membrane et eau : le genie des procedes a l’Œuvre – 20 ... › ~gh › tools › gap ›...
TRANSCRIPT
Maxime PONTIÉ Professeur à l’Université d’Angers
UMR 6144 www.gepea.fr
Institut Européen des Membranes (IEM)
1
GEIHP EA 3142
www.univ-angers.fr
MEMBRANE ET EAU :
LE GENIE DES PROCEDES
A L’ŒUVRE – 20 années d’expériences
à l’interface Enseignement/Recherche
UMR 5635
Séminaire :
Sommaire
• Parcours professionnel de M. PONTIE
• Place des opérations à membranes/autres opérations de séparations vs temps
• (I) Défluoruration d’eaux saumâtres par nanofiltration
• (II) Efflorescences d’algues toxiques et prétraitement d’EDM (conchyliculture et dessalement d’EDM)
• (III) Colmatage et biocolmatage des membranes : approches prédictive, préventive et curative
• (IV) Stratégie antibiofilm
• (V) La mesure du potentiel d’écoulement : un outil d’analyse in situ
• (VI) Réacteur à biofilm supporté et membrane
2
Réunion du CFM* (GTE),
le 16 mars 2004 à l’IEM
Souvenirs, souvenirs...
3 (crédit photo : CFM 2004)
*CFM= Club Français des Membranes
SITUATION PROFESSIONNELLE du Professeur Maxime PONTIE
Né à Montauban (82), le 14 mars 1968
Marié, 3 enfants
MCF à l’ENS Chimie Paris tech (1997-2004)
Professeur à l’Université d’Angers (depuis 09/2004), Pr 2nd Cl.
Section CNU : 62 (énergétique, génie des procédés)
4
Années
VSN
(Sénégal)
1992-1996
ATER
Tours
Doctorat Chimie et
Chimie-Physique
1997
Postdoc
Swansea
(Pays de Galles)
DEA
Toulouse
GP
1992
HDR
UPMC Paris VI
2002
MCF
ENS
Chimie
Paris
1997-2004
MCF Chimie analytique
et GP
Professeur
U. d’Angers
2004-2015
GP, Chim.Ana.
Environnement
et Santé
Doctorat
Tours
1996
Laboratoires fréquentés :
LGC LPSM LPIMIR BEG LECA LSEA GEPEA/GEIHP
Toulouse, Dakar, Tours Swansea Paris Angers Nantes/Angers
ETAPES CLES DU PARCOURS PROFESSIONNEL
5
2005
1ère thèse : K. Kécili
CHIMIE ANALYTIQUE SCIENCE
DES MATERIAUX
GENIE DES PROCEDES
Science des
Membranes
CONTRÔLE
ET OPTIMISATION
MODIFICATION
SURFACES,
REUTILISATION
(invasifs, non invasifs, durables)
DIMENSIONNEMENT, SIMULATION,
INTENSIFICATION
6
PLURIDISCIPLINARITE AUX INTERFACES
(d’après Keller, 1987)
0
20
40
60
80
100
0 20 40 60 80 100
Optimum
technologique
Optimum
d'utilisation
Maturité
d'utilisation
Maturité technologique
Distillation
Extraction
Absorption
Cristallisation
Echange d'ions
Membrane
solide
Membrane
liquide 1987
2007
2013
7
EVOLUTION DES OPÉRATIONS A MEMBRANE
VIS-A-VIS DES AUTRES PROCEDES SÉPARATIFS
(1987 2007 2013)
THE MIDDLE EAST DESALINATION
RESEARCH CENTER
Sultanat d’Oman
2Faculté des sciences
Université de Fès
MAROC
EXCES DE FLUORURES DANS LES EAUX
SAUMATRES A POTABILISER PAR
NANOFILTRATION / 1ERE REALISATION
AU MONDE, A THIADIAYE (SENEGAL)
Dessalement; eaux saumâtres ; excès de fluor ; nanofiltration; osmose inverse.
