magazine le jardinier d'intérieur — volume 4, no. 2 (mars / avril 2009)

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Saint-Patrick : Saint-Patrick : l’histoire du trèe l’histoire du trèe Ode au pollen : Ode au pollen : le transport via le transport via Air-Hyménoptère Air-Hyménoptère La bre de coco La bre de coco à l’assaut de à l’assaut de l’horticulture l’horticulture Le phytoplancton Le phytoplancton en danger en danger Le saule rieur : Le saule rieur : source d’inspiration pour le source d’inspiration pour le développement durable développement durable Volume 4 — Numéro 2 Volume 4 — Numéro 2 www.tigmag.com www.tigmag.com ISSN: 1718-1097 - Bimestriel ISSN: 1718-1097 - Bimestriel Mars / Avril 2009 Mars / Avril 2009

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Saint-Patrick : Saint-Patrick : l’histoire du trèfl el’histoire du trèfl e

Ode au pollen : Ode au pollen : le transport via le transport via

Air-HyménoptèreAir-Hyménoptère

La fi bre de coco La fi bre de coco à l’assaut de à l’assaut de l’horticulturel’horticulture

Le phytoplancton Le phytoplancton en dangeren danger

Le saule rieur : Le saule rieur : source d’inspiration pour le source d’inspiration pour le développement durabledéveloppement durable

Volume 4 — Numéro 2Volume 4 — Numéro 2www.tigmag.comwww.tigmag.comISSN: 1718-1097 - BimestrielISSN: 1718-1097 - Bimestriel

Mars / Avril 2009Mars / Avril 2009

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Ode au pollen, le transport via Air-HyménoptèrePar Sylvie Laberge

La fibre de coco à l’assaut de l’horticulturePar Ralph B.

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BOTANIQUE 8 Spécial fête de Saint-Patrick

Dans la famille des Fabacées, le trèfle

Par Bruno Bredoux

26 Tout sur une plante d’intérieur :

Les Caladium

Par Daniel Fortin

38 Les acides des fruits, légumes et végétaux

Par R. Raynal

44 Curiosité botanique : Lophophora Williamsii

Par D.F.

46 Nos amis, les polinisateurs

2e partie : Ode au pollen,

le transport via Air-Hyménoptère

Par Sylvie Laberge

TECHNIQUES28 Le saule rieur (Salix viminalis), une solution

ou une innovation?

Par Jessy Caron

50 La fibre de coco à l’assaut de l’horticulture

1ère partie : Des économies en eau

et en éléments nutritifs

Par Ralph B.

56 Éclairage horticole

Projecteur sur l’entreprise EYE Lighting

Par Len Thomas

ENVIRONNEMENT20 Le phytoplancton en danger

Par Dave Guillemette

24 L’Himalaya, réserve de CO2

Par Bruno Bredoux

36 Woodstock, une histoire qui remonte au début

du 20e siècle

Par Bruno Bredoux

Et nos rubriques habituelles Nouvelles et brèves

14-16-18

Nouvelles de l’industrie

12-14-16-18-32-40-62-63

Magasinage

60

Q&R

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N.B. pour consulter notre table de conversion des

mesures, reportez-vous à : www.tigmag.com

Publié par : Green Publications Vertes • Directeurs de la publication : Roxanne Lekakis ([email protected]) & Stan Daimon • Rédacteur en chef : Bruno Bredoux

([email protected]) • Directeur des ventes et du marketing : William Fitzmaurice ([email protected]) • Comité de rédaction : Helene Jutras, Bruno Bredoux,

Roxanne Lekakis, Anna Kanaras, William Fitzmaurice • Directrice artistique : Anna Kanaras • Coordination éditoriale : Bruno Bredoux • Ont collaboré à ce numéro : Ralph B., Bruno Bredoux, Stan Daimon,

Daniel Fortin, Dave Guillemette, Helene Jutras, Roxanne Labelle, Sylvie Laberge, Patrick Laberge, Fred Leduc, R. Raynal, Len Th omas, vieux bandit. • Traduction : Helene Jutras, trad. a. • Conception de la

couverture : Anna Kanaras, d’après une photographie de Patrick Laberge • Illustrations : Anna Kanaras (voir aussi les crédits photos en page 64) • Distribution : voir notre site Internet (www.tigmag.com)

pour une liste complète de nos distributeurs • Administration : Roxanne Labelle ([email protected]) • Renseignements : [email protected].

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA, Téléphone : 450 628-5325, Télécopieur : 450 628-7758, Site Internet : www.tigmag.com.

© 2009, Les Publications Vertes, Laval, Qc, Canada. Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie

ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur. En cas d’erreur ou pour toute information erronée, provenant d’un de nos auteurs, la responsabilité du magazine (Le Jardinier

d’Intérieur) et de l’éditeur (Publications Vertes) ne peut être engagée. De même, l’éditeur décline toute responsabilité pour tout problème résultant de l’application infructueuse d’un

conseil prodigué par un auteur dans un article de ce magazine. Dépôt légal : 1er trimestre 2006. Bibliothèque nationale du Canada, Nº D927565. Bibliothèque nationale du Québec.

ISSN : 1718-1097. Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles Ltée, Terrebonne, Québec, J6Y 1N9.

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4 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Sommaire et crédits | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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VOLUME 4 NUMÉRO 2 | 5

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Éditorial

Pour une fois, il n’y aura plus de jaloux entre les lecteurs anglophones et les lecteurs francophones de Th e Indoor Gardener Magazine/Le magazine Le Jardinier d’Intérieur. En eff et, qui sera encore jaloux, car il peut enfi n lire dans sa langue d’aussi beaux livres que ceux que nous off rent les éditions Van Patten (www.vanpattenpublishing.com). Superbement illustrés et très bien écrits, les livres de leurs diff érentes collections off rent une première dans le domaine de la littérature consacrée au jardinage intérieur. Bien sûr, George F. Van Patten et Alyssa F. Bust ont déjà écrit de nombreux livres sur le sujet auparavant et ailleurs aussi, et ils sont des vedettes inégalées dans le domaine de l’édition jardinière. Maintenant, grâce aux Éditions Mama en France, la plupart des ouvrages de ces deux incollables du jardin intérieur sont off erts en français. On ne peut que saluer cette initiative, car les vraies vedettes du jardinage intérieur sont peu nombreuses et surtout anglophones. Bien sûr, il y avait déjà des traductions de livres américains ou néerlandais en circulation, et même de petits fascicules souvent mal imprimés comme les vieux ouvrages « boudinés » à la machine chez votre quincailler du coin, mais jamais il n’y eut de contribution aussi importante et originale en matière de culture intérieure qu’avec la collaboration des deux éditeurs américain et français que nous saluons ici. De savoir que Van Patten est basé à Barcelone en Espagne nous encourage aussi à penser que bientôt ces ouvrages trouveront le chemin des librairies hispanophones dans la langue de Cervantès. Et on espère les versions en chinois, japonais, hindi, roumain, etc., pour bientôt.

Aussi bien le cultivateur expérimenté que le jardinier novice trouveront dans ces livres non seulement les leçons nécessaires à la culture intérieure, mais aussi un discours

environnemental et pragmatique qui inspire. Car ces livres off rent chacun un sujet central, que ce soit le bouturage, le CO

2, la culture sur

laine de roche, ou encore sous les lumières à décharge à haute intensité, etc., qui est couvert de A à Z. Ils font un tour complet de toutes les étapes cruciales de la culture intérieure. Nous nous réjouissons pour les auteurs, mais aussi pour les lecteurs, qui ont enfi n accès dans leur langue à ces « bibles » du jardinage. Et comme le dit un lecteur sur Amazon.fr : « De toutes les satisfactions et gratifi cations personnelles que peut procurer la lecture des livres de cet éditeur, celle que je préfère… c’est la joie de voir sa propre production de légumes, fruits ou fl eurs d’intérieur prendre vie devant soi en ayant toujours à portée de main la réponse la plus précise à la question la plus pointue que l ’on peut se poser! ». Cultiver chez soi sous un jour favorable est indéniablement gratifi ant, en eff et. Et l’un des atouts de ces publications en plusieurs langues, et non le moindre, est de créer un lexique et des défi nitions qui trouvent leurs équivalences dans chacune d’entre elles sans que l’on se trouve devant un vocabulaire ou des interprétations qui sèment la confusion comme ce fut – et comme c’est encore parfois malheureusement – le cas ici et là, et jusque dans ce magazine… Alors, « fungus gnat », c’est un moucheron noir ou une mouche des champignons? Je vous laisse argumenter!

« L’internationale » des cultivateurs

d’intérieur arrive!

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« On peut enfin lire

dans notre langue

d’aussi beaux livres

que ceux que nous offrent

les éditions Van Patten. »

Les livres de Jorge Cervantès sont maintenant off erts en français grâce à Mama Éditions.

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La famille des fabacées (Fabaceae), à laquelle appartient le trèfl e, comprend 18 000 espèces classées en trois sous-familles et près de 400 genres. Les fabacées sont aussi appelées légumineuses, même si toutes les légumineuses ne sont pas des fabacées. En eff et, si la majeure partie des légumineuses – plantes qui vivent en relation symbiotique avec les bactéries installées dans leurs racines – sont à classer dans la famille des fabacées, il existe deux autres familles de légumineuses, qui regroupent chacune peu de variétés, mais assez cependant pour constituer des groupes distincts : les césalpiniacées (cassiers, caroubiers, féviers, etc.) et les mimosacées (mimosas, acacias, albizias, etc.). Cette classifi cation est toutefois sujette à caution, la plupart des botanistes ne s’entendant pas sur des nomenclatures défi nitives, ce qui fait que, le plus souvent, on retrouve le terme « légumineuses » comme synonyme pur et simple de fabacées. Il faut aussi savoir que tous les légumes ne sont pas des légumineuses! Si ce dernier terme a eff ectivement donné le mot légume, on sait par exemple que les choux, les courgettes ou les tomates ne sont pas des légumineuses.

La famille du trèfle est d’une grande diversitéLes fabacées sont des plantes dicotylédones (les jeunes pousses présentent une plantule à deux cotylédons) et ces plantes à fl eurs jouent un rôle agricole et économique fort important pour l’humain. En raison de la forme caractéristique de leurs fl eurs et de la disposition de leurs pétales en ailes de papillon, on a longtemps répertorié les fabacées sous l’appellation de papilionacées. Les bactéries présentes dans les nodosités des racines des fabacées, comme le rhizobium, sont responsables d’un phénomène appelé symbiose trophique, qui permet à la plante de capter l’azote dans l’atmosphère et de se l’approprier au niveau de la masse racinaire sous forme d’une substance azotée qui constitue

Saint-patrick | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Dans la famille des fabacées, le trèflePar Bruno Bredoux

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VOLUME 4 NUMÉRO 2 | 9

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Saint-patrick

son élément nutritif principal. Cette fonction est fortement bénéfi que à plusieurs points de vue :

• ces légumineuses riches en azote peuvent servir « d’engrais vert »;

• elles peuvent se cultiver sur des terres pauvres en azote;

• elles se passent aisément de l’ajout d’engrais azoté à leur programme nutritif;

• elles off rent une source élevée en protéines pour l’alimentation humaine et animale;

• elles constituent aussi une source non négligeable de matières grasses et de production de bois;

• enfi n, certaines espèces sont devenues des plantes ornementales très appréciées.

La famille des fabacées regroupe des plantes qui vivent aussi bien dans les zones froides que dans les lieux tropicaux. On y retrouve des arbres, des arbustes, des lianes, des légumes et des plantes herbacées ou fourragères. Les légumes secs comme les lentilles, haricots, fèves, pois mange-tout, pois rouge, pois chiche, etc., constituent le sous-groupe le plus important. Ensuite viennent les plantes fourragères comme le trèfl e, les vesces, la luzerne, le soja, les sainfoins et les pois fourragers. Une autre grande proportion de la famille

des fabacées s’apparente à des fl eurs ornementales (lupins, genêts, ajoncs, glycines, lotus, etc.). Enfi n, des plantes reconnues pour leur production en matières grasses et en huile (arachide), des plantes utilisées comme condiments (réglisse), des plantes médicinales (vulnéraire ou millepertuis à sous) et des plantes dont on utilise le bois (robinier faux acacia) complètent la diversité de cette famille.

Les caractéristiques du trèfle et sa mythologieBien placé parmi les fabacées, on trouve donc le trèfl e (trifolium, du latin pour trois feuilles) qui dispose lui-même d’une très grande variété, puisqu’il ne compte pas moins de 240 espèces, que l’on n’énumérera pas toutes ici! Parmi ces 240 espèces, seulement une trentaine présentent un intérêt, soit pour la nourriture des animaux, soit comme plante ornementale de gazon ou de bordures et rocailles, soit, encore, pour la production de miel. Quand on pense à une feuille de trèfl e, on imagine le plus souvent (bêtement) trois feuilles vertes en forme de cœur. On est loin de songer à la diversité qu’off rent les variétés de trèfl e. Elles vont de la grande gamme de coloris du feuillage – de vert tendre à bicolore vert-blanc à chocolat –, en passant

par les fl eurs blanches, jaune rose ou incarnat, et en fi nissant par l’aspect du feuillage lui-même, qui peut compter de trois à… dix-huit feuilles (le record à ce jour)! Alors, après tout, trouver un trèfl e à quatre feuilles est peut-être plus facile qu’on ne le croit. Ainsi, lors de la dernière édition du Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, en France, des artistes et architectes paysagers, Ludovic Smagghe et Nicolas Menu, ont conçu un jardin regroupant 37 espèces hybrides de trèfl e, donnant un aperçu de toutes les nuances de couleurs de feuillage possible et off rant des combinaisons de trois à dix feuilles. Un gazon a été ensemencé avec la variété Luclair, hybride d’une ancienne variété de trèfl e blanc (trifolium repens L.) au feuillage bicolore (vert et blanc), qui présente quelques spécimens à quatre feuilles.

Les visiteurs de l’exposition pouvaient donc s’adonner à cette quête ancestrale, la recherche du porte-bonheur ultime, le trèfl e à quatre feuilles. La première feuille représente l’espoir, la deuxième la foi, la troisième l’amour et la quatrième, bien sûr, la chance. Cependant, la recherche peut s’avérer longue… La probabilité de trouver un trèfl e à quatre feuilles dans la nature (pas dans un jardin d’artiste

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ensemencé de plantes mutantes) est de 1 sur 10 000 trèfl es à trois feuilles. Les scientifi ques attribuent cette occurrence à une très rare mutation du feuillage de trifolium repens L. Des facteurs environnementaux, comme la pollution ou la composition de certains sols, en seraient la cause. Le printemps, avec son abondance en végétation et en production de chlorophylle donnant des feuilles d’un vert plus intense, serait le meilleur moment pour la « chasse » au trèfl e à quatre feuilles. Au moyen-âge, le trèfl e des jeux de cartes divinatoires, lorsqu’il était tiré au sort, devait annoncer pour celui qui l’avait obtenu une importante rentrée d’argent. Cette symbolique avait été attribuée au trèfl e par les cartomanciens, les astrologues et les devins depuis la nuit des temps, sans qu’on en connaisse la raison originale (bien que ce soit probablement lié à son association aux jeux et aux gains que ceux-ci procurent). Ainsi, de là à ce que l’argent fasse le bonheur, il n’y avait qu’un pas. D’où la transformation du trèfl e en emblème du bonheur!

Le trèfl e est aussi emblématique de l’Irlande, le pays vert

où il pousse en abondance. C’est

au 5e siècle que remonte cette entrée du trèfl e

dans la mythologie irlandaise. En

eff et, l’Irlande

fut le premier pays non romain à être évangélisé par le fi ls d’un offi cier gallo-romain nommé Pádraig, réduit en esclavage, puis émancipé pour être berger, se convertissant au christianisme pour devenir prêcheur et être ensuite canonisé sous le nom de Naomh Pádraig, autrement dit, Saint Patrick (c. 385-461). La légende veut que Pádraig, confronté à la tâche de faire comprendre le mystère de la Sainte Trinité à ses ouailles, trouva dans la simplicité des trois feuilles de trèfl e l’illustration la plus appropriée pour rendre la teneur de ses sermons accessibles aux futurs convertis. Les symboles liés au chiff re trois étaient déjà abondants chez les Celtes, comme la triskèle et le triangle isocèle. Le trèfl e s’y ajoute donc par la suite, donnant aussi naissance à une association de trois saints fondant une triade de saints patrons pour le pays : Patrick (Naomh Pádraig), Colomban (Naomh Colmcille) et Brigitte (Naomh Bríde). De même, pour que la légende soit complète, on retrouve le trèfl e sous trois noms diff érents dans le vocabulaire de l’île verte! D’abord un mot d’origine celtique, « shamrock » qui se décline en « seamróg » en gaélique irlandais et en « seamrag » en gaélique écossais, puis le mot « clover », issu des dialectes germaniques, et enfi n, dérivé du latin trifolium, le mot « trefoil ». L’utilisation du trèfl e comme symbole de la Saint Patrick ne remonte cependant qu’au

17e siècle, et c’est en 1737 à Boston, aux États-Unis, qu’eut lieu la toute première fête de la Saint-Patrick telle qu’on la connaît maintenant, et non pas dans la mère patrie.

