magazine interaction n°34

16
Octobre 2012 • N° 34 Le magazine du Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Metz Vous accompagner, notre cœur de métier DOSSIER > EN ACTION > Toute l’actualité des services du CCAS PORTRAIT > Accueil du public : au service de tous les Messins Dispositif logement Passerelle : un nouveau départ VIVRE ENSEMBLE >

Upload: christiane-pallez

Post on 22-Mar-2016

233 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Le magazine du CCAS de Metz

TRANSCRIPT

Page 1: Magazine Interaction n°34

Octobre 2012 • N° 34Le magazine du Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Metz

Vous accompagner,notre cœur de métier

DOSSIER >

EN ACTION >

Toute l’actualité des services du CCAS

PORTRAIT >

Accueil du public : au service de tous les Messins

Dispositif logement Passerelle :un nouveau départ

VIVRE ENSEMBLE >

Dispositif logement Passerelle :un nouveau départ

Page 2: Magazine Interaction n°34

eN iMAGes ➜

1. Les jeunes Messins accueillis au multi-accueil

Les Buissonnets aux premières loges pour le passage

du Tour de France qui a eu lieu à Metz le 6 juillet

dernier.

2. Cueillette de fraises dans les jardins de Peltre pour les

seniors le 25 juillet dernier. Une sortie savoureuse !

3. Animation autour du jeu « Cochon qui rit », qui amuse

petits et grands depuis 80 ans, à la ludothèque de la

Maison de la Petite Enfance, le mercredi 4 juillet.

4. Sortie en bateau destinée aux seniors locataires des

foyers-logements du CCAS, le mercredi 8 août.

5. Animation festive organisée par les Relais Assistants

Maternels à la jardinothèque du CCAS, le vendredi

6 juillet.

P. 4 ➜ VIVRE ENSEMBLECONCOURS LIVRE PETITE ENFANCEHistoire de bien grandir !

P. 5-8 ➜ EN ACTIONToute l’actualitédes servicesdu CCAS

P. 14 ➜ SUR LE TERRAINCENTRE SOCIOCULTURELARC-EN-CIEL20 ans d’actions innovantes

P. 15 ➜ EN PRATIQUE➜ Nouvelle adresse des RAM➜ Comité Unicef de Moselle➜ Programme des Rencontres de la parentalité➜ Numéros utiles

P. 13 ➜ PORTRAITSACCUEIL DU PUBLICAu service des Messins par vocation

➜ DOSSIERACTION SOCIALEVous accompagner, notre cœur de métier

P. 9-12

| Octobre 2012 | 2

soMMAire ➜

Page 3: Magazine Interaction n°34

Interaction | Octobre 2012 | N° 34 | Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de MetzDirectrice de la publication : Christiane Pallez. Rédactrice en chef : Céline Kroenner. Assistante de rédaction : Céline Weber. Conception éditoriale, graphique et rédaction : TEMA|presse (03 87 69 18 01). Reportages photos : CCAS, Ville de Metz, TEMA|presse. Crédit photos : p. 1, 2 et 9 © Sychugina Elena-Fotolia ; p. 6 © Yuri Arcurs, Magostock-Fotolia ; p. 11 © Duris Guillaume-Fotolia ; p. 12 © Paru-Fotolia. Comité consultatif : Muriel Héloïse, Ralph Ullmann, Françoise Leduc, Nelly Guinard, Alain Piriou, Guillaume Cuny, Isabelle Hauser, Jacqueline Hun, Virginie Zewe, Catherine Winkelmuller. Impression : Groupe Socosprint, 36 route d’Archettes - 88000 Épinal. Tirage : 6 500 exemplaires. N° ISSN : 1959-1446. Articles parus avec l’aimable autorisation des diff érents partenaires du CCAS de la Ville de Metz.

Christiane Pallez,Adjointe au Maire aux SolidaritésVice-présidente du CCAS de la Ville de Metz

eN iMAGes ➜

Aujourd’hui encore, la situation économique et sociale reste diffi -cile. Les attentes des Messins sont

fortes et les services du CCAS de la Ville de Metz œuvrent au quotidien pour trou-ver avec vous les solutions adaptées aux problèmes de chacun.

Qui de nos jours, dans sa vie ou celle d’un proche, n’a un jour rencontré des diffi cul-tés ? Que ce soit la perte d’un emploi, une séparation diffi cile, un accident de la vie, etc., le décrochement social peut arriver très vite et à n’importe quel moment. Mais ce n’est pas une fatalité !

Face à ces situations, les services du CCAS sont mobilisés pour accueillir cha-cun où il en est, pour faire le point et l’ac-compagner dans son parcours de recons-truction à travers un suivi individualisé. « Être aux côtés », ce n’est pas pour le CCAS être dans une démarche « d’as-sistanat » ! C’est redonner à chacun les moyens d’avoir une prise sur sa vie, pour en redevenir acteur. Cette démarche de développement social, c’est le cœur de métier du CCAS de la Ville de Metz.

Le « vivre ensemble » n’a de sens que si chacun peut accéder à ses droits, exer-cer ses devoirs et prendre toute sa place dans notre Ville. Voilà la principale mis-sion de nos services, développée à tra-vers de nombreuses actions pour tenir cet objectif.

Ce nouveau numéro d’Interaction vous fera découvrir, comme à chaque paru-tion, les diff érentes initiatives mises en œuvre dans ce sens.

Innover, expérimenter pour mettre l’hu-main au cœur de nos projets, donner la parole à tous nos concitoyens, y compris les plus fragiles, c’est un défi permanent et c’est le sens de notre engagement !

« Les services du CCASde la Ville de Metz œuvrent

au quotidien pour trouveravec vous les solutions

adaptées aux problèmesde chacun. »

| Octobre 2012 | 3

ÉDiTo ➜

Page 4: Magazine Interaction n°34

| Octobre 2012 | 4

ViVre eNseMBLe ➜

CONCOURS LIVRE PETITE ENFANCE

Histoire de bien grandirEn distribuant l’ouvrage Objectif lit en école maternelle, la municipalité et son CCAS initient les enfants dès le plus jeune âge au plaisir et au partage de la lecture. Un 1er pas éducatif pour donner aux jeunes Messins le goût de la découverte et de l’évasion.

