maroc comp 02

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Page 1: MAROC COMP 02

Face � une concurrence accrue du fait de lÕouverture des march�s, face aussi aux enjeuximportants en termes dÕemplois et face aux �volutions technologiques rapides, lÕadaptationr�guli�re et la flexibilit� des syst�mes de formation professionnelle sÕimposent. Telle est lavision convergente que partagent la Commission Europ�enne et le Royaume du Maroc depuisplus de 25 ans, une vision qui nous a amen� � r�aliser cinq projets de formation en partenariat.

Lors de mon r�cent s�jour au Maroc et lors de mes entretiens avec plusieurs responsables delÕAdministration et du secteur priv�, mon attention a particuli�rement �t� attir�e sur quelquesorientations majeures qui m�ritent dÕ�tre relev�es :

1. Les programmes financ�s par la Commission sÕinscrivent dans une continuit�, unecompl�mentarit� et dans une strat�gie dÕintervention �volutive. Apr�s les projets deconstruction et dÕ�quipements de centres de formation, la pr�occupation se focalise, �pr�sent, sur lÕindispensable adaptation de lÕoffre de formation aux besoins du march� dutravail. La mise en place de m�canismes efficaces permettant dÕidentifier au mieux lesbesoins en comp�tences des entreprises offre un meilleur cadre de r�f�rence pour traiterlÕoffre de formation.

2. LÕapproche par la demande �conomique conduit � une approche par secteur, � un recourssyst�matique aux f�d�rations industrielles ou associations professionnelles ainsi quÕ�lÕaccompagnement des entreprises pour anticiper leurs besoins de qualifications. Le programmedÕappui aux associations professionnelles et le programme dÕappui aux entreprises, financ�spar les ressources MEDA constituent avec le programme de formation professionnelle touchantle Textile, le Tourisme et les NTIC, lÕ�pine dorsale et donne une coh�rence dÕensemble audispositif dÕappui au secteur priv�.

3. Le pilotage conjoint des programmes de formation professionnelle par les repr�sentants dusecteur priv� et par les pouvoirs publics constitue une orientation op�rationnelle effectivedÕun partenariat Ç Publique/Priv� È, assez rare dans la r�gion pour �tre relev�e.

4. La recherche et le renforcement des synergies entre les diff�rents programmes de mise �niveau et de formation professionnelle b�n�ficiant dÕappuis ext�rieurs pourraient, dans lecadre des projets en cours et surtout dans le cadre des futures programmations, se renforceret contribuer � lÕam�lioration de lÕefficience et de lÕefficacit� de nos actions.

Ma visite � lÕESITH, mÕa permis dÕappr�cier pleinement lÕimportance du programme actueldÕappui � la formation professionnelle, financ� � hauteur de Û 50 millions par la Communaut�Europ�enne et jÕai �t� heureuse dÕapprendre que les jeunes ainsi form�s trouvaient toutes ettous du travail. Notre nouveau programme qui se concentre sur trois secteurs cl�s pour le pays(Textile, Tourisme, NTIC), devrait permettre de cr�er 100.000 emplois nouveaux dÕici 2010.LÕenjeu est donc de taille.

Pour atteindre cet objectif, 70 centres de formation professionnelle de lÕOFPPT et du Minist�redu tourisme ainsi que 60 centres de formation professionnelles du secteur priv�, seront appuy�spar lÕUnion Europ�enne. Un enseignement de qualit�, avec des �quipements adapt�s y seraassur� dans les domaines de la formation continue, de lÕapprentissage, de la formation altern�eet de la mise en place de lÕapproche par comp�tence. Des �quipements p�dagogiques modernespermettront dÕassurer des formations r�pondant aux standards les plus �lev�s.

Le d�veloppement des ressources humaines des entreprises marocaines et la r�alisation dÕunestrat�gie volontariste de modernisation du syst�me de formation professionnelle sont essentielspour soutenir le d�veloppement �conomique du Royaume et concourir � la stabilit� sociale. CÕestpourquoi la Commission Europ�enne continuera de donner � la valorisation du potentiel humain,un caract�re prioritaire dans la programmation quÕelle est en train de pr�parer en accord avec leGouvernement Marocain pour les quatre prochaines ann�es

Benita Ferrero-WaldnerCommissaire Europ�en

en chargedes Relations Ext�rieures

et de la PolitiqueEurop�enne de Voisinage

Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle

Juin

200

6

n¡Lettre dÕinformation

Page 2: MAROC COMP 02

Au niveau de la formation continue, lÕESITHassure des actions dÕinitiation, de recyclageet de perfectionnement au profit dupersonnel des industries textiles, para-textileset de lÕhabillement.

L'apport de l'Union Europ�enne depuis 1982a �t� d�terminant dans le d�veloppementdu dispositif de formation professionnellemarocain. Cinq projets ont �t� d�j� r�alis�savec un apport de l'Union Europ�enne de 100millions d'Euros � titre de don.

Directeur de la publication

M. El Hassane Benmoussa (SG/SEFP)

Comit� de r�daction

A. Ouhab, N. Kobinger (Projet APC),

F. Z. Elhirech, A. Jouani, H. El Mokhtari (Projet Meda 2 FP),

F. El Amri (Projet FPMT/GTZ)

R�alisation

Itissal publicit�, Rabat

LÕentreprise BOGART inscrit le Centrede Formation par Apprentissage dansson d�veloppement strat�gique

7

Ouverture sur le Multim�dia8

Les entreprises adh�rent au projetMeda 2 FP et confirment leurs besoinsen accompagnement GRH

10

Point sur ...

MAIETTI-SMACOATRETIS

12

Rencontre

OUTSOURCIAAeBDM

13

Contacts

FPMT, Etape importante :Elargissement de l'exp�rience pilotedans lÕindustrie du textile et delÕhabillement

Industrie textile chinoise :Av�nement de nouvelles mati�res

18

Projets : AFPA et ETE

20

17

Madame Benita Ferrero-Waldner, CommissaireEurop�en en charge des Relations Ext�rieureset de la Politique de Voisinage, a visit�, lejeudi 23 Mars 2006, lÕEcole Sup�rieure desIndustries du Textile et de lÕHabillement (ESITH)ainsi que lÕUnit� dÕAppui au Projet ded�veloppement de la Formation Professionnelledans les secteurs du Tourisme, du Textile etdes NTIC financ� par lÕUnion Europ�enne.

Lors de cette visite, Madame Benita Ferrero-Waldner a �t� accompagn�e par M. Bruno

Pour une coop�ration renforc�e entrele Maroc et lÕUnion Europ�enne

Commissaire Europ�en en charge des Relations Ext�rieureset de la Politique Europ�enne de Voisinage

Mme Benita Ferrero-Waldner au Maroc

D�p�t l�gal : 1114-9655 2006/0028

14 Le CFPTCC de Ben MÕSik � Casablancaexp�rimente lÕAPC

Eclairage

Focus

Etablissement de formationprofessionnelle : Pour un nouveaumanagement

6

Gestion du March� de lÕEmploiet des Ressources Humaines

5

Les Assises Nationales de la FormationProfessionnelle

2

Un premier noyau de formateurset cadres marocains acqui�rentdes comp�tences sur lÕAPC

3

Mme Benita Ferrero-Waldner Commissaireeurop�en en charge des RelationsExt�rieures et de la Politique Europ�ennede Voisinage au Maroc

4

19

M. El Hassane Benmoussa (SEFP), Mme Benita Ferrero-Waldner, M. Bruno Dethomas et M. Thierry Deloge (DCE).

Ecole Sup�rieure des Industries deTextile/Habillement -ESITH- (financ�edans le cadre du 3�me projet decoop�ration entre le Maroc et lÕUnionEurop�enne.

Si�ge des Unit�s de gestion desprojets de coop�ration en formationprofessionnelle (Meda 2 FP, APC/ACDI,FPMT/BMZ, AMO France)

Au programme de la visite

Dethomas, Ambassadeur, Chef de laD�l�gation de la Commission Europ�enne �Rabat (DCE). Ils ont �t� accueillis parM. El Hassane Benmoussa, Secr�taire G�n�raldu Secr�tariat dÕEtat charg� de la FormationProfessionnelle (SEFP) accompagn� par lesresponsables de lÕUAP MEDA 2/FP, de lÕESITH,des Agences dÕEx�cution des projets decoop�ration avec le Canada, l'Allemagne, laFrance, des responsables des f�d�rationsprofess ionnel les et de l ÕANAPEC.

Apr�s la visite de lÕESITH, une pr�sentationdes projets de coop�ration avec lÕUnionEurop�enne, le Canada, lÕAllemagne et laFrance a �t� faite � Mme la Commissaire.

A signaler que lÕESITH, qui a �t� r�alis�egr�ce � une aide de lÕUE de 16.000.000 Û,dispense la formation dans le Cycle Ing�nieurdÕEtat en 3 ans apr�s Bac +2 et dans le CycleLicence Professionnelle en 3 ans apr�s leBac. Le taux dÕinsertion professionnelleavoisine les 100%. La capacit� dÕaccueil delÕESITH est de 270 ing�nieurs et 240 licencesprofessionnelles.

Un sixi�me projet est en cours de r�alisation.I l s ' ag i t du programme MEDA I I(50 millions Û) qui a d�marr� en 2003 et quise poursuivra jusquÕen 2009 et qui a �t�orient� pour se concentrer sur trois secteurs� c o n o m i q u e s p r i o r i t a i r e s(Textile/habillement, Tourisme, NTIC) quioffrent un potentiel dÕemploi important eto� des accords cadres ont �t� conclus entrele Gouvernement et les trois organisationsprofess ionnel les de ces secteurs.

Le Pr�sident de la CGEM et les Pr�sidentsdes F�d�rat ions e t As soc ia t ionsProfessionnelles des trois secteurs assurentle pilotage du programme. Ce programmedÕune dur�e de six ann�es permettra denombreuses interventions sous formedÕassistance technique et dÕ�quipementsdans plus de 240 entreprises et 130�tablissements de Formation Professionnellepublics et priv�s dont 11 nouveaux�tablissements

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 20062

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 3

Premi�res Assises Nationalesde la Formation Professionnelle

Communiqu� du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle

Les pr�sidents des commissions th�matiques constitu�es par les sept ateliers sont issues du milieu professionnel

Pr�sidentAtelier

Apprentissage M. Seddik ZenibarPr�sident de lÕAssociation Nationale des Eleveurs Bovins

Formation Continue et alphab�tisation fonctionnelle M. Jawad Cheikh LahlouPr�sident de la Commission des Entrepriseset de la Valorisation des Ressources Humaines � la CGEM

Formation Professionnelle Priv�e M. Abderrahmane RiadPr�sident de la Commission des Ressources Humaines � lÕAPEBI

La r�ing�nierie du dispositif de formation professionnelle selonlÕapproche par comp�tences et lÕ�laboration des outils de gestiondu march� de lÕemploi et de la formation

M. Karim TaziPr�sident de lÕAMITH

Programme �mergence : besoins en comp�tences pour lÕOffshoringet la sous-traitance industrielle

M. Mohammed BenchaabounDirecteur G�n�ral de lÕANRT

La pro activit� de la formation professionnelle dans une donne�conomique en mutation

M. Abderrahim OumaniPr�sident de la FNIH

La p�rennisation des moyens et des sources de financement dela formation professionnelle

M. Bouchaib BenhamidaPr�sident de la FNBTP

dresser le bilan � mi-parcours (2000/2005)de la mise en Ïuvre de la Charte NationaledÕEducation et de Formation (volet formationprofessionnelle),

�laborer une strat�gie de d�veloppementde la formation professionnelle � moyenterme (horizon 2010) et � long terme(horizon 2015).

Sept th�mes constituant les principaux leviersde changement pr�vus par la Charte NationaledÕEducation et de Formation ont �t� retenuspour �tre d�battus durant ces Assises.

