martial spirit magazine

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1 ER MAGAZINE GRATUIT DES ARTS MARTIAUX & SPORTS DE COMBAT www.martial-spirit.com Offert par

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martial spirit magazine

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Page 1: martial spirit magazine

1er magazine gratuit des arts martiaux & sports de combatw

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Page 2: martial spirit magazine
Page 3: martial spirit magazine

Judo

Ka

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taeKWondoJiu Jitsu

Lutte

mma

capo

eira

boxe tHaiINTERVIEW

HANDI SPORT

EQU

IPEM

ENTS

ZENA l’heure où l’information est quasi instantanée, et de plus en

plus souvent gratuite, nous avons décidé, mon équipe et moi,

de lancer "Martial Spirit". Ce magazine est le premier gratuit

sur les arts martiaux et les sports de combat. En ces temps de

crise, nous faisons cet ambitieux pari afin de permettre aux non

initiés, comme aux passionnés, d’avoir accès au monde des arts

martiaux dans un langage simple et accessible. Le site Internet

"martial-spirit.com" constitue un véritable prolongement

du magazine. La version papier sera davantage axée sur

l’esthétisme. Notre objectif est de retransmettre la beauté

et la philosophie de ces sports, essentiellement par le biais

d’interviews et de reportages. Distribué sur les lieux de pratique,

" Martial Spirit " ambitionne de couvrir tous les sports de combat,

qu’ils aient une histoire récente ou non. Nous espérerons ainsi

satisfaire tous ceux pour qui ces sports représentent plus qu’une

passion, mais une façon de vivre.

Rudy J

EDITO

Page 4: martial spirit magazine

@LES + MARTIAL SPIRIT

Screen Tag - Qu'est-ce qu'un Screen Tag ?Lorsque vous appercevez ce picto, il vous indique que vous pouvez retrouver le complément sur le site www.martial-spirit.com (cahier technique,Rdv chat, combats...)

Play Tag - Qu'est-ce qu'un Play Tag ?Lorsque vous apercevez ce PLAY, il vous indique que vous pouvez retrouver le contenuou un complément sur le site www.martial-spirit.com (interview, bandes annonces de films...)

Mobile tag - Qu'est-ce qu'un Tag ?Un Tag c’est un code barre intelligent !!En scannant / shootant un Tag depuis votre mobile, vous êtes automatiquement redirigé vers des contenus mobiles. MobileTag vous permet un accès simple et direct à l’ensemble de ces services depuis votre mobile pour vous offrir plus d’interactions (clips vidéo, codes promotionnels...)

LES + MARTIAL SPIRIT

martiaL spirit - www.martial-spirit.com36 av Frédéric Joliot Curie 95140 Garges lès Gonesse Tel : 01-34-45-26-62Publication mensuelle

ont collaboré à ce numéro : Rudy.J, Rima.A, Gilles.D, Jean-Charles.L, Nicolas.S, Boris.J, Sabril.AB, Myriam.B, Jeremy.Bcouverture : Jean pierre B, photo : Gilles D, retouche Jean michel, Eternity - www.cyan.fr

Je remercie Dieu, ma mère, et ma super tanti Marie- Line, ma femme et toute ma petite famille, Boris & will Jonstomp vous inquiétez pas on lâche rien, Rima, merci d'être toujours là, Sabril Abou-Bekr, Jc Thomas, Ludo Qalomota Crew , Eric Adekambi, Gilles Danger (l'œil magique), Adama Mariko, Zak Sifer merci pour ton soutien, t'inquiète c'est nous la pépite..., Alain Joly, Benedicte De Saint-Pierre, Bertrand Siguier, Paul Elkaim, Sofian Jaballi, Majid El Jarroudi, Aziz Senni , Alex Leroy, Nathalie Godinot, Helene Barbe, merci pour tes precieux conseils, Hakim (Urban Team), Momo (Team Pressure), Jean Pierre.B, Cheick Kongo (en route pour la ceinture), Kali, Jean Philippe Pelissier, Renzo Gracie, Dan Scharwz, Victor Marquez, Pascal Sacleux, Romain Liot, Tumy, Philippe Leroy (Mint regie).

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4 LES + MARTIAL SPIRIT

6 AMBIANCE

9 INTERVIEW STAR

14 PORTRAIT STAR

16 IL ETAIT UNE FOIS...

18 INTERVIEW

22 CAHIER TECHNIQUE

24 "MON STAFF"

28 HISTOIRE

28 LE JUDO DANS LE MONDE

30 INTERVIEW

34 HANDISPORT

36 MMA INTERVIEW

38 CINEMA/DVD

40 GAMES

42 MUST HAVE

43 LA BONNE ADRESSE

45 MUSIQUES

46 SPORTS D'ARMES

50 ZEN

52 AGENDA

54 REVUE DE PRESSE5

Page 6: martial spirit magazine

AMBIANCE

Chaque sport de combat et chaque art martial possède sa propre atmosphère. Beaucoup de gens

se font une fausse idée de l’ambiance durant les entraînements ou les compétitions. Ces sports en

sortent très souvent stigmatisés. C’est pourquoi nous souhaitons permettre aux plus nombreux de

s’immerger dans les différents endroits généralement réservés aux initiés.

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" On vit dans l’esprit de l’art martial "

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ms : d’où vient le ju jitsu brésilien ?renzo gracie : Au Brésil, mon grand-père a rencontré un maître japonais. Etant de petite taille, il a développé les gardes en travaillant les positions de défense. Plus tard, mon oncle l’a interprété et cela a évolué sous la forme qu’on connaît aujourd’hui. ms : Quelles sont les spécificités de cet art martial ?Le Ju Jitsu, c’est une manière intelligente de combattre. Il faut diriger le combat sans se blesser et chercher à soumettre sans blesser. La manière stupide serait de se faire casser la tête pour gagner. Je ne suis peut-être pas très beau garçon mais je veux garder ce que j’ai !

ms : toute votre famille pratique ?rg : Oui toute la famille, hommes, femmes et enfants. D’ailleurs ma nièce Kita, elle est incroyable, elle est vraiment forte. Elle a remporté 2 fois le Double Dodgers, elle a été championne du monde 4 fois. A 22 ans, elle n’est pas mariée, les hommes ont peur d’elle…

ms : Quelle est la clé de votre succès familial ?rg : Je pense que c’est notre éducation. On aime tellement ce qu’on fait que les gens le sentent. On s’entraîne mutuellement, on vit dans l’esprit

de l’art martial, il fait partie de nous. Je m’entraîne 7j/7, je ne suis jamais fatigué, je n’ai jamais l’impression de travailler tellement j’aime ça.