Mots clés :
3LACHIMIA
Université de Dakar
SENEGAL
1GEPEA, UMR CNRS 6144,
2 Bd. Lavoisier, Angers,
FRANCE
MEDRC n°04As005
8
- I -
FLUOROSE
DENTAIRE
(F- > 2 mg/L)
Limite de qualité en fluor : 1,5 mg/L (OMS, 2011)
Problèmes de Santé humaine liés
à l’excès de fluor dans l’eau de boisson
Après 10 années
d’exposition à des
niveaux supérieurs
à 4 mg/L en F- FLUOROSE OSSEUSE
(F- > 4 mg/L)
9
Pays concernés
Excès de fluor dans l’eau de
boisson partout dans le monde
200 millions de personnes touchées
(d’après S.N. DIOP, 2010) 10
SO42-
F-
Cl-
Br-
I-
BW30
Pas de sélectivité en OI
Nanofiltration / osmose inverse ?
Une question de sélectivité
NF70
Bonne sélectivité entre sels
monovalents en NF à basse pression
(M. Pontié, C. K. Diawara, M.
Rumeau, Desalination 15 l
(2002) 267-274)
11
(1) Réservoir 2,6 m3 , Flux max. 3 m3/h ; (2) Unité pilote
(3) Groupe froid (T=21°C)
2
1
3
3
2
1
Quelques pilotes d’essais et station de Thiadiaye
Pilote plan de laboratoire
Pilote semi-industriel (modules
Spiralés, Tan-Tan 2008, Maroc)
Station de Thiadiaye (Senegal, 2010)
137 cm2
7,6 m2 1338 m2
12
Variation de F- dans l’alimentation et valeurs dans le perméat d’OI (BW30)
et de NF (NF90) (Y= 70%, flux de perméat = 26 LMH), Productivité et coût
énergétique des opérations BW30 et NF90 (TDS=3 g/L)
Elimination du fluor par NF/OI
(H. DACH, Thèse co-tutelle France/Maroc, Projet MEDRC* n°04As005)
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1 5 10 15
NF90
BW30
[F- ] alim. (mg/L)
[F- ] perméat
(mg/L)
Résultats clés obtenus en 2008 au Maroc
13
0
10
20
30
40
50
60
70
80
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Jv
(L
.h-1
.m-2
)
Pressure (bar)
NF90
BW30
Pth. = 3,3 bar DP (bar)
*MEDRC= Middle East Desalination Research Center
Paramètres Alim. OMS après NF
F- (ppm) 4,67 < 1,5
Na+ (ppm) 235 < 200
Cl- (ppm) 280 < 200
Mg++ (ppm) 51 10 à 50
Ca++ (ppm) 56 20 à 270
0,56
25
28
1
1
Alim. 50 m3/h
Taux de
conversion
70%
Modules
/ surface de
membrane
36 (24+12)
/ 1338 m²
étages 2
Membrane NF 90-400
Station de Thiadiaye au Sénégal (2010) - Une usine de défluoruration
d’eau par nanofiltration : aboutissement après 15 années de travaux de
recherche menés de 1993 à 2008
*
*reminéralisation sur Neutralite™ 14
(M.Pontié, Desalination and Water treatment (2013) 51,1,164-168)
(*L.A. Richards, Environ. Science and Technol. (2013) 47, 1968-1975)
.. )1
( convV
diffP CJ
JC
Concentration dans le perméat vs l’inverse du flux de perméat ( membranes NF270, NF90 et OI,
C= 0,1 M , T°=25°C, pH=6.7, Y=5%)
SKK model, 1966
RO
NF
Jdiff.
1/Jv (h.L-1)
NF90
NF270
BW30
Solubilisation-diffusion / Convection : les clés du succès
15
Jv.Cconv.
Jdiff.
Pe’ =
0 <Pe’ <1 Solubilisation/Diffusion
Pe’ = 1 Diffusion = Convection
Pe’ > 1 convection
*Barrières d’Energie F- :
NF90 : 9,6-17,0 kcal/mol.
NF270 : 7,0-14,3 kcal/mol.
