met a physique

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    2000 by Vincent Derkaoui

    DPT LGAL : Octobre 2005 ISBN N 2 905732 25 3.

    (Ancienne dition : ISBN N : 2 905732 19 9)

    MTAPHYSIQUE. Dfinition selon le Littr : Partie de la philosophie, dfinie diffremment suivant les diffrentes poques : Dans l'Antiquit, doctrine de l'tre ou de l'essence des choses, considre indpendamment des proprits particulires ou des modes dtermins qui tablissent une diffrence entre un objet et un autre. Selon Kant, l'inventaire systmatique de toutes les richesses intellectuelles qui proviennent de la raison pure, c'est--dire des ides et des principes que l'intelligence tire de son propre fonds sans le concours de l'exprience. Enfin, de nos jours, science des principes, plus leve et plus gnrale que les autres, de laquelle toutes les connaissances tiennent leur certitude et leur unit.

    Selon le Petit Larousse : (grec meta ta phusika, aprs la physique [cette connaissance tant, dans les uvres d'Aristote, traite aprs la physique].) Partie de la rflexion philosophique qui a pour objet la connaissance absolue de l'tre en tant qu'tre, la recherche et l'tude des premiers principes et des causes premires.

    REPRODUCTION & PHOTOCOPIE INTERDITES Protection assure selon les articles 5, 7, & 8 de la loi du 11 Mars 1957,

    et dans le cadre des conventions relatives aux copyrights. Toute reprsentation ou reproduction, intgrale ou partielle, par quel procd

    que ce soit, sans le consentement crit de l'auteur constituerait une contrefaon sanctionne par les articles 425 et suivants du code pnal

    Voir Drogation pour la distribution GRATUITE au format PDF page 3 de la prsente copie. Cette drogation exceptionnelle porte exclusivement sur le prsent titre pour faire connatre et valoir le srieux de nos ditions et la comptence du prsent Auteur en la matire.

    VALABLE JUSQUE FIN 2015. Prolongation du tlchargement gratuit dcide

    par l'Auteur.

    LES DROITS DE TRADUCTION SONT RSERVS LAUTEUR & SES HRITIERS

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    Vincent Derkaoui

    FONDEMENTS et APPLICATIONS

    MTAPHYSIQUES

    Il a t tir dans une premire dition de cet ouvrage 2000 exemplaires numrots de 0001 2000,

    rservs aux seuls souscripteurs.

    Augment dun opuscule du mme auteur intitul : LA VRITABLE MTHODE DE DESCARTES

    EXEMPLAIRE GRATUIT (UNIQUEMENT AU FORMAT PDF) NE PEUT TRE VENDU PAR QUICONQUE

    Vous pouvez en imprimer un exemplaire sur papier pour votre usage personnel OU MME PLUSIEURS DISTRIBUER GRATUITEMENT

    VOUS TES GALEMENT AUTORIS LE FAIRE TLCHARGER GRATUITEMENT AU FORMAT PDF SUR VOTRE

    PROPRE WEBSITE

    LES COPIES ET LA DISTRIBUTION GRATUITE DU PRSENT OUVRAGE SONT AUTORISES SANS LIMITATION

    PROLONGATION DU TLCHARGEMENT GRATUIT JUSQUE FIN 2015 SOUS RSERVE IMPRATIVE QUAUCUNE MODIFICATION NI AUCUNE

    AMPUTATION NE SOIT APPORTE AU PRSENT ORIGINAL DE 224 PAGES COUVERTURE COMPRISE

    Il ne doit manquer aucune page aux exemplaires distribus (et surtout pas celle-ci ni la prcdente et les 30 dernires), sous peine de poursuites :

    Cette drogation exceptionnelle porte exclusivement sur le prsent titre pour faire connatre et valoir le srieux de nos ditions et la comptence du prsent Auteur en la matire. Voir l'encadr page 2.

  • 4 - OUVRAGES DU MME AUTEUR -

    (Ordre de lecture conseill)

    Le FIAT LUX ISBN N 2 905732 33 4

    LA LOGOLOGIE (La Science du Verbe. Initiation aux Mystres dIsis et dOsiris)

    ISBN N 2 905732 26 1 (Nouvelle dition)

    MYSTRIEUX POUVOIRS & FACULTS DE LTRE HUMAIN ISBN N 2 905732 31 8 (Nouvelle dition)

    LA RVLATION DU SECRET ISBN N 2 905732 30 X

    LES ENSEIGNEMENTS SECRETS DU MATRE JSUS ISBN N 2 905732 34 2 (Nouvelle dition)

    ASTRONOMIE INITIATIQUE, MYTHOLOGIE, & ASTROLOGIE KARMIQUE

    ISBN N 2 905732 36 9

    LE YOGA DES INITIS ISBN N 2 905732 32 6. (Nouvelle dition)

    SMINAIRE INITIATIQUE INDIVIDUEL DISTANCE ISBN N : 2 905732 20 2

    LE GRAND RITUEL INITIATIQUE ISBN N 2 905732 35 0 (Nouvelle dition)

    ANTHOLOGIE DES MYSTRES DGYPTE ISBN N : 2 905732 29 6 (Nouvelle dition)

    INITIATION PYTHAGORICIENNE & HERMTIQUE ISBN N 2 905732 12 1 (Ouvrage dsormais rajout La Rvlation du Secret)

    LA MTHODE de DESCARTES ISBN N 2 905732 07 5 (Ouvrage dsormais rajout Fondements et Applications Mtaphysiques)

    LALCHIMIE ET LE SECRET DES GRANDS ARCANES ISBN N : 2 905732 21 0

    LES JOYAUX DE LORIENT (Initiation des Matres Soufis)

    ISBN N 2 905732 13 X

    LE GRAND UVRE ISBN N 2 905732 11 13

    HYPNOTISME PROFESSIONNEL ISBN N 2 905732 28 8

    Romans & Scnarios : - OMGA La Fin du Monde. - OMGA II MIZ. - LPERVIER NOIR. - MTRO MADELEINE -.

    ditions OSSMI B.P. 22 54110 VARANGVILLE www.ossmi.com

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    PRAMBULE

    C eux qui liront attentivement le prsent ouvrage, quils soient narques ou manutentionnaires, croyants ou non, pourvu quils aient un minimum dentendement, (voire mme un esprit assez cartsien), ne pourront sempcher de remettre en question tous les concepts inhrents la raison mme de leur propre existence.

    Ce livre est en effet susceptible de dmontrer aux uns et aux autres qu bien des gards ils ntaient peut-tre pas aussi ralistes en ce sens quils le croyaient jusqualors, et que de ce fait mme ils staient privs des facteurs les plus essentiels leur plein panouissement au sein de lunivers.

    Vous en aurez la confirmation lorsque vous vous surprendrez vous interroger srieusement sur la mtaphysique de la vie, que vous aviez peut-tre relgue au second plan, si ce nest purement et simplement aux oubliettes. (Celles de votre inconscient, uniquement).

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    Un seul obstacle pourrait ventuellement empcher certains de voir se raliser en eux une telle mtamorphose : Cest tout simplement, -le cas chant-, le fait de ne pas avoir pris le temps de lire tranquillement ce livre du dbut jusqu la fin, dont les fondements sont la fois vrifiables par lobservation et lexprience personnelle. ( condition de bien comprendre lensemble de tous les concepts quil renferme).

    Ltude des Mystres de la Cration et des potentialits humaines, science que jai par ailleurs nomme Logologie, est un sujet des plus passionnants. Outre la connaissance de nos vri tables origines cosmiques, et notre aboutissement une mtaphysique des plus cartsiennes, (ce qui sera du reste dmontr plus loin, avec la prise de conscience des ralits de la vie, la vrification et la mise en activit de certaines facults que nous possdons sans le savoir, la preuve exprimentale de la survivance de lme, etc.), cette tude implique lensemble des connaissances acquises par lhumanit, (toutes sciences confondues), rapproches avec lobservation de la nature, travers laquelle il a toujours t excellent de sinstruire.

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    Avant de pouvoir accder ces grands mystres, il convient cependant de faire une premire mise au point.

    Pourriez-vous tout dabord rpondre cette seule question :

    - quoi et qui sert finalement lvolution ? Au-del de toute approche ou aut re

    spculation philosophique, on croira en avoir fait le tour si, -partant de lvolution des espces en passant par les lois de la slection naturelle-, on aboutit lvolution de lespce humaine, (qui est en constante progression) , pour conclure finalement que lvolution sert lavancement des gnrations futures, et donc la postrit.

    Cependant, si javais la facult de pouvoir me dplacer dans le temps, et que je fasse un bon dans le futur pour marrter en lan 8625 de lAntique re Chrtienne, lon me donnerait une rponse tout fait similaire, et je nen serais pas plus avanc : La question tant de savoir qui ou quoi sert finalement lvolution ?

    Or dune part aucune des gnrations suivantes ne constitue une finalit, et dautre part, si lhomme ne cesse dvoluer, il nen

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    demeure pas moins que sa destine est de mourir ! En fin de compte, que retirera donc le contemporain de nimporte quelle poque concerne, puisque son volution personnelle sera de toute faon stoppe par sa disparition physique ? Ce qui signifie quen son temps, quel que soit son avancement, nul ne connatra jamais une plnitude quelconque de sa propre volution, et que lon restera toujours des ignares par rapport aux gnrations futures. Cela avant de disparatre nous-mmes jamais !

    Mais est-on sr que cela se terminera irrmdiablement ainsi, et cela indfiniment pour chacun dentre-nous ? Autrement dit, la mort physique constitue-t-elle vraiment une fin irrvocable, en soi ?

    Cest l que se trouve le nud gordien, que la science est encore incapable de trancher (le rejet systmatique de la question tant ici impossible, parce que justement non scientifique).

    On ne peut en effet rationnellement exclure laspect, -pour linstant mtaphysique-, du sujet prsent ici. Et il serait bien prsomptueux de prtendre pouvoir affirmer avec certitude quau-del et en dehors de notre incarnation prsente il

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    nexiste plus rien, -en soi comme ailleurs- ! Car il ny a ici de limites que celles de nos connaissances actuelles, (comme, du reste, en bien dautres domaines), ainsi que celles de notre exprience personnelle. En effet, mis par t les personnes qui aura ient connu accidentellement lexprience de la mort, et qui se seraient effectivement retrouves dans lau-del pendant quelques instants, nul ne peut prtendre non plus avoir acquis lexprience de certains initis authentiques. (Nous verrons dailleurs ici-mme que le vcu hors du corps physique, -de son vivant-, donc une existence consciente en dehors de la chair et sur dautres plans, est une exprience parfaitement vrifiable par soi-mme).

