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dq S dt I A I = dq dt = ZZ MS ~ j (M ). --→ d 2 S ~ j i q i ~v i n i ~ j = X i n i .q i .~v i ~ j ~ j A · m -2 M ~ j (M ) /R1 R 1 ~ j (M ) /R2 R 2 ~ j (M ) /R1 = ~ j (M ) /R2 + ρ(M ).~v(M ) R2/R1 ~v(M ) R2/R1 M R 2 R 1 I C ~u I = Z MC ~ j S (M ).~u.d‘ ~ j S A · m -1 ρ (x, y, z)= ρ (x, y) ~ j (x, y, z)= ~ j (x, y) ρ (r, θ, z)= ρ (r, z) ~ j (r, θ, z)= ~ j (r, z) ρ (r, θ, z)= ρ (r) ρ (r, θ, ϕ)= ρ (r) ~ j (r, θ, ϕ)= ~ j (r)

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physique année scolaire 2014/2015

Magnétostatique

Notes de coursmardi 20 janvier 2015

I- Propriétés du champ magnétostatique

1. Courants

Densité volumique de courant dé�nitionLa charge dq qui traverse la surface S (non fermée) orientée pendant dt donne l'intensité I (ou courantélectrique), en ampère (A) :

I =dq

dt=

∫∫M∈S

~j(M).−−→d2S

où ~j est la densité volumique de courant. Si on dispose d'une assemblée de particules numérotées i, decharge qi, de vitesse ~vi et de densité volumique ni,

~j =∑i

ni.qi.~vi

remarque

La densité volumique de courant ~j est volumique car le courant existe dans un volume mais ~j s'exprimeen A ·m−2 !

remarque

La densité volumique de courant en un point M dépend du référentiel : ~j(M)/R1dans le référentiel R1

est reliée à ~j(M)/R2dans le référentiel R2 par :

~j(M)/R1= ~j(M)/R2

+ ρ(M).~v(M)R2/R1

où ~v(M)R2/R1est la vitesse d'entraînement locale (en M) de R2 dans R1.

Densité surfacique de courant s'y retrouverLe courant électrique I qui traverse une courbe C (dans une direction donnée par le vecteur unitaire ~u)est

I =

∫M∈C

~jS(M).~u.d`

où ~jS en A ·m−1 est la densité surfacique de courant.

Invariances s'y retrouverOn discerne en particulier les symétries

• plane : ρ (x, y, z) = ρ (x, y) ou ~j (x, y, z) = ~j (x, y) ;

• cylindrique : ρ (r, θ, z) = ρ (r, z) ou ~j (r, θ, z) = ~j (r, z) ;

• circulaire : ρ (r, θ, z) = ρ (r) ;

• sphérique : ρ (r, θ, ϕ) = ρ (r) ou ~j (r, θ, ϕ) = ~j (r).

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Plans de symétrie et d'antisymétrie pour les courants s'y retrouverPour la distribution de courant,

(xOy) est plan de symétrie ⇔

jx (x, y,−z) = +jx (x, y, z)jy (x, y,−z) = +jy (x, y, z)jz (x, y,−z) = −jz (x, y, z)

(xOy) est plan d'antisymétrie⇔

jx (x, y,−z) = −jx (x, y, z)jy (x, y,−z) = −jy (x, y, z)jz (x, y,−z) = +jz (x, y, z)

Exemple de plans de symétrie et d'antisymétrie pour une distribution decourants. schémaLa �gure 1 représente un exemple de plan de symétrie (à gauche) et d'antisymétrie (à droite).

Figure 1 � Exemple de plans de symétrie et d'antisymétrie pour une distribution de courants.

1 Symétries d'une distribution cylindrique exercice

. Rechercher les symétries (invariances, plans de symétrie et d'antisymétrie) d'une distribution cylin-drique in�nie d'axe (Oz), de rayon R de courants (~j//~uz, uniforme dans le cylindre).

2. Flux du champ magnétique

Équation de Maxwell �ux dé�nition

{�Maxwell �ux� : div ~B = 0

2 Flux du champ magnétique exerciceMontrer que le �ux du champ magnétique se conserve le long d'un tube de champ

φ1

(~B)

=

∫∫M∈S1

~B(M). ~d2S1 = φ2

(~B)

=

∫∫M∈S2

~B(M). ~d2S2

où S1 et S2 sont deux surfaces (non fermées) qui s'appuient sur le même tube de champ ~B et qui sontorientées dans le même sens.

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3. Circulation du champ magnétique

Équation de Maxwell Ampère dé�nition{�Maxwell Ampère� : −→rot

(~B)

= µ0.~j + µ0.ε0.∂ ~E∂t

avec la perméabilité du vide : µ0 = 4π × 10−7 H ·m−1.

