mba : des formationsspÉcial 9 en perpétuelle évolution

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SPÉCIAL 9 Avec les MBA de Reims Management School, faites le choix d’un programme de haut niveau pour accroître rapidement vos compétences managériales et accéder au meilleur de l’inter- national : professeurs, partenaires, participants, carrières. Le groupe Reims Management School (RMS) se place aujourd’hui parmi les meilleurs groupes de formation au management dans le monde. Découvrez les formats International full-time et Executive part-time sur www.mba-rms.com ou au 03 26 77 46 96. Marque d’excellence S’adressant aux managers expérimentés, les Executive MBA, à temps plein ou partagé, sont en plein développement. u MBA. Trois lettres qui ont fait le tour du monde et remportent un succès gran- dissant auprès des cadres à la recherche d’une forma- tion à même de donner un coup de fouet à leur carriè- re. Le succès est tel que le nombre de programmes ne cesse de croître et que les MBA déjà existants multi- plient les innovations pour s’adapter aux nouvelles demandes et surtout culti- ver leur spécificité face à la concurrence. Les Executive MBA, par exemple, ont su trouver leur place et attirer des cadres confirmés. « Four- nissant des outils aux managers expérimentés ou aux dirigeants qui souhai- tent un développement, à la fois professionnel et person- nel, ils sont devenus plus populaires ces dernières années », souligne Nunzio Quacquarelli, managing director de QS, société organisatrice du QS World MBA Tour. Parmi les derniers-nés en France, l’Executive MBA de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées et de la Fox School of Business de Philadelphie, ou encore l’Executive MBA dispensé par l’ESSCA et l’université québécoise de Sherbrooke. Lancés en partenariat avec des établissements étran- gers, ces deux programmes débouchent sur un double diplôme permettant de s’ouvrir davantage de por- tes à l’international. Les MBA proposés sur plu- sieurs campus se sont eux d’ailleurs développés ces dernières années, permet- tant aux étudiants de s’imprégner de la culture du management de diffé- rents pays. Avoir un coach personnel, c’est possible Le succès des Executi- ve MBA à temps partagé traduit souvent le souhait des cadres de continuer à exercer leurs responsabi- lités tout en se formant. Une demande qui a incité les écoles à décliner leur programme selon diffé- rents rythmes de forma- tion : cours du soir, week- end, semaines bloquées… « Jusqu’à présent, les cours électifs étaient, comme les cours fondamentaux, pro- posés jeudi-vendredi ou vendredi-samedi, selon la formule choisie. Depuis la rentrée, ils sont organisés, lors de sessions bloquées, en commun avec d’autres programmes de l’école des- tinés aux dirigeants, le certificat Diriger une acti- vité et le programme CPA. C’est aussi une façon de renforcer la logique de réseaux », souligne Chan- tal Poty, directeur des programmes Executive MBA à EM Lyon. De son côté, Grenoble École de management pro- pose depuis cette année de suivre l’enseignement de l’une des neuf spécialisa- tions de son MBA (techno- logy management, business intelligence, biopharma…), soit 108 heures de cours répartis sur quatre mois, afin d’obtenir un certificat, quitte à valider le reste du MBA par la suite. Autre matière à réflexion : la crise. « Le thè- me a bien sûr été débattu lors de notre dernier conseil scientifique. Plutôt que de chercher les disciplines res- ponsables de la crise, nous avons conclu sur la nécessité de former des collaborateurs capables de faire sortir les entreprises de la crise en sensibilisant les partici- pants dans tous les cours. Nous allons également organiser des conférences sur l’évolution des valeurs, les nouvelles attentes… », déclare Marianne Condé- Salazar, directrice de l’European Executive MBA de l’ESCP-EAP. Dans l’école parisienne, un groupe de femmes, récemment créé, propose entre autres d’introduire une approche plus féminine du manage- ment dans les enseigne- ments, ce qui a immédiate- ment été répercuté dans le cours Organisation & Beha- viour. Les candidats se mon- trent également de plus en plus attentifs à leur déve- loppement personnel et nombre de programmes proposent un suivi person- nalisé de leurs participants. Le MBA de HEC a formalisé davantage cet accompa- gnement. « Il s’agit de per- mettre, plus systématique- ment, l’accès à un coach personnel et certifié », expli- que Valérie Gauthier, direc- teur délégué du MBA de HEC. GAËLLE GINIBRIÈRE MBA : des formations en perpétuelle évolution Le succès des Executive MBA à temps partagé traduit le souhait des cadres de continuer à exercer leurs responsabilités tout en se formant. Chavaski/Laif/Réa

