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2 e édition Finance d’entreprise manuel L’essentiel du cours Exercices corrigés Cas de synthèse Georges Legros

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Page 1: manuel - Dunod

2e édition

Financed’entreprise

manuel

L’essentiel du cours

Exercices corrigés

Cas de synthèse

Georges Legros

Page 2: manuel - Dunod

© Dunod, Paris, 2014ISBN 978-2-10-070628-0

DANS LA MÊME COLLECTION

Augé B., Naro G., Mini Manuel de Contrôle de gestion, 2011

Augé B., Naro G., Vernhet A., Mini Manuel de Comptabilité de gestion, 2e ed., 2013

Collain B., Déjean F., Le Theule M.-A., Mini Manuel de Comptabilité générale,

2e ed., 2014

Legros B., Mini Manuel de Mathématiques pour la gestion, 2011

Legros B., Mini Manuel de Mathématiques fi nancières, 2011

Kruger A, Ferrandi J.-M., Carpentier L., Mini Manuel de Marketing, 2010

Védie H.-L., Mini Manuel d’Économie industrielle, 2012

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Partie 1

L’analyse financière

1 La construction de l’information comptable 3

1.1 Le circuit financier interne à l’entreprise : les flux 3

1.2 La transcription des flux : l’information comptable 5

1.3 L’analyse de l’information comptable 8

Points clés 9

Exercices 9

Solutions 11

2 Analyse de l’exploitation : le compte de résultat 15

2.1 Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) 15

2.2 Éléments d’analyse du compte de résultat 22

2.3 Les principaux ratios issus du compte de résultat 28

Points clés 28

Exercices 29

Solutions 32

3 Analyse du bilan 39

3.1 Présentation succincte du bilan 39

3.2 L’analyse fonctionnelle du bilan 40

Points clés 63

Exercices 64

Solutions 70

Table des matières

9782100706280-legros-tdm.qxd 03/02/14 7:09 Page III

Page 4: manuel - Dunod

4 Analyse des flux financiers 79

4.1 Les différents outils de l’analyse des flux financiers 79

4.2 Analyse des flux de financement 80

4.3 Analyse des flux de trésorerie 90

Points clés 96

Exercices 97

Solutions 110

Partie 2

La gestion financière

5 La stratégie d’investissement 125

5.1 L’analyse des investissements 125

5.2 Les critères de choix des investissements 135

Points clés 143

Exercices 144

Solutions 154

6 La politique de financement 165

6.1 Les moyens de financement des investissements 165

6.2 Le choix des modes de financement 172

6.3 Le plan de financement 178

Points clés 183

Exercices 183

Solutions 195

7 Le fonds de roulement normatif 213

7.1 Objectifs et définitions 213

7.2 Les ratios d’écoulement 215

7.3 Les ratios de structure 215

Points clés 215

Exercice 216

Solution 218

Étude des cas 221

Bibliographie 231

Index 233

IV Table des matières

9782100706280-legros-tdm.qxd 28/01/14 7:07 Page IV

Page 5: manuel - Dunod

Les cinq objectifs de cet ouvrage sont les suivants :

➤ Proposer un outil d’étude efficace. Les développements théoriques sontsuivis d’exercices corrigés et commentés. Ces applications permettent aulecteur de tester sa bonne compréhension des thèmes, d’assurer la mémo-risation des concepts. Ces exercices consolident le passage de la théorieà la pratique.

➤ Rendre ce manuel accessible au plus grand nombre en proposant un trai-tement des thèmes par difficulté croissante.

➤ Faire acquérir aux étudiants une logique financière fondée sur l’évalua-tion de la rentabilité et du risque.

➤ Présenter une vision d’ensemble des connaissances en matière de finan-ce d’entreprise.

➤ Proposer aux étudiants des écoles de commerce et des universités unouvrage conforme à leurs programmes.

