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MASTER DE SPECIALISATION EN DEVELOPPEMENT, ENVIRONNEMENT ET SOCIETES

(Version du 25 mai 2016 – susceptible de subir des modifications ultér ieures)

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TABLE DES MATIÈRES

CONTENU

Table des matières ........................................................................................................................................................................ 2

1. Introduction ................................................................................................................................................................................ 3

2. Structure du programme ...................................................................................................................................................... 4

2.1. Programme d’études ..................................................................................................................................................... 4

2.2. Organisation du Master ............................................................................................................................................... 4

2.3 Contacts utiles ................................................................................................................................................................... 5

3. Tronc commun du master de spécialisation en développement, environnement et sociétés. ........ 7

4. Terrain et mémoire .............................................................................................................................................................. 13

4.1. Le sujet .............................................................................................................................................................................. 13

4.2. L’état de l’Art .................................................................................................................................................................. 13

4.3. La question de recherche ......................................................................................................................................... 14

4.4. Un cadre théorique ..................................................................................................................................................... 14

4.5 Les hypothèses ............................................................................................................................................................... 14

4.6. La méthodologie ........................................................................................................................................................... 15

4.7. Le terrain et les données .......................................................................................................................................... 15

4.8. La synthèse ...................................................................................................................................................................... 16

4.9. La défense de mémoire ............................................................................................................................................. 16

5. Enseignants et partenariats ............................................................................................................................................. 17

5.1 Enseignants ...................................................................................................................................................................... 17

5.2 Exemples de Partenariats ......................................................................................................................................... 22

5.3 Bibliographie ................................................................................................................................................................... 23

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1. INTRODUCTION

Le Master de spécialisation en Développement, Environnement et Sociétés amène les diplômés à expliquer et analyser les défis de développement durable contemporains, à comprendre la complexité des enjeux et la diversité des points de vue, à se forger une argumentation basée sur différents courants théoriques et différentes approches et dès lors à être capable d’intervenir sur ces défis de façon éclairée et critique. Ces acquis d’apprentissage serviront plus spécifiquement dans le cadre de fonctions professionnelles dans le milieu académique, dans des centres ou instituts de recherche et bureaux d’études appliquées ou des fonctions au sein de l’administration ou d’organisations non-gouvernementales. L’objectif central est de renforcer une capacité d’analyse et de compréhension critique et pluridisciplinaire pour mieux agir.

Afin d’atteindre cet objectif de formation à l’analyse, le programme du master est composé de plusieurs éléments : (1) un premier semestre commun, encadré par les enseignants de divers campus, et basé sur une formation approfondie sur les enjeux du développement, les théories, les débats et la méthodologie. Le second semestre est consacré à (2) une étude de terrain approfondie et ancrée dans un contexte concret, et à (3) l’élaboration du mémoire de fin d’études en lien avec ce terrain.

Le terrain sert de base à l’élaboration du mémoire. Il permet à l’étudiant de confronter ses apprentissages théoriques et méthodologiques à des réalités concrètes. Il s’exécute dans un pays du Sud, encadré par des enseignants du Sud travaillant en partenariat avec les équipes au Nord. Le terrain peut également se dérouler dans le Nord, en interaction avec une des équipes enseignant dans le master. Le terrain porte sur une durée moyenne de 3 mois. Il permet dès lors un ancrage à une réalité spécifique et un traitement de données approfondi, phase dans l’apprentissage que nous considérons comme essentielle pour la mise à l’épreuve des compétences acquises lors des cours.

Le programme est bâti sur la complémentarité des expertises des équipes participant au master tant sur le plan des formations données (économie, sciences agronomiques, sciences environnementales, sociologie et sciences politiques) et de leur habitude de pratique interdisciplinaire que des approches méthodologiques et des terrains et problématiques qu’elles pratiquent (Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Amérique latine, Asie de l’Est, Moyen-Orient).

L’interdisciplinarité du programme est réalisée par la pluralité disciplinaire des enseignants mais aussi la présence de cours intégrant une démarche pluridisciplinaire (exemple : Développement territorial et régional intègre des savoirs et des démarches à la fois d’économie, de gestion, de géographie et de sciences politiques). L’analyse de la situation réelle, le terrain et la rédaction du mémoire devront se construire dans une perspective interdisciplinaire : elle sera certes basée sur la formation initiale de l’apprenant mais elle devra surtout vérifier sa capacité à inclure les autres perspectives dans son analyse.

Ce master innovant dans l’inclusion d’une analyse de terrain, dans le recentrage autour des savoirs fondamentaux en études de développement et dans l’encadrement personnalisé, s’ancre dans une coopération de longue durée entre différentes équipes de recherche:

• l'Unité d'économie et développement rural (ULg - Gembloux Agro-Bio Tech)

• l'Unité de socio-économie, environnement et développement (ULg - Arlon)

• le Département des sciences politiques, sociales et de communication (UCL – site de Mons)

• le Centre d'études du développement (UCL – site de Louvain-la-Neuve).

Cette coopération a ouvert la voie à une expérience commune d'enseignement et de recherche appliquée depuis près d’une quinzaine d’années et permet d’articuler les complémentarités tant disciplinaires, thématiques que méthodologiques existant entre les différentes équipes.

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2. Structure du programme

2.1. PROGRAMME D’ÉTUDES

Tronc commun (40 crédits ECTS) Approches pluridisciplinaires du développement LSPED1212 Analyse du développement (5 ECTS, 30h) LDESF2202 Développement territorial et régional (5 ECTS, 30h) LENVT2040 Théorie et gestion de la transition (5 ECTS, 24h-24h) Stratégies d’acteurs LDVLP2676 Régulations et résistances : stratégies d’acteurs (5 ECTS, 30h) LDESF 2203 Identités locales et globalisation (5 ECTS, 30h) LECON2257 Gestion des conflits, problématique foncière et environnement (5 ECTS, 30h) Méthodologie LENVT2010 Approche intégrée d'une question d'environnement (5 ECTS, 15h - 36h) LDVLP2203 Méthodes et approches interdisciplinaires (5 ECTS, 30h)

LDVLP2904 – Terrain et mémoire (20 crédits ECTS)

Consolidation théorique et préparation méthodologique au terrain (janvier - février) Terrain (deux à trois mois entre février et mai) Analyse des résultats et rédaction du mémoire (mai - août)

2.2. ORGANISATION DU MASTER

Le Master de spécialisation en Développement, Environnement et Sociétés est organisé par quatre équipes d’enseignants-chercheurs, deux de l’Université de Liège et deux de l’Université catholique de Louvain. Ces équipes sont complémentaires au niveau disciplinaire (économie, sciences agronomiques, sciences environnementales, sociologie, sciences politiques et études du développement), au niveau thématique (exemples de thèmes : le conflit du foncier, les politiques éducatives, la gouvernance territoriale, gestion collaborative des déchets, …), et au niveau méthodologique (des méthodes quantitatives pour enquête à grande échelle au récit de vie).

