(marc 1, 3) - communauté de paroisses saint jean … · bulletin mensuel gratuit directeur de la...

« Préparez lechemin duSeigneur,rendez droitsses sentiers. »

(Marc 1, 3)

CCAATTHHOOLLIIQQUUEESS DDUU CCEENNTTRREE--VVIILLLLEEPERPIGNANBulletin paroissial N°47Décembre 2014DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE

Nous contacter :• Secrétariat de M. l’Archiprêtre

Maryvonne Clouvel : [email protected]él. 06.23.73.49.78

• Secrétariat de la cathédraleGérard Moret (Régie) : [email protected]

Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected]

Adresse postale :6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 PerpignanPermanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45.Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13

• Baptêmes des petits enfantsNicolas et Isabelle Roux et David et Marie Pierre [email protected]

• Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre

• Obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected]

• Concerts et manifestations culturellesBruno Nougayrède : [email protected]

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°47 - Décembre 2014

Couverture : Photo de Pontifex en images

Sommaire

LE MOT DU CURÉ• Detox d’Avent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE• Le jour de Noël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

FAMILLES, JE VOUS AIME !• III. L’identité et les fins du mariage . . . . . . . . . . . . . . . .5

SAINTS• Sainte Lucie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

VISAGES D’EGLISE• Jean-Pierre Baston et Laurent Pie . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

VIE DE L’EGLISE CENTRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14

Catholiques du Centre-Ville6, rue du Bastion Saint-Dominique

66000 PerpignanBulletin mensuel gratuit

Directeur de la publication :Abbé Grégory Woimbée

Rédaction :Père Jean-Baptiste Blondeau

Abbé Samuel DelmasReinald DediesMichel Bolasell

Agenda :Nicolas Roux, [email protected]

Conception-Mise en page :Maryvonne Clouvel

Impression : Imprimerie Catalane

Tirage : 1000 exemplaires

Messes dominicales

Cathédrale 08h00 - 09h3011h00 - 18h30

St-Mathieu 17h00 (samedi)10h30 (f. extra)

Ste-Thérèse 18h00 (samedi)

St-Jacques 09h30

Notre-Dame de Lourdes 11h00

Notre-Dame La Réal 11h00et Messe autrement à 18h30 (le 1er dimanche de chaque mois)

Confessions

CathédraleMercredi 17h00 - 18h00Dimanche aux messes

de 9h30 et 11h00selon disponibilité du prêtre

Notre-Dame de la RéalJeudi 19h00 - 20h00

L’Avent a depuis long-temps perdu en intensitéspirituelle. Sa force lui vientd’une vérité sinon oubliéedu moins insuffsammentdésirée : les chrétiens atten-dent ici-bas le retour duChrist. La perspective dujugement universel fait decette attente un momentd’ardents préparatifs : on nese prépare pas au festin desnoces de l’Agneau, duChrist et de l’Eglise, deDieu et de l’humanité,comme on attend son trainsur un quai de gare. Le vraidésir n’est pas impatient ouennuyeux, il est à la foiscontemplatif et actif.

L’Avent doit préparer àl’éternité alors qu’il préparesurtout aux agapes quiaccompagneront ou occulte-ront la célébration de Noël.La naissance de celui quidoit accomplir le desseinqu’a Dieu de sauver tous leshommes et sa promesse deleur envoyer son Messie estoccultée par des préoccupa-tions légitimes même si

elles passent souvent à côtéde l’essentiel. Nos fêtes nesont pas mauvaises en soi,c’est plutôt notre manièrede fêter, qui relève plus dela débauche matérielle quede l’échange fraternel oudu ressourcement spirituel.Curieuse manière qu’est lanôtre de célébrer l’Incar-nation de Dieu, son entréeselon la chair, sa victoire surla mort, sa présence selon lafoi par le don de l’EspritSaint et son retour selon lagloire pour le jugement et lavie éternelle.

Si l’enfant de la crèche aencore droit de cité, l’idée

de son retour est un vraitabou et on passerait pourun illuminé à trop l’évo-quer. C’est pourtant le

dynamisme dans lequel setrouve celui qui croit enJésus et qui s’en fait le disci-ple. Les bons sentiments setransforment souvent envœux pieux lorsqu’ils nesont pas enracinés dans ledessein de Dieu et le salutde tous. Et si l’homme netrouve plus sa fn en Dieu,pensant la trouver en lui-même, les chances sontfortes, quelles que soient sesintentions, qu’il passe à côtéde son frère, c’est-à-dire decelui qui est son frère alorsqu’il est différent de lui,qu’il pense autrement quelui, au-delà des affnités

électives quisont des rai-sons d’aimersans mérite.S’il veut desraisons d’aimersans limite,l’homme doitchercher ail-leurs, creuserplus profonden lui-même,là où il ne s’ap-partient plus.

Pour chercher sa fn enDieu, qui est le vrai sens del’Avent, il faut creuser safaim de Dieu. La faim n’est

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Le mot du curé


Detox d’Avent

pas seulement une fonctionnaturelle ou physiologique,elle est un désir spirituel,l’élan qui dirige vers unbien spirituel. De mêmeque le corps a besoin de cequ’on appelait une diète ouun jeûne et qu’on appelleaujourd’hui une « detox »,l’organe spirituel qu’estl’âme a besoin d’une detox,d’un temps de pénitence etde recentrement.

