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Marie Jossie Etienne, une femme de courage

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Page 1: Marie Jossie Etienne, une femme de courage
Page 2: Marie Jossie Etienne, une femme de courage

2 5 avril 2013No 832

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

17 164FANS

offrir un récital de slam de choix.

Admission : gratuite

Kreyòl La à Anbyans Club (Ex Aux Callebas-ses)

Retrouvez la bande à T-Djo Zenny à l’ancien local de Aux Callebasses récemment rebaptisé Anbyans Club. Dj X-tacy les accompagnera pour l’occasion.

Admission : 400 gour-des

Samedi 6 avrilMusique du monde pour un monde meilleur

Les artistes Réginald Policard, Fabrice Rouzier, Kéké Bélizaire, Alexia Millet, Ralph Millet, Richard Barbot, Richard Widmaier, Hans Peters et Jabadou seront tous en concert à Le Villate le 6 avril prochain.

Admission : 1500 gourdes

Anniversaire de Y’zrael à The Backyard

Fêtez avec la formation musicale Y’zrael à The Bac-kyard ce samedi avec la

L’AGENDAde

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : [email protected]

Vendredi 5 avril 2013Alex Jacquemin à Le Perroquet

Faites un arrêt à Le Perroquet ce vendredi aux environs de 8 h pm et profitez de l’animation musicale assurée par le guitariste jazz Alex Jac-quemin qui, pour l’occa-sion, sera accompagné de JohnBern Thomas à la batterie.

Black Roses à Kingston 18

Retrouvez les dj Fullblast, Christoo, Hot et Vibes à Kingston 18, restaurant jamaïcain situé à The Irish Village (sur la terrasse) pour une soirée

des plus animées.Admission : US $ 10

« Konpa Friday » à Garden Studio

Ne ratez pas le « Konpa Fridays » de Garden Stu-dio ! Au cours de cet évé-nement, le public pourra revivre des succès de notre musique nationale qui avec le temps sont devenus des classiques. Dj Live apportera aussi sa touche pour la réussite de cette soirée qui devrait débuter vers 9 h pm.

Admission : 250 gour-des

Passager 237 à Vert Galant

Le slam sera à l’hon-neur à Vert Galant ce vendredi. Stone, slameur camérounais, qui anime le premier atelier de slam du Lycée Français sera ac-compagné de musiciens haïtiens comme Zikiki et d’autres encore, pour

Préparé par Daphney Valsaint MALANDRE

participation des groupes et artistes Rebel Layonn et Jael et le DJ Rocksteady.

Admission : 500 gour-des

Dimanche 7 avril 2013Julien Janvier à Le Villate

La communauté évan-gélique et le public en général sont conviés au grand concert que donne Julien Janvier, chanteur évangélique dont la répu-tation n’est plus à faire, ce dimanche au Villate.

Admission : 1000 gourdes

Dug-G et Doc Filah pour la paix et l’union

Après sa réconciliation avec Izolan qui l’a amené dans plusieurs clubs de Port-au-Prince et de certaines villes de pro-vinces dans des face-à-face où foulards noirs et foulards rouges se sont trouvé

des voix admiratrices, Dug-G continue sa lutte pour l’union des clans. Sur son mixtape sorti en août de l’année derniè-re, le rappeur sollicite la participation de Doc Filah, l’une des grandes figures du

mouvement rap du Bas-Peu-de-Chose, pour une chanson qui prêche la paix et la non-violence. Dug G vient de louer les services de Pro Vision pour réaliser la vidéo de cette arme de sensibilisation.

Depuis qu’il ne fait plus partie de Roc-kfam Lame-a, Dug-G s’investit dans des affaires personnelles. Son studio Piwo Recordz est devenu un label qui produit de nouvelles voix du rap kreyòl et les propres chansons de l’artiste. L’artiste ne dépend plus de Lame-a et reçoit qui il veut dans les locaux de son studio. Ses collaborations se sont multipliées ces temps-ci, aux côtés de LIB Kolabo où il offre ses services ; et il continue de raf-fermir ses relations avec les gars de BPC réputés ennemis numéros des Mafias. Laissant toute sa haine et les malenten-dus dans le calendrier du passé, Dug G a partagé la scène plusieurs fois avec Izolan, et, sur son mixtape Men Vibe la, il est allé jusqu’à offrir au secteur du rap haïtien la première collaboration d’artis-tes issus du cœur de cette polémique.