Le diplôme octroyé est délivré par les deux Universités, l’Université de Liège et l’Université catholique de Louvain.

Le programme du Master de spécialisation en Développement Environnement et Sociétés est constitué de 60 crédits qui se répartissent comme suit :

• 40 crédits pour la formation organisée en tronc commun. Dans l’offre de cours, 15 crédits seront coordonnés par des enseignements de l’Université de Liège, 25 crédits seront coordonnés par des enseignements de l’Université catholique de Louvain.

• 20 crédits pour l’étude de terrain et le mémoire. Pendant le second semestre, l'étudiant s’engage dans un terrain d’étude spécifique pour une recherche empirique approfondie et accomplit son mémoire, accompagné par une des équipes participant à ce master. Le choix du mémoire, du terrain et de l’équipe d’encadrants est défini par l’étudiant en interaction avec le comité de gestion. Le terrain se déroule dans un pays du Sud ou en Belgique (ou dans un pays limitrophe de la Belgique) notamment en fonction des intérêts de l’étudiant. L’encadrement des étudiants pour le terrain et le mémoire est réparti entre les quatre équipes participantes.

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Concrètement, la formation en tronc commun se déroule au premier semestre. Les cours octroyés par l’équipe de Gembloux et les équipes de l’UCL (Mons et Louvain-la-Neuve) sont organisés sur le campus de Louvain-la-Neuve, a priori sur trois jours. Les cours octroyés par l’équipe ULg-Arlon se déroule en trois semaines résidentielles à Arlon : cette formule est due à la pédagogie de ces formations nécessitant sur la même semaine une partie d’enseignement, une mise en situation, une correction de cette mise en situation ; les étudiants logent sur place (des logements à bas prix sont mis à la disposition des étudiants).

Les 20 crédits restant, après les formations, correspondent à l’encadrement du mémoire par le promoteur et son équipe et l’encadrement du terrain par le promoteur et par la structure d’accueil au Sud (en cas de terrain Sud). Le mémoire constitue le produit fini, correspondant à cette deuxième partie du Master : il rend compte du travail personnel de l’étudiant (ou d’un travail collectif en binôme) et se concrétise dans la rédaction écrite et la défense orale du mémoire. Concrètement, l’étudiant consacre le mois de février à définir précisément l’objet de sa recherche et son protocole de recherche avec son promoteur (et, le cas échéant, son équipe d’accueil dans le Sud), les mois entre mars et mai se déroulent sur le terrain et sont consacrés à la collecte de données et les mois suivants (mai à août) à l’analyse des données, à la rédaction et finalement à la défense du mémoire. Chaque mémoire est défendu oralement devant le promoteur et un lecteur désigné parmi les enseignants-chercheurs des équipes associées au Master.

2.3 CONTACTS UTILES

Coordination : [email protected]

UCL : [email protected]

ULg/Arlon: [email protected]

ULg /Gembloux : [email protected]

Secrétariat UCL

[email protected] - [email protected]

Heures d’ouverture :

Mardi de 9h30 à 11h30

Jeudi de 13h30 à 15h30

Vendredi de 9h30 à 11h30

Collège J. Leclercq – Bureau B059

Place Montesquieu, 1 bte L2.08.05

1348 Louvain-la-Neuve

Tél: +32 10 47 42 80

Fax: +32 10 47 27 36

Les étudiants du Master de spécialisation en développement, environnement et société peuvent accéder à et travailler dans la salle informatique au premier étage du bâtiment Leclercq (local LECL170). Si le local est fermé, veuillez vous diriger vers Isabel Theys (A173).

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Secrétariat Gembloux

[email protected]

(avec copie à [email protected] et [email protected])

Heures d’ouverture :

de 8h30 à 12h – de 13h30 à 17h

Passage des Déportés, 2

5030 Gembloux

Tél : +32 81 62 23 65 Fax : +32 81 61 59 65

Secrétariat Arlon

[email protected]

ULg - Campus Environnement Arlon

Secrétariat des étudiants

185, avenue de Longwy

B-6700 Arlon

+32/63 230 880

www.campusarlon.ulg.ac.be

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3. Tronc commun du master de spécialisation en développement, environnement et sociétés.

LSPED 1212 : Analyse du développement – (S. Charlier, I. Yepez Del Castillo) (5 crédits)

Objectifs (en termes de compétences)

• Maîtriser une approche du développement basée sur un cadre analytique multidimensionnel et

interdisciplinaire

• Connaître et analyser de manière critique les grandes phases dans l’évolution de la pensée sur le

développement et ses déterminants

• Comprendre les stratégies d’acteurs

• Etre capable à partir d’articles sur le développement d’illustrer et faire des liens avec la partie théorique

donnée au cours

• Comprendre les limites des politiques de développement

Objet de l'activité (principaux thèmes)

• Le paradigme de la modernisation et la théorie de la modernisation

• Les critiques à la théorie de la modernisation et l’émergence d’autres théories : la théorie de la

dépendance, l’école du système monde

• L’évolution des pensées sur le développement : réflexions autour du développement humain, du

développement durable et de l’approche genre et développement

• L’approche du développement à partir des acteurs

• L’évolution des politiques de développement des années 1970 à nos jours

• Le post-développement

LDESF 2202 : Développement territorial et régional – (L. Moyart) (5 crédits)


• Etre capable d’analyser les mécanismes du développement émanant des territoires (espaces construits par les projets) tant dans leurs dynamiques économique (économie territoriale) que politique (gouvernance) ou managériale (stratégie territoriale).

• Comprendre les diverses théories d’économie régionale qui réapproprient l’espace comme un actif du développement socio-économique local et régional.

• Comprendre et être capable d’analyser les diverses politiques régionales émanant des institutions politiques (rééquilibrage des régions, régionalisation…) en vue d’influencer le devenir des territoires (notamment la planification stratégique territoriale).

• Être capable de comprendre les concepts essentiels qui président au développement des territoires (Espace-Région-Territoire-Ressources territoriales)

Objet du cours (thèmes abordés)

• Le développement territorial et régional comme faisant référence à une dimension infranationale, ou transnational, à savoir le développement d’un espace réduit, relativement homogène, animé par des groupes d’acteurs particuliers

• Aperçu des principaux modèles de développement régional et local et leurs implications récentes

• Une analyse du territoire en tant que système dynamique complexe et en tant qu’espace perçu

• La construction des stratégies de développement territorial

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LENVT2040 : Théorie et gestion de la transition (P. Stassart) (5 crédits)

Contenu du cours

Les crises multiples actuelles (agroalimentaire - biodiversité, énergie, climat posent la question de la compréhension et de l'accompagnement des processus de changements sur le court et le long terme sur des échelles de temps et d'espaces variables (micro-méso-macro). Le cours est structuré autour de l'approche socio-technique et multiniveau qui donne un cadre interdisciplinaire à l'utilisation d'une série d'outils de compréhension de la transition.