Pour atteindre ces objectifs nous développerons deux axes essentiels :

➤ L’analyse financière, c’est-à-dire la construction de l’information comp-table, l’analyse du compte de résultat, du bilan, des flux financiers et lediagnostic financier. Les actionnaires, les créanciers, les assureurs, les salariés, les clients, lesfournisseurs s’interrogent sur la création de valeur par l’entreprise, desméthodes appropriées les aident à former leur opinion. La connaissancedes documents de synthèse comptables est indispensable. L’étude ducompte de résultat permet d’analyser la formation du résulta au traversdes soldes de gestion. L’étude du bilan est destinée à appréhender le fonc-tionnement de l’entreprise au niveau des ressources et des emplois. Lamesure de la rentabilité, l’évaluation des risques, l’impact du levier finan-cier, les ratios constituent des éléments privilégiés de diagnostic.L’analyse par les flux s’impose comme un élément majeur de diagnostic.

➤ La stratégie financière, à savoir les choix d’investissement, la politiquede financement et le plan de financement. La décision d’investir engagel’entreprise à long terme. Les critères financiers reposent sur l’actualisa-tion des flux prévisionnels issus du projet. Il est nécessaire d’identifier lessources de financement. Le choix de financement résulte de la prise encompte des différentes formes de l’endettement, des fonds propres et descoûts associés. Le plan de financement propose une synthèse des poli-tiques d’investissement, de financement et de rémunération des partiesprenantes.

Avant-propos

9782100706280-legros-tdm.qxd 28/01/14 7:07 Page V

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La page d’entrée de chapitre

Elle donne le plan du cours,ainsi qu’un rappel des objectifs pédagogiques du chapitre.

Le coursLe cours, concis et structuré,expose les notions importantesdu programme.

Les rubriques

Une erreur à éviter

Un peu de méthode

Un exemple pour comprendre

Les points clés à retenir

Les exercicesIls sont proposés en fin de chapitre,avec leur solution, pour se tester toutau long de l’année.

Le cas de synthèseSitué à la fin de l’ouvrage, il permet de s’entraîner dans les conditions del’examen.

Comment utiliser cet ouvrage ?

9782100706280-legros-tdm.qxd 30/01/14 13:38 Page VI

Page 7: manuel - Dunod

La construction de l’information comptable .......... 3

Analyse de l’exploitation : le compte de résultat ...15

Analyse du bilan ........................................................... 39

Analyse des flux financiers ........................................ 79

1PA

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IE

L’analysefinancière

L’analyse financière est une façon de transcrire la réalité économiquede l’entreprise en un langage universel permettant le développementd’outils de suivi de l’activité.

Pour maîtriser ces outils, il importe de définir certains des concepts surlesquels se basent les techniques financières.

En partant de l’activité économique pour aller vers les outils de la finan-ce d’entreprise, on peut distinguer trois étapes principales : la décom-position des flux dans l’entreprise, la transcription de ces flux dans lesdocuments comptables et l’analyse de ces flux.

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

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1.1 LE CIRCUIT FINANCIER INTERNE À L’ENTREPRISE : LES FLUX

L’entreprise est une structure humaine organisée visant à mobiliser desressources pour produire des biens et/ou des services. Pour ce faire, l’or-ganisation réalise différentes opérations que l’on peut classer selon leurobjectif : les opérations d’exploitation, d’investissement et de finance-ment.

➤ Les opérations d’exploitation relèvent de l’activité courante, de lafinalité de l’entreprise. Acheter de la matière première, payer les salai-res, vendre des produits ou des prestations sont des activités d’exploi-

1CH

AP

ITR

E

La construction de l’informationcomptable

1.1 Le circuit financier interne à l’entreprise : les flux

1.2 La transcription des flux : l’information comptable

1.3 L’analyse de l’information comptablePLA

N

➤ Maîtriser les outils de suivi de l’activité.

➤ Définir les concepts sur lesquels se basent les techniques financières.

