Délégation régionale aux droits des femmeset à l’égalité entre les femmes et les hommes

Mercredi 25 novembre de 8h à 13hDAC-OI - 15 rue de Paris - Saint Denis

Contact :Nadine CAROUPANINDéléguée régionale aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes02 62 20 55 35

Selon l’enquête « cadre de vie et sécurité » en France chaque année, 216 000femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leurpartenaire. 86 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol.

A La Réunion, les violences faites aux femmes représentent un véritable problèmede société en raison de leur ampleur et de leur fréquence. Un constat querappellent les 52 décès perpétrés au sein des couples ces dix dernières années.

Avec un taux de violences conjugales évalué à 15%, soit une fois et demie de plusque la moyenne nationale, la question des violences faites aux femmes constitueune priorité des services de l’État.

Malgré l’augmentation des dépôts de plaintes, une grande majorité des situations deviolences conjugales ne sont toujours pas dénoncées par les victimes. 9 % seulementdes cas de violences physiques conjugales et des violences sexuelles donnent lieu àun dépôt de plainte -Enquête cadre de vie menée par l’INSEE à La Réunion en2009/2010-

Dans ce combat de tous les jours, la Journée internationale de lutte contre lesviolences faites aux femmes, célébrée le 25 novembre, vise à sensibiliser etmobiliser tous les acteurs ainsi que l’ensemble de la population réunionnaise.

Cette année, l’événement prend une toute autre dimension en y associant leshommes. Artistes, professionnels, ex-auteurs de violences, adolescents, tous, serassemblent pour que ce combat ne soit plus le domaine exclusif des femmes maisun objectif commun qui tend à changer les attitudes et les comportements de lasociété. Tous ces hommes prennent la parole à leur tour pour dire non aux violencescommises à l’égard des femmes.

La volonté d’impliquer activement ces hommes est l’opportunité d’élargir notreréflexion sur l’action collective dans laquelle chacun a un rôle à jouer. Car si noussouhaitons apporter un changement durable, la solution à l’élimination des violencesconjugales ne peut plus se faire sans ces derniers.

Enfin, la journée du 25 novembre, constitue l’occasion de rappeler les chiffres desviolences conjugales sur le plan local, de souligner le travail en réseau de nospartenaires qui a permis une meilleure prise en charge des victimes, de présenternos actions phares de lutte contre les violences faites aux femmes et de mesurer lechemin accompli ces dernières années.

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Le 25 novembre, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmesCette année, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes estrenforcée par l’ensemble des partenaires. Des temps forts (rencontres, débats, films,spectacles vivants) sont organisés sur tout le département, invitant ainsi les divers publicsà se mobiliser contre les violences à l’égard des femmes les 25 et 26 novembre.

● Une forte mobilisation à la direction des affaires culturelles – océan Indien

Le 25 novembre se tiendra à la direction des affaires culturelles – océan Indien unematinée artistique de sensibilisation où professionnels, étudiants et artistes s’uniront auxcôtés des acteurs associatifs et institutionnels. Ils s’exprimeront à travers leurs œuvres etla parole et témoigneront de leur prise de conscience et leur implication en tantqu’homme dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Cette matinée se déroulera de la manière suivante :

8h00 Accueil8h15 Interprétation en créole de « La déclaration des droits

de la femme et de la citoyenne » d’Olympe de GougesKristof LANGROMME, Comédien

8h30 Discours d’ouverture Dominique SORAIN,Préfet de La Réunion

8h40 Théâtre forum « Comment mobiliser les hommes ? » Delixia PERRINE, Comédienne, avec leconcours de Jean-Laurent FAUBOURG

9h10 Présentation et projection du clip « Sans arme » Bruno DECAMME, Directeur Pôle socialALEFPAGILOO, ArtisteLudovic DESPUJOL, Intervenant social