Le jury du 6e concours du livre petite enfance du CCAS de Metz a remis le Grand Prix

2012 à Chloé et Marie Perarnau pour Objectif lit (petit manuel à l’usage des enfants qui doivent aller au lit). L’ouvrage, sur le thème du sommeil, a été remis aux 1 400 enfants inscrits en 1res sections des 38 écoles mater-nelles de la ville ainsi qu’à toutes les structures d’accueil du CCAS.Une démarche éducative destinée à faire entrer le livre dans la vie des plus petits, mais aussi dans les foyers messins pour encourager l’apprentissage et le goût de la lec-ture. « Même si les enfants de 3 à 5 ans ne savent pas encore lire, c’est une bonne occasion pour eux de voir qu’il se passe quelque chose sur le papier. En plus de développer les relations parents-enfants, c’est aussi une œuvre pédagogique qui aide les parents à lire et à accompagner leur enfant dans le sommeil », soulignait Dominique Gros, Maire de Metz, lors de la dis-tribution du recueil aux écoliers,

le mardi 2 octobre dernier. Le livre devient ainsi un outil de curiosité, agréable à manipuler et à partager. « Le livre est une passerelle entre nos équipements petite enfance et l’école. De la naissance à l’école primaire et jusque dans les médiathèques, il est l’ami de l’enfant », précisait Chris-tiane Pallez, Vice-présidente du CCAS.

Distribution de l’ouvrage par Dominique Gros, Christiane Pallez et Danielle Bori à l’école maternelleLes Quatre Bornes, en présence des auteurs.

| Octobre 2012 | 4

« De la pédagogie déguisée en jeu »

« J’ai relayé le concours

sur mon blog, raconte

Marie. En lisant le règle-

ment, je me suis dit que

ça pourrait être sympa à

faire. » Pour ce premier

projet en commun, les

sœurs imaginent une histoire qui puisse accompagner

les parents et les enfants, un contenu ludique, mais aussi

un discours susceptible de servir de support en classe.

« De la pédagogie déguisée en jeu », résume Marie. Ainsi

naît Objectif Lit, ouvrage déclinant les rituels qui entou-

rent le moment du coucher. Le livre se construit alors au

rythme des allers-retours entre les deux jeunes femmes :

« Je modifi ais mes illustrations en fonction de la réaction

des enfants de Marie », s’amuse Chloé. Lorsqu’elles met-

tent la touche fi nale à Objectif lit, les sœurs Perarnau n’y

croient pas forcément. « C’était peut-être trop décalé… »

Et pourtant, c’est cette fraîcheur qui a fait leur succès.

« Nous étions aussi les seules à proposer quelque chose

d’interactif ! », s’enthousiasment-elles. Aujourd’hui, elles

travaillent à nouveau ensemble sur un projet : un livre tiré

du blog de Marie, qui devrait paraître le 9 janvier prochain

aux Éditions du Chêne.

Marie, 30 ans et 3 enfants, est professeur des écoles et blogueuse à succès. Chloé,

28 ans, exerce ses talents d’illustratrice entre la Lorraine et la Belgique. Ensemble,

elles ont coréalisé Objectif lit, l’ouvrage lauréat du concours du CCAS. Rencontre.

« sur mon blog,

Marie. ment, je me suis dit que

ça pourrait être sympa à

faire. projet en commun, les

sœurs imaginent une histoire qui puisse accompagner

Marie, 30 ans et 3 enfants, est professeur des écoles et blogueuse à succès. Chloé,

28 ans, exerce ses talents d’illustratrice entre la Lorraine et la Belgique. Ensemble,

elles ont coréalisé

Objectif webAutre porte d’entrée vers la lec-ture, une adaptation numérique interactive d’Objectif lit est dispo-nible sur www.ccas-metz.fr. L’oc-casion pour chaque enfant accom-pagné d’un adulte d’être investi d’une mission qui l’invite, de façon ludique, à franchir les différentes étapes du rituel du coucher.

Page 5: Magazine Interaction n°34

PASS METZ LOISIRS

Toujours plus nombreux à en profiter !Pour la 3e année consécutive, le CCAS off re 50 € aux jeunes Messins pour s’inscrireà une activité culturelle, sportive ou de loisirs. La saison 2012-2013 devrait concerner près de 4 200 foyers, soit plus de 6 250 enfants âgés de 4 à 14 ans.

Plus d’infos : www.ccas-metz.fr, rubrique « Action sociale »

F aciliter l’accès aux loisirs, à la culture et aux sports, contribuer au développement de l’offre de loisirs, tout en favorisant la mixité et le lien social : voici les objectifs du Pass Metz Loi-sirs (PML), un dispositif original qui séduit de plus en plus de

familles messines. Pour cette 3e année de fonctionnement, on compte plus de 2 500 coupons retirés en seulement 8 semaines de distribution, ce qui dépasse déjà les résultats de l’an passé : un véritable succès !

PML 2012-2013 : une éligibilité encore augmentéeSi la 2e année d’existence du dispositif avait vu le quotient familial CAF des familles éligibles (QF) passer de 700 à 900, pour cette 3e sai-son, le PML s’adresse désormais aux jeunes Messins jusqu’à 14 ans. On estime ainsi à 748 le nombre de foyers concernés supplémentaires qui, sans cette aide, ne pourraient pas accéder à des activités d’éveil pourtant indispensables à l’épanouissement des enfants.Pour profiter de cette aide immédiate et simple à utiliser, il suffit aux familles éligibles de se présenter au CCAS munies d’une pièce d’iden-tité, du livret de famille, d’un justificatif de domicile de moins de3 mois et de son attestation de QF, avant le 31 mars 2013.

Le PML, c’est…➜ 90 associations partenaires

➜ 30 activités différentes

ACTIONS COLLECTIVES

Programme de rentrée dans les quartiersMises en place et animées par la Direction de l’Action Sociale et de l’Insertiondu CCAS, les actions collectives proposent aux Messins intéressés conseilset astuces pour mieux gérer les ressources du foyer.

