mauvaise annee - solidaires sopra-steria (repas de midi, repas du soir, hotel et petit déjeuner)...

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Information syndicale trimestrielle de Mars 2014 - N°48 bis 2013, bonne ou mauvaise annee ? L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à Sopra Trimestriel - Mars 2014 [email protected] Page 1/4 Le 19 février dernier, Sopra group a publié les résultats de l'année 2013. Le communiqué est visible sur l'intranet. La pression sur les salarié-e-s a porté ses fruits : Sopra dépasse ses objectifs Avec 1,349 Millard d'€uros de Chiffre d'affaire (soit une croissance organique de 4,3 % et une croissance totale de 10,9 % ), dans un marché que le SYNTEC estimait stagnant, Sopra s'en tire très bien. Le résultat net s'élève à 71,4 millions d'€uros, à comparer au 55,6 M€uros de 2012. L'endettement diminue d'un quart, et le dividende sera de 1,90 €uro. Les naifs se réjouiront : Il aura une Prime Sarkosy ! Certains remarqueront que le montant des dividendes distribués sera de 22,6 M€uros, quand la prime sarkosy n'a pas dépassé les 2,25 M€uros. Les actionnaires reçoivent, proportionnellement, moins d'argent qu'en 2013 (31,6 % du résultat net du groupe, contre 36.3 % l'année précédente), mais c'est toujours de l'argent facilement gagné... La participation s'élevera à 4,039 866 M€uros, alors que celle de 2013 était de 5,3 M€ : cela fera environ 400 €uros brut par salarié-e. L'intéressement s'élevera à 1,2 M€uros environ, là encore en baisse sensible par rapport à 2013 (1,6 M€uros), pour moins de 140 €uros par salarié-e. En conclusion, encore une bonne année pour les actionnaires, beaucoup moins pour les salarié-e-s : avec à peine 1,2 % d'augmentation, en tout, et pas pour tout le monde, Sopra s'enorgueillit d'augmenter ses salarié-e-s (« regardez chez nos concurrents ») en oubliant de dire que les résultats de Sopra sont bien meilleurs que ceux de certains de nos concurrents et non des moindres ! Et si, globalement, la moitié environ des salarié-e-s ont été augmenté-e-s, certaines régions sont au régime maigre : en Midi- Pyrénées, les augmenté-e-s sont environ 30% : c'est ainsi que les salarié-e-s de Toulouse paient la faible rentabilité de Midi-Pyrénées depuis quelques années... Et les réductions d'effectif et d'activité à Airbus, là encore pour engraisser les actionnaires (Thomas Enders, PDG d'Airbus le dit autrement : « augmenter la rentabilité »). Et à propos de rentabilité, justement... Contrairement à ce qu'affirme Pascal Leroy, notre Directeur Général, nous constatons, sur le terrain, une baisse du nombre de salarié-e-s travaillant pour Airbus, et une augmentation des envois en mission lointaine, sur Paris essentiellement. Et là, le bât blesse : De nombreux salarié-e-s ne veulent pas aller à Paris. Au- delà du cas de ceux qui préfèrent leur famille à leur carrière, ou qui ne peuvent pas faire autrement (cas des familles mono-parentale), la raison principale est tout simplement... le coût de la vie à Paris et la faiblesse des frais de déplacement Dans le cas d'une mission de 1 à 90 jours, le total des frais généreusement offert par Sopra (repas de midi, repas du soir, hotel et petit déjeuner) est de 116,28 €uro par jour ! C'est dire si les salarié-e-s vont faire bombance... L'article 50 de la CCN SYNTEC précise pourtant que «_les déplacements ne doivent pas être une charge supplémentaire », mais Sopra n'est sans doute pas au courant : après tout, l'ancien président du Syntec numérique (Jean Mounet), n'est que vice-Président de Sopra... Et ne parlons même pas de la différence entre les salaires provinciaux et les salaires parisiens !

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Page 1: mauvaise annee - SOLIDAIRES SOPRA-STERIA (repas de midi, repas du soir, hotel et petit déjeuner) est de 116,28 €uro par jour ! C'est dire si les salarié-e-s vont faire bombance

Information syndicale trimestrielle deMars 2014 - N°48 bis

2013, bonne oumauvaise annee ?

L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à SopraTrimestriel - Mars 2014 [email protected]

Page 1/4

Le 19 février dernier,Sopra group a publié les résultats de l'année 2013. Lecommuniqué est visible sur l'intranet. La pression sur lessalarié-e-s a porté ses fruits :

Sopra dépasse ses objectifs

Avec 1,349 Millard d'€urosde Chiffre d'affaire (soit une croissance organique de 4,3 %et une croissance totale de 10,9 % ), dans un marché quele SYNTEC estimait stagnant, Sopra s'en tire très bien.