ms : Vous avez des académies partout ?Rg : En fait, on est représenté partout car la discipline est présente dans de nombreux pays mais je n’ai qu’une académie, celle que j’ai ouverte à New York, à Manhattan. Je suis sur le point d’en ouvrir une autre dans le New Jersey.

ms : entre vos propres combats et l’académie, à quoi ressemblent vos journées, avez-vous une vie ?rg : Mes combats sont assez espacés. Je me consacre à fond à l’académie. Ma vie c’est cette discipline, je ne peux pas imaginer ma vie sans ça.

ms : Vous ouvrez vos classes aux jeunes ?rg : Oui aux jeunes mais pas seulement, j’ai même un élève de 82 ans. C’est ouvert à tous.

ms : Vous comptez faire des combats jusqu’à quel âge ?rg : J’ai quarante ans et je pense qu’on peut faire des combats jusqu’à 45 ans. Mais on peut pratiquer jusqu’à ce qu’on meurt. Quand le physique décline, le mental continue d’évoluer.

INTERVIEW STAR

Renzo est l’instructeur principal de la Renzo Gracie

Academy à Midtown Manhattan. Il a également une

école à Ottawa, Canada où l’instructeur principal est un

de ses éleves, Pat Cooligan. De nombreux pratiquants

de BJJ et combattants de MMA se sont entrainés avec

Renzo tel que Rodrigo Gracie, Matt Serra, Ricardo

Almeida et Sean Alvarez.

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Retrouver Renzo en "chat"sur le site

www.martial-spirit.com

HISTORIQUE :La famille Gracie est une célèbre famille brésilienne, renommée mondialement pour avoir développé le Gracie Jiu Jitsu, une forme particulière de Ju Jitsu.

George Gracie émigra d'Écosse vers le Brésil, son fils Gastão était un homme politique influent qui assistait les nouveaux émigrants Japonais. En 1914, un maître de Judo et de Ju Jitsu, nommé Mitsuo Maeda (surnommé Count Koma) vint au Brésil sur la demande de Jigoro Kano (créateur du Judo) pour y propager le Judo sportif et, pour remercier l'aide apportée par Gastao Gracie, apprit non seulement le Judo mais aussi le Ju Jitsu tel que les traditions du Japon exigeait de tenir secret. à son fils, Carlos. Celui-ci l'enseigna à son tour à ses frères, Osvaldo, Gastão Jr., Jorge et particulièrement Helio Gracie qui développa cet art par la suite, en démontrant son efficacité lors de combats sans règle.

La famille Gracie est une vaste famille et de nombreux combattants, tous experts en Jiu Jitsu brésilien, en sont issus, tels que les célebres Rickson Gracie, Relson Gracie, Rorion, Rolker Gracie, Royce Gracie, Royler, Robin Gracie, Charles Gracie, Renzo Gracie...

Les Gracie sont réputés pour leur esprit de compétition et les nombreux défis et combats contre des représentants d'autres styles, afin de démontrer la supériorité de leur art. Rorion Gracie, en créant l'Ultimate Fighting Championship en 1993 aux USA, a permis au Gracie Jiu Jitsu d'avoir une exposition mondiale, et Royce puis Rickson devinrent des icones.

rrrGRACIE En QUElQUES dATES rrr

1914/1915carlos gracie (élève du maître japonais maeda Komaru) est consideré comme le fondateur du jujitsu brésilien

1947Helio gracie commença l'apprentissage de Flavio behring

1978rorion gracie dépose le nom gracie JuJitsu aux us

1993royce gracie remporte plusieurs combat dans la competition uFc avec une facilité déconcertante sur un bon nombre de pratiquants des arts martiaux

1994/1995dernière victoire récente de rickson gracie

2000rickson gracie fait son dernier combat contre le n°1 du Japon, mazakasu Funaki

2000renzo perd contre Kazushi sakuraba par Kimura au pride 10 - return of the Warriors

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«Tout le monde peut s’épanouir dans les arts martiaux »

PrEmiEr occidENtal à ParticiPEr à uN chamPioNNat du moNdE dE KuNg Fu Wushu, daN schWarZ Est uNE réFérENcE daNs lEs arts martiaux EN FraNcE. Passé Par la mêmE écolE quE BrucE lEE, cE Fils dE BoxEur a œuvré toutE sa viE au sErvicE dE sa PassioN.

DANSCHWARZ

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« Ce qui est important dans les arts martiaux, ce n’est pas le chemin que nous allons emprunter, mais c’est le but que nous allons atteindre ». Cette phrase de Dan Schwarz résume à elle seule l’amour qui le lie à son sport ; la phrase d’un homme au destin tout tracé. « Mon père était boxeur et judoka de la première heure. Il m’a donc initié au judo dès l’âge de six ans, puis à la boxe anglaise » confie ce sexagénaire à l’énergie communicative. Après huit ans sur les traces de son père, le garçon décide de découvrir d’autres disciplines.

Commençant l’apprentissage du karaté, il fait une rencontre qui va changer sa vie. « Je me suis lié d’amitié avec un Chinois de Hong Kong qui pratiquait le Kun Fu ». Les deux jeunes hommes échangent ainsi leurs connaissances, en se montrant des mouvements de leur art respectif : le karaté et le Kun Fu. « J’ai tout de suite été fasciné par le Kun Fu. De plus, j’étais déjà très intéressé par la culture asiatique, sa philosophie » dit-il, les yeux pétillants. A 17 ans, il décide de partir à Hong Kong afin de s’initier à sa nouvelle discipline. Il arrive alors dans une école dont il n’imagine pas la future renommée. « C’était une toute petite école mais c’était ici que Bruce Lee s’était entraîné. A cette époque, il n’était pas encore connu ».

Malgré ces allers-retours à Honk Kong, Dan poursuit ses études. Au début des années 70, une opportunité se présente à lui : « Un ami avait écrit un scénario pour une série. On m’a demandé de venir entraîner les comédiens. C’est là que j’ai fait ma première cascade ». Ce fut le début de sa carrière de cascadeur durant laquelle il doubla notamment Daniel Auteuil et Michel Blanc. « C’était surtout dû à la taille » s’amuse-t-il. Aujourd’hui il règle encore quelques scènes de cascade.

Pouvant se donner librement à sa passion, il contribue à la création de la fédération française de Kun Fu en 1972. « La fédération s’est beaucoup développée mais nous sommes trop riches en styles » regrette-t-il. « On a du mal à avoir un programme technique unitaire». Après un perfectionnement à Taiwan, Dan participe en 1978 au premier championnat du monde ouvert à un occidental. Il en ramènera le trophée de meilleur combattant styliste de sa catégorie.