Il sÕagit :1. du d�veloppement de lÕapprentissage(loi 12.00) ;2. du d�veloppement de la Formation enCours dÕEmploi (FCE) et de lÕAlphab�tisationfonctionnelle ;3. du d�veloppement du secteur priv� de laformation professionnelle (loi 13.00) ;4. de la r�ing�nierie du dispositif de formationprofessionnelle selon lÕApproche ParComp�tences (APC) et lÕ�laboration des outilsde gestion du march� de lÕemploi et de laformation ;

Les derni�res ann�es ont connu desr�formes importantes et strat�giques,visant la valorisation du capital humain, lapromotion de lÕemploi et la modernisationde lÕ�conomie.

Ces r�formes se sont concr�tis�es par lamise en Ïuvre de la Charte NationaledÕEducation et de Formation ainsi que lelancement de plusieurs chantierssocio�conomiques concernant, notamment,la poursuite du processus de lib�ralisation�conomique , l Õ am� l i o ra t i on del'environnement de l'entreprise, ladynamisation du secteur financier, lerenforcement des infrastructures de baseet la lutte contre la pauvret� et lesdisparit�s r�gionales.

Afin dÕaccompagner ces chantiers et dÕ�trer�actif vis-�-vis des besoins actuels etpr�visionnels du march� de lÕemploi encomp�tences, le SEFP compte organiser,les 14 et 15 Septembre 2006, avec sespartenaires, les Premi�res Assises Nationalesde la Formation Professionnelle.

Ces Assises ont pour finalit�s de :

5. du programme ÒEmergenceÓ : besoinsen comp�tences pour les secteurs delÕOffshoring et de la sous-traitanceindustrielle ;6. de la pro activit� de la formationprofessionnelle dans une donne �conomiqueen mutation ;7. de la p�rennisation des moyens et dessources de financement de la formationprofessionnelle

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 20064

Depuis le lancement du Projet APC, l'unedes principales pr�occupations desresponsables du Projet APC aussi bienmarocains que canadiens a �t� de s'assurerque les cadres marocains acqui�rent lescomp�tences qui leur permettront dema�triser le processus en vue de sonadaptation au contexte marocain pourprendre en charge l'implantation deprogrammes en APC et leur g�n�ralisationprogressive � tout le dispositif de formationdans notre pays. De ce fait, les diff�rentsresponsables ont beaucoup insist� sur lesdangers et l'inefficacit� de la coop�ration

substitution et donc tout a �t� fait pourque cette situation ne puisse se produire.C'est m�me devenu une condition sine quanon pour d�marrer et continuer l'appui aux�tablissements de formation professionnelle(EFP) pilotes.En effet, tout le projet APC aussi bien danssa conception que dans sa mise en Ïuvreest orient�e vers une approche de transfertde comp�tences aux ressources marocainesqui sont les seules garantes de la continuit�et de la p�rennisation des acquis.Comme l'adage de l'APC est que Ç apprendrec'est faire È, c'est donc un processus de

formation action qui a �t� mis en Ïuvre toutau long de l'avancement du Projet. Les cadresmarocains suivent donc une formation l�g�resur les concepts et les processus qu'ils mettenten Ïuvre imm�diatement apr�s sur le terrainavec le coaching des conseillers techniquescanadiens.C'est ainsi qu'au fur et � mesure de lar�alisation des activit�s, les cadresmarocains affinent leurs connaissances etleur savoir faire jusqu'� ce qu'ils deviennentcapables de mener tous seuls les activit�ssur lesquelles ils ont �t� form�es, selonune d�marche d'approche par comp�tences.

Formation des �quipes APC et transfert des comp�tences

Un premier noyau de formateurset cadres marocains acqui�rent

des comp�tences sur lÕAPC

Mme Kobinger remettant une attestation � M. Haibi,directeur des �tudes � lÕISTAHT de Marrakech

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 20064

Projet APC /ACDI

Equipe APC en s�minaire � Safi,d�cembre 2005

Liste des formateurset cadres technico-p�dagogiques ayant re�ules attestations deformation.

CFPTCC

ISGI

ISIC

ITSAS

ISTAHT

AST

GP

GDPM

GE

EFP

Allal OuahabDirecteur marocain du projet APC

Formateur EFP AST Etudepr�liminaire

R�f�rence decomp�tences

Programmeformation

GP GOPM GEE Epreuve EvaluationFormative

Strat. app. Organisationscolaire

Complexe de FormationProfessionnelle de Textile etConfection de Casablanca

Institut Sup�rieur de Gestionet d'Informatique

Instiut Sup�rieur Industriel deCasablanca

Institut Technique Sup�rieurAgricole de Souihla

Institut Sup�rieur deTechnologie Appliqu�eH�teli�re et Touristique deMarrakech

Analyse de situation de travail

Guide p�dagogique

Guide d'organisationp�dagogique et mat�rielle

Guide d'�valuation

Etablissement de FormationProfessionnelle

Page 5: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 5

La gestion du March� de lÕEmploi et desressources Humaines selon une approchecomp�tences doit sÕinscrire dans une politiquede partenariat avec les branchesprofessionnelles et sÕancrer dans un processusen plusieurs �tapes qui se d�clinent pourtous les modes de formation (r�sidentielle,alternance, apprentissage et formation encours dÕemploi) comme suit :

une Etude sectorielle ou portrait desecteur ;

Le R�pertoire sectoriel E/M (REM)est un outil indispensable pourlÕinterm�diation entre lÕoffre etla demande dÕemploi sur le march�du travail.

Pour une optimisation de la gestiondu March� de lÕEmploi

et des Ressources Humaines

Focus

Projet Meda 2 FP

des Analyses de Situation de Travail (AST)pour les Emplois M�tiers (E/M) identifi�s parlÕ�tude sectorielle ;

des AST pour les fonctions de travail(agr�gats Emplois/M�tiers) cibl�s par lÕ�tudesectorielle ;

un R�pertoire sectoriel Emplois/M�tiers

des R�f�rentiels comp�tences/emploism�tiers pour les besoins de la gestion desRessources Humaines en entreprise

des R�f�rentiels de comp�tences/ fonctionsde travail pour les besoins de la formationinitiale

LÕEtude Sectorielle permet de segmenter lesecteur, cerner de mani�re pr�cise les E/Mvis�s par la formation et de mesurer lÕ�cartentre lÕoffre de formation et les besoins encomp�tences du monde du travail.

Elle permet aussi de cibler les fonctions detravail (agr�gats E/M) qui devront faire lÕobjetdÕune AST dans lÕobjectif de d�velopper desprogrammes de formation initiale.

Les AST pour les E/M et les fonctions detravail identifi�s par lÕ�tude sectorielle ontpour objectif de tracer le portrait le pluscomplet possible de la r�alit� dÕexercicede lÕE/M ou de la fonction de travail. Ellesservent � recueillir de la fa�on la plusexhaustive possible les donn�es pertinentespermettant lÕ�laboration des R�pertoiressectoriels des E/M et des R�f�rentiels decomp�tences pour chaque emploi m�tierou fonction de travail.

Le R�pertoire sectoriel E/M (REM) est unoutil indispensable pour lÕinterm�diationentre lÕoffre et la demande dÕemploi sur lemarch� du travail. Il sert � unifier le dialogueent re l Õ en t rep r i se , l Õ op� ra teu rdÕinterm�diation (ANAPEC et autres agencesdÕint�rim) et le syst�me de formation et �faciliter lÕorientation professionnelle desjeunes en qu�te dÕemploi.Le REM regroupe des fiches descriptives quipr�sentent de mani�re synth�tique lescaract�ristiques principales dÕun emploim�tier (en contenu et en contextedÕexercice entre autres).

Le R�f�rentiel comp�tences E/M (RCEM) estun outil capital pour le d�veloppement descomp�tences des salari�s de lÕentreprise. Ilpermet aux responsables Ressources Humainesde lÕentreprise une gestion rationnelle dessalari�s sur le plan socioprofessionnelle,facilite le red�ploiement et la reconversiondu personnel pour promouvoir les comp�tencesdont lÕentreprise a besoin afin de r�aliser sastrat�gie de d�veloppement.

CÕest aussi un outil de dialogue entrelÕentreprise et les op�rateurs de formationcontinue pour �laborer, sur base de bilansde comp�tences, des plans de mise � niveaudes ressources Humaines de lÕentreprise.

Tous ces outils de gestion du march� delÕemploi et des ressources humaines fontd�faut actuellement au Maroc.

Pour combler cette lacune, le SEFP a engag�avec tous les partenaires, dans le cadre de

la coop�ration avec lÕUnion Europ�enne, leCanada, la RFA et la France, de grandschantiers pour �laborer ces outils dansplusieurs secteurs et notamment dans lestrois secteurs ayant fait lÕobjet de contratscadres entre les pouvoirs publics et lesf�d�ration professionnelles (TourismeH�tellerie, Textile Habillement et TIC).Quelques dizaines dÕexperts internationauxet locaux sont actuellement mobilis�s surle terrain sous la houlette de lÕUnit� dÕAppuiau Projet Meda2 FP, des AgencesdÕEx�cution Canadienne, Allemande etFran�aise, pour mener � bien ce chantieravec les partenaires concern�s.

Ces quatre Agences domicili�es � Casablanca,sous la tutelle du Secr�tariat dÕEtat charg� dela Formation Professionnelle, en partenariatavec les f�d�rations professionnelles,d�veloppent des synergies entre les projetspour garantir lÕoptimisation des moyens etveiller quotidiennement � la capitalisation parles ressources marocaines, consid�r�e commeobjectif essentiel de ces coop�rations

Mlle Fatima Zahra El HirechResponsable du march� de lÕemploi

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 20066

Etablissements de formation professionnelle

LÕadoption de LÕApproche ParComp�tences implique des changementsimportants dans tout le dispositif deformation, notamment au niveau de laformation des stagiaires et de la gestiondes �tab l i s sements . Ceux qu iexp�rimentent lÕapproche par comp�tencesont � m�me de constater les changementsmajeurs que cette approche implique auniveau de la formation. Quant � lÕaspectde la gestion, les EFP ainsi que lesprofessionnels du milieu du travailsouhaitent des changements qui, � terme,accorderaient une plus grande autonomiede gestion et une marge de manÏuvreaccrue aux �tablissements de formationprofessionnelle. Les changements souhait�spermettraient aux EFP de remplir leur r�leavec plus dÕefficacit� et dÕefficience et desÕouvrir davantage sur leur environnementsocio-�conomique.

La n�cessit� de revoir la gestion des�tablissements de formation ne repose pasuniquement sur le fait que certains�tablissements de formation implantentlÕApproche Par Comp�tences (APC). Cetteapproche de formation appelle il est vraiun certain mode de gestion, mais lasituation qui pr�vaut actuellement dansles �tablissements justifie la n�cessit� derevoir cette gestion afin de rendre les�tablissements plus fonctionnels. Le besoinde d�l�gation des responsabilit�s et ded�concentration des pouvoirs souhait�s parles professionnels et les pouvoirs publicsnÕest pas sp�cifique aux �tablissements quiexp�rimentent lÕAPC. Ce besoin se justifiepar le fait que les �tablissements oeuvrentactuellement dans un cadre qui limite leursactions et bloque � plusieurs �gards leurspossibilit�s dÕoffrir un service de bienmeilleure qualit�. LÕaspiration des�tablissements de formation dÕavoir uneplus grande autonomie de gestion sÕinscritdÕailleurs dans la ligne de pens�e de laCharte Nationale dÕ�ducation et deFormation qui lÕexprime ainsi : Ç[É] lÕ�tatmarocain m�ne une politique ded�centralisation et de d�concentrationadministratives [É] È Ç [É] les autorit�sdÕ�ducation et de formation veilleront, encoordinat ion avec les autor i t�scomp�tentes, � acc�l�rer la concr�tisationde la politique de d�centralisation etd�concentration dans ce secteur, en tantque choix d�cisif, strat�gique irr�versibleet responsabilit� urgente È.

Focus

Dans le cadre du projet de coop�rationÇAppui � lÕimplantation de lÕApproche ParComp�tencesÈ, le Maroc et le Canadad�gagent des ressources et unissent leursefforts pour exp�rimenter cette approchede formation. Comme il a �t� mentionn�pr�c�demment, lÕAPC implique deschangements au niveau de la gestion desEFP et la n�cessit� de d�velopper unnouveau mod�le de gestion a �t� retenuedans les activit�s du Projet APC.

