magazine portrait - février 2013

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Magazine PORTRAIT - Février 2013

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Page 1: Magazine PORTRAIT - Février 2013

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Page 3: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT /3

Le mois de février. Le mois par excellence pour parler de sentiments, de famille, d’amour et

de tous les sujets qui nous apportent chaleur et réconfort. notre dossier principal en traitera

d’ailleurs abondamment, St-Valentin incluse!

des articles forts intéressants feront certes vibrer votre corde sensible en vous présentant

les portraits d’un couple qui a choisi d’être famille d’accueil, de personnes qui survivent à

une greffe de cœur et de la personne coup de cœur choisie par un étudiant de l’université

Laval. À propos de l’université, portrait a accepté de publier les textes de trois étudiants

qui ont préparé un article dans le cadre d’un de leurs cours du programme de rédaction

professionnelle.

Le présent numéro de portrait vous fera aussi découvrir Éric pichette, l’homme qui dirige le

groupe qualinet présent à québec depuis le milieu des années 1980. Mais il vous réserve

aussi une surprise de taille : une entrevue de « star » avec nul autre que Bonhomme

carnaval. celui-là même qui met de la chaleur dans nos mois de février frisquets.

Vous retrouverez aussi dans nos chroniques habituelles, le portrait d’un jeune danseur qui

s’est rendu plutôt loin dans son domaine, d’une artiste peintre, un volet de santé à ne pas

oublier et un pan d’histoire sur les ponts… de glace. Vous en apprendrez aussi un peu plus

sur une personnalité de québec, danny Gagnon. Mais en feuilletant votre portrait avec

attention, vous verrez qu’un tout nouveau centre de conditionnement a ouvert ses portes

à neufchatel, le Gold’s Gym, et qu’un abonnement d’un an est même offert en tirage!

Bonne lecture de portrait, le magazine des gens de québec!

Stéphane Gadoury

Éditeur

Éditeur

Stéphane Gadoury

rÉdactrice en chef

Sandra Gravel

directrice de production

aïcha ricbourg

VenteS

Stéphane Gadoury

céline Lavoie, Julie roy

418 877-9735

photoGraphieS

Michel roy

www.digitaldirect.ca

rÉdaction

diane Bergeron, anne-Marie

deschênes, Sandra Gravel,

Sylvie Lamothe, Joannie Langlois,

audrey St-amand

chroniqueurS

darko Bertrand, Véronique hébert,

dr Marc Lacroix,

rÉViSion LinGuiStique

Sandra Gravel, Sylvie Lamothe

GraphiSMe

aïcha ricbourg, patrick Verret

diStriBution coMMerciaLe

Serge Monico

diStriBution rÉSidentieLLe

transcontinental

postes canada

Site internet

www.magazineportrait.com

conception et hÉBerGeMent WeB

www.neweb.ca - [email protected]

courrieL

[email protected]

prochaine parution

avril 2013

Magazine portrait

815, boul. Lebourgneuf, bureau 212

québec (qc) G2J 1c3

téléphone : 418 877-9735

télécopieur : 418 624-8633

Le magazine portrait est distribué dans la grande

région de québec, à 40 000 exemplaires par parution,

6 fois par année.

tous droits réservés. toute reproduction partielle ou

intégrale de cette publication, par quelque procédé que

ce soit, est strictement interdite sans autorisation

préalable.

portrait prend toutes les précautions pour

vérifier et corriger le contenu du magazine et se

dégage de toutes responsabilités liées à des

erreurs de typographie, d'impression ou autres qui

pourraient s'y glisser.

Février,mois du coeur

Édito

/magazineportrait

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Page 4: Magazine PORTRAIT - Février 2013

SOMMAIRE

6sAINT VALENTIN ÉTAIT-IL AMATEuR DE ROsEs ROuGEs ET DE CHOCOLAT?

10PORTRAIT DE VIE

REVENIR Au MONDE

14PORTRAIT DE sTAR

BONHOMME CARNAVALRENCONTRE AVEC uNE VRAIE sTAR!

20EN COuVERTuRE

ÉRIC PICHETTEPROFIL D’uN LEADER NATuREL

28PORTRAIT COMMuNAuTAIRE

êTRE FAMILLE D’ACCuEILLEs jOIEs ET LEs PEINEsDE L’ATTACHEMENT

32PORTRAIT COuP DE CœuR

jOsÉE LEVEsQuEuNE DÉCROCHEusE QuI RACCROCHE

36PORTRAIT D’AFFAIREs

LE NOuVEAu GOLD’s GYMDE NEuFCHâTEL

40PORTRAIT DE PERsONNALITÉ

DANY GAGNONuN jONGLEuR DE TALENT

46PORTRAIT DE NOTRE HIsTOIRE

PONTs DE GLACEC’ÉTAIT AVANT LE BÉTON

50CHRONIQuE sANTÉ

LE DON D'ORGANEs, uNE sOuRCE DE VIE

52PORTRAIT DE jEuNE

NICOLAs BÉGINFAIRE DE sA PAssIONuN MÉTIER

56PORTRAIT D’AFFAIREs

DOMAINE MÉTÉORE

62PORTRAIT sPORTIFALAIN DÉRAsPEATHLÈTE ACCOMPLI

66PORTRAIT D’ARTIsTE

IsABELLE LOCkwELL uN DON DE LIBERTÉ

70CHRONIQuE DÉCOLEs ACCEssOIREs DE TABLE LEs PETITs DÉTAILs QuIFONT LA DIFFÉRENCE! 

77PORTRAIT PHILANTHROPIQuE

LA 17e MAIsON TANGuAY

78PORTRAIT PHILANTHROPIQuE

LE BAL Du MAIRE

80CHRONIQuE FINANCIÈRE

uNE APPROCHE DIFFÉRENTEsANs êTRE NOuVELLE

83CARNAVAL DE QuÉBEC

PROGRAMME OFFICIEL

96BIENTôT EN sALLE

CINÉMA

98CONCOuRs

20

FÉVRIER 2013

ÉRIC PICHETTE

40DANY GAGNON

14BONHOMME CARNAVAL

4/ PORTRAIT

Portrait_fév_2013_04_Layout 1 2013-01-28 14:28 Page 1

Page 5: Magazine PORTRAIT - Février 2013

6655 boul. Pierre Bertrand www. lamangueverte.comfacebook . twitter . pinterest

Ou tout autre évènementLaissez-nous vous faire vivre La Mangue Verte

Un mariage...

Simple et Chicélaboration de votre menubuffet à stations thématiques multiplescocktail dinatoîrerepas à l’assiettesweet table

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nous travaillons avec des collaborateurs de choix tels: photographe, sommelier, fleuriste, planificatrice...

NouveauEspace Boutiqueproduits maison et comptoir traiteur express

Valérie Busque photographe

Page 6: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Saint Valentin

était-il amateur de roses rouges

et de chocolat?Douce-amère Saint-Valentin. Tourbillon de cœurs, de chocolats, de

roses rouges et de mille et une petites attentions; amour et passion

pour certains, obligation et consommation pour d’autres. Certains s’en

font même les fiers boycotteurs. Cette fête que nous célébrons tous

les 14 février, d’où vient-elle? Et surtout… la célébrons-nous de la

bonne façon?

6/pORTRAIT

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Page 7: Magazine PORTRAIT - Février 2013

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Page 8: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Il semble que la véritable origine de la Saint-

Valentin se soit perdue. Les écrits la concernant

évoquent en effet des histoires dissemblables,

dont les faits varient d’une version à l’autre et

même, parfois, se chevauchent. Aussi serait-il

difficile de s’y fier entièrement. Ces histoires,

il conviendrait d’ailleurs plutôt de les

appeler « légendes », puisqu’elles ont

vraisemblablement été modifiées au fil du

temps : améliorées, adaptées au bon goût de

la croyance populaire, on leur a peu à peu

ajouté une teinte de romantisme qui les lie

davantage à la Saint-Valentin d’aujourd’hui.

Parmi les légendes les plus répandues sur

la provenance de la fête de l’amour, trois

principales priment toutefois, l’une susceptible

de plaire aux historiens d’entre vous, l’autre

aux plus romantiques et l’autre aux amants

de la nature.

DES LÉGENDES

Un des mythes les plus connus nous transporte

dans la Rome antique, ère pendant laquelle

la fête chrétienne de la Saint-Valentin aurait

été inventée afin de remplacer une fête

païenne appelée « Lupercales ». Ces festivités,

dédiées avant tout aux célibataires, avaient

lieu le 15 février, le milieu de ce mois étant

à l’époque associé à amour et à fertilité. Les

fêtards y pratiquaient des rites de fécondité

et des loteries de l’amour afin de trouver

l’âme sœur. C’est de cette même ambition de

former des couples heureux qu’une fête

sainte serait donc née.

Selon d’autres récits, l’amour serait aujourd’hui

commémoré en l’honneur d’un ancien prêtre

romain nommé – vous l’aurez deviné! – Valentin.

Jadis, ce dernier acceptait de marier les

soldats à leur bien-aimée dans l’illégalité,

désobéissant ainsi à l’empereur de l’époque,

Claude II, qui avait interdit le mariage sur

tout son territoire. Le manège du religieux

découvert, on l’emprisonna et le condamna

à mort. C’est pendant sa peine qu’il se serait

lié d’amitié (ou d’amour, selon les versions)

avec une femme à qui il envoya une missive

avant son exécution, un message signé

« de votre Valentin ». Le romantique

Valentin fut battu et décapité un 14 février.

Surprise! La naissance de la célébration

de l’amour pourrait aussi remonter au

Moyen Âge. À cette époque, la France et

l’Angleterre entretenaient une croyance

selon laquelle commençait, le 14 février,

la saison des amours chez les oiseaux.

Les hommes auraient alors décidé que

ce jour serait aussi le plus propice

à leurs déclarations d’amour. Valentins

commencèrent donc à chercher valentine!

Des sceptiques? C’est peu étonnant.

Il serait difficile de voir la réelle origine

de la Saint-Valentin dans des légendes

aussi différentes les unes des autres.

Lupercales, saint Valentin, les oiseaux…

Allez, faites-vous plaisir : choisissez celle

qui vous plaît. Et tant qu’à y être,

pourquoi ne pas aussi la fêter comme

il vous plaît?

St. Valentin Baptisant St. Lucilla (peinture à l’huile de Jacopo Bassano)

8/pORTRAIT

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Page 9: Magazine PORTRAIT - Février 2013

LA SAINT-VALENTIN

D’AUJOURD’HUI

La Saint-Valentin comme nous la

connaissons en 2013 est célébrée

différemment un peu partout dans le

monde. En Colombie, le jour de l’amour

et de l’amitié, le día del amor y amistad,

se fête le troisième samedi de septembre.

Au Japon, cet anniversaire soumet

apparemment les femmes à des rites

assez sérieux, entre autres à celui d’offrir

à leurs collègues de travail des friandises

d’un prix exorbitant. Les Brésiliens, eux,

fêtent le día dos namorados, le « jour des

amoureux », le 12 juin.

Au Québec, le 14 février représente

depuis longtemps le jour de la fête des

amoureux et, quoique la plupart des

Québécois la fêtent, tous ne la

conçoivent pas de la même manière.

Elle est pour certains une occasion, voire

une obligation, de consommer, d’investir

dans une relation amoureuse. Chocolats

de qualité, roses rouges puisqu’elles

représentent l’amour, repas dans

un restaurant de renom, nuit des plus

romantiques dans un hôtel et plus

encore. L’amour, ça coûte cher!

Pour les autres, la Saint-Valentin est

davantage un prétexte, une journée où il

leur est bon de montrer l’amour ressenti

de la façon la plus simple, la plus pure qui

soit. Il leur semble d’autant plus

savoureux de faire plaisir aux personnes

chères sans faire la moindre dépense :

déjeuner au lit pour « coloc », coup de fil

aux grands-parents, charmant bricolage

– oui oui, un valentin – pour amoureuse,

soirée avec les parents… parce que

c’est ça, l’amour. Parce ça peut être aussi

simple que ça, la Saint-Valentin!

- Audrey St-Amand

pORTRAIT/9

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Page 10: Magazine PORTRAIT - Février 2013

On a tous, un jour ou l’autre, eu une deuxième chance. Une deuxième chance de gagner un prix, de faire ses

preuves, de mériter la confiance de quelqu’un, etc. Mais une deuxième chance de vivre? Il y a bien ceux qui sortent

indemnes d’un grave accident ou ceux qui l’ont « échappé belle » lors d’une périlleuse aventure. Mais il y a aussi

ceux qui sont condamnés à mourir et qui, arrivés à la porte de Saint-Pierre, obtiennent un deuxième aller vers la vie,

grâce à l’organe d’un donneur qui, lui, n’aura pas eu une seconde chance. Voici l’histoire de trois greffés du cœur

pour qui le mot « renaître » a pris tout son sens.

REVENIR AU MONDEGREFFÉS DU CŒUR

PORTRAIT /51

PORTRAIT de vie

10/pORTRAIT

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Page 11: Magazine PORTRAIT - Février 2013

ANNIE GIRARD DE SAINT-ROMUALD

À la naissance, Annie Girard était atteinte d’une maladie héréditaire

rare, une malformation congénitale du muscle cardiaque appelée

« cardiomyopathie hypertrophique ». Mais elle ne l’a appris qu’à l’âge

de 18 ans, lors d’un examen de routine. Enfant, elle voyait bien qu’elle

peinait à suivre le rythme dans les cours d’éducation physique, mais

elle croyait, tout bonnement, être nulle dans les sports. Après le

diagnostic, les problèmes se sont succédé et, à 24 ans, Annie a dû

subir une intervention à cœur ouvert. Huit ans plus tard, malgré tous

les traitements reçus, la malade apprend que seule une greffe

cardiaque peut lui éviter la mort. Elle a beaucoup de difficultés à

accepter le diagnostic et ressent une grande colère envers l’injustice

de la maladie et ses conséquences.

Après la greffe, Annie met du temps à remonter la pente, elle est

dépressive et doit prendre énormément de médicaments. Seulement,

six mois plus tard, lorsqu’elle réussit à courir durant une minute, chose

qu’elle n’aurait jamais pu faire auparavant, c’est la révélation.

Un formidable sentiment de liberté s’empare d’elle. Annie Girard

renaît, littéralement.

COURIR POUR DONNER

Elle n’a pas cessé de courir depuis. « Quand j’ai décidé de courir, un an

après la greffe, je me disais que j’avais reçu un cadeau extraordinaire

et que j’étais redevable. Alors, j’ai décidé d’amasser des fonds pour la

Fondation de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie

de Québec. J’ai commencé par un demi-marathon, j’ai fait ensuite

différentes courses, puis enfin, le défi des escaliers. Je ne pensais

jamais que ça prendrait autant d’ampleur, mais en quatre ans j’ai remis

60 000 $ à la Fondation! »

De plus, elle donne des conférences dans les écoles secondaires sur

le thème de la passion. « Je leur raconte mon histoire et je leur parle

de l’importance de se trouver une passion et d’adopter de bonnes

habitudes de vie le plus tôt possible, pour que ça devienne un mode

de vie. Les jeunes sont très réceptifs et, en fin de compte, je reçois

bien plus que ce que je donne. C’est vraiment spécial. »

Cinq ans après la greffe, Annie est toujours aussi candide. « Chaque

jour, je me dis que je suis chanceuse d’être en vie. » Elle compte bien

continuer à amasser des fonds, même si elle ne peut plus courir de

longues distances (5 km seulement) en raison d’une blessure à un

genou. Il reste qu’elle s’entraîne cinq fois par semaine et que son bilan

de santé est extrêmement positif. « Je suis mieux qu’une neuve, lance-

t-elle. Ce cœur, c’est le mien maintenant. Je l’aime et j’en prends soin. »

« Je suis mieux qu’une neuve.