    Paradoxe est de constater que mme des vieillards parvenus au seuil de la mort ne cessent de sinstruire... pour voluer davantage ! Posez leur la question de savoir quoi cela leur sert ? Ce nest ni pour passer le temps, ni parce quils sennuient : Ils en prouvent tout simplement le besoin, comme dune nourriture. (Certains vont mme jusqu passer leur bac, ou leurs capacits en droit 80 ans). Mais, -encore une fois-, quoi cela leur sert-il ? Ils

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    vont bientt passer de vie trpas, emportant jamais dans leur tombe les connaissances accumules la veille. (De plus, biologiquement, ce nest gnralement pas cet ge-l que lon transmet un quelconque patrimoine gntique acquis, pourtant parvenu son apoge. Preuve que cela ne servirait rien, car la nature nest pas si bte : Cest en effet lvolution de lesprit -incarn ou rincarn-, qui stimule les cellules neuropsychiques concernes, et dveloppe les fonctionnalits du cerveau. Et non pas les gnes qui dveloppent lesprit, que seule lexprience peut aguerrir et forger) . H bien, vous rpondront-ils, ils nen savent rien. a fait travailler les cellules nerveuses diront certains. Cest en tout cas pour en savoir davantage avant de mourir diront les autres : Pour ne pas mourir idiot.

    Sans pouvoir lexpliquer, ils sont au fond deux-mmes persuads que cela nest pas strile, et ne saurait que les servir. Ne leur demandez pas quoi, ils nen dmordront pas ! Cest un peu a la mtaphysique : Intuitivement, on a des rponses intimes des convictions profondes que lon ne saurait expliquer ! (du moins, le non-initi se limite-t-il ce constat).

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    En fait, ils sparent inconsciemment le corps, -prissable-, de lesprit, qui en est dtach, et ne sen soucient gure plus qu lgard du confort et de la sant, se proccupant davantage des intrts propres ltre en lui-mme. Le physique tant ds lors dj relgu au rebus.

    En dpit des gnrations passes, lvolution se poursuivra donc indfiniment, et nul ne saurait aujourdhui imaginer ou elle aboutira.

    Quels seront par exemple les moyens techniques et les connaissances humaines dans 10 000, 20 000, 100 000 ans, ou plus ? Or, -quoi quil arrive-, lhomme progressera. Cela quand bien mme, une poque ou une autre, lhumanit repartirait de zro. Et il ne cessera de progresser, -en bien comme en mal-, jusqu lextinction de notre systme solaire, qui se produira dans environ 4,5 milliards dannes.

    Lhumanit Terrestre tout entire est en effet voue la disparition totale, laquelle se produira immanquablement au moins un milliard dannes avant lextinction dfinitive du systme solaire.

    Finalement, quaura-t-elle retir de son avancement, si labor soit-il ? Quels sont donc les objectifs de la Cration ?

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    Rpondre que lhomme aura, depuis, colonis dautres plantes, o il poursuivra encore et toujours son volution, ne ferait que dplacer le problme, sans le rsoudre : O quil aille, et quand bien mme il puisse parvenir vivre 5 sicles, lhomme sera toujours confront sa p r o p r e d i s p a r i t i o n p h y s i q u e , d o n c individuellement parlant au problme de la mort, et collectivement lextinction dun systme solaire. Cela quel que soit lendroit o il ira ! Lon ne ferait donc ici que contourner la difficult, sans avoir jamais lucid ce mystre. (Lequel se situe dailleurs en dehors de lunivers matriel, le seul que le commun des mortels peut apprhender, et dont il est actuellement conscient).

    Qui plus est, lvolution humaine aura alors atteint des sommets encore inimaginables pour lhomme daujourdhui, et nous ne saurions du reste raisonnablement prtendre que la connaissance de ces mystres soit toujours une lacune pour la science du futur.

    Dans la premire hypothse, celle o elle aurait colonis dautres plantes, lespce humaine aura forcment connu des mutations entre-temps, tant et si bien que nous ne saurions

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    mme pas imaginer quelle sera la physionomie, la physiologie, et les potentialits de lhomme de ce lointain futur.

    Dans la seconde hypothse, la question initiale demeurerait jamais sans rponse, et cela indfiniment : quoi sert en effet lvolution, en soi, donc individuellement, (et par extension collectivement), sil nexiste au bout du compte aucun aboutissement substantiel la connaissance acquise, (mis part la russite sociale. Encore que, -de surcrot-, la connaissance, et le fruit de notre exprience natteignent leur plein panouissement qu lautomne de la vie, donc, -encore une fois-, toujours trop tard pour pouvoir en profiter pleinement !)

    Lavancement, par dfinition, profite en fait toujours davantage la postrit, et il est trs heureux quil en soit ainsi, sans quoi, il ny aurait pas dvolution. Cependant, quel que soit le stade atteint, on narrte pas le progrs, et ladite postrit fonctionnera de mme, en uvrant elle aussi pour le futur. Elle se retrouvera en consquence dans une situation identique par rapport la gnration suivante. Tant et si bien que lon est effectivement en

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    droit de se poser ces questions : Qui, -au bout du compte-, en retirera vraiment quoi ? Et quels sont les objectifs de la Cration ?

    Cela implique autant lindividu pris isolment dans le temps que lensemble des gnrations, -passes , prsentes , e t veni r - , pr i ses collectivement. Cela depuis le dbut jusqu la fin de notre systme solaire actuel. Sans omettre la notion de mrite individuel : Combien dhommes illustres, dcrivains, et autres artistes sont morts dans la misre, et nont vu leur labeur couronn de succs que post mortem ! Ce qui soulve justement la question de savoir comment est rtribu le mrite personnel ?

    Il y a ici, (comme en dautres endroits), quelque chose qui ne colle pas : Ni avec aucune notion dquit qui serait propre aux lois de compensation, ni avec aucune justice divine quelconque, et encore moins avec les lois de lvolution, puisque une telle iniquit te tout son sens la morale et aux valeurs inhrentes lintgrit de la conscience ! Hlas, cest dailleurs ce quoi lon assiste : Une majorit dindividus ne sembarrasse pas de tels prjugs, et se dispense de tout scrupule, cela

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    chacun un niveau plus ou moins rprhensible. Mais il ne sagit justement pas ici des individus qui voluent rellement ! Ces derniers vont donc effectivement contresens des lois de lvolution, o la conscience joue un rle prpondrant.

    Or, cette absence de tous scrupules est justement due au fait de penser que la vie est courte, et quil faut en profiter au maximum, par tous les moyens !

    En effet, en considrant que lesprance de vie soit de 100 ans, cela ne fait gure que 36500 jours vivre, pas un de plus. (En tant les heures de sommeil, on nen vivra en fait pleinement, cest beaucoup dire, que les deux tiers. Soit 24000 jours de vie active pour un sicle dexistence). Nos jours sont donc compts. Inexorablement !

    Dans lhypothse o vous allez effectivement vivre 100 ans, comptez combien de jours il vous reste vivre, en noubliant pas, -bien sr-, de rayer celui daujourdhui !

    Partant de telles considrations, ce seraient les individus de cet acabit qui auraient donc raison ! (Jusqu preuve du contraire, ils ont en effet de

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    quoi tre convaincus que lhonntet et la morale ne payent pas. Cela dautant plus quils ne sauraient y associer le courage et la dtermination qui convient pour russir honntement. Ce qui, -finalement-, mme sils croient tre des hommes, nen fait pas moins des incapables et des lches !*). Quant aux plus mritants, ils pourraient croire quils ne recevront aucune compensation au fait davoir consacr leur vie aux intrts collectifs. Le plus terrible tant que si la destine des plus savants et des plus sages est de disparatre jamais avec la mort physique, il leur sera ds lors impossible de poursuivre dans la voie de leur propre avancement. (De surcrot, aucune loi de la nature nincite ces derniers avoir une descendance, car ce ne sont pas les plus prolifiques !) Ce qui, en matire dvolution, -cest le cas de le dire-, relverait de laberration !

    Enfin, si ces derniers nont fait que trimer leur vie durant pour finalement mourir dans la misre, cela va lencontre de toutes les lois sus-voques, en mme temps que de toute logique !

    ______________

    * Lors dune seconde lecture de cet ouvrage, si vous souhaitez pouvoir en tirer toute la mlle, il convient de bien mditer son contenu, car celui-ci est parfois plus condens quil ny parat au premier abord, et certaines allusions, comme celle-ci, sont plus subtiles quon pourrait le croire.

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    On est en effet oblig dadmettre quune intelligence formidable rgit toutes les lois de la cration, et que si lon en juge seulement les lois de la nature, celles-ci nautorisent aucun hiatus de ce type, et encore moins des erreurs de programmation aussi grossires !

    Lvolution constituant manifestement lobjectif primordial de la Cration, les lois de la jungle elles-mmes sopposent farouchement tout processus inverse : Ce sont les individus dont le patrimoine gntique est dficient quelle pnalise, ou limine de manire implacable. Il ne saurait en tre autrement pour les plus hautes valeurs intrinsques, sinon, il ny aurait pas de prolongement vers une volution intellectuelle, (au sens d'une vie intelligente, pour ne pas dire spirituelle), car lvolution elle-mme irait alors lencontre de ses propres lois par un processus tout fait inverse. Or lvolution individuelle intrinsque et le mrite personnel ne sont pas transmissibles !

    Ces richesses individuelles seraient-elles donc ananties et perdues jamais suite cette issue fatale ? Qui plus est sans aucune rtribution, (ne serait-ce que pralable cette fin irrmdiable).

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    Tout cela au profit de leur remplacement pur et simple par des tres qui pour la plupart seraient de bien moindre valeur, (y compris dailleurs avec larrive dindividus rpugnants et dnus de tous scrupules), lesquels viendraient alors renouveler les gnrations leur place ?!?

    Fort heureusement, il nen est rien, et il en va mme tout autrement : Nous verrons en effet que des lois bien prcises (qui sont de surcrot mcaniquement rgularises), privilgient tout mrite personnel, ainsi que les plus hautes valeurs individuelles en ce sens. Mais cela dune manire beaucoup plus subtile quil apparat dans les lois de la slection naturelle, au regard du rgne animal.

    Force est de constater en effet que la Cration est en constante mutation, en constante volution, toujours la recherche de la qualit en dpit de la quantit, et quelle semble manifestement poursuivre un objectif tout autre que celui de devoir connatre une fin aussi strile, dfinitive, nulle, et non avenue.

    Depuis la prhistoire, o lhomme avait dj la prescience dune intelligence indicible qui planait au-dessus de sa tte, -cela aussi puissamment que le tonnerre et lclair fracassaient le ciel-, et

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    jusqu nos jours, o des hommes et des femmes de toutes les couches sociales, savants et ministres inclus, se rfugient encore dans la religion, lhomme na cess de croire en cette puissance, ou tout du moins den supposer lexistence. Do justement lapparition des religions, qui persistent encore de nos jours, avec la prolifration de toutes sortes de sectes. (Au sens non pjoratif du terme, autant pour les religions que les sectes, qui sont dailleurs une seule et mme chose). Phnomne de socit justement li labsence dun enseignement mtaphysique cartsien, au plein sens du terme, au sein de lenseignement gnral.

    Or, s i l archtype dune intel l igence suprieure a t enfoui au plus profond de nous, cest justement pour nous inciter vouloir en soulever le voile, afin de parfaire notre volution. Cela, -videmment-, en dehors de tout fanatisme.