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Page 1: MBA : des formationsSPÉCIAL 9 en perpétuelle évolution

SPÉCIAL 9

Avec les MBA de Reims Management School, faites le choixd’un programme de haut niveau pour accroître rapidement voscompétences managériales et accéder au meilleur de l’inter-national : professeurs, partenaires, participants, carrières.

Le groupe Reims Management School (RMS) se placeaujourd’hui parmi les meilleurs groupes de formation aumanagement dans le monde.

Découvrez les formats International full-time et Executivepart-time sur www.mba-rms.com ou au 03 26 77 46 96.

Marque d’excellence

S’adressant auxmanagers expérimentés,les Executive MBA,à temps pleinou partagé,sont en pleindéveloppement.

uMBA. Trois lettres quiont fait le tour du monde etremportent un succès gran-dissant auprès des cadres àla recherche d’une forma-tion à même de donner uncoup de fouet à leur carriè-re. Le succès est tel que lenombre de programmes necesse de croître et que lesMBA déjà existants multi-plient les innovations pours’adapter aux nouvellesdemandes et surtout culti-ver leur spécificité face à laconcurrence.

Les Executive MBA, parexemple, ont su trouverleur place et attirer descadres confirmés. « Four-nissant des outils auxmanagers expérimentés ouaux dirigeants qui souhai-tent un développement, à lafois professionnel et person-nel, ils sont devenus pluspopulaires ces dernièresannées », souligne NunzioQuacquarelli, managingdirector de QS, sociétéorganisatrice du QS WorldMBA Tour.

Parmi les derniers-nésen France, l’Executive MBAde l’Ecole nationale des

Ponts et Chaussées et de laFox School of Business dePhiladelphie, ou encorel’Executive MBA dispensépar l’ESSCA et l’universitéquébécoise de Sherbrooke.Lancés en partenariat avecdes établissements étran-gers, ces deux programmesdébouchent sur un doublediplôme permettant des’ouvrir davantage de por-tes à l’international. LesMBA proposés sur plu-sieurs campus se sont eux

d’ailleurs développés cesdernières années, permet-tant aux étudiants des’imprégner de la culturedu management de diffé-rents pays.

Avoir un coachpersonnel, c’est possible

Le succès des Executi-ve MBA à temps partagétraduit souvent le souhaitdes cadres de continuer àexercer leurs responsabi-lités tout en se formant.Une demande qui a incitéles écoles à décliner leurprogramme selon diffé-rents rythmes de forma-tion : cours du soir, week-end, semaines bloquées…« Jusqu’à présent, les coursélectifs étaient, comme lescours fondamentaux, pro-posés jeudi-vendredi ouvendredi-samedi, selon laformule choisie. Depuis larentrée, ils sont organisés,lors de sessions bloquées,en commun avec d’autresprogrammes de l’école des-tinés aux dirigeants, lecertificat Diriger une acti-vité et le programme CPA.C’est aussi une façon derenforcer la logique deréseaux », souligne Chan-tal Poty, directeur desprogrammes ExecutiveMBA à EM Lyon.

De son côté, GrenobleÉcole de management pro-pose depuis cette année de

suivre l’enseignement del’une des neuf spécialisa-tions de son MBA (techno-logy management, businessintelligence, biopharma…),soit 108 heures de coursrépartis sur quatre mois,afin d’obtenir un certificat,quitte à valider le reste duMBA par la suite.