3 Théorème d'Ampère théorèmesoient un contour fermé orienté C, et S, une surface qui s'appuie sur C et qui est orientée par C. Alors :∮

M∈C~B(M). ~d` = µ0. (I)

où I =∫∫M∈S

~j(M).−−→d2S en régime permanent.

Interprétation de l'expression de Maxwell-Ampère schéma

La �gure 2 représente le champ ~B tourne autour des courants (suivant la règle de la main droite).

Figure 2 � Interprétation de l'expression de Maxwell-Ampère

Expérience d'Oersted vidéo

L'expérience d'Oersted met en évidence la création d'un champ magnétique par le passage d'un courantdans un conducteur.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

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4. Détermination de champ magnétique

Utilisation des symétries s'y retrouverle principe de Curie énonce que les symétries des causes se retrouvent parmi les symétries des consé-quences.On déduit du principe de Curie que le champ conséquence a (au moins) les symétries de la distributioncause.Les pseudo vecteurs (comme ~B) sont orthogonaux aux plans de symétrie Π, et appartiennent aux plansd'antisymétrie Π∗ des causes.

4 E�ets de symétries d'une distribution cylindrique de courant exercice

. On s'intéresse à une distribution cylindrique in�nie d'axe (Oz), de rayon R de courants (~j//~uz,uniforme dans le cylindre), seule cause du champ magnétique. Déterminer les symétries de ~B à partirdes symétries de ~j.

Visualisation des lignes de champ magnétique vidéo

On peut mettre en évidence les lignes de champ magnétique grâce à de la limaille de fer.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

5. Exemples de champs magnétostatiques

Fil rectiligne in�ni schéma

La �gure 3 représente un �l rectiligne in�ni et le champ magnétique généré.

Figure 3 � Fil rectiligne in�ni

5 Champ magnétique créé par un �l rectiligne in�ni exercice

Un �l rectiligne, in�ni, cylindrique d'axe (Oz) et de rayon R, est parcouru par un courant (réparti defaçon homogène) I.B Déterminer le champ magnétique créé partout dans l'espace.

Solénoïde circulaire. schéma

La �gure 4 représente un solénoïde circulaire et le champ magnétique généré.

6 Champ magnétique créé dans un solénoïde exerciceB Déterminer le champ magnétique en un point quelconque à l'intérieur d'un solénoïde in�ni, en ad-mettant que le champ magnétique est nul à l'extérieur.

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Figure 4 � Solénoïde circulaire.

II- Dipôles magnétostatiques

1. Moment dipolaire magnétique

Moment dipolaire magnétique d'une boucle de courant dé�nitionUn contour fermé orienté C, parcouru par un courant I (boucle de courant) présente un momentdipolaire magnétique

~m = I.~S

où S est une surface qui s'appuie sur C et qui est orientée par C.

Sources microscopiques du magnétisme : s'y retrouverun moment cinétique ~σ induit un moment dipolaire

~m = γ.~σ

où γ est le rapport gyromagnétique.

7 Magnéton de Bohr exerciceB Calculer le rapport gyromagnétique d'un électron tournant avec une vitesse angulaire ω à la distancer du noyau de son atome.B En utilisant la constante de Planck réduite (~ = 1,05 × 10−34 J · s), construire par analyse dimen-sionnelle le magnéton de Bohr µB , qui joue le rôle de quantum de moment dipolaire magnétique pourl'électron.

8 Moment magnétique volumique d'un aimant permanent exercice

B Évaluer l'ordre de grandeur maximal du moment magnétique volumique d'un aimant permanent.B En déduire l'ordre de grandeur du moment magnétique d'un aimant permanent usuel.

2. Dipôle magnétostatique actif

Champ magnétique créé par un dipôle s'y retrouverOn peut montrer que dans le cadre de l'approximation dipolaire, les composantes du champ magnétique~B(M) créé en M par un dipôle de moment dipolaire m sont Br (M) = µ0

4.π .2.m. cos θ

r3

Bθ (M) = µ0

4.π .m. sin θr3

Bϕ (M) = 0

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Champ magnétique créé par un dipôle magnétostatique schéma

La �gure 5 représente quelques lignes de champ magnétique créées dans l'approximation dipolaire par undipôle magnétostatique vues dans un plan ϕ = cste.Les lignes de champ magnétique créées par un dipôle magnétostatique sont orientées dans le sens dumoment dipolaire.Dans le cadre de l'approximation dipolaire, le champ magnétique créé par un dipôle magnétique estformellement identique au champ électrique créé par un dipôle électrostatique. Attention cependant : cecine vaut que dans le cadre de l'approximation dipolaire, c'est à dire "loin" du dipôle.

