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Marie-Louise Baker la bonne fée du GSCC

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Page 1: Marie-Louise Baker la bonne fée du GSCC
Page 2: Marie-Louise Baker la bonne fée du GSCC

2 22 Mars 2013No 824

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

16 890FANS

Dimanche 24 mars 2013

Cirque Kreyòl au Parc Historique

Jeunes et moins jeunes retrouvez les jongleurs, cracheurs de feu, acro-bates, clowns et autres du Cirque Kreyòl pour un après-midi des plus rigolos. Cette activité qui se tiendra au Parc Histo-rique de la canne à sucre a pour principal but la reconstruction de l’École du Sacré-Cœur.

« Les aventures de Bòs Joe » à The Irish Village

Le film « Les aven-tures de Bòs Joe » de Kharmeliaud Moïse sera projeté à The Irish village ce dimanche 24 mars à 7h pm. Cette projection dé-coule d’une initiative de l’association des cinéastes haïtiens.

Admission : gratuite

L’AGENDAde

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : [email protected]

Samedi 23 mars 2013

Echo des Ames à La Réserve

Ayiti Deploge et Vêvê Collections vous invitent à retourner à nos racines ce samedi soir avec Echo des âmes. Au cours de cette soirée spéciale, le public pourra apprécier les talents de BélO, Boulo Valcourt, Tamara Suffren, Rutshelle Guillaume, Marodie Pierre et Paula Payant.

Boukman Eksperyans à Garden Studio

Ne ratez pas le Rara Edition de Garden Studio ce samedi. Sur ce coup-ci, le bar vous offre le groupe Boukman Eksperyans.

Admission : 750 gdes à l’avance et 1000 gdes à l’entrée

« Les enfants de la mer » au Villate

Dans le cadre de la Journée internationale de la francophonie, Chantal Moreno, représentante de l’OIF en Haïti et Florence Jean-Louis Dupuy invitent le public à la première de l’adaptation de « Les en-fants de la mer », une nou-velle d’Edwige Danticat. Le spectacle se tiendra au Villate le 23 mars à 6 h pm.

Préparé par: Daphney Valsaint MALANDRE

Fondé en 2001 par Ewald et Carl Edouard Jeune JOSEPH, avec Velina Elysée Charlier comme manager, le groupe Nou2 produit d’abord «Espwa». Mais c’est «Pou Ayiti», dont la vidéo met en vedette Sandra Lobir, actrice très en vogue à l’époque, qui les propulse sur les devants de la scène. « Nou2 résulte avant tout de l’expression de la nostalgie de Ewald et Carl Edouard alors étudiants en République Dominicaine », raconte Vé-lina, actuelle directrice de marketing de la Digicel et toujours manager de Nou2. « Le groupe existera toujours », martèle Ewald, qui poursuit actuellement ses étu-des en Belgique. « Nou2, c’est avant tout un projet d’amour et d’amitié que mon frère Carl Edouard (K-lito), Velina Elysée Charlier et moi chérissons beaucoup. Un projet à travers lequel nous partageons notre amour pour l’art, la musique », confie le jeune médecin.

Le groupe a pris naissance au mo-ment où ces trois amis entamaient cha-cun leurs études universitaires, Vélina à Montréal, Ewald et K-lito à St-Domingue. Ils ont donc dû faire face à l’opposition de leurs familles qui refusaient qu’ils fassent carrière dans la musique, entre autres. « L’ironie de l’histoire, c’est qu’au début, Carl Edouard, qui était moins

avancé que moi, avait du temps à reven-dre. Puis ce fut à mon tour d’être disponi-ble après avoir obtenu mon diplôme de médecine quand lui devait dédier plus de temps à ses études. Aujourd’hui Carl Edouard a bouclé ses études de méde-cine et est libre, alors que moi je viens de commencer un programme de maîtrise en Belgique où je réside actuellement », explique l’aîné des Joseph.

Vélina est actuellement directrice de marketing de la Digicel ; Carl-Edouard vient de boucler ses études en médecine et pense en-tamer bientôt une spécia-lité aux États-Unis ; tandis qu’Ewald suit une forma-tion de maîtrise en santé publique, des cours de peinture et envisage même une deuxième formation ou spécialité médicale. Toutefois, bien que très pris par leurs différentes activi-tés professionnelles, ils re-fusent de laisser tomber le rêve qu’est Nou2. Infatiga-ble et fidèle à son statut de manager, Vélina fait fi de la distance et s’arrange pour qu’ils aient des séances de travail en fonction de leurs disponibilités respectives.

L’album qui nous a été promis dix ans plus tôt semble véritablement en chantier. « On espère que cette année sera enfin la bonne. On ne se presse pas. Mais on y travaille sérieusement ! », soutient

Banm ti nouvèl NOU2«Pou Ayiti»... Depuis plus de dix ans, cette chanson du groupe Nou2 accompagne nos élans de patriotisme et nos moments de deuil. Sans qu’on y prête attention, elle est un peu entrée dans notre patrimoine. Les frè-res Ewald et Carl Edouard Jeune Joseph, auteurs de ce titre à succès continu qui leur avait valu le Ticket d’or du meilleur texte en 2002, sont en retrait de la scène musicale. Ticket les rappelle à votre bon souvenir !

la jeune femme, tenace.

