A C T E U R S D E S A N T É

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LA COM SANTÉ Dans tous ses états#FCSante - Deauville

NOUVEAUX MÉDIAS #NPDJ à SciencesPo

AMP FOCH Itw Pr Jean-Marc Ayoubi

LA SEP MANIFESTE à Strasbourg

MAYOLY - SPINDLER Nouvelle acquisition

CANCERS Les défis de l’innovation

CANCER ET HASARD Dérive médiatique

L’Observatoire de l’Information Santé a pour objectif dans un premier temps de mieux comprendre et appréhender les nouvelles pratiques du journalisme de santé pour dégager les améliorations qui seraient profitables au service de tous. L’Observatoire a été créé, en 2015, par Stéphanie Chevrel et est soutenu par la Chaire Santé, SciencesPo.

Avec le soutien de

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HUMAINS # ROBOTS

A l’heure où nous regardons notre Smartphone 160 fois par jour, sommes-nous tous devenus des robots ? Mais au fait, quelle est la définition du Larousse ? Robot : nom masculin, du tchèque robota, travail forcé, mot créé en 1920 par K.Capek. «  Dans les œuvres de science-fiction, machine à l'aspect humain, capable de se mouvoir, d'exécuter des opérations et de parler. »

Force est de constater qu’aujourd’hui existent dans nos vies de tous les jours, des humains-robots, très formatés. Pour les reconnaître, écoutez leurs paroles, ils utilisent des des mots-valises : « implémentons nos forces, soyez force de proposition, donnez du sens, engagez un partenariat gagnant / gagnant. »Alors, pourquoi me direz-vous ? «  C’est de notre faute  », avoue le professeur d’une prestigieuse école de commerce. «  Nous avons segmenté toutes les responsabilités et avons ainsi formé des robots », reconnait-il. Mais, malgré cette invasion, il reste encore des « humains » !Merci, donc à Dominique, Éric, Cécile, Lionel, Danielle, Emmanuelle, Guillaume, Camille, Monseigneur, (je n’ose pas dire Albert), Madiambal, Jean, Patrice, Michaëlle, Gérard, Bruno, Alice, Jean-François, Carla, Jean-Marc, René, Renato, Marine, Pierre-Henry, Jérôme, Henri, Didier, Isabelle, Jean-Michel, Jean-Pierre, Stéphane, Jean-Nicolas, Petter, Olivier, Pascal, Laure, Natacha, Bernard, Gabs, Catherine, Estelle, Nour, Fabienne, Lorraine et bien sûr Stéphanie, Véronique, Peggy, Pierre et Bernadette…« Voilà ! », nous vous proposons de découvrir dans cette édition de « belles personnes ». En plus, vous pouvez les «  voir  », en vrai sur (nos robots vidéos) sur la chaîne www.acteursdesanté.fr, et notre petite dernière www.acteursdesante.tv

Encore une petite chose, la fin de la définition du Larousse est : « Appareil automatique capable d'exécuter des opérations selon un programme. »Résumons, « robots » c’est bien, mais « humains » c’est mieux !

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Gaël de VaumasDirecteur de la rédaction EDITO

ÉVÈNEMENT

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Tous les acteurs ont besoin d'échangerL'originalité de cette manifestation est le mélange entre les médecins, les industriels, les associations de patients et les start-ups du monde de la santé. « Ce mélange porte assez haut l’excellence », confie-t-elle avec fierté. « Aujourd'hui, le Festival a une influence importante sur les réseaux sociaux. Le monde de la santé est extrêmement connecté », constate-t-elle. « La communication ne peut plus être verticale, les patients sont dans la transversalité totale. Tous les acteurs ont besoin d'échanger sur un plan d'égalité et de faire connaître leurs actions et leurs réalisations en toute transparence. Quoi de mieux qu'un Festival pour démontrer que l'on est à l'écoute de ce monde ? »

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DOMINIQUE NOËLPrésidente - Festival de la Communication Santé - Deauville

Le Festival de la Communication Santé réunit les 25 et 26 novembre près de 300 personnes à Deauville pendant 48 heures. Une journée de conférences et une demi -journée de présentation des campagnes de l'année en cours permettent aux différents acteurs du monde de la santé de se retrouver et d’échanger.

Dominique NoëlLa com’ santé dans tous ses états

Ce que les Festivaliers en disentEric Phelippeau, By Agency, Président de la FNIM, indique que « plus de 250 personnes ont fait le déplacement » au Festival 2015. Les starts-uppers comme le Dr Cécile Monteil, Ad Scientiam, et Franck Boulanger, Institut Panel Médical, témoignent de «  l’enrichissement de participer à cet événement ».«  On apprend beaucoup au Festival. J'aime cette ambiance à la fois, sérieuse et festive »,Danielle Villedieu Interaction Healthcare

« Le Festival, c'est à la fois des idées d’innovation et des échanges de bonnes pratiques, et surtout une superbe bonne humeur et un esprit de convivialité » , Emmanuelle Pierga Orange Healthcare« Un Festival extrêmement productif parce qu’on rencontre des start-ups, des gens motivés et avec qui on discute d’une manière différente de celle que l’on voit dans la vie professionnelle »,Guillaume de DuratConsultant

« Le Festival permet aux uns et aux autres de réfléchir à ce que doit être la communication santé », Pascal MaurelDécision Santé

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Camille Bruère, 15 ans, est passionnée de photographie. Elle a exposé ses photos au Festival de la Communication Santé. Son projet s'appelle « REGARD, et si un peu d'égard pouvait changer un regard". Elle s'est rendue à l'hôpital Necker à la rencontre d’enfants malades âgés de 15/16 ans. Son but est de montrer aux jeunes que même s'ils sont malades, ils ne doivent pas se focaliser sur leur maladie et qu'il est important qu’ils continuent à mener leur vie. > Voir le reportage ICI

… se trouva fort dépourvu quand les objets connectés furent venus. Pas ou peu d'évaluation, presque pas de validation. Il alla demander conseil au Dr Cécile Monteil la priant de l'aider avec cette santé connectée. "C'est du plastique" lui dit-elle. Cherche la solution santé Lionel ! Entre bien-être et médical, la solution peut être radicale. Lionel Reichardt, le Pharmageek et Cécile Monteil, médecin, entrepreneur et connecté, au 26ème Festival de la Communication Santé, à Deauville. Voir la fable > ICI

En savoir plus sur le Festival > ICI 

UN CARREFOUR ET UN LIEU D’ÉCHANGES

Camille 15 ans, photographe d'un jour à NeckerEncourager les jeunes malades à vivre comme les autres

La fable du geek et du médecin Le geek ayant chanté l’e-santé…

L’union Internationale de la Presse Francophone et sa section de Monaco ont organisé en Principauté, les 4 et 5 mars 2016, un symposium autour de la thématique « Médias et environnement en Méditerranée ».

Cette manifestation après le retentissement de la Cop 21 de Paris (2015) et en attendant la Cop 22 de Marrakech (2016) s’inscrit dans une réflexion générale sur le rôle de la presse et des médias dans la sensibilisation des opinions publiques vis à vis des défis de l’environnement.La presse est-elle à la hauteur  ? Le cas du focus MéditerranéenMonaco s’imposait pour une réflexion de l’UPF axée plus précisément sur l’enjeu méditerranéen. Un enjeu pour unir les deux rives d’une grande mer, berceau de nombreuses civilisations.Le prince Albert II fait de la lutte contre la menace climatique un engagement fondateur de son règne. Il a créé une fondation internationale de référence autour

des problématiques de l’environnement. D’où le soutien de son gouvernement à ce symposium aux côtés de personnalités de l’UIPF, de l’OIF et de Monaco lors de la séance d’ouverture plénière qui a eu lieu dans le cadre prestigieux du Yacht Club de Monaco.