Fort de cette expérience, il fonde l’école « Shaolin Dan ». Il y enseigne depuis trente ans. « Sans mon métier de cascadeur, je n’aurais jamais pu acheter mon club » avoue-t-il. Son plaisir est de transmettre ce qu’il a appris et il a une conviction : «Tout le monde peut s’épanouir dans les arts martiaux. Les aspects techniques, philosophiques et d’entretien font que tous les âges peuvent s’y retrouver ».

DAN SCHWARZ eN

quelqueS DAteS :

1946 : naissance au pré saint gervais (93)

1964 : part s’entraîner à Hong Kong

1970 : devient cascadeur

1972 : participe à la création de la fédération française de Kun Fu

1976 : part s’entraîner à taiwan

1978 : devient le premier occidental à participer à un championnat du monde Kung Fu, fonde l’école « shaolin dan »

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" Si tu dis qu’une chose est impossible alors tu la rends impossible… "

bruce Lee était loin de pouvoir devenir un super héros. Bien que né en 1940, l’année du Dragon dans le plus ancien Chinatown des Etats-Unis, à

San Francisco. Li Jun Fan est enfant star dans le milieu du cinéma à Hong Kong. Il va découvrir ses pouvoirs vers l’âge de 14 ans, par les arts martiaux, sur la terre natale de ses parents, en Chine. Obstacle un : Les élèves du grand maître de Wing Chun, Yip Man le jalousent et trouvent le moyen de l’écarter. Bruce Lee est de mère Eurasienne. Yip Man a toujours refusé de livrer ses secrets à un étranger. Le Maître cède même s'il reconnaît en Bruce une immense force et valeur. Comme dans un bon comic, un événement va se charger de le remettre dans la course. William Cheung qui l’avait présenté au Maître prend sa succession et lui enseigne les secrets.Le destin de Bruce Lee nous fascine car il est à la croisée des chemins où tout semble irréalisable. L’harmonie entre Les Usa pour l’Occident et la Chine pour l’Orient, le monde dit libre et le communisme… Le métissage. Retour aux Usa, car Bruce doit accomplir l’impossible, trouver la force d’équilibrer les cinq éléments… Il ose remettre en cause l’éducation traditionnelle des Arts Martiaux. Il se sert de sa propre expérience de la vie pour en faire une philosophie. Il invente sa méthode et enseigne le Jeet Kune Do. À ses cours se retrouvent des élèves aussi célèbres que Steve Mac Quenn et Roman Polanski. Obstacle 2 : Alors que Bruce Lee réinvente les Arts Martiaux, son entêtement à se surpasser le blesse. Il

devra rester sans entraînement durant plusieurs mois. Dépassant la douleur et son insatiable énergie, il se concentre à perfectionner la philosophie de son art. Obstacle 3, Le Frelon vert, série américaine à succès dans le début des années soixante-dix le rend célèbre en Asie, mais le met à l’index sur le projet duquel il est à l’origine. Kung Fu sera interprété par David Caradine et Bruce Lee comprend alors que l’on ne lui donnera pas la chance d’être La Star des Arts Martiaux. Le monde attend l’avènement de son héros, mais comme pour les secrets du vieux Maître, il se retrouve évincé par sa différence. Bruce Lee retourne alors à Honk Kong, et va se lancer dans le cinéma et va offrir à la postérité les cinq leçons du cinéma moderne d’Arts Martiaux. Big Boss, la Fureur de vaincre, la Fureur du Dragon, Opération

Dragon et le Jeu de la Mort. Ces films deviennent cultes et des classiques du cinéma tout court. La mort de Bruce Lee comme pour tous les héros est entourée de mystère.Par ce qu’il est inimaginable qu’un héros puisse mourir. Que ce soit d’un problème cérébral ou des intrigues accumulées par ses ennemis et leur jalousie. Peu importe. Le monde entier a pleuré le premier héros contemporain d’une philosophie vieille de plus de mille ans. Bruce Lee, héros moderne

réunit les cinq éléments en lègue. Le Feu qui l’animait, la Terre qu'il foulait à chacune de ses époustouflantes chorégraphies, pour voler dans les airs sans peur de ses gouttes de sueur qui ruisselaient sur son corps. Pour le seul combat qui vaille d’être vécu, il nous donne comme leçon le cinquième élément pour la réussite…Le dépassement de Soi.

" Les héros sont des gens comme vous et moi. Seule, leur capacité à se

surpasser rend leurs actes extraordinaires et leur aura

presque surnaturelle. "

IL ETAIT UNE FOIS...

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A 33 ans et la tête bien sur les épaules, ce sevranais originaire du Congo est un pluridisciplinaire acharné: Initié très jeune au Kendo et au Karaté, il s'adonne à la Lutte gréco-romaine, avant de se passionner pour le Kickboxing et le Penchak Silat. Dès lors, son apprentissage n'a de cesse de se diversifier et c'est tout naturellement qu'il se tourne vers le Free Fight pour étancher sa soif de confrontation dans les règles de l'art martial qu'il affectionne tant : commence alors officiellement la compétition professionnelle en 2001 et très vite, les titres se succèdent (Champion d’Europe 2001, 2003 et Champion du Monde 2004 et 2005 de Free Fight, Champion du Monde de Muay Thai en 2004). Par un mental à toute épreuve, une hygiène de vie stricte et un physique sculpté à la force de l’effort et de la détermination (1m92 pour 110 kilos de muscles) il totalise 54 combats dont 49 victoires pour seulement 5 défaites, toutes disciplines et catégories confondues.

Figure de proue du MMA français, Cheick Kongo poursuit son ascension aux Etats-Unis, au sein de l’UFC où il s’est imposé comme l’un des meilleurs combattants de sa catégorie.

Cheick KONGOINTERVIEW

le phénomène made in France

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Retrouver le combat sur le site www.martial-spirit.com

Une belle réussite sportive dans l’univers noble et rigoureux du MMA européen qui conduit Cheick Kongo en 2006 à être le premier français combattant pour la plus importante des organisations de Free Fight mondial, l’ UFC basée aux Etats-Unis, avec une seule idée en tête : devenir le premier français à remporter le titre très prisé d' " Heavyweight Champion". Celui que l'on nomme alors la "French Sensation" outre-Atlantique voit sa carrière prendre un tournant décisif le 08 septembre 2007 lors de l’UFC 75 au stade Arena O2 à Londres en remportant son combat contre la star émérite du MMA international, Mirco Cro Cop devant près de 20 000 spectateurs médusés et 5 millions de télespectateurs en pay per view sur Spike TV.