9h30 Paroles d’adolescents : « Aimer sans violence » Lycéens Patu de RosemontSamuel ABLANCOURT, ArtisteRolande CAZAL, Présidente AFECT

10h00 Exposition « 5esaison » Migline PAROUMANOUGroupe de paroles avec les auteurs de violences Thérèse BAILLIF, Présidente CEVIF

Martine LIMINANA, Conseillère pénitentiaire (SPIP)

Échanges avec le public et les ex-auteurs de violences Yanick GAZAR, Président AFPDS11h00 Diffusion du film « Noir et blanche » suivie d’un débat JL FAUBOURG, Réalisateur

Fred EYRIEY, Producteur11h45 « Maux rouges », slam électronique dansé Keng SAM CHAN CHIKTE

Valérie BERGERSandrine EBRARDDanseurs / Cie Tétradanse

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● Des rendez-vous sur tout le département

En parallèle de la matinée artistique, sont programmées des actions de sensibilisationsur toute l’île, portées par les associations, les collectivités, les établissements scolaires,l’université, avec comme vecteur commun, la parole engagée des hommes, adolescents etadultes pour faire reculer les violences faites aux femmes.

Manifestation Organisateur - contacts Cible Date et lieu

« He for She », Concours d’éloquence basé sur le discours d’Emma Watson

Club Animation Prévention cap.pms@orange.fr0262 41 11 04

Lycéens25 nov. (matin)Médiathèque Saint-Denis

Scénettes sur la thématique « respect Filles/Garçons »

Club Animation Prévention en partenariat avec Chancégalcap.pms@orange.fr0262 41 11 04

Lycéens25 nov. (matin)Médiathèque Saint-Denis

Exposition de portraits (Médecins du monde)Diffusion d’un extrait de l’interview de Patrick JEAN, Réalisateur du documentaire « La domination masculine »

Chancégal en partenariat avec Médecins du mondechancegal1@orange.fr0262 97 60 29

Lycéens

25 nov. (après-midi)Bibliothèque

départementaleSaint-Denis

Matinée artistique :

« La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » d’Olympe de Gouges, Interprétation en créole

« Comment mobiliser les hommes ? » Théâtre forumDélixia Perinne

« Sans arme », présentation et projection du clip (ALEFPA et Box Record)

« Aimer sans violence » Paroles d’adolescents (lycée Patu de Rosemont)

« 5ème saison » Exposition débat avec l’artiste plasticienne Migline PAROUMANOU

« Noir et blanche », Présentation et diffusion du film de Jean-Laurent Faubourg et Fred Eyriey)

« Maux rouges », slam électronique danséCompagnie Tétradanse

Délégation régionales aux droits des femmes et à l'égalitéentre les femmes et les hommes

en partenariat avec les acteursassociatifs et artistes

0262 20 55 35

Partenairesinstitutionnelset associatifs

25 nov. (8h - 12h)Dac-oI

15 rue de ParisSaint-Denis

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Manifestation Organisateur - contacts Cible Date et lieu

Prévention au travers du regarddes enfantsCharte de la citoyenneté, slogan + smileys par une classe de maternellePrésentation d’une fresque

Ville de Saint-Pierre tous publics25 et 26 nov.

(journée)Saint-Pierre

Stands d’information et de prévention, valorisation des ateliers Peinture et Couture, diffusion du Clip Lester Bilal « Pour le Meilleur et pour le Pire », témoignages d’hommes (micro-trottoir) avec un échange/débat

Association Femmes des hauts Femmes d’outre-mer Tous publics

25 nov.(9h - 12h)

La Châtoire,Tampon

Théâtre forum autour des violences faites aux femmes (Délixia Perrine, comédienne)

Association Femmes des hauts Femmes d’outre-mer Tous publics

25 nov. (15h)Médiathèque,

Le Tampon

Relations filles/garçons : débat interactif avec les lycéens,information sur l’emprise

Lycée Rontaunay et AssociationFemmes Solid’Air !femmes-solid-air@orange.fr Lycéens

