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  • www.arpselection.com

    DISTRIBUTION PRESSEARP SELECTION Jean-Pierre VincentA Cannes A [email protected] Tél : 04.93.06.43.98/99

    [email protected] Paris A Paris13, rue Jean Mermoz-75008 PARIS 12, rue Paul Baudry-75008 PARISTél : 01.56.69.26.00 Tél : 01.42.25.23.80

    Jane Campionprésente

    Emily Browning

    un film de

    Julia Leigh

    Durée : 1h42

    Présentation officielleJeudi 12 mai à 19h30

  • “Sleeping Beauty” est un film déchirant, tendre et terri-fiant.

    C’est du cinéma existentialiste contemporain, le portraitfascinant de la façon dont certains d’entre nous peuventvivre.

    Choquante et belle, Emily Browning est parfaite.

    Julia Leigh a un univers totalement inédit et original.

    Sensuel, intrigant, complexe et intrépide, son talent,comme le film, sont extraordinaires.

    “Sleeping Beauty” m’a enchantée et provoquée.J’adore ce film.

    Jane Campion

  • Synopsis

    Ce que les hommes lui font la nuit,Elle ne s’en souvient pas quand le jour se lève…

    Une jeune étudiante qui a besoin d’argent multiplieles petits boulots.Suite à une petite annonce, elle intègre un étrangeréseau de beautés endormies.Elle s’endort. Elle se réveille. Et c’est comme si rienne s’était passé …

  • Repères, raretés, et de quelques secretsessentiels

    “Sleeping Beauty” par ailleurs titre français de“Some call it Loving” de James B.Harris, producteurde “Lolita”, de Stanley Kubrick, se réfère à IngeborgBachmann.

    On ne saurait songer à Ingeborg Bachman sans pen-ser à Paul Celan, l'un des plus grands poètes duXXème siècle, qui s'est jeté dans la Seine en 1965.

    Mais plus qu'à Ingeborg Bachmann et Celan, voireJames B. Harris, Nabokov et Kubrick, “SleepingBeauty” me rappelle mes premières impressions deGeorges Bataille, alors que son œuvre dirais-jeromanesque circulait encore seulement sous lemanteau.

    Le très jeune homme que j'étais a acheté très cher“Histoire de l’oeil” pour mon maigre budgetd'étudiant, tout comme “Sexus” d'Henry Miller, dansune petite librairie de la rue de Vaugirard. Cettepremière édition d’“Histoire de l'oeil” était encoresignée Lord Auch.

    Le parrainage de Bachmann, Celan, Bataille, d’autressans doute, déparerait-il le générique de “SleepingBeauty” ? Ne faudrait-il pas ainsi établir des géné-riques secrets pour certains films rares, commel'était encore en 1959 “Le Garçon aux Cheveuxverts”? Je me souviens d’une projection à Londresen 1959, le film n’était jamais sorti en France, et demon émotion quand j’ai reconnu Brecht dans la réplique :

  • “Rien dans la nuit n'existe qu'on ne voit au jour.”

    Est-ce aussi par hasard que Alfred Lewis Levit, co-scénariste du film avec Ben Barzman, avait été le col-laborateur de Henri Cartier-Bresson pour “LeRetour” ?

    Je pourrais citer tant d'exemples de génériquessecrets, qui certes ne changent rien à la vérité desfilms, mais qui les situeraient mieux. “SleepingBeauty” ne serait-il pas le premier film organique-ment inspiré de “La Part maudite” que savait si biendiscerner Georges Bataille dans toute chose - unlivre aussi essentiel que “L'expérience intérieure”?

    Pierre Rissient

  • Julia LeighScénariste - Réalisatrice

    Le sujetUn conte de fées : un sentier de fruits rouges, unmanteau à capuche, une étrange maison de cam-pagne, une chambre du sommeil, une sorcière quiendort les jeunes filles. Qu’arrivera-t-il à la “SleepingBeauty”, la Belle au bois dormant, si et quand elle seréveille ?

