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Marie Fricout scnographie

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portefolio de Marie Fricout, scénographe

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Marie Fricout scnographie

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Ce porte folio est composé en deux parties :

1ère partie : travail personnel / 2ème partie : travaux annexes

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Par la scénographie, il s’agit pour moi de créer des dispositifs d’espace-temps plus que des décors. Les pages qui suivent présentent la façon dont j’explore les liens entre la scène et ses spectateurs. Je cherche la manière dont se forme un public, la façon concrète dont se définit une scène, le lieu où peut naître une fiction, une histoire... Prend-elle place au milieu de notre réalité, a-t-elle besoin de son espace fabriqué ? Au bout du compte, qui fabrique cet espace: le scénographe, le spectateur, l’acteur ?

Où, aujourd’hui, trouve-t-on des espaces scénographiques ? Qui en sont les acteurs ? Qui fabriquent nos histoires ? Comment se compose un public et comment se comporte-t-il?

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LE TABOURET à TROIS PIEDS

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Réalisation d’une scénographie dans le cadre du diplôme de fin de cycle de Sylvain Urban, en équipe avec Itzel Palomo.D’après Le tabouret à trois pieds, texte de Daniel Keene,petite forme de 20 min,conservatoire de Colmar,Mai 2009

À partir d’un extrait du texte de Daniel Keene, auteur dramatique contemporain australien, la volonté du comédien était de travailler sur les angoisses générées par la nuit.

La scène se déroule dans un asile de nuit où sont accueillis trois sans-logis. S’appuyant sur une esthétique expressionniste, il est question de transformer ce huis clos en un dévoilement des peurs et fantasmes des deux personnages centraux. À ces fins, le dispositif scénique inclu les spectateurs dans le lieu de l’action, au sein d’une atmosphère intimiste, parfois étouffante, mystérieuse la plupart du temps. L’action est ramenée à une actualité, celle des campements des sans-abris, du mouvement Don Quichotte.

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En prenant physiquement part au campement, le public se retrouve caché sous des tentes, et n’a qu’une vue partielle de l’action. Cela permet une mise en scène d’apparitions et disparitions, en référence au dialogue interprété, qui aborde la question de la mort et la façon dont les disparus rodent autour des vivants. La proximité entre les spectateurs est augmentée par la division du public en petits groupes. Les toiles des tentes se font réceptacles des ombres, celles des comédiens comme celles des spectateurs, et forment ainsi un environnement à 360°. Le spectateur se trouve inclus d’office dans la fiction qui lui est présentée. Pour une petite forme de 20 min, l’enjeu était ici de travailler à l’aide de techniques efficaces et des structures légères, la pièce étant suivie de deux autres petites représentations. Les tentes sont installées à 1m de hauteur du sol, le public se tient debout à l’intérieur. Chaque ouverture de tente tient le rôle de cadre de scène.

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plan d’installation des tentes sur piquets autour d’une scène centrale.

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HTP 40

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Réalisation d’un mobilier, en équipe avec Ying-Jun Xue et avec l’aide d’Hélène Bootz, pour l’espace convivialité de l’exposition : HTP 40, tu l’aimes ou tu la kiffes.Exposition sur le quartier de hautepierre à l’occasion de ses 40 ans d’existence, réalisée par l’association horizome.décembre 2010.

L’Association Horizome est composée d’artistes, graphistes, scénographes, sociologues et antropologues. Elle est implantée dans le quartier de Hautepierre, situé aux abords de Strasbourg. Son activité se concentre sur l’histoire (passée et présente) du quartier, notamment à travers son architecture et son urbanisme, ainsi que sur les liens sociaux et leur valorisation. Son but est de soutenir la dynamique culturelle et créative du quartier, selon une approche contextuelle.

A l’occasion des quarante ans du grand ensemble de Hautepierre, Horizome donnait à voir l’ensemble des ses recherches et activités menées jusqu’ici. Dans le hall du théâtre de Hautepierre se tenait l’espace convivialité, destiné à recevoir le public autour de temps forts organisés par différentes associations du quartier : séances de jeux, projections de films, présentation des associations, débats, salon de lecture.