Lors d’une detox ali-mentaire, on évite l’alcool,le mauvais gras et certainssucres. On boit beaucoupd’eau, on remplace les platsgras et sucrés par des

légumes verts, les plats ensauce par des viandes gril-lées, on se remet au sport.C’est diffcile au début demodifer ses habitudes,d’apprendre l’art d’accom-moder des plats plus sains,mais c’est bénéfque à termepour les artères, pour le cer-veau, pour les reins, le foie.Lors d’une detox de l’espritaussi, il faut boire beaucouppour irriguer l’organisme eten éliminer les toxines, c’estla vie sacramentelle, faire del’exercice, c’est la vie deprière, et changer d’alimen-tation : remplacer par exem-ple cet alcool pour l’esprit

qu’est la télévision par lesdiscussions entre amis, lalecture, les jeux de sociétéavec ses enfants ; remplacerpar exemple le gras pourl’esprit qu’est le matéria-lisme et le consumérismepar une plus grande écono-mie et des actes concrets departage ; remplacer le sucrepour l’esprit que sont lacomplaisance à soi, le goûtde la facilité ou la superfcia-lité par des engagements,des efforts ou des sacrifces.

Bonne detox à tous !

+ Abbé Grégory WOIMBéECuré-Archiprêtre


Le mot du curé

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Vivre l’Avent en paroisseSamedi 30 novembre 20h30 Veillée pour la vie à la cathédraleSamedi 6 décembre 16h00 Visite de saint Nicolas à la cathédrale et goûter au foyer

Gerbet pour les enfants20h30 Veillée de prière pour les chrétiens persécutés à la cathédrale

30 nov – 8 décembre Grande Neuvaine de l’Immaculée Conception(voir les horaires, page 12)

Lundi 8 décembre 18h30 Solennité de l’Immaculée Conception à Notre-Dame la Réalsuivie des processions au Castillet (porte Notre-Dame)

Samedi 20 décembre 14h00 Action d’évangélisation sur le parvis de la cathédraleMardi 23 décembre 16h00 Célébration pénitentielle à Sainte-Thérèse

19h15 Célébration pénitentielle à Notre Dame La RéalOpérations de Noël avec Entraide et Partage (Colis pour les personnes défavorisées,

Chrétiens d’Orient, Prisonniers, enfants du foyer de l’Arc-en-ciel)

+ Abbé Grégory WOIMBéECuré-Archiprêtre

Il est devenu enfant de Dieu en octobre 2014 : Cléo JournetIls se sont unis devant Dieu en octobre 2014 : Agnès Parazols et Nicolas BonnetIls ont rejoint la maison du Père en octobre : Odette Pruneau, Patrick MonederoKriss Krissian Jeanine Margail Gisèle Guillaumas Marie José Scolaro

Le jour de Noël : sur-prise ! Plus de crèche, plusd’anges qui chantent lagloire de Dieu, plus de ber-gers avec leurs moutons.L’Evangile que propose laliturgie du jour est soudainbeaucoup moins fleuri,beaucoup plus abstrait, dumoins en apparence. C’est le« Prologue »de l’Evangilede saint Jean.Ce choix inat-tendu vienten fait éclaireret approfon-dir le mystèrede Noël, larévélation dumystère deDieu qui seréalise danscette nais-sance qui res-semblerait àtoutes lesnaissances sice fragile enfant n’était enréalité une brèche ouvertesur l’insondable mystère deDieu, une révélation déci-sive de sa nature profonde,une inestimable communi-cation de la richesse de sonêtre profond. C’est juste-ment ce que le Prologue deJean vient éclairer et c’est

une joie, en le parcourant,d’entrer plus avant dans lajoie de Noël, dans la véritéde ce qu’annonce cette nuitunique.

« Au commencement étaitle Verbe », Dieu n’a pas decommencement, Il est notrecommencement. Toute créa-ture vient de cette source

au-delà dutemps, lep r e m i e rc h a p i t r edu livre dela Genèsele rappelleavec forcedans cerécit idéald’une créa-tion en sixjours quin’a juste-ment d’au-tre but qued’affirmer

que pour Dieu, être créateurc’est être la source d’un uni-vers qui n’est rien de luimais qui n’est rien sans lui.

L’enfant de Bethléemsera cette ineffable conjonc-tion de l’éternel et de l’his-toire que l’on appellera le« mystère de l’Incarnation ».Dieu devient quelqu’un

dans un geste de faiblesse etde tendresse. Le Tout-Puissant que l’on peut pren-dre dans ses bras comme lefit sa mère dans la pauvreétable où il entre en huma-nité. C’est ici, exactementici, que s’arrête le débatthéologique que nous pou-vons, que nous devons,entreprendre avec nos amisjuifs et musulmans.

Parce que cet enfant estle Verbe, il est logique qu’engrandissant, qu’en devenantun homme, il se mette à par-ler. Jésus, qui n’est plus le« petit Jésus » que nousfêtions la veille en son com-mencement, a parlé. Mais lePrologue de Jean nous faitsavoir qu’il ne se contentepas, comme vous et moi, deprononcer des paroles, il estsa parole, il est le Verbe.Accueillir cette parole quenous trouvons éminemmentdans les Evangiles, c’estaccueillir le Créateur en tantqu’il est « le Verbe, dès le com-mencement, tourné vers Dieu »,« et le Verbe était Dieu ».Lorsque le célébrant, aprèsl’avoir lue à l’assemblée,affirme solennellement :« Acclamons la Parole deDieu », ce n’est pas un livre


A l’écoute de la Parole

3

Le jour de Noël(Jn 1, 1-18)

Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.