➤ Partir de l’activité économique pour aller vers les outils de la financed’entreprise.O

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CTI

FS

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tation. Le cycle d’exploitation comprend donc toutes les opérationsrelatives à la production et à la vente des produits ou services de l’entreprise. Il débute donc avec la livraison des fournisseurs et se ter-mine avec le règlement des clients. La différence entre les encaisse-ments et les décaissements générés par les opérations d’exploitationest alors l’excédent de trésorerie d’exploitation.

➤ Les opérations d’investissement concourent à la modification dupérimètre de l’entreprise, de son appareil productif et de sa stratégie.Le cycle d’investissement rassemble les opérations ayant pour objetl’acquisition ou la cession d’immobilisations. L’achat d’un terrain, laconstruction d’une usine, la vente d’une machine sont des opérationsd’investissement.

➤ Les opérations de financement permettent à l’entreprise de disposerdes ressources nécessaires à son activité. Elles concernent les opéra-tions d’endettement et de remboursement des emprunts, mais égale-ment les opérations sur fonds propres (augmentations de capital, dis-tribution de dividendes).

Ces différentes opérations (exploitation, investissement, financement)génèrent deux types de flux : les flux physiques et les flux monétaires.C’est le décalage entre les flux physiques et monétaires qui crée pourl’entreprise un besoin de financement ou un excédent de financement.Ainsi, un fournisseur payé 30 jours après la livraison de sa marchandisepermet à l’entreprise de disposer d’un excédent de financement. Unclient qui règle sa dette 30 jours après avoir pris livraison du bien ou service génère pour l’entreprise un besoin de financement.

L’un des objectifs de la gestion financière est alors d’optimiser la struc-ture des décalages de flux monétaires pour permettre à l’entreprise dedisposer des ressources suffisantes à son activité et à son développement.

Les trois principaux cycles ne sont pas totalement indépendants. Les dif-férents flux doivent être considérés comme concourant tous à l’atteintedes objectifs de l’entreprise puisque c’est, par exemple, le niveau de l’ex-cédent de trésorerie d’exploitation qui déterminera les besoins de l’en-treprise en matière de flux de financement. De la même manière, les fluxd’investissement ont pour but d’améliorer le cycle d’exploitation. Ilssont donc décidés en fonction des résultats et des objectifs des flux d’exploitation.

4 Chapitre 1 • La construction de l’information comptable

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1.2 LA TRANSCRIPTION DES FLUX :L’INFORMATION COMPTABLE

Les documents comptables sont la base indispensable à l’analyse finan-cière. Les systèmes comptables sont tous organisés autour de la distinc-tion de deux documents principaux : le compte de résultat et le bilan. Ilest indispensable de bien comprendre les mécanismes d’élaboration deces deux documents pour pouvoir en faire ensuite l’analyse.

➤ Le compte de résultat retranscrit tous les flux de la période écoulée,généralement une année. Il est organisé autour des notions de charges(sommes versées ou à verser) et de produits (sommes reçues ou àrecevoir), réparties selon leur nature : exploitation, financier, excep-tionnel. Le compte de résultat permet ainsi de distinguer différentsniveaux de résultats :

– le résultat d’exploitation est calculé par différence entre produitset charges d’exploitation. Il est représentatif de la capacité de l’en-treprise à générer, pour la période considérée, un profit ou une perteà partir des seules opérations du cycle d’exploitation, c’est-à-diresans tenir compte des modes de financement ou des opérationsd’investissement/désinvestissement. Le résultat d’exploitation peutêtre un premier élément d’analyse de la pertinence de l’activitééconomique de l’entreprise ;

1.2 • La transcription des flux : l’information comptable 5

L’an

alys

efi

nan

cièr

e1

Figure 1-1

Achats Production Ventes

Acquisitiond’immobilisations Cession

d’immobilisations

Emprunts

Apports encapital

Distribution

Cycle d'exploitation

ÙÙÙ

ÙÙ

Ù

ÙÙ

Cycle de financement

Cycle d'investissement

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– le résultat financier est calculé par différence entre produits finan-ciers et charges financières. Il est représentatif de la capacité del’entreprise à équilibrer ses opérations de financement (paiementdes frais financiers d’emprunts et encaissement des placements detrésorerie par exemple). Il est fréquent que le résultat financier soitnégatif, notamment dans les entreprises fortement endettées ;