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CHEICK KONGOAujourd'hui, fort de sa cinquième et dernière

victoire dans l’octogone américain en août

dernier, il vient de signer un contrat de

management avec la renommée Wolfslair Academy

à Manchester et s'apprête à rejoindre ses partenaires

Michael Bisping et Quinton Jackson «Rampage»

pour débuter la préparation de son prochain

combat. Annoncé comme l'un des plus importants

évènements de MMA de cette fin d'année en raison

d'une carte exceptionnelle due à la remise en jeu de

deux titres, l'UFC 92.

The Ultimate 2008 verra Cheick Kongo affronter la

toute nouvelle signature de l'organisation, Mustafa

Al-Türk, champion du Cage Rage anglais. Une

nouvelle victoire qui le conforterait dans sa position

de challenger, en course pour ce «Title Shot» tant

attendu.

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CAHIER TECHNIQUEretrouver cette technique en vidéo sur le site www.martial-spirit.com

BOXE THAÏBOXE THAÏ

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"MON STAFF"

Hakim Ait Ouaret : "Se perfectionner sans trop débourser "

Hakim Ait Ouaret est à la tête de l’équipe de Jujitsu brésilien la plus titrée d’Europe. En créant « Urban

Team » à Aulnay-sous-Bois (93), un club de Jujitsu ouvert à tous, il a démontré que le manque de moyen

dans le sport n’était pas forcément synonyme de médiocrité.

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dans quelles circonstances avez-vous commencé à pratiquer le Jujitsu brésilien ?

J’ai démarré les sports de combat par la boxe et la lutte. Puis, il y a dix ans, Rixon Gracie est venu faire un combat de Jujitsu en France. J’avais 27 ans et depuis, je n’ai jamais arrêté de pratiquer. Le niveau technique et le fait qu’un léger puisse battre un lourd m’ont tout de suite plu.

comment vous est venue l’idée de créer une équipe ?

Je m’entraînais à Paris où il n’y avait qu’un seul club à l’époque. Ce n’était pas pratique parce que j’habitais en banlieue. Donc, j’ai commencé à m’entraîner tout seul dans une salle à Aulnay-sous-Bois où les gens pratiquaient la musculation. Elle était ouverte tout le temps et il y avait un tapis de lutte que personne n’utilisait. Les jeunes me regardaient, puis ils ont voulu essayer. C’est comme çà que l’équipe s’est formée et maintenant nous sommes deux cents.

pourquoi votre club est réputé pour son aspect social ?

On veut faire en sorte que nos cours soient accessibles à tout le monde. Ceux qui nous rejoignent payent 15 euros à l’année alors que dans les autres clubs, c’est entre 200 et 400 euros. Je suis employé de mairie et mon travail de base est de m’occuper des jeunes. Je tente de les attirer dans le sport pour leur servir de tremplin, même si c’est infime. Le but est de leur permettre de se perfectionner sans trop débourser.

Vous êtes à la tête de l’équipe la plus titrée d’europe. Quelle a été votre recette ? Je me suis appuyé sur un châssis d’une dizaine de personnes très douées. On a travaillé dur pour qu’ils deviennent les meilleurs, notamment en individualisant leur entraînement. Ces résultats ont attiré d’autres talents et ont tiré les autres vers le haut. Pour ma part, je me suis perfectionné en partant deux fois par an au Brésil. Je revenais avec une base de travail pour quelques mois. Mon but a toujours été de devenir un bon professeur. Quelles sont vos ambitions dans les années à venir ?

On s’était donné deux à trois ans pour monter une super équipe de Jujitsu. On a réussi notre pari. Aujourd’hui, certains sont attirés par la MMA. L’objectif est donc de réaliser la même chose en MMA qu’en Jujitsu, dans le même temps si possible.

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COllECTIOn 2009 BIEnTOT dISPOnIBlE

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COllECTIOn 2009 BIEnTOT dISPOnIBlE

Page 28: martial spirit magazine

c’est un universitaire et haut fonctionnaire impérial, né à l’aube de l’ère meiJi qui a connu la foudroyante modernisation du Japon qui entraîna son ouverture au reste du monde, qui a créé et diffusé le Judo. J.Kano, pénétré de tradition mais innovateur; intègre et idéaliste, mais habile; soucieux avant tout d’éducation et de progrès moral, mais rapide à saisir le dynamisme du système sportif occidental; telle est la personnalité forte et complexe du père du judo.

Le judo (ou voie de la souplesse) est un art martial et un sport de combat d'origine japonaise (budo), fondé par Jigoro Kano en 1882. Il se compose pour l'essentiel de techniques de projection, de contrôle au sol, d'étranglements et de clefs.

Le lieu où l'on pratique le judo s'appelle le dōjō ou dojo (lieu d'étude de la voie) . Les pratiquants (les judoka) portent une tenue en coton renforcé appelée judogi, souvent appelée à tort kimono, qui est le nom générique de la tenue traditionnelle japonaise. Le judogi est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, un judoka peut avoir un judogi bleu à tous les niveaux de compétitions (si le judoka n'a pas de judogi bleu, la distinction se fera à l'aide de ceinture rouge ou blanche). Pour les compétitions à partir du niveau national, l'un des deux judokas doit revêtir un judogi bleu. Le judo se pratique pieds nus sur un tatami. Le judo est un sport olympique.

Jigoro Kano présente le Judo comme un exercice physique accessible à tous. Il procède avec l’organisation du Kodokan à l’élaboration des règlements du Judo.

Il devient le premier membre asiatique du C.I.O. en 1909 et travaille pour le développement du Judo dans le monde entier. Le Judo devient sport invité aux J.O. de 1964 à Tokyo, supporté par tous les fans de Judo de la planète. Il devient enfin sport officiel du programme olympique aux J.O. de 1976 à Montréal. C’est maintenant un sport très populaire partout dans le monde.

Jigoro Kano : Le Fondateur ( 1860 - 1938 )

LE JUDO DANS LE MONDE

HISTOIRE

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LES DATES IMPORTANTES.

1900 - 1910 : apparition du Judo en europe.

1909 : mr Kano, premier Japonais membre du c.i.o.

1948 : création de l’union européenne.

1952 : création de la Fédération internationale de Judo.

1956 : 1er championnat du monde de judo.

1964 : Le judo, sport invité aux J.o.

1972 : Le judo, inscrit définitivement comme discipline olympique.

Le JUDO, sport maintenant pratiqué partout dans le monde, est le véritable Judo du Kodokan, créé en 1882. Ceci est clairement établi dans l’article 1 des statuts de la Fédération Internationale de Judo (F.I.J.).