    J’aime le “cinéma de l’étonnement”. Je voulais faireun film où le public puisse se dire : “Est-ce que j’aivraiment vu ça ? Est-ce que j’ai vraiment entendu ça?Est-ce que ça existe vraiment ?” J’ai voulu faire unfilm où les spectateurs, les yeux grands ouverts,retiendraient leur respiration. Provoquer une réac-tion de surprise intense, plutôt qu’un choc. Le ciné-ma comme “wunderkammer”, un cabinet des mer-veilles.

    Je connaissais le conte. Je savais que le roi Salomonfaisait venir de jeunes vierges de tout le royaumepour dormir à ses côtés. J’étais consciente del’existence des “sleeping girls” sur internet. J’avaiségalement lu deux nouvelles, celle de YasunariKawabata et celle de Gabriel Garcia Marquez, quirelatait chacune l’histoire d’un homme, au seuil de savie, qui payait pour passer une nuit avec une jeunefille endormie de force. Le film est une réponse à cetensemble de choses. Sans aucune raison apparente,je me suis demandée ce que ça faisait d’être embau-chée pour jouer les “Sleeping Beauty”.

  • L’écritureAprès la publication de mon premier roman, “TheHunter” je faisais un cauchemar récurrent où desinconnus venaient me filmer pendant que je dor-mais. Il y avait une perfection diabolique dans cerêve. La dormeuse rêve qu'elle est endormie, dansson propre lit, la frontière entre le sommeil et lerêve est abolie. Et je me demande :“Que me font-ilspendant que je dors ?”

    J'ai écrit la première version du scénario très rapi-dement, en une dizaine de jours, quelques moisaprès la mort d'un ami. Ce n’était pas le premier denotre groupe à mourir. Nous savions tous que ça ris-quait d’arriver assez vite. Mais quand il s’est suicidé,ça a été un choc, même si c’était un choc inéluc-table, de la même façon qu’une overdose peut êtreune surprise. Sa présence habite l’écran de manièreimperceptible. Dans le film, il ne meurt pas seul.

    Le film résulte de mes interrogations sur l’âge etl'expérience. Clara, la femme qui dirige le service, etles hommes plus âgés qui visitent la Chambre, fontressortir l’insolente jeunesse de Lucy. Lorsque j’avaisune vingtaine d’années, je ne voulais pas mourir, maisça ne m’aurait pas dérangée que ça arrive. Certainssoirs, je me mettais à imaginer qu’une guillotine invi-sible était suspendue au-dessus de mon lit, prête àtomber en pleine nuit. J'étais affûtée face à la mort.Prête à l’affronter. Je n’avais peur de rien.

  • Il y a des jours où j’ai envie de sortir dans la rue etde tout casser. Je me retiens, comme toujours, maisje suis heureuse d'avoir encore cette impulsion. Lepersonnage principal passe son temps à la contenir.Elle est possédée par une passivité radicale, unesorte de culot tranquille, et sa provocation perver-se à l’égard du monde s’exprime par un « Je voustends l’autre joue, allez-y, chiche ». Mais jusqu'où est-elle prête à aller, en se mettant ainsi à l'épreuve ?Quelle est la prochaine étape ? Elle n'est pas attiréepar la mort, mais elle ne se sent pas non plus tota-lement déterminée à rester en vie.

    C’est dangereux d’analyser ce qui se cache derrièrece que je fais. C’est comme si je me crevais les yeux,ou si j’assaillais le spectateur pour lui crever lessiens. Mon espoir est que le film permette au publicd'utiliser son imagination.

    J'ai travaillé toute seule sur le scénario jusqu'à ceque j’arrive à un stade où j’estimais qu’il était plus oumoins abouti. Le scénario est court, il fait soixantesept pages. En 2008, il a fait partie de la “Black List”(établie chaque année par les décideursd’Hollywood, et qui recense les meilleurs scénariosencore en développement), et j'ai été désignée parFilmmaker Magazine comme l’un des vingt cinqespoirs du cinéma indépendant. Malgré tout, la gran-de majorité des producteurs ont refusé le projet. Laplupart ne voulait rien avoir affaire avec “ça”. Ceuxqui ont été intrigués exigeaient une réécriture. En fin

  • de compte, j'ai trouvé un producteur courageux ettenace qui a pris le scénario pour ce qu'il était, etm’a promis que ce serait le film que nous ferions.Les quelques révisions que nous avons faites encours de route n’étaient que pour l’améliorer.