A l’écoute de la Parole

qu’il présente à l’accueiljoyeux du peuple de Dieu,c’est Dieu lui-même qui sedonne dans son Verbe etJean rappelle alors que« Tout fut par lui et rien de cequi fut ne fut sans lui ».

Oui, cet enfant de Noëlest « la lumière des hommes, etla lumière brille dans les ténè-bres ». Noël, la joyeuse fêtequi l’entoure a voulu lemontrer, c’est une lumièrepour tous les hommes.Hélas… « les ténèbres ne l’ontpas compris » ! Cette Paroleveut dire l’amour, elle veutdire que Dieu n’estqu’amour. Jésus, sa ParoleVivante, en témoignera partoute sa vie, ses faits etgestes, par sa vie donnée, samort sur la croix, il confir-mera l’absolu de cette paroleau matin de Pâques dans unedéfinitive victoire sur lamort, inscrite à jamais dansle temps, dans l’histoire, etoù toutes nos morts peuventreprendre vie. Oui, cettelumière est allée jusqu’àvouloir illuminer tous lesvisages humains où peut sereconnaître la présence duVerbe : j’étais pauvre,malade, nu, prisonnier, etc’était moi qui voulais vousrencontrer, moi le Verbe deDieu, moi la Lumière.

Oui… mais cettelumière « les ténèbres ne l’ontpoint comprise ». Il y a pour-tant eu de grands témoins,« son nom était Jean… », luiet tant d’autres au long des

siècles ; mais cette lumière,ce Verbe, cette Parole, cetEnfant de Noël, « il étaitdans le monde… le monde futpar lui, et le monde ne l’a pasreconnu. Il est venu dans sonpropre bien et les siens ne l’ontpas accueilli ».

A Noël, malgré le signefort et plein de tendressed’une fragile et lumineusenaissance, les siens ne l’ontpas accueilli. A Noël,d’abord, il a pu se faire quede fausses et illusoireslumières viennent cacher lavraie lumière, la déformenten ces fêtes profanes et oné-reuses qui, s’étant coupéesde leur source, ont souventdu mal à cacher leur lende-main de tristesse quands’éteignent les lampions, serangent les cadeaux, se soi-gnent les estomacs, se révè-lent les illusions et peut-êtreles égoïsmes. Certes, lesjoies et les fêtes sont bonnes,mais tellement meilleuresquand elles peuvent s’éclai-rer aux lumières de l’espé-rance et de l’amour, et parti-culièrement de l’espéranceet de l’amour que vientinaugurer ce petit enfant deBethléem, accueilli par unimmense acte de foi : « Qu’ilme soit fait selon ta Parole… jesuis la servante du Seigneur ».

Mais rien n’est perdu.Au contraire, tout estgagné ! Le Prologue n’estpas une élégie triste, défai-tiste, désespérée. Son réa-lisme et sa précision théolo-

gique s’ouvre sur uneimmense espérance qui estcelle de l’Eglise ; « à ceux quil’on reçu- l’enfant de Noël, leVerbe, la Parole Vivante, àceux qui croit en son nom, il adonné le pouvoir de devenirenfants de Dieu. Ceux-là quine sont pas nés du sang, ni d’unvouloir de chair, ni d’un vou-loir d’homme, mais de Dieu ».

Nous sommes certestous nés d’un vouloird’homme mais en accueil-lant le visage de Dieu qui semanifeste à Noël, en recon-naissant dans ce visage l’in-finie puissance d’une Paroled’amour, d’un Verbe créa-teur, nous sommes appelés,tout homme est appelé, ànaître de Dieu. Il y a ceuxqui dans le baptême ontaccueilli cette nouvelle nais-sance, il y a tous ceux quidans l’accueil de l’amourauthentique ont fait naîtreen leur vie la Parole qui faitrenaître et que Dieu connaît,lui qui sonde les reins et lescœurs, au-delà des appa-rences ou des normes offi-cielles. En tous cas, chré-tiens, soyons par notre vieconvertie, à la suite de Jean,cet « homme envoyé de Dieu »,des témoins, pour rendretémoignage à la lumière,« afin que tous croient parlui… » par nous, sestémoins aujourd’hui, nousson Eglise, son corps vivantau milieu du monde. ❑


Familles, je vous aime !

Abbé Samuel DELMAS

Comme nous l’avons vuprécédemment, nous affir-mons que le mariage est uneinstitution naturelle. C’est-à-dire que celui-ci n’est pascréé par une culture ou deslois mais qu’il est une réalitépréalable à toute les culturesou législations.

Le mariage n’est pasune forme parmi d’autres derelation sexuelleentre personnes.Elle est la seulequi réponde plei-nement à ladignité de la per-sonne féminine etmasculine.1

Notons quelorsque nous par-lons de mariage,nous entendonsaussi bien l’actede se marier (la célébrationdu mariage) que ce qu’ilsignifie (l’unité de l’hommeet de la femme).

« Ils ne sont plus deux,mais une seule chair. » (Gn2, 24)

Cette expression « uneseule chair » est reprise parJésus en Mt 19, 6 et remar-quons que le verbe est auprésent : il ne s’agit pas d’unprocessus qui tendrait à faire

d’un homme et d’unefemme une seule chair maisqu’à partir de l’échange desconsentements, ils ne sontplus deux, mais un.

A l’heure du mariage,les conjoints s’acceptentcomme époux de telle sorteque chacun ne s’appartientplus, mais fait partie del’être de l’autre et se doit à

lui. Ainsi, ceux qui sontdevenus un en leur chair,sont aussi un dans leurs vies.Les époux forment une com-munauté de vie et d’amourqu’ils doivent construiresolidement pour accompliret manifester le don d’eux-mêmes qu’ils se sont déjàfait : manifester et réaliserleur être, une seule chair.