Autre matière àréflexion : la crise. « Le thè-me a bien sûr été débattulors de notre dernier conseilscientifique. Plutôt que de

chercher les disciplines res-ponsables de la crise, nousavons conclu sur la nécessitéde former des collaborateurscapables de faire sortir lesentreprises de la crise ensensibilisant les partici-pants dans tous les cours.Nous allons égalementorganiser des conférencessur l’évolution des valeurs,les nouvelles attentes… »,déclare Marianne Condé-Salazar, directrice del’European Executive MBAde l’ESCP-EAP. Dans l’écoleparisienne, un groupe defemmes, récemment créé,propose entre autresd’introduire une approcheplus féminine du manage-ment dans les enseigne-ments, ce qui a immédiate-ment été répercuté dans lecours Organisation & Beha-viour.

Les candidats se mon-trent également de plus enplus attentifs à leur déve-loppement personnel etnombre de programmesproposent un suivi person-nalisé de leurs participants.Le MBA de HEC a formalisédavantage cet accompa-gnement. « Il s’agit de per-mettre, plus systématique-ment, l’accès à un coachpersonnel et certifié », expli-que Valérie Gauthier, direc-teur délégué du MBA deHEC.

GAËLLE GINIBRIÈRE

MBA : des formationsen perpétuelle évolution

Le succès des Executive MBA à temps partagé traduit le souhait des cadres de continuerà exercer leurs responsabilités tout en se formant. Chavaski/Laif/Réa

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SPÉCIAL10

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Aéronautiqueà Toulouse, maritimeà Marseille,vins à Bordeaux…L’existence d’une forteexpertise débouchesur la création deformations spécialisées.

u AU DÉPART, le MBAsectoriel était pour les éco-les un choix de positionne-ment, une façon de sedémarquer de la concur-rence dans un marché enplein boom. Aujourd’hui, ilest en passe de devenir, enFrance en tout cas, un véri-table phénomène tant lesprogrammes se multi-plient.

MBA Luxe et IMHI(International HospitalityManagement) de l’Essec,Maritime MBA d’EuromedMarseille, Transport andLogistics MBA de l’ESCToulouse… Cette école decommerce surfe d’ailleurssur la vague puisque cettenouvelle formation, lancéele mois dernier, est le troi-sième MBA sectorielqu’elle propose après sonAerospace MBA et sonManagement ConsultingMBA.

Légitimité de l’école« Ces formations spécia-

lisées portent à controverse,car le MBA est conçu com-me un programme généralde management. D’ailleurs,le modèle est rejeté par lesbusiness schools américai-nes, note Nunzio Quacqua-relli. Cependant, l’existencedans certains pays ourégions de fortes expertisessectorielles peut tout natu-rellement conduire à lacréation de tels program-mes comme l’AerospaceMBA à Toulouse ou encorele Wine MBA à Bordeaux. »

Il est en tout casconseillé de vérifier la légi-timité de l’école proposantce genre de formation etque le label MBA corres-ponde bien à un program-me général en manage-ment.

Ces MBA sectorielss’adressent souvent à despersonnes issues du do-maine concerné (cas duWine MBA de Bordeaux quiaccueille peu de cadres en

reconversion), mais pasuniquement.

« Notre programme s’a-dresse aux deux types depublic – certains candidatsont même suivi un premierMBA général – et c’est ce quien fait sa richesse, indiqueVéronique Delignette-Schilling, directrice duGlobal Fashion Manage-ment Executive MBA del’Institut français de lamode. Une fois diplômés,tous travaillent dans lamode ou le luxe. Pour lesrecruteurs, une telle forma-tion est une labellisation,un gage que les candidatsne postulent pas dans lesecteur par lubie ou pareffet de mode. »

