methode de resolution de conflits
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Methode de resolution des conflitsTRANSCRIPT
Revue Adventsat, avril-mai-juin 2011
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Avril-Mai-Juin 2011
Revue Adventsat, avril-mai-juin 2011
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Illustration de la page de couverture: Google image Crédits pour photos des articles: Prince-Anne Prospère, Joannah Duffaut
Sommaire 3 Editorial : vivez heureux
Prince Anne Prospère
4 Verset du mois
5 Pardonne-nous comme nous pardonnons aussi
Prince-Anne Prospère
7 Méthodes de résolution de conflits
Ernst Prince
9 Oser parler à Dieu
Marc Ruben Claude
11 La chimie du bonheur Vania Louissaint
13 Fruits d’Haïti : l’orange
Sarah Abraham
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’un des sujets marquant de l’actualité est bien les conflits. Ces
derniers s’étendent depuis les familles jusqu’aux nations. Aucun
n’est épargné. Cependant, ce qui fait la différence entre les
situations conflictuelles, ce sont les méthodes employées pour les
résoudre. Vue la magnitude des conflits du monde actuel, il est important
d’identifier le noyau du problème.
La famille constitue la base de la société. Donc toute faille à ce niveau aura des
répercutions très graves sur la société en général. D’où l’importance de résoudre
les conflits familiaux. En dépit de tout, il existe des méthodes efficaces pour vous
aider à sortir de ces situations. Seulement, rappelez-vous chers(es) amis(es),
rappelez-vous des paroles de l’apôtre Paul : « que
le soleil ne se couche pas sur votre colère».
(Éphésiens 4 : 26)
Nous n’ignorons pas que des cas extrêmes peuvent se présenter. Et à leur
occurrence vous vous dites probablement qu’il n’y a pas de solution. En avez-vous
déjà osé parler à Dieu ? Il nous dit « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et
chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28).
Parfois, l’orgueil nous empêche de vaincre ces difficultés. Si nous apprenons à
pardonner, il nous sera plus facile de vivre en paix avec les autres, et avec nous-
mêmes.
Si nous pardonnons et rétablissons notre conversation avec Dieu dans le but de
résoudre nos conflits, et si à cela nous ajoutons les éléments naturels que Dieu a
mis dans notre corps pour nous procurer le bonheur, nous serons des plus
heureux de la terre.
Chers(es) amis(es), mon souhait pour chacun de vous pour les temps présents et
à venir est que vous viviez heureux, malgré les conflits qui peuvent survenir.
Cher(s) amis(es), vivez heureux, maintenant et pour toujours !
L
EDITORI L A
HEUREUX
Prince-Anne Prospère est
directrice de rédaction de la
revue Adventsat.
A
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Rien ne peut te retenir
La Parole de Dieu te soutient !
« Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. »
Romains 8 :38-39
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Prince-Anne Prospère
l nous arrive de considérer que certaines fautes
commises par nos semblables sont
impardonnables car ils ont franchi ce que nous
considérons être la limite. Il n’est pas étonnant de
nous entendre dire : Je peux pardonner ; mais il
faut savoir qu’il y a une limite entre l’acceptable et
l’inacceptable. Il faut se faire respecter quand
même. Ou encore : il y a des choses que l’on me fait
que je ne pardonnerai jamais. Et même quand la
personne coupable implore notre pardon, sans
même y réfléchir nous lui lançons avec fureur : N’y
songe même pas.
Si nous rentrons « ne pardonnera
jamais » sur un moteur de
recherche, nous trouverons bon
nombre de d’articles soulignant
diverses raisons pour lesquelles
une personne peut refuser de
pardonner à une autre : propos
déplacés, mensonges, scandales,
abus, abandon etc. Nous
trouvons toujours une justification
à notre refus d’accorder aux
autres notre pardon.
Il nous faut aussi considérer ceux
qui sont fatigués de pardonner.
« Je suis arrivé au bout de ma
patience » dit l’un, « c’était ta dernière
chance » rétorque l’autre. En sorte qu’en plus de
tracer une limite entre le pardonnable et
l’impardonnable, nous déterminons combien de fois
nous pardonnerons a quelqu’un.