En France, où Patrick est devenu Patrice, un célèbre proverbe associe la date du 17 mars, jour de la Saint-Patrick, à la bonne date pour commencer les semis : « Sème des pois à la Saint Patrice, tu en auras à ton caprice. » Tandis qu’un autre dicton annonce le retour du beau temps : « Quand il fait doux à la Saint Patrice, de leurs trous sortent les écrevisses. »

Quelques variétés de trèfle cultivées en Amérique du NordTrifolium pratense L. – Trèfl e commun, trèfl e rouge ou trèfl e violet (trèfl e rouge à une coupe et trèfl e rouge à deux coupes) : Vivace, mais de courte durée, soit un à trois ans, car il a tendance à avoir des rendements plus faibles d’année en année, si bien que les cultivateurs en font des rotations de culture de deux ans en moyenne. Il apprécie les sols à forte humidité et à forte acidité. Ayant du mal à sécher, on l’utilise peu sous forme de foin, car la moisissure s’y installe. Par contre, il fournit un bon ensilage et constitue un bon pâturage s’il est associé à d’autres légumineuses. Cependant, sa principale utilisation de nos jours est développée pour l’engrais vert. Il existe deux variétés de trèfl e rouge, le « deux coupes » fl eurissant la première année, alors que le « une coupe » ne fl eurit que la seconde année.

Trifolium hybridum L. – Trèfl e d’Alsike : Vivace, mais cultivé comme une plante bisannuelle, on le ressème tous les deux ans. Il aff ectionne particulièrement les sols engorgés au drainage réduit et tolère les terres très acides. Il se cultive pour les foins (une coupe par an) et comme pâturage. Les agriculteurs l’apprécient cependant peu, car il est dangereux pour les chevaux, étant responsable d’une photosensibilité excessive chez les équidés et créant potentiellement des dommages irréversibles à leur foie. Il faut absolument le bannir des foins ou pâturages destinés aux chevaux.

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Trifolium repens L. – Trèfl e blanc (trèfl e blanc à pousse basse et trèfl e blanc à pousse élevée) : Vivace de courte durée, pouvant cependant étaler sa culture sur cinq ans. On le ressème généralement tous les deux ans. Le trèfl e blanc (trifolium repens L.) off re deux variétés de hauteur de plant (basse ou élevée) et les agriculteurs en cultivent surtout trois types suivant leur taille (du plus petit au plus haut) : le trèfl e blanc sauvage, le trèfl e rampant et le trèfl e Ladino. Ces variétés craignent particulièrement la sécheresse et demandent une humidité forte et constante. On les cultive principalement en pâturages, car leur sapidité est excellente, de loin la meilleure de toutes les variétés de trèfl e, et parce que le broutage à ras par les troupeaux ne freine pas leur repousse. Cette particularité est due à leurs stolons (ou tiges), qui rampent sur le sol et qui ont des racines très profondes. De plus, l’un des atouts majeurs du trèfl e blanc est qu’il se sème très bien sur les sols gelés.

Trifolium subterraneum L. – Trèfl e souterrain ou trèfl e Kura : Vivace ayant

une longévité de cinq années et plus. La résistance de cette

variété est due à son réseau fort dense

de rhizomes (ou tiges souterraines),

qui lui off re une possibilité

de multiplication

toujours plus dense avec le temps. Il faut cependant être patient avant qu’il ne s’installe sur un terrain. On doit absolument lui associer le bon rhizobium et il est très fragile la première année. Une fois implanté, il résiste au froid et aux aléas du broutage et il tolère des sols peu fertilisés, au pH et au drainage inférieurs aux moyennes requises. On cultive le trèfl e Kura essentiellement pour les pâturages.

Melitotus alba Medikus – Trèfl e d’odeur ou mélilot à fl eurs blanches : Bisannuel à la croissance très lente, dont la fl oraison n’a lieu que la seconde année, il est surtout utilisé comme engrais vert ou pour alléger les sols, en aérant la couche souterraine. Ses tiges grossières et longues et la présence de coumarine dans sa composition en font un trèfl e peu couru par le bétail. De plus, si du foin à base de trèfl e d’odeur vient à moisir, il peut s’y développer du dicoumarol, qui est un anticoagulant fatal pour bien des animaux.

Melitotus offi cinalis (L.) Pallas – Trèfl e d’odeur ou mélilot à fl eurs jaunes : Bisannuel à croissance lente, ce trèfl e d’odeur a meilleur goût que son cousin à fl eurs blanches. Sa sapidité étant meilleure, de même que sa fragrance, il est plus apprécié du bétail et est utilisé pour les pâturages. De plus, les abeilles y butinent volontiers, en faisant un trèfl e recherché par les apiculteurs. Le mélilot à fl eurs jaunes ne fl eurit pas la première année et se développe rapidement au printemps de la seconde année de culture. Il est plutôt utilisé comme fourrage entreposé et comme ensilage, car son foin moisi peut aussi développer le dicoumarol.

Trifolium incarnatum – Trèfl e incarnat ou trèfl e farouche : se reconnait à son feuillage vert pâle et duveteux, ainsi qu’à ses sommités fl euries d’un rouge vif et à sa tige pouvant atteindre de 30 à 50 cm. Il possède une seule racine pivotante et riche en nodules. Peu résistant au froid, il se cultive peu au Canada. Il demande un sol au pH variant entre 5 et 7.

Trifolium alexandrinum – Trèfl e Berseem ou trèfl e d’Alexandrie : Semblable à l’incarnat, mais variant en taille de 30 cm à 1,20 m avec un

feuillage légèrement duveteux, une tige creuse et des fl eurs blanc-jaune. Il tolère des sols plus secs et un pH variant de 6,5 à 7,5 ainsi que les terrains de sable fi n.

Autres variétés cultivées : Trifolium resupinatum L. – Trèfl e de Perse; Trifolium fragiferum L. – Trèfl e fraise; Trifolium vesiculosum Savi – Trèfl e Arrowleaf; Lotus corniculatis – Trèfl e cornu; des variantes de Trifolium incarnatum – Trèfl e incarnat à fl eurs blanches, Trèfl e jaune des sables (Anthyllis vulnéraire); etc.

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Nouvelles de l’industrie

MegaWatt Horticulture présente : 1. Les réservoirs Green Gold : ils sont fabriqués en plusieurs grandeurs pour faciliter leur installation sous les tables de fl ux et de refl ux ou pour convenir aux systèmes aéroponiques et aux systèmes modulaires. De qualité supérieure, ils sont munis d’inhibiteurs aux rayons UV pour résister à la fi ssuration et à la dégradation causée par les rayons ardents d’un éclairage artifi ciel ou du soleil. Profonds, les réservoirs Green Gold sont gradués pour faciliter leur remplissage : le modèle de 100 litres est de 78,75 x 78,75 x 28 cm, soit 31 x 31 x 11 pouces (longueur x largeur x profondeur); celui de 260 litres : 114,3 x 114,3 x 30,5 cm, soit 45 x 45 x 12 pouces et celui de 378 litres : 129,5 x 129,5 x 34,3 cm, soit 51 x 51 x 13,5 pouces. 2. B’Cuzz Coco : la compagnie MegaWatt Hydroculture est fi ère d’annoncer qu’elle est maintenant la seule distributrice de tous les produits B’Cuzz au Québec et en Ontario. Atami fabrique plusieurs substrats de croissance (pour le sol ou la fi bre de coco), des engrais liquides et des biostimulateurs. Avec son contrôle de la qualité extrêmement rigoureux des matières premières, des ingrédients et des méthodes de production, Atami s’est hissé au rang des chefs de fi le en tant que fournisseur. Atami introduit maintenant une nouveauté dans sa gamme de produits pour le marché nord-américain : B’Cuzz Coco. Offert en formats A + B de 1 L, 5 L, 10 L et 20 L par MegaWatt Hydroculture, ce nouveau substrat complémente la gamme novatrice des produits Atami, une gamme réputée pour offrir aux jardiniers des résultats concrets.

Veuillez contacter votre représentant MegaWatt HydroCulture au 1 800 575-2515 (www.megawatthydro.com).

Chez Homebox, Drynet est désormais offert seulUn célèbre produit d’Eastside-Impex, la Drybox, ne sera désormais plus en vente en tant que tel. Mais rassurez-vous, c’est une bonne nouvelle! La compagnie a décidé de proposer le Drynet en tant qu’article à part entière, et donc utilisable dans de nombreuses Homebox. Sous son ancienne forme, la Drybox était simplement composée de la Homebox Light avec le procédé Drynet intégré. Le Drynet vous permet de sécher vos plantes directement dans votre Homebox, en toute simplicité. Le Drynet est emballé dans un sac rond extrêmement pratique, et son installation ne prend que quelques instants. Ouvrez simplement les fermetures du sac et les 6 niveaux du Drynet se mettront en place comme par magie. Vous pouvez au choix utiliser 2, 4 ou 6 niveaux. Suspendez maintenant le Drynet dans votre Homebox et faites fonctionner votre système de ventilation durant toute la période de séchage : une solution on ne peut plus simple et vraiment effi cace! Le Drynet s’adapte parfaitement aux produits Homebox L, XL et XXL. C’est l’outil idéal dont vous ne pourrez plus vous passer pour tous vos séchages. Son diamètre ouvert est de 90 cm (35,5 pouces), sa hauteur de 180 cm (soit 71 pouces), son diamètre emballé de 35 cm (soit 13,75 pouces) et sa hauteur de 10 cm (4 pouces). Il dispose de 6 niveaux et de 2 x 2 niveaux additionnels amovibles.

Le régime au vinaigre d’Emily, par Emily Thacker, éditions La Maison du Saule, Paris 75017

Du vinaigre pour mincir

Emily Th acker est l’auteur des célèbres Th e Vinegar Book (1994) et Emily’s Vinegar Diet Book, 1997 (Le régime au vinaigre d’Emily,

traduit en français en 2006). Selon cette « spécialiste du vinaigre », la consommation quotidienne de vinaigre contribue sans aucun danger à accélérer les dépenses d’énergie pour aider à brûler naturellement les graisses superfl ues qui se concentrent bien sûr au niveau des habituelles zones à problèmes. Pour suivre ce régime, il n’y a aucune raison de changer ses habitudes alimentaires, et aucun exercice contraignant à réaliser. Les régimes draconiens sont diffi ciles à suivre, peuvent être dangereux pour la santé et donnent souvent un « eff et yoyo », alternant perte de poids et regain de tour de taille. Avec le régime d’Emily Th acker, trois principes entrent en ligne de compte : les vertus du vinaigre sur le métabolisme, les proportions à respecter et la thermogénèse. Ce dernier principe est en fait le processus basé sur l’utilisation de certains aliments qui nécessitent

pour leur digestion plus de calories qu’ils en apportent. Ils obligent ainsi l’organisme à puiser dans les réserves. Ainsi, manger en activant son rythme métabolique ainsi que la digestion des cellules graisseuses entraînent la personne qui consomme du vinaigre chaque jour vers un état de santé optimal et un poids mieux contrôlé, voire idéal.

Dans son ouvrage, Emily Th acker propose donc diff érentes recettes de cocktails « brûle-énergie » à base de vinaigre. Ces solutions à base de vinaigre doivent être prises une fois par jour, sans vous priver de vos trois repas copieusement nourrissants habituels. Le vinaigre possède de nombreuses autres vertus que ses qualités amincissantes. Vous pourrez aussi découvrir dans ce livre comment la consommation quotidienne de vinaigre peut aider à se maintenir en meilleure forme. Et rassurez-vous, si vous êtes perplexe à l’idée d’avaler des cuillérées de vinaigre pur, sachez que l’association du vinaigre avec le miel, par exemple, est encore plus bénéfi que (sans parler d’une amélioration non négligeable au goût!). Depuis sa découverte, il y a plus de 10 000 ans, le vinaigre sert aussi bien à faire briller le chrome qu’à soulager les douleurs. Ce livre de recette recense donc plus de 300 utilisations possibles, non seulement pour le régime minceur, mais aussi pour toutes les tâches de la vie quotidienne. Le vinaigre améliore la tonicité du corps, contribue à une bonne circulation sanguine, aide à éliminer les pellicules, etc. Alors, plus de raison d’être « pisse-vinaigre »! Avec la recette de base (2 cuillérées à thé de vinaigre par jour), vous serez déjà sur la bonne voie!

– T.P.

Les plantes à acides gras : des vertus pour les soins du corps

Les plantes à acides gras, comme le chanvre ou le canola, off rent des ressources inégalées, de leurs vertus médicinales à leurs applications dans le simple bien-être au quotidien. Grâce à leurs acides gras essentiels, elles constituent une ressource

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Nouvelles & brèves | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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Nouvelles & brèves | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Technafl ora annonce :Trois nouveaux partenariats

mondiaux de distribution

Chaque nouvelle année apporte son lot d’innovations, et cette année ne fait pas exception à la règle. Technafl ora Plant Products est particulièrement fi ère de présenter ses nouveaux distributeurs nord-américains, des partenaires exceptionnels et dévoués aussi bien au Canada qu’aux États-Unis : Micro Hydroponics et R&M Supply. De plus, Technafl ora est tout aussi enthousiaste au sujet de son nouveau partenariat, sur le marché européen, avec un nouveau distributeur espagnol, Planeta Orgánico à Madrid.

Ces trois nouveaux partenaires de Technafl ora vont offrir la gamme complète des produits de la compagnie de Colombie-Britannique, une ligne exceptionnelle qui comprend des classiques comme : B.C. Hydroponic Nutrients, Thrive Alive B-1, Sugar Daddy, MagiCal, le gel d’enracinement Rootech et la fameuse mallette comprenant l’ensemble de démarrage pour la Recette de Réussite (3 produits réunis pour un cycle complet de culture).

Développer le partenariat avec de nouveaux distributeurs assure que les clients de Technafl ora ne rencontrent plus aucun obstacle dans l’approvisionnement en produits de la compagnie. De plus, chaque client peut ainsi faire ses achats en gros auprès du distributeur qui lui convient le mieux.

Micro Hydroponics offre un service complet de distribution et de fabrication de produits qui valorisent et révolutionnent l’industrie horticole. Créé en 2000, Micro Hydroponics a d’abord fait des affaires dans le domaine de la vente au détail sous le nom de « Pure Food Hydroponics ». Grâce à une clientèle fi dèle et au succès l’accompagnant, Micro Hydroponics a du quitter son emplacement original pour un local beaucoup plus vaste – à San José, en Californie – lui permettant de se lancer dans la distribution en gros. En mai 2007, Micro Hydroponics a vendu la bannière Pure Foods Hydroponics pour se consacrer uniquement au domaine de la vente en gros.

Micro Hydroponics est fi ère d’être un distributeur national pour une multitude de produits de qualité, mais l’entreprise s’enorgueillit particulièrement d’offrir de vastes ressources en information horticole et de nombreux services pour les jardiniers. Les clients peuvent contacter Micro Hydroponics au 1 408 321-0123 ou par courriel à : [email protected].

de base, sous forme d’huile, en cosmétique. Dans le tableau ci-après, voyez la répartition des principaux acides gras suivant les diff érents types de plantes qui en off rent le plus. Du chanvre à l’olive en passant par le lin ou le maïs, toute une gamme de produits pour le corps peut être ainsi déclinée à partir des huiles

essentielles extraites de ces plantes. Pour en savoir plus, visitez le site de la compagnie franco-américaine Gué-Mary, basée aux Aynans en Provence : www.4angelips.com.