Le nouveau mod�le de gestion propos� pourles �tabl issements de formationprofessionnelle correspond � une visionarticul�e dÕun syst�me visant � organiseret � structurer le fonctionnement des�tablissements de mani�re � obtenir unrendement optimal desdits �tablissements. En mars 2006, une version pr�liminaire duMod�le de gestion des �tablissements deformation professionnelle a �t� diffus�e

Ç D�concentration, autonomie, responsabilisation et imputabilit� È

En Approche Par Comp�tence, le stagiaire est au centrede tout le dispositif de formation et toutes lescomposantes du syst�me sont au service de la formationdu stagiaire. Les composantes sont interd�pendanteset les lacunes dÕune composante se r�percutent surlÕensemble du syst�me de formation. Il convient doncdÕadopter un mod�le de gestion des �tablissements deformation professionnelle qui favorise la participation,la concertation et lÕimplication de tous les acteurs.

Pour un nouveau management

Nicole Kobinger, directrice canadienne du projet APCAllal Ouahab, directeur marocain du projet APC

Projet APC /ACDI

aupr�s de tous les partenaires impliqu�sdans la mise en Ïuvre du Projet APC.Le projet de mod�le de gestion pr�senteune vision des r�les et des responsabilit�sdes diff�rents intervenants en formationprofessionnelle et il propose plussp�cif iquement une organisat ionmanag�riale des �tablissements deformation professionnelle. On y traitenotamment de la composition, du r�le etdes responsabilit�s du Conseil de Gestionde lÕ�tablissement, lequel Conseil impliqueles professionnels du milieu du travail et aun pouvoir d�cisionnel sur plusieurs aspectsde la gestion des �tablissements. Lesdiff�rents comit�s � mettre en place dansles �tablissements sont aussi identifi�s etles responsabilit�s fondamentales � assumerau sein des �tablissements sont partag�esentre lesdits comit�s. Le nouveau cadrede gestion propose une contractualisationannuelle des attentes, des objectifs et des

moyens entre lÕ�tablissement de formationet lÕorganisme de tutelle. Une gestion ax�esur les r�sultats et la mis en place dÕuntableau de bord de gestion permettant desuivre lÕ�volution de lÕ�tablissement sontdeux �l�ments majeurs du cadre de gestion. On y pr�cise aussi le r�le et lesresponsabilit�s de quelques acteurs cl�sdont le directeur et le directeur des �tudesde lÕ�tablissement.

Le projet de mod�le de gestion sÕinscritdans la m�me ligne de pens�e de la CharteNationale dÕ�ducation et de Formation ensugg�rant une organisation qui favorise lad�concentration des pouvoirs et lad�l�gation des responsabilit�s. Il va de soique cela sÕaccompagne dÕune plus granderesponsabilisation de tous les acteurs dusyst�me de formation et de lÕobligation derendre des comptes sur leur gestion. Lamise en place du Conseil de Gestion de

lÕ�tablissement permet,entre autres, de soutenirl e s g e s t i o nna i r e sdÕ�tablissements dans

le choix des priorit�s et la gestion desressources humaines, mat�rielles etfinanci�res. De plus, il renforce les liensentre lÕ�tablissement de formation et lemilieu professionnel assurant ainsi unemeilleure ad�quation entre lÕoffre et lademande de formation.

En Approche Par Comp�tence, le stagiaireest au centre de tout le dispositif deformation et toutes les composantes dusyst�me sont au service de la formation dustagiaire. Les composantes sontinterd�pendantes et les lacunes dÕunecomposante se r�percutent sur lÕensembledu syst�me de formation. Il convient doncdÕadopter un mod�le de gestion des�tablissements de formation professionnellequi favorise la participation, la concertationet lÕimplication de tous les acteurs

Page 7: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 7

La formation et la diffusion del'enseignement sont parmi les axesstrat�giques et les priorit�s dans la politiquede d�veloppement de la soci�t� BOGARTsa. En effet, plusieurs actions ont �t�men�es dans ce sens par l'entreprise :

programmes d'alphab�tisation fonctionnelleen arabe et en fran�ais

plans de formation techniques et ded�veloppement des comp�tences manag�riales,

former des op�rateurs sp�cialis�s etpolyvalents qui peuvent jouer un r�le delocomotive dans le processus d'am�liorationet d'efficience de l'entreprise.

assurer le recyclage des op�rateurs deBogart en leur assurant une formation depolyvalence

donner la possibilit� aux �tudiants form�sd'�voluer d'un poste d'ouvrier polyvalent �un poste de technicien suppl�ant ou de

En vue d'�lever le niveau des op�rateursnous avons exig� pour l'acc�s au CFA deBogart le niveau de la 9�me ann�efondamentale.

Organisation de la formation

Apr�s une p�riode de connaissance del'entreprise par les apprentis et d'observationpar le DRH, le gestionnaire et formateurprincipal du CFA en particulier, les apprentissuivent le parcours de formation �labor� parl'expert textile - habillement du ProgrammeFPMT avec les �quipes techniques de Bogart.Les premiers mois de formation se d�roulentessentiellement dans une salle polyvalente,dot�e des �quipements didactiquesn�cessaires � la formation g�n�rale ettechnologique et des machines en nombresuffisant pour la formation pratique de base.

Derni�rement, nous avons install� unechaine de pr� production au niveau du 3�me

�tage pour la pratique des op�rationsconform�ment au cahier de charge de laformation et de la production en se r�f�rantaux normes de l'entreprise en terme dequalit� et de rendement. Cette cha�ne n'estutilis�e que lorsque les apprentis ne sontpas sollicit�s par les cha�nes de montage.

Les apprentis sont suivis pendant leurscursus par les responsables de production,des ressources humaines, de qualit� et dem�thodes chacun selon ses comp�tences.

Les premiers r�sultats

Dans un but de motivation des �l�vesnous avons mis en place un syst�me leurpermettant de b�n�ficier d'une indemnit�de transport ainsi que d'une prime derendement calcul�e sur la base des minutesproduites pouvant atteindre la somme de2000.00 dhs par mois.

Les �l�ves du 1er groupe arrivent � cejour � r�aliser au moins 3 op�rations et ce,avant m�me la fin de la formation etarrivent �galement � calculer lesrendements, les activit�s et la prime derendement.

Au niveau des ateliers ils sont capablesde comprendre et d'analyser le calcul destaux de retouches de 2�me choix et saventlire toutes les informations mentionn�esdans les codes � barres et relatives � unordre de fabrication.

Les m�thodes de gestion du CFA ont �volu�permettant par exemple de ma�triser letauxde dÕabandon qui est pass� de 30% pourle premier groupe � 6% pour le deuxi�me

LÕentreprise BOGART

Mohamed AbdelouafiDirecteur du CFA

inscrit le Centre de Formation par Apprentissagedans son d�veloppement strat�giqueProjet FPMT/GTZ

cr�ation du Centre de Formation parApprentissage dans le cadre du ProgrammeFPMT

programme d'aide � l'acquisition delogements sociaux pour le personnel.

excursions organis�es chaque ann�e aub�n�fice du personnel m�ritant.

Les objectifs vis�s par ces actions deformation sont de :

permettre � l'ouvrier d'une part d'acqu�rirune formation linguistique fonctionnelle enarabe, en fran�ais ainsi qu'en math�matiqueset d'autre part de s'initier aux proc�d�stechniques de ma�trise de la qualit�, del'hygi�ne et de la s�curit�.

accompagner le personnel d'encadrementpour d�velopper ses comp�tences en gestionet ma�trise de processus.

Objectifs vis�s � travers le CFA

La cr�ation du CFA Bogart a pour objectifssp�cifiques de :

permettre � des �l�ves, en donnant lapriorit� aux candidats issus de l'entouragefamilial de nos salari�s, d'acqu�rir unecomp�tence technique reconnue avantd'int�grer lÕentreprise BOGART.

t e c h n i c i e nresponsable de

section.

Montage du CFALe CFA Bogart a �t� mis en place dans lecadre du Programme FPMT supervis� parle Secr�tariat d'Etat charg� de la FormationProfessionnelle (SEFP) et l'Agence Allemanded 'Ass istance Technique, la GTZ.

Un diagnostic pr�alable r�alis� par l'�quipeFPMT nous a permis d'identifier les m�tiersde base de l'entreprise dans lesquels le CFABogart devait former et de formuler ensuiteune �tude d'opportunit� pour le lancementdes proc�dures administratives de cr�ation.

Notre CFA a �t� cr�e en septembre 2005,un premier groupe de 14 apprenants acommenc� sa formation en octobre 2005et un deuxi�me groupe de 20 apprentisdepuis janvier 2006.

S�lection des apprentisC'est une �tape fondamentale dans leprocessus. Mis � part le m�tier, puisquec'est la raison d'�tre du CFA, nos apprentissont s�lectionn�s sur les m�mes bases queceux de notre personnel en poste, avec enplus des exigences li�s au d�veloppementprojet� et d�crit plus haut dans lesobjectifs.

Pour montrer notre engagementd'inscrire le CFA Bogart dans lastrat�gie de l'Entreprise, nous avonsinstall� les locaux du CFA au niveaudu m�me �tage que celui de laDirection G�n�rale du Groupe et desdirections Commerciale et technique.

Point sur ...

Page 8: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 20068

Le projet APC a r�alis� une �tudepr�liminaire dans le domaine du multim�dia,�tape importante dÕun processus devantconduire � terme � un programme deformation qui r�ponde aux besoins dumarch� du travail. Cette �tude visait �

Programmationde sites Web

complexes

Conceptionde CDROM

multim�dia

InfographieDesign Graphique

Retouche PhotoRetouche vid�o

Micro�dition hyperm�diaAnimation 2D, 3D

Profil artistique

Ouverture sur le multim�dia

Nicole KobingerDirectrice canadienne du Projet APC

Projet APC /ACDI R�alisation dÕune enqu�te largepour la d�finition des profils

et des sp�cialit�s

Profil programeur

Point sur ...

cerner la r�alit� de la fonction de travailde ÇTechnicien en multim�diaÈ.

Examiner la fonction de travail destechniciens en multim�dia, cÕest sÕengagersur un terrain mouvant, et constater quele mot Òmultim�diaÓ recouvre un largespectre du domaine de la diffusion delÕinformation, depuis lÕaspect graphismeanimation et son, jusquÕ� lÕaspectprogrammation technique. En plus du son,des donn�es et des images, il faut ajouterla dimension de lÕinteractivit�. Ainsi, lechamp dÕactivit� des sp�cialistes multim�diaest tr�s vaste. Il peut partir de la conceptionde documents hyperm�dia, � la conceptionde sites Web complexes et dynamiques avecla programmation de bases de donn�es.

Probl�matique

On peut avoir un artiste qui apprend �utiliser les logiciels informatiques pourcr�er des documents multim�dias ou unprogrammeur analyste membre dÕune�quipe de conception de documents

multim�dia sp�cialis� dans lÕAnimation 2D,3D ou un sp�cialiste dÕun langage deprogrammation utilis� dans la conceptionde sites Web dynamiques.Concevoir un programme de formation enmultim�dia pr�sente donc un d�fi auconcepteur. Une personne avec un bonbagage en informatique et peu de talentartistique, peut-elle r�ussir ? Est-il plusfacile de bien former des techniciens enmultim�dia qui ont au d�part des habilet�sartistiques ? Les avis sont partag�s. Legraphiste est unepersonne importante dansla cr�ation dÕun site WEB et le programmeurdevra g�n�rer plusieurs pages et �trecapable dÕadapter le graphisme au produitfinal.

En embauchant un technicien en multim�diadans une petite entreprise, ce dernier devrasÕattendre � faire un peu de tout dans cem�tier tr�s particulier. Ë lÕinverse, la grandeentreprise sera toujours � la recherche desp�cialistes.

Finalement, les sp�cialit�s sont nombreusesdans ce domaine (vid�o, jeux, etc.) et uneformation de base ne pourra jamais toutoffrir.