Voilà pourquoi, dansson essence, le lien matri-

monial est obligatoirementexclusif (unité), perpétuel(indissoluble).

L’unité est la consé-quence directe de la véritédu mariage dont l’origineest le don mutuel et l’accep-tation totale des conjoints :un seul homme avec uneseule femme et qu’il soitinenvisageable de le multi-

plier, ni suc-cessivementni simulta-nément.

Commentpourrait-onparler d’u-nité si l’unou l’autre seréservait ledroit de sedonner ail-leurs ? De ce

fait, l’unité du mariageexige la monogamie et lafidélité.

L’indissolubilité est laconséquence directe del’union matrimoniale ou lesépoux sont liés l’un à l’autretant qu’ils sont en vie. C’estla conclusion que tire Jésuslorsqu’il répond à la ques-tion sur la répudiation desPharisiens : « Ainsi ils nesont plus deux, mais une seulechair. Et bien ! Ce que Dieu a

III. L’identité et les fins du mariage

uni que l’homme ne le séparepoint. » Mt 19, 6. Il n’est paspossible de se donner conju-galement en se réservant lepouvoir de décider sur ladurée du lien. Les épouxsont liés au niveau de l’être(comme des enfants sont liésà leurs parents). Lorsque lesfiancés se marient il ne s’agitpas de seulement « jouer lerôle d’époux » mais « d’êtreépoux ».

Les fins du mariageLorsque les fiancés se

marient ils ont des projets,des finalités qu’ils se propo-sent arbitrairement. Toute-fois, dans le mariage il y adeux fins en particuliers quisont liées à la nature mêmedu pacte conjugal.

La fin est non seulementce que l’on doit atteindre,mais aussi ce que l’on vitdéjà parce que dans la confi-guration du mariage existedéjà cette réalité. Le concileVatican II exprime claire-ment que le mariage etl’amour conjugal sont natu-rellement ordonnés à lacommunion et au bien desconjoints, à la procréation età l’éducation des enfants.2

« Mariage et famille sontinséparables, car la masculi-nité et la féminité des personnesmariées sont constitutivementouvertes au don des enfants.Sans cette ouverture, un biendes conjoints digne de ce nom nepourrait pas même exister. »3

Et l’amour dans lemariage ?

Nous n’avons pas beau-coup parlé de l’amour jus-qu’à présent, ni dans l’es-sence du mariage, pas plusdans les fins. Le mariage neserait-il qu’un contrat ? Nenous inquiétons pas. Lemariage naît de l’amour etse développe dans l’amour.Mais ici, nous ne parlonspas de l’amour seulementcomme sentiment, mais entant qu’acte de la volonté. Etcet acte d’amour pousse à sedonner et se recevoir commeépoux en vue des fins dumariage. De telle sorte quedu « je désire être ton époux outon épouse parce que je t’aime »on passe au « je t’aime et jet’aimerai toujours parce quenous nous sommes mariés. »Autrement dit, on se marieparce qu’on s’aime et on s’ai-me parce qu’on s’est marié.

Les fiançailles chré-tiennes – Conseil de lecture

Avez-vous déjà expéri-menté un amour très fort ?Êtes-vous en train deconstruire une relation quiaboutira peut-être au grandamour de votre vie ? Oubien rêvez-vous de connaîtreun jour un amour vrai etprofond ? Vous vous deman-dez cependant commentconcilier la patiente construc-tion d’un couple avec l’im-patience des gestes amou-reux.

Vous entendez beau-coup d’opinions à ce sujet,comme par exemple : « Àpartir du moment où il s’agitd’un beau et véritable amour etque nous avons décidé de nousmarier, pourquoi ne pas com-mencer à avoir des relationssexuelles dès que nous nous sen-tons prêts ? C’est d’ailleurs ceque font tous nos amis. N’est-cepas la preuve que les règles etles interdits de l’Église ne sontpas très réalistes et un peudépassés ? »Tout en répon-dant à ces questions, ce livreapporte une vision belle etgrande de la sexualité etmontre l’immense bénéficepour de jeunes amoureuxd’attendre le mariage pourse donner l’un à l’autre. ❑


Familles, je vous aime !

1 Catéchisme de l’Eglise Catholique§ 1603..

2 Concile Vatican II, Gaudium etSpes § 50

3 Jean-Paul II, Discours à la Rote Romaine, 2001, n. 5.

Père Louis,Avant le Mariage

sexualité, affectivité, prière,Editions Artège, 2013, 12,50 €


Par-delà les pratiques spirituelles dutemps de l’avent, la préparation des festivitésde Noël voit surgir de nouvelles manifesta-tions ... Ainsi tente-t-on d’introduire la fêted’origine nordique de Sainte Lucie. Non quela vierge martyre sicilienne ait été inconnuechez nous, la neuvaine de sainte Lucie étaitpratiquée à la cathédrale jusquedans les années soixante, et laparoisse du Soler célébrait sa fêteavec honneur. Mais dans un autreétat d’esprit.

Que savons-nous de sainteLucie, vierge et martyre sicilienne,protectrice de Syracuse ? Commesouvent, peu de choses avérées. Ellea souffert le martyre en 303 ou304, lors des persécutions deDioclétien. Très tôt sa mémoire esthonorée : elle est représentée parmiles vierges des mosaïques deRavenne (fin Ve début VIe), sonnom est cité dans la PrièreEucharistique, dans la litanie des Saints. Seulela tradition, reprise et embellie par les hagio-graphes, donne un récit de sa vie et de sonmartyre.

