magazine n°40 - automne 2015

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motivation échange bilan compétence savoir-faire expérience soutien accompagnement proximité opportunité Initiative Rhône Pluriel : pour créer sa boite ! Entreprise créateur réseau repreneur réussite conseil projet parcours financement www.ccpaysroussillonnais.fr PAYS ROUSSILLONNAIS magazine 40 AUTOMNE 2015

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Initiative Rhône Pluriel : pour créer sa boite !

Entreprisecréateur

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PAYS

ROUSSILLONNAIS

magazine

n°40AUTOMNE 2015

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/// 1. 18, 19 et 20 septembre : Unique, fédérateur et festif… Tel a été l'esprit du Centenaire de la plate-forme chimique Les Roches-Roussillon. Événement exceptionnel pour notre territoire et ses habitants, cet anniversaire a permis de faire découvrir les coulisses de la première plate-forme chimique de France, ses métiers, son savoir-faire et ses forces vives. Symbole du Centenaire, le nouvel espace Kemio (signifie chimie en esperanto) a été inauguré par la Ministre du Travail, Myriam El Khomri. /// 2. Eté 2015 : La base de loisirs de Condrieu – Les Roches a connu un vif succès. /// 3. 2 juillet : Inspira, inauguration de la Maison de projet. /// 4. 19 juin : Concert « Mon orient mon occident ». Le Conservatoire du Pays Roussillonnais a travaillé en partenariat avec Travail et Culture (TEC) et le collège Frédéric-Mistral de Saint-Maurice-l’Exil. À cette occasion, l’artiste Stracho, en résidence à TEC, est venu partager son expérience avec les enfants pour concocter ensemble un projet mêlant brass band, danse, djembé, vidéo, arts plastiques, batucada, slam, poésie…

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Retour en images

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T ERRE D’ENERGIES, la nouvelle signature du logo de la CCPR sera doré-navant présente sur de nombreux supports de communication – à com-mencer par ce N°40 de Pays Roussillonnais Magazine.

Ces deux mots « TERRE » et « ENERGIES » caractérisent bien notre terri-toire : des terres fertiles, des paysages variés du nord au sud et de l’est à l’ouest avec une activité économique pleine d’avenir. Je vous conseille vivement de retrouver tous ces arguments par le son et par l’image en

visualisant la vidéo en ligne sur notre site internet www.ccpaysroussillonnais.fr .

À travers toutes les compétences portées par la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais, à travers tous les partenariats avec les territoires voisins, vous retrouvez cette énergie. En terme de partenariat, l’exemple de TRIDAN – Trans Rhodanienne Isère Drôme Ardèche Nord – est révélateur : cet espace perpendiculaire au Rhône permet de traiter des sujets tels que le développement économique, les transports, les équipements structurants qui touchent un grand bassin de vie de 156 000 habitants et 99 communes fortement structuré par la vallée du Rhône.

Mais les principales énergies du territoire sont issues des femmes et des hommes qui y vivent. Les sujets abordés dans ce numéro mettent en exergue la solidarité, le développe-ment durable, le dynamisme du monde associatif et culturel et également les initiatives de porteurs de projets qui créent leurs entreprises avec à la clé de nouvelles promesses d’em-plois, l’emploi qui reste notre priorité.

Avec toutes ces forces vives, galvanisons nos énergies pour un développement harmonieux de notre territoire.

Francis CHARVETPrésident de la Communauté

de Communes du Pays Roussillonnais

4 /// CommunicationUne "SIGNATURE" pour le logo de la CCPR

6 /// TerritoiresTridan, pour le développement économique

8 /// Cadre de vieConstruire en Pays Roussillonnais

10 /// DossierInitiative Rhône Pluriel

14 /// Développement durableLa qualité de l'air : tous responsables

16 /// SolidaritésNouvelle étape franchie pour la politique de la villeLe CPEF modifie ses horaires d’ouverture

18 /// Sortir, bougerSpécial enfants / famillesNouveau : le Marque [Ta] Page de l'office de tourismeRencontre : Virginie et Arnaud MilletJ’ai testé pour vous : l’église de Saint-PrimSave the date !

20 /// CultureMoly-Sabata, un bel écrin dédié à l’art contemporain

22 /// Brèves

Pays Roussillonnais MagazineMagazine d’information de la Communauté de Communes du Pays RoussillonnaisN°40 - AUTOMNE 2015N° ISSN : 1770 - 9458 - Dépôt légal : Octobre 2015Directeur de la publication : Francis Charvet /// Rédaction : Didier Gerin, Carine Hilaire, Maxime ParédéMise en page : www.ligneovale.fr /// Photos : Renaud Vézin (sauf mention spéciale)Impression : Imprimerie Zimmermann

Communauté de communes du Pays Roussillonnais - Rue du 19 mars 1962 - 38556 Saint-Maurice-l’Exil CedexTél. : 04 74 29 31 00 - Fax : 04 74 29 31 09 - www.ccpaysroussillonnais.fr

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Édito Sommaire

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Une Signature pour le logo de la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais

Un logo est essentiel pour affirmer une politique de communication

Par l'intermédiaire d'un symbole ou d'une forme, un groupe, une organisation affirme sa personnalité et son identité.Premier outil d’une bonne politique de communication, il fonctionne comme une carte d'identité visuelle. Sa présence sur l'ensemble des supports permet une recon-naissance immédiate.

Les vertus d'un bon logo

Il doit se distinguer des autres références visuelles pour éviter toute confusion, doit exprimer sa différence pour se distinguer des organisations et groupes concurrents, doit être clair pour une bonne compréhen-sion de sa signification, doit être efficace pour sa mémorisation par un observateur extérieur, son image doit être parfaite-ment associée au groupe.

Un impact fort du logo

Il doit être inspiré, moderne, clair et de qualité.

Avant tout quelques rappels qui vont vous permettre de mieux comprendre le cheminement de la commission Communication animée par Didier Gerin, Vice-président de la CCPR en charge de l’information et de la communication.

La recette d'une identité visuelle

– Un nom, des initiales ou une phrase signature pour un signe de reconnais-sance fort.

– Un symbole : emblème graphique qui permet de provoquer immédiatement par le plus grand nombre, la reconnais-sance du groupe.

– Les couleurs : combinaison de cou-leurs qui saura créer une association au groupe.

– Un code graphique, typo particulière, style, affirmant le caractère du groupe.

TERRE au singulier pour bien faire ressortir que la CCPR est une terre authentique, fertile avec de fortes valeurs qui allient l’urbain et la ruralité.

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Communication

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C'est sur ces bases que la commission Communication s’est réunie à plusieurs reprises pour faire émerger cette nouvelle identité visuelle autour de la signature "TERRE D’ENERGIES" :

ENERGIES au pluriel car les énergies sur le territoire de la CCPR sont nombreuses et multiples avec une activité économique diversifiée et organisée autour de grands fleurons de l’industrie qui coopèrent avec tout un réseau de partenaires locaux.

L’écriture oblique du bas vers le haut qui exprime les perspectives d’évolution et l’optimiste de notre territoire.

Cette couleur bleue pour TERRE D’ENERGIES qui se marie avec le grand trait du logo d’origine, logo d’origine qui a bien entendu été conservé mais bien repositionné.

L’utilisation du e pour énergies qui représente le e numérique connecté à un monde moderne et dynamique.

Faire évoluer son identité visuelle est une nécessité, l’annoncer à un moment fort c’est essentiel »,

souligne Didier Gerin.

C’est pour cette raison que le lancement s’est fait le samedi 10 octobre – jour du Congrès des Maires de l’Isère, cette année organisé au cœur du Pays Roussillonnais à Saint-Maurice-l’Exil. Près de 1 000 congres-sistes auront ainsi découvert cette signature à travers le film de présentation de la CCPR, sur le stand de la CCPR et de Saint-Maurice-l’Exil et à travers d’autres supports spéci-fiques. Un impact fort et direct !Le déploiement va maintenant se pour-suivre au cours des prochains mois.

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Communication

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Tridan, une coopération dédiée au développement économique

Référent TridanAdeline Menneron – Chef de projetTél. : 04 27 45 20 41 Port. : 06 28 49 75 30 Mail : [email protected]

Le développement économique est au cœur des actions de la Communauté de communes. C’est pourquoi elle est membre de l’entente Tridan.Sa mission est de porter des projets communs d’envergure en mutualisant les ressources des collectivités. Présentation d'une coopération qui met ses compétences au service de l’économie et de l’aménagement du territoire.

L’entente intercommunale Tridan « Trans Rhodanienne Isère Drome Ardèche Nord » est issue d’une réflexion conduite en 2009 dans le cadre des travaux du SCoT des Rives du Rhône. Ces travaux ont mis en évidence des dynamiques territoriales dont les enjeux dépassent les frontières administratives.

Les intercommunalités concernées ont en-tamé un dialogue territorial afin de connaître leurs besoins respectifs et d’établir des ob-jectifs communs. En janvier 2012, ce travail d’échanges a abouti à la formation d’une entente intercommunale entre cinq commu-nautés de communes : Pays Roussillonnais, Territoire de Beaurepaire, Rhône-Valloire, Bassin d’Annonay et Vivarhône. Suite à la création de la Communauté de communes Porte DrômArdèche au 1er janvier 2014, l’entente Tridan s’est élargie aux territoires

TRIDAN EN CHIFFRES• 5 intercommunalités sur trois départements

(Isère, Rhône et Loire)• 99 communes regroupant 156 000 habitants• 3 : nombre de délégués de la CCPR

des trois communautés de communes drômoises qui ont intégré la nouvelle col-lectivité. Ce sont donc au final plus de 156 000 habitants et 99 communes entre Isère, Drôme et Ardèche qui sont associés à ce projet d’aménagement et de développe-ment du territoire.