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Le plan du quartier de Hautepierre, de même que le plan du théâtre, a été dessiné autour de la figure géométrique de l’hectagone, suivant un principe de mailles qui s’assemblent les unes aux autre. Pour chaque îlot d’habitation, à Hautepierre, on parle de Maille. Pour la conception du mobilier nous avons repris ce motif qui fait l’identité formelle du quartier. Le principe de formes qui s’assemblent les unes aux autres permet de donner une dimension flexible au mobilier qui devait être adaptable à différentes situations. Leur construction devait être simple, rapide, légère et peu coûteuse.

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RE:wALDEn

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Réalisation d’une scénographie virtuelle sur open sim pour la partie finale d’une scénographie vidéo réalisée par pierre nouvel, pour un spectacle de jean françois peyret, re : walden, présenté lors de l’ open du paris villette, festival des scènes virtuelles. Théâtre Paris Villette.Juin 2011.

Re : Walden est la 2ème phase d’un projet évolutif de Jean François Peyret sur le texte Walden d’Henry David Thoreau. Cette création scénique qui est une suite de variations sur l’écriture de Thoreau, vient confronter l’expérience de « diminution technique » évoquée dans le texte, à celle de «l’espèce humaine augmentée», représentée sur scène. La littérature de Thoreau se voit relayée, interprétée, traduite et réinterprétée par quatre acteurs qui sont, au fur et à mesure, augmentés de toutes sortes de prothèses, traducteurs et autres technologies intrigantes. De leur parole retransmise, à leur voix synthétisée, c’est finalement tout leur corps qui se fait happer, projeté dans l’écran d’une île virtuelle et réincarné par l’intermédiaire de bots (robots). Le travail scénographique a été la création de ce dernier espace, le lieu du virtuel, révélateur de possibles encore méconnus.

© Marikel Lahana www.marikellahana.com

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© Marikel Lahana www.marikellahana.com

L’île, qui a sa propre autonomie, est accessible sur internet, sur la plate-forme Open Sim et continue ainsi d’exister au-delà des temps de représentation. Chacun peut s’y connecter, s’y promener, visiter les coulisses, découvrir les hors champs, expérimenter de nouveaux point de vue... jusqu’à se plonger dans les eaux du lac.

Lors de la représentation, la première image à apparaître est celle d’une salle qui vient répondre en miroir à la salle réelle.

Les personnages virtuels, les bots, dialoguent avec les acteurs, ils répondent de manière aléatoire des bouts de texte extraits du récit de Thoreau. Progressivement, la scène se fait envahir d’une forêt qui se dessine dans un brouillard de transparences, pour finalement peu à peu laisser place au lac de Walden, à son eau numérique et vaporeuse. Le spectacle prend fin au milieu de cette estampe virtuelle.

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vue du ciel, vue sous le lac, hors temps de représentation

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When I Wrote the folloWIng pages, or rather the bulk of them, I lIved alone, In the Woods, a mIle from any neIghbor, In a house WhIch I had buIlt myself, on the shore of Walden pond, In concord, massachusetts

Quand j’aI écrIt les pages suIvantes, ou plutôt la plupart d’entre elles, je vIvaIs seul, dans les boIs, à un mIlle de tout voIsIn, dans une maIson Que j’avaIs construIte moI-même, sur les rIves de l’étang de Walden,

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We commonly do not remember that It Is, after all, alWays the fIrst person that Is speakIng

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LE REPAS

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création théâtrale Le Repas.scénographie et mise en scène, d’après un texte de Valère Novarina,au Molodoï, strasbourgJanvier 2012

À l’origine de ce projet il y a une préoccupation scénographique, le motif du spectateur englouti, à laquelle est venu répondre le texte du Repas. Il y a ce défi de manger de nos propres yeux, cette étrange envie de se faire avaler dans la scène que l’on regarde.