    La réalisation“Sleeping Beauty” est mon premier film. Pour expli-quer comment je le voyais, j'ai écrit une longue noted’intention dans laquelle j'ai décrit avec précisiontout ce qui apparaîtrait à l’écran, scène par scène. Çan'a pas été difficile parce que je voyais le film dansma tête en l’écrivant. L’histoire repose sur le faitd’être observé. Le spectateur est impliqué, complice.J'ai trouvé des images destinées à refléter le ton dufilm. J'ai sélectionné des extraits de différents long-métrages. J'ai regardé les films que j'admirais sans leson, en me demandant constamment : “Où estplacée la caméra ?”. J'ai lu des livres sur le jeud’acteur, j’ai participé à un atelier. J'ai regardé desmaking-of. Je suis allée à des masterclass. J'ai assistéau tournage d'un ami. J'ai travaillé avec un story-boarder. Geoffrey Simpson, mon chef opérateur, etmoi avons préparé le découpage avec le plus grandsoin. J'ai prêté énormément d’attention aux transi-tions. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour être prête. Jen’ai rien laissé au hasard.

    Dans un sens, mon univers littéraire est mon universcinématographique : c’est une seule et même chose.Mon univers, c’est ma sensibilité. Un romancier

  • comme un réalisateur travaille sur le temps quipasse, sur des personnages. Tous deux créent leurmonde avec le désir d’explorer certains thèmes. Lasolitude de l'écrivain n'est pas si différente de celleque peut éprouver un réalisateur. En tant que réali-satrice, j’étais la seule à avoir le film entièrementdans la tête. Les fondations sont les mêmes. Maisl'ensemble du processus est complètement diffé-rent.

    La décoratrice Annie Beauchamp a été une des pre-mières collaboratrices clés à nous rejoindre.Tournerdans notre ville natale à toutes les deux a facilité lesrepérages. J'ai été impressionnée par la débrouillar-dise et l'ingéniosité de l’équipe déco. J'ai travaillé enétroite collaboration avec Nick Meyers, mon mon-teur. J’ai été atteinte par les principaux symptômesdu montage : à force de regarder les mêmes imagesen boucle, j'ai commencé à adopter les manières demes personnages ; je me mettais à prononcer desrépliques du film dans ma vie quotidienne, je deve-nais obsédée par le moindre détail à l’écran… et macuisine n’a jamais été aussi sale.

    Le castingEmily Browning a fait des essais extraordinaires : jene pouvais pas la quitter des yeux. Lorsque nousnous sommes rencontrées, il était évident que lescénario lui parlait, et elle se l’est magnifiquementapproprié. Elle a été très courageuse. J'adore avoirce sentiment, latent, de ne percevoir qu’une “partie

  • immergée de l'iceberg” en la regardant jouer. Elledégage une évidente nonchalance à la fois paisible etdélibérée. Emily a su contourner un danger majeur,qui aurait été l'apitoiement sur soi-même, en distil-lant beaucoup de subtilité. C'est un rôle très exi-geant, et nous avons eu quelques journées de tour-nage intenses. Instaurer une confiance mutuelle a étéprimordial. Je me rends compte de la chance que j’aieu de travailler avec Emily sur mon premier film. Jen’oserais jamais dire ça directement à un acteurmais j’éprouve une sorte d’amour étrange pour cha-cun d’entre eux, pour leur façon d’interpréter cha-cun des rôles.