Chrétienne depuis l’enfance, elle vivait àSyracuse. Par l’intercession de sainte Agathe,elle obtint la guérison de sa mère Eutychiedepuis longtemps malade, et lui fit part alorsde son désir de donner ses biens aux pauvrespour se consacrer au Christ. Pris de dépit enapprenant cela, le fiancé qu’Eutychie lui avaitchoisi, la dénonça au proconsul Pascase, quiappliquait les décrets de persécution. Il cher-cha à intimider Lucie par des menaces, jusqu’àla faire enfermer dans un lupanar. En vain !

On la soumet alors aux supplices habituels, lapoix et l’huile bouillante, le bucher, et enfinun coup d’épée dans la gorge. Elle ne mourraque quelques heures plus tard après avoir reçula communion. Ses reliques, emportées àConstantinople, revinrent à Venise où on lesvénère toujours.

Mais pourquoi donc lamémoire de Lucie est-elle en lien avec lalumière, la vue, laclarté ? On a pu avan-cer plusieurs expli-cations, qui ne sontque conjectures, maiscréent un faisceauconvergent :

- d’abord ce nommême, dérivé du latinlux, la lumière.

- ensuite la datede sa fête : si un dictonprétend, contre touteévidence à notre épo-

que, que le jour commence à s’allonger le 13décembre, c’est probablement dû à l’anciencalendrier julien, celui que suivent encore lesrusses et les églises orthodoxes et que le papeGrégoire fit corriger en 1582 en créant lesannées bissextiles : il retardait par rapport auxdonnées astronomiques d’une dizaine de jours.On était ainsi très proche du solstice d’hiver,quand le jour commence à croître, commel’avait été aux premiers siècles le 25 décembrechoisi pour fêter le Soleil puis la Nativité deJésus.

- enfin, aux nombreux tourments quel’on retrouve dans bien des récits de martyre,certains, ajoutent à partir du XVe siècle, que

Saints

13 décembre Sainte Lucie

Reinald DEDIES


Saints

Lucie aurait eu les yeux arrachés. Une confu-sion fréquente en hagiographie, fait qu’on luiattribue un épisode de la vie d’une homo-nyme, Lucie la chaste, tertiaire dominicainefrançaise, disciple de saint Vincent Ferrier,morte autour de 1420 : bien résolue à embras-ser la vie religieuse, elle était importunée parun amoureux qui la courtisait assidument ;Excédée, elle lui demanda : « Qu’est-ce donc quite plaît tant en moi ?« Il lui répondit : « par-dessus tout, tes yeux !« Rentrant dans sa cham-bre, elle se les arracha et les fit porter à sonprétendant. Bouleversé, celui-ci renonça puisdevint lui-même dominicain. Lucie la chaste,morte en odeur de sainteté, faisait l’objet d’unculte public en France et en Espagne à Jerezde la Frontera.

Dès lors, sainte Lucie, déjà associée à lalumière, portera en guise d’attribut un pla-teau contenant deux yeux, on l’invoqueracomme protectrice devant les maladies oph-talmiques et la cécité. A Perpignan, les cou-turières, pour qui une bonne vision est pri-mordiale, étaient naguère assidues à suivre saneuvaine.

Des pratiques folkloriques, variablesselon les pays ou les communautés, vonts’agréger, dès le XVe siècle et jusqu’à nos joursà la fête de notre Martyre. La culture populairey fait preuve d’une grande créativité : àBarcelone, devant sa chapelle, les aveuglesquêtaient le 13 décembre, et la foire de sainteLucie, autour de la cathédrale, propose tou-jours des sujets pour la crèche de Noël. Enbien des lieux de Catalogne, des fillettes dontl’une, magnifiquement vêtue de blanc présen-tait un plateau portant des yeux peints,allaient aussi quêter en procession au chant degoigs et de cantarelles propres à la fête. On nelisait ni n’étudiait le 13 décembre, et tous lesmétiers sollicitant particulièrement la vue,couturiers, graveurs, horlogers, s’abstenaientde travailler. Enfin on pratique encore cheznous, et ailleurs en Europe, « els signes del

temps » : du temps qu’il fait du 13 au 25décembre, on déduit la météorologie des 12mois à venir.

En Sicile, dans le nord-est de l’Italie, enCorse, la fête est populaire. En Provence, uncoquillage évocateur, l’œil de sainte Lucie, estconsidéré comme porte-bonheur. En Hongrieon mettait à germer des grains de blé pouraugurer de la récolte à venir. La chaise deSainte-Lucie permettait de mettre au jour lesjeteurs de sort. ...

Mais c’est dans les pays nordiques quel’importance de cette fête va s’affirmer le plus.

En Suède, une fille, élue « Lucia », cou-ronnée de bougies, ouvre une procession defemmes vêtues de blanc, symbole de pureté,portant une ceinture rouge signifiant le mar-tyre, portant une flamme, rappelant celle quine put bruler la sainte. Elles chantent, sur unemélodie napolitaine un texte parlant delumière. Cette coutume apparue vers 1700,revivifiée en 1898, fut modernisée en 1927 àl’initiative d’un journal de Stockholm quiorganisa la première procession. Aujourd’huides villes, des écoles,... élisent leur Lucia,parmi lesquelles on choisit la régionale etenfin la nationale : elles visiteront des centrescommerciaux, des églises, des institutionspour personnes âgées, chantant et offrant desbiscuits. Récemment le choix d’une Luciad’origine visiblement étrangère fit l’objetd’un vif débat !