Ce cœur, c’est le mienmaintenant. Je l’aimeet j’en prends soin. »

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ALEXANDRE TREMBLAY DE ST-ÉTIENNE-DE-LAUZON

Le périple médical d’Alexandre Tremblay s’est amorcé le jour de son

33e anniversaire, le 4 mars 2008. Entré d’urgence à l’Hôtel-Dieu de

Lévis, il apprend qu’il est atteint d’une myocardite, d’une péricardite

et d’une endocardite, cadeaux laissés par un malencontreux virus.

« Toutes les couches de mon cœur étaient enflammées et il avait

presque doublé de volume », se souvient-il. L’infection bactérienne

guérit, mais un problème d’insuffisance cardiaque demeure. Quelques

semaines plus tard, le jeune homme reçoit un défibrillateur automatique

à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Retourné au travail en février 2009, il sait qu’il souffrira d’insuffisance

cardiaque toute sa vie et qu’il pourrait y avoir des complications.

« En juillet 2009, mon état s’est détérioré et j’ai dû arrêter de

travailler. » Sa descente aux enfers s’est poursuivie. Si bien qu’en

octobre 2009, le malade est inscrit sur la liste d’attente pour une

greffe du cœur. Dans l’intervalle, il reste chez lui sous perfusion

continue de Primacor, un médicament utilisé pour prévenir les

défaillances cardiaques. « Je disais à tout le monde, à la blague, que

j’allais recevoir mon cœur à la Saint-Valentin et que tout irait bien. »

UN JOUR DE RETARD

Malgré cette pensée positive, le 14 février arrive et le cœur n’est pas

au rendez-vous. Au souper, avec sa conjointe, il décide de demander

un cœur mécanique pour augmenter ses chances de survivre jusqu’à

la greffe. « Ma conjointe était très inquiète. De plus, mon fils avait

seulement 11 mois à ce moment-là et j’étais motivé à vivre le plus

longtemps possible, pour lui. » Le lendemain, il se rend à l’hôpital

annoncer sa décision. Alors qu’Alexandre, résigné, attend pour une

prise de sang, le Dr Bernard Cantin vient à sa rencontre pour lui

annoncer, contre toute attente, qu’on vient de lui trouver un cœur!

« Je n’arriverais pas à le croire, je pleurais! Puis, j’ai téléphoné à ma

conjointe et à mes parents pour leur annoncer la grande nouvelle. »

En somme, ce cœur, il n’avait qu’un jour de retard…

L’opération dure cinq heures. À son réveil, étrangement, il souffre d’un

petit défaut de langage qui disparaîtra quelques jours plus tard.

Un héritage du donneur? Qui sait. « J’ai eu une deuxième chance,

convient-il, parce que j’étais condamné à mourir. » Vive le don d’organe!

12/pORTRAIT

« J’ai eu une deuxièmechance, parce que j’étais condamné

à mourir. »

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Page 13: Magazine PORTRAIT - Février 2013

pORTRAIT/13

JEAN GRAVEL DE BOUCHERVILLE

En septembre 2002, par un beau samedi matin, Jean Gravel, 37 ans,

s’évanouit soudainement dans son garage. C’est l’aînée de ses trois

filles, âgée de 10 ans, qui le trouve par terre. Jean avait repris

connaissance, mais il n’arrivait pas à se lever. « Dans l’ambulance, j’ai

entendu le secouriste décrire mes symptômes au téléphone et dire :

"Y’a pas d’pouls!" Comment ça pas d’pouls? » Son cœur fonctionnait

à 20 % de sa capacité… « À l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil, j’ai

appris que j’avais contracté un virus rare et fulgurant, probablement

dans un avion, et qu’il grugeait mon cœur. J’ai été transféré à l’Institut

de cardiologie de Montréal où on m’a implanté sans attendre

une pompe mécanique. Quand je me suis réveillé, j’ai appris que

j’attendais une greffe, méchant choc! » Le malade a été un des

premiers au Québec à recevoir cette technologie récente, une pompe

(Novacor) destinée à fournir un support cardiaque temporaire.

« J’ai été très chanceux, on m’a trouvé un vrai cœur 12 jours plus tard.

Le 4 octobre, c’était la greffe et quatre semaines après, j’étais chez moi. »

EN MOUVEMENT

Dix ans plus tard, le greffé est plus en forme que la moyenne des

gens. « Tout se passe dans la tête. J’ai de bonnes habitudes de vie et

je me garde en forme. » De fait, Jean Gravel fait 20 km de vélo deux

à trois fois par semaine, en été, et du vélo stationnaire, en hiver.

Ces dernières années, il a parcouru deux fois en vélo la distance

aller-retour entre Montréal et Québec, notamment au profit de la

Maison des greffés.

Et ce n’est pas tout. Il a remporté une médaille d’or dans l’épreuve de

vélo (20 km) aux Jeux canadiens des greffés, en 2011. Il a également

participé en 2012 aux Jeux d’hiver mondiaux des greffés dans les

disciplines du biathlon (ski de fond et tir à la carabine), du slalom

géant (ski alpin) et du ski de fond (3 km). Il renouvellera l’expérience,

en juillet prochain, aux Jeux d’été qui auront lieu en Afrique du Sud.

Soucieux de faire avancer la cause du don d’organe, Jean Gravel donne

des conférences dans les milieux hospitaliers pour raconter son

histoire et sensibiliser le personnel soignant à l’importance d’identifier

les donneurs potentiels parmi les patients qu’ils soignent.

Toujours en mouvement – il voyage beaucoup pour son travail –

Jean Gravel essaie toutefois « de rester dans le moment présent. »

On comprend pourquoi.

- Sylvie Lamothe

« Tout se passe dans latête. J’ai de bonnes

habitudes de vie et jeme garde en forme. »

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Page 14: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT de star

14/pORTRAITPhotograPh i E : M ichEl roy

Bonhomme avec notre rédactrice Sandra Gravel

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Page 15: Magazine PORTRAIT - Février 2013

RENCONTRE AVEC UNE VRAIEBONHOMME CARNAVAL

Portrait vous propose ce mois-ci, rien de moins qu’une interview

biographique avec l’incomparable Bonhomme Carnaval. Celui-là

même qui prend possession de la ville de Québec en février de

chaque année, depuis 59 ans.

À peine quelques jours après avoir reçu les clés de la ville, Bonhomme

a accepté de nous dévoiler quelques-uns de ses secrets, histoire

d’en apprendre davantage sur ce grand personnage avant que

l’effervescence du Carnaval occupe tout son temps, du 1er au 17 février.

Portrait  : La vie de star a certes des avantages pour vous

Bonhomme. Vous rencontrez de nombreuses vedettes et personnalités,

mais cela doit aussi avoir des côtés un peu plus dérangeants, non?

Comment vivez-vous votre popularité? Est-ce que les paparazzis vous

indisposent beaucoup?

Bonhomme : En fait, ce qu’on me dit, c’est que certaines stars sont

dérangées par les paparazzis, mais pour moi, c’est le contraire. Je dis

même à mes gens des relations publiques : « Invitez-les! » Oui, je suis

une star et j’aime ça l’être. Et j’aime ça, moi, les paparazzis. Ce sont

mes amis et je veux qu’ils soient présents partout où je me rends,

car, entre vous et moi, je n’aime pas beaucoup passer incognito. Au

contraire, je veux partager mon statut de star avec tout le monde,

tout comme ma bonne humeur!

Portrait  : Tout ça est bien beau, mais pour refaire le plein

d’énergie et récupérer de vos exigeantes journées, comment faites-

vous alors? Avez-vous au moins des quartiers privés dans votre

somptueuse demeure des Plaines d’Abraham?

Bonhomme : Oui, somptueuse, tout à fait, et on la renouvelle

chaque année ma demeure. Bon, c’est évident que je garde des petits

côtés secrets pour moi, mais je vais en partager un avec vous

aujourd’hui. Premièrement, je ne mets jamais de carnavaleux à la

porte. Je ne vais me coucher que lorsque tout le monde est parti,

quand il n’y a plus personne sur le site. À ce moment, je sors du palais

par la porte de derrière, je vais me chercher de la belle neige fraîche,

je l’entre avec moi, je l'étends et je prends un bon bain de neige.

Ensuite, je suis prêt pour une bonne nuit de sommeil, ne serait-ce que

pour une ou deux heures, car c’est tout ce dont j’ai besoin. La neige

me rafraîchit et me renouvelle. Et comme je suis en grande forme,

je n’ai pas besoin de plus que ça. Il m’arrive d’avaler un petit café,

mais un café glacé, bien sûr. Mais, tous les matins, je me réveille avec

le sourire que vous voyez là. C’est dans ma nature!

pORTRAIT/15

STAR!

Portrait_fév_2013_14-15-16-17-18-19_Layout 1 2013-01-27 19:18 Page 2

Page 16: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Portrait : Vous n’avez pas besoin de

plus que ça pour refaire le plein?

Bonhomme : Eh, non! Vous savez, Obélix

et moi, on partage deux choses. La première

est notre grosseur et la deuxième est le fait

qu’on est tous les deux tombés dans une

potion magique étant petit. La mienne, c’est

celle de la bonne humeur et de l’énergie.

Alors, cette grande vivacité qui me caractérise

est toujours présente. Elle m’habite totalement

dès le réveil.

Portrait  : Bonhomme, on vous voit

visiter beaucoup de gens et apparaître un

peu partout au Carnaval, mais nos lecteurs

aimeraient savoir si vous avez déjà fait

certaines activités. La course en canot, par

exemple?

Bonhomme : En fait, j’ai essayé certains

trucs, c’est sûr, mais ma spécialité à moi,

c’est d’inventer les activités que les gens

vont venir faire et de les concevoir dans le

but qu’ils puissent se divertir et s’amuser.

La course en canot, je ne l’ai pas essayée

et j’admire les athlètes extraordinaires qui

la font. Je suis certain que je serais capable

de la faire, cela étant dit en toute modestie,

mais je laisse la place aux autres. C’est pour

eux que je conçois la programmation du

Carnaval, d’abord et avant tout, ne l’oubliez

pas. Moi, je suis là pour encourager les gens

et pour rendre visite à ceux qui ne peuvent

venir aux activités.

Portrait  : Que faites-vous le reste

de l’année? Vous devez bien vous ennuyer

de vos amis québécois? Auriez-vous d’autres

amis, d’autres carnavals ailleurs pour vous

désennuyer?

Bonhomme  : Si je m’ennuie? Oh oui,

bien sûr, je m’ennuie de tous mes amis de

Québec. Mais je suis aussi très occupé le

reste de l’année. Vous voyez, après mon

Carnaval, je prends quelques jours pour

récupérer. Il y a toujours un ou deux icebergs

qui m’attendent quelque part, alors j’en

profite pour me ressourcer, pour méditer et,

ensuite, je reprends la route pour faire la

promotion de mon merveilleux Carnaval,

partout à travers le monde. Je vais aux

États-Unis, bien sûr, ils sont si proches de

nous. Je suis allé au Mexique aussi, mais là

j’avoue que je n’ai pu rester très longtemps…

la chaleur me fait fondre. Je me suis aussi

rendu en Chine il y a quelques années. Toute

une aventure! Je ne sais pas si vous le savez,

mais en Chine, le blanc représente la mort.

Alors, ils ont été très surpris de me voir

arriver dans toute ma blancheur et, encore

plus, lorsque je me suis mis à parler!

Au début, en tout cas, ils ont été très,

très surpris, mais grâce à ma jovialité, à ma

gentillesse et à mon sourire permanent, ils

ont évidemment fini par être conquis! Je le dis

en toute modestie, bien sûr…

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Page 17: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Portrait : Si vous nous disiez un peu

comment s’est passée votre enfance,

Bonhomme? Avez-vous eu une belle enfance?

Étiez-vous bon à l’école ou meilleur à la

récréation?

Bonhomme : J’ai toujours eu une

spécialité en récréation. Mais… [Bonhomme

s’approche et poursuit sur le ton de la

confidence] mon enfance a commencé…

très modestement. Je n’étais qu’un tout petit

flocon de neige. Les gens me roulaient,

comme ça, faisaient une première boule,

puis une deuxième. Ils s’amusaient. Mais

chaque année, je fondais. Un jour, j’en ai eu

assez et je me suis dit : « C’est terminé! »

Je dois rester en permanence, dans le cœur

des gens à tout le moins. Quand j’ai pris

cette décision, j’ai décidé de célébrer ça

et de faire une grande fête en créant mon

propre Carnaval.

Ça fait déjà 59 ans. Je me porte très bien.

Souvent, les gens me disent que je suis

beau et grand et fort. Bien sûr, ils ont raison,

mais je n’ai pas beaucoup de mérite car je

suis fait de neige et de glace, alors je

me garde au frais. Je suis à l’aise avec les

qualités que les gens m’attribuent, certains

compléteraient en disant que je suis aussi

athlétique, gentil et jovial. J’ajouterais aussi

« Star de l’hiver », mais en toute humilité…

Portrait : Votre Carnaval n’a cessé de

grandir au fil des années, et vous réussissez

à le renouveler chaque année. Vous serez

plus présent que jamais sur le Web. Vous

créez un événement qui pique la curiosité

avec le Lumocité. Où trouvez-vous toute

votre inspiration? Est-ce que vous voyagez

aussi pour aller voir ce qui se fait ailleurs?

Bonhomme : Très humblement, encore

une fois, ce sont les gens venus d’ailleurs, qui

viennent nous visiter, qui s’inspirent de notre

Carnaval, et non le contraire. Mais bon, si

vous regardez bien la grosseur de ma tête,

vous comprendrez que beaucoup d’idées

peuvent s'y loger. Chaque année à la fin des

festivités, je prends quelques-unes de mes

idées et je les partage avec mon équipe,

dirigée par Jean Pelletier, le directeur général

de mon Carnaval. Ensuite, ensemble

ils partent avec ça et me construisent

une programmation extraordinaire pour

l’année suivante, une programmation qui

compte des activités comme Luminocité

effectivement, dont je prends un peu le

mérite, et qui sera un événement grandiose.

Portrait : Bonhomme, cette année, il n’y

aura plus de doutes dans l'esprit des gens :

vous êtes vraiment une star. Vous aurez votre

propre statue, et devant l’hôtel du Parlement

en plus! Comment vivez-vous cet honneur?

Bonhomme : Eh, oui! Une statue en mon

honneur sera érigée prochainement sur la

colline Parlementaire. Il y a déjà plusieurs

statues de politiciens et d’anciens premiers

ministres et, même si je ne fais pas de

politique, je suis tout de même important pour

la ville de Québec, alors on a décidé de

construire une statue à mon image. Une très

grande et très belle statue de 24 pieds de haut.

J’en suis très, très fier. Comme ça, les gens qui

ne peuvent pas m'avoir tous les jours près

d’eux, du 1er au 17 février, pourront me voir en

image! Et pour être honnête avec vous, je vis

parfaitement bien avec la situation. J’ai le

sentiment profond que je la mérite cette

statue, parce que je sais que j’ai un impact sur

la vie des gens. Je leur dis souvent, d’ailleurs,

si vous croyez que vous êtes trop petits pour

avoir un impact sur quoi que ce soit, pensez

une minute à la situation suivante : passer une

nuit en camping avec un maringouin dans

votre tente. Vous comprendrez facilement à

quel point une toute petite chose peut avoir

un grand impact. Alors, imaginez ce que vous

pouvez faire.