Tridan est le chef de file d’une réflexion por-tant sur la mise en œuvre d’une stratégie de coopérations économiques industrielles. 14 sites économiques ont été pré-sélection-nés dont Inspira. L’objectif est de proposer une offre industrielle globale, complémen-taire et de qualité, s’appuyant notamment sur l’écologie industrielle. Son périmètre comprend les intercommunalités membres de l’entente et associe également les Communautés de communes de la Région de Condrieu et du Pilat Rhodanien. Cette volonté de travailler ensemble doit dégager des outils de développement commun pour rendre cet espace attractif et dynamique et ainsi proposer une offre d’accueil indus-trielle innovante pouvant rivaliser avec les autres pôles régionaux.

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Territoires

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3 questions à…Simon Plénet, président de Tridan et de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Annonay

Présentez-nous l'entente Tridan« Tridan » pour Trans Rhôdanienne Isère Drôme Ardèche Nord. Cette entente réunit autour de projets et d’objectifs communs un grand territoire qui s’étend sur cinq intercommunalités : l’Agglomération d’Annonay, Vivarhône, le Pays roussillonais, le Territoire de Beaurepaire et Porte Dromardèche. L'Entente Tridan représente 156 000 habitants et près de 100 communes qui s’unissent pour parler d’une même voix. Nous réfléchissons en bassin de vie, d’emplois. L'Entente est fondée sur l'envie des acteurs de notre territoire de rechercher de la complémentarité dans l'action publique et de peser au niveau régional sur des problématiques et des enjeux liés au développement écono-mique, à la mobilité, aux équipements structurants. Notre voix doit compter ! L'Entente Tridan est une nouvelle expression de la coopération intercommunale. Ce n'est pas une couche supplé-mentaire au millefeuille administratif, c'est un espace de travail en commun où le Rhône joue le rôle d'un trait d'union.

Une étude vient d'être lancée pour définir et promouvoir une stratégie de coopération économique sur le bassin de vie. Quelles en sont les raisons ?La coopération économique est au cœur des préoccupations de notre Entente. Cette mission permettra de poser les jalons d'une stratégie globale de développement économique et industriel. L'Entente Tridan doit rechercher la complémentarité des zones d’activités basées sur son territoire et s'appuyer sur les grands principes définis collectivement que sont l’écologie industrielle, la mutualisation, l’optimisation de l’usage des ressources… Chaque sous-ensemble de notre territoire a sa place, nous avons chacun des atouts économiques qui peuvent compenser les fai-blesses de nos voisins, cette complémentarité doit être une force pour le territoire vu dans son ensemble. À l’échelle de l’écono-mie actuelle, nous devons nous serrer les coudes pour faire que notre territoire soit attractif. Nous devons organiser l'offre écono-mique de façon rationnelle et en cohérence avec l'existant et les grands projets en cours de développement comme le dévelop-pement de la zone industrialo-portuaire de Salaise-Sablons ou comme la zone PANDA en nord Drôme. Annonay Agglo pilotera cette mission, cela, au nom de l'ensemble des EPCI de Rhône Médian et en lien étroit avec la Région et les départements.

Quels sont les projets pour 2016 ?Nous allons poursuivre le travail engagé autour des deux axes forts de l'Entente, le développement économique et les dépla-cements. Nous venons d’évoquer l’économie. Pour le volet des déplacements, qui est forcément lié au défi de l’attractivité économique, il s'agit de faciliter la mobilité sur notre territoire. L’autoroute A7 en est l’épine dorsale routière, le Rhône celle fluviale. Cependant, il existe aujourd’hui des points de blocage comme l’échangeur de Chanas ou les liaisons est-ouest, la tra-versée du Rhône par exemple. Nous avons aussi des progrès à faire en matière multimodale : fleuve, rail, route, nous avons tous les moyens de déplacements à notre disposition mais nous ne les coordonnons pas tout à fait. Ce sont ces chantiers que nous devons travailler sous peine d’affaiblir notre attractivité et de dé-tériorer la qualité de vie des usagers. Tridan a fortement œuvré pour porter ce sujet sur le devant de la scène et l’État en a pris acte en lançant une analyse des flux et des solutions à apporter aux risques que je viens de citer. La route est encore longue, mais Tridan pèsera de tout son poids pour que le terri-toire ne prenne pas d’impasse !

CC Pays Roussillonnais

Roussillon

Annonay

Beaurepaire

PeaugresSt-Rambert-d’Albon

CC du Territoire de Beaurepaire

CC Vivarhône

CA Bassin d’Annonay

CA du Pays ViennoisViennAgglo

CC des Collinesdu Nord Dauphiné

VienneCC de la Régionde Condrieu

Condrieu

Heyrieux

CC du PilatRhodanien

Pélussin

CC Porte de DrômArdèche

TRIDAN :CC du Pays RoussillonnaisCC du Territoire de BeaurepaireCC VivarhôneCA du Bassin d’AnnonayCC Porte de DrômArdèche

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Territoires

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Construire en Pays Roussillonnais

Interlocuteur privilégié des communes et des candidats à la construction, le service instruction du droit des sols de la Communauté de Communes instruit les différents dossiers d’urbanisme pour 21 des 22 communes* du Pays Roussillonnais et, depuis peu, pour les 15 communes du Territoire de Beaurepaire.

Permis de construire, déclarations pré-alables, certificats d’urbanisme, permis d’aménager, permis de démolir… Près de 1 200 dossiers sont traités en moyenne, chaque année, par le service instruction du droit des sols de la Communauté de Communes. « La compétence urbanisme reste une compétence communale, rap-pelle Brigitte Chatain, responsable du ser-vice instruction du droit des sols. Ce sont les communes qui élaborent leur document d’urbanisme, à savoir le Plan Local d’Urba-nisme. Les dossiers sont déposés en mairie

puis instruits par notre service. Une propo-sition d’arrêté est établie et transmise en mairie. La délivrance des autorisations reste de la compétence du Maire. »Depuis le 1er juillet 2015, le service a repris l’instruction d’une partie des dossiers d’ur-banisme des 15 communes du Territoire de Beaurepaire, soit environ 300 dossiers par an. « En effet, dans le cadre de la Loi Alur, les collectivités de plus de 10 000 habi-tants ne peuvent plus confier l’instruction de leurs dossiers aux services de l’État, reprend Brigitte Chatain. Notre service est mis à disposition de la Communauté de Communes du Territoire de Beaurepaire. »Le service instruction du droit des sols doit composer avec les différents docu-ments en vigueur dans les communes, mais aussi avec les règlementations (rè-glementation thermique 2012…), les ser-vitudes liées aux aléas naturels et techno-logiques (Plan de Prévention des Risques Naturels, Plan de Prévention des Risques Technologiques..), les périmètres de protec-tion des Monuments Historiques, les zones archéologiques… Actuellement, certains projets peuvent être retardés dans l’attente de l’ordre de service de commencement des travaux d’agrandissement et de mise aux normes de la station d’épuration des Blaches au Péage-de-Roussillon.

* La commune de Salaise-sur-Sanne instruit elle-même ses dossiers d’urbanisme depuis 2009.

DES DÉLAIS D’INSTRUCTION VARIABLESAprès dépôt de votre dossier en mairie, la demande d’autorisation est transmise au service instructeur de la Communauté de Communes. Le délai d’instruction varie selon le type de dossier : un mois pour une déclaration préalable (construction dont la surface de plancher est inférieure à 20 m2, piscine, clôture, panneau photovoltaïque…), deux mois pour le permis de construire d’une maison individuelle et trois mois pour les autres permis de construire et permis d’aménager. Si une pièce est manquante ou incomplète, un courrier est adressé à l’usager dans le mois qui suit le dépôt. Par ailleurs, les délais peuvent être majorés pour permettre la consultation de services tels que le service départemental d’incendie et de secours, la commission départementale d’accessibilité de la DDT, l’architecte des bâtiments de France…

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Cadre de vie

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Raisonner à l’échelle de tout un bassin de vie

Communes et Communauté de Communes travaillent donc ensemble pour assurer la gestion, souvent complexe, de l’urbanisme sur la base d’un document clé : le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le Plan d’Occupa-tion des Sols (POS). Ces documents fixent les règles générales d’utilisation du sol sur une commune et ont donc un impact pour tout projet, qu’il émane d’un particulier (construire une maison, une piscine, agran-dir ou transformer un bâtiment…), ou bien d’une entreprise ou d’une collectivité (créer ou aménager des locaux à vocation écono-mique, des logements sociaux…). Mais au-jourd’hui, les communes ne peuvent plus se contenter de réfléchir à la seule échelle communale : les documents d’urbanisme doivent se conformer aux orientations du SCoT (schéma de cohérence territorial) afin de mieux équilibrer le développement du territoire. L’objectif du SCoT : mener une réflexion globale afin de mieux contenir la consommation foncière et limiter l’éta-lement urbain pour anticiper l’importante croissance démographique prévue sur le territoire à l’horizon 2040. L’enjeu est d’as-surer l’accueil des nouveaux habitants tout en permettant le développement des ac-tivités économiques et sans empiéter sur les surfaces de productions agricoles et les espaces naturels comme cela était souvent