25 nov. (matin)Lycée Rontaunay,

Saint-Denis

« La parole donnée aux hommes » : remise des prix du concours de courts-métrages

UNEF Réunion Partenaires

25 nov.(18h30 - 20h)

Amphithéâtre ElieUniversité Saint-Denis

Plusieurs débats avec des groupes de jeunes (supports clips vidéos tels que "Pour le meilleur et pour le pire" de Lester Bilal-)

Planning familial 974 et CCAS de Saint-Louis Jeunes

25 nov. (journée)CCAS

Saint-Louis

les diverses formes de violences, le cycle de la violence, le respect filles/garçons : débat avec des lycéensPièce de théâtre (femmes du groupe de parole « Rebondir »

AMAFAR Lycéens

25 nov. (matin)Lycée Horizon

MoufiaSaint-Denis

« Aimer sans violence » : Sept ateliers de sensibilisation

Lycée Patu de Rosemont et association AFECT

Lycéens

26 nov.Lycée Patu de

Rosemont Saint-Benoît

Présentation du dispositif 115 et sensibilisation aux violences faites aux femmes

SIAO Lycéens26 nov.

Lycée Jean PerrinSaint-André

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Les violences faites aux femmes : les chiffres à La Réunion

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5 initiatives pour lutter contre les violences faites aux femmes A La Réunion, de nombreuses actions en matière de prévention, de prise en charge, deprotection ont été déployées par l’Etat en étroite collaboration avec les partenairesassociatifs et institutionnels. Celles-ci s’inscrivent dans les orientations du 4ème planinterministériel de prévention contre les violences faites aux femmes (2014-2016). Parmi elles, 5 initiatives ont apporté une réelle avancée en 2015 :

- 15 téléphones d’alerte « grand danger » sont déployés dans tout le départementdont 2 sont en possession des victimes de violences conjugales. Ce dispositif découled’une convention signée en juin dernier entre le conseil régional, le conseildépartemental, l’Etat, le réseau Violences Intra-Familiales (réseau VIF) etl’association réunionnaise pour l’aide juridique aux familles (ARAJUFA) ; il permet àdes femmes victimes d’agressions de lancer une alerte d’urgence en vue del’intervention de la police et de la gendarmerie.

- Deux Structures d’Accueil d’Urgence – SAUT- ont récemment vu le jour, une à laPossession et une à Saint-Pierre, pour accueillir les femmes victimes de violences,avec ou sans enfants portant à 139 les places disponibles en accueil d’urgence.En quatre mois d’existence, les SAUT ont mis à l’abri 20 femmes victimes et 42enfants.

- La convention sur la systématisation des dépôts de plainte vise à faciliter les dépôtsde plaintes des femmes victimes de violences et à permettre une prise en chargejudiciaire et sociale de toutes les situations déclarées de violences à l’égard desfemmes. Les quatre assistantes sociales dans les gendarmeries et les commissariatssont de véritables soutiens pour les victimes.En 2014, elles sont 1 734 victimes à avoir déposé une plainte.

- La tenue le 5 juin dernier, d’un colloque sur les violences faites aux femmes, intitulé« Le rôle déterminant des professionnels de santé et la prise en charge médicale ».Co-organisé par la DRDFE, l’ORVIFF, le réseau VIF et Gynécologie Sans Frontière, il amobilisé plus de 230 professionnels de santé et autres acteurs. Cet événementmarque le point de départ d’une collaboration nouvelle entre les professionnels desanté et le reste du réseau pour un meilleur dépistage, une orientation et une priseen charge des victimes.

- Le lancement cette année d’une opération d’envergure de sensibilisation de plus de50 000 jeunes en milieu scolaire et périscolaire sur les stéréotypes et les violencessexistes. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un appel à projet conjoint duministère de la jeunesse, des outre-mer et la secrétaire d’Etat chargée aux droits desfemmes. Elle est portée localement par neuf structures : AMAFAR-EPE, Chancégal,CAP, CEMEA, Collèges Adrien Cerneau et Montgaillard, l’UFR, AD974 Planning familialet l’UNEF.