Dug-g a titré le track «Nou pa vle plis pwoblèm », et, comprenant l’objectif et la force de cette idée, Doc Filah s’y est mis à fond. Ensemble, les deux amis croient qu’ils peuvent donner l’exemple, motiver les jeunes à aimer la musique mais non s’attacher à la violence que peut engen-drer la polémique. « C’est une chanson à caractère social produite par RickStyle. On a pris le refrain de ‘’No more trouble ‘’ de Bob Marley pour nous aider à faire passer le message. Filah est un exemple, une référence de sagesse et il pense faire comme Izo et moi. Je l’ai choisi pour ce qu’il représente socialement pour les fans. »

La vidéo, qui est actuellement en tournée à Pétion-Ville, sera réalisée par Mackendy Jeune de Pro Vision. La voix de l’artiste Gandhi imprègne aussi cette chanson qui prône la paix et l’union sur le rythme qui attire le plus la jeunesse haïtienne.

Plésius Junior

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4 5 avril 2013No 832

Same bed but it feels just a little bit bigger nowOur song on the radio but it don’t sound the sameWhen our friends talk about you, all it does is just tear me downCause my heart breaks a little when I hear your name

It all just sounds like oooooh…Mmm, too young, too dumb to realizeThat I should have bought you flowersAnd held your handShould have gave you all my hoursWhen I had the chanceTake you to every partyCause all you wanted to do was danceNow my baby’s dancingBut she’s dancing with another man

My pride, my ego, my needs, and my selfish waysCaused a good strong woman like you to walk out my lifeNow I never, never get to clean up the mess I made, ohh…And it haunts me every time I close my eyes

It all just sounds like oooooh…Mmm, too young, too dumb to realizeThat I should have bought you flowersAnd held your handShould have gave you all my hoursWhen I had the chanceTake you to every partyCause all you wanted to do was danceNow my baby’s dancingBut she’s dancing with another man

Although it hurtsI’ll be the first to say that I was wrongOh, I know I’m probably much too lateTo try and apologize for my mistakesBut I just want you to know

I hope he buys you flowersI hope he holds your handGive you all his hoursWhen he has the chanceTake you to every partyCause I remember how much you loved to danceDo all the things I should have doneWhen I was your manDo all the things I should have doneWhen I was your man

When I Was Your Man

Bruno Mars

Fais-nous une brève présentation de toi ?

J’ai fait mes études primaires à l’école Saint-Esprit de Darbonne et mes études secondaires au collège Cœur Imma-culé de Marie (CIM). Ensuite j’ai étudié la pédagogie au centre pédagogique Haïti Éducation pendant trois ans. Je travaillais au Cours privé Léonard comme institutrice et responsable culturelle. J’ai démissionné de ce poste parce que j’ai un nouveau boulot au ministère de l’Édu-cation nationale. Je vais travailler dans le programme PSUGO avec les enfants des rues.

Dis-nous ce qui t’a motivée à deve-nir présentatrice. Et comment tu y es arrivée ?

Depuis toujours j’ai voulu être présentatrice, et voilà qu’aujourd’hui je vis ce rêve. Au début, je reprenais très souvent devant mon miroir les émissions que Ginoue Mondésir présentait à la télé.

Je suivais aussi les journaux. A chaque fois j’essayais de répéter les mots justes des présentateurs et présentatrices. Puis un beau jour, Richard Vieux m’a appe-lée pour me dire qu’on cherchait une animatrice pour une émission télévisée. C’est ainsi que je me suis présentée à l’entrevue. Malgré le stress j’ai réussi le test, et on m’a octroyé le poste. Père Jean Désinor, responsable de Radio Télé Soleil, m’avait dit que j’ai le talent qu’il faut, et que je dois le travailler davantage. Mais avant tout ça, j’ai fait mes premières expériences à travers une émission pro-motionnelle pour la Haitel pendant deux mois à Télé Star.

Aujourd’hui quelle différence fais-tu entre tes premiers jours et les dernières semaines de la troisième édition de «J’épelle au Soleil» que tu présentes ?

J’ai débuté comme un bébé sur quatre pattes. Mais à présent je suis plus

à l’aise. Je crois que je commence à faire mes premiers pas, si jeux me permettre cette expression. Je me suis améliorée. Je me maîtrise mieux, je suis moins stressée. Je peux ne pas préparer mes émissions et présenter le show comme ça doit. De jour en jour j’essaie de parfaire mes pré-sentations avec les critiques de téléspec-tateurs et de mes amis.

Quels genres de problèmes confrontes-tu sur le plateau ?

Je sais que ce n’est pas bien de laisser sa vie privée empiéter sur sa vie profes-sionnelle, cependant il arrive parfois que je me perde dans mes idées en pensant à autre chose au moment du tournage de « J’épelle au Soleil ». Sinon je ne donne pas du fil à retordre aux réalisateurs et caméramans. Heureusement, j’ai une bonne mémoire qui m’aide énormément.