Des journalistes et acteurs des médias des deux côtés de la méditerranée ont débattu sur la place de l’environnement dans les médias, le poids des lobbies, les désinformations et les réseaux pour faire le point de l’image donnée à l’écologie dans les médias.

VOIR LE REPORTAGE > ICI

MÉDIAS ET ENVIRONNEMENT

A C T E U R S D E S A N T É

Écologiste depuis 150 ansSAS Albert II de Monaco

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Union de la Presse Francophone

Ce symposium débouchera sur des actes qui prendront en compte le travail des ateliers et les principales suggestions pour renforcer le rôle de la presse dans une information impartiale des opinions publiques. "C’est indispensable pour la prise en compte par les Etats de cette cause commune avec l’exemple concret de cette Méditerranée qui reste plus que jamais notre ‘’Mare Nostrum’’  », déclare Patrice Zehr, Président de l’UPF-Monaco.

Éclairer les opinions publiques en toute transparenceSelon Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie«  Pour l'environnement, il faut que les journalistes puissent extraire des données justes afin d'informer et d'éclairer les opinions publiques en toute transparence et de susciter l'adhésion et l'engagement de toutes et de tous ». 

La contagion positive des valeurs écologiques« Je crois beaucoup à la capacité et à l a v o l o n t é q u ’a l a j e u n e génération de réussir là où nous avons échoué, d'aller de l'avant là où nous avons trop longtemps tergiversé. J’ai à ma prise de fonctions organisé une campagne intitulée : « J'ai à cœur ma planète ». Plus de 10 000 jeunes de l'espace francophone ont adhéré. Ils ont manifesté avec ferveur leur engagement afin que le monde dans lequel ils vivront ne soit pas menacé de destruction par le dérèglement climatique? La francophonie est et sera dans tous les rendez-vous internationaux pour proposer des solutions comme à la COP 21 à Paris et à la COP 22 en 2016 à Marrakech au Maroc, autre pays membre de notre organisation de l'espace francophone ».

Notre contribution à l'écriture de l’histoireCe sera l'heure de vérité sur la mise en œuvre, sur le suivi et l'évaluation des engagements pris à Paris. «  Notre institut de la francophonie pour le développement durable est déjà à pied d'œuvre auprès des autorités marocaines pour garder intact l'esprit qui s'est dégagé à Paris et rappeler aux Etats leurs obligations. Nous serons avec vous des ‘ ’ lanceurs d’alerte’ ’ pour dénoncer les engagements non tenus et pour signaler partout et en toutes circonstances l’urgence de réagir et d’agir. Nous avons avec le Prince Albert II de Monaco un allié indéfectible. Ce sera pour nous, Organisation Internationale de la Francophonie, notre contribution à l'écriture de l’histoire ».

Voir la séance > ICI Aller vers le site de l'UPF > ICI 

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Jean Kouchner - Patrice Zehr - Madiambal Diagne - SAS Albert II de Monaco - Michaëlle Jean

Madiambal Diagne Président Union Internationale de la Presse Francophone,

TOUT DANS LA NATURE A UNE ÂME

VOIR L'INTERVIEW > ICI

Gérard Bardy

Gérard Bardy journaliste et écrivain

Contrôler les informations pour le jeune public

Dans le cadre de l’Observatoire de l’information santé, Gérard Bardy, journaliste et écrivain, affirme que les nouveaux médias traitant de l’information santé réalisés par des médecins ou des professionnels de santé, sont gages de qualité et de sérieux. Mais des dérives sont possibles notamment à travers les commentaires apportés par les lecteurs qui ne sont pas toujours contrôlés. Les répercussions peuvent être très dangereuses surtout auprès d’un public jeune.

NOUVEAUX MÉDIAS

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Retrouvez toutes les interviews sur www.observatoiredelinfosante.com

«  L e t r a i t e m e n t d e l’information santé dans les médias grand public est plutôt sérieux ; il n’y a pas de grosses dérives. Mais le traitement de l’information santé dans les nouveaux médias pose plus de nouveaux problèmes. L’information est disséminée auprès de publics qui ne sont pas tous préparés. Nous sommes loin du sénior qui achète Pleine Vie p o u r a v o i r d e l ’ informat ion sur les s é n i o r s . C e r t a i n e s personnes se rendent sur des sites et trouvent n ’ i m p o r t e q u e l l e s informations à n’importe quel moment venant de n’importe quel émetteur.

Quelques médecins et professionnels de santé travaillent dans des sites médias leur conférant un gage de sérieux. La dangerosité dans les nouveaux médias vient d e s c o m m e n t a i r e s r é a l i s é s à p a r t i r d’informations sérieuses. Souvent, les lecteurs ont l a p o s s i b i l i t é d e commenter ce qu’ils ont lu, de se l’approprier et d e d o n n e r l e u r expérience personnelle. Les dérives se produisent à ce moment-là avec la publication de choses très graves. Nous avons aussi quelques émetteurs qui n’ont aucun respect d e l ’é t h i q u e e t q u i diffusent de l’information s a n t é d e f a ç o n irresponsable. »

U n j e u n e p u b l i c à préserver Il faudrait que la Haute A u t o r i t é d e S a n t é d i s p o s e d ’ u n m i n i -col lège pour vei l ler, rappeler à l’ordre, voire à faire fermer les sites s’ils deviennent dangereux, n o t a m m e n t c e u x concernant le plus jeune

public. Une personne adul te atte in te d ’un cancer à qui nous faisons une « sur promesse » est capable de relativiser, d ’ i n t e r r o g e r s o n m é d e c i n , s o n cancérologue. Si nous d o n n o n s d e s informations fausses à des jeunes, les dégâts p e u v e n t ê t r e catastrophiques. J’ai vu p a r f o i s p a s s e r d e s i n f o r m a t i o n s h a l l u c i n a n t e s , notamment à propos du sida  ; ces informations diffusées étaient vraiment une incitation à avoir des rapports sexuels non p r o t é g é s . C e s informations sont lues par des gamins de 12-14 ans sur leurs iPhones  ; c ’ e s t a b s o l u m e n t dangereux. Comme tout dans le multimédia, il y a le meilleur et le pire. »  

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VOLET PERSO Après avoir débuté comme journaliste stagiaire à l'hebdomadaire Seine-et-Marne-Matin (Groupe Hersant) à Melun, il entre comme reporter au quotidien Paris-Jour (1966 à 1972).

Puis il présente les journaux régionaux de l'ORTF à Reims, puis Orléans avant de rejoindre l'Agence France-Presse en octobre 1972. Il y occupe successivement les fonctions de reporter, puis de chef-adjoint des informations générales, puis chef des services «  photo  », puis enfin celles de « correspondant militaire » avec rang de rédacteur-en-chef adjoint.Très engagé dans l'action humanitaire, il a mis en œuvre ou soutenu de nombreuses actions en faveur de populations exposées à la pauvreté, notamment en Somalie, au Sénégal, au Niger, au Mali, en Pologne, en Roumanie. Il fut l'un des premiers journalistes à soutenir le combat de Lech Walesa contre la dictature communiste en Pologne, parvenant clandestinement dans les chantiers navals de Gdansk pour réal iser une interview du leader syndicaliste. Quelques années plus tard, après la chute du dictateur roumain Nicolae Ceucescu, avec l'association humanitaire EquiLibre, il porta à la connaissance de l'opinion la présence en Roumanie de dizaines de mouroirs dans lesquels éta ient abandonnés des mi l l iers d'enfants. En collectant des fonds en France, il a permis la prise en charge de plusieurs de ces établissements.