    J’avais vu Rachael Blake dans “Lantana”. Je la trouveincroyablement belle. Je voulais éviter que Clara aitl’air trop rigide. Rachael a ajouté une profondeur aurôle, une impression de maturité durement gagnée,un mélange d’attention sincère au sort de Lucy etd’insensibilité. C’est un sanctuaire, elle garde lessecrets. Je connaissais Ewen Leslie à travers“Jewboy” et pour ses prestations exceptionnelles authéâtre. Il a été un fervent supporter du projet dansson ensemble, et la confiance qu’il m’a accordée,alors que c’était mon premier film, m’a beaucouptouchée. Il a été un “Birdmann”, l’ami de Lucy, magni-fique. Vous avez envie qu’il vous prenne dans sesbras. Lucy prend soin de lui. IIs veillent l'un surl'autre, comme une sorte d’oasis pour ceux qui refu-sent de “s’adapter”. Peter Carroll est une légende duthéâtre australien. J'avais besoin de quelqu’un qui

  • puisse communiquer sans détour la “véritable sages-se” de son personnage aux spectateurs. Quelqu'unqui, malgré tout, éprouvait de la compassion, quel-qu'un qui, même brisé, restait digne. Et puis j'adoreson visage. Peter est venu à bout de son monologuedès la quatrième prise. Par miracle, on n’a pas eubesoin de faire de post-synchro.

    Le sonUne des décisions les plus importantes que nousayons prises en post-production a été de privilégierune bande son minimale, moins de dix minutes.Nous voulions souligner l’inquiétante magie dumonde de “Sleeping Beauty”. Ben Frost était enIslande. J'étais à Sydney. Ben nous a envoyé beaucoupde morceaux, puis a peaufiné ceux que nous avionssélectionné. Ça a été une collaboration très fruc-tueuse.

    Mon ingénieur du son Sam Petty, et moi avons affinéles effets sonores au maximum. Il fallait qu’il y ait unecohérence entre la sobriété sur le plan visuel et laretenue sur le plan sonore. Je voulais que l'attentiondes spectateurs soit décuplée, qu’ils éprouvent cetétat de tension lorsqu’on entend une mouche voler.

    Je voudrais également mettre en avant le rôled’Olivier Fontenay, notre étalonneur, qui a harmoni-sé à la perfection la tonalité de nos longs plansséquences.

  • Jane CampionJ'ai été présentée à Jane Campion par ScreenAustralia, notre principal investisseur. Elle a lu lescript, nous nous sommes rencontrées et elle aaccepté d’être notre mentor. C'était à un momentoù nos perspectives de financement semblaienttomber à l’eau et son soutien a été déterminantpour nous faire remonter à la surface.

    Jane Campion m'a envoyé un mail après avoir vu unpremier montage. C’était le 2 juin. J'ai approuvé lacopie zéro le 12 octobre. Entre juin et octobre, j’aidû lire son message d’encouragement une vingtainede fois. Son soutien a été une source de réconfortabsolument vitale. Chaque fois que je me suis sentieballottée, déséquilibrée, elle a été mon pointd’ancrage.

    Elle m’a donné le conseil le plus précieux, que j’aiappliqué à la lettre durant tout le processus : faireconfiance à mon instinct, garder mon énergie, ettoujours veiller à rester au service du film.

  • Julia Leigh est née en 1970, en Australie.

    Elle est diplômée Bachelor of Arts et Bachelor ofLaws. Elle a été admise en 1995 à la Cour Suprêmede NSW comme avocate, bien qu’elle n’ait jamaisexercée.

    Elle débute au cinéma, après s’être fait connaîtrecomme romancière. Son premier livre “The Hunter”est publié en 1999 en Australie et en 2000 en Francesous le titre “Le Chasseur” aux Editions Acte Sud. Ilremporte de nombreux prix, dont le Prix del’Astrolabe “Etonnants Voyageur” en France. Il estdistingué comme étant un Notable Book of theYearpar le New York Times et elle figure dans la liste des“21 écrivains pour ce XXIème siècle” établie parl’Observer. Ce roman a été adapté au cinéma parDaniel Nettheim, avec Willem Dafoe dans le rôleprincipal. Il est en post-production.

    Son second livre “Disquiet”, paru en 2008 en Franceaux Editions Christian Bourgois sous le titre“Ailleurs”, remporte le “Encore Award” enAngleterre, fait partie de la sélection FranceCulture/Télérama pour la rentrée littéraire, et est un“Kirkus book of the year” aux Etats-Unis. Il est fina-liste pour de nombreux prix littéraires en Australie.