Enqu�te et recommandations

Pour r�pondre � ces questions, lÕ�quipeAPC de lÕISGI, compos�e de Amina Nainia,formatrice, Monsieur Mohamed Bennane,formateur animateur au CDC de lÕOFPPTet Monsieur Mounir Jean Rapha�l, conseillertechnique canadien, a r�alis� une enqu�teaupr�s dÕun �chantillon de 32 entreprises (s�lectionn�es sur 100 entreprisescontact�es) ayant les caract�ristiquessuivantes :

Page 9: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 9

Le secteur dÕactivit� : Lesdites entreprises sontr�parties dans les sous secteurs suivants :

Informatique : �tude et conseils, logicielset progiciels ;

Internet, Multim�dia, Publicit� etcommunication, Audiovisuel, Imprimerie,Enseignement.

La taille de lÕentreprise :Petites entreprises dont lÕeffectif ned�passe pas 4 employ�s et moyennes etgrandes entreprises.

recherch�es par les employeurs. De pluslÕenqu�te a relev� la perception destendances de lÕemploi dans ce domaine eta cherch� � pr�ciser les conditions de travailqui y pr�valent habituel lement.

A la lumi�re des informations recueillies,le rapport de lÕ�tude pr�sente deuxrecommandations :

Enrichir la formation initiale en offrantun nouveau programme dÕ�tudes dans ledomaine du multim�dia ;

Promouvoir la formation continue pourles personnes souhaitant se perfectionnerou orienter leur carri�re vers le multim�dia.Sur la base de ce rapport, une Analyse deSituation de Travail (AST) sera entreprisepour pr�ciser encore plus cette fonctionde travail et d�gager les comp�tencesn�cessaires � lÕexercice des m�tiers de cedomaine. Et cÕest sur la base de ces�l�ments que sera d�velopp� le programmede formation qui sera offert aussi bien auniveau du secteur priv� que celui du secteurpublic de formation

Le champ dÕactivit� des sp�cialistes multim�diaest tr�s vaste. Il peut partir de la conception dedocuments hyperm�dia, � la conception de sitesWeb complexes et dynamiques avec laprogrammation de bases de donn�es.

T�l�communicationsMise en relation

On-line

Off-line

InformatiqueStockage et interactivit�

Audiovisuel - Presse - Edition - JeuxProduction de contenus :image, son, texte, graphique

Multim�dia

Sch�ma illustratif des champs couverts par le Multim�dia(Source : Chambre de Commerce et dÕIndustrie de Paris)

LÕemplacement g�ographique : Diff�rentesr�gions ont �t� prises en consid�ration enfonction du volume du march� dansces villes : Casablanca, Rabat, Marrakech,Agadir.

LÕenqu�te a permis de pr�ciser les t�chesles plus fr�quemment accomplies par lestechniciens en multim�dia et de distinguerces t�ches de celles accomplies par lestechniciens en informatique. Elle a permisaussi de recueillir des informations sur leniveau de ma�trise de la langue exig� parles employeurs, les diff�rents titres depostes occup�s par ces techniciens, leslogiciels n�cessaires � lÕexercice de cetteprofession, la qualit� et les attitudes

Page 10: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 200610

Pour la composante RH qui consiste �appuyer l'�mergence des besoins encomp�tences des entreprises et � mettreen place les outils de GRH, 36 entreprises(16 en Tourisme, 13 en Textile et 8 enN T I C ) b � n � f i c i e n t d � j � d ' u naccompagnement selon les modalit�ssuivantes :

Modalit�s et Nature de l'assistancetechnique propos�e :

Un Pr� diagnostic d'�ligibilit� de 2 jours,effectu� par un expert international et/ouun des experts de l'UAP permet de :Analyser la demande du chef d'entrepriseau regard de sa strat�gie, de sa motivationet de la situation de ses projets ;

Dimensionner la mission :nature (Ing�nierie RH, Plan d'action RH),experts � mobiliser et dur�e sp�cifique desinterventions ;

Signer une convention Entreprise/UAP,sp�cifiant les engagements r�ciproques.

Le plan d'action RH comporte les phasessuivantes :

L'Analyse strat�gique permet de :

Formaliser les objectifs et plans d'actionsissus du positionnement strat�gique del'entreprise pour chacune de ses fonctionsprincipales ;

H�rarchiser les priorit�s dans le temps.

Identifier les besoins en terme de moyensorganisationnels, techniques et humains.

Le plan comp�tences permet de :

Formaliser les besoins en Comp�tencesli�s aux plans d'actions valid�s par le chefd'entreprise ;

Analyser les ressources disponibles enmesurant les �carts par rapport aux besoinsidentifi�s pr�c�demment ;

Les entreprises adh�rentau projet Meda 2 FP et confirment

leurs besoins en accompagnement GRH

En d�duire et proposer un planRecrutement, Plan de red�ploiement etplan de Formation pour satisfaire les besoinsen comp�tences.

Une Formation/Action GRH comportantdes s�minaires de formation et desaccompagnements individualis�s des chefsd'entreprises et des relais RH permet de :

D�finir une politique RH coh�rente avecla strat�gie de chaque entreprise;

Mieux conna�tre � partir de t�moignages,le contenu des exp�riences men�es dansleur secteur, et les r�sultats obtenus.

D�multiplication / CapitalisationLes associat ions et f�d�rat ionsprofessionnelles capitalisent les r�sultatsde l'ensemble des actions men�es gr�ce �un accompagnement sp�cifique mais aussiau travers des rapports de synth�se et desateliers de restitution.

Le projet MEDA2 FP ÇAppui au d�veloppement de la formationprofessionnelle dans les secteurs du Tourisme, du Textile et des NouvellesTechnologies de l'Information et de la CommunicationÈ est entr� dans

sa phase op�rationnelle depuis janvier 2006.

Abdelaziz JaouaniDirecteur de lÕUnit� dÕAppui au Projet (UAP)

Projet Meda 2 FP

Elaborer un plan d'action RH sp�cifique :identifier les outils � mettre en Ïuvre pouracqu�rir, g�rer, d�velopper et impliquer lesComp�tences individuelles et collectives.

D�finir les tableaux de bord et indicateursRH n�cessaires;

Accompagner les acteurs concern�s,Dirigeants et Relais RH pour la mise enÏuvre de tout ou partie de ces outils.

Plusieurs s�minaires r�gionaux desensibilisation RH permettent aux chefsd'entreprises/Dirigeants de :

Mesurer les enjeux de la mise en Ïuvred'une v�ritable GRH dans leurs entreprisespour l 'atteinte de leurs objectifsstrat�giques;

Des consultants de Bureaux ConseilsLocaux sont aussi accompagn�s pourd�multiplier ce mod�le de mise en Ïuvred'une GRH dans les entreprises.

Le projet permet d'accompagner lesentreprises sur le long terme avec un suivirapproch� de la mise en Ïuvre du pland'action RH et des r�sultats obtenus

Calendrier des interventionsDebut : Janvier 2006Fin : Avril 2009

Point sur ...

Page 11: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 11

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Experts long terme de lÕUAP(2 par secteur) assurent lesuivi des interventions enentreprise et la coordinationde lÕexpertise court terme.

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Experts internationaux pourun volume de 1250j

Experts locaux pour unvolume de 1190j

9

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8Experts internationaux pourun volume de 1660j

Experts locaux pour unvolume de 1340j

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6Experts internationaux pourun volume de 550j

Expert local pour un volumede 250j

5 NTI

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1

Contacts

Coordonn�es de l'UAP

Route d'El Jadida B.P 7731

Casablanca - Maroc

Tel: + 212 (22) 9813 80

Fax + 212 (22) 98 13 10

eMail : [email protected]

Site web : www.meda2-fp.ma

Les

ent

repr

ises

eng

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s �

ce j

our

Experts long terme de lÕUAP

H�tellerieVal dÕAnfaEl Minzah

SolazurKenzi Basma

ToubkalKenzi Farah

Tikida GardenPalmarivaIdou Anfa

AgdalEssaadi

Les IdrissidesJnane PalaceRestauration

AeropostaleLe Comptoir

La Paix

M. Lo�c GOGUEExpert Ressources Humaines (RH)du secteur TourismeeMail : [email protected]

M. Nor-dine MOKRINIExpert Ing�nierie de Formation (IF)du secteur TourismeeMail : [email protected]

AccessoiresMainetti-Smaco

Textile de MaisonAtretis

PifRichbond

Cha�ne Et TrameFilarsy

Quatro/Formule3El Ouaz

Prestige/CharmcoJeans Et Sportswear

SDC jeansFreemanÕsActive lineLina Wash

MailleInterlinge

CRCOUTSOURCIA

ATTENTOR�seaux-T�l�coms

AeBDMSIGMATEL

Int�grateurNCRM

INVOLYSEditeur de logiciels

M2MGROUPGrossiste

MATEL

16 Entreprises Objectif : 60 entreprisesTourisme

13 Entreprises Objectif : 50 entreprisesTextile

8 Entreprises Objectif : 20 entreprisesNTIC

Experts long terme de lÕUAP

Experts long terme de lÕUAP

M. Hassan CHARRAFExpert Ressources Humaines (RH)du secteur NTICeMail : [email protected]

M. El Hassane EL MOKHTARIExpert Ing�nierie de Formation (IF)du secteur NTICeMail : [email protected]

M. Jean Marc LAMOULIATTEExpert Ressources Humaines (RH)du secteur TextileeMail : [email protected]

Mme. Maryse ROUMILHACExpert Ing�nierie de Formation (IF)du secteur TextileeMail : [email protected]

Directeur de l'UAP

eMail : [email protected]

M. Abdelaziz JAOUANI

Page 12: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 200612

MAINETTI-SMACO est la premi�reentreprise accompagn�e par MEDA2-FP pourd�velopper la Gestion de ses RessourcesHumaines.La premi�re �tape, r�alis�e en 10j, a permisd'asseoir l'intervention RH et de : analyser la strat�gie de l'entreprise, formaliser les objectifs et les prioriser, pr�ciser le plan d'action RH.

Avant de passer au plan d'action, unerestitution a �t� organis�e � l'UAP, avecl'�quipe de Direction pour valider les plansd'action pr�conis�s.

Une r�elle satisfaction

A cette occasion, Mr Bouzoubaa s'estexprim� sur l'enjeu important de ceprogramme qu'il d�finit pour son entreprise,comme �tant de r�ussir le d�veloppementÇde la Marocanit� de l'entreprise et del 'Europ�anisation des processusÈ.

Le champ est fertile, et l'entreprise a lavolont� d'aller � fond dans cette d�marcheGRH globale avec MEDA2-FP ; les objectifs

�tant fix�s nous allons mobiliser tous lesresponsables de l'entreprise pour passer �l'acte.

Un grand professionnalisme de la partdes experts Meda 2 FP

Mais d 'ores et d�j�, nous avonsparticuli�rement appr�ci� la fa�on dont

s'est d�roul�e cette premi�re �tape avecun grand professionnalisme de la part desexperts intervenants, une ouverture d'esprit,une �coute et un respect de part et d'autres.Nous avons ressenti �galement chez lesexperts une r�elle volont� de r�ussir lamission et trouver naturellement un int�r�tmutuel dans cette phase de r�flexion.

La m�thodologie propos�e permet deresituer l 'action dans un contextestrat�gique et de prendre en compte tousl e s a s p e c t s : C o m m e r c i a u x ,organisationnels, humains,d'obtenir l'adh�sion et de recueillirl'appr�ciation de chacun pour d�rouler leplan d'actions Ressources Humaines.

L'entreprise Mainetti Smaco a la volont�d'�tre le meilleur des exemples au Marocet au sein du Groupe Mainetti, cela vaut�galement pour le projet RessourcesHumaines entrepris avec MEDA 2-FP.

