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Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech MÉMOIRE CONFIDENTIEL jusqu’en 2013 Présenté par Amaëlle Salmon: Dans le cadre de la dominante d’approfondissement : IDEA (Ingénierie de l’Environnement, Eau, Déchets et Aménagements durables) Réalisation d’un schéma directeur d’assainissement à la Réunion, Contexte, méthode et limites Pour l’obtention du : DIPLÔME D’INGENIEUR d’AGROPARISTECH Cursus ingénieur agronome et du DIPLÔME D’AGRONOMIE APPROFONDIE Stage effectué du 06/03/2011 au 31/08/2011 A HYDRETUDES, Agence Océan Indien ; Résidence les Kréolies 97 410 SAINT PIERRE Enseignant responsable : Bruno LEMAIRE Maître de stage : Armand DAYDE .............. Soutenu le : 21/09/2011

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Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

MÉMOIRE

CONFIDENTIEL jusqu’en 2013

Présenté par Amaëlle Salmon : Dans le cadre de la dominante d’approfondissement : IDEA (Ingénierie de l’Environnement, Eau, Déchets et Aménagements durab les)

Réalisation d’un schéma directeur d’assainissement à la Réunion, Contexte, méthode et limites

Pour l’obtention du :

DIPLÔME D’INGENIEUR d’AGROPARISTECH

Cursus ingénieur agronome et du DIPLÔME D’AGRONOMIE APPROFONDIE

Stage effectué du 06/03/2011 au 31/08/2011 A HYDRETUDES, Agence Océan Indien ; Résidence les Kréolies 97 410 SAINT PIERRE Enseignant responsable : Bruno LEMAIRE

Maître de stage : Armand DAYDE ................................

Soutenu le : 21/09/2011

Étude de diagnostic d’assainissement, - Amaëlle Salmon Commune de l’Entre-Deux (la Réunion) Contexte, méthode et limites

Résidence les Kréolies – 8-10 rue Axel Dorseuil – 97 410 Saint Pierre

Tél. : 02.62.96.82.45 - Fax : 02.62.32.69.05 E-mail : [email protected]

Bureau d’Etudes d’accueil : HYDRETUDES OCEAN INDIEN Maître de stage : Mr. Armand DAYDE AgroParisTech : Enseignant Tuteur : Mr. Bruno Lemaire Soutenu par : Amaëlle SALMON

Réalisation d’un schéma directeur d’assainissement des Eaux Usées à la Réunion,

Contexte, méthode et limites

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Étude de diagnostic d’assainissement, - Amaëlle Salmon Commune de l’Entre-Deux (la Réunion) Contexte, méthode et limites

Abstract This report has been done as part of my training as an engineer of AgroParisTech, in the research department HYDRETUDES, under the direction of Armand Daydé, specialist in water network. As the Reunion Island is an hill country, sewage system is little-developed. Only 40% of the population is served by the network. The city “Entre-Deux” city rules with the law: 34% of the 2,652 consumers of drinking water are connected to the sewage system. However, 90.5% of the possible connexions are already done (RAD 2009). This results from an ambitious policy of the local government: in 1993, the water treatment plan was sized in order to respond to the demand of the future generations. Today only 50% of the capacity of the plant is used (in average). But what about the hydraulic peaks and the purification rate? Which investments have to be done in order to avoid the deterioration of the sewage system? The research department HYDRETUDES is in charge of carrying out a strategic plan of the sanitation system of Entre-Deux city. This mission aims to propose to the metropolitan area “CaSud” the best way to collect, to treat and to reject the waste water. The both aspects –technical and economical- have to be taken in account. Firstly, this report presents the context of this study: the rich environment of the island has to be preserved. This part points out the difficulties of the water management, and shows the kind of missions done in the research department HYDRETUDES, that I took part in. Secondly, the two first part of the strategic plan would be exposed: the presentation of the Entre-Deux town and the diagnosis of the sewage system. Lastly, the aims, the difficulties and the limits of such a study will be exposed. Keywords: Diagnosis, Strategic plan, collective and not collective sewerage, soil survey, clear parasite waters, impact on environment.

Étude de diagnostic d’assainissement, - Amaëlle Salmon Commune de l’Entre-Deux (la Réunion) Contexte, méthode et limites

Résumé Ce stage a été effectué dans le cadre de la troisième année à AgroParisTech au sein du bureau d’études HYDRETUDES, sous la direction d’Armand Daydé, chargé d’affaires réseau. A la Réunion, en raison du relief montagneux, le réseau d’assainissement collectif est peu développé, seulement 40% (chiffre du Conseil Général de la Réunion) de la population y est raccordée. La commune de l’Entre-Deux ne fait pas exception, puisque sur 2 652 abonnés à l’eau potable (RAD 2009), 34% sont raccordés au réseau d’assainissement. Cependant le taux de raccordement atteint les 90.5% (RAD 2009).Ceci résulte d’une politique communale ambitieuse : en 1993, la commune dimensionnait sa station en tenant compte des prévisions d’évolution démographique. Aujourd’hui, la station ne fonctionne encore qu’à la moitié de sa charge. Mais que penser des débordements ponctuels de la station ? Qu’en est-il de ses performances épuratoires ? Quels sont les investissements à réaliser pour éviter la détérioration du système d’assainissement ? C’est pour répondre à ce type d’interrogations qu’à été missionné le Bureau d’Etudes HYDRETUDES dans la réalisation du schéma directeur de l’Entre-Deux. Cette étude a pour objectif de comprendre l’origine de ces eaux claires et de les localiser précisément afin de proposer à la Communauté d'agglomérations du Sud (CaSud) les solutions techniques et économiques les mieux adaptées à la collecte, au traitement et au rejet dans le milieu naturel des eaux usées d'origine domestique sur la commune de l'Entre Deux. Ce rapport présente dans un premier temps le contexte de cette étude, en mettant en avant la valeur patrimoniale de l’île et les difficultés de gestion des eaux en territoire insulaire. Elle présente aussi la structure d’accueil de mon stage ainsi que le type de missions auxquelles j’ai pu prendre part. Dans un second temps, sera restitué l’objet de mon stage, à savoir les deux premières phases du schéma directeur de l’Entre-Deux. Enfin, seront mises en avant les objectifs et perspectives du travail amorcé mais aussi les difficultés rencontrées et les limites d’une telle étude. Mots-clés : Diagnostic, Schéma directeur, Réseau, Assainissement collectif, Assainissement non collectif, Aptitude des sols, Eaux claires parasites, Impact sur le milieu récepteur.

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REMERCIEMENTS

Dans un premier temps, je tiens à remercier vivement Clément THOMAS de m’avoir intégrée à son agence durant ce semestre et de m’avoir accordé sa confiance au sein des diverses études auxquelles j’ai participé. J’ai été rapidement impliquée dans une équipe dynamique et accueillante qui a su être à l’écoute en m’accordant du temps de formation chaque fois que nécessaire. Je remercie ensuite les ingénieurs pour leurs compétences et leur expertise qu’ils m’ont fait partager. J’ai, grâce à eux, bénéficié d’une formation de grande qualité qui a conforté mon projet professionnel : Merci à Armand DAYDE, chargé d’études responsable des schéma directeur d’assainissement des eaux usées de la commune de l’Entre-Deux et de la commune des Avirons, de m’avoir guidée tout au long de leur réalisation et de toujours avoir été disponible pour répondre à mes interrogations. Merci à Aurélien GEAY de m’avoir fait découvrir le monde de la maitrise d’œuvre en prenant le temps de m’expliquer les aspects techniques et juridiques de ce type de mission, Merci à Murielle PAYET d’avoir pris le temps de m’initier à la gestion administrative des études. Merci à Denis DUCROQ de m’avoir fait bénéficier de ses compétences en informatique. Merci à Adrien QUANQUIN de m’avoir présenté les bases de la modélisation en eaux pluviales. J’adresse encore un immense MERCI à chacune de ces personnes de l’Agence Hydrétudes Océan Indien, qui ont contribué à faire de ce stage un enrichissement professionnel mais lui ont aussi donné une incroyable dimension humaine. Amaëlle Salmon

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Abréviations AEP : Alimentation en Eau Potable ANC : Assainissement Non Collectif ou assainissement autonome BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières CaSud : Communauté d’Agglomérations du Sud DIREN : Direction Régionale de l’ENvironnement INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques MES : Matières En Suspension OLE/ORE : L’office de l’eau à la Réunion PLU : Plan Local d’Urbanisme PNR : Parc National Régional SATESE : Service d'Assistance Technique et d'Etude aux Stations d'Epuration SDAEU : Schéma Directeur d’Assainissement des Eaux Usées SDAGE : Schéma Directeur d’Aménagements et de Gestion des Eaux SPANC : Service Public d’Assainissement Non Collectif STEP : STation d’EPuration ZNIEFF : Zone Naturelle d’Intérêt Floristique et Faunistique

Glossaire DBO5 : Demande biologique en oxygène à 5 jours ; Indice de pollution de l'eau qui traduit sa teneur en matières organiques par la quantité d'oxygène nécessaire à la dégradation de ces matières. - Mesure la quantité de matière biodégradable contenue dans l'eau. DCO : Demande chimique en oxygène ; Quantité de l'ensemble de la matière oxydable. Elle correspond à la quantité d'oxygène qu'il faut fournir grâce à des réactifs chimiques puissants, pour oxyder les matières contenues dans l'effluent. Idem DBO, incluses en plus les substances qui ne sont pas biodégradables. EH : Equivalent habitant ; Quantité de matières polluantes réputée être produite par une personne chaque jour. Cette unité de mesure permet de comparer facilement des flux de matières polluantes. 1EH = Entre 150 à 250 L/j, 60 g de DBO5, 80 g de MES, 120 g de DCO, 15 g de matières azotées, 4 g de matières phosphorées. NTK – Azote KJELDAHL : Terme générique qui est la somme l’azote organique et l’azote ammoniacal. Une analyse chimique permet de mesurer ces 2 paramètres en même temps.

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SOMMAIRE

Partie 1 : La gestion de l’eau en territoire insulaire ............................................................1

I. Présentation du contexte............................................................................ 1

II Présentation de l’agence Hydrétudes Océan Indien .................................. 5

III Présentation du travail effectué ................................................................. 6 Partie 2 : Le schéma directeur de l’Entre-Deux..................................................................8

I. Phase I : Comprehension du contexte ........................................................ 8

1.1 La Commune de l’entre-Deux...................................................................... 8

���� Localisation : ....................................................................................... 8

���� Démographie....................................................................................... 9

���� Contraintes géographiques ................................................................. 9

���� Pluviométrie ........................................................................................ 9

���� Contraintes environnementales .......................................................... 9

���� Périmètres de protection des captages ............................................. 11

���� Documents d’urbanisme.................................................................... 11

1.2 La gestion des eaux usées ........................................................................ 12

1.2.1 Les intervenants ......................................................................... 12

���� La CASUD...........................................................Erreur ! Signet non défini.

���� LA COMMUNE ....................................................Erreur ! Signet non défini.

���� Le délégataire : VEOLIA.....................................Erreur ! Signet non défini.

1.2.2 Les composantes de l’assainissement EU.................................... 13

���� LE RESEAU......................................................................................... 13

���� LA STEP ............................................................................................. 13

•••• DESCRIPTION DE LA STATION........................................................................... 13

•••• RENDEMENT EPURATOIRE DE LA FILIERE EAU :...................................................14

•••• LA FILIERE BOUE............................................................................................ 15

II. Phase 2 : Etude de diagnostic d’assainissement ....................................... 16

2.1 Analyse du fonctionnement de la step......................................................... 16

2.1.1 Analyse des volumes transitant (autosurveillance) .................... 16

2.2.2 Suivi des paramètres physico-chimiques .................................... 17

2.2.3 Conclusions sur le fonctionnement de la STEP................................. 17

2.2 La recherche d’eaux claires parasites du réseau....................................... 18

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2.2.1 Origine des eaux claires .............................................................. 18

2.2.2 Conséquences sur le système d’assainissement ......................... 18

2.3 Analyse du fonctionnement reseau........................................................... 19

2.3.1 Emplacement des points ............................................................. 19

2.3.2 Analyse des mesure d’autosurveillance ...................................... 21

2.3.3 Mise en place des débitmètres et méthodologie.............................. 22

2.3.4 Résultats et interprétations ........................................................ 24

� Eaux claires parasites :.................................................................................25

� Surface active :............................................................................................25

� Bilan : .........................................................................................................25

� Estimation des volumes rejetés au milieu naturel lors de débordement. ............26

2.4 Tests fumee et Inspection camera............................................................ 27

2.4.1 Principe ....................................................................................... 27

2.4.2 Campagne de mesure.................................................................. 27

2.4.3 Résultats :........................................................................................ 28

� Test à la fumée............................................................................................28

� Passage caméra :.........................................................................................29

2.5. Prélèvement et analyses.......................................................................... 31

2.5.1. Méthodologie .............................................................................. 31

2.5.2. Résultats ..................................................................................... 31

2.5.3. Interprétations ........................................................................... 31

2.5.4. Flux de pollution ......................................................................... 32

2.6. Points de rejets........................................................................................ 33

2.7. Etude d’aptitude des sols......................................................................... 33

2.8. Bilan de la campagne de mesures............................................................ 34 Partie 3 : Perspectives et limites de l’etude diagnostique..................................................34

I. Objectif à l’issue des phases I et II : le schéma directeur d’assainissement................................................................................................ 36

II. Limites de l’étude .............................................................................. 37

2.1 Les difficultés rencontrées........................................................................ 37

2.2 Mise en œuvre des travaux recommandés................................................ 38 Conclusion ...................................................................................................................40

I. Conclusion sur l’étude ....................................................................... 40

II. Retour d’expérience, influence sur mon projet professionnel........... 41 BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES DOCUMENTAIRES ............................................................43

ANNEXES.....................................................................................................................44

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Table des illustrations

Figures :

Figure 1 : Localisation de l'île [Comité de Bassin de la Réunion] .........................................1

Figure 2 : Carte géomorphologique de la Réunion [BRGM].................................................1

Figure 3 : Carte des précipitations [Météo France] ............................................................2

Figure 4 : Dissymétrie de la ressource en eau, J.C Gay [l'Outre-mer en mouvement] ...........3

Figure 5 : Emprise du PNR [DIREN] .................................................................................4

Figure 6 : Localisation des ZNIEFF [DIREN] ......................................................................4

Figure 7 : Etat d'avancement des études assainissement, [Comite de Bassin Réunion] .........4

Figure 8 : Localisation des agences..................................................................................5

Figure 9 : Organigramme de l'agence...............................................................................5

Figure 10 : Localisation de l'Entre-Deux............................................................................8

Figure 11 : Carte topologique de la commune...................................................................8

Figure 12 : Pluviométrie moyenne mensuelle (1971-1995), [SAGE 2004].............................9

Figure 13 : Zone sensible ..............................................................................................10

Figure 14 : PNR Réunion...............................................................................................10

Figure 15 : Znieff .........................................................................................................10

Figure 16 : Zones à forte valeur patrimoniales et emplacement de la STEP........................10

Figure 17: Protection de la ressource .............................................................................11

Figure 18 : localisation des 2 zones de projets d’extension d’urbanisme ............................11

Figure 19 : synoptique du réseau de la commune de l’Entre Deux (source : Veolia) ...........13

Figure 20 : Synoptique de la STEP de l'Entre-Deux..........................................................14

Figure 21 : Débits journaliers en sortie de station (2010).................................................16

Figure 22 : Secteurs de collecte des débitmètres.............................................................20

Figure 23 : Sonde Mainstream, mesure de débits ............................................................22

Figure 24 : Mise en place des sondes aux 2 arrivées du poste de refoulement Fontaine......23

Figure 25 : Exploitation des mesures : Gravitaire, pluie du 23/7/2011 ...............................23

Figure 26 : synthèse et interprétations des résultats de mesures débitmétriques par poste. 24

Figure 27 : Localisation passages testés à la fumée et à la caméra ..................................27

Figure 28 : Résultats des passages fumée et caméra.......................................................30

Figure 29 : Orientations générales de la phase III ...........................................................41

Tableaux : Tableau 1: Missions effectuées au sein d'Hydrétudes.........................................................7

Tableau 2 : Données INSEE 2008 ....................................................................................9

Tableau 3 : Données office de l’eau 2010/ RAD 2009 ......................................................14

Tableau 4 : Rendements épuratoires, (visite du 10.03.2010 de l’office de l’eau).................14

Tableau 6 : Comparaison données constructeur/ autosurveillance ....................................17

Tableau 7 : Dysfonctionnements principaux....................................................................18

Tableau 7 : Linéaire par secteur de collecte. ...................................................................20

Tableau 8 : Analyse de l’autosurveillance des postes, 2010 ..............................................21

Tableau 9 : Surfaces actives des différents points significatifs du réseau des eaux usées....22

Tableau 10 : Classement des types de défaut rencontrés dans l’inspection caméra. ...........29

Tableau 11 : Synthèse des résultats des analyses physico chimiques ................................31

Tableau 12 : Synthèse des moyennes des paramètres en entrée de station ‘2010)............31

Tableau 13 : Volumes moyens diurnes/ nocturnes par point de mesure. ...........................32

Tableau 14 : Flux de pollution par point de mesure .........................................................32

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Annexes :

Schéma Directeur d’Assainissement des Eaux Usées de l’Entre-Deux Annexe 1 : PLU de l’Entre-Deux Annexe 2 : Réseau des Eaux Usées de l’Entre-Deux Annexe 3 : Paramètres physico-chimiques mesurés à la station d’Entre Deux Annexe 4 : Analyse des relevés débimétriques du 14/07 au 03/08 Annexe 5 : Fiches récapitulatives des impacts environnementaux aux points de rejet Annexe 6 : Rapport des tests à la fumée (SDCAOI) Annexe 7 : Exemple de rapport caméra (SDCAOI) Annexe 8 : Note explicative sur l’aptitude des sols (SEGC) Annexe 9: Carte d’aptitude des sols (SEGC)

Schéma Directeur d’Assainissement des Eaux Usées des Avirons Annexe 10 : Hypothèses de croissance démographique par secteur Annexe 11 : Extensions de réseau prévisionnelles

Maitrise d’œuvre Adduction en Eau Potable, Montvert Annexe 12 : Plan général d’implantation générale des travaux (DCE) Annexe 13 : Plan d’implantation générale du réservoir (DCE) Annexe 14 : Journal de bord de l’avancement des travaux Annexe 15 : Exemple de compte rendu réunion de chantier

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PARTIE 1 : LA GESTION DE L’EAU EN TERRITOIRE INSULAIRE

I. PRESENTATION DU CONTEXTE

Figure 1 : Localisation de l'île [Comité

de Bassin de la Réunion]

� Localisation : La Réunion est une île située dans le Sud-ouest de l’Océan Indien, entre l’Equateur et le tropique du Capricorne. Elle fait partie, avec les îles Maurice et Rodrigues, de l’archipel des Mascareignes. De forme grossièrement elliptique, sur une longueur maximale de 70 km, sa surface est de 2 512 km². Les côtes s’étendent sur 270 km de long. Elle est habitée par environ 760 000 habitants.