Après en avoir été le président dans les années 1990, Gérard Bardy est depuis 2014 le Secrétaire général de l'Union internationale de la Presse Francophone (UPF), section France. Il a été auditeur de la 39ème session nationale de l'Institut des hautes études d e d é f e n s e n a t i o n a l e (IHEDN).

Gérard Bardy est chevalier de la Légion d'honneur et officier du Mérite National.

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Combien de fois, dans le contexte politique actuel, jaillit ce cri du coeur... Fort de ce besoin impérieux, Gérard Bardy a décidé de passer au crible les mots de de Gaulle, sa pensée, ses écrits sur des sujets fondamentaux qui animent notre société.

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Lors de la rencontre annuelle de l’Ecole de journalisme de Sciences Po Paris sur «  Les nouvelles pratiques du journalisme  », le 7 décembre 2015, Alice Antheaume, Bruno Patineau et Jean-François Fogel ont insisté sur l’émergence de nouveaux canaux d’information comme le réseau social Snapchat et sur l’importance de traiter les données en temps réel pour les journalistes.De nouveaux canaux d’informationPour Alice Antheaume, «  l’ouverture du réseau social Snapchat aux médias français, pile au moment où «  Le Monde » ouvre son canal, est une vraie interrogation sur les contenus et les formats qui vont marcher, sur la position de Snapchat vis à vis des éditeurs qui n’est pas du tout la même que celle de Facebook ou Twitter». Les journalistes, surtout les plus jeunes, doivent en tenir compte pour exercer leur profession. «  Ils doivent aimer expérimenter de nouveaux formats et surtout se poser la question de savoir ce que les jeunes lecteurs veulent comme contenu. Ainsi, les journalistes pourront produire de nouvelles narrations ».

Un tournant sur le numériqueAu sein de l'équipe du Monde Interactif, Bruno Patino et Jean-François Fogel ont conçu et développé lemonde.fr, un des sites d'information leaders de l'univers francophone. En 2005, ils publient l’essai « Une presse sans Gutenberg » où  les deux auteurs mettent à plat les différents modèles économiques de la presse, notamment à l’ère du numérique. « A cette époque, les sites d'information ont à peine dix ans mais avec leur

contenu renouvelé en continu et la relation interactive qu'ils entretiennent avec les internautes, ils ont dépouillé le journalisme de ses privilèges », explique Bruno Patino.

Les journalistes sont désormais appuyés, voire relayés par de nouveaux confrères qui, comme eux, alimentent et éditent des sites d’information. « La capacité à recueillir et traiter les données à la volée devient décisive dans les salles de rédaction. Il est absolument nécessaire que les journalistes s’en saisissent et les utilisent. Google et les réseaux sociaux ont été les premiers à produire des données  ; maintenant, tout le monde doit s’y mettre », affirme Jean-François Fogel. Ces interviews ont été réalisées dans le cadre de l'enquête sur « Les nouvelles pratiques du journalisme de santé » menée par l’Argus de la presse et Capital Image, fin 2015.

Ecole de journalisme de SciencesPo - Paris  > ICIL’Argus de la presse > ICIL’Observatoire de l’information santé > ICI

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MÉDIAS ET NUMÉRIQUE

SciencesPoTraiter les données en temps réel

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FRANCOPHONIE

C o m m e n t c o m m u n i q u e r d a v a n t a g e à l’international ?Lors d’un récent voyage effectué au Québec, Jean Kouchner, Secrétaire Général International de L’UPF, (Union Internationale de la Presse Francophone),  explique les raisons de cette visite chez nos cousins Canadiens. « Nous avons rencontré la Fédération Professionnelle des Journalistes du Québec pour voir comment communiquer davantage à l’international ». 

Nous nous adressons à tous les journalistes, tous les dirigeants de médias «  Toutes les expériences qui ont lieu un peu partout dans le monde concernant le passage du support écrit au numérique se sont soldées par des demi-succès, voire des échecs. En cela, la presse canadienne est à l’avant garde. "La Presse", ce quotidien, qui est devenu totalement numérique et qui connait un grand succès a toujours une édition du week-end « sur papier ». On se rend compte qu’ici, il y a un progrès formidable, il faut l’étudier avec soin », observe-t-il. La francophonie est porteuse d’un certain nombre de valeurs« C’est vous, au Québec, qui me demandez si la francophonie est assez intéressante pour attirer la nouvelle génération ?  », s’amuse-t-il.  «  Nous sommes ici dans un pays qui se bat pour la francophonie, qui s’est battu pour que le français reste la langue officielle et dominante. La francophonie est porteuse d’un certain nombre de valeurs, notamment sur la liberté de la presse

et le développement culturel. Par conséquent, les j e u n e s s u i v ro n t l a f ra n c o p h o n i e s i l a francophonie est capable de leur montrer l’intérêt qu’elle présente sur le plan des idées ». 

L’avenir de la presse, c’est l’avenir de la liberté de la presse« Au Canada, il existait autrefois une section de l ’UPF au Nouveau-Brunswick, avec des personnes actives. Aujourd'hui, il faut que tous ensemble, les journalistes et les médias, nous soyons dans la réflexion, l’échange d’expériences sur le plan international, particulièrement sur toutes ces questions concernant l’avenir de la presse. Très clairement, l’avenir de la presse, c’est aussi l’avenir de la liberté de la presse. Beaucoup de journalistes de tous les pays ont besoin de connaître l’expérience québécoise mais aussi française, roumaine ou encore sénégalaise. Ces échanges font la richesse d’une association. Je fonde énormément d’espoir sur ce qui est en train de naître tout doucement ici au Québec », conclut-il. 

Carla de Vaumas

Jean KouchnerLa Presse Canadienne est à l’avant garde

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Il a un physique d'acteur américain, sourire compris. Ce n'est pas un hasard si son acteur préféré est Jeff Bridges. On l’imagine très bien sortant d'un plateau de cinéma où il aurait joué un rôle au côté de son acteur fétiche. « J'ai commencé ma carrière à la fin des années 80, en sortant d’HEC, par ma « coopération ». Un mot qui est sorti de l'usage depuis », souligne-t-il en souriant. À l’époque, le service militaire pouvait être réalisé au service d'une entreprise à l’étranger.

