merise 1 revu

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CH1 : PRESENTATION GENERALE DE MERISE MERISE (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique par Sous Ensemble) date de 1978-1979, et fait suite à une consultation nationale lancée en 1977 par le ministère de l’industrie française dans le but de choisir des sociétés de conseil en informatique afin de déterminer une méthode de conception de systèmes d’informations. Les deux principales sociétés ayant mis au point cette méthode sont le CTI (Centre Technique d’Informatique) chargé de gérer le projet, et le CETE (Centre Techniques de l’Equipement) implanté à Aix-en-Provence. 1. Principes fondamentaux de Merise 1.1 Système d’Information (S.I) Le Système d’Information d’une organisation est l’ensemble des éléments (hommes, machines, méthodes, règles, données, etc.) chargés de stocker et de traiter les informations. 1.2 Modélisation systémique d’une organisation On peut décomposer une entreprise en trois sous systèmes : - Le Système Opérant (SO) - Le Système de Pilotage (SP) - Le Système d’Information (SI) qui est l’objet de notre étude. Introduction à MERISE 1 1 SYSTEME DE PILOTAGE SYSTEME D’INFORMATION SYSTEME OPERANT Informations Informations

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Page 1: Merise 1 Revu

CH1 : PRESENTATION GENERALE DE MERISE

MERISE (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique par Sous Ensemble) date de 1978-1979, et fait suite à une consultation nationale lancée en 1977 par le ministère de l’industrie française dans le but de choisir des sociétés de conseil en informatique afin de déterminer une méthode de conception de systèmes d’informations. Les deux principales sociétés ayant mis au point cette méthode sont le CTI (Centre Technique d’Informatique) chargé de gérer le projet, et le CETE (Centre Techniques de l’Equipement) implanté à Aix-en-Provence.

1. Principes fondamentaux de Merise

1.1 Système d’Information (S.I)Le Système d’Information d’une organisation est l’ensemble des éléments (hommes, machines, méthodes, règles, données, etc.) chargés de stocker et de traiter les informations.

1.2 Modélisation systémique d’une organisationOn peut décomposer une entreprise en trois sous systèmes :

- Le Système Opérant (SO)

- Le Système de Pilotage (SP)

- Le Système d’Information (SI) qui est l’objet de notre étude.

Le Système Opérant est une organisation (entreprise, sous-ensemble d’entreprise, etc.) qui fonctionne dans le but de réaliser des objectifs fixés.

Le Système de pilotage (Ex : Direction financière + Direction commerciale + Direction de la production) régule et contrôle le SO. Il reçoit de celui-ci des informations lui permettant de prendre des décisions (Livraison, commandes, lancement de nouveaux produits, etc.).

Introduction à MERISE 1 1

SYSTEME DE PILOTAGE

SYSTEME D’INFORMATION

SYSTEME OPERANT

Informations

Informations

Page 2: Merise 1 Revu

Le Système d’Information stocke et traite les informations relatives au système opérant afin de les mettre à la disposition du système de pilotage. Il est donc l’interface entre le SO et le SP.

2 Informatisation d’un système d’informationL’utilisation des techniques informatiques conduit à considérer deux niveaux d’étude dans l’informatisation d’un SI :- Le niveau du système d’information organisationnel (SIO) qui exprime l’activité organisée (tâches humaines, tâches informatisées) tourné vers les utilisateurs.- Le niveau du système d’information informatisé (SII) (logiciels, fichiers, bases de données)Ces deux niveaux seront spécifiés et validés par la méthode merise.

3 Les composantes de MeriseLes trois dimensions de la méthode Merise sont :- Le cycle de vie (démarche)- Le cycle d’abstraction (Raisonnement)- Le cycle de décision (Maîtrise)

3.1 Le cycle de vieC’est un cycle qui comprend les périodes suivantes :- La Conception- La réalisation- La maintenance

Introduction à MERISE 1 2

Page 3: Merise 1 Revu

3.1.1 Le schéma directeurDéfinit les orientations générales de développement à moyen terme des SI.

Il détermine :- Les grandes orientations pour les années à venir- Le découpage du SI en domaines- La planification du développement- Les axes organisationnels- La politique matérielle et logicielle

3.1.2 L’étude préalableCette étude est menée par les utilisateurs, les organisateurs, la direction générale et les informaticiens. Elle débute par l’analyse de la situation

Introduction à MERISE 1

Schéma directeur

Définition des orientations générales du développement à moyen terme des SI

Etude préalable

Proposition et évaluation de solutions techniques et organisationnelles pour le futur SI d’un domaine d’activité

Etude détaillée Spécification complète du futur

SIO. Point de vue de l’utilisateur (externe)

Etude technique

Spécification complète du futur SII, point de vue du réalisateur (interne)

Production du logiciel Ecriture des programmes,

génération des fichiers ou bases de données, tests

Mise en oeuvre

Installation de l’application informatique, Mise en place de la nouvelle organisation

Maintenance Rectification des anomalies, améliorations, évolutions

Conception

Réalisation

Maintenance

PROJET

3

Page 4: Merise 1 Revu

existante du SO. Cette analyse aboutit à la proposition de l’architecture globale de la solution tenant compte des orientations de gestion, d’organisation et des choix techniques retenues.Pour chaque solution proposée, elle précise :- Le processus de fonctionnement du domaine- Le degré d’information (informatisation partielle ou complète)- Le type d’informatisation (architecture réseau) - Le coût de la mise en œuvre- Les avantages et les contraintes

3.1.3 L’étude détailléePermet à partir des choix issus de l’étude préalable, de spécifier et de décrire complètement pour l’utilisateur le SI. Elle les phases suivantes :- La conception générale du fonctionnement et la validation des

spécifications sur tout le domaine étudié- La conception détaillée qui produit une description complète de chaque

tâche en terme de supports (formulaires, écran, etc.), d’algorithmes (règles de calcul, de contrôle) et d’actions sur les données (modification, consultation).