� Topographie :

La Réunion est une île volcanique et montagneuse. Elle se compose de deux massifs volcaniques : le plus ancien et le sommet de l’île, le Piton des Neiges (3 069 m) et le plus récent, le Piton de la Fournaise (2 631 m) qui est encore en activité. Les pentes sont abruptes et les plaines situées le long du littoral sont étroites. L’intérieur de l’île est creusé par les trois cirques de Cilaos, Salazie et Mafate. Sur le pourtour de l’île, les plages ne s’étendent que sur 40 km, dont 25 km à l’abri de récifs coralliens.

Figure 2 : Carte géomorphologique de la Réunion [BRGM]

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� Occupation du sol :

L’agriculture, l’urbanisation et les infrastructures se disputent un territoire exigu représenté par le littoral et les plaines étroites. La tendance générale est à une diminution des surfaces cultivées au profit de l’urbanisation. Le territoire des « Hauts », peu peuplé, a été préservé par son caractère inaccessible.

� Climat :

La Réunion est soumise à un climat tropical océanique humide, caractérisé par la douceur de ses températures La décroissance des températures avec l’altitude est rapide : le gradient thermique vertical est d’environ -0.6°C pour 100 m. Il existe deux grandes saisons :

• La saison fraîche, de mai à octobre : Les températures varient au niveau de la mer, de 17 à 20°pour les minima moyens et de 26 à 28°C pour les maxima moyens.

• La saison chaude de novembre à avril. Les minima moyens varient généralement

entre 21 et 24°C, et les maxima moyens entre 28 à 31°C, sur la côte. C’est la période des perturbations tropicales : cyclones et précipitations extrêmement abondantes et de vents violents pouvant dépasser 200 km/h.

Concernant les précipitations, on noter sur la carte ci-après, une grande dissymétrie entre l’Est et l’Ouest de La Réunion. A l’ouest les précipitations sont peu abondantes. En revanche, plus on se décale vers l’est, plus la moyenne des pluies augmente, jusqu’à atteindre des valeurs dépassant 10 mètres par an. Les hauts reliefs de l’île sont à l’origine de cette dissymétrie est-ouest : les nuages arrivant de l’Est sont arrêtés par les hauts (effet de Foehn)

Figure 3 : Carte des précipitations [Météo France]

Région « sous le vent »

Région « au vent »

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Figure 4 : Dissymétrie de la ressource en eau, J.C Gay [l'Outre-mer en mouvement]

Ci-dessus la carte des travaux d’aménagements visant à établir un transfert de l’eau de l’ouest vers l’est. Ceci pour les besoins d’alimentation en eau potable et d’irrigation.

Bilan :

La gestion des eaux à la Réunion est particulièrement problématique :

• la saison cyclonique, les eaux pluviales se déversent de façon torrentielle depuis les hauts jusqu’au littoral. Malgré des Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) de plus en plus contraignants, la gestion des eaux pluviales reste un enjeu majeur des collectivités (radiers à flanc de ravine submergés, coulées de boues, éboulements rocheux…)

• L’adduction en eau potable est également délicate. La ressource en eau est principalement concentrée sur l’est du pays. Des travaux d’aménagements colossaux ont été réalisés afin de combler le déficit à l’ouest (galeries souterraines de 30 km de long).

• La mise en place des réseaux d’eau potable et d’eaux usées s’avère difficile, du fait du relief marqué. La mise en place de nombreux surpresseurs (eau potable) et postes de relèvements (eaux usées) est nécessaire au raccordement des villages perchés.

• Enfin, le rejet des eaux usées doit-être contrôlé, le territoire ayant une grande valeur patrimoniale : le parc régional occupe la majeure partie de l’île et une grande partie du littoral est classée réserve maritime naturelle.

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Figure 5 : Emprise du PNR [DIREN]

Figure 6 : Localisation des ZNIEFF [DIREN]

Figure 7 : Etat d'avancement des études

assainissement, [Comite de Bassin Réunion]

Les figures ci-dessus montrent bien l’importante emprise des territoires à forte valeur patrimoniale. C’est dans l’objectif de les préserver au mieux que l’office de l’eau de la Réunion encourage la réalisation d’études diagnostiques et des schémas directeurs sur les communes et les communautés de communes (mesure 3.1.C. du SDAGE). C’est dans cette optique que la commune de l’Entre Deux a lancé un schéma directeur, comprenant une étude de diagnostic.

ZNIEFF type I

ZNIEFF type II

Commune de l’Entre-Deux

Commune de l’Entre-Deux

Commune de l’Entre-Deux

Echelle 1 : 300 000

Echelle 1 : 365 000

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II PRESENTATION DE L’AGENCE HYDRETUDES OCEAN INDIEN

HYDRETUDES est un bureau d'ingénieurs spécialisé dans le domaine de l'eau : diagnostic et restauration de cours d'eau, études des réseaux, diagnostics et aménagements hydrauliques. Ses domaines d’activité sont les suivants :

• Hydraulique de rivière et hydrologie, • Hydraulique de réseaux et d’unités de traitement (eaux usées, eaux pluviales, eau

potable).

Ce bureau se compose d’un effectif global de 40 personnes dont 28 Ingénieurs et 6 dessinateurs. Les orientations de la société sont axées sur le conseil et la maîtrise d'œuvre auprès des collectivités. De part sa situation géographique, HYDRETUDES s’est spécialisé très tôt dans les problématiques liées aux territoires de montagne :

Figure 8 : Localisation des agences

La société est majoritairement implantée dans le sud de la France (5 agences, le siège étant à Argonay) mais intervient depuis 13 ans sur la Réunion pour la réalisation d’expertises, d’études et de maîtrises d’œuvre hydrauliques. Cela lui permet depuis plus de dix ans, de nouer des liens étroits avec les acteurs locaux à la Réunion comme avec ceux de Mayotte

L’agence Océan Indien comporte 6 salariés et est organisée comme ci-dessous :

. Figure 9 : Organigramme de l'agence

Pour ma part, j’ai essentiellement travaillé avec la cellule Réseau (Armand Daydé et Aurélien Geay) mais je me suis également tenue informée des études réalisées par la cellule Rivière.

Siège

Océan Indien

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III PRESENTATION DU TRAVAIL EFFECTUE

Lors de mon stage à Hydrétudes j’ai été amenée à travailler sur 3 dossiers bien distincts : deux études de diagnostic de réseau d’assainissement une étude de maîtrise d’œuvre sur la construction d’un réservoir. Si les deux études d’assainissement ont le même intitulé « schéma directeur », elles n’ont pas même objet. Les réaliser simultanément m’a permis de me rendre compte de la nécessité de comprendre la spécificité de chaque étude et de saisir les objectifs du maître d’ouvrage. Dans le cas de l’Entre-Deux, il s’agissait de réaliser un état des lieux du réseau afin de programmer et de chiffrer les travaux à entreprendre. Le réseau couvre une bonne partie de la commune, et les possibilités d’extensions sont réduites. Cependant le cahier des charges prévoit des sondages terrain pour vérifier l’aptitude des sols à l’assainissement autonome et ainsi orienter les extensions vers les zones d’urbanisation futures. Cette démarche diffère de celle employée pour le schéma directeur des Avirons. Cette commune est dépourvue de station d’épuration. La pose du réseau s’est faite dans le cadre d’une convention avec la commune de Saint-Leu, mais les volumes arrivant à la station étaient limités. Dans le cadre de la construction d’une nouvelle station d’épuration, de capacité supérieure, la commune désire étendre son réseau. L’étude à donc consisté à programmer des extensions par tranches, en tenant compte des documents d’urbanismes et en réalisant de hypothèses démographiques par secteurs (plan en annexes 10 et 11). Ayant effectué une étude de diagnostic d’assainissement durant mon stage de seconde année à SAFEGE, ces études ont permis de mettre à profit les connaissances que j’y avais acquises et de bien prendre en main la méthodologie. Contrairement à ces études, la mission de maîtrise d’œuvre a été une réelle découverte pour moi. Il s’agissait de suivre la réalisation d’un local de piquage, la construction d’une station de pompage à côté d’un réservoir d’eau potable existant, et la construction d’un nouveau réservoir d’eau potable avec une station de pompage qui sera mise en route dans les années à venir. Les canalisations entre chaque ouvrage étaient aussi inclues au marché. Les plans et le suivi des travaux sont joints en annexes 12 et 13. En ce qui me concerne j’étais chargée d’établir des compte-rendus aux réunions de chantier hebdomadaires. Un exemple est fourni en annexe 15. Réaliser ces documents m’a permis de bien suivre les travaux depuis la conception des plans à la construction du réservoir d’eau potable de Montvert les Hauts (photos en annexe 14). J’ai énormément appris, autant du point de vue technique (équipements hydrauliques, génie civil, VRD) que méthodologique (étapes d’une maîtrise d’œuvre, documents administratifs, gestion financière). J’ajoute que, durant les congés de l’ingénieur en charge de cette affaire, j’ai été chargée de prendre le relais dans le suivi du chantier. J’ai aussi été confrontée aux difficultés d’un tel chantier : aléas temporels, impératifs de délais, risques encourus, pression financière. Enfin, Les différentes missions auxquelles j’ai pris part sont listées dans le tableau ci-après :

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Secteurs Pluvial AEP/Maîtrise d'œuvre Autre

Client Commune CaSud pour la commune de l'Entre-Deux Commune de Saint-PierreLa créoleCompagnie réunionnaise des Eaux

Contexte

▪ Commune de 6 104 hab▪ 17 kms de réseau▪ Station 4 500 EH▪ 2 extensions de zone urbanisable prévues au PLU

Secteur de Montvert les Hauts est actuellement alimenté par la ressource des Hirondelles via un piquage alimentant le Réservoir de Mont Vert les Hauts (1000 m3). Le quota d’eau du Syndicat AEP des hirondelles alloué à la commune de Saint Pierre (1 600 m3/j) est dépassé.Suite à la croissance démographique, l'alimentation se fera par piquage sur une conduite aval.

▪ Commune de Saint Paul :36 unités de distribution AEP. ▪ Réservoir R19: 6260 habitants en 2005. (source ; SDAEP)La création du réservoir R19 bis est préconisée dans le schéma directeur AEP de la commune afin de remplacer le réservoir R19 existant suite à l'évolution des besoins en eau potable.

Type de

prestation

demandée

Schéma directeur d'assainissement des eaux usées▪ Phase I : Etude du contexte, receuil des données▪ Phase II : Etude diagnostique du couple réseau/station▪ Phase III :Définition du zonage d'assainissement et scenarii d'assainissement▪ Phase III :Programmation et chiffrage des travaux

Etude prospective d'extension du réseau d'assainissement des eaux usées▪ Phase I : Etude du contexte, receuil des données▪ Phase II : Etude de l'exitant et des projets urbanistiques > Compréhension des orientations du PLU > Etude du réseau actuel▪ Propositions de scenarii d'extensions▪ Programmation et chiffrage des extensions

Etude diagnostique du réseau pluvial▪ Reconnaissance du réseau et des ouvrages existants▪ Simplification du réseau▪ Détermination des débits de référence du réseau▪ Localisation des insuffisances▪ Propositions d'amménagements

Réalisation d'un programme de travaux pour la zone de Montvert comprenant :• Renforcement de l’adduction SAPHIR-réservoir de Montvert les bas,• Mise en place d’une station de pompage à côté du réservoir existant de Montvert les bas,• Pose de conduites de refoulement et de distribution entre le réservoir Montvert les bas et le futur réservoir,• Réalisation d’un réservoir de 1 200m3 (Réservoir de Piton Montvert)• Réalisation des raccordements aux réseaux existants (EDF, FT,…),• Mise en place de la télégestion raccordée au réseau,

2 lots de travaux: lot canalisations/ lots ouvrages

Assurer la maîtrise d’œuvre: ▪ de la construction du réservoir R19bis (capacité 3500 m3),▪ de la démolition du réservoir R19 existant (750 m3),▪ de la pose de canalisations de refoulements et de distribution (1 300ml),▪ de la pose de réseau de collecte d’eaux usées (900 ml).

Travail de bureau

effectué

▪ Rédaction du rapport de phase I + powerpoint de présentation▪ Rédaction du rapport de phase II + powerpoint de présentation▪ Analyses débimétriques (autosurveillance et campagne de mesure)▪ Plans Mapinfo (Réseau, localisation et résultats des passages caméra-fumée)▪ Plan de sectorisation du réseau sous AutoCad

▪ Rédaction du rapport de phase II + powerpoint de présentation▪ Analyse des données urbanistiques ▪ Carte de croissance démographique par secteur▪ Plan MapInfo et calcul des extensions de réseau par secteurs

▪ Réalisation des comptes-rendus de chantier hebdomadaires▪ Analyse des plans implantation/ génie civil/ coupes/réservations coffrage/ferraillage

▪ Etude de l'offre et des critères de jugements▪ Compréhension du projet

Travail de Terrain

effectué

▪ Visite des ouvrages (7 postes + station)▪ Reconnaissance terrain (suivi des rejets au milieu)▪ Collecte des données exploitant/services techniques▪ Suivi de la campagne de mesure ▪ Suivi des sondages (aptitude des sols)

▪ Visite de terrain ( faisabilité des extensions réseau)▪ Contact Mairie (collecte des données)

▪ Reconnaissance terrain ; localisation, dimensions des ouvrages▪ Reconnaissance terrain : fonctionnement des ouvrage en temps de pluie, localisation des points de déversement

▪ Présence aux réunions hebdomadaires de chantiers▪ Reconnaissance terrain, ▪ Suivi des travaux

▪ Reconnaissance de terrain : compréhension du contexte, anticipation des obstacles et des difficultés▪ Visite au maitre d'ouvrage afin de se faire connaitre et de mieux comprendre le projet

Autres▪ Présentation de la phase I devant les élus▪ Gestion du contact sous-traitants

▪ Présentation de la phase II devant les élus

▪ Présence à la réunion de présentation

▪ Suivi du chantier durant les 3 semaines de congés de l'ingénieur en charge de l'affaire. ▪ Contacts entreprises, suivi des dossiers

Bilan

Cette étude était l'objet principal de mon stage.

Elle m'a permis de mettre rapidement en application les compétences acquises en bureau d'étude (stage 2A, SAFEGE).

J'ai acquis de ce fait de nouvelles responsabilités : contact client et sous-traitants, formalités administratives, notions en gestion financière, animation de réunion.

Participer au schéma directeur des Avirons a été pour moi l'occasion de bien saisir les objectifs d'un plan local d'urbanisme et d'en tirer des tendances générales.

Le travail de terrain qui a suivi- en vue d'une étude de faisabilité- m'a permis de développer un sens critique dans la reconnaissance terrain.

Mon implication sur la partie pluviale du schéma directeur reste modeste.

Cependant, j'ai pu acquérir des automatismes en reconnaissance d'ouvrage.

Assister à la réunion de présentation et au débat qui a suivi a permis de me faire découvir ce domaine.

Je considère cette étude comme la plus formatrice.

Si ma formation intiale ne me permettais pas de tou t saisir (notamment les partie génie civil traitant du ferraillage, la réalisation des notes de calculs…) j'y ai beaucoup appris en hydraulique (éq uipements, dimensionnement). Suivre le chantier chaque semaine a été une réelle occasion d'acuérir des notions en VRD et construction. Cela a été auss i l'occasion de comprendre la fonction et le rôle des intervenants ( maitre d'ouvrage, groupement de maitres d'oeuvre, entreprises, sous-t raitants et co-traitants...).

L'absence de l'ingénieur en charge sur ce projet du rant 3 semaine m'a permis d'animer les réunions, et de prendre des déc isions pour faire face aux problèmes rencontrés sur le terrain (un au tre ingénieur était aussi venu en appui sur le projet durant cette péri ode, mais n'avait pas suivi le chantier).Un compte rendu type est joint en annexe (il a d'ai lleurs été réalisé durant cette période transitoire)

Bien que n'ayant pas participé à la rédeactionde l'offre, cette mission a été pour moil'occasion d'apprendre à répondre à une offreen ciblant les attentes du maitre d'ouvrage(compréhension du projet, critères dejugements).

J'ai également suivi la constitution du dossieradministratif et les pièces à y joindre

Assainissement des Eaux Usées

Commune des Avirons

▪ Commune de 10 093 habitants (944 abonnés à l'assanissement collectif)▪ 21 kms de réseau▪ Pas de station d'épuration (convention ave St-Leu)▪ Tendances du PLU actualisées en 2010

Tableau 1: Missions effectuées au sein d'Hydrétudes

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PARTIE 2 : LE SCHEMA DIRECTEUR DE L’ENTRE DEUX

Ce rapport présente une partie du schéma directeur de l’assainissement des eaux usées de la commune de l’Entre Deux. L’objectif est de proposer à la Communauté d'Agglomération du Sud (CaSud) les solutions techniques et économiques les mieux adaptées à la collecte, au traitement et au rejet dans le milieu naturel des eaux usées d'origine domestique sur la commune de l'Entre Deux. Les différentes phases sont les suivantes :

• Phase 1 : Recueil des données • Phase 2 : Etude de diagnostic de l’assainissement • Phase 3 : Etablissement de projet de zonage et scénarii de

l’assainissement • Phase 4 : Etablissement du Zonage définitif et du Schéma Directeur de

l’assainissement des Eaux Usées

Le délai global de l’étude s’étale sur plus d’un an, compte-tenus des délais de réalisations et des périodes de validation. Le rapport présentera des phases 1 et 2, objets mon stage de 6 mois à Hydrétudes. Le rapport présentera des phases 1 et 2, objets de mon stage à Hydrétudes.