Le cours comprend trois parties 1. Une introduction générale au pourquoi de la transition 2. L'exposé d'une série d'outil d'analyse interdisciplinaire: gestion stratégique de niche, grille ESR, pertinence innovation, niveau d'innovation 3. Deux séries de mise en situation Le cours met l'accent sur des questions de transitions agroécologique mais les cas de l'énergie et de la transition urbaine est également abordé Acquis d'apprentissage (objectifs d'apprentissage) du cours Les étudiants doivent être capables de mobiliser sur un cas qu'ils étudieront par groupes les compétences suivantes : - compétence théorique : maîtrise - le cadre d'analyse multiniveaux c'est à la question du changements d'échelle dans l'espace et de qualification du changement à travers les notions de "niche", "régime", "landscape" - les différents outils d'analyse-gestion de l'innovation: qualité de l'innovation - gestion stratégique de niche et modèle ESR - compétence pratique : être capable de collecter les données nécessaires à cette analyse au travers d'un entretien collectif et d'une recherche documentaire. Activités d'apprentissage prévues et méthodes d'enseignement Le cours est organisé de la façon suivante :

1. Un important travail préliminaire de lecture d'un portefeuille d'articles sur la transition 2. Présentation du cadre heuristique de la théorie de la transition et test sur une étude de cas virtuelle 3. Présentation des outils d'analyse et d'accompagnement des trajectoires d'innovation 4. La réalisation d'une étude de cas en atelier et groupe sur base de témoignages et d'une collection documentaire

Mode d'enseignement (présentiel) Module - bloc d’une semaine (du 17 au 21 octobre), présence requise Modalités d'évaluation et critères

1. Travail écrit. 2. Présentation orale du travail groupe sous forme d'une interrogation dispensatoire. Le travail est évalué sur la capacité à mobiliser le cadre multiniveau ainsi que certains des outils présentés. Interrogation individuelle sur les dimensions théoriques du cours et leurs applications

LDVLP 2676 : Régulations et résistances : stratégies d’acteurs – (An Ansoms) (5 crédits)


• Etre en mesure d’analyser comment des acteurs arrivent à construire un système de règles

institutionnelles permettant à une société donnée de se structurer et de vivre en collectivité.

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• Etre capable de comprendre comment l’acceptation de ces règles institutionnelles est rarement

univoque et stable et comment l’ordre social régnant est plutôt déterminé par les relations de pouvoir

(toujours en flux) qui déterminent le contenu du discours public.

• Etre capable d’analyser comment la marge de manœuvre (agencéité) des acteurs divers au sein de la

société n’est pas absente et résulte en résistances cachées et ouvertes.

Objet de l'activité (principaux thèmes)

• Nous élaborons d’un cadre analytique pour analyser le contexte institutionnel dans les sociétés

contemporaines et les stratégies des acteurs au sein de ce contexte.

• Nous étudions les réalités de pluralisme juridique dans des contextes concrètes et analysons les

stratégies d’acteurs par rapport à cette réalité.

• Nous analysons des projets de régulations étatiques et non-étatiques dans ses multiples formes et

analysons les stratégies d’acteurs par rapport à ces régulations : acceptation, manipulation,

réinterprétation, réappropriation, résistance caché, et rejection ouverte.

• A la fin du cours, les étudiants sont impliqués dans un jeu de simulation qui vise à illustrer les inputs

théoriques dans un contexte réel

LECON2257 : Gestion des conflits, problématique foncière et environnement – (Ph. Lebailly) (5 crédits)

Objectif du cours

Les dynamiques agraires sont liées aux objectifs des politiques agricoles qui peuvent varier dans l'espace et selon les époques (préservation des « valeurs fondamentales de la civilisation » ; satisfaction des besoins des consommateurs, etc). Les ruraux sont en droit d'exiger une certaine forme de parité économique et sociale. Dans cette optique, il convient d'envisager différents critères inhérents non seulement à l'économie agricole mais également à des éléments de nature sociologique et aux contraintes qu'impose l'économie en général. L'approche intègre les éléments relatifs à l'identification des impacts environnementaux. La démarche doit impérativement s'inscrire dans une stratégie de développement durable.

Objectifs d'apprentissage Identifier les enjeux sociaux, économiques et environnementaux accompagnant les dynamiques agraires actuelles. Cerner les fondamentaux intervenants dans les choix d'allocation des ressources, en particulier les ressources foncières. Argumenter une prise de position lors d'un exposé ou dans un débat. Synthétiser et critiquer un exposé scientifique. Sommaire

A partir d'études de cas, l’enseignement analysera les mutations qui touchent le monde agricole et rural en général et les enjeux des politiques qui y sont liées. Les situations conflictuelles engendrées par la modification des modes de production et des habitudes de consommation seront envisagées dans un cadre interdisciplinaire. Une attention particulière sera apportée à l'allocation des ressources et à la dimension spécifique de la problématique foncière dans les dynamiques agraires.

LDESF2203 : Identités locales et globalisation – (J.-E. Charlier, F. Moens enseignants en 2014-2015) (5 crédits)

Objectifs en termes de compétences

• Comprendre comment la culture, la coutume, la négociation ont tracé des limites entre les hommes ; ont contribué à façonner des espaces ; ont permis aux hommes de tisser des relations avec leur territoire

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• Maitriser les concepts nécessaires à appréhender la réalité identitaire des espaces sur lesquels l’étudiant est amené à travailler et les processus d’appropriation et d’évolution en œuvre dans les sociétés (tant du Nord que du Sud).

Objet de l'activité (principaux thèmes à aborder)

• l’identité et l’identité sociale

• la religion, la culture et l’espace

• le multiculturel et le multi-identitaire

• l’identité et le local

• l’identité, la région et le monde

• l’identité et la globalisation

LDVLP 2203 : Méthodes et approches interdisciplinaires – Fabienne Leloup (5 crédits)


• Etre capable d’identifier une question de recherche, d’analyser une démarche scientifique, et de juger la pertinence des méthodes utilisées pour mener à bien une recherche

• Etre capable de comprendre et d’intégrer l’apport et les exigences d’une démarche scientifique (en termes de démarche critique, d’utilisation des sources, de confrontation de pensées, …)

• Etre capable de mettre en œuvre une démarche scientifique depuis le questionnement initial jusqu’à l’analyse et à la critique des résultats, en ce compris l’établissement d’un état de l’art et du cadre théorique et la collecte de données originales

• Etre capable de distinguer les démarches inductive et déductive et leurs intérêts respectifs

Objet du cours (principaux thèmes)

• Le cours est initié par une mise en exergue de la multidisciplinarité liée au questionnement en développement (apport d’une vision systémique ; « comment partir de sa discipline et s’ouvrir aux autres ? », …) et des démarches inductive et déductive

• Il est ensuite articulé suivant le déroulement proposé par Quivy, Van Campenhoudt (1995, Manuel de

recherche en sciences sociales, Dunod, Paris). • Les thèmes transversaux discutés lors des différentes sessions sont : comment poser la question de la

recherche, comment construire une démarche systémique, comment faire la « rupture » par rapport aux savoirs communs, comment mener une enquête, comment gérer des données, comment proposer une analyse critique des résultats, etc.