Pour tout renseignement lié à un projet de constructionService instruction du droit des solsRue du 19 Mars 196238556 Saint-Maurice-l’Exil CedexTél : 04 74 29 31 10 (accueil sur rendez-vous et permanence téléphonique les après-midi uniquement)Fax : 04 74 29 31 14Mail : [email protected]

Pour vous renseigner et vous conseiller dans vos démarches, n’hésitez pas à contacter également votre mairie ou votre notaire.

le cas ces dernières années. « Aujourd’hui, la plupart des particuliers construisent leur maison sur des terrains de 800 m2 environ en moyenne. Cette surface moyenne dimi-nuera dans les années qui viennent, précise Brigitte Chatain. Le SCoT oriente les com-munes vers une densification des zones ha-bitables, en privilégiant le développement de l’habitat dans les agglomérations et les bourgs centres des villages. Les opérations d’aménagement doivent aussi assurer une mixité de formes d’habitats (logements in-dividuels, jumelés, collectifs…) tout en com-prenant une part de logements sociaux. »

UN ARCHITECTE POUR VOUS CONSEILLERVous voulez construire, réhabiliter un logement, restructurer un bâtiment, économiser de l’énergie ou employer une énergie renouvelable… Avant de vous lancer dans votre projet, vous pouvez rencontrer gratuitement un architecte conseiller du CAUE (Conseil Architecture Urbanisme Environnement) de l’Isère.La Communauté de Communes du Pays Roussillonnais met en place des permanences d’architecte pour les particuliers, accessibles à tous les habitants du territoire. Il vous conseillera afin d’optimiser l’adaptation de la construction au terrain, son implantation sur le site, sa qualité architecturale, vous guidera pour mieux choisir votre mode de chauffage, réaménager un espace de vie, créer une extension, etc…Les permanences se tiennent à la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais, rue du 19 mars 1962, à Saint-Maurice-l’Exil, les vendredi 23 octobre, 6 et 20 novembre, 4 et 18 décembre 2015, 8 et 22 janvier 2016 de 9h à 12h.Les consultations ont lieu uniquement sur rendez-vous.Contact au 04 74 29 31 10.

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Cadre de vie

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Initiative Rhône PlurielCréée en 1999, Initiative Rhône Pluriel (IRP) est aujourd’hui un acteur clé du développement du tissu économique de notre bassin de vie. Plutôt dédiée aux TPE, IRP est une plateforme de financement et d’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprises. Membre d’Initiative France, 1er réseau associatif d’appui et de financement des créateurs d’entreprises, l’association est reconnue pour être le moteur de l’économie locale et de proximité. Au 1er octobre, Dominique Garralon transmet la direction d’IRP à Lydie André. Rencontre avec ce duo passionné qui place toute son énergie au service de l’entreprise.

Comment vivez-vous cette transition ?

Dominique Garralon : Le mieux possible ! Je viens de passer six années passionnantes à la tête d’IRP. Ces années ont été riches en projets et en défis. En tant qu’ancien chef d’entreprises, cette fonction m’a permis de

continuer à être chef d’entreprise par pro-curation à travers les nombreux projets que nous avons accompagnés.Au service des territoires Rhône Pluriel et du Pays de l’Ozon, l’organisation de la plateforme a été adaptée aux spécificités desdits territoires. Elle repose sur trois

chargés de mission responsables du déve-loppement de leur secteur d’intervention. Ce fonctionnement nous permet d’identi-fier et d’accompagner au plus près les por-teurs de projets. Cette organisation et les résultats obtenus ont permis de dégager un profil précis de mon successeur : connaissance et pratique du monde de l’entreprise, connaissance du territoire et de ses acteurs économiques et politiques, connaissances techniques en matière de création-reprise. Il est très vite apparu à la présidence d’IRP que Lydie avait toutes ces aptitudes.Lydie André : Je remercie Dominique car cette transmission s’est faite naturel-lement. Mon parcours professionnel est dédié au monde économique : pendant 10 ans j’ai formé des porteurs de projet pour leur donner les outils et notions né-cessaires au pilotage d’une entreprise. J’ai été chef d’entreprise puis responsable d’une pépinière d’entreprise. Je connais très bien les rouages d’une entreprise. Sans compter que je suis aussi associée dans le commerce de mon mari ! De plus, IRP ne m’est pas inconnue. J’ai toujours adhéré à ses valeurs et suivi l’évolution de l’asso-ciation. Je considère que mon implication dans plusieurs activités directement liées au monde de l’entreprenariat est un atout, une richesse pour aborder cette prise de fonction dans les meilleures conditions.

Quelle est votre vision et/ou votre ambition pour IRP ?

DG : Initiative Rhône Pluriel est encore trop peu connue et je le regrette. L’association doit à mon sens amplifier son travail de notoriété et de visibilité. Elle a d’ores et déjà initié une démarche. Mais il faut aller encore plus loin ! Nous avons d’excellents

/// IRP, une équipe au service de tous.

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Dossier

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rapports avec les médias locaux. Un travail avec nos partenaires, notamment les col-lectivités, est essentiel. Ces dernières dis-posent d’outils de communication, comme leurs bulletins d’informations pluriannuels, qui sont d’excellents relais d’information auprès des acteurs économiques des terri-toires et, plus directement auprès des habi-tants. Et IRP se doit d’être présent dans ces supports. La bonne connaissance de notre activité et de nos compétences et la noto-riété et la visibilité font partie des éléments essentiels à la réussite de notre mission. LA : Je partage ses propos. Ma vision d’IRP est construite autour de trois axes : 1. Renforcer notre soutien auprès de ceux

et celles qui ont un projet. Aujourd’hui, 15 projets d’entreprise sur 100 sont sou-tenus par IRP. L’objectif est de faire pro-gresser ce chiffre à 20 %.

2. Créer un sentiment d’appartenance. Avec plus de 1 000 projets accompagnés, et plus de 120 bénévoles et partenaires, IRP dispose d’un réseau exceptionnel. Il est nécessaire que les chefs d’entreprise bénéficient pleinement de ce réseau pour qu’un jour ils contribuent à leur tour à aider d’autres créateurs. C’est une transmission de valeurs et de savoir-faire. C’est pourquoi je souhaite développer le parrainage et une ouverture des ins-tances de l’association au plus grand nombre de chefs d’entreprises.

3. Renforcer le suivi auprès des créateurs et des repreneurs. Car perdurer est difficile !

Quelles sont les difficultés que rencontrent les créateurs ?

DG : La principale, c’est la démotivation. Créer une entreprise, c’est exaltant mais c’est aussi une sacrée aventure. Etre chef d’entreprise est bien plus compliqué

qu’être salarié. Il faut se poser les bonnes questions et trouver soi-même les vraies réponses : mon marché existe-t-il ? Ai-je la qualification voulue et la maîtrise des fon-damentaux nécessaires ? Ai-je besoin de me former ? Où trouver des financements ? Qui peut me conseiller ? Quelle chronolo-gie dois-je respecter ?… Toutes ces ques-tions sont essentielles quand on a pour ambition de devenir son propre patron. Et je tiens à le rappeler : on ne crée pas une entreprise tout seul ! LA : Je rebondis sur les dangers de la soli-tude. Se lancer tout seul augmente consi-dérablement le risque d’échec ! Les taux de réussite sont beaucoup plus importants lorsque l’on crée ou reprend en étant ac-compagné. Il a donc intérêt à s’appuyer sur des réseaux. Chaque créateur, chaque repreneur ne doit pas brûler les étapes, vouloir aller trop vite. Il faut qu’il prenne le temps de comprendre comment fonc-tionne une entreprise pour prendre les bonnes décisions.

Des projets pour IRP en 2016 ?

LA : 2016 aura deux priorités : la recherche de fonds privés et l’arrivée de nouveaux membres. Nous sommes soutenus par les pouvoirs publics (notamment par les collectivités territoriales) : c’est notre sou-tien le plus important, mais demain sera différent et nous devons trouver un équi-libre entre les fonds publics et privés. Je souhaite que le secteur privé se mobilise et s’investisse davantage dans la création et la reprise d’entreprises. C’est essentiel pour le développement du territoire.DG : J’ajouterai juste qu’il faut également relancer « la machine ». Cette année, on constate, hélas, que le nombre de créa-tions et de reprises a ralenti.

Justement, quel regard portez-vous sur la situation économique des entreprises ?

DG : Depuis le 2e semestre 2014, le contexte est très difficile, pour ne pas dire en souffrance. Nos prescripteurs (experts comptables, banques, etc) sont également touchés par le ralentissement de notre éco-nomie et cela se ressent sur notre activité. Prendre des risques n’est plus d’actualité sans confiance. Or, la confiance est la clé de la création et de la reprise d’activité. LA : Je fais le même constat que Dominique. La conjoncture actuelle n’est pas favorable. Cela se traduit par un phé-nomène d’immédiateté chez nos créa-teurs (volonté de créer tout de suite), qui renforce les difficultés déjà présentes dans l’entreprise.

La place des femmes au sein de l’entrepreneuriat a-t-elle évolué ?

DG et LA : Leur nombre reste stable (30 % environ) Un clin d’œil tout de même : une femme chef d’entreprise, ancienne bénéfi-ciaire d'IRP, vient d’intégrer le Bureau d’IRP. C’est un bon signal et nous espérons qu’il donnera des idées.