I. PHASE I : COMPREHENSION DU CONTEXTE

1.1 LA COMMUNE DE L’ENTRE-DEUX

� Localisation :

Figure 10 : Localisation

de l'Entre-Deux

La commune tire son nom du fait qu'elle est située entre les deux principaux affluents de la rivière Saint-Étienne : le Bras de Cilaos à l'ouest et le Bras de la Plaine à l'est. Elle est entourée au nord par Cilaos, et Saint-Benoît, à l'Ouest par Saint-Louis, au Sud par Saint-Pierre et au Sud- Est par le Tampon.

Figure 11 : Carte topologique de

la commune

Petit village créole de caractère, le village de l’Entre-Deux s’est développé grâce à la culture du café. Aujourd’hui les cultures maraîchères et fruitières sont prédominantes. Une activité touristique conséquente se développe depuis une vingtaine d’années : le village placé à flanc de cirque comporte de nombreux sentiers qui attirent les randonneurs. La commune a pour volonté d’accompagner le développement touristique afin, qu’à terme, ce secteur soit porteur d’emplois et de retombées positives pour le village.

Bras de Cilaos

Entre-Deux

Bras de la Plaine

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� Démographie

Le nombre d’habitants à l’année reste modeste. Les chiffres clés sont donnés ci-dessous : Population totale (2008) 6 104 hab.

Densité 91,4 hab. / km² Variation de la population (entre 1999 et 2007) + 1,6 %

Superficie 66,8 km² Tableau 2 : Données INSEE 2008

� Contraintes géographiques

La Commune d’Entre-Deux se situant à flanc de montagne, le relief marqué est une contrainte à prendre en compte dans l’aménagement du territoire. En effet, la commune s’étend de 100 à 2 200m d’altitude. Ainsi, 7 postes de refoulement sont nécessaires afin de collecter les eaux usées des habitations dispersées dans les vallons. De plus, entourée par le Bras de la Plaine et celui de Cilaos, la commune se retrouve enclavée. Son unique accès se situe au sud de la commune, via le pont dit du Bras de la Plaine. Ainsi, la communication, la réalisation d’interconnexions et la mutualisation des infrastructures et des services avec les villages avoisinants est rendue difficile.

� Pluviométrie

La pluviométrie moyenne annuelle du site est inférieure à 2 m/an. C’est une pluviométrie faible au regard de la variabilité observée sur le département de la Réunion (cf. carte de la pluviométrie ci-avant). Cependant, on voit sur la figure ci-contre que cette moyenne varie beaucoup sur la commune, essentiellement en période hivernale, en fonction de l’altitude.

Figure 12 : Pluviométrie moyenne mensuelle

(1971-1995), [SAGE 2004]

� Contraintes environnementales

Les figures ci-dessous représentent la commune de l’Entre Deux puis la station d’épuration au sein des zones de protection environnementales.

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Echelle : ↔ = 3km

Figure 13 : Zone

sensible

Echelle : ↔ = 800 m

Figure 14 : PNR Réunion

Echelle : ↔ = 1 km

Figure 15 : Znieff

Figure 16 : Zones à forte valeur patrimoniales et emplacement de la STEP

� Ainsi, une attention particulière devra être portée au risque de pollution du milieu naturel :

• Quasiment les 2/3 de la surface de la commune sont concernés par le parc national de la Réunion. Etendu sur les hauts de la commune, il s’agit exclusivement de « cœur naturel ».

• Les Znieff occupent une part importante de la commune, qui se superpose avec le parc national.

• La zone sensible ne concerne pas la commune de l’Entre Deux.

• Le point de rejet se situe hors zone sensible, mais à proximité du parc national, d’une Znieff de type 1, mais aussi de type 2.

Echelle : ↔ = 100m

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� Périmètres de protection des captages

Aucun arrêté préfectoral prescrivant la mise en place des périmètres de protection n'a été encore pris concernant les ouvrages de production d'eau potable implantés sur la commune de l'Entre-Deux. Cependant, l’état d’avancement des études a permis de fixer des limites provisoires aux périmètres de protections, comme le montre la figure ci-contre Ces périmètres seront à prendre en compte pour prioriser les extensions de réseau, afin de préserver la ressource en eau potable.

Figure 17: Protection de la ressource

� Documents d’urbanisme

Dans le cadre de la programmation d’extension de réseaux, il est nécessaire de connaître les tendances d’urbanisme répertoriées au plan local d’urbanisme (PLU). Le PLU est joint en annexe 1. Deux projets d’extension de réseaux ont été menés jusqu’au stade DCE. Ils concernent les secteurs de « Pente d’Orange » et de « Ravine Citron ». (Voir figure suivante)

Figure 18 : localisation des 2 zones de projets d’extension d’urbanisme

Secteur « ravine Citron »

Secteur « Pente d’Orange

Echelle : ↔ = 800 m

Echelle : ↔ = 700 m

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1.2 LA GESTION DES EAUX USEES

1.2.1 Les intervenants

� La CASUD

Créee par arrêté préfectoral en date du 31/12/97, la C.A.Sud (Communauté d'Agglomération du Sud) est un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) qui regroupe 4 communes (Entre Deux, Saint Philippe, Le Tampon, Saint Joseph). La CaSud possède notamment les compétences Eau et Assainissement, dans le projet qui nous concerne. Fort de ce point, La CaSud est maître d’ouvrage pour ce schéma directeur.

� LA COMMUNE

Bien que les compétences Eau soient revenues à la CASUD, les services techniques de la commune conservent une très bonne connaissance pratique du réseau et sont consultés dans la phase de diagnostic en particulier. La commune reste également associée pendant toute la durée du projet, que ce soit pour les interventions sur le réseau pendant le diagnostic (communication et établissement des arrêtés de circulation) que pour les restitutions de chaque étape du projet.

� Le délégataire : VEOLIA

La commune de l’Entre-Deux a confié à Veolia Eau - Générale des Eaux la gestion du réseau de collecte et le traitement de ses eaux usées. Veolia est également le délégataire de l’AEP sur la commune de l’Entre Deux. Il s’agit d’un Contrat d’affermage datant du 02/08/1993 avec date d’effet au 1er Juillet 1993, pour une durée de 18 ans (date de fin de contrat : 31 juillet 2011). Actuellement, Veolia se voit attribuée la gestion du système d’assainissement.

� Le groupement : HYDRETUDES/ SEGC / SDCAOI (co-traitants)

Compte tenu de la pluridisciplinarité de l’équipe demandée au cahier des charges, le bureau d’études Hydrétudes est parti avec deux cotraitants : - SEGC en charge des aspects géotechniques de l’assainissement, qui a réalisé les différents sondages, ainsi que la cartographie associée (carte des sols et carte des aptitudes des sols). SEGC était déjà intervenu sur des missions similaires avec Hydrétudes. - SDACOI en charge de toute la partie « tests de réseau et analyse ». SDCAOI a déjà réalisé une mission de tests sur le réseau sur la commune de l’Entre Deux il y a 2 ans.

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1.2.2 Les composantes de l’assainissement EU

� LE RESEAU

Figure 19 : synoptique du réseau de la commune de l’Entre Deux (source : Veolia)

Le réseau est de type séparatif. Les eaux pluviales et les eaux usées transitent dans des réseaux différents. D’après le rapport du délégataire de 2009, les équipements du service sont :

- 7 postes de relèvements

- 1 station d’épuration (4 500 EH)

- 19 km de réseau dont : o 1 548 mètres en refoulement o 17 172 mètres en gravitaire o 721 branchements EU

Nous avons visité l’ensemble des équipements en présence de l’exploitant. Le tracé du réseau est également fourni en annexe 2. Selon nos investigations terrains et d’après le RAD 2009, aucune extension n’est à rajouter à ce plan. Le taux de raccordement est très élevé sur la commune puisqu’il atteint 90.5% en 2009. Par taux de raccordement, on entend le pourcentage des clients desservis effectivement raccordés au réseau d’assainissement (nombre de clients effectivement raccordés / nombre de clients desservis). Dans son RAD de l’activité AEP en 2009, Veolia ne compte pas de gros consommateurs type industriel. Les abonnés sont uniquement de types municipaux ou particuliers domestiques.

� LA STEP

• DESCRIPTION DE LA STATION

Capacité de traitement nominale 4 500 EH Date de création de l’ouvrage 1993

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Type de station Boues activées – Faible charge – Aération prolongée

Degré de traitement Secondaire Capacité hydraulique 1 000 m3/j Débit moyen journalier 558 m3/j (RAD 2009)

Capacité épuratoire DBO5 270 Kg/j Tableau 3 : Données office de l’eau 2010/ RAD 2009

Figure 20 : Synoptique de la STEP de l'Entre-Deux

La filière de traitement est définie comme suit :

Filière Eau : Traitement I : dégrilleur- dessableur- dégraisseur Traitement II : bassin d’aération- clarificateur

Filière Boues : Epaississeur (Silo), Presse par filtre à bandes, transport et séchage solaire à Saint- Pierre, mise en décharge.

• RENDEMENT EPURATOIRE DE LA FILIERE EAU :

Tableau 4 : Rendements épuratoires, (visite du 10.03.2010 de l’office de l’eau)

Note : nous avons préféré ici afficher les résultats de mesure de l’office de l’eau, réalisés en mars 2010, qui nous semblent plus significatifs dans ce contexte. Ces prélèvements ponctuels sont témoins d’un effluent entrant de bonne qualité, ce qui est sans doute lié à une dilution avec des eaux parasites. Les 11 bilans de 24H réalisés par le fermier au cours de l’année 2009 sont conformes aux objectifs de rejets.

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La station est soumise au respect des normes données dans l’arrêté du 22 juin 2007 pour les paramètres : DCO, DBO5, MES et pH mais n’est pas soumise au traitement de l’azote et du phosphore. La station respecte les normes de rejets de la réglementation en vigueur.

• LA FILIERE BOUE

En 2009, 73 tonnes de boues ont été extraites. De siccité1 26%, elles ne peuvent être déposées en décharge (il faut une siccité d’au moins 30%). C’est pourquoi les boues sont envoyées à la station d’épuration de Saint-Pierre pour être séchées par chauffage solaire.

1 Les boues sont constituées d'eau et de matières sèches. La siccité est le pourcentage massique de matière sèche. Ainsi une boue avec une siccité de 10 % présente une humidité de 90 %.

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II. PHASE 2 : ETUDE DE DIAGNOSTIC D’ASSAINISSEMENT

La phase II a 2 objectifs :

• diagnostiquer le fonctionnement du réseau d’assainissement actuel, • établir une carte d’aptitude des sols en vue d’étendre le réseau d’assainissement

collectif.

2.1 ANALYSE DU FONCTIONNEMENT DE LA STEP

2.1.1 Analyse des volumes transitant (autosurveillance)

L’analyse porte sur la comparaison :

• des mesures d’autosurveillance journalières de 2010 remises par l’exploitant ; • les mesures pluviométriques hebdomadaires 2010, acheté à Météo France.

Le graphique traçant le suivi journalier des volumes en sortie de station est donné en annexe. Plusieurs constats peuvent être faits :

• Les débits en entrée de station fluctuent entre 300 et 800 m3/jour en saison sèche, avec un débit journalier moyen de 558 m3/jour [RAD 2009], ce qui reste inférieur à la capacité hydraulique de la station, de 1000 m3/jour.

• On constate une forte corrélation entre les surcharges hydrauliques et les évènements pluvieux. Ainsi du 7 au 18 février 2010, la station a reçu en moyenne 1370 m3/jour avec un pic 2078 m3/j le 15 février.

• Cependant, il est difficile de corréler exactement la surcharge hydraulique à l’intensité pluvieuse. D’une part, une partie plus ou moins importante du volume collecté par temps de pluie est déversé au milieu naturel (débordement des postes de refoulement et du regard en entrée de station) et ne participe donc pas au pic hydraulique enregistré. D’autre part, la mesure de débit à la station s’effectue en sortie de station juste avant le rejet.

� Ceci met en avant un dysfonctionnement majeur du réseau, très enclin à l’infiltration d’eaux claires parasites. La courbe des débits en sortie de station ne fait pas apparaître clairement de périodicité hebdomadaire ou de diminution du volume entrant en fin de semaine, ce qui traduit l’absence d’industriels et la faible influence des administrations de la commune sur les consommations.

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0

10

20

30

40

50

600

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

1-janv. 1-févr. 1-mars 1-avr. 1-mai 1-juin 1-juil. 1-août 1-sept. 1-oct. 1-nov. 1-déc. 31-déc.

Plu

ie h

ebdo

mad

aire

(m

m)

débi

t (m

3/j)

Evolution du débit en sortie de Station/ Pluie hebd omadaire - Année 2010

pluie

débit

Figure 21 : Débits journaliers en sortie de station (2010)

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2.2.2 Suivi des paramètres physico-chimiques

Des analyses mensuelles sont réalisées par le délégataire sur des échantillons prélevés en entrée et sortie de station. Elles portent sur les paramètres suivant : DCO, DBO5, MES, NH4, NTK, NO2, NGL. Les graphiques présentant le suivi des paramètres au cours de l’année 2010 sont présentés en annexe 3. Y sont aussi figurés les 3 contrôles ponctuels réalisés par l’office de l’eau. Remarque : il existe un écart entre les concentrations des échantillons prélevés chaque mois et celles des prélèvements ponctuels des visites de l’office de l’eau. Interprétation des graphiques :

• La station possède un rendement épuratoire satisfaisant sur l’année 2010 pour les paramètres suivants : DCO, NTK, NH4, NO2, et Pt.

• Des dépassements ponctuels du NGL ont pu être constatés au mois de janvier. Cependant ceci reste marginal et de faible amplitude.

Dysfonctionnements relevés :

• Globalement, l’effluent présente une très forte hétérogénéité. En saison pluvieuse, de janvier à mars, il est relativement peu chargé, du fait de la dilution.

� Ceci traduit parfaitement le fait que le réseau est très sensible aux intrusions d’eaux claires parasites.

• D’important dépassements du seuil des concentrations en MES ont été observés (114mg/L lors de la visite du 29/09/2010, 29 mg/L le 2 mars 2010).

� Ceci est le signe de départs de boue fréquents, dus à une mauvaise gestion des boues, mais aussi la conséquence des surcharges hydrauliques. .

• La station présente de très fortes concentrations en nitrates en sortie, supérieures aux concentrations en entrée (même si cela a globalement diminué depuis 2009), corrélées à des faibles concentrations en NO2 et NH4. à noter une grande différence entre les valeurs des mesures ponctuelles de l’office de l’eau et les mesures de l’autosurveillance.

� Ceci est le signe d’une sur- aération. Les concentrations en nitrates mesurées (jusqu’à 113 mg/L en mars 2010) sont source d’eutrophisation du milieu naturel.

2.2.3 Conclusions sur le fonctionnement de la station d’épuration

Capacité de traitement nominale 4 500 EH Charge moyenne annuelle entrante (RAD 2010) 2 883 EH Capacité Hydraulique 1 000 m3/j Débit moyen journalier (RAD 2010) 636 m3/j Débit de pointe observé > 2 000 m3/j Capacité épuratoire 270 kg DBO5/j Charge DBO5 entrante (RAD 2010) 173 kg DBO5/j

Tableau 5 : Comparaison données constructeur/ autosurveillance

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Génie civil - Station vieillissante (mise en service 1993) Hydraulique - Surcharge hydraulique momentanée

- Présence anormale de nitrate en canal de sortie Gestion

d’exploitation - Sur aération des boues activées, - Recirculation des boues insuffisante (une seule pompe opérationnelle, débit réel inconnu), - Mauvais processus d’extraction des boues.

Electrotechnique -Pas de télésurveillance

Tableau 6 : Dysfonctionnements principaux

La station est donc correctement dimensionnée, elle ne fonctionne qu’à 65% de sa capacité, ce qui laisse une marge à l’augmentation du volume d’effluents et de la charge dans le cadre d’une extension du réseau de collecte. Cependant, nous avons pu observer que la station peut fonctionner jusqu’à 200% de sa capacité hydraulique lors d’événements pluvieux. � Avant toute extension du réseau de collecte, il est indispensable de procéder à une réhabilitation du réseau, afin de réduire l’entrée d’eaux claires parasites. La recherche d’eaux claires parasites fera l’objet de la partie suivante.

2.2 LA RECHERCHE D’EAUX CLAIRES PARASITES DU RESEAU

2.2.1 Origine des eaux claires

Des eaux, dites « parasites » sont les eaux claires, non chargées, qui transitent dans le réseau d’assainissement. Les eaux claires parasites (ECP) ont plusieurs origines :

� Les eaux d’infiltration diffuses de la nappe, qui s’introduisent dans le réseau (cassures, fissures, effondrement, défaut d’assemblage, mauvais branchement ou pénétration de racines). Ce sont les eaux claires parasites permanentes.

� Les intrusions d’eaux pluviales (gouttières, avaloirs, grilles de cour privée ou sur chaussée, raccordés au réseau d’assainissement et non au réseau pluvial). Ce sont les eaux claires parasites météoriques.

2.2.2 Conséquences sur le système d’assainissement

� Pour le réseau d’assainissement : • Diminution de la capacité de transit, avec des surcharges hydrauliques dans les

postes de relèvement. Cette saturation entraîne des déversements sur la chaussée ou dans le milieu naturel.

• Augmentation des durées de pompage des postes de relèvement et donc des consommations d’énergie, usure mécanique des équipements…

• Usure accélérée des canalisations provoquée soit par l’agressivité des effluents, soit par l’érosion progressive des matériaux de remblais de la tranchée d’assainissement sous l’action des eaux d’infiltration qui peuvent provoquer des fissures, tassements différentiels…

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� Pour la station d’épuration : • Surcharge hydraulique entraînant le dépassement de la capacité de la station • Rejets non traités au milieu naturel par débordement au niveau des points noirs ; • Dilution des effluents avec baisse du rendement épuratoire et des temps de séjour. • Dégradation de la qualité du process d’épuration (décantation notamment) � Dans l’optique d’augmenter la connaissance et de cibler les actions à mener pour réduire ces dysfonctionnements, une campagne d’investigation sur le réseau de collecte aux mois de juillet et août 2011 a été menée. Elle consiste en :

• Suivi de 4 points de mesures • 3 000 ml de test à la fumée ; • 3 000 ml d’inspection caméra ; • Installation d’un pluviomètre.

2.3 ANALYSE DU FONCTIONNEMENT RESEAU Il s’agit de diagnostiquer l’état du réseau de collecte à partir de l’analyse des débits transitants (débits diurnes et nocturnes). La comparaison des débits enregistrés de temps sec et temps de pluie, permettra de quantifier les infiltrations d’eaux claires. Une campagne de test à la fumée et passage caméra a permis de localiser les tronçons défectueux (fuites, infiltrations d’eaux parasites) dans l’objectif d’une amélioration du rendement du réseau.