Nouveaux horizonsAprès une dizaine

d’années passées dans lesecteur spatial comme ingé-nieur, Frantz Cantarano aopté pour l’Aerospace MBA.« Je souhaitais découvrir denouveaux horizons et pren-dre de nouvelles responsabi-lités. Le fait que la formationsoit sectorielle m’a permis deconsolider et d’enrichir monexpérience dans le secteurgrâce aux échanges avec lesautres participants et lesenseignants, sans toutefoism’enfermer puisque les par-ticipants viennent d’in-dustries très différentes. Il y aaussi une notion de réseauqui est essentielle. »

Multiplication descontacts et études de cassur un secteur précis :autant d’éléments quifont aux yeux d’IsabelleDartigues, directrice duWine MBA de Bordeauxécole de management, unaccélérateur de carrièreplus fort qu’un MBA clas-sique.

Pour Frantz Cantarano,le MBA a rempli son objec-tif, lui donner de la hauteuret une vision globale del’entreprise. « Alors que masociété, Worldspace, estaujourd’hui en faillite etattend un repreneur, je pré-pare de mon côté un dossierde reprise. Le MBA m’adonné cet élan, même sij’avais déjà très certaine-ment une fibre entrepre-neuriale. »

G. G.

Les MBA sectorielsfleurissenten régions

L’ESC de Toulouse propose une nouvelle formation : Transport and Logistics MBA. PhotoPQR

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SPÉCIAL 11

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ESSEC_Exec_MBA_H_168x186:Mise en page 1 13/02/09 14:42 Page 1

Kim-Ly Kongest chargée du respectdes règles internesdu groupe Eli Lillyau seinde sa filiale française.

u INGÉNIEUR d’étudeset développement, puischef de projet chez IBM,consultante projets inter-nationaux chez Danone,responsable de l’informa-tique dédié aux forces devente chez Vivendi Uni-versal Publishing, char-gée de la qualité chezLilly France… Durant lesdix premières années desa vie professionnelle,Kim-Ly Kong a multipliéles expériences et les pro-jets informatiques dansdes secteurs très variés.

Au bout de deuxannées et demi dans sondernier poste, la jeunefemme aspire à de nou-veaux horizons et à denouvelles responsabilités.« L’étape suivante auraitpu être de devenir DSI,mais ce n’était pas monaspiration car je voulaisapprendre et connaîtred’autres domaines. À l’épo-que, j’étais même prête àfaire toute autre chose,comme du commercial »,explique-t-elle.

Un programme d’un an,à temps partagé

Formation généralistede haut niveau, un MBAsemble donc une réponseadéquate pour Kim-LyKong qui souhaite com-pléter ses études scientifi-ques, réalisées à l’Institutdes sciences et technolo-gies de Paris-VI.

Son choix se porte surle programme de l’IAE(Institut d’administrationdes entreprises) de Parisqui dispense des cours, enanglais, trois soirs parsemaine, deux samedis surtrois et quatre semaines,bloquées, dans l’année.

Un programme d’unan, à temps partagé, quilui permet de suivre lescours tout en continuant àtravailler, en utilisant sescongés pour s’absenterlors des semaines blo-quées.

« Ce fut une année trèsintense, d’autant qu’à par-tir du second semestre, enjanvier 2007, j’ai changé de

poste pour prendre de nou-velles fonctions de coordi-nation et de contrôle inter-ne au sein de LillyFrance », se souvient Kim-Ly Kong.

Enthousiasméepar son MBA

Un poste dont on luiassure en interne qu’ellene l’a pas décroché grâce àson MBA. « En tout cas, ceprogramme m’a permisd’acquérir une visiontransversale de l’entrepriseet de mieux comprendre lesenjeux stratégiques du pos-

te. Chargée de la veille etdu respect des règles inter-nes du groupe, des loislocales ainsi que des procé-dures financières, je tra-vaille en effet avec toutesles fonctions de l’entreprisedepuis les visiteurs médi-caux jusqu’à la stratégieen passant par les ressour-ces humaines, le marke-ting… »

L’enthousiasme de Kim--Ly Kong a même fait unémule : un an après elle,son mari a suivi le mêmeMBA.