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PhotograPh i E : M ichEl roy

Pour se détendre Bonhomme aime bien lire PORTRAIT

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Page 19: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Portrait : on dit de vous que vous n’avez pas

besoin de parler pour rendre les gens de bonne

humeur. Vous aimez saluer tout le monde. Vous êtes

jovial, grandiose et vous mettez du « punch » dans la

vie des gens. Est-ce que votre mission de vie serait

justement de rendre les gens heureux?

Bonhomme : Sérieusement, ma chère, regardez

mon visage un instant et vous aurez la réponse à votre

question. oui, rendre les gens heureux, c’est ma

mission de vie! J’ai ce sourire permanent sur le visage

depuis maintenant 59 ans et, ce matin, j’arbore le plus

beau pour vous. Et ça marche, vous me souriez en

retour, vous voyez! c’est ce que je fais tous les jours en

rencontrant des gens. la plupart du temps, aux activités

du carnaval, je rencontre beaucoup de gens qui portent

eux aussi de larges sourires. Mais il m’arrive régulièrement

d'en visiter qui vont moins bien, qui vivent des choses

plus difficiles, alors je partage avec eux ma jovialité,

mon énergie. Je vais voir des enfants malades dans les

hôpitaux et, ne serait-ce que pour quelques minutes,

je sais qu’ils oublient leur situation. leurs sourires

redeviennent radieux, leurs yeux brillent. Ça me fait

chaud au cœur. Je donne, mais si vous saviez comme

je reçois beaucoup en retour. oui, ma mission de vie

c’est de partager le sourire que vous voyez.

Je rencontre aussi les personnes âgées à leur résidence.

ils me reconnaissent tous; ils étaient déjà là quand

j’étais petit. ils sont contents que je leur rende une

petite visite. les petits en garderie, eux me connaissent

moins, mais ils sont très impressionnés lorsque j’arrive.

Quand je repars, tout le monde est souriant. tout ça

me donne évidemment beaucoup d’énergie.

En fin d’entrevue, Bonhomme nous a confié qu’il avait

encore de grands rêves et de grandes ambitions pour

le carnaval de Québec. Si sa mission est de rendre

les gens heureux, sa manière de le faire est de se

renouveler, afin de recréer, chaque année, la magie de

son populaire festival hivernal. Bon carnaval!

- SANDRA GRAVEL

PhotograPh i E : M ichEl roypORTRAIT/19

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PROFIL D’UNLEADER NATUREL

Dans le vrai sens du terme, Éric Pichette, président

de Qualinet, est un leader naturel. Il a un sens inné pour

dénicher les occasions et la capacité de prendre des

décisions rapidement. C’est aussi un homme qui accorde

une très grande importance à sa vie familiale. Tête-à-tête

avec un visionnaire.

Tout le monde est familier avec le groupe Qualinet, mais

peu de gens connaissent l’homme qui le dirige, Éric

Pichette. C'est qu'il n’est pas du genre à prendre la

vedette, mais il a toutefois le marketing dans l’âme, tout

comme la vision qu’il faut pour diriger un groupe de cette

ampleur.

Mais commençons d’abord par l’homme lui-même…

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en couverture

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UN HOMME PROCHE DE SA FAMILLE

L’entrepreneur place sa famille au centre de ses priorités et réussit à

harmoniser vie familiale et vie professionnelle avec succès. C’est avec

le sourire qu’il nous informe qu’il est l’heureux père de quatre enfants,

et que lui et sa conjointe souhaitent élargir leur famille de deux autres

petits. Avec le regard vif et souriant qu’il a, il nous est facile de l’imaginer

en train de s’amuser avec ses jeunes. 

Éric Pichette s’entoure aussi de membres de sa famille au travail. Ainsi

son père, de qui il a acheté la compagnie en 1994, y travaille toujours,

de même que sa sœur Annie. « La famille fait partie de mes valeurs,

affirme-t-il avec conviction. C’est profondément ancré en moi. »

UN VISIONNAIRE SÛR

Pour  devenir  président  de  Qualinet  en  1994,  à  l’âge  de  22  ans 

seulement, il a probablement dû avoir, en plus d’une vision claire de

l’avenir de la compagnie, beaucoup de confiance en ses capacités.

« Quand  j’ai pris possession de  la compagnie, oui,  je voyais déjà 

très  grand,  précise  l’autodidacte  de  la  gestion.  J’avais  déjà  des 

idées d’expansion, de franchises, et  je ne voyais pas d’embûches 

incontournables. » Déterminé Éric Pichette? Beaucoup! Et c’est en 

partie grâce à cette détermination et à une infatigable persévérance

que bien des divisions de Qualinet ont pu voir le jour. 

« Éric a confiance en lui, précise Marc Robichaud, président de Triomphe

intelligence créative, mais c’est parce qu’il est très doué pour saisir les

occasions. S'il perçoit une possibilité en lien avec son champ d’activité,

il  s’y  intéresse,  fait  ses  recherches  et  prépare  ses  projets  en 

profondeur avant de les présenter à son équipe de direction. Il ne se

lance pas à la légère sans préparation. Il sait, de façon instinctive,

comment se distinguer des autres et faire évoluer son entreprise dans

un souci constant d’excellence. »

Au départ Qualinet était une entreprise de nettoyage après sinistre,

ce qu’elle est encore aujourd’hui. En partie seulement. Au fil du temps,

Éric Pichette y a ajouté les divisions de nettoyage de conduits de 

ventilation,  de  restauration  de  documents,  de  nettoyage  à  sec, 

d’entretien ménager, de solutions de nettoyage et de décontamination

globales en milieu hospitalier, de reconstruction après sinistre et, 

plus récemment, de réhabilitation de sites à la suite de désastres 

environnementaux. Qualinet emploie plus de 650 personnes au Québec.

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Avec sa conjointe Marie-Josée

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« Quand j’ai pris possession de la compagnie,oui, je voyais déjà très grand, précise

l’autodidacte de la gestion. J’avais déjà desidées d’expansion, de franchises, et je ne

voyais pas d’embûches incontournables. »

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UN ENVIRONNEMENTALISTE CONVAINCU

En faisant évoluer son entreprise, Éric Pichette a fait des choix

importants sur le plan des produits utilisés pour le nettoyage, dans

toutes les divisions de Qualinet. Il a voyagé pour aller s’enquérir des

méthodes écoresponsables qui étaient utilisées ailleurs, comme

en Chine et en Europe. Cet entrepreneur a choisi, avant même que

des lois ne l’exigent, de mettre au rancart des produits nocifs et

cancérigènes comme le perchloroéthylène utilisé par la majorité des

nettoyeurs à sec.

Créé en 2011, Qualinet Environnement consolide le désir de

l’entrepreneur d’offrir une option efficace de nettoyage de sites, dans

le respect de l’environnement. Un investissement de 5 M$ a été

nécessaire pour sa création et un autre de 2,5 M$ suivra probablement

au cours de l’année qui commence. La demande est forte, plus

d’équipements et de véhicules spécialisés sont donc requis.

UN GESTIONNAIRE QUI VOIT GRAND

En regardant aller Éric Pichette dans le monde des affaires, on le sent

comme un poisson dans l’eau. Il est dans son élément. Il aime les

défis et il s’en nourrit. Être leader est dans sa nature et il ne se satisfait

pas de la deuxième place. « Éric, ajoute Marc Robichaud, c’est un

Mario Lemieux de l’entrepreneuriat. C’est le genre de personne qui a

su, dès le départ, comprendre le jeu, les règles, les stratégies menant

au succès tout en patinant avec habileté! »

Natif de Beauport, il y a grandi et y habite toujours. Qualinet y a aussi

son siège social. C’est son secteur de prédilection, ce qui ne l’empêche

pas de faire évoluer son entreprise à la grandeur du Québec. Fort en

marketing, il a rapidement « placé » Qualinet au sommet de son

champ d’activités en lui créant l’image de marque que tout le monde

connaît aujourd’hui et en utilisant quelques messages publicitaires

brefs et simples dont tous se souviendront sûrement : Groupe

Qualinet pour un travail sans retouches!; Avec Qualinet, un dégât

d’eau, ça finit toujours bien; ou, Houston, nous avons un problème.

L’image de marque est visible partout, de l’habillement des employés

qui se déplacent jusqu’aux véhicules que l’on croise sur la route.

Mais au-delà de cette belle image, il y a la qualité du service à la

clientèle. « Nous visons l’excellence, ajoute le propriétaire. C’est

pourquoi nous formons nos employés sur mesure et nous choisissons

nos franchisés avec grand soin. Nous ne voulons offrir que le meilleur

aux gens qui font appel à nous. »

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« Nous visons l’excellence, ajoute le propriétaire. C’est pourquoi nous formons nos employés sur mesure et nous choisissons nos franchisés avec grand

soin. Nous ne voulons offrir que le meilleur aux gens qui font appel à nous. »

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PhoToGrAPh I es : M IChel roY

pORTRAIT/27

UN EXEMPLE À SUIVRE

Un modèle inspirant? Un leader mobilisateur? Un chef de file reconnu?

Un père et un mari heureux? Toutes ces étiquettes peuvent être

accolées à Éric Pichette. Comme toutes ses caractéristiques sont

naturelles chez lui, il est difficile de suivre sa piste et d’appliquer sa

recette. Il y a des choses qui ne s’apprennent malheureusement pas!

Comme l’instinct sûr, le charisme, la capacité décisionnelle, la créativité

de celui qui voit des diamants dans un morceau de charbon et

l’attitude perpétuellement en mode « solution ». Guy Bourgeois, dans

son livre Ça pourrait aller mieux, place Éric Pichette au cœur de la liste

des personnes qui l’inspirent « parce qu’il voit grand et a confiance

en ses capacités ». Cette liste compte aussi les noms d’Yvon

Deschamps, de Jean Béliveau et de France Beaudoin.

Ajoutons qu’il est aussi un homme engagé dans sa communauté.

Il contribue généreusement à deux fondations dont il partage les

valeurs axées sur les enfants et la famille : la Fondation Maurice Tanguay

et la Fondation Maman Dion.

- SANDRA GRAVEL

Guy Bourgeois, dansson livre Ça pourraitaller mieux, place ÉricPichette au cœur de laliste des personnes quil’inspirent « parce qu’ilvoit grand et a confianceen ses capacités ».

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PORTRAIT communautaire

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LES JOIES ET LES PEINESDE L’ATTACHEMENT

ÊTRE FAMILLE D’ACCUEIL

Ils se marièrent et eurent de nombreux enfants. Ainsi se terminent souvent les

contes pour enfants. Pourtant, il s’agit plutôt du début de l’histoire, non? L’union de

deux êtres et la venue d’un enfant marquent généralement le début de l’aventure

familiale. Pour Geneviève Corbeil et Stéphan L’Écuyer, toutefois, l’épisode de l’arrivée

du premier-né ne s’est jamais écrit. Dès leur mariage, en 2005, il était clair pour

eux qu’ils auraient une famille. Pourtant, en dépit de leurs efforts et du soutien des

professionnels du CHUL, ils ont dû admettre, plusieurs mois plus tard, qu’ils

n’arrivaient pas à concevoir.

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Page 31: Magazine PORTRAIT - Février 2013

LES DÉMARCHES

Lorsqu’ils entendent parler d’une rencontre d’information sur les

familles d’accueil, en février 2009, ils décident d’y assister, par

curiosité. La perspective leur plaît et après tout, se disent-ils, ils n’ont

rien à perdre. Le couple démarre sur-le-champ les nombreuses

démarches nécessaires à sa reconnaissance comme famille d’accueil

par le Centre jeunesse de Québec1. Comme ils veulent du long terme,

ils choisissent d’adhérer à la banque mixte, un programme qui vise à

placer les enfants à haut risque d’abandon ou dont les parents sont

incapables de répondre à leurs besoins dans une famille stable, prête

à les garder dans une perspective d’adoption. Le processus de sélection

se terminera quinze mois plus tard, en mai 2010. On les place alors

sur une liste d’attente en les prévenant qu’il pourrait s’écouler jusqu’à

un an avant qu’on les appelle.

Surprise! Le téléphone sonne trois mois plus tard, en août, alors que

Geneviève et Stéphan ont commencé des travaux de rénovation au

premier étage de la maison. La situation des enfants et les critères

établis par le couple s’arrimaient. « On s’était déclarés prêts à recevoir

une fratrie, et apparemment ce n’est pas si fréquent », précise

Stéphan. On leur propose d’accueillir une fillette de 5 ans, Mélanie, et

un petit garçon de 3 ans, David [noms fictifs], et on leur explique les

conditions de visite des parents, sans dévoiler leur situation exacte.

Geneviève et Stéphan sont si excités qu’ils acceptent immédiatement.

Ils ont deux jours pour préparer les chambres des enfants, acheter

des sièges d’auto, des jouets, enfin pour tout organiser. En outre,

Geneviève, qui a droit à un congé parental de neuf mois, doit aviser

son employeur. Comme ils sont en vacances à ce moment-là, tout

est plus facile.

L’ARRIVÉE DES ENFANTS

Après une intégration progressive, Mélanie et David arrivent

définitivement au mois d’août avec leur petit baluchon de vêtements

et quelques jouets. Alors que les couples « normaux » disposent de

neuf mois pour se préparer à l’arrivée d’un enfant et qu’ils apprennent

à l’éduquer au fil de son évolution, Geneviève et Stéphan, qui

n’avaient aucune expérience avec de jeunes enfants, se retrouvent

parents du jour au lendemain! Pour Geneviève, devenue mère au

foyer : « Ça n’a pas été trop difficile parce qu’ils avaient l’âge de faire

des activités avec nous. On les emmenait en randonnée, en canot,

en camping. Et puis, ils étaient propres et mangeaient bien.

Évidemment, ils se comportaient comme des frères et sœurs

normaux qui se chicanent et se tiraillent, et il a fallu qu’on impose

des règles. »

Les nouveaux parents se lancent à fond dans la vie familiale. « J’allais

à la piscine avec eux pour leur apprendre à nager, deux à trois fois

par semaine, raconte Geneviève, je les emmenais à la bibliothèque

pour des lectures, ou encore à la patinoire. J’allais reconduire Mélanie

à la maternelle avec David et ensuite il m’accompagnait dans mes

tâches. » Bien sûr, tout n’était pas parfait. Comme dans toutes les

familles, chacun des enfants avait sa personnalité. Avec David, très

candide, le lien s’est établi facilement. Avec Mélanie, plus intérieure,

c’était différent. Comme elle était plus âgée, son bagage était plus

lourd.

Durant la deuxième année de garde, les conditions de visite des

parents biologiques ont changé et la fréquence des rencontres

a augmenté. La situation des parents semblait se rétablir. Geneviève a

alors senti sa confiance s’effriter et sa motivation s’affaiblir. L’éventualité

du départ des enfants se profilait à l’horizon. Un jugement rendu en

mars 2012 a confirmé le retour progressif des enfants dans leur foyer

dès la mi-mai. « Notre intervenant nous avait clairement dit qu’il y

avait 80 % des chances qu’ils restent, mais aussi 20 % de risques

qu’ils repartent. » Le sort a joué contre la famille adoptive et pour la

famille biologique. Triste, David souhaitait que Geneviève et Stéphan

emménagent avec ses parents (!) et Mélanie, plus subtile, oscillait

entre la peine et la joie. Geneviève et Stéphan, eux, se préparaient à

faire leur deuil.