2.3.1 Emplacement des points

4 points de mesure ont été positionnés dans le but de qualifier et de quantifier les flux de pollution (voir figure en page suivante). Les points de mesure ont été placés de façon à sectoriser au mieux le réseau de collecte (secteurs d’importance comparables) et de cibler les secteurs les plus infiltrants. Les débits qui transitent au niveau des postes de refoulement peuvent aussi être évalués en utilisant les mesures d’autosurveillance.

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Figure 22 : Secteurs de collecte des débitmètres

Les points de mesures ont été placés de façon à découper le réseau en secteurs homogènes, en fonction des bassins versants des postes de refoulement principaux et de manière à collecter la majorité du réseau d’assainissement.

Secteur Fontaine Amont

Fontaine Aval Delisle Gravitaire

Linéaire (m) 3 000 ml 5 800 ml 1175 ml 4150 ml Tableau 7 : linéaire par secteur de collecte.

Sur chaque poste, nous avons effectué cette analyse sur la série de données débitmétriques (3 semaines de mesures pour chaque point), en excluant les valeurs non significatives (temps de pluie, dérive de la sonde…). Une première approche des débits a été réalisée en analysant les données d’autosurveillance au niveau des postes de refoulement.

Légende : Poste de refoulement, mesure d’autosurveillance Pose de débitmètre Secteur de collecte STEP (autosurveillance entrée/sortie)

Fontaine Amont

Fontaine Aval

Hubert Delisle Gravitaire

Poste Grand Fond Intérieur

Poste Macaire

Poste Bras Long

Poste Défaut

Poste Baies roses

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2.3.2 Analyse des mesure d’autosurveillance

Les graphiques sont joints en annexe. Remarques :

• Un défaut de l’autosurveillance est survenu durant l’année 2010. Les données des postes de Grand Fond Intérieur et Macaire sont identiques. Le délégataire est incertain du poste auquel attribuer ces relevés.

� Il nous est impossible d’attribuer les données aux postes Grand Fond Intérieur/ Macaire.

• Les volumes transitant ont étés estimés grâce au temps de fonctionnement des pompes et de leurs débits capables (données RAD). L’usure des pompes n’a pas été prise en compte dans cette estimation. Un étalonnage de chaque pompe de chaque poste de refoulement serait nécessaire pour affiner la donnée.

���� Analyse des débits par poste de refoulement :

Le tableau suivant répertorie pour chaque poste le débit minimum hebdomadaire (temps sec) et le débit maximum hebdomadaire. La période de validité des mesures d’autosurveillance s’étend entre le 4 janvier 2010 et le 20 avril 2010. Passé cette date, les données ne sont pas exploitables et n’ont pas été prises en compte.

Q temps sec

Q max 2010 (semaine) Poste

Capacité des

Pompes (m3/h)

m3/sem. m3/j m3/sem. m3/j date Facteur

multiplicatif

Baies Roses 2*18 400 57 2 150 307 15/3 x 5 Bras Long 2*30 250 38 1 260 180 8/2

15/2 x 5

Défaut 2*19 180 26 1 360 185 15/3 x 7,5 Delisle 2*18 880 125 4 428 633 8/2 x 5 Fontaine 2*42 2 000 285 11 424 1 632 22/3 x 5,7 GFI /

Macaire 2*10 50 7 230 33 22/2 x 4,5

Tableau 8 : Analyse de l’autosurveillance des postes, 2010

Cette méthode est imprécise (usure des pompes non prise en compte, relevé hebdomadaire et non journalier) mais elle permet d’obtenir des ordres de grandeurs des débits qui transitent par poste de refoulement par temps sec et temps de pluie. Il existe donc une forte variation des débits refoulés, avec un facteur multiplicatif moyen environ égal à 5 lors de fortes pluies (évènements pluvieux référencés à la mi-février et mi-mars).

���� Calcul de la surface active : Le calcul des surfaces actives permet de rendre compte des surfaces qui contribuent effectivement au ruissellement pour chaque bassin versant. Les 3 étapes sont définies ci après :

• Sélection d’évènements pluvieux caractéristiques (le mieux étant une pluie courte, de forte intensité),

• Calcul des survolumes de temps de pluie en comparant au profil de temps sec, • Calcul de la surface active.

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La formule de calcul de la surface active est :

S (active) = [V (tot) – V (tsec)]/h Avec : S (active) : surface active (m²) V (tsec) : volume de temps sec (m3) V (tot) : volume total mesuré (m3) h : hauteur de pluie cumulée (mm) Le manque de précision du système (relève hebdomadaire du temps de fonctionnement des pompes) ne permet pas de calculer précisément des surfaces actives par bassin versant de collecte de poste de refoulement, cela malgré l’acquisition des données Météo France. Un ordre de grandeur est donné ci-après. Les graphiques sont donnés en annexe.

Des calculs plus précis ont pu être effectués suite à la campagne de mesure.

Poste Surface Active

Baies Roses 0,5 ha

Bras Long 0,1 ha

Défaut 0,2 ha

Delisle 1,7 ha

Fontaine 7,8 ha

GFI ou Macaire 0,1 ha

Station d’épuration 3 ha

Tableau 9 : surfaces actives des différents points significatifs du

réseau des eaux usées.

La surface active calculée pour le PR Fontaine est particulièrement élevée (7.8ha, supérieur au 3ha de surface active de la STEP). Cette valeur pourrait témoigner du mauvais état du réseau, des intrants pluviaux et des débordements du poste. La surface active sur Hubert Delisle reste importante : 1,7 ha.

� Les investigations sur le réseau devront être ciblées sur les secteurs Delisle et Fontaine.

2.3.3 Mise en place des débitmètres et méthodologie

La localisation des 4 points de mesure est visible sur la figure 22.

Les sondes utilisées sont de type Mainstream (débitmètres de type hauteur vitesse ici). La mesure de vitesse se fait par effet doppler, la mesure de hauteur par capteur piézométrique. Figure 23 : Sonde Mainstream, mesure de débits

La campagne de mesure permet d’évaluer pour chaque point de mesure, les paramètres suivants :

• les profils journaliers de temps sec, traduisant la variation journalière des débits.

• les débits moyens journaliers d’eaux usées strictes

• les débits d’eaux parasites permanentes

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• les survolumes pluviaux, lors d’événements pluvieux, exprimés en surface active.

Figure 24 : Mise en place des sondes aux 2 arrivées du poste de refoulement Fontaine

En l’absence d’industriels, le débit d’eaux usées strict correspond essentiellement à l’activité domestique. Les eaux contiennent une pollution principalement organique variant avec la période de la semaine et des saisons climatiques. Les eaux parasites permanentes correspondent à des infiltrations d’eaux claires à travers des défauts structurels du réseau (fissures, défaut de joint…). Elles correspondent principalement à une origine d’eaux souterraines. Les débits d’eaux parasites permanentes sont évalués avec la méthode des minima nocturnes : le débit minimum nocturne de temps sec est assimilé au débit d’eaux claires parasites. Exemple de l’Exploitation des mesures :

Figure 25 : Exploitation des mesures : Gravitaire, pluie du 23/7/2011

Survolume lié aux intrants pluviaux

Débit minimal nocturne lié aux entrées d’eaux parasites

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2.3.4 Résultats et interprétations

Les résultats sont donnés sur la figure ci-dessous :

Figure 26 : synthèse et interprétations des résultats de mesures débitmétriques par

poste.

Qj = volume journalier moyen Q noct = volume nocturne journalier moyen %EPP = % d’eaux claires parasites Sa = Surface Active Remarques : D’après nos mesures, le poste Fontaine cumule environ 45 m3/j. D’après les données d’autosurveillance et nos estimations à partir des temps de fonctionnement des pompes, la moyenne basse est de 250 m3/j. Concernant le poste Delisle, le débit moyen mesuré est de 85 m3/j or l’autosurveillance enregistre un débit minimal de 126 m3/j en 2010 (mais aucune comparaison possible avec juillet/août 2010 car pas de relève). Or le matériel employé pour les mesures de débit est neuf, les paramètres d’entrée (section, pose de la sonde) ont été vérifiés sur le terrain

Q j (m3/j) 11,8Q noct(m3/j) 0,37%EPP 3,3Sa (ha) 0,2

Fontaine Amont

Q j (m3/j) 33,6Q noct(m3/j) 2,2%EPP 6,6Sa (ha) 0,3

Fontaine Aval

Q j (m3/j) 83,5Q noct(m3/j) 7,2%EPP 8,6Sa (ha) 1,4

Delisle

Q j (m3/j) 90,5Q noct(m3/j) 0,5%EPP 5,4Sa (ha) 0

Gravitaire

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���� Une vérification sera nécessaire pour confirmer ou corriger les données mesurées lors de la campagne. Remarque de dernière minute : La campagne de vérification a été menée du 19 au 22 août. Des débitmètres ont été posés en entrée de station, au poste Delisle et au poste Fontaine. Un étalonnage des pompes du poste Fontaine a également été réalisé. Plusieurs constats ont pu être faits :

• Le débit en entrée de station est environ deux fois plus faible que celui mesuré en sortie par le Venturi (Mauvais étalonnage du Venturi ? Entrée d’eau parasite ?). Une explication sera à rechercher.

• Les débits des pompes ont été surestimés lors de l’analyse des mesures d’autosurveillance. Les pompes du poste Delisle ont d’ailleurs été changées à la mi-août du fait de l’usure.

Ceci explique le décalage entre les mesures des sondes et celles de l’autosurveillance. Les débits hebdomadaires par temps sec et temps de pluie du tableau 8 sont donc à revoir. Les surfaces actives calculées restent justes.

���� Eaux claires parasites :

Le secteur le plus sujet aux infiltrations semble être le secteur Delisle. 8.6% des eaux reçues par le poste sont des eaux claires parasites permanentes (temps sec). Le secteur collecté par Fontaine Aval est aussi sujet à ces infiltrations avec 6.6% d’intrants en ECP. Remarque : Ces deux secteurs sont situés au dessus de la nappe, au lieu-dit « La Mare ».

���� Surface active :

Le secteur le plus touché par l’infiltration d’eaux météoriques est de loin le secteur Hubert Delisle. Ceci coïncide assez bien avec la surface active mesurée via les mesures d’autosurveillance sur l’année 2010 (Sa=1,7 ha). Le secteur collecté par Fontaine est aussi sensible à l’entrée d’eaux météoriques mais dans une moindre mesure (Sa = 0.5 ha). L’enregistrement des débits au point Gravitaire tend à montrer un réseau en bon fonctionnement, insensible aux ruissellements pluviaux : la surface active calculée est nulle.

���� Bilan :

Conclusion sur les mesures de débit/ autosurveillance :

• Les secteurs collectant les effluents du lieu-dit La Mare sont extrêmement sensibles à l’infiltration d’eaux claires de nappe. Le phénomène concerne 2 secteurs en particulier : le secteur Delisle où 8.6% des eaux captées sont des eaux parasites d’infiltration, et le secteur Fontaine où le pourcentage est de 6.6. Les zones d’infiltrations sont donc à localiser afin d’étanchéifier le réseau.

• Le secteur Delisle est, de plus, sensible à l’intrusion d’eau de pluie. Une surface active entre 1.4 et 1.7 ha a pu lui être attribuée, ce qui représente la moitié de la surface active totale (environ 3 ha à la STEP). Pour comparaison, le secteur ne comporte que 1 175 ml de réseau, ce qui représente moins de 7% du linéaire total. Ce secteur comporte sûrement des casses sur le réseau. Elles seront aussi à localiser.

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• C’est donc sur le secteur « Hubert Delisle » et sur le réseau au lieu dit « la Mare » que devront porter prioritairement les inspections à la fumée et caméra.

Les mesures de débits ont donc permis de mettre en avant les secteurs les plus infiltrant selon le type d’eau parasite (eau de nappe ou eau de pluie). Cependant elles n’ont pu être exploitées de manière optimale. Sont en cause :

• La défaillance de l’autosurveillance (problème probable sur le canal Venturi de sortie de station, usure des pompes conduisant à une surestimation du débit transitant, mesures incomplètes sur l’année dont la période de la campagne de mesure sur l’année suivante empêchant toute comparaison.

• L’absence de réelle pluie significative lors de la campagne de mesure (pluie maximale de 1,4 mm/j. Ceci conduit à relativiser les calculs de surface active.

La précision n’est donc pas optimale, seuls les ordres de grandeur sont à prendre en compte.

���� Estimation des volumes rejetés au milieu naturel lors de débordement.

Les points de rejets au milieu naturel lors des épisodes pluvieux intenses sont connus : PR Fontaine, PR Delisle, Regard en entrée de la STEP. La campagne de mesure débitmétrique ne permet pas de déterminer les volumes déversés au milieu naturel lors d’un débordement, pour plusieurs raisons :

• il n’y a pas eu de débordement pendant la période de mesure,

• les emplacements des débitmètres ne permettent pas d’accéder à cette donnée. Nous tenterons donc d’estimer les volumes rejetés au milieu naturel par une autre méthode. Nous allons analyser le cas d’un débordement référencé la semaine du 8 février 2010. Les données sont les suivantes :

1. Par temps sec, transitent en moyenne :

• 125 m3/j à Delisle (d’après les temps de fonctionnement des pompes -2010),

• 285 m3/j à Fontaine (d’après les temps de fonctionnement des pompes -2010),

• 90 m3/j sur la branche gravitaire, (d’après la campagne de mesure -2011). Soit 500 m3/j en temps sec arrivant à la station (résultat cohérent avec les données de l’autosurveillance).

2. Les données pluviométriques de la semaine : La semaine du 8 février 2010, il a plu en moyenne 15,9 mm/j.

3. Les temps de fonctionnement hebdomadaires des pompes : Cette même semaine, le poste Delisle a reçu aux alentour 630 m3/j et Fontaine 1 308 m3/j. Les calculs ont mis en avant la faible sensibilité du réseau aux intrants pluvieux sur la branche gravitaire (surface active nulle) et un débit journalier moyen de 90 m3/j .

4. Le débit en sortie de la station : Il a été comptabilisé à la station un rejet moyen de 1 458 m3/j cette même semaine au lieu de 500 m3/j en temps sec.

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� Nous en déduisons donc :

Le volume déversé au milieu naturel est donc estimé par différence entre les volumes collectés et le volume en sortie de STEP, seule mesure dont nous disposons : Dans l’hypothèse « basse », le volume déversé au milieu naturel est donc de l’ordre de : Qdeversé = (Q Delisle + Q Fontaine + Q Gravitaire ) – Q STEP = (630+1 368+90) – 1 458= 630 m3/j ���� Ce sont donc 630 m3/j qui ont été déversé au milieu naturel la semaine du 8 février (pluie moyenne de 15,9 mm/j). Cependant, le détail des volumes déversés par point de rejet ne peut être déterminé par calcul.

2.4 TESTS FUMEE ET INSPECTION CAMERA

2.4.1 Principe

Campagnes de tests à la fumée : Les campagnes de tests à la fumée sont réalisées afin de détecter les mauvais branchements sur le réseau d’assainissement. L’injection de fumée dans le réseau d’assainissement permet de détecter les gouttières, les grilles diverses, et autres branchements qui ne devraient pas être raccordés au réseau. Inspection Caméra Le passage caméra s’effectue afin de localiser les obstacles à l’écoulement des eaux dans les canalisations (obstructions) ou favorisant l’infiltration (pénétration de racines). Ceci s’effectue au moyen d’un curage du réseau, suivi d’un passage d’une caméra sur chariot roulant (ITV).

Les tests à la fumée et les passages caméra on été réalisés par l’entreprise SDCAOI.

2.4.2 Campagne de mesure

Le tracé des tronçons passés à la caméra et à la fumée ont été validés avec la CaSud et l’exploitant Veolia à la fin de la phase 1. Les tracés ont été établis en fonction :

• des tronçons testés à la fumée par SDCAOI en 2003

• des « points noirs » et des tronçons à problèmes (nécessitant un hydrocurage fréquent) recensés par l’exploitant.

La cartographie suivante recense les tronçons passés à la fumée et la caméra

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Figure 27 : Localisation passages testés à la fumée et à la caméra

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2.4.3 Résultats :

� Test à la fumée

Les entrées d’eau parasites sont localisées sur la cartographie suivante. En groupant les résultats des campagnes des tests à la fumée de 2003 et de 2011, le bilan est le suivant :

• 14 boîtes de branchements défectueuses, • casses de canalisations, • 13 connections directes entre le réseau pluvial et le réseau de collecte des eaux

usées. Si la plupart se trouvent chez des particuliers (connexion aux goulottes des habitations), 4 d’entre-elles sont situées sur la chaussée (fumée détectée sur grille pluviale).

• Des entrées directes d’eau pluviale par des tampons non étanches, comme ceux de la Rue des Bejouins, en face du terrain de sport.

Certaines habitations participent activement à l’entrée d’eaux claires parasites. Les Surfaces Actives2 ont été calculées. Parmi les

• 145 rue Bras Long, Surface Active = 110m², • Etablissement EHPAD, Surface Active = 195 m², • Bar Le coq, 1 rue Bras Long, grille pluviale au fond de la cour directement

raccordée.

Remarque : On notera que la plupart des défaillances réseau observé se situent au niveau des secteurs « Hubert Delisle » et « Fontaine Amont », conformément à ce que laissaient présager les analyses débitmétriques.

2 Surface Active : Elle correspond à l’aire équivalente de la fraction imperméabilisée de la surface totale concernée. Elle se calcule dans ce cas en appliquant un coefficient de ruissellement à chaque type de surface. Par exemple, un parking de 56m² rejetant ses eaux pluviales dans le réseau EU possède une surface active de 56 m², du fait de son imperméabilité (coefficient de ruissellement =1).