    Pour que lhomme, sujet principal de la Cration, puisse rellement voluer et avoir sa raison dtre au sein de lunivers, outre quil faille ncessairement lui laisser le temps de pouvoir effectivement voluer de par lui-mme, cela implique le fait quil doit y avoir un

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    aboutissement autre que sa dispari t ion dfinitive ! Sinon, on ne voit pas trs bien quoi aura servi non seulement son propre avancement, (car on peut vivre trs bien, et mme plus heureux en restant un parfait imbcile), mais concrtement parlant, on pourra mettre en doute lutilit dune telle mulation, avec celle de la Cration tout court en elle-mme !

    Une telle dmarche, avec un tel dploiement de connaissances et de science, serait donc finalement nulle et non avenue, voire machiavlique, aussi bien lgard des individus que pour la collectivit. Ce serait mme le pire des affronts que lon puisse faire lintgrit humaine, dans sa pleine conscience, et mieux aurait-il valu dans ce cas ne pas lui permettre de pouvoir accder un tel niveau de comprhension, si cest finalement pour la faire disparatre corps et biens aprs stre pl la voir souffrir. (Avant de reprendre ventuellement ce mme genre dexprience de laboratoire, cela dans un ternel recommencement, qui serait ds lors nul et non avenu !)

    Partant de ces considrations, il en ressortirait effectivement que si les tres de chaque gnration disparaissaient jamais, jamais personne ne retirerait rien dautre de la vie que

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    le seul plaisir davoir vcu. (Valable surtout pour ceux qui ont rellement bien vcu. Plaisir lui-mme rduit nant par la disparition physique, puisquil nen demeurerait aucune trace). Et quel que soit le niveau atteint, partant de ces mmes considrations, la Cration se serait contente dune succession de gnrations de plus en plus volues, dont aucune naurait finalement t pleinement satisfaite, et dont la dernire disparatra jamais avec lextinction dfinitive du systme solaire ! Certes, beaucoup auront migr vers les espaces interstellaires, voire intergalactiques, mais pour aboutir o ? Et quoi, dans cette course dont nul ne verra jamais lissue ?

    Mais jus tement : Cet about i ssement individuel nest-il pas galement prvu dans les plans de la Cration ? Et ne concourt-il pas lui-mme lvolution collective pour des raisons prcises, en vue de lobtention de rsultats concrets, qui au demeurant chappent encore compltement au commun des mortels ?

    Cest le propos du prsent ouvrage, et jy rpondrai de la manire la plus cartsienne qui soit. (Ce qui nest pas peu dire, et vous le verrez plus loin dans La Vritable Mthode de Descartes).

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    En fait, cet aboutissement, (pour linstant cette poursuite interminable, dont nous reparlerons), consiste en des tapes franchir avant un nouveau dpart. Cela aprs une remise en question de soi-mme. tapes desquelles on retirera toujours individuellement la monnaie de sa pice dans un sens ou dans lautre. Cela en vertu de certaines lois que nous tudierons progressivement.

    Nous verrons en effet que lintrt de chacun est justement duvrer dans le sens de cette volution, en sefforant dabord de vivre pleinement sa vie le mieux que possible, de manire constructive, la fois pour soi et le bonheur des siens, si ce nest pour le bien-tre gnral, et surtout pour la postrit. Car en ralit, la postrit, cest vous. Et sans le savoir actuellement, vous ne retirerez en fin de compte de bienfaits que ceux que vous aurez vous-mme instaurs.

    Force est de constater ici encore que linstinct le plus honorable de tout un chacun, (mme si cest surtout le rle des responsables politiques), est de semployer prserver et amliorer le sort de la postrit. Lon sy emploie dailleurs

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    maintenant lchelle Mondiale. (Noublions pas cependant que la nature elle-mme a dot tout tre vivant dun tel instinct, ne serait-ce que pour veiller au bien-tre de sa progniture).

    Lvolution se poursuit donc au-del de notre incarnation prsente : Votre ego, votre moi, cest--dire vous-mme, ne prissez pas avec la mort physique, mais persistez au-del de cette transition. (Cela nest pas avanc gratuitement : Vous aurez ici loccasion den avoir des preuves exprimentales).

    Cest votre esprit qui volue, et comme je lai dit plus haut, cest votre esprit qui stimulera le dveloppement du cerveau neuf de votre prochaine incarnation.

    ce moment-l, vous entrerez dans une nouvelle phase, au cours de laquelle ( moins de stagner pendant toute une vie), votre patrimoine gntique ancestral va davantage senrichir, cela en fonction de vos acquis prcdents.

    Depuis laube de lhumanit, et mme bien auparavant, vous tes ainsi pass par tous les stades de lvolution avant de vous incarner en tre humain. Aussi existe-t-il des mes humaines plus anciennes et plus rcentes. (Cela

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    dit sans aucune notion de mtempsychose, car lon ne revient pas en arrire).

    Plus tard, dans un futur non encore avenu ici-bas, vous rapparatrez sous une autre forme, encore plus volue que lespce humaine actuelle. Votre prsente incarnation ne reprsente en fait quune page de la vritable histoire de votre vie au sein de lunivers.

    Dans lattente, au cours des gnrations suivantes, vous reviendrez ici-bas rejoindre ceux qui appartiennent votre famille cosmique, et poursuivrez votre volution nantis des bagages prcdemment acquis. Ce sera tantt pour assumer, tantt pour rcolter ce que vous avez sem, tantt pour goter un repos bien mrit en toute insouciance, tantt pour poursuivre une uvre, etc. (Cela quelle que soit la situation politique et sociale que vous rencontrerez).

    Si ds lge de quatre ans Mozart tait dj un virtuose du clavecin, -sans mme avoir eu le temps dapprendre la musique-, et quil devint compositeur ds lanne suivante, lge de cinq ans, au grand tonnement de son pre, ce nest pas uniquement par t ransmission gntique, qui dailleurs nexpliquerait pas tout,

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    (son pre tait violoniste, tandis que Mozart, dot dune mmoire prodigieuse ds lge de 4 ans, connaissait par cur des pices pour clavecin. Or, cet ge-l, les cellules du cerveau ne sont pas compltement mylinises. On retient mieux ce qui est appris par cur, certes, ou ce que lon est dj prdispos retenir facilement ! Mais cest une autre histoire que de pouvoir assimiler des choses nouvelles, que lon ignorait, ou pire, pour lesquelles on nest pas prdispos) : Il savait donc en jouer bien avant, et cest dune manire toute mtaphysique que son amour en cet art la port aux nues de manire aussi prcoce dans les gnrations suivantes. (Le clavecin est apparu au dbut du XVIe sicle.Mozart est n au XVIIIe sicle, en 1756).

    Du reste, dans les cas de transmissions gntiques, si lon y regarde de plus prs, on se demande pourquoi les dons dun anctre (qui na dailleurs matriellement jamais pu transmettre son patrimoine gntique parvenu son apoge), ne se manifestent parfois chez un descendant que deux trois gnrations plus tard, voire davantage, sans avoir aucune continuit linaire de pre en fils -loin de l-.

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    En fait, il est vrai quau sein dune mme descendance les gnes prdisposent. Mais cest en fait lesprit lui-mme qui prsente ou non de relles dispositions, et qui va alors stimuler les gnes en question, pour ventuellement enrichir davantage le patrimoine gntique dont il a hrit.

    Les gnes transmettent en effet les caractres, mais pas la science intrinsque, et encore moins lexprience ou les acquis spirituels ! Du reste, du propre aveu des gnticiens, si la gntique peut reproduire de parfaits sosies, elle savoue incapable de pouvoir les doter des qualits intellectuelles ou spirituelles de la souche biologique originelle, (et encore moins la personnalit). Ce nest dailleurs pas son objectif.

    La rplique physionomique est possible, mais moins que ce ne soit quun zombie, cest l espr i t qui v iendra l habi te r qui sera dterminant dans la conduite de lindividu. On aura beau faire la rplique dun Einstein, dun virtuose, ou dun gnie quelconque : Sans lesprit de ce dernier, il ny aura rien de celui-ci dans ledit individu. Or, dun cadavre, lon voit bien que ni lesprit ni la personnalit ny sont

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    plus, tandis que chez le sosie, si lesprit est manifeste, ce nest pas le mme tre, et lon na plus faire avec la mme personne !

    En dehors des concepts neurophysiologiques du fonctionnement de lesprit , i l y a donc imprgnation dune mmoire spirituelle, comme par une bande magntique, ou semblable linstallation dun logiciel, ainsi que dune personnalit propre, qui semblent sincarner en ayant conserv ses propres valeurs, autant que ses bogues. Domaine qui, -pour linstant-, nappartient qu la mtaphysique, mais auquel la science actuelle se trouve nanmoins confronte. (Notamment la gntique).

    Or il ressort justement avec vidence que les lois de la nature sont, -biologiquement et physiologiquement-, davantage la recherche de la qualit que la quantit, et quil en est de mme intellectuellement et psychologiquement, mais que dans ce dernier cas, cela ne saurait se transmettre gntiquement ! Cet tat de choses ne pouvant sappliquer et sexpliquer quau niveau de la progression individuelle, o, en fin de compte, cest rellement lesprit intrinsque qui gre la matire et stimule les cellules nerveuses.

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    Tout ce qui ne va pas dans le sens de ces lois en subi t les a las , parfois de manire implacable, sauf sil y a effort de la part de lindividu. Attitude qui semble encourager (et mme privilgier) toute volont de russite et de t r iomphe personnel , au point qui l es t effectivement avr, notamment chez ltre h u m a i n , q u e l a s u p r i o r i t m o r a l e , psychologique, et intellectuelle, puisse pallier aux plus gros handicaps ou dficiences physiques. (Ce qui par ailleurs autorise certaines mutations dans lchelle de lvolution, tout en apportant la preuve que cest bien lesprit qui volue et qui gre la matire).

    Bien que cela sapplique a priori au prorata du mrite individuel, cest toute la collectivit concerne qui est ensuite entrane dans le sillage de lvolution, par mulation. (Cest dailleurs la collectivit tout entire qui la premire profitera du savoir-faire, de lhabilet, ou des dcouvertes dune minorit).

    Ce qui chappe au commun des mortels, cest que, dans la hirarchie (sociale et spirituelle, daucuns initis parleraient de socits visibles et invisibles), la place de chacun est rpartie selon le rang qui lui est assign, en fonction de

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    son utilit effective, de sa valeur, ou de son mrite. (Ici, un lment de moindre valeur pourra servir de pion au cours de certaines stratgies que vous comprendrez par aprs). Que cela apparaisse ou non avec vidence pendant la gnration en cours. Cela tant mme valable dans le rgne animal, o le plus intelligent et le plus motiv occupera au sein du groupe un rang social plus lev, assorti de privilges que les autres nauront pas, et o, ici galement, dautres serviront de pions. (Comme je le prcisais plus haut, il existe en effet des lois, plus sotriques, ou secrtes, au demeurant tout fait cartsiennes, que nous dvelopperons de manire explicite un peu plus loin).

