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Suivi/evaluation des politiques de developpements agricole et Rurale Maurice TAONDYANDE ReSAKSS-AO, IITA Atelier pour le renforcement des capacités en matière de politique agricole stratégique, de planification et de mise en oeuvre d’investissements en Afrique Dakar 20 au 21 Juin 2012

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Presentations from the second ReSAKSS-WA capacity building workshop for francophone countries, June 20-21 in Dakar, Senegal.

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Suivi/evaluation des politiques de developpements agricole et Rurale

Maurice TAONDYANDEReSAKSS-AO, IITA

Atelier pour le renforcement des capacités en matière de politique agricole stratégique, de planification et de mise en oeuvre

d’investissements en AfriqueDakar 20 au 21 Juin 2012

 

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Plan• Cadre logique du PDDAA• Principales questions soulevées pour le S&E

du PDDAA• Cadre de S&E du PDDAA• Outils

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Renforcement des capacités institutionelles

Pauvreté

Faim

Information, Connaissance, et

Technologies

Prix

Capital Humain

Infrastructures commerciales

Pistes Rurales

Production agricole &

disponibilité alimentaire

Gestion durable des

terres Management

Commerce des produits

agricoles

Infrastruct. Rurales et accès aux marchés

commerciaux

Système de gestion des terres et de contrôle de

l’eau

Recherche agricole et développement de

technologies

Sécurité Alimentaire et Filets de

Sécurité

Revenu

1 2 43

Reserves alimentaires

Investissements (Présentés ici pour refléter les 4 piliers du PDDAA et des thèmes

transversaux)

Capital Physique

Niveau Objectifs•Actifs ménagers et dotations•Catastrophes naturelles•Conflits

Niveau Objectifs Intermédiaires

•Production non agricole •Emploi•Salaires ruraux •InflationNiveau résultats•Ressources•Facteurs naturels•Politiques commerciales•Performance Macro-économiqueNiveau extrants

•Conditions Initiales du capital•Autres services (éducation, santé, eau, sécurité sociale)

Niveau Intrants•Politique économique•Gouvernance•Institutions•Revenus et dépenses publiques•Investissements du secteur privé/IDE•APD et harmonisation des politiques des donateurs

Systèmes d’Irrigation

FACTEURS CONDITIONNANT

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Lecture du cadre logique du PDDAA: comment les

investissements publics réduisent la pauvréte et la sous-alimentation

en milieu rural

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Irrigation et gestion durable des terres

• Indispensable pour reduire la fluctuation de la productivité liée aux aleas pluviometrique (secheresse, Innondation)

• Augmentation de l’intensite culturale donc augmentation des approvisionnements alimentaires

• Complementaire à l’utilisation des engrais et des semences ameliorées.

• Toutefois, un faible management des systemes d’irrigation peut être source de vecteurs nuisibles aux hommes et aux animaux. Le problème de la salinité des sols est à prendre en compte aussi.

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Recherche agricole et developpement de technologies

• Necessaire à l’amelioration des rendements

• Reduction des pertes-post agricoles

• Adaptation de l’offre aux préférences des consommateurs (nationaux et internationaux)

• Toutefois, necessité d’un systeme de vulgarisation efficace

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Routes rurales, Transport et télécommunications en milieu rural

• 1) Réduction des coûts de transaction

• Amélioration de l’accès au marché des produits et inputs agricoles

• Induisant une baisse des prix des intrants et une hausse du prix au producteur et une diminution du prix au consommateur. (Indicateur : Evolution du prix au consommateur, part du prix au producteur/prix au consommateur).

• Entrainant une augmentation du revenu des producteurs et aussi une hausse du revenu réel des consommateurs.

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Routes rurales, Transport et télécommunications en milieu rural

(suite)• 2) Facilitation de l’accès aux autres services pouvant

influencer positivement le revenu des ruraux (Vulgarisation, écoles et centre de santé, institutions financières, télécommunications) .

• 3) Possible stimulation des investissements privés dans le transport et autres services impactant positivement sur le revenu des ruraux par le biais de plusieurs canaux (création d’emploi non agricole, désengorgement de l’agriculture…)

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• Développement des marchés A distinguer du développement des infrastructures physiques. Il s’agit ici de système d’information sur les prix, du contrôle de qualité et de normalisation des produits. Conduisant ainsi à un meilleur accès aux marchés urbain et d’exportation des produits agricoles. Meilleure intégration des marchés évitant les positions dominantes et améliorant ainsi le fonctionnement des marchés.