Stéphane ThiroloixCEO Mayoly Spindler

LE PORTRAIT

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Professionnalisme et courtoisie

Stéphane Thiroloix

Un CV qui décoiffeStéphane Thiroloix commence donc sa carrière sous les drapeaux, comme on disait à l'époque chez Roussel-Uclaf, en Afrique du Sud, pendant un an et demi. « Je suis ensuite resté dans le groupe pendant onze ans ! » Retour en France p o u r t r a v a i l l e r a u m a r k e t i n g international, départ pour le Mexique comme directeur marketing, puis re s p o n s a b l e d e t o u t e l ' a c t i v i t é pharmaceutique. Et notre globe-trotter ne s’arrête pas là, il devient patron « de pays » en Australie et en Nouvelle-Zélande, avant un nouveau retour en France chez Houdé. Stéphane Thiroloix passe ensuite plusieurs années chez GSK comme responsable de la France, puis des unités européennes. Il enchaîne chez BMS comme patron de la France et vice président Europe, pendant cinq ans. « Une aventure passionnante avec un portefeuille extrêmement divers, à la fois d'hôpital, de ville, d’OTC avec tout l'univers d’UPSA à Agen. »

Une entité curieuseCe qui l’a particulièrement marqué dans son parcours, c'est une expérience chez Ipsen, laboratoire français où pendant cinq ans, il est en charge du « corporate d é v e l o p p e m e n t  » . « U n e e n t i t é considérée à l'époque comme curieuse, mélange de business développement et de R&D. L a l o g i q u e é t a i t e x t r ê m e m e n t in téressante qu i cons is ta i t pour constituer un portefeuille produits à confier à une même personne la charge des deux entités pour permettre d'équilibrer les forces internes et externes. Ce fut une expérience passionnante dans une très belle entreprise », se souvient-il.

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Dans tous les univers, il y a une réalisation personnelle possible dans une très grande variété de métiers

Des univers culturels très différents« Ce qui m'a le plus marqué, pour avoir eu la chance de travailler dans des univers culturels très différents, les uns « très français » et les autres « pas du tout », que cela soit dans des grandes, moyennes ou petites sociétés, est que j'ai trouvé dans tous ces univers qu'il y avait une réalisation personnelle possible dans une très grande variété de métiers. Bien sûr, il y a des dénominateurs communs qui sont le professionnalisme et la courtoisie, d’autant que lorsque ces valeurs sont installées dans l’entreprise, tout le reste est gérable et on peut s’amuser. »

De son expér ience, ce qui l ’a également impressionné est le rôle du directeur régional. « Pour moi, c'est le seul poste où on trouve la synthèse opérationnelle de la réalité du terrain et de la stratégie de l'entreprise. C'est un rôle de manager et « d’hélicoptère » e n t re l a v i s i o n d ' e n s e m b l e e t l’application sur le terrain. Voilà ce que j’ai retenu de ce parcours ! », conclut-il sobrement.

VOLET PERSOPour la musique : « je joue de la musique et donc toutes les musiques m’intéressent. Une confidence, je ne peux pas faire autre chose si j'écoute de la musique ! »Pour la lecture : «  si je n'avais qu'un livre, ce serait un livre de Jean d'Ormesson ».Votre acteur préféré : «  Jeff Bridges, dans The Big Lebowski » Si Dieu existe, que me dira-t-il à mon arrivée au paradis ? « Je vous remercie d'envisager mon arrivée au paradis ! Il me dira : « on a eu chaud ! » Je pense surtout à cette phrase merveilleuse : « Si Dieu n'existe pas, qu'il ait pitié de nous. »

Mayoly Spindler, un acteur international Riche de ses 800 collaborateurs, Mayoly Spindler est un laboratoire f r a n ç a i s i n d é p e n d a n t e n croissance régulière. 45% de son chiffre d’affaires est réalisé hors de France, à travers des filiales et des partenaires commerciaux dans près de 70 pays. Son activité repose à 80% sur le médicament, à 13% sur la dermo-cosmétique et à 7% sur le façonnage, reflet de de son act iv i té industr ie l le . La gastroentérologie compte pour 70% de l’activité pharmaceutique, avec des produits solidement établis dans la thérapeutique quotidienne.  «  Notre ambition de devenir un référent international en gastroentérologie et en dermo-c o s m é t i q u e , o u t r e n o t r e compétitivité en France, repose sur u n m o d è l e d ’ e x p a n s i o n g é o g r a p h i q u e e t d e R & D collaborative  parfaitement illustré par l’acquisition de Kibion », conclut Stéphane Thiroloix.

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Avec l’acquisition de Kibion, Mayoly Spindler devient leader sur le marché du dépistage et du contrôle des i n f e c t i o n s à  H e l i c o b a c t e r pylori.  Mayoly Spindler, laboratoire français indépendant référent en gastroentérologie et en dermo-cosmétique, fait l’acquisition du jeune laboratoire suédois Kibion. Il devient ainsi leader des tests respiratoires à l’urée utilisés pour le dépistage et le c o n t r ô l e d e s i n f e c t i o n s par  Helicobacter pylori,  bactérie responsable d’ulcères et de cancers gastriques. 

Helicobacter pylori, un marché prioritaire pour Mayoly SpindlerKibion occupe une place de choix sur le marché de la détection des infections par Helicobacter pylori, en

Allemagne et dans les pays du Moyen-Orient. «  L’acquisition de Kibion permet à Mayoly Spindler, historiquement engagé dans le domaine de la gastroentérologie, de ren forcer tan t son empre in te géographique que son portefeuille de produits  », affirme Stéphane Thiroloix, Directeur Général de Mayoly-Spindler.  «  Réciproquement, ce rapprochement facilite à la gamme Kibion l’accès aux marchés dans l e s q u e l s n o u s s o m m e s d é j à implantés ».Dépister et contrôler  Helicobacter pylori, un enjeu de santé publiqueSelon la Fondation Helicobacter, environ 60% de la population m o n d i a l e s e r a i t i n f e c t é e par Helicobacter pylori avec une forte prévalence dans les pays du Sud. La bactérie présente dans l’estomac provoque chez la personne infectée une gastrite chronique qui persiste toute la vie si l'infection n'est pas traitée. Le plus souvent, elle est d ' é v o l u t i o n s i l e n c i e u s e s a n s mani festat ions ou symptômes particuliers.  Helicobacter pylori  est responsable de 70% des ulcères au niveau de l’estomac et de 90% des ulcères duodénaux. La bactérie serait également à l’origine de 60% à 90% des cas de cancers gastriques  ; 1 à 3% des sujets infectés pourraient développer un cancer gastrique.

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Helicobacter pylori un marché prioritaire pour Mayoly Spindler

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Pascal FRUIT Marketing Pharma

Stéphane Thiroloix - Jean-Nicolas Vernin - Petter Bäckgren - Olivier Vernin

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La réunionnite des lundis matins brumeux, les petits chefs, les grands chefs, les managers burn-outés, les commerciaux fougueux, les assistantes qui savent tout faire, la mode des coach, les menus bio-performants à la cantine, la mobilité même si on n’en veut pas, les clients à satisfaire toujours plus, les joies du SI, l’intelligence collective (c’est nouveau), l’innovation disruptive (ça vient de sortir), etc. Avec son regard emphatique et malicieux, Gabs épingle le quotidien trépidant de l’entreprise et de la vie au bureau. Il y en a pour tout le monde et chacun y trouvera son bonheur. Car le bonheur, le bonheur, le bonheur, on ne parle que de ça  ! Il faut se «  réaliser  »,  «  s’épanouir  », «  trouver du sens à son travail »… mais en restant efficace, productif, rentable, tout sourire et en forme. Hé ! Ho ! Des fois ! Qu’on se le dise : Le bonheur, c’est du boulot !

Web Tv

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Gabs est dessinateur et auteur de nombreux livres. Il travaille pour la presse magazine, l'édition et la communication. Ses dessins, toujours drôles et impertinents, parlent d'eux-mêmes. 

