER

à lire...à voir...

à écouter...

Les hommes du GIGN (Groupe-ment d’intervention de la Gendar-merie nationale) sont confrontésau quotidien à des situations ex-trêmement périlleuses. Mondiale-ment reconnue et saluée, cettetroupe d’élite fascine pour sonsang-froid, son courage et sa dé-termination. Depuis sa création

en 1974, le Groupe est déjà intervenu sur de nom-breuses missions à hauts risques toujours avec suc-cès. Ce livre nous emmène au cœur du GIGN où lemaitre mot est «décharges d’adrénaline». «GIGN,les experts du danger», Manuelle Calmat DeGmeline, Editions Robert Laffont, 19€

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 19

Réalisé par Khadija Abouchan

UNIVERSAL PICTURES et LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent ce DVD Un tirage au sort

déterminera les 20 gagnants qui enverront leurs coordonnées sur papier libre à : LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille

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Amiens : ville de l’innovation technologique ? Léonard de Vinci y vécut jusqu’à sa mort, aujourd’hui elleaccueille l’ESIEE, quatrième au classement de l’Express et l’Etudiant des écoles d’ingénieur après - bac.

Des formations ouvertesà la mobilitéLa formation à l’ESIEE répond aux exigences européennesdu modèle LMD. En cinq ans, les élèves sont donc diplômésd’un Master et titulaires du titre d’ingénieur.

Le cursus se déroule en deux phases :• Un tronc commun sur 3 ans pour une formation progres-

sive puridisciplinaire. • Une spécialisation via le choix d’une majeure (CGE ou

GSP ou GSIT) pour approfondir ses connaissances et dé-velopper une expertise métier.

Outre ce cursus, l’école propose en partenariat avec l’ESCAmiens - Picardie, un Master en douze mois spécialisé eningénierie des affaires internationales.Soucieuse d’encourager la mobilité, l’ESIEE offre l’opportu-nité d’un double diplôme en cinquième année via 5 Mastersof Science, grâce à des partenariats à travers le monde(Suède, Danemark, Canada, Afrique du sud et Chine).

Infos utiles : www.esiee-amiens.frJournées portes ouvertes :samedis 14 février et 21 mars 2008 de 10h à 18hConcours Terminales S et STI : samedi 9 mai 2009Inscription sur www.grandesecoles-postbac.fr et surwww.esiee.fr/admissions avant le 15 avril 2009

L’ESIEE-Amiens sera présente au Salon du lycéen et del’Etudiant de Lille les 15, 16 et 17 janvier 2009.

L’excellence faite écoleCréée en 1992, l’ESIEE (Ecolesupérieure d’ingénieurs en élec-tronique et électrotechnique)Amiens, membre du réseauESIEE (qui compte l’établisse-ment de Paris, ex Ecole Bregot etcelui d’Amiens) accueille 450élèves. Habilitée par la commission duTitre d’ingénieur (CTI) depuis1994, son niveau d’excellence

lui permet d’appartenir au clubde la Conférence des grandesécoles. Née de la volonté des in-dustriels, des collectivités terri-toriales, soutenue par la Com-mission Européenne, elleprépare aux métiers de l’infor-matique, des télécommunica-tions, des réseaux, du génie pro-ductique et du génie électrique.Le cursus (cinq ans) se compose

d’un cycle préparatoire (intégré)de trois ans, en tronc commun.Les deux dernières années sontconsacrées au cycle ingénieur.L’étudiant choisit alors une ma-jeure: génie des systèmes élec-triques (CGE), génie des sys-tèmes de production (GSP) ouencore génie des réseaux infor-matiques et télécommunications(GSIT).