Au Danemark la sainte Lucie, importéede Suède, fut célébrée pour la première fois en1944 comme un acte de protestation contrel’occupation du pays par les troupes alle-mandes. On le voit, des traditions évoluent etse recréent.

« Citons pour finir une ancienne prière :illuminez nos yeux, guérissez-les des blessuresdu péché, afin qu’ils s’élèvent, au-delà descréatures, jusqu’au Christ, lumière véritableque les ténèbres ne peuvent recevoir. » ❑

Quelles sont les di-verses missions d’un orga-niste nommé par le dio-cèse ?

Jean-Pierre Baston.- La première,

et probablement laplus logique, est dejouer de l’orgue auxoffices. Il y a doncles dimanches, lesgrandes fêtes, cer-taines cérémoniesparticulières. L’or-ganiste assure lesoffices, ou se faitremplacer. Il doitêtre suffisammentprésent, et tout aumoins permettre lacontinuité, au sens où l’onparle, dans un autre do-maine, de la « continuité duservice public ». Je suis éga-lement responsable desorgues des paroisses du cen-tre-ville au sein de l’Asso-ciation Culturelle de lacathédrale. Cette fois, il nes’agit plus de tenir les orguesaux messes, mais de réfléchirau devenir des instrumentsque possèdent les paroissesdu centre (Notre-Dame LaRéal, Saint-Mathieu) ; de

contribuer à penser la poli-tique culturelle (mise envaleur, concerts) les concer-nant.

Une autre mission pour-rait être d’aider à la forma-

tion des organistes deparoisse, de ceux qui en fontla demande et qui sont endifficulté (d’ordre musical).Mais on ne sent pas cettedemande aujourd’hui. Deplus, je suis professeur auConservatoire àRayonnement Régional dePerpignan-Méditerranée,lequel remplit pour partiecette mission.

La fonction requiert-elle une spiritualité chré-tienne personnelle ?

JP B. - Là, j’aurais enviede formuler thèse, antithèseet de laisser le lecteur faire lasynthèse ! Votre question estintéressante. Je serais tentéde dire qu’à compétence mu-

sicale égale, celuiqui adhère profon-dément au messagese sent plus légi-time. Voilà pour lathèse. Mais à cela, ilfaut ajouter quel’art est universel.Un agnostique, unathée, peuvent êtreprofondément tou-chés en entendant lechœur final de laPassion selon Saint-

Jean de Bach. Le Requiem deFauré est l’œuvre d’un agnos-tique. C’est l’une des plusbelles visions sereines sur lamort ; que l’on en juge enécoutant le In Paradisumfinal. Concernant le métierd’organiste liturgique, j’aiconnu de très grands orga-nistes, tenant des tribunesprestigieuses, pas spéciale-ment tombés petits dans lareligion, qui font preuved’un métier incontestable,tant sur le plan liturgique


Jean-Pierre Baston et Laurent PieJean-Pierre Baston et Laurent Pie sont respectivement organiste et carillonneur de la cathédrale

Saint-Jean Baptiste. Ils nous commentent chacun, la spécificité de leurs fonctions et les particularités deleurs instruments qui ont un caractère historique exceptionnel.

Entretien réalisé par Michel BOLASELL

Visages d’Eglise

que musical, musiciens dontle jeu et le ton sont toujoursinspirés.

Classé aux Monu-ments Historiques, quelleest la spécificité du grand-orgue de la cathédraleSaint-Jean Baptiste ?

JP B. C’est un des plusbeaux orgues romantiquesfrançais, du facteur AristideCavaillé-Coll (1857). Sonbuffet est l’un des plusanciens de France et d’Eu-rope (des années 1500), et lesvolets peints, déposés dansles années 1840, à restaureret replacer sur le buffet, sontde premier ordre pour lavaleur artistique. Cet orgueest exceptionnel pour faireentendre par exemple l’œu-vre d’orgue de César Franck,qui a fait l’objet de deuxintégrales au disque (JeanCosta pour la France, labelCoriolan, 1990-1994 ; BramBeekmann, musicien d’Eu-rope du Nord 1999, labelLindenberg, non distribué enFrance).

L’orgue de la cathédrale,restauré en 1993, est pour-tant très fatigué (mécaniquequasiment d’origine Cavail-lé-Coll), et très empoussiéré.Je milite pour un relevagegénéral (révision, restaura-tion de la mécanique). Cetorgue le mérite. L’expert estvenu en avril, et la questionest à l’étude. ❑

Imposant par sa struc-ture, le carillon est un ins-trument de musique malconnu du grand public,pouvez-vous nous explici-ter ces spécificités ?

Laurent Pie.- L’on doit le carillon de

la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan àl’Archiprêtre Jean-FrançoisMetge qui a voulu doter lacathédrale d’une sonnerie à lahauteur de l’ensemble cathé-

dral pour la convocation deschrétiens à la prière et l’ac-compagnement des grandesétapes de la vie humaine.

L’ensemble campanairede 15 cloches commandé en1873 au Fondeur marseillaisEugène Baudoin s’étendavéré injouable, loin de sedécourager, après avoir rem-porté deux procès, Jean-François Metge fit appel à lagrande fonderie Bollée ins-tallée au Mans. C’est ainsi,qu’après avoir sonorisé l’ex-position universelle de 1878,le grand carillon commandé

en 1877 se retrouva à l’au-tomne 1885 dans le clocherde l’église du Vieux Saint-Jean.