Gabs est l'auteur de plusieurs albums : Management je me marre, Communication je me marre, Commercial je me marre, Entreprise le climat pourrait bien s’améliorer, Tout est psy dans la vie, Clients y'en a marre, etc..

Aller vers le site > ICIAller vers le site Eyrolles > ICI

Aller voir la Web Tv > ICI

LE BONHEUR, C’EST DU BOULOT !

Voir le film > ICI 

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CANCER ET HASARD

L’info santé au risque des dérives médiatiques

Dans le cadre du programme de "Gestion et Politiques de santé" de l'Executive Master de La Chaire Santé de SciencesPo, Stéphanie Chevrel a décortiqué une dérive médiatique mondiale suite à la publication d’une étude scientifique dans la revue Science.

Le cancer est-il le fait du hasard ?Le 1er janvier 2015, à 20 heures en France, paraissent les premiers articles relayant les résultats d’une étude publiée le lendemain dans la revue Science, expliquant pour la première fois pourquoi certains organes sont plus susceptibles que d’autres de développer une tumeur… « Mais l’étude va très rapidement être dénaturée par les médias du monde entier, avec des titres tels que, « Santé : deux cancers sur trois seraient dus au hasard », remettant en cause nos politiques de prévention. L’OMS ne réagira que le 13 janvier, laissant gonfler la controverse. Or, ce type d’information tronquée et spectaculaire reprise instantanément dans le monde entier est de plus en plus fréquent », observe-t-elle.

Comment comprendre le battage médiatique interplanétaire qui a relayé cette étude ? Quels intérêts et enjeux pour les acteurs en présence ? Quels enseignements en tirer ? La présentation de cette étude dans Science, puis la mécanique de communication - impressionnante et terriblement efficace - développée conjointement par Science et l’Université Johns Hopkins dans laquelle travaillent les deux éminents auteurs de l’étude, méritait d’être analysée.Un emballement médiatique mondial à travers le phénomène de « copier-coller »« Ce qui est intéressant est l’ampleur de l’emballement médiatique mondial enclenché en 48 heures (un lendemain de Réveillon !) et le phénomène de « copier-coller » de la reprise de dépêches d’agence - AFP et Reuters - par la quasi-totalité des médias, sans vérification aucune, dans son intégralité, titre compris, sur les sites Internet, comme dans les versions papier, et amplifiée par les réseaux sociaux.

Stéphanie Chevrel

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Mais à qui la faute  ? Tous les ingrédients de départ étaient ici réunis pour déclencher une forte médiatisation mondiale  : le sujet, la date, le prestige de la revue, de l’université et de ses auteurs ; les médias du monde entier allaient leur faire confiance. Tous les acteurs en présence avaient une bonne raison de médiatiser et relayer cette étude. On ne peut incriminer les seuls journalistes même s’ils ont manqué de rigueur ; les auteurs, les éditeurs et les communicants ont une grande part de responsabilité dans la façon dont l’étude a été présentée aux médias », analyse Stéphanie Chevrel. The « bad luck of cancer », de quoi déclencher un buzz mondial« Plus que l’étude elle-même, c’est la communication qui est réalisée autour de sa méthodologie et de ses supposées conclusions, soutenue par les propos ambigus des auteurs, qui va creuser le lit de la dérive. La simplification des résultats de l’étude et surtout, l’utilisation du terme “bad luck”, déjà racoleur en lui-même, appliqué au cancer et figurant tant dans l’abstract (normalement rédigé par les auteurs) que dans le résumé de l’éditeur et le communiqué de presse de Johns Hopkins, va produire un effet sensationnel. La Une de Science titrée « Are most human cancers due to bad luck ? » accompagnée d’un article au titre lapidaire « The bad luck of cancer  » avait de quoi déclencher un buzz mondial ».

La majorité des journalistes et des experts n’ont pas lu l’étude…« Ce qui m'a le plus frappé dans cette dérive, c'est que la majorité des journalistes tout comme des experts interviewės par les médias pour commenter l'étude... n'ont pas lu l'étude initiale, mais uniquement les dépêches d'agences ! C'est aussi qu'il existe un noyau dur de journalistes scientifiques en France comme à l'international - Le Monde, Sciences & Avenir, The Guardian... - qui ont immédiatement remis en cause les résultats, obligeant notamment Science à réagir sur son site à travers un

additif au communiqué initial et le mea culpa de sa journaliste scientifique. »

Les institutions et politiques français totalement absents du Web et des réseaux sociauxOn observe aussi que «  les pouvoirs publics, les politiques, la quasi-totalité des instances, hormis la Fondation Arc, n’ont pas participé au débat qui s’est essentiellement déroulé à travers des paroles d’experts, de personnes du public et du privé dans les médias.

C’est inquiétant car la prévention des cancers est une orientation majeure de nos politiques de santé (Plans Cancer). L’Etat a-t-il rempli son rôle ? A-t-il respecté à travers ses différentes instances, sa mission de santé publique ? Au final, chacun semble assez peu soucieux du principal concerné, le malade qui aura eu bien du mal à suivre les informations et contre-informations lues dans les médias et sur Internet… »La création de l’Observatoire de l’Information santéFace aux dérives de ce type de plus en plus fréquentes, Stéphanie Chevrel a créé l’Observatoire de l’Information Santé. Sa mission est dans un premier temps d’alerter lors d’informations « à risque », incomplètes ou erronées dans le but de favoriser la qualité de l’information.Didier Tabuteau, Responsable de la Chaire santé, Henri Bergeron, Chargé de recherche au Centre de Sociologie des Organisations (UMR CNRS/Sciences Po) et coordinateur scientifique et Isabelle Gourio, Chargée de mission, ont tenu à associer la Chaire Santé de SciencesPo à ce projet.Une plate-forme Internet ainsi qu’un compte Twitter et un hashtag, #infosanté, ont été mis en place. Vous aussi, connectez-vous !

Avec le soutien de

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Information, communication, désinformation

Quand la Sclérose en plaques manifeste

Pierre-Henry LongerayPrésident de Merck France

ÉVÈNEMENT

Pierre-Henry Longeray

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Merck est une entreprise de premier plan en Sciences et Technologies «  Fondée en 1668, Merck est la plus ancienne entreprise pharmaceutique et chimique au monde. La famille fondatrice demeure propriétaire de la majorité du groupe de sociétés cotées en bourse ».

Environ 40 000 collaborateurs travaillent pour développer des technologies qui améliorent la vie au quotidien des thérapies biopharmaceutiques pour traiter le cancer ou la sclérose en plaques, des systèmes de pointe pour la recherche scientifique et la production, jusqu’aux cristaux liquides pour les smartphones et télévisions LCD. En 2014, Merck a généré des ventes de 11,3 milliards € dans 66 pays.

Fourmillements, perte de l’équilibre, trouble de la vision, sautes d’humeur… La sclérose en plaques (SEP), maladie inflammatoire du système nerveux central*, présente une série de symptômes disparates rendant souvent le diagnostic long et difficile. A l’occasion de la Journée Mondiale de la SEP, le mercredi 25 mai, le Professeur Jérôme de Sèze, neurologue au CHRU de Strasbourg explique les symptômes de la maladie, les difficultés auxquelles sont confrontés les malades et les progrès thérapeutiques réalisés.