Des conseils pour ceux et celles qui souhaitent se lancer dans un projet ?

DG et LA : Prenez votre temps, ne res-tez pas seul, validez vos qualités de chefs d’entreprise et consolidez vos finances de départ.

UN ACTEUR LOCAL POUR UN DÉVELOPPEMENT LOCAL Le périmètre d’intervention de l’association s’étend sur six intercommunalités regroupant 82 communes. Au 1er janvier 2015, la commune de Givors est sortie de ce périmètre pour rejoindre le Grand Lyon auquel elle est naturellement rattachée.

Six intercommunalités : ViennAgglo, la Communauté de Communes du Pilat Rhodanien, la Communauté de Communes des Collines du Nord Dauphiné (Heyrieux), la Communauté de Communes du Pays de l'Ozon (Saint-Symphorien-d’Ozon), La Communauté de Communes de la Région de Condrieu et la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais.

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Dossier

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Principaux dispositifs Prêt personnel d’honneur

D’un montant maximum de 16 000 euros, le prêt d’honneur correspond à un prêt per-sonnel, sans garantie ni caution, avec un taux d’intérêt de 0 %. Comme son nom l’indique, vous vous engagez sur votre honneur à rem-bourser la somme dans un délai de deux à cinq ans. L’objectif est d’obtenir un effet de levier bancaire le plus important possible.

Dispositif Nacre

D’une durée de un à cinq ans et en complé-ment d’un prêt bancaire, le dispositif NACRE (ou prêt autonomie création) est un prêt per-sonnel sans garantie ni caution d’un montant maximum de 8 000 euros. Il s’adresse aux personnes sans activité ou celles rencontrant des difficultés à s’insérer durablement dans l’emploi.

Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF)

Mis en place pour tout projet en création et dans les cinq ans suivants la création, ce fonds s’adresse aux femmes qui prennent une part active dans l’entreprise (diriger une entreprise individuelle ou gérante majori-taire). Il s’agit d’une garantie institutionnelle qui donne caution au prêt bancaire obtenu par une femme gérante majoritaire à hauteur de 70 % du montant (plafonné à 45 000 euros). Il peut-être couplé à d’autres finance-ments (comme le prêt d’honneur) et interve-nir en co-garantie avec d’autres organismes.

D’autres dispositifs de soutien existent :

– IDeclic Prim : subvention de 3 000 eu-ros maximum de la Région Rhône-Alpes dédiée aux demandeurs d’emploi, les minima sociaux, faibles revenus dont le projet n’excède pas 20 000 euros de besoins.

– Prêt d’honneur Innovation : il s’adresse aux projets d’entreprises innovantes ou aux dirigeants d’une entreprise innovante de moins de 18 mois d’existence dont le montant ne peut excéder 26 000 euros.

– Initiative Remarquable : financé au moyen des fonds d’épargne solidaire, ce prêt est destiné aux entreprises qui in-tègrent dans leurs stratégies les valeurs so-ciétales, territoriales et environnementales.

– Prêt d’honneur Croissance : il offre à une entreprise de deux à cinq ans la pos-sibilité de se développer quand celle-ci ne dispose pas de fonds propres suffisants.

– Garantie France Active : elle vient cautionner le prêt bancaire à hauteur de 65 % de son montant.

Initiative Rhône PlurielPermanence à la Communauté de communes du Pays Roussillonnais (du lundi au vendredi sur rendez-vous)Rue du 19 mars 1962 38554 SAINT MAURICE L’EXILTél : 09 72 28 38 00 / Mobile : 06 52 82 81 19Mail : [email protected] internet : www.initiativerhonepluriel.com

UNE PERMANENCE À LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS ROUSSILLONNAIS

Elodie Nguyen est l’interlocutrice des créateurs et des repreneurs d'entreprises pour le Pays Roussillonnais et le Pilat Rhodanien. Elle vous accueille, vous informe, vous accompagne dans votre projet de A à Z.

CHIFFRES CLÉS

113 entreprises financées

213 emplois directs créés ou maintenus

923 700 euros de prêts à taux zéro engagés

6 882 795 euros de prêts bancaires mobilisés

30 parrainages en cours

82,7 % de taux de pérennité à trois ans

10 millions d’euros : le montant injecté dans l’économie du territoire de la Plateforme IRP

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Dossier

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Paroles de ceux et celles qui ont croisé la route d’IRPLeur point commun : l’écoute et le soutien d’Initiative Rhône Pluriel. Aujourd’hui, elles ou ils ont réussi à concrétiser leurs projets… Non sans difficultés et inquiétudes.

« Une aide précieuse pour notre projet »

Émilie et Rémy Marlhe ont ouvert un magasin BioMonde sur la commune de Salaise-sur-Sanne le 29 octobre 2014. Retour sur une aventure semée d’embûches. « Avec mon mari, le bio est une passion depuis toujours. Nous avons plus de sept ans d’expérience dans le monde du bio. Le projet d’un magasin dédié au bio a été réfléchi pendant plus de quatre ans. Il a pu mûrir grâce aux rencontres et aux échanges avec différentes personnes. Sans compter que beaucoup de paramètres sont à prendre en compte quand on décide de se lancer : études de marché, l’emplacement du local, l’accessibilité, etc » raconte Émilie. « Le plus difficile, c’est de trou-ver le financement. Un vrai parcours du combattant ! » lance-t-elle. « Nous avons fait le tour des établissements bancaires du secteur sans résultats. Heureusement, deux organismes (dont une banque) ont cru en nous, en notre projet et nous ont soutenus. Ensuite, nous avons été accompagnés par la CCI Nord-Isère, qui nous a conseillé de prendre contact avec IRP. Nous avons été écoutés, conseillés, soutenus et renforcés dans notre projet. IRP nous a donné un coup de pouce fi-nancier supplémentaire via le dispositif NACRE. L’engagement d’IRP est un gage, une caution valable pour les établissements bancaires ». Aujourd’hui, ils sont heureux : cinq employés et bientôt un sixième en phase de recrutement, un magasin qui ne désemplit pas et un prévi-sionnel de croissance qui dépasse les espérances.

« Un vrai soutien »

En juin dernier, Chloé Crespi a ouvert dans le centre commercial de Carrefour situé à Salaise-sur-Sanne Pil’Vite sa boutique dédiée aux montres, aux piles et aux réparations de smartphones/tablettes. « Après plusieurs années à l’étranger, je suis revenue dans ma région et je n’avais pas de travail. Mon parcours axé sur le commerce et le marketing m’a servi de départ pour mes recherches. Par mon réseau, j’ai eu la chance d’avoir une opportunité de devenir franchisé dans le commerce de services », explique la jeune femme. « J’ai fait la rencontre d’un chef d’entreprise qui a bénéficié du soutien d’IRP. Je ne connais-sais pas IRP avant qu’il m’en parle. J’ai pris contact et je me suis rendue à une réunion d’information. Ce sont des professionnels qui m’ont per-mis de construire un projet cohérent et de prendre en compte tous les

aspects de ce projet comme l’ensemble des charges obligatoires. Vu que je manquais de trésorerie, IRP m’a donné un coup de pouce financier. Élodie (voir ci-contre) m’a soutenue et a été attentive à toutes mes demandes. Le plus important pour moi a été le soutien psychologique car parfois, on se sent seul et se pose beaucoup de questions » confie-t-elle. Avec l’embauche d’un salarié qualifié et une activité qui se porte bien, elle a le sourire.

« Un gros coup de pouce et un accueil chaleureux »

Le 23 mars dernier, la micro-crèche Girafon et cie a vu le jour à Saint-Clair-du-Rhône. Aujourd’hui, elle tourne à plein régime avec l’accueil de 10 enfants. Passionnée par le monde de l’enfance, Cyntia Calla – native des Roches-de-Condrieu – est à l’origine de cette structure. « Je suis partie d’un constat simple : les femmes de mon entourage n’ar-rivaient pas à trouver un mode de garde. Sur le Pays Roussillonnais, il en manque cruellement pour répondre à une de-mande toujours plus forte. Ce constat s’est confirmé par un questionnaire distribué sur six communes (Saint-Clair-du-Rhône, Les-Roches-de-Condrieu, Saint-Prim, Saint-Alban-du-Rhône, Clonas-sur-Varèze et Auberives-sur-Varèze) » explique la jeune entrepreneuse. « Le plus dur, c’est de trou-ver un local adapté sur un secteur où cer-taines communes sont soumises à la règle-mentation Seveso. J’ai pris contact avec le service de l’urbanisme de la Communauté de communes et la zone de Varambon est apparue comme une solution fiable. Le service PMI du Département a été à mes côtés pour la mise aux normes du local : la règlementation liée à la garde d’enfants est très stricte » précise-t-elle. « Soutenue par la CCI Nord-Isère, j’ai été invitée à une réu-nion d’information organisée par IRP. C’est à partir de là que mon projet a eu un vrai coup de pouce. J’ai pu bénéficier du réseau de l’association et des conseils, du soutien des chefs d’entreprise membre du réseau. J’ai déposé mon dossier et bénéficié d’un apport financier supplémentaire. Avoir le soutien d’IRP est une sécurité vis-à-vis des établissements bancaires, qui ne jouent pas vraiment le jeu ». Avec des parents satis-faits et une équipe motivée, Cyntia est une jeune cheffe d’entreprise comblée.