    Julia Leigh participe au Rolex Mentor and ProtégéArts Initiative, ce qui lui donne l’occasion de tra-

    Julia LeighBiographie

  • vailler avec Toni Morrison, la lauréate du Nobel deLittérature, qui a écrit à propos de ce roman :“Julia Leigh est une sorcière. Sa prose adroite, assu-rée et tranquille, ensorcèle, tandis que la terretremble sous nos pieds”.

    Ses livres sont traduits dans sept langues.

    En 2008 le scénario de “Sleeping Beauty” fait partiede la “Black List” de Hollywood et Julia Leigh estchoisie pour figurer dans la liste des “25 nouveauxvisages du cinéma indépendant” établie parFilmmaker Magazine.

  • Emily BrowningLucy

    “Sleeping Beauty” est probablement le plus beau scéna-rio que j’ai jamais lu. Il m’a subjuguée.

    J’étais sous le choc dès la première scène et je me suisdit que si ça me faisait un tel effet, il fallait absolumentque j’y participe.”

    Ce film est tellement différent de ce que j’ai pu faire parle passé que ça rendait le projet encore plus excitantpour moi. J’aime le fait que ça soit risqué et dangereux.”

    Biographie

    Emily Browning est née à Melbourne.

    Elle fait ses premiers pas à l’âge de 10 ans dans letéléfilm australien et joue ensuite dans plusieursséries australiennes. Elle passe au grand écran avecdeux films d’horreur avant de décrocher un rôle auxcôtés d’Heath Ledger et de Geoffrey Rush dans“Ned Kelly” en 2003. Le grand public la découvrel’année suivante dans “Les Désastreuses aventuresdes orphelins Baudelaire” avec Jim Carrey.

    Remarquée par Stephenie Meyer, l’auteur de“Twilight”, elle se voit proposer le rôle de Bella. Maisl’adolescente décline l’offre, n’étant pas prête às’engager pour une trilogie. En 2009, elle est àl’affiche du remake de “2 soeurs” de Kim Jee-woon,intitulé “Les Intrus”. On l’a vue cette année dans“Sucker Punch” de Zac Snyder.

  • Rachael Blake est née à Perth, mais elle passe sonenfance en Angleterre avant de retourner enAustralie à l’âge de onze ans.

    Après avoir fait ses classes à l’Ecole Nationale d’ArtDramatique de Sydney, elle joue dans plusieursséries australiennes, notamment “Wild Side” sur lachaîne publique ABC à partir de 1997. En 2009, elleincarne “M2” dans la minisérie “Le Prisonnier”, unremake de la série britannique.

    Au cinéma, elle joue aux côtés de Geoffrey Rushdans “Lantana”.

    Rachael BlakeClara

  • Lucy............................................. Emily Browning

    Clara ........................................... Rachael Blake

    Birdmann.................................... Ewen Leslie

    Homme 1................................... Peter Carroll

    Homme 2................................... Chris Haywood

    Liste artistique

  • Réalisation..................................Julia LeighScénario et dialogues ..............Julia Leigh

    Image...........................................Geoffrey Simpson ACSMontage .....................................Nick Meyers ASESon...............................................Sam PettyMusique ......................................Ben FrostDécors........................................Annie BeauchampCostumes...................................Shareen BeringerCasting........................................Nikki Barrett

    Productrice................................Jessica BrentnallProducteurs exécutifs .............Tim White.....................................................Alan Cardy.....................................................Jamie HiltonProducteur associé..................Sasha BurrowsUn film produit par .................Magic Films.....................................................Screen AustraliaEn association avec .................Screen NSW.....................................................Deluxe Australia.....................................................Spectrum Films.....................................................Big Ears Productions

    Dossier & photos téléchargeables surwww.arpselection.com

    Liste technique

    SonDolby SRD/DTS

    FormatScope

  • ARP • Tél. 01 56 69 26 00 • Fax 01 45 63 83 37 • www.arpselection.com