L'entreprise souhaite �tre accompagn�epour d�finir une approche globale de laGestion de ses Ressources Humaines etdisposer d'une politique RH int�grant entreautres, un management par objectif, unepolitique de r�mun�ration, et decommunicationÉ

Apr�s avoir construit les fondations de sa gestiondes Comp�tences (Fiches fonctions et r�f�rentielsde comp�tences, �valuation de l'existant etmesure des besoins en comp�tences), l'entrepriseavec l'appui des experts RH MEDA2-FP, pourramettre en place :

Des outils compl�mentaires n�cessairespour impliquer individuellement etcollectivement les comp�tences dansl'atteinte des objectifs, �valuer et valider lescomp�tences acquises, les r�mun�rer etfavoriser leur d�veloppement. Des indicateurs, � suivre particuli�rement,

int�gr�s dans des tableaux de bord sociauxlui permettant de mesurer dans le tempsl'impact des outils RH mis en place.

Pour r�aliser l'ensemble de ces actions,Mainetti Smaco va b�n�ficier : d'environ55 jours d'intervention des expertsInternationaux et locaux RH MEDA2-FP etpourra participer aux sessions collectivesde formation RH, organis�es au profit desDirigeants et des DRH pour les aider �formuler leur Politique RH et les outilsassoci�s

MAINETTI-SMACOPour une Òmarocanit� de lÕentrepriseet une europ�anisation des processusÓ

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Projet Meda 2 FP

M. Azzeddine BouzoubaaAdministrateur Directeur G�n�ral de Mainetti Smaco*

* Commentaire lors de la r�union de restitution de l'analysestrat�gique r�alis�e par Jacques TRAUBE, expert CT.

ATRETIS vit actuellement un tournantimportant dans le d�roulement de sonactivit� comme la majorit� des entreprisesmarocaines dans le secteur Textile, quiaujourd'hui luttent pour leur p�rennit�.La direction g�n�rale d 'ATRETISrepr�sent�e par M. ALAMI Abdesselam estenti�rement convaincue que les d�fis �venir n�cessiteront une mobilisation totalede l'ensemble des comp�tences de lasoci�t�.

De ce fait le projet MEDA 2 repr�sentepour nous une r�elle opportunit� afin demettre en place une gestion rationnelleet prospective des Ressources Humainesconform�ment � nos orientationsstrat�giques, chose que nous sommesactuellement en train de r�aliser avecsucc�s gr�ce notamment au grand apportdes experts Meda 2 FP qui nous ont permisnon seulement d'�claircir notre positionactuelle mais aussi de d�finir avec nousun plan d'action ad�quat qui va sans aucundoute nous permettre de r�aliser nosobjectifs.

ATRETIS souhaite un accompagnementglobal MEDA2-FP sur la gestion de sesRessources Humaines, mais �galementqu'un focus plus particulier soit port� surl'analyse de ses fonctions strat�giques.

Une intervention qui sÕinscritdans le long terme

Le profil technique des experts mobilis�spermet d'apporter une r�elle valeur ajout�eet de pr�cieux conseils au staff de Directionde l'entreprise au-del� de l'expertiseRessources Humaines.

L'intervention s'inscrit dans une d�marchelong terme, au rythme des disponibilit�sde l'entreprise et selon une planification�tablie dans l'int�r�t des actions � mener.L'entreprise sera finalement accompagn�esur une p�riode d'un an environ, permettantla capitalisation et l'appropriation desoutils par l'encadrement et ensuite lesr�sultats seront suivis, comme l'ensembledes entreprises qui seront accompagn�es,par les experts de l'UAP jusqu'� la fin duprojet MEDA2-FP cad jusqu'� Avril 2009

ATRETIS

Signature de la convention entre ATRETIS et lÕUAP Meda 2 FP

Rencontre

M. A.Bouzoubaa

C'est une chance donn�e au personnel deMainetti-Smaco, que d'expliquer sa situationprofessionnelle, de s'impliquer avec unexpert ext�rieur et de participer en tantqu'acteur aux changements de l'entreprise

Page 13: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 13

t�l�conseiller. Nous avons �galementd�velopp� des p�les d'expertise par secteurd'activit� (technologies de l'information,industrie, vente � distance, etc.). Ainsi, 20t�l�consultants travaillent exclusivementpour M6 boutique.

Quelle strat�gie pour le d�veloppementdes ressources Humaines ?

Y.C. : Nous sommes convaincu que led�veloppement de notre activit� passe parcelui de nos ressources humaines.

Consid�rant notre volont� de mettre enplace des actions pour lÕam�lioration de lavisibilit� sur les besoins en RessourcesHumaines de notre entreprise ainsi que desoutils de d�veloppement des comp�tencesn�cessaires � la r�alisation de notre strat�giede d�veloppement, en plus des actions quenous menons depuis la cr�ation de notreentreprise, Outsourcia, a b�n�fici� dÕuneintervention dans le cadre du projet MEDA2FP dÕappui au d�veloppement descomp�tences, pilot�e par les experts longterme de lÕUAP. Nous avons re�u lÕexpertcourt terme Marie H�l�ne Therre qui a eupour premi�re mission de faire un diagnosticop�rationnel des RH portant sur lÕIdentificationdes comp�tences professionnelles �d�velopper et le plan comp�tences associ�es(� savoir plan Recrutement, Formation et/ouRed�ploiement).

Quelles sont les origines de votreentreprise ?

Youssef Chra�bi : Outsourcia est une soci�t�franco-marocaine cr��e en 2003. Nousavons fait l'acquisition d'un nouveau centre,dot� d'infrastructures, et nous avons encorerenforc� notre �quipe de pilotage.Actuellement, nous avons une centaine det�l�conseillers et une capacit� deproduction de 150 positions. Sur notrepremier exercice, nous avons r�alis� unchiffre d'affaires record.

Votre strat�gie ?

Y.C. : Nous avons d'abord d�velopp� uneexpertise dans les technologies del'information et les t�l�communications.D�s le d�part, il nous fallait des r�f�rencesde premier rang pour garantir un volumed'affaires r�current et une image deprestataire haut de gamme. Nous r�alisonsdes missions Business to Business (B2B) pourIBM, Symantec, Citrix et Google,notamment. Mais nos clients viennent ausside l'industrie (BASF, Johnson & Johnson)et de la vente aux particuliers, activit� enfort d�veloppement actuellement. Notrepositionnement n'est pas ax� sur le prix,mais sur la valeur ajout�e de nos consultantset la complexit� des prestations que nousg�rons.

Les prestations sont toutes assur�esen respectant le plan d'intervention,les normes de qualit� et les d�laisretenus ainsi que les clauses deconfidentialit�.Nous sommes satisfaits de la premi�re�tape et attendant la suite desactivit�s

M. Rachid AbouelbalDirecteur G�n�ral dÕAeBDM

Notre volont� de mettre en place desactions pour l'am�lioration de la visibilit�sur les besoins en Ressources Humaines denotre entreprise ainsi que des outils ded�veloppement des comp�tencesn�cessaires � la r�alisation de notrestrat�gie de d�veloppement est un choixstrat�gique.

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Pionnier de lÕoffshorehaut de gamme

M. Youssef ChraibiPDG d'Outsourcia

OUTSOURCIA

Projet Meda 2 FP

Bien entendu, nous avons �t� satisfaits decette premi�re �tape du projet MEDA2-FPet sommes pr�ts � nous investir dans la suitedu projet

Comment g�rez-vous votre d�veloppement ?

Y.C. : Nous privil�gions les op�rations �forte valeur ajout�e, plut�t que de nouslancer dans une course effr�n�e vers unnombre plus important de postes de travail.Notre �quipe bas�e en France accompagnenos clients durant toutes les phases de leurprojet. Nous pouvons ainsi garantir un fortdegr� d'int�gration technique. Noustravaillons donc sur des op�rations de longuedur�e plut�t que sur des campagnesponctuelles. D'ailleurs, nous pr�f�rons leterme de Ç t�l�consultant È � celui de

Nous sommes convaincus que led�veloppement de notre avtivit� passe parcelui de nos Ressources Humaines

Nous croyons fortement au d�veloppementde nos Ressources Humaines , c'est � ceteffet que notre soci�t� , AeBDM ( exAlcatel e Business Distribution Maroc ) , ab�n�fici� , dan le cadre du projet MEDA2- FP, de l'intervention de l'expert AGNESMAITRE .

Cette mission qui nous a permis de faireune analyse globale sur les comp�tencesactuelles et futures ainsi que sur laconsolidation des besoins en comp�tencesen produisant un plan comp�tences quiint�gre le plan de recrutement et/oured�ploiement.

La deuxi�me �tape concernant l'�laborationdu rapport d'ing�nierie et le plan deformation associ� est entam�e parl'expert Youssef DIOURI et devra se terminerincessamment.

Nous avons appr�ci� la d�marcheprofessionnelle et pragmatique suivie dansles deux �tapes et qui se baseessentiellement sur des entretiens aupr�sde la Direction G�n�rale pour pr�ciser lesorientations strat�giques ainsi que lesconditions d'acc�s aux donn�es et au respectde leur confidentialit� ainsi que laconsultation des documents de l'entrepriseen rapport avec les donn�es recherch�eset des entretiens et s�ances de travailavec la Direction G�n�rale et des membresde l '�quipe de Direction et/oud'encadrement des principales fonctions,du service Ressources Humaines, ou desÇfaisant fonctionÈ.Les prestations sont toutes assur�es enrespectant le plan d'intervention, les normesde qualit� et les d�lais retenus ainsi que lesclauses de confidentialit�.Nous sommes satisfaits de la premi�re �tapeet attendons la suite des activit�s

Rencontre

Page 14: MAROC COMP 02

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 200614

Programmes de formation � implanter

Confection industrielle

TH. Industrialisation

TH. Production

Coupe industrielle/CAO

Cette d�monstration a permis auxformateurs et aux professionnels impliqu�sdans le suivi du Projet de se rendre comptede mani�re concr�te de lÕapport de cetted�marche et de sa pertinence quant � laqualit� de la formation.

A noter lÕadmission dÕune deuxi�mepromotion dÕouvri�res qualifi�es enconfection industrielle en avril 2006 et quiterminera en juillet 2006, pour g�n�raliserle nouveau programme aux autres groupes

Le CFPTCC de Ben MÕSik est accompagn�depuis octobre 2003 par une conseill�retechnique canadienne pour lÕimplantation deprogrammes en APC dans le secteur textile/ habillement. 7 formateurs du complexe ont�t� affect�s au Projet APC pour se former �lÕapproche, capitaliser sur les exp�riencesmen�es � Ben MÕSik et se pr�parer pour lad�multiplication des programmes d�velopp�sdans les autres �tablissements de formationprofessionnelle (EFP) du secteur.

Il est � rappeler que pour ce secteur, une�tude sectorielle a �t� men�e en 2002-2003dans le cadre du projet MEDA 2. Cette �tude,conduite en �troite collaboration aveclÕAMITH, a permis dÕidentifier les principalesfonctions de travail et lÕ�volution des besoinsquantitatifs et qualitatifs en main dÕÏuvrequalifi�e pour accompagner la mise � niveaudes entreprises op�rant dans ce secteur.

Partant des r�sultats de cette �tude, lÕ�quipeAPC de Ben MÕSik a entam� des �tudespr�liminaires dans les entreprises du secteur,en �troite collaboration avec lesprofessionnels, pour affiner davantage lesfonctions de travail dans une perspectivedÕanticipation sur lÕ�volution descomp�tences, de rendement, de qualit�, deperformance et de capacit� dÕadaptation.

A la suite de ces �tudes pr�liminaires qui ont�t� effectu�es pour les fonctions de travaildÕouvri�re qualifi�e en confection industrielleet dans le champ des techniquesdÕhabillement et apr�s validation de cesr�sultats par un comit� technique ad hoccompos� de professionnels des m�tiersconcern�s, lÕ�quipe a lanc� des analyses desituation de travail (AST) pour 3 fonctions detravail. Ces �tudes ont constitu� aussi uneexcellente occasion pour les membres delÕ�quipe de se familiariser avec le processusde lÕAPC et dÕappr�cier aussi bien lescommentaires des professionnels sur laformation actuelle que leurs attentes parrapport au syst�me de formation et auxqualit�s, performances et attitudes quÕilssouhaitent trouver chez les laur�ats form�s.