Daphney [email protected]

Page 3: Marie-Louise Baker la bonne fée du GSCC

322 Mars 2013No 824

Environ 1,75 m, cheveux blancs cou-pés carré, sportive, la dame de cœur du GSCC a le sourire tendre des femmes qui apprécient la vie. Pourtant elle n’a pas toujours vu rose. Sa foi inébranlable et son courage d’acier l’ont aidée à vaincre ce cancer du sein, qui a failli lui coûter la vie quelques dizaines d’années plus tôt. Aujourd’hui, dans le bureau tranquille où nous sommes installés, c’est une battante heureuse et reconnaissante à la vie qui nous fait face. « J’ai survécu à mon cancer ; j’ai gagné une grande bataille. C’est pourquoi je me devais d’aider les autres à faire attention, à comprendre et à dépister de très tôt une maladie comme celle-ci. »

Le Groupe de support contre le can-cer voit le jour en 1998. Après le rétablis-sement de Marie-Louise d’un cancer du sein, même dépisté tard, celle-ci trouve enfin la cause pour laquelle désormais elle va se battre. Le but de sa vie. Avec plusieurs amis, notamment feu docteur Bordes, à son retour, elle forme l’orga-nisation à but non lucratif qui a pour objectif d’aider la population haïtienne à prendre conscience de ce fléau. « Ce n’est pas dans notre coutume d’aller chez le médecin juste pour faire un check-up général. Pire, plus de la moitié de la population n’a pas les moyens. Il fallait donc chercher une façon pour apprendre aux femmes surtout à trouver seules s’il y avait une anomalie dans leur corps. On a commencé par le cancer du sein », ra-conte, sereine, la survivante qui pourtant a traversé bien des périples.

C’est en palpant elle-même ses seins que Marie-Louise découvre son cancer. On est alors en 1992, à l’époque de l’embargo. « C’était compliqué de voyager dans ses moments-là. Donc j’ai dû traverser la frontière dominicaine à pied pour trouver un avion et partir pour me faire soigner. J’ai été très chanceuse !» Aujourd’hui, apaisée et plus qu’heureuse, c’est avec détermination qu’elle lutte pour aider les femmes à prévenir ce tueur silencieux et sournois. Le GSCC est composé de rescapés du cancer décidés à sensibiliser la population sur les méfaits de cette maladie mieux connue de nos jours en Haïti, où toutes les maladies incompréhensibles sont imputées à des causes surnaturelles.

« L’importance est à la prévention, car la chimiothérapie et la radiothérapie coû-tent cher. En Haïti depuis que nous avons commencé avec le « lobbysme » contre le cancer, plusieurs médecins ont été suivre des séminaires ; il y a aussi la société haïtienne d’oncologie qui est sur pied, l’Hôpital général qui maintenant a une salle pour la chimio, Cange, l’hôpital de Mirebalais et bientôt Bernard Mevs, qui timidement s’aventurent dans ce sillage. Ceux qui le peuvent se rendent à Miami, Cuba, en République Dominicaine ou ailleurs, mais nous nous assurons que ceux qui viennent nous trouver reçoivent un traitement », explique Marie Louise Baker, qui investit cœur, âme, temps pour attirer l’attention sur les méfaits du cancer, offrir des conseils et d’autres formes d’assistance aux malades et à leurs familles.

« Quand la personne est atteinte du cancer, Dieu lui donne une force d’ac-cepter et de se battre contre sa situation. Mais le plus souvent, les proches sont très affectés psychologiquement et il leur faut un bon accompagnement. Ce que nous offrons aussi », ajoute-t-elle,

maternelle. Mère de deux grands en-fants, grand-mère de cinq petits-enfants, Marie-Louise est une amoureuse des plaisirs simples de la vie. Le sport est sa deuxième passion après le social. « J’aime le basket-ball, le football, le tennis… tout ce qui a rapport aux activités sportives », avoue l’ancienne championne en basket et tennis. « Si je suis devant la télé, c’est pour regarder une activité sportive quel-conque. En plus d’aider à garder la forme, cela aide à entretenir le système immu-nitaire », dit celle qui conseille à chacun d’apprécier dans les moindres détails tous les moments qu’ils ont la chance de vivre. Mains jointes et buste droit, la sœur de Charles-Henry Baker, ex-candidat à la présidence, est une dame de classe.