« J’épelle au Soleil » représente quoi pour toi ?

C’est une partie de ma vie que je tiens à cœur. Ce n’est pas seulement une question de présentation ou du moins un passe-temps, c’est beaucoup plus que ça. J’adore les enfants et c’est ce qui m’a amenée à étudier la pédagogie. Pour moi éduquer les petits et aider à pro-mouvoir l’excellence, c’est ce qu’il y a de mieux. Et si c’est cette pierre que j’aurai à poser pour contribuer à reconstruire Haïti, j’irai jusqu’au bout.

Et qu’est-ce que ça te rapporte

d’être présentatrice ? Beaucoup de respect et de notoriété.

Franchement je ne savais pas que j’étais aussi populaire. A tous les coins de rue on me reconnaît d’un simple coup d’œil ; cela fait chaud au cœur. Toutefois, cela est aussi devenu un véritable problème, car je ne peux plus prendre le tap-tap paisiblement comme avant. Il y a tou-jours des gens qui prennent plaisir à me dévisager en taxi ou dans la rue, comme pour me dire : « T’as pas de voiture ?! »

Comptes-tu faire carrière dans la présentation ?

Je ne sais trop quoi dire. Même quand j’ai d’autres emplois du temps, je ne compte pas lâcher la présentation, du moins pour le moment. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver, néanmoins. Tou-tefois, j’avoue sincèrement que j’adore « J’épelle au Soleil ». C’est un milieu où je me sens comblée.

Partage avec nous des expériences que tu as fait dans d’autres domaines ?

Il y a de cela quelques années, je jouais au basket-ball et j’étais capitaine de mon équipe. Je rêvais de devenir une joueuse professionnelle. Mais en raison de problèmes de santé, j’ai dû aban-donner. A présent je pratique les danses latines en m’abonnant à des cours à la Henfrasa. Rien de plus, rien de moins.

De quoi est faite ta journée, surtout quand il n’y a pas d’émission ?

Ma vie c’est le boulot, la présentation, la maison et la lecture. Donc, ma journée est toujours équilibrée entre ces activi-tés. Lorsque je dois présenter l’émission, je fais en sorte que mon agenda ne bouscule pas la programmation de Télé Soleil. Et c’est comme ça qu’on s’entend à merveille.

Et c’est quoi, ton rêve de bonheur dans ce métier ?

Je le dis tout le temps, ce qui me tient à cœur c’est l’éducation des enfants. La société perd souvent confiance en l’avenir du pays et de nos jeunes, mais moi, j’y crois fermement et je m’accroche à apporter ma pierre à l’édifice. Je pense que je suis partie du bon pied pour pou-voir être utile sur ce point. Améliorer la qualité de l’éducation en Haïti, c’est plus qu’un rêve pour moi.

Propos recueillis parDimitry Nader Orisma

Khastia LudgerPrésentatrice de foi Présentatrice titulaire de « J’épelle au Soleil » sur la chaîne 25 depuis trois ans, Khastia Ludger est victime d’une mauvaise presse qui la néglige comme deuxième voix de l’émission. Cadette d’une famille de trois enfants, à 22 ans elle est institutrice et vouée à un bel avenir sur petit écran. Faites connaissance avec une jeune voix engagée dans l’éducation.

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55 avril 2013No 832

Le soleil tombera dans quelques heures. Au Parlement haïtien logé sur le littoral, à côté du port de Port-au-Prince, la grande salle de séance est fermée. Sur la cour, quelques députés tempêtent. Ils n’apprécient pas la circulaire leur inter-disant d’aller dans les ministères. Quand certains de ses pairs crient au scandale, à l’humiliation et envisagent même de couper quelques têtes dans le gouverne-ment de Laurent Lamothe en représailles, Marie Jossie Etienne chuchote « qu’il est mauvais de prendre des décisions sous le coup de l’émotion ». « En politique, on n’agit pas comme ça », ajoute la députée de Milot et de la Plaine-du-Nord réélue pour un second mandat.

Sa voix ne porte pas. Elle n’est pas écoutée. Même par ceux-là, qui, quel-ques minutes plus tôt, froissaient son tailleur bleu d’étreintes en la félicitant pour la distinction qu’elle venait de rece-voir de l’ambassade des Etats-Unis. Elle a été désignée Femme de courage. Marie Jossie Etienne n’en veut pas pour autant à ses collègues. « Le Parlement est une grande arène. Je poursuis ma mission pour défendre les intérêts de ma circons-cription », confie-t-elle, en attendant que lui soient ouvertes les portes de la salle de séance. Marie Jossie, mariée, mère de trois enfants, est une femme politique pragmatique. Derrière son accent nordi-que et sa tranquillité se cache aussi une stratège.