LE JUDO DANS LE MONDE

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Page 30: martial spirit magazine

INTERVIEW

Jeune boxeur de 25 ans qui est tombé dans le monde du K1 il y a maintenant 5 ans. Durant ces années il a connu de belles victoires mais aussi des défaites qui l’ont fait grandir. Aujourd’hui, il est très en forme et a accepté de nous recevoir dans son club, le Faucon Gym de Villepinte.

Freddy Kemayo

MS : est ce que tu peux te présenter brièvement pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore ?FK : je m’appelle Freddy Kemayo, j’ai 25 ans, je pratique le kick boxing depuis 10 ans et je suis professionnel dans le circuit K1 depuis 5 ans. J’ai effectué une cinquantaine de combats avec environ 26 KO.

MS : Comment as-tu débuté les sports de combat ?FK : C’est tout bête, quand j’étais jeune j’aimais me battre et malheureusement un jour je me suis battu contre 5 gars et j’ai pris une correction. Ca m’a fait réfléchir et j’ai décidé avec 5 amis de m’inscrire au Faucon gym il y a onze ans de ça. Je suis le seul à avoir continué. Je suis le seul rescapé de l’époque.

MS : Quand as-tu compris que la boxe pouvait devenir un métier ?FK : En fait je l’ai compris quand j’ai commencé à gagner mes premiers euros, je crois qu’une de mes premières bourses était d’environ 600 euros. Là j’ai compris que ça pouvait être un métier.

MS : Tu te définis comme quel type de boxeur ?

FK : Je me définirais comme un boxeur fainéant, j’ai parfois des absences, même sur le ring. Je sais que je peux multiplier mes résultats et même les monter au sommet. Je pense que je n’étais pas mûre. Ca fait maintenant plusieurs années que je boxe avec mon manager Igor Jusko et je pense que maintenant à 25 ans je suis enfin mûre, je suis au meilleur de ma forme. Je pense que j’ai fait par le passé beaucoup d’erreurs, beaucoup de combats

K1

30

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Freddy Kemayo que j’aurais pu et dû gagner. Je les ai perdus par fainéantise. Mais je sais que je peux faire beaucoup mieux. En résumé je suis un gros fainéant avec un gros potentiel.

ms : où penses tu pouvoir t’améliorer le plus dans ta boxe ?FK : Je pense que c’est dans la détermination et dans l’engagement dans le combat. Il faut que j’attaque plus dès le premier round. C’est l’erreur que j’ai faite contre Karaev à Las vegas. Il m’a attaqué dès le premier round et j’ai pris un retourné au foie. Tout le monde pense que c’est la technique pour me battre. C’est faux, c’était juste une erreur. Maintenant j’attaque dès que le gong sonne.

ms : Quel est ton rêve en tant que boxeur ?FK : Le premier était d’aller au Japon et de rencontrer tous les meilleurs. Ca je l’ai réalisé. Mon rêve maintenant c’est d’arriver jusqu’à la grande finale. J’espère y arriver cette année.

ms : a quoi ressemble ton quotidien ?FK : Quand je me prépare pour un combat, je cours le matin puis je m’entraîne. L’après midi je fais une sieste, je vais chercher mon fils à l’école puis je repars à l’entraînement le soir. C’est la même chose du lundi au vendredi.

ms : comment vois tu ton avenir ?FK : Je le vois déjà dans cette salle. C’est ici que mon art martial est né et c’est ici qu’il mourra. J’aimerais développer cette salle grâce à ma carrière pour y enseigner plus tard. J’ai toujours voulu avoir ma salle à moi avec un petit bar etc…

mF : Quel est ton souhait pour cette année ?FK : Mon souhait c’est de continuer à avancer et de percer. Quand j’ai perdu contre Karaev, on a dit que j’étais fini, mais je suis toujours là et encore plus fort qu’avant.

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HANDISPORT

Jean-pHiLippe peLissier : " un outil d’ouverture vers les autres "Jean-Philippe Pelissier est professeur de Yoseikan Budo à Paris

(19ème). Ayant lui-même des problèmes auditifs, a ouvert ses cours

aux sourds (entendants et sourds s'entrainent ensemble).

Le respect de l’autre et l’entraide sont des qualités essentielles dans les arts martiaux. Comme le montrent périodiquement les Jeux Paralympiques, un handicap n’empêche pas forcément la pratique d’un sport. Il nous semble donc judicieux d’aller à la rencontre de ceux qui ne peuvent pas vivre leur passion de la même façon que les autres.

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Quand avez-vous commencé à pratiquer les arts martiaux ?

Mon premier amour a été l’Aïkido. J’ai commencé à pratiquer en 1982 et j’en ai fait pendant quatorze ans. Puis, il y a douze ans, je me suis tourné vers le Yoseikan Budo. Discipline très complète, tant au niveau martial que sportif. J’ai également fait du Karaté, du Full Contact et de la Boxe... En fait, je m’intéresse à tous les styles.

comment a mûri votre idée de donner des cours à des personnes sourdes ou malentendantes?

Les arts martiaux sont un formidable outil de réalisation personnelle et d’ouverture vers les autres. J’estime que tout le monde a le droit de pratiquer. Mais il n’existait rien pour les gens ayant ce handicap. J’ai moi-même des problèmes auditifs et j’ai vu, lors de stages ou d’examens, le trouble que çà pouvait provoquer chez les gens. Je le sais parce que je lis sur les lèvres (rire).

Vous avez donc appris le langage des signes…

Oui, j’ai fait la formation il y deux ans. C’est un outil de communication comme un autre, sauf que très peu de monde le connaît. De la même façon, si je voulais entraîner un anglais, j’apprendrais la langue. Je fais des cours mixtes donc les sourds et les non sourds pratiquent ensemble. Je communique différemment en fonction de la personne, c’est tout.

de quelles manières avez-vous organisé vos cours ?

Je fais des cours mixtes. Je communique différemment en fonction de la personne à qui je m’adresse. Tout le monde suit donc le même entraînement sans aucun problème.

Quelle est la caractéristique du Yoseiken budo ?

Sa particularité, c’est que l’on respecte la physiologie et l’anatomie de l’autre. Il n’y a rien d’anti-physiologique car on ne force pas sur les articulations. On travaille pour que tout soit fait dans un geste naturel. Le but est de pouvoir pratiquer le plus longtemps possible sans avoir mal partout (rire).

