magazine maisons créoles n°80 réunion
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Nouvelle année, nouveau design, nouvelles idées… Découvrez notre magazine relooké pour toujours mieux vous servir !TRANSCRIPT
80fev > mars 2014eDITION reuNIONbimestriel gratuit
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DOssIerface aux cyclONes
maIsON De revevIlla maIDO
salles De baINsDeTeNTe eN DuO
DecOuvrezl’hOTel cOcO bODu hIThI
Maisons creoles 03
oedit.
Maisons creoles magazineISSN : 1635-298X
Chères lectrices,Chers lecteurs,
La Réunion a connu un début d’année difficile avec le passage du cyclone Bejisa.Cela faisait quelques années que nous avions éloigné de nos préoccupations cette menace, qui malheureusement reste pour notre région bien réelle. Il est donc essentiel de prendre en compte les risques cycloniques dans l’océan indien, aussi bien dans la construction que dans la prévention. C’est pourquoi nous avons décidé de maintenir notre dossier « Cyclone » que vous trouverez dans ce magazine.Maisons creoles a été entièrement relooké. Plus moderne, plus clair, la nouvelle maquette illustre notre ambition de conserver notre place de leader.Enfin, encore une nouveauté ! Dorénavant, le magazine sera en ligne sur notre site, 48h avant sa distribution. Les impatients pourront donc en avant-première le découvrir et ceux qui n’auront pas pu avoir la version papier pourront désormais le consulter.
Très bonne découverte et délicieuse lecture à tous !
Edité par SAS TOTEM Réunion76 bis rue Labourdonnais / 97 400 Saint-DenisT. 02 62 21 10 09 / F. 02 62 41 24 [email protected]
Edité par SARL TOTEM Communication (Guadeloupe / Martinique / Guyane) 12, Jardins de HoeulbourgZ.I. de Jarry / 97 122 Baie-Mahault T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32 [email protected]
Président / Directeur de la publication Patrick de LARROCHE
ImpressionRéunion : Caractère Ltée (Ile Maurice)
Guadeloupe, Guyane et Martinique : Rotocobrhi
Direction artistique et PAO
Mylène DERVILLE / Aurélien BRUSINI
Contributeurs : Corinne DAUNAR - Christine MOREL Corine TELLIER - Jessica LEBRATAngel ST-BENOIT - Olivier SOUFFLET Thierry KASPROWICZ - Dreamstine - Simax Communication - EIHRShutterstock - Cooklook.net
Régies publicitairesREUNION Muriel MIREUR : 06 92 60 01 16Emmanuelle DELCLUZE : 06 92 67 77 96
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7370
04 reunion 80°
64soMMaire.80
arT De vIvrepOrTraITOdile Artéon,La lumière, esprit vivant
paTrImOINeLe volcanau coeur de La Réunion
cOmmuNeLe centre ville de Sainte-Maries’embellit
shOppINg
gasTrONOmIeLe café Bourbon pointu
receTTes
maIsON De reveVilla Maïdo
hOTel De reveCoco Bodu Hithiaux Maldives
les cyclONesLa Réunion, face auxcyclones
salles De baINsDuo en salles de bains
cuIsINesLa hotte fait son show
les cahIersTechNIques Conseils C.A.U.E.
07
1828
35 54
44 60
1115
DOssIersINspIraTION
fevrier > mars 2014eDition reunion
paTrImOINe
b2014
nouvelle anneenouvelle chartemagazine
Toute l’équipe de Maisons Créoles est très heureuse de vous présenterle nouveau magazine qui poursuit sa lancée dans le paysage créole réunionnais
guadeloupe I Mylène DERVILLE, Patrick de LARROCHE, Valentine FOURNERIE, Aurélien BRUSINI, Caroline WOLF, Christine de LARROCHE, Jessica LEBRAT, Christine MOREL, Candice BERTET - martinique I Corinne DAUNAR, Emmanuelle DESIR, Virginie DORMOY, Yann DORMOY, Stéphanie DESIR guyane
I Jeanine FHIMA - la reunion I Emmanuelle DELCLUZE, Catherine BERA, Karine MIRANVILLE, Corine TELLIER, Thierry KASPROWICZ, Muriel MIREUR.
Maisons creoles 07
pOrTraIT
Odile Artéon vivait à Saint
Jean-de-Luz, au Pays Basque,
avec comme havre de paix
et de création la maison
de l’infante. Pour notre
bonheur, elle est venue
avec délicatesse déposer
pinceaux et feuilles d’or sur
notre île.
Ala lumIère, esprIT vIvaNT
TexTe eT phoTos © Corine Tellier
rtEonodilE
08 reunion 80°
RubR
ique
Tout est lumière, la vie est lumière, l’art est lu-
mière… « Je peins en fonction de l’énergie que
je reçois grâce à la méditation. Cette énergie
positive irrigue mes œuvres, et sans en prendre
conscience, les visiteurs reçoivent en retour ces
belles ondes ».
Avec une tendresse débordante et une émotion
profonde, Odile pose délicatement ses feuilles
d’or et l’œuvre, toute en rondeur, prend forme…
Odile est autodidacte, toutefois l’année qu’elle
a passé chez Baudry, à Paris, en compagnie du
styliste Promod , aux côtés d’Ana Maria Soroza-
bal et de son extraordinaire technique picturale
a été riche d’enseignement et décisive.
Le parcours d’Odile est fait d’une succession de
préoccupations.
Après avoir réalisé des portraits de son entou-
rage, elle part en Andalousie puis aux Etats-
Unis pour réaliser de gigantesques fresques
murales, des patines, des trompes l’œil… Odile
passe d’un tableau à la décoration murale
avec une aisance déconcertante : « le mur est
pour moi un tableau
géant, je travaille en
ombre et lumière per-
chée sur des écha-
faudages. Plus les
formats sont vastes
et plus j’ai la possibi-
lité de mettre à profit
mon goût de la ma-
tière abondante ».
« J’ai eu aussi ma
période « lin », mon
atelier était alors en-
vahi d’immenses ten-
tures. A La Réunion,
j’ai posé sur du tissu
les fruits tropicaux,
les piments verts et
rouges… Le résultat
est assez attrayant,
mais je me sens plus
proche de mes sphères dorées, de la couleur du
soleil, qui inonde notre quotidien. Pour peindre
je dois être en paix avec moi-même, ressentir
l’authenticité du moment, être libérée des émo-
tions perturbatrices, me sentir libre et lâcher
prise. J’aime faire rêver… La dernière exposition
d’Odile « danse dans la lumière » avec ses écri-
tures magiques est éclatante de beauté, de fé-
minité et de spiritualité. Ses œuvres, véritables
soleils vivants nous entrainent dans un monde
aérien et intemporel.. b
pOrT
raIT
Séduite et obsédée par la lumière et la perfection sphérique, Odile Artéon traverse l’Océan pour s’installer à l’île de La Réunion, « là où la lumière est exceptionnelle » dit-elle.
Contact : odile-arteon.com
V
VMaisons creoles 11
Le Piton de La Fournaise, couronné de ses deux cratères, le
Bory et le Dolomieu, est un volcan de type hawaïen. Il culmine
à 2 631 mètres et sa naissance flirte probablement avec le ver-
tigineux 3 millions d’années.
La fluidité du magma basaltique permet aux gaz de s’échap-
per facilement. Les éruptions durent en général quelques se-
maines et sont signalées par l’ouverture d’une ou plusieurs
fissures de quelques centaines de mètres de longueur.
olcAnlE
au cœur De la réuNIONLaissez-vous embarquer pour une aventure dans les
entrailles de la terre, au cœur même du Piton de La
Fournaise, une découverte géologique surprenante,
trésor de notre île.
TexTe eT phoTos © Corine Tellier
paTrImOINe
12 reunion 80°
paTr
ImOI
Ne
Le Volcan de La Fournaise émet deux types de coulées de
laves distinctives par leur aspect :
• Pahoehoe : les coulées sont faites de laves lisses ou plis-
sées, ce curieux nom nous arrive d’Hawai, il signifie rivière
de satin.