LE DÉPART

À la fin du mois de juillet 2012, presque deux ans après leur arrivée,

c’est la séparation finale. Le couple part en vacances « pour se changer

les idées ». Geneviève témoigne : « J'ai senti un énorme vide lorsque

les enfants sont partis. Chaque jour en rentrant du travail, le grand

mur vide du salon me rappelait qu’avant, il était rempli de leurs

dessins et bricolages. » Leur deuil se fait sentir jusqu’en novembre.

Regrettent-ils de ne pas avoir été plus réservés dans leur

attachement? « Je ne saurais pas comment faire ça », répond

spontanément Stéphan. Impossible pour lui de moduler son affection.

« J’ai aussi réalisé que d’avoir un lien affectif avec un enfant plutôt

qu’un lien biologique, ça ne fait pas une si grosse différence que ça »,

ajoute-t-il.

Somme toute, leur bilan reste positif et ils sont maintenant prêts à

revivre l’aventure et à s’investir de nouveau. « Même si ça a été

douloureux, on a gagné beaucoup. » Le Centre leur a offert une nouvelle

fratrie récemment, mais ils ont refusé. Forts de leur première

expérience, ils savaient que les conditions ne leur convenaient pas.

Néanmoins, ils s’attendent à recevoir une autre proposition d’ici la fin

de l’hiver. « J’ai hâte d’entendre de nouveau des enfants jouer dans la

maison », avoue Geneviève. Et elle semble également prête pour un

autre congé parental…

Afin d’habiller le mur vide du salon, Stéphan et Geneviève ont décidé

de peindre une œuvre composée de quatre tableaux en utilisant la

technique du dripping (on trempe le pinceau dans la peinture et on

la projette directement sur le mur). Ils aiment beaucoup leur œuvre

(thérapeutique?), car dans son abstraction on devine une gigantesque

vague, avec un soleil. Un heureux présage, peut-être. - SYLVIE LAMOTHE

1 - Pour plus d’informations : www.centrejeunessedequebec.qc.ca PORTRAIT /31

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Diane Bergeron et son coup de coeur Josée Levesque

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PORTRAIT /33

PORTRAIT coup de coeur

Une décrocheuse

qui raccroche

Josée Levesque

Dans sa classe, Josée Levesque accueille à son bureau les élèves qui viennent

la consulter. Ils retournent à leur place, les épaules moins basses qu’à leur

arrivée. Ces élèves sont dans un centre d’éducation des adultes. Ils ont

décroché de l’école secondaire à 14, 15 ans. Pour différentes raisons.

Ils n’ont pas les diplômes si chers aux employeurs, ces papiers qui feront la

différence entre « bosser au salaire minimum » et « gagner sa vie ». Josée

comprend très bien ces jeunes, puisqu’elle a elle-même décroché à cet âge.

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Page 35: Magazine PORTRAIT - Février 2013

DÉCROCHERDifficile pour ceux qui la connaissent

aujourd’hui d’imaginer que Josée a de graves

problèmes d’apprentissage : elle est dyslexique

dysorthographique, en plus d’avoir un trouble

déficitaire de l’attention. elle ne retient ni les

règles ni l’orthographe des mots et elle se

perd souvent dans ses pensées. il n’y a pas

si longtemps, on disait de ces élèves qu’ils

n’étaient pas « vites vites ». il est maintenant

connu qu’un élève dyslexique mettra quatre

fois plus de temps à lire un texte qu’un élève

normal.

en première année, Josée allait si mal en classe

que son institutrice, exaspérée, la pousse en

bas de l’estrade. « tu fais exprès, Josée! »,

lui lance-t-elle. À l’école secondaire, ça

ne s’améliore pas : « tu pourrais être une

sténographe, mais même toi tu ne pourrais

pas te relire! », critique un autre professeur.

Désabusée, elle abandonne l’école en

3e secondaire, à 14 ans.

elle passe d’un emploi précaire à un autre

jusqu’à ce qu’elle se marie, à 17 ans. elle

donne naissance à trois enfants qu’elle élève

avec beaucoup d’amour. et elle les aide autant

qu’elle le peut pour les devoirs et les leçons.

elle pratique intensément les arts martiaux

pendant 10 ans et devient ceinture noire en

karaté. toutefois, des problèmes de santé

l’obligent à mettre un terme à cette activité,

dans laquelle elle a l’impression d’être

« quelqu’un ». Que faire alors? Josée, qui adore

lire, aimerait reprendre ses études, mais

réussira-t-elle là où elle a autrefois échoué?

ÉTUDIER POUR SOIÀ 34 ans, elle s’inscrit à l’éducation des

adultes. on diagnostique alors ses troubles

d’apprentissage et on l’encadre. Motivée,

elle terminera son secondaire en un an à

peine. elle s’inscrit ensuite au baccalauréat en

littérature qu’elle complètera en quatre ans.

« Mes réussites me procuraient un grand

bonheur et, pour la première fois, j’étais

obligée de lire sans me sentir coupable de ne

pas faire le lavage ou le ménage! », avoue-t-elle

en riant.

elle fait ensuite une maîtrise en création

littéraire avec l’écrivain Neil Bissoondath et

amorce un doctorat qu’elle interrompra peu de

temps après : elle ressent le besoin intense de

redonner ce qu’elle a reçu. elle consacre

ensuite six années à enseigner la création

littéraire pour les loisirs de la ville de Québec,

puis un jour, elle est invitée à faire de la

suppléance dans un centre d’éducation des

adultes. « en mettant la main sur la poignée

de la porte à la fin de ma première journée

d’enseignement, j’ai pensé : j’ai enfin trouvé

ma place dans l’univers! », nous confie Josée,

la voix vibrante.

REDONNER AU SUIVANTQuel est le secret de son succès auprès des

raccrocheurs? elle crée un lien de confiance

avec ses « p’tits loups ». « Je comprends qu’ils

ne comprennent pas. et je les crois. Je n’ai pas

peur de montrer que je ne sais pas tout. Être

dyslexique m’oblige à utiliser des livres de

référence et j’enseigne à mes élèves à mieux

s’en servir », dit-elle. Josée les abreuve de règles

de grammaire, mais surtout d’encouragements

et de trucs pour apprendre. Les émoticônes

donnent vie à des notions difficiles à comprendre

dans ses présentations PowerPoint. Les jeunes

en redemandent. Ne retient-on pas plus

facilement la matière lorsqu’on s’en amuse?

Depuis quatre ans, elle enseigne à plein temps

à la Commission scolaire des Premières-

seigneuries, tout en poursuivant sa maîtrise en

enseignement du français au secondaire. elle

est également à rédiger un deuxième cahier

d’exercices pour l’enseignement du français

aux adultes (Éditions grand Duc). « L’éducation

des adultes entre dans la réforme. Les cahiers

qu’on utilisait sont désuets. et ils manquaient

de contenu québécois », précise-t-elle.

APPRENDRE DIFFÉREMMENTaux parents d’un élève décrocheur, elle

explique : « Laissez-le prendre l’air, travailler au

salaire minimum pendant un an. il s’apercevra

de son erreur. ensuite, montrez-lui qu’il

existe autre chose que l’école secondaire

et accompagnez-le. »

ses rêves? avoir la santé pour continuer

d’enseigner. et une société qui cesse de dénigrer

l’éducation des adultes. « Ces gens font des

miracles! », affirme-t-elle. Josée en est la

preuve vivante. - DIANE BERGERON

PORTRAIT /35

PhotograPh i es : M iCheL roY

« Mes réussites me procuraient un grand bonheur et,pour la première fois, j’étais obligée de lire sans me

sentir coupable de ne pas faire le lavage ou le ménage! »

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Page 36: Magazine PORTRAIT - Février 2013

36/PORTRAIT

Julien BeaulieuDirecteur général

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PORTRAIT /37

LE NOUVEAU

GOLD’S GYMDE NEUFCHÂTEL

PORTRAIT d’affaires

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Page 38: Magazine PORTRAIT - Février 2013

38/PORTRAIT

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Page 39: Magazine PORTRAIT - Février 2013

À peine quelques jours depuis l’ouverture du centre sportif grande

surface, et l’endroit est déjà rempli. Des gens visant des objectifs de

santé différents s’exercent un peu partout au son d’une musique

entraînante. De la remise en forme à la haute performance, en passant

par l’activité de maintien, toutes les options sont possibles au tout

premier gold’s gym de Québec.

l’engouement pour cette nouvelle installation sportive est facile à

comprendre : l’endroit est immense et dispose de plusieurs salles

toutes destinées à des activités bien précises. Pour tout dire, il y a

même de nombreux « plus » qui convaincront les plus réticents à

(re)prendre leur santé en mains!

PLUS QU’UNE SALLE D’ENTRAÎNEMENT

gold’s gym existe ailleurs dans le monde, depuis de nombreuses

années et, avec le temps, l’entreprise a pris un virage résolument

« santé globale » qui a permis de rejoindre de nouveaux adeptes.

ce nouveau centre, ultramoderne, a aussi permis de créer plus de

100 emplois. le directeur général du gold’s gym de Neufchâtel,

Julien Beaulieu, est heureux de la réaction des gens de la région.

si le gold’s gym est plus qu’une simple salle d’entraînement, c’est qu’il

offre vraiment beaucoup plus que des appareils. le gold’s gym, c’est

une section pour l’entraînement cardiovasculaire, une section pour la

musculation, une section pour la boxe, et toutes sont lumineuses et

aérées. c’est aussi une salle où se déroulent, entre autres, des séances

de Zumba, yoga et Pilates; une autre salle pour les activités aérobiques

de tout genre; une autre réservée au cardiovélo; et une dernière, que

l’on nomme « cinéma-cardio », dans laquelle les gens sont invités à

prendre place sur un des appareils d’exercice cardiovasculaire pendant

qu’un film est projeté sur écran géant et que le son est propulsé

par une quinzaine d’enceintes acoustiques ultraperformantes.

effet stimulant garanti!

et ce n’est pas tout! Pour ceux qui préfèrent la nage ou les bienfaits

de l’humidité chaude, le gold’s gym met à la disposition de ses clients

une piscine de dimension semi-olympique, adjacente à un très grand

Jacuzzi et à un sauna. Dans les vestiaires, une surprise attend les

membres : une lampe de luminothérapie dans un bain de vapeur aux

effluves d’eucalyptus et de lavande. enfin, accolée au vestiaire des

femmes se trouve une salle d’entraînement réservée… aux femmes.

POUR TOUS LES GOÛTS

il n’y a plus d’excuses pour ne pas bouger. « on comprend ceux

qui ne sont pas toujours motivés à 100 % au moment de venir

s’entraîner », précise le jeune directeur qui n’en est pas à sa première

gestion de centre de conditionnement. « mais en leur offrant plusieurs

options d’activités, nous les aidons à atteindre leur objectif personnel. la

variété est une des clés de la réussite d’un programme d’entraînement,

et ça aide aussi les gens à persévérer. »

LES GRANDS PLUS

le gold’s gym occupe une superficie de 46 000 pieds carrés. il est

le troisième plus gros de la famille au canada. tout le personnel

spécialisé a un souci aiguisé du service à la clientèle et ceci joue pour

beaucoup dans l’atmosphère sympathique qui se dégage de l’endroit.

en parlant de service à la clientèle, l’établissement de Neufchâtel

possède même son miniclub : une garderie où l’on offre de l’aide aux

devoirs et différentes activités aux tout-petits, pendant que maman

et papa profitent des installations.

Des téléviseurs sont aussi installés à différents endroits stratégiques,

mais plus encore, les appareils d’entraînement cardiovasculaire

donnent accès à internet, au câble et sont équipés de ports UsB et

de connecteurs pour brancher iPod, iPad, disque externe et écouteurs.

ce qui permet à tout le monde d’apporter sa propre musique, ses

films, émissions ou spectacles préférés, et de s’entraîner à son goût!

Un centre unique, complet et qui répond aux besoins de tous.

Pour preuve, le gold’s gym compte même des membres âgés de

plus de 80 ans!

- SANDRA GRAVEL

gold's gym Neufchâtel

4605, boul De l’auvergne, local 108, Québec

418 840-9000

www.goldsgymneufchatel.com

PhotograPh i es : m ichel roy

PORTRAIT /39

« Nous sommes très contents, car le service complet que nous offrons icicorrespond vraiment à ce que les gens veulent : un endroit où ils peuventavoir accès à une gamme d’activités et d’installations, sans réservation et

sans limites de temps d’utilisation. »

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Page 40: Magazine PORTRAIT - Février 2013

40/ PORTRAIT

PORTRAIT de personnalité

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Page 41: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT /41

UN JONGLEUR DE TALENT

DANY GAGNON

Animateur, entrepreneur et pilote, Dany Gagnon possède plusieurs cordes à son arc et

même, plus d’un tour dans son sac. Tel un jongleur de cirque, il lance ses balles et les

rattrape avec habileté, s’assurant d’en avoir toujours une autre dans sa poche

arrière, au cas où...

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Page 42: Magazine PORTRAIT - Février 2013

42/PORTRAIT

Dans la famille Gagnon, l’entrepreneuriat était valorisé. Encouragé par

son père à se lancer en affaires dès son plus son âge, Dany menait

déjà de front ses études secondaires et une petite entreprise

d’animation de soirée avec une quinzaine d’employés!

En 1998, après diverses expériences de travail, dont quelques contrats

d’animation, Dany décide de faire sa place dans le monde des médias.

Il aborde de front Pierre Taschereau, patron de TQS à Québec à l’époque,

qui, impressionné par son aplomb et ses « couilles », lui propose un

stage de journalisme. « J’arrivais au travail à 7 h du matin et je faisais

tout ce qu’on me demandait. Les journées étaient longues, mais j’ai

beaucoup appris. Puis, il y a eu un premier vox pop, ensuite un

premier reportage et neuf mois plus tard, j’avais une permanence. »

LE COMMUNICATEUR

De reporter aux faits divers, il passe à chef d’antenne au bulletin du

midi. « C’était passionnant pour un jeune comme moi, mais ce que

voulais vraiment c’était animer ». Il devra ronger son frein avant

qu’une émission lui soit confiée, mais arrive enfin Automania qu’il

animera pendant trois saisons, à Montréal. Puis, il quitte le bateau de

TQS pour d’autres défis : « Mon rêve c’était de passer dans les ligues

majeures. » S’enchaînent alors les contrats de télévision : Sucré salé,

de 2007 à 2010, Salut, Bonjour week-end, en 2008 et Juste pour rire

en direct, en 2009 et 2010, sur les ondes de TVA. Suivis d’Équipé pour

rouler avec Benoit Gagnon à Ztélé, de 2007 à 2010 et du Retour avec

Benoit Gagnon à TQS, en 2008 et 2009.

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Page 43: Magazine PORTRAIT - Février 2013

C’est la radio qui l’attend au détour, en 2009, alors qu’après trois refus

et quelques hésitations, Dany accepte d’animer l’émission matinale

de Radio NRJ de Québec, C’est l’fun de bonne heure. « Je ne croyais

pas avoir les compétences requises, je me sentais comme un imposteur,

avoue-t-il, et l’horaire matinal me freinait. J’ai finalement décidé de

faire un essai d’un an. À ma grande surprise, ça a très bien fonctionné;

NRJ était en réorientation et les circonstances m’étaient favorables. »

Même s’il trouve l’horaire matinal exigeant, il constate qu’il peut

relever ce défi. « Je suis comme un maître de cérémonie, je passe

le micro à mes collaborateurs en m’assurant que le show reste à la

hauteur des attentes », explique-t-il. C’est ainsi qu’il tient finalement

la barre de l’émission pour une deuxième, puis une troisième année.