Thiadiaye , 6 janvier 2010
Depuis, 1 douzaine d’unités « autonomes » ont été installées
(par exemple à Keur Mariama, région de JOAL) 16
La première réalisation au monde !
a L’UNAM Université, Université de Nantes, GEPEA UMR CNRS 6144, b IFREMER, Laboratoire Phycotoxines, Centre de Nantes
c IFREMER, Laboratoire Conchylicole des Pays de la Loire
Prétraitements d’eau de mer
en présence de microalgues toxiques
17
- II -
Augmentation des blooms depuis 20 ans dans le
monde – cas de Cochlodinium sp. (Kudela et Gobler
2011)
Impacts économiques – Menaces pour l’écologie –
Risques pour la santé publique
Impacts
-Aquaculture
Contamination des
mollusques bivalves
-Halieutique
Mortalité des poissons
-Eau destinée à la
consommation humaine
Dysfonctionnement des
usines de dessalement
d’eau de mer
Efflorescences de microalgues toxiques
dans le monde
18
Alexandrium catenella Saxitoxine (PSP)
(L: 18-32µm; l: 20-48µm)
Alexandrium minutum Saxitoxine (PSP)
(L: 15-30µm; l: 13-24µm)
Trichodesmium sp. -
(L: 60-2000µm; l: 3-12µm)
Gymnodinium mikimotoi Non toxique
(L: 18-40µm; l: 14-35µm)
Noctiluca Scintillans Non toxique
(Ø: 200-2000µm)
Cochlodinium polykrikoides Ichthyotoxique
(L: 30-40µm; l: 20-30µm)
Gymnodinium catenatum Saxitoxine (PSP)
(L: 25-43µm; l: 34-65µm)
Scrippsiella trochoidea Non toxique
( L: 23-37µm; l: 19-30µm)
Les microalgues à l’origine de
blooms algaux
19
Thèse de Jean-Baptiste Castaing
Nouvelles
Filières de
traitement
d’EDM
PBR*
Culture de microalgues : de l’erlenmeyer
au “scobalite” de 100 L
20
(J.B. Castaing, M. Pontié, Desalination (2010) 253, 71–77 )
PBR= photobioréacteur
Systèmes de
sauvegarde en
circuit fermé
Procédés de
filtration
5 à 50 m3/h
Plusieurs niveaux de difficulté
VERS DES PROCÉDÉS RUSTIQUES ADAPTÉS À L’AQUACULTURE
Peu de maintenance, robuste, faible investissement, peu énergivore, peu de
dérives de performances.
microalgues toxiques
100 à 30 000 cellules/mL
5 à 200 mg/L de MES
Situation actuelle
Stockage des coquillages en bassin
de 10 à plus de 100 m3
Ecumeur, filtre à sable,
décantation
(Pas de rétention de 100 % des
microalgues toxiques)
En cas d’événement toxique les ventes de coquillages sont interdites
Milieu naturel
Parc à huîtres
Bouchot (Moules)
Préparation d’EDM “propre” pour la
conchyliculture
21
Bulleur
Extraction
RétrolavageAir
Manomètre
Cuve de récupération
du perméat
Pompe
Cuve d’alimentation
I-3
Rotamètre
Longueur utile des
fibres 85 – 100 mm
Diamètre externe
1,2 ± 0,07 mm
Surface de filtration
0,33 – 0,40 m²
Diamètre moyen des
pores
0,2 µm 40 L
concentration constante
(Fluxair = 0,6 Nm3.h-1.m-2; PTM = 0,3 bar)
La solution : membrane immergée fibre
creuse, PSU*
22
*PSU= polysulfone
Quelle que soit l’espèce, les microalgues sont totalement éliminées (TR>99 %)
Rétention (%) H. triquetra A. minutum
Microalgues (C0= 30 000 Cell/mL) >99 >99
Turbidité >98 >98
Matières Organiques Dissoutes (COD)
mg/L 0 22
H.triquetr
a A.minutum
0%
25%
50%
75%
100%
0 50 100 150 200
temps (min)
J/J
0
A. minutum H. triquetra
La nature de la
microalgue influe
sur le phénomène
de colmatage
Algue
leurre
Méthodologie, Rétention des microalgues et colmatage