– V. Green

La nouvelle Homebox S

La compagnie allemande Eastside-Impex vient d’ajouter une nouvelle taille de chambre de culture à sa gamme de produits, et ce, afi n de répondre à la demande de ses nombreux clients. La Homebox S s’insère entre la Homebox XS et la Homebox L. Elle est petite, légère et extrêmement compacte. Après assemblage, ses dimensions sont de 80 cm sur 80 cm sur 160 cm (soit en pouces :

31,5 sur 31,5 sur 63). La Homebox S est la solution idéale pour les jardiniers dont le budget est serré, mais qui restent intraitables sur la qualité. Ce nouveau modèle est particulièrement adapté à la culture des plantes mères ainsi qu’à une production à petite échelle pour usage personnel. Le système d’éclairage recommandé est de type HPS 250W ou CFL de puissance correspondante. La Homebox S s’assemble entièrement et facilement en quelques minutes à peine et sans aucun outil. Soigneusement emballée, elle est fournie avec des instructions claires et précises.

La Homebox S possède tous les avantages ainsi que la haute qualité qui font de la gamme Homebox des produits uniques en leur genre

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Nouvelles & brèves | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

R&M Supply est basée à Riverside en Californie depuis 2002. L’entreprise y a développé des produits nouveaux et novateurs sur une base régulière et s’est rapidement imposée comme une entreprise de distribution incontournable et offrant des services complets dans le monde de l’industrie hydroponique et du jardinage en serres.

Le coup de génie de R & M Supply a été la fabrication et la distribution phare des contrôleurs de ventilation et de CO2 de marque Custom Automated Products (CAP). Ces dernières années, R & M Supply a redéfi ni la populaire gamme de produits et de contrôleurs CAP pour créer une gamme complète de produits populaires. Au cours des six dernières années, R & M Supply a développé de nombreux nouveaux produits tels que le système hydroponique Ebb-12 (ou Ebb & Gro System), les systèmes d’éclairage Xtreme Lighting et Valuline, ainsi que les ventilateurs Valuline.

Le service à la clientèle de R&M Supply est de tout premier plan. Son personnel spécialisé sélectionne soigneusement les produits qui peuvent se démarquer et exceller dans une industrie en constante évolution. Plusieurs fois dans l’année, des formateurs de l’entreprise se déplacent et entrent en contact, au cours de foire-expositions, avec l’ensemble de la communauté hydroponique, offrant à l’occasion une mise à jour de leur vaste gamme de produits aux clients. Pour en savoir plus sur leurs offres de service et leurs produits de qualité, visitez www.randmsupply.com ou appelez au 1 866 476-9768.

Depuis 2000, Planeta Orgánico s’est consacrée à servir et à conseiller les clients du commerce de détail hydroponique à travers toute l’Espagne. Comme ce secteur et ses besoins changent rapidement au fi l des ans, Planeta Orgánico s’est adaptée et se consacre à la distribution offi cielle des meilleurs produits de l’industrie hydroponique. Parallèlement, l’entreprise a continué à offrir aux clients un service inégalé et à répondre aux besoins sans cesse changeants de ceux-ci.

Planeta Orgánico possède un réseau de soutien très bien organisé pour ses clients. L’entreprise est fi ère de fournir un personnel hautement qualifi é, apte à conseiller et à former des vendeurs et détaillants pour le plus grand bien de leur vaste gamme de produits de qualité. Planeta Orgánico offre des cours gratuits de formation et de mise à jour professionnelle dans le domaine hydroponique, mettant l’accent sur les nouveaux produits et sur les innovations de l’industrie. Pour plus d’information sur Planeta Orgánico, visitez : www.planetaorganico.org.

et tellement plus robustes que leurs pâles imitations. Cela est dû à leur conception et à leur ingénierie allemande de pointe. Le matériau de couverture est spécialement fabriqué pour ces produits. Il s’agit d’un mélange de tissu PA ultra-résistant pour l’extérieur, de PE noir pour l’intercalaire afi n d’assurer le confi nement de la lumière, et de PE réfl échissant blanc pour l’intérieur. Des fermetures de haute qualité et extrêmement robustes sont intégrées à tous les produits Homebox; ces derniers constituent la base pour une culture effi cace et sûre. Toutes les pièces sont remplaçables. Le nouveau modèle possède une armature métallique à revêtement par pulvérisation et des raccords en nylon à système de verrouillage par pression. Il est hermétique à l’air et à la lumière et dispose de fenêtres de ventilation passive, ainsi que d’orifi ces d’entrée et de sortie pour ventilation, câbles, etc. Il est aussi hermétique à la chaleur et vous off re un couvre-sol étanche supplémentaire.

– Dirk D.

Des vidéos « dʼassemblage pas à pas » sur lʼInternet!

Eastside-Impex a conçu plusieurs vidéos extrêmement pratiques qui montrent comment assembler ses diff érents modèles de Homebox. Vous pouvez regarder ces vidéos en ligne directement depuis leur site ou depuis www.youtube.com (demandez Homebox dans le moteur de recherche). Actuellement, 6 vidéos sont off ertes : Homebox XS, Homebox L, Homebox XXL, Homebox Light, Clonebox et Drynet. Vous pouvez les regarder sur : the-homebox.net/dhtml/downloads.php et youtube.com/profi leuser=OriginalHomebox.

– Dirk D.

Un service FAQ offert en ligne

Une nouvelle version du service FAQ de Homebox est désormais off erte en 8 langues sur le site de la compagnie. Cette section

permet aux visiteurs de trouver les réponses aux questions les plus couramment posées. N’hésitez donc pas à visiter cette page et à lire les diverses questions et leurs réponses : the-homebox.net/dhtml/faq.php. Si vous désirez obtenir de plus amples informations, contactez les membres

du service à la clientèle de la compagnie à l’adresse suivante : [email protected], ou téléphonez au +49 (0)30 26079333. Ils seront ravis de répondre à toutes vos questions. Visitez la page des produits off erts : the-homebox.net/dhtml/product_family_homebox_s.php.

– Dirk D.

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Biologistes et environnementalistes s’inquiètent de la disparition du phytoplancton, premier maillon de la chaîne alimentaire des océans et « fi ltre » pour les excès de CO

2 responsables de

l’eff et de serre. Une réaction en chaîne qui pourrait nous être fatale…

L’utilité du phytoplanctonLe phytoplancton ne joue pas seulement un rôle de nourriture de base pour de nombreux animaux et populations aquatiques. Il est aussi un maillon essentiel de la transformation du dioxyde de carbone et donc un allié dans la lutte contre les dangers climatiques et environnementaux de l’eff et de serre. En eff et, comme pour tous les végétaux, le rôle du phytoplancton consiste entre autres à absorber le CO

2 en excès dans

son habitat naturel et à le convertir en glucides grâce au phénomène de la photosynthèse, aidant ainsi à contrôler les niveaux de gaz à eff et de serre

dans l’atmosphère. Le phytoplancton participe aussi activement aux échanges d’oxygène entre le milieu aqueux et l’atmosphère. Les scientifi ques ont étudié l’habitat naturel du phytoplancton et ont découvert que les eaux à forte concentration en fer dissout étaient plus susceptibles de l’héberger en abondance. Ainsi, les recherches menées récemment ont confi rmé le rôle majeur du fer dans le développement des organismes formant le phytoplancton et, par conséquent, l’infl uence de ceux-ci sur la conversion des excès de CO

2.

On a même découvert que certaines variétés de phytoplancton s’adaptaient à de nouveaux environnements et qu’elles parvenaient même à survivre dans des eaux où la concentration en fer se révélait très faible.

On retrouve, dans les milieux aquatiques, de nombreux autres processus de transformation du carbone, de l’azote, du phosphore, de la silice et de leur circulation entre les diff érentes subdivisions de l’écosystème aquatique : le phytoplancton, les bactéries hétérotrophes et nitrifi antes, le zooplancton, les échanges à l’interface eau-sédiment, la fi xation des molécules libres (phénomène aussi

appelé « adsorption ») des phosphates.

Dans ces milieux à forte population de

phytoplancton (végétal) et zooplancton

(animal), les échanges d’oxygène sont

également fortement représentés. Mais si

un seul élément disparaît, toute la chaîne

écologique se brise. La plupart des eff ets

de la disparition du phytoplancton

favorisent dramatiquement le

développement des bactéries nitrifi antes.

Cela signifi e donc, à plus long terme, un

déséquilibre de l’écosystème aquatique et

de sa biochimie. Une réaction en chaîne

dangereuse annihile les eff ets bénéfi ques

des diff érentes opérations chimiques

jusqu’à la disparition de certaines espèces

animales ou végétales qui dépendent

du phytoplancton, et indirectement,

de celles qui dépendent de ces espèces

elles-mêmes pour survivre. Des mesures

d’urgence s’imposent.

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Environnement | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Changement morphologique, Changement morphologique, développement physiologiquedéveloppement physiologiqueLes rayons UVB modifient les Les rayons UVB modifient les cellules du phytoplancton… cellules du phytoplancton… pour le pire!pour le pire!

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Qu’est-ce qui cause la disparition du phytoplancton?Le trou dans la couche d’ozone est le principal responsable de la diminution des populations de phytoplancton sur Terre. En eff et, moins d’ozone dans la couche de notre atmosphère crée un passage néfaste dans le ciel, donnant un accès à la surface de la Terre aux rayons ultraviolets les plus dangereux. Parmi les rayons ultraviolets, ceux de la catégorie B sont réputés comme extrêmement alarmants. Non seulement les médecins leur attribuent certaines maladies des yeux et des cancers de la peau, mais ils seraient aussi responsables d’un aff aiblissement général du système immunitaire des personnes qui y sont exposées un certain temps. Le rayonnement UVB (soit de 290 à 320 nanomètres dans le spectre lumineux) modifi e les cellules du phytoplancton, entraînant sa disparition. Les premières conclusions sont préoccupantes. Si on ne supprime pas 85% des émissions de chlorofl uorocarbures (ces molécules « miracles » et artifi cielles qui ont été inventées par l’homme et qui sont réputées bonnes à tout faire : servir de propulseur dans les aérosols, évacuer les calories des réfrigérateurs, nettoyer les circuits électroniques, etc.), le trou dans la couche d’ozone ne disparaîtra pas. On a longtemps cru que les chlorofl uorocarbures étaient inoff ensifs, car leurs molécules étaient défi nies comme inertes, mais c’était une grave méprise. En eff et, ils ont la faculté de rester actifs dans l’atmosphère et de s’élever vers ses confi ns. Lorsqu’ils atteignent la moyenne atmosphère, les rayons du Soleil les dissocient en libérant le chlore qu’ils maintenaient jusqu’alors prisonnier de leur composition chimique. C’est ce chlore libéré dans notre atmosphère qui détruit l’ozone.

La couche d’ozone (intacte) dévie les rayons ultraviolets du Soleil et détourne ainsi leur pénétration à la surface de notre planète. Malheureusement, là où il y a maintenant des trous dans la couche d’ozone, la voie est libre pour les UV. Selon la meilleure des hypothèses scientifi ques, il faudrait une cinquantaine d’années pour que ces trous se referment, sous condition qu’on ne contribue pas davantage à leur formation. C’est au-dessus des pôles que notre atmosphère est la plus fragile et cette percée de la couche d’ozone au-dessus des pôles, qui ne fi ltre plus les rayons dangereux du Soleil, imprègne l’imagination des citoyens (qui se mobilisent)

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Environnement

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tout en inquiétant les scientifi ques. Ceux-ci ont découvert que le drame le plus important se joue au-dessus de l’Antarctique, car durant l’hiver austral, des nuages de glace y fi xent certains composés, tout en laissant le champ libre au chlore. Au Pôle Sud, l’air froid forme un gigantesque tourbillon, mais sans qu’il y ait d’échange avec l’air plus chaud des zones environnantes. Au-dessus de l’Antarctique, la taille des « trous » est d’ordre majeur. Au-dessus de l’Arctique, le phénomène est le même, bien que réduit en importance. En eff et, seules les proportions changent. Selon l’image même des scientifi ques, la couche d’ozone y ressemble plus à « un manteau de laine qui serait mangé aux mites. » Peut-être parce que le tourbillon d’air froid du Pôle Nord est très instable, favorisant les échanges avec l’air chaud environnant, ou parce qu’il fait tout simplement relativement moins froid en Arctique.

Des conséquences dramatiques qui s’enchaînentCela signifi e aussi, à plus long terme, la disparition des espèces qui se nourrissaient de phytoplancton. Ce dernier, laissant sa place, favorise la prolifération des algues, qui fi nissent par tomber, en mourant, au fond des rivières, lacs, océans, etc., créant une sorte de cimetière subaquatique. Les principales familles d’organismes vivants composant le phytoplancton sont des diatomées, des dinofl agellés et des coccolithophoridés. Cependant, on y retrouve une grande majorité d’organismes plus petits que 3 μm, ce qu’on appelle en biologie le picophytoplancton. Les organismes plus grands que 3 μm sont classés en nanophytoplancton et en

microphytoplancton. Or, le picophytoplancton constituerait, selon les dernières découvertes scientifi ques, près de 60% de la biomasse du phytoplancton. À l’heure actuelle, et malgré l’avancée de la technologie, il

est pratiquement impossible d’identifi er avec précision la composition taxonomique du picophytoplancton. De plus, les scientifi ques ont remarqué, ces trente dernières années, que la composition du phytoplancton dérive de plus en plus vers les organismes de petite taille (moins de 3 μm). Cela n’aide en rien les environnementalistes, car comment protéger quelque chose qu’on ne connaît fi nalement qu’en partie?

Le zooplancton, quant à lui, est composé d’espèces microscopiques d’invertébrés marins : des chétognathes, des appendiculaires, des copépodes, des salpes, des larves de crabe, des méduses, etc.

Selon les prévisions les plus pessimistes des scientifi ques et des environnementalistes, nous allons « droit dans le mur », mais peu de nos instances gouvernementales le savent ou veulent l’admettre... Avec de grandes populations de phytoplancton

en voie de disparition, on parle de 70% de la production d’oxygène sur Terre qui pourrait s’arrêter d’ici les trente à cinquante prochaines années. Cela implique que seraient appelées à disparaître dans les mêmes périodes de temps :

• plus de la moitié des espèces marines et d’eau douce;

• 35% des espèces de batraciens;• 30% des espèces de mammifères;• 70% des espèces végétales

(disparition la plus massive, qui aura pour conséquence que de nouveaux médicaments potentiels ne seront jamais découverts);

• 100% du phytoplancton victime de la pénétration des rayons UVB dans les eaux douces et salées (déséquilibrant le cycle du CO

2).

Les conséquences dramatiques les plus directes seront :

• les océans Arctique et Antarctique qui absorberont le CO

2 sans pouvoir le

rejeter et en seront donc complètement saturés, ne pouvant plus remplir leur rôle régulateur;

• le ralentissement du Gulf Stream;• l’intensifi cation des tsunamis et autres

catastrophes naturelles;• l’apparition de nouvelles épidémies;• un exode de populations (50 millions

d’individus en mouvement d’après les évaluations les plus pessimistes).

Cette liste est loin d’être exhaustive et serait, de toute façon, trop longue pour être publiée ici, sans compter que certains facteurs ne sont absolument pas connus de nos jours et que leurs conséquences ne sont même pas encore envisageables... Peut-on déplacer les populations de phytoplancton vers des zones où la concentration en fer dans les eaux est plus faible, puisque le phytoplancton semble bien s’y acclimater? Peut-être, mais comment réaliser une telle opération? Diffi cile d’imposer des volontés humaines à des organismes microscopiques. Seule conclusion (en attendant mieux), dame Nature ne s’en portera que mieux… lorsque l’humanité ne sera plus là!

– D.GSources : L’Express, Institut de recherche pour le

développement de Nouméa, Natura Vox et www.master.sduee.upmc.fr/S_ech/P_hydro/arch/memoires2000/

Bourlange2000.pdf

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Selon une étude publiée en novembre 2007 par deux chercheurs français, Valier Galy et Christian France-Lanord, dans la revue Nature, les débris organiques provenant de l’érosion naturelle de l’Himalaya et charriés par les grands fl euves qui y prennent leur source, comme le Gange et le Brahmapoutre, se retrouvent enfouis au fond de l’océan Indien, en entraînant avec eux une quantité non négligeable de molécules de CO

2

captives. D’autres études ont démontré que la plupart des montagnes jeunes et les divers bassins fl uviaux sensibles au transport de sédiments, comme celui de l’Amazone, ne jouent pas le même rôle. Ainsi, à l’échelle de la planète, 70% du carbone organique des fl euves et des rivières est renvoyé dans l’atmosphère. L’Himalaya fonctionne comme une « pompe à CO

2

effi cace », selon l’équipe de chercheurs de l’université de Nancy relayée dans ses expérimentations par le Centre national de la recherche scientifi que (CNRS).