LE pILOTE ET L’hOMME D’AFFAIRES

Dès le début de sa carrière médiatique, préoccupé par la précarité de

sa situation et mis en garde par tous ses proches, Dany Gagnon avait

compris qu’il devait assurer ses arrières : « Je savais que je risquais de

passer rapidement de héros à zéro et je me disais que je devais

absolument avoir un plan B. » Mis au défi d’apprendre à piloter

par son ami Vincent Gagnon, pilote chez Air Canada, il commence

sa formation en 1999. « Après six heures de vol, je savais que je

n’arrêterais jamais. » Dany poursuit son envol jusqu’à obtenir une série

de licences (pilote privé, pilote professionnel, pilote de ligne, etc.)

et des qualifications pour le vol aux instruments, le vol acrobatique

et le pilotage d’hydravions. Sky’s the limit, rien ne l’arrête. Il décroche

ensuite un emploi de pilote d’hydravion à la pige, pour combler son

emploi du temps (!). Mais en 2005, Roger Forgues, le propriétaire de

l’entreprise d’hydraviation subit un grave accident qui le laisse

quadriplégique. Dany décide alors de reprendre les commandes de

l’entreprise. L’homme d’affaires en lui est prêt à décoller.

En 2007, l’animateur devient pilote de ligne chez Aéropro, mais il laisse

l’emploi dix-huit mois plus tard, alléché par des offres intéressantes dans

les médias. « Je me suis dit que je pourrais toujours revenir au pilotage

et, tout compte fait, je vivais plus de challenge en direct à la télé, sans

filet, que dans un cockpit. »

Touche-à-tout, Dany Gagnon exploite aussi, avec son frère Rémy, une

entreprise de construction, Groupe DAREGA. Condos, jumelés ou

maisons de ville, ils construisent et vendent une vingtaine d’habitations

par année, de très haute qualité, en occupant une petite niche spécialisée

dans le marché. « On est des maniaques, des perfectionnistes qui

s’arrêtent au moindre détail. À eux seuls, nos acheteurs font toute

notre publicité, tellement ils sont satisfaits. »

PORTRAIT /43

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L’AVENTURE CHRONO AVIATION

en avril 2012, Dany fonde chrono aviation avec son ami et associé

Vincent gagnon, le même qui l’amenait dans les airs en 1998. « on

voulait une entreprise à l’image des grandes compagnies, tant sur le

plan de la qualité et de la sécurité des appareils, que sur le plan du

service, mais avec l’approche personnalisée des petites compagnies. »

Basée à l'aéroport international Jean-lesage de Québec, chrono

aviation se spécialise dans le transport nolisé sur l’ensemble du

territoire québécois et canadien, surtout dans les régions nordiques

ou éloignées. « avec le Plan Nord en plein développement, on est

arrivés au bon moment. la demande est très forte pour les changements

de personnel (fly in, fly out) et le transport des entrepreneurs et gens

d’affaires qui doivent se rendre dans le nord du Québec. »

la société, qui emploie une dizaine de pilotes et d’employés

professionnels, assure aussi la gestion et l’entretien des aéronefs.

chrono aviation s’occupe de tout, du programme d’entretien à la

formation des pilotes, et prépare l’équipage, le plan de vol, l’avion,

etc. Quelques mois après son démarrage, l’entreprise connaît un

succès inespéré et progresse à la vitesse grand V. « Nous venons

d’acheter un deuxième appareil et nous sommes maintenant basés

à montréal, en plus de Québec et rimouski. »

L’ACCIDENT DE 2008

Difficile à croire, mais cet audacieux fonceur, qui a souvent défié le

sort du haut des airs, a failli perdre la vie au pied d’une clôture de

métal dans un champ… l’escalade de la clôture s’est terminée par

une chute sur la tête et une fracture de la colonne cervicale au niveau

de la c2, aussi appelée la « fracture du pendu », généralement fatale.

Non seulement Dany gagnon a été inexplicablement chanceux de

survivre à cette blessure, mais il est ressorti de l’aventure sans aucune

séquelle, grâce à une délicate intervention menée à l’hôpital de

l’enfant-Jésus de Québec par le Dr michel lacroix, neurochirurgien.

reconnaissant, ce miraculé est aujourd’hui le porte-parole de l’événement

Kilimandjaro à Québec qui se tient chaque mois de juin sur l’escalier

du Parc de la chute-montmorency et dont les fonds sont entièrement

consacrés au département de neurochirurgie de l’hôpital.

lorsqu’on lui demande comment il réussit à tenir le rythme, il répond :

« le secret, c’est de savoir s’entourer des bonnes personnes, je suis

accompagné dans tout ce que je fais. et si je me sens confiant

et solide, c’est que j’ai toujours un plan B. » Pourrait-on dire qu’il a

également un plan c et un plan D?

- SYLVIE LAMOTHE

PhotograPh i es : m ichel roy

PORTRAIT /45

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46/PORTRAIT

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Page 47: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT de notre histoire

PORTRAIT /47

À l’heure où l’état structurel des ponts suscite des inquiétudes,

on oublie qu’il fut un temps où, pour passer de Québec à Lévis

en hiver, c’est plutôt l’état de la glace qu’on surveillait...

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Page 48: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Corrosion, désuétude, usure et détérioration. Des termes de plus en plus

fréquemment utilisés pour décrire l’état des ponts qui relient Québec

à la rive sud et à l’île d’Orléans. Bien sûr, ces constructions ne sont pas

éternelles et on doit s’attendre à ce qu’elles terminent un jour leur vie

utile. Mais pourrait-on imaginer de nos jours un pont qui se recréerait

naturellement, entre Québec et Lévis, à la faveur du froid?

C’était pourtant le seul lien solide existant entre les deux rives, du moins

jusqu’à l’ouverture du pont de Québec, en 1917. On surveillait alors la

formation des glaces sur le fleuve, généralement au début du mois de

janvier, en attendant le signal de l’inspecteur des chemins. Au gré des

hivers et des variations de température, l’épaisseur de l’eau gelée pouvait

varier de trois à six mètres. Des liens se créaient de la même manière

entre Québec et l’île d’Orléans et sur la rivière Chaudière.

Néanmoins, lorsque survenait un redoux, comme on en vit souvent

à notre époque, on devait attendre que la glace se reforme et qu’on

reconstruise le tablier, à l’aide des pelles, « grattes » et chevaux des

bénévoles rassemblés à cette fin. Pour faciliter la traversée, on balisait

alors la voie gelée de sapins, et non de… cônes orange!

DE LA GLACE ET DES LOISIRS

Les adeptes actuels du cerf-volant de traction seront peut-être surpris

d’apprendre que nos ancêtres utilisaient déjà le vent et la surface gelée

du fleuve pour se déplacer sur de très grandes distances, parfois à

des vitesses vertigineuses. Composé d’une simple plateforme montée

sur des patins et coiffée d’une voile, ce « voilier à glace » faisait le bonheur

des intrépides de l’époque.

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L.P

. Vallée, B

AN

Q, P1000,S

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J. E

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Page 49: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Dans La petite histoire de la traverse de Lévis, Roger Bruneau raconte

que « certains hivers, par des températures subsibériennes, le fleuve

se figeait d’une seule pièce, formant une surface unie comme un miroir

[…] une colossale patinoire, qui s’étendait parfois depuis Sillery jusqu’à

l’île d’Orléans et couvrait toute la largeur du fleuve, faisant la joie des

patineurs comme des commerçants et des voyageurs ».

Des commerçants qui, soit dit en passant, faisaient de très bonnes

affaires grâce au pont de glace. En particulier les charretiers et cochers

qui transportaient des marchandises ainsi que des voyageurs, au tarif de

0,15 $ à 0,25 $ par personne. Sans parler de ceux qui profitaient du vide

juridique laissé entre les deux rives pour offrir « un p’tit boire »

aux passagers transis! D’autres passeurs et canotiers, cependant, se

réjouissaient beaucoup moins. Privés de revenus par la formation du

tablier gelé, ils tentaient parfois, par divers moyens, de casser la glace

ou de provoquer une débâcle.

ET MAINTENANT?

S’il fallait compter aujourd’hui sur la glace pour traverser de Québec

à Lévis durant la saison froide, il nous faudrait user de patience. Au

cours de l’hiver 2010-2011, par exemple, la couverture totale de glace

accumulée dans le golfe du Saint-Laurent était au plus bas niveau jamais

observé sur la côte Est, selon Environnement Canada.

Espérons donc que nos structures tiennent le coup, car en dépit des

chantiers mal-aimés, elles nous permettent d’enjamber en toute saison

ce merveilleux fleuve qui divise le territoire et le rehausse, tout à la fois.

- SYLVIE LAMOTHE

« Quatre-vingt-trois ponts de glace ont été répertoriés, entre Québec et Lévis, durant la période allant de 1620 à 1910. Ils se seraient formés aux alentours du

30 janvier et démembrés vers le 19 avril, pour une moyenne de soixante-douze jours.Fait intéressant, celui de l’hiver 1740-1741 aurait duré jusqu’au 9 mai!1 »

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1 La Société Provancher d’histoire naturelle du Canada.

J. E

. Liv

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Page 50: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques

médicales Lacroix

www.cliniquemedicalelacroix.com

Le don d’organes,une source de vie

Vous connaissez une personne sur la liste d'attente pour un don d'organes? Eh bien sachez qu'au Québec

seulement, ce sont 1 264 personnes qui étaient en attente d'une greffe en 2011 par rapport à 1 009

en 2009, une augmentation significative de 25,3 % en deux ans à peine! Comment expliquer une telle

progression ? Simple, mais désolant : le nombre de donneurs stagne. De 136 en 2009, il n'était que de

137 en 2011, avec comme conséquence que 59 patients en liste d'attente sont décédés en 2011

contre 42 en 2009, un écart essentiellement attribuable à la rareté des donneurs.

50/pORTRAIT

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Page 51: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Si on peut se réjouir que 396 personnes au Québec aient bénéficié

d'une transplantation en 2011, grâce à 137 donneurs, le Québec fait

toutefois pauvre figure par rapport aux autres provinces : 6 donneurs

par million d'habitants contre une moyenne canadienne de 14,4 en

2011, la Colombie-Britannique se classant au premier rang avec

23 donneurs et l'Ontario, au deuxième avec 19, loin derrière les

35 donneurs par million d'habitants en Espagne qui remporte la palme

mondiale du don d'organes. La moyenne des pays d'Europe se situe

à 19 donneurs par million d'habitants.

Bien que 80 % des Québécois se disent favorables au don d'organes,

le nombre de donneurs reflète sans contredit un écart profond entre

les attitudes et le comportement. Afin de combler cet écart qu'on

observe aussi dans d'autres pays, certains comme la Belgique et la

France ont modifié leur législation respective pour rendre automatique

le don d'organes ou de faire en sorte que la règle du consentement

présumé s'applique en cas de décès. Ce faisant, ils sont parvenus à

augmenter de façon significative le nombre de donneurs. Au Québec,

une pétition signée par plus de 5 000 citoyens a été déposée à

l'Assemblée nationale du Québec afin de rendre automatique le don

d'organe, mais les amendements législatifs se font toujours attendre.

On ne saurait sous-estimer la valeur du don d'organes, quel qu'il soit.

Plusieurs organes vitaux, notamment le coeur, les poumons, le foie

et les reins, peuvent être rapidement transplantés et ainsi sauver

plusieurs vies, de même que plusieurs tissus comme les os, les valves

cardiaques ainsi que les globes oculaires. Saviez-vous qu'un seul globe

oculaire peut être utilisé pour plusieurs patients? Nous pouvons

même faire un don de certains organes de notre vivant, comme le

rein et le foie, dont on peut prélever une partie et la transplanter avec

succès chez l’individu qui en a besoin - des sondages ont d'ailleurs

montré qu'une majorité de Canadiens n'hésiteraient pas, en cas de

besoin, à donner un rein à une personne proche.

Les deux situations qui ouvrent la voie à un don d'organes sont

le décès neurologique (arrêt définitif des fonctions du cerveau) et

le décès cardiocirculatoire, situations qui peuvent survenir dans le cas

des ACV, des traumatismes crâniens sévères et de l'anoxie cérébrale,

notamment par pendaison. Il revient à un comité de transplantation

d'assurer l'évaluation des donneurs potentiels dans l'ensemble des

centres hospitaliers du Québec, et les médecins sont impliqués dès

les premiers instants puisque chaque seconde est comptée lorsqu'une

situation propice au don d'organes se présente.

Geste d'altruisme et de solidarité, le don d'organes est une profonde

marque de respect de la vie, exprimée tant par les proches survivants

que par ceux qui, de leur vivant, offrent une partie d'eux-mêmes pour

préserver la vie d'une autre personne. Jusqu'à ce que la pression populaire

parvienne à convaincre nos gouvernements de la nécessité de

légiférer pour rendre automatique le don d'organes en cas de décès,

il faut donc encourager la cause en signant notre carte de don d'organes.

De cette façon, nous pourrons répondre plus adéquatement et plus

rapidement aux personnes en attente d'un organe, en attendant de

suivre l'exemple de plusieurs pays d'Europe qui, comme l'Espagne,

n'ont plus besoin d'en être convaincu depuis près de vingt ans!

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PORTRAIT de jeune

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Faire de sa passionUN MÉTIER

NICOLAS BÉGIN

Danseur et chorégraphe connu à l’international grâce à sa participation aux populaires

émissions So You Think You Can Dance et America’s Best Dance Crew, Nicolas Bégin a

vu ses plus grands rêves se réaliser. Rencontre avec un homme déterminé à réussir.

PORTRAIT /53

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Page 55: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Nicolas me donne rendez-vous au Studio Party Time à Sainte-Foy, où

il travaille avec la troupe P&T depuis quelques années déjà. À l’entrée

du studio, sur des étagères, une dizaine de trophées vibrent au

rythme de la musique. Un peu plus loin, on trouve une sélection

d’articles de journaux qui traitent du studio et de ses membres.

Bon nombre d’entre eux relatent le parcours unique de Nicolas Bégin,

un petit gars de Pintendre qui n’aurait jamais pensé se rendre aussi loin.

JOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLE

Trois ans après que sa troupe Blueprint ait fait partie des finalistes de

l’émission America’s Best Dance Crew, Nicolas Bégin est toujours aussi

occupé et demandé. Le projet qui occupe le plus clair de son temps

est la compétition de danse Hit The Floor qui en est à sa troisième

édition cette année.

Titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires, Nicolas rêve

depuis longtemps de joindre sa passion pour la danse au monde des

affaires. Il fonde donc, en 2010, Hit The Floor, qui deviendra rapidement

la plus importante compétition de danse au Canada, générant plus

d’un million de dollars en retombées économiques à la ville de Lévis.

Il trouve tout de même le temps de s’entraîner avec son groupe Blueprint

et de danser avec lui un peu partout à travers le monde.

FAIRE DES CHOIX ÉCLAIRÉS

Parvenir à vivre de la danse à Québec est tout un exploit. Pour en

arriver là, Nicolas a dû prendre des décisions importantes, faire

plusieurs concessions. « Je reviens de Los Angeles et j’ai vu des

danseurs qui ont fait le sacrifice d’aller travailler là-bas à temps plein.

Être danseur demande à la base beaucoup de sacrifices. C’est dur de

ne jamais savoir ce qui va arriver, de toujours avoir à passer une

audition pour avoir un contrat. » Nicolas ne compte plus tous les allers-

retours qu’il a dû faire entre Québec et Montréal pour suivre des cours

et réaliser des projets. Il étudiait dans l’autobus qui le ramenait à

Québec avant d’aller faire ses examens à l’Université Laval. « J’ai dû

alléger mes sessions à l’université et mettre certains projets de côté

pour réussir à tout faire en même temps! » Heureusement, son

entourage était là pour le supporter et a toujours cru en lui.