    La diffrenciation, et laffirmation de lidentit individuelle, semble ici encore jouer un rle prpondrant, puisque plus on volue dans lchelle animale, plus la singularisation des individus saccrot et saccentue, pour atteindre le maximum de diversit chez ltre h u m a i n . C e l a t a n t d u p o i n t d e v u e physionomique que par la tournure desprit.

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    PROLGOMNES

    P rojets vers notre destine une vitesse avoisinant celle de la lumire, nous vivons actuellement sur le grain de poudre peine refroidi dun gigantesque feu dartifice, lanc par on ne sait quel gnie de laboratoire.

    Avant de signifier concrtement la raison dtre de lexistence de lespce humaine, il convient donc en premier lieu de souligner avec tout le ralisme qui convient le caractre phmre de cette manipulation exprimentale, que constitue justement luvre de la Cration, commencer par la matire. (Car il y a autre chose que lunivers visible).

    Bien que cet enseignement lmentaire de base ait une porte pratique et exprimentale, nous ne saurions en effet laborder sans les prolgomnes qui vont suivre, (ni le poursuivre sans avoir dabord lu le prambule).

    Vous verrez par la suite, lors dune relecture du prsent ouvrage, (depuis le dbut, cela dautant plus que certains lecteurs ne comprendront pas

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    forcment tout immdiatement) , que les considrations A et B ci-aprs, quelque peu schmatiques, bien que, -vous le verrez par la suite-, prodigieusement ralistes, ntent rien, comme je lai laiss entendre, limportance capitale de cet enjeu :

    A) - Cela premirement eu gard aux proportions temporelles inhrentes la cration de lunivers matriel, et au gigantisme de ladite exprience de laboratoire, inhrente au microcosme. (Lunivers matriel, pour ne parler que du ntre, tant dautre part extrieur son environnement intemporel).

    B) - Et deuximement eu gard, disais-je galement, limportance de cet enjeu, qui se justifie par le fait que, -depuis le UN Originel-, la Cration de la matire constituait une ncessit incontournable. Notamment en raison de lessor que devait prendre la postrit au sein de lternit. Cela tant du point de vue dmographique que pour lvolution gnrale. (Ceci tant valable autant pour les univers matriels, parallles, et invisibles, que pour linfini intemporel) :

    Le prsum initiateur, ici dit UN, ne pouvant en effet exister seul et pour personne,

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    ni avoir sa raison dtre en demeurant indfiniment seul au sein de lternit, il convenait ncessairement dassurer un tel essor, lequel a pris naissance partir de cette matrice, (que constitue la cration de la matire), pour tre ensuite ordonnanc selon une hirarchie parfaitement administre que nous verrons par la suite. (Les mes, entits, et mme les logos allant peupler les sphres invisibles tant tous ns et issus dune matrice originelle telle que notre plante).

    Nous allons par commodit apporter des claircissements sur les deux points A et B ci-dessus voqus, de manire spare, commencer par l approche ra l i s te du gigantisme de cette fameuse exprience de laboratoire. Nous serons ensuite explicites sur limportance de cet enjeu, (celui de la cration), lequel rpond du reste la raison mme de notre propre existence. Nous aborderons enfin quelques notions encore inconnues du commun des mortels, prlude la partie pratique, laquelle nous permettra de tirer concrtement parti de ces connaissances mtaphysiques

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    SITUATION DE LHOMME,

    TRE PENSANT, AU SEIN DE LUNIVERS

    L uvre formidable de la Cration peut en effet, comme nous lavons dit, tre compar lexplosion dun gigantesque ptard de feu dartifice. Cela dit, bien entendu, hormis le fait que luvre miniaturis dun simple pyrotechnicien ne saurait tre calcul en sorte que la vie apparaisse sur lun ou lautre de ces grains de poudre en voie dextinction, avec toute la science que cela implique. (Il contrle encore moins les multiples dimensions, o peuvent voluer les habitants ou les entits qui seraient censs devoir lhabiter). Nanmoins faut-il se rendre lvidence, -mis part le gigantisme du phnomne, la qualit de lnergie mise en jeu, et bien entendu toute la science mise en uvre cet effet-, quil sagit bien l dune image des plus ralistes, puisque au cours de cette expansion, aprs avoir pris vie sur lun de ces grains refroidis, nous vivons bel

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    et bien un tel vnement, tout en poursuivant actuellement notre course folle, projets vers notre destin en tournoyant comme une toupille :

    En ce moment mme, lchelle de linfini, nous vivons en effet sur un minuscule grain de poudre peine refroidi, (la plante Terre), tournoyant sur lui-mme la vitesse de 1670 km/h, ( lquateur), et voluant autour de son point gravitationnel (le Soleil), la vitesse de 106 560 km/h (29,6 km/s). Le tout se situant la priphrie de lune de ces spirales dtincelles en mouvement (notre Galaxie), laquelle, tout en fuyant elle-mme dans lespace intersidral une vitesse astronomique, tourne sur son axe la vitesse de 900 000 Km/h (250 Km/s), alors que les gerbes dtincelles qui sont autour (les nbuleuses) sloignent la vitesse vertigineuse de 200 000 Km/seconde. (Et nous avec !)

    Grossirement, cest donc bel et bien dun ptard dont il sagit. Tellement gigantesque quil faudra plusieurs milliards dannes avant quil steigne compltement. La reprsentation en miniature, illustre laide dun vulgaire feu dartifice, ne dure que quelques secondes, mais toutes proportions gardes, (avec la raison dtre admirable de ce Grand-uvre en lui-mme), la

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    vitesse de propulsion est nanmoins tout fait similaire, sauf que la distance parcourir par ce bouquet en explosion est ici astronomique, et quil mettra en consquence le temps qui lui est proportionnel !

    En effet, plus les proportions sont immenses, (en loccurrence celles dun feu dartifice), plus on a limpression de ralenti, et plus le temps dextinction sallonge, bien que la vitesse de propagation soit proportionnellement la mme.

    L un ive r s ma t r i e l ( c e l u i q u e n o u s connaissons), na donc pas exist de toute ternit. La science actuelle est dailleurs maintenant en mesure de pouvoir laffirmer.

    Lextinction de notre systme solaire, (simple tincelle locale entoure de ses grains de poudre teints), qui nous intresse plus pa r t i cu l i r emen t , e s t en consquence inluctable. Elle se produira dans environ 4,5 milliards dannes. Mais il y aura bien longtemps quaucune forme de vie ne subsistera plus, ici-bas, en raison de lpuisement progressif des nergies thermonuclaires de lastre solaire : leur apoge, les dimensions du soleil auront centupl de volume, avec abaissement de sa temprature. Ce qui

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    nempchera pas quune chaleur torride asschera toute la plante, alors dnue datmosphre vivable et de toute vgtation.

    Selon lun des scnarios avancs par les astrophysiciens, il se rtractera ensuite sur lui-mme pour devenir ce que lon appelle une naine blanche, laquelle engouffrera finalement toutes les plantes du systme gravitant autour. Quel que soit le scnario envisageable, tout cela constitue une ralit irrfutable.

    Cest pourquoi la question qui se posait initialement (pour ceux qui nont pas rat le prambule), fut alors de savoir quoi aurait servi luvre de la Cration, eu gard sa dure si phmre, voire sa brivet lchelle de lternit. Cela dautant plus que la somme dnergie, de calculs, de connaissances et de science mis en uvre en ce sens, dpasse toute imagination ! (Il y a donc forcment poursuite dun objectif visant au-del des mutations purement physiologiques, et encore au-del de limage physique et astrophysique que nous nous faisons de lunivers, comme de la vie).

    Encore que nous ne parlons mme pas, ici, de la totalit de lunivers qui nous est connu, avec ses myriades de mtagalaxies (runissant des

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    myriades damas galactiques tournant autour de leur centre), ni mme de notre propre amas galactique, (groupe local runissant une vingtaine de galaxies tournant autour dun axe dont le rayon est de 3 millions dannes-lumire), ou encore de notre seule galaxie, la voie lacte, mais que nous prenons seulement en considration notre seul systme solaire. (Mme en y ajoutant son environnement zodiacal, cela ne reprsenterait quun rayon de 1100 annes-lumire, alors que notre galaxie elle seule fait 100 000 annes-lumire de diamtre : Sadal Mlik, de la constellation du Verseau, est en effet lune des toiles zodiacales les plus loignes. Elle se trouve 1100 annes-lumire. La plus proche des toiles zodiacales se situant une trentaine dannes-lumire de la Terre, alors que le Soleil nest qu 8 minutes-lumire, et que Proxima du Centaure, la plus proche des toiles aprs le Soleil, se trouve un peu plus de 4 annes-lumire. Voir cet gard notre ouvrage intitul Dieux, Gnies zodiacaux, & protecteurs personnels)

    Cest dire le gigantisme de ce feu dartifice ! Or, non seulement notre univers nest-il pas

    le seul existant, (ni le premier ayant exist),

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    mais encore compte-t-il un nombre incalculable de milliards de systmes solaires (notre galaxie elle seule compte entre 100 et 200 milliards dtoiles). ce niveau dapproche, croire que la vie nest apparue que sur lun des grains teints de notre seule galaxie (donc rcemment, et exclusivement sur notre minuscule plante Terre) , r e lvera i t d une na ve t auss i surprenante et ridicule que de penser que cet uvre spatio-temporel soit lui-mme issu du nant. Qui plus est, sans lintervention de facteurs extrieurs !

    Il apparat en effet que non seulement lunivers visible (astrophysique) , soit lintrieur dun espace/temps, mais lon pourrait mathmatiquement en dduire que les espaces/temps et les espaces dimensionnels sont eux-mmes issus dun espace extra-temporel qui leur est extrieur.

    En ce qui nous concerne, et en vertu des connaissances en mtaphysique applique que nous verrons plus loin, nous avons toutes les raisons de penser quils ont t gnrs en toute connaissance de cause. La science elle-mme devrait pouvoir un jour rejoindre de telles conceptions.

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    (La premire dition de cet ouvrage ayant eu lieu en lan 2000, tout cela a depuis t confirm scientifiquement grce aux recherches du prsent auteur dans son ouvrage intitul Le FIAT LUX, paru en janvier 2010). Nous nous basons pour cela sur les constats suivants :

    - 1er : Que la mcanique cleste de lunivers est rgle comme un mcanisme dhorlogerie.

    - 2me : Que la seule horloge cosmique locale (intra-galactique) de notre systme solaire, fonctionne de mme pour engendrer sciemment la mise en action de mcanismes complexes, assurant la maintenance de certains cycles mcaniques et astrophysiques prcis (entre autres celui des saisons, des mares, etc.), qui ne peuvent tre le fait du hasard. (Ceux-ci fonctionnant par ailleurs avec linteraction des rayonnements cosmiques et lectromagntiques correspondants dont nous tudierons linfluence).

