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CIRCUIT DU MALADE DANS LE PSORIASIS Marie Beylot-Barry Michel Le Maître

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CIRCUIT DU MALADEDANS LE PSORIASIS

Marie Beylot-BarryMichel Le Maître

Patrick R 45 ans Psoriasis depuis l’âge de 25 ans A eu des traitements locaux multiples > 250 séances de PUVA et UVB Essai de Soriatane mal toléré et peu

efficace il y a 5 ans

Il est adressé en consultation à l’hôpital

Je te ré adresse le patient

Le médecin traitant lui propose d’êtrevacciné contre la grippe mais ne sait pas siil peut le faire

CIRCUIT DU MALADEDANS LE PSORIASIS

Marie Beylot-BarryMichel Le Maître

Le Psoriasis : la prise en chargedoit être partagée

La relation ville hôpital s’est déjà modifiée dans laprise en charge du mélanome (plan cancer) : RCP,naissance des réseaux

Psoriasis Ciclosporine, biothérapies :

obligation d’une prescription initiale à l’hôpital suivi possible en ville avec consultation obligatoire à l’hôpital

une fois par an si le traitement est poursuivi. → prise en charge partagée

Renforcement de la relation ville/hôpital Avantage pour le patient Bon pour notre spécialité

Dans la réalité quotidienne,plusieurs situations existent

Le dermatologue libéral peut ne pas souhaiters’impliquer dans le suivi d’un traitementsystémique, et confie la prise en charge totale deson patient à l’hôpital

Un patient peut être inclus dans un essai cliniquece qui nécessite son suivi hospitalier exclusif

La prise en charge partagée peut échouer :mauvaise coordination ville/hôpital, demande dupatient d’un suivi hospitalier etc.

Quels sont les points clés d’une réussitede la prise en charge partagée?

La bonne connaissance par le dermatologuelibéral du suivi des patients sous ciclosporineet biothérapie : indications contre-indications, effets secondaires, précautions d’emploi, signes cliniques et

biologiques d’alerte, vaccins contre-indiqués,autorisés ou recommandés,

conduite à tenir en cas de grossesse, d’interventionchirurgicale, de séjour à l’étranger…

Quels points clés d’une réussite de laprise en charge partagée?

Une bonne interface ville/ hôpital : Un référent hospitalier identifié et

accessible Une communication optimale avec :

un courrier détaillé confié au patient pour lecorrespondant hospitalier :

en retour un courrier détaillé ducorrespondant hospitalier

Quels sont les éléments indispensablesdes courriers d’échange?

Courrier au correspondanthospitalier

Histoire de la maladie Tts systémiques suivis

posologie, dose cumulée,nbre cumulé de séancesde photothérapietolérance, effetssecondaires, efficacité

Arguments décisionnels duttt par ciclosporine ou parbiothérapie

Réponse du correspondanthospitalier

Ttt systémique(biothérapie, ciclosporine)retenu et justification dece choix, posologie,durée prévisible

Eléments du suiviclinique et biologique

Effets secondaires quidoivent alerter

Quels points clés d’une réussite de laprise en charge partagée?

Les choix du correspondant hospitalierpeuvent être différents de ceux proposés parle dermatologue libéral raisons cliniques modification de l’acceptation du patient après

complément d’information, décision de l’inclusion dans un essai clinique.

Une récusation ou un choix différent doit être expliqué aupatient et au dermatologue libéral.Indispensable pour l’harmonie et la confiance de larelation praticiens/dermatologue/patient

Les points potentiellement difficilesde la prise en charge partagée

La responsabilité d’un traitement prescrit ne separtage pas dermatologue hospitalier responsable jusqu’à la

consultation de suivi dermatologue libéral responsable dès le renouvellement

du médicament La gestion des incidents et des effets secondaires

nécessitent : une facilité pour joindre un référent hospitalier une disponibilité du dermatologue libéral pour répondre

à son patient ou au médecin généraliste.