3.1.4 L’étude techniqueC’est la traduction informatique des spécifications issues de l’étude détaillée. Elle permet de déterminer :- la structure informatique de la base de données- l’architecture des programmes (transactionnel et batch)- la structure de chaque programme et des accès aux données

3.1.5 La production du logicielC’est la traduit en codes des spécifications techniques, après avoir choisi le langage de programmation (VB, SQL, C++, Java, Delphi, etc.) et le système de gestion de base de données (Oracle, SQL Server, Access, etc.) appropriés.

3.1.6 La mise en œuvreElle consiste à installer les logiciels réalisés et à former les futurs utilisateurs du nouveau SI.

3.1.7 La maintenanceConsiste à prendre en compte les évolutions apparaissant après la mise en service du SI. Ces évolutions peuvent s’opérer au sein de l’entreprise ou provenir des progrès technologiques.

3.2 Le Cycle d’abstractionMERISE utilise trois formalismes pour modéliser un SI. Ces trois formalismes correspondent à trois niveaux. Pour chaque niveau d’abstraction on a un modèle pour l’aspect statique (les données) et l’aspect dynamique (traitements).

3.2.1 Niveau conceptuelExprime les choix fondamentaux de gestion du SI sans envisager aucun concept lié à l’organisation, tant du point de vue des données que celui des traitements. Il comprend les modèles suivants :

Introduction à MERISE 1 4

Page 5: Merise 1 Revu

- Le MCD (Modèle Conceptuel de Données) : formalise, sans contraintes (technique, économique, organisationnelle) les données du SI.- Le MCT (Modèle Conceptuel de Traitement) : formalise l’activité du domaine abordé sans préciser les ressources ni leur organisation.

3.2.2 Niveau OrganisationnelLes choix d’organisation sont pris en compte à ce niveau : - La répartition Homme-Machine- Le mode de fonctionnement : temps réel ou temps différé- La répartition géographique des données et des traitements.

Les modèles associés à ce niveau de description sont :- Le MOT (Modèle Organisationnel des Traitements) : Permet de représenter par procédure les phases et les tâches exécuter par chaque poste de travail ainsi que leur organisation (les phases et les tâches) dans le temps et dans l’espace.- Le MLD (Modèle Logique des données) : fournit une description des données en tenant compte des moyennes informatiques de mémorisation et de leurs conditions d’utilisation par les traitements.

3.2.3 Le niveau physique ou opérationnelA ce niveau les choix techniques sont définis. Les modèles associés à ce niveau sont :- Le Modèles Physique de Données (MPD) : c’est une description de la base de données ou des fichiers exprimés dans la syntaxe d’une SGBD.- Le MPT (Modèle Physique de Traitements) : précise pour la réalisation les spécifications techniques (architecture des programmes) des différents modèles définis.

4 Le Cycle de DécisionA chaque niveau de développement des décisions doivent être prises, mais à chaque niveau doit être consulté. Ainsi l’organisation des éléments d’un écran se fait en accord avec les futurs utilisateurs du logiciel produit.Pour concevoir le SI futur, Merise préconise dans la mesure du possible la compréhension SI actuel (l’existant). Cela passe par :- L’étude du fonctionnement de chaque domaine- L’étude des différents documents manuels et informatisés- Des entretiens avec les différents acteurs de l’organisation.

A partir de cette compréhension, la hiérarchie des décisions à prendre est la suivante :- Découpage du SI existant en domaines- Les orientations en matière de gestion, d’organisation et de solutions techniques- Planification du développement- Choix des procédures manuelles, automatisées, temps réel- Détermination des postes de travail et de leurs tâches- Dessin des écrans, des états, etc.

Introduction à MERISE 1 5

Page 6: Merise 1 Revu

CH2 : MODELE CONCEPTUEL DE DONNES (MCD)

Le MCD représente la structure logique globale d'une base de données, indépendamment du logiciel ou de la structure de stockage des données. Un modèle conceptuel contient toujours des données qui ne sont pas encore mises en oeuvre dans la base de données physique. Il constitue une représentation formelle des données nécessaires au fonctionnement d'une entreprise.

1. Définitions et formalismeIl existe plusieurs formalismes de description de données (FDD) (relationnel, CODASIL, etc.) mais nous allons utiliser le formalisme individuel (encore appelé formalisme Entité-Relation) à cause de la grande lisibilité de ses schémas. Ce formalisme s’articule autour de quatre concepts :- Entité- Relation- Propriété- Cardinalité.

1.1. EntitéConsidérons la gestion simplifiée suivante des notes des élèves d’un établissement scolaire :

Elèves Moyennes MatièresKouassi 14 Sciences PhysiquesMian 13 MathématiqueAttioumouna 16 Science de la Vie et de

la Terre

Nous avons 3 ensembles : Elèves, Moyennes, Matières. Dans le formalisme Entité-Relation, chaque ensemble est une entité.

Définition : Une entité est la modélisation dans le SI d’un objet concret ou abstrait de l’univers extérieur.

Formalisme :- Attribuer un nom à chaque entité- Lui adjoindre le nom de toutes les propriétés rattachées- Schématiser l’ensemble de ces éléments sous la forme d’un rectangle.