– le résultat exceptionnel est calculé par différence entre produitsexceptionnels et charges exceptionnelles. Il est représentatif desflux non récurrents de l’entreprise et intègre notamment les opéra-tions de l’exercice associées au cycle d’investissement (cessiond’éléments de l’actif immobilisé). L’analyste portera souvent unregard attentif sur le résultat exceptionnel qui peut largement amé-liorer ou amoindrir le résultat net ;

– le résultat courant est calculé par différence entre, d’une part lesproduits d’exploitation et financiers, d’autre part les charges d’ex-ploitation et financières. C’est donc la somme du résultat d’exploi-tation et du résultat financier. Le résultat courant permet d’avoirune vision de la capacité de l’entreprise à générer du profit sur labase de ses activités principales en tenant compte de la façon dontelles sont financées ;

– le résultat comptable ou résultat net est calculé par différenceentre tous les produits et toutes les charges ou par addition desrésultats d’exploitation, financier et exceptionnel. Le résultat netsera ensuite distribué aux actionnaires et/ou mis en réserve.

6 Chapitre 1 • La construction de l’information comptable

Figure 1-2

Résultat d’exploitation

Produits exceptionnels

Charges exceptionnelles

Résultat net

Résultat courant

Produits d’exploitation

Charges d'exploitation

Charges financièresProduits financiers

Résultat financier

Résultat exceptionnel

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➤ Le bilan est couramment présenté comme une photographie du patri-moine de l’entreprise à un instant donné. Le bilan rend effectivementcompte des stocks de l’entreprise, c’est-à-dire des ressources (passif)et des emplois (actif) dont l’entreprise dispose à un moment donné,mais qui se sont constitués par accumulation tout au long de sa vie.C’est une image des biens dont l’entreprise est propriétaire (actif) etde la manière dont ils sont financés (passif). Il présente donc desstocks constitués par accumulation, contrairement au compte de résul-tat qui lui rend compte des flux générés par l’activité durant une seulepériode.

Le bilan comptable est organisé en grandes masses que l’on peut sché-matiquement représenter comme suit :

1.2 • La transcription des flux : l’information comptable 7

L’an

alys

efi

nan

cièr

e1

Figure 1-3 Le bilan comptable

Actif immobilisé

ACTIF

Compte de régularisation actif

Capitaux propres

Dettes

Comptes de régularisation passif

Produits constatés d’avance Écarts de conversion passif

PASSIF

Immobilisations incorporellesImmobilisations corporellesImmobilisations financières

StocksCréances clientsAutres créancesValeurs mobilières de placementDisponibilités

Charges constatées d'avanceFrais d'émission d'emprunt à étalerÉcarts de conversion actifPrimes de remboursement

Capital socialRéservesRésultatSubventions d'investissement

Actif circulant Provisions pour risqueset charges

Dettes financièresFournisseursAutres dettes

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1.3 L’ANALYSE DE L’INFORMATION COMPTABLE

L’analyse de l’information comptable vise à porter un diagnostic sur lasanté de l’entreprise, en vue de prendre des décisions. Pour réaliser untel diagnostic, l’analyste utilise quelques concepts de base qu’il estessentiel de comprendre avant d’entamer l’étude des comptes de l’entre-prise : la rentabilité, le risque, la solvabilité, la liquidité.

➤ La rentabilité est généralement l’objectif principal des dirigeants etactionnaires de l’entreprise. Elle mesure la capacité de l’entreprise àdégager des bénéfices. La rentabilité est évaluée en comparant l’ac-croissement de la richesse (le résultat) aux moyens mis en œuvre pourl’obtenir. C’est donc le rapport d’un gain (issu du compte de résultat :résultat d’exploitation, résultat courant, résultat net) et d’un stock(issu du bilan : capitaux propres, ressources durables). On distingueclassiquement la rentabilité économique de la rentabilité financière.