• Electrification ruralePouvant stimuler l’investissement privé dans l’entreprenariat non agricole (fabrication des inputs, transformation des produits agricoles..) en milieu rural source d’emploi et de désengorgement du secteur agricole et d’amélioration de la productivité agricole entrainant ainsi une hausse du salaire et des revenus ruraux. Maîtrise de l’exode vers la ville.

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• Sécurité alimentaire et filets de sécuritéProgrammes de filets de sécurité (aide alimentaire d’urgence, cantine scolaire, aides en espèce ou en nature) ciblant des groupes désavantagés (incluant les pauvres, personnes âgées, femmes enceinte, enfants, personnes handicapées) qui ne sont pas capables de participer ou de bénéficier du processus de croissance. Ces types de programme permettent une redistribution des ressources en faveur des groupes les plus défavorisés. Ils permettent d’accroître directement leurs revenus et leurs consommations et réduisent ainsi la pauvreté. Indirectement, ils permettent d’améliorer la productivité agricole par le biais de l’amélioration du capital humain (éducation, santé, nutrition...).

• Transferts aux producteursProgrammes de soutien ou subventions aux producteurs (les plus démunis) ou fournisseurs dans le but de les encourager dans la production ou la fourniture de certains produits ou intrants. Toutefois: interventions créant des distorsions sur les marchés. Possible detournement du soutien par les producteurs plus aisés

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Pourquoi un systeme de suivi/evaluation du PDDAA

• S’assurer des progrès realisés pour l’atteinte des objectifs du PDDAA de reduire de moitié la pauvreté et la sous-alimentation par le biais d’une croissance agricole de 6% elle même soutenue par une allocation d’au moins 10% des ressources publiques à l’agriculture.

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Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA

1. Environnement favorable• Quels sont les politiques, les institutions et les mécanismes en place pour

améliorer la gestion économique, par exemple la gouvernance politique et économique, le développement du secteur privé et l’équité ?

• Quelles ont été la fiabilité et la pertinence des preuves utilisées dans le processus de conception des programmes d'investissement ?

• Les processus ont-ils pris en compte tous les acteurs, et les programmes d'investissement sont –ils alignés sur les principes et les cibles du PDDAA?

• Des mécanismes sont-ils mis en place pour la mise en œuvre de l'investissement et le suivi et l'évaluation de ses impacts?

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Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA

2. Respect des engagements et réalisation des objectifs fixés

• Les partenaires au développement respectent-ils scrupuleusement leurs engagements financiers en vue de soutenir le programme du PDDAA ?

• Les gouvernements allouent-ils 10% (ou d’autres quotes-parts comme indiqué dans leurs plans d'investissement) du total de leurs ressources budgétaires au secteur agricole?

• Les attentes relatives à la réalisation effective par le PDDAA de croissance agricole et de réduction de la pauvreté, la faim et de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ont-elles été satisfaites jusqu’à ce jour?

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Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA

• 3. Efficacité des interventions (processus, politiques, investissements):

• Quelle a été l’efficacité des différents types d’interventions dans les réalisations faites jusqu’ici ?

• Quels sont les facteurs qui ont déterminé le niveau d’impact qui a été réalisé ?

• Quels sont les échanges et les complémentarités, le cas échéant, entre les différents types d’interventions ?

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Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA

• 4. Cohérence des interventions planifiées avec les objectifs initiaux

• Quels sont les impacts projetés si les interventions se font comme prévus ?

• Ces impacts projetés sont-ils compatibles avec la croissance et les objectifs du PDDAA de réduire la pauvreté, la faim et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle?

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Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA

• 5. Exploration des interventions ayant des impacts plus grands ou mieux distribués:

• Pourrait-on obtenir des impacts plus grands ou mieux distribués en reconfigurant les interventions ?

• Quelles sont les différentes ou nouvelles interventions susceptibles d’entraîner une croissance plus grande et plus durable et des impacts plus grands et mieux distribués ?

