1. Mon assiette raconte Ma vie devant la tlvisionABC Dittique, Association de professionnels de sant. Isabelle Darnis, Ditticienne clinicienne DE

2. La publicit et nuit-elle la sant des enfants et des adolescent ? 3. Les publicits : volume au quotidien, le format attractive, rptitif et hautement audacieux pour sduire petits et grands consommateurs. En interaction avec : le nombre dheures pass devant la tv le nombre de tv dans le foyer, celui-ci tant directement corrobor au risque dobsit dans la famille. (Plus il y a des tlviseur, plus le risque est lve). = Incitation la surconsommation et sdentarit 4. Messages adresss lenfant (plutt super hros et relation lobjet, lintention des parents ou des adultes (plus rationnel), aux adultes (plus hdonique) Messages inconscients, rptitifs, strotype. Une promesse (pouvoir, beaut), une atmosphre avec occultation des freins En connexion avec lemballage, lpi texte de la publicit. 5. Sur 400 enfants interrogs dans le cadre dune enqute ils sont 47%, dans la tranche des 8-14 ans, dire que les publicits quils regardent leur donnent envie de manger ou de boire. 62% dentre eux demandent par ailleurs leurs parents dacheter les produits dont ils ont vu la promotion la tlvision, ce que reconnaissent 62% des parents. 91% des enfants interrogs dclarent obtenir ce quils ont demand. 6. 70% des publicits destines aux enfants concernent des produits gras et sucrs. Elle incite manger plus (avec les yeux), notamment entre les repas, effet stakning. En instaurant les mini repas, toutes heure, elle contribue dstructurer progressivement la base des repas partags. Nourriture industrielle standardise et contraire la biodiversit Participe la perte de repres, des traditions, des savoir faire. 7. De lenfant prescripteur lenfant Roi, 65% de ses demandes sont satisfaites pour le petit djeuner. Le pouvoir de harclement : effet par rptition du message qui finit par influencer le choix des parents.Il ny a pas de diffrence statutaire, cest la promotion consumriste de lEnfant-Roi , roi de ltalage, roi de la consommation, et qui simpose face la culpabilit des parents. 8. Lautorit parentale se trouve en forte concurrence avec les mdias, Les messages publicitaires discrditent la fonction parentale ou lautorit. Elle repousse la question des limites. Limites qui sont au cur du sujet. Cela questionne sur le plaisir de manger, de partager un repas 9. Chez ladolescent La norme et strotype des corps vu par les mdias - Bouleversement de limage corporelle - La dysmorphophobie - Mal tre, dpression 10. Injonction paradoxale. Consomme, soit mince Elle invite la rgression, pousse la pulsion, la compulsion craquez, sans complexe ! Satisfaction immdiate / diffrent du plaisir diffr. Un mcanisme du tout et tout de suite. 11. Les jeunes filles en particulier sont atteintes de troubles lis directement aux images mdiatiques de mannequins souvent aux indices de masse corporel infrieur la moyenne. Les images retouchs ajoutent une difficult didentification des corps de fiction et irrel. Les jeunes filles sidentifient ces images au prix parfois dune grande souffrance physique, psychique conjugus des troubles graves du comportement alimentaire. 12. Une proccupation pondrale de plus en plus prcoce, 30 % des adolescentes s'estiment trop grosses. 43% luttent pour maintenir ou retrouver un poids optimal . 28 % sont sujettes des frnsies alimentaires. 7 % des adolescentes sont boulimiques. 13. Lexcs de publicits peut donc nuire globalement lestime de soi et altrer la perception du corps. 14. Lenfant na pas de mcanisme de protection ( quest-ce qui entre en compte pour ses choix alimentaires ? ). Limpact des images et des messages est fonction de lge, du contexte parentale et le degr de maturit de lenfant. Young (1986, cit dans Bre, 1993) considre que ce nest pas avant onze ans que les enfants comprennent vraiment l'usage du langage figur. 15. Notre travail peut consister - Accepter la publicit comme un phnomne de socit- Comprendre les stratgies et savoir dconstruire les messages - Renforcer les comptences parentales, - Dvelopper lesprit critique auprs de lenfant : analyse de limage en milieu scolaire, formation des professionnels. 16. 22 17. MERCIIsabelle Darnis, Responsable de la formation www.abcdietetique.fr04,72,07,69,46