• Lave en gratton : cette appellation réunionnaise désigne les
coulées formées de blocs déchiquetés, scoriacés. Les volca-
nologues emploient plus volontiers le terme de aa, égale-
ment d’origine hawaïenne. La teneur en gaz différencie ces
deux types de coulées d’une température moyenne de 1150°
le vOlcaN au Temps Des guIDes eT Des pOrTeurs
Avant les années 60, l’exploration du volcan nécessitait la
mise en place d’une véritable expédition avec guide et por-
teurs, d’une durée de 3 à 4 jours. Les activités volcaniques
étaient rarement observées de près et il était difficile de
se faire une idée précise des phénomènes d’une éruption.
Les quelques visiteurs privilégiés attendaient plusieurs
jours sur place le réveil du volcan. Le plus ancien des
guides, Josémont Lauret né à Saint-Pierre en 1818 décou-
vrit les sources de Bras-Canot en 1869. Pris dans une re-
doutable tempête hivernale, il perdit la vie en 1887 comme
le rappelle une stèle dressée près du cratère Commerson.
Alfred Picard (1900-1978) fut également un guide coura-
geux et passionné. Dans les années 1920-1930, les guides
réquisitionnaient chevaux et porteurs. Ces derniers enfi-
laient des «souliers gonis» taillés dans la toile de jute pour
marcher sur les coulées. Les nuits glacées dans la paille
humide de la grotte, près du pas de belle combe, étaient
très inconfortables... b
S
Maisons creoles 15
cOmm
uNe
SAintE-MAriES’EMbEllit
dE
«par mer, par cIel, par Terre, saINTe-marIe fleurIra»
La prospérité économique de la
commune fut pendant longtemps
assurée par la culture de la canne
à sucre ainsi que par l’industrie
sucrière. En 1983, la fermeture de
l’usine de La Mare a propulsé la
ville vers un nouvel équilibre éco-
nomique résolument tourné vers
les métiers du tertiaire.
La commune de Sainte-Marie s’étend
sur près de 9 000 hectares délimités
par la Rivière des Pluies, les Remparts
du Cirque de Salazie et la Ravine des
Chèvres. Erigée en commune en 1789,
Sainte-Marie est la localité la plus an-
ciennement habitée. Aujourd’hui, on y
dénombre un peu plus de 31 000 ha-
bitants installés principalement sur la
côte dans des petits bourgs et sur les
hauteurs de la ville.
L’aménagement de plusieurs grands
pôles d’activités économiques et
commerciales situés à proximité im-
médiate de l’aéroport garantit actuel-
lement la dynamique économique et
sociale de la ville.
En mars 2002, une Convention Pu-
blique d’Aménagement pour un re-
nouvellement urbain du centre-ville de
Sainte-Marie a été signée entre la Ville
et la SEDRE.
TexTe Corine TellierphoTos © Corine Tellier
& Commune de sainTe-marie
Le périmètre d’intervention prévu dans cette conven-tion recouvre l’ensemble de la bande littorale de la Mare à la Convenance.
[ le ceNTre vIlle ]
16 reunion 80°
cOm
muN
e
Cette opération d’aménagement d’en-
semble a pour objectif global la revita-
lisation du coeur de l’agglomération.
Le programme s’articule autour d’une
ambition urbaine majeure d’ouverture
de la ville sur la mer.
Cette orientation est déclinée en
quatre axes d’interventions qui re-
flètent l’ambition du projet en termes
d’enjeux urbains et de transversalité
des thématiques d’action :
• axe 1 : Un centre-ville ouvert sur la
mer
• axe 2 : Un centre-ville avec des es-
paces de qualité
• axe 3 : Un centre-ville qui réaffirme
sa vocation résidentielle
• axe 4 : Un centre-ville attractif et
animé
Le projet d’aménagement répond
à des objectifs très précis : ouvrir
le centre ville sur la mer, améliorer
le cadre de vie des habitants et le
confort des usagers du centre-ville,
redynamiser l’appareil commercial du
centre-ville, proposer de nouveaux
logements, requalifier les voies et les
espaces publics du front de mer, amé-
liorer le fonctionnement urbain du
centre-ville et favoriser les modes de
déplacement doux, affirmer la voca-
tion ludique et sportive de la façade
maritime, animer et redynamiser les
activités le long de l’espace littoral.
DepuIs 2002, De NOmbreux chaNTIers ONT éTé meNés
à Terme Ou sONT eN cOurs De réalIsaTION
• Endiguement de la Ravine Du-
parc et travaux de mise hors
d’eau du centre-ville,
• Requalification de la rue de la
Montée des Veuves et de la rue
de la Gare,
• Aménagements paysagers du
front de mer et restructuration du
giratoire du Verger (entrée Ouest
du centre-ville),
• Extension de la médiathèque,
• Construction de l’école mater-
nelle Anne-Marie Gaudin de la
Grange,
• Exondement du terrain Flacourt
destiné à l’accueil d’un nouveau
collège,
• Construction de nouveaux pro-
grammes de logements,
• Réalisation du lotissement artisa-
nal des Gaspards qui intègre entre
autres la nouvelle déchetterie,
• Requalification de la rue de la Ré-
publique, de la rue Noël Teissier
et du rond-point Charpentier.
En 2012-2013 la Commune de
Sainte-Marie a souhaité lancer une
nouvelle phase de requalification sur
des secteurs complémentaires à ceux
déjà aménagés. Il s’agit de l’aména-
gement de la partie basse de la rue
Martin Flacourt, de la réalisation des 5
passerelles piétonnes sur les ravines
du centre-ville, de la requalification
de la rue Emery-Talvy, du réaménage-
ment de l’ancienne place du marché.
le pOrT De saINTe-marIe, uN espace agréable,
vIvaNT eT TOurIsTIqueProchainement, le Nouveau projet
d’extension et de réaménagement du
port de Sainte-Marie sera lui aussi à
l’ordre du jour.
Opérations d’embellissement, de fleu-
rissement, d’investissements, de sé-
curisation du site, dispositif de sécuri-
sation des abords du bassin principal
de mouillage des embarcations... b
18 reunion 80°
Bâtie sur un promontoire, en surplomb de la Ravine du
Bernica, une maison en bois au charme chic et fou embrasse
le spectacle permanent de la nature environnante.
Varangue, piscine, jacuzzi et jardin flirtent avec le bleu de
l’Océan Indien. La Villa Maïdo, une partition sur le tempo du
raffinement et de l’authenticité.
VillAAidoM
TexTe & phoTos © Corine Tellier
uNe DOuceur De vIvre...
Maisons creoles 19
maIsON De reve
20 reunion 80°
Depuis la réfection des ouver-
tures il y a quelques années, la
lumière des tropiques inonde
sans retenue les pièces à
vivre. Trois corps de bâtiments en bois se sont
appropriés le terrain se lovant dans le décor
végétal aux essences d’exception. Une large
varangue offre ses douces tonalités aux pièces
principales. L’entrée, joyeuse et créative, n’en
finit pas de jouer avec la lumière. Des coussins
vitaminés sur les fauteuils Club, des statues
javanaises, des objets vintage et bien d’autres
éléments de Déco, autant charmants qu’amu-
sants, donnent le ton.
le jeu Des cONTrasTesLa Déco est réellement époustouflante, ré-
sultat d’un savant équilibre entre un mobilier
de design d’auteur et des objets du bout du
monde. La scénographie est parfaite, chaque
élément est judicieusement disposé de ma-
nière à apporter raffinement, douceur et
pointe de bonne humeur. Les murs blancs du
salon sont animés par des tableaux colorés ;
bMaisons creoles 21
dès que le soleil est couché d’imposants lu-
minaires en laiton apportent une très belle lu-
mière. Les deux canapés intemporels de part
et d’autre d’une table en bois et fer forgé d’un
célèbre designer espagnol apportent une très
agréable touche de couleur à cet espace. Dans
la vaste cuisine chic et conviviale, les baies vi-
trées laissent pénétrer une lumière abondante.
La modernité est conviée dans ce véritable la-
boratoire de goûts et de saveurs réunionnaises.