23 (J.B. Castaing, M. Pontié, Desalination (2010) 253, 71–77)
EDM
réelle
BOUES
HYDROCYCLONE
POLYMERE
FeCl3
COAGULATION INJECTION
DECANTATION
EAU CLARIFIEE
HYDROCYCLONE
alimentation
Sable fin
H2SO4
FeCl3
Pré-
Filtre
1er étage d’OI ou de NF
égoût
Eau
Produite
NaOH Anticalcaire
Cl2
Polymère
Filière de dessalement d’EDM par OI en présence de
phytoplancton – Positionnement des membranes
MF/UF
BOUES
Antitartre 2e étage d’OI
3e étage d’OI
FAS
Thèse de S. Plantier (en cours) 24 Thèse de Séverine Plantier (3A) (co-encadrement : A. Massé, N. Sabiri)
Colmatage et Biocolmatage des membranes : approches prédictive, préventive et curative
Membrane d’osmose inverse SW30 recouverte de biofilm marin -
E.O. Mohamedou et coll.,
Desalination 253 (2010) 62–70 25
- III -
ADHÉSION
Membrane
Pores de la membrane
microorganisme
Composés du milieu à traiter (acides humiques, protéines, exopolysaccharides…)
= ADHÉRENCE
+
- Effets électrostatiques (-20,90 kJ/mol)
- liaisons hydrogènes (-16,72 kJ/mol)
- Hydrophilie / hydrophobie (-12,54 kJ/mol)
Composition chimique :
Rugosité et porosité
Colmatage et biocolmatage
26
Approche prédictive
Etude des interactions
protéines / membranes
27
(Projet ACI JC n°4052 (2002), FNS*)
*FNS= Fond National pour la Science
S
O
O
O [ ]
n
O O
O
CH 2 OH
OH OH n
2 membranes d’ultrafiltration (UF) de même seuil de
coupure: 100 kDa* (dp=10 ± 2 nm), 2 matériaux différents
Polyéthersulfone (PES)
HYDROPHOBE
Cellulose régénérée (CR)
HYDROPHILE
Adsorption :
20 mg/cm2
*1 Da = 1 g/mol
] [
Albumine de sérums
de bovins (BSA)
Adsorption :
< 10 mg/cm2
Membranes étudiées et protéine colmatante modèle
28
-15
-10
-5
0
5
10
15
20
25
30
35
CR PES
DG
(m
J/m
2)
Membrane vierge Membrane colmatée
CR vierge CR colmatée PES vierge PES colmatée
Angle de contact
à l’eau
5° ± 1 13° ± 2
74° ± 7
69° ± 3
Enthalpie libre d’adhésion par mesures d’angles de contact
DG < 0 forte affinité pour
la protéine
29
-5000
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
-1 -0,5 0 0,5 1 1,5
Piezo extension (mm)
Fo
rce
(n
N)
Approche
Retraction
-20
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
-1 -0,8 -0,6 -0,4 -0,2 0 0,2 0,4 0,6
Piezo extension
Fo
rc
e (
nN
)
Approche
Retraction
Membrane CR vierge:
faible force d’adhésion
Membrane PES vierge:
force d’adhésion importante
Force d’adhésion
= -12,5 nN
Force d’adhésion
= -1,5 nN
Force d’adhésion par AFM et la méthode de la pointe modifiée
30 (Bowen R, White C, Chemical Engineering, London, 2001, 718, 34-36)
Pas de risque de colmatage interne Risque de colmatage
Interne élevé
Recouvrement
Taille
Population
Pores
200 nm
Particules
235 nm
Membrane MF
Pores
Particules
10 nm 235 nm
Membrane UF
Taille
Population
Evaluation des Risques de Colmatage
32
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
0 500 1000 1500 2000
COD reçu par la membrane (mg C/m 2 )
Lp
relative
MF PS
UF PS
pH = 6,5, T = 20 °C
L’UF se colmate moins que la MF !
Filtration de l’eau de la Marne
33 (M. Pontié et coll., Desalination 204 (2007) 155-169)
0
20
40
60
80
100
120
140
0 50 100 150 200
Temps (min)
J 20°
C (L/
h/m
²)
300 kDa
10 kDa
0,2 µm
Ra initiale = 260 ± 50 nm Ra colmatée = 411 ± 50 nm
La MF se colmate moins que l’UF !