• Une attention particulière sera apportée sur la portée éthique de toute démarche méthodologique. • Le sujet particulier de la recherche menée dans le cadre du mémoire est ici utilisé pour donner une

substance concrète à l’exposé ; l’essentiel étant de faire comprendre par l’exemple les diverses étapes de la recherche et leur mise en œuvre concrète.

• Le cours est illustré par des exemples concrets de recherche originale, ces illustrations sont effectuées entre autres par des chercheurs du Sud issus des institutions partenaires, invités dans le cadre de la Chaire Sud ou dans le cadre d’autres activités comme l’organisation de conférences.

LENVT2010 : Approche intégrée d'une question d'environnement – (D. Denayer, F. Mélard, A-C. Romain, N.

Semal, C. Massart) (5 crédits)

Contenus du cours Ce séminaire vise à saisir les facettes multiples que pose une question environnementale et d'en respecter ses contradictions.

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Acquis d'apprentissage (objectifs d'apprentissage) du cours Il s'agit d'ouvrir le champ du questionnement environnemental dans son caractère « intégré », c'est-à-dire en donnant une même place à un ensemble de ses protagonistes. Ce séminaire est centré sur une étude de cas. Il vise à faire prendre conscience à l'étudiant de l'interdépendance, mais aussi des contradictions qui peuvent exister entre les différents facteurs (scientifiques, techniques, règlementaires et socio-économiques) d'un problème environnemental. Confrontation avec l'information spécifique d'un problème environnemental, c'est-à-dire une information dont la nature est hétérogène, fragmentée et incomplète. Le séminaire se base sur l'articulation d'apprentissages réalisés en groupe et de façon individuelle. Activités d'apprentissage prévues et méthodes d'enseignement Son principe de fonctionnement consiste dans l'alternance entre plusieurs activités : des séances plénières avec la collaboration d'intervenants et acteurs de la problématique, une visite de terrain et des séances de travail en petits groupes visant à la synthèse et aux débats à son propos. Une grille d'analyse issue de l’approche « Soft System Methodology » (Checkland 1999, Checkland and Poulter 2006) est proposée à cet effet (CATWOE). Mode d'enseignement (présentiel ; enseignement à distance) Ce séminaire se déroule au premier semestre. Il se déroule sur deux semaines : du 24 au 28 octobre 2016 et du 14 au 18 novembre 2016 Lectures recommandées ou obligatoires et notes de cours Des documents en appui des séances plénières et de la visite de terrain seront disponibles en ligne. Modalités d'évaluation et critères L'évaluation est réalisée par un collège d'encadrants. Il repose sur l'appréciation du travail individuel (rapport écrit, synthèse journalière et examen en session de janvier) et du travail collectif (appréciation du travail en groupe et présentation orale). Remarque: étant donné le caractère collectif et contextualisé du travail à réaliser, la participation des étudiants est prise en compte lors de l'évaluation. La présence aux activités d'enseignement est en conséquence obligatoire.

LDVLP 2904 : Mémoire (préparation – terrain – élaboration du mémoire) – (promoteur et partenaire du Sud)

(20 crédits)

Le mémoire est au cœur de la formation. Il permet de vérifier, par la mise en œuvre individuelle d’une production originale, la capacité de l’étudiant à poser scientifiquement une question liée à un problème réel, à établir un état de l’art, à élaborer un cadre théorique, à mener à bien un terrain, à développer un ensemble de résultats originaux et à les critiquer.

En ce qui concerne l’organisation temporelle proprement dite, cette activité est répartie en trois temps :

- jusque février : le temps est consacré à la construction de la question de recherche, à l’établissement et à la consolidation du cadre théorique et à la construction du cadre opérationnel (dans le cas d’une démarche déductive) et à l’établissement d’un protocole précis pour le terrain. Cela se fera lors de rencontres avec le promoteur et son équipe de recherche ;

- le terrain se déroule sur une période de deux à trois mois, entre février et mai. Il s’effectue avec un encadrement dans le pays d’accueil en cas de terrain Sud. Dans le cas d’un terrain Sud, les encadrants locaux sont des enseignants-chercheurs qui sont des experts associés aux travaux des promoteurs belges ; des contacts entre l’étudiant, l’équipe locale et le promoteur belge sont effectués de façon régulière et au minimum deux fois pendant le séjour de l’étudiant. Dans le cas d’un terrain Nord, des contacts réguliers ont lieu entre l’étudiant et le promoteur;

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- l’exploitation des données, la discussion et l’analyse des données, la rédaction du mémoire s’effectuent avec le soutien du promoteur et de son équipe de recherche, en général en Belgique.

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4. Terrain et mémoire

Le mémoire du Master de spécialisation en Développement, Environnement et Sociétés est un travail de formation à la recherche et de formation par la recherche. Ce mémoire est le principal travail et l'objectif prioritaire de la formation. Il doit donc faire la preuve d'une réelle capacité dans le chef de l’apprenant à mener une recherche scientifique. Cette discipline de la recherche est formatrice, quelle que soit la suite de la carrière, en ce compris dans le parcours professionnel au sein d’administrations ou d’organisations non gouvernementales.

Dans tous les cas, le mémoire se base sur une étude de terrain original. Le travail de terrain à proprement parler est évalué dans le cadre du travail finalisé du mémoire. Nous détaillons par la suite les éléments essentiels d’un bon travail de mémoire.

Pour définir le mémoire, un document et deux dates :

- la fiche-mémoire en annexe (page 23) doit être remise au plus tard pour le vendredi de la première semaine de cours auprès du secrétariat.

- début septembre 2016 : les propositions de mémoire sont discutées avec les membres du comité de gestion et consolidées.

- début janvier 2017 : une réunion des étudiants et du comité de gestion est organisée pour établir la planification précise des mémoires et des terrains.

Les dates exactes et locaux seront annoncés ultérieurement.