En 2009, le GSCC pose la première

pierre pour la construction du centre de traitement contre le cancer que tient à cœur Marie-Louise. Mais le 12 janvier 2010 change la donne et le ministère de la Santé publique, qui perd son local lors du tremblement de terre, s’installe sur le terrain. Ce n’est que cette année, en 2013, que les fonds sont débloqués, et d’ici 2015, espère-t-elle, le centre, qui pourra faire les diagnostics et les traite-ments en même temps, sera sur pied. Concentrés jusqu’à présent sur le dépis-tage et la sensibilisation des cancers du sein, du col et de la prostate, les mem-bres du GSCC s’adonnent à une cause plus qu’importante. « Je dois préciser que la mauvaise nutrition des Haïtiens de nos jours joue un rôle très important dans la dégradation de leur santé. Les fritures,

qui sont de plus en plus marchandées, ne sont pas de bonne qualité pour le système immunitaire », assure avec vé-hémence cette femme qui se considère comme hyperactive.

Versée dans le social depuis sa tendre jeunesse, Marie-Louise Baker a depuis longtemps su que sa vie allait tourner autour du bien d’autrui. Après des études en administration des affaires, elle revient au pays avec la fougue des jeunes qui se dédient pour une cause. Aujourd’hui, cette fervente croyante n’a qu’un conseil : « Après le cancer, il y a la vie et l’amour. Il ne faut jamais perdre espoir, encore moins la foi. »

Gaëlle C. Alexis

Marie-Louise BakerLa bonne fée du GSCC

Les locaux du Groupe de support contre le cancer

sont relativement calmes ce jeudi matin gris. Marie-

Louise Baker, chemisier jaune vif, pantalon mar-ron et sandales neutres,

comme un rayon de soleil, égaye l’atmosphère de son

regard franc et doux.

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4 22 Mars 2013No 824

Article 34

Le carnaval, étymologiquement, vient du latin «carne levare» qui signifie «s’abstenir de viande», synonyme de gras, lors des repas. Le carnaval a donc le sens de carê-me-entrant ou carême-prenant qui signifient le début du carême qui commence le mercredi des Cendres. Ce dernier est précédé par la «semaine des sept jours gras» ou jours charnels qui sont une période festive qui se termine par le mardi gras. Ainsi, l’idée des sept jours gras précédant les quarante jours maigres de carême, veut que l’on se défoule avant de rentrer en privation et abstinence.

D’après le calendrier religieux, le carnaval débute après l’Épiphanie, le 6 janvier, date qui marque la fin des fêtes de Noël et s’arrête au mardi gras, veille du début de la période de carême.

Le carême, qui s’appelait aussi la sainte quarantaine est un temps de purification du cœur, de conversion qui repose sur la prière, la pénitence et le partage pour préparer la fête de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ. Ce terme provient du latin «quadragesima dies» qui signifie «quarantième». C’est une période de quaran-te jours précédant la Pâques en excluant les dimanches.

Durant le carême, qui commence le mercredi des Cendres et s’achève le samedi Saint, on jeûne et on mange “maigre” , vu que l’on ôte de son menu les grais-ses animales et les mets exquis.

La Semaine sainte est la dernière semaine du Ca-rême. Elle commence avec le dimanche des Rameaux et commémore :

- La Cène - La Passion du Christ - Le Samedi saint, qui s’appelle aussi samedi de Laza-

re ; et le dimanche de Pâques, où les chrétiens célèbrent la résurrection du Christ.

Pourquoi quarante jours ?Cette durée, qui symbolise le temps de préparation à

de nouveaux débuts, fait référence aux quarante années d’errance du peuple d’Israël dans le désert entre sa sortie d’Égypte jusqu’à son entrée à la terre promise, et aussi aux quarante jours de la tentation du Christ dans désert entre son baptême et le début de sa vie publi-que.

Le mercredi des Cendres, jour de pénitence pour exprimer avec humilité et sincérité le désir personnel de conversion à Dieu, se manifeste en recevant dans les églises l’imposition des Cendres qui symbolisent la faiblesse, la vanité de l’homme, sa condition de pécheur et la supplication par la prière pour que Dieu lui vienne en aide.

D’où viennent les cendres ?Les cendres viennent des rameaux bénis pendant

le Dimanche des rameaux de l’année précédente. La tradition remonte au XIIe siècle : le prêtre dépose un peu de cendre sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu.

CARÊME ET CARNAVALHistorique du jeûne

Durant le concile de Laodicée (348?- 381 ?), on pres-crivait la xérophagie, qui consistait à consommer exclu-sivement du pain et des fruits secs durant le carême. Au VIIe siècle, le jeûne évolua vers un repas quotidien et à l’abstention de toute nourriture les jours du vendredi et du samedi saints. Plus tard, les prescriptions de jeûne se relâchèrent et, dès le XIIIe siècle, le repas de midi était autorisé et complété d’une collation le soir.

Depuis les années 60, le jeûne est limité à deux jours. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir. De plus le chrétien peut choisir de réduire sa consommation d’alcool, de tabac, etc.