Exemple :

Introduction à MERISE 1 6

Nom entité

Nom propriété 1Nom propriété 2

Elève

NomPrenom Adresse

Page 7: Merise 1 Revu

Remarques :Il faut éviter les cas suivants :les synonymes : la même information sous une appellation différente

Ex : N° Commande et Code commande

Les polysèmes : appellation mais significations différentes :Ex : Nom pour Nom élève et nom professeur.

1.2. RelationC’est une association entre des entités.

Formalisme :- Attribuer un nom à chaque relation- Lui adjoindre le nom de toutes les propriétés q’elle porte et les entités qu’elle associe- Schématiser l’ensemble de ces éléments sous la forme d’un ovale relié aux rectangles.

Remarque : Une relation peut ne porter sur aucune propriété.

Introduction à MERISE 1 7

Nom Relation

- Nom propriété- Nom propriété

Nom entité

Nom propriété 1Nom propriété 2

Nom entité

Nom propriété 1Nom propriété 2

Concerne

Quantité

Commande

N° CommandeDate Commande

Produit

RéférenceDésignation

PasserClient

NomPrenom Adresse

Page 8: Merise 1 Revu

Dimension d’une relation :C’est le nombre d’entités participant à cette relation.

1.3. PropriétéUne propriété (ou attribut) est une donnée élémentaire que l’on perçoit sur une entité ou sur une relation entre entités.

Formalisme : Le nom de la propriété est inscrit à l’intérieur de l’entité.

1.4. Notion d’occurrence

1.4.1Occurrence d’une entitéC’est un élément individualisé appartenant à cette entité.

Exemple : Trois occurrences de l’entité élève.

1.4.2Occurrence d’une relationUne occurrence d’une relation est constituée de :- une et une seule occurrence de chacun des objets associés,- l’occurrence de chacune des propriétés qu’elle porte, correspondant aux

occurrences d’entités associées.

Introduction à MERISE 1 8

Elève

NomPrenom Adresse

Elève

TouréAttiou22 BP 24 ABJ

Elève

MianBi Sehi BP 25 Yakro

Elève

KouakouLouisBP 14 Bké

Concerne

25

Commande

04512/01/2007

Produit

111LPBonnet Rouge

Commande

00103/01/2007

Concerne

12

Produit

025SGMaximousse

Page 9: Merise 1 Revu

1.4.3Occurrence d’une propriétéC’est une valeur de cette propriété.

Exemple : Nom élève : Bamba, Tiba.

1.5. Cardinalité d’une entité dans une relationLa cardinalité d’un objet dans une relation mesure, lorsque l’on parcourt l’ensemble des occurrences de cette entité, le minimum et le maximum de leur participation à la relation.

Lorsque la valeur exacte de la borne inférieure est inconnue, on la note par m.Lorsque la valeur exacte de la borne supérieure est inconnue, on la note par n.

Introduction à MERISE 1 9

(0,4)

Elève

NomPrenom Adresse

Obtenir

- Note

Matière

NomPrenom Adresse

(0,30)

Elève

NomPrenom Adresse

Avoir

Note

N°Valeur

(1,1)(0,4)

(1, n)

Commande

N°Date

Concerne

- Quantité

Produit

NomPrénom Adresse

(0, n)

Page 10: Merise 1 Revu

1.6. Identifiant d’une entitéC’est un attribut de l’entité qui permet d’identifier chacune de ses occurrences de façon unique. L’identifiant est aussi appelé clé de l’entité.

Remarque : Une clé peut être la concaténation de plusieurs attributs de l’entité concerné.

Clé = NumCommande + RefProduit

1.7. Dépendances fonctionnelles

1.7.1Dépendance fonctionnelle entre propriétésDeux propriétés P1 et P2 sont reliées par une dépendance fonctionnelle notée :

Si la connaissance de la valeur de P1 détermine une et une seule valeur de P2.

Exemple : cas d’un travailleur

La connaissance du matricule d’un travailleur détermine une seule valeur de la propriété Nom : le nom du travailleur concerné.

1.7.2Dépendance fonctionnelle entre entitésIl existe une dépendance fonctionnelle (ou contrainte d’intégrité fonctionnelle CIF) entre deux entités E1 et E2 si toute occurrence de E1 détermine une et une seule occurrence de E2. Note la note :

Introduction à MERISE 1 10

Elève

NomPrenom Adresse

Elève

KouassiSylvain05 bp 12 Abj

Elève

KouassiFirmin 05 bp 12 Abj

Elève

MatNomAdresse

Elève

001MSylvain05 bp 12 Abj

Elève

003LFirmin 05 bp 12 Abj

P1 P2P1 P2

Matricule Nom

LigneCommande

NumCommandeRefProduit Quantité

LigneCommande

0012GBR 23

LigneCommande

0012PBL 18

Page 11: Merise 1 Revu

Remarque : La cardinalité maximum 1 correspond toujours à une dépendance fonctionnelle.

1.8. Règles de normalisationLes entités du MCD doivent vérifier les règles suivantes :

R1 (Première forme normale) : Dans une entité toutes les propriétés sont élémentaires (non décomposables) et il existe au moins une clé.

Cette entité n’est pas en 1FN car elle n’a pas d’identifiant.

R2 (Deuxième forme normale) : Toute propriété de l’entité doit dépendre entièrement de tout l’identifiant.

L’entité Cours n’est donc pas en 2FN. Il faut la décomposer.

Introduction à MERISE 1 11

E1 E2

(1, 1)

Elève

MatNom

Inscrit

Classe

CodeClasseLibelle Salle

(0, n)

2753M

1115V 0125B

856H

5e12

3e4 TD10

1C1

Mat CodeClasse

Cours

Mat, Code_ClasseNomSalle

Elève

NomPrénom

La dépendance : Mat, Code_Classe Nom n’est pas élémentaire car la propriété Nom dépend de Mat qui est une partie de l’identifiant.