4.1. Le sujet

Le sujet du mémoire, tout d’abord, est lié à un problème réel et, dès lors situé dans son contexte (il doit être situé de manière large et compréhensive, en cadrant le contexte scientifique, technique, économique, politique, etc.)

Sont sélectionnés dans ce contexte les éléments qui sont pertinents pour le travail, mais aussi les éléments qui rendent le travail pertinent (pour montrer pourquoi le travail a du sens). Il ne s'agit pas d’énumérer des généralités, mais de bien situer l'enjeu « politique » et « pratique » du travail. Bref, il faut démontrer dès le départ ce que les résultats de la recherche vont permettre d’obtenir et donc de « gagner ».

4.2. L’état de l’Art

Appelé aussi l'état des connaissances, l’état de l’art suppose un travail bibliographique qui fait le point des connaissances existantes sur le sujet choisi. Cette revue de la littérature comprend un inventaire raisonné des recherches concernant le sujet, inventaire dans lequel on distingue :

- les connaissances empiriques déjà établies (enquêtes, statistiques, études, etc.) ; - les théories mobilisées par ces recherches ; - les méthodologies utilisées.

Une critique des sources permet d’utiliser correctement les informations collectées.

L'état des connaissances permet de ne pas refaire ce qui a déjà été fait et donc d'identifier les objectifs de connaissance que poursuit le mémoire. Ces objectifs de connaissance peuvent être de différentes natures :

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- analyser les connaissances existantes sur un sujet dans un cadre théorique ou thématique nouveau, - améliorer la connaissance empirique du sujet, - améliorer une méthodologie ou même une technique de recherche, - définir un projet ou programme de recherche.

4.3. La question de recherche

Chaque recherche est organisée autour d’une question de recherche-clé. C’est la question précise sur laquelle la recherche va porter. On ne peut se contenter ni de généralités (du genre «l'importance de la gestion des déchets ») ni de formules descriptives (« on va étudier le plan des déchets de telle commune »).

Il faut préciser cette question de recherche sous forme d'une question à laquelle on peut donner des réponses.

Exemple : Quels sont les effets de telle taxe sur les déchets en ce qui concerne telle filière de production ou de commercialisation ?

La question de recherche s'appuie nécessairement sur l'« état de l’art » qui, à partir de la bibliographie sur le sujet, fait le bilan des connaissances existantes, des approches théoriques et des méthodologies. C'est cet état de la question qui doit permettre de justifier les choix de la question de recherche et du cadre théorique. C’est également par rapport à cette question de recherche que doit s’organiser la phase de recherche empirique pour rassembler les données qui permettent d’y répondre.

4.4. Un cadre théorique

Le cadre théorique est formulé pour répondre à une question de recherche. Par cadre théorique on entend un ensemble d'hypothèses, logiquement reliées entre elles, qui vont permettre de reformuler la question de recherche. Les théories ressortent généralement des disciplines (économie, sociologie, etc.), mais il peut aussi s’avérer intéressant d'articuler des approches théoriques issues de disciplines différentes.

Il existe généralement plusieurs cadres théoriques possibles (concurrents ou complémentaires) pour étudier une question.

Dans le cas d’un mémoire de type inductif, l’étape du cadre théorique (ou l’apport de la théorie sur l’éventail de résultats empiriques) est établi après le terrain.

4.5 Les hypothèses

La recherche peut se fonder sur des bases épistémologiques différentes. Dans l’approche inductive, le chercheur part des observations et analyse ses données pour développer des théories et des hypothèses ancrées sur le travail de terrain. Au sein de cette approche, la formulation d’hypothèses éventuelles est faite à la fin du travail et offre des pistes de recherche futures.

Exemple : Sur base des analyses de terrain, nous avons démontré que les politiques de la ‘nouvelle’ révolution verte au Rwanda ont renforcé des écarts socio-économiques dans le monde rural. Notre hypothèse serait que cette tendance pourrait également être observable dans d’autres pays qui mettent en œuvre ce type de politiques.

Dans l’approche hypothético-déductive, le chercheur développe une ou des hypothèses ancrées dans des approches théoriques, qu’il va vérifier sur base des observations de terrain. Au sein de cette approche, les hypothèses prennent la forme de propositions qui sont vérifiables ou qui peuvent donner lieu à des observations (telles que des enquêtes qualitatives, des relevés de données statistiques, etc.).

Exemple : telle taxe sur les déchets est inefficace parce qu'elle ne modifie pas de manière suffisante les comportements des habitants.

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4.6. La méthodologie

La partie méthodologique du mémoire explicite les méthodes et techniques qui sont ou ont été utilisées lors de la recherche du terrain. La technique concerne : quelles sources, quelles données, quelles méthodes d'analyse (statistique, enquête). Il est évident qu’on ne peut pas se lancer dans la recherche de données sans avoir défini précisément les techniques utilisées, leurs atouts et leurs contraintes.

Certes il est tout à fait possible que la méthodologie se modifie au fur et à mesure de l'avancement du travail. La construction du travail se fait de manière itérative. Par exemple les données peuvent conduire à revoir le cadre théorique, et inversement. L'étudiant doit pouvoir expliquer ces changements au fur et à mesure du travail, dire pourquoi sa question de recherche s'est modifiée, par exemple. Ceci explique pourquoi une relation continue avec le promoteur et son équipe et avec l’équipe partenaire Sud est nécessaire.

Il est également important d’avoir une attention particulière aux défis éthiques que le chercheur soulève ou peut soulever lors du travail de terrain. L’analyse de ces défis et une approche réflexive constituent une partie essentielle de la discussion méthodologique du mémoire. Cette analyse peut s’ancrer sur une discussion de l’identité du chercheur et ses collaborateurs, des liens de confiance avec les participants de la recherche, les défis par rapport aux enjeux politiques ou individuels, etc.

4.7. Le terrain et les données

Le mémoire du master est articulé autour d’un travail de terrain concret, individuel ou en binôme. Ce terrain permet d’asseoir le travail de mémoire sur une étude de cas réelle et originale. Un protocole de recherche scientifique est dès lors établi en amont avec le promoteur et son équipe de recherche et avec l’institution partenaire du Sud.

Le terrain durera en moyenne trois mois effectué lors du second quadrimestre.

Il est évidemment important, dans tout travail de recherche, d’ancrer ses données autours de ses questions de recherche (et de ses hypothèses en cas d’approche hypothético-déductive).

La partie empirique du travail comprend : la sélection des conditions d’enquête, des participants à la recherche, la récolte de données sur base d’une ou plusieurs méthodes (observation participante, entretiens individuels ou en groupe (semi-) structurés ou non structurés, enquêtes quantitatives, …), le traitement des données, l’analyse des résultats.