L’étude publiée par les deux chercheurs français indique que les bassins du versant sud de la chaîne montagneuse himalayenne contribuent activement à piéger le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Il se combine alors avec les débris organiques charriés par les fl euves lors de la fonte des neiges et des glaciers. « L’érosion continentale tient une place

prépondérante dans le cycle du dioxyde de carbone », soulignent les deux scientifi ques. Ceux-ci poursuivent : « Nos résultats indiquent que 70% à 85% du carbone organique (issu de l ’ érosion de l ’Himalaya) est capturé durant le transport [des alluvions] ». Les chercheurs ont calculé que le carbone organique ainsi déposé dans la baie du Bengale représente 10% à 20% de tout le carbone organique d’origine terrestre enfoui au fond des océans.

Cependant, Galy et France-Lanord constatent que ce cycle est actuellement perturbé par « une injection massive de CO

2

dans l ’atmosphère [due à l’activité humaine] ». Mais, malgré cela, la continuité du bon déroulement du cycle de recyclage himalayen « est contrôlée par l ’ équilibre entre un apport continu de CO

2 lié à l ’activité volcanique

et une consommation de CO2 par le cycle

biochimique ». Les chercheurs arrivent ainsi à la conclusion que « les bassins du versant sud de l ’Himalaya favorisent l ’exportation et l ’enfouissement de matière organique des sols et contribuent ainsi à pomper le CO

2 de l ’atmosphère ».

Lors de la dernière étape de ce cycle, le delta du Bangladesh draine les molécules de CO

2 accrochées aux

sédiments jusqu’au fond de l’océan Indien.

Parallèlement, les scientifi ques du CNRS ont étudié plus précisément le processus de transport des alluvions. Selon le porte-parole de l’organisme : « L’érosion continentale s’exprime de manière intense au niveau des chaînes de montagnes jeunes comme l ’Himalaya où la combinaison de la mousson et de l ’action de rivières et fl euves au débit impressionnant entraîne un transport de matière érodée excédant un milliard de tonnes par an. […] Pour représenter un tel fl ux de particules, il faudrait imaginer un convoi annuel de camions de sable qui s’étendrait sur une fois et demie la distance Terre-Lune ». Cette action de capture du CO

2

de l’atmosphère par la chaîne de montagnes indo-népalaise s’étale malheureusement sur des dizaines de millions d’années. Ce processus contribue eff ectivement à refroidir le climat, mais sera-t-il trop tard pour l’humanité alors que, dans cette course environnementale, d’autres facteurs contribuent largement et beaucoup plus rapidement au réchauff ement climatique?

– B.B. (d’après AFP, Libération et http://groups.

google.com/group/soc.culture.indian)

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L’Himalaya recycle mieux L’Himalaya recycle mieux le COle CO22 que les autres que les autres montagnes jeunesmontagnes jeunes

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Parmi les nombreuses plantes exotiques que l’on cultive à l’intérieur, aucune n’est aussi colorée que le Caladium x hortulanum, aussi connu sous le nom scientifi que de Caladium bicolor.

Le genre Caladium, de la famille des Aracées (Aglaonema, Colocasia, Diff enbachia, Staphyllum, etc.) compte sept espèces diff érentes, toutes originaires des régions tropicales d’Amérique du Sud. Ce sont des plantes à tubercules souterrains qui portent sur de longs pétioles des feuilles sagittées ou cordiformes en forme d’oreille d’éléphant. Les caladiums vendus dans le commerce sont probablement issus de l’espèce C. bicolor, quoiqu’il ne soit pas exclu que les phytogénéticiens aient eu recours à d’autres espèces. Les feuilles de la majorité de ces cultivars modernes présentent un limbe sagitté assez

typique, mais quelques cultivars montrent des feuilles plus étroites. La feuille des caladiums off re également une texture particulière qui rappelle celle du papier de soie; le coloris des nombreux hybrides off erts sur le marché est des plus spectaculaire. La combinaison des couleurs est vaste : certaines surfaces présentent un coloris vert uni à cœur rouge ou rose à des marbrures ou des panachures complexes de vert, blanc, rose et rouge, les nervures gardant alors une couleur verte sombre.

La plante mesure de 30 à 60 centimètres de hauteur. Dès l’émergence des premières feuilles, des infl orescences s’érigent sur une hampe fl orale qui dépasse quelquefois le feuillage; comme pour toutes les aracées, celles-ci sont des spathes plus ou moins colorées qui entourent un spadice charnu et érigé.

Il existe un grand nombre de cultivars recensés, mais leur appellation est rarement mentionnée par les fournisseurs.

Soins et exigences culturales. Cette plante tropicale est évidemment non rustique sous notre climat extérieur; par contre, sa culture, durant la période estivale, ne pose pas de problèmes à l’extérieur comme plante de pleine terre ou de « potée fl eurie ». Les tubercules sont souvent vendus dans les pépinières pour cet usage. Pour les garder, année après année, il importe de les déterrer avant les premiers gels de l’automne.

Comme plante d’intérieur, sa culture est facile entre le mois de mai et la fi n octobre, alors que nos appartements bénéfi cient d’un apport constant d’air frais chargé de l’humidité extérieure et que le système de chauff age de nos résidences est en repos. Car les

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Dictionnaire botanique | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Les CaladiumLes Caladium

Par Daniel FortinPar Daniel Fortin

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caladiums souff rent du faible taux d’humidité atmosphérique de nos intérieurs cloisonnés. Outre un fort pourcentage d’humidité, cette plante demande une lumière vive, mais pas de soleil direct. On plante les tubercules à la fi n mars ou au début avril dans une terre tropicale, riche en humus qui retient un bon pourcentage d’eau à une température de croissance de 18 à 27°C. En mai, des apports d’un engrais soluble de

type 15-30-15 tous les 15 jours jusqu’à la fi n de juin sont bénéfi ques à sa croissance.

Les caladiums demandent un apport d’eau régulier, mais modéré; les tubercules ne doivent pas baigner dans un sol détrempé, mais il faut éviter que le substrat de culture

ne sèche. En octobre ou quand les feuilles commencent à se faner, on réduit progressivement les arrosages; on laisse sécher complètement le feuillage, puis on retire les tubercules du pot. Ceux-ci sont exposés à l’air pendant quelques jours, puis on les place dans un sac de papier dans un endroit frais et sec pendant quatre à cinq mois. On vérifi e régulièrement nos tubercules; si des signes de pourrissement sont visibles, on se départit des tubercules atteints et on fait de nouveau sécher les tubercules intacts pendant quelques jours.

Au printemps, on rempote dans un terreau fertile les tubercules dont les petites feuilles commencent à pointer. Les plus gros tubercules sont enfouis à peine deux à trois centimètres sous le sol, alors que les touts petits sont plantés à une profondeur égale à leur hauteur.

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Le saule est une plante comme les autres ou, du moins, était une plante comme les autres. Il est grand champion de plusieurs catégories, comme vous allez le découvrir. Le saule est même une grande source d’inspiration pour le développement durable!

Le saule rieur est un arbuste de la famille des salicacées. Découvrons maintenant quelques caractéristiques et propriétés du saule.

Les murs végétaux et antibruitIl y a énormément de trafi c automobile sur les autoroutes. C’est pourquoi on installe souvent un mur de béton ou de ciment aux abords des routes, afi n de limiter l’exposition au bruit. Ces structures de béton sont assez froides et leur esthétisme laisse à désirer. À Saint-Bruno-de-Montarville, sur la route 116, on a osé une toute nouvelle approche : un mur végétal antibruit long de 30 mètres. Pour un eff et antibruit, n’importe quelle plante ne suffi t pas : on cherche plusieurs caractéristiques précises, comme la

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Aménagement paysager | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Le saule rieur, Salix viminalis, une solution ou une innovation?Par Jessy Caron

Le saule est une plante très malléable, qui se tresse bien afi n de donner un design quelconque selon l’aspect ou la forme du jardin.

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résistance aux hivers québécois (avec des précipitations de plus de 550 centimètres de neige à l’hiver 2007-2008, on parle de climat nordique), la croissance rapide et vigoureuse et le développement d’un système radiculaire important. Une variété semble être à la hauteur de toutes les attentes : le Salix viminalis, le saule rieur. On obtient un eff et antibruit au stade de la construction. Il ne s’agit pas de planter une rangée de saules au hasard le long de l’autoroute…

Il faut prévoir environ trois jours et quatre personnes pour construire un mur végétal long de 30 mètres ayant des capacités insonores.

Tout d’abord, on utilise des saules hauts de quatre mètres. On en plante une première rangée en insérant les tiges un mètre dans le sol. Le long de cette rangée, on érige un long monticule de terre, qui servira d’insonorisant. De l’autre côté du monticule, on crée ensuite une autre rangée, avec des tiges semblables. Quatre mois plus tard, les résultats sont concluants. De tiges nues, les saules sont devenus des arbustes avec une masse racinaire importante et une croissance annuelle d’environ deux mètres. Les racines permettent aux saules d’être solidement en place et stabilisent la structure, c’est-à-dire qu’elles stabilisent le monticule de terre central qui joue le rôle insonorisant.

Nous verrons de tels murs de plus en plus souvent le long de nos autoroutes. Les expériences eff ectuées à Saint-Bruno ont été concluantes et, depuis, on ne cesse d’en construire, surtout dans la région de Montréal. On peut en apercevoir dans les arrondissements de Boisbriand et de Laval. Cette approche totalement écologique représente une innovation verte de l’ingénierie des infrastructures urbaines.

Depuis mai 2005, un mur végétal de 115 mètres borde le boulevard Pie IX à Montréal. Ce mur longe une partie du terrain du Jardin botanique. Il démontre à tous ses visiteurs qu’il est possible d’avoir un mur végétal aux allures naturelles qui est à la fois intéressant en milieu urbain et résistant – non seulement à la pollution et à la contamination des sols, mais aussi aux graffi tis!

Source: www2.ville.montreal.qc.ca

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Aménagement paysager

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La décontamination des solsDe nombreux sites ont été pollués par l’humain. Pollution sonore, pollution odorante, pollution visuelle... Le cas qui nous occupe est une forme de pollution chimique. Invisible à l’œil nu, cette pollution se traduit par une contamination des sols par des métaux lourds.

Deux techniques opposées permettent de régler ce problème. La première est la plus utilisée, et ce, pour une seule raison : elle est rapide et profi table (pour certaines entreprises). Par contre, elle est loin d’être écologique! À l’aide de machinerie, on excave une certaine quantité de sol, pour aller le déverser dans un site d’enfouissement. On remplit ensuite avec du matériel non contaminé, une terre à jardin ordinaire. Les problèmes liés à cette approche sont nombreux. En plus d’enfouir ce sol constitué en partie de métaux lourds, on pollue l’atmosphère en le transportant. Ensuite, on transporte le nouveau sol à l’aide de camions qui consomment de l’essence. Sans compter qu’au lieu de régler le problème, on le met en veilleuse pour quelques années.

L’autre option est l’implantation de végétaux afi n de décontaminer les sols

gavés de métaux lourds. Ces métaux sont absorbés dans les tissus végétaux des saules, qui sont ensuite brûlés. La diff érence? L’enfouissement de quelques grammes de cendre… ou quelques tonnes de matériel! Cette approche permet de redonner à la terre ce qu’on lui doit, sans les problèmes qu’on lui a causés. Pourquoi donc ce procédé intelligent et totalement respectueux de l’environnement n’est-il pas plus souvent utilisé? C’est qu’il faut de 15 à 20 ans pour décontaminer un site ainsi. Imaginez la perte économique engendrée par un site « inactif », sans utilisation de machinerie ni de main-d’œvre. Quand on dit que l’économie ne rime pas avec environnement…

Pourtant, l’utilisation de végétaux pour décontaminer les sites pollués est une méthode simple, effi cace et abordable de régénérer le sol. La surexploitation des milieux par les multiples industries a eu de graves répercussions au fi l des ans. Une étude ayant comparé le sol avant et après la décontamination a démontré que le saule peut absorber de 10 à 100 fois la quantité de plomb, de zinc et de nickel absorbée par une plante herbacée (comme la moutarde). Le saule n’est pas une vivace, mais un arbuste, ce qui en fait une petite usine végétale de décontamination, suffi sante grâce à l’importance de son système vasculaire. On évalue présentement la décontamination par le saule sur

les rives du canal Lachine à Montréal. Le sol contaminé par une ancienne usine semble n’avoir gardé aucune trace de pollution. Une fois la croissance terminée, on brûle les arbustes pour retourner à la terre ce qui lui appartient (le carbone). Plusieurs autres types de végétaux sont utilisés pour la décontamination. Ceux-ci sont

cependant utilisés pour les milieux humides : il s’agit principalement du roseau commun, de la quenouille à feuilles larges, de l’iris versicolore, et de la lenticule mineure.

La production d’électricitéAu Québec, nous jouissons de nos ressources naturelles à travers notre autosuffi sance électrique. On a inondé certains endroits pour créer des rivières au débit important qui, en faisant tourner des turbines, produisent de l’électricité. De cette

manière, on a détruit plusieurs écosystèmes et inondé des milieux naturels. On limite ainsi les habitats naturels de la faune indigène. Les barrages hydro-électriques sont également extrêmement coûteux.

En Suède, cependant, et bientôt dans l’Europe entière, où les cours d’eau à fort débit ne sont pas aussi abondants qu’ici, on opte plutôt pour une méthode de fabrication de l’électricité moins coûteuse, moins polluante et moins destructrice pour les milieux naturels. La méthode consiste à faire croître des tiges de saule, pour ensuite les brûler afi n de produire de l’électricité. On peut appeler cette électricité de la bioénergie, car elle est le résultat d’une approche totalement écologique. En Europe, on pourra désormais apposer une étiquette verte sur tous les produits qui consomment de la bioénergie. On cultive le saule en champs, et on le coupe l’hiver, tous les trois ou quatre ans, selon sa vigueur.

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Aménagement paysager | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Source: www.alliginwillows.co.uk

Source: www.buckingham-nurseries.co.uk

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En faisant des rotations de cultures, on peut avoir chaque année des terres à exploiter. Le printemps suivant, les plants repartent en force grâce à la vigueur de leur système racinaire déjà implanté.

L’utilisation de son boisOutils, meubles, maisons : le bois est partout. Dur, facile à travailler, de la matière première à la matière fi nie, naturel ou rustique, il dégage une bonne odeur – le bois est vivant, fort et beau.

Cependant, au rythme où notre société l’exploite, nos forêts perdent du terrain. On peut apercevoir une déforestation imminente dans un avenir rapproché. Les industries s’eff orcent tant bien que mal de replanter, mais nous n’aurons plus jamais exactement ce qui se trouvait là auparavant. Le cycle naturel des forêts est brisé. Il faudra du temps avant que ce cycle ne se réimplante… s’il en a l’occasion. Nous avons besoin d’une solution. C’est pourquoi Michel Labrecque, chercheur au Jardin botanique de Montréal, tente de démontrer que le saule pourrait régler le problème. En fait, le genre Salix est une essence d’arbres et d’arbustes à croissance extrêmement rapide. On ne songe pas à construire une maison en saule, mais certains matériaux (comme le bois pressé servant à la fabrication

de panneaux de particules, les moulures de plafond et de cadres de porte) pourraient l’être. Le bois utilisé dans la fabrication de ces choses peut varier. Les tests eff ectués en laboratoire ont démontré que l’on pouvait utiliser uniquement du saule pour une solidité et une durabilité accrues. Les fabricants, cependant, n’osent pas et utilisent 70% de saule. Imaginons que 70% de tous les panneaux d’armoires

et de moulures en particules pressées sont composés de saule. Ce saule a, en plus, l’avantage d’être renouvelable et accessible très rapidement. L’effi cacité en champs a démontré que sans fertilisants ni herbicides, on obtenait des rendements moyens de 17 tonnes de matières sèches pour chaque hectare. La deuxième année, on a ajouté des boues usées d’usines d’épuration comme fertilisant. Surprise! D’une pierre deux coups : le rendement est passé à plus de 20 tonnes par hectares et une source importante de déchets municipaux a été éliminée. Le bois serait ainsi plus abordable pour l’industrie, ce qui aurait des répercussions positives, tant pour l’industrie que pour le consommateur… que pour la Terre.

La transformation du dioxyde de carbone en oxygène, un processus compliqué?Tous les végétaux captent le CO

2 et

produisent de l’oxygène. Le saule est un important capteur de CO

2 :

il peut capter à lui seul 10 tonnes de CO

2 par hectare chaque année. Il

est très résistant en milieu urbain, particulièrement le long des routes, et il agit sur la régénération active d’oxygène par rapport aux sources importantes de dioxyde de carbone.