Ouvri�res qualifi�es en confectionindustrielle

Ces AST ont d�bouch� pour la fonction detravail dÕ Ç ouvri�re qualifi�e en confection

industrielle È sur un profil polyvalent devanttravailler sur tous types de tissus, qui aabouti � lÕ�laboration dÕun r�f�rentiel decomp�tences couvrant 12 comp�tences dont8 comp�tences sp�cifiques au m�tier et 4comp�tences transversales.

Le programme dÕ�tude a pris enconsid�ration le fait que les stagiairesform�es devraient atteindre 50% durendement dÕune ouvri�re ayant plusieursann�es dÕexp�rience en entreprise entermes de rendement, mais avec 100% dequalit� par rapport � cette m�me r�f�rence.Ces standards de performance ont �t�arr�t�s avec les professionnels, qui estimentimportant que les stagiaires acqui�rent d�sle d�part les bons gestuels et les bonnesattitudes, tandis que la vitesse peut �treatteinte ais�ment apr�s quelques semainesde pratique en entreprise.

La premi�re promotion qui a suivi saformation en APC a termin� en avril 2006.Toutes les laur�ates admises (24) ont r�ussileurs examens et ont �t� ais�ment ins�r�essur le march� du travail. Gr�ce auperfectionnement et � lÕaccompagnementdu formateur, au r�am�nagement delÕatelier pour le rapprocher de la r�alit�du monde du travail, � la responsabilisationdes filles sur leur formation, � lÕimportanceaccord�e au volet pratique, � lÕutilisationaccrue des moyens didactiques audiovisuelset � lÕinstauration de lÕ�valuation formative,les stagiaires form�es selon lÕAPC ont puatteindre un rendement de 50% sup�rieur� leurs camarades suivant une formationclassique. Les stagiaires ont �galement �t�initi�es � la culture dÕentreprise,notamment par la familiarisation avec letravail en groupe et � la cha�ne, les notionsde paquets, de production horaire et tousles �l�ments qui facilitent leur int�grationrapide dans lÕentreprise.

De ce fait et seulement 15 jours apr�s leurinsertion dans lÕentreprise, les laur�atesont �t� d�j� mises dans les cha�nes deproduction au m�me titre que les ouvri�resexp�riment�es, ce qui fait que lÕun desprincipaux objectifs poursuivis en termesdÕop�rationnalit� des filles d�s leur acc�sau march� du travail a �t� ais�ment atteint.

Le Complexe de Formation Professionnelle Textile et Confection de Ben MÕSik (CFPTCC)� Casablanca, a d�marr� en octobre 2005 une premi�re promotion

dÕouvri�res qualifi�es en confection industrielle

Le CFPTCC de Ben MÕSik � Casablancaexp�rimente lÕApproche Par Comp�tences (APC)Projet APC /ACDI

Equipe APC de Ben MÕSik : de gauche � droite : El Mzari,Melle Ouissa, Baktari, Zakari, Medloumi, Bettache, Manyani et Chiba

Eclairage

de confection industrielle au CFPTCC deBen MÕSik � la rentr�e de septembre 2006.

Techniques dÕHabillement (TH)

Pour ce qui concerne ÇTechniquesdÕHabillementÈ, lÕ�tude pr�liminaire ad�gag� deux profils correspondantrespectivement � un p�le industrialisation(m�thodes, planning, etc. É) et undeuxi�me p�le production (chef de cha�ne,responsable dÕatelier, etc..)

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 15

LÕutilisation des moyens didactiques et notamment audiovisuels a beaucoupchang� lÕapproche de la formation. Le fait de mettre lÕaccent sur les bonsgestuels et am�nagement du poste ainsi que lÕutilisation des guides commedans les entreprises ont aussi beaucoup aid� les filles dans leur apprentissage.Je dois ajouter aussi que le fait de mettre lÕaccent sur la ma�trise des bonsgestes et la multiplication des exercices pratiques sur des op�rations simples(en lieu et place des pi�ces � confectionner, comme cela se faisait auparavant)ont beaucoup permis aux filles dÕavoir une meilleure ma�trise, sans oublierla r�organisation de lÕatelier et la nouvelle disposition des machines commedans une cha�ne de production dÕune entreprise. JÕai personnellementbeaucoup appris de cette exp�rience et je comprends mieux les pr�occupationsdes professionnels. Avec la valise p�dagogique que nous avons mont�e aveclÕ�quipe APC � lÕissue de cette premi�re exp�rience, je me sens beaucoupplus � lÕaise dans mes cours et je suis pr�t � partager cette exp�rience avecles autres coll�gues

M. Riani, formateur du groupeexp�rimental dÕouvri�res qualifi�esen confection industrielle

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Implantation dÕun groupe de travail

TabledÕalimentation

Tableau magnitique

Tablealimentationposte

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MS MS

Repassage T/AR

A lÕissue des analyses de situations de travail,les matrices de comp�tences de ces deuxprofils ont �t� arr�t�es et valid�es par lecomit� technique ad hoc. Les programmesdÕ�tudes ont �t� d�velopp�s par lÕ�quipesur cette base et un premier groupe a �t�admis en formation en Ç TechniquesdÕHabillement Production È en janvier 2006.Il est � signaler quÕun test de niveau desstagiaires en fran�ais et en math�matiquesa �t� effectu� et suite aux r�sultats de cetest, lÕ�quipe a mont� un programme demise � niveau dans ces deux mati�res pourpermettre aux stagiaires dÕavoir le niveaurequis pour pouvoir suivre cette formation.Un stage dÕimmersion en milieu professionnela �galement �t� organis� pour ce groupeexp�rimental pour leur permettre de prendreconnaissance de la r�alit� du mondeprofessionnel et du milieu o� ils vont �voluer� lÕissue de leur formation.

Aussi bien lÕ�quipe du Projet APC de BenMÕSik, que les professionnels et lesformateurs ont beaucoup appris de cetteexp�rience qui nÕen est quÕ� ses d�buts,mais qui montre d�j� les d�marches et lespratiques � mettre en Ïuvre si on veutr�aliser une formation qui r�ponder�ellement aux besoins du march� du travail.En effet, la d�marche rigoureuse etstructur�e qui a �t� suivie depuis led�marrage des activit�s a montr� que leprocessus APC ob�it � une logique deconstruction organis�e progressivement pouratteindre le r�sultat fix�. Chaque �tape estimportante dans le processus et doit �tretrait�e convenablement pour b�tir quelquechose de viable et de pertinent aussi bienpour le syst�me de formation que pour les

jeunes et les entreprises.

A cet effet, la mise � niveau en fran�ais eten math�matiques sÕest av�r�e indispensablepour permettre aux jeunes de combler leurslacunes et de suivre valablement leprogramme de formation.Il est � noter que le programme dÕ�tudesd�termine les pr� requis n�cessaires � laformation et ces pr� requis sontindispensables si on veut r�ussir la formationet acqu�rir toutes les comp�tences pr�vues

8 piqueuses02 surjets 4 fil02 surjets 5 fil04 machines sp�ciales / groupe

Quantit� en mat�rielpour un groupe de 7 personnes

Mod�lisme

Emplois techniques vis�s

Industrialisation

Fabrication

Qualit�

CoupeMaintenance

Industrialisation

Phases du processus industriel

Demande

Produit

Coor

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ent

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s ser

vice

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Pr�paration

Approvisionnement

Mise en fabrication

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 200616

sectoriels de textile habillement pourlÕimplantation des programmes en APC.Ainsi, les deux projets travaillent ensynergie pour le secteur et pour �viter lesdoubles Ðemplois et favoriser lÕoptimisationdes interventions ainsi quÕune meilleureutilisation des moyens et des ressources.

Un Comit� Sectoriel de Suivi tr�s actif

LÕun des principes fondamentaux de lÕAPCest que la formation r�ponde aux besoinsquantitatifs et qualitatifs des entreprises.CÕest pour cette raison que d�s led�marrage du Projet APC, un Comit�Sectoriel de Suivi a �t� mis en place auniveau du CFPTCC de Ben MÕsik.Pr�sid� par Monsieur Karim TAZI, pr�sidentde l ÕAMITH et comprenant desprofessionnels et repr�sentants desop�rateurs de formation, ce Comit�, quise r�unit au moins deux fois par an, orienteles activit�s de lÕ�quipe, suit lÕavancementdu Projet, valide les r�sultats des �tudes,facilite les contacts avec les entreprises etveille au bon d�roulement du Projetconform�ment aux principes et logiquesde lÕAPC. Le Comit� assure aussi la liaisonavec le Projet MEDA 2 FP pour sÕassurer dela coh�rence entre les deux interventionset veiller � la synergie entre les deux projetset � leur compl�mentarit�

et accro�tre les capacit�s dÕencadrementet de coaching, entra�ner au reporting etla prise de notes, telles semblent �tre lesnouvelles attitudes attendues des laur�atstechniciens, sans oublier bien sur la bonnema�trise des machines et des processus defabrication et des technologies y aff�rentes.

G�n�ralisation de lÕimplantation de lÕAPC� tout le dispositif de formation entextile / habillement

Les premi�res exp�riences dÕimplantationde lÕAPC qui se d�roulent � Ben MÕSik, dansle cadre de la coop�ration marococanadienne, permettront de d�velopperdes pratiques, de tester des mod�les et depr�parer les �l�ments pour uneg�n�ralisation de lÕAPC aux autres�tablissements sectoriels du Textilehabillement � lÕ�chelle nationale.

En effet si lÕ�quipe de Ben MÕSik a pris encharge le d�veloppement des programmesde confection industrielle, de Techniciensen Habillement Industrialisation etProduction et de maintenance, elle a�galement r�alis� les �tudes pr�liminairespour les fonctions de travail de coupe etmod�lisme CAO. Ces deux programmes ainsique ceux de la fili�re textile serontd�velopp�s dans le cadre du Projet MEDA2 FP qui est �galement charg� delÕaccompagnement des 12 autres EFP

Former plus et mieux, tel est le pari delÕAPC

LÕAPC a permis � lÕ�quipe de Ben MÕSik debien se familiariser avec les besoins desprofessionnels et leurs contraintes et leura apport� un �clairage int�ressant sur lesyst�me de formation. Ainsi, suite auxenqu�tes effectu�es dans les entrepriseset les commentaires des professionnels surla qualit� des laur�ats form�s, ils ont puconstater que le programme actuel deTechnicien en habillement consistefinalement en 70% de th�orie alors queseulement 30% du temps de la formationest consacr�e � la pratique, alors que leprogramme d�velopp� en APC aboutit �une situation compl�tement invers�e,puisque 70% du temps de formation estconsacr�e � la pratique, ce qui estrecherch� par les professionnels qui veulentdes laur�ats op�rationnels d�s lÕembauche.Le nouveau programme permet �galementde r�duire la dur�e de formation � 14 moisau lieu de 2 ans actuellement avec unemeilleure adaptation aux besoins du march�du travail et la possibilit� de mieuxrentabiliser le dispositif puisque durant lam�me p�riode on peut former plus decandidats et mieux.