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� Passage caméra :

Les passages caméra ont permis de localiser les défauts du réseau qui influence l’étanchéité, l’hydraulique ou la portance des canalisations. Ils ont été ensuite classés en 5 catégories : Classe Types de défauts rencontrés 1 Pas de défauts constatés mais pertes de charge possibles (coudes, bifurcation…) 2 Pas de mesures de réfection à envisager mais défauts de construction

(embranchement mal crépi, manchon avec joints larges, déformation légère ou légère attaque du tuyau)

3 Des mesures de réfections sont à réaliser à moyen terme : 3 à 5 ans (manchons disjoints, embranchements non crépis, dépôts de calcaires, parois du tuyau endommagées, pénétration unique de racine)

4 Des mesures de réfections sont à réaliser à court terme : 1 à 2 ans D’éventuelles mesures immédiates sont à vérifier (cassures, infiltrations et fuites visibles, déformations du tuyau, importantes pénétrations de racines, embranchements fortement saillants)

5 Des mesures de réfections sont urgentes et à exécuter à court terme. La canalisation est déjà où prochainement obstruée Des réparations provisoires sont à envisager afin d’éviter des dégâts plus importants (danger d’écoulement dans les caves, fuite importante, obstruction par des raines)

Tableau 10 : classement des types de défaut rencontrés dans l’inspection caméra.

Les résultats du passage caméra sont donnés dans les rapports du prestataire SDCAOI, compilés en annexe. Les canalisations les plus défectueuses sont les suivantes :

• Rue Fontaine : 16 défauts relevés, dont 9 de gravité 4 à 5 ; • Rue Bras Long : 12 défauts relevés, dont 8 de gravité 4 à 5 ; • Rue Césaire : 5 défauts constatés, dont 4 de gravité 4, et 1 de gravité 5. • Rue Loulou Bardeur/Impasse des Manguiers : 15 défauts relevés, dont 2 de gravité 5

La cartographie ci-dessous retrace en noir les tronçons à remplacer de toute urgence. Notons que les tronçons de la rue Fontaine et de la rue Bras Long sont par ailleurs extrêmement sensible aux infiltrations d’eaux météoriques comme mis en évidence par le test à la fumée (casse, connexion au réseau pluvial, boîtes de branchements défectueuses…) Ainsi, des mesures de réhabilitation sont à prendre dès à présents sur ces linéaires qui contribuent activement à la prise d’eaux parasites dans le réseau, à la surcharge hydraulique de la station, et aux débordements dans le milieu naturel. Remarque : Nous n’avons pu obtenir de données sur la valeur patrimoniale du réseau. Cependant, le réseau s’étant étendu à partir du centre-ville, il est probable que les tronçons les plus défectueux, notamment ceux des rues Fontaine, Bras Long et de l’Eglise soient aussi les plus vieux.

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Figure 28 : Résultats des passages fumée et caméra

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2.5. PRELEVEMENT ET ANALYSES

2.5.1. Méthodologie

Les 4 échantillonneurs ont été mis en place aux mêmes endroits que les débitmètres le 20/07/11. Le prélèvement a été asservi au temps, avec un volume de un litre prélevé en moyenne par heure. Des échantillons ont été prélevés le 21/07/2011 aux 4 points de mesure, représentatifs des périodes diurnes (6h à 22h) et nocturnes (22h à 6h) ; soit 8 échantillons au total. Les échantillons diurnes et nocturnes ont été reconstitués en tenant compte de la pondération de la courbe de débit journalière moyenne, afin de restituer un échantillon représentatif de la période. Les paramètres analysés sont les suivants : DCO, DBO5, MES, Phosphore total, Azote global, NH4

+, NTK, et pH.

2.5.2. Résultats

Unité Fontaine Amont

Fontaine Aval Delisle Gravitaire

EMD EMN EMD EMN EMD EMN EMD EMN

pH 7,29 7,2 7,38 7,01 6,85 6,89 7,43 7,04

DCO mg O2/l 666 492 731 682 706 553 501 868

DBO5 mg O2/l 355 286 406 325 367 366 447 441

MES mg/l 177 142 230 248 208 208 201 308 NTK (Azote Kjeldahl) mg/l 95 76 75 78 61 62 53 58 P total mg P/l 10,3 7,5 8,1 8,5 9,1 7,7 8 7,5 NH4 mg/l 61,6 46 49,9 46,7 40,8 40,7 54,8 47,7 N total mg N/l 94 85 73,6 95,2 65,3 76,4 73,3 51,3

Tableau 11 : synthèse des résultats des analyses physico chimiques

Avec : E MD : Echantillon Moyen Diurne ; EMN : Echantillon Moyen Nocturne ;

2.5.3. Interprétations

� Appréciation de la charge

Rappelons les données moyennes d’entrée dans la station en 2010 :

Moyenne des paramètres en entrées de la STEP en 2010

Flux de pollution

DCO 620 mg O2/l 361 kg/j DBO5 292 mg O2/l 173 kg/j MES 262 mg/l 156 kg/j NTK (Azote Kjeldahl) 66 mg/l 38 kg/j P total 7 mg P/l 4 kg P/j NH4 55 mg/l 32 kg/j N total 67 mg N/l 39 kg N/j

Tableau 12 : synthèse des moyennes des paramètres en entrée de station ‘2010)

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L’ordre de grandeur des concentrations respectives (« profil ») reste similaire. Nous pouvons conclure sur l’apparente homogénéité des ordres de grandeurs des secteurs de la nature urbaine des effluents uniformément sur la commune (pas d’éléments industriels ou particulièrement polluant dans un secteur donné ou à contrario d’effet de dilution permanent marqué).

• Interprétation possible : Globalement, aucune tendance ne peut être généralisée aux secteurs. Nous pourrions conclure au fait que les intrants nocturnes sont chargés en pollution. Cependant, en se basant sur les courbes de rejet quotidien par poste, nous pouvons supposer que le créneau défini comme nocturne et sans apport (22h- 6h) n’est pas adapté à la commune. En effet, un créneau plus restreint type 00h-5h parait plus adapté. Ceci peut expliquer que les valeurs nocturnes soient « polluées » par des rejets qui devraient être affecté à la tranche diurne. Une conclusion pourrait être que le réseau d’assainissement de la commune de l’Entre Deux, en dépit du caractère rural de cette dernière, fonctionne quasiment toute la journée. Exemple de phénomène pouvant expliquer le phénomène :

• lave vaisselle / lave linge lancé en heure creuse,

• activité de restauration (service du soir)…

2.5.4. Flux de pollution

L’analyse des débits d’après les mesures effectuées sur le terrain sur près de 3 semaines permet d’établir les volumes transitant par le point de mesure en fonction des créneaux horaires souhaité, ici diurne / nocturne :

Unité Fontaine Amont Fontaine Aval Delisle Gravitaire

6h- 22h

22h- 6h

6h- 22h

22h- 6h

6h- 22h

22h- 6h

6h- 22h

22h- 6h

Volume transitant moyen par créneau

m3 10,6 0,7 49,4 6,1 72,6 10,7 83,1 7,6

Tableau 13 : volumes moyens diurnes/ nocturnes par point de mesure.

En couplant les données de débits et de concentrations, nous obtenons le tableau de flux de pollution suivant :

Unité

Fontaine Amont

Fontaine Aval

Delisle Gravitaire

DCO kg/j 7,4 40,3 57,2 48,2 DBO5 kg/j 4,0 22,0 30,6 40,5 MES kg/j 2,0 12,9 17,3 19,0

NTK (Azote Kjeldahl) kg/j 1,1 4,2 5,1 4,8 P total Kg P/j 0,1 0,5 0,7 0,7 NH4 kg/j 0,7 2,7 3,4 4,9 N total Kg N/j 1,1 4,2 5,6 6,5

Tableau 14 : flux de pollution par point de mesure

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� Conclusion sur les flux de pollutions : Les flux de pollution obtenus sont cohérents par rapport aux résultats de la campagne de mesures débitmétriques : Il existe un facteur 2 entre les flux de pollution mesurés d’après notre campagne et ceux mesurés pendant l’année 2010 en autosurveillance. Ceci met en exergue le problème dans les mesures de débits dans les mesures d’autosurveillance au niveau de la station d’épuration.

2.6. POINTS DE REJETS

Les impacts sur l’environnement lors de débordements réseau ont été étudiés au niveau des 3 points principaux. Ils correspondent aux « points noirs » relevés par le délégataire :

• Poste de relèvement Fontaine : par temps de pluie, le trop plein rejoint une cuve tampon, qui n’a qu’une durée de stockage de 1h. Ensuite le surplus coule directement une ravine. La cuve tampon doit être curée après chaque évènement pluvieux.

• Poste de relèvement Hubert Delisle : par temps de pluie, le trop plein rejoint le

réseau pluvial. Lors des épisodes pluvieux marqués, le réseau pluvial déborde et les eaux ruissellements arrivent sur la voirie puis traversent des parcelles privées.

• Regard d’entrée de station : situé en toute fin de réseau, le regard déborde à chaque

évènement pluvieux. Il en résulte le court-circuit d’une partie des eaux usées que devrait recevoir la station. Ces eaux ruissellent vers dans deux directions : une partie des effluents traverse l’emprise de la station pour rejoindre la ravine Bras Long et l’autre partie transite par le cimetière, ce qui, cela va sans dire, pose des désagréments aux visiteurs.

Or, plusieurs types de zones de protection sont à proximité des rejets : le périmètre de Protection Rapproché de la Source des Songe, le Parc Naturel Régional, les ZNIEFF. Afin d’avoir un aperçu sur les impacts au milieu naturel au niveau de ces points de rejet, des fiches ont été établies. Elles sont disponibles en annexe 5.

2.7. ETUDE D’APTITUDE DES SOLS

Ce chapitre a été réalisé par le bureau SEGC. L’aptitude des sols a l’assainissement autonome été jugée sur plusieurs critères, conformément à l’arrêté du 7 septembre 2009. Cela tient compte des contraintes listées ci-après. Une note explicative est fournie en annexe 8.

• Contrainte urbanistique, • Contrainte hydrologique, • Contrainte hydrogéologique, • Contrainte surfacique, • Contrainte topographique, • Contrainte pédologique.

Une carte d’aptitude des sols à l’assainissement autonome a pu être établie suivant ces critères (annexe9). Concernant les secteurs concernés par des projets d’urbanisation à court terme :

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• Le secteur « Pente d’Orange » possède une bonne aptitude à l’assainissement autonome.

• Le secteur « Ravine des Citrons » est défavorable à l’assainissement autonome. De plus, ce secteur est aussi inclus dans le périmètre de protection rapproché de la Source des Songes. Le réseau d’assainissement collectif devra donc être étendu prioritairement vers ce secteur.

2.8. BILAN DE LA CAMPAGNE DE MESURES

Le diagnostic réseau a permis de mettre en avant l’état médiocre du réseau d’assainissement en sectorisant et en caractérisant les défaillances. Les mesures de débit ont permis de mettre en avant la sensibilité du réseau aux entrées d’eaux parasites par secteur :le poste de refoulement Delisle, les deux arrivées du poste de refoulement Fontaine et la branche gravitaire. Deux types d’intrants ont été identifiés :

• Les eaux claires parasites permanentes de nappe s’infiltrent dans le réseau au niveau du lieu dit « la Mare », connu pour ses résurgences en saison pluvieuse. Par temps sec, cela représente déjà jusqu’ 8,5% du volume transitant au poste Delisle.

• Les eaux météoriques, dues à l’infiltration des eaux pluviales. L’afflux est particulièrement marqué au niveau des deux postes de refoulement Fontaine et Delisle où les volumes arrivant peuvent être multipliés par un facteur 6 environ en temps de pluie.

Les tests fumée et les passages caméras ont été effectués dans les secteurs ont permis de localiser précisément les défaillances du réseau, points d’entrée d’eau pluviale et/ou de nappe. Les principaux types de défaillance du réseau sont:

• Connections entre le réseau pluvial et d’assainissement : beaucoup de boîtes de branchement non étanches, quelques connections avec des grilles de pluvial de voieries ou chez les particuliers…

Ci-contre : sortie de fumée au travers d’une grille pluviale (Bras Long)

• Racines et casses : les passages caméra ont mis en évidence des pénétrations de racines et des fissures.

Ci-contre : Pénétration de racine vue à la caméra (rue Loulou Bardeur)

• Encrassement du réseau : Certains tronçons ne sont pas entretenus. Le curage qui a eu lieu avant les passages caméra a été utile sur certains tronçons. Un entretien insuffisant peut être mis en cause.

Ci-contre : Encrassement du réseau rue Fontaine

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• Défaut d’étanchéité des tampons : nombre d’entre eux sont propices à l’entrée d’eau de pluie. Plusieurs causes ont été détectées : défaut de joint, bâillement du tampon ou système de verrou non étanche.

Ci-contre : Verrouillage du tampon non étanche, rue des Benjouins.

La conséquence principale des défauts du réseau est le débordement du réseau en plusieurs points et le rejet au milieu d’effluents non traités. Ceci se produit notamment au niveau de 3 principaux points : postes de relèvements Delisle, Fontaine, et regard d’entrée de station. En 2010, les analyses d’autosurveillance ont montré que jusqu’à 630 m3/j ont pu être largués, ce qui représente plus du volume moyen rejeté par la station sur l’année. . Des fiches d’impact sur le milieu ont été établies et sont jointes en annexe. La station aussi présente aussi des défaillances sur plusieurs plans :

• Gestion technique : mauvaise gestion des boues (recirculation, extraction)

• Génie civil et électronique : station vieillissante, non télégérée, pas de connaissance des paramètres en continu (aération, notamment) ce qui peut augmenter les délais ‘intervention et contribue à la mauvaise gestion technique de la station.

• Performances épuratoires : le taux de nitrates en sortie reste élevé. Ceci est aussi une conséquence du défaut de télégestion car la station manque de réglages fins et les dysfonctionnements durent plus longtemps.

Ainsi donc la priorité doit être donnée à l’amélioration du couple réseau-station avant toute extension de réseau. Une réhabilitation de réseau et la modernisation de la station d’épuration doivent être pensées rapidement. Le chiffrage de ces travaux et la programmation des extensions futures feront l’objet de la phase III. Concernant l’assainissement non collectif, la carte d’aptitude des sols réalisée en phase II permettra de classer les zones urbanisables au plan local d’urbanisme en tenant compte de la nature du sol et des périmètres de protection. La taille des parcelles classées « constructibles » pourront alors être amenées à être modifiées.

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PARTIE 3 : PERSPECTIVES ET LIMITES DE L’ETUDE DIAGNOSTIQUE

I. Objectif à l’issue des phases I et II : le schéma directeur d’assainissement

Etant donnés les délais impartis pour l’étude je n’ai pas pu participer à la phase III du schéma directeur qui consistait en l’établissement de projet de zonage et scénarii d’assainissement. La Phase IV consistait à chiffrer ces travaux.

Le but de ces dernières phases est de définir les différentes solutions techniques et financières les mieux adaptées à la commune.

Ceci sera fait à l’aide de l’étude du contexte et de l’étude de diagnostic réseau qui ont été réalisées en phases 1 et 2.

A l’issue des phases III et IV, les documents attendus par la CaSud sont les suivants :

• Propositions de zonages assainissements collectifs/non collectifs suivant un découpage parcellaire, à l’aide de la carte d’aptitude des sols élaborée en phase II et du cadastre.

• Dans les zones d’assainissement collectif seront figurés les tracés des périmètres d’agglomération d’assainissement correspondants aux échéances d’extension (court, moyen et long termes), en prenant compte des projets d’urbanisme de la commune.

• Descriptif technique de chaque solution (quantitatif, et estimation sommaire de la dépense).

• Estimations financières comparées de chaque scénario, présentées sous forme de tableaux ou d’histogrammes,

• Délais nécessaires pour rendre opérationnelles les différentes solutions proposées.et phasage des travaux, hiérarchisés selon l’urgence dictée par la sauvegarde du milieu naturel et la préservation sanitaire des personnes.

• Incidences des rejets sur le milieu naturel en fonction de l’évolution des travaux d’assainissement (sur représentation graphique),

• Enfin sera réalisée une étude d’incidence des coûts d’investissement et de fonctionnement sur le prix de l’eau.

Ci-dessous est dressée la liste des étapes amorcées en vue de la phase III.

• Zonage d’assainissement à la parcelle. La carte d’aptitude d’assainissement à la parcelle a débuté. Il s’agit de mettre en relation l’aptitude du sol, la surface parcellaire, la filière d’assainissement préconisée et les zones de protection (captage).

• Tracé des périmètres d’agglomération d’assainissement correspondants à plus ou moins long terme : les données concernant l’évolution de la démographie seront estimées à partir des valeurs INSEE, des documents d’urbanisme, des permis de construire et des projets d’urbanisation. Les documents n’ont pas été tous récoltés mais des tendances se dessinent.

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• Il est également important de percevoir l’évolution d’activités économiques pour les années à venir. Si en phase I, aucune activité t été inventoriées lors de la première phase de l’étude, cela est à confirmer par la commune.

Le document final :

Un document provisoire complet fera l’objet d’une présentation en réunion.

Suite à cette réunion, et après intégration des remarques et modifications qui auront été apportées, les documents définitifs suivants seront transmis à la CaSud :

• Un résumé du rapport définitif (10 à 15 pages) présentant une synthèse des investigations, des mesures, des propositions de travaux et des conclusions de l’étude.

• Un rapport définitif correspondant au dossier provisoire complet et modifié selon les observations formulées à l’issue de la présentation.

Ces documents serviront de trame à la commune dans la rénovation de son réseau d’assainissement.

II. Limites de l’étude

2.1 LES DIFFICULTES RENCONTREES

La réalisation de ces deux premières phases du schéma directeur s’est globalement bien déroulée mais quelques complications ont été cause de la remise d’un rapport phase II provisoire très incomplet à la CaSud.

2.1.1. La définition du cahier des charges Le cahier des charges fourni par la CaSud est un document type, classiquement utilisé pour ce type d’étude. La difficulté réside dans l’adaptation de ce document aux besoins et objectifs de la commune. Dans le cas du schéma directeur de l’Entre-Deux, plusieurs points peuvent être mentionnés :

• Les analyses demandées n’ont pas permis d’ajouter beaucoup de valeur ajoutée au diagnostic réseau. Les tranches horaires choisies pour comparer les rejets nocturnes et diurnes n’étant pas adaptées, aucune conclusion n’a pu être tirée sur la charge des rejets domestiques. Cependant elles ont permis de confirmer les défaillances de l’autosurveillance mis en évidence lors de l’exploitation des mesures débitmétriques et seront utilisées a posteriori pour la constitution d’un dossier de régularisation de la station d’épuration qui sera à réaliser à court terme.

• Des changements au cahier des charges ont dus être réalisés en cours d’étude notamment concernant l’aptitude des sols. En effet, le sol étant particulièrement rocheux, les 40 sondages à la tarière prévus ont été remplacés par 5 sondages à la tarière, 20 sondages au tractopelle et 14 sondages destructifs, par roto-percussion.