ALLER JUSQU’AU BOUT

Quand on lui demande quels conseils il aurait à donner à un jeune

danseur qui rêve d’avoir un parcours comme le sien, il y va de sa

devise : « Quand on veut, on peut. Parfois, le défi peut avoir l’air gros,

mais s’il faut faire trois allers-retours entre Québec et Montréal par

semaine et dépenser 15 000 $ d’essence par année, il y a possibilité

d’y arriver. Mais ça dépend à quel point on le veut. Il faut se demander

si on le veut vraiment et à partir de là tout est possible. »

Tout est possible, en effet, même passer d’un jeune élève studieux

de la rive sud de Québec à un danseur illustre qui se produit à travers

les États-Unis et en Irlande!

- JOANNIE LANGLOIS

PORTRAIT /55

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Page 56: Magazine PORTRAIT - Février 2013

56/ PORTRAIT

DOMAINE MÉTÉORE

PLUSIEURS TALENTS, MEILLEUR RENDEMENT

PORTRAIT d’affaires

Ils forment un quatuor très dynamique. Quatre hommes d’affaires aux talents

divers, mais aux valeurs communes : l’esprit d’équipe, l’intégrité, la passion et la

famille. Les partenaires de VIP Immobilier inc. ont choisi d’unir leurs forces afin de

lancer un concept immobilier innovateur et audacieux. Portrait vous présente ces

précurseurs et leur projet, Domaine Météore.

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Page 57: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT /57

Denis Perreaultvice-président, affaires et marketing

Marc Chouinardvice-président, vente

Roger Viauprésident-directeur général

Christian Gosselinvice-président, vente

PhotograPh i e : m ichel roy

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Page 58: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Natif de Saint-Nicolas, Christian Gosselin a évolué sur les patinoires de

hockey dès son plus jeune âge. Sa persévérance l’a mené jusqu’au

niveau professionnel, mais après huit ans de jeu et de nombreuses

blessures, il se tourne vers le domaine des affaires. Depuis maintenant

huit ans, en plus d’être actionnaire dans le monde de la technologie,

il développe des réseaux de distribution pour des entreprises de biens

et services, grâce à un très vaste réseau de contacts. « Je travaille avec

les entrepreneurs, sur le terrain, pour les aider à se bâtir une équipe

concurrentielle. » À 36 ans, Christian Gosselin, père de deux enfants,

peut se targuer d’être un habile meneur, doué pour la vente et les

relations professionnelles.

À l’instar de son collègue, Marc Chouinard a pratiqué le hockey

professionnel durant 13 ans, dont sept dans la Ligue nationale de

hockey. Né à Charlesbourg en 1977, il a joué à Anaheim (Californie),

au Minnesota, à Vancouver ainsi qu’en Suisse et en Allemagne, où il a

tissé des liens dans le monde de la finance. Ce parcours lui a permis

de constituer un précieux réseau de contacts international. Retraité du

hockey depuis avril 2010, il évolue maintenant dans le monde des

affaires, notamment en tant qu’actionnaire de diverses entreprises

dans les domaines de la technologie et de la restauration. Parmi ses

principales forces, on note la rigueur, la constance et la performance.

Père de 5 enfants, Denis Perreault est dans les affaires depuis l’âge de

14 ans. Propriétaire d’une école de karaté sous la bannière Studios

Unis, de 1986 à 2007, et porteur d’une ceinture noire 6e dan, l’homme

d’affaires est aussi président d’un réseau d’affaires axé sur le

développement personnel, le Cercle Kaizen. Sa vision de l’entrepreneuriat

est fortement influencée par les rouages du sport, que lui et ses

collègues connaissent bien : gestion d’objectifs, performance et résultats.

Depuis 2007, Denis Perreault met ses talents à profit dans des projets

de développement immobilier. Aujourd’hui âgé de 41 ans, il contribue

au partenariat de VIP Immobilier par sa vision, son intégrité et son

approche humaine des enjeux de la vente et des affaires.

Le vétéran de l’équipe, Roger Viau, possède un riche parcours profes-

sionnel. Fondateur de la chaîne commerciale Animalerie Dauphin (25

magasins à travers le Québec), l’homme d’affaires a également été

président-directeur général des magasins Encadrements Ste-Anne.

Expert dans la structuration et la gestion d’entreprises, l’entrepreneur

de 59 ans ne lésine pas sur le travail. Son expérience probante dans

l’organisation optimale des composantes d’une entreprise lui a appris

l’importance d’une équipe aux forces complémentaires. C’est dans cet

esprit qu’il a fondé VIP Immobilier : « La force de notre équipe est

extraordinaire. On va bâtir un grand réseau de chalets haut de gamme

dans les plus beaux endroits de villégiature de la province. »

58/PORTRAIT

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Page 59: Magazine PORTRAIT - Février 2013

LE CONCEPT

Posséder un chalet luxueux où passer des vacances, en famille ou entre

amis, et pratiquer vos loisirs favoris sans vous ruiner, ça vous dirait? 

Selon le concept unique de Domaine Météore, vous pouvez accéder à

la propriété en temps partagé d’un chalet haut de gamme situé dans

un endroit de villégiature prestigieux, ici au Québec. Le principe est

simple : chaque chalet est détenu par une compagnie émettant 13

parts, chacune donnant droit à quatre semaines d’utilisation. Vous

achetez le nombre de parts désiré et vous êtes libres d’utiliser, de louer

ou de prêter  le chalet, durant  la période qui vous est allouée en 

fonction de votre participation. La formule a été élaborée par des 

professionnels  du  domaine  immobilier  avec  l’appui  de  conseillers 

juridiques et financiers reconnus.

PORTRAIT /59

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Page 60: Magazine PORTRAIT - Février 2013

60/PORTRAIT

« Prenons l’exemple d’un chalet situé dans le secteur du Massif de

Charlevoix, note Roger Viau. Sa valeur marchande est de 520 000 $,

mais il n’en coûte que 450 000 $ à la compagnie pour l’acquérir.

L’institution financière prêteuse, le Centre financier aux entreprises

Desjardins de Québec, finance l’acquisition à 100 %. D’ailleurs, le

directeur principal et le directeur de comptes, Jocelyn Giroux et Derek

Tardif, nous offrent des conditions vraiment exceptionnelles et un service

impeccable! » Donc, aucune mise de fonds n’est requise de l’investisseur

sur le capital initial, à l’exception d’une somme de 4 500 $ (par part

achetée) pour couvrir le coût des meubles, des accessoires et des

équipements, ainsi que les honoraires des professionnels et la

constitution d’un fonds de roulement.

Classés quatre étoiles par la Corporation de l’industrie touristique du

Québec, les chalets du projet Domaine Météore offriront, entre autres,

cinq chambres à coucher, une salle à manger, une cuisine luxueuse,

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Page 61: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Domaine Météore

418 454-6514

[email protected]

www.domainemeteore.com

PORTRAIT /61

une salle de billard, une salle de séjour, un spa et un magnifique foyer.

Toutes les commodités nécessaires dans un décor luxueux et une

nature exceptionnelle. Le concept Domaine Météore, c’est aussi une

construction de qualité supérieure et un design attrayant et

chaleureux. En résumé, vous jouissez des avantages d’un achat de

groupe, sans les inconvénients et la responsabilité d’un achat individuel,

le tout grâce à un investissement intelligent et rentable. Plaisir et

rendement garantis!

- SYLVIE LAMOTHE

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Page 62: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT sportif

62/ PORTRAIT

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Page 63: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT /63

ATHLÈTE ACCOMPLI

Portrait a découvert un vrai sportif, un athlète de triathlon, un

entraîneur d’exception qui a accompagné l’équipe canadienne de

cette discipline aux Olympiques de 2000 à Sydney, en Australie, et

un des précurseurs du cardiovélo au Québec. Nous avons rencontré

Alain Déraspe, à son domicile, à son arrivée d’Afrique où il s’était

rendu pour faire la montée du Kilimandjaro, qu’il a d’ailleurs réussie.

ALAIN DÉRASPE

Malgré un parcours qui peut paraître intense, Alain Déraspe est

un homme calme, posé, très concentré sur le moment présent.

Un sportif qui conserve son énergie pour pouvoir en disposer le

moment venu.

SPORTIF ET ENTRAÎNEUR

Natif des Îles-de-la-Madeleine, Alain Déraspe y découvre le sport par

l’entremise de la balle-molle et du hockey, pas du tout ceux qui

allaient le passionner plus tard. Au secondaire, il s’initie au tennis

sur table qui lui apprendra les rudiments de la compétition, puis la

gymnastique.

Plus tard, il découvrira le volley-ball, un sport d’équipe qu’il pratiquera

pendant environ sept ans. C’est pendant ses études en activités

physiques à l’Université Laval qu’il goûtera la discipline qui lui était

destinée : le triathlon. Un genre qui mariela natation, le vélo et la

course à pied. Rapidement, il se démarquera du groupe au sein du

Rouge et Or et entreprendra un entraînement intensif, aux États-Unis,

avec les meilleurs dans le domaine, mais une importante blessure

mettra malheureusement fin à sa lancée.

Forcé à l’arrêt, il prendra temporairement les responsabilités de

l’entraîneur en chef de l’équipe, pendant que le titulaire accompagne

le club à un camp d’entraînement en Floride. C’est ainsi que sa carrière

d’entraîneur a commencé. En 1996, il prend officiellement les rênes

de l’équipe de triathlon du Rouge et Or. « Je suis arrivé dans un bon

moment, souligne Alain Déraspe, puisque le triathlon venait d’être

accepté comme une nouvelle discipline olympique. » Comme le

triathlon se divise en deux catégories, olympique et Ironman, le jeune

entraîneur prend sous son aile des athlètes ayant divers objectifs et

les conduira un peu partout à travers le monde, aux Jeux olympiques

de 2000 et à la compétition Ironman à Hawaii où Isabelle Gagnon,

une de ses protégées, décrochera deux années consécutives les 7e

et 8e places au monde, chez les professionnels. À un certain moment,

plus d’une centaine d’athlètes faisaient partie du club de triathlon du

Rouge et Or qu’il dirigeait.

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Page 64: Magazine PORTRAIT - Février 2013

64/pORTRAIT

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Page 65: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Pour la petite histoire, le triathlon olympique exige 1,5 km de nage,

40 km de vélo et 10 km de course; les meilleurs au monde le font en

1 h 45 - 1 h 50. Pour le ironman, c’est 3,8 km de nage, 180 km de

vélo et 42 km de course, avec un temps qui varie entre 8 h et 9h

selon les parcours!

AU PIED DU KILIMANDJARO LE 31 DÉCEMBRE 2012

Vous souvenez-vous où vous étiez pour « défoncer » l’année en

décembre 2012? Pour sa part, alain Déraspe s’en souviendra toute

sa vie. il était en afrique, à manger des ailes de poulet froides au pied

du Kilimandjaro. le lendemain, lui et ses cinq coéquipiers, leurs guides

et leurs porteurs, amorçaient leur montée vers le sommet. Épreuve

d’endurance, de maîtrise de soi, d’acclimatation, d’efforts physiques

et de grandes émotions. il a compris le sens de certains mots africains

que leurs accompagnateurs répétaient inlassablement : Pole, Pole qui

veut dire doucement, doucement, et hakuna matata, qui signifie il

n’y a pas de problèmes, pas de soucis. c’est qu’il fallait y aller en

douceur vers ce sommet.

il nous a raconté sa montée de quelque 5 900 m. Une aventure qui

s’est terminée dans la joie, bien qu’elle lui ait fait vivre des moments

d’incertitude et de questionnements. Des minutes d’extase ont toutefois

fait contrepoids au froid, aux vêtements mouillés et aux annonces

des décès survenus parmi les autres groupes de marcheurs.

alain Déraspe était sur le volcan rouge de la tanzanie lorsque le

grimpeur irlandais bien connu, ian mcKeever, est décédé, frappé par

la foudre alors qu’il guidait une expédition.

PÈRE, ENSEIGNANT ET MOTIVATEUR SPORTIF

en 2004, alain Déraspe accepte un poste d’enseignant au collège de

sainte-Foy et il se découvre une véritable passion pour l’enseignement

du sport. « Je pense que la façon d’enseigner un sport peut avoir une

grande importance sur la motivation des étudiants à s’y intéresser et

à le pratiquer, précise l’éducateur physique. J’ai découvert que je me

sentais vraiment bien dans ce rôle-là. »

Parallèlement à ses emplois, alain Déraspe organise et s’implique

dans de nombreux événements sportifs, des compétitions, des

séances-spectacles de cardiovélo (spinning), qui ont même été

diffusées en direct à la télévision et aujourd’hui pour la cause du

diabète.

c’est au cours de ses années « d’organisateur » qu’il a rencontré sa

douce moitié Véronique qui travaille aussi dans le domaine de

l’événementiel. ensemble, ils sont aujourd’hui les heureux parents de

la très jolie charlotte.

aujourd’hui, alain Déraspe enseigne, continue d’organiser des

événements de cardiovélo, entraîne toujours une quinzaine d’athlètes

par année et se démarque toujours, pour le plaisir, à des compétitions

de vélo au niveau provincial, dans la catégorie maître. sportif, vous

avez dit?

- SANDRA GRAVEL

« Je pense que la façon d’enseigner un sport peut avoir une

grande importance sur la motivation des étudiants à s’y

intéresser et à le pratiquer, précise l’éducateur physique. J’ai

découvert que je me sentais vraiment bien dans ce rôle-là. »

pORTRAIT/65

PhotograPh i es : m ichel roy

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Page 66: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT d’artiste

PhotograPh i e : m ichel roy

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Page 67: Magazine PORTRAIT - Février 2013

PORTRAIT /6746 /PORTRAIT

Un don de libertéIsabelle Lockwell est plus que peintre : c’est une artiste, littéralement

et métaphoriquement. Ses œuvres sont magistrales, mais elle se

laisse également envoûter par l’art et la beauté qui l’entoure. Il est

difficile de lui rendre justice avec de simples mots alors qu’elle, elle

transmet si bien ses émotions en images. En mélangeant ce qu’elle

trouve autour d’elle avec son processus créateur et la liberté que lui

offre le monde, elle parvient à faire de sa vie un monde invitant.

Depuis qu’elle a douze ans, Isabelle sait qu’elle veut être peintre. Son

coup de foudre est apparu en dessinant un chat sur un banc, comme

quoi la plus naïve des images peut donner l’espoir d’un avenir prometteur.

Après avoir enseigné pendant cinq ans les arts au secondaire, elle

revient à son premier amour : la peinture. Elle quitte alors le milieu

scolaire. « La vie, c’est court, c’est précieux. Il fallait que je fasse quelque

chose que j’aime. Enseigner, j’aimais ça. Mais pas autant que faire des

arts », confie-t-elle d’emblée. Maintenant, elle a ce qu’elle appelle son

archipel. Ses îles se composent de sa peinture, de sa petite entreprise

de carte de souhaits et des ateliers qu’elle donne à la maternelle.

L’art, elle le fait, l’observe, le partage et l’encourage. En plus de vendre

elle-même de nombreuses toiles et dans deux galeries, à Québec et

dans Charlevoix, elle aime beaucoup acheter les œuvres des artistes

d’ici. Sa maison est remplie de trouvailles, d’objets uniques, et elle aime

partager ces trésors.