Les résultats sont encourageants quant à sa polyvalence et à ses aptitudes environnementales.

Sources : Entretien téléphonique avec Michel Labrecque, responsable de projet au Jardin botanique de Montréal et à l’Institut de recherche en biologie végétale du Jardin botanique de Montréal. Découverte (télévision de Radio-Canada).

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Aménagement paysager | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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WOODSTOCKCATSKILLS, N.Y.

Par Bruno Bredoux

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2009

40e anniversaire ou plutôt 106e?

36 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Découverte | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Pour beaucoup, le mouvement « Woodstock » est Pour beaucoup, le mouvement « Woodstock » est né en 1969 avec le premier festival rock du nom né en 1969 avec le premier festival rock du nom qui se tint près du hameau éponyme de l’État de qui se tint près du hameau éponyme de l’État de New York, dans les Catskills. Seulement voilà, la New York, dans les Catskills. Seulement voilà, la petite ville de Woodstock n’avait pas attendu les petite ville de Woodstock n’avait pas attendu les hippies pour créer sa réputation de lieu alternatif hippies pour créer sa réputation de lieu alternatif et voué aux arts et aux artistes. En eff et, dès 1903, et voué aux arts et aux artistes. En eff et, dès 1903, Byrdcliff e, la toute première communauté artistique Byrdcliff e, la toute première communauté artistique de Woodstock voit le jour sous l’impulsion du fi ls d’un de Woodstock voit le jour sous l’impulsion du fi ls d’un milliardaire anglais du textile, Ralph Whitehead. milliardaire anglais du textile, Ralph Whitehead. Avec la complicité de sa femme américaine, Jane Byrd Avec la complicité de sa femme américaine, Jane Byrd McCall, Whitehead fonde sur les collines entourant McCall, Whitehead fonde sur les collines entourant Woodstock une colonie d’artisans censée subvenir à Woodstock une colonie d’artisans censée subvenir à ses propres besoins en produisant peintures, poteries, ses propres besoins en produisant peintures, poteries, vêtements, bijoux et meubles tout en développant un vêtements, bijoux et meubles tout en développant un comportement précurseur de ce que l’on appellera comportement précurseur de ce que l’on appellera l’amour libre dans les années 1970.l’amour libre dans les années 1970.

Il y a six ans, à Woodstock, une grande exposition Il y a six ans, à Woodstock, une grande exposition a retracé l’historique de cette communauté a retracé l’historique de cette communauté avant-gardiste dont peu de nos contemporains avant-gardiste dont peu de nos contemporains soupçonnaitent l’existence. Whitehead était un soupçonnaitent l’existence. Whitehead était un idéaliste qui, suivant une pensée de l’époque, idéaliste qui, suivant une pensée de l’époque, croyait que « croyait que « l ’erreur que fait la société moderne réside l’erreur que fait la société moderne réside dans la séparation du travail et de la joie et des arts dans la séparation du travail et de la joie et des arts de l ’artisanat.de l’artisanat. » Pour mettre cette théorie socialiste » Pour mettre cette théorie socialiste à exécution, il lui fallait un lieu aussi beau que la à exécution, il lui fallait un lieu aussi beau que la Toscane. Après diverses tentatives en Italie, en Toscane. Après diverses tentatives en Italie, en Californie et en Oregon, il atterrit dans les Catskills Californie et en Oregon, il atterrit dans les Catskills où il achète 1 500 acres de terrain. La contraction de où il achète 1 500 acres de terrain. La contraction de son second prénom (Radcliff e) précédé de celui de sa son second prénom (Radcliff e) précédé de celui de sa femme lui donne le nom de la communauté : ce sera femme lui donne le nom de la communauté : ce sera Byrdcliff e. On peut imaginer la tête des paysans du Byrdcliff e. On peut imaginer la tête des paysans du coin voyant débarquer ces hurluberlus et artistes qui coin voyant débarquer ces hurluberlus et artistes qui détonnent dans le paysage de l’époque.détonnent dans le paysage de l’époque.

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Très vite, Whitehead claque sa fortune dans l’établissement de la colonie : 40 chalets-ateliers d’artistes, une école, une bibliothèque, une grange communautaire, des cottages pour les employés et une auberge voient le jour dès les premières années. Il se fait construire sa propre résidence, White Pines, avec vue panoramique sur les Catskills. Professeurs, artistes et

artisans sont engagés alors que commencent à affl uer écrivains, poètes, suff ragettes et même un orfèvre. Selon Whitehead, la colonie doit très vite parvenir à son autosuffi sance économique. Pour cela, on établit une ferme et les créations artistiques et artisanales produites au sein de la communauté sont expédiées à New York où elles trouvent, grâce à leur originalité et à leur

qualité, de nombreux acheteurs.

La communauté prône l’amour libre, mais Whitehead encourage l’installation de familles dont les enfants profi teront de l’air de la campagne tout en étant imprégnés de sa doctrine qui se transmettra ainsi aux futures générations. Byrdcliff e devient aussi le lieu de rassemblement de toutes les « femmes libérées » que compte l’Amérique de l’époque. Selon un historien, « c’ était l ’un des premiers lieux où toute femme créatrice qui ne souhaitait pas terminer ménagère et femme au foyer pouvait se rendre au début du XXe siècle. » Les femmes étaient impliquées dans tous les aspects et les activités de la colonie à une époque où elles n’avaient encore dans la société courante que peu de droits.

Cependant, tout n’allait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Rapidement des divergences apparaissent entre certains membres de la communauté et son fondateur. Sa façon de régir la vie du groupe ne fait pas que des heureux. Ainsi, après quelques années la colonie originale de Byrdcliff e commence peu à peu à perdre ses résidents qui s’en vont installer leurs propres studios dans le village de Woodstock. Vivre en autarcie ne convient pas à tous et la fabrication de meubles s’avère trop coûteuse et peu rentable. Le romancier et poète Hervey White, premier arrivé, est aussi le premier à quitter. Il fonde sa propre colonie artistique, Maverick, pas très loin de Byrdcliff e. Cette nouvelle communauté mettra même sur pied un festival de musique, qui bien que se tenant à Bethel (état de New York), sera le précurseur du fameux festival rock de 1969.

L’un des contemporains de cette époque, Alf Evers (1905-2004), a rédigé un livre de 752 pages (!) relatant la vie dans ces communautés, Woodstock: History of an American Town (chez Overlook Press). Il a lui-même longtemps participé au festival de musique de Maverick, où d’après ses descriptions, on pouvait retrouver la naissance de l’esprit de Woodstock. Il écrit: « Il y avait beaucoup de boisson consommée sur place, principalement du cidre, et les hommes s’habillaient en femmes tandis que les femmes se vêtaient en hommes. Une année, j’ai même vu une chèvre dont on avait peint les cornes en bleu qui arpentait le terrain! » Psychédélisme avant l’heure…

Eh bien, si ce n’est pas l’esprit Woodstock, ça!

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Découverte

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Avant les glucides (qui feront l’objet d’un prochain article), nous abordons ici les acides des fruits, des légumes et des végétaux. Les trois groupes chimiques fondamentaux sont : les acides, les bases et les sels. Les interactions entre ces trois groupes sont des phénomènes ioniques. Lorsque l’on mélange un acide à une base, et c’est là une loi fondamentale en chimie, on obtient du sel et de l’eau. Ainsi, on utilise les acides, les bases et les sels à des fi ns diverses dans la fabrication des denrées alimentaires. Un aliment peut donc avoir une des six saveurs ainsi déterminées. Il peut même posséder plusieurs de ces saveurs : acide (ou aigre), amère, douce, piquante, salée ou fi nalement, sucrée. Le degré d’acidité est défi ni par le potentiel hydrogène (pH) avec une échelle qui commence à 0 (défi ni comme le point de départ, très acide) à 14 (très alcalin), 7 étant le pH de l’eau pure qui représente la neutralité.

Un acide est donc caractérisé par un pH inférieur à 7, son goût est aigre, il réagit avec les métaux pour former du dihydrogène (H

2) et il a pour propriété

d’être conducteur électrique. Un acide fait virer le papier tournesol* au rouge. Une base a un pH supérieur à 7, son goût est amer, son aspect visqueux au toucher, et elle a aussi pour propriété la conduction électrique. Le papier tournesol vire au bleu au contact d’une base. Enfi n, le sel est une substance reconnaissable à son aspect de milliers de petits cristaux amoncelés. Le sel est neutre (il n’a aucun eff et sur le papier tournesol) et n’est conducteur

électrique que lorsqu’il est dissous dans une solution aqueuse (eau distillée). C’est pourquoi, lorsque certains sels sont dissous, ils adoptent les propriétés des acides ou des bases. Ce sont des sels acides ou basiques. Parmi ces sels, on retrouve le bicarbonate de sodium (NaHCO

3,

basique), le carbonate de disodium (Na2CO3, basique) et le bisulfate de sodium (NaHSO4, acide).

LES ACIDES INORGANIQUES (MINÉRAUX OU « FORTS »)Les acides inorganiques ou minéraux sont principalement utilisés dans l’industrie, généralement sous forme de mélanges d’acides techniques dilués dans l’eau à environ 10 à 20% de leur concentration initiale. Les trois acides inorganiques les plus souvent rencontrés parmi les substances chimiques utilisées dans l’industrie sont l’acide sulfurique, l’acide nitrique et l’acide chlorhydrique. Reconnaissables à leur goût aigre – mais il vaut mieux s’abstenir de les déguster! –, ces acides sont aussi extrêmement dangereux, l’acide sulfurique étant le plus corrosif, car il a la capacité de ronger à peu près tous les métaux. De plus, il brûle gravement tout organisme vivant avec lequel il entre en contact, et est particulièrement dangereux pour les yeux, la peau et la chair. De leur côté, l’acide nitrique et l’acide chlorhydrique

corrodent aussi la plupart des métaux.

Dans le domaine

des acides inorganiques, il

existe de nombreuses sous-catégories où l’on retrouve des acides

sulfonitriques, des acides oxométalliques ou péroxométalliques, des acides boriques, des acides hyaluroniques, des acides alginiques, etc. Les acides réagissent entre eux et se combinent à d’autres substances pour donner divers éléments. Ainsi, l’acide sulfurique se combine à l’hydroxyde de potassium pour donner du sulfate de potassium et de l’eau. L’acide chlorhydrique se combine à l’hydroxyde de sodium. Et de la même manière, l’acide nitrique réagira pour donner du nitrate.

LES ACIDES ORGANIQUES (BIOLOGIQUES OU « FAIBLES »)En règle générale, les acides organiques sont beaucoup plus communs que les acides inorganiques. Leur teneur en principes actifs est beaucoup plus faible que celles des acides inorganiques et ils contiennent principalement des atomes de carbone. Il va sans dire que les acides organiques sont donc d’une importance primordiale pour les plantes. En général, ils jouent le rôle d’intermédiaires dans le processus métabolique des fruits et des légumes, agissant directement sur la croissance, le mûrissement et la sénescence de ceux-ci. La teneur en acides organiques

38 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Physiologie des plantes | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

LES ACIDES DE FRUITS, LÉGUMES ET VÉGÉTAUXPAR R. RAYNAL

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des jus de fruits et de légumes varie énormément d’une variété à l’autre. Ainsi, le jus de poire contient le plus faible pourcentage d’acide (acide

malique) parmi les fruits, soit 0,2% de sa composition, alors que le citron vert est le fruit au jus

contenant le plus d’acide (acide citrique) avec un taux de 0,8%.

Les principaux acides organiques présents dans les fruits et légumes sont l’acide malique (dans les pommes, les poires, etc.), l’acide citrique (dans les agrumes), l’acide tartrique (dans le raisin, et par conséquent dans le vin), l’acide oxalique (dans la rhubarbe), l’acide mandélique (dans les amandes amères), l’acide glycolique (dans la canne à sucre), l’acide salicylique (dans le saule blanc), l’acide gluconique (dans le glucose des fruits et légumes, mais qui peut aussi indiquer qu’une plante est en danger quand il est présent en trop grande quantité, comme dans la vigne où il se développe, entre autres, en raison de l’oxydation des sucres du raisin par un glucose oxydase de Botrytis cinerea, responsable d’une maladie fongique de la vigne), etc.

Ces acides organiques infl uencent considérablement le non-développement de microorganismes dans les jus de fruits et, par conséquent, ils jouent un rôle fondamental dans la capacité de conservation et la qualité du produit. À des taux bien calculés, la plupart des acides organiques sont même des inhibiteurs pour la majorité des bactéries et empêchent ainsi leur gérescence dans les jus. Enfi n, les acides organiques infl uencent aussi l’aspect physique des produits issus du pressage des fruits et légumes. Ainsi, ces acides qui sont responsables des goûts doux ou âpres des fruits et légumes frais reporteront aussi ces caractéristiques dans la saveur du produit traité. De même, la couleur du jus extrait du fruit ou du légume sera également liée au type et au taux d’acide présent dans le produit fi nal.

UTILISATION DES ACIDES ORGANIQUESTout d’abord, en cuisine, et comme nous venons de le voir pour les jus de fruits ou de légumes, les acides organiques servent principalement à la conservation des aliments. En

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eff et, un produit dont le taux de pH sera très faible sera exempt de tout risque de développement de microorganismes. C’est pourquoi les acides organiques sont primordiaux pour la bonne conservation des confi tures, marinades, condiments, chutneys, salsas, conserves de fruits au sirop ou de légumes en bocaux stérilisés. Les acides organiques peuvent aussi servir à parfumer une préparation culinaire, à favoriser la « prise » d’une sauce ou d’un plat en permettant la coagulation des protéines par l’utilisation, par exemple, du vinaigre ou du citron dans un court-bouillon, etc. L’acide citrique, et en particulier celui extrait du citron, vous permettra aussi d’arrêter l’oxydation de fruits ou de légumes ayant tendance à noircir une fois pelés comme les pommes de terre, la banane, l’avocat, la pomme ou les endives.

L’autre domaine où l’utilisation des acides organiques, et en particulier l’utilisation des acides de fruits, est celui des cosmétiques. Bien qu’on les appelle toujours acides de fruits, ils sont cependant de nos jours majoritairement synthétisés et apparaissent plus fréquemment maintenant sous le nom d’AHA (abréviation d’acides alpha-hydroxy). On les retrouve principalement dans les produits cosmétiques destinés aux soins de la peau. Il faut cependant savoir que leur usage dans ce domaine remonte à la Rome antique. Les Romains avaient en eff et constaté que les propriétés plus ou moins corrosives de ces acides dits

« faibles » provoquaient l’élimination des peaux mortes en surface. Ils les utilisaient donc pour redonner éclat et fraîcheur à la peau, tout en prévenant ainsi l’apparition hâtive de ridules. De nos jours, l’action des crèmes et lotions AHA est toujours la même. L’hydratation et le gommage de l’épiderme augmentent la souplesse de la peau. L’action kératolytique produite par les propriétés plastifi antes et exfoliantes de ces acides réduit la cohésion des cellules mortes et entraîne leur détachement. Picotement et échauff ement de la peau vous prouveront que les acides de fruits ont réussi leur action! Ces produits sont disponibles en pharmacie et parapharmacie, leur pH variant de 2 à 4 pour une concentration en acides alpha-hydroxy variant de 4 à 15%.

D’AUTRES ACIDES ORGANIQUES « FAIBLES » Enfi n, notre tour des acides ne serait pas complet sans aborder d’autres types d’acides « faibles » et organiques produits naturellement. Ainsi, lorsque vous vous faites piquer par une fourmi, vous ressentez tout de suite un picotement ou une démangeaison, voire une légère douleur, qui sont provoqués par l’injection sous votre peau d’acide formique. Si vous laissez votre carton de lait hors du réfrigérateur, le lait tournera et aura alors un goût aigre en raison de la présence dans celui-ci d’acide lactique (acide que l’on retrouve également en faible quantité dans les tomates). Le vinaigre de cidre, de vin, etc., n’est obtenu par rien d’autre que la formation dans la solution d’un acide organique appelé acide acétique. Et fi nalement, les acides aminés (il en existe une

centaine dans la nature et certains ont même été uniquement identifi és sur des météorites) se retrouvent principalement dans les protéines et jouent un rôle primordial dans la biosynthèse de ces protéines dont, comme chacun le sait, l’être vivant a besoin pour la formation et la résistance de ses tissus. Alors, si les acides inorganiques vous font toujours peur, gardez maintenant à l’esprit que les acides organiques, eux, sont bons pour vous et pour votre santé!