Humainement parlant on aurait dit que cette
attitude vis-à-vis du pardon est normale. Mais est-
elle bien réfléchie ? Est-elle chrétienne ? Lorsque les
disciples demandèrent à Jésus de leur enseigner à
prier, Il mentionna : « pardonne-nous nos offenses,
comme nous aussi nous
pardonnons à ceux qui nous ont
offensés » (Mat.6 :12). Donc en
considérant nos critères de
pardon, nous demandons à Dieu
de considérer certains de nos
péchés comme impardonnables et
surtout qu’après un nombre de
fois généralement très réduit,
jusqu'à trois fois pour certains,
qu’Il ne pardonne plus.
Il est évident que nous désirons
ardemment être pardonnés. Le
sentiment de culpabilité est un
lourd fardeau que nous désirons
tous nous débarrasser. Si nous
offensons quelqu’un nous
I
A chaque fois que
nous allons au pied
de la croix, Dieu nous
pardonne sans
considérer la
fréquence de nos
torts. Alors pourquoi
nous est-il si difficile
de pardonner aux
autres ?
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espérons que cette personne nous pardonne si nous
lui en demandons. Alors pourquoi ne pas faire
autant pour autrui. Mathieu 7 :12 nous dit « Tout ce
que vous voulez que les hommes fassent pour vous,
faites-le de même pour eux ».
Jusqu’ici certains d’entre nous arrive à franchir cette
étape : c'est-à-dire pardonner mais ceci de manière
limitée comme nous l’avons tantôt mentionné. Jésus
connaissant les pensées humaines, a répondu à
cette question adressée par l’un des disciples :
combien de fois devrions nous pardonner ? « Et s'il
a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept
fois il revienne à toi, disant: Je me repens, tu lui
pardonneras. » (Luc 17:4)
Chers amis, combien de fois Dieu nous a-t-il
pardonné ? A chaque fois que nous allons au pied
de la croix, Il nous pardonne sans considérer la
fréquence de nos torts. Alors pourquoi nous est-il si
difficile de pardonner aux autres ? Rappelez-vous,
« lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si
vous avez quelque chose contre quelqu’un,
pardonnez afin que votre Père qui est dans les cieux
vous pardonne aussi vos offenses. » (Marc 11 : 25)
Prince-Anne Prospère est directrice de rédaction de la revue Adventsat.
L'esprit de pardon est le fondement d'une vie chrétienne
heureuse et victorieuse.
Mais le refus de pardonner,
l'amertume, le ressentiment peuvent
nous détruire intérieurement.
Alors, comment pardonner?
A
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Ernst Prince
e voudrais commencer cet article avec une
déclaration qui pourrait troubler plus d’uns,
mais qui reste et demeure une vérité :
« Dans un couple les conflits sont
inévitables ».
Vous avez plusieurs années depuis que vous
êtes mariés ! Vous venez de prendre ce chemin !
Vous êtes fiancés et vous réfléchissez pour prendre
cette décision, à savoir vous marier ! Je vous
rassure que cela vaut la peine de tenir compte de
ce que vous allez lire maintenant.
Il est évident que le bonheur du couple
dans le mariage dépend en grande partie de la
façon dont le mari et sa femme gèrent les conflits
entre eux. Nous avons l’exemple d’un couple qui
célébrait leur noce d’or. Le jour de la célébration
beaucoup de gens voulait connaitre la
clef qui a permis que ce couple reste
ensemble, et la dame de
répondre : « Le jour de mon mariage,
je m’étais décidé de faire une liste de
dix fautes que je pardonnerais à mon
mari pour le bien-être de notre
mariage». Cependant elle n’était
jamais arrivée à le faire parce qu’elle
ne se rappelle plus du point où elle
était arrivée à chaque fois.
Cette stratégie a marché pour
ce couple, peut-être vous pouvez
trouver une nouvelle stratégie pour
votre mariage, mais laissez-moi vous dire que quel
que soit la stratégie utilisée pour résoudre les
problèmes dans le mariage, la finalité doit être
pour le bien-être du couple.
Certains investigateurs considèrent que la
gestion des conflits est l’un des plus importants
critères pour évaluer le niveau de satisfaction d’un
mariage, et d’après les recherches il y a autant de
divorces à cause de la mauvaise gestion des
conflits et des disputes.