> Voir le reportage ICI >>>

Une maladie neurodégénérative à prédominance féminineLa sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central qui touche essentiellement les sujets jeunes, entre 25 et 35 ans, au début de la maladie, pour la plupart des cas, Cette maladie concerne environ 100 000 patients en France. En Alsace, région à haute incidence, environ 3 000 à 3 500 patients sont recensés. Les femmes sont plus touchées que les hommes.

Des progrès considérables réalisés en matière thérapeutiqueIl y a encore une vingtaine d’années, les médecins ne pouvaient pas traiter cette maladie. Aujourd’hui, avec davantage de recul, les médecins observent l’impact des nouvelles thérapeutiques et de la prise en charge des malades sur le recul du handicap. 

Une véritable dynamique de la prise en charge des patients« Nous pourrions très bien imaginer, à terme, observer une régression de certains symptômes chez les patients. On ne choisit jamais d’être malade, on ne sait jamais quand on va être malade, mais si on a une sclérose en plaques : il vaut mieux l’avoir en 2016, qu’en 1990 », indique le Pr Jérôme de Sèze. 

Au-delà des traitements, des progrès dans la prise en charge globale et dans l’accompagnement des patients ont également été réalisés. Un train thérapeutique et d’accompagnement médical et social s’est mis en marche.

Une meilleure connaissance du grand public sur la SEP  La meilleure connaissance de la maladie est liée à un certain travail de communication, n o t a m m e n t g r â c e à d e s journées comme celle de la J o u r n é e m o n d i a l e d e l a s c l é r o s e e n p l a q u e s . L a réalisation et diffusion de reportages dans les médias, ainsi que la prise de parole de personnalités ont contribué à une meilleure communication sur cette pathologie.

* Le système nerveux central comprend le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques.

Plus d’informations : Sur la SEP > ICISur Merck > ICIVoir le reportage ICI

Pr Jérôme de Sèze

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Garantir et pérenniser l’accès à l’innovation à tous

Associations de patients et patients, témoignent sur les enjeux de l’innovation en cancérologie sur le nouveau site « Cancers : les défis de l’innovation », réalisé par acteurs de santé et soutenu par Lilly.

Laure Guéroult-Accolas, présidente de Patients en réseau et Natacha Espié, présidente d’Europa Donna France, associations dédiées au cancer du sein, insistent sur l’importance d’améliorer la qualité de vie des patientes à travers l’innovation. U n e i n n o v a t i o n s y n o n y m e d’amélioration de la qualité de viePour Laure Guéroult-Accolas, « les n o u v e l l e s t h é r a p i e s d o i v e n t impérativement prendre en compte la qualité de vie des patients. Améliorer la survie de quelques semaines ou mois est positif mais pas à n’importe quel prix. En effet, si cela est au prix d'effets secondaires majeurs pour le patient et sa famille,

cela devient peut-être discutable. L'évaluation de la qualité de vie doit davantage être qualifiée. Mieux prendre en charge et mieux évaluer les effets secondaires est essentiel si o n v e u t q u e l e s t ra i t e m e n t s innovants puissent être pris et que l'observance s’améliore. » Des associations peu consultées sur l’innovation Un point de vue que partage Natacha Espié, « En mat ière d ’ innovat ions thérapeut iques, Europa Donna se soucie certes de

l’efficacité des nouvelles molécules mais également de l’amélioration de la qualité de vie qu’elles apportent aux patientes. En effet, ces dernières doivent pouvoir bénéficier d’une bonne qualité de vie, notamment celles en situation métastatique. »Natacha Espié regrette que « les associations de patients ne soient pas assez consultées sur l’innovation thérapeutique car elles peuvent beaucoup apporter en matière de

réflexion commune. Si les médecins ont leur savoir thérapeutique, les patients sont les mieux placés pour parler de la maladie, des traitements et de leurs effets secondaires .»

Des essais cliniques qui permettent a u x p a t i e n t s d ’ a c c é d e r à l’innovationL’accessibilité à cette innovation est également un enjeu majeur rendu p o s s i b l e g r â c e a u x e s s a i s thérapeutiques comme le souligne Bernard Delcour, président de l’Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M).

Selon Bernard Delcour, « les essais cliniques permettent aux patients t r è s s é v è r e m e n t a t t e i n t s d e bénéficier de molécules innovantes qui leur apportent un réel bénéfice. En prenant exemple sur le myélome multiple, des essais cliniques sont en train de se terminer et ont concerné essent ie l lement des pat ients réfractaires aux traitements existants, très avancés dans la maladie et qui ont été confrontés à plusieurs rechutes importantes. »

Voir les interviews > ICI

Les enjeux de l'innovation en oncologie « Cancers, les défis de l’innovation », nouveau site réalisé par acteurs de santé offre une tribune aux différents acteurs de la santé pour échanger sur les enjeux de l’innovation en oncologie. Professionnels de santé, institutionnels, personnalités politiques, associations de patients, patients et journalistes ont accepté de nous livrer « face caméra » leurs points de vue sur les enjeux de l’innovation en oncologie. Avoir accès à l’innovation et pouvoir garantir l’égalité d’accès à cette innovation, notamment en oncologie, sont des enjeux majeurs de l’innovation en France.Une série d’entretiens a été menée auprès de patientes et associations de patients afin d’écouter et recueillir leur vécu, leurs espoirs et leurs attentes Acteurs de santé tient à remercier "les acteurs de la santé" qui ont donné de leur temps pour répondre franchement et clairement à ses questions ainsi que Lilly qui soutient ce site, pour la liberté éditoriale donnée.

NOUVEAU

Natacha Espié

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Laure Guéroult-Accolas

« Les médecins et les associations de patients ont une responsabilité morale. Difficile de promouvoir les essais cliniques et d’empêcher par la suite les patients d’y accéder à cause du coût alors que ces nouveaux traitements peuvent avoir un bénéfice certain sur la qualité de vie des patients ou améliorer leur période de récidive », souligne Bernard Delcour.

Les patients, acteurs majeurs de l ’é v a l u a t i o n d ’ u n n o u v e a u médicamentPour Catherine Cerisey, « l’Amélioration du Service Médical Rendu (ASMR) est appréciable mais un médicament qui apporte une meilleure qualité de vie devrait avoir une bonne ASMR.

Les pat ients doivent pouvoir participer à l’évaluation en intégrant les commissions dédiées car ils sont l e s p r e m i e r s c o n c e r n é s . L a démocratie sanitaire de mars 2002 doit permettre aux patients d’entrer dans ces commissions d’évaluation des médicaments. Tous les acteurs doivent travailler ensemble sur les prix des nouvelles thérapies, mais cela me semble très simplifié de regarder uniquement leur prix. L'innovation a un coût, mais elle est aussi source d'activités - industrielle, médicale ou de recherche. »

«  P o u r l e s p a t i e n t s , t r è s concrètement, cela peut aussi vouloir dire que des pathologies vont être traitées d'une façon différente. Au lieu, par exemple, d'être en arrêt de travail, si ces nouveaux traitements permettent aux femmes de travailler, de ne pas être hospitalisées, et peut-être de ne pas être en dépression, le coût g l o b a l p o u r l a s o c i é t é s e ra finalement moindre », confirme Laure Guéroult-Accolas.