Lors de la visite de son atelier, une toile surprend. Un personnage sans

visage se tient debout devant un ciel flamboyant. Nommée Pierre

de touche, c’est la seule œuvre où sont peints des mots : « J’aime les

moments de grâce, même ceux oubliés, le jour qui se lève et celui

achevé. Ce n’est pas un secret, je fais tout pour la première fois. »

Cette idée de première fois, Isabelle la vit pour chaque peinture, du

moment de sa naissance jusqu’à sa vente. Comme elle travaille

jusqu’à huit toiles en même temps, chacune reflète une partie de ses

émotions du moment. Ainsi, ses œuvres sont multifacettes. Leurs

sens diffèrent chaque jour, à chaque nouveau regard. « J’aime quand

une œuvre est assez simple pour qu’on puisse la cueillir dans la main

de l’artiste, et non pas aller la chercher dans sa tête. Quand quelqu’un

me dit qu’il voit quelque chose de différent chaque fois, là, c’est mission

accomplie, c’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire. »

Ses yeux brillent lorsqu’elle parle de souplesse émotive. C’est une

réelle passionnée. Après un coup d’œil à ses toiles, il est difficile de

dire le contraire. Un monde – son monde – s’ouvre sous les yeux de

qui veut bien prendre le temps d’y plonger.

ISABELLE LOCKWELL

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Page 68: Magazine PORTRAIT - Février 2013

« Peindre, c’est comme un langage. » Isabelle compare la censure du

peintre à celle de quelqu’un qui se retient de parler par peur d’une

phrase imparfaite. Elle accorde une très grande importance à la liberté,

sous toutes ses formes. Elle ne se censure jamais : si quelque chose

ne lui plaît pas, elle a toujours la possibilité de l’enlever. Mais au moins,

elle lui aura donné sa chance. La liberté ne s’inscrit pas seulement

dans les gestes ou les paroles, mais également dans la façon d’être.

« Ça me touche, ça me bouleverse, la liberté. Ça prend beaucoup de

courage pour l’assumer. » Ses toiles rejoignent directement sa vision :

chaque personne, en raison de sa manière d’être, pourra voir ses

toiles d’une façon qui lui est propre. C’est cela, la liberté de penser et

de croire.

68/PORTRAIT

J’ouvre mon coeur (2012)

acrylique sur toile

40 x 20 pouces

101,5 x 51 cm

Ici (2011)

acrylique sur toile

60 x 40 pouces

152,5 x 101,5 cm

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Page 69: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Lorsqu’interrogée sur ses projets d’avenir, Isabelle hésite. « Je suis toujours

en train de jongler avec la balle que la vie m’a envoyée ce matin,

qu’elle va m’envoyer demain. » Elle s’adapte. Son seul souhait : continuer

de peindre, rejoindre de plus en plus de gens. Depuis six ans, elle est

associée au théâtre jeunesse Les Gros Becs, situé sur la rue St-Jean.

Pour elle, c’est une association bienvenue et réellement agréable.

Sa peinture se conjugue à merveille avec le monde de l’enfance par

les couleurs chatoyantes et les symboles. « C’est un partenariat rêvé »,

dit-elle en souriant.

Elle termine l’échange en disant qu’elle rêve d’explorer toujours

plus sa liberté, de la savourer de différentes façons et ce, le plus

longtemps possible. Il suffit pour cela de faire ce qu’elle fait le mieux :

se laisser peindre. Jusqu’à maintenant, c’est mission accomplie.

- Anne-MArie Deschênes

PORTRAIT /69

Poursuivre un idéal (2012)

acrylique sur toile

12 x 12 pouces

30,5 x 30,5 cm

w w w . i s a b e l l e l o c k w e l l . c o m

Portrait_fév_2013_66-67-68-69_Layout 1 2013-01-27 19:02 Page 4

Page 70: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Véronique HébertDéveloppement des affaires

www.decorumquebec.com

[email protected]

LES ACCESSOIRES DE TABLE

LES PETITS DÉTAILS QUI FONT LA DIFFÉRENCE! 70/pORTRAIT

Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:05 Page 1

Page 71: Magazine PORTRAIT - Février 2013

LES SERVIETTES DE TABLE : ESSENTIELLES!

La serviette de table en tissu est essentielle lors d’un repas assis.

il est certain que pour un cocktail dînatoire, une simple serviette de

papier peut très bien être utilisée. La tendance est de laisser la

serviette à plat et de la placer sur l’assiette de présentation. oubliez

les serviettes dans les verres à vin en éventail, en plus de gâcher

l’effet visuel si vous optez pour un centre de table bas, cela n’est

vraiment pas conseillé si vous avez de magnifiques verres à vin de

qualité que vous souhaitez mettre en valeur. vous pouvez même

opter pour un pliage élégant vous permettant d’y insérer votre

menu personnalisé, mais de grâce oubliez l’origami de serviettes

en forme d’oiseaux ou de chapeaux. La simplicité est souvent plus

chic. L'une des tendances est de laisser la serviette dépasser le long

de la table en la plaçant sous l’assiette.

un conseil, si vous voulez donner une belle touche colorée à votre

table même si vous avez une simple nappe blanche; choisissez de

belles serviettes noires ou rouges pour donner un effet wow dès

le premier coup d’œil!

71/pORTRAIT

LES ASSIETTES DE PRÉSENTATION :

UN BEL EFFET SI LE BUDGET LE PERMET!

Les assiettes de présentation sont très populaires depuis quelques

années. il existe sur le marché un choix énorme de formes, de

couleurs, de texture et de coûts aussi. il est certain que si vous avez

un petit budget pour le décor de votre repas, il est préférable de

prioriser un centre de table et une belle nappe que de louer des

assiettes de présentation.

point primordial : assurez-vous que votre vaisselle ou celle utilisée

par le traiteur peut convenir à l’assiette décorative choisie, afin de

pouvoir la conserver le plus longtemps possible sur la table et en

rentabiliser le coût. rondes ou mêmes carrées, les assiettes

décoratives peuvent donner un effet plus complet à la table,

ehausser la serviette de table et mettre en valeur le menu.

Les textures et matériaux sont variés : paille, cuir, métal brossé,

plastique, verre (très lourdes et plus fragiles), unie, tressée, à carreaux,

embossée d’un chic motif damassé ou même transparente afin de

pouvoir déposer le menu en dessous.

La période des fêtes à peine terminée et vous pensez déjà à recevoir pour des soirées entre amis,

L’anniversaire de votre conjoint ou La fête de votre petit dernier. avez-vous pensé à ajouter des

accessoires de tabLe pour vos prochaines réceptions? utiLe ou superfLu d’investir dans de beLLes

assiettes de présentation? voici queLques conseiLs pour décorer vos tabLes avec succès.

Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:06 Page 2

Page 72: Magazine PORTRAIT - Février 2013

la grandeur des assiettes peut varier de 12 à 14 pouces. il est

important aussi de penser au format des tables sur place et au

nombre de convives que vous placerez à la table. Par exemple,

pour une table ronde ou carrée de 60 pouces, il est possible

d’utiliser des assiettes de présentation avec un maximum de huit

convives mais impensable si vous en avez neuf ou dix par table.

Pour une table rectangulaire, prévoyez toujours un espace de deux

pieds, soit 24 pouces par convive lors de votre calcul. si vous avez

plusieurs services, lors d’événements plus protocolaires, ou si vous

voulez utiliser des grandes assiettes de présentation, il est encore

plus important de laisser de l’espace pour vos convives. en terminant,

les assiettes de présentation peuvent aussi être utilisées dans des

mariages mais seulement pour la table d’honneur. cela permet de

limiter les coûts tout en donnant un effet raffiné.

le mois prochain, il me fera plaisir de vous parler d’autres accessoires

de table, comme les anneaux à serviette et les marque-places et

de vous donner quelques idées créatives pour en fabriquer vous-

mêmes. le printemps approchera à grands pas… Vous aurez

certainement envie de recevoir et de décorer votre table de manière

printanière. D’ici là utilisez votre créativité!

Pour toute question :

[email protected] 418 877-1139

72/pORTRAIT

PhotograPh i es : m ichel roy

Portrait_fév_2013_70-71-72-73_Layout 1 2013-01-27 19:06 Page 3

Page 73: Magazine PORTRAIT - Février 2013

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Page 75: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Sylvie et PatriceComme j’étais célibataire depuis plusieurs années, bien des personnes de

mon entourage s’efforçaient de me présenter certaines de leurs connais-

sances. Cet exercice devient délicat quand on ne veut pas déplaire à nos amis

ou parents qui ne cherchent qu’à nous aider. Certains m’ont suggéré des sites

de rencontre sur Internet, mais encore là, le processus est compliqué et la

vérité, lorsqu’elle apparaît, révèle bien souvent l’écart entre le monde réel et

le monde virtuel.

À l’agence « À 2 c’est mieux », la personne qui en est l’âme et le cœur, Céline

Lavoie, a une grande connaissance des gens et est en mesure de découvrir

ce qui anime ses clients et clientes, leurs besoins et également leurs valeurs,

ce qui les fait vibrer. Cette personne de cœur a mis sur pied une procédure

qui lui permet de bien connaître les personnes avec qui elle aura à travailler

et à les associer éventuellement. Riche des expériences de vie qu’elle a accu-

mulées au fil des années, elle s’avère maintenant une professionnelle dans

un domaine très délicat.

J’ai fait la connaissance, grâce à cette grande dame, de l’amour de ma vie et

cela, à un âge où je ne peux plus courir les mondanités. Céline a su compren-

dre et retrouver ce que Sylvie et moi avions comme valeurs et besoins à

partager. Je n’aurais pu souhaiter ni espérer pareille révélation.

Patrice

J’espère que ces quelques mots rendent justice et hommage à ta participation

et au bonheur que nous vivons.

Le témoignage de Sylvie, sa partenaire de vie :

« À 2 c’est mieux » nous a permis de rencontrer le partenaire idéal pour une

vie amoureuse, et même plus! Tout au long de notre démarche, les marques

de respect, un accompagnement professionnel ainsi que de judicieux conseils

nous ont permis de nous sentir en confiance. Merci à « À 2 c’est mieux »!

Sylvie et Patrice

Renée et LucienIl me fait plaisir de partager mon expérience avec vous.

Que faire lorsque tu décides de rechercher l’âme sœur ou une personne avec

qui tu pourrais partager de belles choses?

La solution m’est apparue tout simplement avec l’agence de rencontre spécial-

isée « À 2 c’est mieux ». Cette agence a su analyser mon profil adéquatement

et, après seulement deux semaines, elle me proposait déjà la possibilité de

rencontrer un homme dont le profil correspondait à ce que je cherchais. Pas

besoin de sortir dans les bars, de se faire inviter par quelqu’un qui n’est pas

libre ou de perdre des mois avant de trouver la personne recherchée, car un

travail de sélection est fait au début du processus. Les gens qui s’inscrivent ont

un but commun, rencontrer une personne avec qui engager une relation

amoureuse. Donc, efficacité et rapidité sont les qualificatifs importants à retenir,

plus de temps à perdre.

Je suis vraiment impressionnée par leur efficacité et je suis très heureuse d’avoir

fait la connaissance de celui qui, depuis quelques semaines, apporte du soleil

dans ma vie. C’est incroyable! Il faut vivre l`expérience pour y croire, c’est sim-

ple, abordable, discret et tellement agréable. Je n’hésite pas à recommander

cette solution à tous ceux qui veulent rencontrer l’Amour. Je n’y vois que du

positif.

Merci, Céline, pour tant de bonheur.

Témoignages

Portrait_fév_2013_74-75_Layout 1 2013-01-27 20:16 Page 2

Page 76: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Menu St-ValentinLes entrées de CupidonDéclinaison de saumonTataki / tartare / gravlax – espuma de basilic et huile d’agrumes

Croustillant de canard, tombée de poireaux et gingembreSauce fusion thaï

Salade de betteraves jaunes, croustillant de prosciuttoCoulis chèvre et pistache

Bouillabaisse des îles en cappuccinoPétoncles du Labrador

Velouté divinCantaloup / poivron / courge butternut

Sorbet exotique

Fruits de la passion / litchi / champagne / citron vert

Les repas des AmoureuxRaviolis mixtesHomard, crabe / panzerotti garni aux champignons / cèpes / shiitakes / pleurotesRicotta sauce poivron doux / parmesan

Mignon de cerf, sauce au foie grasPommes de terre confites, légumes d’hiver

Steak frites façon STC

Tataki de thon, miso teriyaki, érableFenouil croquant / ragoût de fruits de mer

Dégustation en coupleMignon 4 oz (2), pavé de saumon, salsa à la mangue Scampis beurre vanillé (2), pétoncles U-10 (4)

Finale sucrée du chef pâtissier Jean-LucThé, café ou infusion

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Page 77: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Depuis 17 ans, la Fondation Maurice Tanguay propose chaque année, à

la population de Québec, une maison unique au style audacieux. Encore

une fois, le pari est relevé avec brio, car la résidence qui fera l’objet d’un

tirage en septembre prochain est vraiment impressionnante.

Grâce aux nombreux partenaires qui contribuent à la réalisation de cette

résidence et aux nombreux bénévoles qui évoluent en périphérie, la

Fondation réussit à remettre une somme toujours plus intéressante aux

enfants handicapés ainsi qu’à leur famille. L’année dernière, la somme

de 2 millions de dollars a ainsi été accumulée.

La 17e maison, d’une valeur de 607 000 $, est de conception très moderne

avec ses multiples niveaux et sa structure cubique. On peut la visiter en

tout temps, car elle est virtuelle pour le moment et ne sera construite

qu’une fois gagnée, dans la ville choisie par le gagnant.

Pour visiter la maison et acheter vos billets de tirage, rendez-vous au

www.micasa.ca/maisontanguay.

La 17e

Maison Tanguay

62/ PORTRAIT

PORTRAIT philanthropique

PORTRAIT / 77

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Page 78: Magazine PORTRAIT - Février 2013

C’est sous la présidence d’honneur de monsieur Yvon Charest, président

et chef de la direction de l’Industrielle Alliance, et sous le parrainage

de Régis Labeaume qu’a eu lieu en décembre dernier la 2e édition du

Bal du maire de Québec au profit de la Fondation Québec Jeunes.

Cet événement-bénéfice a connu un succès éclatant et a permis de

recueillir la somme nette de 235 000 $. Les bénéfices permettront à

la Fondation Québec Jeunes d’accroître son rayonnement auprès des

organismes d’entraide des régions de la Capitale-Nationale et de l’Est

de Québec qui offrent des projets formateurs et prometteurs pour les

jeunes en difficulté.

«Je connais les gens de Québec, leur grande générosité, leur désir

d’appuyer notre relève, leur volonté de poser des gestes concrets

pour venir en aide à ceux que la vie a moins favorisés. Rassembleur

et festif, le Bal du maire de Québec est désormais l’occasion par

excellence de passer de la parole aux actes pour notre communauté

d’affaires, une invitation qui a été accueillie avec enthousiasme cette

année encore, comme en témoigne le succès de l’événement »,

a mentionné Régis Labeaume, maire de Québec.

Devenu un incontournable au sein de la communauté des affaires de

la Capitale-Nationale, le Bal du maire de Québec est l’événement par

excellence qui témoigne du soutien précieux et de l’attachement

profond envers la jeunesse de la société québécoise.

«Tout le monde profite d’une société en santé qui attire de nouveaux

citoyens, qui développe des entrepreneurs et qui soutient ses plus

démunis. Et pour que cette santé dure dans la société, il faut miser

sur nos jeunes. Ce sont des générateurs de valeur à long terme pour

notre collectivité », a déclaré, Yvon Charest, président et chef de la

direction de l’Industrielle Alliance.