Inspirée de l’agronome Jean André Victor, l’un de ses mentors politiques, Marie Jossie Etienne admire Danielle St-Lot et Marie Laurence Jocelyn Lassè-gue. Ce sont, à ses yeux, des modèles, des femmes de courage engagées dans la lutte pour l’intégration et l’égalité homme/femme.

Féministe ? « Il faut que quelqu’un porte la revendication des femmes », répond celle dont l’action en faveur des femmes est déterminante. C’est la dépu-tée Marie Jossie Etienne qui avait conduit le plaidoyer en faveur du maintien de l’article 17-1 (quota 30 % de femmes) lors de la séance en Assemblée nationale sur les amendements de la Constitution

Marie Jossie EtienneUne femme de courageMarie Jossie EtienneUne femme de courage

Son deuxième mandat de députée de la circonscription de Milot et Plaine-du-Nord parle pour elle. Mais au-delà de son bilan, Marie Jossie Etienne est celle dont l’ac-tion a été déterminante pour une plus grande représentativité des femmes, le quota de 30 %. Née à Milot, cette femme politique pragmatique et perspicace est le sosie de millions de femmes de courage qui luttent pour un lendemain meilleur. Elle s’ouvre à Ticket.

de 1987. Grâce au support de ses pairs parlementaires, aujourd’hui, il y a un quota à respecter quant à la représenta-tivité des femmes dans l’administration publique et d’autres sphères de décision. Femme de courage, Marie Jossie Etienne, née dans la petite bourgade de Milot le 28 novembre 1973, est « la femme du quota de 30 % ». « Cette séance est l’un des meilleurs moments de ma vie de parlementaire », confie-t-elle. Elle n’a pas eu que des bons moments au Parlement. Pour tromper la vigilance de onze hom-mes de main payés pour l’assassiner le 21 avril 2006, le jour de son installation, Marie Jossie Etienne confie avoir quitté le Parlement en sous-vêtements. « J’ai pris un tap-tap au Portail Léogâne pour aller à Diquini presque nue », se souvient-elle, des larmes au bord des cils et le regard fixant le vide. Flash-back. Seize mois du-rant, pour échapper aux assassins payés par un de mes adversaires politiques mécontent de ma victoire, j’ai séjourné à l’hôtel Visa Lodge, raconte Marie Jossie Etienne. Des fois, pour déjouer les plans de ceux qui suivaient mon véhicule, je décidais d’aller dormir au Cap-Haïtien.

En dépit des tracasseries, Marie Jossie Etienne a un bilan. Deux lycées ont été construits grâce à ses démarches. L’un à Milot et l’autre à Plaine-du-Nord. Des marchés, des centres de santé aussi, ajoute la députée. « Le développement et la politique ne vont pas ensemble ». C’est la philosophie de cette femme po-litique. Son second mandat, Marie Jossie Etienne le considère comme un message. Le peuple a décidé de ne pas se séparer d’une servante, d’une personne en mis-sion qui défend ses intérêts, analyse celle qui a battu des hommes pour arriver là où elle est aujourd’hui. Marie Jossie Etienne, est plutôt de celles qui mettent la main à la pâte sans se faire prier dans les travaux au profit de leur communau-té. En 1994, elle avait fondé « le Cercle d’épanouissement des filles » de sa ville. Assez frêle, faisant 1,63 m de taille, elle bourlinguait, comme « yon gren n promennen ». Elle identifiait les besoins des agriculteurs, des femmes dans cette

C’EST LEUR ANNIVERSAIREJeudi 5 avril

Yole Dérose (chanteuse), Krista Allen (Actrice), Christopher Reid (Rappeur), Kenose Saint Felix, Agnetha Faltskog (Chanteuse), Colin Powell (Politicien), Frank Gorshin (Acteur), Roger Corman (Producteur), Gale Storm (Artiste), Gre-gory Peck (Acteur).

Vendredi 6 avrilJD Question Replik (Rappeur), Pierre

Jean-Simon Emmanuel (Douanier), Nechlene Beneche (Finaliste Miss vidéo), Stephania Lucia Romage, Candace Came-

ron (Célébrité), Zach Braff (Acteur), Paul Rudd (Acteur), Ari Meyers (Célébrité), John Ratzenberger (Acteur), Philip Austin (Acteur), Billy Dee Williams (Acteur).

Samedi 7 avrilRussell Crowe (Acteur), Jackie Chan

(Acteur/chanteur), Daniel Pierre, Janis Ian (chanteur), Fichela Cheron Benjamin, Francis Coppola (Metteur en scène), Da-vid Frost (Journaliste), Jude Volcy, Fordy Killa (Rappeur), Jame Garner (Artiste).