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xMMA INTERVIEW

Depuis quelques années, remporte tout sur son passage.

ms : comment as-tu découvert le mma ?DB : Un peu comme tout le monde, j’ai regardé les premiers UFC avec la famille Gracie. En fait je pensais que le mma nétait pas du tout pratiqué en France. Puis un jour en arrivant chez les pompiers, j’ai rencontré quelqu’un qui pratiquait le kempo. J’avais à l’époque ma réputation de gars qui aimait les sports de combat. Donc il m’a fait découvrir sa discipline et les compétition qu’il faisait. Quand on a tourné au sol j’avais le dessus, mais par contre debout c’est lui qui l’avait. Je me suis donc mis au kempo. Je suis allé voir à l’époque l’ultra fight et je me suis rendu compte que le sol prédominait. J’ai commencé l’ultra fight en classe b où j’avais gagné. J’ai augmenté de niveau d’année en année en remportant mes combats pendant 4 ans. Ensuite j’ai fait une pause car je rencontrais les mêmes personnes. On se retrouvait à deux ou trois par catégorie. Je trouvais que ça ne rimait à rien. J’ai donc fait une pause et j’ai passé mon tronc commun (BE) et j’ai découvert le club de quoniam à Montrouge. Il m’a emmené à l’étranger où l’histoire a commencé.

ms : comment s’est passé ton premier combat ?DB : Mon premier combat pro s’est passé en hollande au shooto. J’étais arrivé chez Daniel en annonçant que je voulais faire des combats et il m’avait dit qu’il fallait un an de préparation avant d’aller au combat. J’ai fait deux ou trois entrainements et au bout de quinze jours il m’a appelé pour me dire que je combattais le lendemain soir en hollande. Il m’a demandé si j’étais intéressé pour

remplacer quelqu’un et je me suis lancé. J’ai gagné mon premier combat.

ms : est-ce que tu peux nous parler de ton combat contre sakurai ?DB : Ce combat est très bien tombé car c’était en plein dans ma préparation de l’année à la différence de gomi qui est tombé à la fin de mes vacances. Tout le mois de Juillet, je faisais des travaux dans ma maison. Je ne faisais donc pas de sport et on m’a annoncé durant le mois que je devais affronter Gomi. J’ai donc dû rattraper tout en vingt jours pour garder une période de récupération. Quand je me suis entrainé, tous les gars étaient meilleurs que moi car ils n’avaient pas arrêté. C’était donc très dur psychologiquement. J’ai retrouvé un niveau correct en quinze jours mais j’étais loin d’être prêt pour affronter Gomi. Face à hayato, j’ai pû regarder ses vidéos et j’ai vu qu’il avait la même tactique avec des phases alternées d’attaque et de récupération. Il fallait donc lui rentrer dedans pour ne pas qu’il récupère. J’ai vu aussi qu’il fallait que je tourne sur son côté gauche à cause de la puissance de sa jambe droite et surtout mettre du rythme. Au sol, j’ai constaté qu’il cherchait à se relever, donc je n’étais pas inquiet.

ms : est-ce que tu appréhendais un peu le combat à cause de sa réputation ?DB : Non, je savais que si je tenais au niveau cardio, je n’avais pas trop à craindre techniquement. Je savais qu’il cognait dur mais je m’entraine avec des gars qui frappent

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fort et qui sont plus lourds. J’étais donc serein.ms : penses tu qu’il y ait un complexe des français face aux étrangers ?DB : Je pense que le complexe vient des supporters. Je pense aussi que si on avait tous eu une deuxième chance au japon, cela aurait été différent. On a été nul sur ces premiers combats, mais on nous a mis contre les champions dès le début.

ms : Que penses tu de l’organisation du pride ?DB : On est accompagné tout le temps. J’avais une traductrice français-japonais ce qui est rare.

ms : penses tu que l’on puisse faire aussi bien en France ?DB : Je pense car si tu regardes ce que fait Atch, on s’en rapproche car le show est bien et c’est très pro. Il manque juste les moyens. Je pense que Atch a les compétences suffisantes pour organiser un truc pareil. Mais il met de sa poche à chaque fois. Si la discipline était légalisée, je pense que l’on détrônerait les autres sports de combat.

ms : pourquoi as-tu voulu être pompier ?DB : Je ne connaissais pas du tout ce métier mais je voulais avant tout avoir une carrière militaire. Je savais que je ferais beaucoup de sport. Mais avant tout ce qui me plaisait s’était d’être sauveur d’hommes. Ce qui m’a fait quitter le service actif c’est aussi la qualité des interventions. Tu pars beaucoup pour pas grand-chose.

Quand tu passes ta nuit dehors car il y en a un qui a un rhume ou autre, ça tue le métier . Courir et faire de la musculation tous les jours c’est superbe, mais si c’est pour faire du social, ça va quoi. Ca m’a gaché le plaisir.

ms : tu viens de signer avec l’uFc, penses tu que tu pourras encore concilier ta vie professionnelle et sportive ?DB : Oui car je ne veux pas dépendre du sport pour vivre et tant que que j’aurai mon métier j’aborderai sereinement mes combats. Quand tu es sportif, si tu te blesses, tu ne manges plus.

ms: Que vas-tu faire après ta carrière de pompier ?DB : Je termine bientôt ma carrière, c’est encore flou. J’avais l’idée d’ouvrir une salle de sport mais rien n’est fixé.

ms : ton mot de la fin ?DB : Un message pour les pratiquants. Ne cherchez pas à trouver un gourou, un mec super fort. Trouvez un bon club comme haute tension.

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dVd disponnibLe

paranoid parKréalisé par gus Van santAlex, jeune skateur, tue accidentellement un agent de sécurité tout près du skatepark le plus malfamé de Portland...

ironmanréalisé par Jon FavreauTony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire, est kidnappé...

mesrine

réalisé par Jean-Francois richetDes années 60 à Paris au début des années 70 au Canada, le parcours criminel hors norme d'un petit voyou de Clichy nommé Jacques Mesrine.

tonnerre ...

réalisé par ben stillerCInq egos surdimensionnés au service du "plus grand film de guerre de tous les temps"...

JcVd

réalisé par mabrouk el mechriEntre ses problèmes fiscaux, la bataille juridique qui l'oppose à sa femme pour l'obtention de la garde de son fils, les périodes de vache maigre du cinéma d'action ...

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GAMESGAMES40

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LA BONNE ADRESSE

Q BAR

Un incontournable !

Le Q bar, un nouveau concept de la restauration thaï où il fait bon d'y déjeuner, d'y dîner et de prendre un pot entre amis ! L'ambiance est soft, chic, contemporaine !La cuisine est un succès les produits sont FRAIS, mon estomac vous le garantit car il est sensible...C'est TRES BON pour PAS CHER! ce qui est rare dans la capitale.Si vous travaillez à côté ça serait dommage de louper ce petit restaurant qui fait office de bar !