Ainsi, le cahier des charges aurait pu être amélioré, ce qui aurait permis d’obtenir un gain de temps et des résultats plus significatifs. Par contre les linéaires de tests à la fumée et de caméra n’ont pas été sous-estimés, contrairement à ce qui se fait habituellement. Une grande partie de réseau a ainsi pu être vérifiée (6 km sur 19 au total), ce qui a permis de localiser nombre de dysfonctionnements.

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2.1.2. Les aléas de la sous-traitance

Le sous traitant en charge de la campagne de mesure et des tests à la fumée nous a fourni ses rapports quelques jours avant la fin des délais de phase II. Le travail que demande l’interprétation des résultats a été réalisé sous pression et la prise de recul nécessaire à la compréhension globale du fonctionnement du système d’assainissement n’a pu être optimale. L’analyse des données a relevé une discordance entre les mesures de la campagne et les données d’autosurveillance. Une campagne de vérification des appareils a du être menée hors délais. Ceci présente une réelle contrainte, en comparaison avec un bureau d’études ayant à disposition un technicien et des appareils de mesure, où la mise en place de la campagne de mesure est programmée en fonction des délais imposés.

2.1.3. Les risques de la délégation de service publique

Dans le cas de la Commune de l’Entre-Deux, le contrat du fermier concernant l’AEP arrive à terme le 31/08/2011. En connaissance de cause, la politique de renouvellement et d’entretien du réseau n’est pas optimisée. De même que le temps qui nous a été accordé par le délégataire pour le visites de terrain et le recueil des donnés, a été souvent insuffisant. Une autre conséquence de la délégation de service publique concerne la connaissance du patrimoine. Ceci est particulièrement vrai pour la commune de l’Entre-Deux, étant donné que, d’une part la compétence « Eau et Assainissement » est reléguée à la CaSud et que d’autre part, la gestion du système d’assainissement est assurée par une entreprise privée. En cas de changement de délégataire, la connaissance du réseau peut se perdre. Il est important pour le déléguant –la Commune- de conserver un « échelon local ». Or, les services techniques de l’Entre-Deux ne possèdent plus de service de l’eau car tout est géré par la CaSud. Cela a parfois rendu difficile la collecte d’informations (plans de récolement, localisation de canalisations et d’ouvrages…).

2.2 MISE EN ŒUVRE DES TRAVAUX RECOMMANDES

La commune n’a aucune obligation de réalisation des travaux. Cette programmation est donnée à titre purement indicatif et ne relève en aucun cas d’un impératif. Il peut parfois être « frustrant » de mettre en avant les actions à mener dans l’urgence, et de revenir par la suite. C’est ce qui s’est passé sur l’Entre-Deux : des intrusions d’eaux parasites importantes ont été détectées lors de la campagne d mesures. Les causes en sont connues, puisqu’une campagne de détection de fuites avait été menée en 2003 et qu’aucune réparation n’a été réalisée, par manque de temps ou de financement. Les communes peuvent recevoir des financements de la part des communautés d’agglomération (comme cela est le cas de la commune de l’Entre-Deux qui perçoit des aides de la CaSud), du Conseil Général et du Conseil Régional ainsi que des Agences de l’Eau. Mais ces aides ne couvrent en général qu’une partie des frais. C’est à la commune elle-même de financer les travaux. Hors, l'application des textes en matière d'assainissement impose à la collectivité d'équilibrer le budget d'assainissement qui est un budget annexe. En conséquence, une redevance assainissement doit être établie pour assurer les recettes nécessaires à cet équilibre. C’est pour cela que les coûts liés aux investissements publics, au renouvellement des ouvrages et

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Étude de diagnostic d’assainissement, - Amaëlle Salmon Commune de l’Entre-Deux (la Réunion) Contexte, méthode et limites 39

à leur exploitation sont aussi répercutés sur le prix de l'eau. Et bien souvent pose des problèmes d’acceptabilité politique. Par ailleurs, soulignons que depuis la disparition de la DDE en 2011, les aides de l’Etat sont en nette régression et que les communes doivent faire face à la disparition d’ingénierie de l’Etat. Dans un souci de réduire les dépenses que cela implique et de limiter l’impact sur le prix de l’eau, les communes font de plus en plus le choix de l’intercommunalité, comme cela est le cas pour la CaSud : chaque commune adhérente (Entre-Deux, Saint Philippe, Le Tampon, Saint Joseph) établit une liste des travaux où étude à réaliser et le service « Eau » de la communauté d’agglomérations hiérarchise les travaux à entreprendre selon l’urgence de la situation.

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CONCLUSION

I. Conclusion sur l’étude La gestion des eaux usées sur la commune de l’Entre-Deux s’avère particulièrement primordiale étant donnée la grande valeur patrimoniale du territoire, qui fait aussi de ce petit village créole un lieu de plus en plus touristique, donc appelé à se développer. Le rejet de la station s’effectue dans le cours d’eau Bras Long, affluent d’une rivière largement utilisée en aval : le Bras de la Plaine. Une usine hydroélectrique de capacité 5 MW s’y trouve, des chemins de randonnée remontent le lit majeur et les pêcheurs de bichiques sont nombreux. Suite aux constats de dysfonctionnements du réseau (débordements chroniques au niveau de 3 points noirs, surcharge ponctuelle de la station pourtant surdimensionnée), la CaSud a décidé de réaliser un schéma directeur d’assainissement. Une campagne de mesure de grande ampleur a été mise en place pour diagnostiquer l’état du système d’assainissement : pose de débitmètres, passages fumée et caméra, analyses d’échantillons, analyses de sols. Cette étude a permis de mettre en avant plusieurs points :

• Des tronçons du réseau sont très infiltrant, et collectent une grande quantité d’eaux claires parasites.

o Il peut s’agir d’eaux d’infiltration de nappe, comme dans le réseau du lieu-dit « La Mare »

o Ou d’infiltration d’eaux de pluie. Ces infiltrations se font lorsque le réseau est en mauvais état (casses, obstructions) ou lorsque les connections avec le pluvial sont directes, comme dans la rue « Bras Long ».

• Une surcharge du réseau qui se traduit par un rejet direct au milieu naturel d’effluent non traité au niveau de 2 postes de refoulement et du regard d’entrée de station.

• Une surcharge hydraulique ponctuelle de la station, causée par ces intrants d’eaux claires, et ayant pour conséquence de nombreux dysfonctionnements tels que la dilution des effluents ou les départs de boues au rejet.

Des travaux de réhabilitation du réseau sont donc à entreprendre dans l’immédiat, au niveau des tronçons de canalisations en mauvais état repérés dans le rapport. La gestion de la station doit aussi être optimisée, comme indiqué au rapport. Ensuite, le réseau pourra être étendu, notamment vers les zones concernées par les projets d’urbanisme. Cela concerne les zones de la Ravine des Citrons et de la Pente d’ Orange. Si des extensions devront être privilégiées sur le secteur de la Ravine des Citrons - sol non favorable à l’assainissement autonome et secteur inclus dans le périmètre de protection rapproché d’un captage- ; cela n’est pas le cas du secteur de la Pente d’Orange. Ce secteur possède un sol plutôt favorable à l’assainissement autonome. De plus, étant donnée la situation géographique de ce secteur, cela demanderait la mise en place d’une conduite de refoulement sur au moins 2km, avec des impacts financiers non négligeables.

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Figure 29 : Orientations générales de la phase III

Ainsi, cette étude diagnostique permettra de réaliser une programmation hiérarchisée des travaux dans le temps et de les chiffrer. Ceci pourra servir de trame à la CaSud pour optimiser la gestion du système d’assainissement de la commune de l’Entre-Deux. Les freins à la réalisation des actions recommandées dans le schéma directeur seront d’ordre financier et politique : quelle part de subventions (CaSud, Conseil Général de la Réunion, office de l’eau) ? Quel impact sur le prix de l’eau ?

II. Retour d’expérience, influence sur mon projet professionnel. La réalisation de ce stage de fin d’études à AgroParisTech au service du pôle Réseau de l’agence Hydrétudes Océan Indien m’a permis de conforter mon projet professionnel en me spécialisant dans le domaine de la gestion des eaux. Ce stage a été formateur sur beaucoup de points :

• Du point de vue du type d’études : La réalisation des deux schémas directeurs m’a permis de bien comprendre la spécificité d’une étude. Si la commune de l’Entre-Deux a essentiellement lancé ce diagnostic pour avoir une idée de l’état de son réseau, la commune des Avirons avait plutôt un objectif d’extensions de réseau.

Ravine des Citrons : Zone à raccorder rapidement

Pente d’Orange : Conserver l’ANC

« La Mare » : Réhabilitations réseau urgentes

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Au risque de me répéter ; je souligne la qualité de la formation que j’ai reçue en terme de maîtrise d’œuvre sur le projet de Montvert. Cette étude m’a fait découvrir le monde du génie civil et des nombreux risques et aléas auxquels il faut faire face. • Du point de vue de la compréhension du métier d’ingénieur en hydraulique : Au cours de ce stage j’ai pris conscience de la grande capacité de travail dont doit faire preuve un chargé d’affaires. Les délais attribués aux études sont souvent sous-estimés et se chevauchent. L’établissement d’un planning de travail est nécessaire afin de ne pas recevoir de pénalités de retard (surtout en maîtrise d’œuvre, où elles sont plus élevées). Si le corps de métier est principalement voué à la réalisation des études, la réponse aux appels d’offres occupe également une grande partie du temps. La compréhension du contexte et l’anticipation des problématiques sont indispensables pour obtenir l’attribution des études. • Du point de vue de la gestion des contacts et de l’animation de réunion: Lors de ce stage j’ai eu la chance de travailler relativement en autonomie. J’ai ainsi pu rencontrer différents acteurs (sous-traitants et cotraitants, élus, membres des services techniques) afin d’obtenir des renseignements nécessaires aux études. J’ai aussi obtenu la responsabilité de présenter mon travail lors des réunions de restitution de phase des schémas directeurs de l’Entre-Deux et des Avirons. De plus, j’ai eu l’occasion d’animer des réunions, notamment celles du chantier de Montvert, durant les congés de l’ingénieur responsable de l’étude.

Enfin ce stage a aussi été un réel apprentissage personnel. J’ai beaucoup appris au contact de l’équipe. J’ai eu la chance de travailler dans une agence jeune où la cohésion est un point clé de la réussite. Les réunions « point » du lundi matin autant que les réunions « petit-déj’ » du vendredi matin contribuent largement à la bonne gestion des plans de travaux et à la bonne ambiance qui règne au bureau. En comparaison avec mon stage de deuxième année dans un groupe « référence », je dirais que la pression est là, mais se fait moins ressentir que dans les gros groupes, où l’individualisme et le stress peuvent rendre le travail pénible. C’est aussi pour cela que ma recherche d’emploi s’est orientée vers les sociétés à taille modeste, où la prise d’initiatives et l’entraide sont des valeurs véhiculées par l’entreprise.

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BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES DOCUMENTAIRES

Ouvrages :

• Rapport définitif de phase I, Etude R10-006 SDEU des AVIRONS, HYDRETUDES, Août 2010 • Rapport définitif de phase II, Etude R10-006 SDEU des AVIRONS, HYDRETUDES, Mai 2011 • Rapport définitif de phase I, Etude R10-030 SDEU de l’Entre-Deux, HYDRETUDES, Juin 2011 • Rapport provisoire de phase II, Etude R10-030 SDEU de l’Entre-Deux, HYDRETUDES, Août

2011 • Rapport définitif de phase PRO, Etude R05-028 AEP Monvert Saint Pierre, HYDRETUDES, Août

2009 • Rapports Annuels du délégataire 2009 et 2010, CISE, Commune des Avirons • Rapports Annuels du délégataire 2009 et 2010, VEOLIA, Commune de l’Entre-Deux

Sites Internet :

• Site internet du comité de bassin de la Réunion, Consultation du SDAGE SUD 2004, : http://www.comitedebassin-reunion.org/sage-sud-a81.html

• Site internet de l’Office de l’Eau de la Réunion, Consultation de la banque de données, http://www.eaureunion.fr

• Site de la Commune de l’Entre-Deux, Consultation des données géographiques et économiques http://www.village-entredeux.fr

• Site du BRGM, portail d’accès aux données des ressources du sol et localisation des captages

http://infoterre.brgm.fr/

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ANNEXES

Schéma Directeur d’Assainissement des Eaux Usées de l’Entre-Deux

Annexe 1 : PLU de l’Entre-Deux Annexe 2 : Réseau des Eaux Usées de l’Entre-Deux Annexe 3 : Paramètres physico-chimiques mesurés à la station d’Entre Deux Annexe 4 : Analyse des relevés débitmétriques du 14/07 au 03/08 Annexe 5 : Fiches récapitulatives des impacts environnementaux aux points de rejet Annexe 6 : Rapport des tests à la fumée (SDCAOI) Annexe 7 : Exemple de rapport caméra (SDCAOI) Annexe 8 : Note explicative sur l’aptitude des sols (SEGC) Annexe 9: Carte d’aptitude des sols (SEGC)

Schéma Directeur d’Assainissement des Eaux Usées des Avirons Annexe 10 : Hypothèses de croissance démographique par secteur Annexe 11 : Extensions de réseau prévisionnelles

Maîtrise d’œuvre Adduction en Eau Potable, Montvert Annexe 12 : Plan général d’implantation générale des travaux (DCE) Annexe 13 : Plan d’implantation générale du réservoir (DCE) Annexe 14 : Journal de bord de l’avancement des travaux Annexe 15 : Exemple de compte rendu réunion de chantier

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Annexe 1 :

Plu de l’Entre-Deux -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Annexe 2 :

Réseau des eaux usées

de l’Entre-Deux -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Annexe 3 :

Paramètres physico-chimiques mesurés à la station d’Entre Deux

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Paramètres physico-chimiques mesurés à la station d’épuration de l’Entre-Deux.

Concentrations en MES relevées à la STEP de l'Entre-Deux(2010)

112

168

84

332

124

396420

356

264224

52

404

300

232273

68

7 8 6 3 4 9

464

105

7 5 12 292 15

3 5 630 11

114

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

12 ja

nv.

26 ja

nv.

03 fé

v .02

mar

s28

mar

s04

mai

27 m

ai07

juin

21 ju

i ll.10

août

05 se

pt.12

sept.

19 o

ct.07

nov.

08 dé

c.

ORE 28/05

/2009

ORE 10/03

/2010

ORE 29/09

/2010

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Objectif qualité système de 35 mg/L *

Mesure pH Entree/Sortie de station de l'Entre-Deux

7,87,2

4,7

7,5 7,57,9

0

2

4

6

8

10

ORE28/05/2009

ORE10/03/2010

ORE29/09/2010

Entrée

Sortie

Concentration Pt Entrée/Sortie de la station d'Entr e-Deux (2010)

4,3

8,1 7,7 7,4

4,4

8

4,5

8,4 8,1

9,8

43

1

9,6

11,3

3,7

6,7

4,8

2,31,5 1,4 1,2

2,51,9

7,7

3,1

4,9

3

0

2

4

6

8

10

12

12 ja

nv.

26 ja

nv.

04 m

ai

07 ju

in

21 ju

il l.

10 a

oût

05 s

ept.

12 se

pt.

19 o

ct.

07 n

ov.

08 d

éc.

ORE 2

8/05

/200

9OR

E 10

/03/

2010

ORE

29/0

9/20

10

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Référence : 10 mg/L *

* Arrêté du 22 juin 2007

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Concentration DCO Entrée/Sortie de la station d'E ntre-Deux (2010)

655

737

655

389344

503

855796 805

491

840

292

852,5

637

442

1123

236

398

27 44 29 31 15 35 18 17 16 37 19 2679

25 30 58 30 36

0

200

400

600

800

1000

1200

12 ja

nv.

26 ja

nv.

03 fé

v.02

mar

s28

mar

s04

mai

27 m

ai07

jui n

21 ju

ill.10

août

05 se

pt.12

sept.

19 o

c t.07

nov.

08 dé

c.

ORE 28/05

/2009

ORE 10/03

/2010

ORE 29/09

/2010

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Objectif qualité système de 125 mg/L *

Concentration DBO5 Entrée/Sortie de la station d'En tre-Deux (2010)

189

345

216262

158

361 375 394418

269

381

128

516

207166

663

179206

6 36 4 13 6 7 3,5 4 4 3,5 8 4 4 16 527 5

0

100

200

300

400

500

600

700

12 ja

nv.

26 ja

nv.

03 fé

v.02

mar

s28

mar

s04

mai

27 m

ai07

juin

21 ju

ill.10

aoû

t05

sep

t.12

sept

.19

oct.

07 n

ov.

08 d

éc.

ORE 28/

05/2

009

ORE 10/

03/2

010

ORE 29/

09/2

010

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Objectif qualité système de 25 mg/L*

Concentration NH4 Entrée/Sortie de la station d'Ent re-Deux (2010)

30,938,7

63 62,1

44,7

78,3

42,7

83

38,344,4

79

65

5

84,394

8,8 12,2

0,8 0,7 1,38,4 7 9,1 8,4

1,48,1

3 0,80

10

203040506070

8090

100

12 ja

nv.

26 ja

nv.

04 m

ai

07 ju

i n

21 ju

i ll.

10 ao

ût05

sept.

12 se

pt.

19 oc

t.07

nov.

08 dé

c.ORE 28

/05/20

09ORE 10

/03/20

10ORE 29

/09/20

10

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Référence : 15 mg/L *

Concentration NGL Entrée/Sortie de la station d'Ent re-Deux (2010)

31,540,9

74,984

47,4

84,9

52,5

104,1

56,148,3

85

54,7

74

8

116,5

10,2

23,9

4,2 6,6 3,69,8 9,2 10,7 11,9 10

11,7

51

11,4

0

20

40

60

80

100

120

140

12 ja

nv.

26 ja

nv.

04 m

ai

07 ju

in

21 ju

ill.10

août

05 se

pt.12

sept.

19 oc

t.07

nov.

08 dé

c.ORE 28

/05/20

09ORE 10

/03/20

10ORE 29

/09/20

10

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Référence : 15 mg/L *

* Arrêté du 22 juin 2007 (DCO, DBO5, NGL) Décret n° 2003/464 du 15/04/03 (NH4)

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Concentration NTK Entrée/Sortie de la station d'Ent re-Deux (2010)

31,239,1

74,182,9

46,8

83,6

52,1

103,8

52,347,5

84

54,7

74

1 1 5

115,3

2,25,610,7

2,711,410,47,49,5

3,412,9

9,3

0

20

40

60

80

100

120

140

12 ja

nv.26

janv

.