Dimanche 8 avrilRonito Robenson (Animateur),

Yole Dérose (chanteuse) née le 5 avril

Gemima Gille, Kirsten Storms (Célé-brité), Katee Sackhoff (Actrice), Patricia Arquette (Actrice), Julian Lennon (Chanteur/compositeur), Kofi Annan, Shecky Greene (Actrice).

C’est aussi leur anniversaireLoudnie Brutus, Vladimir Thélusma,

Shakira Saint-Louis, Patricia Auguste, Geerly La Malélivé, Mirlène Saintil, Kernizan Frantz, Tyna Laplace, Jean Charlemagne Jenny

communauté où Henri Christophe, le roi bâtisseur, avait érigé sa ville : Sans-Souci.

Cette baptiste qui partage la vie de l’agronome Pierre Frantz Lamour est d’une étonnante simplicité. Plat préféré ? Elle fait honneur à tout ce qu’on met sur la table. A l’image de millions d’autres femmes, Marie Jossie Etienne ne se plaint pas. Elle se bat, lutte pour un change-ment de la condition humaine. Hommes

et femmes, insiste cette femme dont le courage a été reconnu. Une reconnais-sance qui ne lui donne pas la grosse tête. « C’est juste une motivation afin de continuer à aller de l’avant pour que les choses changent », selon Marie Jossie Etienne.

Roberson [email protected]

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Vendredi 5 avril 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Leur leurre

P comme petit poste, entendez par-là la télévision. P comme piratage, on en aura jusqu’au

15 juin 2015, date butoir pour le passage à la télé numérique en Haïti.

Dans le cadre de ce piratage, on a plein la tête les trois F : films, football, feuilletons ou les DVD, traduisez : divertissement, videos, documentaires.

En dehors de cette griile de programmation piquée dans les télés d’outre-mer, on ne voit pas d’où viendra le salut pour nos chers programmateurs.

Le sport à la télé souffre d’un déficit de couleur locale à l’image des autres genres. La télé numé-rique viendra-t-elle sauver l’hon-neur en obligeant en quelque sorte les programmateurs à faire preuve d’imagination et les producteurs locaux à se faire entendre ?

En télévision, faire oeuvre qui vaille ne signifie pas forcément s’enliser tête baissée dans une aliénation culturelle.

Si le stade Sylvio Cator ne fait pas recette, l’une des raisons, c’est la diffusion outre mesure de spec-tacles souvent sans proportions avec la réalité de notre football amateur.

Inconsciemment, les fans de foot espèrent toujours trouver au stade la même qualité de spectacle qu’à la télé. Ce qui est un leurre.

Le mois de mars le sport haïtien a été marqué par l’ouverture du championnat national de football Digicel (D1). D’autres

activités organisé par la de ligue de l’ouest (LVBRO) ont retenu l’attention des sportifs : le marathon de volley-ball qui s’est déroulé au Centre sportif de Carrefour, la conférence de presse en annonçant la reprise des activités dans la coupe Comme il Faut, la parti-cipation des juniors haïtiens au World Junior of Tennis disputé à Parque del Este (République dominicaine) et pour finir, la cérémonie de pose de la première pierre des travaux de réaménagement du Land des Gabions aux Cayes . Voici la chronologie des activités sportives qui se sont dérou-lées en ce mois de mars.

1er mars : Démarrage des mat-ches amicaux pour l’équipe féminine de volley-ball au collège Saint-Pierre en prévision justement de sa partici-pation aux qualifications de la coupe du monde et le tournoi de la CASOVA qualificatif pour la NORCECA.

OmnispOrts / EphéméridEs

Un riche mois de mars

2 mars : Journée nationale de tennis junior célébré au Clos.

3 mars : Report de la première journée du championnat national de 1ère division Digicel (D1).

8 mars : Dernier entraînement de l’équipe nationale junior de tennis avant son départ pour Santo Domingo dans le cadre de sa participation au World Junior of Tennis

9 mars : Démarrage du cham-pionnat national de 1ere division Digicel

9 mars : Guillaume Blanchet, Alek Villard et Krishna Maurice prennent l’avion à destination de Santo Domin-go pour représenter Haïti au World Junior of Tennis devant se dérouler à Parque del Este.

9 mars : Ouverture de la coupe de la Ligue organisée par la LVBRO au collège Saint-Pierre.

10 mars : Activités sportives or-ganisées en cyclisme, canoe kayak, athlétisme et natation sur la côte des Arcadins pour sensibilise à la cause de l’environnement à l’environnement.

14 mars : Première rencontre entre la ministre Magalie Adolphe Racine et les federations et associa-tions sportives.

15 mars : Conférence de lance-ment de la 10e édition de la coupe Comme Il Faut.