50, rue Folie Regnault 75011Tel : 01-43-67-06-21Metro : Voltaire

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nerdSeeing soundsPorté par un Pharrell Williams de plus en plus iconique, N*E*R*D atteint le statut de groupe culte en amassant une fanbase pas-sionnée et chacune des dates du groupe est sold out.

t painEpiphanyIncarnez le maître ninja Ryu et apprenez à maîtriser des incan-tations dévastatrices et un grand nombre d’armes en vous frayant un chemin au travers de ce nou

tHe gameLaxJayceon Taylor fait partie de ces rappeurs américains qui ont su, au-delà d'un son clinquant ou non, faire parler d'eux… Histoire de drogue, de barreaux ou de bourreaux…

tHe rootsRising downVoici le 10ème album studio du légendaire Hip-Hop band de Philadelphie !! Cet album aura entre autres comme invités les talentueux Common, Mos Def, Talib Kweli, Patrick Stumph de Fall Out Boy et bien d’autres.

compiLation rap FrançaisEdition limitée exclusive FnacExclusivité FNAC en édition li-mitée. Compilation de 17 titres composée de morceaux récents de Médine et Dry, plus des avant premieres de Sefyu et Nessbeal tirées de leur prochains albums

compiLation rap100% freestyles performanceIncarnez le maître ninja Ryu et apprenez à maîtriser des incan-tations dévastatrices et un grand nombre d’armes en vous frayant un chemin au travers de ce nou

b originaLeSemi proIncarnez le maître ninja Ryu et apprenez à maîtriser des incan-tations dévastatrices et un grand nombre d’armes en vous frayant un chemin au travers de ce nou

neW mastersoundsPlug and playLes maîtres de la funk "Made in UK", THE NEW MASTERSOUNDS sont de retour de leur tournée US pour la sor-tie de leur 6ème album, PLUG & PLAY avec en featuring DIONNE CHARLES des BABY CHARLES sur quatre mor-ceaux!

MUSIQUESMUSIQUES

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SPORTS D'ARMES

Quelle définition donneriez vous du « Kung Fu » pour le grand public ?C’est un terme qui est apparu avec les films de Bruce Lee parce qu’il sonnait mieux d'un point de vue phonétique. En Chine, l’association des termes « gong » et « fu » désigne la maîtrise d’une technique. On peut dire de quelqu'un qu'il possède le « gong fu » en piano. Le mot juste pour qualifier les arts martiaux chinois est « Wushu ».

peut-on classer les différents styles d’arts martiaux ?Il y en a énormément donc c’est très difficile à classer. Depuis un siècle environ, on les divise en deux grands styles : les externes et les internes. Les styles externes utilisent la force physique et la vitesse comme principes d'entraînement. Les styles internes utilisent plutôt la maîtrise de la respiration, la décontraction et la lenteur de

Les armes font partie intégrante des arts martiaux. Qu’elles soient longues, courtes, flexibles ou de jet, chacune d’entre elles possède sa propre histoire. Les cultures dont elles sont issues sont souvent méconnues. Cette rubrique nous permettra de les découvrir.

l'apprentissage. Mais beaucoup de styles possèdent les deux à la fois. pour quelle raison sont-ils aussi nombreux ?Suivant les régions, les morphologies des Chinois étaient différentes. Dans le nord, les gens étaient plutôt longilignes alors que dans le sud, ils étaient plus petits et râblés. Les différents styles en ont découlé. Dans le sud, les styles sont durs, tout en puissance alors que dans le nord, les mouvements sont beaucoup plus arrondis. C’est ce qui fait la force des arts martiaux : tout le monde peut y être performant.

pourquoi avez-vous décidé d’enseigner ?Le but dans le Wushu est de transmettre. J’ai ouvert ma salle à 28 ans et je continue encore à me perfectionner. On fait un bond en avant lorsque l’on enseigne. On apprend beaucoup sur l’autre mais aussi sur soi-même.

Enseignant en collège, Victor Marques est

également responsable d’une école d’arts

martiaux chinois à Charenton-le-Pont (94).

Pédagogue hors pair, ce passionné transmet

son savoir depuis plus de dix ans.

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" Le but dans le Wushu est de transmettre"

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Le sabre est considéré dans le monde des arts martiaux chinois comme une arme courte. Traduit par Dao, le caractère (刀),

signifie « épée à large lame ».

Le sabre, quelque soit le style de Kung Fu, se composait souvent d’une lame

dont la largeur était supérieure à 4,5 cm et d’une poignée entourée de 2 pièces en bois,

elles même enroulées de tissu pour absorber la transpiration. Une garde protégeait la main, lorsque l’arme adverse glissait vers la poignée pour attaquer la main. Un foulard, aussi long que la lame, fixé sur la poignée, permettait de distraire l’ennemi, de nettoyer le sang sur la lame ou, enroulé autour du poignet, de ne pas perdre l’arme lorsque celle-ci s’échappait de la main.

Il existait plusieurs sortes de sabre en Chine. Sa structure, sa forme dépendaient de la zone géographique (Nord ou Sud de la Chine), des techniques ou principes martiaux utilisés (la théorie du combat en Taijiquan est différente de celle du Hsing Yi Quan) et des préférences et de la morphologie du combattant (un combattant frêle préférera un sabre plus léger qu’un combattant plus musclé par exemple).

Par exemple les sabres utilisés dans le nord de la Chine (lame et poignée légèrement incurvées) étaient plus longs et moins lourds que ceux utilisés dans le Sud, car les combats se faisaient plutôt à dos de cheval (combats considérés à longue distance). Alors que dans le sud, les combats se faisaient plutôt à moyenne-courte distance et il était commun d’utiliser des sabres par paire.

Mais tous les sabres possédaient des caractéristiques communes :

1 - le revers de la lame était souvent destiné aux blocages2 - le premier tiers supérieur de la lame était le plus affûté3 - et des stries des deux côtés de la lame permettaient au sang de couler.

Le sabre traditionnel, le plus souvent utilisé de nos jours, en Kung Fu se nomme Liu Ye Dao (柳葉刀), que l’on peut traduire par le Sabre Feuille de Saule.