Le dispositif scénique se traduit par un plan de table, pensé comme un outil de jeux de la langue Novarinienne. Cette langue est poétique, concrète et buccale, elle nous emmène à l’origine du mot, dans son sens et dans son élocution. Dans Le Repas le mot existe pour lui-même, il est matière à mastiquer et vient bousculer le mangeur, ré investir le mangé, exciter les échanges... Ce repas devient une joute verbale aussi bien physique qu’intellectuelle.

L’ensemble a donc été pensé autour du concept de la cuisine, à savoir la cuisine des aliments mais aussi celle de l’espace, des mots, des personnalités... les relations à la nourriture sont interrogées en même temps que les relations à l’autre.

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Le texte étant abordé à travers un travail de l’espace, c’est en initiant un jeu entre l’installation scénographique, les déplacements des acteurs et la présence corporelle du publique que naît une dramaturgie du repas.

Le public s’installe tout autour d’une sorte d’aquarium à taille humaine. Peu à peu, les comédiens apparaissent à l’intérieur, ils circulent derrière des parois translucides, ils commencent à les soulever puis finissent par les démonter entièrement. L’espace central, la scène, se transforme alors en une table à laquelle sont attablés les spectateurs. Toutes les parois sont ensuite remontées autour du public, la scène se vide et les acteurs réapparaissent de l’autre côté, laissant au dedans les spectateurs se regarder dans le blanc des yeux. Le public fait tout d’abord l’expérience d’un espace fragmenté pour se retrouver finalement dans un espace commun. Les spectateurs observent une scène de l’extérieur jusqu’à se retrouver à l’intérieur de celle-ci, sans jamais bouger de leur chaise.

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© Rui-Serge Azevedo Brooks

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jean QuI dévore corps : IcI, très voyant publIc grand voyant, nous avons soudaInement prIs peur et avons redouté Qu’au cours d’un spec-tacle d’un repas repré-senté, devant des yeux QuI n’avaIent toujours rIen vu, le mangeur mIl-le deux cent vIngt et un se lève soudaInement et nous fasse publIQue-ment usage de ses dents.

© Rui-Serge Azevedo Brooks

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© Rui-Serge Azevedo Brooks

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tous les hommes se rangèrent dans l’ordre du sujet-verbe-complément, puIs on écouta et on frappa à la porte.

© Rui-Serge Azevedo Brooks

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ÉTAnT DOnnÉ Un mUR...

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Déambulation sonore, scénographie urbaine.textes de georges perec, michel de certeau, dominique gonzales-foerster, daniel lemler, pascales camus-walter et alain kass.étant donné un mur, que se passe-t-il derrière ? diplôme de fin d’étudeprésenté à un jury en juin 2012 puis en public en octobre 2012, dans le cadre des journées de l’architecture.place de l’esplanade, strasbourg.

Cette création est une déambulation sonore au travers de l’Esplanade, au travers de ses rues, ses couloirs, ses jardins, ses places… On y entend des souvenirs d’étudiants, des descriptions d’habitants du quartier, des textes de Perec, d’autres de De Certeau. C’est aussi un temps pour s’arrêter sur un banc et observer… et attendre … que tout se passe, atterrir dans de nouveaux espaces, découvrir un intérieur, habiter une maison un bref instant.

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Guidés par une narration au casque, un groupe de cinq spectateurs est ammené à s’asseoir sur un banc et observer l’espace autour d’eux. Au bout d’un instant, tout près d’eux, vient se poser une paroi en carton, puis une autre, puis une autre, jusqu’à ce que le banc soit entièrement entouré, jusqu’à ce que le tout soit recouvert d’un toit. Les spectateurs, regroupés dans cette nouvelle maison en carton, écoutent alors un texte sur l’espace privé. Lorsque celui-ci est terminé, seuls restent les bruits qui leur viennent du dehors, jusqu’à ce que s’ouvre une petite fenêtre, puis une autre, puis une autre, et encore d’autres... D’un côté ou d’un autre, elles viennent cadrer les scènes de la rue. L’espace de la place se découvre petit à petit jusqu’à ce que le toit et les murs tout entiers se retirent, s’éloignent et se dispersent au hasard de la place. Au loin, sous un arbre, on peut voir une autre maison, en carton, pareillement, elle est apparue et elle attend.

vIvre c’est passer d’un espace à un autre en essayant le plus possIble de ne pas se cogner.