• Quelles sont les nouvelles cibles qui peuvent être définies pour la mise en œuvre de ces nouvelles politiques et de ces différents types d’investissements ?

• Quelles sont les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ces nouvelles interventions pour atteindre les impacts souhaités ?

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Operalionalisation du S&E du PDDAA• C1: Choix d’une liste minimale d’indicateurs SMART (spécifiques,

mesurables, réalistes et opportuns) basé sur structuréIndicateurs d’input: Processus, mis en oeuvre du PDDAA,

investissements realisésIndicateurs d’output (extrant): Outputs directs des investissements

realisés mais mesurés par: l’accès aux aux infrastructures et aux services, adoption des technologies etc

Indicateurs de résultats (effets): Mesure des resulats intermediaires devant affete les objectifs finaux: performance agricole (rendement, production) , performance des marchés (prix, commerce agricole, …)

Indicateur d’impact: Revenu, sous-alimentation, malnutrition,PauvrétéFacteurs conditionnant: Gouvernance politique, incitations en faveur

du privé, capacités institutionnelles…

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Operalionalisation du S&E du PDDAA

C2: Normalisation et harmonisation des indicateurs en vue de permettre la comparabilité des indicateurs entre les pays et de contribuer à la revue par les pairs et à la revue mutuelle du PDDAA aux niveaux régional et continental

C3: Role et responsabilité des différents partenaires au niveau national, regional et continental.

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Outils

• Analyse coûts-benefices• Modele d’équilibre general calculable• Evaluation d’impact• Matrice d’analyse des politiques • Autres (études économetriques…)

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Analyse coûts-bénéfices• Objectif: Enumérer tous les avantages et coûts se rapportant à une

intervention afin de pouvoir supprimer les activités trop onéreuses n’ayant que de maigres avantages.

• Une analyse coûts-avantages peut être effectuée au stade de la conception d’un projet pour aider à prendre les décisions.

• Principe: Calculer le taux de rendement interne et le comparer au taux d’interêt du marché pour determiner la rentabilité du projet. Plusieurs simulations sont indispensables pour assurer la robustesse de l’analyse

• Inconvenients• Fortes incertitudes sur le long terme. Ex: Prix du riz sur le marché mondial

dans 10 ans ; projet dont les avantages se font sentir dans le long terme. • Evaluation difficile de tous les coûts et avantages (notamment sociaux et

environnementaux) Ex: Impact sur la santé et l’environnement des semences génétiquement modifiées.

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0(1 )

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B CVAN

TRI

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Evaluation d’impactL’evaluation d’impact est l’identification systematique des effets -positifs ou negatifs, attendus ou non- sur les individus, les menages, les institutions, l’environnement causés par une intervention donnée (inférence causale).

La question fondamentale de l’evaluation d’impact est de savoir quel est l’effet l’impact ou l’effet causal d’un programme P sur un resultat Y. La formule de base d’evaluation d’impact est donnée par: α=(Y|P=1) – (Y|P=0) (Y|P=1) est le resultat du programme (ou traitement) sur la grandeur Y (ex: rendement du riz) et (Y|P=0) est la valeur qu’aurait prise la grandeur Y en l’absence du programme ou contrefactuel. L’estimation du contrefactuel est le principal défi de l’évaluation d’impact.

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Erreurs fréquents: Contrefactuels contrefaits

Source: Adapté de Alioune Dieng (2009), AfricariceTemps

Y1A

Y0A

Y0B

Un producteur A qui a adopté la technologie, P=1

Un producteur B qui n’a pas pas participé au programme,

P=0

Biais

Impact réaliséY1

A - Y0A

Cas II: Différence des résultats Avec-sans

t

22

Cas I: avant- après

Biais

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Méthodes pour approcher le contrefactuelCas I: les règles d’allocation du programme connues

• 2 méthodes (dites experiementales)– L’assignation aléatoire– Modèle de discontinuité de la régression

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(1) Méthode aléatoire• Principe: Consiste à constituer les groupes de traitement et

de comparaison de façon aleatoire • Avantage: La sélection aléatoire, assure, si l’échantillon est

suffisamment grand, que les caractéristiques observables mais aussi inobservables des individus sont similaires dans les groupes traitement et contrôle. (avec par exemple le même nombre d’individus riches et pauvres, le même niveau de scolarisation mais aussi le même degré de motivation ou le même niveau d'information)

• Limites– Absence d’ethique– Peut être coûteux à mettre en oeuvre

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(2) Le modèle de discontinuité de la regression

• Valable lorsqu’un indice d’elegibilté continu a été utilisé pour selectionner les particiapnts aux programmes (ex: score de pauvreté à partir des actifs et caractéristiques des ménages) .