Un système de santé à réformer pour garantir l’égalité d’accès à l’innovation« Si le prix continue d’augmenter, l’innovation va forcément être restreinte et les patients en seront les premières victimes. Pour y remédier, les industr iels , les représentants des autorités et les usagers doivent se mettre autour d’une table et trouver des critères qui permettent à l’innovation de perdurer dans le temps. Le système de santé actuel doit, en somme, être revu dans sa globalité et ne pas se f o c a l i s e r u n i q u e m e n t s u r l e p r o b l è m e d u m é d i c a m e n t . L’innovation en santé doit aussi

amener à une innovation sur le plan économique, social et politique, la clé est là », insiste Estelle Lecointe, Présidente d’Info Sarcomes.

Un point de vue que partage Catherine Cerisey, « les patients sont aujourd’hui extrêmement culpabilisés d’avoir recours à des médicaments coûteux. Ils sont malades mais pas pour autant responsables de leur maladie. Les médicaments coûtent certes chers soit, mais il faut revoir tout le système pour permettre à tous les p a t i e n t s d ’a c c é d e r à c e t t e innovation sans discrimination. »

En savoir plus :Info Sarcomes > ICIPatients en réseau > ICICancer contribution > ICIMon réseau cancer du sein > ICIEuropa Donna > ICIAf3m > ICI

Aller sur le site > ICI

Améliorer la qualité de vieBernard Delcour

Estelle Lecointe

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Catherine Cerisey

Garantir l’égalité d’accès à l’innovation

INNOVATION

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« Le nouveau centre AMP Foch, allie à la fois la meilleure technicité, l’humanisme et l'amélioration du parcours de soins des patientes en plaçant le couple au centre de notre attention », déclare le Pr Jean-Marc Ayoubi, Chef du Pôle Mère-e n f a n t s , C h e f d u S e r v i c e d e Gynécologie-Obstétrique, Maternité AMP Foch.

« Grâce à l’implication de l’ensemble de l’équipe, de l’hôpital et de la Fondation Foch, ainsi que de l’ensemble de la communauté médicale qui nous a soutenu dans ce projet, nous sommes heureux d’inaugurer le centre d’AMP Foch et de voir que ce que nous avons rêvé et imaginé s’est enfin réalisé  », confie-t-il.

Pr Jean-Marc Ayoubi

Nouveau centre d'Assistance Médicale à la Procréation

Soirée d’inauguration

Voir l’interview > ICI 

Expertise et innovation au service de la fertilité

L’Hôpital Foch a inauguré officiellement le jeudi 13 octobre 2016, son nouveau centre d’AMP, un des plus importants d’Europe. Ce centre a pour particularité de regrouper sur un même lieu, l’ensemble des étapes de l’AMP, de la première consultation pour infertilité à la survenue de la grossesse. L’hôpital Foch et la Fondation Foch ont investi, à parts égales, plus de 5 millions d’euros dans ce nouveau centre d’AMP.

Faciliter le parcours de soins des couples infertilesPour le Professeur Jean-Marc Ayoubi, Chef du Pôle Mère-enfants, Chef du Service de Gynécologie-Obstétrique, Maternité AMP Foch, «  l’ambition du centre AMP Foch est d’assurer une prise en charge globale optimale du couple, alliant la meilleure technicité, la compétence et l’humanisme. La proximité des unités et des équipes, la concertation entre la biologie et la clinique permettent d'être plus performant. »Demain, un couple sur 6 ou 7 connaitra des problèmes d’infertilité et aura recours à l’assistance médicale à la procréation en France. Retrouvez l’intégralité de son interview ICI Une prise en charge globale et humaine«  15% des couples consultent pour des problèmes d’infertilité.  Dans notre service, nous proposons une prise en charge aussi bien féminine que masculine. Nous tenons compte de tous les aspects aussi bien psychologiques que nutritionnels, jusqu'à la relaxation, et tout cela, dans un esprit d’équipe, en travaillant ensemble. Il s’agit d’une véritable médecine intégrative de la personne, de deux personnes en l’occurrence, avant d’accueillir la troisième tant espérée », indique le Professeur René Frydman, spécialiste en reproduction humaine, consultant de gynécologie-obstétrique à l’Hôpital Foch. Retrouvez l’intégralité de son interview ICI 

L’excellence pour augmenter les chances de grossesses«  Pour la création de ce nouveau centre, nous nous sommes inspirés de ce qui se pratique dans les pays où les taux de grossesses sont supérieurs à ceux de la France, tant sur le plan technique, stratégique, médical ou diagnostic. Le parcours du couple qui souhaite avoir un enfant est un parcours difficile. Il faut que ce couple puisse s’appuyer sur des médecins et des équipes médico-biologiques de qualité qui puissent poser finement le diagnostic des altérations qui rendent la grossesse difficile ou impossible de façon spontanée », explique le Pr Renato Fanchin, service de gynécologie, Maternité AMP Foch.Retrouvez l’intégralité de son interview ICI 

Traçabilité, sécurité et performancePour Marine Poulain, responsable du laboratoire de biologie de la reproduction, Centre AMP Foch,  «  le laboratoire de biologie de la reproduction est en charge de la préparation des ovocytes et des spermatozoïdes, de la mise en fécondation et du suivi embryonnaire, et du choix des embryons aux meil leurs potentiels pour le transfert et la cryoconservation. Nous disposons d'un système de traçabilité électronique des gamètes et des embryons nous permettant de sécuriser toutes les fécondations in vitro au sein du laboratoire. » Retrouvez l’intégralité de son interview ICI 

En savoir plus, http://www.hopital-foch.com/

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L’accélérateur de protons, Proteus® One, compact et très précis, permet de cibler des tumeurs profondes ou difficiles d’accès ainsi que certaines tumeurs résistantes ou inopérables. Il est particulièrement indiqué dans le traitement des cancers de l’enfant. «  Le Centre Antoine Lacassagne a investi plus de 30 millions d’euros pour acquérir Proteus® One, bénéficiant de soutiens financiers du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, de la Ville de Nice, de la Métropole Nice Côte d'Azur et de l’Etat  », témoigne le Pr Jean-Michel Hannoun Lévi, chef du Pôle Radiothérapie du Centre Antoine Lacassagne. 

La protonthérapie : une technique innovante de radiothérapie pour traiter les cellules cancéreuses tout en préservant les tissus sains voisins« La protonthérapie est une radiothérapie réalisée avec des protons dotés de propriétés physiques plus efficaces et mieux tolérées par les patients », explique le Professeur Jean-Pierre Gérard, radiothérapeute et ancien directeur général du Centre Antoine Lacassagne. « Les protons ont la particularité de pénétrer dans les tissus à bas bruit, c’est-à-dire "sans faire de dégâts". Arrivés sur la cible tumorale, ils libèrent toute leur énergie, provoquent sa destruction et ils s’arrêtent là, protégeant ainsi les tissus sains environnants », insiste le Pr Jean-Pierre Gérard.Un traitement de choix des cancers pédiatriquesLa protonthérapie permet de délivrer précisément la dose de radiothérapie, de diminuer la dose reçue par les organes voisins de la tumeur traitée, de réduire des effets secondaires du fait du ciblage de la tumeur et d’améliorer la qualité de vie du patient pendant et après le traitement. «  Ces protons parfaitement ciblés sont mieux tolérés par le patient et les effets secondaires précoces et tardifs sont diminués. Ce gain de tolérance de la protonthérapie est particulièrement important chez les enfants. En effet, leurs tissus sont en pleine croissance

e t , c o n t r a i r e m e n t à l a radiothérapie conventionnelle, les protons n’influent par sur la croissance. Avec les protons, on sera donc aussi efficace et moins délétère sur la croissance. D ’a u t re p a r t , l e s p ro t o n s réduisant la dose délivrée aux organes à risque permettent également de réduire le risque de cancers secondaires dû au traitement, ce qui est primordial pour les jeunes patients dont l’espérance de vie est plus longue  », explique le Pr Jean-Pierre Gérard.