Ce jeûne, qui a pour but d’assurer son salut en se donnant soif et faim de la parole Dieu, est aussi un geste de pénitence et de solidarité avec les pauvres. Il s’adresse au corps et n’a aucun sens s’il n’aide pas à ouvrir son cœur au partage et à l’aumône aux démunis.

Sont dispensés de jeûne :Les jeunes de moins de 18 ans et les personnes

âgées et malades.

Les femmes enceintes et allaitantes.

Le personnel de santé, les chauffeurs et conduc-teurs d’engins en service, etc... ne peuvent jeûner car ils exercent un métier lié à la sécurité. S’ils tombent en hypoglycémie, ils mettent en risque la vie des autres.

Remarque : l’enseignement de Jésus prône que le service aux autres passe avant les prescriptions rituelles.

Menu traditionnel du vendredi saint haïtien

Une note pour Haïti et la protection de l’environ-nement : Le chou palmiste ou cœur de palmier provient d’un arbre majestueux, « le palmiste », dont la cime fournit ce légume qui intègre traditionnellement le menu du repas du vendredi saint.

Pour l’extraire, il faut abattre l’arbre. Un de moins dans un pays déboisé… L’avenir de notre pays et la sur-vivance de notre progéniture dépendent de la gestion de l’écologie…

L’esprit du carême c’est le sacrifice et omettre ce délicieux mets de nos tables en est un…

Faut-il toujours manger du poisson le vendredi saint ?

La tradition voulait que l’on remplace la viande par du poisson qui était alors moins coûteux et cette dé-pense épargnée aurait servi à l’aumône.

De nos jours, les fruits de mer étant plus onéreux et consommer du poisson ne signifie plus «faire maigre». L’esprit de solidarité requiert des aliments protéinés mais plus simples.

SAVIEZ-VOUS QUE ?Le Dimanche des Rameaux a pour nom liturgique le

« dimanche des Rameaux et de la Passion », parce que d’une part, c’est l’entrée triomphale de Jésus à Jérusa-lem acclamé par une foule agitant des palmes ; d’autre part, il commémore la Passion du Christ et sa mort sur la croix.

Le dimanche de Pâques qui est la résurrection du Christ vient après le dimanche des Rameaux.

Le dimanche de la Quasimodo est le premier diman-che après celui de Pâques.

Il est appelé ainsi parce que “Quasi modo...”, expres-sion de la liturgie catholique datant du XVIe siècle, sont les deux premiers mots de l’introït qui est la procession d’entrée de la messe du dimanche après Pâques.

À PARAITRE BIENTOT

Le mercredi des Cendres Le vendredi saint

Poissons

Morue

Betterave ou salade russe, salade de laitue

Riz blanc et purée de haricots blancs

Chou palmiste*

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522 Mars 2013No 824

La Caravane Francophone est plus qu’un ensemble de concerts pro-duits par quatre artistes (les trois ambassadeurs et un invité) pour

le compte de l’Organisation Internatio-nale de la Francophonie (OIF) dans les différentes villes de provinces. C’est une grande machine avec une combinaison complexe, des ressources multiples que HandzUp Group, une jeune institution du showbiz, est en train de gérer. HandzUp à quatre ans d’expérience à son actif. On dénombre les quatre éditions du Festival Mizik de Saint-Marc, le lancement de l’album « Haïti debout » de Belo, le lance-ment de Tchotcho Mobile pour la Digicel dans les provinces, le Festival Vilaj La à la Croix-des-Bouquets, et d’autres activités de masse. Dirigée par Harry Luc et Belony Jean Murat (BelO), l’institution se spécia-lise dans la planification et l’exécution

d’événements, le booking, le purchasing, le placement dans les médias, avec un réseau national dans les provinces.

Pour le projet de la Caravane Fran-cophone, conçu par Belony, HandzUp Group s’occupe de l’exécution. Un travail titanesque, des responsabilités énormes qui nécessitent un niveau de maturité que le staff est en train de renouveler. Pour conduire des artistes de la trempe de Belo, Jean Jean Roosevelt et BIC sur plusieurs podiums, Harry Luc raconte que ce n’est pas du tout facile : « Ils sont des artistes qu’on essaie très souvent de monter l’un contre de l’autre. Ils ont des managers différents que je dois convain-cre de me laisser la responsabilité de leur poulain durant près d’un mois pour une tournée nationale. » Du 4 au 22 mars, HandzUp Group a donc la gestion d’un énorme projet. Le groupe a mené à bien

HandzUp Groupfait bouger la CaravaneBelo, BIC et Jean Jean Roosevelt sont la partie visible d’un iceberg. Ils sont les attractions d’une grande campagne de sensibilisation autour de la francophonie nommée Caravane de la Francophonie, qui est à sa deuxième édition. Ils ont mis leurs talents au service d’une proposition qu’ils ont jugée noble, afin de montrer aux jeunes d’Haïti que le mixage des capacités peut aboutir à de grandes choses. Au cœur de cette grande planification, une jeune institution se tient : HandzUp Group.

sa toute première collaboration avec une institution étrangère sur un projet ambi-tieux ; il doit réitérer l’exploit.