Ce que les couples doivent savoir pour
empêcher le divorce :
1-Les couples heureux en mariage agissent comme
de bons amis
2-Les couples heureux en mariage
gèrent leurs conflits de manière
cordiale et amicale
Pour gérer efficacement les conflits
dans le mariage les couples doivent
savoir que :
1.- La majorité des conflits n’ont
pas de solution
Pour comprendre cette
affirmation, il faut que les conjoints
acceptent leurs différences et
apprennent à vivre l’un pour l’autre
dans le respect mutuel. Il faut qu’ils
J
La gestion des
conflits est l’un
des plus
importants
critères pour
évaluer le niveau
de satisfaction
d’un mariage.
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soient convaincus que certains problèmes n’ont pas
de solution et qu’en fin de compte les conjoints
doivent prier Dieu afin qu’ils puissent accepter ce
qu’ils ne peuvent changer, le courage de changer
ce qu’ils peuvent et la sagesse d’accepter la
différence.
2.- Personne n’a toute la raison
Chaque membre du couple voit les choses
différemment, chacun voit ce qu’il aurait aimé voir
et entendre ce qu’il aurait aimé entendre. Les
conjoints conçoivent la vérité de façon différente.
3.- Accepter l’autre d’abord, ensuite viendra
le changement
Si vous voulez que votre conjoint ou votre
conjointe change d’attitude ou d’habitude, il faut lui
montrer que vous l’acceptez tel qu’il/elle est. Ne lui
donnez pas la possibilité de déduire que vous ne
l’aimeriez que s’il/elle change de conduite.
4.-Partager le pouvoir a ses bénéfices
Il se peut que cette question de partager le
pouvoir ne soit pas la solution dans tous les cas,
cependant dans le mariage il vaut la peine de le
faire, car selon les statistiques les mariages les plus
réussis et les plus stables sont ceux dont mari et
femme se mettent ensemble pour chercher un
terrain d’entente quand ils ont des différends.
L’écrivain Gottman eut à dire : « Les hommes
qui permettent que leurs épouses aient une
certaine influence sur eux, maintiennent des
unions plus heureuses et ont moins de
probabilités de divorcer que ceux qui
résistent à l’influence de leurs épouses ».
5.-Le pouvoir du positif ou du négatif
Les couples doivent apprendre à faire
l’équilibre. Si nous faisons un sondage nous
pouvons constater qu’il y a des couples très
heureux et d’autres très malheureux. Tout est une
question d’équilibre pour le bon fonctionnement du
mariage. La recette à adopter est : cinq (5) actions
positives pour une (1) action négative. Tous les
couples qui agissent ainsi peuvent en tirées de
bons résultats. Alors si vous voulez que votre
mariage réussisse, appliquer dans votre vie de
couple ces conseils et vous connaitrez le bonheur.
Car l’amour est comme de la musique ; il suffit
d’une fausse note pour briser l’accord
Ernst et Dorothy G. Prince sont responsables de la section « famille » de la revue Adventsat. Ils sont accompagnés de leur garçon, Jonthänn G. Prince.
Peut-on transformer les différences personnelles en facteurs positifs afin de consolider la relation conjugale?
A
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Marc Ruben Claude
« Abraham reprit, et dit: Voici, j’ai osé parler au
Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. »
Genèse 18 :27
ous arrive-t-il parfois de vous sentir dans vos
petits souliers quand vous devez vous
adresser à un supérieur hiérarchique? Aviez-
vous déjà répliqué à une « grande personne »,
pour vous en reprendre subitement, par crainte de
paraitre insolent? Enfin, trouvez-vous audacieux le
fait de s’adresser à Dieu ?
Si vous vous posez ces questions, il y a fort
sujet de croire que, dans un cas comme dans un
autre, vous ayez des doutes sur la
qualité de vos relations avec Dieu ou
autrui.
L’un des privilèges d’une
relation intime est l’ouverture et le
naturel dont on peut se permettre
avec la personne avec qui cette
relation est entretenue. Un(e) ami(e)
intime est quelqu’un avec qui on
peut être soi-même. Nul ne peut
croire avoir de véritable ami s’il ne
peut lui confier ses joies et ses rêves,
mais aussi ses frustrations et ses
appréhensions viscérales. En d’autres termes, un(e)
ami(e) intime est quelqu’un à qui l’on ose parler les
paroles qu’on tairait à tout autre qu’à lui/qu’à elle.