15 mars : Cérémonie de pose de la 1ère pierre des travaux de réamé-nagement du Land des Gabions des Cayes par la compagnie de téléphonie mobile Digicel.

17 mars : Marathon de volley-ball organisé par la LVBRO au Centre sportif de Carrefour.

20 mars : En match amical dis-puté à Oman, la sélection de ce pays triomphe des nôtres (Grenadiers) par 3 buts à 0.

23 mars : le Racing Club Haïtien (RCH), rejoint l’élite de la 1ère divi-sion fête ses 90 ans d’existence.

24 mars : Une courte victoire (1-0) du Racing aux dépens du Bal-timore de Saint-Marc, le place en première position du championnat national de 1ere division.

Entraineurs en formation réunis au stade sylvio Cator (photo : Yonel Louis)

Périlleux déplacement pour l’équipe haïtienne à Guatemala-City, car dans le cadre des barrages de la coupe Da-

vis pour le maintien en Groupe 2, la bande à Iphton Louis (capitaine de l’équipe) jouera ce week-end face au Guatemala, ceci, en altitude et sur surface dure.

Dans l’histoire des confrontations entre Haïti et le Guatémala en coupe Davis, ce dernier a le dessus avec 4 victoires con-tre seulement une défaite (1992) face à l’équipe haïtienne.

Guatemala qui, à l’occasion de cette 6e confrontation, aura l’avantage de recevoir sur son terrain et devant son public, con-stituera certainement un morceau difficile à avaler par les « bleu et rouge ».

Arrivé depuis le lundi 1er avril dans la capitale guatémaltèque, les Haïtiens se concentrent depuis lors sur leur pré-paration afin de tenir la dragée haute à des adversaires qui tiennent à rester en Groupe 2.

Sauf changement de dernière minute, la composition de l’équipe haïtienne pour les barrages face au Guatemala est la suivante :

# 1 Olivier Sajous (738 ATP)# 2 Hillel Rousseau# 3 Allen# 4 Jean-Marc BalzaneLe capitaine est Iphton Louis.3 joueurs et 1 capitaine constitueront

la sélection du Guatemala devant dis-

puter les 5, 6 et 7 avril les barrages face à l’équipe haïtienne . Il s’agit de :

# 1 Cristofer Diaz-Figueroa (494 ATP)

# 2 Sébastien Vidal (1967 ATP)# 3 Julien UriguenLe capitaine est Anthony VasquezLe président de la fédération haïtienne

de tennis remercie le Groupe Jean Vorbe et l’Aciérie d’Haïti qui ont contribué à rendre possible le voyage de l’équipe haïtienne en territoire guatémaltèque.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Objectif : le maintien en Groupe 2haiti / COupE davis

24 mars : Déroute des Grenadiers face à leurs adversaires dominicains (1-3). Une défaite qui fait couler beau-coup d’encre si bien que dans les cou-lisses, on réclame le départ du Cubain Blake Cantero ainsi que son staff à la tête de l’équipe nationale senior.

28 mars : Une sélection scolaire formée des meilleurs évoluant dans le cadre du championnat du Comité interscolaire de basket-ball (CIBA), prend la route à destination de la Ré-publique dominicaine pour participer à un tournoi de basket-ball.

29-30 mars : Tournoi de volley-ball organisé à Aquin et qui rentre dans le cadre des festivités de la 6e édition “ Destination Aquin “.En catégorie féminine Magic remporte le trophée après sa victoire 2 sets à 1 sur les Tigresses, tandis que chez les hommes, Tigers s’adjuge du titre de champion après sa victoire aux dépens de la formation d’Estudiantes 2 sets à 0.

31 mars : Le Racing perd sa place de leader du classement du championnat nationale de 1ère divi-sion après avoir été défait par le l’AS Mirebalais.

Préparé par Emmanuel Bellevue

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Vendredi 5 avril 2013 7

stade Sylvio Cator. En levée de rideau de cette rencontre tant attendue, les équipes d’EDH et OAVCT se mesu-reront en (20) minutes par mi-temps. Même cas de figure pour la rencontre devant mettre aux prises la Présidence aux hommes de Barikad Crew.

Toujours avant la grande finale, les équipes de Valerio Canez et la Primature vont en découdre pour parapher le trophée récompensant le vainqueur de la petite finale.

Les amants du ballon rond seront gâtés par les Institutions qui partici-peront à cette fête de football. Ainsi, Valério Canez va offrir pour l’occasion deux télévisions (flat screen), l’un à un enfant et l’autre au grand public lors du traditionnel show à la mi-temps. Pour sa part, les 200 premiers arrivés auront droit à de la crème à la glace (crème maïs), et ceux qui sont à jour avec l’EDH pour le mois écoulé,

Un vendredi de football corporatifau stade Sylvio Cator

auront accès gratuitement au stade. La Digicel promet également des cartes de recharge pour ceux qui ont acheté des cartes de tribunes au prix de (100) gourdes.