A vec des thèmes fréquemment renouvelés, les actions collectives sillonnent les différents quar-tiers de la ville dans un souci d’accessibilité à

tous les usagers. Ainsi, le 28 septembre, c’est à la mairie de quartier du Sablon que les participants ont découvert « Les clés du logement ». Le 26 octobre, dans le cadre de la Semaine du goût, une animation autour de la santé et du « bien-manger » a été organisée dans les locaux du

CCAS, rue du Wad-Billy. En novembre, c’est le thème de l’image de soi qui sera abordé par une esthéticienne à la Résidence Haute-seille pour une séance « Beau teint à prix malin ». Enfin, en décembre, la mairie de quartier de Bellecroix accueillera une réunion sur la thématique « Téléphone, Internet, TV… Oui, mais à quel prix ? ».

| Octobre 2012 | 5

eN ACTioN ➜

Renseignements : 03 87 75 33 12.

Page 6: Magazine Interaction n°34

Fête de la Mirabelle

Visites royales !Anaïs, reine de la Mirabelle 2012, et ses deux dauphines, Melodyet Laura, ont rendu visite aux locataires des résidences seniors du CCAS. Au programme : sourires, échanges de cadeaux et goûters fruités pour des rencontres toujours très appréciées des résidents.

SALON DES ASSISTANTS MATERNELS

Le sommeil en question

L e 20 octobre dernier, près de 200 assistants maternels privés et publics exerçant à Metz ont participé pour la première fois à une matinée d’échange et de professionnalisation organisée

par le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Metz. Une initiative plébiscitée par Christiane Pallez, Adjointe au Maire et Vice-présidente du CCAS, qui sou-haitait réunir l’ensemble des professionnels de l’accueil au domicile à l’occasion de la 7e Journée d’Études des assistants maternels.

De véritables professionnelsde la petite enfanceSi les objectifs de cette manifestation étaient multiples, il s’agissait en premier lieu de valoriser le métier d’as-sistant maternel (AM), encore trop peu reconnu comme une réelle profession, qui exige des compétences et des savoir-faire spécifiques (assurer la santé, l’hygiène et la sécurité des enfants, favoriser leur épanouissement et leur éveil, établir une communication de qualité avec les familles, etc.).

Une journée d’étude thématiquePour illustrer le thème du sommeil, qui s’inscrit dans le prolongement du Concours du livre petite enfance (lire aussi p. 4), le CCAS a convié le Dr Marie-Josèphe Challamel, pédiatre de renom, spécialiste du sommeil du jeune enfant, chargée de recherche à l’Inserm* et auteur de plusieurs ouvrages de référence sur le sujet. Son intervention s’est articulée autour de deux axes :▶ « Le sommeil du nouveau-né au jeune enfant : cycles, durées, mise en place du rythme jour/nuit » ;▶ « Rythmes, rituels... Sommeil chez l’assistant mater-

nel, sommeil chez les parents, comment concilier les deux ? »Parallèlement à la conférence du Dr Challamel, de nom-breux stands ont animé le Salon, tenus par les RAM et la ludothèque de la Maison de la Petite Enfance, mais éga-lement par les partenaires du CCAS comme la CAF et les bibliothèques-médiathèques de Metz, afin de présenter les dispositifs au service des assistants maternels.

* Institut national de la santé et de la recherche médicale.

L’accueil familialà Metz, c’est...➜ 180 places en accueil familial au CCAS

➜ 687 assistants maternels privés

➜ soit 2 064 places d’accueil théorique

Tout sur les RelaisCette 7e Journée d’Études des assistants maternels a également été l’occasion pour les AM de découvrir la nouvelle plaquette éditée par le CCAS à destina-tion des usagers des Relais Assistants Maternels, parents, futurs parents et professionnels de la petite enfance. Synthétique et pratique, elle est dispo-nible auprès du CCAS, de ses RAM et dans les mairies de quartier.

RAM, 10 rue Bon-Pasteur, 57070 Metz ✆ 03 87 75 92 90.

| Octobre 2012 | 6

eN ACTioN ➜

Page 7: Magazine Interaction n°34

MAIRIE DE QUARTIER LE CHÂTEAU

Solidarité se conjugue avec proximité

RESTAURATION SCOLAIRE

Opération à cuisine ouverte !

R écemment installée dans l’emblématique structureLe Château dont elle a également pris le nom, la nouvelle mairie de quartier de Metz-Nord accueille désormais

deux services de proximité du CCAS. Les habitants des environs trouveront ainsi sur un seul et même site :▶ la Mission Parentalités, qui recevait déjà parents et enfants dans les lieux ;▶ les permanences de l’Antenne Solidarité, qui proposent aux Messins information, conseils et orientation pour toutes les questions relatives au quotidien des familles : budget, dépenses d’énergie, dispositifs du CCAS, etc. (permanences le jeudi).Complémentaires, ces deux services profiteront de plus du voisinage immédiat de la Mission Locale, des bureaux de l’adjoint de quartier et du délégué du Préfet ou encore d’une salle polyvalente entièrement rénovée.

Pour la 2e année consécutive, le 22 septem-

bre dernier, le Pôle Éducation de la Ville

de Metz a proposé aux parents des enfants

scolarisés ainsi qu’à ceux inscrits dans les struc-

tures d’accueil de la petite enfance du CCAS de

pénétrer dans les coulisses de la cuisine centrale,

garante de la qualité des repas servis aux tout-

petits. Ils ont ainsi découvert les secrets d’une

alimentation équilibrée, les menus étant compo-

sés par une commission avec l’aide d’une diététi-

cienne, mais aussi les nombreuses mesures d’hy-

giène à respecter. Les visiteurs ont pu participer

à de nombreuses animations, dont celles propo-

sées par les Relais Assistants Maternels (conseils

et jeux autour de l’équilibre alimentaire) et par

la ludothèque de centre-ville du CCAS (activités

ludiques et jeux surdimensionnés).

ANTENNE SOLIDARITÉ

Au plus près des usagers➜ Mairie de quartier de Queuleu : lundi de 14 à 16 h➜ Mairie de quartier de Borny :

mardi de 9 à 11 h➜ Mairie de quartier de Bellecroix : mardi de 14 à 16 h➜ Mairie de quartier Le Château (Metz-Nord) : jeudi de 9 à 11 h➜ Mairie de quartier du Sablon : jeudi de 14 à 16 h

ANTENNE SOLIDARITÉ

Au plus près des usagers➜ Mairie de quartier de Queuleu :lundi de 14 à 16 h➜ Mairie de quartier de Borny :

mardi de 9 à 11 h➜ Mairie de quartier de Bellecroix :mardi de 14 à 16 h➜ Mairie de quartier Le Château (Metz-Nord) :

Mairie de quartier du Sablon :jeudi de 14 à 16 h

ANTENNE SOLIDARITÉ

Au plus près des usagers➜

(Metz-Nord) :➜ Mairie de quartier du Sablon :

jeudi de 14 à 16 h

Valérie Pérrotte, service Solidarité et Vie Quotidienne ✆ 03 87 75 98 35.