Flux de
Production
(L.h-1.m-2)
0,3 bar
Filtration d’EDM en présence de microalgues
34 (J.-B. Castaing et al., Desalination 253 (2010) 71–77)
INDICES DE
COLMATAGE A.minutum H.triquetra
Indice de
constriction
(L-1) 0,028 0,028
Indice de
blocage
(h-1) 3,6 3,2
Indice
« Gâteau »
(s/L²) 10,3 3,5
3 mécanismes de colmatage ont
été identifié 3 indices de
colmatage déterminés
n
dV
dtk
dV
td
²
²
Hermia, 1982
Gâteau
Constriction des pores
Constriction des pores
+
Formation d’un gâteau
Blocage des pores
Blocage des pores
+
Formation d’un gateau
Pore membranaire
Début de filtration
Fin de filtration
Mécanismes et indices de colmatage
35 (Aimar P., Bacchin P., Maurel A., 2010 Techniques de l’Ing. J2790)
H.tri
quetr
a
A.mi
nutu
m 0%
25%
50%
75%
100%
0 50 100 150 200
temps (min)
J/J
0
A. minutum
H. triquetra
Colmatage avec H. Triquetra
_ 1µm
Colmatage avec A. Minutum
_ 1µm
- Présence de particules (<1µm), d’agrégats, de débris (H. Triquetra)
- Surface recouverte par dépôt homogène (A. Minutum)
Rétrolavage
(1 bar pendant 10s)
_ 1µm
Membrane neuve 0,2 mm
H.triqu
etra
A.minut
um 0%
25%
50%
75%
100%
0 50 100 150 200
temps (min)
J/J
0
A. minutum H. triquetra
36
Diagnostic du colmatage par la démarche d’Autopsie Membranaire
(JB. Castaing et coll., Desalination 276 (2011) 386–396)
0
50
100
150
200
250
300
350
400
0 2000 4000 6000
COD reçue par la membrane (mgC/m2)
Lp
(L/(
h.m
2 .b
ar))
Série1 Série2 Série3 Série4 vierge Eau de rivière
Après BW Après nettoyage
Backwash
Colmatage irréversible
Nettoyage chimique
MF PVDF
Eau de rivière
d’Annêt sur
Marne
microfiltrée
sur 1µm
Une membrane qui se colmate c’est une capacité de
production qui dérape ! dixit l’industriel
Usuellement, lors d’une campagne de filtration…
38
Membrane PS neuve et propre
Membrane colmatée Membrane « nettoyée » persistance de débris
Ra* (nm)
(50x50 mm2) 220 450 320
Nettoyage chimique : évaluation de son efficacité
0
100
200
300
400
Neuve Colmatée Nettoyée
Lp
20
°C
(L.h
.-1m
- ².b
ar
-1)
1,0
3,0
5,0
7,0
9,0
11,0
Rc *
10
12
(m
-1) Lp, Perméabilité à 0,3 bars
Résistance de colmatage
Protocole de
nettoyage :
1- NaOH 1h
2- Acide oxalique 1h
3- Chlore 1h
39 *Ra= rugosité moyenne
Membrane spiralée prête pour l’autopsie
(Ashkelon, ISRAEL)
Découpe d’un module spiralé d’osmose inverse avant son autopsie
Autopsie des membranes d’OI = Diagnostic
Membrane d’osmose inverse couverte de biofilm marin - Desalination 253
(2010) 62–70
Baisse de la
RETENTION* en
sels de l’EDM de
99,5% à 96%
*Rétention (%) :
R=100.(1-Cp/C0)
40
Présence de S attribuée à la couche active
Fe cartogra. O cartographie
Présence de FexOy
Cristaux rouges orangés
Microanalyse X (20 keV, d=16 cm)
Analyses chimiques par MEB/EDX et potentiel zétâ
usée Vierge .
.
Potentiel zétâ et déplacement du point isoélectrique
- 25
- 20
- 15
- 10
- 5
0
5
10
0 1 2 3 4 5 6 7
virgin
old
virgin
old
Potentiel
zétâ
(mV)
pH
41 (E.O. Mohamedou et coll., Desalination 253 (2010) 62–70)
La rugosité de surface augmente de manière importante
Ra=20 nm
La morphologie change, des bactéries et des amas de particules sont observées
Ra= 97 nm
1 mm 1 mm
Morphologie et topographie MEB/AFM et TOMOGRAPHIE
Neuve
Neuve
Usée
Usée
(FESEM, 3 keV; d=16 cm)
C/ZrO2
42
Tomographie
Membrane Membrane
Modification de la membrane par des polyélectrolytes déposés selon la technique du Layer-by-layer (LbL) (A) BL)
Développement d’un biofilm
Régénération de la surface de la membrane
Membrane
Cycle de stratégie « antibiofilms »
3
2 1
45a
AN69 AN69mod
3 j.