Le raffinement et la Déco n’en sont pas pour
autant absents ; l’indémodable lampe Pipis-
trello est posée sur le meuble laqué rouge, une
faïence murale d’Equateur orne un des murs.
La piscine en contrebas invite à la baignade et à
la zénitude. Une terrasse surélevée en bois avec
ses abat-jours remarquables fait office de sola-
rium ; vous êtes convié à méditer avec pour hori-
zon une vue imprenable sur la ravine et l’Océan.
elOge à pIcassO Dans chacune des 4 chambres de la Villa Maïdo,
les motifs différents, tonalités assorties, asso-
ciation de matières... se déclinent à l’envi.
maIsON De reve
b22 reunion 80°
Dans l’une d’entre elles, tableaux et coussins présentent les œuvres de Picasso, le fauteuil revendique le style vintage.Cet univers artistique et l’équilibre des couleurs fortes en caractère lui vont bien.
La suite parentale, sobre et élégante joue sur un camaïeu de beige et marron ; dans la salle de bain attenante, la matière de la baignoire en fonte s’impose, une invitation à la relaxation.
Maisons creoles 23
Une des chambres est presque immaculée, un véri-table hymne à la lumière; un Picasso dans les mêmes to-nalités épouse la forme du plafond et apporte à cette pièce un caractère d’excep-tion
maIsON De reve
Dans la dernière chambre, un registre totalement différent est mis en scène, elle respire la nature et les fleurs. Derrière les rideaux ajourés une terrasse en bois convie à la lecture, le mobilier de jardin haut en couleurs apporte un charme particulier.
24 reunion 80°
maI
sON
De r
eve
Maisons creoles 25
Villa Maïdo, tout est luxe calme et volupté…
Une architecture en bois aux formes géné-
reuses, une vue à couper le souffle sur l’Océan
Indien, des meubles de qualité, qu’ils soient
design ou d’horizons lointains, des matériaux
recherchés… le tempo est donné ! b
26 reunion 80°
maI
sON
De r
eve
r E S o r t & S p A
ocobodu HitHi c
Aux Maldives, il occupe à Malé Nord, l’île privée de Bodu Hithi,
à la végétation exotique traversée de sentiers menant vers des
plages au sable d’un blanc pur, face à des eaux translucides.
TexTe angel sainT-benoiT I phoTos © CoCo bodu hiThi / eihr
maldives
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hOTel De reve
Maisons creoles 29
30 reunion 80°
L’architecture, design, asiatique
et contemporaine, conjugue planchers
de bois, verre, résine, galets,béton ciré, et charpentes
apparentes revêtues de chaume
L’ accueil s’y fait « pieds
dans le sable » près
de la piscine à dé-
bordement au sol in-
crusté de fibres optiques, dessinant en
soirée une pluie d’étoiles. Elle est bor-
dée d’un deck où des transats sont à
l’ombre de baldaquins.
Cent villas spacieuses, climatisées et
raffinées disposent de salon intérieur
et extérieur, lits King Size, vastes dres
sings et salles de bains.
hOTel De reve
Maisons creoles 31
32 reunion 80°
bLes terrasses avec douches à ciel ou-
vert et piscines privées ont vue océan
ou lagon.
Island Villas devant la plage disposent
d’une vaste pièce, où le lit précède une
baignoire ronde suivie du salon.
Water et Escape Water Villas décorées
d’objets d’art sont en trois parties et
desservies par un ponton.
Coco Palm Club est réservé aux clients
des Escape Water Résidences qui dis-
posent d’un majordome et de l’accès
exclusif au restaurant The Stars.
Au Spa sur pilotis, on se relaxe en admi-
rant le lagon grâce au sol en verre. Le soir,
la plage illuminée devient cinéma de plein air.
resTauraNTsL’Air et ses tables aux pieds de bambou
et chaises à dossiers cannés, dispose
d’une grande terrasse sur la plage, au
Breeze sont servis des barbecues, le
Latitude, surmontant le lagon a vue sur
la piscine, l’Aqua sur pilotis, est au coin
des Water Villas, au Wine Bar Altitude,
surplombant la piscine, les amateurs de
grands crus, comblés, admireront le so-
leil couchant.
L’hôtel éveillera vos sens, à l’unisson
de la nature et des étendues marines.
Entre les soirées romantiques dans un
Sala sous les étoiles, les journées de
farniente sur sable blanc, les plongées
à admirer coraux et ballets de poissons,
la pêche dans un Dhoni traditionnel…Le
Paradis est ici, au Coco Bodu Hithi. b
exClusive island hoTels & resorTsBP 34051 / 67034 Strasbourg Cedex 2 /
FranceT. 03 90 204 505 / F. 03 68 383 945
[email protected] / www.eihr.com
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Tage
cDossierf a c e a u x c y c l o n e s
fAcE AuxyclonES
L’information de la population et la diffusion de consignes
de sécurité constituent les meilleures formes de prévention
immédiates contre les dangers que présentent les cyclones
à La Réunion.
TexTe & phoTos © Corine Tellier / meTeo FranCe reunionRemeRciements a m. PhiliPPe caROFF, ResPOnsable de la divisiOn cyclOnes à météO-FRance RéuniOn
[ la reuNION ]
Dans la zone Sud de l’Océan Indien,
la menace cyclonique est le principal
risque majeur. Phénomène météoro-
logique, le cyclone peut engendrer
d’énormes dégâts et faire de nom-
breuses victimes. Les mesures de
sauvegarde et les consignes de sécu-
rité permettent d’atténuer ce risque.
Même si l’on ne peut marquer préci-
sément le début et la fin de la saison
cyclonique, les conditions optimales
du développement des cyclones sont
habituellement réunies de décembre
à mars.
Ainsi la saison cyclonique est-elle «
ouverte » par le préfet, afin de rappe-
ler aux populations les consignes et
sensibiliser les entreprises, les élus,
les services de l’État et les opérateurs
en charge d’une mission de service
public à ce risque majeur.
qu’esT-ce qu’uN cyclONe ?
Le cyclone est essentiellement une
perturbation dépressionnaire qui se
forme sur les étendues maritimes
tropicales. Il provient de l’intensifi-
cation d’une perturbation tourbil-
lonnaire préexistante, qui se produit
quand les conditions environnemen-
tales sont favorables..
Image satellite du Cyclone Bejisa (janvier 2014 - Photo © meTeo FranCe).
Maisons creoles 35
f a c e a u x c y c l o n e s
36 reunion 80°
Une dépression tropicale se forme
alors. C’est la phase initiale, dite de
genèse (ou de « cyclogenèse »). A ce
stade, les vents moyens restent infé-
rieurs à 34 nœuds (63 km/h).
Si la dépression poursuit son dévelop-
pement et que les vents dépassent ce
seuil, elle devient alors une tempête
tropicale modérée et se voit à ce mo-
ment-là attribuer un nom de baptême,
choisi alphabétiquement dans une
liste de prénoms définie à l’avance.
C’est en 1848, que Piddington, le
premier, utilisa le mot cyclone pour
désigner ce que jusqu’alors on appe-
lait tempête, coup de vent ou oura-
gan.»Je suggère, écrivait-il, dans son
«Sailor’s Horn Book» que nous appe-
lions pour cette sorte de vent circulaire
le terme cyclone, du grec KYKLOS qui
signifie, entre autres, cercle ou l’en-
roulement du serpent ». En Asie, bien
qu’il s’agisse toujours du même phé-
nomène, on utilise les termes : typhon
(du chinois Tai Fung, de l’Indien Too-
fan), ou baguio aux Philippines. Il a été
montré que dans un cyclone tropical,
tout l’air qui entre dans la circulation
est entraîné vers le haut.
Le cyclone tropical dans son stade
de maturité possède dans son centre
un oeil.
La zone de convergence intertropicale
est une zone privilégiée de formation
des perturbations tropicales dans le
bassin océan Indien Sud. C’est là, en
effet, que les vents alizés de l’hémis-
phère nord, qui soufflent originelle-
ment du nord-est, mais sont déviés en-
suite en vents de nord-ouest après le
franchissement de l’Equateur, et ceux
de l’hémisphère sud, qui soufflent du
sud-est, entrent en conflit pour donner
naissance aux perturbations initiales.