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Dossier

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La qualité de l'air : tous responsables

La Communauté de Communes du Pays Roussillonnais participe à la surveillance de la qualité de l'air sur son territoire. Pour cela, elle est membre de Air Rhône-Alpes, association agréée de surveillance de la pollution et de la qualité de l'air en Nord-Isère.

Bon air en Pays Roussillonnais ? Sur un territoire comme le nôtre, traversé par des axes de circulation importants et marqué par la présence de nombreuses activités in-dustrielles, la question mérite d'être posée. Pour le savoir, Air Rhône-Alpes, organisme agréé par le Ministère chargé de l'écolo-gie, dispose d'un réseau de mesure, avec 75 stations fixes dont quatre qui sont dé-ployées sur le territoire de la Communauté de Communes, sur l'axe rhodanien. Elles permettent un suivi en temps réel et en continu des polluants règlementés et sur-veillent différents types d’environnements : à proximité des grands axes de circulation automobile, en milieu urbain et péri-urbain, en zone industrielle et en zone rurale.Les mesures d'Air Rhône-Alpes portent no-tamment sur les trois principaux types de pol-luants présents dans l'atmosphère : le dioxyde d'azote, un polluant d'origine principalement automobile, les particules en suspension, liées aux activités industrielles, à l’utilisation du chauffage individuel au bois non perfor-mant et, dans une moindre mesure, au tra-fic routier, et l'ozone qui se développe par

réaction chimique en présence de polluants émis par nos activités combinée à une pé-riode de fort ensoleillement, principalement dans le sud de la région.Les données d’Air Rhône-Alpes mettent en évidence les principales sources de pollution dans la Région et en Pays Roussillonnais. Certes le trafic routier est le principal émetteur du dioxyde d’azote, mais il arrive loin derrière les activités éco-nomiques et le chauffage individuel au bois non performant pour les particules en sus-pension. En effet, les jours pollués en hiver, les mauvais usages du chauffage individuel au bois peuvent contribuer jusqu’à 70 % de la pollution atmosphérique.

Il n’existe pas une solution, mais des solutions !

Concernant les résultats, le bilan 2014 est positif : selon l'association, la qualité de l'air a été globalement bonne, les valeurs règle-mentaires ont été respectées sur la quasi-to-talité du territoire, à l’exception des abords de l’autoroute A7 où les concentrations enre-gistrées en dioxyde d’azote sont supérieures à la valeur limite. Ceci étant, 2014 est une année atypique, durant laquelle la météo a favorisé une diminution de la pollution : l’hi-ver doux a entraîné une baisse de l’utilisation du chauffage au bois et les pluies estivales ont « nettoyé » l’atmosphère durant les mois les plus chauds… Mais, c’est loin d’être le cas chaque année. 2014 n’est donc pas une an-née représentative de la situation générale, mais elle nous montre que le facteur météo a un impact important sur la qualité de l’air.

SURVEILLER ET INFORMER LA POPULATION SUR LA QUALITÉ DE L'AIRAir Rhône-Alpes est l’organisme agréé par le Ministère chargé de l’Écologie pour la surveillance et l’information sur la qualité de l’air en Rhône-Alpes.Les principales missions d’Air Rhône-Alpes sont de surveiller et d’informer sur la qualité de l’air de la région Rhône-Alpes, d’accompagner les décideurs dans l’élaboration et le suivi des plans d’actions visant à améliorer la qualité de l’air, d’apporter un appui technique et des éléments de diagnostic en situations d’urgence (épisodes de pollution, incidents ou accidents industriels), d’améliorer les connaissances sur les phénomènes liés à la pollution atmosphérique.Une étude de « Suivi Environnemental Global » (SEG) est en cours actuellement en Pays Roussillonnais. Elle permet d’assurer un suivi de la qualité de l’air de la zone et apporte des éléments complémentaires d’aide à la décision pour la surveillance de notre territoire.

Pour tout renseignement sur la qualité de l’air, rendez-vous sur le nouveau site internet de Air Rhône-Alpes : www.air-rhonealpes.fr

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Développement durable

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En « temps normal », la concentration en polluants est généralement supérieure aux seuils règlementaires dans de nombreuses zones de Rhône-Alpes. La situation du Pays Roussillonnais n’est pas exception-nelle vis-à-vis des trois polluants sensibles à l’échelle de la Région. Cependant, il faut savoir que notre territoire est une zone complexe, « multi sources », avec un bassin de population important, ce qui appelle à une vigilance particulière. Pour améliorer la qualité de l’air, il n’existe évidemment pas une solution miracle, mais toute une gamme d’actions que chacun à son niveau, pouvoirs publics, entreprises, collectivités territoriales, particuliers, doit poursuivre, multiplier ou mettre en œuvre. Ces actions doivent cibler les différentes sources de pollution, sans se focaliser sur un secteur en particulier. Elles ont déjà commencé à faire leurs preuves puisque l’air que nous respirons aujourd’hui est plus sain qu’en 2007. Les émissions liées au trafic routier tendent à la baisse grâce à l’amélioration technique du parc automobile. On peut faire encore mieux en utilisant des modes de transports doux, en limitant notre vitesse, en respectant les limitations de vitesse du-rant les pics de pollution et, pour les entre-prises, en utilisant des alternatives comme le fer ou le fleuve pour le transport des mar-chandises. Le durcissement des normes et règlementations a également entrainé une diminution sensible des émissions de cer-tains polluants dans le secteur industriel. Quant au chauffage au bois, il reste inté-ressant car il utilise une source d’énergie renouvelable, mais à condition d’utiliser un

EN MATIÈRE DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT, CHAQUE GESTE COMPTE !Chacun peut agir individuellement pour limiter les émissions de polluants atmosphériques.Dans les transports :

– limiter l’usage de la voiture « solo ». Par exemple : choisir les transports en commun selon ses possibilités ; pour les petits trajets, privilégier la marche à pied (10 minutes de marche à pied, c’est 1 km de parcouru !) ;

– adopter une conduite « douce ». Par exemple : réduire sa vitesse sur autoroute, changer les rapports à bas régime moteur, maintenir une vitesse stable… ;

– penser à entretenir son véhicule (filtre à air…) ; – couper le moteur lorsque l’on stationne durant des arrêts prolongés.

Chez soi : – si vous vous chauffez au bois : adoptez les bonnes pratiques ! Utiliser un bois de bonne qualité et bien sec, bien entretenir son installation et au moment de son remplacement choisir un appareil performant (par. Labellisé Flamme Verte 6*) ;

– baisser le chauffage dans les pièces pas ou peu utilisées, éviter de sur-chauffer ;

– l'utilisation de solvants (acétone, dissolvant, essence, peinture…) libère des hydrocarbures qui participent à la formation de l'ozone. Lors des journées d'été fortement ensoleillées, il faut éviter de les utiliser ;

– bannir le brûlage des végétaux et préférer l’apport en déchetterie ou le compostage : brûler 50 kg de végétaux émet autant de particules qu’une voiture à moteur diesel récente qui parcourt 6 000 km !

appareil moderne, bien entretenu, avec un bois sec, voire même labellisé. Bien sûr la liste est loin d’être exhaustive… Air Rhône-Alpes se tient à votre disposition pour vous renseigner et vous conseiller sur la qualité de l’air : www.air-rhonealpes.fr. L’association vient également de lancer une campagne de communication intitulée « de l’air dans nos idées reçues » pour sensibiliser le grand public : delair.air-rhonealpes.fr.

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Développement durable

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Une nouvelle étape franchie pour la politique de la ville

Le 9 juillet dernier, les sept contrats de ville de l’Isère ont été signés à Grenoble en présence du président de la Région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne et du préfet de l’Isère, Jean-Paul Bonnetain. Symbole de la réforme de la politique de la ville, ces contrats marquent l’implication de tous les acteurs du département et montrent leur volonté de réussir ensemble.

Sept contrats pour sept intercommunali-tés… Grenoble-Alpes Métropole, le Pays Voironnais, le Pays de Saint-Marcellin, le Pays Roussillonnais, la Communauté de com-munes Porte Dauphinoise, la Communauté d’agglomération Porte de l’Isère (CAPI) et VienneAgglo sont les territoires signataires pour la mise en place de ce dispositif natio-nal. Au total, 26 quartiers prioritaires dans 16 communes ont été ciblés et 32 quartiers placés en veille active. D’une durée de cinq ans (2015 – 2020), ces contrats reposent sur trois thématiques transversales : l’égalité entre les femmes et les hommes, la lutte contre les discriminations et la jeunesse. Ce sont près de 15 millions d’euros qui seront

mobilisés pendant cette période afin de mettre en œuvre des programmes d’actions.