Proteus® One : premier accélérateur de protons haute énergie nouvelle génération Le Proteus® One, accélérateur de protonthérapie compact est commercialisé par la société IBA. « Plus nous avons d’angles d’attaque sur le volume tumoral, plus nous serons capables de concentrer la dose sur le volume cible et de la diminuer au niveau des organes à risque avoisinants. L’extrême précision de cet outil permet d’irradier à plus forte dose le volume tumoral tout en préservant les tissus sains environnants », explique le Pr Jean-Michel Hannoun-Lévi. 

L’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie, une nouvelle structure pour une prise en charge globale des patients en protonthérapie Le Centre Antoine Lacassagne et l’Institut Méditerranéen de ProtonThérapie proposent une prise en charge globale et coordonnée avec l’ensemble des acteurs du parcours de soins en collaboration avec le CHU de Nice et les hôpitaux pédiatriques CHU - Lenval pour assurer une meilleure prise en charge des enfants en fonction de leurs besoins (soins de supports, suivi scolaire, hospitalisation…). En savoir plus, www.centreantoinelacassagne.org

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Pr Jean-Pierre GérardPr Jean-Michel Hannoun Lévi

Voir l’interview > ICI 

PROTONTHÉRAPIE

Une avancée majeure dans le traitement des cancers pédiatriques

Le temps de la science n'est pas celui de l'information

Pr René Frydman - Professeur spécialiste en Reproduction Humaine

Dans le cadre de l’inauguration officielle du nouveau centre d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) de l’hôpital Foch, à Suresnes, le jeudi 13 octobre 2016, le Pr René Frydman, spécialiste en reproduction humaine, interviewé par l’Observatoire de l’information santé, constate la difficulté du traitement de l'information scientifique dans les médias. 

Des informations et des émissions sur la santé trop centrées sur le "buzz" Pour le Pr René Frydman, «  à peine une idée est-elle énoncée qu’elle est prise comme un résultat. Or  en science et en médecine, le travail complexe d'investigation avant d'affirmer des résultats est beaucoup plus long qu'on ne le pense. Les précautions ne sont pas toujours prises, les médias vont trop vite pour parler de travaux qui sont en cours d’élaboration. C'est un phénomène qu’on observe de plus en plus fréquemment dans les publications scientifiques et qu'on voit émerger dans l’annonce médiatique. »

Un emballement de l’information santé« Il existe de très nombreux médias, certains vérifient les données, d’autres pas. La majorité cherche à accrocher le chaland et non à traiter les problèmes de fond. C'est comme si on revenait sur la technique de l’imagerie de l’embryon. Elle est jolie et agréable, mais quelle est sa valeur scientifique ? Pour l’instant, personne n’en sait rien. On peut promouvoir des projets d’études mais pas des méthodes et des résultats avant l’heure, sinon on diffuse de fausses informations. On croit qu’on peut choisir la couleur des yeux des bébés. Non ! Cela fait partie de cet emballement de l’information qui n’est pas assez contrôlée et trop basée sur le côté événementiel », observe le Pr. René Frydman.

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Voir l’interview > ICI  En savoir plus : ICI

SCIENCE

LA NOUVELLE DONNE

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Je veux être reporter !

4 juillet 2016, 12h55, installée derrière une table au restaurant « les Voiles Blanches » à Fécamp, Carla ajuste devant elle son iPhone. Notre étudiante, coach fraîchement diplômée du YMCA de Montréal et Metafit, a choisi de faire un selfie vidéo en direct sur Facebook à 13 heures pour lancer son site carladfit.com : « Bonjour, bienvenue ! Comme promis, je déclare ouvert le site carladfit ! », annonce-t-elle avec un aplomb digne d'une présentatrice TV rompue à l’exercice.

Il y a trois ans, cette parisienne est partie à Montréal. «  Je me suis très vite rendue compte que dans cette ville  très sportive il y avait beaucoup de choses à faire ». Sportive elle même depuis l’enfance, elle recommence à s’entrainer régulièrement en réalisant quelques vidéos.  « J’aime bien parler avec des gens et informer », confie-t-elle. « Je veux être reporter ! ». Passionnée, elle suit une formation à la télévision MATV à Montréal.

A C T E U R S D E S A N T É

Un direct live sur FacebookLancement du site Carla-DFIT

Aller vers le site > ICI

Vers une vie plus saine« À cette occasion, j’ai eu la chance de rencontrer une jeune femme qui m’a parlé d’une formation d’entraineur fitness au YMCA. C'est à ce moment précisément que l’idée de devenir entraineur, en plus de mes études à HEC, commençait à m e t a r a u d e r . C r é e r u n s i t e d’information sport, santé et bien être m’est apparu comme une évidence », confirme-t-elle. « J’avais envie d’apprendre à la jeune génération à mener une vie saine et active ». 

Des milliers de vidéos vuesCarla démarre en mars en postant des vidéos et des photos sur Facebook et Ins tagram, puis c rée son s i te www.carladfit.com. Aujourd'hui, le site comptabilise plus de 1 200 abonnés sur Facebook et plus de 400 sur Instagram.

Pour aller plus loin et plus vite, elle décide d’associer à son projet, Nour,

une amie étudiante comme elle. La vidéo du direct-live comptabilise plus de 12 000 vues aujourd’hui. Au 15 août, plus de 1 000 personnes sont venues sur le site. « J’ai été super heureuse de voir que l’idée plaisait à beaucoup de monde ».Partir sur les routes« Le site internet est une vitrine, une petite façade pour montrer ce que je sais faire », confie-t-elle avec un petit sourire. « La prochaine étape sera, pendant un an, de développer le site et le concept DFIT pour qu’en septembre 2017, je puisse partir sur les routes de l’Amérique du Sud  ». Carla voudrait proposer des cours de

sport aux gens là bas. «  Mais aussi regarder comment ils vivent, comment ils se nourrissent, comment ils restent actifs.  Et surtout faire partager tout cela au fur et à mesure du voyage à ceux qui ne connaissent pas l’Amérique du Sud ».

Bientôt une émission Tv Avec sa co-équipière, Nour, elles reviendront à Montréal en 2018 avec le projet d’une émission de télévision, somme de tous leurs reportages, « Pour informer en images sur la façon dont on vit sur cet autre continent ».

Des rendez-vous équilibrés

Une fois par  mois, rendez vous avec Fabienne Théodoloz, biochimiste alimentaire, pour en apprendre plus sur l'alimentation et les bonnes habitudes à adopter pour mener une vie saine et épanouie. www.libreforme8.com

Carla a reçu en juillet Lorraine Deloison, associée du magazine Women Sport, « lancé comme nous le 4 juillet, c’est un signe  ! » relève-t-elle malicieuse.www.womensports.fr www.carladfit.com

Voir l’interview > ICI 

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Les Voiles Blanches 65 Boulevard Albert 1er - 76400 Fécamp

Nour & Carla en reportage

Voir le direct avec tous les interviews > ICI

ALLEZ CHEZ CAPITAL IMAGE > ICI

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