mémoire de m. jean-françois lévêque

Les écocentresLes écocentres

Les écocentres : un outil de développement durableLes écocentres : un outil de développement durable

Objectifs des écocentres :

• Réaménager les cours de services actuelles prévues pour la réception des encombrants, des résidus de construction et de démolition résidentiels;

• Rendre les lieux salubres, sécuritaires et visuellement attirants;

• Maximiser le recyclage et le réemploi en favorisant le tri des matières;

Mettre en démonstration des techniques qui valorisent le développement durable;


Coût de construction : 2,5$ million, excluant les coûts de décontamination

Frais d ’exploitation : 200 000 $ par an(excluant la gestion matières)

Capacité moyenne : 15 000 tonnes métriques

Coût des installations De production d’énergie : 25 000$ (5-6000$/KW inst.)

Nombre de conteneurs : de 12 à 16

En exploitation en 2003 : 6 éco-centres


•Pavillon accueil


•Vue d’ensemble

Systèmes de production d’énergieSystèmes de production d’énergie

Cellules photovoltaïques: 24 unités – 1.5 KW Onduleur et régulateur de tension: Xantrex Sun Tie ST2500

Éolienne: 1KW - Bergy Wind Power BWC XL.1Onduleur: Xantrex grid interface PB-SW4024

Avantage: Production où est la consommation Pas de lignes de transmission Sensibilise la population à l’économie d’énergie

Interconnection: très efficace

L’éco-centre de Rivière-des-Prairies : un pas de plus vers l’énergie renouvelableL’éco-centre de Rivière-des-Prairies : un pas de plus vers l’énergie renouvelable

Cet éco-centre présentera de nouveaux attraits innovateurs : des capteurs solaires et une éolienne. Situé à Rivière-des-Prairies, l’éco-centre sera alimenté partiellement à l’énergie solaire et éolienne pour combler ses propres besoins énergétiques et le surplus d’énergie sera transmis par « interconnexion pour micro-puissance » au réseau d’Hydro-Québec.

L’éco-centre est une infrastructure municipale qui vise à répondre aux besoins des citoyens de Montréal en matière de recyclage et de réemploi. S’ajoutant à sa mission de valorisation des matières résiduelles, l’éco-centre vise à offrir à la population une vitrine sur les technologies environnementales et des énergies renouvelables.

Les éco-centres sont construits de façon écologique : ils sont aménagés pour réduire la consommation d’énergie en toute saison et emploient des matériaux récupérés, tels que les bancs et poubelles en plastique recyclé. C’est dans le cadre de la sensibilisation au développement durable que s’inscrit l’installation des capteurs solaires et d’une éolienne à l’éco-centre de Rivière-des-Prairies.


Le projet est le fruit d’une collaboration entre la Ville de Montréal et Hydro-Québec (Laboratoire des technologies de l’énergie, Secteur des normes du réseau) avec l’assistance des firmes montréalaises Énergie Matrix et Technika. Vingt-quatre modules solaires Unisolar de 64 Watts ayant une capacité totale de 1,5 kW sont installés sur le toit du pavillon d’accueil de l’éco-centre, un bâtiment de 5,5m x 8,5m. Ces capteurs de type amorphe absorbent efficacement différentes composantes du spectrum lumineux et contiennent des diodes de dérivation permettant le fonctionnement normal en cas d’ombrage ou de vandalisme sur les cellules. De plus, une éolienne Bergey BWC XL.1 ayant une capacité de1 kW est installée sur une tour de 9m à proximité du pavillon d’accueil. L’énergie solaire captée par les panneaux génère un courant continu (CC) qui est acheminé à un onduleur Sun Tie de Xantrex conçu pour connexion réseau. L’onduleur convertit ce courant continu en courant alternatif (CA); c’est-à-dire, le signal solaire est transformé en signal compatible avec celui reçu par Hydro-Québec, permettant l’envoie du signal synchronisé sur le réseau public lorsqu’il y a des surplus.


Pareillement, le signal éolien généré en courant continu est emmagasiné dans 8 batteries à électrolyte gélifié de 6 Volt 220 Ah et à un autre onduleur Série SW de Xantrex qui le synchronise également à celui du réseau public. Dans le cas ou l’énergie produite par l’éco-centre sera supérieure à ses propres besoins, l’éco-centre agirait comme mini centrale électrique en transmettant le surplus au réseau d’Hydro-Québec

Ce type de raccordement est connu sous l’appellation « interconnexion pour micro-puissance » dont les normes sont spécifiés par l’Association Canadienne MicroPower Connect. L’implantation de ce type de branchement est d’une première pour le Québec, suivant la tendance mondiale depuis plusieurs années. L’interconnexion pour micro-puissance est permise dans quatre des dix provinces canadiennes, 36 des 50 États américains, le Japon et plusieurs pays d’Europe. Les caractéristiques attrayantes de ce type de branchement sont nombreuses, autant au niveau écologique, économique et pratique.


. Il permet aux citoyens ou entreprises de générer au moins une partie leur propre électricité; s’il y a un surplus et il est transmis au réseau public, le compteur d’électricité tourne en direction inverse, réduisant alors les coûts. Il évite aussi l’utilisation de batteries pour entreposer l’énergie captée par les panneaux solaires, diminuant ainsi les pertes d’énergie associées aux batteries tout en augmentant l’autosuffisance énergétique d’un bâtiment, et en réduisant de près de 40% les coûts d’installation.

En tout moment, la production énergétique de l’éco-centre sera indiquée sur un compteur au pavillon d’accueil pour les visiteurs. La production annuelle envisagé par l’éco-centre est de 5772 kWh, avec une moyenne d’ensoleillement de 2200 heures par an et une vitesse moyenne de 5 m/s du vent. Cette production est comparable au wattage nécessaire pour démarrer et faire fonctionner 4 téléviseurs couleur, ou pour opérer un lave-vaisselle et un grille pain en même temps. Malgré la petite capacité de production énergétique du projet, l’on prévoit que son impact comme projet de démonstration en technologie verte sera plus important

Plate-forme à conteneurs


Quelques chiffres en 2002• 210 000 Montréalais ont visité un écocentre.

• 46 000 tonnes de matières ont été déposées aux éco-centres. 65% de ces matières (21 000 tonnes ) ont été détournées de l ’enfouissement.

• La vente de métaux ferreux a généré des revenus de 82 400 $.

• Il en a coûté 1 $ la tonne métrique pour recycler la terre, 3 $ pour le roc-béton et 15 $ pour les feuilles compostées.

• 380 000 $ d ’économies ont été réalisées en frais d ’enfouissement.

• La mise en place de ces infrastructures a permis la création d’emplois permanents.- 1 emploi par 1000/tonnes récupérées par année. Guide de gestion des écocentres: projets de construction


Une île , 14 écocentres, éoliennes, capteurs solaires…Une île , 14 écocentres, éoliennes, capteurs solaires…

Par : Kristin Hanley, étudiante de l’École de l’Environnement à McGill et stagiaire à la Ville de Montréal

Jean Pierre Panet, ingénieur de la Ville de Montréal Brian Wilkinson, président de Matrix Energy

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