Deux quartiers, deux communes et un territoire engagé

Au Pays Roussillonnais, ce sont les com-munes de Péage-de-Roussillon et de Roussillon qui sont directement concernées. « C’est la première fois que notre territoire est inscrit dans ce dispositif national. C’est une opportunité que nous devons saisir, rappelle Marie-Hélène Vincent, vice-prési-dente de la CCPR en charge des affaires so-ciales communautaires. La solidarité est au cœur des politiques de la Communauté de communes. C’est tout naturel que la collec-tivité soit chef de file pour la mise en place et la réussite de la politique de la ville ». Elle explique aussi que les services de l’État mobilisent toutes leurs ressources dans ce dispositif, gage supplémentaire de réussite. Pour la vice-présidente, le conseil citoyen est l’atout numéro 1 de la politique de la ville. « Le Conseil citoyen est un lieu d’expres-sion qui respecte chacun de ses membres. Les habitants sont impliqués, concertés et prennent part aux décisions. L’objectif est de favoriser la liberté de parole et faire émerger un engagement, une solidarité entre les habitants du quartier. » La Communauté de communes du Pays Roussillonnais coordonne les actions, ac-compagne les communes et les acteurs du territoire afin de construire ensemble une politique de la ville adaptée à notre territoire et ses problématiques. Cette volonté s’est

traduite par la création d’un poste de chargé de mission au sein des effectifs de la CCPR et par la réalisation d’un diagnostic alliant en-quêtes de terrain et rencontres des acteurs du Pays Roussillonnais. Ce diagnostic a été essentiel pour l’élaboration du contrat de ville.

Un travail collectif et fédérateur

La coopération entre les partenaires est essentielle pour la mise en place du plan d’actions issues de la politique de la ville. Pour la commune du Péage-de-Roussillon, c’est un atout inattendu. « Cette politique est nouvelle pour les élus de la commune et elle a modifié les politiques que nous avons prévues de mettre en place. Mais elle est un atout pour la commune et sur-tout pour ses habitants. Elle va nous offrir l’opportunité de créer des actions supplé-mentaires bénéfiques non seulement pour les quartiers prioritaires mais aussi pour toute la commune. Ce sera le cas avec le projet de réussite éducative qui concerne tous les élèves du péage-de-Roussillon, explique Dominique Lhermet, adjointe à la mairie du Péage-de-Roussillon et élue ré-férente à la politique de la ville. Cette poli-tique favorise la transversalité. Les acteurs du territoire doivent travailler ensemble, ce qui permet de développer des relations privilégiées. Même si le dispositif intervient sur deux quartiers ciblés, les actions qui en résultent seront partagées avec les autres. Je pense par exemple à la thématique liée à la santé. Sur le territoire, elle produit un

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Solidarités

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Le CPEF modifie ses horaires d’ouverture

Afin d’améliorer les conditions d’accueil du public, le Centre de Planification et d’Éduca-tion Familiale (CPEF) du Pays Roussillonnais a réorganisé ses horaires d’ouverture. Il est désormais ouvert du lundi au mercredi de 9h à 12h et de 13h à 17h et le jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h. Durant les vacances scolaires, le centre ouvre ses portes les lun-dis, mardis et mercredis.Lieu d’écoute, d’informations et d’échange, ouvert à tous, le CPEF propose des consul-tations médicales dans les domaines de la sexualité, la contraception, les dépistages des infections sexuellement transmissibles ou du sida et des entretiens sur le couple ou, de manière plus générale, les relations affectives. Tout au long de l’année, l’équipe du CPEF organise des animations à destina-tion des scolaires (sur le respect, la puberté, les relations amoureuses, etc…) et de tout public.

Renseignements :Centre de Planification et d'Éducation Familiale24 bis, avenue Jean-Jaurès à Roussillon (à côté de la Poste)Tél : 04 74 86 55 62Le CPEF du Pays Roussillonnais est financé conjointement par le Département de l'Isère et la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais.

effet fédérateur pour les 22 communes du territoire », se félicite l’élue péageoise.

Un effet levier pour la commune

« C’est une chance pour la ville !, s’enthou-siasme Robert Duranton, vice-président de la CCPR et maire de Roussillon. Cette poli-tique a un effet levier sur plusieurs budgets notamment dans l’animation et la réhabilita-tion du quartier des Cités. Elle va permettre à terme de redorer ce quartier. Mais la réus-site de ce dispositif passe par une mobili-sation totale des acteurs, explique l’élu. La politique de la ville va impulser de nouveaux liens entre les différents quartiers de la ville (entre le Bas et le Haut de Roussillon). L’exemple le plus frappant est l’installation du City Stade dans le quartier Bel-air qui at-tire des jeunes du quartier des Cités et des Ayencins. Ce sont ces projets que les élus de la ville souhaitent développer avec l’ap-pui de cette nouvelle politique » poursuit-il. Pour lui, les investissements sont la clé. « Ils doivent être bien pris en compte pour que dans cinq ans, le quartier des Cités montre un nouveau visage » tient à rappeler le maire de Roussillon.

APPEL À PROJETS 2015Lancés à l’été dernier, les appels à projets de la Politique de la ville ont reçu 25 projets de 11 institutions différentes. Au total, 20 projets ont été retenus et obtiendront une aide financière.

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Solidarités

Page 18: Magazine n°40 - Automne 2015

Spécial enfants / familles

Maman, qu’est-ce qu’on fait samedi ? Papa, je m’ennuie… où on va demain ? Mamie, Papi y a quoi de bien à faire chez vous ? Autant de questions, auxquelles il vous sera facile de répondre avec l’aide de l’office de tourisme du Pays Roussillonnais ! Des loisirs et animations dans le coin : ils en ont plein à vous proposer là-bas ! Vous pouvez d’ores et déjà noter le samedi 5 décembre prochain : un chouette mo-ment à vivre avec votre tribu lors du Cluedo Renaissance au Château de Roussillon. « Mais c’est quoi ça ? » vous demanderont vos petits loups… C’est une enquête qu’il vous faudra mener en famille à la recherche de l’arme, du lieu et du personnage respon-sable du meurtre commis sur la demoiselle Jeanne de la Mare il y plus de 450 ans… Une vraie course poursuite, après des indices et contre le temps, qui testera vos méninges !D’ici là et si vous êtes en panne d’idées pour les occuper pendant les vacances de la Toussaint, comptez sur nous ! Les deux mer-credis des vacances seront consacrés à vos enfants : le 21 octobre ils pourront s’initier à l’héraldique et créer leur propre blason et le 28 octobre, ils aideront une jeune demoi-selle lors d’une visite enchantée au château de Roussillon… Enfin, vous pouvez toujours les emmener crapahuter sur l’un des nombreux che-mins de rando, piquer une tête dans l’une des piscines du territoire, faire une initia-tion à l’équitation, écouter un conte de Noël durant les week-ends de décembre au Château d’Anjou… Pour les plus grands, pourquoi ne pas se faire une petite toile au Rex, jouer une partie de laser-game ou ten-ter une partie de paint-ball avec les cousins ou entre copains ?À vous de choisir !

Les Rendez-vous de l’office de tourisme du Pays Roussillonnais mutent et deviennent les Marque [Ta] Page !

Dès octobre, retrouvez les dates et in-fos des animations conçues par votre office de tourisme sur ce nouveau sup-port ! Il est disponible sur le site Internet www.tourisme-pays-roussillonnais.fr et au-près des sites partenaires, des bibliothèques et médiathèques du Pays Roussillonnais ainsi que sur le calendrier des animations de l’office de tourisme !

LE MARQUE

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DE L’OFFICEDE TOURISME

4e TRIMESTRE 2015

LEMARQUE

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DE L’OFFICEDE TOURISME

4e TRIMESTRE 2015

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Rencontre : Restaurant À 4 mains

Virginie et Arnaud Millet, Restaurant À 4 mainsCe restaurant, partenaire de l’office de tourisme, est ouvert depuis le 15 avril. Le couple, haut en couleurs, vous sert une cuisine savoureuse à base de produits locaux. Découvrez-les !

ELLEVirginie, si vous étiez …

– un plat que vous servez : le risotto – un produit de la région : le bleu

de chèvre du GAEC du Mont à Saint-Chamond

– une boisson : Chartreuse jaune – un couvert : une belle assiette – un livre de cuisine : Pâtisserie ! de

Christophe Felder – un Chef étoilé : Christophe Michalak – un fruit : la pêche

LUI Arnaud, si vous étiez…

– un plat que vous servez : thonine de Méditerranée

– un produit de la région : un vin blanc, le Condrieu de Christophe Semaska à Ampuis

– une boisson : bière artisanale de la Brasserie des Capucines à Saint-Vallier

– un couvert : un couteau Laguiole – un livre de cuisine : Le grand livre de

cuisine d’Alain Ducasse – un Chef étoilé : Emmanuel Renaut – un fruit : la cerise

Restaurant A 4 mainsDomaine de la Gare à Salaise-sur-SanneTél : 04 74 86 28 99Ouvert du lundi au samedi midi et du jeudi au samedi soir

Marque [Ta] Page

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Sortir, bouger

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J’ai testé pour vous : l’église de Saint-Prim

Save the date !