La Caravane de la Francophonie qu’ils ont présentée à l’OIF va au-delà des sim-ples concerts que pourraient s’imaginer certains, c’est l’utilisation des influences de chacun des artistes invités pour sen-sibiliser des jeunes de niveau scolaire sur ce qu’est la Francophonie et les avanta-ges qu’Haïti peuvent en tirer.

Harry Luc reste le moteur de la Cara-vane, sa bonne marche dépend de ses compétences. Avec l’OIF, il identifie les places d’où auront lieux les concerts, et surtout agence des heures de rencontres avec des élèves de chaque commune pour les séances de sensibilisation. « Ce n’est pas une mince affaire de coordon-ner un projet de la sorte, avance Harry Luc, PDG de HandzUp Group. Il faut iden-

tifier les écoles, programmer les rencon-tres et les spectacles, trouver des hôtels adéquats, placer le personnel, gérer la nourriture, camper et diriger une équipe technique, s’assurer d’une sonorisation permanente, sécuriser le matériel, répon-dre aux caprices des artistes, imposer la discipline, détendre l’atmosphère… Vraiment, cela demande beaucoup. »

L’équipe se lève tous les matins vers six heures, Harry fait le porte à porte jusqu’à ce que tout le monde soit dans le bus après le petit déjeuner. A midi au plus tard, les artistes ont quarante-cinq minutes avec les élèves. Entre-temps, l’ingénieur Pierrot Pierre Valembrum étale les matériels de sonorisation, Roby place les lumières, Patrick et Jeff font du touche-à-tout, sous la coordination du PDG.

Deux heures de repos à l’hôtel, une douche éclair et seulement le temps de goûter quelque chose, tout le monde se retrouve dès cinq heures sur le site du concert, où deux cents personnes mini-mum sont attendues. Les artistes passent deux heures sur le podium avant d’entrer se reposer. Le lendemain ils ont ce même parcours à faire, c’est leur quotidien.

Le staff de HandzUp Group est jusqu’ici satisfait. Le feeling passe bien entre les musiciens, l’équipe est com-pacte, partout où la Caravane passe c’est la folie. L’institution prépare déjà la cinquième édition du Festival de St-Marc qui aura lieu en avril.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

Les choses semblent aller de mal en pis pour Nu-Look. Pendant que le groupe n’a toujours pas officiellement de chanteur en remplacement de Pipo (Ederse Stanis), Ralph Condé, le guitariste, a choisi de tourner le dos à la bande à Arly Larivière.

Le guitariste a pris cette décision dans la soirée du jeudi 21 mars 2013. « Jeudi soir, tous les musiciens ont reçu une lettre les informant de ma démission officielle de Nu-Look », a déclaré Ralph Condé à Ticket Magazine le vendredi 22 mars. L’ancien musi-cien de Tabou Combo dit quitter Nu-Look afin de donner une nouvelle direction à sa carrière musicale et de mieux s’occuper de ses activités personnelles.

Ralph Condé à Zenglen ?Est-ce pour Zenglen que Ralph Condé a abandonné Nu-Look ? Est-ce le retour de

Gabriel Laporte au sein du groupe qui serait à la base de ce départ ? Ou encore, est-ce parce que le musicien est incertain de l’avenir de Nu-Look dans le showbiz haïtien ? Quoi qu’il en soit, à peine parti de la bande au maestro Arly Larivière, l’ex-guitariste et chanteur de Papash nous confirme qu’il joue pour l’instant avec Zenglen en tant qu’invité.

A la question de savoir s’il fait désormais partie du groupe 5 Etwal, Ralph Condé ré-pond que pour le moment il fait uniquement des gigs avec la bande à Réginald Cangé sans toutefois nier qu’il pourrait bien continuer définitivement avec le groupe. Le musicien va-t-il remplacer Joachim Barthélemy dit Bato au sein de Zenglen, ou bien le groupe va-t-il jouer avec deux guitares ?

En attendant, sachez que Ralph Condé accompagnera Zenglen lors du prochain tour du groupe en France, du 29 mars au 3 avril 2013, notamment à Espace Venise (Sarcelles) et à Le Club Section Zouk.

Gilles Freslet ([email protected])

Ralph Condé quitte Nu-Look, Zenglen en bénéficie

Page 6: Marie-Louise Baker la bonne fée du GSCC

Samedi 23 mars 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

90 ans en bleu et jaune

Dominicains et Haïtiens croi-seront le fer ce dimanche 24 mars en match amical qui servira à la fois de préparation

pour les Grenadiers qui joueront la phase finale de la Gold Cup qui se tiendra aux USA du 7 au 28 juillet, et d’inauguration d’un nouveau stade de football pour les Quisqueyanos, privés de compétition régionale et internationale.