6,5 j.
Images 2D-FESEM (x 2000) (3 keV; d=16 cm)
T
em
ps d
’imm
ersi
on d
ans
l’eau
de
mer
10 mm
AN69 régénérée
Stratégie antibiofilm sur biofilm marin
(Lasquellec V., Pontié M., et coll. J. Water Sci, (2007) 20 (2) 175-183) 46
Mots-clés : microfluidique; membrane ; autopsie ; MF/UF/NF/OI ; potentiel d’écoulement ; potentiel zétâ; analyse in situ ; déconditionnement; nettoyage ;
“Mesures du potentiel d’écoulement (PE)
transmembranaire : outil in situ du diagnostic
membranaire”
47
- V -
Df = (e/hl) . z .DP
(HUNTER R.J. Foundations of colloïd science, 1991, p.316)
-60
-50
-40
-30
-20
-10
0
10
-0,5 0 0,5 1 1,5 2
TAC PES PS
Df (m
V)
D P (bar)
KCl 10-3 M
pH=6,8
Seuil de coupure : 100 kDa
-1 mV
-3 mV
-5 mV
z
Modèle de la double couche
électrochimique
avec PE = ( ) DP
Df
I=0
DC=0
Equation de Helmoltz-Smoluchovsky
48
Mesures couplées de Perméabilité Hydraulique et de
potentiel d’écoulement pour l’intensification du
déconditionnement et des nettoyages
(Suty H.; Habarou H.; Pontié M. ; Patent n° 0412632 :
FR20040012632 2004-11-29 - PCT en 2005, 2007 et 2009)
* DPE ± 5 mV/bar
(Df/DP) = e z/(mc)
Pressure (bar)
Φ(m
V)
y = -113x + 2.9 R 2 = 0.996
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
-0.7 -0.6 -0.5 -0.4 -0.3 -0.2
49
*30’ de nettoyage avec du chlore à 200 mg/L
-150
-100
-50
0
50
100
150
200
250
vierge Nettoyée* Après 3h de rinçage
à l’eau
ultrapure
Après 7 h
de rinçage à
l’eau ultrapure
PE (mV/bar) Perméabilité hydraulique (L.h-1bar-1m-2)
UF PS 100 kDa,
DP=-0,45 à -0,8 bar
[KCl]=2.10-4 M,
pH=6,5, T°=20°C
Intensification du DE-CONDITIONNEMENT (1)
50
1- Rinçage à l’eau ultrapure
2- Nettoyage au chlore
1- Simple rinçage à l’eau
ultrapure
20 h de filtration 1800 L/m2
2- Nettoyage au chlore + rinçage
4 h de filtration 300 L/m2
Economie d’eau : 1500 L/m2
51
Intensification du DE-CONDITIONNEMENT (2)
Mesures couplées de Perméabilité Hydraulique et de
potentiel d’écoulement pour l’intensification des nettoyages
52
Synergies du couplage d’un bioréacteur à biofilm supporté et de membranes MF/UF/NF* - Etude
de la biodégradation des MPO
Bioréacteur à biofilm supporté
Membrane C/ZrO2
6 mm
*MPO : micropolluants organiques
MF : Microfiltration
UF : Ultrafiltration
NF : Nanofiltration
+
16 53
- VI -
0
0,02
0,04
0,06
0,08
0,1
0,12
0,14
0,16
0,18
0,2
0 500 1000 1500
Temps (secondes)
Ab
sorb
ance
A
bso
r
Curseur 4 : Q=3 L/h
Les principaux défauts d’écoulement
dans les réacteurs
*DTS : Distribution des temps de séjour
Caractérisation des défauts d’écoulement
dans le BRB par la méthode de la DTS*
16 54
+ CH3COOH
PCT PAP
+ H2O
Coloration caractéristique (rose)
du PAP après 36h
**PAP: para-aminophénol
Apparition
du PAP
Disparition du
PCT
Réaction d’hydrolyse/déacétylation du PCT en
para-aminophénol (PAP**) via le biofilm
16 56
Voltammétrie cyclique
du PCT et du PAP
• 1-Élaboration de l’UME
• 2- Modifications de la surface par un
catalyseur chimique ou par une
membrane (par exemple le Nafion©)
• 3- Techniques électrochimiques impulsionnelles
couplée à l’UME modifiée*
• 4- Analyse du micropolluant (PNP=4-nitrophénol)
« Homemade »* Ultra-Micro-
Electrode (UME), made in Angers
Modification de l’Ultra-Micro-Electrode par un
film de phtalocyanine de nickel (p-NiTSPc)
électrodéposé en milieu alcalin.