Page 12: Merise 1 Revu

R3 (Troisième forme normale) : Dans une entité toute propriété doit dépendre de l’identifiant par une dépendance fonctionnelle élémentaire directe.

Soit le MCD suivant :

Cette entité n’est pas en 3FN car la dépendance fonctionnelle :

N’est pas directe à cause de la transitivité :

Le MCD devient :

R4 (Forme normale de Boyce-Codd) : Si une entité a un identifiant concaténé, un des éléments composant cet identifiant ne doit pas dépendre d’une autre propriété.

Cette entité n’est pas en BCFN car la propriété Matière dépend de la propriété CodeProf

Le MCD doit être :

Introduction à MERISE 1 12

Classe

Code_ClasseSalle

Elève

MatNom

Cours1,1 1, n

Professeur

MatriculeNomCode-matièreMatière

Matricule Matière

Matricule Code-matière Matière

Professeur

MatriculeNom

Professeur

MatriculeNom

Enseigner

COURSMatière,CodeClasse,CodeProf

PROFCodeProfMatière

CLASSECodeClasse

Faire Cours

Page 13: Merise 1 Revu

R5 : Pour chaque occurrence d’un objet, chaque propriété ne peut prendre qu’une seule valeur.

2 Construction du MCD

Recueil des informationsDes interviews sont effectuées dans les postes de travail afin de recueillir les informations du domaine à étudier. Soit le document suivant utilisé dans la gestion des examens blancs du Lycée Nangui Abrogoua Adjamé.

Construisons le dictionnaire des données à partir de ce document.

Dictionnaire de donnéesC’est la liste des données recueillies à partir des documents de l’entreprise. Cette liste ne doit pas contenir des polysèmes, des synonymes et des redondances. Le dictionnaire de données permet de dégager les différentes entités à utiliser pour construire le MCD.

PROPRIETE

S

DESCRIPTION TYPE TAILLE NATURE OBSERVATIONS

E

CO

CA

M

SIG

SITU

Matricule Matricule de l’élève AN 10 E SIG

Nom Nom de l’élève A 15 E SIG

Prénom Prénom de l’élève A 25 E SIG

CodeClasse Code de la Classe AN 3 E SIG

LibClasse Nom de la Classe AN 5 E SIG

CodeMat Code Matière AN 3 E SIG

LibMat Nom Matière A 25 E SIG

Introduction à MERISE 1 13

Matricule : …………..

Matière ……….……….……….

Classe : …………..

Total  : …………..

Nom : ………….. Prénom : …………..

Coefficient……….……….……….

Note ……….……….……….

Note Coeff……….……….……….Moyenne  :

…………..

Page 14: Merise 1 Revu

Coefficient Coefficient matière A 1 E SIG

Note Note dans une matière

N 4 E SIG

NoteCoeff Note coefficientée N 4 CA M Note*Coeff

Légende : N : Numérique A : Alphabétique AN : Alpha Numérique M : Mouvement

D : Date CA : calculée E : Elémentaire CO : Concaténée SIG : Signalétique SITU : Situation

Remarque :Les propriétés Mouvement contiennent des informations qui :- Décrivent des événements ;- Sont nouvelles et non réutilisables- Ont une durée de vie limitéeLes propriétés de Situation expriment l’état à un instant donné d’une entité.Elles contiennent des informations qui :- Reflètent en permanence l’état actuel des données ;- Sont soumises à des modifications périodiques ;- Peuvent être des résultats de calcul ;Les propriétés Signalétiques correspondent à la description d’une entité. Elles contiennent des informations qui sont :- Stables entre deux périodes ;- Réutilisables ;- Consultés ;- Non calculées ;

La Structure d’accès théorique (SAT)On extrait du dictionnaire de données la liste des propriétés qui ne sont ni concaténées, ni calculées. On en les entités évidentes et la liste des dépendances fonctionnelles.

Entité évidentes : Elèves, Composition, Classes.

Après élimination des transitivités :

Introduction à MERISE 1 14

CodeMat Matricule

CodeClasse

Note

LibClasse

NomLibMat

CodeMat Matricule

CodeClasse

Note

LibClasse

NomLibMat

Coeff

Page 15: Merise 1 Revu

Les règles de gestionLes règles de gestion du MCD précisent les contraintes qui doivent être respectées par le modèle.

Pour établir le MCD de notre exemple, nous allons utiliser les règles de gestion suivantes :

R1 : Un élève peut avoir une ou plusieurs notes dans différentes matières

R2 : Un élève appartient à une et une seule classe.

R3 : Une classe est constituée de plusieurs élèves.

Etablissement du MCDOn remplace dans la SAT les propriétés par les entités correspondantes et on utilise les règles de gestion pour trouver les cardinalités.

Introduction à MERISE 1 15

Matières

CodeMatLibMat Coeff

Elèves

MatriculeNomPrenom

Obtenir

Note

Classes

CodeClasseLibClasse

Appartenir

1,1

1, n

1, n 1, n

Page 16: Merise 1 Revu

CH3 : MODELE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION

MCC permet de :- découper une entreprise en domaines d’activité,- d’identifier les acteurs internes et externes aux domines à informatiser,- d’analyser les flux d’informations entre ces acteurs.

1. Définitions

1.1 DomaineUn domaine d’activité est une fonction de l’entreprise.

Exemples : Domaines vente, achat, immatriculation.