Sylvie Mérand, Mission Parentalités ✆ 03 87 18 57 28.

La restauration dansles structures du CCAS➜ 400 repas servis en moyenne par jour

➜ 33 644 repas servis par anLes jeunes visiteurs ont pu découvrir, sur les étals des divers stands proposés,

les secrets d’une alimentation équilibrée et variée.

| Octobre 2012 | 7

eN ACTioN ➜

Page 8: Magazine Interaction n°34

Nouveauté seniors

Colis de NoëlSoucieux du bien-être des Messins les plus âgés mais aussi conscients de l’attention toute particulière dont ils doivent faire l’objet, notamment au moment des fêtes, la Ville de Metz et son CCAS ont décidé d’organiser, pour la première fois cette année, une distribution de colis de fi n d’année. « En distribuant à chaque Messin de 70 ans et plus non imposable un colis de Noël, nous souhaitons faire un geste de solidarité, d’amitié

et de partage envers nos aînés, notamment pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité de partager ces moments de fêtes. », explique Christiane Pallez, Adjointe au Maire de Metz. Les Messins inscrits recevront en novembre un coupon leur permettant de retirer leur colis juste avant les fêtes dans l’un des cinq points de retrait.

Plus d’infos ✆ 03 87 75 33 12.

ACTION SOCIALE ET INSERTION

Avancer main dans la main

D epuis 2008, le CCAS a engagé une démarche partenariale avec les associations messines œuvrant en faveur des publics les plus tou-chés par la précarité. L’objectif : instaurer

le dialogue, être à l’écoute des besoins relevés par les acteurs de terrain, échanger autour de problématiques communes, pour trouver ensemble des solutions adaptées et les moyens de les mettre en œuvre.

Le choix du collectifAinsi, en quatre ans, de nombreux projets fédérateurs ont pu voir le jour. Parmi eux : la mise en place des com-missions de secours pluripartenariales et des réunions hebdomadaires de veille sociale ; la création de chantiers d’insertion en partenariat avec le CMSEA ; la réalisation du Guide de l’urgence sociale ; l’ouverture, le fonction-nement et pérennisation de la Halte de nuit... Des résul-tats qui encouragent le CCAS à poursuivre aujourd’hui cette démarche collective.

Au plus près des besoins du terrainCette année, la problématique retenue, qui impacte de nombreuses structures en termes d’actions de secours et de coût, est celui de l’errance en général, celle des popu-lations migrantes (demandeurs d’asile et Roms) et des jeunes sans domicile fixe (moins de 25 ans).À ce titre, une rencontre a été programmée le 24 octo-bre dernier dans les salons de l’Hôtel de Ville, avec l’en-semble des partenaires associatifs du CCAS touchés par l’importance des nouveaux flux migratoires et au contact des jeunes adultes en situation d’errance (centres d’hé-bergement, structures d’accueil de jour, banques alimen-taires, centres de soin, etc.). Séance de travail indispen-sable et préalable à toute décision, cette réunion devrait rapidement donner lieu à la mise en place de différents groupes de travail.

| Octobre 2012 | 8

eN ACTioN ➜

Page 9: Magazine Interaction n°34

L es chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que le taux de pauvreté* moyen français est de 15 %, celui de Metz s’élève à 22 %. Le revenu médian des ménages pauvres y est de 729 €

et on y compte ainsi 11 637 ménages sous le seuil de pauvreté. Une situation qui renforce bien entendu la mobilisation des services du CCAS. « Nous sommes déterminés à poursuivre une action sociale à destination du plus grand nombre de Messins et nous nous donnons les moyens nécessaires pour agir », affirme ainsi d’em-blée Christiane Pallez, Vice-Présidente.Des moyens techniques, matériels ou humains qui, au CCAS, se veulent d’abord sur mesure. « Notre rôle n’est pas de faire de l’assistanat, mais de donner des outils, des moyens pour grandir, avancer, construire, poursuit Christiane Pallez. Ainsi, nous œuvrons pour que chacun devienne acteur de sa situation. Chacun a la capacité de s’insérer dans la société, d’y trouver sa place ; le CCAS croit en cette capacité et aide les usagers à trouver des solutions adaptées à chaque situation. Les multiples com-pétences de nos travailleurs sociaux, leur engagement, et la diversité des dispositifs d’aide que nous mettons en œuvre nous permettent en effet d’accompagner les Mes-sins en difficulté à chaque étape de leur vie. »

Au service de tous les MessinsEt si les situations les plus critiques (comme celle de l’errance par exemple) sont bien entendu primordia-les, le CCAS peut intervenir auprès d’un public beau-coup plus large. « Le CCAS est un service de la Ville de Metz destiné à l’ensemble des Messins. À ce titre, cha-cun est pris en compte. Aussi, c’est pour réduire encore la distance entre nos services et les usagers que nous avons créé des Antennes Solidarité dans les mairies de quartier », explique la Vice-Présidente.Un service de proximité qui partage la même phi-losophie de l’accompagnement inconditionnel : « Nous sommes présents en cas de coup dur, pour aider les Messins à surmonter les obstacles, quels que soient leur âge ou leur problème et leur permettrons de remettre le pied à l’étrier, comme c’est le cas, entre autres, avec les chantiers d’insertion (lire p. 12). Et pour cela, nous pouvons également nous appuyer sur un large et riche réseau de partenaires. Ce serait un tort de négliger les nombreuses offres de soutien qui sont à portée de main… »

* Le taux de pauvreté correspond à la proportion d’individus (ou de ménages) dont le niveau de vie est inférieur pour une année donnée au seuil de pauvreté (exprimé en euros). Source : étude Compas, août 2012.

Les diffi cultés économiques actuelles mettent en situation de fragilité un nombre grandissant de ménages. Pour aider les personnes confrontées à des diffi cultés, mêmes passagères, la Ville de Metz et son CCAS fi xent une politique d’action sociale et mettent à disposition du public un personnel qualifi é. Capables d’analyserles situations les plus compliquées, les travailleurs sociaux des diff érents servicesdu CCAS mettent en œuvre les moyens nécessaires à la construction d’un nouveau parcours. Qu’il s’agisse d’aides fi nancières, techniques ou humaines, chaque Messin peut y avoir un jour recours.