Cette partie empirique est encadrée par le promoteur et son équipe et, si le terrain se déroule dans le Sud, avec un encadrant local. Les terrains seront proposés notamment en fonction des réseaux développés par les membres de l’équipe d’enseignement.

Le terrain Sud peut correspondre au pays d’accueil de l’étudiant ; il peut aussi s’agir d’un pays de la même zone géographique (exemple : terrain burkinabé pour un étudiant sénégalais). Cela permettrait d’ajouter à l’objectif initial du terrain et du mémoire la mise en synergie des savoirs et, ultérieurement, la construction de réseaux sous-régionaux.

Le terrain Nord s’effectue en Belgique ou dans un territoire limitrophe et porte sur une question de développement dont la portée trouve un écho direct dans le Sud (exemple : enjeu de problème de pollution ; démarche participative autour d’un problème d’aménagement ; gestion transfrontalière d’une question d’environnement).

Les données qu'on utilise dans un mémoire doivent être construites pour répondre aux questions posées. Le terme données construites veut dire :

- que le protocole de collecte de données a été défini en fonction du cadre théorique et de la question de recherche (et éventuellement en fonction des hypothèses développées),

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- que les formats dans lesquels les données sont présentées sont définis en fonction des objectifs de recherche.

Souvent les données qui seront mobilisées dans un mémoire sont des données limitées par des contraintes de temps ou de moyens. Le mémoire aura donc souvent un caractère exploratoire : les conclusions seront partielles. Exemple : on aura étudié un sujet dans le cadre de deux villages.

On ne jugera pas l'étudiant sur le caractère complet de sa recherche empirique mais sur le fait que cette partie empirique montre une bonne maîtrise des théories, méthodes et techniques utilisées et une conscience de la limite de ces résultats. Il est plus important de bien traiter un nombre limité de données que de mal traiter un grand nombre ou de lui faire dire ce qu’il ne peut dire. Les encadrants seront aussi attentifs à l’analyse autoréflexive de l’étudiant dans le cadre des défis éthiques auxquels il ou elle doit faire face.

4.8. La synthèse

La synthèse de la recherche est un critère d'évaluation important. Faire une synthèse suppose de reprendre dans un texte relativement bref toute la démarche, les résultats, les apports et d'évaluer ces résultats, en les mettant en lien avec le cadre théorique.

A la limite les résultats pourraient être négatifs : on n'a vérifié aucune des hypothèses. IL s'agit alors d'expliquer pourquoi. Mais le plus souvent on a des résultats partiels : que signifient ces résultats ? Quelle interprétation en donne-t-on ? Quelle autre recherche permettrait d'aller plus loin ?

Dans le travail écrit du mémoire, on retrouve le détail du terrain, son organisation, ses résultats.

La synthèse devrait idéalement avoir dans le fond et la forme les caractères d'un texte publiable dans une revue.

4.9. La défense de mémoire

La défense de mémoire se déroulera en Belgique, sur le site de Gembloux, d’Arlon (ULg) ou de Louvain-la-Neuve (UCL).

Des échanges avec le partenaire du Sud seront régulièrement organisés, par exemple via skype ou de la visioconférence. Les modalités et le calendrier précis de ces échanges seront précisés avant le départ de l’étudiant.

La défense de mémoire amène l’étudiant à présenter un exposé bref et synthétique des objectifs, procédures et acquis du mémoire sur le triple plan théorique, méthodologique et factuel. Une partie de cette présentation peut porter sur le terrain. La présentation orale prend maximum 15 minutes. A l'issue de cette synthèse critique, le lecteur et le promoteur interviennent pour exprimer leurs observations et soumettre les questions auxquelles l’étudiant est ensuite invité à répondre. Si un terrain Sud a été effectué, l’équipe du Sud transmettra son évaluation du travail et ses questionnements. L’évaluation du mémoire portera sur les qualités théorique, méthodologique et factuelle du mémoire, la pertinence des résultats issus du terrain et le déroulement global de la recherche menée en ce compris le travail empirique. Les difficultés ou les contraintes du terrain seront prises en compte.

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5. ENSEIGNANTS ET PARTENARIATS

5.1 Enseignants

ANSOMS An, Professeur

IACS - IACS - Place Montesquieu 1 bte L2.08.03 à 1348 Louvain-la-Neuve

Tél : 010/47 39 35 – email : [email protected]

Discipline de base : Master en économie 2001, Master en Etudes du Développement (option Gouvernance et développement) 2002, Doctorat en économie 2009, professeur en Etudes du développement depuis 2010.

Expertise enseignement : économie du développement, ressources naturelles et développement durable, acteurs stratégiques et régulations, recherche qualitative, défis éthiques de la recherche empirique

Expertise recherche : dynamiques agraires et foncière en Afrique centrale, évolution sociétales face à la ruée sur les ressources naturelles, phénomènes d’accaparement des ressources et résistances locales, défis éthiques de la recherche

BERTI Fabio, Chercheur

Sciences agronomiques / Economie et développement rural, Bât. G1 Economie et développement rural – Passage des Déportés 2 – 5030 Gembloux

Tél : 081/622366 – email : [email protected]

Discipline de base : ingénieur agronome, économie rurale

Expertise enseignement et recherche : dynamiques agricoles et développement rural, production cotonnière, agriculture familiale, …

CHARLIER Jean-Emile, Professeur

151 chaussée de Binche 7000 Mons

Tél : 065/32 32 93 – email : [email protected]

Discipline de base : Sociologie générale, sociologie politique, analyse des politiques sociales, sociologie de l'éducation, analyse des politiques éducatives.

Expertise enseignement : Les politiques éducatives dans le Nord et le Sud et l’'influence des instances internationales dans la définition des politiques éducatives, au Nord comme au Sud. Le dispositif de Foucault. Les politiques de décentralisation et de déconcentration et leurs effets sur le terrain. La variété des formes d'adaptation à la modernité.

Expertise recherche : L’évaluation des politiques publiques. Sociologie. Sociologie politique. Les politiques éducatives. Les emplois précaires et atypiques. La décentralisation de la décision dans les systèmes éducatifs des pays du Sud. La religiosité contemporaine et ses expressions.

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CHARLIER Sophie, Professeur invitée, Centre d'Etudes du Développement:

IACS - Place des Doyens 1 bte L2.01.05 à 1348 Louvain-la-Neuve

Tél : 010/473350, 067/220739 – email : [email protected]

Discipline de base : Ingénieur Agronome, DEA en développement. Doctorat en sc. Sociales. Expérience dans les ONG de développement : Entraide et Fraternité, Action Vivre Ensemble, Le Monde selon les Femmes. Participe aux activités du GRIAL (Groupe de Recherche Interdisciplinaires sur l'Amérique Latine). Expertise spécifique sur l’Amérique Latine.