Introduction à MERISE 1 16

Page 17: Merise 1 Revu

1.2 ActeursC’est une personne (physique ou morale) ou un groupe de personnes (service, poste de travail) qui s’échangent des informations.

Exemple : Client, Direction, secrétariat.

Acteur interne : c’est un acteur qui fait partie de l’organisation étudiée, Acteur externe : ne fait pas partie de l’organisation mais échange des informations avec les

acteurs internes.

1.3 Flux Un flux représente un échange entre deux acteurs. Il existe des flux financiers, de matières, de personnel, d’informations. Dans le cas de Merise, on s’intéresse aux flux d’informations.

2 Découpage de l’organisation en domainesUne entreprise dans sa globalité est souvent un système trop complexe à modéliser. Dans ce cas il faudrait la découper en domaines d’activité non disjoints.

Exemple :

2.1 Recueil des informationsLe recueil des informations permet de prendre connaissance du domaine dont l’entreprise souhaite améliorer le fonctionnement. Il permet également de recenser les objectifs que poursuit l’entreprise concernant ce domaine.

2.2 Les interviewsLes interviews de la Direction ont pour but de:- prendre connaissance du problème posé,- recenser les objectifs des demandeurs,- cerner les principaux postes de travail impliqués.

Les interviews de postes de travail ont pour but de :

Introduction à MERISE 1 17

Organisation

Achat Vente

Stockage

Page 18: Merise 1 Revu

- Recenser et décrire les tâches qui y sont exécutées,- Observer la circulation des informations,- Apprendre le langage de l’entreprise.

3 Analyse des fluxExemple : Processus réapprovisionnement (Cas Sté RBM)

Pour la gestion des stocks, RBM a défini un stock minimal et un stock maximal.Lorsque le niveau du stock tombe en dessous du stock minimal, la secrétaire fait une demande de facture pro forma à un fournisseur. A l’arrivée de la facture pro forma, la secrétaire reçoit le courrier, l’enregistre et le transmet au gérant des stocks qui fait des propositions de commandes qu’il soumet au directeur général pour validation. A partir de la proposition de commande validée, le Gérant des stocks élabore le Bon de commande qu’il transmet au fournisseur.

Deux mois avant l’arrivée des produits, le fournisseur envoie à RBM le packing list qui décrit les détails de la livraison à venir. Il mentionne les désignations des produits, le nombre de cartons de chaque produit dans le conteneur, le nombre d’articles dans chaque carton, le nombre total de cartons, le pays d’origine de chaque produit. La secrétaire enregistre le packing list et le transmet au gérant des stocks.

3.1 Diagramme de contexte

Le diagramme de contexte a pour but de représenter les flux d'informations entre l'organisation et les acteurs externes selon une représentation standard dans laquelle chaque objet porte un nom :

l'organisation est représentée par un rectangle les acteurs externes sont représentés par des ellipses en pointillés les flux d'information sont représentés par des flèches dont l'orientation

désigne le sens de l’échange du flux d'informations.

Introduction à MERISE 1 18RBM FOURNISSE

UR

1

2

5

6

8

Page 19: Merise 1 Revu

3.2 Diagramme des flux

Ce diagramme appelé aussi modèle conceptuel de la communication permet de décomposer l'organisation en une série d'acteurs internes. Dans ce diagramme :

Les acteurs internes sont représentés par des ellipses les messages internes sont représentés par des flèches

C’est donc une représentation graphique des acteurs et des flux échangés.

1 : Demande de facture pro forma2 : Facture pro forma3 : Facture Pro Forma enrégistrée4 : Proposition de commande5 : Bon de commande6 : Packing list7: Packing list enregistré8 : Rapport de contrôle packing list

Introduction à MERISE 1 19

Secrétaire

Fournisseur

DG

Gérant stock

12

68

37

5

4

Page 20: Merise 1 Revu

CH4 : MODELE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS

Le MCT a pour but de représenter formellement les activités exercées par le domaine en faisant abstraction de l’organisation.Le MCT exprime donc ce que fait le domaine, mais n’indique pas qui doit le faire, ni quand il faut le faire, ni où il faut le faire, ni comment if faut le faire.

1. ConceptsLe formalisme de modélisation des traitements utilise les concepts suivants :

1.1 Evénement-résultatUn événement est un fait réel dont la venue a pour effet de déclencher l’exécution d’une opération. Un résultat est événement qui se produit à la fin d’une opération.

1.2 OpérationUne opération est un ensemble d’actions qui sont exécutées sans interruption. Elle est déclenchée par un ou plusieurs événements pour produire un ou plusieurs résultats.

1.3 SynchronisationC’est la condition de déclenchement d’une opération. Elle utilise les expressions logiques ET, OU, NON.

1.4 ProcessusUn processus est un enchaînement d’opérations incluses dans un même domaine d’activité.

2 Formalisme de modélisation

Introduction à MERISE 1 20

Conditions

Evénement A

Evénement B

Conditions d’émission des résultats

Désignation de l’opération

Résultats

EVENEMENT

SYNCHRONISATION

OPERATION

RESULTAT

Page 21: Merise 1 Revu

2.1 Règles de construction d’un MCT

Règle 1

Une opération est une suite non interrompue de traitements. Toute intervention d’un acteur externe qui entraînerait une interruption provoque un découpage de l’opération.

Règle 2

A l’intérieur d’une opération, il ne doit pas apparaître de résultat pouvant conditionner la suite du déroulement des traitements de l’opération. Si tel était le cas, il faudrait la découper.

2.2 Construction du MCT

2.2.1 Règles de gestion des traitements

RG 1 : Après l’inventaire Général, si le niveau du stock est en dessous du

stock minimal, une demande de facture pro forma est rédigée.