A travers Abraham, nous retrouvons le profil
d’un homme qui « ose » parler au Tout Puissant.
Sans cesser de reconnaitre son indignité, Abraham
va jusqu’à « marchander» avec Dieu en six
occasions successives. Cela témoigne de la
singularité des rapports existants entre le
patriarche et son divin interlocuteur. Que la
créature ose parler au Créateur pour l’inviter à
reconsidérer ses intentions révèle, sous les dehors
de l’audace, une amitié profonde et ancrée dans le
respect mutuel. En fait, la relation
d’Abraham et de Dieu exemplifie le
renversement des barrières qui inhibent
les élans humains vers le divin.
Comment cela est-il possible ? On ne
trouve d’autre explication à la possibilité
de telles relations sinon qu’Abraham
était " l’ami de Dieu.’’
Ne voudriez-vous pas également
devenir l’ami(e) de Dieu? Osez
carrément lui en parler ; osez lui parler
tout simplement. La prière est le moyen
le plus naturel par lequel nous nous
V
Qu’elle soit
silencieuse ou
verbale, longue
ou brève, une
prière sincère
adressée à Dieu
est toujours
entendue.
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adressons à Dieu. « Prier», selon une écrivaine
chrétienne, « c’est ouvrir à Dieu son cœur comme
on le ferait à son plus intime ami. » (Ellen White, le
Plein Bonheur, p 45). Il n’y a pas de place pour la
gêne ou la timidité entre amis intimes. Il en est de
même pour Dieu et ses amis quand ces derniers
s’adressent à lui par la prière. Qu’elle soit
silencieuse ou verbale, longue ou brève, une prière
sincère adressée à Dieu est toujours entendue.
« Tu m’appelleras, et je te répondrai » dit-il par
l’intermédiaire du prophète Ésaïe.
Qu’attendez-vous pour Lui parler? Osez !
Marc Ruben Claude est le responsable de la section « école du sabbat » et l’éditeur de la revue Adventsat.
Le pasteur Mark Finley, nous invite à ouvrir notre cœur et notre esprit dans le recueillement. Le renouveau débute toujours lorsque nous recherchons Dieu à genoux. Nous pouvons être le moyen par lequel Dieu répandra son Esprit Saint dans nos foyers, nos Églises et notre entourage.
Un choix judicieux de citations d’Ellen White, accompagnées d’exemples de prières et de questions pratiques.
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Vania Louissaint
ui ne s’est jamais senti en colère, déprimé
ou au contraire plein de joie de vivre ?
Parfois nous ressentons la peur, l’angoisse
ou un état de bien-être complet. Ces émotions
occupent une place importante dans nos vies
parce qu’elles influencent nos réactions et nos
décisions. D’ou la nécessité de cultiver des
émotions positives. Les émotions sont des
modifications physiologiques qui dépendent en
grande partie des hormones et des
neurotransmetteurs.
Les hormones
Les hormones sont des substances chimiques
sécrétées par des glandes comme l’hypophyse, la
thyroïde, les ovaires, les cellules nerveuses…Elles
participent à certains processus fonctionnels
comme la croissance (hormone somatotrope), le
métabolisme (insuline) la reproduction
(œstrogènes) ou les émotions. Il y a toute une
diversité d’hormones qui régulent les émotions
positives ou négatives.
Les hormones de la joie
Certaines hormones comme les endorphines, la
sérotonine et l’ocytocine jouent un rôle
antidépresseur et génèrent des émotions
positives.
La sérotonine
La sérotonine est sécrétée par les cellules
nerveuses qui en assurent la synthèse à partir
d’un acide aminé, le tryptophane. La sécrétion de
sérotonine influence l’humeur. Il a été démontré
que les personnes qui présentent un faible taux de
sérotonine deviennent moins sociables, déprimées
ou fâchées. L’exposition au soleil favorise sa
sécrétion. Il est aussi recommandé de consommer
des aliments comme le poisson, les œufs, les
produits laitiers et les fruits secs qui renferment du
tryptophane.