Expertise enseignement : Genre et développement

Expertise recherche : Les relations de genre et le développement rural : Femmes et sécurité alimentaire, Genre et environnement. Les stratégies des acteurs sociaux vis-à-vis de l'économie, notamment le genre et l'économie solidaire et les femmes face aux enjeux économiques liés à la mondialisation.

DENAYER, Dorothée, Assistante d’enseignement et de recherche, Docteur en Sciences (Gestion de l’Environnement) Université de Liège – Arlon Campus Environnement – Département des Sciences et Gestions de l’Environnement – Avenue de Longwy, 185 – 6700 ARLON

Tél: 063/230 944 – Fax 063/230 818 – email : [email protected]

Expertise nseignement : Approche intégrée d'une question d'environnement, Étude de cas, Gestion participative de la nature, Analyse de projet et communication , Pratiques de gestion de la biodiversité, Techniques d'investigation qualitative, Biodiversité et développement, Ecosystèmes : états, ressources et impacts des activités anthropiques.

Expertise recherche : Conservation de la nature, Gestion de la biodiversité, Approches par les compétences. Les compétences gestionnaires en matière de conservation de la nature, l’articulation entre science et gestion dans les espaces protégés et autour des espèces protégées, l’engagement des chercheurs dans la gestion de l’environnement.

DOGOT Thomas, Professeur

Unité d'Economie et Développement rural – Université de Liège – Gembloux Agro-Bio Tech, Passage des Déportés, 2 – 5030 Gembloux.

Tel : 081/62 23 64 – Fax : 081/61 59 65 – email : [email protected]

Discipline de base : Doctorat en Sciences agronomiques et Ingénierie biologique - 2004 - Méthodologie pour la

mise en place d'un outil d'aide à la définition des politiques de développement rural en Région wallonne ; DEA en Sciences agronomiques et Ingénierie biologique - 1998 ; Ingénieur agronome (orientation économie et sociologie rurales) - 1995.

Expertise enseignement et recherche : Développement rural, Economie agricole et rurale, Economie des filières agricoles et agroalimentaires, Politique agricole

HECQUET Corentin, assistant-doctorant, licencié en sociologie, 3ème cycle en management public

Université de Liège – Arlon Campus Environnement – Département des Sciences et Gestions de l’Environnement – Avenue de Longwy, 185 – 6700 ARLON

Tél: 063/230872 – Fax 063/230 818 – email : [email protected]

Centres d'intérêt : l’interaction entre sciences-mouvements sociaux – pratiques agronomiques dans la construction de l’agroécologie. L’absortion des critiques par le capitalisme.

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Expertise enseignement et recherche : Agroécologie Semences, , Développement durable, Environnement, Sociologie. La gestion et valorisation des semences non-industrielles.

LEBAILLY Philippe, Professeur

ULg Gembloux Agro-Bio Tech, Unité d'Economie et Développement rural, Passage des Déportés, 2, 5030 Gembloux.

Tel : 081/62 23 61 – Fax : 081/61 59 65 – email : [email protected]

Discipline de base : économie et agronomie

Expertise enseignement : Economie générale. Economie des filières. Economie internationale. Politiques et stratégies agro-alimentaires.

Expertise recherche : Développement économique et rural, politiques agricoles, compétitivité des filières, évaluation des projets de développement

LEGRAND Vincent, Professeur


Tel : 010/47 33 64 – email : [email protected]

Discipline de base : sciences politiques – relations internationales

Expertise enseignement et recherche : Les évolutions politiques, économiques et sociales dans les pays arabes (« printemps arabes », économie politique des régimes et des révoltes, processus révolutionnaires, autoritarisme et processus de démocratisation, islamisme …) ; La prise de décision en politique étrangère dans les pays arabes ; Le rôle des acteurs religieux dans la prévention et la résolution des conflits, ainsi que la reconstruction post-conflit

LELOUP Fabienne, Professeur

Ph. D à l'Université de Cranfield, analyse dynamique des systèmes humains

UCL Mons – Département des Sciences Politiques – 151 chaussée de Binche – 7000 MONS

Tél: 065/32 32 69 – Fax 065/32 33 63 – email : [email protected]

Discipline de base : analyse de l’action publique locale – border studies - analyse des systèmes – économie territoriale

Expertise enseignement : Territoires et espaces publics, développement territorial, action publique locale, théorie générale des systèmes

Expertise recherche : L'action publique locale et le développement local en action; la réorganisation des espaces d’action publique ; l'organisation et la coordination des espaces et territoires (trans)frontaliers; l’approche systémique ; la dynamiques des territoires et les régions en développement.

LEMAITRE Andreia, Professeur


Tel : 010/47 33 52 – email : [email protected]

Discipline de base : économie, socio-économie

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Expertise enseignement et expertise recherche : Economie populaire et solidaire, particulièrement en Amérique latine (Brésil), approches substantives de l’économie, cadre théorique basée sur Polanyi, théorie du développement, histoire et courant de la pensée économique, gestion analyse de projets

MÉLARD François, Chargé de recherche et d’enseignement, Docteur en sociologie de l’innovation



Discipline : Développement durable, Environnement, Sociologie, Sciences & Sociétés, Participation citoyenne.

Expertise d’enseignement : Méthodologie qualitative, Sociologie des sciences et des techniques, Sciences citoyennes, Sociologie de l’environnement

Expertise de recherche: Gestion durable des odeurs, des espèces, des déchets. Modes de collaboration entre citoyens et scientifiques/experts ; Places nouvelles des publics (riverains, usagers, patients,…) dans la gestion des ressources et de l’environnement. Approches méthodologiques liés au courant philosophique du pragmatisme. Expérimentation de gouvernance en matière environnementale et de démocratie s’appliquant à des enjeux techniques et scientifiques. Intérêts pour le suivi de trajectoires socio-techniques d’innovations.

MICHEL Baudouin Professeur

Université de Liège - Gembloux Agro-Bio Tech, Unité d'Economie et Développement rural, Passage des Déportés, 2 – 5030 Gembloux

Tel: 02/772 45 55 – Fax: 02 772 17 99 – Email: [email protected]

Discipline de base : ingénieur des eaux et forêts et ingénieur agronome

Expertise d’enseignement et expertise de recherche : Economie des pays en voie de développement. Conception et évaluation de projets. Marchés tropicaux

MOENS Frédéric, chargé de cours

UCL Mons – Département Économie & sociologie, GReSAS (Groupe de Recherche Sociologie Action Sens) – 151 chaussée de Binche – 7000Mons

Tel: 065/32 33 44 – Fax: 065/32 33 65 – Email: [email protected]

Discipline de base : sociologie, sociologie des médias, sociologie de l’éducation, sociologie des religions

Expertise enseignement : méthodologie de la recherche en sciences sociales, sociologie des médias, sociologie générale, sociologie des organisations, sociologie des politiques éducatives, techniques de recherche

Expertise recherche : les conséquences de la postmodernité sur les actions et représentations individuelles tant au Nord qu'au Sud (analyse socio-anthropologique sur des terrains européens et africains); les dynamiques et logiques religieuses en Occident (sur une large recherche menée dans une ville belge); analyse des politiques éducatives dans l'enseignement supérieur ; les cultures contemporaines, la modernité dans les mondes contemporains, les constructions locales de sens, la dilution institutionnelle, la place de la religion dans le rapport au monde.