RG 2 : Toute facture pro forma est enregistrée.

RG 3 : A la réception de la facture pro forma, une commande est élaborée.

RG 4 : Tout packing list est enregistré.

RG 5 : Tout packing list est contrôlé.

RG 6 : Après le contrôle du packing list, un rapport de contrôle est établi.

2.2.2 Graphe d’ordonnancement des événementsA partir du diagramme de flux, on recense les principaux événements et les ordonnancer dans un graphe d’ordonnancement.Le graphe d’ordonnancement des flux traduit les dépendances temporelles entre évènements. Cette étape permet de mettre en évidence des évènements n’apparaissant pas explicitement dans le diagramme de flux.

Introduction à MERISE 1 21

Page 22: Merise 1 Revu

1 : Produits sous stock min2 : Demande de facture pro forma3 : Facture Pro Forma4 : Facture Pro Forma enrégistrée5 : Proposition de commande6 : Bon de commande7 : Packing list8 : Packing list enregistré9 : Rapport de contrôle packing list

Introduction à MERISE 1 22

Produits sous stock minimal

Demande facture pro

forma

Facture pro forma

Facture pro forma

enregistrée

Proposition commande

Bon Commande

Packing list

Rapport contrôle packing list

Packing listEnregistré

4 5 6

7

8 91 2

3

Page 23: Merise 1 Revu

Introduction à MERISE 1 23

Page 24: Merise 1 Revu

2.2.3 Modèle conceptuel de traitements

Elaboration DPFRedaction DFPEdition DFPTransmission DFP

TOUJOURS

ET

Passation commandeEnregistrement FPElaboration commandeEdition commandeValidation commandeCorrection commandeTransmission Bon de commande

TOUJOURS

ET

Etablissement rapport packing List

Enregistrement Packing ListContrôle Packing ListEdition Rapport contrôleTransmission Rapport Contrôle PL

TOUJOURS

Produit sous stock minimal

Demande Facture Pro

Forma

Facture Pro Forma

Facture Pro Forma enregistré

Bon de commande

Packing List

Packing List enregistré

Rapport contrôle

Packing List

PROCESSUS REAPPROVISIONNEMENT

Introduction à MERISE 1 24

Page 25: Merise 1 Revu

CH4 : MODELE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS (MOT)

Le niveau organisationnel décrit le SI en répondant aux questions QUI ? OÙ, QUAND ?C’est ainsi que le MOT, diagramme représentant l’ensemble des traitements en tenant compte de l’organisation de l’entreprise, intègre les notions de temps, de ressources, de lieu et de responsabilité (postes de travail) et de la nature des traitements (manuels ou automatiques).

1. Conceptions, définitions et formalisme

1.1 Poste de travailIl correspond à une unité d’actions élémentaires dotée de moyens de traitements.

1.2 Phase de traitement ou procédure fonctionnelleSous-ensemble d’une opération exécuté par un même poste de travail. Une phase de traitement peut être manuelle ou automatisée.

A chaque opération du MCT correspondra soit : une phase unique dans le MOT : c’est le cas d’une opération pouvant être

exécutée complètement par un poste de travail dans une même unité de temps.

Plusieurs phases dans le MOT : c’est le cas d’une opération pouvant être décomposée en plusieurs phases du fait de périodicités différentes de certains traitements ou d’un découpage résultant de contraintes organisationnelles.

2 Règles de gestion

R1 : Lorsque le niveau du stock tombe en dessous du stock minimal, la Secrétaire fait une demande de facture pro forma à un fournisseur.

R2 : Toutes les propositions de commande sont soumises à l’approbation du DG.

R3 : Les demandes de facture pro forma ainsi que les rapports de contrôle des packings list sont transmis au fournisseur par le service courrier.

3 Détermination des procédures fonctionnelles (PF)

Compte tenu des règles d’organisation, on est amené à affecter les phases d’une opération à un ou plusieurs postes de travail. Il faut donc découper chaque opération en PF pour lesquelles on précisera le poste de travail, la nature (manuelle ou automatisée) et le déroulement.

Introduction à MERISE 1 25

Page 26: Merise 1 Revu

Tableau des procédures fonctionnelles (PF)

PFDéroulement Actions Nature

Poste de travail

LieuResponsa

ble

Ressources

.

PF1

Après

rupture de

stock

Rédaction

demande de

FPF

M SDG S S

PF2 Après PF1

Edition

Demande de

FPF

AB SDG S S + Micro

PF3 Après PF2 Transmission

DFP

M SC C C

PF4

Après

arrivée FPF

Enregistrement

Facture Pro

Forma

AC SDG S S + Micro

PF5 Après PF4

Elaboration

commande AC SGS GS GS+Micro

PF6

Après PF5

Ou

Après PF8

Edition

commande

AC SGS GS GS +Micro

PF7

Après PF6 Validation

commande M DGle

DG DG

PF8

Après PF7 Correction

commande AC SGS GS GS + Micro

PF9

Après PF8 Transmission

bon de

commande

M SC C C

PF10 Après PF9

et

Arrivée PL

Enregistrement

PL

M SDG S S

PF11 Après PF10 Contrôle PL M SGS GS GS

PF12 Après PF11 Edition Rapport AB SGS GS GS + Micro

Introduction à MERISE 1 26

Page 27: Merise 1 Revu

PF13

Après PF12 Transmission Rapport Contrôle PL

M SC C C

Légende SDG : Secrétariat Direction Générale

FPF : Facture Pro Forma S : Secrétaire SC : Service CourrierM : Manuelle C : coursier DGle : Direction Générale SGS : Service Gestion des Stocks

AB : Automatisée Batch DG : Directeur Général

AC : Automatisée Conversationnelle GS : Gérant des stocks

4 Diagramme d’enchaînement des procédures fonctionnelles

Introduction à MERISE 1 27

Page 28: Merise 1 Revu

Introduction à MERISE 1

Déroulement Enchaînement des PF Nature LieuResp.Ress.