Mesures directes, in situ et + sensibles
: Voltampérométrie à ondes carrées (optimisation du courant faradique)
E initial : -0,2 V/ECS
Frequence : 60 Hz,
Hauteur de pulse : 90 mV
Incrément de potentiel : 20 mV
NiTsPc
Stratégie Analytique
avant
- - - - après
dépôt de p-NiTSPc
( Einitial = 0 V, Hpulse = 70
mV,
f = 50 Hz,
Incrément = 60 mV)
[PCT] = 8,7 .10-4 mol/L,
KNO3 = 1 mol/L
Epic =0,6 V/ECS
16 57
Hypothèse : La cinétique de dégradation dans un BRB est d’ordre 1 vis-à-vis du PCT :
C(t) = C0 * exp(-kt) avec :
C(t) : la concentration du PCT à l'instant t,
C0 : la concentration du PCT à l'instant 0,
k : la constante de vitesse de disparition du PCT [T-1].
Ln (C/C0) = f (t) : droite linéaire Hypothèse de l’ordre 1 vérifiée
Pente de la droite k= 0,036 h-1 (T=20°C)
Evolution de Ln(C/C0) au cours du temps
Etude de la cinétique de biodégradation du PCT
16 58
0
10
20
30
40
50
60
70
80
0 20 40 60 80 100
t (h)
[PCT] (mg/L)
y = -0,036x
R2= 0,98
-2,5.
-2
-1.5
-1
-0.5
0 40 80 100
t (h)
ln (C/C0)
lnC/Co=-0,036.t R2=0,98 et t1/2=19h
Cinétique d’ordre 1 pour le PCT (T=20°C)
Conversion = 95% au bout de 4 jours
Type d’eau
Paramètres
Eau de l’étang
St Nicolas
Eau biofiltrée
Lp (L.h-1.m-2.bar-1)
72
101
Rc (m-1) 1,9.1012 0,18.1012
Indice « gâteau »
(s.L-2)
1336 738
Pilote de filtration membranaire Evolution du flux en fonction du temps
(DP=3 bars)
Membrane
UF 300 kDa
C/ZrO2
Vanne de
réglage du
débit
Pompe
Colmatage en UF après BRB
16 59
Double intérêt du couplage BRB-UF : Amélioration de la qualité de l’eau
et diminution du caractère colmatant de l’eau naturelle
Nécessiter de compléter ce traitement par un traitement de finition par NF*
(*Chon K., Sarper S.et coll., Desalination 272 (2012) 128-134)
http://www.info.univ-angers.fr/pub/gh/Tools/gap/gap.htm
http://www.gepea.fr/
Merci de votre attention
(crédit photo M. PONTIE 2010)
16 60
Membrane et microalgues
Prétraitement eau
(douce, saumâtres, de
mer)
Production de
Biomasse Récolte
Traitement des
surnageants à
recycler
Bioraffinage
membrane membrane membrane
membrane
Applications : production de biocarburants,
production de protéines, de sucres, …
Nouvelle Filière :
GreenStars, Greensea, Salinalgue…
En Languedoc Roussillon :
Contact à Mèze
Eric Causse
A1
Voies de dégradation du paracétamol et du MPT
CO2
MPT
PNP ?
PAP PQI
NAPQI
PCT
acides humiques
PARACETAMOL
Résoudre les mécanismes de biodégradation des MPO en
BRM - Exemple des pesticides et des médicaments
16 55 16 60 A2 (S. Chiron et coll., Environ. Sci Technology, 2010, 44, 284–289)
Stabilisation
de l’infusion
de fleurs
d’Hibiscus
par MF FRV=1,33, DP=4 bars
MFI=11000 s/L2 – MF 0,14 mm C/ZrO2 Sm=85 cm2
Du procédé au produit : les membranes comme
opération à haute valeur ajoutée en agroalimentaire
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0 100 200 300
infusion
Eau UP
t (min.)
Débit
(L/h)
ISSBA, 2013
16 60 A3