G.G.

Une vision transversalepour une scientifique

Kim-Ly Kong : « Ce programme m’a permis de mieuxcomprendre les enjeux stratégiques du poste. » DR

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SPÉCIAL12

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Ria Francine Boodram, HEC MBA 2009

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Learn on Monday

Chef de projetà l’étranger,Didier Engels vaprendre de nouvellesresponsabilitéschez le fournisseurde logicielsde gestion SAP.

u DE FORMATION comp-table et économique,Didier Engels est en poste,depuis l’année 2000, chezSAP où il a exercé différen-tes fonctions dans lafinance qui lui ont permisd’accéder au poste de

directeur financier. De-puis 2005, il est chef deprojet pour la mise en pla-ce d’un centre de compé-tences en comptabilité etfinance à Prague pour lesfilières Emea du fournis-seur de logiciels de ges-tion.

« Afin d’évoluer et deprendre de la hauteur parrapport aux postes opéra-tionnels que j’avais occu-pés, je me suis intéressé auxMBA », souligne DidierEngels. Répertorié parmiles hauts potentiels de sonentreprise, il n’a aucun malà faire accepter et financersa formation. « Belge, jerecherchais un programmeeuropéen tourné versl’international, compatibleavec une vie familiale et quime permette de continuer àexercer mes responsabilitéschez SAP. »

Il choisit les coursen alternance

Son choix se porte surl’Essec & Mannheim Exe-cutive MBA, qui proposeune semaine de cours tou-tes les six à sept semaines,en alternance à Paris etFrancfort, ainsi que desvoyages d’études en Asie,

Europe de l’Est et del’Ouest.

« La progression descours est bien organisée.J’ai surtout apprécié lesdeux projets que nousavons dû mener à bien. Lepremier, un projet de clas-se, nous a conduits à orga-niser une course de DragonBoats à Strasbourg au pro-fit d’une œuvre caritative.Le second, réalisé par uneéquipe de quatre partici-pants, consistait à dévelop-per un business plan pourune activité de productionde bio-fioul à based’algues », se félicite DidierEngels.

Un deuxième projet sibien abouti qu’il pourraitpotentiellement débou-cher sur une créationd’entreprise.

Diplômé en mars 2008,Didier Engels ressent déjàles bienfaits du MBA surses aptitudes au manage-ment du changement ou àla gestion des priorités. Etdans quelques semaines, ildevrait prendre de nouvel-les responsabilités (mana-ger qualité) pour les cen-tres de compétences dansla finance de SAP.

G. G.

Un financierséduit par la qualité

Diplômé en mars 2008, Didier Engels ressent déjàles bienfaits du MBA. DR

Le World MBA Tourà Paris

Une soixantaine d’écolesprésenteront leurs pro-grammes le samedi7 mars, à l’occasion del’étape parisienne du QSWorld MBA Tour. L’occa-sion pour les candidatsde s’adresser directe-ment à des experts.Un MasterClass seraaussi proposé aux partici-

pants afin qu’ils expéri-mentent la façon dont sedéroulent les cours dansles Business Schools.

QS World MBA Tour. HôtelMéridienÉtoile, 81,bdGou-vion-Saint-Cyr, Paris, XVIIe.Inscriptions : 5 euros enligne (www.topmba.com) et10 euros le jour du Salon.

Cinq conseils pour bien « vendre » son MBA1. S’assurer de la cohéren-ce entre ses expériencespassées, les spécificitésdu MBA et son projet pro-fessionnel. Si un MBAouvre des portes, les recru-teurs restent à la recherched’un parcours riche etcohérent.2. Profiter des projetsd’études réalisés pendantle MBA : consulting auprèsde son employeur, busi-

ness plan… Autant d’occa-sions de faire valoir sescompétences.3. S’investir dans sonMBA. C’est moins le diplô-me que l’investissementpersonnel en termes deréflexion sur son avenir pro-fessionnel, d’ouverture…qui se vend.4. Miser sur un programmereconnu. Un MBA accrédi-té par des organismes tels

que l’Amba ou l’AACSB etfigurant dans les classe-ments sera plus appréciépar un recruteur.5. Privilégier la zone géo-graphique. Pour ceux quisouhaitent développer leurprojet professionnel auxÉtats-Unis ou en Asie, il estpréférable de viser un pro-gramme basé sur l’un deces continents.