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Mise en ligne du site internet de l’observatoire réunionnais des violences faites aux femmes (ORViFF), le 25 novembre 2015

Le site de l’observatoire www.orviff.re est lancé le 25 novembre 2015.

Il poursuit un triple objectif :• renforcer la connaissance et la prise de conscience de tous sur les diverses violences

subies par les femmes ;• apporter toute information utile aux victimes et aux témoins, notamment en cas

d’urgence ;• consolider l’intervention des acteurs mobilisés dans la prévention et la lutte contre

ces violences et animer leur mise en réseau.

Dans les multiples formes de violences subies par les femmes, seules les violencesconjugales sont traitées pour l’instant. D’autres formes le seront progressivement au coursde l’année 2016.

Le site est construit autour de six rubriques principales :• LES VIOLENCES C’EST QUOI ? présentation des formes diverses des violences• VICTIME : faire les premières démarches, où trouver de l’aide, porter plainte• TÉMOIN : comment porter secours et à qui s’adresser • COMPRENDRE : origines des violences, mécanismes, circonstances, chiffres-clés• L’OBSERVATOIRE : ressources documentaires, les dispositifs d’aide, les outils

destinés aux acteurs• ANNUAIRE : les acteurs, leurs champs d’interventions, leur localisation.

Le site propose également une cartographie dynamique des acteurs à l’exception des lieuxd’hébergement pour des raisons de protection.

L’ORViFF est opérationnel depuis septembre 2014. Son activité se déploie en quatre axesd’intervention : la formation des acteurs, la mise en réseau et le développement d’outilscommuns, l’observation et l’analyse, l’information et la communication.

Il est porté par le centre de ressources de la cohésion sociale et urbaine de La Réunion quia consolidé ses mêmes compétences dans le domaine de la politique de la ville depuis 2008et plus récemment dans celui de la politique de la jeunesse.

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Nos partenaires

Associations InstitutionsAFECT CCAS de Saint Louis

ALEFPA Ville de Saint DenisAMAFAR Ville de Saint PierreAssociation Femmes des hauts, femmes d’Outre-Mer

SPIP

AFPDS DAC OICEVIF DJSCSChancégalClub Animation PréventionFemmes Solid'Air

Médecins du Monde EtablissementsPlanning Familial de Saint Louis

Lycée Jean Perrin (St André)

Réseau VIF Lycée Rontaunay (St Denis)SIAO (115- Service Intégré d'Accueil et d'Orientation)SOS DETRESSEUNEF Réunion

Artistes Entreprises privéesKristof Langromme, comédien Box RecordFred Eyriey, producteurJean-Laurent Faubourg, réalisateurGiloo, compositeur et inetrprèteKeng Sam Chan Chikte, danseurMigline Paroumanou, artiste plasticienneDélixia Perrine, comédienneValérie Berger, chorégrapheSandrine Ebrard, danseuse

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Annexe / Présentation des actions de la Journée du 25 novembre à la DAC OI

● « La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne » interprétée par Kristof Langromme

Sensible à la lutte contre les violences faites aux femmespour avoir interprété un homme violent dans la pièce« Tambour » de Vincent Fontano en 2013, KristofLangromme a souhaité porter à la connaissance du public la« Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne ».

Rédigée en 1791 par Olympe de Gouges, elle avait pourobjectif d’exiger l’assimilation légale, politique et socialedes femmes auprès de l’Assemblée Nationale. Par son

interprétation en créole, Kristof Langromme espère ainsi contribuer à changer lesmentalités pour tendre à des rapports hommes femmes plus égalitaires.