Les diffi cultés économiques actuelles mettent en situation de fragilité un nombre

ACTION SOCIALE

Vous accompagner, notre cœur de métier

Dossier ➜

| Octobre 2012 | 9

Page 10: Magazine Interaction n°34

«A vant d’orienter un usager, nous devons savoir si nos services sont compétents. Mais nous fournissons toujours une réponse. On ne laisse

jamais quelqu’un seul avec son problème », explique Syl-vie Bortot. « Et tous les publics sont concernés, renchérit Catherine Winkelmuller. Prendre contact avec le CCAS n’est pas une question de ressources ou de difficultés. L’écoute et le conseil sont accessibles à tous sans excep-tion. D’ailleurs, souvent, un simple coup de fil permet d’éclaircir bien des situations… Il ne faut pas hésiter à poser des questions. » Le ton est donné et la notion d’ac-cueil inconditionnel n’est pas la seule que partagent les deux chefs de services, toutes deux assistantes sociales de formation.Le terrain, elles connaissent, mais l’innombrable diver-sité des situations également. Aussi, c’est avec tact et professionnalisme qu’elles accompagnent chaque usa-ger individuellement, en tenant compte de chaque situa-tion. Au départ, la méthode est la même : savoir écouter, établir une relation de confiance, analyser la situation, déterminer ce qui empêche éventuellement d’agir, par-tager son analyse, hiérarchiser les problèmes, proposer un plan d’aide, chercher ensemble les moyens d’avan-cer… « Mais nous sommes aussi amenées à inventer nos moyens d’intervention, nos stratégies, et développer nos compétences, toujours dans l’intérêt de la personne », explique Catherine. « Par ailleurs, le temps social n’est pas celui de tout le monde. Les changements et bouleverse-ments peuvent être durs à vivre, il faut respecter le rythme de chacun », précise Sylvie. Un véritable travail de préci-sion, la haute couture de l’action sociale, en somme.

Trouver le bon cheminL’accompagnement social ne s’arrête pas à la simple indi-cation de pistes à suivre. « Une des parties de notre tra-vail d’expertise est d’évaluer la capacité à agir des usagers, de les préparer et les inciter à l’action, puis de vérifier si le nécessaire a bien été fait, explique Sylvie. Nous veillons naturellement à l’accès aux droits, mais nous fixons aussi des objectifs, pour mobiliser la personne, la rendre actrice

de sa situation. » Catherine partage cette conception du métier et ajoute : « Nous ne jugeons pas, mais nous mettons les usagers face à leurs responsabilités. C’est important de ne pas les déposséder de leur situation, car nous ne pouvons pas prendre de décisions à leur place. »

Un rôle de médiateurAussi, le dialogue aidant et les situations évoluant par-fois lentement, les assistantes sociales sont amenées constamment à réévaluer leur plan d’action. Un mode de fonctionnement et un travail de coordination avec de multiples partenaires qui demandent une connaissance accrue des dispositifs susceptibles d’accompagner un usager. « D’où l’importance de garder un contact avec le terrain, souligne Sylvie. Même si je suis chef de service, je veux rester au cœur de mon métier, recevoir le public, avoir à faire aux institutions… On peut vite perdre cette réalité si on n’est pas au plus près du public. »« Le CCAS traite des problèmes de la vie quotidienne, que tout le monde vit mais par rapport auxquels on peut par-fois se laisser submerger », résume Catherine. « De plus, c’est un service de proximité, il y a toujours quelqu’un pour écouter, aiguiller, aider, même d’un autre service », conclut Sylvie.

Travailleurs sociaux : l’expertise en partage

De gauche à droite : Catherine Winkelmuller, responsable du Service Information et Accompagnement des Seniors depuis 2006, et Sylvie Bortot, responsable du Service Accompagnement Social et Budgétaire.

Demandes d’aide : une précarité en augmentation

Constituées de l’aide alimentaire, aux factures d’énergie, à l’installation (mobilier,

par exemple) et de la prise en charge des frais funéraires sous certaines conditions,

les aides de secours du CCAS connaissent une nette augmentation depuis 2011.

Après l’examen général de la situation d’un ménage

par un travailleur social du CCAS, les demandes

d’aides sont soumises chaque semaine à la

commission de secours. Entre 2010 et 2011, on note

une nette augmentation des demandes avec + 39 %

de dossiers traités, soit 605 aides supplémentaires

allouées. Pour la période allant de 2011 à 2012,

on note une tendance autour de 10 à 12 % de

demandes supplémentaires. Ces diffi cultés qui

touchent de plus en plus de foyers sont en partie

imputables à une hausse de près de 25 % des

factures d’énergie. Mais les statistiques démontrent

également un appauvrissement général des ménages

avec revenus : les fortes demandes au niveau de l’aide

alimentaire prouvent que la précarité atteint

un public de plus en plus large.

| Octobre 2012 | 10

Dossier ➜

Page 11: Magazine Interaction n°34

DISPOSITIF « PASSERELLE »

Un nouveau départGrâce au dispositif de sous-location solidaire du CCAS, Claude a réussi àtrouver un appartement. Le point de départ pour « un véritable redémarrage ».

250 C’est le nombre d’an-n o n c e s au x q u e l l e s

Claude a répondu pour trouver un appartement à Metz. C’est aussi le nombre de réponses négatives que le jeune homme de 33 ans a reçues. « J’ai été victime d’un accident qui a nécessité une longue hospitalisation, raconte-t-il. Comme mon apparte-ment ne m’était plus d’aucune uti-lité, je m’en suis séparé. » Le 5 juillet 2011, à sa sortie d’hôpital, Claude s’installe chez un ami à Longwy. « Plus d’appartement, plus de boulot, plus de repère », résume-t-il.

Le coup de pouce du CCASAutrefois serveur, DJ, agent de maintenance ou encore militai-re, le jeune homme décide de se reconvertir dans la photographie. « Je voulais d’abord trouver un loge-ment. Mais faute de garants, j’ai rencontré des difficultés. » Claude,

lassé des trajets Metz-Longwy, en est même réduit à dormir dans son véhicule. Jusqu’au jour où il pous-se les portes du CCAS de la ville. « Un jour, mon assistante sociale m’a donné rendez-vous pour me parler d’un nouveau dispositif. » Ce dis-positif « Passerelle » est une sous-location solidaire.