Figure 5 � Champ magnétique créé par un dipôle magnétostatique

9 Force surfacique d'adhérence entre deux aimants exerciceB Déterminer un ordre de grandeur de la force surfacique d'adhérence entre deux aimants permanentsidentiques en contact par analyse dimensionnelle. On cherchera cette force surfacique sous la forme

F

S≈ Bα × µβ0

où B est le champ magnétique créé par les aimants à leur surface.B En déduire que cette force surfacique est de l'ordre de la pression atmosphérique.

Champ magnétique terrestre schéma

La �gure 6 représente quelques lignes de champ magnétique terrestre.En première approximation, le champ magnétique terrestre est celui créé par un dipôle magnétique situéau centre de la Terre, orienté vers le pôle sud géographique.

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Figure 6 � Champ magnétique terrestre

3. Dipôle magnétique passif

10 Energie potentielle d'interaction d'un dipôle magnétique théorème

L'énergie potentielle d'interaction d'un dipôle magnétostatique de moment dipolaire ~m avec un champmagnétique extérieur ~Bext est

Ep = −~m. ~Bext

Moment des forces de Laplace et moment des forces appliquées sur un dipôlemagnétostatique à retenirLe moment en un point O de l'action exercée par un champ magnétique extérieur ~Bext sur un dipôlemagnétostatique de moment dipolaire ~m est

~MO = ~m ∧ ~Bext

E�et des interaction magnétiques ressenties par un moment dipolaire ma-gnétique s'y

retrouverLe moment tend à aligner parallèlement le dipôle magnétique au champ magnétique.La position d'équilibre stable correspond à ~m dans le même sens que ~Bext.La résultante tend à déplacer le dipôle magnétostatique vers les régions de champ magnétique intense.

Actions exercées sur une aiguille aimantée vidéo

On peut visualiser les actions exercées sur un dipôle magnétostatique, une aiguille aimantée par exemple.Vous pouvez retrouver la vidéo de cette expérience sur le site alain.lerille.free.fr.

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Technique à maîtriserjeudi 22 janvier 2015

I- Les capacités exigibles

1. Propriétés du champ magnétostatique

ce qu'il faut savoir faire capacités

Justi�er qu'une carte de lignes de champs puisse ou non être celle d'un champ magnétostatique ; repérerd'éventuelles sources du champ et leur signe/sens.Associer l'évolution de la norme de ~B à l'évasement des tubes de champ.

2. Calculs de champs magnétostatiques

ce qu'il faut savoir faire capacités

Exploiter les propriétés de symétrie des sources (rotation, symétrie plane, conjugaison de charges) pourprévoir des propriétés du champ créé.Choisir un contour, une surface et les orienter pour appliquer le théorème d'Ampère.Utiliser une méthode de superposition.Déterminer le champ créé par un câble rectiligne in�ni. Calculer et connaître le champ créé par un �lrectiligne in�ni. Utiliser ces modèles près d'un circuit �liforme réel.Calculer et connaître le champ à l'intérieur d'un solénoïde long sans e�ets de bords, la nullité du champextérieur étant admise.Établir les expressions de l'inductance propre et de l'énergie d'une bobine modélisée par un solénoïde.Associer cette énergie à une densité d'énergie volumique.

3. Dipôles magnétostatiques

ce qu'il faut savoir faire capacités

Utiliser un modèle planétaire pour relier le moment magnétique d'un atome d'hydrogène à son momentcinétique.Construire en ordre de grandeur le magnéton de Bohr par analyse dimensionnelle. Interpréter sanscalculs les sources microscopiques du champ magnétique.Évaluer l'ordre de grandeur maximal du moment magnétique volumique d'un aimant permanent.Obtenir l'expression de la force surfacique d'adhérence par analyse dimensionnelle.Utiliser des expressions fournies des actions subies par un dipôle magnétique placé dans un champmagnétostatique d'origine extérieure.Approche documentaire de l'expérience de Stern et Gerlach : expliquer sans calculs les résultats attendusdans le cadre de la mécanique classique ; expliquer les enjeux de l'expérience.

II- Méthodes

1. Propriétés du champ magnétostatique

A) Quelles sont les propriétés des lignes de champ magnétostatique ? méthodeLes lignes de champ magnétique sont fermées.Elles tournent autour des courants.

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B) Quelles sont les propriétés de symétrie du champ magnétostatique ? mé-

thodeLes plans d'antisymétrie pour ~j sont des plans de symétrie pour ~B.Les plans de symétrie pour ~j sont des plans d'antisymétrie pour ~B.Le champ ~B est orthogonal aux plans de symétrie et appartient aux plans d'antisymétrie de ~j.