• Elle est une methode d’evaluation locale car elle compare les particiapants et les non participants situés au voisinage du seuil d’elegibilité au programme

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Méthodes non expérimentales ou quasi experimentale

• Elles sont utilisées lorsque les règles d’assignation des programmes soint moins claires ou lorsque les méthodes expérimentales ne sont pas applicables (Cas des investissements publics, ex: programme de construction de pistes rurales).

• Deux méthodes: – La double difference– L’appariemment

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(1) Méthode non expérimentale: la double différenceAprès Avant Difference

participants B A B-A

Non participants D C D-C

Difference B-D A-C DD=(B-A)-(D-C)

Principe: Estimer la tendance contrefactuelle en utilisant celle d’un groupe n’ayant pas participer au programme en faisant l’hypothse que les tendances des deux groupes en l’absence du programme sont parallèles.

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(1) Méthode non expérimentale: la double différence

• Avantage: Contrairement aux méthodes experimentales,– La méthode ne requiert pas de préciser les règles

d’allocation du programme– le groupe de traitement et le groupe de

comparaison peuvent ne pas avoir les mêmes caracteristiques

Inconvenient: hypothèse de parallisme de tendance entre les deux groupes non toujours verifiés. Pour y remedier, comparer les tendances des deux groupes avant le démarrage du programme ou utiliser au moins deux groupes de comparaison

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(2) Méthode non expérimentale: l’appariement

• Elle utilise les caracteristiques observées des inscrits et non-inscrits pour générer un groupe de comparaison pour l’estimation du contrefactuel. Elle repose sur l’hypothèse forte qu’il n y pas de caracterisques inobservées des deux groupes qui soient correlées aux résultats.

• L’appariement consiste à utiliser de grandes bases de données et des techniques statistiques pour générer le meilleur groupe de comparaison articificiel possible pour un groupement de traitement donné (classification, score de propension)

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Matrice d’analyse des politiques (MAP)

• Cadre conceptuel et technique permettant de comprendre les effets de politique et de mesurer l'ampleur des transferts résultant des politiques

• La MAP est un outil de représentation d'un système de production reposant sur la construction de comptes de production à l’aide de deux types de prix :

1. le prix financier ou prix comptable

2. le prix social ou économique

• Adapté pour l’analyse des facteurs exogenes impactant sur les resultats des programmes de developpement agricole.

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Revenus

Coûts

Facteurs

échangeables

Coûts

Facteurs non

échangeables

Profits

Rentabilité

financière A B C D

Rentabilité

économique E F G H

Transferts I J K L

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1ere étape : établissement de compte de production pour les systèmes représentatifs

• Compilation des informations à partir des informations et études existantes sur la gestion des entreprises agricoles, sur les budgets de culture

• Faire de l’enquête complémentaire pour obtenir des données sur la production, le conditionnement, la transformation et les activités de commercialisation

• Obtenir des informations sur les coûts de transport et les taxes

• Les informations sur les coûts et les recettes seront inscrites dans la première ligne du MAP

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2eme étape: évaluation des coûts et recettes avec les prix sociaux ou économiques

• Les produits et intrants échangés sur le commerce international sont évalués par les prix mondiaux de biens comparables sur le commerce international (CAF pour les importations et FOB pour les exportations)

• L’appréciation du prix social des principaux facteurs de production (main d’œuvre, capital, et terre) est plus problématique

• Le prix social des facteurs doit être corrigé des influences des distorsions induites par les politiques du gouvernement et des influences des défaillances du marché

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Les deux identités de la MAP

• Identités portant sur la rentabilité (lignes) profits = recettes moins coûts

• Identités portant sur les transferts (colonnes)divergences = prix financiers moins prix économiques