Une installation durableTout comme deux autres person-nes suivies par le CCAS, Claude tente l’expérience, qui ne se résu-me pas à des « logements à pour-voir ». Les appartements doivent correspondre aux besoins du loca-taire dans une optique d’installa-tion durable. « On m’a demandé quels étaient mes besoins. Je voulais habiter à proximité du centre-ville, pour le rallier rapidement en bus ou à vélo, une superficie de 30 m2 minimum et, surtout, un bureau

pour travailler ! » Mis à disposition par LogiEst, le premier apparte-ment visité est le bon. « C’est par-fait, s’enthousiasme Claude, qui a emménagé le 29 juin dernier. Je suis à quelques minutes du studio photo avec lequel je travaille. »

Le principe du « bail glissant »Dans moins d’un an, si tout se passe bien, le bail glissera simplement au nom de Claude. Pendant ces douze mois de sous-location, l’assistante sociale du jeune homme le suivra pour évaluer sa capacité à être autonome. « Ce dispositif m’a remis le pied à l’étrier. Ma vie personnelle et professionnelle avait beaucoup pâti de mon hospitalisation. Grâce à cet appartement, je vais pouvoir recréer du lien social. Par rapport à mon emploi, j’aurai enfin une adresse à donner. Pour moi, c’est un véritable redémarrage », conclut Claude.

Passerelle, comment ça marche ?Grâce au dispositif « Passerelle », imaginé et fi nancé par le CCAS, les personnes suivies par la Direction de l’Action Sociale et de l’Insertion se verront proposer un appartement en sous-location.Le principe est simple :▶ c’est le CCAS qui s’engage auprès du bailleur social ;▶ au bout de 12 mois (ou de 18 en

cas de changement de situation) et après un suivi des travailleurs sociaux du CCAS (aide à l’installation, soutien budgétaire, visites à domicile), le bail glisse au nom du locataire.À ce jour, trois locataires sont déjà bénéfi ciaires du dispositif et un 4e bail est en cours. Le système est ex-périmenté sur des petits logements à faible loyer, dans des quartiers choi-

sis pour leur mixité sociale. Cette opération n’aurait pu voir le jour sans la volonté et le travail des bailleurs sociaux partenaires (LogiEst, Metz Habitat Territoire et Batigère). À ter-me, un bilan sera établi avec ceux-ci, puis le Service Information d’Accom-pagnement au Logement envisagera la possibilité d’augmenter le nombre de logements sous-loués.

Dossier ➜

| Octobre 2012 | 11

Page 12: Magazine Interaction n°34

• Allocation forfaitaire d’aide

aux personnes âgées (AFAPA)

Attribuée sous condition de

ressources aux seniors âgés d’au

moins 60 ans titulaires d’une pension

de retraite égale ou inférieure au

montant de l’Allocation solidarité

aux personnes âges.

➜ de 159 à 318 € selon

les ressources de la personne ou

du couple, versée en une seule fois

➜ 62 843 € de budget en 2011

• Aide à la téléassistance

Aide financière versée aux

retraités messins abonnés

aux services de l’AMAPA,

prestataire dont la tarification

tient compte des ressources

du bénéficiaire.

➜ 4,50 € par mois, automatiquement

déduits de la facture

➜ 14 598 € versés en 2011

• Cartes repas

Cartes destinées à ajuster le prix

du repas aux ressources (portage

à domicile ou repas pris dans

un des foyers-restaurants

du CCAS ou à l’Hôtel de Gournay).

➜ entre 3,26 € et 6,11 € après

réduction (contre 8,15 € au tarif

plein), en fonction des revenus

➜ 77 939 € versés en 2011,

représentant un total de 21 569 repas

• Comment prendre

contact avec votre CCAS ?

Directement auprès

du CCAS :

➜ par e-mail :

[email protected]

➜ par téléphone :

03 87 75 33 12

➜ sur place,

au 22-24 rue du Wad-Billy,

du lundi au vendredi,

de 9 h à 12 h et de 13 h 30

à 16 h 30

Dans votre quartier :

➜ par le biais des Antennes

Solidarités (voir permanences

en p. 7 de ce magazine)

Chantiers d’insertion : remettre le pied à l’étrier

Destinés à des hommes et des femmes en rupture avec le monde du travail, les chantiers d’insertion

proposent un parcours de retour à l’activité adaptée aux situations de chacun par le biais d’horaires adap-tés. Ce dispositif unique en son genre offre actuelle-ment l’équivalent de 4 x 80 heures par mois dans dif-férents ateliers d’activités (espaces verts, menuiserie, cuisine et entretien).La sélection est souple et prend en compte les différen-tes problématiques sociales rencontrées par les candi-dats. Le nombre d’heures travaillées dépend quant à lui de l’objectif final de chacun. Les participants obtien-

nent une rémunération (30 % du Smic horaire) qui vient s’ajouter au montant du RSA perçu.Les chantiers d’insertion ont également pour objectifs de redonner confiance en soi et d’aider à recréer des liens sociaux. À l’issue de leurs parcours (2 à 3 mois en moyenne), les participants signent un « contrat unique d’insertion ». Avec un budget de 97 782 €, ce disposi-tif à destination d’un public très précaire et en grande difficulté représente un engagement social fort pour le CCAS, mais aussi une franche réussite : on compte déjà 4 personnes orientées vers un emploi ou une forma-tion, dont une en CDI.

Seniors : les aides facultatives du CCAS

Mis en place par le CCAS en partenariat avec le CMSEA (Comité mosellan de sauvegarde de l’enfance, de l’adolescence et des adultes), les chantiers d’insertion permettent à des adultes éloignés de l’emploi de reprendre une activité de manière progressive. Financé par le CCAS, ce dispositif enregistre déjà la signature de 12 conventions depuis le 1er mars.

| Octobre 2012 | 12

Dossier ➜

Page 13: Magazine Interaction n°34

Interlocuteur privilégié des Messins dans de nombreux aspects du quotidien, le CCAS fait de l’accueil de ses usagers une priorité. Un métier à part entière que pratiquent avec passion Pascale, Caroline E. et Caroline M., trois professionnelles qui ont choisi d’être au service du public. Portraits croisés.