2. Calculs de champs magnétostatiques

C) Détermination de champs magnétostatiques méthodeIl faut utiliser les symétries (s'il y en a assez) puis le théorème d'Ampère en choisissant un contour ferméorienté.

3. Dipôles magnétostatiques

D) Utiliser les dipôles magnétostatiques méthode

Moment dipolaire magnétique ~m = I.~S.Un tel dipôle ressent le moment ~MO = ~m ∧ ~Bext et a l'énergie potentielle Ep = −~m. ~Bext.La résultante tend à déplacer le dipôle magnétostatique vers les régions de champ magnétostatiqueintense et le moment tend à aligner parallèlement le dipôle magnétostatique au champ magnétostatique.

III- Exercices

1. Propriétés du champ magnétostatique

1.1) Un champ magnétique radial

1) Un champ radial (Cr~er) peut-il être un champ magnétique ~B :1.a) en cylindrique ?1.b) en sphérique ?

Un champ magnétique ne peut être radial.

1.2) Propriétés des lignes de champ magnétostatique

Les lignes de champ magnétiques sont-elles ouvertes ou fermées ?

Les lignes de champ magnétique sont fermées.

1.3) Symétries d'une spire circulaire

Soit une spire circulaire de centre O, d'axe (Oz), parcourue par un courant d'intensité I.1) Déterminer les symétries de cette répartition de courants :

1.a) invariances ;1.b) plans de symétrie ;1.c) plans d'antisymétrie.

~j(r, z) plans d'antisymétrie : plans (M,~ur, ~uz) ∀M .

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1.4) Symétries d'un ensemble de deux �ls parallèles

Soit deux �ls in�nis, sans épaisseur, parallèles à l'axe (Oz), passant respectivement par les points O1 =(0,−a, 0) (dans un repère cartésien de centre O) et O2 = (0,+a, 0) dans lesquels circulent respectivement descourants I1 et I2, orientés conventionnellement vers les z croissants.

Dé�nir les symétries et invariances de cette distribution dans les trois cas suivants :1) I1 et I2 quelconques ;2) I1 = I2 = I ;3) I1 = +I et I2 = −I.

I1 = I2 = I ⇒ ~j(x, y), plans d'antisymétrie : plans (M,~ux, ~uy) ∀M .

1.5) Plan de symétrie d'une distribution de courant

Le plan Π est un plan de symétrie d'une distribution de courant. Lepoint M ′ est le symétrique du point M par rapport à Π.1) Compléter le schéma en dessinant le champ magnétique au pointM ′.

Les plans de symétrie pour ~j sont des plans d'antisymétrie pour ~B.

1.6) Plan d'antisymétrie d'une distribution de courant

Le plan Π est un plan d'antisymétrie d'une distribution de courant. Lepoint M ′ est le symétrique du point M par rapport à Π.1) Compléter le schéma en dessinant le champ magnétique au pointM ′.

Les plans d'antisymétrie pour ~j sont des plans de symétrie pour ~B.

1.7) Symétries d'une spire de courant

On considère une spire circulaire d'axe Oz parcourue par uncourant d'intensité I. On donne le champ magnétique en Met en P .1) Représenter le champ magnétique

• en M ′ symétrique de M par rapport au plan de la spire,

• en P ′ symétrique de P par rapport à l'axe,

• en Q symétrique de P par rapport au plan de la spire

• et en Q′ symétrique de Q par rapport à l'axe.

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Les plans d'antisymétrie pour ~j sont des plans de symétrie pour ~B.Les plans de symétrie pour ~j sont des plans d'antisymétrie pour ~B.

1.8) Sont-ce des lignes de champ magnétostatique ?

On considère les lignes dechamp magnétique des dif-férentes con�gurations àgauche. On supposera la �-gure invariante par trans-lation perpendiculaire auplan du dessin.1) Préciser dans chaquecas s'il peut s'agir d'unchamp magnétostatique,et si oui, si des courantssont présents dans larégion représentée.

Les lignes de champ correspondent à celles d'un champ magnétostatique si le �ux du champ à traversune surface fermée est nul. Donc si on peut mettre en évidence une surface fermée à travers laquelle le �uxn'est pas nul le champ ne pourra pas être un champ magnétostatique. C'est le cas des situations (d) et (f)où le �ux à travers un cylindre dont le centre est celui des lignes de champ, d'axe perpendiculaire à la �guren'est pas nul.

1.9) Détermination d'un champ magnétostatique en symétrie cylindrique

On s'intéresse à une distribution cylindrique in�nie d'axe (Oz) de courants (~j//~uz, uniforme dans le cylindrede rayon R).

1) En déduire les symétries (en statique) de ~B.