Le dispositif opérationnel ORSEC «CY-CLONES» est un plan destiné à infor-mer la population des risques, diffuser les consignes de sécurité appropriées, mettre en œuvre les mesures de pré-caution nécessaires, prévoir et coor-donner les secours d’extrême urgence aux personnes en difficulté. En raison de l’évolution souvent rapide des cy-clones, les alertes sont déclenchées ou levées sans préavis, à l’exception du déclenchement de l’Alerte Rouge cy-clonique, annoncée avec un préavis de trois heures.
PRE-ALERTE CYCLONIQUEElle constitue pour chacun une mise en garde contre le danger cyclonique. Une perturbation cyclonique évolue sur la zone. Elle présente une menace poten-tielle pour La Réunion dans les jours qui suivent (au- delà de 24 heures) dans un délai de 72 heures.
ALERTE ORANGE CYCLONIQUEElle indique que la menace cyclo-nique se précise. Il y a un danger pour
l’île dans les vingt-quatre heures qui suivent. «L’alerte Orange cyclonique « peut être éventuellement maintenue après le passage du phénomène, si un retour de celui-ci est envisagé dans les 24 heures.Le fait de placer l’île en état de «Pré-alerte Cyclonique», voire en «Alerte Orange cyclonique «, n’implique pas que les conditions météorologiques se soient déjà notablement dégradées. Il est, en effet, très fréquent que l’arrivée d’une tempête ou d’un cyclone tropical, soit précédé de beau temps.A contrario, en « pré-alerte cyclonique » ou en « alerte orange cyclonique», l’île peut déjà connaître des conditions mé-téorologiques très défavorables, avec des pluies importantes et des vents forts sans atteindre des« valeurs cy-cloniques ». Dans ces circonstances, le dispositif spécifique météorologiques dangereux » sera activé.
ALERTE ROUGE CYCLONIQUELe danger cyclonique est imminent. La tempête ou le cyclone affectera l’île
ou sa périphérie immédiate dans les heures qui suivent, avec l’apparition des conditions cycloniques, soit des vents moyens supérieurs à 100 km/h,avec des rafales excédant les 150 km/h.Afin de permettre à l’ensemble de la population de rejoindre son domicile ou de gagner un abri, avant que toute circulation soit interdite, la décision de passage en «Alerte Rouge cyclonique» est annoncée avec un préavis minimal de 3 heures.La menace cyclonique s’éloigne, mais des dangers demeurent.La phase de « sauvegarde cyclonique » est décidée et maintenue un certain temps après le passage du phénomène et la levée de l’alerte rouge cyclonique, pour porter secours et en raison des risques et des dangers qui subsistent dans l’île (réseau routier totalement ou partiellement impraticable, arbres arra-chés, fils électriques à terre, radiers sub-mergés, éboulements...).Cette phase, comme chaque stade d’alerte, s’accompagne de consignes et de mesures de sécurité particulières.
DIspOsITIf Orsec DeparTemeNTal cyclONes valIDe par arreTe N°2420 Du 13 Decembre 2013
Dossier
Maisons creoles 37
Un cyclone tropical tire son énergie de
la chaleur emmagasinée dans les eaux
tropicales et extirpée via le flux d’éva-
poration en surface. Cette chaleur est
ensuite libérée par la condensation de la
vapeur d’eau de l’atmosphère tropicale
humide en puissants nuages de type
cumulonimbus, qui deviennent alors
le moteur de la machine thermodyna-
mique fascinante que constituent les cy-
clones tropicaux. Les cyclones tropicaux
peuvent se déplacer dans n’importe
quelle direction, à une vitesse qui tend
généralement à s’accroître au fur et à
mesure qu’ils s’éloignent de l’Equateur.
Mais aux basses latitudes, le dépla-
cement en direction du sud-ouest est
naturellement privilégié.
la surveIllaNce meTeOrOlOgIque
«La Réunion accueille l’un des six
centres météorologiques régionaux
spécialisés (CMRS) dans les cyclones
tropicaux, mis en place dans chaque
bassin océanique par l’Organisation
Météorologique Mondiale - avec les
centres de Miami, Tokyo, New Delhi,
Honolulu et de Nadi aux Fidji», ex-
plique Philippe Caroff.
f a c e a u x c y c l o n e s
38 reunion 80°
Ce centre a pour mission de détecter
les phénomènes dépressionnaires et
de prévoir leur trajectoire et leur inten-
sité jusqu’à leur dissipation.
Il émet alors des bulletins toutes les
six heures, à destination de tous les
services météorologiques de la ré-
gion, des usagers maritimes ou en-
core des compagnies aériennes. Les
phénomènes sont analysés essen-
tiellement grâce aux images satelli-
taires, en particulier du satellite géo-
sattionnaire Météosat 7. Mais tous
les moyens d’observation disponibles
pour estimer la force des vents et des
courants aériens qui contrôlent les
déplacements, mais aussi les évo-
lutions d’intensité des phénomènes
dépressionnaires, sont utilisés, qu’ils
proviennent de mesures de bal-
lons-sondes, de bouées dérivantes
ou fixes, etc...
L’analyse des images satellitaires
permet à Météo-France Réunion
de mettre en évidence les masses
nuageuses pré-cycloniques qui pré-
sentent des caractères très particu-
liers. En s’appuyant également sur les
prévisions issues des modèles numé-
riques (des modèles mathématiques
sophistiqués capables de simuler
l’évolution de l’atmosphère), Mé-
téo-France Réunion peut maintenant
estimer si une évolution cyclonique
est probable dans les 24 ou 48 heures
de manière assez précise. L’intensité
du cyclone est quantifiée en donnant
une vitesse estimée des vents les
plus forts et la pression au centre.
Dossier
Maisons creoles 39
l’IDeNTIfIcaTIONLa dépression tropicale est identifiée
par un prénom masculin ou féminin.
S’agissant de la période cyclonique
2013/2014, les prénoms choisis sont
les suivants :
la preveNTION DaNs la cONsTrucTION
Sur le long terme, la prévention des
risques cycloniques passe par des
mesures réglementaires dans la
construction et l’urbanisme.
Dans les zones exposées aux cyclones,
les Plans de prévention des risques
(PPR) «inondations et mouvements de
terrain» peuvent s’inscrire ou recom-
mander des dispositions constructives
ou des dispositions sur l’usage du sol.
De manière générale, les constructions
doivent être implantées en dehors des
zones particulièrement sensibles (en
bordure de littoral, dans des secteurs
exposés à un aléa torrentiel ou de glis-
sement de terrain, sous les lignes élec-
triques à haute tension…).
Les bâtiments doivent êtres construits
selon les règles paracycloniques (toit
à quatre pentes avec une inclinaison
de 30°, renforcement des ouvertures)
et les abords immédiats de l’édifice
construit doivent êtres dégagés (éla-
gage ou abattage des arbres les plus
proches, suppression d’objets sus-
ceptibles d’être projetés).
Lors d’un cyclone tropical, plusieurs
phénomènes extrêmes peuvent en-
dommager, et même détruire une
construction : les rafales de vent, la
pluie diluvienne, les inondations, les
débris transportés par le vent ou les
rivières, les glissements de terrain,
l’onde de tempête près des côtes.
En général, les constructions anti-
cycloniques sont conçues pour ré-
sister aux effets directs du vent, aux
débris aériens et à la pluie. Elles ont
seulement un niveau de solidité suf-
fisant pour assurer la survie des po-
pulations, préserver les biens et les
équipements vitaux. Les inondations,
les crues, les glissements de terrain,
ondes de tempête… sont difficilement
maîtrisables par les technologies de
construction courantes.
AMARABEJISACOLINDELIWEEDILSONFOBANE GUITOHELLENIVANOEJIRANIKATUNDU
LETSOMIRANANASERIANOPANGPAYAQUERIDA
ROMANESINGANOTARUSUNAMIVUMAWAMILXOLILEYASMINEZAMILE
France (F)Malawi (N)Kenya (M)Botswana (F)Mozambique (M)Mauritius (F)South Africa (?)Seychelles (F) Swaziland (F)
Tanzania (M)Swaziland (M)Seychelles (M)Zimbabwe (F)Mozambique (M)Lesotho (M)France (M)South Africa (F)Mauritius (M)Comores (F)Malawi (M)
Botswana (M)Madagascar (F)Kenya (F)Lesotho (M)Comores (F)Tanzania (F)
Dossier f a c e a u x c y c l o n e s
40 reunion 80°
On les contourne par la mise en place
d’un plan d’occupation des sols.