Je visite pour la première fois l’église de Saint-Prim. Cet édifice est une œuvre d’art ! Certes, il s’agit d’abord d’un lieu de culte, mais nul besoin d’être pratiquant pour en apprécier la beauté singulière… Le site est à la fois lumineux et chaleureux, épuré et riche de nombreux détails. Reconstruite après son effondrement, au 19e siècle, dans un style Saint-Sulpicien, très chargé, l’église a été re-créée dans le début des années 2000 par l’artiste Claude Rutault. Tout a été peint : la voûte, blanche, éclatante, attire le regard ; les sous-bassements, le sol et le mobilier, en brun,

symbolisent la terre de Saint-Prim. Les stores bleu, jaune, orange ou rouge remplacent les vitraux et viennent réchauffer l’espace en diffusant de magnifiques halos de couleurs dont les nuances varient au fil de la journée et selon les saisons. Les ornements et représen-tations d’origine sont gommés. Les peintures s’effacent derrière des toiles en ton sur ton ac-compagnées d’une photographie de la pein-ture qui a été recouverte. De la même ma-nière, les sculptures, regroupées sur un même mur, sont drapées et remplacées par des pho-tographies, à l’exception de la Sainte Famille

et de Saint Prim qui veille sur son village… L’ambon est comme relié au ciel par un tube fait de métal et de verre qui monte jusqu’à la voûte. Quant au baptistère créé dans le sol au fond de l’église, il est conçu de telle sorte que l’on puisse entendre et voir l'eau couler au pied des marches. Cette eau, symbolisant le Jourdain, provient d'un ruisseau creusé à l'en-trée de l'église, lien avec l'image des premiers baptêmes par immersion.Plus j’évolue dans l’église, plus je prends conscience que derrière son apparence sobre, l’édifice recèle mille détails que l’ar-tiste a soigneusement mis en scène. Il faut reconnaître que je suis fort bien guidée, par Henri Gerin et Pierre Chatain, tous deux an-ciens maires de Saint-Prim. Intarissables sur l’histoire de l’église, ils ont vécu et porté sa transformation : « En 1995, la commune avait des projets de rénovation sur la mairie, l’école et l’église. Claude Rutault est venu de nombreuses fois à Saint-Prim rencontrer les représentants de la paroisse et les élus pour présenter et réadapter son projet. Il nous a écoutés et rassurés : il nous fallait visualiser le rendu final ! »À l’extérieur, les abords sont conçus dans le prolongement de l’église. Au sol, un puzzle, symbolisant différents lieux de la commune, comporte six pièces sur place, 11 autres par-semées en divers points du territoire et une dernière au Québec,… à Saint-Prime ! Quant à l’eau, omniprésente, elle poursuit son chemin et longe l’église sous le regard bienveillant de Saint-Prim. C.H.

Visites libres tous les weekends de 10h à 18h et en semaine sur demande de la clé en mairie de 14h à 17h. Plaquette guide disponible sur place.Visites guidées pour les groupes toute l’année sur réservation à l’Office de Tourisme au 04 74 86 72 07

La rentrée est passée, le nouveau rythme est digéré et les courses aux fournitures sont achevées… Vous allez enfin pouvoir profiter des animations que l’on vous a concoctées pour la fin d’année : à vos agendas et « Save the date » !

* Office de Tourisme du Pays Roussillonnais. Tél : 04 74 86 72 07

Notes à moi-même

18/10 : RDV à 9h45 à l’OT*. Prendre un

pique-nique + un grand sac pour ramener

des jus de fruits bio (et faire le plein de

pommes pour l’hiver !).

24 et 25/10 : À 10h30 ou 14h, Chemin

des Oches à Anjou. Inscription ok. Aller

chercher Tatie !

14/11 : Au Château de Roussillon. Voir si

papa est disponible.

22/11 : Faire un tour aussi à la

Médiathèque du Pays Roussillonnais le

24/11 pour la présentation du court-

métrage sur Der Markarian.

21/11 : Départ à 13h15 de l’OT*. Penser

à l’appareil photo !

28/11 : Soirée spectacle à 19h30 + repas

à 20 € (15 € pour les petits)

13/12 : Départ à 13h15 de l’OT*. Penser

à l’appareil photo !

– 18/10 Rando pommes Bio Ninou’ N’ co

– 24 et 25/10 Découverte et cueillette du safran

– 14/11 Conférence Musique de la Renaissance

– 21/11 Visite guidée de l’église des Roches-de-Condrieu

– 22/11 Rando

– 28/11 Soirée cirque Bistrot de Pays

– 13/12 Rando

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Sortir, bouger

Page 20: Magazine n°40 - Automne 2015

Un bel écrin dédié à l’art contemporain

La résidence d’artiste, Moly-Sabata, au bord du Rhône à Sablons, est un lieu magnifique, apaisant, un peu magique. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Malgré son ambiance apparemment si sereine, Moly-Sabata reste surtout un lieu de travail, destiné à la création artistique, et dont les hôtes foisonnent de projets.

Peintres, sculpteurs, photographes, dessi-nateurs et même écrivains… Chaque an-née, plus de 20 artistes d’horizons très dif-férents viennent séjourner à Moly-Sabata durant quelques semaines ou quelques mois pour créer et se consacrer exclusi-vement, le temps d’une parenthèse, à leur production artistique. « La plupart d’entre eux sont invités par des centres d’art de Rhône-Alpes, explique Pierre David, direc-teur du site et par ailleurs lui aussi artiste plasticien. Mais certains en font eux-mêmes la demande. Moly-Sabata apporte aux artistes un lieu de travail confortable et des conditions propices à la création.

C’est aussi un lieu de rencontres – parfois improbables – avec différents artistes ou acteurs culturels qui gravitent dans le mi-lieu de l’art contemporain. Leur séjour leur donne l’occasion d’échanger, d’expérimen-ter et de confronter leur travail avec celui d’autres artistes. »

Moly-Sabata rayonne en Pays Roussillonnais…

Même si sa vocation première reste l’ac-cueil d’artistes en résidence, Moly-Sabata se veut aussi un lieu d’échanges et de diffu-sion de l’art et de la culture. Elle a à cœur de s’ouvrir sur l’extérieur, à commencer par les habitants du Pays Roussillonnais. Certes, la structure n’est pas ouverte au public de manière régulière, mais elle crée de plus en plus d’occasions d’aller à la rencontre des riverains et amateurs. Elle collabore avec le milieu scolaire dans le cadre de POOP (Partage d’Œuvres Œuvres en Partage) organisé par TEC (Travail et Culture) en partenariat avec Moly-Sabata : les enfants échangent et créent avec un artiste qui les accompagne sur un travail de création ar-tistique. Ce projet pédagogique débouche sur une exposition qui regroupe les œuvres des élèves et des artistes à Moly-Sabata fin juin. Pour les adultes, de tous niveaux même débutants, Moly-Sabata organise, depuis maintenant deux ans, quatre week-ends d’avril à juillet, au cours desquels sont proposés des stages de pratiques amateurs. Durant ces deux jours, un artiste

RenseignementsMoly-Sabata1 rue Moly-Sabata 38150 SablonsTél : 04 74 84 28 47www.moly-sabata.com

RAFFINERIESExposition jusqu’au 25 octobre du jeudi au dimanche de 14h à 18h et sur rendez-vous.« Raffinage. Raffinement. Il s’agit de s’émerveiller des charmes du monde industriel, en convoquant le magnétisme d’un monde industrieux. La transformation de la matière devient le leitmotiv de façonnages visant la quintessence ultime. Les ressources pétrochimiques autant que l’orfèvrerie mise en œuvre pour les alambiquer conduisent à associer les productions de Maude Maris, Octave Rimbert-Rivière et Samara Scott pour l’exposition annuelle à Moly-Sabata. »Une œuvre de Maude Maris sera présentée dans le hall de la CCPR durant le temps de l’exposition.

La Fondation Albert Gleizes s’engage pour la production à Moly-Sabata.L’IESA Lyon attribue une bourse à Octave Rimbert-Rivière.Fluxus Arts Projects attribue à Samara Scott une bourse soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, l’Institut Français et le British Council.La CNR (la Compagnie Nationale du Rhône) est partenaire des expositions à Moly-Sabata.

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Culture

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professionnel vient faire partager la singu-larité de sa technique… Des rencontres très riches d’un point de vue créatif et humain.Enfin, depuis plusieurs années, Moly-Sabata organise à l’automne une exposi-tion en invitant des artistes en résidence tout l’été pour un projet de production in-situ. Jusqu’au 25 octobre, venez dé-couvrir l’exposition « Raffineries », avec des œuvres de Maude Maris, Octave Rimbert-Rivière et Samara Scott, en Résonance avec la Biennale d’art contemporain de Lyon 2015. L’an passé, l’exposition « La Loutre et la Poutre » avait accueilli près de 1 600 visiteurs.

… et s’exporte en France et à l’international !

Progressivement, Moly-Sabata élargit son réseau dans les milieux de l’art contempo-rain, au niveau national et même internatio-nal. Grâce aux passages des artistes, fran-çais et étrangers. Grâce aux liens étroits tissés avec de nombreux acteurs et pro-fessionnels de la création artistique. Grâce aussi aux réseaux constitués par Pierre David et aux nombreux voyages de Joël Riff, chargé de communication et com-missaire d’exposition… Grâce à toute cette émulation, la résidence Moly-Sabata est désormais bien identifiée par le réseau des centres d’art et par les artistes. Elle est éga-lement bien référencée par les réseaux in-ternationaux de résidences et d’échanges d’artistes.