* Volontairement, je ne parle pas ici des pH-mètres et autres appareils de mesure de l’acidité et de l’alcalinité qui existent. Il s’agit d’un autre sujet!

40 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Physiologie des plantes | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

(Sources : Dr James Gallander, Département d’horticulture, Ohio State University, www.math.unl.edu/~jump/Center1/Labs/Major_Organic_Acids_in_Fruits.pdf; Nouvelle Encyclopédie Illustrée, Éditions Harver, Montréal; les fi ches de Supertoinette.com; Vitisphere.com; Wikipédia et Le Flacon)

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44 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Curiosité botanique | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Lophophora williamsii44ee partie : Sur la voie du peuple Huichol partie : Sur la voie du peuple HuicholPar D.F.

Je chemine vers le pays Je chemine vers le pays Huichol à la rencontre Huichol à la rencontre d’une planted’une planteLes enseignements du shaman se bousculent dans mon esprit comme dans une lessiveuse un peu trop chargée. Le « respect », oui, le respect, ce mot retentit dans mon cerveau alors que je chemine vers le pays Huichol, dans la sierra de Nayarit au nord de la province mexicaine de Jalisco, pour ce qui pourrait être un voyage à la rencontre de ma destinée. Mon chaos intérieur m’a conduit sur un chemin peu familier, la route du mescal (ou peyotl). Je jure que ça n’a rien à voir avec la bande dessinée des Freak Brothers. Il est temps que j’arrête de traîner les pieds afi n de permettre au respect d’entrer dans l’équation. « Respectez le mescal, » ai-je lu, « et l ’ état de conscience altéré qu’il provoque vous guidera vers un éveil spirituel, ouvrant les portes aux interconnections de la vie sur Terre. »

Telles sont les croyances des autochtones Huichols du Mexique. Les Huichols vivent dans les régions montagneuses du nord du Mexique. Formant une population d’environ 19 000 habitants, ils sont considérés comme le dernier peuple indigène en Amérique du Nord continuant à vivre selon les coutumes précolombiennes. On pourrait penser qu’ils tiennent mordicus à leurs idées mais il n’en est rien. Ils ne sont pas du tout belligérants. Les Huichols n’ont connu

aucune guerre au cours de leur existence. Leurs traditions tournent autour des enseignements de leurs shamans qui, par l’entremise du mescal, les dirigent vers une meilleure

compréhension d’eux-mêmes, conciliant une vie de paix tant au niveau physique que spirituel.

Les principes de la cérémonie du mescal sont basés sur la communication avec les esprits qui entourent les peyoteros (cultivateurs et cueilleurs de peyotl), dans un eff ort liant la vie de la collectivité avec celle de l’Univers. Pour le peuple Huichol, le mescal représente la dimension spirituelle de la vie et sa liberté, et son usage facilite la communication avec les esprits acceptés comme une part de leur vie de tous les jours. Dans leur mythologie, l’expérimentation du mescal répond uniquement aux besoins de l’utilisateur. La base de cette communication est l’utilisation du mescal. Chaque phénomène naturel est déifi é et est expliqué par le schisme entre sec et humide.

« La Terre est notre chair; les rochers, nos os; les rivières sont le sang dans nos veines » (shaman Huichol)

Le mescal (Lophophora williamsii) est un petit cactus qui croît dans les régions

désertiques situées entre le Mexique et le Texas. Les boutons, qui se développent à la base du plant, sont récoltés et mangés frais ou infusés dans du thé. La mescaline est le principal composé psychoactif du mescal. Plusieurs autres alcaloïdes sont aussi présents dans la plante, ce qui fait que l’eff et produit par le mescal diff ère de celui produit par la mescaline uniquement.

On dit qu’une expérience de mescal peut provoquer un état d’intoxication par lequel la perception peut être altérée et le niveau de conscience modifi é. Les eff ets produits par la plante commencent à se faire sentir au bout d’une heure environ. Le mescal étant très amer, il n’est pas rare qu’il provoque des nausées lorsqu’il est consommé. Les réactions produites par

le mescal diff èrent d’une personne à une autre. Il est possible d’éprouver un sentiment de paix intérieure,

une augmentation de l’activité mentale et du niveau de conscience. Les utilisateurs ont souvent de faibles hallucinations visuelles où

les couleurs s’intensifi ent et la réalité est altérée. La variété

des motifs et des couleurs vives dans l’artisanat Huichol en sont le refl et.

Les voyages de mescal sont fortement infl uencés par l’environnement naturel et s’accompagnent de visions de plantes luminescentes et de créatures familières en action. Les utilisateurs parlent de

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messages spécifi ques qui leur sont transmis lors de leurs contacts avec ces créatures magnifi ques.

Le message ou le voyage peuvent ne pas toujours être agréables, mais les gens qui ont déjà fait l’expérience du mescal parlent avec insistance de ses propriétés favorables à une meilleure qualité de vie. Inutile de mentionner que mon bagage

psychologique était fait pour le chemin du mescal.

Le cactus aide l’utilisateur à respecter toute forme de vieSeuls quelques Huichols (quatre hommes, deux femmes, un enfant) prennent part au pèlerinage annuel de la cueillette en se rassemblant à l’aube pour aller récolter le cactus vénéré. Le voyage vers Wiri-kuta’ (champ de fl eurs), la région sacrée où le mescal croît en abondance, se déroule sur des dizaines de kilomètres. Le voyage est mené par un mara’a-kame, un shaman. Celui-ci est en contact avec Tate-wari’ (grand-père du feu), le patron sacré de tous les shamans. Au cours du voyage, Tate-wari’ aide le mara’a-kame à transmettre le savoir aux participants. Cette sagesse est transmise au mara’a-kame afi n qu’il puisse off rir à son peuple une ligne de vie tant au point de vue individuel que social et un rôle pour chacun au sein du groupe. Le pèlerinage existe depuis aussi longtemps que le peuple Huichol lui-même et est un aspect fondamental de leur culture. Seul le mescal cultivé de façon traditionnelle peut être utilisé à des fi ns spirituelles. La récolte est extrêmement délicate. Il faut éviter de casser les têtes et ne ramasser que les boutons périphériques. Seuls les peyoteros sont habilités à le faire.

L’utilisation du mescal par le peuple Huichol ne constitue pas une forme de fuite de la réalité. Les visions et les images provoquées par les cactus sont utilisées comme un outil d’apprentissage par les participants. Des questions personnelles sont formulées au

cours des cérémonies permettant aux individus de se concentrer sur une compréhension plus complète de leur réalité. Les cérémonies incitent le participant à prendre conscience du respect de toutes les formes de vie. Les Huichols croient que cette connaissance les aidera dans le futur, de même que leurs enfants.

Par la cérémonie du mescal, le peuple Huichol a développé la croyance que toute la vie est interconnectée et que chaque individu est en fait un univers à petite échelle. Suite à ces rapports de connexions, la vie demeure dans un équilibre délicat. Cet équilibre

doit être respecté pour que la vie puisse se poursuivre dans l’harmonie. Ils estiment aussi que ceux qui ne sont pas Huichols peuvent bénéfi cier des enseignements de cette plante sanctifi ée afi n que l’humanité puisse se diriger vers une existence plus saine.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Curiosité botanique

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Chez les animaux volants, nul ne surpasse l’insecte quand vient le temps de la fécondation. L’on soupçonne que ceux-ci et les plantes ont évolué de façon parallèle, dans un concours d’adaptation, parfois initié par la plante elle-même, parfois par l’insecte. Aujourd’hui, certaines orchidées, comme les ophrys européennes, poussant l’évolution jusqu’au mimétisme le plus parfait, ne peuvent être pollinisées que par un seul insecte, spécifique à chaque espèce. Lorsque celui-ci se pose sur le labelle de la fleur, il croit au succès de sa parade et engage une relation sexuelle avec la plante, infructueuse, bien sûr! Si l’insecte n’y gagne rien, l’orchidée, elle, parvient à ses fins. La mouche pénètre à l’intérieur de la corolle, qui se referme derrière elle. Une seule issue est possible, et elle force l’insecte à se frotter sur les parties fertiles de la plante pour sortir. Se fera-t-il berner une seconde fois? Il faut croire que oui, puisque des semences sont régulièrement produites par ces orchidées.

Parmi les bêtes que l’on imagine peu en pollinisateurs, il y a les sauterelles. Le mode de vie de certaines d’entre elles, comme la Tettigania viridissima – européenne toujours – les amène à chasser sur la végétation, et elles se retrouvent la plupart du temps dans le calice de la fl eur, l’abdomen bien collé sur les étamines dispensatrices de pollen. Leur vol court augmente les chances qu’elles se posent sur une plante de la même espèce, favorisant ainsi la pollinisation croisée. Il faut convenir que la plupart des sauterelles, toutefois, sont destructrices, causant parfois d’énormes dommages aux cultures.

Botanique | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

NOS AMIS, LES POLLIN

2 e par t ie : Ode au pol len,l e t ra n s po r t v i a A i r - Hy m é n o p tè r e

Par Sylvie Laberge

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Une autre surprise attend les amoureux de la nature : l’araignée-crabe serait aussi d’une aide sensible à la pollinisation. Qui n’a pas déjà vu, lorsqu’il avait le nez collé à une fl eur pour en respirer le parfum, ce petit arthropode détaler en vitesse? Cette araignée passe sa vie au creux des organes reproducteurs de certaines plantes, chassant à l’aff ût, plutôt qu’à l’aide d’une toile, comme c’est le cas chez tant d’autres arachnides. Carnivore stricte, elle attend sans mouvement la venue de sa proie, pour l’attraper et la maintenir prisonnière jusqu’à ce qu’elle ait vidé l’insecte de sa substance. Charmant. Mais pourquoi cette araignée serait-elle d’une utilité quelconque aux processus de pollinisation? C’est là que toute l’ingéniosité de la nature se manifeste. L’araignée-crabe ne demeure pas toujours sur la même fl eur. Elle change parfois de poste de guet, et, magnifi que adaptation, prend la couleur du cœur de la corolle de la nouvelle fl eur sur laquelle elle se terre. Si celle-ci est de la même espèce que la dernière en lice, la pollinisation croisée s’opère. Bien que peu signifi cative, la fécondation par l’araignée-crabe n’est tout de même pas à négliger.

Laissons là les arthropodes pour nous intéresser à un autre groupe extrêmement diversifi é, les coléoptères. Variées, leurs habitudes alimentaires comprennent entre autres le végétarisme. Munis de pièces buccales broyeuses, ils sont du nombre des premiers insectes à devenir offi ciellement fécondateurs. Se nourrissant de pollen, ils passent d’une fl eur à l’autre, couverts de poudre. Pourtant, la fl eur paie quelquefois un lourd tribut à cet insecte. Non content de se nourrir de pollen, le coléoptère broute sans discrimination pistil et étamine, menant à une destruction pure et simple. Les lépidoptères (papillons) font aussi partie des nombreux pollinisateurs disponibles. Pourtant, à l’instar des coléoptères, ce ne sont pas les préférés de Dame Nature. La plupart des papillons diurnes sont des insectes gracieux, aux pattes longues et effi lées. Bien souvent, lorsqu’ils se posent sur une fl eur, leur abdomen ne touche pas aux anthères et aux stigmates. La préférence des papillons pour le nectar les rend aussi plus sélectifs. De plus, ils sont très peu résistants aux températures fraîches, ne volant que lorsque les conditions sont vraiment idéales. Les papillons de nuit sont plus massifs que ceux de jour, et leur contribution est plus signifi cative à ce point de vue. Cependant, peu de plantes nord-américaines choisissent la nuit pour déverser le parfum qui attire les papillons. De même, un très grand nombre de ceux-ci ne se nourrissent pas à l’âge adulte, profi tant des quelques jours de vie qui leur sont attribués pour mener à bien leur propre reproduction.

Certaines plantes ont toutefois développé de très longs organes reproducteurs, de manière à ce qu’aucun pollinisateur ne soit

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Botanique

NISATEURS

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laissé de côté. L’avantage que possède le papillon, et qui le rend tout de même indispensable dans certains cas, c’est la longueur de sa trompe. Pour atteindre le nectar, souvent logé assez loin dans les éperons (appendices en forme de pointe), ces insectes sont favorisés. Chez les plantes qui possèdent un long éperon, les papillons remplissent bien leur fonction de pollinisateur, car ils doivent effl eurer les parties fertiles des corolles pour atteindre le nectaire, tout au fond. Malgré leur relative effi cacité, les papillons ont malheureusement un défaut de taille : leurs chenilles sont d’extraordinaires destructrices de feuillage. Chaque année, les agriculteurs doivent dépenser des sommes astronomiques pour les combattre. Si la biodiversité fl orale et faunique n’est pas au rendez-vous dans votre plate-bande, elle pourrait être très aff ectée, comme c’est le cas avec les monocultures.

Chez les diptères, les syrphes, qui imitent souvent les couleurs voyantes des bourdons et des abeilles, sont de bien vaillants petits pollinisateurs. La linnée boréale (Linnaea borealis), plante à fl eurs en forme de clochette rose, dépendrait le plus souvent des syrphides pour le transport de son pollen. À plus de 1 000 battements d’ailes par seconde, cette mouche cumule les déplacements rapides, voyageant d’une corolle à l’autre en un temps record. Passés maîtres dans l’art du vol, les syrphes ne sont pourtant pas la réponse la plus effi cace dans le rôle de pollinisateur. Avec les hyménoptères (abeilles, bourdons,

guêpes), la nature a créé la machine ultime. Le bourdon est un allié de très grande valeur, particulièrement dans les contrées plus nordiques. Sa faculté à voler à de basses températures (on l’a déjà vu en vol à 0°C) en fait le pollinisateur principal d’une très grande variété de fl eurs indigènes printanières, comme l’uvulaire grandifl ore (Uvularia grandifl ora). Une étude a démontré que le bourdon est le seul pollinisateur de sa fl eur, 91% des individus étant des reines.

Les reines bourdons sortent de leur longue léthargie tôt au printemps, en vue de récolter suffi samment de pollen pour la maturation de leurs ovaires. Puis, contrairement aux reines des abeilles, qui ne participent pas aux travaux « ménagers », elles poursuivent souvent leur travail un long moment, même s’il y a présence de nombreuses ouvrières à leurs côtés. À l’automne, quelques mâles seront produits, pour la fécondation des femelles fertiles. Puis, tous les membres de la colonie mourront, sauf les femelles fécondées, qui se terreront pour l’hiver. Le printemps suivant, tout recommencera. Mais, de tous les insectes pollinisateurs, c’est l’abeille domestique qui est la plus effi cace. Diffi cile d’énumérer ses nombreuses adaptations exclusives à la récolte du pollen. Son odorat lui permet de retrouver la même sorte de fl eur plusieurs jours d’affi lée, optimisant ainsi la récolte,

tout en minimisant le temps perdu à la recherche d’un bon butin. Que dire de cette danse incroyable qu’elle accomplit lorsqu’elle a découvert une excellente source de nourriture? Non seulement en indique-t-elle la direction, mais aussi l’éloignement.

L’organisation sociale d’une colonie d’abeilles semble destinée à la pollinisation. Une ruche peut contenir jusqu’à 80 000 abeilles, mais l’espérance de vie de chacune ne dépasse pas 30 jours. Pourtant, tout au long de la belle saison, elles vont et viennent sans que l’œil de l’apiculteur n’y voie de changement. Chaque jour, plusieurs individus sortent de leur stade larvaire pour se joindre à la classe ouvrière. Grâce à leur nombre, elles sont les championnes pollinisatrices de nos vergers et de nos champs. Elles ont su s’adapter à tous les climats, elles qui sont d’origine africaine et européenne. Cette perfection aurait-elle une faille? Les abeilles ont de tout temps été infestées de nombreuses bactéries, virus et champignons. Ces divers organismes ont compliqué la vie de ces insectes, sans jamais, pourtant, menacer sérieusement sa continuité. Depuis 2007, cependant, les choses ont changé. Devant le syndrome d’eff ondrement des colonies, les chercheurs sont restés de longs moments sans réponse, alors que des millions d’abeilles quittaient la ruche pour ne

Botanique | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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jamais y revenir. Certains apiculteurs ont déploré des pertes allant jusqu’à 90% de leurs ruches.