Il ne s’agit pas de construire des ou-
vrages résistants à tous les effets des
cyclones, mais de concevoir et réa-
liser des bâtiments ayant un niveau
suffisant pour assurer les trois fonc-
tions de base suivantes : résistance
mécanique, abri du vent et de la pluie.
Et cela pour un coût raisonnable par
rapport au risque, donc en ne met-
tant en œuvre que des techniques de
construction courantes, avec simple-
ment quelques adaptations.
Avant l’arrivée d’un cyclone, les bâti-
ments doivent êtres préparés pour son
passage (renforcements des ferme-
tures, protection des ouvertures, mise
en place des volets, calfeutrements...).
Dispositions constructives : ingénierie
et techniques mises en oeuvre pour
les constructions cycloniques.
le venT
Les effets du vent sur un bâtiment
sont principalement mécaniques.
L’ouvrage construit doit alors résister
à des efforts de soulèvement (lestage
ou ancrage) et horizontaux (contre-
ventement).
•Couverture : resserrement des es-
paces entre pannes et chevrons, aug-
mentation des fixations des éléments
de couverture ;
•Façade et menuiserie : montants et
vitrages plus épais ;
•Contreventement : murs de refend ré-
partis régulièrement sur chaque façade ;
•Soulèvement : lestage des poteaux,
ancrage de la structure de la toiture
dans celle du bâtiment ;
•Prise au vent : éviter les grands dé-
bords de toiture, à moins de les lester.
les debris aeriens
Des solutions techniques peuvent
êtres mises en oeuvre pour résister à
l’impact des débris transportés par les
vents ;
•Mur extérieur : réalisation en maté-
riau assez solide, des maçonneries ou
des planches en bois sont en général
suffisantes ;
•Vitrage des menuiseries : protection
par des volets ou utilisation de vitres
feuilletées.
•Des arbres plantés à proximité immé-
diate d’un bâtiment constituent aussi
un risque, le sol détrempé par la pluie
associé à un vent violent peuvent
déraciner un arbre et le faire tomber
sur le bâtiment. Il suffit de planter les
arbres suffisamment loin pour qu’ils
soient hors de portée du bâtiment.
la pluie
Une pluie cyclonique est toujours
accompagnée de vents violents qui
rendent la pluie horizontale et même
ascendante. L’eau projetée à grande
vitesse sur les parois extérieures a
donc tendance à s’infiltrer dans les
moindres trous et joints existants. Les
toitures sont les premières affectées.
Les façades, les aérations et les menuiseries le sont
elles aussi.
Dans un bâtiment, les passages possibles pour l’eau
sont quasi infinis, l’étanchéité à la pluie est la partie
la plus complexe à réaliser. Les solutions techniques
mises en oeuvres consistent à :
•Utiliser des matériaux peu sensibles à l’eau ;
•Imperméabiliser le mieux possible les couvertures et
façades ;
•Limiter les passages potentiels d’eau (éviter les toi-
tures en petits éléments) ;
•Récupérer l’eau et l’évacuer vers l’extérieur lorsque les
ouvertures sont nécessaires (aérations, jeux dans les
menuiseries, joints de façade, recouvrements entre élé-
ments de couverture…) ;
Ces solutions ne garantissent pas l’étanchéité parfaite
de l’ouvrage face à un cyclone tropical.
Il n’existe pas de norme unique traitant toutes les spé-
cificités des constructions anticycloniques. On utilise le
système normatif, réglementaire et législatif pour réali-
ser des constructions paracycloniques.
Les normes de construction définissent des niveaux de
sollicitation ou de résistance, avec des préconisations
sur le choix du niveau en fonction de l’exposition. Les
lois et les règlements imposent les niveaux d’exposi-
tion et de solidité par une carte des vents. Les construc-
tions anticycloniques courantes doivent êtres conçues
pour résister à des vents maximums variants de 120 à
250 km/h.
A La Réunion, des fabricants de produits dans le secteur
de la protection des biens et des personnes proposent
des volets roulants, des rideaux métalliques anticyclo-
niques. Ces entreprises contribuent à votre sécurité
tout en protégeant et valorisant votre habitat.. b
S42 reunion 80°
AllESdE bAinS
La salle de bains, invitation à la détente,
au plaisir... véritable porte ouverte au bien-
être partagé. Mobilier, vasque, robinetterie
jouent la carte du duo.
TexTe Corine Tellier I phoTos © d.r.RemeRciements à RivieRe & bains, e.R.i.c.t, heldeR, sORePRO
[ DuO eN ]
Pour répondre aux dernières ten-
dances, les professionnels proposent
des salles de bain plus spacieuses
pour bénéficier à domicile d’un lieu de
relaxation à deux, moderne et élégant.
Par le passé, désuète, étriquée et hy-
giénique plus que fonctionnelle, la
salle de bains est devenue une pièce
à vivre incontournable, un second
salon ; un espace où l’eau, précieuse
pour ses bienfaits, apporte ses ri-
chesses infinies au corps comme à
l’esprit. Invitation à la détente, au res-
sourcement, avant ou après le stress
de la journée, son aménagement doit
être à la hauteur de cette recherche de
sérénité.
Elégante et intemporelle habillée de
pierre, travertins ou ardoise ou to-
nique, voire exubérante, rehaussée
de faïence colorée, de mosaïque, et
de couleurs flashy la salle de bain de
vos rêves est réalisable à La Réunion.
N’hésitez plus !
uN cONfOrT au quOTIDIeN eT a Deux
Le rush du matin est devenu inu-
tile ! Le temps pourra s’étirer sous
la douche, être suffisant pour le ma-
quillage, comme le rasage, désormais,
c’est dans un tempo en harmonie à
deux que se vit la salle de bains.
Dossier s a l l e s d e b a i n s ©
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OrTa
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46 reunion 80°
Des espaces DOuche xxlLes professionnels vous proposent
des solutions prêtes à poser, ergo-
nomiques qui vous garantissent une
détente absolue dans un environne-
ment design.
Une invitation à la relaxation à deux.
La baignoire disparaît, elle efface les
limites spatiales et laisse place à une
cabine de douche aux parois esthé-
tiques et pratiques. Bénéficiez à do-
micile d’une cabine hydromassante,
brumisante ou encore d’une version
hammam.
Transformer votre baignoire en un
espace de douche XXL est un jeu
d’enfant. Les cabines prêtes à poser,
sont d’installation aisée, rapide et en-
gagent peu de travaux.
Le montage sans joint silicone ga-
rantit une réelle étanchéité, des pa-
rois en verre à bande centrale dépo-
lie ou fumé noir apportent la touche
esthétique, et l’encadrement en alu-
minium sera de résistance optimale.
Ces nouvelles gammes de cabines,
version XXL répondent à toutes vos
envies de bien- être individuel ou par-
tagé…
La gamme de couleurs et de motifs
est large et variée, l’équilibre entre le
style et la qualité des matériaux flirte
avec la perfection, les profilés en alu-
minium chromé, combinés avec des
panneaux en verre de qualité sont du
plus bel effet.
s a l l e s d e b a i n s
Pour des momentsde détente en duo,
les modules double-têtes sont très spacieux.
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Dossier
Ce spa 2 places compact est idéal pour toutes les salles de
bains. Sa qualité technique de pointe est irréprochable : châssis autoportant d’une stabilité et d’une résistance optimales, systèmes turbo
augmentant significativement la puissance du massage, ou
à l’ozone garantissant une désinfection parfaite.
pOur ceux quI reveNT De prOfITer
D’uN spaa DOmIcIle
eT a Deux…
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eld
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place à la balNéOThérapIe pOur uNe expérIeNce relaxaNTe uNIque
Les récentes collections de baignoire, originales, aux
formes douces et pures sont idéales pour se ressourcer
et profitez des vertus de l’eau en duo. Les programmes
massants, d’une qualité irréprochable, vous offrent une
détente absolue. De nouvelles lignes de balnéo à compo-
ser, proposent un large choix de formes et de tailles ; rec-
tangulaire, d’angle, ronde, asymétrique ou encore double-
têtes… Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets !
Courbes élégantes, lignes épurées, les baignoires balnéo
s’adaptent à merveille au style contemporain de nos salles
de bains. Les nouveaux systèmes de balnéothérapie ul-
tra-silencieux offrent une gamme de baignoires design
équipées d’accessoires perfectionnés (fonction chromo-
thérapie et musicothérapie).
la musiCoThérapie : la musique au serviCe du bien-êTre
Reconnue pour réduire l’anxiété, favoriser le sommeil ou
encore soulager certaines douleurs, la musicothérapie ap-
porte nombre de bienfaits lorsqu’elle est associée à la bal-
néothérapie. Les baignoires sont dotées d’un système de
gestion musicale par Bluetooth permettant de connecter
vos MP3 comme vos smartphone.
DOuble vasqueAu petit matin, avec la crainte du retard, toute la famille se
retrouve au même moment dans la salle d’eau. La pièce,
souvent exiguë, dotée d’un lavabo unique ne peut qu’ac-
centuer le stress. En quelques décennies, la taille des
salles de bains a doublée voir triplée, elles sont devenues
agréables et réellement fonctionnelles.
Dossier ©
riv
ier
e &
ba
ins
Dossier s a l l e s d e b a i n s
Finis les retards et les haussements
de voix, le second lavabo a fait dispa-
raître bien des mauvaises humeurs
matinales. L’espace sera ainsi person-
nalisé - coin Madame - coin Monsieur.
Le plan double-vasque suspendu
s’harmonise parfaitement avec des
intérieurs très contemporains. Plus
étroit qu’un lavabo traditionnel, il se
loge dans les pièces d’eau de taille
modeste. Sa faible épaisseur laisse
apercevoir ses deux beaux siphons
design en laiton chromé. L’entretien
du sol est facilité.
Les deux robinets muraux encastrés
qui alimentent les deux vasques ap-
portent eux aussi un gain de place
sur le plan et rendent le nettoyage
plus aisé.
Un petit meuble ou une étagère sus-
pendue sous le lavabo-plan répondra
à tous vos besoins de rangement et
votre nécessaire de toilette sera à por-
tée de main.
peTiTs Conseils
Sachez que les fournisseurs de sys-
tèmes d’évacuation d’eau ont réalisé
de gros progrès sur le design des vi-
danges, n’ayez donc plus peur de les
laisser apparents sous vos lavabos,
l’ensemble n’en sera que plus beau.
Prévoyez en complément, un ou deux
miroirs avec rangement intégrés, une
petite desserte ou un placard coulis-
sant à proximité pour vos serviettes et
différents accessoires.
Votre pièce d’eau n’attend plus qu’un
lavabo autoportant, qu’il soit angu-
leux ou cylindrique, pour vous appor-
ter une touche irrésistible de luxe et
de raffinement. La gamme de prix est
supérieure, mais le style résolument
moderne. b
Contrairement à la grande majorité des articles sanitaires proposés sur le marché réunionnais, certains lavabos-plan ou lavabos autoportants ne sont pas fabriqués en céramique mais en Solid Surface.Ce terme désigne une famille de matériaux plutôt haut de gamme, issue du mélange de matières naturelles et de résines acryliques.Fabriqué pour ses propriétés spécifiques, il combine solidité et esthétisme.Solid Surface est robuste comme l’acier,
facile d’entretien car homogène et non-poreux. Il résiste aux tâches et à l’humidité et repousse la plupart des bactéries. Il est utilisé pour des plans de cuisine, du mobilier ou des vasques de salle de bain car ses propriétés en font une matière adaptée à la décoration et l’usage quotidien.Ce matériau moins froid que la céramique, de couleur moins brillante, est d’un toucher particulier, légèrement velouté et quasi sensuel.
vOus avez DIT « sOlID surface » ?
50 reunion 80°
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HDans les cuisines modernes, fer-
mées, il est indispensable d’assainir
l’air. C’est bien plus qu’une question
d’odeurs qui est en jeu. Le mécanisme
de ventilation a pour fonction de pur-
ger l’air de la cuisine des fumées qui
auraient tôt fait de la salir. Il existe
deux systèmes d’aspiration des
hottes. L’évacuation extérieure expul-
se les fumées via un conduit qui re-
joint l’air libre sur le toit ou en façade.
Un conduit dédié à cette unique fonc-
tion, indépendant d’une cheminée, si
possible à l’aplomb de la hotte pour
une extraction des vapeurs souillées
maximale.
Le mode recyclage, lui, recycle l’air à
travers deux filtres : un filtre métal-
lique retenant les graisses et un filtre
à charbon retenant les odeurs.
Par extraction d’air ou en
mode recyclage, apparente
ou cachée, décorative ou
purement fonctionnelle, de
quelle puissance ? Les facteurs
à prendre en considération dans
le choix d’une hotte aspirante
sont nombreux. Petit passage en
revue des solutions
TexTe olivier souFFleTphoTos © gaggenau & Franke sTudio
lA
fAit Son SHowottE
Dossier h o t t e d e c u i s i n e
54 reunion 80°
Dossier h o t t e d e c u i s i n e
L’air revient alors dans la cuisine ex-
purgé de ses exhalaisons. L’évacua-
tion extérieure convient aux maisons
individuelles et le mode recyclage aux
appartements. Ce dernier système
est donc le plus répandu, et aussi le
moins coûteux.
la puIssaNce DépeND Du vOlume D’aIr
Mais pour être efficace, l’appareil en
mode recyclage doit être adapté au
volume d’air à traiter et ses filtres ont
besoin d’être renouvelés ou lavés ré-
gulièrement. Les filtres à graisse se
nettoient au lave-vaisselle. Les filtres
anti-odeurs sont généralement je-
tables. Cependant une évolution est
apparue avec les filtres qui peuvent
se régénérer un certain nombre de
fois en les chauffant au four.
Pour connaître la puissance de la
hotte dont vous avez besoin, vous
devez calculer le volume d’air de la
cuisine et le multiplier par 10 au mi-
nimum en mode d’extraction et 15
en mode recyclage : une hotte doit
pouvoir renouveler l’air ambiant au
moins dix fois par heure. Le volume
de la pièce est égal à sa surface multi-
pliée par sa hauteur sous plafond. En
conséquence, la puissance des hottes
se situe généralement entre 400 et
1000 m3 à l’heure. Quant au position-
nement, la distance généralement
requise est de 65 cm au dessus de la
zone de feu. Enfin, le bruit de la hotte
vient de son moteur et dépend de la
vitesse d’aspiration.
Plus la vitesse est élevée, plus la hotte
est bruyante. A ce niveau, les plus si-
lencieux sont les systèmes d’extrac-
tion avec aspiration à distance où le
moteur se situe en dehors de la cui-
sine. Un confort sonore qui a évidem-
ment un coût...
auTrefOIs gêNaNTe, aujOurD’huI DécOraTIve
Mais la grande révolution de la hotte
se révèle peut-être encore davantage
au plan esthétique. Autrefois considé-
rée comme un élément disgracieux, la
hotte a pris aujourd’hui une dimension
décorative. Tout d’abord elle peut se
faire la plus discrète possible avec les
modèles en mode recyclable en forme
de visière intégrée au meuble de cui-
sine. Ou, plus encore, avec les modèles
en tiroir, rétractables, ou escamotable
derrière une porte, qui font disparaître la
hotte de la vue quand elle ne sert pas.
Pour les cuisines ouvertes, les fabri-
cants ont imaginé des hottes en mode
recyclable qui, au lieu d’aspirer l’air au
dessus de la table de cuisson, l’attire
vers l’arrière. Sans oublier les approches
de la hotte panneau incrustée au pla-
fond et de la hotte murale en forme
d’écran qui prend place au dessus de la
table de cuisson.