S’exprimant sur la finalité de cette compétition, le président de l’Ahsc a fait savoir que c’est une façon pour lui de prêcher l’unité et la paix. « L’objectif de cette compétition est de réunir la nation haïtienne pour qu’il y ait l’union et la paix. Ce faisant, nous avons également offert la possibilité aux institutions haïtiennes de créer plus d’emploi. Ainsi, nous prenons part à la lutte contre la délinquance juvénile », a clairement expliqué Pa-trick Bélizaire.

Au palmarès de la compétition : en 2002 et 2003 ce sont les équipes de Cimo et du palais national qui se sont imposées respectivement contre Swat et la Marine haïtienne au terne

du tournoi inter corps spécialisé. En 2005, l’équipe de Bél-Air a raflé la coupe aux dépens de celle du palais national dans le cadre du tournoi baptisé « Championnat de l’unité ». Les autres éditions sont remportées successivement par la mairie de Del-mas en 2007, Brasserie la Couronne en 2008 et la mairie de Pétion-Ville en 2009.

Ainsi, l’équipe de l’Eglise de Saint-Vincent de Paul et celle de la 2e cité (Delmas 3) vont s’affronter en vue de s’adjuger la 8e édition de la grande finale de la ligue des champions or-ganisée par l’Association haïtienne de sports corporatifs (Ahsc).

Les DJ, Constant, Bertin et Jeffry-Mix vont assurer l’animation à la mi-temps. Les choristes de DJ Constant ont promis de charmer le public qui aura fait le déplacement.

Légupeterson Alexandre /[email protected]

De retour à Indiana le 24 mars der-nier en vue d’intégrer l’équipe de football de l’Université d’Indiana

disputant la (Woman Professional Soc-cer League), les joueuses haïtiennes ont affronté l’équipe nationale U-20 du Mexique, le mercredi 3 avril 2013 à l’Estadio Alumni Field de l’Universi-dad de Notre Dame en match amical de préparation. Au terme du temps réglementaire, elles se sont inclinées sur le score étriqué de 0-1.

Sous la houlette de Shek Borosky, après avoir subi la loi de l’Australie (0-4) l’an dernier, pour leur pre-mière rencontre de l’année 2013, les Haïtiennes n’ont pas pu éviter la défaite. En attendant le coup d’envoi de la WPSL, cette rencontre rentre dans le cadre de la préparation des coéquipières de Lovelie Placide en vue des éliminatoires de la Coupe du monde féminine de la FIFA, Canada en 2014.

Signalons qu’en 2012, les Grena-dières avaient pris la dernière place de la WPSL avec un total de (5) points. En (14) rencontres, elles n’ont eu qu’une victoire, contre (11) défaites et un match nul, (33) buts encaissés et (8) inscrits.

L’équipe haïtienne : Lovelie Pla-cide, Nadia Valentin, Adeline Saintil-mond, Gina Coutard, Cyntia Imma-cula, Yves Marie Dina Jean Pierre, Manoucheka Pierre-Louis, Yvrose Gervil, Roselore Borgella, Woodlyne Robuste Kétura, Géralda Saintilus, Kencia Marseille, Kensie Bobo, Mona Bercier, Natasha Cajuste, Sophia Ba-tard, Marie Louinie Valciné, Nerlande Emmanuel Manius et Wisline Dolcé.

Mercredi 3 avril 2013Haïti - Mexique (U-20) : 0-1

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évoluant dans le championnat natio-nal de première division. Contrainte économique oblige. « Je suis un fan du Tempête FC, mais vous savez que j’ai une famille, cela sous-entend qu’il me faut les moyens nécessaires pour faire face à mes responsabilités. Ainsi, je décline l’invitation de l’équipe saint-marcoise. Tout comme celle du Racing et du Victory SC », a fait savoir Stéphane Guillaume.

Selon Stéphane, plusieurs joueurs haïtiens, tels Olrish Saurel, Fabien Vorbe et Kénol Versailles avaient participé à un essai conçu spéciale-ment pour les Grenadiers. Seul Kénol a rendez-vous de retrouver l’équipe après six mois. « Les entraîneurs avaient fini de recruter les milieux de terrain. Ainsi, Kénol va devoir attendre pour intégrer le groupe. Je ne sais vraiment pas pour les autres joueurs. Je n’avais pas eu la chance de les rencontrer », a répondu Stéphane à la question de savoir s’il était le seul Haïtien qui effectuait le try-out au sens des Strikers.