    - 3me : Que ces ensembles astrophysiques ont visiblement et manifestement t tudis en prvision de lapparition de la vie biologique au sein de lunivers, (et galement en prvision du fait que cette vie soit parfaitement organise tous les niveaux). Ces cycles tant relays par

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    dautres pour assurer des fonctions accessoires, ou optionnelles, parfaitement tudies en fonction de divers paramtres.

    - 4me : Autant les cosystmes, et ces divers cycles relais, propres aux plantes habitables, (cycle de lazote, cycles de la reproduction, les divers cycles biologiques du rgne animal et vgtal, etc.), que les mcanismes du clavier gntique lui-mme, dmontrent quil y a eu manipulation prmdite. Le tout tant non seulement rgi par des lois bien prcises, mais galement programm au niveau biologique pour fonctionner conformment ces mmes lois dans un milieu donn, et indpendamment de toute adaptation de lespce en question. (Du moins au dpart ) : Ledi t mi l ieu tant initialement prt hberger les premire espces, autant que les espces futures, en interaction avec ces dernires.

    - 5me : Quen dehors de linteraction des cosystmes, il existe au sein du rgne animal de nombreux mcanismes, (cest notamment le cas chez nombre dinsectes), o interviennent trs clairement certaines ruses et astuces tout fait accessoires (et fort ingnieuses), qui nentrent dans aucun enchanement naturel

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    quelconque. (Ce qui ne saurait dailleurs chapper aux entomologistes). Je vous renvoie cet gard lobservation de la nature. (Ce peut t r e p a r l e b i a i s d o u v r a g e s o u d e documentaires tlviss sur la flore et la faune, entre autres sur les insectes).

    Tout cela constituant manifestement luvre d u n e i n t e l l i g e n c e i n c o m m e n s u r a b l e , fonctionnant selon un ordre hirarchique parfaitement orchestr.

    Faute de paramtres, les humains ont pris coutume dappeler cette dernire intelligence universelle, Grand Architecte, ou encore, de manire plus gnrale, Dieu.

    En ce qui concerne ladite hirarchie, (par ailleurs appele Divine, ou Cleste), nous la nommons ici hirarchie cosmique, ou invisible,

    Ramenons prsent les effets de ce ptard particulier leur juste valeur :

    - 1re : De cet uf philosophal, constituant une projection de la pense originelle par mission de photons, (ou dun Logos auxiliaire de la pense originelle au niveau local), doit clore llite de ladite Cration.

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    En ce qui concerne notre bonne vieille Terre, le temps imparti, (denviron 4 milliards dannes depuis la synthse de lADN, plus 4,5 mil l iards dannes depuis la premire incarnation humaine jusqu lextinction du systme solaire), permettra la science humaine Terrestre datteindre des progrs que nul ne saurait imaginer aujourdhui, et le plus idiot dentre-nous, dans un avenir lointain, aura un savoir plusieurs fois suprieur lensemble des savants que la plante a produit jusqu ce jour. Autrement dit, nous sommes encore des imbciles qui signorent tres tels. Cest dailleurs limpression que donnerait lun de nos savants, -sil se retrouvait dun seul coup projet dans un futur loign seulement de quelques milliers dannes-, aux lves de lquivalent de notre simple cole primaire, lesquels se riraient de son peu davancement... et lui, de stonner que des enfants peuvent rsoudre facilement des problmes dont il a cherch toute sa vie la solution, ou rpondre des questions qui navaient jamais eu de rponses de son temps ! (Cependant, comme cest lesprit individuel qui volue, et stimule les gnes au cours des rincarnations successives, moins de les

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    rattraper, les savants les plus avancs de demain seront ceux daujourdhui et dhier, rincarns. Ce qui en attendant ninterdit nullement llve de dpasser le matre).

    - 2me : Comme dans les lois de la slection naturelle (au niveau du rgne animal), tout ce qui ne va pas dans le sens de cet quilibre et nentre pas dans la logique de lvolution, (ici spirituelle), et donc qui tend sopposer aux courants cosmiques universels, (dont nous tudierons la nature), nest pas idoine faire partie de cette lite. Bien quil puisse tre utile, notamment en servant la fois de pion et dexemple proscrire, il nen sera pas moins brid par lesdits courants, sans ne jamais pouvoir spanouir pleinement, ni acqurir une identit susceptible de sillustrer au sein de lternit. (Si ce nest quil soit ananti comme u n v u l g a i r e m i c r o b e . N o u s v e r r o n s concrtement pourquoi un peu plus loin, et comment tout cela fonctionne).

    Point B) : Ainsi, lvolution gnrale se poursuit-elle au-del de celle des espces animales, puis au-del des univers matriels, (qui servent eux-mmes dappui luvre de la Cration), do vont clore de nouvelles entits,

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    de nouveaux lus, de nouveaux stratges Divins, de nouveaux logos (et mme des dmiurges), etc., voluant chacun dans leurs sphres respectives. Les plus volus tant aptes fonctionner au niveau de toutes les sphres et tous les plans physiques qui leurs sont infrieurs (mais pas au-dessus). Ce qui ne manquera peut-tre pas de vous faire penser aux poupes Russes, o la plus petite est enclose dans une plus grande, cette dernire dans une autre, encore plus grande, etc. Mais il ne faut pas oublier lartisan qui a cr lesdites poupes, l e q u e l e s t l u i - m m e s i t u d a n s u n environnement extrieur ces dernires, celui-ci ntant pas, -de surcrot-, le dmiurge, mais un simple crateur humain, issu des gnrations.

    En fait, luvre de la Cration a pour aboutissement lclosion de nouveaux tres, extra-temporels, susceptibles dclore et dvoluer au sein des dimensions originelles. (Et par le fait mme, de pouvoir naviguer librement au niveau de tous les plans et univers dimensionnels existants, du macrocosme au microcosme).

    Avant den arriver l, de nombreuses tapes sont franchir, partir de ltre humain, qui est lui-mme apte gravir les chelons de cette

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    hirarchie. Lobjectif initial atteindre, partir de cette matrice, tant comme je lai dit plus haut celui de lvolution de ltre humain, en vue de susciter ici-bas lclosion de nouveaux lus, lesquels deviendront rapidement des initiateurs invisibles, puis des stratges, des logos, etc., selon les rangs de ladite hirarchie. In t e l l i gences q u i , p lu s t a rd , c r e ron t secondairement de nouveaux univers matriels avant de rejoindre dautres sphres, etc. Le tout tant hirarchis depuis le rgne animal jusquaux divers plans invisibles, en passant par les sphres de lau-del, qui est un plan transitoire avec la Terre, (et non avec des plans plus levs. Nous serons galement explicites sur ce point dans cet ouvrage mme).

    En attendant davoir atteint les sphres les plus hautes, lon profite toujours de nos acquis prcdents, entre autres par lattribution de certains privilges, dont nous jouirons tt ou tard l o nous nous trouverons, et notamment ici-bas, dans une nouvelle incarnation. Cela quand bien mme nous nous retrouverions en priode de troubles graves. Cest ici le privilge des Initis, lesquels conservent par bribes le souvenir de leurs vies antrieures, si ce nest

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    mme les grandes lignes de leur vie prochaine. Notez entre parenthses que le fait de

    procrer ne constitue en aucune manire une uvre de cration : Toutes conditions remplies, le plus parfait des imbciles peut faire des enfants. Il ny a pas l uvre de lesprit ! Lhomme tant dailleurs programm son insu par ncessit, non seulement pour trouver du plaisir dans lacte qui assurera la reproduction de lespce, (sinon il ne le ferait gure, et ne collaborerait pas laboutissement des objectifs sus-voqus), mais galement parce que cette propension constitue une motivation suffisamment puissante pour linciter se distinguer, (tant par sa combativit que par son intelligence). Stimulation sans laquelle il ne chercherait pas se surpasser avec autant de pugnacit, et donc voluer aussi rapidement.

    Pour lors, lhumanit actuelle est donc encore dpendante de ce plaisir animal. (Dans de nombreuses espces animales, la saison des amours et les cycles de la reproduction sont rgls biologiquement, afin quils se reproduisent et naissent selon un ordre tabli. Ce qui nest pas le cas chez lhomme. Non pas uniquement parce quil est libre, mais surtout pour les raisons sus-voques).

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    En revanche, indniablement, sans pouvoir tre compar un dmiurge, bien quil en ait la graine, lartiste, (voire tout autre architecte ou ingnieur quelconque), fait bel et bien acte de cration, le produit tant issu de sa pense. (Notez cependant que lintelligence humaine autorise dcouvrir des technologies qui peuvent se retourner contre elle, et qui seraient dangereuses pour lhumanit. L encore, lvolution et lacquisition des connaissances sont ce prix, et rpondent donc une ncessit. Pourquoi ne nous aurait-on donc pas pargn tout cela : Justement pour viter de nous pr iver de la connaissance e t de lexprience ncessaires aux objectifs mmes de ladite Cration, afin que nous puissions nous hisser rellement de nous-mmes aux plus hauts s o m m e t s d e l a c o n n a i s s a n c e , d o n c individuellement : Un pre ne laissera-t-il pas son fils se dbrouiller seul, mme sil commet des erreurs, afin quil puisse voluer ?)

    Dans la hirarchie cosmique, les Logos peuvent exercer le ministre dun systme qui leur est confi afin de mieux comprendre tout cela. Cependant, linstar de lartiste, les dmiurges sont pour leur part aptes crer un

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    univers en matrialisant ce dernier, soit partir de matires parses existantes, soit uniquement par le truchement de leur pense. (Donc partir dondes lectromagntiques : Dans un autre ouvrage, du mme auteur, nous avons par ailleurs dvelopp les explications scientifiques qui sont lies la matrialisation du photon, dont le big-bang constitue une illustration. Le photon entrant dans lchelle des ondes lectromagntiques).

    Croire prmaturment que nous optons ici pour un panthisme quelconque constituerait cependant une grossire erreur. En effet, toutes les entits voques sont issues dun gniteur, mais pas la science originelle, laquelle, en revanche, comme nous lavons dailleurs dj explicit, provient dune intelligence grandiose incommensurable. (Cela dit en dehors de toutes considrations religieuses, et vous pouvez la nommer comme bon vous semble. Notre propos versant dans la recherche de la connaissance pure plutt que tendre vers des croyances non fondes).

    Nous en revenons donc lvocation des poupes Russes, imbriques les unes dans les autres. LInitiateur originel, que lon a coutume

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    dappeler Dieu, tant le plus lextrieur de tout, ce UN existe forcment, comme tant lorigine de tout ce qui est.

    En effet, sans rien comme point de dpart, il ne saurait y avoir de suite. Cela dautant plus quavant ladite explosion, do notre univers est issu, il y avait forcment quelque chose ! Or, nous lavons dit galement, tout effet ayant forcment une cause, la rtrospective ne pourra que nous conduire une source originelle. (Nous avons galement expliqu par ailleurs, dans un autre ouvrage du mme auteur, que si, -au dpart-, linfini ne renfermait absolument rien, cela donnerait lieu sa contraction du simple fait que ses proportions atteindraient f a t a l e m e n t u n s e u i l cr i t ique . Ce qui , paradoxalement, implique quil ny a jamais eu de dbut que pour les univers matriels, en perptuelle closion. Cest pourquoi ce point de dpart que lon nomme Dieu EST, en tant que source de tout ce qui en est issu, sans jamais avoir eu dorigine telle que nous puissions la concevoir, et par consquent, il sera donc de toute ternit).