Première spécificité, àl’Exposition universelle deParis de 1878, les 46 clochesde cet ensemble campanairefurent présentées avec unemachine à carillonner. Lecarillonneur se retrouvaitdevant un clavier piano pourcarillonner et une assistancepar machine à vapeur per-

m e t t a i td’adoucirle touché.A i n s i ,« […] unejeune fillede dix àdouze ans,p o u v a i tpromenerses doigtsselon safantaisie ,

et plaire à la population quil’entend avec les airs nou-veaux qu’elle voudra luioffrir. » Lors de l’installationen 1885, l’on opta pour leclavier traditionnel à bâtons.

De nos jours, le carillonde Perpignan a pour spécifi-cité d’être le plus anciencarillon de France puisque lescarillons du Nord de laFrance – terre d’élection decet art – ont été reconstruitsaprès la seconde guerremondiale.

A la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan,

Visages d’Eglise


Vitu et Pie © Estelle Puig


Visages d’Eglise

les cloches, les équerres detransmission et l’intégralitédes cloches sont du mêmefondeur. Ainsi, cet instru-ment hors norme s’avère letémoin de la fonderie fran-çaise du XIXème siècle. Pourcette raison, il est classé autitre des Monuments His-toriques.

Mais n’omettons pas depréciser que la cloche est leseul élément sonore qui nes’altère pas dans le temps. En2014, la sonorité du carillonest identique à celle que nosancêtres entendirent lors deson installation en 1885.Quant aux cloches de 1418de la tour de l’horlogelorsqu’elles tinteront à nou-veau, la sonorité profondenous ramènera au temps descathédrales gothiques.

Quelle place tient lecarillon dans la vie litur-gique de la cathédrale ?

L.P. La fonction pre-mière des quarante six clo-ches du carillon de l’ensem-ble cathédral Saint-Jean-Baptiste de Perpignan estliturgique. Par leurs volées etleurs tintements, elles appel-

lent les fidèles de la paroisseet du diocèse à se rassembleret à prier, associant leurschants aux joies et aux peinesde la communauté chré-tienne.

Etre carillonneur, c’estêtre un serviteur discret toutau long de l’année litur-gique. L’on nous entend maisl’on ne nous voit pas. Aprèsavoir gravi 122 marches,entre terre et ciel, noussommes au service de l’en-semble cathédral. Lorsquenous jouons pour les fêtescarillonnées, nous tentons enmusique d’entrer en réso-nance avec le temps de prièreque vivront les fidèles. Notrejeu doit préparer à la prière.

Comment devient-onmaître carillonneur ?

L.P. Nommés par or-donnance épiscopale, lescarillonneurs de l’ensemblecathédral Saint-Jean-Bap-tiste ont pour mission deprendre toutes les disposi-tions utiles à la mise envaleur et au bon fonctionne-ment du carillon, instrumentexceptionnel et sans égaldans tout le Midi de la

France. » A l’heure actuelle,Elizabeth Vitu et Laurent Pieen sont les co-titulaires.

On joue du carillon avecles mains, mais aussi avec lespointes de pieds, sur unpédalier composé de touchesplus larges et concernantdavantage les cloches les plusgraves.

Jouer du carillon est toutd’abord un acte musical per-mettant l’interprétation depièces appartenant à desrépertoires variés, grâce à uninstrument à percussion auxpossibilités sonores trèsriches.

C’est aussi un engage-ment physique importantsur un clavier d’une manipu-lation parfois assez lourde euégard aux spécificités mêmede l‘instrument (masse desbattants à déplacer, longueurde transmission entre clavieret cloches..).

D’autre part, comme àl’orgue, l’utilisation du péda-lier impose une indépen-dance des mouvements entremains et pieds. ❑

Après 12 ans comme Sacristine de la Cathédrale, Madame Marie-France Nuixa prendsa retraite, elle quittera son service le 31 décembre 2014, elle sera en vacances à partir dujeudi 20 novembre à 18h (merci de ne plus la déranger pour son service).

Nous lui souhaiterons une bonne retraite le vendredi 19 décembre à 17h, Salle capitu-laire de la Cathédrale.

Toute personne qui voudrait postuler au poste de Sacristain, peut faire acte de candi-dature auprès de : Florine Fuertes, Consultante Randstad,

22, boulevard Aristide Briand - 66000 Perpignan.

Agenda paroissial


– Dans nos églises –

Mercredi 10 décembre Stes Julie et Eulalie08h00 Messe à la chapelle de Saintes Julie et Eulalie à la Cathédrale,

Samedi 13 décembre Ste Lucie, vierge et martyr, +1er siècle17h00 Fête de la Sainte Lucie avec bénédiction de la Lumière à Saint-Mathieu

Dimanche 14 décembre 3ème dimanche de l’Avent - Vente des cartes de vœux du Carmel de VinçaMardi 16 décembre de la férie

11h00 Messe du Saint-Esprit au Centre Notre Dame de Lourdes

Mercredi 3 décembre15h00 Pessebre vivant avec la chorale de Germinal Monge à Saint-Jacques

Vendredi 5 décembre de la férie17h00 Messe des Saintes-Epines à Saint-Mathieu

Samedi 6 décembre S. Nicolas, évêque de Myr09h00 Dévotion au Cœur Immaculée de Marie à Notre-Dame de Lourdes

Jeudi 18 décembre de la férie20h30 Catéchèse pour adultes « Jésus de Nazareth » par l’abbé G. Woimbée

à la maison St-Christophe (Notre-Dame la Réal)