PF1 Redaction DFP

Toujours

Après ruptureM

PF2 Edition DFP

Toujours

Après PF1 AB

Produits sous stock minimal

Demande facture rédigée

Demande Facture

Pro Forma

PF3 Transmission DFPToujours

Après PF2M

Demande Facture Pro

Forma transmise PF4

Service courrier

Secrétaire

Secrétaire

Secrétariat Direction Gle

Secrétaire

Secrétaire +Micro

Secrétariat Direction Gle

Coursier

Coursier

28

Page 29: Merise 1 Revu

Introduction à MERISE 1

Déroulement Enchaînement des PF Nature LieuResp.Ress.

PF5 Elaboration commandeToujours AC

ETPF4 Enregistrement FP

ToujoursAC

OUPF6 Edition commande

ToujoursAC

Demande Facture Pro

Forma Transmise

Facture Pro Forma

PF3

FP enregistré

Proposition commande

Commande éditée

Commande corrigée

PF8

PF7

SecrétariatDirectionGle

Secrétaire

Secrétaire

Gérant desStocks

Gérant desStocks

Gérant desStocks

Gérant desStocks

29

ServiceGestion desStocks

ServiceGestion desStocks

Page 30: Merise 1 Revu

Introduction à MERISE 1

Déroulement Enchaînement des PF NatureLieuResp.Ress.

PF7 Validation commandeOK | NON OK

PF8 Correction commande

Toujours

Commande éditée

Commande à corriger

PF9 Transmission bon de commandeToujours M

Bon de commande

PF6

Commande corrigée

Bon de commande transmise

PF6

PF10

M

AC

Direction Gle

Directeur Général

Directeur Général

ServiceGestion desStocks

Gérant desStocks

Service Courrier

Coursier

Coursier

Gérant desStocks

30

Page 31: Merise 1 Revu

Introduction à MERISE 1

Déroulement Enchaînement des PF Nature LieuResp.Ress.

PF11 Contrôle PLToujours

ET

PF10 Enregistrement PLToujours

Packing list

enregistré

Bon de commande transmis

PF9

Packing list

Packing list conrôlé

PF12

M

M

Gérant desStocks

Gérant desStocks

ServiceGestion desStocks

SecrétariatDirection Gle

Secrétaire

Secrétaire

31

Page 32: Merise 1 Revu

Introduction à MERISE 1

Déroulement Enchaînement des PF NatureLieuResp.Ress.

PF12 Edition rapport de contrôle PL

ToujoursAB

PF13 Transmission rapport de contrôle PL

ToujoursM

Packing list contrôlé

Rapprot de contrôle PL

PF11

Rapport contrôle PL transmis

Service Gestion desStocks

Gérant desStocks

Gérant desStocks

Service Courrier

Coursier

Coursier

32

Page 33: Merise 1 Revu

CH4 : MODELES LOGIQUE ET PHYSIQUE DE DONNEES (MLD ET MPD)

1. Modèle logique de données

Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée sans faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de données utilisées lors des traitements. Ainsi, le modèle logique est dépendant du type de base de données utilisé.

Le MLD est construit à partir du MCD en tenant compte des éléments suivants :- Le niveau et le type d’automatisation : il s’agit de ne retenir dans le MLD que la partie du MCD

qui sera automatisée.- Le choix technique de gestion des données : on a le choix entre les Fichiers et les SGBD.

1.1 Les fichiersOn distingue :- Les fichiers améliorés tels que les fichiers DBASE pour lesquels il existe un logiciel de gestion

des données, un générateur d’état, un gestionnaire d’écran.- Les fichiers classiques tels que ceux utilisé par BASIC.

Dans ce formalisme, à chaque entité ou relation on fait correspondre dans le MLD un fichier de données. A l’identifiant d’un entité, on fera correspondre la clé d’identification du fichier.Chaque fichier sera donc décrit par un enregistrement dans lequel on indiquera les noms des champs, leurs types et leurs longueurs logiques.

Exemple d’enregistrement client.

Champs Type LongueurCodeNomAdresse

ANAA

51530

Exemple de fichier client :

Code Nom AdresseE01E02C14

Tiba BiAttioumouna TouréKouassi Dénis

03 BP 1212 AbjBP 145 Yakro01 BP 456 Bouaké

Ce fichier contient 3 occurrences de client.

1.2 Les bases de donnéesIl existe des bases de données navigationnelles et des bases de données relationnelles.Les bases de données ont été conçues pour répondre aux besoins suivants :- Accès aux données selon des critères multiples,- Intégration des données,- Relations entre les données.

Voici quelques caractéristiques d’une base de données :

Introduction à MERISE 1 33

Page 34: Merise 1 Revu

- Données structurées : les données sont reparties en enregistrements- Données non redondantes : en pratique la non redondance absolue est difficile à mettre en place.- Cohérence des données,- Sécurité des informations.

Les bases de données sont les plus utilisées aujourd’hui par rapport aux modèles fichiers.

1.3 Règles de passage du MCD au MLD RelationnelR1 : Chaque entité devient une table (relation).R2 : Chaque association de type père-fils ne devient pas une table mais les attributs de la relation et la clé du père migre vers le filsR3 : Les associations de dimension 2 de cardinalités 0/1,n et 0/1,n deviennent des tables.