Le résultat nets'élève à 71,4 millions d'€uros, à comparer au 55,6 M€urosde 2012. L'endettement diminue d'un quart, et ledividende sera de 1,90 €uro.

Les naifs se réjouiront :Il aura une Prime Sarkosy ! Certains remarqueront que lemontant des dividendes distribués sera de 22,6 M€uros,quand la prime sarkosy n'a pas dépassé les 2,25 M€uros.Les actionnaires reçoivent, proportionnellement, moinsd'argent qu'en 2013 (31,6 % du résultat net du groupe,contre 36.3 % l'année précédente), mais c'est toujours

de l'argent facilement gagné...

La participation s'élevera à4,039 866 M€uros, alors que celle de 2013 était de5,3 M€ : cela fera environ 400 €uros brut par salarié-e.

L'intéressement s'élevera à1,2 M€uros environ, là encore en baisse sensible parrapport à 2013 (1,6 M€uros), pour moins de 140 €uros parsalarié-e.

En conclusion,encore une bonne année pour les actionnaires, beaucoupmoins pour les salarié-e-s : avec à peine 1,2 %d'augmentation, en tout, et pas pour tout le monde, Sopras'enorgueillit d'augmenter ses salarié-e-s (« regardez cheznos concurrents ») en oubliant de dire que les résultats deSopra sont bien meilleurs que ceux de certains de nosconcurrents et non des moindres !

Et si, globalement,la moitié environ des salarié-e-s ont été augmenté-e-s,certaines régions sont au régime maigre : en Midi-Pyrénées, les augmenté-e-s sont environ 30% : c'est ainsique les salarié-e-s de Toulouse paient la faible rentabilitéde Midi-Pyrénées depuis quelques années... Et lesréductions d'effectif et d'activité à Airbus, là encore pourengraisser les actionnaires (Thomas Enders, PDG d'Airbusle dit autrement : « augmenter la rentabilité »).

Et à propos de rentabilité, justement...Contrairement à ce qu'affirme Pascal Leroy, notreDirecteur Général, nous constatons, sur le terrain, unebaisse du nombre de salarié-e-s travaillant pour Airbus, etune augmentation des envois en mission lointaine, surParis essentiellement.

Et là, le bât blesse :De nombreux salarié-e-s ne veulent pas aller à Paris. Au-delà du cas de ceux qui préfèrent leur famille à leurcarrière, ou qui ne peuvent pas faire autrement (cas desfamilles mono-parentale), la raison principale est toutsimplement...

le coût de la vie à Paris etla faiblesse des frais de déplacement

Dans le cas d'une missionde 1 à 90 jours, le total des frais généreusement offert parSopra (repas de midi, repas du soir, hotel et petit déjeuner)est de 116,28 €uro par jour ! C'est dire si les salarié-e-svont faire bombance...

L'article 50 de la CCN SYNTECprécise pourtant que «_les déplacements ne doivent pasêtre une charge supplémentaire  », mais Sopra n'est sansdoute pas au courant : après tout, l'ancien président duSyntec numérique (Jean Mounet), n'est que vice-Présidentde Sopra...

Et ne parlons même pasde la différence entre les salaires provinciaux et lessalaires parisiens !

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SOLIDAIRES, Unitaires et democratiques

rire ou pleurer ?

L'information syndicale de SUD / SOLIDAIRES à SopraTrimestriel - Mars 2014 [email protected]

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La section : [email protected]

DSC de l'UES Sopra Group :Marie-Claude Kukla 06.17.39.12.00

Délégué-e-s Syndicaux :

Miguel Castano (Albi)Francis Roca 06.88.19.42.10Nadine Stéphant 06.13.06.01.52Guillaume Thiberge 06.89.33.45.35

Vous recevez tous les moisles communications des listes présentes au Comitéd'Etablissement. A lire celle de la liste des « indépendantsdes syndicats », on peut comprendre bien des choses :

Il y a ce qu'ils disent : Florilège...

Campagne électorale, Com’ CEi février 2013:« Nous sommes tout … sauf en rupture avec le monde dutravail  ». C’est vrai. Ils sont même en “symbiose” avec ladirection, comme ils l’avaient écrit précédemment : bellegarantie d'indépendance, en effet !

Campagne électorale, encore, février 2013 :« un tiers des personnes de notre liste actuelle ont fait lechoix de retourner à 100% à la production afin de ne pasfaire du mandat CE une fin en soi ». Ce qui en dit long surles motivations des deux tiers restants  ! À Solidaires, lescandidats à renouveler leur mandat l’ont fait pour garderla mémoire du passé, pour décrypter le discours de ladirection sur plusieurs années.