L’ocytocine
C’est une hormone sécrétée par le cerveau
principalement chez les femmes lors de
l’accouchement et de l’allaitement. Mais selon une
recherche menée par Wendy Hill, une
psychologue du Collège Lafayette de
Pennsylvanie, les couples qui s’embrassent la
produisent aussi. L’ocytocine augmente
l’attachement et la confiance, c’est l’hormone du
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bonheur conjugal dans la mesure où elle favorise
les comportements positifs dans les couples.
Les endorphines
Les endorphines sont produites par l’hypophyse
et l’hypothalamus qui sont des glandes situées
dans le cerveau en réponse à des situations de
stress physiques ou psychologiques. On remarque
une augmentation significative de sa production
lors de l’exercice physique (cyclisme, natation,
jogging, basketball…).Pour induire sa sécrétion
l’effort doit être rythmé et maintenu. Elles
provoquent l’euphorie, l’extase et le sentiment de
puissance. Comme la morphine, elles diminuent la
douleur et la sensation de fatigue.
Il est dit dans le Psaume 118 au verset
24 : « C’est ici la journée que l’Éternel a faite,
qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de
joie». Que l’Éternel vous aide à extérioriser la joie
qui est déjà en vous
Vania Louissaint est responsable de la
section « santé » de la revue Adventsat.
Á une époque où l e s tres s fa i t ravage, apprenez à v ivre sans s tres s .
Exce l l en ts conse i l s pour garder un corps sain
A
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Sarah Abraham
Les agrumes sont des fruits de différentes
espèces d’arbres fruitiers verts, de la famille des
Rutacae (rutacées) et, du genre des citrus. Parmi
lesquels nous avons : le cédrat, le pamplemousse,
le citron, la lime, la bergamote, la mandarine et
l’orange.
Les oranges (scientifiquement classés parmi un
groupe particulier de baies, les hespéridés) sont
constitués de l’intérieur vers l’extérieur : d’un
endocarpe formé de plusieurs carpelles, ou
sections, faciles à séparer, chacun contenant
plusieurs graines et de nombreuses cellules
juteuses; d’un mésocarpe, couche blanche ; d’un
exocarpe ou peau, qui est coriace et comporte de
nombreuses glandes productrices d'huiles, et
dégagent une senteur aromatique très prononcée.
Les oranges sont divisées en deux grandes
catégories : les Citrus sinensis Osbeck ou oranges
douces et les C. aurantium L. ou oranges amères,
elles ont des fonctions différentes :
Les C. aurantium L. ou oranges amères (franc),
naranja agrìa (esp), seville orange (ang) sont
utilisées en phytothérapie, ou pour la préparation
des parfums car ses feuilles, ses fleurs, son écorce
présentent une très haute concentration
d’essences et d’autres principes actifs. A cause de
leur goût fort, elles ne peuvent être consommées
que sous formes de marmelades, des confitures.
Tandis que, les Citrus sinensis Osbeck ou oranges
douces (français), naranja de la China (espagnol),
orange (anglais) interviennent surtout dans le
renforcement de l’immunité et la fluidité du sang.
Composition des oranges douces pour 100g
de partie comestible crue.
Énergie 47,0kcal=197kj
Hydrates de c. 9,35g
Protéines 0,940g
Fibres (pectine) 2,40g
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Vitamines
Vitamine A 21,0µgER
Vitamine B1 0,087mg
Vitamine B2 0,040mg
Vitamine B3 0,432mg EN
Vitamine B6 0,060mg
Folâtre 30,3µg
Vitamine C 53,2mg
Vitamine E 0,240mg E αT
Minéraux
Calcium 40,0mg
Phosphore 14,0mg
Magnésium 10,0mg
Fer 0,100mg
Potassium 181mg
Zinc 0,070mg
Graisse totale 0,120g
Graisse saturée 0,015g
Dans l’orange, il y a deux groupes principaux
d’éléments phytochimiques :
Flavonoïdes
Li monoïdes
Les éléments phytochimiques de l’orange
renfoncent l’action de certaines vitamines, telles
que la vitamine C; de même ses constituants
chimiques stimulent la défense contre les
infections, protègent les artères, exercent une
fonction antiallergique, reminéralisante et anti
cancérigène.
Les applications diétético-thérapeutiques de
l’orange :
Maladies infectieuses
La consommation d’au moins quatre oranges
par jour (250mg de vitamine C) permet de
raccourcir la durée de la maladie et de raccourcir
des symptômes.