P our les agents d’accueil du CCAS, une seule et même règle d’or : tous les Messins

sont reçus de manière incondition-nelle. Avec ou sans rendez-vous, par e-mail ou téléphone, pour un simple renseignement ou une situation qui nécessite un accom-pagnement, tous sont écoutés, conseillés, orientés. Des missions que remplissent les hôtesses et assistantes d’accueil social.

➊ Pascale, Hôtesse d’accueil depuis 8 ans, mais déjà 10 ans « de maison ». Elle est la première interlocutrice des usagers. Sa mis-sion principale est de les orienter le plus efficacement possible, qu’ils soient ponctuels ou réguliers. Elle officie également à l’accueil de la ludothèque de la Maison de la Peti-te Enfance.

➋ Caroline E., Assistante d’ac-cueil social au sein de la Direc-tion des Retraités et des Per-sonnes Âgées depuis 3 ans. Ses missions sont plurielles : informa-tion des seniors ainsi que de leurs familles ou aidants, de manière collective ou individuelle ; instruc-tion d’aides ; coordination avec les assistantes sociales, etc.

➌ Caroline M., Assistante d’ac-cueil social au sein de la Direction de l’Action Sociale et de l’Inser-tion depuis 4 ans. Elle accueille les seniors et leurs familles ou aidant et les accompagne dans l’élabora-tion de dossiers permettant l’accès à certaines aides légales départe-mentales ou aides facultatives du CCAS.

L’écoute pour clé de voûte« Si sur le papier mon travail consis-te au montage de dossier, il ne se résume pas à cela. Les rencontres avec le public servent aussi à écou-ter ceux qui ont besoin de parler, c’est la meilleure façon pour appré-hender et bien comprendre une situation, déceler d’autres problè-mes… », explique Caroline M. Un principe qu’applique également Caroline E. : « Être en phase avec les besoins et préoccupations des usagers est primordial. Avant toute chose, il faut prendre le temps du dialogue. »Un premier échange qui, pour tou-tes les trois, se fait impérativement sans le moindre jugement. « Qu’ils soient en détresse ou venus pour un simple renseignement, nous rece-vons tous les Messins avec respect et attention », confie Pascale.

Un service sur mesure« Les dossiers sont toujours les mêmes, mais toutes les situations sont différentes. On travaille donc au cas par cas. Et si l’on ne peut pas donner de réponse précise à l’usa-ger, il faut qu’il sache où la trou-ver », affirme Caroline M.« L’accueil suppose une connais-sance générale des services et dis-positifs d’aide du CCAS ou d’autres institutions, ajoute Caroline E. Selon les besoins, nous pouvons ainsi apporter une aide sur mesure, globale et dynamique. »

Échanger en toute confi anceDans ce même souci d’efficacité, il est important pour toutes d’être disponibles et d’établir une rela-tion de confiance. « Cela passe d’abord par la discrétion et la confi-dentialité, estime Pascale. Il faut que les usagers sentent que nous sommes là pour eux. Il n’y a pas de situations atypiques au CCAS, donc pas de honte à pousser notre porte, peu importe le problème. »Une philosophie de l’accueil que Caroline E. définit comme « don-ner tout son sens à la notion de ser-vice public ». Une conclusion qui démontre à n’en point douter une réelle vocation.

ACCUEIL DU PUBLIC

Le service pour vocation

1 2 3

| Octobre 2012 | 13

PorTrAiT ➜

Page 14: Magazine Interaction n°34

| Octobre 2012 | 14

sUr Le TerrAiN ➜

CENTRE SOCIOCULTUREL ARC-EN-CIEL

20 ans d’actions innovantesVéritable carrefour de la vie sociale du quartier Outre-Seille, le 71 rue Mazelle est un lieu de rencontre et d’échange qui vit au rythme de ses habitants. Enfants, parents, adolescents et seniors sont ainsi accueillis au centre socioculturel Arc-en-ciel avec une même maxime : vivre bien ensemble et avec son temps. Rencontre avec Françoise et Jean Toussaint, respectivement directrice et administrateur de la structure.

D ans une ancienne école pleine de couleurs offrant une quinzaine d’espaces

différents sur 500 m2 se côtoient chaque jour toutes les générations, dans un esprit de respect mutuel et de responsabilisation.Accueil de la petite enfance (halte-garderie et périscolaire), des ado-lescents à qui l’on propose anima-tions, informations et formations, accueil des adultes, d’associations ou du Comité de quartier… : c’est une véritable vie en société qui s’est construite petit à petit depuis 1992 autour de la dizaine de membres permanents qui constitue l’équipe.

Évoluer avec son tempset les besoins des Messins« Ce qui n’était avant qu’une maison de quartier a beaucoup progressé en fonction des besoins des popu-lations, explique Jean. Comment aménager le temps libre de l’enfant, accompagner son développement, s’adapter aux évolutions de la socié-té comme la monoparentalité, voilà ce qui nous a amenés à être nova-teurs, en réponse aux besoins des familles. »Un développement qui s’est fait en douceur et avec souplesse, des spécificités qui tiennent à cœur à Françoise : « Nous souhaitons maintenir un équilibre entre accueil régulier et ponctuel afin de pou-voir soulager les parents qui ont un besoin de garde urgent, parce qu’ils ont une opportunité professionnelle ou juste le besoin de souffler. La mixité et l’acceptation de la diffé-rence sont aussi au cœur de notre projet éducatif, c’est pourquoi nous appliquons des tarifs en fonction des ressources de nos adhérents. »

Favoriser la vie en collectivitéOuvert à tous, le centre sociocul-turel favorise aussi l’interaction, entre enfants et adultes référents, entre les générations et même jusqu’au niveau du fonctionnement de l’établissement : « Le partage est l’essence même du centre, affirme Françoise. Par exemple, toutes les associations accueillies sous notre toit doivent garantir un accès à tous les publics par le biais de tarifs abor-dables. L’enrichissement doit être mutuel. »Subventionné par la CAF et le CCAS, Arc-en-ciel contribue également à faire vivre le quartier tout entier. Relais entre les différentes institu-tions et association d’Outre-Seille et du centre-ville, le centre prône activement le « vivre ensemble » en donnant des chances de développe-ment aux initiatives capables d’amé-liorer la vie du quartier. La preuve ? « Nos projets à court terme concer-nent principalement l’intergénération

et la médiation en lien avec les éco-les », confie Jean. De nouvelles pas-serelles jetées par Arc-en-ciel entre un lieu de vie et ses habitants…