D�velopper le sens de lÕautonomie et dela responsabilit�, sensibiliser sur la qualit�et lÕautocontr�le, int�grer les d�lais et les�ch�anciers, favoriser le travail dÕ�quipe

Ce que nous avons appr�ci�durant notre formation cÕestla disponibilit� du formateur,qui �tait toujours � notre�coute et qui r�pondait �toutes nos questions, ce quinous a motiv� � apprendre.Nous ne pouvons pas direaujourdÕhui apr�s notre sortieque nous ma�trisons toutes lestechniques, parce quÕil y atoujours du nouveau, mais nouspouvons confirmer que nousavons �t� capables de travaillersur toutes les machines surlesquelles nos sup�rieurs danslÕentreprise nous demandentde travailler et nous avons aussiune grande confiance en nous-m�mes, car nous avons �t�capables de d�montrer noscomp�tences � nos sup�rieurset notre capacit� � surmonterles difficult�s rencontr�es sanslÕaide de personnessp�cialis�es

Des laur�ates APC t�moignent

Je voudrais souligner que les laur�ates que nous avonsrecrut�es derni�rement et qui ont �t� form�es en APCma�trisent vraiment les comp�tences requises pour exercerleur m�tier. Elles connaissent bien les machines, ont �t�capables dÕaffronter les difficult�s quÕelles rencontrent etse sont vite int�gr�es dans les unit�s de production o� nousles avions affect�es. Elles ont aussi pu tr�s rapidement �trecapables de travailler sur les machines sp�ciales

Des repr�sentants dÕentreprise ayant recrut� des laur�ates form�es selon lÕAPC

Nous avons trouv� chez les laur�ates que nous avons recrut�eset qui ont �t� form�es selon cette nouvelle approche desqualit�s de pr�cision et de technicit� quÕon ne trouve que chezdes ouvri�res chevronn�es et exp�riment�es. La nature dutravail dans notre secteur exige d�sormais des changementsrapides de produits, de tissus, de mod�les, de situations, cequi demande une grande souplesse et une grande capacit�dÕadaptation qui ne peut �tre acquise que par une formationde qualit�. Cette formation doit int�grer aussi des comp�tencesen communication, de discipline par le respect des horaires detravail et la capacit� � �crire des rapports aux sup�rieursimm�diats et nous constatons une grande am�liorationconcernant ces aspects chez ces nouvelles laur�ates

M. ZitouniResponsable dÕatelier �BENITEX, entreprise deconfection � Casablanca

M. HatimResponsable qualit� au seinde la m�me entreprise

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Eclairage

du March� de lÕEmploiet des Ressources Humaines

Focus

Projet Meda 2 FP

des Analyses de Situation de Travail (AST)pour les Emplois M�tiers (E/M) identifi�s parlÕ�tude sectorielle ;

des AST pour les fonctions de travail(agr�gats Emplois/M�tiers) cibl�s par lÕ�tudesectorielle ;

un R�pertoire sectoriel Emplois/M�tiers

des R�f�rentiels comp�tences/emploism�tiers pour les besoins de la gestion desRessources Humaines en entreprise

des R�f�rentiels de comp�tences/ fonctionsde travail pour les besoins de la formationinitiale

LÕEtude Sectorielle permet de segmenter lesecteur, cerner de mani�re pr�cise les E/Mvis�s par la formation et de mesurer lÕ�cartentre lÕoffre de formation et les besoins encomp�tences du monde du travail.

Elle permet aussi de cibler les fonctions detravail (agr�gats E/M) qui devront faire lÕobjetdÕune AST dans lÕobjectif de d�velopper desprogrammes de formation initiale.

Les AST pour les E/M et les fonctions detravail identifi�s par lÕ�tude sectorielle ontpour objectif de tracer le portrait le pluscomplet possible de la r�alit� dÕexercicede lÕE/M ou de la fonction de travail. Ellesservent � recueillir de la fa�on la plusexhaustive possible les donn�es pertinentespermettant lÕ�laboration des R�pertoiressectoriels des E/M et des R�f�rentiels decomp�tences pour chaque emploi m�tierou fonction de travail.

Le R�pertoire sectoriel E/M (REM) est unoutil indispensable pour lÕinterm�diationentre lÕoffre et la demande dÕemploi sur lemarch� du travail. Il sert � unifier le dialogueent re l Õ en t rep r i se , l Õ op� ra teu rdÕinterm�diation (ANAPEC et autres agencesdÕint�rim) et le syst�me de formation et �faciliter lÕorientation professionnelle desjeunes en qu�te dÕemploi.Le REM regroupe des fiches descriptives quipr�sentent de mani�re synth�tique lescaract�ristiques principales dÕun emploim�tier (en contenu et en contextedÕexercice entre autres).

Le R�f�rentiel comp�tences E/M (RCEM) estun outil capital pour le d�veloppement descomp�tences des salari�s de lÕentreprise. Ilpermet aux responsables Ressources Humainesde lÕentreprise une gestion rationnelle dessalari�s sur le plan socioprofessionnelle,facilite le red�ploiement et la reconversiondu personnel pour promouvoir les comp�tencesdont lÕentreprise a besoin afin de r�aliser sastrat�gie de d�veloppement.

CÕest aussi un outil de dialogue entrelÕentreprise et les op�rateurs de formationcontinue pour �laborer, sur base de bilansde comp�tences, des plans de mise � niveaudes ressources Humaines de lÕentreprise.

Tous ces outils de gestion du march� delÕemploi et des ressources humaines fontd�faut actuellement au Maroc.

Pour combler cette lacune, le SEFP a engag�avec tous les partenaires, dans le cadre de

la coop�ration avec lÕUnion Europ�enne, leCanada, la RFA et la France, de grandschantiers pour �laborer ces outils dansplusieurs secteurs et notamment dans lestrois secteurs ayant fait lÕobjet de contratscadres entre les pouvoirs publics et lesf�d�ration professionnelles (TourismeH�tellerie, Textile Habillement et TIC).Quelques dizaines dÕexperts internationauxet locaux sont actuellement mobilis�s surle terrain sous la houlette de lÕUnit� dÕAppuiau Projet Meda2 FP, des AgencesdÕEx�cution Canadienne, Allemande etFran�aise, pour mener � bien ce chantieravec les partenaires concern�s.

Ces quatre Agences domicili�es � Casablanca,sous la tutelle du Secr�tariat dÕEtat charg� dela Formation Professionnelle, en partenariatavec les f�d�rations professionnelles,d�veloppent des synergies entre les projetspour garantir lÕoptimisation des moyens etveiller quotidiennement � la capitalisation parles ressources marocaines, consid�r�e commeobjectif essentiel de ces coop�rations

Mlle Fatima Zahra El HirechResponsable du march� de lÕemploi

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 17

Le projet FPMT vise essentiellementdeux objectifs : r�aliser une formation professionnelle qui

correspond aux attentes, besoins et exigencedes entreprises, assurer aux jeunes apprentis une formation

initiale constituant la base pour leuremployabilit� � long terme.

Une initiative nationale de d�veloppement des Ressorces Humaineset de mise � niveau du syst�me de formation professionnelle.

Christian Pollak,Conseiller Principal de Programme FPMT

Etape importante

Elargissement de l'exp�rience pilote danslÕindustrie du textile et de lÕhabillement

Formation Professionnelle en Milieu de Travail

Projet FPMT/GTZ

La particularit� du projet r�side dans lagrande responsabilit� prise par lesentreprises pour assurer la formation deleurs futurs employ�s. Cette d�marcheiniti�e et encourag�e par le Secr�tariatd'�tat � la Formation Professionnelle a �t�r�alis�e en �troite coop�ration avecl'association professionnelle du secteur(lÕAMITH). Elle constitue un v�ritablepartenariat public priv�.

Dans une premi�re phase pilote du projet descentres de formation par apprentissage (CFA)ont vu le jour dans les entreprises. Ë ce jour,une dizaine de centres de formation parapprentissage sont fonctionnels ou dans ledernier stade de la mise en Ïuvre. Au d�butde l'ann�e, les premiers groupes d'apprentisont pass� avec succ�s leurs examens.Globalement les premiers r�sultats de cettephase pilote sont positifs et tr�sencourageants. Les entreprises qui participentau projet se montrent extr�mement satisfaitesde la formation r�alis�e et de la qualit� de

travail et de performances r�alis�es par lesjeunes apprentis. La plupart des entreprisesdu secteur font face � d'importants d�fis pouracc�der � de nouveaux march�s, pouram�liorer la qualit� de leurs produits et pouroptimiser leur processus de production. Ellesdoivent faire face � une comp�tition de plusen plus importante.

Pendant cette premi�re phase pilote, enparall�le � l 'accompagnement desentreprises, le projet a r�alis� un ensembled 'outi ls et de r�f�rentiels. Unedocumentation pratique, directementutilisable et complementaire est maintenantdisponible. Partant d'un guide pour lerecrutement des apprentis jusqu'�l'organisation des examens � la fin del'apprentissage, cette documentation couvretous les aspects et de la gestion del'apprentissage et de son contenu. En plus,la premi�re phase pilote a montr� que lecadre juridique et r�glementaire se pr�te� ce nouveau type de formation et que leSecr�tariat d'�tat charg� de la FormationProfessionnelle dispose des proc�dures pouraccorder des subventions aux entreprisesqui s'engagent dans ce nouveau type deformation.

Dans le secteur textile habillement le projets'engage maintenant dans l'�largissementde l'exp�rience pilote. Dans le moyen terme,

il est pr�vu qu'une centaine d'entreprisesparticiperont � cet �largissement. Ensembleavec le Secr�tariat d'�tat charg� de laFormation Professionnelle, l'associationprofessionnelle, l'AMITH et l'Ecole Sup�rieuredes Industries du Textile et de l'Habillement(ESITH) comme prestataire principal deservices vis � vis des entreprises, unestrat�gie d'�largissement a �t� �labor�e.Cette strat�gie suit les principes suivants: elle doit �tre r�alis�e en se basant autant

que possible sur les structures existantes, elle doit �tre r�alis�e avec les ressources

disponibles dans le pays, les acteurs doivent prendre pleinement

leurs responsabilit�s.

Cette strat�gie d'�largissement comprendune trentaine d'�l�ments/activit�s cl�s : au niveau de l'entreprise, au niveau du secteur, au niveau national.

Pour chaque activit�, l'acteur responsable a�t� d�fini et on a �galement �labor� les liensde coop�rat ion, de sout ien etd'accompagnement � �tablir entre lesdiff�rents acteurs. Sur cette base, les besoinsde conseil, d'expertise et de formation pourles diff�rents acteurs ont �t� d�finis. Cettestrat�gie d'�largissement, �labor�e avec laparticipation de tous les acteurs, sera traduiteapr�s sa validation d�finitive en plan d'action.

Bas� sur l'exp�rience dans le secteur dutextile et de l'habillement, le projet acommenc� � la fin de 2005 une phase pilotedans l'industrie h�teli�re et du tourisme. Lad�marche dans ce secteur suivra les m�mesprincipes que celles dans le secteur textilehabillement et capitalisera l'expertiseacquise. Le projet d�finira en �troitecoop�ration avec les professionnels dusecteur les adaptations n�cessaires auxsp�cificit�s de ce secteur

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Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 200618

M. Abderrazak A�tnassar, enseignant en Tissage Mme Laila Laasri, enseignante en Ennoblissement

La chine produit pratiquement toutesles fibres classiques : coton, lin, laine,viscose, chanvre, soie, cachemire, fibressynth�tiquesÉetc., et d�veloppe �galementde nouvelles fibres � base de bambou, soja,lait, chanvre artificiel, coquillage, laine�tir�eÉetc.

Pr�sentation des nouvelles fibres textiles

Fibres cellulosiquesCoton color�A ce jour, la chine produit trois couleurs enton clair : vert, brun et jaune.

Eclairage

Av�nement de nouvelles mati�res

Industrie Textile Chinoise

Fibrede la prot�inede soja

Cette technique permet dÕ�viter la teinturechimique consid�r�e comme lÕ�tape la pluspolluante du processus textile. Le proc�d�consiste � modifier g�n�tiquement lesgraines de coton avant le semis.

Fibre de bambou

Deux types de fibres issues du bambou : Fibres naturelles extraites � partir de la

plante apr�s traitement de rouissage et deteillage. Fibres artificielles fil�es � partir dÕune

p�te extraite du bambou.

Ces fibres pr�sentent des propri�t�s anti-bact�riennes et anti-odeurs, ainsi quÕunetr�s bonne capacit� dÕabsorption de lÕeau,dÕo� une fibre tr�s hygi�nique et tr�sconfortable.

Fibre artificielle de chanvre

La fibre est fil�e � partir de la p�te extraitede la plante, la technique utilis�e est leproc�d� viscose.

Ces fibres douces et fines pr�sentent despropri�t�s anti-microbiennes. La plante a�galement lÕavantage dÕ�tre �cologiquepuisquÕelle nÕa pas besoin de traitement

durant sa culture (non utilisation despesticides).