04 m

ai07

juin

21 ju

i ll.10

aoû t

05 se

pt.12

sept.

19 oc

t.07

nov

.08

déc

.

ORE 28/05

/2009

ORE 10/03

/2010

ORE 29/09

/2010

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Référence : 20 mg/L *

Concentration N02 Entrée/Sortie de la station d'Ent re-Deux (2010)

0

0,1

0,2

0,3

0,4

12 ja

nv.

26 ja

nv.

04 m

ai

07 ju

in

21 ju

il l.

10 ao

ût05

sept.

12 se

pt.

19 o

ct.07

nov

.08

déc.

ORE 28/05

/2009

ORE 10/03

/2010

ORE 29/09

/2010

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Référence : 0,2 mg/L *

Concentration N03 Entrée/Sortie de la station d'Ent re-Deux (2010)

1,6 1,13,6 2,3 1 1

10,9

3,25,6

0,2

7,2

40,5

0,2 0,7 0,9 1 0,5 0,3 0,3 0,70,50,8 0,2 1,7 0,8

0

10

20

30

40

50

12 ja

nv.

26 ja

nv.

04 m

ai

07 ju

in

21 ju

ill.

10 a

oût

05 se

pt.

12 s

ept.

19 o

ct.

07 n

ov.

08 d

éc.

ORE 28/

05/2

009

ORE 10/

03/2

010

ORE 29/

09/2

010

Con

cent

ratio

n (m

g/L)

Entrée (mg/L) Sortie (mg/L) Référence : 20 mg/L *

202 113

*Décret n° 2003/464 du 15/04/03

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Annexe 4 :

ANALYSE DES RELEVES DEBIMETRIQUES DU 14/07 AU 03/08 -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires] Fontaine _aval (14/07 au 3/08)

0

2

4

6

8

10

14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 20/7 21/7 22/7 23/7 24/7 25/7 26/7 27/7 28/7 29/7 30/7 31/7 1/8 2/8 3/8

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie

débit

Données non valides

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Aval, 22/07

0

1

2

3

4

5

6

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00 00:00 04:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Aval, 23/07

0

1

2

3

4

5

6

7

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Aval, 02/08

-2

3

8

18:00 22:00 02:00 06:00 10:00 14:00 18:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires] Fontaine _Amont (14/07 au 3/08)

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 20/7 21/7 22/7 23/7 24/7 25/7 26/7 27/7 28/7 29/7 30/7 31/7 1/8 2/8 3/8

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie

débit

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Amont, 22/07

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00 00:00 04:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Amont, 23/07

0

0,5

1

1,5

2

2,5

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Amont, 24/07

0

0,5

1

1,5

2

18:00 22:00 02:00 06:00 10:00 14:00 18:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Fontaine Amont, 02/08

0

0,5

1

1,5

2

2,5

18:00 22:00 02:00 06:00 10:00 14:00 18:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires] au point gravitaire (14/07 au 3/08)

0

5

10

15

20

14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 20/7 21/7 22/7 23/7 24/7 25/7 26/7 27/7 28/7 29/7 30/7 31/7 1/8 2/8 3/8

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie

(mm

)

pluie

débit

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

point gravitaire, 22/07

0

5

10

15

20

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00 00:00 04:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

au point gravitaire, 23/07

0

5

10

15

20

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

point gravitaire, 24/07

0

5

10

15

20

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

au point gravitaire, 02/08

0

5

10

15

20

18:00 22:00 02:00 06:00 10:00 14:00 18:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires] Delisle (14/07 au 3/08)

0

5

10

15

20

14/7 15/7 16/7 17/7 18/7 19/7 20/7 21/7 22/7 23/7 24/7 25/7 26/7 27/7 28/7 29/7 30/7 31/7 1/8 2/8 3/8

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie

débit

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Hubert Delisle, 22/07

0

3

6

9

12

15

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00 00:00 04:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Hubert Delisle, 23/07

0

3

6

9

12

15

00:00 04:00 08:00 12:00 16:00 20:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Hubert Delisle, 24/07

0

3

6

9

12

15

18:00 22:00 02:00 06:00 10:00 14:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Evolution du débit et de la pluviométrie [horaires]

Hubert Delisle, 02/08

0

3

6

9

12

15

18:00 22:00 02:00 06:00 10:00 14:00 18:00 22:00

volu

me

(m3)

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

Plu

ie (

mm

)

pluie débit débit de référence

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Fontaine Amont, calcul de la surface activeSa = 0,2 ha

y = 1,9746x

R2 = 0,9645

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5

pluie (mm)

Sur

volu

me

(m3)

Fontaine Aval, calcul de la surface active

Sa = 0,3 ha

y = 3,3341x

R2 = 0,9193

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7

pluie (mm)

Sur

volu

me

(m3)

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Hubert Delisle, calcul de la surface activeSa = 1,4 ha

y = 14,775x

R2 = 0,9243

0

5

10

15

20

25

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5

pluie (mm)

Sur

volu

me

(m3)

Gravitaire, calcul de la surface activeSa = 0

y = 0,7983x

R2 = 0,2135

0

0,5

1

1,5

2

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5

pluie (mm)

Sur

volu

me

(m3)

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Annexe 5 :

Fiches récapitulatives des impacts environnementaux aux points de

rejet -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Fiche de Rejet d’Eaux usées dans le milieu naturel

Regard Entrée de Station d’Epuration

Situation

Rue Hubert Delisle, environ 200 m derrière l’Eglise de l’Entre Deux,

Vue aérienne et schéma de fonctionnement :

STEP

Regard entrée de station

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Fonctionnement : le regard à l’entrée de la station déborde lors d’épisodes pluvieux intenses. Situé en bout de réseau, il réceptionne l’intégralité des effluents transitant. Sous dimensionnée, la dalle de béton qui le surplombe est soulevée lorsque le réseau monte en charge. Une partie du sur volume déborde dans le cimetière, tandis qu’une autre entre dans la station d’épuration sous le portail.

Débordement du regard

Déversement vers la STEP et vers le

Cimetière

Note : sur la photo du débordement du regard, on constate que le ruissellement pluvial est plus chargé que l’effluent « usé » qui déborde. D’où :

- l’effet de dilution sur l’eau usée est important

- les intrants pluviaux dans le réseau EU sont clairs, donc proviennent de surface dépourvu de terre, de type chaussée/ toiture.

Eaux usées

Eau pluviale

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Milieu récepteur :

Valeur patrimoniale

Le point de rejet, est à proximité immédiate de zones à forte valeur patrimoniale (ZNIEFF/PNR/ zone sensible).

Périmètre de protection des captages :

La zone de rejet est intégralement située dans le périmètre de protection rapproché de la source des Songes. Aucun arrêté préfectoral officiel, mais procédure en cours.

Usages en aval

Le sentier de randonnée s’arrête avant le rejet. Le Captage d’eau des Songes (actuellement non utilisé, mais qui est prévu d’être réhabilité), mais dont la configuration (bien au dessus du talweg) ne le rend pas directement vulnérable. Activité de carrier sur la Rivière Saint Etienne

Faune : Vie aquatique : nombreux Poissons introduits, soit par des aquariophiles, soit pour la lutte contre le moustique. (gapote tigre, guppy, porte épée), têtards. Pas de crustacés observés. Aucune valeur patrimoniale ou protégée. Avifaune : Cortège urbain (moineau, tourterelle…) Mammifères : Pas de rongeurs observés, mais présence possible (cabane en tôle abandonnée à côté du massif de Bambou). Passage de chiens probables.

Flore Herbes hautes, lianes étouffantes nombreuses, chokas, Arbres de haute tige Bambous. Espèces hydrophiles : songes, mousses

Bras de la Plaine

ZNIEFF

Parc national

Périmètre de protection du captage des Songes

Bras Long

Captage Source des Songes

Sentier de ballade

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Vue vers l’amont du point de rejet : pas de sentier.

Vue sur l’aval – point de rejet et végétation : pas de fréquentation possible.

Cascade vue de l’aval, extrémité du chemin de ballade. Lieu de fréquentation probable.

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Flux de Pollution

Fréquence de déversement

7 débordements référencés dans le carnet de bord de la station de janvier à juillet 2011. L’analyse du livre de bord 2010 ne permet pas de recenser les débordements avec certitudes (1 seul débordement recensé en juin 2010).

Flux de pollution

Les données actuelles ne permettent pas de déterminer le flux de pollution en situation de débordement. Nous avons constatés un effet de dilution important, mais non quantifiable à l’heure actuelle.

Impact sur le milieu

Impact sur la turbidité du cours d’eau

Pas de distinction possible entre la turbidité des EU débordant du regard et la turbidité des eaux du milieu récepteur. Aucune mesure n’a été effectuée in situ, mais des observations ont été effectuées par temps sec et temps de pluie. Note : les EU usées subissent un fort de taux de dilution.

Impact sur la vie piscicole du cours d’eau

Les observations de la vie piscicole sur le terrain montre que cette dernière n’est pas perturbée outre mesure par ces débordements. Les mêmes espèces (poissons) ont été retrouvées avant et après les points de déversements.

Impact sur la flore Sur le ruissellement jusqu’au cours d’eau Pas de flore présente sur le transect du cimetière, à part après l’exutoire pluvial du cimetière. La flore est affectée par l’effet de ruissellement et l’érosion locale associée. Les effets sont très localisés (ruissellement sur la parcelle de la STEP). Des débris (qui auraient été stoppés au dégrillage) sont retrouvés sur les végétaux. (papier, débris organiques…) Au niveau du cours d’eau : Impact non décelable par rapport au rejet EU.

Impact sur les activités en aval

Impact sur la qualité de la ressource sur le captage des Songes : Les investigations / mesures actuelles ne nous permettent pas de tirer de conclusion sur les liens de cause à effet qui pourraient exister entre les dépassements des quotas bactériologiques et le flux de pollution de la STEP d’une manière générale. Le fait qu’il y ait débordement au niveau ou non ne change rien à cette problématique. Impact sur les chemins de randonnées : non concerné sur Bras Long. Impact sur la pêcherie : taux de dilution suffisamment important pour que l’impact soit négligeable.

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Impact hydraulique

Nul : le flux provient d’eaux pluviales introduites dans le réseau EU par le bais de dysfonctionnements du réseau de collecte. Si les réseaux de collecte EP et EU fonctionnaient tous les 2 correctement, les mêmes volumes arriveraient dans le milieu récepteur. Le bilan des volumes arrivant au cours d’eau reste inchangé.

Risques de contamination

Source des songes (contamination de l’eau destinée à la consommation) : La source des Songes se situe après la confluence de Bras Long avec le Bras de la Plaine, et bien plus haut que le lit de la rivière. Le risque de contamination n’est donc pas immédiat. Cependant, des dépassements ponctuels des normes bactériologiques (coliformes et streptocoques fécaux) ont été constatés avant traitement, ce qui met en évidence une vulnérabilité des eaux captées. Contamination par contact direct : Le point de rejet n’est accessible uniquement par l’amont du Bras Long et l’accès n’est pas aisé. Aucun point d’intérêt n’incite à fréquenter le secteur du point de rejet. 2 points de fréquentations ont été repérés en amont proche : - une cabane en tôle à priori abandonnée, mais possiblement squattée de temps en temps, - une cascade de 2m avec bassin en eau. Notons que la fréquentation du Bras Long doit se rapprocher de zéro par temps de pluie intense. Le risque de contamination par contact direct sera donc classé comme faible à très faible.

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Fiche de Rejet d’Eaux usées dans le milieu naturel

PR Delisle

Situation

Rue Hubert Delisle, environ 200 m derrière l’Eglise de l’Entre Deux,

Vue aérienne et schéma de fonctionnement :

STEP

PR Delisle

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Fonctionnement : le PR Delisle se déverse dans le regard pluvial de la rue Delisle, qui déborde dans l’impasse des letchis. Au bout de l’impasse des letchis, le déversement se diffuse sur les parcelles privées jusqu’à rejoindre un talweg intermittent, affluent du cours d’eau, Bras Long.

Poste de refoulement Delisle

Ruissellements sur l’impasse des litchis.

Regard connecté au trop plein

PR Hubert Delisle Ecoulements

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Milieu récepteur :

Valeur patrimoniale

Le point de rejet n’est pas à proximité immédiate de zones à forte valeur patrimoniale (ZNIEFF/PNR/ zone sensible).

Périmètre de protection des captages :

Le périmètre de protection rapprochée de la Source des Songe se situe juste en aval du rejet. La zone est donc extrêmement vulnérable, et les risques de pollution doivent être impérativement limités.

Usages en aval

Habitations. Sentier de ballade le long du talweg. Abris légers en bordure de talweg, utilisés pour le maraîchage. Le Captage d’eau des Songes (actuellement non utilisé, mais qui est prévu d’être réhabilité), mais dont la configuration (bien au dessus du talweg) ne le rend pas directement vulnérable. Activité de carrier sur la Rivière Saint Etienne.

Faune : Vie aquatique : nombreux Poissons introduits, soit par des aquariophiles, soit pour la lutte contre le moustique. (gapote tigre, guppy, porte épée), têtards. Pas de crustacés observés. Aucune valeur patrimoniale ou protégée. Odonates (libellules) Avifaune : Cortège urbain (moineau, tourterelle…),coq, poule d’eau. Mammifères : Pas de rongeurs observés, mais présence possible Passage de chiens probables.

Flore Jardins particuliers + Végétation de ravine et bord de ravine avec quelques fruitiers. Herbes hautes, lianes étouffantes nombreuses, chokas, Arbres de haute tige, Bambous, Espèces hydrophiles : songes. Aucune espèce à valeur patrimoniale observée.

PPR Source des Songes

Parc national Sentier

Habitations impactées par le ruissellement

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Vue du Talweg où se rejette le débordement

Sentier de ballade balisé

Libellule rouge Poissons de l’affluent de Bras Long (Guppy et porte épée ici)

Zone affectée par le débordement. Déchets stoppés par la végétation.

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Flux de Pollution

Fréquence de déversement

Les débordements du PR Delisle ne sont pas systématiquement référencés. Les données recueillies ne permettent pas de statuer sur la fréquence de débordement. Pour mémoire, le regard en entrée de stations a débordé 7 fois depuis le début de l’année 2011 (donc en 7 mois).

Flux de pollution

Les données actuelles ne permettent pas de déterminer le flux de pollution en situation de débordement. Nous avons constatés un effet de dilution important, mais non quantifiable à l’heure actuelle.

Impact sur le milieu

Impact sur la turbidité du cours d’eau

Pas de distinction possible entre la turbidité des EU débordant du regard et la turbidité des eaux du milieu récepteur. Aucune mesure n’a été effectuée in situ, mais des observations ont été effectuées par temps sec et temps de pluie. Note : les EU usées subissent un fort de taux de dilution.

Impact sur la vie piscicole du cours d’eau

Les observations de la vie piscicole sur le terrain montre que cette dernière n’est pas perturbée outre mesure par ces débordements. Les mêmes espèces (poissons) ont été retrouvées avant et après les points de déversements.

Impact sur la flore Déchets accrochés à la végétation basse, qui se mêlent aux déchets des habitations situées en amont direct de la ravine. Evènement trop rare pour affecter significativement la flore. Une espèce semblable

Impact hydraulique

Nul : le flux provient d’eaux pluviales introduites dans le réseau EU par le bais de dysfonctionnements. Si les réseaux de collecte EP et EU fonctionnaient tous les 2 correctement, les mêmes volumes arriveraient dans le milieu récepteur.

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Impact sur les activités en aval

Impact sur la qualité de la ressource sur le captage des Songes : Les investigations / mesures actuelles ne nous permettent pas de tirer de conclusion sur les liens de cause à effet qui pourraient exister entre les dépassements des quotas bactériologiques et le flux de pollution de la STEP d’une manière générale. Le fait qu’il y ait débordement au niveau ou non ne change rien à cette problématique. Impact sur la pêcherie : taux de dilution trop important pour avoir une impact significatif. Impact sur la ballade en bordure : risque sanitaire.

Risques de contamination

Source des songes (contamination de l’eau destinée à la consommation) : La source des Songes se situe après la confluence de Bras Long avec le Bras de la Plaine, et bien plus haut que le lit de la rivière. Le risque de contamination n’est donc pas immédiat. Cependant, des dépassements ponctuels des normes bactériologiques (coliformes et streptocoques fécaux) ont été constatés avant traitement, ce qui met en évidence une vulnérabilité des eaux captées. Contamination par contact direct :

- Les habitations concernées par les ruissellements d’eaux usées du débordement sont soumises à une exposition sanitaire directe.

Les laisses du ruissellement après la pluie peuvent également être une source de contamination.

- La fréquentation du talweg (sentier de ballade, abris maraîchers) est un facteur d’exposition.

Le seul facteur qui diminue le risque d’exposition est l’épisode pluvieux lui-même :

- la fréquentation des zones en ruissellement diminue très vite en temps de pluie.

- L’effet de dilution de l’effluent diminue le risque sanitaire et lessive les laisses.

Il demeure une situation sanitaire à risque pour toute la zone concernée par le débordement.

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Fiche de Rejet d’Eaux usées dans le milieu naturel

PR Fontaine

Situation

Rue Fontaine

Vue aérienne et schéma de fonctionnement :

Fonctionnement : Le trop plein du PR rejoint une cuve tampon mise en place étant donné la proximité de la ravine. Cependant, la cuve n’a qu’une capacité de stockage correspondant à une heure de débordement. (source : Services techniques de la Mairie, exploitant) Le déversement poursuit ensuite le réseau pluvial (fossé pluvial, caniveau, dalot sur environ

STEP

PR Fontaine

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200m) pour rejoindre un tronçon de ravine, qui conflue sur Bras Long.

Bras Long

PR Fontaine

Cuve tampon

Cuve tampon

Fossé intermittent

Réseau Pluvial Ravine

Cuve tampon

PR

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Milieu récepteur :

Valeur patrimoniale

Le point de déversement n’est pas situé dans les zones à forte valeur patrimoniale (ZNIEFF/PNR).

Périmètre de protection des captages :

La zone de rejet est intégralement située dans le périmètre de protection rapproché provisoire de la source des Songes.