• Les divergences apparaissent comme un résultat de deux influences: • Distorsions introduites par des politiques du Gouvernement • Défaillances du marché

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Identité du profit privé (financier)

Recettes - Coût (intrants échangeables, facteurs intérieurs) = Profits

Prix privé ou financier (observé sur le marché) A B C D

Profit privé: D = (A-B-C)

Ratio bénéfice-coût privé :(rentabilité): (RBCP) = A/(B + C)

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Identité du profit social (économique)

• Recettes - Coût (intrants échangeables, facteurs intérieurs) = Profits

• Prix sur le marché internationalE F G H

• Profit social (efficience) : E = (F-G-H)

• Ratio bénéfice-coût social (efficience sociale): (RBCS) = F/(G + H)

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Identité du profit social (économique)

• Produits et intrants échangeables – prix sur le marché international

• Facteurs intérieurs – coût d’opportunité

• Coût d'opportunité : revenus auxquels on renonce en affectant le facteur pour produire le produit en question (par exemple, le riz) plutôt que pour la production de la meilleure option alternative (par exemple, le maïs)

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Principaux indicateurs de la MAP

• coefficient de protection nominale pour les produits : (CPNP = A / E)

• coefficient de protection nominale pour les intrants échangeables : (CPNI= B / F)

• Le coefficient de protection effective• (CPE): [(A - B) / (E - F)]

• Le ratio du coût en ressource intérieure : (CRI=G / (E-F)

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Mesure de la rentabilité

• Le CRI par définition est le rapport entre les coûts des facteurs (main-d’œuvre, capital, terre) au prix de référence et la valeur ajoutée évaluée elle aussi au prix de référence

• CRI<1, le système étudié est rentable dans la mesure où il utilise moins de facteurs de production qu’il ne génère de valeur ajoutée

• CRI>1 indique au contraire que le système étudié utilise plus de ressources intérieures (travail, capital, terre etc.) qu’il ne génère de valeur ajoutée

• Si le CRI=1, le système étudié ne réalise ni gain ni perte

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Mesure des incitations à la production• Un CPN>1 indique que les produits (ou les intrants

échangeables) sont subventionnés.

• Si le CPN<1, les produits (ou les intrants échangeables) sont taxés

• Un CPE supérieur à 1, indique que les producteurs sont incités à produire plus. Les producteurs bénéficient d'une subvention implicite sur les intrants et/ou d'une protection du prix du produit. Dans le cas contraire, la valeur ajoutée distribuée aux agents est moindre (ils sont taxés) et les producteurs nationaux sont donc moins incités à produire.

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Autres (études économétriques, analyse statistique)

• Indispensable pour étudier les facteurs conditionnant la reussite des interventions dans l’agriculture.

• Ex: Etude sur la dynamique de la consommation pour deceler les preferences des consommateurs afin d’adapter les politiques d’offre à la demande.

• Méthodologie:• 1. Calcul de la part des differents produits dans les depenses alimentaires:

• 2. Calcul de la propension marginale des principaux produits

• Pmci=∂Cij/∂Yj = ai + b1i + b1i

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1 2lnjij i j i j ic a y b y y b

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References bibliographiques

• Diagne A. (2010), " Méthodologie d’Évaluation d’Impact", Renforcement de la Atelier sur la disponibilité et de l’Accès aux Statistiques Rizicoles en Afrique Subsaharienne, Africarice.

• Bénin S. et all (2008), "Growth and Poverty Reduction Impacts of Public Investments in Agriculture and Rural Areas: Assessment Techniques, Tools, and Guide for Practitioners“, ReSAKSS Working Paper No. 7

• Judy L. Baker (2000), " Evaluation de l’impact des projets de développement sur la pauvreté" , Banque Mondiale Washington, D.C.

• Bamba I. (2010), " Matrice d’analyse des politiques", Renforcement de la Atelier sur la disponibilité et de l’Accès aux Statistiques Rizicoles en Afrique Subsaharienne, Africarice.

• Paul J et all, "L’évaluation d’impact en pratique", Banque mondiale". • ReSAKSS/MSU (2010), "Méthodologie de l’étude sur la dynamique de la consommation

en Afrique de l’Ouest". • www.ifad.org

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• Je vous remercie pour votre aimable attention !!!!!