Aujourd’hui, quelques pistes sont avancées, dont l’une plus sérieuse : la présence du virus de la paralysie aigüe israélienne (IAPV). Cette aff ection bien connue au Moyen-Orient aurait fait son apparition en Amérique en 2006, et sa propagation aurait été facilitée par la présence du varroa, parasite présent depuis plusieurs années aux États-Unis et au Canada. Ailleurs en Europe, on privilégie l’avenue d’un champignon pour expliquer les pertes : le Nosema ceranae, découvert par des chercheurs espagnols. Devrait-on se sentir interpellés par ces phénomènes? Il y aurait entre 20 000 et 30 000 espèces d’abeilles en Amérique du Nord, toutes d’excellentes butineuses. La disparition d’une seule espèce, même d’une importance énorme pour l’économie, telle que l’est l’abeille domestique ne devrait pas, selon certains, nous inquiéter. L’espèce est pourtant responsable de la production de 45 millions de kilos de miel au Canada. En 2007, on a enregistré une baisse de plus de 40% de la production. Et puis, d’autres mystères

apparaissent. L’automne 2007 aura vu la quasi-disparition du bourdon de Franklin, encore abondant en 2002. On dénombre maintenant deux autres espèces de bourdons, dont une sur la côte Est, qui se font de plus en plus rares. Ne commettons pas la même erreur que jadis : prendre à la légère la disparition d’une espèce n’a jamais bien servi l’humanité. Nous n’avons qu’à penser aux eff orts disproportionnés que doivent fournir les biologistes pour empêcher l’extinction d’une seule espèce – le papillon monarque par exemple – pour comprendre que la prévention reste la seule option viable.

Au cours des âges, il faut le reconnaître, on a souvent crié au loup, sans compter sur la faculté extraordinaire de Dame Nature de faire face aux obstacles. Mais comme la planète portera bientôt neuf milliards d’êtres humains, il faudra tout de même comprendre que cette faculté a ses limites. Tous les jours, nous pouvons, par de petits gestes, contribuer à sauvegarder des habitats indispensables à la faune et la fl ore. Planter des arbres, des fl eurs, accepter les visites de nos alliés pollinisateurs, voilà un immense service à nous rendre. Néanmoins,

des changements d’une ampleur sans précédent devront être mis de l’avant si nous voulons conserver cette magnifi que biodiversité. Autrement, qu’adviendra-t-il de nos pommes, de nos tomates, de notre blé et notre avoine?

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Botanique

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Le mélange de culture à base de fi bre de coco est un substrat entièrement naturel conçu pour la croissance et la fl oraison des plantes qui a constamment fait ses preuves dans le domaine de l’horticulture industrielle ou de loisir ces dernières années. La fi bre de coco est non seulement un produit de haute qualité, elle est également fi able et sans danger pour l’environnement. L’une des principales caractéristiques de ce substrat de culture est de faire réaliser de grandes économies d’eau à l’agriculteur. Quand on sait que la sauvegarde des réserves d’eau constitue le défi majeur du 21e siècle, on ne peut qu’être impressionné par les performances et les avantages du substrat de fi bre de coco.

Un substrat économe

en eau

Le substrat à base de fi bre de coco est constitué de milliers de tubes capillaires microscopiques qui retiennent 1 000% de leur poids en eau. Ce substrat emmagasine ainsi une énorme quantité d’eau et d’éléments nutritifs. Il est recommandé de laisser le substrat s’assécher légèrement plutôt que de le détremper à répétition. Un taux d’humidité trop élevé constitue un environnement idéal pour le développement de maladies fongiques

Substrat de culture | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

La fi bre de co

de l’horti

1ère

partie : des éc

et en élément

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Substrat de culture

telles que le Pythium. Par contre, un substrat plus sec permet une meilleure oxygénation de l’environnement radiculaire et une absorption plus effi cace de l’eau et des éléments nutritifs par les plantes. Ces facteurs contribuent à une croissance plus rapide et à des rendements plus élevés.

La synchronisation de l’arrosage est également un facteur important. Lorsque le substrat de fi bre de coco est trop détrempé, réduisez ou cessez les arrosages jusqu’à ce qu’il redevienne sec et poursuivez ensuite des arrosages régulièrement espacés. Vérifi ez le taux d’humidité du substrat à la main ou en déterminant le poids du pot ou des briques de coco en les soulevant.

La règle d’or pour arroser des plantes matures se situe entre 4 à 6 litres par m2/jour. En diminuant la fréquence de l’irrigation et en augmentant la quantité d’éléments nutritifs à chaque arrosage, vous obtiendrez la meilleure utilisation possible de l’eau et des éléments nutritifs nécessaires. Cela améliorera aussi grandement le drainage.

La fréquence des arrosages dépend de la rapidité d’évaporation et de la réserve d’eau retenue par le substrat. En règle générale, un arrosage quotidien est suffi sant durant les premières semaines sous des conditions normales. Augmentez-le ensuite jusqu’à deux fois par jour,

oco à l’assaut

ticulture!

économies en eau

nts nutritifs

Par Ralph B.

Un substrat pour les Un substrat pour les

professionnels : CoGrprofessionnels : CoGr

Outre le substrat Canna Coco, l’entreprise hollandaise a développé un autre produit spécifi quement pour les horticulteurs professionnels : Canna CoGr. C’est aussi un substrat de coco compressé créé à l’aide d’un mélange spécialisé de fi bres de coco, de tourbe de coco et de vannures de coque de noix de coco. Grâce à sa structure plus rustique, CoGr possède l’unique propriété d’absorber de grandes quantités d’eau et d’éléments nutritifs immédiatement assimilables par la plante. De même, sa structure aérée assure un confort approprié aux racines. CoGr est séché et compressé, ce qui facilite grandement la manipulation et le rangement du produit. Lors de la fabrication, les briques de coco sont trempées et tamponnées à l’aide d’une solution spéciale. Après l’ajout de cet agent, le volume des briques peut augmenter de 3 à 17 litres. Pour ce substrat spécifi quement étudié pour l’horticulture professionnelle, il existe deux fertilisants associés : CoGr Vega et CoGr Flores. Ceux-ci renferment tous les éléments nutritifs essentiels aux plantes (macro- et micro-éléments) et nécessaires à la croissance et à la fl oraison. Les briques peuvent être réutilisées jusqu’à trois cultures d’affi lée sans que la qualité n’en pâtisse.

Tableau de dosage des éléments nutritifs pour le substrat de coco

Durée (semaines)

Heures d’éclairage

Coco A & B (mL/10 L)

Rhizotonic (mL/10 L)

CannaZym (mL/10 L)

PK 13– 14 (mL/10 L)

BioBoost (mL/10 L)

Conductivitéen mS/cm(*)

CR(**): Appari- tion des racines 1 18 15 – 20 40 – – – 0,8 – 1,1

CR : Croissance rapide 1 – 3 12 20 – 30 10 – 20 25 – – 1,0 – 1,5

FL(**) : Stade 1Naissance des fruits (pistils)

1 – 2 12 25 – 35 5 25 – 10 1,2 – 1,7

FL : Stade 2Branches avec

petits fruits1 12 20 – 30 5 25 15 5 1,3 – 1,8

FL : Stade 3Croissance des

fruits2 – 3 12 20 – 30 5 25 – 5 1,0 – 1,5

FL : Stade 4Fruits arrivant à

maturité1 – 2 12 – –- 25 – 5 0

(*) Les taux de conductivité recommandés sont basés sur de l’eau neutre à la conductivité (EC) de 0,0 mS/cm. Si l’eau de votre robinet a une conductivité (EC) de 0.6 par exemple, la conductivité de départ recommandée sera de 1,4 à 1,7 mS/cm. Et le pH recommandé sera de 5,2 à 6,2.

(**) CR : cycle de croissance ; FL : cycle de fl oraison.

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soit deux heures après l’allumage des lampes et deux heures avant le début du cycle d’obscurité. Veuillez prendre note qu’un espace trop restreint pour l’étalement des racines de vos plantes (de petits pots ou plusieurs plantes par brique de coco) entraînera un assèchement plus rapide du substrat. Il sera par conséquent important d’irriguer les plantes plus fréquemment.

Des rendements

supérieurs

À part l’eau, l’oxygénation est essentielle au système radiculaire des végétaux. Une recherche eff ectuée sur divers types de substrats a démontré qu’une oxygénation plus élevée accélère davantage l’enracinement, permet une augmentation des rendements de l’ordre de 6 à 10% et réduit le besoin d’apports en fertilisants. Un enracinement plus rapide contribue à améliorer la capacité des racines à assimiler l’eau et les éléments nutritifs qui permettent de combler les besoins des plantes.

Il est possible d’obtenir une meilleure aération du substrat en l’irriguant moins fréquemment au moyen d’un diff useur de type goutte-à-goutte. Davantage d’eau est ainsi constamment évacuée, et le système radiculaire se fortifi e en évitant la saturation du substrat en humidité.

Des études ont révélé qu’une seule irrigation au goutte-à-goutte par jour contribuait à une augmentation de 3% de l’oxygène dans le substrat. Avec le substrat de fi bre de coco, l’agriculteur maîtrise indéniablement sa consommation d’eau.

Analyse de l’efficacité

du substrat

Une extraction à l’eau avec un rapport volumique de 1/1,5 (100 mL de

substrat pour 150 mL d’eau) est souvent pratiquée et se

révèle la méthode la plus fi able et effi cace pour mesurer les quantités d’éléments nutritifs présentes dans le substrat de coco à un

moment donné. Le pH et la conductivité

électrique (EC) de l’environnement radiculaire

peuvent aussi être déterminés à l’aide de cette méthode. Le taux du pH et la conductivité de l’eau circulant dans le système dépendent généralement de la condition des racines, et du fait que le substrat de coco est capable d’emmagasiner ou de libérer les éléments nutritifs. Voici comment procéder :

• Prélevez un échantillon des briques ou des pots de substrat de coco (avec une sonde pédologique ou un transplantoir). Pour avoir des échantillons représentatifs, prélevez à plusieurs endroits diff érents.

• Placez les échantillons dans un récipient et déterminez si le taux d’humidité est adéquat. Il est approprié s’il n’y a pas d’écoulement lorsque vous le pressez entre vos doigts. Ajoutez de l’eau déminéralisée si nécessaire et malaxez le substrat.

• Prenez une tasse à mesurer de 250 mL et ajoutez 150 mL d’eau déminéralisée. Comblez ensuite de substrat jusqu’à ce qu’il atteigne la graduation de 250 mL. Mélangez bien le tout et laissez reposer pendant au moins deux heures.

• Mélangez une fois de plus et mesurez le taux de pH.

52 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Substrat de culture | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Pourquoi Pourquoi

des éléments des éléments

nutritifs nutritifs

spécifi ques au coco? spécifi ques au coco?

Tout simplement parce que Canna Coco est 100% organique et que son pouvoir d’échange cationique est relativement élevé. Cela signifi e que le substrat a la capacité de retenir et diffuser par séquence certains éléments nutritifs, ce qui requiert donc que ceux-ci soient fournis sous une forme graduellement assimilable par la plante. En raison des caractéristiques spécifi ques du substrat de coco combi-nées au procédé unique de pré-humidifi cation, il est possible d’associer des éléments nutritifs nécessaires au cycle de croissance ainsi qu’au cycle de fl oraison en une seule formule nutritive. Ce substrat contrôle ainsi la libération des éléments nutritifs appropriés aux moments opportuns pour la plante. Cela signifi e que l’horticulteur n’a pas à se soucier du moment précis où il doit procéder au passage des produits pour la croissance à ceux pour la fl oraison!

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• Filtrez ensuite le mélange et mesurez la conductivité électrique.

Une analyse au 1/1,5 peut être idéalement eff ectuée après trois ou quatre semaines de culture. Les valeurs cibles de la conductivité se situent entre 1,1 et 1,3, et celles du taux de pH, entre 5,3 et 6,2. Les valeurs très

élevées de conductivité électrique augmentent le risque de symptômes de brûlures sur les plantes. Afi n de limiter ceux-ci, le substrat peut être rincé avec un acidifi ant (un produit comme pH–Grow de Canna) pour atteindre une moyenne de pH 5,8.

Attention à l’eau dure

Normalement, le produit PK13–14 (fertilisant de fl oraison à concentration de 13% de phosphore et 14% de potassium) et les éléments nutritifs A + B spécialement conçus pour le substrat de coco peuvent être utilisés conjointement. Cependant, si l’eau circulant dans le système de culture est très dure (calcaire), cette combinaison peut causer des problèmes. L’eau très dure contient des quantités élevées de calcium et le niveau d’acidité nécessaire à l’ajustement du taux de pH devra donc être augmenté. Lorsque que le produit PK 13/14 est utilisé en de telles circonstances, le risque de précipitation dans l’eau du réservoir augmente, et cela peut causer une obturation des têtières de distribution d’eau. Si votre eau d’irrigation est très dure, il est recommandé d’utiliser un produit plus délicat, comme la formule

pH–Grow (acide nitrique) de Canna au lieu de la formule pH–Bloom (acide phosphorique) pour ajuster le taux de pH.

Des agriculteurs

partagent leur

expérience

Patrick et Jörg, deux agriculteurs suisses, propriétaires de GrowHaus à Schlieren (près de Zürich) ont vu leurs réticences rapidement s’envoler après avoir testé le substrat de coco. « Canna est notre fournisseur favori, » dit Patrick. « Les hollandais off rent des produits haut de gamme, particulièrement faciles à utiliser. Ce qui fait de Canna Coco un

produit supérieur aux autres substrats de croissance. Séparez les briques, laissez-les tremper pendant une heure et le tour est joué. Même si certains de nos clients utilisent consécutivement la même brique de coco à six reprises, nous établissons notre limite à trois récoltes d’affi lée. » De plus, l’équipe de GrowHaus reconnaît que le substrat de coco favorise une plus grande résistance des racines aux maladies fongiques. Selon Patrick et Jörg, une augmentation moyenne du rendement de l’ordre de 6 à 10% est à prévoir avec le substrat de coco par rapport à un autre type de support de culture.

Willem Hartman, un des plus importants cultivateurs maraîchers aux Pays-Bas, cultive dans le substrat de coco des concombres, poivrons et tomates, de même que des légumes exotiques qui alimentent les étalages des marchés hollandais. Après plusieurs essais de divers substrats naturels, Willem a adopté le substrat de coco pour la totalité de ses cultures. « Nos problèmes face à la prolifération des racines de concombres sur une superfi cie de deux hectares ont précipité notre décision, » remarque Willem. « Nos plants de concombres sont même cultivés dans des pots faits de coco! Le pot se désagrège lentement tandis que les racines poussent au travers. »

Le substrat de coco facilite et améliore le développement de racines beaucoup plus belles et résistantes comparativement à la laine minérale. « Le développement de racines plus saines contribue à l ’amélioration de la croissance des plantes et réduit le nombre de problèmes liés à la culture. On constate un prolongement de la durée de conservation ainsi qu’une amélioration de la pigmentation et de la saveur du produit, » affi rme Willem. Selon lui, l’excellent enracinement obtenu avec le substrat de coco, combiné à des mesures de contrôle biologique adéquates, contribue à l’augmentation de la qualité. Ainsi, par exemple, le feuillage de ses plants de poivron est plus vert et luxuriant et pointe légèrement vers le haut. « N’est-ce pas le désir de tout agriculteur? » conclut-il.

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Substrat de culture | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Les formules A + B : Les formules A + B :

on y revient toujours!on y revient toujours!

Canna Coco est un fertilisant en deux parties, d’où les formules libellées A et B sur les emballages. Ces distinctions de libellés sont essentielles parce que la concentration et les formules d’éléments nutritifs dont elles sont parées s’annuleraient les unes les autres si la formule était concentrée. Cette interaction pourrait causer des situations irrémédiables et une précipitation irréversible dans le réservoir de solution nutritive qui affecterait grandement votre culture dans le substrat de coco. C’est pourquoi il est toujours préférable de se fi er aux produits séparés en A + B, et qui plus est, à des produits spécialement étudiés et fabriqués pour ce type de substrat.

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L’entrepriseBasée à Mentor, près de Cleveland, en Ohio, EYE Lighting International of North America fabrique et distribue des produits d’éclairage à décharge à haute intensité et halogènes pour les marchés commerciaux, industriels, les services publics et les détaillants de partout au monde.

EYE Lighting International of North America est une fi liale de Iwasaki Electric Co. Ltd., un conglomérat

d’éclairage de haute technologie basé à Tokyo qui fabrique plus de 3 000 produits d’éclairage diff érents, y compris des lampes DHI et halogènes, des appareils d’éclairage, des appareils électroniques,

des appareils de communication, et des systèmes à ultraviolets et à rayons

d’électrons.