Usages en aval

Aucune utilisation recensée sur le réseau pluvial, ni sur le tronçon de ravine qui mène jusqu’à Bras Long. Sentier de randonnée sur Bras Long en aval.

Faune : La vie aquatique n’est possible qu’à partir du « trou d’eau » à coté de la cuve. Fossé pluvial sec en amont des buses. Apport d’eau quasi constant par le pluvial (résurgence de nappe) Vie aquatique : nombreux poissons introduits, soit par des aquariophiles, soit pour la lutte contre le moustique. (gapote tigre, guppy, porte épée), têtards. Pas de crustacés observés. . Avifaune : Cortège urbain (moineau, tourterelle…) Mammifères : Passage de domestiques de rongeurs observés, mais présence possible. Passage de chiens probables. Aucune valeur patrimoniale ou protégée.

Flore Partie bord de route : Végétation entretenue par la commune + rudérales de zone humide + plan de tomate cerise observé à proximité de la cuve tampon ; Présence de mousse dans dépression à coté de la cuve. A l’aval direct de la cuve tampon, on observe nettement une forte croissance des végétaux. Conséquence de l’enrichissement des apports pas les débordements. Partie « ravine » : Végétation de ravine non entretenu. Bambous et bananiers notamment. Aucune espèce à valeur patrimoniale observée.

PPR Source des Songes

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Vue d’ensemble – cuve tampon – réseau EP.

Environnement autour de la cuve :

A noter : forte croissance des plantes en aval immédiat de la cuve.

Après l’OH, rejet dans le bras de ravine confluent de Bras Long.

Cuve tampon

Réseau pluvial / buse

RD26

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Flux de Pollution

Fréquence de déversement

Les débordements du PR Delisle ne sont pas systématiquement référencés. Les données recueillies ne permettent pas de statuer sur la fréquence de débordement. Pour mémoire, le regard en entrée de stations a débordé 7 fois depuis le début de l’année 2011 (donc en 7 mois). l’ordre de grandeur de la fréquence de déversement est probablement similaire.

Flux de pollution

Les données actuelles ne permettent pas de déterminer le flux de pollution en situation de débordement. Nous avons constatés un effet de dilution important, mais non quantifiable à l’heure actuelle.

Impact sur le milieu

Impact sur la turbidité du cours d’eau

Pas de distinction possible entre la turbidité des EU débordant du regard et la turbidité des eaux du milieu récepteur. Aucune mesure n’a été effectuée in situ, mais des observations ont été effectuées par temps sec et temps de pluie. Note : les EU usées subissent un fort de taux de dilution.

Impact sur la vie piscicole du cours d’eau

Les observations de la vie piscicole sur la dépression à coté de la cuve laissent à penser à un ensemencement régulier du lieu. En effet, étant donné la configuration de l’aval (caniveau, dalot, rejet avec chute dans la ravine), il est peu probable que les espèces observées proviennent de l’aval du cours d’eau. La conséquence d’un débordement serait un effet de chasse sur les espèces observées. Note : Les mêmes espèces (poissons) ont été retrouvées avant et après les points de déversements. L’impact sur la vie piscicole est indirect : il se traduit ici par le développement de mousses et d’algues dans la cavité.

Impact sur la flore Impact observé à proximité immédiate de la cuve : forte croissance des végétaux présents (herbes grasses et plants de tomates, algues dans la dépression en eau), du fait de l’engraissement lors des surverses. Pas d’autre impact observé. (effet de dilution trop important sur le reste du linéaire).

Impact hydraulique

Nul : le flux provient d’eaux pluviales introduites dans le réseau EU par le bais de dysfonctionnements. Si les réseaux de collecte EP et EU fonctionnaient tous les 2 correctement, les mêmes volumes arriveraient dans le milieu récepteur.

Stage de fin d’étude 2010/2011 AgroParisTech

Impact sur les activités en aval

Impact sur la qualité de la ressource sur le captage des Songes : Les investigations / mesures actuelles ne nous permettent pas de tirer de conclusion sur les liens de cause à effet qui pourraient exister entre les dépassements des quotas bactériologiques et le flux de pollution de la STEP d’une manière générale. Le fait qu’il y ait débordement au niveau ou non ne change rien à cette problématique. Impact sur la pêcherie : taux de dilution trop important pour avoir une impact significatif.

Risques de contamination

Source des songes (contamination de l’eau destinée à la consommation) : La source des Songes se situe après la confluence de Bras Long avec le Bras de la Plaine, et bien plus haut que le lit de la rivière. Le risque de contamination n’est donc pas immédiat. Cependant, des dépassements ponctuels des normes bactériologiques (coliformes et streptocoques fécaux) ont été constatés avant traitement, ce qui met en évidence une vulnérabilité des eaux captées. Contamination par contact direct :

- Risque de contamination pour les passants autour de la cuve tampon.

- Risque de contamination pour les marcheurs sur le sentier de ballade, bien que l’effet de dilution soit déjà important à ce niveau.

Il existe une situation sanitaire à risque pour toute la zone autour de la cuve et sur le sentier de ballade en aval.

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Annexe 6 :

RAPPORT DES TESTS A LA FUMEE (SDCAOI)

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Annexe 7 :

EXEMPLE DE RAPPORT CAMERA (SDCAOI) -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Annexe 8 :

Note explicative sur l’aptitude des sols (SEGC)

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Note explicative pour la réalisation de la carte d’aptitude des sols : Dans le cadre de la réalisation du Schéma Directeur des Eaux Usées de la commune de l’ENTRE DEUX, la CASUD, sous couvert du bureau d’études HYDRETUDES, a confié au bureau d’études S.E.G.C. la réalisation de la carte d'aptitude des sols à l'assainissement autonome de la commune.

L’assainissement autonome (collectif ou individuel) désigne tout système

d’assainissement effectuant la collecte, le traitement et le rejet des eaux usées domestiques des logements non raccordés à un réseau public d’assainissement. L’épuration est réalisée à la parcelle selon des techniques qui dépendent principalement du sol et de la surface consacrée à l’épandage.

D’après l’arrêté du 7 septembre 2009, l’implantation de systèmes d’assainissement autonome est soumise à des contraintes particulières :

� Contrainte urbanistique :

L’implantation de systèmes d’assainissement autonome n’est possible que dans les zones classées « urbanisées » ou « urbanisables » au PLU, et parmi celles-ci, dans les zones non desservies par le réseau collectif d’assainissement des eaux usées.

� Contrainte hydrologique :

L’implantation de systèmes d’assainissement autonome est totalement proscrite dans un rayon de 200 mètres autour d’une source, dans les zones d’emprise du réseau hydrographique (zones humides y compris) et dans les zones inondables.

� Contrainte hydrogéologique :

En cas de présence de nappes d’eau superficielles ou de périmètres de protection d’ouvrages destinés à l’Alimentation en Eau Potable, la mise en place de systèmes d’assainissement autonome est soumise à réglementation, et seules certaines filières sont autorisées :

- dispositifs de traitement « hors sol » - tertre d’infiltration – lorsque la nappe est proche de la surface ;

- filières superficielles privilégiées et régulièrement contrôlées dans les périmètres de protection de captages AEP.

� Contrainte « surfacique » :

La surface de la parcelle devant recevoir le système d’assainissement autonome doit permettre l’implantation de l’ensemble des ouvrages le constituant (dispositifs de prétraitement, dispositif de traitement, dispositif d’évacuation des eaux traitées dans le sol3) en respectant les surfaces d’emprise et de recul nécessaire à la protection et au bon fonctionnement de ces ouvrages. Elle est donc en général supérieure ou égale à 600 m² pour la filière dite de base (tranchées d’infiltration à faible profondeur) et de 400 m² minimum pour les filières profondes ou semi-profondes (500 m2 s’il y a de la pente).

Remarque : l’arrêté du 7/09/2009 permet la mise en place, après tests sur plateformes d’essai et validation par les ministères en charge de l’environnement et de la santé4, de nouvelles filières d’assainissement autonome, dont le traitement ne se fait plus exclusivement par le sol (l’évacuation des eaux traitées se faisant quant à elle toujours par le sol à la Réunion). Ces nouveaux systèmes de traitement (microstations d’épuration) permettent de réduire considérablement la surface nécessaire à la mise en place d’un dispositif d’assainissement

3 Rejet en milieu superficiel interdit à la Réunion (article 49 du Règlement Sanitaire Départemental – 28/03/1985) 4 A ce jour, une trentaine d’agréments ont été délivrés par les ministères en charge de l’environnement et de la santé.

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autonome. Ainsi, là où jusqu’à présent l’emprise minimale5 de la filière d’assainissement était de 120 m², elle peut, grâce à ces nouveaux dispositifs, être réduite à 50 m² environ.

� Contrainte topographique :

Des pentes supérieures à 20 % ou des ruptures de pentes prononcées (talus, falaise…) peuvent être à l’origine de graves dysfonctionnements des dispositifs d’assainissement (résurgences ou mauvaise dispersion des effluents). La faisabilité de l’assainissement autonome doit donc prendre en considération la pente du lieu d’implantation des ouvrages mais aussi le contexte morphologique du site. D’une manière générale, l’assainissement autonome n’est pas réalisable lorsque la pente est supérieure à 20% et/ou qu’il existe des ruptures de pentes à proximité des ouvrages d’assainissement6. Lorsque les pentes sont comprises entre 10 % et 20 %, on adoptera des filières de substitution dites semi-profondes ou profondes. Enfin, dans les zones où les pentes sont inférieures à 10 %, on préconisera en premier lieu la filière classique de l’épandage par tranchées d’infiltration (filière à préconiser en priorité en raison de sa « capacité épuratoire »).

� Contrainte pédologique :

L’aptitude d’un sol à l’assainissement autonome va dépendre de sa nature, de sa perméabilité, de sa « rippabilité » (compacité) et de son épaisseur. Un terrain est apte à tout type de filière d’assainissement autonome s’il est capable d’assurer une bonne épuration et une bonne dispersion des effluents. Il doit donc être meuble, suffisamment perméable et épais (> 1,5 mètre sous le niveau d’infiltration des eaux à traiter). Parmi les différentes filières existantes, celle des tranchées d’infiltration (ou tranchées d’épandage) doit être privilégiée en raison de ses fortes capacités épuratoires. Dans le cas contraire, les filières profondes et semi-profondes (filtres à sable verticaux, drainés ou non drainés, tertres d’infiltration) seront plus adaptées.

5 Y compris le périmètre de protection de 3 m des ouvrages. 6 Le contexte local fait que ce seuil de 20% de pente n’est pas rédhibitoire à la Réunion ; cette contrainte est en effet souvent compensée par des aménagements particuliers (infiltration en profondeur, par le biais de puits d’infiltration, après terrassement et mise en œuvre de murs de soutènements).

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Annexe 9 :

Carte d’aptitude des sols (SEGC) -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Annexe 10 :

Hypothèses de croissance démographique par secteur

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Sectorisation de la commune et application des taux de croissance de l’hypothèse retenue « croissance mixte » (croissance en deux phases : d’abord une densification du centre urbain, puis extension des zones urbaines en périphérique) Phase 1 (horizons 5 et 10 ans) Phase 2 (horizon 20 ans)

Figure A : Taux de croissance, hypothèse 3

La population estimée par secteur est détaillée ci-dessous :

Secteur 2011 2016 2021 2031

Taux 1 Taux 2

Bois de Nèfles 428 491 564 758 Le Ruisseau 2 099 2 398 2 740 3 243 Tévelave 2 229 2 521 2 853 3 724 Bellecombe 73 75 77 88

Chemin Queue de Cheval 15 16 16 17 Route du Tévelave 704 808 927 1 468

Centre Ville 3 598 4 110 4 696 5 504 Chemin de ligne 1 028 1 124 1 229 1 784 Ravine Sèche 962 1 052 1 150 1 670

Total 11 136 12 596 14 252 18 255 Tableau: Croissance par secteur, hypothèse 3

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Situation estimée en 2011 Horizon 5 ans (2016)

Horizon 10 ans (2021) Horizon 20 ans (2031)

Figure B : Estimation de la population, hypothèse 3 « Mixte » Légende :

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Annexe 11 :

Extensions de réseau prévisionnelles

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Annexe 12 :

Plan général d’implantation générale des travaux (DCE)

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Annexe 13 :

PLAN D’IMPLANTATION DU RESERVOIR (DCE) -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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Annexe 14 :

Journal de bord de l’avancement des travaux

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AEP MONTVERT : Suivi des travaux

8/03/11 La première visite de terrain, coïncide avec la fin des travaux de terrassement au réservoir Piton Montvert. La fosse de vidange n’a pas encore été fouillée. Le lot n°1 a déjà posé l’adduction au niveau de l’allée de Tilleuls (partie basse).

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22/03/11 Un by-pass de l’adduction DN150 du réservoir Montvert les Bas a été réalisé par dans le cadre d’un autre marché (entreprise PAYET. Il fonctionnera comme by-pass sur la future adduction SAPHIR DN300 à terme. L’entreprise du lot n°2,GTOI, se raccordera donc sur ce by-pass (Té + vanne). L’implantation des conduites devra être revue. Les regards du réducteur de pression et du mélangeur statique sont de grandes dimensions, et le passage de la conduite d’aspiration (entre la cuve et la future station de pompage) devra être recalé.

05/04/11 SORETRA termine la pose des conduites sur le chemin de Riz jusqu’au CD72. Les branchements sont réalisés à l’avancement. Le câble pilote est posé à l’avancement. La réfection du chemin de Riz a été réalisée la semaine suivante (bicouche pleine largeur).

19/04 La conduite en encorbellement sur la ravine Bras Banane a été posée en aval du tablier. Lors de cette réunion, a été soulevé un problème concernant le tracé de la distribution entre le CD 72 et le chemin Caron, traverse un chemin privé. Ce point n’avait pas été identifié en phase de conception. La propriétaire accepte que la conduite en DN 200 passe en limite haute de son terrain, dans une bande de 3m, à condition de dévoyer la conduite de distribution DN 150 passant actuellement au milieu de son terrain. Les travaux à réaliser ont été pris en charge par SORETRA (lot n°1) et par PAYET BTP, dans le cadre du marché à bon de commande de la Mairie.

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26/04 SORETRA a entamé la pose de la conduite de refoulement DN200 sous le CD72 (linéaire prévisionnel : 300m). SORETRA compte 2 semaines pour la pose des canalisations et réalisation de la réfection provisoire. SORETRA a prévenu l’UTR du début des travaux sur le CD72 et de la pose de la conduite côté gauche en en montant.

27/04 VEOLIA a mis en service le by-pass le 26/04 et engagé la vidange du réservoir de Montvert les Bas. L’intervention de GTOI (carottages du voile et mise en place des conduites intérieures + manchettes), initialement programmée à partir du 27/04, a du être reportée à cause d’une fuite sur le by-pass le même jour. L’entreprise PAYET a été dépêchée sur les lieux.

23/05 La conduite d’aspiration à l’intérieur de la cuve a été mise en place sur plots béton. Le décoffrage des manchettes d’ancrage en entrée de cuve (aspiration+ adduction) a été réalisé. Le réservoir a été mis en eau le soir même par VEOLIA. Le MOE s’est rendu sur site environ 48h après remplissage pour apprécier l’étanchéité des scellements (constat visuel).

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1/06 GTOI a terminé le béton de propreté et le béton de blocage de la fosse de vidange. Le ferraillage du radier est en cours. L’entreprise a également lancé la commande des armatures pour l’ensemble du réservoir.

7/6 GTOI a réalisé le remblai technique et le béton de propreté du local. Le passage d’un géotechnicien a eu lieu et les essais de plaque ont été réalisés.

14/6 Un point d’arrêt de vérification du ferraillage a été fixé programmé le jeudi 16/06. Le ferraillage du radier a été accepté sous réserves par le MOE et l’entreprise SOCOTEC. Les principales réserves portent sur : • Le réajustement de la cunette, • La qualité de vibration du béton suite à l’important ferraillage, • La quantité d’acier au niveau des réservations.

14/06 SORETRA a posé les conduites d’adduction et de refoulement jusqu’en partie haute du réservoir de Montvert-les-Bas. Des butées béton ont été mises en place pour les essais pression.

23/06 Le coulage du radier est en cours. Suite à un problème relatif à l’utilisation de la pompe à béton avec le béton ayant été agréé, la

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formule du béton destiné à être coulé a été modifiée. Le MOE demande à GTOI de réaliser des essais de convenance sur ce nouveau béton. GTOI engage sa responsabilité quant à l’utilisation de ce nouveau béton.

28/6 Les travaux du lot 1 ont été interrompus le 13/06 et ont repris le lundi 27 juin 2011. Suite aux événements pluvieux, des reprises de réfection provisoire sont à prévoir.

28/6 Les banches destinées au coulage des voiles sont livrées

06/07 3 voiles ont été réalisés. Suite à l’observation du MOE des reprises de béton seront à réaliser au niveau de la reprise sur talonnette. Des nids de cailloux, sont visibles, notamment au pied du second voile coulé. L’entreprise doit prendre les mesures nécessaires pour limiter les pertes de laitances et fournir une procédure pour le traitement des zones de ségrégation.

13/07 SORETRA a posé l’adduction DN 300 et le refoulement DN 200 sur le CD72 et arrive au niveau de l’accès

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partie basse du réservoir, en face de l’accès de chantier. Compte tenu des phases de bétonnage en continu au niveau du réservoir, SORETRA arrête la pose. Le MOE transmettra par la suite un OS d’arrêt daté du 18/07, date de fin des travaux de pose.

13/07 GTOI termine le coulage des voiles

19/07 Les poutres sont en cours de coulage. Les poteaux sont coulés sur place.

26/07 GTOI coule les prédalles. Les travaux de la station de pompage sont arrêtés au stade du terrassement. Le calage des côtes xyz n’a pas été réalisé et le MOE est en attente d’un plan d’implantation général (réseaux, VRD)

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03/08 Le gros œuvre du local de piquage SPAHIR [maçonnerie + pose des chaînages] se termine. L’enduit devait être réalisé la semaine suivante. Une fouille située le long du chemin d’accès a été réalisée par la SAPHIR en vue de la réalisation du piquage. L’intervention s’est déroulée le mardi 9 août.

09/08 GTOI a terminé la pose des prédalles. Le ferraillage de la dalle est en cours Concernant la chambre des vannes adjacente au réservoir, la pose des fourreaux et le béton de propreté ont été réalisés.

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Annexe 15 :

Exemple de compte rendu réunion de chantier

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