A l’inverse, les grandes hottes d’éva-
cuation extérieure des îlots de cuisine,
à la cheminée bien visible, cherchent,
elles, à se montrer en mettant en valeur
leur aspect métallique. Ainsi, design et
matériaux offrent une variété de solu-
tions pour toutes les cuisines, des plus
petites aux plus spacieuses. b56 reunion 80°
graNImarbre publIDOuble page
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graNImarbre publIDOuble page
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60 reunion 80°
nAturElSlES
Votre jardin est envahi par de mauvaises herbes ? Plutôt que
de dépenser des fortunes en produits de désherbage coûteux
et catastrophiques pour l’environnement, utilisez des produits
naturels et économiques. Certaines méthodes sont bien connues,
d’autres moins mais elles ont un point commun : leur efficacité.
Tour d’horizon de ces désherbants.
lImITer la pOusse Des mauvaIses herbes
• Le paillage du sol : celui-ci s’effectue
à l’aide de tontes de gazon, de fibres
de coco, d’écorces ou d’autres débris
végétaux. Une couche de paillis d’en-
viron 5 cm d’épaisseur permet de pro-
téger le sol du soleil, de le maintenir
humide et de limiter les mauvaises
herbes. Ce système est aussi bien cu-
ratif que préventif. Il est parfait pour les
massifs d’arbustes, de vivaces, pour
le potager ou pour vos bacs et jardi-
nières.
• Les plantes couvre-sol : elles limitent
la prolifération des herbes indési-
rables. Choisissez des plantes bien
adaptées à l’endroit, au type de sol,
à l’ensoleillement et aux conditions
d’humidité (ex : roheos, aptenias, mi-
sères, etc.).
Placez les plantes suffisamment
proches les unes des autres afin d’ob-
tenir rapidement une bonne couver-
ture.
• L’occultation par film géotextile : c’est
un moyen efficace de lutter contre la
prolifération des mauvaises herbes.
Largement employé par les collectivi-
tés pour la réalisation de massifs d’ar-
bustes et de plantes, il est écologique
pour les matières biodégradables
comme le coco ou la toile de jute, pra-
tique et durable. Il suffit en effet d’éta-
ler le film au sol et de le percer là où l’on
souhaite planter pour être tranquille
durant quelques années.
le Desherbage maNuel : uN musT
Le désherbant le plus respectueux de
l’environnement et le plus classique
reste le désherbant manuel. Le sar-
clage, qui consiste à enlever les mau-
vaises herbes à l’aide d’un sarcloir,
s’avère très efficace contre les plan-
tules du potager et des allées.
Le binage, qui permet de lutter contre
les mauvaises herbes peu enracinées,
consiste à déchausser les plantes
dans la terre et à aérer ainsi le sol.
TexTe & phoTos © C.a.u.e.
ESHErbAntS
les
cahI
ers
Tech
NIqu
es
vOus cONseIlleLe Conseil d’Architecture, d’Urba-
nisme et de l’Environnement est
gratuitement à votre disposition
pour vous informer sur ce sujet. Pour
prendre rendez-vous avec l’un de ses
architectes-conseillers :
T. 02 62 21 60 86
www.caue974.com
L’arrachage, plus adapté aux petites
surfaces, est une méthode plus fas-
tidieuse, car elle est physiquement
éprouvante et prend du temps.
Méthode adaptée au gazon, la scari-
fication permet de libérer la pelouse
des éventuelles mousses qui l’oppri-
ment. L’enfouissement, quant à lui,
a pour rôle de limiter la repousse des
adventices lors du désherbage des
annuelles au potager ou de la réfec-
tion du gazon.
l’eau chauDe recycleePlus précisément l’eau de cuisson
des pâtes, du riz ou des pommes de
terre. C’est un puissant désherbant
mais assez délicat à manipuler, tant il
faut éviter de le verser sur les plantes
avoisinantes sous peine de les dé-
truire également. Ce désherbant en
revanche convient bien pour les allées
et les terrasses. Il convient également
pour les mousses. Un autre désher-
bant naturel est l’eau bouillante addi-
tionnée de gros sel. Toutefois, il n’est
pas trop conseillé pour le dallage et
les terrasses. En effet, béton et sel ne
font pas bon ménage.
De plus le sel détruit les matières or-
ganiques du sol et l’appauvri. Il pé-
nètre aussi jusqu’aux nappes phréa-
tiques. Attention également à ne pas
vous ébouillanter vous même !
le Desherbeur ThermIqueIl s’agit tout simplement d’un chalu-
meau avec une buse large alimentée
par une bouteille de gaz butane. Le
choc thermique infligé aux mauvaises
herbes détruit leurs cellules et les tue.
Il convient parfaitement pour dés-
herber les allées. Cette technique ne
convient pas au désherbage des ter-
rasses en bois. Elle consiste à passer
la flamme durant 1 à 2 secondes sur
les mauvaises herbes. L’effet n’est pas
immédiat et un deuxième passage
peut s’avérer nécessaire à 10 jours
d’intervalle. Si cette solution utilise la
combustion du gaz et produit donc
de l’oxyde de carbone, elle ne dépose
toutefois aucun résidu toxique dans
le sol. Il est aussi à noter que cette
méthode a le désavantage de bles-
ser voir tuer les animaux rampant
utiles à la protection des plantes. b
le Desherbage, ce N’esTpas auTOmaTIque
Vous pouvez tolérer quelques « herbes folles » dans les allées. Le passage des voitures et le piétine-ment régulier limitent l’extension des plantes indésirables. Laisser l’herbe pousser entre les dalles peut-être très joli. Pour la coupe, utilisez des ciseaux à gazon ou un rotofil. Favorisez des fleurs vaga-bondes esthétiques entre les pavés ou dans les gravillons : elles pren-dront la place des herbes indési-rables et l’allée ou la cour devien-dront un véritable jardin.Sources : www.encyclo-ecolo.com / desherbage.fr
prOfITez Des cONseIls graTuITs D’uN paysagIsTe !Vous réalisez un nouveau jardin ou modifiez vos espaces extérieurs déjà existants ? Le paysagiste du CAUE de la Réunion est à votre disposition pour vous aider à définir les étapes qui vous permettront de mener à bien votre projet : A quoi va servir votre jardin ? Quel est le climat de votre région ? Votre terrain est-il en pente ? Quelles sont les évolutions à venir sur votre terrain ? Quelles plantes choisir ? Comment les entretenir ? Etc. Le paysagiste vous reçoit sur rendez-vous et gratuitement tous les derniers mercre-dis du mois au CAUE à St-Denis. Inscrivez-vous au 02 62 21 60 86. Faites vite, les places sont limitées.
Maisons creoles 61
Fugu : in air We TrusT
Inspiré par le nom du cé-lèbre poisson-ballon Ja-ponais qui se gonfle et change de forme, l’esprit du mobilier Fugu pourrait rappeler celui du Japon : simplicité et légèreté grâce aux lignes épurées et aux formes contemporaines de sa Collection. Particu-lièrement adapté à l’out-door, ce mobilier nomade s’adapte à des aménage-ments intérieurs. FUGU a réussi le pari en alliant les avantages d’un produit gonflable (légèreté, trans-port, stockage) aux avan-tages d’un mobilier clas-sique (résistance, qualité, solidité, design maitrisé).
o bjetsins lites
fugu
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ww
.fugu
furn
iture
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TexTe jessiCa lebraTphoTos © d.r.