~B = Bθ(r).~uθ.

2. Calculs de champs magnétostatiques

2.10) Champ magnétique créé par un solénoïde de dimension �nie

Soit un solénoïde circulaire, de rayon R, de longueur L suivant son axe Oz, parcouru par un courant I. Lenombre de spire le constituant par unité de longueur est n.

On admet que le champ magnétique qui règne en un point M de l'axe peut se mettre sous la forme :B (M) = µ0.n.I

2 . (cosα1 − cosα2) où α1 et α2 sont les angles sous lesquels le point M �voit� les extrémités dusolénoïde.

1) On considère maintenant que ce solénoïde est in�ni. Déterminer le champ magnétique en un pointquelconque de l'espace.

~B1 = ~B(r < R) = µ0.n.I.~uz

~B2 = ~B(r > R) = ~0~n1→2 = ~ur

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2.11) Champ magnétique créé par un tore

On considère en�n un tore à section circulaire (de rayon a), d'axe Oz, de rayon R, sur lequel sont enrouléesN spires jointives parcourues par un courant I.

1) Déterminer le champ magnétique qui règne en un point M quelconque de l'espace.

• soit un cercle dans le tore : ⇒ Iint = N.I ⇒

~Bint =µ0.N.I

2.π.r~uθ

• soit un cercle hors du tore : ⇒ Iint = 0⇒~Bext = ~0

2.12) Champ magnétique créé dans un cylindre creux conducteur

On se place dans un repère cylindrique d'axe (Oz).On considère d'abord un cylindre conducteur de rayon R0, d'axe Oz et supposé in�ni, parcouru par un

courant volumique uniforme : ~j = J.~ez.1) Déterminer le champ magnétique ~B0 à l'intérieur de ce cylindre.On considère maintenant un cylindre conducteur de rayon R1, d'axe Oz et supposé in�ni, dans lequel on a

creusé une cavité cylindrique d'axe parallèle à (Oz), de rayon R2 < R1. Le cylindre creux est parcouru par uncourant volumique uniforme : ~j = J.~ez.

2) Calculer le champ magnétique ~B dans la cavité.

1) ~B0(r, θ, z) = µ0.J.r2 ~uθ.

2) Le champ magnétique est nul dans la cavité.

2.13) Mesure de la composante horizontale du champ magnétique terrestre

On se place dans un repère cartésien (Oxyz), (Oz) étant vertical.Une boussole (assimilée à une aiguille aimantée mobile sans frottements autour de (Oz)) est placée en O et

s'oriente parallèlement à la composante horizontale du champ magnétique terrestre ~Bt = Bt.~ux (on cherche àdéterminer Bt).

On place cette boussole au centre de bobines de Helmoltz assimilées à deux spires circulaires parcourues parle même courant I, d'axe parallèle à la direction Est-Ouest (Oy), de rayon R = 10cm, disposées dans les plansy = +R

2 et y = −R2 . Le champ magnétique BH créé par les bobines de Helmoltz en O est ~BH = 8.µ0.I

5.R√5~uy.

1) Déterminer l'angle α que fait la boussole avec (Ox), en fonction de I.Pour I = 2, 2A, α = 45◦. On donne µ0 = 4.π.10−7H.m−1.2) En déduire Bt.

Pour α = 45◦, Bt = 20µT .

3. Dipôles magnétostatiques

3.14) Dé�nition du moment dipolaire pour une distribution quelconque de courant

D, une distribution de courants ~j, présente un moment dipolaire magnétique

~m =1

2

∫∫∫P∈D

−−→OP ∧~j (P ) .d3τ

où O est un point �xe quelconque1) Montrer que la dé�nition du moment dipolaire magnétique d'une distribution de courants quelconque

ne dépend pas du choix du point O.2) Montrer que cette dé�nition est cohérence avec celle donnée pour une boucle de courant.

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∫∫∫P∈D

~j (P ) .d3τ = ~0 donc ~m ne dépend pas de O.

3.15) Rapport gyromagnétique de l'électron tournant autour du noyau

1) Calculer le rapport gyromagnétique d'un électron tournant avec une vitesse angulaire ω à la distance rdu noyau de son atome.

γ = −e2.m .

3.16) Analyse dimensionnelle du magnéton de Bohr

1) Déterminer un ordre de grandeur du magnéton de Bohr par analyse dimensionnelle. On cherchera cettegrandeur sous la forme

µB ≈ eα ×mβ × ~γ

où e est la charge et m la masse de l'électron.

µB ≈ e ~m .