G. G.

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SPÉCIAL 13

Les activitésconcernantla responsabilité socialedes entreprises (RSE)ou le développementdurable attirentles titulaires d’un MBA.

u « LA RÉCESSION actuel-le stimule la diversificationdes types d’entreprises quirecrutent des MBA, et lesdiplômés se dirigent versdes fonctions plus inhabi-tuelles », constate NunzioQuacquarelli, managingdirector de QS, sociétéorganisatrice du QS WorldMBA Tour. Ainsi, le champdes recruteurs s’élargit,avec de belles opportunitésà saisir dans l’industriepharmaceutique, la logisti-que, les télécoms ou le sec-teur public.

De leur côté, les titulai-res de MBA ne cèdent plussystématiquement auxsirènes des multinationaleset n’hésitent pas à rejoin-dre des start-up ou despetites structures deconseil spécialisées. « Lenombre de diplômés quicréent leur propre sociétéest aussi en forte progres-sion, notamment dans lesecteur vert », observe Valé-rie Gauthier, directricedéléguée du MBA de HEC.

L’attrait exercé par ledéveloppement durable, lesecteur social ou encore lesactivités concernant la res-ponsabilité sociale desentreprises constitue d’ail-leurs une des grandes ten-

dances du moment. LoïcSadoulay, qui anime àl’Insead un cours sur lemicrocrédit, en témoigne.« Alors que ce cours intéres-sait une quinzaine de per-sonnes il y a deux ou troisans, il remplit aujourd’huideux amphis. Et la tendan-ce est encore plus marquéecette année, peut-être enraison d’une demandeaccrue d’éthique. »

Les clubs Indevor etInsead Energy Club, quiorganisent conférences etrencontres sur ces ques-tions, se montrent à nou-veau actifs alors qu’ilsétaient moribonds il y acinq ou six ans. D’ailleurs,les exemples d’ancienspartis travailler à la Fonda-tion Clinton, à l’Unesco ouencore dans une ONG nemanquent pas.

Seul souci, le salaireAyant effectué un pre-

mier cycle universitaireaux États-Unis, Marie-Noëlle Fall a commencé àtravailler aux Nationsunies. Après trois ans demission au Congo-Kinsha-sa, puis deux ans à NewYork, elle a éprouvé lebesoin de faire un MBA,celui de l’école de Rouen,pour progresser au sein del’organisation internatio-nale. « Aux Nations unies,les postes de RH, de finan-ce… demandent un MBAou tout autre master.Aujourd’hui, je m’occupe,en Afrique, d’un projet de

création, dans treize pays,de centres qui forment desjeunes à devenir entrepre-neurs dans l’agriculture,poste que je n’aurais pasobtenu sans mon MBA. »

Pour Loïc Sadoulay, lerapprochement secteursocial-MBA est à doublesens. « Les ONG montrent

un intérêt grandissant pourles techniques du secteurprivé, car elles recherchentde plus en plus l’efficacité.Par conséquent, les carriè-res dans le secteur socialdeviennent plus intéressan-tes et attirent davantage lesétudiants en MBA. » Resteque cet engouement n’est

pas sans poser question.« Il y a quand même unproblème de salaire, relèveLoïc Sadoulay. Car les étu-diants MBA se sont souventendettés pour financer leurformation et les niveaux derémunération ne sont pasceux du secteur privé. »

G. G.

Le domaine social a la coteLes ONG montrent un intérêt grandissant pour les techniques du secteur privé, car elles recherchent de plus en plus l’efficacité. Pix Palace

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