➤ Le risque est une variable des décisions des investisseurs et des diri-geants. Les partenaires financiers ou les futurs actionnaires réalisentun arbitrage rentabilité/risque. L’analyse financière a donc pour objec-tif, après avoir mesuré la rentabilité de l’entreprise, d’évaluer le degréde risque auquel les ressources prêtées ou investies sont soumises. Lerisque peut notamment se mesurer en comparant les ressources prop-res de l’entreprise et ses dettes financières. Une entreprise plus endet-tée est synonyme de risque supérieur.

➤ La solvabilité mesure la capacité de l’entreprise à faire face à moyenou long terme à ses obligations (dettes financières à long et moyenterme, fournisseurs d’immobilisations).

➤ La liquidité mesure la capacité de l’entreprise à faire face à courtterme à ses obligations (salaires, charges fiscales, etc.). Elle est éva-luée en comparant l’actif à moins d’un an de l’entreprise (stocks,créances clients, disponibilités, etc.) au passif exigible à moins d’unan (fournisseurs, salaires, dettes fiscales et sociales, concours bancai-res). Plus l’actif disponible est supérieur au passif exigible, plus ledegré de liquidité de l’entreprise est élevé.

8 Chapitre 1 • La construction de l’information comptable

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POINTS CLÉS

➤ La valeur d’un actif est liée aux informations fournies aux investisseurs.

➤ La valeur d’un actif dépend de ses caractéristiques propres,de la struc-ture des marchés mis en place pour en assurer l’échange, de la naturedes informations fournies et de la façon dont les agents économiquesperçoivent les messages.

Exercices 9

L’an

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nan

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e1

EXERCICES

1.1 Denver

À la clôture de son premier exercice d’exploitation (N–1) le bilan sim-plifié de l’entreprise Denver se présentait ainsi :

Bilan au 31 décembre N–1

Actif Passif

Immobilisations 450 000 Capital 200 000corporelles brutes

– Amortissements – 85 000 Résultat de l’exercice 112 460immobilisations corporelles

Immobilisations 365 000 Emprunt bancaire 178 000corporelles nettes

Stocks de marchandises 71 000 Dettes fournisseurs 120 140

Clients 186 000 Dettes fiscales et sociales 19 700

Disponibilités 35 700 Concours bancaires courants 27 400

Total Actif 657 700 Total Passif 657 700

L’activité de l’exercice N est résumée dans le compte de résultat ci-après, page suivante.

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Par ailleurs, les informations suivantes, relatives à cet exercice N, voussont données.

Une augmentation de capital d’un montant de 200 000 € a eu lieu ; lamoitié de ce montant a été appelée et entièrement libérée. Il n’y a pas dedividendes distribués au titre des exercices N–1 et N.

Relativement aux dettes financières, un nouvel emprunt de 200 000 € aété souscrit et 45 000 € ont été remboursés. Tant à fin N qu’à fin N–1,les postes d’emprunts ou de concours bancaires n’incluent pas d’intérêtscourus non échus.

Des investissements en immobilisations corporelles d’un montant de529 000 € ont été réalisés ; l’immobilisation cédée durant l’exerciceavait une valeur d’origine de 110 000 €.

Il est précisé qu’à la clôture de l’exercice N les postes ci-après ont variéde la manière suivante par rapport à la clôture de l’exercice N–1 :

Clients : + 82 000. Fournisseurs : + 32 300.

Dettes fiscales sociales : + 12 400.