    Nous serons cependant incapables de mesurer lenvergure de cette intelligence suprme tant que nous chercherons lvaluer au travers des

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    ordres de grandeurs tels que ceux de linfini, ou de lternit : Linfini tant restreint une notion despace, et lternit une notion de temps. Nous trouverons plus facilement une issue en sortant de cet espace/temps. Aussi, paradoxalement, le dmiurge originel est-il loin dtre inaccessible. Nous en constituons dailleurs nous-mmes la progniture : Comme les poupes de lartiste, nous sommes dans sa pense, cette diffrence que nous sommes vivants, et que possdons en nous une parcelle de cette tincelle Divine, en sorte que nous puissions clore notre tour au sein de lternit.

    Cest cette tincelle originelle, (sur laquelle nous avons t galement explicites dans un autre ouvrage), qui, au dpart, explique la raison de notre prescience intuit ive de lexistence dune intelligence grandiose, qui serait lorigine de la Cration.

    Il est vrai que cela puisse ensuite se confirmer travers lobservation de la nature, et lavancement grandissant de la connaissance et des sciences. Mais nagure, aux temps jadis, en dehors de toute instruction comme de toute religion, le berger illettr lui-mme, seul face

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    la nature grandiose, eut parfois cette prescience quil y avait quelque chose au-dessus de toutes choses. (Cela est encore plus frappant lorsque lon est seul en plein dsert, ou encore en milieu sous-marin, voire en orbite. Nombre de mharistes, hommes-grenouilles, et quelques cosmonautes, ont eu certains contacts et rvlations depuis ces milieux respectifs, et en ont t transforms).

    Dautres pressentiments ont renforc cette conviction chez les peuples primitifs, ce qui donna lieu diverses croyances, et au culte des morts en particulier.

    Ladite dmarche de lintelligence originelle, de donner lieu La Cration, coule ds lors de source : Cela ne pouvait se passer autrement, sans quoi, il ny aurait eu aucune gnration, et rien naurait eu lieu dexister ! Pas mme dans linvisible, (mis part cette contraction originelle) :

    Au dpart, (mme si ce dpart a t de toute ternit, et quil naura jamais de fin pour les raisons que jai explicites par ailleurs), cest la puissance de lesprit qui se matrialise. Donc cest lnergie qui est transforme en matire.

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    Par un processus inverse, cest ensuite la matire qui devra manifester et activer cette nergie pour donner lieu au dclenchement des cycles de lvolution : En effet, de nouvelles identits cosmiques, dites divines, (mais cette fois-ci non originelles), naquirent de la matire, dont certaines sont parvenues limage du premier grand architecte, alors que dautres se sont hisses des rangs plus ou moins levs, et jouissent pleinement de leur standing. Ce qui revient dire que lintelligence originelle a bien donn lieu une progniture, dont la premire gnrat ion a donn l ieu aux premires gnrations dites divines, cela conformment la mythologie et aux enseignements de Mystres de lAncienne gypte, et dont nous constituons, sur Terre, les nouveaux germes. Tout le cycle de lvolution, avec la cration de la matire, ayant donc t ncessaire laccomplissement de ce Grand-uvre.

    Partant de la matire, pour pouvoir voluer vers dautres sphres, lhomme devra dabord t e n d r e v e r s l a c o n n a i s s a n c e e t l a comprhension : De lui-mme, de lunivers qui lenvironne en gnral, et de toutes les sciences qui pourraient en dcouler.

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    Sachez cependant que, aussi haut que vous puissiez vous lever au sein de la hirarchie, jamais vous ne pourrez galer la grandeur originelle, qui, elle, nest issue daucun gniteur. Ou si vous prfrez, ce qui a t cr ne pourra jamais surpasser lincr, qui, encore une fois et pour ces raisons, sera fatalement tel quil EST de toute ternit !

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    INTERFRENCES ENTRE LES ONDES DE LHORLOGE

    COSMIQUE ET LE BIO-MAGNTISME HUMAIN

    (Mcanismes astrophysiques et biophysiques metteurs dondes intervenant dans les lois de lvolution, et le cours de la destine humaine)

    P our ne parler que de notre univers, et plus particulirement de notre systme solaire, les lois de la Cration sont gres en premier l ieu , -e t ici de manire quas i a u t o m a t i q u e - , p a r l e s m c a n i s m e s astronomiques et ondulatoires de lhorloge cosmique. (Donc y compris par les plantes du systme solaire).

    Le cycle des saisons, le cycle des calendriers lunaire et solaire, comme dautres cycles ou mcanismes plus complexes, (qui sont gnrateurs dondes ou autres rayonnements cosmiques), nen constituent pas la seule rsultante : Les cycles annexes, tels que celui de la reproduction de nombreuses espces animales par exemple, y sont extrmement sensibles, sinon entirement soumis.

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    Les rayons cosmiques exercent leur influence et leur action aussi bien au niveau du rgne minral que vgtal et animal.

    Ce qui nous intresse ici, ce sont les mcanismes astrophysiques et biophysiques metteurs dondes spcifiques aux interfrences entre lhorloge cosmique et celles rsultant du bio-magntisme humain. Ces derniers grant certaines lois judiciaires (karmiques) inhrentes ladministration de ce ministre, qui, ici, est rgul en fonction de certains mcanismes que nous allons maintenant tudier :

    Chaque tre humain possde un magntisme qui lui est propre, refltant sa personnalit intrinsque, la faisant rayonner ou la ternissant, indpendamment de toute apparence physique. C e l a d t e r m i n a n t c e r t a i n e s r a c t i o n s comportementales de la part de son entourage son gard, de manire ponctuelle ou permanente, selon divers facteurs que nous verrons plus loin.

    Bien quil dpende de sa personnalit, cest l espr i t du rc ip ienda i re qu i ac t ionne directement certains mcanismes physiologiques dont dpend physiquement le rayonnement de son magntisme, reflet de son aura.

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    Le magntisme personnel dtermine non seulement limpression que nous communiquons inconsciemment autrui de notre personne, mais son attractivit psycho-physiologique exerce en outre des interactions avec les influx du rayonnement de lhorloge cosmique, dont les mcanismes engendrent certaines longueurs dondes spcifiques, cela en fonction des configurations de la mcanique cleste. Interactions susceptibles dinfluer sur le cours de notre vie en vertu de certaines lois que nous allons galement tudier.

    Nous allons tout dabord vous expliquer lorigine biophysique de ce magntisme physiologique humain, puis son fonctionnement par rapport linterfrence quil engendre avec les rayonnements cosmiques. (Les thories qui vont suivre ont fait lobjet dune communication lAcadmie des Sciences en 1978. Les conclusions de ce rapport ont t incluses dans lancienne dition du cours intitul Les Mystrieux Pouvoirs de ltre Humain) :

    La molcule dhmatine, constituant principal des hmaties contenues dans notre substance sanguine, est un pigment ferrugineux qui donne sa couleur rouge au tissu sanguin. Or, loxygne

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    de lair que nous respirons possde lui-mme des proprits magntiques : Un tube doxygne liquide ou solidifi est attir par un aimant. Tant e t s i b i e n q u e n o t r e m a s s e s a n g u i n e (ferrugineuse), se repolarise constamment lors du passage de loxygne dans nos alvoles pulmonaires. Ce qui explique quun sang oxygn (repolaris) est de couleur rouge vif.

    Outre ce facteur purement biophysique, notre organisme dispose dabondantes terminaisons nerveuses, -productrices dlectricit-, lesquelles sont enchevtres dans de vritables tuniques de vaisseaux capillaires sanguins. (Drainant les hmaties repolarises). Ce qui a pour effet dengendrer une in teract ion du champ magntique physiologique inhrent la masse sanguine avec linflux nerveux, et par voie de consquence avec nos propres vibrations psychiques. Ce dispositif a donc non seulement pour effet de crer un champ magntique autour du corps humain, mais de nous auroler dune aura refltant (ou trahissant) notre personnalit intrinsque. Certains mcanismes psycho- physiologiques que nous allons voir pouvant ds lors nous faire mettre inconsciemment un rayonnement positif ou ngatif, et susciter les

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    impressions correspondantes dans lesprit des personnes que nous ctoyons. Cela du fait de n o t r e s e u l e p r s e n c e e t t o u t f a i t indpendamment de notre volont.

    Dun autre ct, lorsque lon sait quun cadre rcepteur radio est constitu dun btonnet de ferrite (ferrugineux, comme les hmaties), entour dun bobinage de fil de cuivre isol en nid dabeille ou en spires jointives, (tout comme la cellule nerveuse est entoure dune gaine protectrice, la myline), et que ce seul dispositif, muni dune diode est apte capter certaines gammes de longueurs dondes, (la cellule nerveuse possdant elle aussi des proprits semi-conductrices), on comprend ds lors que, outre le champs bio-magntique engendr, ce dispositif neurophysiologique autorise galement lmission et la rception de plusieurs gammes de longueurs dondes spcifiques, (justement voisines des rayons cosmiques, voir cet gard, du mme auteur, Les Mystrieux Pouvoirs et Facults de ltre Humain), lesquelles nous affectent le plus souvent de manire inconsciente, ou que nous mettons sans le savoir. Les animaux tant au demeurant capables de les dtecter.

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    Le cerveau, organe qui consomme le plus doxygne, possde en outre des dispositifs susceptibles de capter et dmettre ces ondes au niveau du diencphale. Nous nallons pas y revenir ici, cette tude ayant fait lobjet de louvrage prcdemment cit, du mme auteur, auquel nous vous renvoyons. Cest cependant ce niveau, ainsi quaux extrmits, (notamment la paume des mains et le bout des doigts), quabondent le plus de terminaisons nerveuses, o elles sont enchevtres dans de vritables tuniques de vaisseaux capillaires sanguins. Ce qui explique entre autres les phnomnes dintuitions, les pressentiments, les rves prmonitoires, etc., ainsi que la facult de psychomtrie, (facult permettant de dtecter et de savoir ce dont a t tmoin une personne en touchant nous-mme un objet quelle a m a n i p u l , d o n c i m p r g n p s y c h o -magntiquement).

    Le champ magntique manant de notre personne dtermine non seulement limpression que nous communiquons inconsciemment autrui, ainsi que lattractivit que nous sommes en tat dexercer, (sur nos semblables comme sur les vnements), mais il subit en outre des variations de

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    potentiel suivant la courbe de nos humeurs et de notre tat psychologique du moment, lesquels modifient la fois la polarisation de notre magntisme et les ondes que nous mettons. (Cest pourquoi les animaux, tels les chiens, ou mme les insectes, comme les gupes et les abeilles, sentent immdiatement si vous avez peur, ou si votre conscience est douteuse).