3.17) Dé�nition du moment dipolaire pour une distribution quelconque de courant

D, une distribution de courants ~j, présente un moment dipolaire magnétique

~m =1

2

∫∫∫P∈D

−−→OP ∧~j (P ) .d3τ

où O est un point �xe quelconque1) Montrer que la dé�nition du moment dipolaire magnétique d'une distribution de courants quelconque

ne dépend pas du choix du point O.2) Montrer que cette dé�nition est cohérence avec celle donnée pour une boucle de courant.

∫∫∫P∈D

~j (P ) .d3τ = ~0 donc ~m ne dépend pas de O.

3.18) Moment des forces de Laplace et moment des forces appliquées sur un dipôle magnétosta-tique

On s'intéresse à une spire de section S parcourue par un courant I plongée dans un champ magnétiqueextérieur uniforme ~Bext.

1) Montrer que le moment des forces de Laplace que subit la spire est

~MO = I

∮P∈C

(−−→OP. ~Bext

).−→d`(P )

2) En utilisant la formule de Kelvin, en déduire que le moment en un point O de l'action exercée par unchamp magnétique extérieur ~Bext sur un dipôle magnétostatique de moment dipolaire ~m est

~MO = ~m ∧ ~Bext

~MO = I∮P∈C

(−−→OP. ~Bext

).−→d`(P ).

3.19) Interaction de deux dipôles magnétiques à distance constante

On étudie deux dipôles magnétiques de moments dipolaires respectifs ~m1 et ~m2. Le premier est �xe en O,centre d'un repère sphérique d'axe polaire (O,~uz), parallèle à son moment dipolaire : ~m1 = m1.~uz.

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Le second dipole est placé en r = cste, θ �xé, et ϕ = 0. On repère son moment dipolaire par l'angleα = (~uz, ~m2), qui peut varier.

1) Exprimer l'énergie potentielle Ep(α) d'intéraction du second dipole avec le champ magnétique créé parle premier dipole.

2) Que doit véri�er tan(θ − α) à l'équilibre stable ?3) Application : que vaut α si

3.a) θ = 0 ;3.b) θ = π

2 ;3.c) θ = π.

tan(θ − α) = 12 tan(θ) à l'équilibre stable.

3.20) Modèle classique du spin de l'électron

1) Modélisation de l'électron :Une modélisation simpliste du "spin" de l'électron est donnée par une sphère, de centre O et de rayon R,

portant une charge volumique ρ homogène, qui tourne autour de l'un de ses diamètre (Oz) à la vitesse angulaireuniforme ω.

1.a) Exprimer le courant dI créé par la spire circulaire virtuelle repérée par la distance r (à dr près) àO et par l'angle θ (à dθ près) par rapport à (Oz).

1.b) Quel est le moment dipolaire magnétique élémentaire d~m associé à cette spire, en fonction de ρ, ω,r et θ ?

1.c) En déduire le moment dipolaire magnétique total ~m de l'électron en fonction de e (la charge del'électron), R et ω.

2) Discussion de la modélisation :On admet que la valeur du moment dipolaire magnétique est celui du magnéton de Bohr

m = µB = 9, 27.10−24A.m2

et que le rayon de la sphère doit être R = 2, 8fm.2.a) Que vaut la vitesse angulaire ω ?2.b) En déduire la vitesse maximale vmax d'un point de la sphère.2.c) Que faut-il conclure d'un tel résultat ?

1) Modélisation de l'électron : ~m = −15 e.ω.R

2.~uz.2) Discussion de la modélisation : ω = 3.7.1025rad.s−1 et vmax = 1, 0.1011m.s−1.

3.21) Moment dipolaire magnétique terrestre

La Terre de centre O et de rayon RT , d'axe polaire (O,~uz) orienté du pôle Nord vers le pôle Sud, est supposéecontenir en son centre un dipole magnétique de moment dipolaire : ~m = m.~uz.

On repère un point M du globe terrestre par r = RT = 6371km, θ �xé, et ϕ quelconque. On donne, dans lecadre de l'approximation dipolaire, les composantes du champ magnétique ~B(M) créé en M par le dipôle : Br (M) = µ0

4.π .2.m. cos θ

r3

Bθ (M) = µ0

4.π .m. sin θr3

Bϕ (M) = 0

1) Exprimer la latitude λ comptée depuis l'équateur (positivement dans l'hémisphère nord, et négativementdans l'hémisphère sud), en fonction de θ.

A Paris (λ = 49◦), le champ magnétique terrestre ~Bt est vers le sol : il fait un angle I = −65◦ avecl'horizontale et sa composante horizontale est Bh = 20µT .

2) Exprimer :2.a) la composante verticale Bv du champ magnétique terrestre ;2.b) la norme Bt du champ magnétique terrestre.

3) Déduire la valeur du moment dipolaire magnétique terrestre m.