MOYART Laurence, chargée de cours

UCL Mons – ESPO – Chaussée de Binche 151 bte M1.01.01 – 7000 Mons

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Discipline de base : économie appliquée, sciences de gestion, économie des services

Expertise d’enseignement et de recherche: aménagement du territoire et urbanisme, politiques régionales, développement régional et territorial, rôle de la culture dans le développement territorial ; développement des services et développement régional

SEMAL, Nathalie, Assistante d’enseignement et de recherche, Ingénieur chimiste et des Industries Agricoles, Docteur en Sciences (Gestion de l’Environnement – orientation sciences sociales) Université de Liège – Arlon Campus Environnement – Département des Sciences et Gestions de l’Environnement – Avenue de Longwy, 185 – 6700 ARLON

Tél: 063/230813 – Fax 063/230 885 – email : [email protected]

Enseignement : Approche intégrée d’une question d’environnement, systèmes de management environnemental, analyse de cycle de vie, communication environnementale, méthodologie quantitative, séminaire terrain

Mots-clés : sociologie de la gestion, expertise, normalisation, communication environnementale, éducation relative à l’environnement

Centres d’intérêt : la normalisation en environnement comme technique de gouvernement et ses acteurs intermédiaire; les dispositifs d’apprentissage et la pédagogie universitaire en environnement

ROMAIN, Anne-Claude, Professeur, Docteur en Sciences de l'Environnement, Chimiste



Enseignement : Métrologie de l’environnement, Pollution de l’air, Nuisances olfactives, Qualité d’air intérieur, Collecte des données, Techniques de mesure des polluants gazeux, Traitement des données, Indicateurs environnementaux, Méthodologie

Mots-clés : atmosphères polluées, métrologie environnementale, odeur, air intérieur

Thèmes de recherche: atmosphères polluées, gestion de la nuisance olfactive, caractérisation de la qualité d’air intérieur, optimisation de procédées de valorisation des déchets, développement d’outils de mesure des atmosphères, labellisation des matériaux

Centres d'intérêt : intégration de capteurs chimiques « low cost » en réseau à des fins de surveillance et de gestion de la nuisance ; traitement de données multivarié, systèmes d’information intégrant le citoyen et les outils techniques

STASSART, Pierre M., Professeur



Discipline de base : Docteur en Sciences de l'Environnement

Expertise d’enseignement : Développement durable , Sciences citoyennes, Etudes Transitions durables, Séminaire Terrain

Expertise de recherche: Agroécologie, Développement durable, Sociologie transition , Recherche Participative, Gouvernance réflexive, Transition agroécologiques, semences paysannes, action collectives et modes de production connaissances ; Recherche participative en agroécologie et dans les processus d'écologisation, Places

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nouvelles des savoirs dans la transformations des systèmes alimentaires . Processus de transition. Expérimentation de gouvernance en matière agroécologique.

YEPEZ DEL CASTILLO Isabel, Professeur

IACS, 1, Place des Doyens, 1348 Louvain-la-Neuve

Tel : 010/47 33 68 – Fax : 010/47 28 05 – email: [email protected]

Discipline de base : Doctorat en sociologie

Expertise enseignement : stratégies d'acteurs et développement, genre et développement

Expertise recherche : Relations Europe Amérique latine, genre et développement durable, emploi et développement local, commerce équitable et pratiques d'économie populaire, migration et développement ; maternité à distance et familles transnationales, féminisation des migrations

5.2 Exemples de Partenariats

Afrique (e.a.)

Prof. Séverin Kouamé,département de sociologie de l’université de Bouaké (Côte d’Ivoire)

Prof Alioune Kane, département de géographie, FSHL, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)

Dr Sylvain Kpenavoun Chogou, département d’agronomie, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)

Prof. Sitou Lawali, département de sociologie et économie rurale à la Faculté d’Agronomie et des Sciences de l’Environnement de l’Université de Maradi (Niger)

Prof. Alphonse Roger Ntoto M’Vubu, Chef du Département d’économie agricole, Faculté des sciences

agronomiques de l’Université de Kinshasa (RD Congo).

Prof. Bosco Muchikiwa, Directeur Général, Institut Supérieur du Développement Rural (Bukavu, RD Congo)

Prof. Espoir Bisimwa, département d’agronomie, Université Catholique de Bukavu (Bukavu, RD Congo)

Prof. André Nyamba, département de sociologie, laboratoire PLURI, Université de Ouagadougou (Burkina Faso)

Prof. Boubacar Yamba, département de Géographie, Université Abdou Moumouni de Niamey (Niger)

Amérique latine (e.a.)

Prof. Alfio Brandenburg, département des sciences sociales de l’Université du Paraná (Brésil)

Prof. Kelly Escobar, département de sociologie de l’université del Atlantico (Colombie)

Prof. Katya Isaguirre, département de droit de l’environnement et agraire de l’Université du Paraná (Brésil)

Asie (e.a.)

Prof. Vu Dinh Ton, doyen de la Faculty of Animal Science and Aquaculture (FASA), Centre for Interdisciplinary

Research on Rural Development (CIRRD), Vietnam National University of Agriculture (VNUA) (Vietnam)

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5.3 Bibliographie

Checkland, Peter. 1999. Soft Systems Methodology in Action: John Wiley and sons Ltd.

Checkland, Peter, and John Poulter. 2006. Learning for Action: A Short Definitive Account of Soft

Systems Methodology, and Its Use for Practitioners, Teachers and Students: John Wiley & Sons Ltd.

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Fiche- mémoire

(Master de spécialisation)

Année académique : 2016-2017

Nom ……………………………………………………………………………………………..

Prénom ………………………………………………………………………………………….

NOMA (N° de matricule UCL) _ _ _ _ - _ _ - _ _

Date ………………………….

Sujet :

________________________________________________________________________________________________________________________________________

Thématiques :

________________________________________________________________________________________________________________________________________

Mots-clés :

________________________________________________________________________________________________________________________________________

(Tout peut être rempli. Si l’étudiant n’a pas d’idée précise de sujet, il peut utiliser les rubriques « thématiques » et « mots-clés » (3 pistes maximum pour ces deux rubriques).

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