Campagne électorale, toujours. mars 2013 :«  Voter pour notre liste, c’est maintenir toutes lesprestations existantes que nous avons mises en place  ».Une ambition toute relative  : quelle est leur capacité àimaginer de nouvelles prestations, à évoluer ? Nous, nousvoulons plus de chèques-vacances, nous voulons aussicréer de nouvelles activités, et nous le faisons.

Résultats. Mai :les CEi dénoncent le « mariage … de la carpe et du lapin,union de circonstance pour obtenir une majorité syndicale,faire haro sur tous les postes du CE  ». Au-delà ducontresens,( « faire haro », c'est désigner quelqu'un à à laréprobation générale ), les CEi ont refusé toutes lesprésidences de commissions au CE. Nous avons donc faitface à nos responsabilités.

Négociations. Com’ CEi mai :«  Si vous n’avez pas été augmenté cette année,

demandez à vos Syndicats, si le ticket restaurant n’a pasaugmenté, demandez aussi à vos Syndicats  ». Ils ne saventdonc pas que pour les augmentations, c’est la direction quidécide ? Si nous étions en capacité de décider, il y aurait desaugmentations pour tout le monde, au moins au niveau del’inflation, avec un rattrapage pour les bas salaires.

Activités sociales. Com’ CEi mai :« Le pire est à craindre : des prestataires choisis uniquementparmi ceux affiliés aux centrales syndicales ». Que celui/cellequi pourra nous citer un prestataire affilié aux syndicatsvienne nous en parler, nous n’en connaissons pas !

Moyens. Mai :Les CEi dénoncent l’attribution de PC portables à tous les élus« mais aussi … pour chacune des organisations syndicales ».Si le PC portable est inutile, pourquoi les CEi, qui en sontéquipés depuis longtemps, les utilisent-ils en CE ? Parce qu’ilssont indispensables au mandat CE des élus, mais aussi auxreprésentants syndicaux. Un «  privilège  » que les CEisouhaitent apparemment se réserver pour eux seuls.

Moyens, encore. Juin :Les CEi trouvent « indécentes » les demandes de prise encharge par l’entreprise des frais de garde d'enfant et d'heuresde délégation supplémentaires. En bonne logique patronale,pour assurer leur mandat CE, il faut que les élu-e-s y soient deleur poche et qu’ils fassent des heures supplémentairesgratuites. Et tant qu’à faire, travailler sur leur projet pendantles réunions de CE ?

Transmission des dossiers. Com’ CEi juillet :« Nous souhaitons que cette nouvelle “majorité” démontre sonsavoir faire, et non attende que nous leur donnions lenôtre  ». Voila pourquoi ils ont refusé de nous transmettre lesdossiers en cours, et laissé tout en plan : Les CEi espèrentfaire échouer la nouvelle équipe, même si cela doit porterpréjudice aux salariés ! Malgré ces obstacles, la continuité desactivités CE a été assurée.

Et comment ils fonctionnaient :- des décisions qui engagent le CE prises sans mêmeavertir les élu-e-s- un clientélisme effrené, dont des passe-droits comme àAnnecy- une présence très relative aux réunions- un soutien sans faille à la direction

Mieux vaut en rire qu'en pleurer ...

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ca n'arrive pasqu'aux autres

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l'Entreprisecitoyenne

Vous ne pouvez pas l'ignorer,Sopra a un accord « en faveur de l'emploi des travailleurshandicapés ». Cet accord permet à Sopra de ne pas payerles pénalités dues, faute de travailleurs handicapés dansl'entreprise.

Ce qui représente tout de même prèsde 2,5 millions d'€uros !

A la place,Sopra s'est engagée à mettre en place un certain nombrede mesure en faveur des travailleurs handicapés, dont laplus visible est la « mission handicap ».

Solidaires Informatique n'a pas signécet accord, considérant que les engagements de Soprasont trop faibles. aujourd'hui,

nous vous livrons un témoignage.

Très chers collègues, bonjour,

Je sollicite votre attention afin d'aider la Direction de

Sopra qui s'est déjà adressée à vous par un effort de

communication exceptionnel (8 relances de mails) :

"Changer notre regard sur le handicap".

Pour cela, rien de mieux que d'illustrer les intentions par

des faits :

Suite à un accident de travail lors d’une mission Sopra, je

suis moi-même devenu travailleur handicapé (certes, mon

handicap est mineur. Je n’utilise pas systématiquement

mes béquilles et certains de mes collègues ignorent

même mon handicap. Néanmoins, depuis cet accident, je

ne peux plus courir, pratiquer la plupart des sports et il

m’est pénible de rester debout ou de marcher pendant

longtemps).