Fibres prot�iniquesFibre de laitCe sont des fibres fil�es � partir de laprot�ine du lait appel� cas�ine. Leprocessus de fabrication consiste enlÕ�limination de lÕeau et de la graisse, lafusion du lait et ensuite la purification dela cas�ine avant de passer � lÕextrusion.Ces fibres ont lÕavantage dÕ�tre douces,brillantes, r�sistantes � la traction et dÕunetr�s bonne affinit� tinctoriale.

Fibre de soja

Ce sont des fibres fil�es � partir de laprot�ine du soja, le processus consiste ��liminer les huiles, lÕeau, on passe ensuite� lÕextrusion apr�s un traitement chimique.Ces fibres pr�sentent le toucher ducachemire et la brillance de la soie, ainsiquÕune bonne capacit� dÕabsorption delÕeau.

Fibre de laine �tir�e

Ce sont des fibres qui ont subis untraitement dÕ�tirage � chaud de mani�re� am�liorer la finesse.Effectivement une laine plus fine a unemeilleure r�sistance, une brillanceprononc�e dÕo� une vivacit� des couleurs,un toucher plus doux et un porterconfortable.

Fibres synth�tiques

Plusieurs fibres synth�tiques sp�ciales ont�t� d�velopp�es en chine � base depolym�res classiques :

Microfibres � diff�rentes sections ; Fibres creuses de formes irr�guli�res ; Fibres multicouches ;

Fibres ayant des micros trous et desmicros sillons ; Fibres Anti- Ultraviolet ; Fibres Anti-Infrarouge ; Fibres parfum�es ;Fibres m�tam�riques (changent de

couleur).

Ces fibres permettent dÕavoir des propri�t�ssp�ciales au niveau du toucher, lÕabsorptionde lÕeau, la r�sistance aux rayonnementsÉ

Page 19: MAROC COMP 02

Projet int�gr� pluriannuelContexte du projetDepuis plus de 40 ans, la France et leMaroc ont instaur� une coop�rationfavorisant le d�veloppement del ' ing�nier ie de la format ionprofessionnelle, via l'AFPA . En 2005,d�cision a �t� prise par les minist�resen charge de la Format ionprofessionnelle des deux pays de mettreen place un programme int�gr�pluriannuel visant � rationaliser l'appuiapport�, et � r�pondre au plus pr�s desbesoins des secteurs professionnels en�volution constante en termes decomp�tences.

Une �tude diligent�e par le SEFP etr�alis�e par des experts sectoriels apermis d'identifier un appui � apporter� trois secteurs, non couverts par d'autrescoop�rations : BTP, CUIR et IMMEE.

Dans un souci de coh�rence etd'homog�n�it� des productions, le projeta �t� mont� sur le m�me sch�ma quele projet M�da 2. La m�thodologie faitl'objet de concertation entre les expertset coordonnateurs des diff�rents projets.

Ainsi les actions men�es peuvent �treformatives et permettre aux co-producteurs marocains d'�tre, selon leurposte, soit en mesure de mener la suitede l'op�ration, soit d'organiser etsuperviser les r�alisations � venir.¥ Le travail exp�rimental sur un petitcorpus, dont les r�sultats font l'objetd'analyse et d'�changes avec lesm�thodologues d'autres projets.Inversement, les travaux conduits pard'autres coop�rations sont facilementint�grables au dispositif de travail (cf.les outils et m�thodes de la coop�rationFPMT/GTZ relatifs � l'apprentissage dansle secteur textile habillement, transf�r�sur le secteur cuir).

Principales activit�s

Volet Ressources humaines¥ Appuyer l'�mergence des besoins encomp�tences des entreprises dessecteurs Cuir, BTP, IMMEE ;¥ D�velopper la connaissance du march�de l'emploi de ces 3 secteurs.

Volet Ing�nierie de formation¥ D�velopper l'apprentissage des secteursCuir, BTP et IMMEE .

AFPAAccords de Main d'Oeuvrefranco-marocains

Coop�ration

Maroco-Fran�aise

CÕest le premier projet MEDA � dimension r�gionale quivise lÕam�lioration de lÕemployabilit� des jeunes demandeursdÕemploi dans un contexte difficile o� la cr�ation dÕemploisreste insuffisante au regard de la demande. Il pr�senteaussi lÕavantage de consolider les r�sultats des processusde r�formes engag�es par le Maroc dans le domaine delÕenseignement et de la formation professionnels.

ETE a �t� �labor� selon une approche ascendante avec laparticipation des repr�sentants de toutes les institutionsconcern�es des pays et partenaires MEDA, de m�me quedes �tats membres de lÕUnion Europ�enne (UE). La CE aadopt� la d�cision de financement du programme en 2004pour un montant de 5 millions dÕeuros. Suite � uneconsultation avec ses partenaires MEDA, EuropeAid (Officede coop�ration de la Commission europ�enne) a confi� �la Fondation europ�enne pour la formation (ETF) la miseen Ïuvre de ce projet qui portera sur quatre ans (2005-2008).

ETE est un programme ambitieux. Il sÕarticule autour dequatre composantes : (I) la mise en place dÕun Forumannuel des d�cideurs et experts m�diterran�ens pour lesuivi de la mise en Ïuvre du projet ; (II) le d�veloppementdÕun cadre dÕ�changes et de d�bats entre les partenairesMEDA autour des probl�matiques li�es � la r�forme dessyst�mes dÕenseignement et de formation professionnelset leurs liens avec le march� de lÕemploi � travers desr�seaux dÕexperts euro-m�diterran�ens ; (III) le renforcementdes instruments, m�thodes et outils au plan national visant� promouvoir lÕemploi ind�pendant et la cr�ation de microentreprises ; (IV) la mise en valeur des capacit�sdÕapprentissage en ligne (e-learning) des partenaires MEDA.

Au Maroc, ETE b�n�ficie dÕun soutien politique de hautniveau, ce qui constitue un facteur d�terminant pour tirerle meilleur b�n�fice du projet. Aussi, lÕimplication dusecteur de formation professionnelle marocain dans leprojet est-elle � maints �gards significative tenant comptedu fort engagement des repr�sentants et acteursinstitutionnels marocains et de leur capacit� � exploiterles r�alisations du projet au niveau national. La participationpermanente des repr�sentants marocains dans les diff�rentsateliers de travail, voyages dÕ�tudes et r�unions dÕexpertsa permis de valoriser les acquis du syst�me de formationprofessionnelle marocain et de conna�tre les meilleurespratiques au niveau r�gional et europ�en.

Enfin, je suis persuad� que ce bulletin dÕinformation sauramettre en valeur les grands travaux r�alis�s par le Maroc dansle domaine de lÕenseignement et de la formation professionnelle,ainsi que les avantages que lÕ�conomie nationale peut entirer. Il favorisera sans nul doute le d�veloppement de lienset de dialogues entre les diff�rents acteurs nationaux et�trangers intervenant dans ce domaine

Fondation Europ�enne pour la Formation (ETF)Site web du projet ETE : www.meda-ete.eu.int

Coop�ration internationale pour le d�veloppementdes ressources humaines au Maroc

Borh�ne ChakrounChef dÕ�quipe du projet ETE,d�partement des Op�rations

Projet dÕ�ducation et deformation pour lÕemploi

ETE

Joelle MartinotyConseill�re principale du projet

¥appui aux f�d�rations et associations professionnelles (FNBTP, FEDIC,FIMME et AMICA) pour l'am�lioration de la gestion pr�visionnelle desemplois et des comp�tences au sein des entreprises ;¥ professionnalisation du syst�me institutionnel li� � l'emploi / formationet de ses acteurs ;¥ adaptation de l'offre de formation aux exigences du march� de l'emploien vue d'am�liorer le niveau des ressources humaines disponibles.

Objectifs et r�sultats

SHARING EXPERTISE

IN TRAINING

Dur�eLe d�roulement du projet est pr�vu de2005 � 2008

Co�tLe financement du projet, de l'ordre de4 000 000Û, rel�ve du Minist�re fran�aisen charge de l'Emploi et de la Formationprofessionnelle, sur la base de journ�esd'ing�nierie.

Sp�cificit�sLe p�rim�tre et la nature du projet,ainsi que la volont� de chacun d'acqu�rirdes m�thodes et savoir faire nouveaux,ont permis d'instaurer une vraiecoop�ration de terrain.L'�chelle restreinte du dispositif, par sasouplesse, favorise :¥ La mise en place syst�matique decoproductions (selon les volets :f�d�rations, GIAC, ANAPEC, OFPPT,SEFP, voire consultants du secteur priv�).

¥ D�velopper la qualit� et la capacit�de l'offre de formation dans les troissecteurs.

B�n�ficiaires¥ Appui � l'�mergence des besoins encomp�tences des entrepr ises16 entreprises adh�rentes de la FEDIC,de la FNBTP, de la FIMME et de l'AMICA.¥ D�veloppement de la connaissance dumarch� de l'emploiPour les trois secteurs concern�s :r�pertoire des emplois m�tiers etr�f�rentiels de comp�tences (ANAPEC,Professionnels et SEFP)¥ Renforcer la capacit� de l'offre deformationEn 2006, les entreprises du secteur Cuirsouhaitant cr�er un CFA interne.

Organes d'ex�cutionAFPA et SEFP

Lettre dÕinformation du Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle Juin 2006 19

Page 20: MAROC COMP 02

Hay Nahda II, B.P. 5015, route Akrach, Takadoum, RabatT�l. : 037 75 02 45 - Fax : 037 75 02 94

Web : www.dfp.ac.maE-mail : [email protected]

Secr�tariat dÕEtat charg� dela Formation Professionnelle

Projets de coop�ration

F�d�rations professionnelles

Angle avenue des F.A.R.et rue Mohammed Errachid, CasablancaT�l. : 022 25 26 96 � 99 - Fax : 022 25 38 39Web : www.cgem.maE-mail : [email protected]

Appui au d�veloppement de la FormationProfessionnelle dans les secteurs

du Tourisme/H�tellerie,du Textile/Habillement et des nouvelles

Technologies dÕInformation et de Communication

T�l. : 022 98 13 80 / 99 29 57Fax : 022 98 13 10

Web : www.meda2-fp.maE-mail : [email protected]

Contact : M. Abdelaziz Jaouani,Directeur

Projet Meda 2 FPProjet APC /ACDI

R�ing�rierie du Syst�me de formationprofessionnelle selon lÕApproche par

Comp�tences

T�l. : 022 98 12 91 / 96Fax : 022 98 12 71

Web : www.apcmaroc.comE-mail : [email protected]

Contact : M. Allal Ouhab,Directeur

Projet FPMT/GTZFormation Professionnelle en Milieu de Travail

T�l. : 022 25 26 63 / 25 25 69Fax : 022 25 23 83

E-mail : [email protected] : M. Fouad Al Amri,

Coordinateur National

Projet AFPAAccords de main d'Ïuvre franco-marocains

T�l. : 022 98 13 80 / 99 29 57Fax : 022 98 13 10

E-mail : [email protected] : Joelle MartinotyConseill�re principale du projet

17, rue Najib Mahfoud, quartier Gauthier,CasablancaT�l. : 022 27 47 57 - Fax : 022 27 47 28Web : www.apebi.org.maE-mail : [email protected]

320, boulevard Zerktouni, 20000 CasablancaT�l. : 022 26 73 13 / 14 - Fax : 022 26 72 73Web : www.fnih.maE-mail : [email protected]

29, angle boulevard Moulay Rachidet rue Ibn Attir, CasablancaT�l. : 022 94 20 84 � 86 - Fax : 022 94 05 87Web : www.amith.org.maE-mail : amith.org.ma

23, rue Mohamed Abdou, quartier Palmier,CasablancaT�l. : 022 98 79 02 - Fax : 022 26 72 73Web : www.fnt-maroc.comE-mail : [email protected]

Km 8, route dÕEl Jadida, B.P. 5026720007 Casablanca

Si�ge des projets de coop�ration

Contacts Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle

Juin

200

6

n¡Lettre dÕinformation

Secr�tariat dÕEtat charg� de la Formation Professionnelle

Juin

200

6

n¡Lettre dÕinformation