L’orange accroît la capacité des globules
blancs du sang à détruire les germes du sang,
accroît leur nombre et leur longévité (action acide
folique, vit c); rend difficile le développement du
virus dans les cellules humaines (flavonoïdes, vit
c); accroît la production d’interféron (protéine qui
intervient dans la lutte de l’organisme contre les
virus).
La consommation quotidienne d’orange est
recommandée en cas de rhume ou de grippe, de
toute autre maladie infectieuse, y compris le SIDA.
Thrombose, artériosclérose et
affections cardio-vasculaires
L’orange contribue à fluidifier le sang et à
améliorer la circulation sanguine, en inhibant la
tendance des plaquettes du sang à former des
caillots, surtout dans le cerveau et le cœur.
L’artériosclérose et le vieillissement qui sont dus à
des phénomènes de type oxydant. L’orange
contient quatre types d’antioxydants : vitamine C,
quercitrine, provitamine A, acide folique, qui
s’opposent à ces phénomènes.
Une consommation quotidienne d’orange (pulpe et
mésocarpe) réduit le niveau de cholestérol dans le
sang, de même que la pression artérielle et le
risque de développer une artériosclérose, une
thrombose artérielle et des affections coronaires.
Constipation
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L’orange a la capacité d’exercer un effet
cholagogue (évacuation de la vésicule biliaire) et
un effet laxatif de la bile de l’intestin tout en
stimulant le péristaltisme intestinal sous l’action
des fibres végétales douces. Ce qui lui permet de
combattre la constipation et, de soulager les
hémorroïdes.
Allergies
La vitamine C que possède l’orange est un
antagoniste partiel des effets de l’histamine
(substance à l’origine des crises d’allergie). Donc
quatre à cinq oranges par jour devraient prévenir
les crises d’allergie comme la rhinite et l’asthme
bronchique.
Déminéralisation
Les sels minéraux et les vitamines que contient
l’orange permettent de traiter certaines
pathologies carentielles, telles que : ostéoporose,
rachitisme… La vitamine C est essentielle pour la
croissance et le maintien des os, des dents, des
cartilages. L’acide citrique qu’elle contient est
nécessaire pour l’absorption du calcium. L’orange
est l’agrume qui contient le plus de calcium.
Excès d’acide urique (goutte)
Comme tous les agrumes, l’orange est un grand
alcalinisant du sang, quoique son goût soit acide.
Elle est très efficace pour faciliter la dissolution et
l’élimination des dépôts d’acide urique dans les
articulations, dans les reins… à l’origine d’arthrite,
de calculs rénaux et de sables.
Affections oculaires
L’orange prévient la dégénération maculaire de la
rétine, grâce aux caroténoïdes et aux autres
antioxydants qu’elle contient.
Prévention du cancer
Les éléments phytochimiques et la vitamine C que
contient l’orange lui confère une propriété anti
cancérigène.
Une consommation habituelle d’orange (au
moins une par jour) pourrait non seulement
permettre de prévenir toutes formes de cancer,
mais aussi soulagerait les gens diagnostiqués de
cancer.
L’orange peut être consommée :
A frais : pulpe et une partie du mésocarpe
Sous forme diluée : le jus préparé doit être
consommé fraîchement pressé, car la vitamine
C qu’il contient est volatile
Cure d’orange : Prendre 10 à 12 oranges et de
deux à quatre verres de jus par jour, un à deux
jours par semaine pendant trois à quatre
semaines. Si les verres de jus sont trop acides,
ajoutez quelques cuillerées de miel par verre.
Elle est recommandée pour obtenir de
meilleurs résultats de l’orange sur le système
digestif, et en cas d’excès d’acide urique dans
l’organisme
Sarah Abraham est correspondante de
la revue Adventsat pour la rubrique
« Fruits d’Haïti ».
« Les propriétés curatives d'une centaine d'aliments, décrits avec une
précision scientifique qui demeure à la portée de tous. » Dr Georges PAMPLONA-ROGER
Ed. Vie &Santé
A
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Proposez des études bibliques en ligne par
correspondance à vos proches grâce à la
rubrique « unité d’urgence d’évangélisation »
(uue) à l’adresse :
www.adventsathaiti.com/uue