Relation 0,1 - 0,1 ou 0,1 - 1,1

0,10,1A

ID1

C

ID2

B

A

ID1ID2

C

ID2ID1

Remarque : ID2 peut être nulle dans A ; ID1 peut être nulle dans C.

1,10,1A

ID1

C

ID2B

Introduction à MERISE 1 34

Page 35: Merise 1 Revu

A

ID1ID2

C

ID2ID1

Remarque : ID2 peut être nulle dans A ; ID1 ne peut pas être nulle dans C.

Relation 0/1,1 – 0/1,N

L’association B et supprimée et ses propriétés deviennent des rubriques de la table issue de l’entité C ;

La table C est esclave de la table A et cet esclavage est absolu car la rubrique ID1 ne peut être nulle. La table C est donc obligatoirement liée à la table A : (1 , 1). C’est une contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF). Elle est toujours exprimée par les cardinalités (1 , 1).

Introduction à MERISE 1 35

AID1P1P2

CID2P4P5

B

P3

1,10/1, N

AID1P1P2

CID2ID1P3P4P5

Page 36: Merise 1 Revu

Relation 0/1,N - 0/1,N

Exemple (voir cours MCD)

Introduction à MERISE 1 36

Composition

MatièreDate

Elèves

MatriculeNom

Composer

Note

Classes

CodeMatièreClasse

Appartenir

1,1

1, n

0, n 0, 4

AID1P1P2

CID2P4P5

B

P3

1,10/1, N

AID1P1P2

CID2P4P5

B

ID1,ID2P3

On obtient le MLD relationnel suivant :

Composition (Matière, DateCompo)Composer (Matière, Matricule, Note)Eleve (Matricule, #CodeClasse, Nom)Classes (CodeClasse, Classe)

Page 37: Merise 1 Revu

2. Le Modèle Physique de données 

Le MPD définit la configuration physique de la base de données et permet d'en connaître les détails. Ce modèle prend en compte à la fois les structures de stockage du logiciel et celles des données.

C’est l’implémentation du MLD dans le SGBD choisi, en utilisant un langage de définition de données.

Le MPD :

¨ Représente sous forme graphique l'organisation physique des données (Fig1)

¨ Génère des scripts de création et de modification de base de données (Fig2)

¨ Définit des triggers et des contraintes d'intégrité référentielle (Fig2)

Le choix du SGBD qui va nous servir à implémenter le MLD dépend d’une part du volume des données et ‘autre part des orientations techniques de l’entreprise.

Il existe principalement deux types de solutions techniques :- Utilisation d’un SGBD de type Codasyl. Ce type comprend IDS2, COBOL, etc.- Utilisation d’un SGBD de type relationnel : c’est le système le plus utilisé de

nos jours car il offre un langage de manipulation et de définition de données très facile à utiliser : langage SQL (Structured Query Language).On trouve dans ce type de système les SGBDR comme Oracle, SQL Server, Access, MySQL, etc.

Sous forme graphique : Avec le logiciel PowerAMC on a

Introduction à MERISE 1 37

Page 38: Merise 1 Revu

CODECLASSE = CODECLASSE

MATRICULE = MATRICULEMATIERE = MAT IERE

COMPOSITION

MATIERE varchar(30)DATECOMP date

ELEVE

MATRICULE varchar(12)CODECLASSE integerNOM varchar(30)

CLASSE

CODECLASSE integerCLASSE varchar(12)

COMPOSER

MATIERE varchar(30)MATRICULE varchar(12)NOTE numeric(4,2)

Sous forme de scripts :

/* ============================================================ *//* Table : COMPOSITION *//* ============================================================ */create table COMPOSITION( MATIERE varchar(30) not null, DATECOMP date , primary key (MATIERE));

/* ============================================================ *//* Table : ELEVE *//* ============================================================ */create table ELEVE( MATRICULE varchar(12) not null, CODECLASSE integer not null, NOM varchar(30) , primary key (MATRICULE));

/* ============================================================ *//* Table : CLASSE *//* ============================================================ */create table CLASSE( CODECLASSE integer not null, CLASSE varchar(12) , primary key (CODECLASSE));

/* ============================================================ *//* Table : COMPOSER *//* ============================================================ */create table COMPOSER

Introduction à MERISE 1 38

Page 39: Merise 1 Revu

( MATIERE varchar(30) not null, MATRICULE varchar(12) not null, NOTE numeric(4,2) , primary key (MATIERE, MATRICULE));

alter table ELEVE add foreign key FK_ELEVE_APPARTENI_CLASSE (CODECLASSE) references CLASSE (CODECLASSE) on update restrict on delete restrict;

alter table COMPOSER add foreign key FK_COMPOSER_LIEN_20_COMPOSIT (MATIERE) references COMPOSITION (MATIERE) on update restrict on delete restrict;

alter table COMPOSER add foreign key FK_COMPOSER_LIEN_21_ELEVE (MATRICULE) references ELEVE (MATRICULE) on update restrict on delete restrict;

Bibliographie

Parlez-vous MERISE   ?  : Michel Diviné - Editions EyrollesMerise   : 60 affaires classées  : Michel Diviné -Editions EyrollesL’Essentiel sur Merise   : Dominique Dionisi - Eyrolles 1994Comprendre Merise   : Jean Patrick Matheron – Eyrolles 2000Exercices et cas pour comprendre Merise   : Jean Patrick Matheron – Eyrolles 2000Merise pas à pas   : André Déazon – Editions Universitaires de Côte d’Ivoire 2004.

Conception de Système d’information : Gnénéssio Robert (Assistant en Informatique INP-HB)

Introduction à MERISE 1 39