Les points potentiellement difficilesde la prise en charge partagée

Le médecin traitant est souvent le premierrecours pour l'identification des effetsindésirables des traitements : fièvre, dyspnée,manifestations cutanées. Son information doit être complète et il doit recevoir

le double des courriers.

En cas d’incident ou d’effets secondairesle patient doit savoir à qui s’adresser.

Dermatologue LibéralÉligibilité du patient

Ttt antérieurs Évaluer : Gravité, QdV Contre-indication

Informationdu patient

« négociation » →Décision d’une biothérapie

Médecintraitant

Dermatologue HospitalierEvaluation

Vérification de l’éligibilitéRéalisation du bilan pré thérapeutique

1ère prescription InformationEducation thérapeutique

RenouvellementSuiviInformation

Etapes du parcours

Comment optimiser la prisecharge partagée ?

Développement Professionnel Continu (DPC)

Création d’outils d’interfaces (livret de suivi, plaquettesd’information patient et médecins) et d’outils multimédiad’information des patients et des médecins : site webfournissant des réponses à des questions fréquemmentposées, permettant l’interrogation d’experts

Mise en place de « Hotline »

Elaboration de recommandations pour la pratique, deguidelines

M. Beylot-Barry Psoriasis Aquitaine : un site pour échanger les informations Le concours médical 2010 ; 132 : 459-60

Quelles sont les recommandations etguidelines existantes?

Deux recommandations (2009) Recommandations européennes*

European Dermatology Forum (EDF) European Academy of Dermatology and Venereology (EADV) International Psoriasis Council (IPC).

Recommandations anglaises** British Association of Dermatologists (BAD)

Groupe Psoriasis de la SFD : élaboration de fichepratique (travail en cours)

*Pathirana D et al. European S3-Guidelines on the systemic treatment of psoriasis vulgaris. J Eur AcadDermatol Venereol 2009, Oct; 23 (Suppl. 2) : 5-70**Smith CH et al. British Association of Dermatologists’ guidelines for biologic interventions for psoriasis 2009.Br J Dermatol 2009, Nov;161:987-1019.

Formaliser la prise en charge partagée :Les réseaux de soins (Loi du 4 mars 2002)

Objectifs favoriser l’accès aux soins, la

coordination, la continuité,l’interdisciplinarité des prises en charge

assurent une prise en charge adaptéeaux besoins du patient (prévention,éducation thérapeutique, diagnostic,soins)

procèdent à des actions d’évaluation :qualité et service des prestations etpermettent d’harmoniser les pratiques.

RéférencesAnaes - Réseaux de santé - Guide d’évaluation - juillet 2004.www.has-sante.fr les réseaux de santé juin 2006Varroud-Vial M. et al. Réseaux de santé diabète 2005 ; 712 : 1380-82

Formaliser la prise en charge partagée :Les réseaux de soins (Loi du 4 mars 2002)

Acteurs Professionnels, partie prenante de la prise en charge

du patient : hospitalier, libéraux spécialistes etgénéralistes, infirmières etc..

Outils Référentiels de réseau, Fiches de suivi, Fiches des effets secondaires

fréquents, conduites à tenir Moyens de communication (Mail, Fax, Téléphone) Actions de formation pour les professionnels

intervenants du réseau

Formaliser la prise en charge partagée : Lesréseaux de soins (Loi du 4 mars 2002)

Statut juridique, Permettent de recevoir des fonds. Type de statut :

groupements de coopération sanitaire (GCS), groupements d’intérêt économiques (GIE), groupements d’intérêt public (GIP) associations.

ObjectifsOrganisationnel

Première consultationCourrier retour

Consultations de suiviGestion des problèmes (effets secondaires)

Information des patients, Education thérapeutiqueFormation : MG, infirmière

Dermatologuehospitalier

Dermatologuelibéral

Médecin généraliste

Fiches pratiquesTéléphone

InternetFax

Patient

Les Biothérapies sont une raison(de plus) d’optimiser

la relation ville/hôpitalPour le plus grand bien de la

Dermatologie