En septembre 2013, alors que j’étais en intercontrat, j’ai

demandé à ma Direction si je pouvais être dispensé de me

déplacer au siège. Aussitôt, mon Directeur à pris à mon

égard une mesure destinée à favoriser "mon confort" et

m’a affecté en mission à ... Orléans.

Mon courrier d’affectation comprenait un ensemble de

remarques particulièrement attentionnées.

J'espère ainsi que vous comprenez mieux la sollicitation

insistante de la Direction : "Changer notre regard sur le

handicap".

Très cher collègues, vous qui avez un regard humain et

juste sur le handicap, aidez la Direction de Sopra à

changer son regard sur le Handicap.

Bien cordialement.

Thierry LEJEUNE

L'histoire pourrait prêter à riresous le titre « le voyage à Orléans ». Partir de la banlieuepour aller jusqu'à Austerlitz, puis Orléans, avec béquilles etvalise à roulettes, nul doute qu'un bon amuseur ferait untriomphe :

« Bienvenue chez les Soprasiens ! »

Malheureusement, ce n'est pas de la fiction,et la réalité est cruelle. Sopra avait bien réservé unechambre, certes : au 3eme étage dans un hotel sansascenseur !

Et quant à l'aide de la Mission Handicapsuggérée par le directeur de division, elle se borne à « voirdans quelle mesure ses services pourront vous assisterdans la recherche d'un logement plus proche de votre sitede rattachement ».

La loi impose un quota de travailleurshandicapés,ce n'est pas pour le plaisir, mais pour aider les TH àtravailler, comme les autres salarié-e-s. En attendant,savez-vous comment s'est terminée l'histoire de Thierry ?

par un licenciement !sans préavis ni indemnités...

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La pompe a phynance duPere UBU

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Sopra ne veut pas payerà l'AGEFIPH les pénalités dues par manque de travailleurshandicapés dans l'entreprise. L'accord «  en faveur del'emploi des travailleurs handicapés  » lui permet d'yéchapper. Au vu des résultats, ce n'est pas brillant !

Sopra prétend souvent que« la loi n'est pas adaptée à Sopra  ». Qu'il s'agisse dutemps de travail, et donc des heures supplémentaires, del'égalité professionnelle entre les hommes et les femmesou, dans le cas présent, des travailleurs handicapés, Sopraessaie par tous les moyens de couper à ses obligations. Ilexiste pourtant des SSII avec de bons accords handicapés :lors des négociations nous nous sommes largementinspirés de celui d'UNILOG...

Sopra prétend avoir une vision stratégiqueà long terme, mais ce n'est pas le cas, et de très loin, dansle «  respect du collaborateur  ». Les salarié-e-s ne sontque des «  ressources  », que Sopra n'hésite pas à jeteraprès les avoir usé.

Il faut le savoir :

La mission Handicap ne peut rien faceau pouvoir du Directeur de Division

Et le directeur ne voitque son compte d'exploitation et, au bout du compte, sapart variable.

Il vaut mieux le savoir,et ne pas faire confiance à la propagande de Sopra,propagande grassement payée par le budget de la missionhandicap !

8 millions d'€uros, environ,c'est le montant que Sopra group a touché au titre duCICE.

Rappelons que le« Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi  », 20 milliardsd'€uros en tout, est payé par nos impôts, pour « restaurerla compétitivité des entreprises françaises  ». On peutdouter de l'utilité réelle de cette mesure dans le cas d'uneentreprise comme Sopra, qui reste bien rentable... N'est-cepas mesdames et messieurs les actionnaires ?

Ce crédit d'impôt«  a pour objet le financement de l’amélioration de lacompétitivité des entreprises à travers notamment desefforts en matière d’investissement, de recherche,d’innovation, de formation, de recrutement, de prospectionde nouveaux marchés, de transition écologique et

énergétique et de reconstitution de leur fonds deroulement. ».

Autrement dit,

les actionnaires ne devraient pas en voir lacouleur...

Mais on peut s'interrogersur les modalités pratiques d'emploi, à Sopra, de cetargent : investir, mais dans quoi ? La formation ? Le plande formation répète d'une année sur l'autre ses objectifs,qui ne sont jamais atteints. Et ce n'est pas faute d'argent :c'est que, pendant les formations, les salarié-e-s ne sontpas facturé-e-s ! Le recrutement ? Un gros budget,certainement, mais que Sopra assume depuis longtemps...Et la reconstitution du fond de roulement n'est pas unpoblème à Sopra (tant mieux !).

Mais au fait ...Est-ce que ce ne serait pas plutôt le rôle des actionnaires,

d'investir ?

Nous avons une suggestionpour l'emploi de ce bel argent si généreusement offert parla collectivité...

augmentez les salaires !