Au lieu d’une double confron-tation entre les deux pays pour la bataille de l’île, comme la fédération haïtienne de football l’avait annoncé initialement, Dominicains et Haïtiens disputeront finalement un seul match, le 24 mars en terre voisine.

Pour cette rencontre, le technicien d’origine cubaine a convoqué trois membres de la sélection nationale U-20, éliminée dans l’ultime phase des qualifications de la coupe du monde U-20 de la FIFA, Turquie 2013.

Il s’agit de Jean Ismaël Voltaire (Victory SC), Wilberne Augusmat (Violette AC) et Luckner Horat Junior (Aigle Noir AC). On notera également le retour en sélection du gardien de

Baltimore SC, James Elan. Celui du Cavaly AS, Jospy Julien a été appelé pour la première fois en équipe na-tionale.

Le grand absent de cette sélection s’appelle Guerry Romondt, le gardien du Tempête FC. Auteur d’un math dé-sastreux face à la Bolivie (0-2), il doit encore travailler pour retrouver une place en équipe nationale à l’aproche de la Gold Cup.

Ainsi, après avoir subi deux défai-tes face à la Bolivie (2-1) le 6 février et au Chili (3-0), le 19 janvier avant d’être laminés (3-0) par la modeste équipe du Sultanat d’Oman, les Gre-nadiers privés jusque-là de victoire en 2013, ont une belle occasion de se refaire une santé pour continuer la préparation de la phase finale de la 12e édition de la Gold Cup.

Contre Haïti, les Dominicains n’ont jamais gagné de match, et ce en 13 confrontations. Ils ont pu sauver deux matches nuls. (1-1), le 12 mai 1991 à San Juan et le même score, le 28 avril 1996 à Port-au-Prince.

La première rencontre entre les deux pays remonte au 2 avril 1976 à Santo Domingo. Les Grenadiers

avaient alors battu les Quisqueyanos par (3-0). Le score le plus élevé entre les deux protagonistes (6-0) pour Haïti a été enregistré le 26 avril 1996. En revanche, la dernière rencontre entre Haïtiens et Dominicains date du 7 décembre 2012 à Antigua, victoire (2-1) pour les Grenadiers. Bilan : 11 victoires pour Haïti, 2 nuls, aucune dé-faite, 35 buts pour et 6 buts contre.

Les dix confrontations entre Haïti- et la République dominicaine:

12 mai 1991 à San Juan : Rép. dominicaine - Haïti : 1-1

10 mars 1994 à Santo-Domingo : Rép. dominicaine - Haïti : 0-1

26 avril 1996 à Port-au-Prince : Haïti - Rép. dominicaine : 6-0

28 avril 1996 à Port-au-Prince : Rép. dominicaine - Haïti : 1-1

15 mars 1998 à Port-au-Prince : Haïti - Rép. dominicaine : 5-0

19 mars 1999 à Port-au-Prince : Haïti - Rép. dominicaine : 4-0

15 septembre 2006 à Saint-Marc : Haïti - Rép.dominicaine : 3-1

17 septembre 2006 à Port-au-Prince : Haïti - Rép. dominicaine :

2-127 février 2008 à San Cristobal :

Rép.dominicaine - Haïti : 1-228 février 2008 à San Cristobal :

Haïti - Rép. dominicaine : 2-07 décembre 2012 à Saint-John’s

: Haïti - Rép. dominicaine : 2-120 mars 2013 à Santo-Domingo : Rép dom - Haïti : ?

L’équipe haïtienne : Gardiens : James Elan (Baltimore SC), Jospy Ju-lien (Cavaly AS) et Frandy Montrévil (valencia FC)

Défenseurs : Jean Charles Canès (Don Bosco), Vaniel Sirin et Jean Ismaël Voltaire (Victory SC), Jean Garry Rubbin et Wilde Donald Guer-rier (América FC), Olrish Saurel (Don Bosco), Jean Robert Jean (Valencia FC)

Milieux de terrain : Wilberne Augusmat (Violette AC), Hérold Ju-nior Charles (Tempête FC), Luckner Horat Junior (Aigle Noir AC), Wiselet Saint-Louis (Don Bosco)

Attaquants : Junior Alexandre (Baltimore SC), Fritznel Louis (RCH) et Peguero Jean Philippe (Don Bosco).

Légupeterson Alexandre

Quatrième test match pour les Grenadiers

1923 -2013 (23 mars) : quatre-vingt- dix bougies pour le Racing Club Haïtien . Si le club bleu et jaune n’est plus ce qu’il était, il n’en reste pas moins vrai qu’il a marqué le football haïtien des quarante dernières an-nées, avec notamment un titre de Concacaf des clubs champions et un nombre important de titres en Coupe Pradel, compétition-phare,et pour-voyeuse en joueurs de talent pour l’équipe nationale.

Deux saisons dans l’enfer de la 2e division et plusieurs passages à vide : le Racing plie et ne rompt pas retrouvant ses élans de gagneur pour s’imposer dans le peloton de tête du championnat national de première division.