Mais il existe le sabre en forme de plume d’oie (Yang Ling Dao- 雁翎刀), le grand sabre aux anneaux (possédant des anneaux fixés sur le revers de la lame) (Da Huan Dao -大環刀), le sabre papillon utilisé par paire (Hu Die Dao, 蝴蝶刀), plus connu sous le nom de couteaux papillons) effacer la parenthèse, le sabre Caverne (Wo Dao, 窩刀), qui ressemble au sabre Japonais (Katana), arme utilisée par les samouraïs, etc…La liste est longue…

L’arme, n’étant plus utilisée de nos jours que pour un travail de technique traditionnelle, n’est plus fabriquée en acier de combat. Certains styles de kung fu, préférant montrer la rapidité d’exécution du mouvement, utilisent même des armes à lame souple. Mais pour un travail traditionnel de combat ces armes sont inutilisables.Le maniement du sabre permet aux pratiquants de posséder de bonnes fondations techniques pour le maniement des autres armes courtes comme l’épée, le bâton court, la hâche, les massues, etc..

Les méthodes d’entraînement sont identiques à celles utilisées à mains nues. On retrouve : - le travail technique seul sur place et en déplacement- le travail avec partenaire, codifié et libre, pour développer la notion de combat- l’exécution de séquences courtes ou longues pour le travail technique et de condition physique- l’Exécution de séquences à deux pour le travail au combat- le travail au combat libre avec ou sans protection

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1 - Couteau papillon2 - Sabre plume d'oie3 - Sabre feuille de saule4- Sabre aux six anneaux5- Sabre caverne

En remarque, le maniement des armes traditionnelles peut paraître inutile de nos jours mais la liste des aptitudes acquises, par ce travail, effacer les virgules est longue!

Le travail avec armes développe entre autres des compétences physiques, des aptitudes mentales (vigilance, volonté, …), que l’on peut facilement (inconsciemment) adapter au

travail à mains nues ou au maniement d’armes modernes ou à tout autre

objet de la vie courante. Par exemple, le sabre

peut très bien être remplacé par un simple magazine que l’on aura préalablement

roulé.

Traduction et adaptation : Victor MARQUESImages : Ancient Chinese Weapons Dr Yang Jwing Ming, YMAA Publishing

Bibliographie : ancient chinese weapons by Dr Yang Jwing Ming,

YMAA publishing,

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ZEN

Le zen, "dhyana" en sanscrit, remonte à l'expérience du bouddha shakyamuni, qui réalisa l'éveil en posture de zazen au Vème siècle avant J-c.

Cette expérience s'est transmise sans interruption, de maître à disciple, formant ainsi la lignée Zen. Son aspect culturel et folklorique est connu en Occident depuis le début du XXème siècle à travers différentes pratiques telles que les arts martiaux, la cérémonie du thé, l'art de l'arrangement floral ou les célèbres jardins japonais, etc. Mais bien que la profondeur de sa philosophie et la pureté de son esthétique aient souvent séduit les artistes, les écrivains et les philosophes, cela n'a jamais donné naissance à une réelle pratique car ce ne sont là que les fruits d'une graine plantée dans la terre du Japon quelques siècles plus tôt. Mais quelle est cette graine? Quelle est la source créative de tous ces fruits?

Les arts martiaux, ce

ne sont pas que des

combats. Ce sont

également de la relaxation

et de l’entretien. Connaître

son corps est un élément

indispensable pour la vie de

tous les jours et à tous les

âges. C’est pourquoi nous

avons décidé de dédier une

rubrique à toutes les pratiques

permettant de s’apaiser. Le

Yoga, le Tai-chi-chuan et bien

d’autres disciplines y seront

abordées.

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retrouver + d'infos sur le site www.martial-spirit.com

samEdi 8 NovEmBrELe club italien « MAVERICK organise son rendez vous annuel : le JANUS FIGHT NIGHT 2008. En tête d'affiche, un duel aussi attendu qu'explosif entre l'arménien Gevorg PETROSYAN et le thaïlandais Naruepol FAIRTEX. Dans cette même soirée internationale, le lyonnais Fabio PINCA rencontrera le japonais "KENTA.BOXING GYM "

vENdrEdi 16 NovEmBrECompétition de Jiu Jitsu brésilien par couleur de ceintures, blanche, bleue, violette et marron ensemble et ceinture noire. L’IFOBJJ, a pour but de devenir un point de vue considérable et devenir une date de devoir pour un très grand nombre d’équipes et de combattants de BJJ de France ou de l’étranger.

L’open est ouvert pour les pratiquants de tous les styles et de toutes les fédérations, comme par exemple ju-jitsu, judo, luta livre, sambo, lutte, ect..

20 & 21 décEmBrE 2008Cela fait trois ans que la Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA) a accepté de développer le grappling sous son autorité. Cette décision est en totale adéquation avec ses statuts qui exigent de la FILA de rassembler et

diriger tous les styles de lutte pratiqués dans le monde. Le Comité Mondial de Grappling en place a réalisé un important travail et le grappling est en train de connaître un fort développement dans tous les pays affiliés à la FILA. Les stages et les tournois nationaux rencontrent un franc succès et l'activité internationale est en train de s'organiser. La participation du grappling aux Jeux Mondiaux de Lutte en 2007 et 2008 a mis en évidence le fabuleux potentiel de cette discipline et la nécessité pour la FILA de décerner des titres de Champions et Championnes du Monde aux grapplers qui s'entraînent et se battent tout au long de l'année.

mai 2009Les championnats panaméricains de KaratÉ 2009 auront en mai 2009 à Curaçao, dans les Antilles néerlandaises. Il devrait s'agir de la vingt-troisième édition des championnats panaméricains de karaté seniors. Les championnats du monde de karaté 2009 auront lieu en 2009 à Zagreb, en Croatie. Il devrait s'agir de la 44e édition des championnats d'Europe de karaté senior et de la première organisée dans le pays. Les championnats d'Europe de karaté juniors et cadets 2009 auront lieu en 2009 en France à Paris[1]. Il devrait s'agir de la 36e édition des championnats d'Europe de karaté juniors et cadets.

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retrouver + d'infos sur le site www.martial-spirit.com

aBoNNEZ - vousEt rEcEvEZ chEZ vous !

nom :

prenom :

emaiL :

adresse :

THQ nous prépare actuellement UFC 2009 Undisputed, un nouveau

titre de combat entièrement dédié à l'Ultimate Fighting Championship,

ce championnat de combat ultime dans lequel les participants s'affrontent en combat libre. Inutile de dire que la violence est au rendez-vous, le jeu sera d'ailleurs interdit aux moins de 17 ans. La sortie est annoncée pour le début 2009.

Page 54: martial spirit magazine

REVUE DE PRESSEEnormément de journaux peuvent être présentés dans un magazine tel que

« Martial Spirit ». C’est pour cette raison que nous dévoilerons chaque mois

des revues susceptibles d’intéresser nos lecteurs. Celles-ci pourront bien

sûr être en rapport avec les sports de combat, mais aussi sur les films, les

musiques, les jeux vidéo et bien d’autres domaines liés à la culture martiale.

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