La culture partagée par Iwasaki et EYE Lighting représente des opérations de fabrication de calibre international, une

technologie globale et un engagement

envers la qualité et le

développement de nouveaux produits, dans le but

d’atteindre la satisfaction entière et complète du consommateur. Chez Iwasaki, les gens s’inspirent de la lumière, et la lumière qu’ils créent raconte leur histoire.

Les produitsLes produits EYE Hortilux™ de EYE Lighting International of North America Inc. forment une gamme complète de lampes à décharge à haute intensité (DHI). Ces lampes comprennent des lampes au sodium à haute pression et à halogénure métallisé, que l’on utilise pour recréer une distribution spectrale semblable à l’ensoleillement naturel, pour une croissance végétale optimale. Avec des régulateurs magnétiques et électroniques, ces lampes sont les favorites de l’industrie, des produits de choix pour les enthousiastes de la culture intérieure et les serristes professionnels.

Des utilisateurs de partout au monde optent pour les solutions d’éclairage EYE Lighting. Ces solutions comprennent :

• Solutions d’économie d’énergie pour les technologies à halogénure métallisé, au sodium à haute pression et halogène;

• Amélioration du taux d’éclairage, du rendu des couleurs, de la température des couleurs, ou de la qualité globale de la lumière;

• Entretien, coût du système et coût de remplacement de la lampe ou du régulateur réduits;

• Solutions écologiques.

Les produits EYE Lighting sont off erts partout au monde, off rent des solutions fondées sur les applications et un excellent retour sur investissement. Dans bien des cas, les produits EYE peuvent être ajoutés à l’application en ne changeant que la

source lumineuse. De par le monde, EYE améliore l’éclairage et les solutions d’éclairage depuis plus de 60 ans. EYE et Iwasaki, sa société mère, off rent des solutions adaptées aux applications d’éclairage très précises, dans presque toutes les situations. Les sources d’éclairage DHI et halogènes d’EYE sont réputées mondialement.

Doreen A. Langa : chef de

produit, spécialiste du

marché Hortilux™Comme chef de produit et spécialiste du marché Hortilux™, Dorren est responsable du développement de nouveaux produits, de la croissance de la part de marché, de la stratégie et des communications pour la gamme de produits EYE Hortilux™, des lampes utilisées dans les serres et les jardins amateurs pour maximiser la croissance des plantes à l’intérieur.

Personne-ressource : Len Th omas, EYE Lighting International of North America, Inc. Tél : 1 440 392-3616, télécopieur : 1 440 350-7001, site Web : www.eyelighting.com.

56 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Technologie | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Éclairage horticole : Projecteur sur l’entreprise EYE Lighting

Éclairage horticole : Projecteur sur l’entreprise EYE Lighting Par Len Thomas

FR_Vol. 4 Issue 2 new.indd 56FR_Vol. 4 Issue 2 new.indd 56 2/9/09 8:36:33 PM2/9/09 8:36:33 PM

Mode de paiement : Mandat-poste, chèque certifié par une banque à l’ordre de : Les Publications Vertes.* Résidents du Québec, frais de port et manutention, ainsi que TPS et TVP inclus. & Autres provinces, avec TPS seulement = 4,44$ par numéro (TPS incluse) ou 6 numéros pour 26,62$ (TPS incluse; ajoutez éventuellement vos taxes provinciales).

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––Nº 4-1 ––Nº 4-2

ATTENTION : EXPIRE FIN MAI 2009 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #4-2)

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L’hiver a été particulièrement rigoureux à Montréal cette année (et partout ailleurs, j’imagine). La serre en a beaucoup enduré. Nous avons eu quelques tempêtes qui ont laissé 50 centimètres de neige, et quelques grosses tempêtes aussi. Nous avons eu de la pluie verglaçante et beaucoup de vent. La serre a tout enduré… jusqu’à une journée de la fi n février.

Quarante-cinq centimètres de neige sont tombés, avec des vents de 80 km/h et des rafales à 110 km/h. Le lendemain, j’ai été voir ma serre. Elle n’était… nulle part! Elle avait tout simplement disparu. Je n’avais plus qu’un champ, propre et blanc. C’était remarquable, parfait… et tout était parti : plus de clôture, plus de route, plus de fossé, et plus de serre. J’ai été surpris par mon calme. La serre était vide, heureusement, et je ne me suis pas énervé du tout. Mon voisin, un fermier, a perdu trois de ses grandes serres dans la même tempête.

Avec un mètre et demi de neige qui couvrait tout, le paysage qui m’entourait tout l’hiver était étrange, diff érent. Ce n’est qu’à la fi n avril que j’ai retrouvé ma serre. Début mai, la majeure partie de la neige avait fondu. J’ai pu voir pourquoi la serre avait fl anché. Le cadre était en bon état, les tubes de PVC semblaient

bien aller, et la pellicule plastique avait tenu le coup. Ce sont les ancres qui m’ont laissé tomber. Le vent a poussé contre l’avant de la serre et a soulevé la première ancre. Quand il s’est engouff ré dans la serre, tout était fi ni! Le vent a arraché la serre du sol et l’a écrasée dans le fossé.

Si vous avez construit une serre ultra facile ou souhaitez le faire, vous devrez modifi er les ancrages montrés dans l’article original. Vous devez faire deux choses. D’abord, creusez les trous pour les ancres de façon à ce qu’ils soient plus larges au fond, en forme de cloche. Ensuite, remplissez-les de ciment. Je vous suggère aussi de doubler la pellicule plastique.

Ma première serre a tout de même résisté à des vents de 90 km/h. La prochaine résistera à des vents de 120 km/h.

*Voir J.d’I., volume 3, numéro 3, aux pages 42 à 46.

58 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Techniques | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Par Fred Leduc

L’hiver a été diffi cile : mise à jour au sujet de la serre ultra facile*…

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60 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Magasinage | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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62 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Nouvelles de l’industrie | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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à-goutte, culture aéroponique et irrigation par ajutage. Le dosage de Bloombastic est simple : cette formule hautement concentrée de qualité supérieure se mélange à un taux étonnant de 0,5 ml de Bloombastic par litre de solution nutritive durant la phase de fl oraison et de mûrissement de vos plantes. Bloombastic est maintenant distribué en exclusivité par MegaWatt à l’échelle du Canada.

2. Le YoyoMegaWatt a introduit plusieurs nouveautés à la fi ne pointe de la technologie à sa ligne de produits. En grande primeur, voici le Yoyo, qui permet aux jardiniers d’ajuster facilement la hauteur de leurs réfl ecteurs à mesure que leurs plantes poussent. Il facilite la vaporisation et l’émondage de vos plantes : simplement remonter le réfl ecteur pour donner libre accès à la voûte de verdure. D’une capacité de 10 kg (22 lb), le Yoyo a été conçu pour être utilisé avec la majorité des réfl ecteurs.

3. Les tables d’irrigation Green GoldLes tables d’irrigation Green Gold, très profondes, comportent plusieurs points de drainage. Ces tables d’irrigation de qualité supérieure, munies d’inhibiteurs UV qui les protègent contre la lumière ardente du soleil ou d’un éclairage DHI, résistent à la craquelure. La face inférieure de la table est munie de coins surélevés en pente pour forcer l’eau à se diriger vers le centre de la table et ainsi faciliter un drainage rapide. Les plates-formes surélevées comportent des tranchées de drainage tous les 2 ou 3 pouces pour retirer l’eau, favorisant ainsi une croissance radiculaire uniforme et vigoureuse. Les tables d’irrigation Green Gold incorporent les mêmes caractéristiques de pointe que les réservoirs avec un plastique de moindre densité. Toutes les tables d’irrigation Green Gold mesurent de 6 à 6 po de hauteur. Offertes en deux tailles : 4 sur 8 (134,95$CA) ou 4 sur 4 (75,95$CA). Maintenant distribuées en exclusivité par MegaWatt à l’échelle de l’Amérique du Nord.

4. L’engrais liquide Atomic 4-1-1L’engrais liquide Atomic 4-1-1 est dérivé de plusieurs extraits botaniques d’origine naturelle. Ce puissant engrais de qualité supérieure est certifi é biologique par BCS, en Allemagne. Ses caractéristiques et avantages sont les suivants : augmente les rendements; favorise la croissance saine et rapide de toutes les espèces végétales; améliore la tolérance des plantes aux extrêmes de température et aux facteurs de stress environnementaux, incluant les insectes et les maladies; conditionne le sol; accélère la croissance; résiste aux fl uctuations de température; fonctionne effi cacement à basse température. Ce produit est biodégradable, non toxique et sans danger pour l’environnement. C’est un produit idéal pour toutes les plantes, y compris les petits arbres, les arbres fruitiers, les vignes, les plantes légumières, les plantes en conteneur, les végétaux de pépinière, les végétaux à racines nues, les plantes de serre, les cultures en serre chaude, les plantes cultivées dans les systèmes hydroponiques, les fl eurs, les arbustes, les plantes de salon, etc., et ce, à l’intérieur ou à l’extérieur.

1. Bloombastic®

La formule « bling bling » pour vos plantes, Bloombastic contient des minéraux biologiques, ainsi que notre nouvelle génération de stimulants biologiques ATA pour créer un additif nutritionnel unique spécialement conçu pour la fl oraison et le mûrissement de vos plantes. Bloombastic est élaboré de façon à stimuler le processus enzymatique à plusieurs niveaux pour rendre vos plantes moins sensibles aux facteurs de stress, tels que la chaleur, l’air sec, l’intensité lumineuse excessive, les maladies et les insuffi sances nutritives. Bloombastic rehausse le rendement d’un fertilisant de base régulier jusqu’à celui d’un engrais de qualité supérieure, comme les engrais utilisés par les jardiniers chevronnés. Pour une production fl orale exubérante, une augmentation du taux de sucre, lequel accentuera l’arôme et suscitera un gain de poids important, et la production de grosses fl eurs denses et compactes, utilisez Bloombastic durant les quatre à six semaines avant la fi n de la fl oraison ou du mûrissement. Bloombastic convient à tous les substrats : sol, fi bre de coco et laine de roche.

Bloombastic peut être utilisé de concert avec tous les systèmes d’irrigation : technique de culture sur fi lm nutritif, fl ux et refl ux, goutte-

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | Nouvelles de l’industrie

Les doses d’application sont les suivantes : en vaporisation foliaire ou par les racines des plantes : appliquer Atomic 4-1-1 dans un rapport se situant entre 400 : 1 à 100 : 1 tous les 7 à 21 jours ou au besoin. Pour les grandes cultures : appliquer Atomic 4-1-1 à raison de 1,5 à 2,5 l /ha (0,5 à 1 litre par acre) tous les 7 à 21 jours ou au besoin. Ce produit est biologique à 100% et est offert dans les formats suivants : 125 ml, 250 ml, 500 ml, 1 litre et 4 litres. Atomic 4-1-1 est maintenant distribué en exclusivité par MegaWatt en Amérique du Nord.

5. Distribution exclusive des produits Plug’N’Grow

MegaWatt est fi ère d’annoncer qu’elle a été nommée distributeur exclusif de tous les produits Plug’N,Grow

pour l’Est du Canada. Les produits Plug’N’Grow, probablement les meilleurs contrôleurs sur le marché, comportent une garantie complète de trois ans. Ces contrôleurs sont fi èrement fabriqués au Canada par Nova

Biomatique inc., une entreprise fondée en 1995. Nous savons tous que la qualité de la

gamme IGS (Intelligent Growing Systems), avec un retour d’environ 1%, est de loin supérieure aux produits de la concurrence.

En grande primeur cette année :

a. Le contrôleur IGS-110S, similaire au modèle IGS-110, auquel on a ajouté un capteur de télédétection additionnel.

b. Les nouvelles trousses d’étalonnage de CO2 (idéales pour les bricoleurs) : IGS-RG1, CK-1 et RGBK-1, une première de l’industrie, compatibles avec tous les systèmes IGS ou autres produits associés.

Pour d’autres renseignements, visitez le site www.igrowing.com.

6. NutriBoost 1 de Nutrilife Plant ProductsMegaWatt est fi ère d’annoncer l’introduction d’un nouveau produit

de Nutrilife Plant Products, le NutriBoost 1. Cette formule exclusive est conçue pour remplacer les propriétés régénératrices des hormones que les plantes perdent à cause des facteurs de stress environnementaux. Pour maintenir une croissance saine et vigoureuse, une plante produit ces hormones naturellement; cependant, une plante stressée subit de lourds dommages sur le plan de sa capacité de produire ces régulateurs de croissance essentiels. Les avantages et l’utilisation du NutriBoost 1 sont les suivants : soulage la tension chez les plantes, aide la reproduction, les boutures et les transplants; prévient les arrosages excessifs ou insuffi sants, la brûlure des racines et est conseillé pour la taille des racines et le rempotage.

Pour d’autres renseignements, visitez le site Internet www.megawatthydro.com ou composez le 1 800 575-2515.

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QQ Bonjour,Je suis tombée sur votre document publicitaire en format PDF sur Internet et je suis très intéressée à m’abonner au magazine. Je me demandais si vous pourriez me fournir une liste des points de vente dans les Basses-Laurentides, ou alors une adresse où je peux m’inscrire pour le recevoir chez moi. Merci beaucoup!

– Janis Lacanisse, Québec

RR Bonjour Janis,Voici une liste des distributeurs chez qui vous pouvez vous procurer le magazine gratuitement au Québec. Je ne sais pas lequel est le plus proche de chez vous...

* MegaWatt Hydroculture, Morin Heights – sans frais : 1 800 575-2515

* BioFloral Inc., Laval – sans frais : 1 877 384-9376 * Groupe Brite-Lite/Qué-Pousse, Laval –

sans frais : 1 800 489-2215 (Ils ont plusieurs magasins partout au Québec : Montréal, Pointe-Claire, Sherbrooke, etc.)

* Fernand Corbeil Produits Horticoles, Laval – Tél. : 1 450 622-2710

* Hydrotek / Groupe Louisber, Mirabel – Tél. : 1 450 433-3336* Hydro Times Canada, Chomedey, Laval –

Tél. : 1 450-688-4848.

Depuis le 1er novembre 2008, le magazine n’est plus distribué en kiosque, en maison de la presse ou en librairie. Il est off ert seulement à travers le réseau de compagnies de distribution de matériel et de produits hydroponiques ci-dessus au Québec. Ou vous pouvez encore imprimer le bon de commande en PDF et vous abonner!

Voilà, j’espère que vous trouverez un distributeur près de chez vous.

- Merci de lire Le Jardinier d’Intérieur! Cordialement, R.L.

64 | VOLUME 4 NUMÉRO 2

Q & R | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Atami : 14 ; Aux 5 Continents : 62 ; Biograde : 60 ; Canna : 50, 51, 52, 54 ; Eastside-Impex : 14, 16, 18 ; Eye Lighting : 56 ; Hydro-Greenhouse : 60 ; Mama Éditions : 5 ; Nutriva : 16 ; Caron, Jessy : 28, 44 ; D.R. : 9, 10, 12, 14, 16, 20, 24, 29, 30, 32, 36, 37, 38, 39, 40, 44, 45, 50, 51, 52, 54 ; Future Harvest Development : 40 ; Fortin, Daniel : 26, 27 ; Groupe Brite-Lite : 60 ; Kanaras, Anna : 8, 10, 12, 64 ; Laberge, Patrick : couverture, 46, 48, 49 ; Leduc, Fred : 58 ; Le magazine Le Jardinier d’Intérieur (B. Bredoux, S. Daimon) : 8, 9, 20, 21, 22, 40 ; MegaWatt Hydroculture : 14, 62, 63 ; Northern Lites : 32 ; Shepperd, Christopher : 22 ; Technafl ora : 16, 18 ; Weyl, Philippe : 5.

Q & RQ & R Pour obtenir le meilleur service possible, continuez à soumettre vos questions à [email protected]. Merci.

Invitation aux lecteurs à écrire pour le magazine Le Jardinier d’IntérieurEnvoyez-nous votre chronique de 500 mots sur votre expérience de jardinage intérieur et courez la chance de pouvoir rédiger une chronique rémunérée pour six numéros consécutifs du magazine!

Envoyez vos contributions à : [email protected] sous forme de fi chier Word. La sélection sera faite par un jury formé de membres de la rédaction.

Concours permettant à un lecteur d’écrire une chronique pour six parutions, organisé par les Publications Vertes, boîte postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. Les textes les plus pertinents seront publiés et le(s) gagnant(s) deviendra(ont) chroniqueur(s) pour six numéros.

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