La génération actuelle des di-rigeants veut remettre le club sur une nouvelle voie de succès en prenant toutes les dispositions adéquates. Elle bat le rassemblement des meil-leures ressources humaines de la vieille famille du vieux lion et sonne le ralliement des membres du fan-club jaune et bleu.

90 ans : il s’agit de consolider les acquis, corriger les erreurs et ajuster les tirs. Et le Racing veut se montrer à la hauteur de cette tâche. Ad multos anos !

Le Racing Club Haïtien tentera di-manche d’obtenir une 3e victoire de rang dans le championnat national de D1 pour mieux célébrer ses 90 années d’existence à l’occasion de la 4e journée. Mais les yeux seront aussi braqués sur le Land des Gabions des Cayes où l’adulé, Luis Arme-lio Garcia conduira le Victory sur le terrain face au médiatique Wilcuins Plaisir.

Le Racing Club Haïtien soufflera samedi ses 90 bougies 24 heures avant d’affronter le Baltimore, son poursuivant immédiat au classement, dimanche, pour le choc de la 4 journée du championnat national de première division.

(Avec deux victoires et un nul en trois matches), le Racing Club Haïtien occupe la première place du classement de la compétition depuis la 3e journée et compte deux points d’avance sur un futur adversaire ambitieux et jusqu’ici invaincu dans la compétition.

En 2009, le Baltimore avait enterré les espoirs du Racing Club Haïtien de rester en première division et depuis, le face-à-face entre ces deux formations devient une vraie confrontation de deux systèmes de jeu, de deux équipes soutenues par des passionnés de foot.

Pour le Baltimore, c’est un 3-2-4-1 qui se présente sous la forme de trois défenseurs regroupés, deux latéraux qui couvrent les ailes et qui font que la défense peut se composer de 5 joueurs tout comme la ligne de récupération ou la ligne de soutien du buteur, deux milieux récupérateurs, deux milieux offensifs qui

soutiennent un unique buteur.Pour le Racing, c’est souvent un 4-4-2

qui se transforme rarement en 4-3-3 que Dorvilus manie avec une certaine dexté-rité et qui permet au Racing Club Haïtien de faire son chemin jusqu’ici.

Sur le banc du Racing Club Haïtien depuis deux ans, Pierre André Dorvilus, qui va coacher le premier match de son club nonagénaire, est celui qui a institué le système du Baltimore. C’est donc en terrain connu qu’il

Pour mieux fêterles 90 ans du Racing

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Samedi 23 mars 2013 7

conduira le Racing Club Haïtien dimanche. Le public qui effectuera

l e déplacement au stade Sylvio Cator, dimanche, assistera au début du l’ère du Racing Club Haïtien nonagénaire avec une victoire au stade Sylvio Cator pour mieux goûter le gâteau d’anniversaire.

Autres lieux autres moeurs. Aux Cayes

Les moeurs ont changé et à l’America et au Victory. Ces deux clubs ont attiré les deux entraîneurs les plus appréciés dans le milieu : Luis Armelio Garcia, côté Victory et Wilcuins Plaisir, côté America. Cependant les clubs respectifs de ces deux entraîneurs n’ont pas démarré en fanfare. Il leur a fallu attendre la 3e journée pour obtenir leur première victoire.

C’est justement une semaine après leur première victoire dans la compéti-tion que le Victory d’Armélio Garcia et l’America de Wilcuins Plaisir prennent rendez-vous aux Cayes pour le premier face-à-face des deux entraîneurs ayant le plus fait parler d’eux pendant l’inter-saison. Connu pour ses succès avec le Tempête de Saint-Marc et surtout sa compétence théorique dans le milieu du football, Wilcuins Plaisir aura pour lui l’avantage du terrain dans la mesure où ce sont les Cayens qui reçoivent. Seulement, voilà : Luis Armelio Garcia, depuis son passage à la tête de la sélection nationale

La compétition s’annonce très ser-rée cette année pour la 3e édition du “Rally Toro” où les pilotes et

motards qui prendront part à l’évène-ment organisé par Mototech auront à parcourir un total de 245 km sur le trajet Port-au-Prince-Jacmel-Port-au-Prince.

Meir Vaknin et Jeffrey Boéreau les deux initiateurs du projet n’ont pas le sommeil tranquille ces jours-ci à force de réfléchir et de travailler sur la réalisation de la 3e édition du “Rally Toro” avec le grand objectif de faire de l’évènement sportif un succès sans prècédent.

Les dates du 18 et 19 mai sont retenues pour le déroulement de cette activité où sont attendus des véhicules tout terrain du genre Buggy, deux roues et ATV ( trois et quatre roues).

Le départ se fera le 18 mai à Pétion-Ville d’où les coureurs em-prunteront la route passant par Belot, Shafa, Bonga pour déboucher sur la nationale #2 zone Gressier, carrefour Fauché. Puis un détour sur la route menant aux 101 pas dlo et pour finir à Jacmel comme lieu d’arrivée.