    Nous exerons en consquence spontanment un genre dattractivit ou de rpulsion qui nous est propre, modulable en fonction de notre tat psychologique et nos dispositions psycho-nerveuses du moment.

    Ainsi, suivant des fluctuations allant samplifiant ou diminuant, notre magntisme personnel influe-t-il dans tous nos rapports avec autrui, cela se traduisant par de la sympathie ou de lantipathie, linspiration spontane du respect ou du mpris, une forte attirance ou de la rpugnance, etc., cela indpendamment de notre volont, (et de notre apparence physique : nous pouvons tout aussi bien exercer un charme irrsistible malgr un visage ingrat. Comme indiqu dans notre cours traitant Des Mystrieux Pouvoirs et Facults de ltre Humain, lon peut

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    accrotre considrablement lattractivit de son magntisme personnel).

    Mais ce nest pas tout : Le plus important est que la polarisation de notre magntisme va en effet faire entrer plus ou moins fortement en rsonance ou en dissonance certaines longueurs dondes mises par les fluctuations de lhorloge cosmique, lesquelles, comme nous lavons dit prcdemment, sont automatises par la mcanique cleste.

    Ainsi, notre propre attractivit va-t-elle tre rgularise par les configurations cosmiques et astronomiques particulires du moment. Non pas spcifiquement par rapport notre signe de naissance, mais principalement en fonction de notre vritable personnalit, et surtout en fonction de notre karma. (Marques indlbiles inhrentes aux act ions antr ieurement commises, bonnes ou mauvaises, et nos bagages spirituels).

    Ltre humain agissant comme une antenne mettrice/rceptrice, (le champ de notre magntisme purement physiologique nagissant quant lui que dans une proximit nexcdant pas une distance de un trois mtres), des processus complexes entrent ici en jeu, faisant notamment

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    entrer nos propres longueurs dondes en harmonie ou en dissonance avec celles de ladite horloge cosmique. (Cela pouvant donner des rsultats variables en fonction du moment et selon les individus). Ledit processus ayant en outre une influence sur la qualit de notre attractivit naturelle, (laquelle va galement interfrer avec celle des personnes que nous ctoyons). Tout cela tant lorigine de certains vnements, (notamment comportementaux et circonstanciels), ayant des consquences dterminantes sur le cours de notre destine.

    En rsum, outre lapport hrditaire et nos bagages spirituels, chaque naissance tant sous lauspice de configurations particulires de lhorloge cosmique, celle-ci entre alors en rsonance avec les longueurs dondes du rcipiendaire, et affectera par la suite son attractivit selon les fluctuations du moment en fonction de son comportement intrinsque.

    Cest donc ainsi que son karma va tre rgularis quasi automatiquement. Laccord vibratoire de ce dernier ayant en outre une interaction avec celui de son entourage, (et le karma respectif des individus), cela va donc influer de manire dcisive sur sa destine,

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    notamment en lui ouvrant ou lui fermant des portes, selon un schma engendrant certains v n e m e n t s c o m p o r t e m e n t a u x e t circonstanciels, ici non pas seulement en ternissant ou faisant rayonner davantage son aura sur le moment, mais galement en fonction des configurations et de linteraction des karmas en lice, ou ventuellement concerns. Ces effets conjugus pouvant tre fort complexes, ils sont g a l e m e n t s u s c e p t i b l e s d e c r e r automatiquement, -en un temps et lieu donn o lon se trouve-, les circonstances qui vont prluder aux dits vnements.

    On comprendra ds lors que ce ne sont pas les astres qui sont dterminants dans cette affaire, mais nous seuls : Le fonctionnement de lhorloge cosmique agissant de manire automatique, et indiffremment sur tous les individus dun mme signe, (mme si cela influe notablement sur certains traits de sa personnalit, voir ce propos, du mme auteur, Dieux et Gnies Zodiacaux), cest la polarisation particulire et le karma de tel individu qui va sharmoniser de manire diffrente avec les mmes longueurs dondes, pour produire parfois des effets tout fait opposs, tantt

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    bnfiques, (harmonisation), tantt perturbants, (dissonances quelconques), tantt nfastes (puissants reflux), tantt se neutralisant (nous sommes hors course), etc. Cela autant dune manire gnrale, (et avec une certaine constance selon un individu donn), quen fonction des configurations sus-voques et nos dispositions neuro-psychiques du moment.

    Qui plus est, selon le contexte particulier du moment et du lieu, lambiance du milieu social dans lequel on volue, lendroit gographique o lon se trouve, etc. Ces interactions conjugues pouvant comme je lai dit tre fort complexes , e l l es n en sont pas moins parfaitement rgularises par lhorloge cosmique, qui les mettra automatiquement son propre diapason, que ce soit notre avantage ou notre dtriment.

    Il vous appartient en consquence de mettre vous-mme vos pendules lheure. Cela autant pour tre privilgi par la providence que pour pouvoir vous panouir au sein de la Cration, et voluer dans les meilleures conditions.

    Tout individu fonctionnant en dehors de ces lois et de ces courants, (dont nous vous donnerons plus loin la teneur et les directives

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    subsquentes), et qui serait donc susceptible de parasiter les ondes de lhorloge cosmique, sera entrav dune manire quelconque, cela divers niveaux, et verra le cours de sa destine perturb.

    Il ny a donc ce niveau aucune intervention divine quelconque en vue de punir les uns et rcompenser les autres. Et cest un autre niveau que se manifeste lintervention des stratges invisibles de la hirarchie. (Cela dans certains cas spcifiques, soit pour limiter les dgts et rgulariser les karmas dans une plus juste mesure, -en tenant compte de leur interaction-, soit pour provoquer des vnements et des circonstances particulires susceptibles dpargner quelquun, voire le favoriser de manire prfrentielle, ou encore pour dautres raisons spcifiques, explicites dans La Logologie, ouvrage du mme auteur).

    Cest galement un niveau suprieur que se produit lintervention des initiateurs invisibles de la hirarchie, (quil ne faut pas confondre avec ces fameux stratges, ou dieux zodiacaux), lesquels se manifestent aux prtendants qui vibrent en harmonie avec leurs longueurs dondes en les inspirant dune manire sans aucune quivoque possible, cela en les clairant

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    par des flashs illuminateurs et en les informant travers des signes matriels vidents. Ce niveau est trs rapidement atteint par le prtendant. Il en sera de mme pour toute personne qui appliquera les principes noncs dans le prsent ouvrage, cela sans pour autant la dispenser entirement de sacquitter de son karma. La dmarche devenant en revanche hautement Initiatique et autrement intressante, car la connaissance des Mystres lui sera alors rvle peu peu, directement, dune manire de plus en plus claire et explicite au fur et mesure de son avancement. Nous comprendrons comment et pourquoi par aprs. Et cela encore plus clairement au cours une relecture complte de cet ouvrage.

    On comprendra ds prsent ici lintrt accru que nous avons de dvelopper en nous les facults les plus nobles de lme. Cest du reste pour cette raison quHerms Trismgiste disait que :LIniti nest plus soumis aux caprices de la destine dtermine par les astres.

    Aussi, ltude de la mtaphysique, si elle tait enseigne, suffirait elle seule radiquer en dnormes proportions la petite et la grande dlinquance qui svit ici-bas. Les malfrats, qui

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    ne sont pas des idiots, renonant ds lors se comporter ainsi dans leurs propres intrts, - court ou long terme-, cela par instinct de conservation ! Nous allons encore mieux comprendre tout cela par la suite.

    Ds lors, nantis de ces connaissances lmentaires, vous allez en effet mieux comprendre certains mcanismes que nous verrons plus loin, et en premier lieu, pourquoi vous devez modifier votre comportement intrieur.

    Mais auparavant, -ces mcanismes ayant galement une interaction avec les plans invisibles-, avant de faire le point de votre situation actuelle et daborder enfin la partie concernant les applications, il est temps maintenant de vous rvler le fonctionnement de la hirarchie cosmique spirituelle, commencer par les sphres de lau-del. Cela dautant plus que vous y trouverez de prcieuses indications, lesquelles vous permettront par la suite de mieux comprendre la conduite tenir avec ces entits, et la raison dtre de ces mmes enseignements.

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    HIRARCHIE COSMIQUE &

    SPIRITUELLE

    L es sphres de lau-del constituent des lieux de sjour et de transit entre les plans matriels et lesdites sphres respectives. Les plans invisibles (extra-temporels) de la hirarchie cosmique se situant pour leur part en dehors et au-dessus du Royaume des Morts des Anciens.

    La sphre la plus basse est quasiment une antichambre entre notre plante et le lieu de sjour des dfunts : Mis part les tres dsorients ou choqus qui errent encore ici-bas aprs leur mort, cest la sphre de proximit la plus proche avec nos plans physiques et le commun des mortels. Ces entits ont coutume de ctoyer les humains , quas iment en permanence. (Ce sont du reste ces dernires qui participent le plus volontiers aux sances de spiritisme). Celles-ci peuvent galement nous inspirer. Parfois mme de manire trs utile si on leur inspire nous-mme du respect, et que leur intervention soit spontane. Autrement, si

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    on les sollicite par les techniques du spiritisme, on a le plus souvent faire avec des farceurs occasionnels.

    Ceux qui appartiennent des sphres suprieures peuvent circuler dans toutes celles qui leur sont infrieures, mais linverse est impossible. Cependant, contrairement ceux qui appartiennent aux sphres les plus basses, les esprits plus volus circulent ou se manifestent plus rarement aux niveaux infrieurs, sauf lgard des tres qui leurs sont chers, incarns ou dsincarns, dont les liens sont inaltrables.

    Hormis le fait que les tres dsincarns soient conscients de certaines choses ignores du commun des mortels vivant actuellement ici-bas, ils nen savent gure plus que lindividu en savai t lu i -mme lors de sa prcdente incarnation, et ce dernier ne pourra en apprendre davantage que ce qui est acquis au niveau de sa propre sphre. Ce qui est assez limit. Cest en effet au sein des plans matriels, ici-bas, sur les bancs de lcole de la cration, quil est donn loccasion lme de pouvoir faire ses preuves plusieurs niveaux, dvoluer, et de progresser dans la connaissance, avant quelle soit apte

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    accder un rang suprieur de la hirarchie cosmique. Y compris au niveau des autres plans, invisibles aux mortels. Les tres dsincarns qui voluent dans les sphres infrieures tant dailleurs eux-mmes des mortels.