L’an dernier, Stéphane avait dis-puté quelques matches pour le Don Bosco pendant les play-offs avec pour objectif premier de retrouver son vrai niveau. « Je ne sais quoi dire pour remercier ceux qui ne cessent de me supporter. Certains pensent que je n’aurai aucune chance de rejouer au foot, je prouve le contraire. Ainsi, j’aimerais conseiller aux jeunes foot-balleurs de faire preuve de courage et de discipline dans leur vie. N’éaient ces deux qualités, il serait impossible d’y revenir. Tant qu’il y a la vie, il faut

Longtemps absent des terrains de foot pour cause de blessure, Stéphane Guillaume, membre de la sélection haïtienne victorieuse

de la coupe Caraïbes des nations en 2007, est devenu depuis le samedi 30 mars 2013 l’un des joueurs com-posant l’effectif de l’équipe du Fort Lauderdale strikers qui évolue dans la North american soccer league (Nasl) aux Etats-Unis d’Amérique.

En effet, le natif de la ville de Saint-Marc a paraphé un contrat de deux ans en faveur de l’équipe de Stri-kers au terme d’un try-out effectué le mois dernier. « Je suis en train de savourer le fruit d’énormes sacrifices que j’ai consentis à l’entraînement pour passer d’avec succès cet essai. Ils étaient plus de deux cent joueurs issus un peu partout qui venaient par-ticiper à ce try-out, mais au final, les entraîneurs n’ont retenu que quatre. Je remercie Dieu pour avoir eu cette opportunité », a commenté Stéphane, d’un air content sans révéler le mon-tant de cet accord. Toutefois, il a ajouté que: « L’offre des Strikers est de loin supérieure par rapport à celle des équipes haïtiennes. J’ai signé pour deux ans avec option de mettre fin à mon contrat si je trouve une autre équipe qui m’offre un salaire plus raisonnable ».

Contacté par les équipes du Tempête FC de Saint-Marc, Victory SC de Jacmel et du Racing Club Haï-tien pendant l’intersaison, l’ancien joueur de l’Aigle Noir AC n’était pas arrivé à trouver un terrain d’enttente avec les dirigeants de ces équipes

garder l’espoir », tel est le message de Stéphane Guillaume.

Les protégés de l’entraîneur, Da-ryl Shore (Strikers) jouent leur premier match de la saison 2013 ce week-end à l’occasion de la journée inaugurale, et ce, dans leur fief à Lockhart Sta-dium à compter de 7h 30 pm face à l’ancienne équipe de Fabien Vorbe, FC Edmonton.

Signalons que Stéphane Guillau-me ne rejette pas l’idée de réintégrer la sélection nationale de football qui ddoit disputer la phase finale de la 12e édition de la Gold Cup qui aura lieu aux USA du 7 au 28 juillet prochain.

A propos de la NaslLa North American Soccer League

est une association d’équipes profes-sionnelles de football créée fin 2009 et qui reprend le nom d’une ligue qui exista de 1968 à 1984. Elle comprend des équipes issues strictement des USA, du Canada et de Porto-Rico, et elle organise un championnat à partir de 2011 qui est considéré comme le deuxième niveau, par la fédération américaine de soccer (USSF), dans lequel participent neuf (9) équipes. Ce sont : Silverbacks d’Atlanta, Railhawks de la Caroline, Stars du Minnesota, Cosmos de New York, Islanders de Porto Rico, Scorpions de San Antonio, Rowdies de Tampa Bay, FC Edmonton et Strikers de Fort Lauderdale. Les équipes de NASL ne peuvent compter plus de sept joueurs n’ayant ni la na-tionalité américaine, ni la nationalité canadienne dans leur effectif.

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Stéphane Guillaume auFort Lauderdale strikers

Les Grenadières s’inclinent

Le stade Sylvio Cator sera le théâtre ce vendredi 5 avril 2013 d’un évènement majeur puisqu’il accueillera la grande finale de

la 5e édition du championnat de la fraternité baptisé « Coupe de la Pré-sidence » organisée par l’Association haïtienne de sports corporatifs (Ahsc). Pour l’occasion, l’Eglise Saint-Vincent de Paul affrontera l’équipe de la 2e cité de Delmas 3 pour la conquête du titre suprême. Le même jour, trois autres matches sont également au programme pour rehausser l’éclat de cette journée de football. A suivre particulièrement l’équipe de football de la Présidence face à celle des rap-peurs de Barikad Crew.

Après plusieurs matches tout au long de l’année 2012, finalement les dirigeants de l’Ahsc ont décidé de faire jouer la grande finale de la ligue des champions ce vendredi 4 avril au

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