L’ESIEE bénéficie d’un statutconsulaire. Rattachée à la CCI(Chambre de commerce et d’in-dustrie) d’Amiens et par làmêmesous la tutelle du Ministère del’industrie, l’ESIEE forme desprofessionnels en phase avec lesattentes des industriels et dumarché de l’emploi.Pour intégrer l’ESIEE d’Amiens,il existe plusieurs possibilités.Les élèves de terminale S et STIsont recrutés sur concours(commun avec l’ESIEE Paris).Concours commun égalementavec les Arts et Métiers, pour lescandidats issus de Maths Spé PTet TSI. Quant aux candidatsdéjà titulaires d’un Bac + 2 ou 3(BTS, DUT, Licence ou Maths

Spé), une admission parallèleest envisageable selon certainscritères (conditions consulta-bles sur le site). Elles sont ac-compagnées de modules com-plémentaires renforcés pourassurer le succès des nouveauxétudiants.Afin d’offrir un maximum dechances de succès au concours,l’école met en ligne les annales demathématiques et de physique. Dotée d’équipements de pointel’ESIEE permet aux étudiants unapprentissage en conditionsréelles. Une plongée d’un an(sur le cycle complet) au cœurde l’entreprise garantit de futursingénieurs aguerris auxcontraintes des organisations.

Les entreprises ne s’y trompentpas et accueillent chaleureuse-ment stagiaires puis ingénieursdiplômés. Mais la spécificité de l’ESIEE ré-side dans sa démarche pédago-gique par projets. Les apprentisingénieurs sont conviés par les in-dustriels à participer activement àd’ambitieux projets industriels.Former des techniciens depointe n’est pas la seule finalitéde l’ESIEE. Soucieuse d’accom-pagner les étudiants dans leurprojet de vie global, l’ESIEE per-met aux jeunes de développerleur savoir être. Des modulesspécifiques répondent aux be-soins spécifiques des étudiantsdans ce domaine.

Une pédagogie par projetancrée dans la réalité industrielle

ESIEEDes têtesbien faites

Le terme d’ingénieur recouvreen effet certaines réalités dispa-rates. Il faut distinguer l’exerciced’une activité professionnelle(qui relève d’une compétencetechnique) et le titre. Ce dernierest protégé par la loi et dépendde l’habilitation de l’organismede formation par la CTI (Com-mission du Titre d’Ingénieur).L’ESIEE est habilitée à décernerle titre d’ingénieur depuis 1995et jusqu’en 2010. En effet, l’ha-bilitation est valable pour unedurée de 5 ans et remise encause à un rythme quinquennal.Des perspectivesprofessionnelles alléchantesDevenir ingénieur ESIEE offrede multiples opportunités decarrière. Avec soixante entre-prises partenaires (au nationalet à l’international), l’école pré-

sente un taux d’insertion pro-fessionnelle éloquent. Plus de80% des diplômés décrochentun emploi moins de deux moisaprès l’obtention de leur di-plôme. Ouverte à l’internatio-nal, l’école permet aux étudiantd’effectuer leur dernière annéeà l’étranger et obtenir ainsi undouble diplôme. L’ESIEE entre-tient des liens étroits avec18 écoles et universités du ré-seau ENTREE (European Net-work for Training and Researchin Electrical Engineering). Avecun Master of Science doubléd’un cursus de Master et d’untitre d’ingénieur, aucun risquede rester sans activité au sortirdes études. D’Areva à Vinci, enpassant par Cegelec, les entre-prises raffolent des profilsESIEE.

Ingénieur: unmétier ou un titre ?

A 21 ans, en quatrième année (majeure GRIT), Jérôme se destine à une car-rière d’ingénieur orientée management. Car l’an prochain, c’est au Ca-nada qu’il bouclera son cursus, grâce à un Master en gestion de projet,en parallèle de son diplôme à l’ESIEE. Jérôme est fier de son évolutiondepuis l’entrée dans l’école «J’ai évolué dans le bons sens sur le plan

humain car ici c’est une école vivante avec de vraies valeurs». Mem-bre d’Hosmose (association d’étudiants ESIEE), il consacre son temps libre

à rendre le sourire aux enfants de l’hôpital sud d’Amiens. Il apprécie particulièrement la di-mension humaine de l’école (80 élèves par promotion) et avoue «Je n’aurais pas pu faireça ailleurs» (l’engagement avec les enfants et le double sursus). Ce qui marque Jérôme àl’ESIEE : des profs disponibles, un accueil et une intégration chaleureux, un bon encadre-ment. Son ambition : «Continuer à mêler la technique et les hommes».

Crédit photo : ESIEE Amiens

“Jérôme Scoquart, futur ingénieurau grand coeur

ÉTUDESRéalisé parVirgine Fillion - Delette

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