Point de vue du spectateur ►

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Point de vue du passant ▼

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Ephémères et changeantes, ces petites boîtes initient un jeu entre l’espace intérieur et l’espace extérieur. Les maisons viennent cacher le public en même temps qu’elles signalent sa présence. En brouillant les frontières entre spectacle et spectateur, elles questionnent la façon dont on observe un lieu et dont on s’y positionne. Elles se posent sur la place comme on pose des questions et viennent interroger les architectures, juste sous leur fenêtre. Elles se jouent de l’espace immuable en construisant et déconstruisant sans cesse d’autres espaces, inattendus et fragiles.

Le principe est de couvrir pour mieux découvrir, d’écouter pour mieux regarder, de s’extraire d’un lieu pour mieux s’en imprégner. L’expérience vient souligner la place que prend un corps dans un lieu, à travers une approche sensible de l’espace.

n o s h a b I t a t s s u c c e s s I f s n e dIsparaIssent jamaIs totalement, nous les QuIttons sans les QuItter car Ils habItent à leur tour, InvIsIbles et présents dans nos mémoIres et dans nos rêves. Ils voyagent avec nous.

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PLAy > URBAn

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Approches artistiques en territoire urbain.Programme de «creative research» entre l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg, la wits school of arts de johannesbourg et l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa. Play > Urban est une suite de workshops, séminaires, expérimentations, performances et événements qui s’articulent autour de la constitution de savoirs sur les espaces urbains.

Comment, via des pratiques d’artistes autour des arts de la théâtralité, du temps, du performatif, du spectaculaire, du scénographique, du jeu, de la relation au spectateur, peuvent s’inventer des dispositifs de création en immersion dans le contexte urbain de grandes villes. Comment ces dispositifs de création s’articulent aux pratiques quotidiennes de vie et d’occupation de l’espace, aux contextes, aux habitants, aux territoires, les questionnent, les (re)mettent en jeu, et tentent de fabriquer (pour quelques instants ou plus durablement) de l’espace public.

(http://www.esad-stg.net/what-play-urban-is-about)

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LA PETITE FRAnCE Workshop Mai 2011 Strasbourg

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Mise en scène d’une visite guidée performative à l’occasion du premier workshop à Strasbourg pour lequel l’ESAD recevait des étudiants, artistes et chercheurs de Johannesbourg. Travail de groupe avec Garance Coquart, Pierre Lebon et IrèneTtchernooutsan.

Entre image carte postale et décor de cinéma, le quartier de la petite France nous a questionné sur le rôle qu’il joue dans la ville de Strasbourg, la façon dont il y a été figé pour devenir un quartier exclusivement touristique. Nous avons voulu rejouer la manière dont ce lieu prend la consistance d’un lieu de représentation bien plus que celle d’un lieu de vie. Pour cela nous avons décidé de jouer avec la notion de public, et remettre en question les possibles visiteurs, spectateurs, acteurs qui traversent la Petite France. Une visite guidée orchestrée a été organisée. Nous avons commandé à une guide professionnelle un tour de la petite France pour les participants du workshop. Autour de cette visite, en faisant appel à une cinquantaine de figurants, nous avons mis en scène plusieurs faux groupes de touristes. Une véritable chorégraphie s’est opérée autour de la visite guidée, soulignant de manière exagérée les sensations de foule, de mouvements synchronisé et de pauses; faisant basculer la réalité du lieu dans une ambiguïté inquiétante et révélant certains mécanismes de l’expérience touristique.

pistes de recherches

◄ chorégraphie pour touristes figurants ▼

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POP-UP PICnICWorkshop Septembre 2012Johannesbourg

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Travail de groupe avec Victoria Wigzell, Janike Fourie, Zakara Raitt, Alice Neuveu, Floriane Jan et Juliette Autin. Dans un premier temps nous avons choisi de faire de la scène du pique-nique notre processus de recherche, et d’aller la jouer dans différentes places de Johannesbourg. Le but était d’utiliser les codes établis du pique-nique comme outils pour habiter un lieu, comme prétexte pour aller s’asseoir quelque part dans une ville comme celle de Johannesbourg mais aussi comme objet d’interpellation dans la mesure où il prenait place dans des endroits inhabituels.