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Bv = 43µT ; Bt = 47µT et m = 78.1021A.m2.

Résolution de problèmevendredi 23 janvier 2015

Cet exercice sera fait en demi-groupe lors de la séance de travaux dirigés.

� Le champ magnétique terrestre est engendré par les mou-vements du noyau métallique liquide des couches profondesde la Terre. Il peut être vu comme celui d'un aimant droit,en première approximation (ou d'un dipôle magnétique, oud'une bobine plate parcourue par un courant électrique).En un point donné du champ magnétique terrestre, le vec-teur ~B possède une composante verticale ~Bv (dirigée vers lecentre de la Terre) et une composante horizontale ~B0. Auxpôles magnétiques, la composante horizontale a une valeurnulle. L'angle formé par ~B et ~B0 est appelé "inclinaison".Il augmente lorsque l'on se rapproche des pôles en tendantvers 90◦.Actuellement, la valeur du champ magnétique est de l'ordrede 47 µT au centre de la France. �D'après � http ://fr.wikipedia.org/wiki/Champ magnétiqueterrestre �

Enoncé

En coordonnées sphériques de centre O, un dipôle magnétique de moment ~m placé en O crée à grandedistance r un champ magnétique de projections : Br = 2µ0m cos θ

4πr3

Bθ = µ0m sin θ4πr3

Bϕ = 0

1) Estimer, grâce aux lois de l'électromagnétisme, la valeur du moment dipolaire ~m de la Terre.

Travaux pratiquesvendredi 23 janvier 2015

La moitié de la classe fait un TP d'électricité sur le michelson.

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Approche documentairevendredi 23 janvier 2015

Le document est à lire, l'exercice est à rendre. Léa Llorente et Victoria Loncle feront un exposé.

L'expérience de Stern et Gerlach

Louis Marchildon.Mécanique quantique - De Boeck Université - 2000 Bruxelles.

L'expérience d'Otto Stern et Walther Gerlach en février 1922 a mis en évidencel'existence du spin et sa quanti�cation.

Le spin est associé à des particules, des atomes et des molécules. Il est apparenté au moment cinétiqueet au moment magnétique. Historiquement, le moment magnétique atomique a été révélé par l'expérience deStern-Gerlach, que nous allons décrire schématiquement [...] En 1922, O. Stem et W. Gerlach ont mis au pointune expérience visant à mesurer le moment magnétique d'atomes d'argent Le dispositif expérimental est illustré,dans ses grandes lignes, aux �gures 4.1 et 4.2, qui représentent deux coupes di�érentes de l'appareil.

Les atomes d'argent émergent du four dans un vide poussé et le collimateur les �ltre en un faisceau essen-tiellement �liforme. Ils passent ensuite entre les pôles de l'aimant. La con�guration du champ magnétique estillustrée à la �gure 4.2. Le vecteur d'induction a une composante Bz intense, une composante Bx moins forte(et nulle au centre) et une composante By à toutes �ns pratiques nulle. Les dérivées ∂Bz/∂z et ∂Bx/∂x sonttoutes deux importantes, de sorte que ~O · ~B s'annule partout.

Essayons de suivre, entre les pôles de l'aimant,la trajectoire d'un atome d'argent porteur d'unmoment magnétique ~µ. Classiquement, l'énergiemagnétique de l'atome est donnée par −~µ · ~B.C'est dire que la force magnétique exercée surl'atome est égale à

~F = −~O(−~µ · ~B

)= ~O (µxBx + µzBz)

Nous verrons que la valeur de la composante dumoment magnétique perpendiculaire à la directiondu champ oscille très rapidement autour de zéro.Ici, le champ est essentiellement dirigé suivantl'axe z. C'est dire qu'en moyenne, Bx s'annule, desorte qu'à toutes �ns pratiques, cette composantene contribue pas à la force exercée sur l'atome. Lavaleur de la composante µz par ailleurs, est essen-tiellement constante. On a donc

~F = µz~O (Bz) = µz∂Bz∂z

~z

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où nous avons négligé les variations de Bz suivant x et y. Selon l'illustration de la �gure 4.2, la dérivée suivant zde Bz est positive. L'atome d'argent sera donc dévié vers le haut si la composante µz de son moment magnétiqueest positive, et vers le bas si µz est négative.