● Giloo et SOS Détresse disent non à la violence faite auxfemmes

L ‘association SOS Détresse accueille des femmes victimesde violences conjugales et les accompagne par la mise enplace de projets artistiques.

C’est à l’occasion d’un spectacle « Sacré Bout de Femme »de la troupe Kozman ker où se retrouvent impliquésrésidentes des centres, professionnels, bénévoles et artistesque Ludovic Despujol, décide d’offrir son texte intitulé« Sans arme », inspiré par des témoignages recueillis devictimes. Il sera mis en musique par le compositeur etinterprète Giloo avec le soutien de Red Record. Suite à cesdeux années de bénévolat auprès des femmes victimes de lastructure, Giloo proposera d’immortaliser le morceau « Sansarme » en studio puis en clip.

A travers cette création musicale, il souhaite mettre en avant l’implication des hommesdans la lutte contre les violences faites aux femmes.

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● Paroles des lycéens : « Aimer sans violence »

En collaboration avec l’association AFECT, les jeunes adolescents du lycée Patu deRosemont de Saint-Benoît ont participé activement à la mise en place d’unecampagne de sensibilisation intitulée « Aimer sans violence ». Sur fond de fresqueset de banderole, elle vise à instaurer des rapports égalitaires entre les filles et lesgarçons afin de lutter contre toutes formes de violence chez les jeunes. Cesadolescents ont souhaité, à leur manière, délivrer un message, celui du vivre-ensemble.

● Échanges avec un groupe d’ex-auteurs de violence avec l’AFPDS

L’AFPDS (Association Familiale de Prévention, Développement et Santé) est uneassociation qui lutte également contre la récidive des conduites violentes par uneprise en charge globale des violences. L’objectif étant d’améliorer les relations etinteractions dysfonctionnelles au sein de la famille pour éliminer la répétition descomportements inadéquats, abusifs et violents. A l’occasion de la journée de luttecontre les violences faites aux femmes, l’AFPDS propose un échange avec les exauteurs de violence et le public.

● « 5ème saison », une exposition sur les violences faites aux femmes

L’artiste plasticienne, Migline Paroumanou, avec le concours du CEVIF et du SPIP,propose une série de panneaux didactiques réalisés à partir de différents supportsd’expression sur les conséquences des violences faites aux femmes.

Il s’agit d’amener une prise de conscience forte auprès du plus grand nombre auxcauses et conséquences de ces dysfonctionnements à caractère sexiste.

● Groupe de parole avec les auteurs de violence par le CEVIF et le SPIP

L’exposition de l’artiste plasticienne est suivied’un groupe de parole entre les auteurs deviolences et les équipes du CEVIF et SPIP (Servicepénitentiaire d’insertion et de probation).

Ce dernier intervient à la fois en milieu ouvert etfermé auprès des personnes détenues majeures etsur saisine des autorités judiciaires et assureessentiellement des missions de prévention de larécidive. Il s’agit à travers ces échanges d’amenerune réflexion collective sur les violencesconjugales.

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● Projection du film « Noir et Blanche » de Jean-Laurent Faubourg

Hellen vit dans les hauts de La Réunion, comme ses parentsavant elle et ses grands parents avant ses grands parents.Suite aux logiques qui se perpétuent, l’histoire est appelée àse répéter. La mère d’Hellen est femme au foyer, comme samère avant elle. Hellen est gentille et discrète. Jusqu’ici,tout va bien… pour l’homme de la maison. Et puis, il y aIllaire, lui aussi est plutôt gentil et discret, mais dans la citéce n’est pas forcément une qualité. « Dans les bas, mieuxvaut parler fort et avoir du répondant pour exister… »

Quand Hellen et Illaire se croisent, tous deux ont un désirfort d’exister, mais, chacun son tour va se laisserviolemment déborder par ses émotions.

A travers ce film, le réalisateur, Jean-Laurent Faubourg aborde plusieurs sujets ;l’image/l’estime, la communication intrafamiliale et intragroupe.

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