    Ceux qui atteignent les sphres les plus hautes peuvent ventuellement se rincarner sur une autre plante de la galaxie, plus conforme leur niveau dvolution actuel, mais ils ne le font gnralement que lorsque les tres qui leur sont les plus chers sont aptes les rejoindre, cela afin de pouvoir vivre ensemble et poursuivre le chemin de cette grande aventure cosmique travers lespace, le temps, les gnrations, et plus encore. (Voir du mme auteur Anthologie des Mystres dgypte). Car ds lors quils le feraient, ne serait-ce quune seule fois, ils seraient passs dans la j u r i d i c t i o n d u n a u t r e s y s t m e d e ladministration cosmique, tant pour ce qui concerne les plans physiques de cet autre systme solaire que dans les sphres inhrentes au cycle des rincarnations qui lui est propre : Les sph res de chaque sys t me t an t absolument indpendantes les unes des autres, il

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    leur serait ds lors non seulement impossible de faire machine arrire, mais beaucoup plus hasardeux dtre un jour rejoints pour se retrouver. Aussi prfrent-ils attendre, quitte se rincarner plusieurs fois sur Terre afin de stimuler lvolution des leurs, et garder un contact suivi avec ces derniers. De toute faon, il y a le temps. (Autre faon de dire que lon a tout notre temps, car ce paramtre est relatif selon les lieux).

    En rgle gnrale, aprs avoir transit dans lau-del, on passe dabord au bilan. Puis, tout en sefforant de consoler les siens, on soccupe de rgler au mieux si besoin est les affaires qui sont restes en suspens ou en litige. Lorsque lesprit est dgag de tous ces problmes, -et des siens propres-, (cela peut perdurer), on fait le point de sa nouvelle restructuration, souvent en concertation avec des membres plus ou moins loigns, (voire oublis ou inconnus), de sa famille cosmique actuellement dsincarne. On rejoint enfin, le cas chant, sa propre sphre, o lon mne une vie un peu plus dtendue, en rapport avec notre standing, en attendant le dpart des anctres et larrive de ceux des ntres appels nous rejoindre

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    prochainement, pour refaire avec eux le bilan de la nouvelle situation, et ainsi de suite. Cest un privilge apprciable que dtre dans les sphres les plus hautes, car on a plus despace de libert, lon jouit dun plus grand prestige par rapport aux sphres infrieures, (ce qui ici est tout fait drisoire), et lon possde davantage de facults. Bref, nos possibilits sont beaucoup plus largies. Et cette libert peut aller jusqu un tel point, (lorsque lon a t Initi jusqu un certain niveau), que vous en seriez merveills. (Voir du mme auteur LE FIAT LUX).

    Au regard de la sphre o lon se trouve, on demeure dans lignorance des connaissances acquises par ceux qui voluent dans celles dau-dessus, et lon ne progresse gure : On ne fait que dtendre son esprit et se distraire, sachant que lon ne se rincarnera jamais davantage initi en quoi que ce soit quon ne la t jusqualors. (Mme en observant ce qui se passe ici-bas, et nous verrons pourquoi). On peut cependant prendre des rsolutions, laborer des plans selon notre niveau, etc., cela dans les limites de ce que lon sait pouvoir retrouver au fond de soi une fois rincarn, afin de repartir du bon pied.

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    Les sphres appartenant lau-del sont constitues de classes spirituelles tout fait similaires nos classes sociales, selon diffrents niveaux de valeur intrinsques. Les classes sont davantage cloisonnes dans lau-del quelles le sont ici-bas, o elles sont nanmoins spares en fonction de ces mmes paramtres, cela en vertu de certaines lois inhrentes notre niveau de vibrations : En effet, mme si les classes sociales dici-bas ne sont pas cloisonnes de manire aussi tanche quau-del, dautres lois interviennent pour rendre nanmoins cela effectif, sauf que contrairement aux sphres dau-del, on peut slever dici-bas aux rangs suprieurs les plus hauts, cela grce nos efforts personnels. Ce que lon ne peut plus faire depuis lau-del. Comme je le disais, cest donc depuis ici-bas quen faisant ses preuves lon peut gravir les chelons de la hirarchie.

    Par exemple sur Terre, vous frquenterez plus facilement un monde qui correspond vos ples dattraction, sans pouvoir vous intgrer certains milieux. (Alors que liniti passe quasiment partout). De plus, vous attirerez spontanment vers vous certaines catgories de personnes, (et pas dautres). Partout o vous

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    irez et o que vous vous trouviez (sauf con f igura t ion , cond i t ions , ou ra i sons spcifiques), vous tomberez comme par hasard sur le mme genre dindividu et dans les milieux plus ou moins similaires. Cela se fera automatiquement, comme par fait exprs. Il est mme en revanche des gens habitant non loin de chez vous que vous ne rencontrerez peut-tre jamais durant votre vie. Ce dernier cas provient :

    - 1 : Soit du seul fait de votre attractivit psycho-magntique et spirituelle.

    - 2 : Soit des dissonances momentanes que vont crer automatiquement les influx cosmiques sur votre aura. Cela en raison de votre karma comparativement celui de la personne en question, dont le destin se doit dtre tout autre.

    Notez que vous pourrez parfois tre vinc, (vous ou ladite personne), uniquement dans votre propre intrt et pour votre bien, (ou le sien propre). Car cela fonctionne galement pour vous protger, en vous faisant loigner ou sloigner de vous des catgories de personnes susceptibles de vous tre prjudiciables, (voire linverse, pour empcher le fait de vous voir indment bnficier dune promotion ou

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    davantages quelconques). Ou encore pour vous viter dtre impliqu dans un vnement qui ne manquera pas de se produire. Cependant, ne forcez jamais outrageusement les portes de la providence, car dans tous les cas vous en feriez les frais. Au minimum, cela ne servirait rien dautre qu vous dcevoir, ou vous faire gcher votre temps. Cela ne signifie nullement quil faille laisser passer ses chances sans les saisir, bien au contraire, mais seulement de proscrire tout opportunisme mesquin et sans scrupules. Lorsquune porte souvre spontanment, (ou mme seulement quelle sentrouvre), ne ratez pas non plus cette occasion par timidit, ou sur un simple caprice ! (Cest souvent le cas lorsque lon a un esprit maladif de contradiction : On fait exprs de faire ou choisir le contraire de ce qui se prsente spontanment, ou on rechigne sur quelque chose sans raisons valables, daprs la seule apparence, etc., et lon est ainsi chaque fois ls !)

    Laccord vibratoire en question fonctionne galement avec les catgories sociales vivant dans lau-del ( commencer par les membres de votre propre famille cosmique, qui vous protgent surtout pendant votre enfance). Vous

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    serez donc prioritairement inspir par ces derniers, cela au travers de vos intuitions et pressentiments. Certains hasards pertinents seront galement de leur initiative. La frquentation dun niveau plus bas est possible, mais sauf exceptions, le niveau suprieur vous sera inaccessible tant que vous ne vibrerez pas en harmonie avec celui-ci. (Ceci fonctionnant de manire similaire ici-bas et au-del).

    cet gard, notez quil sagit davantage dattractivit ou daccord vibratoire qualitatif que quantitatif : Tout le monde possde du magntisme, son propre magntisme, parfois mme de faon trs marque, mais, par son interaction, celui-ci agit diffremment selon les personnes, leur avantage ou leur dtriment ! Dans certains cas assez singuliers, on peut mme tre positivement attractif en un seul domaine, qui nous est spcifique, et avoir une malchance extraordinaire dans quasiment tous les autres !

    Comme je le disais prcdemment, les sphres o voluent les dfunts sont cloisonnes de manire plus tanche, principalement celle qui (prochainement), sera au-dessus de la ntre, laquelle nous sera alors inaccessible. (Mais, toutes conditions remplies, lon peut fonctionner et

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    circuler dans tous les plans qui nous sont infrieurs). Aussi, ceux qui appartiennent la sphre la plus basse sont-ils non seulement limits ce niveau, mais en outre, ils sont tout autant limits au regard des endroits quils peuvent frquenter ici-bas, leur champ daction se limitant celui quils connaissaient lors de leur prcdente incarnation. Gnralement, ils restent donc cantonns dans leurs propres quartiers, o ils se sentent plus laise. Ils ne peuvent davantage ctoyer certains milieux sociaux quen de rares occasions. Les gardiens du seuil, -de chaque seuil-, leur interdisant par ailleurs toute intrusion. Ce qui les empche ds lors de pouvoir voluer vers un niveau suprieur, chelon quils ne pouvaient gravir qu partir dici-bas.

    En consquence, selon votre propre niveau de vibrations, des affinits ou des dissonances se crent donc galement votre insu entre vous et les entits dsincarnes, cela en fonction du lieu o vous vous trouvez, qui est frquent par certains esprits dont cest le territoire et leur champ daction. Ainsi, en certains lieux ou pays, serez-vous admis par ces derniers, et bienvenus ou pas. Ceux-ci vous inspireront

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    favorablement ou vous barreront la route, et ils inspireront leurs proches ou certaines personnes qui vous ctoieront en consquence. Ici, votre magntisme purement psychophysiologique, mme assez positif en gnral, naura cependant pas leffet escompt. Do limportance de vibrer lunisson des courants cosmiques, -et dans le respect des lois universelles-, afin dtre protg comme par un bouclier, si ce nest admir et respect de tous. Conditions grces auxquelles vous passerez ds lors partout, -quand bien mme ce serait en enfer-, sans tre inquit. (Lenfer nexistant du reste quici-bas, car les seuls vrais dmons sont les humains, ou sont issus de ces derniers).

    Enfin, si vos aspirations ou recherches en cours concernent un domaine spcifique, et que vous soyez fortement polaris en ce sens, (que ce soit pour tudier ou effectuer des recherches de tout ordre, et dans la mesure o vous le ferez avec zle), non seulement vous attirerez spontanment vous les lments concourant lobjet de vos aspirations, -et donc russirez-vous mieux cerner et atteindre vos objectifs-, mais en outre, vous serez consciemment ou inconsciemment inspir par des tres invisibles

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    dont cest le domaine de prdilection. Y compris sils appartiennent un niveau suprieur, sur lequel vous ne vibrez pourtant pas habituellement. Cela mme en dpit de votre karma, car toutes les drogations vous seront ds lors momentanment accordes en ce sens du seul fait de vos affinits et aspirations du moment : En vertu dune loi qui veut que linvisible rponde toute aspiration intrieure sincre, (invisible elle-mme ), ces tres suprieurs vous pauleront alors dautant plus dans vos r echerch es , mme purement livresques, quils sy intressent eux-mmes, et vous aideront tant et si bien que vous tomberez souvent par hasard sur des lments, documents, objets ou dossiers, etc., qui intressent directement votre sujet, vos tudes, vos projets, vos besoins cet gard, etc., y compr is ventue l lement les personnes susceptibles de vous tre utiles en ce sens. (Voir louvrage du mme auteur intitul La Logologie, o il est expliqu avec force dtails comment, un niveau suprieur, la stratgie cosmique invisible intervient et manipule les vnements en ce sens et ailleurs, cela en plusieurs domaines).

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    Ceci expliquant bien des choses que vous avez peut-tre dj apprhendes, ou qui vous sont dj arrives, vous avez acquis du mme coup certaines notions inhrentes la porte pratique de ces fondements mtaphysiques.

    En fait, on peut chercher savoir o obtenir nimporte quoi, et tre ainsi non seulement polaris en ce sens, (donc tout simplement orient par nos forces subconscientes seules), mais mobiliser galement une stratgie invisible susceptible dinterv