62 reunion 80°
inTerphone video luTaCe miroir est…un interphone ! Mains libres, présentant une façade miroir design, les touches et l’écran sont invisibles lorsque le portier est en veille. En fonction-nement, l’interphone vidéo Luta s’anime avec l’une des 16 sonneries au choix et permet de recevoir des appels de l’extérieur, de visualiser les visiteurs et de communiquer avec eux. Le moniteur est relié à une platine de rue avec façade aluminium, micro, son-nette et haut- parleur intégré.. Equipée de LED infra-rouges permettant la vision de nuit, la platine de rue de l’interphone offre une image couleur nette même avec une très faible luminosité. Technologie, design et simplicité, avec l’interphone vidéo Luta d’Avidsen, la maison réussit à conjuguer déco et sécurité.
avIDseN | www.avidsenstore.com
Maisons creoles 63
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HoppingS1
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1 Chaise-longue en teck Ethimo, corail & petite table assortie I LE COMPTOIR - 2 Coffre indien en teck cérusé I SAFLA - 3 Transat chilienne Ethimo en teck I LE COMPTOIR - 4 Bains de soleil Ethimo, Italian style I LE COMPTOIR - 5 Porte-lanterne en fer forgé et luminaire marocain I SAFLA 6 Le damchaya traditionnel est recouvert de pieces en laiton et de miroirs et abrite une cache secrète I SAFLA - 7 Table et fauteuils en teck I LE COMPTOIR - 8 Miroir Sun en dentelle de bois I SAFLA - 9 Paravent quatre vantaux en dentelle de bois I SAFLA - 10 Table basse dite bajot I SAFLA.
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AMEublEMEnt
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shOppINg
1 Lampe bois flotté naturel I AUTOUR DU MEUBLE - 2 Tabouret de bar I AUTOUR DU MEUBLE - 3 Table massive pieds alu. Tabourets siège alu I AUTOUR DU MEUBLE - 4 Lampadaire Arc Tobia, tube en inox habillé de cuir, abat-jour en cuir et inox. H : 240 cm I ROCHE BOBOIS - 5 Tapis Luxure. Collection Les Contemporains 2013 I ROCHE BOBOIS - 6 Dessous de plat en branche de teck I IEMANJA - 7 Table basse carrée à double plateau, verre fumé, acier chromé 100 x 35 x 100cm. Collection Tribeca Les Contemporains I ROCHE BOBOIS.
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51 Tente anti-UVA pour bébé, ouverture en un tour de main I P’TITS CAILLOUX - 2 Lit pliant Contour Prestige Graco avec berceuse et table à langer I P’TITS CAILLOUX - 3 Panière en teck I IN & OUT ATTITUDE - 4 Set de salon résine tressée, table basse, 2 fauteuils, canapé 6 places modulable en méridiennes, soldé -40% I IN & OUT ATTITUDE - 5 Guerrier Xian en fibre de verre et ciment I IEMANJA 6 Lit de jour I IN & OUT ATTITUDE - 7 Ganesh et Buddha en pierre I IN & OUT ATTITUDE - 8 Plat en bambou I IEMANJA.
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auTour du meuble > 0262 24 76 10334, allée des Aubépines - Bassin Plat - Saint-Pierre
iemanja > 0262 24 19 75RN 1 La Saline-les-Bains (face à la Poste)
in and ouT aTTiTude > 0262 19 93 31Boulevard des Cocotiers - L’Ermitage-les-Bains
le CompToir > 0262 55 23 20Cambaie Axe Mixte - Saint-Paul
peTiTs Cailloux > 0262 39 71 53Savanna - Saint-Paul
roChe bobois > 0692 23 55 5578, rue Juliette Dodu - 97400 St-Denis
saFla > 0262 21 04 8680, rue Jean Chatel Saint-Denis
s’priT du Cap > www.spritducap.com
noS ArtEnAirESp
publ
I-rep
OrTa
ge
Gas
tron
omie
Les grands chefs cuisi-
niers l’ont adopté. Les japo-
nais en sont complètement
fous. Le Bourbon Pointu, café
préféré du roi Louis XV est
une star réunionnaise dé-
licate et discrète. Pourquoi ce
café est-il si prisé ?
Petit retour sur un
grand cru réunionnais.
Gas
tron
omie TexTe & phoTos
© Corine Tellier
gasTrONOmIe
cAfEbourbon pointu
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NecTar De NOTre île
Maisons creoles 71
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gasT
rONO
mIe
Le café Bourbon Poin-
tu apparaît en 1815 à
La Réunion. L’âge d’or
de cette boisson ex-
ceptionnelle perdure
jusqu’à la fin du XIXe
siècle. Malmenée par
des catastrophes mé-
téorologiques répé-
tées, des épidémies
et l’extension de la
canne à sucre, la pro-
duction de Bourbon
Pointu s’affaiblit pro-
gressivement pour
tomber dans les ou-
bliettes dans les an-
nées 1880. Jusqu’au
jour où le Japonais Yo-
shiaki Kawashima, di-
recteur de recherche
de la Ueshima Coffee
Company (UCC), se
met en tête de retrou-
ver ce nectar disparu,
dont il avait entendu
parler…
sauvé De l’OublIC’est dans les jardins créoles, où elles
survivaient depuis plusieurs décen-
nies, que des chercheurs ont retrou-
vées les petites cerises de ce caféier
d’exception. Une campagne de re-
plantage, sélectionnant les meilleurs
pieds et les terroirs volcaniques les
plus adaptés, a permis la création d’un
système de production extrêmement
rigoureux, impliquant une trentaine
de petits producteurs répartis sur 12
hectares de plantation.
zérO DéfauT à la TasseCette culture requiert des compé-
tences et une maîtrise particulières,
ainsi que beaucoup de rigueur. En
2007, le café est classé Premium haut
de gamme par les Japonais. Une pre-
mière reconnaissance. Il présente, en
effet, des qualités sensorielles inéga-
lées, notamment des saveurs fruitées
très originales : orange, mandarine et
même litchi, et se distingue par une
bonne acidité, une faible amertume et
surtout un faible taux de caféine.
a la DécOuverTe Du bOurbON pOINTu
La route des caféiers permet de re-
trouver le Bourbon Pointu qui, du fait
de sa rareté et des soins qu’il exige
est l’un des cafés les plus chers au
monde !
Aujourd’hui, le Bourbon Pointu est
également relancé en Guadeloupe et
en Nouvelle-Calédonie dans la pers-
pective d’une production haut de
gamme. Après bien des péripéties, ce
café d’exception retrouve aujourd’hui
ses lettres de noblesse. b
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Maisons creoles 73
Facile et économiquePréparation : 30 minutesCuisson : 35 minutes
ingredienTs pour 4 personnes
4 blancs de poulet1 aubergine
1 poivron rouge2 oignons
2 gousses d’ail4 cm de racine de gingembre
12 olives noires150 ml de lait de coco
2 cuillères à café de curry vert3 cuillères à soupe d’huile d’olive
Quelques feuilles de basilicGros sel
TexTe & phoTos © Cooklook.neTreceTTe
urrypoulEt dE
Laver et couper l’aubergine en cubes.Peler et hacher ail et oignon.Laver, trancher et épépiner le poivron.Faire dégorger ces légumes avec un peu de gros sel sur du papier absor-bantCouper les filets de poulet en 5 ou 6 morceaux, puis les faire dorer à l’huile, 8 à 10 minutes, dans une cocotte.
Ajouter les légumes dégorgés ainsi que les olives et le gingembre pelé et râpé. Faire revenir à feu doux tout en mélangeant, quelques minutes. Ajouter le lait de coco, le curry, bien mélanger et laisser cuire, une ving-taine de minutes.Servir chaud avec quelques feuilles de basilic, accompagner de riz blanc.
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Facile et économiquePréparation : 40 minutesPas de cuissonRéfrigération : 4 heures
ingredienTs pour 4 personnes
1 ananas2 grenades1 citron vert
1 pamplemousse rose1 orange
1 pointe de gingembre finement haché
Une dizaine de feuilles de menthe
tArtArE AnAnAS d’
Peler et découper l’ananas en petits morceaux. Déposer dans un saladier, ajouter 5 feuilles de menthe finement ciselée, le gingembre et le miel. Mélanger, fil-mer et réserver au frais.
Peler et égrainer les grenades. Réser-ver 2 cuillères à soupe pour la déco. Mixer le reste avec le jus de l’orange.
Ajouter le citron et le pamplemousse pelés à vif et découpés en petits mor-ceaux. Mélanger, filmer et réserver au frais.Servir dans une assiette creuse en disposant l’ananas en dôme ou autre forme vous convenant.Verser le cocktail d’agrumes autour. Décorer de quelques grains de gre-nade et d’une feuille de menthe.
eT cOckTaIl D’agrumes