De cela sont nés les «picnic times» : la mise en place de sortes de terrains de jeux éphémères et inattendus dans différents endroits de la ville. Ils forment des espaces temps extra quotidiens qui favorisent une interaction particulière avec les passants, que ceux-ci soient observateurs ou participants. Les «picnics actions» (qui ont lieu durant de ces «picnic times») sont une série de performances qui se déploient sous des formes ludiques et qui, à échelle humaine, viennent faire écho au plus ample contexte de la ville de Johannesbourg. Elles donnent à chacun l’occasion de librement manipuler un environnement, depuis sa construction jusqu’à sa disparition.

picnic time au David Webster parc

picnic time au Mary Fitzgerald Square

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CALL AnD RESPOnSE

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Résidence de créationrecherches pour un mobilier d’exposititondessin et construction,avec l’aide d’eric dudbepour la Keleketla Library ( Johannesburg)dans le cadre du projet «Call and Response»janvier, février 2013

Pour célébrer ses cinq années d’existence, les Keleketla, collectif à vocation sociale et artistique pluridisciplinaire, ont lancé un programme de recherche destiné a développer une réflexion sur l’archive. La Keleketla Library est un centre culturel qui comprend une bibliothèque, un studio de danse, un studio de son, et un espace de résidence, basé dans le centre de Johannesburg, au sein d’un bâtiment historique (anciennement lieu du Procés de Grande Trahison de 1956) nommé le Drill Hall. (http://keleketla.org/).

Les Keleketla développent dans ce cadre des programmes après scolaires (KASP), espace de débat sur l’histoire passée et actuelle du pays, et de création artistique, destiné aux écoliers, collégiens et lycéens.

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Les objets crées pour cette résidence se constituent comme des outils permmettant de matérialiser dans l’espace les recherches toujours en cours de la Keleketla!Library. L’enjeux est tout d’abord de pouvoir mettre en lien tous types de documents utilisant différents médiums, afin de souligner l’aspect pluridisciplinaire du lieu. Ensuite afin de pouvoir expérimenter la question de la classification de documents hétéroclites et celle de l’activation d’archives, le mobilier a été pensé afin d’être facilement manipulable et de permmettre à chacun de réorganiser rapidemment l’espace.

Le support «spider» est un support destiné à exposer toutes sortes de documents papiers (affiches, écriteau, extraits de livre) . Il est inclinable et peut venir s’accrocher un peu partout (étagères, table, rebord de fenêtre etc... ). Il permet de mettre en lien un visuel à un groupe de livres ou tout autre objet.

La bibliothèque «3D puzzle» est une étagère en kit, destinée à être montée rapidement et pouvant être augmentée à tout moment, prenant des formes différentes selon les besoins de chacun. Elle représente physiquement la construction d’une pensée.

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croquis du support «spider» ▲

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le support «spider» dans la bibliothèque. ▲

▲ la bibliothèque «3D puzzle» dans la bibliothèque, ▼ dans l’atelier ▼ dans la bibliothèque du Freedom College

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[ annexe :conceptions et constructions ]

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casino bemberghabillage complet de la chaufferie : transformation d’une gallerie d’art en un casino dans le cadre de l’évènement avant-première.un projet dirigé par Kaya Tasman et Mathias Swarovski. mars 2013

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HEROES Y MITOSconception de chars destinés à célébrer de bicentenaire de l’indépendance mexicaine sur le thème : les mythes et héros mexicains.un projet dirigé par Monica Raya, scénographe. Mars 2010

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LAKMEconstruction et installation plateau des décors de lakme, scénographie de Anouk Dell’Aiera, mise en scène Richard Brunel, Opéra de Rouen, Octobre 2009

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Marie Fricout [email protected]

T: +33(0)6 83 23 97 23