LA CRÉATION ARTISTIQUE EN HÉRITAGEMoly-Sabata fêtera ses 90 ans en 2017 ! 90 ans d’histoire(s) et de création artistique. Car cette résidence d’artistes n’est pas arrivée à Sablons par hasard. Bien au contraire, ces lieux sont chargés d’histoire… La bâtisse est une ancienne maison de bateliers ; Moly-Sabata signifie Sabots Mouillés en patois provençal. Elle fût achetée en 1927 par Albert Gleizes, célèbre peintre cubiste, et son épouse, Juliette Roche-Gleizes, afin de permettre à des artistes de venir travailler dans un cadre privilégié, à l’écart des villes. Artistes plasticiens, compositeurs, tisserands, écrivains s’y succèderont. Parmi eux, la célèbre céramiste, Anne Dangar, qui deviendra l’âme de la résidence et laissera une empreinte très forte à Sablons et sur le territoire du Pays Roussillonnais. Laissée à l’abandon dans les années 1960 – 1970, Moly-Sabata est rénovée en 1984 par la fondation Albert-Gleizes, grâce au legs de Juliette Roche-Gleizes. La création de quatre ateliers / logements permet à nouveau l’accueil d’artistes en résidence temporaire sur le site.Aujourd’hui, le site est animé par une équipe de quatre professionnels : Pierre David, directeur artistique, Joël Riff, chargé de communication et commissaire d’exposition, Virginie Retornaz, administratrice et Mathias Tujague, régisseur.

MOLY-SABATA EST UNE RICHESSE POUR LE TERRITOIRE !

Isabelle Dugua, vice-présidente en charge des affaires culturelles communautaires

« Le soutien de la CCPR à Moly-Sabata est logique et évident. Historiquement, le site est profondément lié à l’histoire de Sablons et du Pays Roussillonnais. C’est un lieu intime, mais accueillant qui participe depuis plusieurs années à la richesse patrimoniale du territoire. Il contribue à l’éducation culturelle en milieu scolaire et s’ouvre de plus en plus au public. Moly-Sabata est reconnu pour son caractère d’équipement professionnel et structurant et son expertise en art contemporain. La résidence fait aussi rayonner le Pays Roussillonnais en France et même à l’étranger grâce à sa présence dans les réseaux professionnels de la création artistique. »

La résidence Moly-Sabata est soutenue et financée par trois partenaires principaux, la Région Rhône-Alpes, le Département de l’Isère et la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais qui aide la structure à hauteur de 50 000 € par an. Une nouvelle convention « multipartenariale » vient d’être signée, pour la période de 2016 à 2018, entre ces trois partenaires et la Fondation Albert-Gleizes.

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Culture

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HOMMAGE À MAURICE DER MARKARIANCet automne, la Communauté de Communes du Pays Roussillonnais s’associe à l’association Libre en Tête pour faire revivre l’œuvre du célèbre peintre Rochelois, Maurice Der Markarian, à travers deux expositions présentées du 20 novembre au 15 décembre.La première, « Portraits de familles(s) », dans le hall de la Communauté de Communes, présente 16 portraits et 20 sculptures. Ces œuvres sont accompagnées d’un commentaire, d’une histoire, d’un vécu, en lien avec l’artiste. Elles ont été réalisées en partenariat avec le Centre Social de Roussillon.La seconde exposition, à la Médiathèque du Pays Roussillonnais, présente des œuvres peintes et dessinées de Maurice Der Markarian avec la projection du court-métrage « Der Markarian – la Rencontre », le mardi 24 novembre à 20h30, à la salle des conférences Nelson-Mandela à Saint-Maurice-l’Exil. Ce film retrace une année de rencontres et de témoignages des personnes les plus proches du peintre et de son œuvre (durée 30 minutes).

Renseignements : Service culture Tél : 04 74 29 31 70 Mail : [email protected]

LA GROTTE CHAUVET, COMME SI VOUS Y ÉTIEZ !

Dans le cadre de la Fête de la Science 2015, la Médiathèque du Pays Roussillonnais accueille, jusqu’au samedi 31 octobre, une exposition multimédia interactive sur la grotte Chauvet, « L'art des origines révélé par la 3D ». Au travers de 10 panneaux illustrant l'histoire de la grotte et de ses œuvres, et à l'aide de tablettes, vous pourrez admirer les peintures en trois dimensions, comme sur la véritable grotte. Vous accéderez aussi à de nombreux autres contenus multimédias en flashant les panneaux de l'exposition. Le fonctionnement des tablettes et des flash codes sera expliqué à la demande.Des projections accompagneront l'exposition :

– « 36 000 ans plus tard » du studio Folimage, projeté le mercredi 28 octobre à 15h et 16h. Durée 30 minutes. Tout public.

– « Les Génies de la grotte Chauvet » de Christian Tran. Projection le mardi 27 octobre à 18h30. Réservation conseillée.

Renseignements : Médiathèque du Pays Roussillonnais Rue de la Commune 1871 à Saint-Maurice-l’Exil Tél : 04 74 86 20 26 Mail : [email protected] mediathequepaysroussillonnais.blogspot.fr

L’UNIVERS DU JEU DÉBARQUE EN PAYS ROUSSILLONNAISLa commune de Saint-Maurice-l’Exil organise le premier festival du jeu les 14 et 15 novembre prochains à la salle Louis-Aragon. Au programme : espaces de jeux, tournois, présence de créateurs de jeux régionaux, kapla, possibilité d’achats de jeux… Des animations gratuites pour les petits et grands !

Renseignements : Ludothèque municipale Tél : 04 74 29 04 50 Horaires d’ouverture : le 14 de 14h à 19h et le 15 de 10h à 19h.

Á VOS AGENDAS !Deux rendez-vous « Je crée en Rhône-Alpes » en novembre :

– Quatre villages stands installés le 24 novembre à l’Espace Saint-Germain à Vienne de 13h à 18h pour rencontre des professionnels qui répondront à vos questions. Une table ronde avec les témoignages de quatre chefs d’entreprises est organisée à 17h.

– Un atelier collectif le 25 novembre à la Maison des services de Pélussin sur le thème « Créer son entreprise sur le Pilat, pourquoi pas ? » pour présenter les nouvelles dispositifs d’accompagnement pour entreprendre.

Toutes les informations sur : www.jecree-en-rhonealpes.fr

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Brèves

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Communauté de Communes du Pays RoussillonnaisRue du 19 Mars 1962 - 38556 Saint-Maurice-l’Exil CedexTél. : 04 74 29 31 00 / Fax : 04 74 29 31 09Internet : www.ccpaysroussillonnais.fr

ÉconomieTél. : 04 74 29 31 06 / [email protected]

Commerce de proximitéTél. : 04 74 29 31 [email protected]

VoirieTél. : 04 74 29 31 [email protected]

Régie d'assainissement du Pays Roussillonnais7 rue des Vêpres - CS 7022738552 Le Péage-de-RoussillonTél. : 04 74 86 39 [email protected]

Environnement, ambassadeurs du triTél. : 04 74 29 31 [email protected]

Transports du Pays RoussillonnaisTél. : 04 74 29 31 28Réservation TAD : 0 800 00 17 [email protected]

LogementTél. : 04 74 29 31 07 / [email protected]

Affaires sociales communautairesTél. : 04 74 29 31 04 / [email protected]

Centre de Planification et d’Éducation Familiale24 bis avenue Jean-Jaurès à RoussillonTél. : 04 74 86 55 [email protected]

Agence locale d’insertion3 rue Anatole France à RoussillonTél. : 04 74 86 63 [email protected]

Instruction du droit des solsTél. : 04 74 29 31 [email protected]

CultureTél. : 04 74 29 31 [email protected]

Conservatoire du Pays RoussillonnaisTél. : 04 74 29 31 [email protected]

Médiathèque du Pays RoussillonnaisRue de la Commune 1871 à Saint-Maurice-l’ExilTél. : 04 74 86 20 [email protected]

Centre aquatique AqualôneRue Victor-Renelle à Saint-Maurice-l’ExilTél. : 04 74 11 10 [email protected]/aqualone-saint-maurice-lexil-38/

Piscine Charly-KirakossianRue Beyle-Stendhal à RoussillonTél. : 04 74 86 01 [email protected]

Office de tourisme du Pays RoussillonnaisPlace de l’Edit à RoussillonTél. : 04 74 86 72 07infos@tourisme-pays-roussillonnais.frwww.tourisme-pays-roussillonnais.fr

Régie Pays Roussillonnais TourismeTél. : 04 74 29 31 17 / 72

VIEILLIR OU CONDUIRE, FAUT-IL CHOISIR ?Le Service Autonomie de la direction territoriale Isère rhodanienne organise le vendredi 20 novembre 2015 une conférence sur les clés d’une mobilité réussie en partenariat avec le centre social « Au fil de Lambre », le réseau TPR et la Communauté de communes. Cette conférence sera centrée sur les propositions alternatives à la conduite automobile existantes sur le Pays Roussillonnais pour favoriser une mobilité adaptée aux besoins des personnes âgées. Le rendez-vous est fixé à 14h à la salle Baptiste-Dufeu au Péage-de-Roussillon (attention : nombre de places limité).

Renseignements : Maison de territoire de l’Isère Rhodanienne Tél : 04 74 87 93 38 Mail : [email protected]

INSPIRARéunion publique le 10 novembre à 18h en mairie de Salaise pour informer de l’avancement du projet.

Renseignements : Tél : 04 74 86 83 30

VIEILLIR OU CONDUIREFAUT-IL CHOISIR ?

CONFÉRENCE Les clefs d’une mobilité réussie

Vendredi 20 novembre

201514H Salle Baptiste-DufeuLE PÉAGE DE ROUSSILLON

Organisée par le Service Autonomie de la Direction Territoriale Isère rhodanienneRENSEIGNEMENTS

04 74 87 93 [email protected]

Maison de territoire del’Isère rhodanienne

Sensibiliser aux risques

Favoriser la

mobilité

Quelles démarches ?

Les autres modes de transports ?

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Brèves

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