INFOS PRATIQUESArc-en-ciel, 71 rue Mazelle

arcenciel.centres-sociaux.fr

✆ 09 50 11 65 71

Du lundi au vendredi :➜ halte-garderie, 7 h 45-12 h 15

(dès la marche)➜ relais « maternelle »,

16 h-19 h (40 enfants)

➜ relais « primaire »,16 h-19 h (60 enfants)

➜ centre de loisirs maternel,

les mercredis et vacances,

7 h 30-19 h (3-5 ans)➜ centre de loisirs, idem

(6-12 ans)➜ ados, familles, seniors,

associations... voir site

INFOS PRATIQUESArc-en-ciel, 71 rue Mazelle

arcenciel.centres-sociaux.fr

✆ 09 50 11 65 71

Du lundi au vendredi :➜

INFOS PRATIQUESArc-en-ciel, 71 rue Mazelle

arcenciel.centres-sociaux.fr

Du lundi au vendredi :➜

Jean et Françoise Toussaint, devant la fresque qui habille la cour de l’établissement.

Page 15: Magazine Interaction n°34

eN PrATiQUe ➜

| Octobre 2012 | 15

➜ Famille et petite enfance

Relais Assistants Maternels

✆ 03 87 75 92 90

Coordination des Modes d’Accueil

✆ 03 87 35 58 00

➜ Action sociale et insertion

Accueil du public :

22-24 rue du Wad-Billy

du lundi au vendredi de 9 h à 12 h

et de 13 h 30 à 16 h 30

Mission Parentalité :

Mairie de quartier Le Château

✆ 03 87 18 57 28

➜ Retraités et personnes âgées

Numéro vertSolidarité personnes âgées

Appel gratuit toute l’année,

du lundi au vendredi

de 9 h à 12 het de 13 h 30 à 16 h 30

Services du CCAS : contacts utiles

Solidarité personnes âgées

Appel gratuit toute l’année,

du lundi au vendredi

de 9 h à 12 het de 13 h 30 à 16 h 30

Solidarité personnes âgées

Appel gratuit toute l’année,

du lundi au vendredi

de 9 h à 12 het de 13 h 30 à 16 h 30

Centre Communal d’Action Sociale

22-24 rue du Wad-Billy - 57000 Metz - Tél. : 03 87 75 33 12

Fax : 03 87 74 39 78 - E-mail : [email protected]

Site : www.ccas-metz.fr

Retrouvez-nous aussi sur Facebook

Centre Communal d’Action Sociale

22-24 rue du Wad-Billy - 57000 Metz - Tél. : 03 87 75 33 12

Fax : 03 87 74 39 78 - E-mail : [email protected]

Site : www.ccas-metz.fr

Retrouvez-nous aussi sur Facebook

Centre Communal d’Action Sociale

22-24 rue du Wad-Billy - 57000 Metz - Tél. : 03 87 75 33 12

Fax : 03 87 74 39 78 - E-mail : [email protected]

Site : www.ccas-metz.fr

Retrouvez-nous aussi sur Facebook

RENCONTRESDE LA PARENTALITÉ

« Être parents,c’est passi simple ! »

Mardi 13 novembreConférences d’ouverture par Martine Bovay, psychopédagogue, spécialiste des questionsde l’adolescence, au Lycée René Cassin▶ de 9 h à 11 h « Mieux comprendre l’adolescence » ▶ de 14 h à 16 h « Comment mieux accompagnerles parents d’adolescents » (réservé aux professionnels)

Mardi 20 novembreSalle de la mairie de quartier, de 9 h à 11 h« Parents d’ados, parents solos : les questions »,avec Rosy Vella, psychologue clinicienne

Jeudi 22 novembreSalle de la mairie de quartier, de 9 h à 11 h« Quand le couple se sépare : quelle incidenceselon l’âge des enfants ? », avec Agnès Lehair, conseillère conjugale, juriste CIFF-CDIF

Mardi 27 novembreSalle de la mairie de quartier, de 9 h à 11 h« Avoir de l’autorité sur les ados... Oui, mais comment ? », avec Rosy Vella

Jeudi 29 novembreSalle de la mairie de quartier, de 9 h à 11 h« Comment anticiper les confl its au moment de l’adolescence ? », avec Agnès Lehair

Plus d’infos : Mission Parentalités, Le Château,76 route de Thionville ✆ 03 87 18 57 28.

Le mardi 20 novem-bre, de 14 h à 17 h 30,

L ’ A r s e n a l d e M e t z accueillera la 4e édi-tion des Assises Seniors organisées par la Ville et son CCAS. Dédiéesau mieux-vivre des aînés et à leur parfaite intégration dans la vie de la cité, ces désormais traditionnelles rencon-

tres auront cette année pour thème « Ensemble, créons du lien ». Au pro-gramme : interventions d’experts, tables ron-des et échanges avec la salle.

Entrée libre sur réserva-tion : www.ccas-metz.fr ou bulletin d’inscription au dos de ce magazine

Événement

4es Assises Seniors à Metz

Comité Unicef de Moselle

Appel aux bénévoles

Motivé et dispo-nible, vous sou-

haitez vous investir au service de la cause des enfants ? Pour renforcer son équipe et son déve-loppement, le Comi-té Unicef de Moselle recherche des bénévo-les. Diverses missions sont proposées : gestion des stocks, animation de projets, d’ateliers ou d’équipes, interven-tions en milieu scolaire et grand public, collecte de fonds, recherche de subventions, relations

publiques, organisation d’événements... Compé-tences requises : aptitu-de au travail en équipe, goût du management et des responsabilités, gestion, connaissances en bureautique et esprit associatif. Formation assurée par l’Unicef.

Plus d’infos :Comité Unicef de Moselle, 25 rue du Cambout, Metz. Permanences : mardi et jeudi après-midi et sur RDV. ✆ 03 87 76 12 52. [email protected]

RENCONTRESDE LA PARENTALITÉ

« Être parents,c’est pas« Être parents,c’est pas« Être parents,

si simple ! »c’est passi simple ! »c’est pas

Mardi 13 novembre

| Octobre 2012 | 15

Page 16: Magazine Interaction n°34