Dimanche 30 novembre 1er dimanche de l’Avent - Quête Entraide et Partage (colis de Noël)11h00 Messe avec l’Institut du Grenat, à Notre-Dame de la Réal. (st-Eloi)11h00 Accueil d’une catéchumène à la Cathédrale

Lundi 1 décembre de la férie14h30 Messe de la Ste-Geneviève avec la gendarmerie à la chapelle du couvent des Minimes

Samedi 29 novembre de la férie20h30 Grande veillée pour la vie à la Cathédrale

16h00 Fête de Saint Nicolas à la Cathédrale,suivi d’un goûter pour les enfants au Foyer Gerbet

20h30 Veillée de prières pour les chrétiens persécutés à la cathédrale

• 30 nov.- 8 déc. Neuvaine de l’Immaculée Conception à Notre-Dame de la Réal •Dimanche 30 novembre individuellementles 1, 2, 3, 4, 5 décembre 18h00 - Samedi 6 décembre 10h30

Ouverture du site internetwww.cathedraleperpignan.frle 8 décembre !Á vos claviers !

Dimanche 7 décembre 2e dimanche de l’Avent - Quête Entraide et partage pour les colis et chocolats de Noël18h00 Neuvaine avant la messe autrement18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame la Réal

Lundi 8 décembre Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie18h00 Fin de la neuvaine à Notre-Dame la Réal18h30 Messe solennelle de l’Immaculée Conception à Notre-Dame la Réal 19h45 Procession aux flambeaux jusqu'à la Porte Notre-Dame (Castillet)20h45 Chocolat chaud place du Castillet

4 processions convergeront vers le Castillet depuis les églises : Notre Dame la Réal,Saint-Mathieu, Saint-François d'Assise et la chapelle Notre-Dame de Lourdes

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Agenda paroissial


– Dans le Centre-Ville –le 1er jeudi du mois Cercle du silence, place de Catalogne10h00 Tous les vendredis Dévotion au précieux sang à Saint-Jacques11h00 Tous les samedis Concert de carillon lieu d’écoute, parvis du vieux Saint-JeanMardi 2 décembre 20h30 Conférence de l’Ass. cult. « Le paradis à l’ombre du figuier; symbolique de l’arbre dans l’enluminure médiévale » par Florence Moly, doct. en histoire de l’art à la maison de la CatalanitéMercredi 17 décembre 18h30 Etude Biblique sur « Elie, l’Homme au cœur de Feu » à N.-D de L.Jeudi 18 décembre 09h00 Jeudi de Sainte-Rita sur « la Rédemption » à N.-D de LourdesA partir du 17 décembre 17h30 concert de Noël du Carillon, lieu d’écoute Vieux Saint-JeanDu 22 au 24 décembre 16h30 Grande Antienne de l’Avent par le Carillon, au vieux St-Jean

– Dans le Diocèse –Lundi 8 décembre 14h30 Retraite des équipes du Rosaire et messe à la maison DiocésaineJeudi 18 décembre 10h30 Réunion des prêtres et diacres du Doyenné à la maison DiocésaineVendredi 19 décembre 16h30 Chapelet et messe présidée par Mgr N. Turini à la chapelle de l'hôpital St-Jean

Vendredi 19 décembre de la férie12h30 Réunion de l’EAP à la maison Saint-Jean14h00 Comité de rédaction à la maison Saint-Jean15h00 Messe des Dames de la Croix au Dévot-Christ17h00 Apéritif de départ en retraite de Marie-France Nuixa

Samedi 20 décembre de la férie14h00 Action d’évangélisation sur le parvis de la cathédrale

Mardi 23 décembre S .Jean de Kenty, prêtre, +147316h00 Célébration pénitentielle à Sainte-Thérèse19h15 Célébration pénitentielle à Notre Dame La Réal

Mardi 24 décembre Nuit de Noël17h00 Messe de la nuit de Noël à St-Jacques (Messe des familles)18h00 Messe de la nuit de Noël à Ste-Thérèse18h30 Messe de la nuit de Noël à Notre-Dame de la Réal19h00 Messe de la nuit de Noël à St-Mathieu23h00 Veillée et Messe de la nuit à St-Mathieu (forme extra.)23h30 Veillée de Noël et Messe de la nuit de Noël à la cathédrale

Mercredi 25 décembre Nativité du SeigneurQuête Entraide et partage pour les enfants de l’arc en cie et d’Orient

08h00 Messe de l'aurore à la cathédrale et à Notre Dame de Lourdes09h15 Messe grégorienne du jour de Noël à la Cathédrale11h00 Messe du jour de Noël à la Cathédrale (pas de messe à St Jacques et N-D la Réal)11h00 Messe de Noël à N-D de Lourdes et à Saint-Mathieu (forme extra.)17h30 Vêpres Solennelles et salut du Saint-Sacrement à la Cathédrale18h30 Messe du jour de Noël à la Cathédrale

12h30 Déjeuner paroissial à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame de la Réal)

16h00 Concert de chants de Noël (3 chorales) à Notre Dame de La RéalDimanche 21 décembre 4ème dimanche de l’Avent année B

10h45 Bénédiction des colis de Noël à la Cathédrale

La vie de la Communauté deParoisses sur facebook : www.facebook.com/perpignan.cathedralesaintjeanbaptiste


Le carillon de la cathédrale

Messe pour la commémoration de l’armistice de 1918

Vie de l’Eglise Centre-Ville

Enfants du catéchisme en prière devant l’enfant Jésus

(marc 1, 3) - communauté de paroisses saint jean … · bulletin mensuel gratuit directeur de la...

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