10 Chapitre 1 • La construction de l’information comptable

Compte de résultat de l’exercice N

Charges Produits

Achats de marchandises 455 800 Ventes de marchandises 1 407 900

Variation de stocks marchandises – 19 700

Autres achats Produits accessoires 85 700et charges externes 163 900

Impôts et taxes 8 400

Charges de personnel 375 000

Charges sociales 167 000 Produits exceptionnels sur opérations en capital

Dotations (PCEAC) 95 000aux amortissements 82 500

Charges d’intérêts 29 600

Charges exceptionnelles sur opérationsen capital (VCEAC) 85 000

1 347 500

Résultat net comptable (bénéfice) 241 100

Total 1 588 600 Total 1 588 600

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En revanche, les concours bancaires courants ont été entièrement rem-boursés et sont désormais nuls.

Travail à faire : Établir le bilan au 31 décembre N. Compte tenu de l’hy-pothèse relative aux concours bancaires courants, vous déterminerez lavariation des disponibilités permettant d’équilibrer votre tableau.

1.2 Phœnix

Les premières opérations de la société Phœnix ont été les suivantes :

1. Apport en capital : 100 000 €, appel et versement : 80 000 € ;

2. Emprunts bancaires : 50 000 €, taux d’intérêt : 10 % ;

3. Investissement :

– terrain : 5 000 €,

– installation technique : 50 000 €,

– véhicule : 2 000 € ;

4. Achats de marchandises : 120 000 € ;

5. Ventes de marchandises : 300 000 € ;

6. Salaires : 40 000 € ;

7. Charges sociales : 20 000 € ;

8. Autres achats, charges extérieures : 10 000 € ;

9. Dotation aux amortissements 15 000 € ;

10. Stocks de marchandises en fin de période : 8 000 € ;

11. Créances sur les clients : 12 000 € ;

12. Dettes envers les fournisseurs 15 000 €.

Travail à faire : Vous présenterez le compte de résultat et le bilan auterme de la première période.

SOLUTIONS

1.1 Denver

Résultat de l’exercice 241 100+ Dotations aux amortissements 82 500– Produits de cessions d’immobilisations – 95 000+ Valeur comptable des immobilisations cédées 85 000

= Capacité d’autofinancement de l’exercice 313 600

Solutions 11

L’an

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12 Chapitre 1 • La construction de l’information comptable

Bilan au 31 décembre N

Actif Passif

Capital souscrit non appelé 100 000 Capital 400 000(200 000 + 200 000)

Immobilisations corporelles Réserves 112 460brutes(450 000 – 110 000 + 529 000) 869 000 Résultat de l’exercice 241 100– Amortissements – 142 500 Emprunt bancaire 333 000

(178 000 + 200 000 Immobilisations corporelles 726 500 – 45 000)nettesStocks de marchandises 90 700 Dettes fournisseurs 152 44071 000 + 19 700 120 140 + 32 300Clients 268 000 Dettes fiscales et sociales 32 100186 000 + 82 000 19 700 + 12 400Disponibilités 85 900 Concours bancaires 035 700 + 50 200 courants

Total Actif 1 271 100 Total Passif 1 271 100

1.2 Phœnix

Compte de résultat

Achats 120 000 Ventes 300 000

Variation des stocks – 8 000

Autres achats et charges externes 10 000

Charges de personnel 60 000

Dotations 15 000

Intérêts 5 000

Résultat net comptable 98 000

Bilan

Actionnaires CSNA* 20 000 Capital 100 000

Immobilisations brutes 57 000 Résultat net comptable 98 000

Amortissements – 15 000 Emprunt bancaire 50 000

Immobilisations nettes 42 000 Fournisseurs 15 000

Stocks 8 000

Clients 12 000

Disponibilités 181 000

Total 263 000 Total 263 000

* Capital souscrit non appelé.

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Résultat net comptable 98 000Dotations + 15 000

Capacité d’autofinancement = 113 000Variations des stocks – 8 000Variations clients – 12 000Variations fournisseurs + 15 000

Capacité d’autofinancement disponible = 108 000Apport en capital 180 000Nouveaux emprunts 50 000Investissements – 57 000

Variation de la trésorerie = 181 000

Solutions 13

L’an

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