Bal du maire de QuébecLa 2e édition du

78/PORTRAIT

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Page 79: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Le Bal du maire, qui s’est tenu sous le thème « Allegretto » a créé

l’émerveillement et la surprise chez tous les invités. Avec un décor

digne des plus beaux bals vénitiens d’époque, un festin italien

mitonné par le chef Jean Soulard et sa brigade, une brillante animation

de Jean-Michel Anctil, des prestations musicales mémorables et un

encan à la criée avec des lots renversants, la soirée a connu un vif

succès auprès de la communauté des affaires. Plus de 440 convives

ont été séduits par cette prestigieuse soirée empreinte d’élégance.

«Une société préoccupée de son avenir et de sa prospérité doit

valoriser tout le potentiel d’une jeune génération. Cette société

se doit de soutenir et d’accompagner les jeunes qui éprouvent des

difficultés scolaires ou sociales, ceux qui sont victimes d’intimidation

ou de violence et ceux qui sont affligés par des dépendances multiples.

Cette responsabilité est la nôtre, cet engagement est celui de la

Fondation Québec Jeunes!» a souligné André Morrissette, président

du conseil d’administration de la Fondation Québec Jeunes.

MISSION DE LA FONDATION QUÉBEC JEUNESLa Fondation Québec Jeunes a comme mission d’aider les jeunes en

difficulté et ceux qui sont en voie de le devenir. Pour y parvenir,

la Fondation finance des programmes communautaires structurants

et performants pour les adolescents. Elle est déterminée à mobiliser

la communauté face à l’urgence de s’investir pour aider, accompagner

et soutenir ces jeunes dans le but d’assurer la vitalité de notre société.

Au cours des cinq dernières années, la Fondation a changé la vie

de milliers de jeunes et a contribué à l’implantation de nombreux

programmes d’aide.

PORTRAIT philanthropique

« Un événement flamboyant et porteur d’espoir pour les jeunes en difficulté! »

André MORRISSETTE, président du CA de la FQJ

Yvon CHAREST, président d’honneur du Bal du maire de Québec

Régis LABEAUME, maire de Québec

Serge LEBEL, président du comité des Gouverneurs, Bal du maire de Québec

Robert LORANGE, directeur de la FQJ

Jean-Michel ANCTIL, animateur de la soirée et porte-parole de la FQJ

PORTRAIT / 79

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Page 80: Magazine PORTRAIT - Février 2013

comme le titre l'indique, mon approche est assez différente de

ce que vous offrent la plupart des institutions financières et leurs

conseillers. depuis le début de ma carrière, j'ai lu et relu de nombreux

livres et ceux qui me rassurent le plus sont ceux écrits par Benjamin

Graham, Warren Buffett, peter lynch, stephen a. jarislowsky, Bernard

mooney.

qu'ont en commun ces auteurs? ils indiquent clairement la marche à

suivre afin de constituer des portefeuilles qui vont généralement offrir

de meilleurs rendements que l'ensemble des marchés au fil du

temps. investir dans des entreprises exceptionnelles et garder deux

choses essentielles à l'esprit, patience et discipline. malheureusement,

le premier ingrédient, la patience, a été mis à rude épreuve au cours

des cinq dernières années. ce qui a poussé certains investisseurs à

faire preuve d'indiscipline et à délaisser une certaine logique.

si je cite souvent Warren Buffett comme exemple, c'est que sous sa

gouverne, le titre de Berkshire s'est apprécié de 801,516 % en 45 ans,

soit un rendement composé de 22 % par an. Bien sûr, les dernières

années ont été ardues. mais il garde le cap et surtout il garde ses

positions malgré tout ce qu'on peut entendre sur l'économie.

voici en gros la stratégie de Warren Buffett :

en somme, comme mentionné plus haut, ce n'est pas une approche

nouvelle, mais drôlement efficace. il n'est pas essentiel de miser sur

des entreprises à risque, telles que des mines, des biotechnologies

ou des sociétés en démarrage, pour faire des rendements hors du

commun. metro, qui est une entreprise bien de chez nous, a réalisé

darko Bertrandconseiller en placements

industrielle alliance valeurs mobilières

une approche différente

sans être nouvellec'est avec plaisir et honneur que j'ai accepté de vous entretenir de finances personnelles,

et particulièrement d'investissement. le sujet peut paraître fastidieux. mais, mon but dans

ces articles sera de vous aider à démystifier le monde des investissements, en vulgarisant

le sujet afin de mieux vous faire comprendre les opportunités qui s'offrent à vous.

80/PORTRAIT

1. Ne pas se préoccuper de la Bourse.

2. Ne pas se soucier de la coNjoNcture écoNomique.

3. s'iNtéresser à l'eNtreprise et NoN aux actioNs.

4. Gérer uN portefeuille d'eNtreprises.

5. Être patieNt car à loNG terme, les actioNs rapporteNt plus que les autres véhicules de placemeNt.

6. développer soN aptitude à aNalyser la solidité foNdameNtale d'uNe eNtreprise car cela attéNue le BesoiN d'uNe larGe diversité de titres.

7. Garder eN tÊte qu'uN climat de peur est le meilleur ami de l'iNvestisseur.

8. réduire au miNimum l'impact du coût des opératioNs de votre portefeuille.

Portrait_fév_2013_80-81_Layout 1 2013-01-28 13:12 Page 1

Page 81: Magazine PORTRAIT - Février 2013

des rendements de 250 % dans les dix dernières années, passant de

17.90 $ à 65.15 $. Et ce sans compter le dividende accumulé au fil

des dix ans. Les titres de bon nombre d'entreprises que vous connaissez

ont offert des rendements intéressants à ceux qui les ont gardés,

bien sûr. Qu'il suffise de nommer Alimentation Couche-Tard, CGI,

Dollarama, Coke, American Express, Chevron, Wal-Mart.....

Une chose ici nous saute aux yeux également, il n'est pas obligatoire

d'avoir des placements en Afrique équatoriale, en Chine ou en

Amérique latine pour profiter de rendements généreux. La plupart

du temps, ces produits exotiques sous forme de fonds communs

étrangers sont les plus coûteux en frais de gestion et sont très

difficiles à évaluer.

Est-ce que Metro va répéter son exploit dans les dix prochaines années?

La meilleure façon de le savoir est de suivre les activités de la compagnie,

ses résultats trimestriels, ses acquisitions, ses changements de direction

à l'interne, ses avantages concurrentiels.

Bien entendu, suivre plusieurs compagnies demande du temps et une

certaine passion pour les chiffres. C'est là où j'interviens dans la

composition d'un portefeuille. Et l'approche que je prône est celle-ci :

un portefeuille différent pour chaque personne. Chaque personne a

une réalité différente, avec des besoins et des buts différents. Cinq

personnes ayant chacune un actif de 500 000 $ n'ont pas la même

réalité, le même âge, le même statut social, la même tolérance au

risque ni le même horizon de placement.

Les institutions financières ont créé une approche différente nommée

« gestion privée ». Au tout début, le principe était celui de servir le

client fortuné de façon plus exclusive. Mais ces mêmes institutions

sont vite tombées dans le panneau de vendre des produits financiers

plutôt que de suivre un portefeuille d'actions individuelles. C'est beaucoup

moins compliqué et beaucoup plus payant pour les firmes. Dans

ce sens, la notion de gestion privée a été galvaudée à tout vent et

maintenant certaines gestions dites privées sont remplies de fonds

communs et de produits financiers dans lesquels une masse d'individus

ayant des objectifs différents ont investi. La définition du mot privé

ne fait plus le même effet et perd tout son sens.

Pour ma part, j'aime mieux employer l'expression « gestion personnalisée

», dans le sens où chaque investisseur qui me confie ses actifs a un

portefeuille différent et propre à lui. Quand je fais une transaction,

il en est informé et prend part à la décision. Le portefeuille peut être

constitué d'obligations et d'actions, le pourcentage de titres sécuritaires

ou à revenus est discuté en accord avec les priorités du client et ne

rentre pas dans un pattern, tel que nous sommes habitués à le voir,

c'est-à-dire investisseur prudent, conservateur, modéré, agressif,

audacieux. Il est absurde de cataloguer les investisseurs en cinq

catégories. Les institutions qui agissent de la sorte se trouvent en fait

à tourner les coins ronds en ce qui a trait à la connaissance d'un client.

On pourrait croire que faire gérer ses actifs de cette façon pourrait

être coûteux, compte tenu du caractère bien personnel de la relation

et du temps à consacrer au choix des titres. Longtemps, les firmes de

valeurs mobilières ont été vues comme étant destinées aux plus nantis

de la société et assez onéreuses en frais. Notre approche, en ce qui a

trait aux frais, se traduit en honoraires déductibles d'impôt. Et nos

honoraires figurent parmi les plus bas de l'industrie. Ce qui se traduit

en de meilleurs rendements nets pour les investisseurs.

Cela vous donne une idée de mon école de pensée. Je vous entretiendrai

dans les prochaines parutions des perspectives pour les prochaines

années, du rôle des différents intervenants du secteur financier,

du pouvoir exponentiel des dividendes, des fonds communs et des

obligations. J'espère que vous avez apprécié ce premier billet et je

souhaite à tous nos lecteurs une bonne année 2013.

À noter que ce qui précède à propos d’un ou de plusieurs titres

n’est pas une recommandation d’achat. Vous devez consulter

votre conseiller en placements afin de savoir si ces titres

conviennent à votre profil d’investisseur.

Les informations contenues ont été obtenues

de sources que je crois fiables et vérifiées

avec le plus grand soin.

sans être nouvelle

81/PORTRAIT

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Page 82: Magazine PORTRAIT - Février 2013

BOUTIQUE D’ICI, PRODUITS D’ICI!

355, Marie-de-l’Incarnation, Québec (QC) G1N 3G9 - (418) 687-9252FERMÉ LE DIMANCHE. site internet : www.audiolight.qc.ca

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Page 83: Magazine PORTRAIT - Février 2013

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Page 96: Magazine PORTRAIT - Février 2013

96/pORTRAIT

Réalisé par : Callan Brunker

Avec : Brendan Fraser, Jessica Alba, Sarah Jessica Parker, James

Gandolfini, Kaitlin Olson

Genre : Animation

Synopsis : Sur la planète Baab, l'astronaute Scorch Supernova est révéré

comme un héros national par la population extraterrestre à la peau bleue.

Passé maître des opérations de secours, Scorch réalise des exploits épatants,

avec l'aide de son frère Gary, aussi réservé que Scorch est exubérant.

Lorsque la très pragmatique directrice de la BASA, Lena informe les frères

qu'un SOS a été envoyé d'une des plus dangereuses planètes connues, la

Terre, Scorch ignore les recommandations de son frère et s'envole vers cette

nouvelle et excitante mission. Alors que les enjeux interplanétaires

atteignent de nouveaux sommets, Gary devra non seulement sauver son

frère, mais également sa propre planète, ainsi que sa femme Kira et leur

fils Kip, aussi friand d'aventure que son oncle!

Sortie en salle : 14 février 2013

Fuyons la planète Terre

Réalisé par : John Moore

Avec : Bruce Willis, Jay Courtney, Sebastian Koch, Yulia Snigir

Genre : Action

Synopsis : En 1988, John McClane s'est retrouvé au mauvais endroit au

mauvais moment. Avec les habiletés et l'attitude pour rester le dernier

homme debout, McClane est devenu l'ennemi numéro un des terroristes

à travers le monde. Maintenant, le policier fait face à son plus grand défi,

cette fois sur la scène internationale. Quand son fils, qu'il ne connaît pas,

se fait prendre alors qu'il tente d'aider un leader russe à s'échapper

de prison, père et fils doivent travailler ensemble pour rester vivant et

protéger la démocratie mondiale.

Sortie en salle : 14 février 2013

Une belle journée pour crever

Bientôt en salle!

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Page 97: Magazine PORTRAIT - Février 2013

pORTRAIT/97

Réalisé par : Walter Hill

Avec : Sylvester Stallone, Jason Momoa, JonSeda, Christian Slater, Sung Kang

Genre : Action

Sortie en salle : 1er février 2013

Du plomb dans la têteRéalisé par : Steven Soderbergh

Avec : Channing Tatum, Rooney Mara,Catherine Zeta-Jones, Jude Law, VinessaShaw, David Costabile

Genre : Suspense

Sortie en salle : 8 février 2013

Effets secondairesRéalisé par : Yan Lanouette Turgeon

Avec : Roy Dupuis, Remo Girone, Samian,Roger Léger, Frédéric Chau, RéjeanLefrançois, Louis Champagne

Genre : Drame

Sortie en salle : 22 février 2013

Roche Papier Ciseaux

Réalisé par : Bryan Singer

Avec : Nicholas Hoult, Ewan McGregor, BillNighy, Ian McShane, Stanley Tucci, EleanorTomlinson, John Kassir

Genre : Aventure

Sortie en salle : 1er mars 2013

Jack le chasseur de GéantsRéalisé par : Zach Braff

Avec : James Franco, Mila Kunis, RachelWeisz, Michelle Williams, Joey King, AbigailSpencer, Martin Klebba

Genre : Aventure

Sortie en salle : 8 mars 2013

Oz le magnifiqueRéalisé par : Jon Chu

Avec : Bruce Willis, Channing Tatum,Dwayne Johnson, Adrianne Palicki, RayStevenson, Ray Park, Joseph Mazzello

Genre : Action

Sortie en salle : 29 mars 2013

G.I. Joe : Les représailles

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Page 98: Magazine PORTRAIT - Février 2013

1. Qui va se reposer sur un iceberg après le Carnaval?a) Les duchessesb) Bonhomme Carnaval

2. Alain Déraspe a été entraîneur de quel club du Rouge et Or?a) Footballb) Triathlonc) Volley-ball

3.Quels sont les prénoms fictifs des enfants dont Genevièveet Stephan ont pris soin pendant deux ans?a) Sarah et Philippeb) Sarah et Charlottec) Mélanie et David

4. À part le Carnaval de Québec, que célèbre-t-on au mois de février? a) Le chocolatb) L’hiverc) La Saint-Valentin

5. Un des articles traite de personnes qui ont reçu une greffe. Une greffe de quoi? a) Du cœurb) D’un reinc) D’un poumon

6. Quelle entreprise dirige Éric Pichette? a) Nettoyeur à secb) Environnement Netc) Qualinet

7. À qui sont destinés les fonds de la Fondation Maurice Tanguay?a) Aux personnes âgéesb) Aux délinquantsc) Aux enfants handicapés

8. À quelle compétition télévisée a participé Nicolas Bégin?a) So You Think You Can Danceb) America’s Best Dance Crewc) Les deux

9. Quelle profession exerce Josée Levesque? a) Enseignanteb) Pharmacienne c) Psychologue

10. Avec quelle troupe de théâtre Isabelle Lockwell est-elle associée depuis six ans? a) Le Tridentb) Le Perlimpinpinc) Les Gros Becs

Votre histoire pourrait se retrouver dans les prochaines pages de PORTRAIT!

envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de

celui d’une personne qui a marqué votre vie de manière positive –,

et parmi toutes les propositions reçues, nous en choisirons

quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre

des chroniques du magazine :

d’aFFaires

d’artiste

humanitaire

philanthropiQue

98/PORTRAIT

écrivez-nous et

n’oubliez pas de

joindre vos nom

et coordonnées :

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Page 99: Magazine PORTRAIT - Février 2013

Portrait_fév_2013_83_Mise en page 1 2013-01-27 20:33 Page 1

Page 100: Magazine PORTRAIT - Février 2013

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Jamais sortie l'hiver ?

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