D'un point de vue classique, on s'attend queles atomes d'argent émergent du four avec des mo-ments magnétiques ~µ orientés dans toutes les di-rections. La composante µz devrait donc prendretoutes les valeurs positives et négatives, dans unintervalle approprié. Par conséquent, les atomesd'argent du faisceau �liforme incident devraient,à la sortie de l'aimant, s'éparpiller le long d'unemince ligne sur le détecteur. Or, ce n'est pas ceque Stem et Gerlach ont observé. Le faisceau in-cident s'est plutôt séparé en deux faisceaux �li-formes dirigés, respectivement, vers le haut et versle bas du détecteur. Tout s'est donc passé commesi la composante µz ne pouvait prendre que deuxvaleurs. La déviation relativement symétrique desdeux faisceaux par rapport à l'axe y laissait croireque les deux valeurs possibles de la composante µz étaient de même grandeur et de signe contraire.

Évidemment, l'axe z n'a, ici, rien d'absolu. Il est dé�ni par la direction du champ magnétique. L'expériencede Stern-Gerlach laisse croire que la projection du moment magnétique d'un atome d'argent sur la direction duchamp magnétique est quanti�ée. L'expérience a, par la suite, été reprise avec d'autres atomes. Dans tous lescas, on a observe que la projection de ~µ sur ~B est quanti�ée. Cependant, le nombre de valeurs possibles de µzn'est pas toujours égal à deux. Parfois, il n'y a qu'une seule valeur (c'est-à-dire, un seul faisceau à la sortie del'aimant), parfois il y en a trois, parfois davantage. [...] La grandeur physique µz c'est-à-dire la composante dumoment magnétique d'un atome suivant la direction du champ magnétique, ne peut prendre qu'un nombre �nide valeurs. [...]

Les propriétés du moment magnétique se révèlent de manière plus complète si l'on dirige le faisceau d'atomesvers deux appareils de Stern-Gerlach successifs. Supposons que le champ magnétique du premier appareil soitoriente suivant l'axe z, et que le champ du second soit orienté suivant un axe u. Dirigeons, vers le secondappareil, l'un des faisceaux émergeant de l'aimant du premier. Qu'observe-t-on alors ? Dans le cas particulier où~u = ±~z (c'est-à-dire, lorsque le champ des deux appareils est orienté, à un signe près, vers la même direction),le faisceau qui arrive sur le second appareil en ressort intact, Qui plus est, il est (si ~u = +~z) dévié de la mêmemanière que dans le premier appareil. Dans le cas où ~u 6= ±~z, par contre, le faisceau tombant sur le secondappareil est lui-même séparé en plusieurs faisceaux, en général le même nombre (appelons-le N) que le nombrede valeurs de la grandeur µz pour l'atome utilisé. Pour des atomes auxquels correspond un N donné, on observeque la probabilité qu'un atome émergeant du premier appareil avec une valeur µz émerge ensuite du secondavec une valeur µu ne dépend que de l'orientation relative des vecteurs unitaires ~z et ~u.

Toutes ces observations, au moins d'un point de vue qualitatif, s'harmonisent bien avec les concepts de lamécanique quantique.

Enoncé

1) Etude du champ magnétique1.a) Que doivent véri�er les dérivées ∂Bz/∂z et ∂Bx/∂x pour que le champ magnétique dans l'entrefer

dont parle le texte suive bien les équations de Maxwell ?1.b) Pourquoi les lignes de champ présentées sur la �gure 4.2 sont-elles cohérentes avec le texte, en

particulier :- "le champ est essentiellement dirigé suivant l'axe z" ;- il a "une composante Bx moins forte (et nulle au centre)" ;- et"une composante By nulle" ;- en�n, " la dérivée suivant z de Bz est positive".

2) Etude mécaniqueOn s'intéresse à un atome d'argent de masse m et de moment magnétique ~µ qui passe en t = 0 par le

collimateur de coordonnées (0, 0, 0) avec une vitesse ~v = v0~uy.

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A t = t0, l'atome d'argent pénètre dans l'entrefer de longueur `, qu'il quitte à la date t1. On supposera quet1 − t0 est su�samment court pour que |vz| � v0.

L'atome d'argent atteint ensuite le détecteur, situé à une distance d de l'entrefer, à la date t22.a) Déterminer, grâce au texte, les équations paramétriques du mouvement dans l'entrefer.2.b) Faire de même entre l'entrefer et le détecteur.2.c) En déduire que la coordonnée z de l'atome sur le détecteur est proportionnelle à µz. On donnera

le facteur de proportionnalité en fonction de m, ∂Bz

∂z , `, d et v0.3) Conclusion de l'expérienceOn admet que le moment magnétique ~µ des particules est proportionnel à leur moment cinétique ~σ : ~µ = γ~σ,

où γ est le "rapport gyromagnétique". En particulier pour des atomes d'argent, de "spin" 1/2, σz = ± 12~.

3.a) Véri�er que la constante de Planck a la même dimension qu'un moment cinétique.3.b) En quoi l'expérience de Stern et Gerlach montre que la projection de "spin" est quanti�ée ?

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