Après un moment de détente et de relaxation, rendez-vous sera pris dans l’après-midi pour un grand show de “ weelie for fun “ en un lieu à déterminer par l’organisation dans la métropole du Sud-Est.

Une nuit passée à Jacmel, retour à Port-au-Prince en passant par Cap-Rouge, Cayes-Jacmel, Marigot, Se-guin, Kenscoff et enfin Pétion-Ville où il sera procédé à la remise de trophées

SportS motoriSéS / rally toro

Une 3e édition différente

et primes alléchants aux vainqueurs dans les différentes catégories.

Le comité organisateur de la 3e édition du “ Rally Toro “ remercie ses sponsors et partenaires qui n’ont pas fait la sourde oreille à son appel à contribution pour la réalisation de cet évènement majeur.

Ces remerciements vont à : Haïti Racing Team, IPG, Mototech, BRANA, ARCTIC CAT, Semaje Team Sport, Dom Water, Express HT, Honda, Dou-ble Harvest, Refri-grill,Toyota, Fonda-tion Seguin, CK Hardware et Sol.

haïtienne de football en 2007, est devenu un véritable icône dans l’esprit des fans de football qui le croient capable de ré-volutionner une équipe.

S’il n’a fait qu’une sortie orageuse dans les médias après l’arbitrage qu’il a jugé médiocre à Saint-Marc lors de la première journée, Luis Armelio travaille dans le silence et la patience. Autant dire que la confrontation entre le Victory et l’America des Cayes est très prometteuse et ceci, au Land des Gabions.

Et les autres?Quatre autres affiches intéressantes

sont au programme de cette 4e journée du championnat national de D1. Samedi, l’Aigle Noir affrontera le Valencia au Stade Sylvio Cator en match d’ouverture de cette 4e journée. Battu deux fois de suite après un début victorieux contre l’ASPG, l’

l’Aigle Noir court après un second succès pour abandonner sa 10e place actuelle. Cependant le Valencia qui a déjà connu un revers et qui souhaite conser-ver son titre de champion national ne se déplacera au stade que dans l’objectif d’une victoire pour retrouver le peloton de tête.

Dimanche, le Cavaly accueillera le Don Bosco de Pétion-ville au Parc Saint-Jean de Gressier dans le but de lui contes-ter sa 6e place au classement et surtout

Pour mieux fêter les 90 ans du Racingd’abandonner sa première place de relé-gable. L’AS Mirebalais (3e au classement) accueillera le Football Inter Club Associa-tion (FICA) (9e) au Parc Saint-Louis. Enfin le Tempête de Saint-Marc(4e), après son revers de la 3e journée tentera de renouer avec la victoire en accueillant la lanterne rouge (Association Sportive de Petit-Goave) (ASPG) au parc Levelt.

Calendrier complet de la 4e journéeSamedi 23 marsStade Sylvio CatorAigle Noir - Valencia de LéogâneDimanche 24 marsParc Saint-Louis de Mirebalais

AS Mirebalais - FICAParc Saint-Jean de GressierCavaly - Don BoscoParc Levelt de Saint-MarcTempête de Saint-Marc - AS Petit-

GoâveLand des GabionsAmerica des Cayes - Victory de

JacmelStade Sylvio CatorRacing Club Haïtien - Baltimore de

Saint-Marc

Enock Néré

meir Vaknin, 3e à partir de la gauche, champion au rally Frontera

Comme vous l’avez constaté, la saison est bel et bien lancée dans le domaine des sports motorisés et par le biais de Meir Vaknin qui avait fait le déplacement pour prendre part au traditionnel “Rally Frontera” déroulé les 22, 23 et 24 février dernier, Haïti a obtenu la première place dans la catégorie Buggy (Expert). En fait, Meir Vaknin entend maintenir la flamme pour s’accaparer d’autres titres com-me cela avait été le cas au “Dominican Racing Series” en 2013.

Amoureux fou de rallyes et ran-

données, Meir Vaknin en compagnie de 35 autres pilotes et motards avaient pris part au “ Ride for Life” déroulé le dimanche 17 mars écoulé sur un circuit de 250 km.

Cette activité rentre justement dans le cadre du projet “Explore Haïti” qui voit de temps à autre pilotes et motards avec leur famille parcourir des kilomètres de route, question de faire plus ample connaissance avec la beauté du paysage.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

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8 22 Mars 2013No 824

Emeline et sa manager Yole Dérose émues devant le gâteau-surprise offert par le public

Pour un autographe d’Émeline, faire la queue, c’est peu...

Émouvante embrassade entre Emeline et le maître de chant James Germain

La jeune Annie Alerte confirme à la diva que la relève est assurée

Que sa signature était précieuse !!!

Vente-signature de Quintessence au Karibele 21/03/2013